Meliann
Pas si rassurée que cela, en leur confiant cet outil précieux qu'est une main...
Précieux, et fort utile, et utilisé. Raison pour laquelle cette plaie refusait toujours aussi obstinément de se refermer, quand les autres avaient fini par cicatriser. Meliann se mordait les lèvres aux premiers soins et à l'énoncé de ceux qui suivraient.
Le douleur, c'était une vieille connaissance. On y survit. Suffit de rester concentrée pour ne pas laisser échapper un gémissement pouvant se transformer en cri. Le son l'appelle et l'amplifie, elle n'attend que cela pour s'insinuer et prendre possession... Il suffit de s'y préparer.
Et puis après, quand tout seras bien soigner, vous prendrez la chambre d'amis la haut pour vous reposer, on verras par la suite, c'est la taverne de mon frère, il n'y verras aucun problème, n'ayez crainte.
Ha oui ... et appelez moi Fobia, pas de messire !
Une chambre, un lit pour se reposer, tant d'années qu'elle n'avait connu cela, quelle tentation, éclair de joie dans ses yeux.
Merci... Fobia.
Une voix inconnue lui fit tourner la tête vers le nouvel arrivant, elle ne l'avait entendue entrer, tout à son rêve de soins et de confort sa vigilance s'était endormie.
Bonsoir tout le monde... et bienvenue chez toi... Birdy... Je peux vous aider ?
Bienvenue chez toi, patron. Nous avons deux blessées, Béatrice et cette damoiselle. Il faudrait un bon alcool fort pour la dernière car je dois lui faire des points de suture. Peux-tu t'en occuper pendant je vais chercher le reste ?
Ainsi voilà le propriétaire de cette taverne où après avoir cru sa dernière heure arrivée, l'on s'abreuvait d'un vin qui coulait dans les veines comme du sang, où la tavernière soignait les blessés de la route, et l'effrayant inconnu vous offrait d'un sourire rassurant couvert, et gîte. Un salut maladroit de la tête, tandis que Brise s'affairait sur sa main, le geste délicat.
Un regard, encore un peu amusé par l'étrangeté de la situation, déjà concentré pour ne laisser échapper un son :
Je suis prête... dame... Brise.
Précieux, et fort utile, et utilisé. Raison pour laquelle cette plaie refusait toujours aussi obstinément de se refermer, quand les autres avaient fini par cicatriser. Meliann se mordait les lèvres aux premiers soins et à l'énoncé de ceux qui suivraient.
Le douleur, c'était une vieille connaissance. On y survit. Suffit de rester concentrée pour ne pas laisser échapper un gémissement pouvant se transformer en cri. Le son l'appelle et l'amplifie, elle n'attend que cela pour s'insinuer et prendre possession... Il suffit de s'y préparer.
Et puis après, quand tout seras bien soigner, vous prendrez la chambre d'amis la haut pour vous reposer, on verras par la suite, c'est la taverne de mon frère, il n'y verras aucun problème, n'ayez crainte.
Ha oui ... et appelez moi Fobia, pas de messire !
Une chambre, un lit pour se reposer, tant d'années qu'elle n'avait connu cela, quelle tentation, éclair de joie dans ses yeux.
Merci... Fobia.
Une voix inconnue lui fit tourner la tête vers le nouvel arrivant, elle ne l'avait entendue entrer, tout à son rêve de soins et de confort sa vigilance s'était endormie.
Bonsoir tout le monde... et bienvenue chez toi... Birdy... Je peux vous aider ?
Bienvenue chez toi, patron. Nous avons deux blessées, Béatrice et cette damoiselle. Il faudrait un bon alcool fort pour la dernière car je dois lui faire des points de suture. Peux-tu t'en occuper pendant je vais chercher le reste ?
Ainsi voilà le propriétaire de cette taverne où après avoir cru sa dernière heure arrivée, l'on s'abreuvait d'un vin qui coulait dans les veines comme du sang, où la tavernière soignait les blessés de la route, et l'effrayant inconnu vous offrait d'un sourire rassurant couvert, et gîte. Un salut maladroit de la tête, tandis que Brise s'affairait sur sa main, le geste délicat.
Un regard, encore un peu amusé par l'étrangeté de la situation, déjà concentré pour ne laisser échapper un son :
Je suis prête... dame... Brise.