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[RP] Le lac de Sarlat

Phenix50
Aux heures les plus sombres de sa vie le Comte de Cognac avait toujours trouvé refuge dans la nature. Ces derniers temps, minés par l'exercice de sa charge et la peur de mal faire sans doute, il avait négligé sa famille, son épouse surtout. Cela se traduisait chez lui par une mauvaise humeur totalement inadaptée et un comportement capricieux, trait commun de sa naissance.

Il s'en voulait, il était revenu sur ses pas, mais elle était parti, sa femme, celle qu'il chérissait avant tout. Auprès d'elle toutes les conquêtes avaient été possible, surtout de son cœur, et il ne pouvait vivre sans Frah. Elle seule le connaissait instinctivement, et observait son comportement avec un mélange d'amusement et d'agacement. Elle avait tout accepté de lui, et en retour il se montrait parfois ingrat, autant qu'un homme peut l'être.

Par chance le goût qu'ils avaient en commun pour la nature les rapprochait bien souvent. En Cognac le parc du château était un véritable havre de paix pour les êtres vivants, des plantes, en passant par les animaux et jusqu'aux hommes qui pouvaient y trouver la contemplation de leurs propres vies.

C'est vers le lac qu'il se rendit, dont la plénitude ne pouvait que lui apporter la réflexion nécessaire à son comportement injuste envers son épouse.

Il pensa :


La lune blanche sur les eaux éclairée, offre la lumière de la douceur
Le souffle du vent frais d'un hiver en déclin, donne à l'esprit le pouvoir
La main tendue vers l'être aimée, assure l'avenir de toute une vie
Les regards qui se croisent et se mêlent avouent leurs sentiments ..


Près du lac, sous un arbre, telle une fée accroupie, contemplant les eaux calmes comme elle, Frah était sa muse, son esprit, son chagrin, son avenir. Il se rapprocha lentement, tout doucement, pour ne pas l'effrayer et de derrière vint l'entourer de sa cape, douce et tiède. Elle le sentit, le reconnut aussitôt mais ne bougea pas. Il rapprocha son visage du sien et lui souffla :

Douce mère, mon aimée, près de lac, moi vostre malheureux époux vous mande de lui pardonner ses emportements disgracieux. Que ces cieux étoilés soient le témoin de mon amour sans faille...

Dans sa main était une rose d'hiver, de ces fleurs qui jaillissent parfois, protégées des rigueurs hivernales. Celle-ci était rose claire, elle embaumait les alentours.

Prenez ce présent, gage de mon amour et de ma tendresse, ma mie, trésor de mon cœur pour l'éternité..

Il s'assit près d'elle, l'enlaça longuement, et la berça là, sous le fameux claire de lune, qui faisait miroiter bien des espérances aux amoureux...

Frah je t'aime, pardonnes moi je t'en prie...
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Phenix Alexandre Richard de Plantagenêt, Comte de Cognac
Frah
Elle regardait toujours le lac….une fois elle y avait pensé….
Entrer dedans sans se retourner…sans le vouloir…
Combien de fois déjà…
Mais jamais, elle n’avait pu….même au plus fort de son chagrin…

Sa lumière était là…il arrivait doucement…
Comme pour ne pas effrayer un oiseau…
Sa cape lui mettait de la chaleur dans son cœur…
Son cœur qui a l’instant avait de la peine…
Mais l’amour est plus fort que tout….
Frah savait que son époux était comme cela….l’acceptant toujours…
Elle lui pardonnerait toujours…
Frah se serra contre lui…

Phenix lui donna une rose…merveilleuse senteur…elle ferma les yeux un instant….celui de savourer ce moment…La reine des fleurs….le prince de mon cœur…

Tu sais très bien que je te pardonne Phenix….même si cela fait mal quand tu es comme ça…
Je t’aime tellement…
Cette rose, je la garderait comme cette perle que tu m’a donner il y as fort longtemps…celle que je porte as mon cou comme un gage d’amour…
Je sais que moi-même, je ne suis pas facile tout le temps….
Mais j’ai peur….je ne veut pas te perdre…j’en perdrais la vie…

Je te pardonne mon amour….

Elle resta serrer contre lui , se laissant bercer , regardant le lac…..
Sachant que son époux l’avait malgré tout l’aimait plus que tout….ils avaient tant traverser ensemble…
Juste un regard pour se comprendre…
Juste un mot….l’amour….

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*La confiance est une chose rare....*
Pattricia
Pour une fois, je n'étais pas venue directement. J'avais d'abord guidé Franck jusque chez moi et les avais installés lui et les bêtes. Une fois tout le monde restauré, je m'étais éclipsée, souriant de voir que Truffe m'attendait encore.

Rhooo idiot ! Tu aurais dû aller la rejoindre plutôt que de m'attendre. Pfff ! Tu me connais vraiment trop bien toi, tu savais que je ne pourrais jamais me coucher sans lui avoir rendu visite.

Je m'accroupis pour le câliner, les plus fidèle des fidèles, le plus pur des purs et je file en courant, le regardant me dépasser dans une course folle. Je ris, si quelqu'un passe dans les ruelles, à coup sûr il croira à une attaque de brigands. Courir, rire, faire des sauts de cabri, décidément j'allais mieux... Enfin...

Arrivée à bout de souffle à la crique aux saules, je m'appuie sur mon noisetier, toujours aussi rabougri par l'hiver et essaie de réguler ma respiration... Après un semblant de réussite, je m'approche de Truffe, le sert fort contre moi.


Peut-être à plus tard mon beau, je vais m'enfermer dans le silence et le recueillement, il faut que je leurs dise adieu tu comprends ? Allez file !

Je le regarde partir et disparaitre dans la forêt, je souris attendrie et me retourne enfin vers toi. Juste la pleine lune, quelques étoiles trop pales à mon gout et le frémissement de l'eau. Je n'ai plus de douleurs à laver, j'ai retrouver une sérénité que je ne pensais pas pouvoir éprouver et j'étais heureuse. J'avais des projets, de beaux voyages en perspective, un cœur protégé et aimé, des bras protecteurs et l'écoute... Depuis combien de temps n'avais-je plus d'écoute... Exister pour quelqu'un, une personne autre de vos enfants. Je murmure...

Enfin... Exister quoi ! Même si tu repars mon âme sœur, je ne serai plus seule désormais, tu m'as donné la force, le reste suivra... Merci...

Mon regard se porte sur l'ile, je sais qu'elle est partie, je sais que je ne la reverrai pas avant très longtemps.

Tu vas manquer à ta Vindicative ma Grande, j'aurais aimé être près de toi dans les jours à venir, mais mon cœur y est...

Je n'étais pas inquiète, le lac lui porterait mes paroles, le lac était notre lien le plus indéfectible...

Tout était bien... Je me lève, un peu soucieuce d'un coup...
Il faut que je m'occupe de l'église, elle doit être abandonnée depuis un bout de temps, je ne veux pas qu'il la voit dans cet état !

Un dernier regard attendri vers tes eaux, un doux appel vers l'ile, un sentiment de joie quand j'aperçois mon nid, son moulin et sa roue à eau, et la Dordogne que l'on devine juste derrière... Encore une chose à faire et ensuite un peu de repos...
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Pattricia
Après avoir rempli mes fontes, caressé Iris et déposé un baiser sur la joue d'un Franck endormi du sommeil du juste, je viens te dire un dernier au revoir. Décidément je ne fais que ça depuis des mois !

Je laisse mon hongre au début du ponton et avance doucement vers toi. Un léger clapotis, une brume diffuse et toi, mystérieux, bien calme sous l'éclairage d'une aube qui se réveille. Le rose, bientôt orangé te va si bien...

Soudain mon regard se tourne vers la crique de mon coeur, là-bas bien trop loin pour que je puisse le distinguer, mais je sais qu'il est là et que lui me voit. Un hurlement, longue plainte de nous savoir séparés pour plusieurs semaines... Je hurle à mon tour lui renvoyant tout mon amour et ma reconnaissance éternelle d'avoir sans aucun doute changé ma vie...

Une petite goutte de pluie glisse de ma pupille et va se perdre au coin de mes lèvres. La langue pointe et se l'accapare. Sel... comme humour, vitalité, amour, volupté...


Je dois tenir !

Demi tour, regard résolu, flatter mon hongre, grimper lestement sur son dos, prendre la direction du couvent...
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Aphykit


Dans les grands moments de solitude, Aphykit avait toujours cherché refuge dans les bras de Dame Nature. Souvent les parcs avaient abrité ses réflexions douloureuses... aujourd'hui, alors qu'elle se sentait envahie par le désespoir et un fort sentiment de trahison, elle se laissa guider vers le lac de Sarlat. Elle y aperçut des ombres, silhouettes fantomatiques et noires, enveloppées de brouillard. Elle s'en éloigna instinctivement, ce qu'elle recherchait, c'était la solitude, l'isolement absolu, le calme pour pouvoir méditer...

Cette matinée était moins glaciale que les jours précédents, une légère douceur semblait poindre lentement et envelopper les lieux d'un tendre réconfort, c'est pour cela que malgré ses doutes, elle tentait de sourire. Elle chercha un arbre, un beau saule-pleureur auquel s'adosser... Elle aimait les saules-pleureurs, ils l'avaient toujours fascinée, avec leurs longues branches caressant la terre, leur reflet dans l'eau comme des boules élégantes et mouvantes lorsque le vent leur imprimait des balancements lancinants...

Elle en trouva un, enfin, joli tapis d'herbe à son pied, la neige avait fondu... elle étendit une peau et s'y assit... seule et solitaire. Triste, abandonnée par celui qu'elle avait cru une fois de plus, par celui qui la trahissait chaque fois...
Sitôt qu'il sentait qu'elle lui appartenait, qu'elle avait baissé un peu la garde, il redevenait froid, glacial, muet, absent ... il se jouait d'elle, elle le savait, elle l'avait deviné et pourtant elle ne parvenait à se résoudre à reprendre cette route, en solitaire. Il le faudrait pourtant, sinon, elle finirait à nouveau par avoir envie de mourir, de renoncer. Il l'avait si souvent détruite, bafouée, humiliée, la laissant en plan, l'abreuvant de ses mots auxquels il savait qu'elle ne pouvait résister dès lors qu'elle s'éloignait...

Il se jouait d'elle, de sa naïveté, de son amour, de sa fragilité sous son enveloppe de glace.

Pourquoi avait-elle accepté de repartir une nouvelle fois ? Que n'était-elle restée à Murat, avec cet homme qui l'avait acceptée comme elle était et qu'elle avait aimé ?
Elle l'aimait, lui, le Croisé ! Avec Violence ! Avec Hargne !

Elle ne le croyait plus, mais elle était à sa merci, malgré elle ! Elle n'était pour l'instant qu'une pauvre souris en attente du coup de dents fatal sur sa gorge, mais, elle ne perdait pas espoir...
Si ce coup tardait trop, un jour, elle parviendrait à s'échapper, à reprendre sa liberté, à redevenir fraîche et pétillante, souriante et séduisante...

Pour l'instant l'ombre du désespoir l'envahissait...

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Merci à JD Lou Audrea
Psych0
Psy était revenu samedi matin tot a sarlat, il en était heureux, pour la raison de son retour. Il décida de passer au lac, pour penser seul un peu.

Entre drine et lui tout était redevenu bon, mais leur bonheur n'était pas complet, mais il le sera bientôt...............
Mimi.de.baneuil
A peine arrivée à Sarlat, Miquette se rendit au bord du lac... Il lui avait manqué...

Rien n'était plus pareil à Sarlat depuis quelques temps. Cette envie de s'en éloigner et d'être auprès de celui qu'elle aimait mais pas ici !!!
Et pourtant elle en avait connu des jours heureux ici, c'était fait beaucoup d'amis aussi. Mais tellement sont partis.... Roxy, Chat, Yug, Alyssa et tant d'autres avaient déménagé...

Une larme coula sur sa joue mais elle l'effaca rapidement d'un revers de la main. Il n'était plus question de craquer.
Elle allait profiter de chaque instant ici, avec ses amis, enfin ceux qu'il restait encore, et ensuite elle agirait selon ses envies.

Elle regarda l'eau du lac un moment avant d'aller remplir les réserves de sa taverne et boire une bonne tasse de tisane chaude

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Gypsie


Courbés les roseaux au bord de l'eau, comme les branches des arbres près du lac presque déserté. Un pêcheur à pied, deux autres en barque, pas très loin du bord. Ils sont là, toujours fidèles pêcheurs venus chercher de quoi nourrir leur famille, et faire tourner l'économie du village. Plus loin, un couple et un enfant s'amusent avec un jeune chien. Les rires de l'enfant sont portés par le vent, il est heureux de la présence de ses parents en cette journée dominicale, et sans doute heureux du cadeau reçu, ce chiot. A moins qu'il l'ait trouvé quelque part, et a reçu autorisation de le garder.
Il est beau le lac de Sarlat, comme ceux de Saumur et Montbrison. Gypsie l'imagine en été, animé par les nombreux pêcheurs, les enfants qui jouent dans l'eau, les amoureux qui s'embrassent au clair de lune, et parfois se baignent dans l'obscurité. Et ceux qui se promènent, qui avancent le long de la jetée, s'assoient tout au bord et laissent leur jambes balancer dans le vide, alors que leurs lèvres s'approchent, avides de baisers.

On ne peut être plus serrés que Jazon et Gypsie dont on ne voit que le bout du nez tout rouge sortir de sa cape. Elle est tout contre lui ; sa grande taille la protège du vent, sa présence la réchauffe, son amour lui donne des ailes, son gout de l'aventure l'anime et l'entraine chaque jour. Elle ne regrette rien, ni l'université, ni la mairie de Clermont. Avec Jazon, chaque jour est une nouvelle histoire, aucune pareille à la veille. Il sait la surprendre, l'étonner, l'amuser, faire d'une vie un livre dont ils écrivent ensemble, chaque jour, une nouvelle page.
Il en est ainsi depuis le premier jour où ils se sont rencontrés, voilà bien longtemps.

Elle veille sur lui Gypsie, n'imagine pas sa vie sans lui, alors elle veut qu'il soit heureux près d'elle. Et là, en cet instant paisible au bord du lac, elle le sent serein. Il marche sans rien dire, se rapproche des arbres pour les protéger du vent d'hiver, respire à pleins poumons et sourit. Gypsie s'arrête un instant, lui fait face, le regarde droit dans les yeux et l'embrasse tendrement, avant de se remettre à côté de lui, d'ajuster son pas au sien, et de couper le silence.


Tu sais Jazon, c'était bien difficile pour moi de quitter Clermont, la mairie, l'université, nos amis... Ce fut difficile les premiers jours. Enfin... tu le sais je crois. Mais je ne regrette rien. Ce voyage me fait le plus grand bien. Je m'étais habituée à cette routine qui aurait pu me lasser, et devenir malsaine.
La seule chose qui me pèse, et je sais que cela ne devrait pas être le cas, c'est le manque de nouvelles de Gandelin. Je sais bien que les moines ne sont pas très bavards, mais pourquoi n'écrit-il pas, lui ? Ou peut être qu'il nous a écrit à Clermont...
Jazon


Ils aiment les lacs Gypsie et Jazon.
C'est au bord de l'un deux qu'ils ont appris à se connaitre, qu'ils se sont confiés l'un à l'autre, chacun traversant une période pas facile de leur vie.
Et puis un jour, ou plutôt un soir, au cours d'une de leur balade au bord du lac, ils se sont avoués des sentiments bien plus fort que l'amitié qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre.
Et depuis, Jazon aime se rendre sur les rives d'un lac en compagnie de son épouse.
Doux moments, doux souvenirs qui remontent à sa mémoire.

La journée est magnifique mais le vent glacial rappelle que l'hiver est toujours là.
Il est heureux Jazon, heureux de vivre avec une telle femme à ses côtés. Elle lui apporte tant.
Chaque jour qui passe, il remercie les forces divines de lui avoir permis de la rencontrer.
Il espère toujours qu'il lui rend la vie douce et heureuse car elle ne l'a pas toujours été, heureuse.
Elle est veuve deux fois et a perdu deux fils. Elle ne connait pas son petit fils mais cela, Jazon s'est promis d'y remédier.

Gypsie s'arrête se détache de lui et lui fait face.
Elle l'embrasse avec tendresse. Il le lui rend avec ferveur et passion, toujours aussi amoureux.
Puis ils repartent étroitement enlacés.

Tu sais Jazon, c'était bien difficile pour moi de quitter Clermont, la mairie, l'université, nos amis... Ce fut difficile les premiers jours. Enfin... tu le sais je crois. Mais je ne regrette rien. Ce voyage me fait le plus grand bien. Je m'étais habituée à cette routine qui aurait pu me lasser, et devenir malsaine.
Là seule chose qui me pèse, et je sais que cela ne devrait pas être le cas, c'est le manque de nouvelles de Gandelin. Je sais bien que les moines ne sont pas très bavards, mais pourquoi n'écrit-il pas, lui ? Où peut être qu'il nous a écrit à Clermont...


Il l'écoute toujours attentif au ton de sa voix, aux mots qu'elle prononce.
Jazon sait à cet instant que celle qu'il aime et qu'il veut rendre heureux est attristée.
Leur fils a été confié aux moines pour son éducation mais il ne donne aucun signe de vie, aucune nouvelle.
Et Gypsie en est très affectée.
Avant leur départ, il avait déjà un grand esprit d'indépendance, passant son temps en taverne ou à courir on ne sait où et cela attristait sa mère.


C'est probable ma douce....
On devrait malgré tout écrire aux moines Gypsie et leur demander de ses nouvelles et qu'ils l'incitent à nous écrire.
Mais tu sais, il est entre de bonnes mains parmi cette congrégation.
Tu sais ô combien il sait être tétu. Je ne sais de qui il peut tenir......


C'est vrai que Jazon n'avait pas connu ses parents étant orphelin tout petit. Mais à la lettre de sa mère qui lui était parvenue bien des années après, Gandelin pourrait très bien tenir de sa grand mère paternel.
Pour détendre l'atmosphère, Jazon regarda avec insistance Gypsie la désignant en quelque sorte du regard.

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Gypsie


Un complément l'un à l'autre, l'un de l'autre. Gypsie écoute les sages paroles de son époux ; comment n'y avait-elle pas pensé ? Toujours à attendre, mais Gandelin attendait peut être aussi, là bas au monastère ! Peut être espérait-il nouvelles de ses parents, quelle sotte elle était ! Peut être se sentait-il abandonné, là bas !

Jazon, tu as bien raison. Dès ce soir je vais écrire là bas. Donner de nos nouvelles, et glisser un petit mot pour notre fils. Et tu rajoutera quelques lignes. Enfin, si tu veux bien. Mais je sais que tu veux bien. Nous lui dirons où nous sommes, et... j'aimerai qu'il nous rejoigne, et pas... Il faut que son éducation se fasse, et tu sais comme j'ai tendance à le laisser faire... Et il fait les choses bien, sauf qu'il est trop jeune pour les faire, et qu'il lui manque encore de l'éducation. Vois tu... Nous avons essayé de lui inculquer toutes ces valeurs qui nous sont chères, et la principale, le respect ; il manque juste d'un peu de... sérieux qu'il va acquérir là bas, en même temps qu'il va grandir. Et... peut être qu'ils vont le laisser partir, et qu'il va venir nous rejoindre.

Elle accélère le pas Gypsie, le froid la gagne, comme l'envie d'écrire à son fils. Déjà elle se reproche de ne pas l'avoir fait plus tôt. Mais les moines remettaient-ils seulement les plis à leur destinataire... Qu'importe, au moins ils sauraient qu'ils étaient en voyage les Duchesne. Elle donnerait aussi leur itinéraire, au cas où Gandelin voudrait les rejoindre, et toute réjouie à cette idée, Gypsie entraina son époux gelé vers le village et l'hôtel.
En chemin, elle s'arrêta encore, se tourna vers son époux, l'enlaça, l'embrassa encore, l'assurant de son fol amour, et reprit d'un pas décidé le chemin vers Sarlat.
Fobia77
Au bord du lac, il pêche, tranquillement, ça il as pas oublier une seconde comment on fait, la canne, le fil, l'hameçon, le ver planter au milieu, il bougeottes bien ceux la, il sourit, le soleil se lève, la vue est magnifique, il se souvient d'ici, enfin non, plus de la bas ... vers le milieu du lac, la ou on ne va qu'en barque, la ou les poissons pullulent, sautillant, frétillant de bonheur d'être là ou peu de pêcheur vont, enfin ils sont heureux jusqu'à ce qu'on les attrapent et qu'on les bouffent goulument !
Mais c'est une autre histoire ça ....

Donc, il pêche du bord, vu que lui n'as pas de barque pour le moment, il as repris ses marques dans la ville, il ne se souvient pas encore de tout, mais ça viendra, il le sait.
Il est heureux, avec Brunhilde il se sent plus que bien, il retrouve le goût d'avoir des projets, enfin non, elle lui fait retrouver l'envie, l'envie de la rendre heureuse, l'envie d'être heureux, l'envie de sourire et rire, l'envie de faire des projets, l'envie d'elle, l'envie d'avoir envie.
Il sait maintenant ce qu'il y as à savoir sur elle et son passé, il la comprend mieux désormais, mais le futur est à eux, laissons le passé au passé et filons droit devant, sans se soucier trop des autres.
Tel est sa manière de voir les choses.

Il est la, il pêche, il sourit, il est bien.
Pattricia
[Quelques jours plus tard...]

Rentrés tous ensemble enfin...
C'est en murmurant ces mots que j'avance sur les sentier qui traverse les roseaux. Soudain je m'arrête, je ne le vois pas encore, mais je sais qu'il est là... Je m'accroupis, en vain... Quand il me saute dessus, je pers évidemment l'équilibre. Après avoir subi les habituelles léchouilles et l'avoir câliné comme il se doit, je ne peux que constater le carnage, une fois de plus, je soupire...
Heureuse...


Crois-tu qu'un jour tu auras le respect de mes vêtements ? Pourrais-je caresser l'espoir de garder ma jupe intacte juste une fois ?

Re léchouilles et bousculades. Inutile de discuter avec ce loup, de toute façon il se fiche complètement de ce que je peux lui dire !
Bon alors mon beau, retrouver ta petite famille c'était bien nan ? Je peux te dire que retrouver la mienne est sans doute la meilleure chose qui me soit arrivée depuis bien longtemps...
On continue ?


Le regarder s'élancer à toute vitesse sur le chemin en direction de la crique aux saules est une réponse suffisante...

Lorsque j'arrive à la crique, je reste plantée, estomaquée par les couleurs de l'aube. L'eau frémissante est irisée d'orange et de rose, un martin pêcheur passe à toute vitesse.

Le printemps arrive enfin. La saison de pêche va battre son plein. Le lac va se couvrir de barques, les chemins d'amoureux et la saison des pique-niques approche !

Je remarque que les branches des saules bourgeonnent, pour le noisetier c'est encore un peu tôt, mais oui, le printemps s'apprête à reprendre ses droits.
Je me laisse glisser au pied de mon arbre et câline Truffe qui s'est collé contre moi.


Plus d'un an déjà tu te souviens ?

Regards complices...
Le mien glisse de mon loup vers l'ile sur le lac.


J'ai hâte de la voir tu sais. Pas le premier Lieutenant hein ! L'amie...

Je me laisse aller dans une douce torpeur et murmure contrôler sa peur, s'en tenir à ses décisions, s'oublier et avancer... toujours...
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Pattricia
C'était sans doute le dernier soir, ou l'avant dernier, je ne savais plus trop. Accompagnée de Truffe qui, depuis le concours se baladait plus volontiers à mes côtés dans le village, je me dirige vers la crique aux saules abandonnée déjà depuis quelques temps...

Assise contre le tronc du noisetier, câlinant mon loup, je reste à regarder les eaux scintillantes à la lumière de la lune. J'avais besoin de solitude, je devais faire la transition entre le remue-ménage familial et la vie à cheval sur les routes.

Je savais que mon hongre ne pourrait plus tenir le rythme bien longtemps et j'allais devoir me procurer une nouvelle monture d'ici quelques semaines. Il avait gagné un repos bien mérité et les enfants seraient fous de joie d'apprendre à monter avec un cheval si paisible.

Je regardais, de l'autre côté, les maisons et échoppes briller de mille feu, le village était bien actif et les chandelles brûlaient à l'intérieur des chaumières. Mon moulin quand à lui était figé déjà depuis quelques jours, la roue bloquée et laissant passer l'eau entre la Dordogne et notre lac. Un peu plus à gauche, la lanterne du seuil de ma maison était allumée, attendant que je rentre pour le diner qui promettait d'être animé comme toujours.


Nan... Pas tout de suite... Un peu de silence encore...

Je reste là, écoutant les légers bruits de la nuit et faisant silencieusement mes adieux...
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Pattricia
La missive avait été claire, il m'avait convoquée.

Segonzac, je me demande si ce domaine sera plus beau que Prigonrieux. Cet endroit me donne des frissons, va savoir pourquoi...

Je n'avais pas souhaité que Truffe reparte sitôt avec moi, je voulais le laisser tranquille en famille, mais il était dit que nous n'étions pas compagnons pour rien. Mon poilu avait senti la chasse venir...

C'est assise sur une bite du ponton que je regarde la grande arriver avec son commis. Le pauvre semble peiner et je souris, pensant qu'elle aurait ramé bien plus vite que lui et qu'elle devait être déjà passablement "agacée" par ce contretemps...


Pauvre gamin, 14 ans et amoureux de Mélie... Elle pourrait être sa nounou ! Enfin, Mélie arrangerait ça avec douceur mais fermeté, je n'étais pas trop inquiète, le cœur "brisé" se remettrait assurément...

Mon lac... La journée d'hier avait été consacrée aux enfants et je n'avais pas encore eu le temps de profiter de lui. Demain sans doute...

Mon regard se rembrunit, je vois arriver la Gageon et je me dis que le chemin va être long jusqu'à Segonzac avec cette mégère... Une vague envie de lui attacher une lourde pierre à la taille et de la balancer dans le lac...
Bryn accoste enfin, il ne reste plus qu'à préparer les montures et à se lancer.

Salut !
On prend les chevaux dans mon écurie et on y va ?

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Pattricia
[Veille de son arrivée...]

Elle arrivait demain et cela créerait encore du remue-ménage, mais peu m'importait, ceux qui ne la connaissaient pas, ou du moins croyaient la connaitre, en seraient pour leurs frais...Je souris, l'imaginant agacer exprès les imbéciles qui n'avaient toujours rien compris. Laissant entendre qu'elle va commettre tel ou tel méfait juste pour le plaisir de discuter, argumenter et "jouer" avec celui ou celle qui ne voit rien venir...

Nous serions ensemble quelques jours et elle s'envolerait, toujours si libre... Comme elle allait encore me manquer, comme je n'étais pas pressée que ce jour arrive... Ayant quitté les remparts du village, je me dirige vers le seul qui est à même de m'apporter la paix et évidemment mon poilu me rejoint. Je ne voulais pas me baigner de suite, j'avais envie de reprendre contact avec lui, admirer tous les oiseaux qui voletaient au dessus de son onde sombre et essayer de deviner si elle était sur l'ile, cela faisait deux jours que nous nous étions pas croisées la grande et moi.

Décidée à pêcher, je saute dans ma barque pendant que Truffe repart en courant vers la crique aux saules. Il sait que je finirai par y arriver et que je m'y baignerai de toute façon. Quelques pêcheurs attendent le poisson tranquillement, les barques sont dispersées sur toute l'étendue et tout à coup je me rends compte que le printemps est bien là... Quelques enfants jouent sur les berges, surveillés de loin par leurs parents. Une fois la corde récupérée, je rame doucement, profitant du clapotis de l'eau, du chant des oiseaux et des cris lointains des enfants.

Cette sérénité comme nous l'avions attendue, l'hiver avait été bien long, et la tranquillité absente du Périgord Angoumois. Il était temps que les choses reprennent leur cours... Il était temps que les Sarladais retrouvent leurs marques, que les nuisibles passent leur chemin, n'ayant aucune chance qu'on leurs laissent le moindre répit. Certaines provinces avaient fini par vaincre. C'était à nous désormais de relever le gant et nous le feront, comme toujours...

Me morigénant pour ces tristes pensées, je lance ma ligne, fixe la canne à la barque et m'installe au fond pour une petite sieste réparatrice après cette longue nuit de veille. Tout était en place, il n'y avait plus qu'à attendre, la prise serait bonne... Un léger sourire carnassier sur les lèvres, je ferme les yeux et me laisse bercer...

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