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[DUCHE] Composition du Conseil et Anoblissements

Umiko
Citation:
Au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Messire Walan,

Me retirant à l'Eglise pour quelques temps, je ne peux malheureusement me présenter devant vous au cours de la cérémonie d'allégeance.

Aussi, par la présente missive, moi, Umiko de Prume, Vicomtesse de Voiron et Baronne de Varces, jure allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Messire Walan, Seigneur de Meyrieu, et à travers lui à sa Majesté le Roy.
Je jure de devant Aristote de lui apporter aide, conseil, fidélité et de servir et défendre au mieux les intérêts du Duché et de ses habitants.

Fait à Voiron,

Umiko de Prume

Zwyrowsky
Alors que la cérémonie s'écoulait sans plus de hâte qu'auparavant, un soldat en armure et à l'accent écossais vint rejoindre le vicomte de Crots, qui s'impatientait. Déjà trois ou quatre nobles étaient passé sans attendre les Conseillers, et au moins autant de conseillers manquaient à l'appel.

pssst ! zwy ! tout le conseil est déjà passé ?

Il se tourna, surpris, avant de reconnaitre le baron de Bourdeaux, et de rire dans sa barbe.

Ah, Samarel! Non, ils ont entrepris ce me semble le concours de l'allégeance la plus longue, afin de tester le stoïcisme de la noblesse ducale face au protocole. Le duc d'Albon et les seigneurs de Crozes et de Bocsozel ont déjà perdu, d'ailleurs.

Il fit un peu de place à son ami de retour de Bretagne, et continua d'attendre la suite.
Walan
Avec un nouveau sourire devant DameIsabeau rougissante, Walan acquiesça.

Procureur, j'accepte votre allégeance avec probité. Je suis convaincu que votre participation au conseil sera des plus efficace.

Voyant à nouveau s'avancer un noble n'étant pas conseiller, le seigneur de Meyrieu eut un léger soupir.

Messire, j'accepte le renouvèlement de votre allégeance ...
Si vous voulez bien m'excuser.


Se levant à nouveau, le Gouverneur clama d'une voix ferme, le regard irrité.

Gentes dames et nobles sires !
Messires et mesdames conseillers ducaux !
Cette cérémonie ne fait que trop tarder et j'attends toujours le passage de deux d'entre vous avant que le Porte Parole ne puisse prêter son propre serment et clore ainsi le première partie des allégeances, comme le veut la tradition.
La noblesse dauphinoise attend et s'impatiente, si j'en crois les personnes qui rompent le protocole pour venir prêter allégeance.

Aussi, ne souhaitant faire languir la fine fleur du Duché plus longtemps, que les derniers conseillers ducaux ou les porteurs de leurs lettres scellées s'avancent maintenant, sans quoi ils se verront retirer fonctions et distinctions dues à leur charge jusqu'à leur allégeance et sans quoi je prierai le Porte Parole de continuer la cérémonie.

Que cela soit su !


Se rasseyant, Walan attendit avec un visage fermé dont les yeux reflétaient les prémices d'une froide colère.
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Argael
Argael de Montgenèvre souffrait autant dans son cœur que dans sa chair.

Toujours convalescant de sa rencontre avec un ours, il avait pourtant entrepris le trajet de Briançon jusqu'à Lyon, serrant les dents à chaque mouvement du cheval. A ses côtes son porte étendard restait muet après avoir commis l’erreur de proposer de prendre du repos devant le masque de souffrances du seigneur de Saint Giraud.

Lorsqu’après 4 jours à chevaucher il fut en vu de Lyon, il soupira intérieurement, son corps meurtri, le lancer sans cesse et ses plaies au torse c’étaient rouvertes, sans que l’on en vit rien, camouflet aux regards extérieurs.

Arrivant su la place, ils mirent pieds à terre. Le Juge du Lyonnais Dauphiné recouvert de poussière entreprit de secouer ses vêtements.


Mène les chevaux au palefrenier, voici 30 écus qui devrait suffire, garde le reste restaure toi et prend moi une chambre a l’auberge de la ville.

Une fois seul il se dirigea vers le puits de la place entreprenant de se rincer le visage. Un coup d’œil à son pansement dont la couleur marron n’était pas pour rassurer. Qu’importer l’homme en avait vu d’autre.

Allez vieux, se dit il à lui-même c’est le moment d’aller prêter allégeance, je les imagine déjà trépigné si pressé de faire bonne figure et se pavaner, mais combien seront sincères ? Combien auront consentit autant d’efforts pour venir le faire ?

Il se fit ouvrir la porte pour les gardes qu’il remercia d’un petit salut amical, que la cérémonie devait être longue pour eux également.
Gentes dames et nobles sires !


Messires et mesdames conseillers ducaux !
Cette cérémonie ne fait que trop tarder et j'attends toujours le passage de deux d'entre vous avant que le Porte Parole ne puisse prêter son propre serment et clore ainsi le première partie des allégeances, comme le veut la tradition.
La noblesse dauphinoise attend et s'impatiente, si j'en crois les personnes qui rompent le protocole pour venir prêter allégeance.

Aussi, ne souhaitant faire languir la fine fleur du Duché plus longtemps, que les derniers conseillers ducaux ou les porteurs de leurs lettres scellées s'avancent maintenant, sans quoi ils se verront retirer fonctions et distinctions dues à leur charge jusqu'à leur allégeance et sans quoi je prierai le Porte Parole de continuer la cérémonie.

Que cela soit su !


Et bien voila un bel accueil se dit t’il comment diable dois je le prendre pensa t’il .

Peut à peut il eu vu sur la salle, que de visage connus ! se dit il, voila donc une nouvelle allégeance. Curieusement il se demanda si autant de personnes étaient présentes pour la sienne.

Les yeux se tournèrent vers lui. Nullement perturbé par la chose, il s’avança avec un regard de défi a quiconque lui reprocherait quelque chose. Il compta alors ses mandats voila qui se trouver pour la sixième fois au conseil ducal, un ami lui avait dit que celle-ci serait particulière. En quoi lui ? avait-il répondu. Seigneur vous devenez le Dauphinois ayant eu la plus longue longévité au conseil ducal, vous en avez fait le plus de mandat. Suis-je donc si vieux ? lui répondit-il en un petit sourire.

Arrivé devant Walan de Meyrieu, il le fixa longuement bien plus que ne l’aurais voulu le protocole. Certain y vire du défi d’autre du respect, qu’importer les avis de chacun lui savait et avait cure de tout ces nobles embourgeoisé dans leur château ne sortant que pour banquer et prêter allégeance.

Il resta ainsi debout, goutant amèrement de se faire rabrouer de la sorte alors que l’homme en face de lui avait la mémoire courte et qu’il oubliait grâce a qui il s’y trouvait.

Le temps s’écoula….

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Zoyas
Zoyas, son uniforme de cérémonie impécable, cheveux tirés, était dans un coin de la salle, et attendait son tour.
Un moment, les quelques murmures prêt d'elle la firent tressauter, mais elle sombrait inconvenablement dans un demi sommeil.
Alors que les allégeances se poursuivaient, dans l'ordre ou le désordre, elle ferma soudain un oeuil, sans même s'en rendre compte.
cela fut de courte durée, elle sursauta et laissa tomber son épée lorsqu'elle entendit le Gouverneur, qu'elle connaissait déjà bien en tant que Capitaine, demander à deux retardataires de venir promptement.

Elle fut soulagée que cela ne soit pas elle qu'on attendait, encore une fois, et espérait que le léger tintement de l'arme tombée au sol et vite ramassée n'avait point été entendu par le nouveau conseil.

Elle vit alors Argael s'avancer lentement devant Walan et attendre.

Mais par tous les diables, que fait il ?

Se demandait Zoyas, avec un petit sourire...

Elle retint sa respiration, attendant la réaction du Gouverneur.

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Zoyas d'Azayes,
Dame de Marcieu
Walan
Sans broncher, assis sur le trône de Gouverneur, Walan soutint froidement le regard que lui adressait Argael.

Seigneur de Saint Giraud et de Montgenèvre, je vous prie, ne vous inclinez pas pour prêter allégeance pour vos fonctions et pour les terres que le Lyonnais Dauphiné a eut la grâce de vous octroyer, puisqu'il est de votre bon plaisir d'être venu en personne. Nous ne voudrions pas empirer votre état.

Je ne doute pas que vous saurez trouver les mots justes, votre longue expérience vous permettant de connaitre parfaitement le protocole, le déroulement des cérémonies et surtout leurs dates.


Se penchant un peu en avant, le Gouverneur attendit sans détourner les yeux. Il avait beau être plus jeune, ni son expérience, ni ses compétences et encore moins sa légitimité n'étaient plus à prouver, et ce n'était surement pas face à ce genre de défi, quand bien même viendrait-il d'un homme ayant siégé à Pierre-Scize depuis les origines du Duché -ce qui était loin d'être le cas-, qu'il allait ciller. Le seigneur de Meyrieu avait été élu Gouverneur par la grâce d'Aristote et des hommes et il entendait bien faire respecter ce résultat et ce qui en découlait, même par ceux qui semblaient s'estimer plus méritants que les autres pour le faire de bon gré ...
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Nynaeve87
Cette cérémonie d’allégeance comme toutes les autres s’écoulait lentement au fil des uns des autres.
Nyna laissa un moment son esprit s’évader admirant les tapisseries délicatement ouvragées qui tapissaient la grande salle.
Le lieu propice aux cérémonies était bondé… pourtant l’attente était assez longue entre les serments ce qui semblait de plus en plus irriter les gens en présence…certains, s’offusquant et d’autre y allant par petits quolibets humoristiques qui ne pouvaient que chatouiller les oreilles du gouverneur…
Le connétable sursauta à son mouvement d’humeur… elle le regarda gravement…
Ses yeux s’étaient durcis et son air des mauvais jours, bien que devenu très rare avait pris le pas sur son sourire…
Il était temps pour les derniers conseillers de venir où il leur en cuirait…
Sire Argael, seigneur de Montgenèvre fit dans l’instant une entrée remarquée…
Malgré ses habits, poussiéreux et un déplacement extrêmement lent, il avait joli prestance l’ancien gouverneur.
Toute sa noblesse se lisait et dans son port de tête et dans son regard…
Alors un défit dans les yeux, il lui fit face…
Les deux hommes se jaugeaient, tendus…
Loin de s’inquiéter la Nynaève les regarda en souriant… l’assemblée s’était tu…le temps suspendu…

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Phelim
Phelim se dirigeait vers la salle d'allégeance à pas vifs. Il tenait dans sa main un parchemin contenant le texte qu'il aurait à répéter devant le gouverneur et qu'il se hatait de mémoriser, car Walan ne lui pardonnerait jamais la moindre hésitation !

Arrivé devant l'entrée, il cacha rapidement ses révisions dans ses braies et fit entrée d'un air dégagé. Il avait l'oeil pétillant et un sourire bête accroché aux lèvres, conséquences de la nuit passé au bordel à chercher Kalten à la demande d'Elorane.

S'il n'avait pas trouvé l'zig, du moins était-il parti de la maison close quelques heures plus tard débraillé, les cheveux en bataille et très éméché avec des traces de rouges à lèvres sur tout son visage et à d'autres endroits. Le point positif c'est qu'il avait été ainsi persuadé que le bougre ne créchait pas la bas.

Si tout cela avait pu être arrangé, il avait même attendu avant de venir que les effets de l'alcool se soient dissipés et malgré la chaleur avait lacé sa chemise jusqu'au cou, histoire de ne pas enfreindre le nouvel article sur la déontologie des conseillers ducaux, l'odeur du parfum de ces dames était resté sur sa chemise et commençait déjà à emplir la salle.

Alors qu'il allait se précipiter vers le siège du gouverneur afin que tout soit rapidement réglé, il vit la manière dont se toisaient Walan et Argael et fit un pas de côté. Il attendrait que l'ancien gouverneur en est terminé pour se présenter, il ne souhaitait pas que son humeur légère soit gaché par un coup de poing malencontrueusement parti en direction de sa figure.

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Kernos
La cérémonie devait avoir déjà débuté, pensait-il, mais, après tout, n'était-ce pas le propre de ces allégeances de voir entrer et défiler sans cesse nobles et hauts personnages (modestes également, mais il est bien connu que les affaires mondaines trouvent d'avantage échos dans le gratin ou bien chez ceux ayant quelques intérêts dans la chose politique, que j'ai les gens du commun)? Ce qui le rassurait, c'est que toute bonnes allégeances dauphinoises débutaient avant tout par le balais des Conseillers prêtant serment, ensuite, il y avait bien assez d'aristocrates dans le duché pour retenir l'attention du Gouverneur plusieurs heures et masquer l'entrée des retardataires... De toute manière, entre ces continuelles manoeuvres qui se succédaient depuis plusieurs semaines, ces éternels allés et retours de Pierre-Scize à Mercurol, en passant par ce voyage au Mont Saint-Michel, on pouvait bien lui accorder quelques minutes de retard, non? Et puis, ce n'était pas l'ordre de passage qui comptait, seulement le renouvellement de son allégeance.

Ayant laissé Corwin aux écuries du Castel, Kernos s'avançait ainsi, pris dans ses pensées, à travers les couloirs qui le mèneraient à la salle du trône. Revêtu d'un costume alliant le noir et le rouge sang, "Gramr" battant contre sa cuisse, son médaillon de Notre-Dame et son collier d'Officier de l'Ordre de Sainct-Georges reposant sur la poitrine, il arriva à destination. Surpris par le silence qui régnait en ces lieux, il tourna ses yeux bruns vers le trône... Le dos d'Argael lui faisait face, de l'autre côté Walan, assis, le regard fixé sur celui (enfin il le supposait) du Juge, sans ciller. Visiblement, s'il en jugeait par l'attitude des autres personnes présentes, cela devait faire un moment qu'ils devaient se regarder en chien de faïence.

Que fallait-il en penser? Kernos n'en avait aucune idée, seul l'Ancien et le Nouveau Gouverneur devaient le savoir. Il fit quelques pas de côté pour s'intégrer au reste de l'assistance, plusieurs visages connus et appréciés étaient tournés vers les deux hommes qui se toisaient froidement, il se dit qu'il irait les saluer plus tard, quand la cérémonie aura repris son cours.

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pnj
Du fond de la salle, Akron observait les allégeances qui se succèdaient. C'était maintenant le tour des conseillers ducaux.
Il saluait au passage d'un signe de tête les visages connus, prenant son mal en patience
De toute la cérémonie il n'avait pas quitté le Capitaine des yeux, son éternel petit sourire sur les lèvres. Il ne pouvais s'empêcher de se demander si certains dans l'assistance n'allait pas le trouver un brin niais à sourire comme ça aux murs
Walan
Distinguant Phelim s'approchant du trône à la périphérie de son regard, Walan se tourna alors ostensiblement vers celui ci et lui adressa le parole.

Conseiller Phelim, avancez, avancez. Laissons le temps au seigneur de Saint Giraud et Montgenèvre de peaufiner son allégeance et venez prêter serment vous même en attendant.
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Penelope.
Comme au cours de toutes les cérémonies, le temps paraissait se suspendre, les allégeances se succédaient, et Pénélope tentait de maitriser une sale crampe au mollet.
Tapotant doucement du talon pour que la douleur disparaisse, elle surveillait que personne ne remarque son manège.
Elle vit les sourires bizarres d'Akron, et rit sous cape.
Après quelques mouvements de la cheville elle se demanda pourquoi elle était toujours la seule à vouloir accélérer le temps, puis se concentra sur les paroles du Gouverneur.

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Argael
Seigneur de Saint Giraud et de Montgenèvre, je vous prie, ne vous inclinez pas pour prêter allégeance pour vos fonctions et pour les terres que le Lyonnais Dauphiné a eut la grâce de vous octroyer, puisqu'il est de votre bon plaisir d'être venu en personne. Nous ne voudrions pas empirer votre état.

Je ne doute pas que vous saurez trouver les mots justes, votre longue expérience vous permettant de connaitre parfaitement le protocole, le déroulement des cérémonies et surtout leurs dates.


Votre Grasce je pense être en parfaite mesure de le faire, mais puisque vous vous souciez de mon état ce qui est aimable je ne vais donc pas m’agenouiller.

Permettez donc que je choisisse mes mots avec soins.


A ce moment la le Gouverneur reprit la parole

Conseiller Phelim, avancez, avancez. Laissons le temps au seigneur de Saint Giraud et Montgenèvre de peaufiner son allégeance et venez prêter serment vous même en attendant.

Intérieurement il sourit, ainsi donc tel était sa conception d’un conseil ducal ou la confiance n’était de mise, il devrait en être ainsi? Il se remémora chacune de ses allégeances et même lorsqu’il était novice nul ne l’avait pris ainsi de haut. Gouverneur, pensa t’il, j’espère bien que vos sous entendu à peine voilés ne sont qu’une contenance que vous cherchez à vous donner devant la haute société la noblesse de notre duché.

Il se déplaça un peu sur la gauche, et tourna la tête vers Phelim, qui venait d’arrivé. Avait t’il entendu les propos de sa Grasce ?

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Lady_antlia
Dans la pénombre de la salle, quelque peu intimiste maintenant vu le nombre des personnes qui y etaient présentes .
Elle avait vu Argael entrer dans la salle , son état laissait encore voir les traces de la lutte contre cet ours , mais elle ne fit pas un geste vers lui .
Trop fier, trop de tout en fait .
Elle le regardait presque avec un regard triste mais pour d'autres raisons ..... mais le discours qui suivit la fit reprendre pied .
Elle ne savait ce qu'il en retournait mais en entendant le ton , elle s'avança à la suite de Nyna près du , légérement en retrait, impassible, elle prit position prés du Gouverneur . Moment de tension ou grande réflexion de la part d'Argael .... Elle n'en savait rien , mais avait promis avec deux autres personnes de faire preuve de protection envers le gouverneur et elle sourit .

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Phelim
Conseiller Phelim, avancez, avancez. Laissons le temps au seigneur de Saint Giraud et Montgenèvre de peaufiner son allégeance et venez prêter serment vous même en attendant.

Arf, il s'était donc fait repérer, lui qui était la discrétion même d'ordinaire. Il fit un pas en avant mais alors, Argael prit la parole à son tour.

Votre Grasce je pense être en parfaite mesure de le faire, mais puisque vous vous souciez de mon état ce qui est aimable je ne vais donc pas m’agenouiller.

Permettez donc que je choisisse mes mots avec soins.


Et comme pour enfoncer un peu plus le clou dans le dilemne qui était apparu dans la tête de Phelim, celui se tourna vers lui et il put avoir un meilleur aperçu du regard colérique qu'il avait adressé à Walan quelques secondes plus tôt.

Il en fut comme foudroyé et s'arrêta dans son avancée, si brusquement qu'il en vacilla quelques instants. Il finit par retrouver son équilibre et réfléchit, laisser argael finir ou s'avancer quand même?

Il pesta contre kalten, s'il n'était pas allé le chercher, il aurait déjà prêté allégeance et n'en serait pas là. Il fit un mouvement de la main comme pour chasser une mouche et en profita pour faire un discret signe à argael, lui signifiant d'y aller.
Constatant que celui-ci le fixait, de plus en plus perplexe, il dut prendre carrément la parole.



Si votre grasce le permet, le jeune artisan que je suis n'osera jamais interrompre le seigneur de Saint-Giraud, surtout alors que celui-ci allait se lancer.
Sauf votre respect, je ne suis pas si pressé que ça, je peux attendre qu'il finisse.


Il se félicita intérieurement de sa réponse si diplomatique que même la chancelière Espoire n'aurait fait mieux puis il se tourna vers Nynaeve, à l'opposé de la pièce, pour rajouter un détail qui lui plairait, il en était certain.

Oui jeune artisan car je suis boulanger depuis un peu moins d'une semaine.

Il esquissa un sourire.
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