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[RP] Le lac de Sarlat

Pattricia
Est-ce en souvenir de leur dernier batifolage dans ses eaux qu'elle est venue jusqu'à la crique aux saules ? Naaan ! Juste parce que c'est lui et parce que c'est elle. Évidemment elle ne plongera plus dans son onde à la froide saison, elle n'en n'avait plus le gout ni le courage. Mais ça n'empêchait pas d'aller s'asseoir sur la pierre plate et de lui parler comme si il n'y avait qu'eux au monde.
De l'autre côté en face, il y a l'ile indépendante de la Calédonie, elle sourit en repensant à toutes ces années heureuses avant qu'elles ne se déchirent. Tout était si loin désormais et beaucoup étaient morts depuis.

Tous ses fantômes semblent danser sur la surface du lac qui n'a pas encore gelé "ça sera pour janvier ou février pas avant. Il est loin le temps du tire à la corde sur glace, des concours de glissade et de la pêche au foret..."
Son sourire s'élargit quand la silhouette à peine dessinée d'un grand loup mâle s'avance vers elle. Une larme coule de ses jades, "tu me manques tellement mon âme sœur". Toute une partie de la vie du PA s'était jouée ici et qu'en restait-il ? "Quelques souvenirs dans les cerveaux usés des vieux croutons comme moi."

D'un imperceptible haussement d'épaules Patt chasse ses mauvaises pensée et glisse la main à sa ceinture pour en décrocher une flasque argentée. Presque religieusement, elle fait tourner le bouchon et porte le goulot à ses narines.


A toi ! A eux ! A nous !

Quand le liquide de feu glisse de sa bouche à sa gorge, son corps se réchauffe et les jades s'humidifient.
Alcool de poire sarladais quand tu nous tient...

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Maryah
Elle l'avait fait. Elle avait dormi sur sa barque, au milieu du lac, comme cet été. Les couverture avaient joué leur rôle et pour une fois depuis une semaine, elle avait vraiment dormi. D'un sommeil profond, sans rêve, sans dérangement.
Si elle était suivie, nul besoin de mettre en danger le groupe auquel elle finissait par s'accrocher. S'IL n'était pas à Sarlat ce jour, c'est qu'il avait perdu sa piste. Et elle n'aurait plus à s'en faire.

D'ailleurs, la veille au soir, elle avait pris une grande décision. Elle voulait désormais faire honneur à son fils, et elle devait fréquenter de beaux milieux. Escorter Della était un premier pas, le second serait d'aller aux joutes, et le troisième ... elle s'y était résolue ... fréquenter l'université. Il fallait qu'elle s'inscrive, qu'elle ai un peu de connaissances, et pourquoi pas un peu de reconnaissance dans un domaine qu'elle avait si souvent touché dans des buts obscurs. Aujourd'hui, elle en ferait de la lumière. Quelque chose d'utile. Elle en était persuadée.

C'est donc d'un coup de rame décidé, que la Bridée revenait vers la terre ferme, observant les alentours. C'est là qu'elle la vit. Sur le bord. La petite fiole étincelant sous le soleil levant. Elle pense à la petite Ondine et ses rêves de sirène. Car Patt à cet instant, la chevelure flamboyante dans le rayon de lumière, est comme évanescente. Son visage est si pale, son regard perçant, on dirait une fragile apparition ... oui, là, juste là, elle parait fragile.
Alors Maryah rame lentement vers elle, craignant que la vision de la Sirène s'évanouisse.


A toi ! A eux ! A nous !
- Et moi j'peux en avoir un peu ?


Petit sourire aux lèvres, la barque s'avance jusqu'à toucher la berge.
J'pensais pas t'revoir de si tôt Patt ... mais euh ... tout va comme tu veux ?
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Pattricia
Y'a des moments dans la vie qui s'appelleront dans le futur les instants Nutella et c'est un de ceux là qui passe. Perdue dans son émotion, la flasque en l'air, les jades humides, la vindicative ne réalise pas que la silhouette qui s'approche n'est pas le fantôme de feue la Fée du Périgord mais une jeune pêcheuse dans sa barque -j'ai pas dit pécheresse j'oserais pas- c'est quand la question fuse que Patt réalise qui est devant elle.

Maryah....

Ouais, ça manque de pep's mais en même temps elle est dans son monde hein, faut qu'elle atterrisse. Lentement, ses lèvres s'étirent en un doux sourire et la flasque est tendue sans même prendre une gorgée avant.

Et si ! Me voici à Sarlat. Mais toi ? Tu as déjà quitté le Limousin ?

L'amie de sa soeur croisait leur route assez souvent désormais, le monde de la vindicative s'animait un peu plus encore et elle appréciait.

Je vais bien... Pour le moment mais... Si tu me laisses pas un peu d'alcool là par contre tu peux t'attendre au pire.

Et hop ! Retour de la rousse et son charmant caractère, le tout accompagné d'un sourire carnassier.
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Maryah
On peut être sensible ... et craquer pour une fiole remplie d'alcool, hein. Alors une petite gorgée est bue, parce que de toute façon c'est fort, ça arrache et une petite gorgée ça suffit à cramer les entrailles.

Déjà à Sarlat oui et déjà en partance. Je voyage, on s'arrête peu. J'avais juste quelques affaires à arranger icy. ça m'a fait rire d'vous voir débarquer c'matin, on s'quitte plus ! Mais bon, si c'est pour m'offrir de la poire moi j'reste ...

Et sur la plaisanterie, elle lui rendit la fiole alcoolisée.

J'voudrais pas foutre les pieds dans l'plat, et tout l'monde dit que ça va toujours. Mais moi c'tait pas une fausse question. J'demandais ça parce que j'ai bien vu en m'approchant qu'ça allait pas.
T'as pas besoin de la jouer pétillante et dure avec moi,
On a tous nos cadavres dans l'placard comme j'dis toujours.

C't'à cause de ta famille ? de ta sœur ?


Bah oui pas facile sur ce coup de faire des interprétations ou autres, vu qu'elle ne connaît rien de la vie de Patt. C'est une femme forte, voilà tout ce qu'elle en connaît. Et comme elle le dit toujours, l'épaisseur de la carapace est proportionnelle au nombre des blessures et coups reçus.
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Pattricia
Se gardant bien de répondre sur le coup, elle récupère sa flasque et se verse une bonne rasade dans le gosier. Y'a pas à dire, la picole y'a rien de tel pour faire atterrir n'importe qui. Mais voilà, Maryah la joue franc-jeu et la rousse recroqueville son "soi profond" histoire de rien lâcher -bah on va pas changer une écorchée vive en fontaine à confidences tss...- donc les jades se plissent légèrement mais le sourire revient, un peu neutre genre "j'vois pas de quoi du parles".

Ici tu vois, c'est la crique aux saules et cette pierre où je suis assise s'appelle la pierre plate et quand je suis là, je fusionne...

Alors nan, elle est pas bourrée de bon matin, c'est juste que bon, les détails tout ça...

Pour résumer je fais un avec l'entité du lac et tous ses fantômes.

Voilà, le galet était balancé dans le potage. Patt fusionne quand elle est au lac et si on comprend pas ce que ça veut dire ben en fait elle s'en moque, pour elle c'est clair c'est tout. Même avec l'ours elle avait jamais parlé de ça, une seule personne le savait en ce bas-monde et elle était soit sur l'ile, soit chez les frangines à faire des bondieuseries...

Mais faut pas t'inquiéter, je vais bien. La fusion ça te libère des trucs qui t'oppressent ou encore ça te permet d'y voir plus clair, donc ça émotionne tu vois.

Pas sûr que Maryah verrait mais puisqu'elle avait posé la question, qu'elle se débrouille avec la réponse hein.
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Milo
Quelques jours déjà qu'ils étaient arrivés en Périgord, encore un comté important pour le brun, celui qui l'avait vu grandir.
Bon certes il avait par la suite fait trembler Bergerac avec d'autres personnes mais c'était de l'histoire ancienne, enfin pour lui.

Et depuis le retour il n'attendait que de se retrouver à Sarlat et de revenir à ses habitudes, celles ci chipées quelque peu à une rousse qui lui avait donné le gout du lac et en toute saison.
En cette période déjà bien froide il n'y resterait pas longtemps mais suffisamment pour se remettre les idées en place et perpétrer la tradition.

De plus il avait quartier libre et le brun avait rapidement quitté le campement ce matin.
Il espérait être tranquille cette fois ci parce que lors de sa dernière baignade un fou furieux machin truc était venu le chercher pour le ramener à poil dans un dispensaire et se faire soigner. Nan mais..

Arrivé aux abords du lac, il ne pouvait déjà pas louper la présence de Patt, il se doutait bien qu'elle viendrait elle aussi y faire un tour.
Sans oublier Maryah, étonné de la voir ici après l'avoir revu à Limoges et quelques courriers renvoyés.


Un sourire pour Patt non sans lorgner sur la fiole mais sans insister..

Bonjour Patt, je me doutais bien que je te verrais ici.

Puis pour la brune qu'il effleure volontairement

Hahin.. tu me suis on dirait.

Sur ce, je vais faire ma baignade sarladaise habituelle. A plus tard..

Il laissa les deux femmes discuter et s'en éloigna pour se mettre à l'abri de leur regard, on sait jamais hein..

Il ne tarda pas à enlever ses vêtements et laisser son armement pour se glisser doucement dans l'eau fraîche, c'est que ça réveillerait un mort bordel !

C'était certain qu'il n'y resterait pas longtemps, plonger la tête sous l'eau était juste assez pour évacuer les dernières semaines de conflit , les dernières heures.
Faire le vide et ressortir la tête de l'eau avec l'envie de continuer et d'avancer encore et peu importe ce qui se passerait.


Rien n'est vrai, Tout est permis alors profitons !
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Keyfeya
Parfois on souhaite aller d'un point A à un point B, le plus naturellement du monde. Sortir du campement et aller tailler une bavette avec un ami ou tout simplement boire un coup. C'est ce qu'elle voulait faire, à la base et elle ne se rendit pas compte que pas à pas, elle avançait dans les rues de la ville jusqu'à en sortir pour trouver la campagne. Elle ne releva même pas le regard sur le lac, complétement plongée dans ses pensées, elle avançait comme un automate, le clapotis de l'eau ne faisant que bercer ses sombres pensées.

La tête couronnée sans couronne resserra les pans de sa cape autour d'elle quand un frisson lui parcourut l'échine et quand le bruit de quelques voix se fit entendre à ses oreilles, elle fit volontairement demi tour pour s'en éloigner. Depuis combien de temps serrait-elle les dents ? Refoulait-elle ses larmes ? Elle avait tenu bon jusqu'à Limoges ou le hasard avait semble-t-il voulu s'acharner, mettant une nouvelle fois son passé sur sa route.

Maleus était là, assis tranquillement à une table et c'est avec grand plaisir qu'elle l'avait retrouvé et elle s'était vautrée dans les bras d'une période qu'elle n'avait jamais oublié. Il avait tellement changé pourtant ce Maleus, si loin de celui qu'elle passait son temps à recoudre après qu'il eut pris tantôt le poing colossal ou une chope dans la figure et pourtant, pourtant elle sentait les réminiscences de cette personne encore en lui. Au fond d'elle, elle admirait l'homme qu'il était devenu, posé, serein et qui assumait l'homme qu'il avait toujours été.

Il avait gardé cette chaleur et ce parfum des temps lointains. Et ses mots résonnaient encore dans son esprit, mots exprimant ses maux, mots d'espoir, alors qu'elle se refusait à vouloir en voir.

Un autre passé était venu quand elle avait revu Mat dans cette taverne d'Angoulême, comme pour lui rappeler qui elle était mais qui ne faisait qu' appesantir encore davantage son coeur.

Le regard de nuit sombre se releva sur le lac brumeux d'un côté et de l'autre, la route qui menait à la capitale, Périgueux...sa ville. Celle où, elle avait fait ses premiers pas, où elle avait connu le monde. Périgueux et sa forêt protectrice, où elle venait de passer tout en s'imposant de ne pas retourner grimper aux arbres et sentir la terre sous ses doigts. Périgueux et le tombeau d'un Roy mort, qu'elle avait fréquenté plus que son compte et qu'elle n'avait pas osé fouler de nouveau tant la honte vibrait en elle.

La lèvre inférieure trembla légèrement qu'elle mordit alors que l'eau montait à ses yeux, elle avait ri de ce mariage misérable, elle en avait ri pour ne pas en pleurer mais elle n'y arrivait plus et un léger gémissement passa entre les lèvres pâles et elle se mit à sangloter, ne pouvant plus retenir les larmes qui maintenant coulaient sur ses joues.

Et dans l'instant, elle eut envie de courir vers sa forêt et de s'y retrouver. De laisser le monde au monde et de se terrer à nouveau comme la petite sauvageonne qu'elle était, plus déçue chaque jour par les hommes alentours. Elle ne fit que resserrer ses bras autour de son petit ventre rond. Elle devait se ressaisir, reprendre pied, s'accrocher encore à la dissolution de son mariage, aller au bout de ce projet. Comme s'il pouvait s'agir d'un projet de vie, la dissolution. Il fallait le dire, c'est elle qu'elle avait l'impression de se dissoudre comme si de sucre, elle avait plongé dans ce lac.

Elle avait cette obsession à présent de ne plus jamais vouloir se rapprocher d'un homme qui pour elle, étaient tous les mêmes, minimum des coureurs girouettes qui ne s'assumaient pas et son futur ex époux, lui était le pire de tous, égocentrique et manipulateur qui avait osé lever la main sur son propre enfant à naitre. Oh, elle n'avait pas forcément plus de considération pour le comportement de certaines femmes mais elle observait plus souvent les hommes et principalement ceux qui disaient ne pas être comme les autres....A dire vrai, elle l'avait toujours entendu et pourtant à chaque fois....

A croire qu'avec les hommes, elle s'était plantée tout au long de sa vie et pourtant à son grand désarroi au fond, des hommes sortaient du lot. La poussant à espérer encore. Elle le savait, tout ce qu'on lui disait, elle le savait déjà, elle savait qu'il ne fallait pas faire de généralités, elle savait qu'un jour ça lui retomberait sans doute sur la tronche comme le pensait Mal'. Mais elle se cabrait comme une cheval sauvage dès qu'on lui en parlait, elle ne voulait plus y croire, plus jamais et l'idée même de se laisser tenter à nouveau l’écœurait. Elle ne se concentrait plus que sur ces petits moments, avec Myrtille pour parler de tout et de rien et qui ne s’intéressait pas à elle et puis ces quelques lettres comme celle de son ami, l'ancien Duc de Guyenne, qui apaisaient un peu sa souffrance intérieure et qui l’émouvaient.

Elle laissa glisser sa capuche et permit au vent de s'engouffrer dans ses lourds cheveux, alors que les larmes se tarissaient enfin. Elle se sentait encore pleine de sanglots pourtant, mais elle serra de nouveau les dents, profitant du gout salé de ses lèvres.
Argawaen
Le lac de Sarlat, ce lieu, qui malgré les saisons, n'empêchait pas les gens de venir s'y ressourcer, de passer du bon temps. La dernière fois qu'il était venu ici, c'était avec son épouse. Ce matin en se levant il ne vit pas la rousse, il se doutait déjà de l'endroit où elle devait se trouver. Le vieil homme connaissait les habitudes de son épouse et il prit le temps de préparer un panier repas pour la rousse.
Enfilant son mantel en fourrure le Dehuit de Malemort prit la direction du lac.

Patt avait un lieu de prédilection, et il suffisait de repérer le rocher pour l'y retrouver. Ce qu'il fit.
Argawaen s'approcha, la rousse était accompagnée, il ne connaissait guère la donà et de son pas le plus délicat s'approcha, posa le panier au sol et vint embrasser la rousse.
Il salua la donà et posa son séant au sol en laissant échapper un soupir de soulagement.


Bonjorn... Je vois que ce lieu est toujours autant fréquenté...

Ni une, ni deux, voilà qu'il sortit de la brioche, du miel, du lait dans une bouteille de verre, un peu de prune histoire de se réchauffer et du pain frais.
Le vétéran observait les deux tour à tour.


Qui veut quoi ?
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Pattricia
Les hommes de sa vie, enfin ceux qui traversaient sa vie car les hommes de sa vie c'était surtout ses fils... Vous vous isolez pour fusionner et soudain vous vous retrouver dans une allée d'un marché où tout le monde passe et s'interpelle... Heureusement qu'elle était lève-tôt, ça lui permettait de se ménager quelques instants en tête à tête avec son lac.

Maryah n'allait pas rester, elle devait repartir le lendemain de Sarlat pour continuer son voyage. Mais il était dit que cela ne s'arrêterait pas là car c'est Milo qui pointe le bout de son museau pour faire des siennes et aussitôt repartir plus loin. Nul doute qu'il repasserait plus tard, elle avait bien noté le regard appuyé sur sa flasque d'alcool de poire tss... Elle accroche à nouveau celle-ci à sa ceinture quand c'est un autre visiteur qui se pointe, l'ours avec panier, rempli évidemment...


C'est adorable mon coeur mais je crains que tu n'en n'ai pris pour une armée et que nous ne soyons plus que deux d'ici quelques secondes.
Tu te souviens de Maryah ? Une amie chère à ma soeur Alicina.


Puis se tournant vers la brune.

Le Très Haut seul sait où nous nous croiserons à nouveau, mais si tu vois Ali avant moi rappelle-lui que je l'aime et que je serai toujours là pour elle.

Le temps que Maryah les salue et file, la rousse en profite pour donner un long baiser à l'ours.

Milo n'est pas loin, il a dû partir à ses ablutions, nous serons au moins trois pour profiter de ce panier gargantuesque.
Je me demande bien qui d'autre va débarquer...

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Argawaen
[Plusieurs semaines après...]

Le vieil homme, pour ne pas changer ses habitudes, prit le temps de rejoindre le lac afin d'y passer un peu de temps. Il était chagriné par bien des choses, mais le pire restait sa fille Plumenoire...
Le vétéran avait survécu à nombre de batailles, avait bravé la mort, avait joué avec. Cependant il ne s'était jamais imaginé perdre un enfant...
La logique voudrait que ce soit les parents qui partent les premiers, cependant Plume était à deux doigts de rendre l'âme, et il ne pouvait rien faire...

Il était tôt, la ville dormait encore, et lui n'avait pas la force de trouver le sommeil depuis plusieurs jours. Il ressemblait plus à un mort-vivant qu'à un homme normal. Les traits de son visage étaient tirés, l'on pouvait voir les cernes sous ses yeux. C'est comme ci il venait de prendre dix ans de plus d'un seul coup.
A cet instant, Argawaen fut rappelé 39 ans en arrière, lorsqu'il vit son père gisant sur le sol, lui qui fut éloigné dans une charrette avant d'être emmené dans un monastère pour être éduqué. Le vieil homme se mit à avoir les mêmes sentiments qu'à l'époque, une profonde haine, une rage intérieure et des envies de vengeance...

Son regard fixait le ciel, sans s'en rendre compte sa dague avait été tirée du fourreau, sa main gauche se serra contre la lame, ce qui le fit saigner, l'autre tenait fermement le manche, il se mit à trembler, non de froid, mais de colère...


Dans peu de temps je serais face à toi... Et je jure de me venger pour tout le mal que tu m'as fait... Je fus connu comme le fils du sans nom fut un temps, prépare toi... Tu vas subir ma colère...

Le Dehuit de Malemort relâcha lentement sa main gauche de la lame de son arme puis observait la paume de sa main. Lentement ses lèvres vinrent se délecter du goût métallique de son sang, la même noirceur qui l’abritait à l'époque, était en train de faire son retour... On peut le torturer, même lui ôter la vie, mais lui retirer une personne qu'il aime, certainement pas... Le Dehuit de Malemort ne serait qu'une ombre pendant un moment, mais il obtiendra vengeance, et n'hésitera plus à faire souffrir ceux qui le méritent...

Pour l'heure son regard se perdit dans l'eau du lac, laissant les larmes, à la fois de colère et de tristesse glisser le long de ses joues...

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Frah
Le voila , première chose quand tu reviens ou arrive c'est d'aller voir le lac....pas n'importe lequel mais le lac de Sarlat .

S'il pouvait parler , il en raconterai , il en a vu des pleurs , des rires, des joies et des peines.

C'est a cheval qu'elle arriva, pour le moment , elle n'avait vu presque personne a Par Doc ,Phyl et Rod.
Mais les autres , ses amis étaient ou , peu être partis ou bien mort , comme certain .
Mais ,pour le moment ,le lac .
Mettant pieds a terre , tenant bride a la main elle avança lentement vers le bord.

Prenant place au sol laissant son cheval brouter un peu , elle admirait le lac.

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*La confiance est une chose rare....*
Phinomene


Le ciel reste clair malgré le crépuscule. Pendant que la nuit tombe paresseusement, les pêcheurs allument des bougies çà et là pour se repérer.
Les barques dorment près de la berge, le lac peut retourner à sa tranquillité.
Seules les mouettes dérangent la surface de l'eau de leurs mouvements brusques, tandis qu'elles lorgnent sur le butin des pêcheurs. Les barques gardent jalousement leur trésor d'argent, d'où quelques nageoires s'agitent mollement, désespérement.

Phinomène cueille quelques fleurs dans un pot qui semble incongru dans ce décor, comme une tentative d'ornement futile dans ce paysage à la fois urbain et marin.
Coquette, elle en glisse une derrière l'oreille, et sourit au malheureux propriétaire de la barque qui ne sait où fixer son regard.


La pêche a été bonne !
Hein ?

Elle soupire en le voyant se retourner, comme s'il ne pouvait s'imaginer qu'elle lui parlait.

Vous, là !
Moi ?


Il se retourne encore. Il va falloir qu'elle capte clairement son attention.


Arrêtez ça immédiatement ! Vous voyez bien que nous sommes seuls ! Bien. Contre un simple poisson, je vous lis votre avenir et vous révèle votre moi profond !
Comment ça mon moi profond ? Vous voulez dire que j'vais me noyer ? Z'êtes en train d'me maudire c'est ça ? Sorcière! Au bûcher !
Ah mais non non non, je voulais juste vous dire que..
A l'aide ! A moi ! Une sorcière !

Une bonne cavalcade plus tard.

Le ciel reste clair malgré le crépuscule. Pendant que la nuit tombe paresseusement, les pêcheurs allument des bougies çà et là pour se repérer.
Et aussi des torches. Et ils sortent des filets. Certains ont carrément des harpons.
Une chance pour notre voyante qu'elle sache toujours à quel moment précis il faut se carapater.

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.mahaut.
- Nan mais... c'est joli, j'dis pas.
- Oui.
- Mais bon c'est... c'est aqueux.
- Euh...
- C'est comme un aquarium mais en plus petit, quoi. Donc aqueux.
- On dit aqueurium ?
- Nan mais commencez pas, vous avez l'idée, quoi. C'est rempli d'eau.
- Ha ben c't'un lac.
- Voilààààà... A part ça c'est joli.


Au bord de l'eau, les poings sur les hanches, la brune regardait d'un air morne le lac sarladais. A côté d'elle, un vieux pêcheur du coin vaguement curieux.
C'était pas tous les jours qu'on voyait une dame en talons de 12cm dans la boue qui vous demandait "ils sont où les dauphins ?".
Il avait bien senti qu'elle avait été déçue quand il avait répondu qu'il n'y en avait pas.


- Mais, et l'implantation qui était prévue il y a des années ?
- Ben... ça n'a pas marché, voyez... l'eau était pas salée pis... Ben il a pas survécu ?


Et c'était comme ça qu'il s'était retrouvé avec une brune en larmes demandant s'ils avaient fait des funérailles officielles. Du coup elle avait repleuré. Et sorti une bouteille de mirabelle. Et finalement il lui avait proposé de s'asseoir à côté de lui. En plus elle lui rappelait vaguement quelqu'un.


- Vous êtes du coin ?
- Ben j'étais de Bergerac pis j'en suis partie mais mon père et belle paire habitent ici, pis après on est allés en Bourgogne pis en Bretagne, je vous déconseille, pis on a fait la guerre en Anjou pis on est revenus pis on est chez Têf.
- Euh... Le juge ?
- Ouais.
- Vous êtes une amie du juge ? J'aurais pas dit.
- Ha ben siiiii, de longue date ! On l'a connu il était... ben juge, déjà.
- Ah. C'était qui, le comte à l'époque ?
- Euh... Flex, j'crois bien. Ou papapair. Tenez buvez un coup.
- Pardon c'est quand j'entends ce nom...
- Papapair ? Ah oui, non, pardon. L'autre.
- Papapair... scusez mais c'est qui ?
- Ben Papapair ! Valnor, quoi !
- Vous êtes sa fille ??
- Préférée !
- Vous êtes pas morte ?
- Naaaaaaaaaaaan !
- Pfiouuuu...

Il avait repris la bouteille, inquiet.

- Et... vous allez rester ?
- Naaaan j'dois aller à Périgueux. Chuis là avec mon bof'.
- ...
- Ouais, hein ? Je sais. C'est bizarre.
- Vous allez repartir, alors ?
- Oui. Mais on reviendra. Avec des dauphins.
- D'eau douce ?


Et là elle avait repleuré.

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La_pretresse


La prêtresse arriva a Sarlat
Elle avait envie d'y célébrer Litha... pour elle... mais la Saint-Jean pour les autres
Elle choisi un endroit prés du lac et y installa sa tente



Elle avait quelque jours avant la date fatidique de la cérémonie
Elle en profiterai pour ce reposer un peu...et jouir un peu de la ville

Une fois installée...
Et n'ayant pas peur de l'eau froide elle alla prendre un bain...
Tounette
OUI! OUI! Oui.... Elle était ENFIN à Sarlat. Sa destination. Là où elle pourra commencer une nouvelle vie.

Heureuse d'être arrivée elle chercha en tout premier lieu, de trouver un lieu pour la baignade. Elle en avait grand besoin. Après elle irait cueillir des herbes étant donné que la mine était fermée.


Il fallait que j,arrive dans un lieu OÙ cela ne fonctionne pas. Pardi que c'est la poise tout ça. se disait-elle en marmonnant tout en découvrant l'indication pour aller se baigner. OUF! Ça c'est toute une joie. ajout-a-t-elle en marchant plus vite.

La Roussette profita pleinement de ce moment de plaisir pour se refaire un plein d'énergie avant de revenir sur ses pas. Elle devait trouver comment se rendre au chateau.

Mais le hasard l'aida grandement à trouver la personne qui sera responsable d'elle et ensemble après avoir fait connaissance, elles se rendirent au chateau de la Baronie de Doc.
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