Phenix50
Aux heures les plus sombres de sa vie le Comte de Cognac avait toujours trouvé refuge dans la nature. Ces derniers temps, minés par l'exercice de sa charge et la peur de mal faire sans doute, il avait négligé sa famille, son épouse surtout. Cela se traduisait chez lui par une mauvaise humeur totalement inadaptée et un comportement capricieux, trait commun de sa naissance.
Il s'en voulait, il était revenu sur ses pas, mais elle était parti, sa femme, celle qu'il chérissait avant tout. Auprès d'elle toutes les conquêtes avaient été possible, surtout de son cur, et il ne pouvait vivre sans Frah. Elle seule le connaissait instinctivement, et observait son comportement avec un mélange d'amusement et d'agacement. Elle avait tout accepté de lui, et en retour il se montrait parfois ingrat, autant qu'un homme peut l'être.
Par chance le goût qu'ils avaient en commun pour la nature les rapprochait bien souvent. En Cognac le parc du château était un véritable havre de paix pour les êtres vivants, des plantes, en passant par les animaux et jusqu'aux hommes qui pouvaient y trouver la contemplation de leurs propres vies.
C'est vers le lac qu'il se rendit, dont la plénitude ne pouvait que lui apporter la réflexion nécessaire à son comportement injuste envers son épouse.
Il pensa :
La lune blanche sur les eaux éclairée, offre la lumière de la douceur
Le souffle du vent frais d'un hiver en déclin, donne à l'esprit le pouvoir
La main tendue vers l'être aimée, assure l'avenir de toute une vie
Les regards qui se croisent et se mêlent avouent leurs sentiments ..
Près du lac, sous un arbre, telle une fée accroupie, contemplant les eaux calmes comme elle, Frah était sa muse, son esprit, son chagrin, son avenir. Il se rapprocha lentement, tout doucement, pour ne pas l'effrayer et de derrière vint l'entourer de sa cape, douce et tiède. Elle le sentit, le reconnut aussitôt mais ne bougea pas. Il rapprocha son visage du sien et lui souffla :
Douce mère, mon aimée, près de lac, moi vostre malheureux époux vous mande de lui pardonner ses emportements disgracieux. Que ces cieux étoilés soient le témoin de mon amour sans faille...
Dans sa main était une rose d'hiver, de ces fleurs qui jaillissent parfois, protégées des rigueurs hivernales. Celle-ci était rose claire, elle embaumait les alentours.
Prenez ce présent, gage de mon amour et de ma tendresse, ma mie, trésor de mon cur pour l'éternité..
Il s'assit près d'elle, l'enlaça longuement, et la berça là, sous le fameux claire de lune, qui faisait miroiter bien des espérances aux amoureux...
Frah je t'aime, pardonnes moi je t'en prie...
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Phenix Alexandre Richard de Plantagenêt, Comte de Cognac
Il s'en voulait, il était revenu sur ses pas, mais elle était parti, sa femme, celle qu'il chérissait avant tout. Auprès d'elle toutes les conquêtes avaient été possible, surtout de son cur, et il ne pouvait vivre sans Frah. Elle seule le connaissait instinctivement, et observait son comportement avec un mélange d'amusement et d'agacement. Elle avait tout accepté de lui, et en retour il se montrait parfois ingrat, autant qu'un homme peut l'être.
Par chance le goût qu'ils avaient en commun pour la nature les rapprochait bien souvent. En Cognac le parc du château était un véritable havre de paix pour les êtres vivants, des plantes, en passant par les animaux et jusqu'aux hommes qui pouvaient y trouver la contemplation de leurs propres vies.
C'est vers le lac qu'il se rendit, dont la plénitude ne pouvait que lui apporter la réflexion nécessaire à son comportement injuste envers son épouse.
Il pensa :
La lune blanche sur les eaux éclairée, offre la lumière de la douceur
Le souffle du vent frais d'un hiver en déclin, donne à l'esprit le pouvoir
La main tendue vers l'être aimée, assure l'avenir de toute une vie
Les regards qui se croisent et se mêlent avouent leurs sentiments ..
Près du lac, sous un arbre, telle une fée accroupie, contemplant les eaux calmes comme elle, Frah était sa muse, son esprit, son chagrin, son avenir. Il se rapprocha lentement, tout doucement, pour ne pas l'effrayer et de derrière vint l'entourer de sa cape, douce et tiède. Elle le sentit, le reconnut aussitôt mais ne bougea pas. Il rapprocha son visage du sien et lui souffla :
Douce mère, mon aimée, près de lac, moi vostre malheureux époux vous mande de lui pardonner ses emportements disgracieux. Que ces cieux étoilés soient le témoin de mon amour sans faille...
Dans sa main était une rose d'hiver, de ces fleurs qui jaillissent parfois, protégées des rigueurs hivernales. Celle-ci était rose claire, elle embaumait les alentours.
Prenez ce présent, gage de mon amour et de ma tendresse, ma mie, trésor de mon cur pour l'éternité..
Il s'assit près d'elle, l'enlaça longuement, et la berça là, sous le fameux claire de lune, qui faisait miroiter bien des espérances aux amoureux...
Frah je t'aime, pardonnes moi je t'en prie...
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Phenix Alexandre Richard de Plantagenêt, Comte de Cognac