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[RP] Le lac de Sarlat

Iklil
Iklil avait beaucoup marché cette nuit-là.
Momo n'avait pas dit un mot.
Volkmar était occupé maintenant.....ainsi que Ju.

Que faisait-elle là?
Sa vie ne correspondait pas à ce qu'elle avait espéré.
Espéré? Elle avait espéré quelque chose?
Son errance en Suisse lui avait bien plue. Le pays était différent du royaume de France.Peut-être devrait-elle retourner là-bas?


Elle marchait les mains dans les poches tout en observant les reflets dans l'eau du lac. Aucune idée noire dans sa tête, juste des questions et un peu d'ennui.
Pattricia
Le chemin vers la crique aux saules semblait plus long que d'habitude, Truffe allait et venait impatient d'arriver et de me quitter pour filer retrouver sa belle en forêt.. J'avais laissé mon vieil hongre dans l'écurie, à la maison mais je n'étais pas rentrée dans la bâtisse... pas de suite... trop tôt...

Je marche, cours presque, trébuche impatiente... Je suis au bord de la rupture, de la folie, ce besoin de sang ces dernières nuits m'avaient fait découvrir quelque chose de nouveau en moi, quelque chose dont je n'imaginais pas l'existence... la présence enfouie au fond de moi de cette folie meurtrière m'avait mis une claque, m'avait sonnée...

Tout ce que j'ai pris dans la figure l'année passée m'a rattrapée et ma violence, même si ça ne l'excuse pas, en est le résultat. Je suis devenue encore plus cynique qu'avant et désabusée par la nature humaine. Je n'ai plus de patience pour tout ça, plus de compassion, qu'ils trouvent une nouvelle imbécile, il n'y a plus que moi qui m'intéresse... et eux... trop loin de moi...
Truffe je me fais peur parfois tu sais, comment une mère peut-être soulagée d'être seule, loin de ses enfants et ses neveux ? Peut-être est-ce mieux ainsi qu'ils ne voient pas le monstre que je suis en train de devenir... Comment ai-je pu laisser les autres et la vie m'abimer ainsi ? Comment ai-je pu perdre cette joie de vivre qui me faisait soulager la peine et les angoisses des autres ? Mon beau, qu'est donc devenue la gamine dont tu léchais le sang...


Je le vois se tourner une dernière fois vers moi, je regarde autour, cessant d'être aveugle à ce qui m'entoure, et je souris, carnassière... File mon beau, va la retrouver, j'ai besoin d'être seule pour cette communion... Je le regarde filer comme l'éclair et je prends enfin conscience de la présence du noisetier, tristounet en plein hiver mais dont les branches basses n'attendent que moi...

Se rapprocher, poser la besace si précieuse par son contenu, enlever un à un chaque vêtement, sentir le froid me saisir et frissonner de plaisir. Continuer lentement le rituel, les poser un à un sur les branches basses de l'arbre et laisser apparaître ces cicatrices que l'on ne peut pas voir d'habitude, le sein... l'aine... une plus intime connue d'une seule personne... la longue trace blanche le long de la colonne, à quelques millimètres... J'aurais pu être estropiée, quelle aurait été ma vie alors ?...

Balayant cette pensée inopportune d'un geste rageur en rejetant ma chevelure dénouée en arrière, je m'avance vers toi, lentement, déjà conquise d'avance, mais voulant encore me faire désirer. Ces retrouvailles, bien que glacées, doivent être parfaites, sensuelles, torrides, uniques... Faire durer le plaisir...
Mon corps se durci à ton contact, certains s'engourdiraient, près à se laisser aller, le mien nan ! Juste ce qu'il lui faut pour renaître enfin, jouir de la possession de tous ses moyens, s'offrir aux assauts glacés qui en tueraient plus d'un... Etre soi...

Plonger, remonter et surgir en éclatant d'un rire sauvage, filer à toute allure comme si je voulait rejoindre l'ile et plonger... profond... venir à ta rencontre et tout oublier...


Edité pour la couleur qui était bof ! :wink:
_________________
Iklil
Le lac! Toujours le lac!

Iklil se promenait au bord du lac, elle espérait la venue de Momoh et en m^me temps, ni croyait pas trop.

Je dois le laisser libre et vivre ma vie, si nous nous voyons tant mieux, au sinon tant pis, la route divergera un jour de toute façon.

Elle s'approcha de l'eau. Celle-ci frôlait ses bottes. Elle la regarda et se demanda de quelle température était l'eau.
Après un instant d'hésitation, elle enleva une botte et puis l'autre, ensuite les chaussettes et remonta le bas des braies.
Elle mit ses pieds nus dans l'eau glaçée et un frisson la parcourru.


Brrrrrr!!
Froid, froid....même glacial!

Elle rit de sa bêtise mais en même temps se força à entrer plus en avant dans l'eau. Un peu d'endurcissement faisait du bien et rendait les pensées moins sombres. Elle serra les dents qui commençaient à claquer.

Elle releva les yeux et vit au loin une forme dans l'eau.

Cette personne nage-t-elle? ou est-elle en péril?

Franche hésitation.

Y aller pour bien finir en hydrocution ou carrément hypothermie.......
Deux morts au lieu d'un....
C'est pas le manque de courage, c'est juste une bonne présence d'esprit, juger le risque réel.


Elle regarda autour d'elle.
Iklil
Le lendemain, Iklil repassa sur les bords du lac.

Les souvenirs revinrent. La personne nageait fort bien en fait et elle l'avait sortir de l'eau sur l'autre berge.
Les pieds glaçés, elle avait remis chaussettes et bottes et avait marché vigoureusement pour se réchauffer.
Seules des tisanes l'attendaient à l'auberge.

Quel voyage lugubre et solitaire que celui-ci! L'ambiance des tavernes était on ne peut plus méfiante et mes compagnons de voyage, inexistants.

Une décision devait se prendre.
Pattricia
J'avais enfin communié avec lui, mon esprit se lavait en douceur de toute pensée nauséabonde. Mon lac...

Après avoir nager à m'épuiser, je retourne vers la berge, pourquoi n'étais-je jamais malade ? Etrange...

Ma nuque me picote comme à chaque fois que quelqu'un est dans les parages, ami ou ennemi ?
Balayant toute pensée inopportune, je sors de l'eau, transie et commence à m'essuyer avec un linge sorti de ma besace.


Comme tout ça m'a manqué !
Et maintenant cette menace qui gronde, est-ce que nous pourrions avoir la paix juste une fois !


La Gascogne... J'avais bien une idée de qui tirait les ficelles, mais je n'en dirai rien... Inutile de se dévoiler... Trop dangereux par les temps qui courent...

Je me rhabille tranquillement et entreprends de ramasser du bois, les vieilles habitudes avaient la vie dure et la crique aux saules sans une bonne grillade de poisson, ça n'était plus ma crique, mon lac, mon village...


Ils ne comprendront jamais les imbéciles qui veulent te conquérir Sarlat ! Nan jamais !

J'éclate d'un rire libérateur, oui tout irait bien... Juste encore un peu de temps... Un sourire carnassier planté sur mon visage, j'entreprends de vider mon gougeon et prépare une broche de fortune...
_________________
Iklil
Iklil revint au lac , ce jour-là.

Ses compagnons de voyage étaient toujours aussi inexistants mais elle commençait à faire des connaissances en taverne.
Certaines agréables, d'autres moins et d'autres encore.....mmmm.....qui alimentait un polémique qui animait parfois la taverne.

Elle commençait à s'amuser.

Ses pensées, comme chaque jour, s'envolèrent vers Momoh.

Aaaah Momoh, pourquoi ne partages-tu pas cela?
Ce voyage est une promenade, m'as-tu-dit, mais tu ne m'avais pas dit que la promenade serait solitaire.
Et Volk....


Elle pensa à sa jeunesse et à ce qui l'avait menée là.
Elle chassa bien vite tout ça pour ne garder que le positif : peut-être un contrat de 10 jours à la mine pour avoir des braies.
C'est vrai qu'à l'annonce de la durée probable de la loi martiale, Iklil s'était évanouie.
Elle fut réanimée par deux mains sur ses seins....et un giffle qui suivit.
Il fallait qu'elle s'habille....d'où le contra mine pour des braies.
Iklil
Iklil revint se percher sur la branche habituelle de son arbre favori. La vue sur le lac était magnifique ce matin-là.

Le pigeon qu'elle avait reçu hier l'avait surprise et la laisssait perplexe.

Humm, que faire?

Après plusieurs minutes de réflexion, elle prit sa décision avec un peu d'amertume mais elle n'avait pas trop le choix.

Il faut que j' écrive à Momoh.
Rien ne va comme je pensais qu'iraient les choses.


Elle fut étonnée de son manque d'adaptation aux situations successives, de sa contrariété permanente.
Elle commençait vraiment à croire que ce voyage n'était pas une bonne idée ou alors elle aurait du le faire seule.
Elle avait sans doute espéré trouver un esprit de camaraderie au sein du groupe...mais voilà celui-ci ne s'était pas montré et maintenant elle allait prendre un autre chemin.
Sans doute se retrouveraient-ils à La Rochelle ou à Niort ou jamais.
Brygh_ailean
Voilà... Elle avait enfin du temps à lui consacrer. Arrivant doucement sur ses berges qui manquaient encore de verdoyances et de gaîté en ce milieu d'hier, elle le trouva néanmoins toujours aussi beau... toujours aussi serein.

De regarder sa barque et de s'interroger... Y vais-je ? N'y vais je pas ? Voilà une semaine qu'elle était de retour et pourtant elle n'avait pas encore traversé pour rentrer chez elle, préférant le camp, les soldats, à la solitude des murs froids.

Son atelier lui manquait pourtant, son pupitre maintes fois poli d'y avoir souvent travaillé. Tout lui manquait mais il lui manquait par-dessus tout et pour cela, elle attendrait. Qu'il soit là, qu'il reprenne sa place, qu'ils reprennent leurs places, chacun, patiemment. La patience est une vertu, se rappela-t-elle soudain, comme pour s'en convaincre... un mois et une semaine... déjà... deux semaines encore... peut être.

Elle tourna sur elle même et repartit comme elle était venue. Sans traverser, sans même oser y penser.

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Pattricia
Avant même de traverser le village, direction le lac, Truffe à mes côtés et ma monture tenue par le mord. Je m'arrête un instant en bordure de la Dordogne et sort Iris de mes fontes et la pose au sol.

Voilà ma belle, tu es de retour chez toi ! Je te laisse à Sarlat avec Mari, elle prendra soin de toi et de la maison.

Je continue ma ballade en direction du lac et de la crique aux saules. Truffe fonce dans tous les sens et Iris marche, impériale, sachant d'avance qu'une bonne partie de pêche se prépare, dédaigneuse des frasques de mon loup, lâchant juste un coup de patte quand se dernier essaie de la chahuter.

Je ris de les voir faire, rentrer à la maison est toujours une fête normalement, ces derniers temps à chaque retour, j'apprends un drame et cela m'en rend les départs moins difficiles... Et je repars ce soir, à peine arrivée, pour rendre à une amie le sourire qu'elle avait perdu cet hiver...

Nous arrivons enfin au lac, longer le sentier, traverser la zone de roseaux et arriver enfin à la crique...
Je en suis pas prête à me baigner cette fois, la peine que j'ai ne s'effacera pas si facilement, mais parce qu'il savait comme j'aimais cet endroit, je m'installe au pied du noisetier après avoir allumer un feu de petit bois sorti de mes fontes...

Truffe file en forêt retrouver sa compagne, Iris se blottit entre moi et le feu, ma monture boit l'eau du lac et moi je reste là, le regardant, baignant mes yeux de la lumière du soleil couchant qui le fait scintiller de mille feux...

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Gluth_vongluth
Il faisait frais.... horriblement frais. Pourtant Guth ne put s'en empêcher.... il savait .... il le savais pertinemment. A force des les avoirs entendu à Bergerac parlés de cette endroit, de ce lac, il savait très bien que c'était dans les environs qu'elle se trouvait.
Mais il ne chercha pas, son cœur était tellement pris de chagrin qu'il s'y abstenu. Il entreprit de s'arrêter là où il étai. S'appuyant contre un gros arbre, il regarda les derniers rayons du soleil, à peine visibles, se cachaient à l'horizon.
Il pensa très fort aux bons moments passer dans cette ville… a son ami et peut être futur beau frère et sa famille… aux Sarladais et Sarladaises rencontrer pendant son séjour… et, voyant entre deux plaques de glaces, un léger mais perceptible et ondulant « flop ! », il pensa surtout aux poissons qu’il aurait put pêcher ici. Tout ceci lui donna faim, mais n’avait aucun écu en poche.

Il pensa un court instant à faire quelque chose de vraiment stupide, mais les tous derniers rayons lui tapèrent en plein dans les yeux. Il mit sa main devant son visage et vit…- mêlant le rose, le rouge et l’orangé- le ciel prendre une couleur vraiment magnifique. La penser d’aller se jeté dans le lac pour un malheureu poisson avait subitement disparu…. Pour faire place à une pensé toute autre : la pensé de la plus magnifique Sarladaise qu’il est connu.

Le cœur battant, les larmes aux yeux, il resta là jusqu'à ce qu’entre deux nuages il puisse entrevoir la Lune et son sourire éclatant de milles feu.
Il soupira un grand coup, se détacha de son arbre, pris son courage à deux mains, non sans laisser couler quelques larmes sur son visage, et parti vers la sortie de la ville, sur les chemins, où sa tendre Thiadelys l’attendait avec impatience.

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Psych0
Psy qui était prêt pour le départ, décida de faire un dernier ptit tour au lac, le visage fermé. Il avait des erreurs il le savait, mais ne s'en rendait pas compte.

Il fit le tour du lac, une fois....... deux fois........ trois fois, puis, il s'arreta, pour s'assoir, et contempler le lac, froid.

Il fixa son regard, et pensait, à ses erreurs, et surtout, comment les réparer.

Il était parti un petit peu sauvagement de la maison, il n'était plus celui que son épouse aime.
Drine_de_myr
Drine alla rejoindre son mari au bord du lac

Psy rentres a la maison les valises sont pretes nous partons ce soir, il n est peutetre pas trop tard pour sauver notre couple....
Psych0
Psy attrappa la main de sa douce.

Tu as raison, mon ange, rentrons.............. allons profiter de notre séjour.
Fostine
fostine avait erré quelques jours dans les villes voisines
a son retour elle se dirigea vers le lac

retrouva son arbre et resta la ,admirant le ciel se projeter dans l'eau paisible


si seulement je savais ce que je cherche....
Frah
Elle avait besoin de le voir….son lac…
Comme elle avait eu besoin de lui…
Frah avança sur le bord du lac…
Les souvenirs qu’elle avait ici…
Des bons et des mauvais…..
Combien de fois elle avait pleuré ici…
Peu de fois elle avait rit…
Ses pas l’avaient conduit toujours au même endroit du lac…
Elle s’appuya contre l’arbre et regarde l’eau…si calme…
Mais elle-même n’était pas calme ce soir…
Des mots blessant….des mots dit…
Encore une porte claquer…
Combien encore….
Frah se sentait blesser….en son fond intérieur…
Mais cela ne changerait rien….
On dit que l’amour efface tout…
Mais il peu faire mal….plus mal encore qu’un coup d’épée…
D’un pas décider, elle avança vers le lac….l’eau si noir…juste la lune qui éclairait faiblement…
Elle retira ses bottes et entra dans l’eau doucement…
Le froid l’a saisie…
Mais elle resta là, sans bouger….a attendre…attendre une lumière…une étoile…

Elle ne voyait le temps passé….la nuit noire s’installait…
Ses pensées étaient tourner vers lui…cela lui faisait mal…
Mais elle l’aimait plus que tout…
Elle aurait donné sa vie pour lui…mais elle devenait plus rien pour lui…
Juste un mot…un geste…
Elle sortie de l’eau…les pieds glacer….
Frah s’assoie par terre contre son arbre….et resta là….

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*La confiance est une chose rare....*
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