Brunhilde
Ayé ! Retour à case départ ou presque... Après une cavalcade effrénée par une nuit pluvieuse... Bah oui, effrénée parce que moins longtemps on se fait mouiller, plus vite on arrive à se sécher... CQFD...
Ouvrir la porte de la taverne. Pas celle de devant, hein ! Il est pas idiot le zozio, évidemment qu'il l'a fermée. Non, mais celle de la ressert et se laisser accueillir par l'odeur alléchante des pommes sûres en train de fermenter pour être brûlées, de la viande fumée accrochée au plafond...
Ouvrir la porte de la salle, la trouver proprette et bien rangée, encore des odeurs... la cire d'abeilles se mélant aux embruns des dernières bûches encore rougeoyantes dans la cheminée, le ferment de la bière qui a coulé, le fumet de la viande grillée à la flamme... Soupir de contentement...
Ouvrir la porte de l'escalier, monter progressivement dans le noir les marches sans les faires grincer pour ne pas les réveiller. Une, deux, trois, quatre, grande enjambée pour éviter la cinquième qui a elle seule réveillerait le cimetière. Le coeur tambourinant sans cesse et de plus en plus fort.
Ouvrir la porte de la chambre, éclairée par les seules flammes de l'âtre qui réchauffe la pièce et l'âme. Elle sourit. Rien n'a changé. Entrant sur la pointe des pieds... elle laisse la porte ouverte. Il n'est pas loin derrière. Elle retire prestement son col et son chapeau détrempés, s'approche du feu et quitte également sa houppelande pour la faire sécher. Ses chausses et ses bas suivent la direction du valet...
S'asseoir près de la cheminée, en bras de chemise, regarder ses orteils et les faire jouer... Sourire à son bonheur retrouvé, à cette chambre retrouvée, à la vie qui peut recommencer.
_________________
Tu n'es pas responsable de la tronche que tu as, juste de la gueule que tu fais...
Ouvrir la porte de la taverne. Pas celle de devant, hein ! Il est pas idiot le zozio, évidemment qu'il l'a fermée. Non, mais celle de la ressert et se laisser accueillir par l'odeur alléchante des pommes sûres en train de fermenter pour être brûlées, de la viande fumée accrochée au plafond...
Ouvrir la porte de la salle, la trouver proprette et bien rangée, encore des odeurs... la cire d'abeilles se mélant aux embruns des dernières bûches encore rougeoyantes dans la cheminée, le ferment de la bière qui a coulé, le fumet de la viande grillée à la flamme... Soupir de contentement...
Ouvrir la porte de l'escalier, monter progressivement dans le noir les marches sans les faires grincer pour ne pas les réveiller. Une, deux, trois, quatre, grande enjambée pour éviter la cinquième qui a elle seule réveillerait le cimetière. Le coeur tambourinant sans cesse et de plus en plus fort.
Ouvrir la porte de la chambre, éclairée par les seules flammes de l'âtre qui réchauffe la pièce et l'âme. Elle sourit. Rien n'a changé. Entrant sur la pointe des pieds... elle laisse la porte ouverte. Il n'est pas loin derrière. Elle retire prestement son col et son chapeau détrempés, s'approche du feu et quitte également sa houppelande pour la faire sécher. Ses chausses et ses bas suivent la direction du valet...
S'asseoir près de la cheminée, en bras de chemise, regarder ses orteils et les faire jouer... Sourire à son bonheur retrouvé, à cette chambre retrouvée, à la vie qui peut recommencer.
_________________
Tu n'es pas responsable de la tronche que tu as, juste de la gueule que tu fais...