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[IG/RP] Coquilles en vadrouille : Fin du voyage ? Part. 3

--Artacoquillus
Alors qu'il filait à faible allure rejoindre Edwald, Artacoquillus croisa Suni à bord de la charrette, seule. Curieuse impression, le couple se serait il encore disputé ? Arta craignait par dessus tout suni parce qu'elle lui confiait toujours quelque chose à faire, et une nouvelle fois encore, cet état de fait se confirma....

" -ARTA !! OU DONC VAS-TU ? YA PAS DE MARCHAND DE VIN CHAUD A MURET QUE TU VEUILLES DEJA REPARTIR ?"


Sourire un peu crispé, jusque là pas encore de corvées...

- Je m'en vais trouver une paillasse à la Taverne Municipale, si tu vois Rix et Nonco, dis leur qu'on se retrouve là à la tombée du jour pour terminer le voyage, tu veux ? "

Epaules qui tombent, voilà qu'il lui fallait faire demi tour et retrouver le couple de morveux..

Je vais les retrouver. Grumf.

L'artacoquillus ne s'étala pas sur ce qu'il avait vu au près de suni, surement de mèche pensa t il. Il reprit direction du village à la recherche du couple...


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Artacoquillus, car une coquille qui roule n'amasse pas moule !
Edwald
Ce matin... un lapin.. :

Parcourant la campagne Ed posait ici et là dans les coins les plus judicieux quelques collets. Évitant la vue des passants, pas le moment de se faire accuser de chasse non autorisée, il sifflotait en marchant besace contre le corps et tête dans les nuages. Loin des beuveries de ces derniers jours il se sentait frais comme un gardon et eut grande impatience de retrouver sa compagne pour consommer leur amour comme il se doit, dans les règles de l'art pour une fois.

L'air vivifiant commençait à rafraichir les pieds du jeune roi de la coquille.


Brrr on s'gèle dans cette région. Quelle idée elle a eu de vouloir v'nir ici ma suni..

Il fit ainsi route vers le village pour trouver l'auberge choisit par sa compagne. Emmitouflé sous ses vêtements, c'est à peine si l'on pouvait distinguer autre chose que ses deux yeux...
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Rixende
Quelques parts au beau milieu du village... cinq âmes éparpillées.

Rixende petite coquille qui marche, qui marche, tête baissé et qui percute un poids en relevant la tête étonnée.

Arta, mais qu'est ce que tu fais là toi.
Evidement fallait bien que je percute quelqu'un et que se soit toi
.

Grumph, votre reine demande que vous la rejoignez je sais pas où dans une auberge.

Oui, tu peux dire Suniva, c'est suffisant et euh tu me vouvoie maintenant ?

Le message est aussi pour Nonco truc, qu'elle m'a dit.

Oui bin justement pendant que je vais à l'auberge retrouver Suniva, cherche Nonco je sais pas ou il est.

Elle sourit et repart en direction de la taverne de la mairie connaissant Suni ça devait pas être loin du compte.
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Edwald
Et une nuit passa au cœur d'une auberge...

La nuit passa au sein de l'auberge municipale du village de Muret et les coquillards s'étaient tous retrouvés au cours d'un bon dîner. Artacoquillus la balance eu l'occasion de glisser ses observations à Edwald, observations qui rendirent le roi de la coquille encore plus suspicieux, tellement qu'il n'en dormit que peu au cours de la nuit, cherchant à entendre le moindre des bruits pouvant provenir de la chambre de sa soeur.

Au petit matin un petit casse croute fut rapidement avaler par la petite troupe qui était déjà prête à reprendre la route. Edwald s'installa aux commandes de la charrette...


ALLEZ EN VOITURE LES COQUILLES ! ON S'REMUE LE POPOTIN !
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Suniva
[Entre Muret et Eauze... Sages coquilles voyagent... ]

Une nuit reposante et câline.
Le tas de coquilles au complet et tout bien rangé dans une chariote ; deux calés l'un contre l'autre à l'avant : Le Roy fier de lui, les rênes en main et sa Reyne blottie tout contre ; les trois autres installés à l'arrière entre les colis.

Sortis de Muret, le chemin s'ouvre à eux. Direction Eauze à travers la campagne d'Armagnac.

Sérénité retrouvée... Pour l'instant. Suniva jette un coup d'oeil à l'arrière, rit intérieurement de voir que le vieux puant est bien installé entre Rixende et Noncodolei. Nul doute qu'une fois de plus, il a reçu des ordres... La jeune femme fait un clin d'oeil à Rixende qui visiblement n'apprécie guère la situation.

Comme toujours, la langue lui démange et Suniva chuchote à Edwald penchée contre son oreille...


" - Dis fier cocher de mon coeur... Faudrait que tu causes à Nonco quand nous serons arrivés... M'est avis qu'il y a anguille sous coquille..."


Tout en susurrant, les prunelles admirent le paysage et surtout surveillent les alentours. C'est que la douanière de Muret après les salutations et recommandations d'usage, d'ailleurs fort civiles, a prévenu Suniva que Eauze serait troublée dans sa tranquillité par une armée inconnue et postée aux portes de la ville. Prudence est de rigueur et la jeune femme reste attentive. Son bâton et son arc sont a porté de main, d'ailleurs.

Froncement de sourcils, yeux qui se plissent dans l'aube qui se lève. Une forme est là-bas, allongée sous un arbre au bord du chemin... Inerte, semblant tas de chiffons plus qu'autre chose.


" - Edwald, arrêtes-toi... Tu vois ces étoffes sur le sol là-bas sur notre gauche ? On devrait regarder ça de près."


La carriole menée de main de maître ralentit et s'arrêta.
Suniva, indécrottable curieuse, saute alors prestement à bas et son arme à la main s'approche sans bruit. Se penchant sur ce qui s'avère être des vêtements, elle les repousse avec circonspection du bout d'un bâton prudent. Brusque sursaut de la jeune femme quand elle découvre un fin visage encadré de cheveux noir, les yeux fermés et le teint bleui par le froid. La voix claire s'élève alors, teintée d'urgence.


" - EDWALD ! Arrive ! C'est une femme, j'crois bien que le froid l'a tuée !"


Rassurée puisqu'il semble qu'il n'y ait pas danger, Suniva pose son bâton et palpe le corps qui semble sans vie. Posant son oreille près des lèvres de l'inconnue, la jeune femme sent un léger souffle lui caresser le lobe et se redresse aussitôt.


" - VITE MORDIOU ! ELLE VIT ! Plus pour longtemps si on ne la réchauffe pas dans l'heure... A MOI LES COQUILLES ! V'nez m'aider palsambleu !"

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Tu aimes lire les RP ? Alors une bonne adresse : RPartage
Edwald
C'est par une fraiche et humide journée que le village d'Eauze se profilait enfin aux Coquillards. Il ne restait qu'une dizaine de lieues à effectuer, blotti contre sa Reine.

" - Dis fier cocher de mon coeur... Faudrait que tu causes à Nonco quand nous serons arrivés... M'est avis qu'il y a anguille sous coquille..."

Ah toi aussi tu penses. J'écorche lequel en premier ?

Petit sourire machiavélique en direction de l'arrière de la charrette, histoire que les messes basses entre le couple royal effraie un peu les deux cachotiers amoureux.

" - Edwald, arrêtes-toi... Tu vois ces étoffes sur le sol là-bas sur notre gauche ? On devrait regarder ça de près."

Ah si y'a moyen d'en récuperer quelque chose..

Suni descendit vers le curieux tas de tissu, Ed n'eut que le temps de bailler avant d'entendre cette bien surprenante découverte..


" - EDWALD ! Arrive ! C'est une femme, j'crois bien que le froid l'a tuée !"

Ah ? et elle a une bourse sur elle ? Un truc à récuperer ?

" - VITE MORDIOU ! ELLE VIT ! Plus pour longtemps si on ne la réchauffe pas dans l'heure... A MOI LES COQUILLES ! V'nez m'aider palsambleu !"

Allons bon me vla médecin.

Edwald descendit de la charrette et rejoignit Suni. La jeune femme qu'ils venaient de découvrir semblait transi par le froid. Edwald aida suni à charger la jeune dame à l'arrière de leur charrette avec l'aide de Nonco et Rixende. Quelques couvertures transportées furent apposées sur le glaçon sur patte...

Tu crois qu'elle respire vraiment ?

Il pencha sa tête au dessus de la bouche, et ne sentit pas grand chose.

J'sens rien moi. J'ai la joue gelée aussi.. Qui lui croque l'orteille ?


Sourire en coin dirigé vers Rixende..
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Rixende
Rixende grommeler depuis plusieurs minutes bloqué entre le bord menant au cheval de la charriote et le vieux Arta. Pas moyen de communiquer ou d'échange discrètement quelque geste envers son Nonco.
Voilà que même la vieille coquille se prenait pour le frère ainé.
Regard de Suni qui se pose sur elle et une Rixende qui hausse les épaules. A peine le temps de finir se geste de désespoir que la reine de la coquille saute à terre et se dirige vers un morceau de tissus
.

Mais qu'est ce qu'elle fait encore?

Rixende se lève et passe devant Arta pour rejoindre Nonco au bord et tentait de comprendre ce qui se passe. Une femme était visiblement morte de froid d'après les hurlements de Suniva.
Bras tendus pour hisser le corps soit mort, soit pas sur la charriote. La petite coquille reste tétanisée elle n'avait jamais vu un mort d'aussi près
.

Euh c'est toujours bleu comme ça les morts?

J'sens rien moi. J'ai la joue gelée aussi.. Qui lui croque l'orteille ?

Le regard qui suis la parole du frère se porte sur elle évidement.

Euh c'était la réponse à ma question ça.

Yeux qui se lève au ciel et nouveau mécontentement qui s'exprime.

J'en ais marre hein, à chaque fois que y'a un truc dégueulasse à faire ça tombe toujours sur moi.

Tout en finissant sa phrase elle croque un grand coup dans l'orteil de la morte et se relève la mine déconfite et le regard ébahit.

Ah beurkkkkkkkk, beurkkkkkkk, beurkkkkkkkkkkkkk.

Quel goût infect, défection.

En tout cas elle a bougé le pied j'en suis quasi sure.

Vous permettez je m'absente le temps d'aller recracher mes tripes
.

Tout en sautant à terre et en se dirigeant vers le buisson le plus proche on pouvait entendre.

Ah, beurkkkkkkkkk, mais beurkkkkkkkkkkkkk.
C'est beurkkkkkkkkkk
.
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Suniva
[Au bord du chemin, entre Muret et Eauze... SAMU avant l'heure !]

Suniva aide à amener la jeune fille vers la charrette puis la voyant allongée et couverte vient s'agenouiller près d'elle.
Lance un regard noir en réponse au regard concupiscent d'Artadorus.


Tu crois qu'elle respire vraiment ?
J'sens rien moi. J'ai la joue gelée aussi.. Qui lui croque l'orteille ?


" - J'ai senti son souffle, je te dis !"


Tout en parlant, Suniva palpe comme elle a vu sa mère le faire maintes fois, le corps gracile de la jeune fille.


" - Elle n'est pas plus vieille que Rixende. Pauvre fille... En tous cas, elle n'a aucun membre cassé et je ne vois pas de coups. Elle devait être juste épuisée. Regarde ses pieds...MAIS CA VA PAS RIX.... "


Pas le temps de terminer que Rixende, en soeur obéissante se penche et mord avec conviction le gros orteil de la pauvre fille... La tornade devient verte et s'enfuit dans les bosquets. Suniva a eu le temps de voir que le pied a bougé et surtout que les paupières ont frémi.


" - Humpfffff ! Au moins, je suis certaine qu'elle vit ! J'ai tout ce qu'il faut pour la soigner sauf l'endroit... Je ne peux pas lui faire manger mes simples comme ça. Faut que ça soit des tisanes... Pfffff... "


Laisse ses yeux remplis de compassion courir sur le corps décharné et se tourne vers Edwald


" - Mon doux sire, il faut reprendre les rênes. Une heure plus tard et elle passait de vis à trépas, la pauvre. Ma mère m'a souvent raconté que le froid prend les gens en les endormant. Nous... Quand Rixende aura l'estomac vide, allons la réchauffer. Eauze n'est pas loin, j'aperçoit les fumées là-bas... Poussez-vous les hommes !"


Regard qui ne souffre aucune contestation. Nonco et Arta font place. Suniva s'allonge tout contre la jeune fille, frottant énergiquement le pauvre corps gelé au travers des couvertures pendant qu'Edwald remonte sur le siège du cocher.


" - RIXENDEEEUHHH !!! EN VOITURE !!! ET FOUETTES COCHER !"
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Malvina.
Le nuit était bien avancée maintenant, la froidure avait emprisonnée le paysage et enveloppé petit à petit le corps de Malvina. Il était venu s'immiscer sous la peau de mouton, entrant par chaque pore de sa peau puis grignotant chaque cellule de son corps. La fatigue aidant, Malvina prise par le froid pendant son sommeil aurait pu périr ainsi.

Une chariotte allant brinqueballant sur les chemins, stoppa à proximité de son corps inerte. Une jeune femme en descendit et se précipita à ses côtés. De nombreux cris lancés dans la confusion parvenaient très sourdement à son esprit, mais les forces lui manquaient ne serait-ce que pour donner signe de vie. Ils se mirent à quatre pour la porter. Pourtant son corps ne pesait guère. Lorsqu'ils la déposèrent au fond de la chariotte, son corps ainsi balloté était encore totalement dépourvu de la moindre énergie.

C'est alors ... qu'une douleur vive, tenace et profonde lui traversa le corps et l'esprit. Ses paupières frémirent et lentement la douleur disparut, transie par le froid. Puis progressivement, le souffle de la vie et la chaleur reprirent place. Malvina ouvrit les yeux et regarda autour d'elle complètement perdue. Elle découvrit une jeune femme couchée le long de son corps, Malvina un peu surprise d'être ainsi acollée à une inconnue tenta de s'écarter mais les forces lui manquaient encore. Elle n'eut que le temps de découvrir le visage bienveillant tourné vers elle, un visage fin et doux entouré de boucles châtains, que déjà la chariotte se mit en branle. Son corps balloté par le roulis venait tantôt se serrer puis s'écarter du corps de la jeune femme. Elle se demandait où on la menait ainsi, quel sort lui était réservé.

Dans la chariotte, les autres se disputaillaient ses affaires. Malvina tenta bien de leur dire de ne point toucher à son épée, mais ses lèvres refusaient d'émettre le moindre son. Elle redressa la tête un court instant et alors que les forces lui faisaient défaut, la laissa retomber en arrière.

Quoiqu'il advienne d'elle, elle était bien incapable de s'y opposer.

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