.mahaut.
Mahaut baissa donc son arme, et tapota une table avec, machinalement.
- Mais oui, bien sûr ! Messire Jazon, soyez le bienvenu en Périgord. J'ai rencontré un de vos hommes en chancellerie, lors de ce que j'appelle "la plus longue attente du siècle". Dieu merci on a survécu en partageant des victuailles.
Mahaut soupira un instant et leur proposa de s'installer à une table, après avoir rallumé le feu dans la cheminée.
- Non, non, je ne cherchais personne, Dame, j'avais juste entendu du bruit alors que je croyais la taverne vide. En réalité, je...
Devait-elle le dire ? Une ambassadrice, ça a un devoir de réserve, et un devoir de se la péter aussi. Devait-elle donc avouer qu'elle venait se siffler la réserve du propriétaire en son absence ?
- Je venais vérifier que tout allait bien, notamment dans la cave. Au fil du temps, j'ai développé de grandes compétences nologiques et je me proposais de venir surveiller les fûts de mon ami. Voilà.
Demi mensonge, donc, largement acceptable. La base même de la diplomatie.
- Je vous propose de vérifier cela avec moi et de converser en même temps, qu'en pensez-vous ?
Elle ferait passer la note sur sa note de frais auprès de sa chancelière, après tout c'était de bonne guerre.
- Allons, j'amène un tonnelet ici et un peu de pain frais, si vous n'avez pas mangé, avec de la confiture vous aurez un petit déjeuner du tonnerre. Enfin, pas parce que ça fait du bruit, hein, juste parce qu'il sera vraiment bien.
Oui, elle avait toujours besoin d'expliquer ce qui ne lui paraissait pas clair. Elle revint donc avec l'ensemble, qu'elle disposa sur la table. Servant trois choppes, elle empoigna la sienne avec un véritable sourire de contentement.
- La robe est mordorée, hein ?
Peu importe ce qu'on dit, l'important c'est la conviction dans la voix. Et surtout, surtout ! Détourner l'attention du mot inscrit au charbon sur le côté du tonnelet qui précise bien "ne pas toucher !".
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- Mais oui, bien sûr ! Messire Jazon, soyez le bienvenu en Périgord. J'ai rencontré un de vos hommes en chancellerie, lors de ce que j'appelle "la plus longue attente du siècle". Dieu merci on a survécu en partageant des victuailles.
Mahaut soupira un instant et leur proposa de s'installer à une table, après avoir rallumé le feu dans la cheminée.
- Non, non, je ne cherchais personne, Dame, j'avais juste entendu du bruit alors que je croyais la taverne vide. En réalité, je...
Devait-elle le dire ? Une ambassadrice, ça a un devoir de réserve, et un devoir de se la péter aussi. Devait-elle donc avouer qu'elle venait se siffler la réserve du propriétaire en son absence ?
- Je venais vérifier que tout allait bien, notamment dans la cave. Au fil du temps, j'ai développé de grandes compétences nologiques et je me proposais de venir surveiller les fûts de mon ami. Voilà.
Demi mensonge, donc, largement acceptable. La base même de la diplomatie.
- Je vous propose de vérifier cela avec moi et de converser en même temps, qu'en pensez-vous ?
Elle ferait passer la note sur sa note de frais auprès de sa chancelière, après tout c'était de bonne guerre.
- Allons, j'amène un tonnelet ici et un peu de pain frais, si vous n'avez pas mangé, avec de la confiture vous aurez un petit déjeuner du tonnerre. Enfin, pas parce que ça fait du bruit, hein, juste parce qu'il sera vraiment bien.
Oui, elle avait toujours besoin d'expliquer ce qui ne lui paraissait pas clair. Elle revint donc avec l'ensemble, qu'elle disposa sur la table. Servant trois choppes, elle empoigna la sienne avec un véritable sourire de contentement.
- La robe est mordorée, hein ?
Peu importe ce qu'on dit, l'important c'est la conviction dans la voix. Et surtout, surtout ! Détourner l'attention du mot inscrit au charbon sur le côté du tonnelet qui précise bien "ne pas toucher !".
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