Svan
Et voilà pourquoi son père n'avait jamais voulu lui offrir un poney.
Inconséquente était la Svan ! Même une fois adulte ...
Elle se baladait souvent avec lui mais là, elle avait clairement abusé.
Bon, c'est pas pire que les mecs qui pensent se balader avec toute une meute de loups alors qu'ils ont qu'un pauvre chien. Mais là, ça relève de la psychiatrie et Svan, ce n'est pas tellement son domaine.
Doooooooonc !
La veille, Fitz se promenait tranquillou avec Svan à la nuit tombante pour profiter de la fraîcheur après une journée bien trop chaude pour tous les deux. L'un parce que c'est un poney et que les poneys, ça n'aime pas le chaud et l'autre parce que c'est une danoise et que les danois, ça n'aime pas le chaud non plus. Bref.
Et quand on a chaud, on boit. Logique.
Alors Svan avait garé son poney devant une taverne pour se désaltérer et voir si sa femme ne trainait pas dans le coin pour une fois et pas dans une église. Une bière en entrainant une autre, elle comptait sur Fitz pour la ramener au bercail.
Sauf que non !
Elle l'avait laissé près d'un tonneau où des vieilles pommes commençaient à fermenter. Fermentation de pommes = alcool, je ne vais pas vous faire un cours sur le processus biochimique de la fermentation alcoolique de la pomme, vous l'aurez compris, le poney était aussi rond que la maîtresse. Svan se hissa pourtant lourdement sur l'animal et lui intima l'ordre de rentrer à la maison. La tête tournée vers l'est, Fitz alla tout droit. Enfin pas tellement droit sur la route mais c'est ainsi qu'ils se retrouvaient là, à cuver au petit matin au bord du lac de Sarlat.
La tête comme dans un étau, la danoise avait été réveillée par un attroupement et une agitation particulière dans le village. Le Roy était là, rien que ça ! C'était bien le jour pour se prendre une murge et se vautrer dans son propre vomi, tiens ! Non pas qu'elle était particulièrement royaliste mais autant ne pas dégrader l'image de l'excellence scandinave à cause de quelques chopes de bière frelatée.
Fitz ne semblait pas dans un meilleur état et elle lui mit les sabots dans l'eau pensant que par capillarité, l'eau remontrait jusqu'au cerveau et laverait leur soirée arrosée. Elle en fit de même avec ses pieds et attendit la fin de sa vie, bien connue des gens qui pensent ne jamais survivre à une gueule de bois carabinée.
Inconséquente était la Svan ! Même une fois adulte ...
Elle se baladait souvent avec lui mais là, elle avait clairement abusé.
Bon, c'est pas pire que les mecs qui pensent se balader avec toute une meute de loups alors qu'ils ont qu'un pauvre chien. Mais là, ça relève de la psychiatrie et Svan, ce n'est pas tellement son domaine.
Doooooooonc !
La veille, Fitz se promenait tranquillou avec Svan à la nuit tombante pour profiter de la fraîcheur après une journée bien trop chaude pour tous les deux. L'un parce que c'est un poney et que les poneys, ça n'aime pas le chaud et l'autre parce que c'est une danoise et que les danois, ça n'aime pas le chaud non plus. Bref.
Et quand on a chaud, on boit. Logique.
Alors Svan avait garé son poney devant une taverne pour se désaltérer et voir si sa femme ne trainait pas dans le coin pour une fois et pas dans une église. Une bière en entrainant une autre, elle comptait sur Fitz pour la ramener au bercail.
Sauf que non !
Elle l'avait laissé près d'un tonneau où des vieilles pommes commençaient à fermenter. Fermentation de pommes = alcool, je ne vais pas vous faire un cours sur le processus biochimique de la fermentation alcoolique de la pomme, vous l'aurez compris, le poney était aussi rond que la maîtresse. Svan se hissa pourtant lourdement sur l'animal et lui intima l'ordre de rentrer à la maison. La tête tournée vers l'est, Fitz alla tout droit. Enfin pas tellement droit sur la route mais c'est ainsi qu'ils se retrouvaient là, à cuver au petit matin au bord du lac de Sarlat.
La tête comme dans un étau, la danoise avait été réveillée par un attroupement et une agitation particulière dans le village. Le Roy était là, rien que ça ! C'était bien le jour pour se prendre une murge et se vautrer dans son propre vomi, tiens ! Non pas qu'elle était particulièrement royaliste mais autant ne pas dégrader l'image de l'excellence scandinave à cause de quelques chopes de bière frelatée.
Fitz ne semblait pas dans un meilleur état et elle lui mit les sabots dans l'eau pensant que par capillarité, l'eau remontrait jusqu'au cerveau et laverait leur soirée arrosée. Elle en fit de même avec ses pieds et attendit la fin de sa vie, bien connue des gens qui pensent ne jamais survivre à une gueule de bois carabinée.