Octavi_levasseur
Avant de prendre la route avec la troupe pour une direction inconnue de tous sauf de lui, il avait prévenu chacun de faire seller les montures et qu'au galop ce soir nous irions.
Pour le carrosse, il fallait prévoir quatre étalons afin que ce dernier puisse suivre la cadence et de faire installer en son sein suffisamment de couffins pour que son épouse amaigri n'étant plus que l'ombre d'elle même souffre le moins possible de ce voyage.
Sa seule raison d'être était cette ébène qu'un jour de septembre sur une plage abandonnée, il avait rencontré avec sa puce Lola, devenue grande aujourd'hui elle lui manquait et songeait à cette petite rouquine qui faisait son chemin accompagné du petit prince.
Alors qu'il ordonnait les derniers préparatifs, le comte de Corbières pris congé de tous, passant embrasser son épouse et lui murmurant.
Je vais faire un tour au Lac ma bien aimée, votre frère veillera sur vous pendant ce cours temps où j'irai promener mes souliers.
Promener ses souliers, voila bien ce qui lui restait en ce moment. Il se retourna puis lentement d'un pas morne, il se dirigea vers le Lac, parcourant les chemins qui le séparer du campement improvisé, observant les bosquets et la nature, son visage se tourna vers les Etoiles et le coeur assombrit se serra songeant qu'un jour viendrait il irait la haut les rejoindre.
Ses pieds raclaient le sol et les cailloux parfois virevoltaient, à l'aune d'un dernier chemin, le lac enfin se dessinait, pas un souffle de vent, il était d'huile. Arthur se dirigea en son bord et se déchaussa afin d'y mettre les pieds dans l'eau comme il aimait le faire Jadis sur la plage de Narbonne.
Son soleil s'était assombri un jour de mai et depuis le comte qui avait pourtant d'habitude solution à tout, ne trouvait ni les raisons ni quoi lui rendre la joie de vivre. Son poing rageur frappait au grès de sa marche sur sa cuisse en se demandant bien ce qu'il avait pu jamais faire. Son épouse semblait en pire état qu'en mai de l'année dernière et pourtant cette fois il n'avait lui rien fait pouvant causer pareille supplice à sa belle. La grossesse sans doute était ce souffre douleur qui l'avait accompagné ces derniers mois... L'enfantement n'avait pas été l'espoir qu'ils y portaient tout comme leur vie en BA, si Arthur avait su se faire reconnaître au point de lui proposer d'aller plus de l'avant, son épouse elle n'avait su s'y faire... Alors à son aimée, il avait dis une nouvelle fois allons allons au bout du monde mais ensemble... Ensemble...
Un large soupire se fit entendre alors qu'il ruminait, il s'était cru redevenu fort pour sa famille mais il du constater lamentablement qu'il était aussi faible que l'année passée, aussi faible que ce jour où il lui avouait une faute qu'il n'avait jamais commise, que des ragots insidieux avaient dressé dans l'esprit de son épouse... Et que dans la tourmente plutôt que de tenir tête comme il le faisait maintenant, il avait baisser les armes comme un c*on
Faible voila quel était le mot qui pouvait caractériser le comte en ces jours de Juillet Faible, il était redevenu et pourtant il tentait tant bien que mal de paraître fort et audacieux afin qu'elle puisse y trouver le réconfort nécessaire.
Parfois l'on fait des choix douloureux, on pense qu'ils seront les bons mais les résultats ne sont pas ceux escompter alors dans l'espoir de mieux on se réfugie pour espérer faire avancer les choses, dans la foy on prie pour y parvenir mais surtout par le courage nous pouvons seuls y parvenir par l'amour porté. Un jour notre père à Albyn et moi nous disait ceci : "Quand on veut on peut tout faire jusque soulever les montagnes" !
Arthur se redressa songeant qu'il fallait revenir jusqu'au campement et donner l'ordre de faire route à vive allure, alors d'un pas un peu plus alerte il repris le chemin jusqu'à retrouver le carrosse et monta en son intérieur rejoindre sa bien aimée qu'il prit simplement dans le creux de ses bras la protégeant de son corps des soubresauts qui ne manqueraient pas tout au long de la route.
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Pour le carrosse, il fallait prévoir quatre étalons afin que ce dernier puisse suivre la cadence et de faire installer en son sein suffisamment de couffins pour que son épouse amaigri n'étant plus que l'ombre d'elle même souffre le moins possible de ce voyage.
Sa seule raison d'être était cette ébène qu'un jour de septembre sur une plage abandonnée, il avait rencontré avec sa puce Lola, devenue grande aujourd'hui elle lui manquait et songeait à cette petite rouquine qui faisait son chemin accompagné du petit prince.
Alors qu'il ordonnait les derniers préparatifs, le comte de Corbières pris congé de tous, passant embrasser son épouse et lui murmurant.
Je vais faire un tour au Lac ma bien aimée, votre frère veillera sur vous pendant ce cours temps où j'irai promener mes souliers.
Promener ses souliers, voila bien ce qui lui restait en ce moment. Il se retourna puis lentement d'un pas morne, il se dirigea vers le Lac, parcourant les chemins qui le séparer du campement improvisé, observant les bosquets et la nature, son visage se tourna vers les Etoiles et le coeur assombrit se serra songeant qu'un jour viendrait il irait la haut les rejoindre.
Ses pieds raclaient le sol et les cailloux parfois virevoltaient, à l'aune d'un dernier chemin, le lac enfin se dessinait, pas un souffle de vent, il était d'huile. Arthur se dirigea en son bord et se déchaussa afin d'y mettre les pieds dans l'eau comme il aimait le faire Jadis sur la plage de Narbonne.
Son soleil s'était assombri un jour de mai et depuis le comte qui avait pourtant d'habitude solution à tout, ne trouvait ni les raisons ni quoi lui rendre la joie de vivre. Son poing rageur frappait au grès de sa marche sur sa cuisse en se demandant bien ce qu'il avait pu jamais faire. Son épouse semblait en pire état qu'en mai de l'année dernière et pourtant cette fois il n'avait lui rien fait pouvant causer pareille supplice à sa belle. La grossesse sans doute était ce souffre douleur qui l'avait accompagné ces derniers mois... L'enfantement n'avait pas été l'espoir qu'ils y portaient tout comme leur vie en BA, si Arthur avait su se faire reconnaître au point de lui proposer d'aller plus de l'avant, son épouse elle n'avait su s'y faire... Alors à son aimée, il avait dis une nouvelle fois allons allons au bout du monde mais ensemble... Ensemble...
Un large soupire se fit entendre alors qu'il ruminait, il s'était cru redevenu fort pour sa famille mais il du constater lamentablement qu'il était aussi faible que l'année passée, aussi faible que ce jour où il lui avouait une faute qu'il n'avait jamais commise, que des ragots insidieux avaient dressé dans l'esprit de son épouse... Et que dans la tourmente plutôt que de tenir tête comme il le faisait maintenant, il avait baisser les armes comme un c*on
Faible voila quel était le mot qui pouvait caractériser le comte en ces jours de Juillet Faible, il était redevenu et pourtant il tentait tant bien que mal de paraître fort et audacieux afin qu'elle puisse y trouver le réconfort nécessaire.
Parfois l'on fait des choix douloureux, on pense qu'ils seront les bons mais les résultats ne sont pas ceux escompter alors dans l'espoir de mieux on se réfugie pour espérer faire avancer les choses, dans la foy on prie pour y parvenir mais surtout par le courage nous pouvons seuls y parvenir par l'amour porté. Un jour notre père à Albyn et moi nous disait ceci : "Quand on veut on peut tout faire jusque soulever les montagnes" !
Arthur se redressa songeant qu'il fallait revenir jusqu'au campement et donner l'ordre de faire route à vive allure, alors d'un pas un peu plus alerte il repris le chemin jusqu'à retrouver le carrosse et monta en son intérieur rejoindre sa bien aimée qu'il prit simplement dans le creux de ses bras la protégeant de son corps des soubresauts qui ne manqueraient pas tout au long de la route.
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