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[DUCHE] Composition du Conseil et Anoblissements

Shinji
Shinji alla faire son devoir afin de rendre grace au nouveau Gouverneur. Il s'agissait d'un formalité dont il s'acquitait consciencieusement à chaque fois. en tant que simple tributaire d'une terre offerte par le Gouverneur. Shinji s'avança vers le nouveau gouverneur, respecta le protocole et dit ces paroles :

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief Bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Phelim, et, à travers lui, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.


Shinji se retira ensuite et pris la direction la mine en attendant que la semaine église commence.

[HRP]Désolé pour le double post, j'ai confondu les passages pour hardryan avec ceux destinés à Phelim. [HRP]
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Zwyrowsky
Accompagné de son fils, tous deux en tenue soignée, pourpoints de velours léger à manches crevées de soie, chausses et toques, dague pour Thomas et épée de cérémonie pour Jean, le vicomte de Crots pénétra dans la salle d'honneur où se tenait rituellement la cérémonie d'allégeance au nouveau gouverneur.

Phelim. Phelim de Tassin, gouverneur. La chose n'était pas aisée à concevoir pour le vicomte de Crots. Cependant il avait cru remarquer en l'homme une évolution récente, observateur distant de la ie publique depuis sa retraite qu'il était. Plus digne, moins emporté: plus politique. Dans le sens d'un lointain jugement émis par lui dans une fin de mandat houleuse, et il s'en réjouissait presque.

Autour d'eux, la noblesse avait commencé son défilé. Souriant, il observa un instant la tenue du gouverneur, puis dévisagea Dauphiné en son nouvel avatar. Comment celle-ci réagirait elle à la très légère entorse protocolaire qu'il avait imaginée? Selon l'esprit de la coutume et de l'honneur, ou la lettre des règles issues de Saint-Antoine le petit? Son sourire se fit espiègle et il fixa son regard sur son fils.
Raithuge
Raithuge avait assisté au défilé des conseillers ducaux qui venaient préter allégeance, puis c'était au tour des nobles du duché de faire de même.
Raithuge vit passer son ami Shinji, puis dès que celui-ci eu fini, il lui emboita le pas pour faire de même.

Raithuge s'approcha du gouverneur, le regarda dans les yeux tout en s 'agenouillant, gardant le sérieux que la cérémonie obligeait mais repensait à tout ce qu'ils avaient vécu, qui aurait imaginé un jour qu'il devrait preter allégeance à son grand ami.
Tout en continuant de le regarder, Raithuge prit la parole:


Moi, Raithuge ,seigneur de la Vallouise, jure devant Aristote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Phelim, et, à travers lui, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Après sa tirade, Raithuge se releva, fit un sourire discret à Phelim, et repartit se meler à l'assemble pour assiste à la fin de la cérémonie.
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Walan
Walan attendait toujours que le Gouverneur ait rendu l'allégeance de Licenscar pour prêter la sienne et clore ainsi la première partie de la cérémonie durant laquelle les conseillers ducaux seuls passaient.
Malheureusement, c'était sans compter un certain nombre de nobles qui n'avaient visiblement toujours pas saisi l'organisation des allégeances, pas plus qu'ils ne semblaient se rappeler qu'une allégeance n'était valide que si elle était reconnue, et qui se précipitèrent pour se mettre à genoux et se relever tout aussi vite.

Un brin agacé de voir cette méconnaissance provenir de barons et autres, et qui plus est anciens, Sans Repos se contenta d'un regard résigné en direction de Nynaève et Phelim. Il alla néanmoins se placer devant le Gouverneur, mis un genou à terre et déclara d'une voix ferme.


Moi, Walan dit "Sans Repos", vicomte d'Ancelle, baron de Charpey et seigneur de Meyrieu, Porte Parole du Lyonnais Dauphiné -son ton s'éleva un peu alors qu'il prononçait ces mots, de manière à rappeler que tout le conseil n'était pas encore passé et que c'était traditionnellement cette fonction qui clôturait le passage des conseillers ducaux-, conseiller militaire de l'Ost Dauphinois, reconnait Phelim de Tassin la demi lune comme légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

Par ma fonction et mes fiefs d'Ancelle et de Charpey, je lui jure fidélité, aide et conseil, et à travers lui à sa Majesté Levan le Troisième.
Qu'Aristote m'en soit témoin !


Le vicomte d'Ancelle attendit alors que son allégeance lui soit rendue avant de se relever et d'aller reprendre sa place, puis de déclarer d'une voix tout aussi forte que la précédente.


Le Conseil Ducal ayant prêté allégeance dans son ensemble et ces allégeances ayant été rendues, les patients et nobles vassaux du Dauphiné peuvent maintenant s'avancer et prêter serment à leur tour !
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Phelim
En attendant le bruit d'une canne retentir dans la salle, malgré les efforts de sa propriétaire pour être discrète, Phelim n'eut pas besoin de regarder l'allée pour deviner de qui il s'agissait.

Il sourit, en repensant à la fois où ils s'étaient disputé pour être le premier à se confesser, à une époque qui lui semblait lointaine ... non pas que Phelim n'ait pas continué à noter tous ses pêchés sur un carnet par ordre alphabétique, mais leur insouciance du moment avait depuis longtemps disparu ... et cela avait permis qu’ils se retrouvent à ces postes où ils étaient aujourd'hui ...

Si leurs rapports avaient toujours été cordiaux, récemment au Conseil, ils devenaient plus tendus. Mais bien évidemment, si tous le monde avait le même avis, il n'y aurait plus de débat.

Il haussa un sourcil devant ce décolleté généreux .. si le Connétable devait en porter de tels quotidiennement, ils risqueraient vite de devenir plus intime.

Nous acceptons votre décol ... allégeance ... Lolote .. euh Lotus.

Il fallait absolument qu'il cesse de bredouiller autant.

Soyez assurée de notre amitié sincère.

Alors qu'elle s'éloignait, Arwel s'avançait.

La jeune femme lui avait prouvé à maintes reprises qu'elle avait un caractère affirmé. Une fois en taverne, amusé par son répondant, le Gouverneur, avec toute la franchise qui le caractérise, l'avait même qualifiée de peste. Cette dernière, loin de l'avoir mal pris, avait tout fait pour prouver qu'il avait raison d'avoir parlé ainsi. Et quand, dans la même journée, le prévôt et la CaC se distrayaient en usant de sa patience de la sorte, il avait réellement du mal à ne pas s'arracher les cheveux.

Mais, leur ténacité à toutes les deux avait conduit à ce qu'il accepte de devenir Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Et puis, c'étaient ses deux trésors, il ne s'en serait séparé pour rien au monde. Il espérait sincèrement continuer à les voir progresser ... mais surtout qu'un jour elles finissent par se voir, comme il les voyait lui, car c'était indéniablement de confiance qu'elles manquaient trop souvent.

La Conseillère Ducal semblait être à l'aise. Quand elle lui sourit, le Seigneur de Tassin la Demi Lune esquissa un sourire à son tour, profitant du moment. Il ne manqua pas de remarquer son décolleté encore plus profond que celui de la Connétable, à croire qu'il s'agissait là d'un concours.


Nous acceptons votre allégeance. N'oubliez pas ce que nous vous avions dit un soir ... vous êtes une perle ...

C'était à Licenscar de se présenter. Il l'avait déjà connu quand il était prévôt et avait toujours apprécié la sincérité du sergent. C'est surtout ça qui l'avait convaincu de l'accepter au Conseil. Il le regarda franchement.

Nous acceptons votre allégeance.

Baissant la voix, il ajouta.

Je ne saurais que vous encourager à poursuivre vos interventions pertinentes au Conseil.

Alors qu'il levait les yeux vers Walan, c'était à son tour, une foule de noble se précipita pour le doubler. Il sourit devant autant d'impatience .. il était si rare de voir la noblesse aussi motivée pour prêter allégeance à leur gouverneur. Ennuyé cependant pour le porte parole et le protocole, il se dépêcha.

A Samarel :


J'accepte votre allégeance, allez vite faire ce que vous devez.

A Ulan, la baronne qui courrait nue dans les couloirs de l'université ... rumeurs que le Seigneur de Tassin la Demi Lune s'était plu à lancer ...

J'accepte votre allégeance. Félicitations pour votre heureux évènement.

A shinji, l'ancien maire de Dié et son ami.

J'accepte votre allégeance. Je sais que je pourrais toujours compter sur votre épée avec ou sans ce sermet.

A Raithuge ... Raith ... ils se seraient entretué à l'époque si la femme de Demons n'était pas intervenue. Léonie était une femme si extraordinaire ... Bref, depuis, ces deux types aux sangs chauds, étaient devenus les meilleurs amis du monde ...vraiment Léonie faisait des miracles, car à l'époque, Phelim l'aurait volontiers frappé !

J'accepte votre allégeance. Puisses-tu rester toujours le même, incorrigible grincheux.

Et oui, ce vieux Raith ronchonnait souvent, plus que le Gouverneur lui même, fallait le faire quand même !

Enfin, Walan put s'avancer. Entre les deux hommes, aussi loin que remonte ses souvenirs, ils n'avaient jamais pu se voir .. mais à un point ! Même que ses petites disputes avec Hardryan étaient de la rigolade à côté. Dès que l'un se retrouvait en face de l'autre, l'on devinait déjà d'avance ce qui allait se produire. Epoque qu'il regrettait, car elle était simple pour son esprit, le Montagnard, son ami alors, et lui même étaient dans le même camp ... Walan représentait le noir ... Mais le Gouverneur s'était finalement rendu compte, que les choses étaient radicalement plus complexes ...
Et finalement, cette guerre qui avait commencé à cause de divergences d'opinions seulement et le fait que lors de son mandat de capitaine, ils aient laissé leur querelle de côté, avait aidé à faire implicitement la paix, car ils ne se jetaient plus l'un sur l'autre (vous l'aurez tous remarqué !).


Nous acceptons votre allégeance Sans Repos. Nous avons toujours apprécié vos conseils pertinents, et cela même quand ils divergeaient de notre avis, sachez le aujourd'hui.
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Espoire
Un petit contretemps, un petit imprévu, et la voilà en retard, en entrant elle se dirigea directement vers son mari et son fils qu’elle savait déjà arrivés et qu’elle reconnut très vite, tout en se dirigeant vers eux, elle vit Le vicomte d'Ancelle, porte parole du Lyonnais-Dauphiné prendre la parole. Elle avait raté les allégeances des conseillers…

S’asseyant auprès de sa famille qui était sa plus grande fierté et source de tant bonheur depuis tant d’années déjà, à cet instant elle pensa au petit être qui allait dans quelques mois l’agrandir, seules quelques personnes le savaient pour le moment, mais bientôt elle ne pourrait plus le cacher.

Son regard se posa ensuite sur Phelim et sourit, son esprit ne pouvait s’empêcher de penser : Soldat, parfum…respirant profondément, elle regarda son fils qui avait l’air sérieux et se concentra sur la suite des événements quand elle sentit son cher mari, sa moitié, celui qu’elle aimait encore plus chaque jour que Dieu fasse, se levé, elle lui caressa la main rapidement avant qu’il ne s’éloigne, elle était prête elle aussi à s’avancer pour prêter serment.
Sagaben
Le couple revenait tout juste de voyage de noce. Ils n'avaient eu le temps de passer par leurs terres et s'étaient directement rendus à Lyon. L'hostel d'Amilly leur avaient fait bon accueil. Quoi que géré par sa soeur, l'hostel avait quelque peu été déserté ces derniers temps ; celui du Goupil lui faisait concurrence. Il avait pu y trouver des vêtements de cérémonie. Des bleus bien sûr.

C'est, sa main soutenant la sienne, que le Tempéré et son épouse entrèrent dans la salle d'allégeance. Le gouverneur trônait au fond de la pièce. Un gouverneur de fier allure avec lequel il devrait bientôt s'entretenir. Son absence des affaires du duché avait dû entraîner un conséquent retard au domaine de Mercurol, bien que le vice-chancelier avait dû bien s'en sortir. L'allégeance des Conseillers ducaux semblait finie. Quelques personnes étaient déjà présentes. Il aperçut sa soeur et sa famille. Il entraîna Alixe dans cette direction et s'assit auprès d'eux. A voix basse, il s'adressa à Espoire.


Content de vous revoir, ma chère soeur.

Le clan Zwyrowsky/d'Amilly, allait donc suivre cette cérémonie ensemble, réunis.
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Argael
[Hôtel Devirieux à Lyon]

Vostre Altesse, vous êtes en beauté pour sur, tenez voici quelques confiseries à mettre dans votre poche. Il faudra être sage, jeune Philippe Levan pour cette allégeance. Je vous raconterais comment votre père fût jadis à la place de l’homme à qui nous allons nous présenter.

Le petit bout d’homme du haut de ses 4 ans, à l’esprit vif, n’en rester pas moins au-delà de sa condition royale un enfant, qui pouvait sans mal se trouver écraser par cette noble ascendance. Parfois il se demandait, si la vie simple sans excès ni richesse n’était pas au final un sort qui pouvait être envié par l’ignorance de la noblesse à vivre dans le labeur. L’homme par nature jalousé ce qu’il ne possédait, parfois l’on aimerait se cacher, voici bien ce que cet enfant avait du vouloir plus d’une fois.

Pour le Premier Secrétaire d’Etat, il s’agissait d’un rituel toujours particulier, combien de fois était il venu ? Il ne comptait plus, se pliant avec plus ou moins de bonne fois devant les Gouverneur se succédant. Serait il la ? À n’en pas douter, nombreux étaient ces nobles que l’on ne voyait qu’a cette occasion passant le reste du temps en leur terre, bien peu soucieux de ce Lyonnais Dauphiné changeant.

Me donnerez vous la main jeune homme pour allez au château ? Nous irons à pied cette fois, il faut savoir se faire parfois violence pour devenir un homme votre Altesse, ainsi vous comprendrez mieux vos gens plus tard. Avez-vous prit le roman de renart, vous pourrez alors voir que le « Goupil » de ce livre n’est pas le « Goupil » du duché. La raison de cet épithète vous le comprendrez plus tard j’imagine, il ne me revient pas de vous en donner mon interprétation.

Passant sa main dans les cheveux du royal bambin, il fit signe alors aux soldats qu’ils étaient près. La marche à pied augmenté le risque mais le dispositif se voulait dissuasif.

Qu’avez-vous retenu de la lecture du livre des vertues hier jeune garçon ? Lui demanda t’il sur la route. Que pensez vous de la tolérance cette valeur Aristotélicienne ?.....

L’enfant était sage, et se montrait curieux de la ville, un esprit vif à n’en pas douter, posant nombreuses questions sur ce monde paysan et artisan s’affichant sous ses yeux. Pourquoi… ? C’est quoi… ? Ils font quoi… ?

Répondant de bon cœur à tout ce monde étrange pour lui, tenter d’expliquer la notion complexe de hiérarchisation de la société, était chose ardue.


[Château de Lyon ; Salle d’allégeance]


Ils y étaient, un retour éphémère cette fois, n’ayant plus de fonction en Lyonnais Dauphiné, voici à quelque chose près sa seule venue durant ces deux mois. Peut être un passage rapide en salle de doléance le démangeant de plus en plus, mais cela s’arrêterait a ces seuls interventions.

La salle était remplie, une fois de plus de noble qui n’avait que de celle-ci le titre, tant leurs devoirs étaient méprisés. Plus loin, il remarqua ses meilleurs « amis » ; le porte parole a qui pour une fois il ne pouvait que se réjouir de sa petitesse d’esprit. Ce rappel du protocole et de la hiérarchie était de bon ton. Plus loin, le chancelier qui devait être amoureux et donc aveugle depuis bien longtemps pour ne pas comprendre ou se situer les intérêts du duché. Plus loin, une famille qu’il jalousait secrètement, et dont il pardonnait à Dieu ce sentiment. La famille Zwyrowsky faisait plaisir à voir, cette unité, cet amour, cette réussite, cet enfant. Le « fier » compter ses années. La trentaine bien avancé, il n’avait point de descendance, en aurait il un jour ?

Il ne vit nulle trace de son cousin, ni de son neveu. Viendraient ils ? A vrai dire il l’ignorait. Les montagnards avaient cette constante d’être entier, intègre n’en déplaise a quelques soldats dont l’échos de leurs frasques en taverne lui était arrivé aux oreilles. L’Ost encore et toujours, la aussi la constante s’imposée navrante cependant celle-ci, une pale copie et illustration de sa splendeur d’antan, le voyant comme tant d’autres nobles de défendre sans discontinué les remparts de Lyon ou Montélimar sans que les soldats ne soient présent.

Surveillant du coin de l’œil, le petit fils bâtard du Roy, il tenta d’imaginer son futur, son mariage arrangé, ses possibles responsabilités. Tant de choses changées en une vie, le Très Haut avait des projets bien étranges parfois, des joies,des épreuves…..

Il porta son attention sur le conseil ducal, dieu qu’il lui semblait jeune aujourd’hui, combien était il a se souvenir du Grand Officier de la Couronne Gouverneur du Lyonnais Dauphiné ? Etais ce si vieux que cela ?

De nouveau un coup d’œil au jeune Thomas Zwyrowsky, grand dieu oui. Quel age aujourd’hui avait il ? Il était héraut… 14 ? 15 ans. Verrait il seulement son enfant espéré atteindre tel age avant qu’il ne quitte cette terre ? Deviendrait il père fier de sa descendance comme devait l’être ces deux anciens chancelier ?

Discrètement, il expliqua à cet enfant dont il avait la charge le sens de cette cérémonie, le caractère rituel et hautement symbolique qu’elle revêtait. La fine fleur du Lyonnais Dauphiné uni derrière un homme, le Gouverneur, de même que ce Gouverneur c’était agenouillé devant son Grand Père Sa Majesté Levan III.

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Jay64
[Serves, quelque jours avant le debut de la cérémonie]

Un valet courrait dans tout le domaine. Dans sa mains, une missive qu'un coursier venait juste de lui remettre. De la basse cours, il arriva dans la haute cours. Reprenant sous souffle avant de toquer à la porte de la sénéchaussée

Messire, messire,.....Sa Grasce vient d'nous écrire. un coursier vient d'arrivée ! Messire...

Hermance était alors occupée à faire du trie dans les affaires qui traînaient sur le bureau, quand le valet était à la porte. il se leva alors d'un bon. Il lui avait donc repondu. Hermance ouvrit brusquement la porte qui s'emparer les deux hommes. Le valet surprit, recula d'un pas. Puis il lui tendit la missive. Il la parcourut un bref instant.

Bien c'est la réponse que j'attendais ! Faict préparer mon cheval pour demain, je dois estre présent dés le debut de la cérémonie, et non arrivée en retard !

Allez va !


Il claqua ensuite la porte, repartit à son bureau, lisant plus précisément le plie. Il mit alors la missive dans une des poches de son mantel. Puis il repartit à son occupation.

[Le jours de la cérémonie]

Hermance avait fait la route d'une traite, tout en ménageant sa monture. Il ne devait pas paraître tout crasseux devant autant de monde ! Toute la noblesse -ou leur représentant- serait là ! Il fallait donc faire bonne figure.

Une fois arrivée devant la battisse, il mit pieds a terre, donnant son cheval à un palefrenier. Il porta son regard sur lui, tapant alors ici et là pour enlever la poussière du voyage. Puis nerveusement, il mit sa main à son mantel de couleur bleu, vérifiant ainsi s'il l'avait bien avec lui. Rassurer, il monta les marches, et prit la direction de la salle ou se tenait la cérémonie.

Bien que cela n'est pas encore commencée, la salle etait bien remplit. Des têtes connu étaient ici ou là. Puis, quelque instant plus tard, dans un silence, la cérémonie commença. Tour a tour, les conseillers ducaux prêtèrent allégeance au gouverneur. C'etait la seconde fois pour Jay de venir dans cette endroit. La premier fois remontait à quelque temps deja, ou il était seigneur des lances de Valence. Il y a fort longtemps maintenant.

Il y eu quelque erreur sur les personne qui présentèrent leur allégeance, Et plusieurs remise à l'ordre furent donnée par le porte parole. Jay etait nerveux alors. Il savait qu'il devait attendre son tour pour presenter la missive qu'il devait remettre. Mais a quel moment ? Apres qui il devait se présenter. Il avait un doute sur cela.
"Sans repos" finit alors son allégeance. Les nobles pourront ainsi, les uns apres les autres, faire de meme. Il regarda alors les personnes qui etait devant lui. Et reconnu alors le "Goupil".


Si je passe apres lui, je ne risque pas de faire une erreur. Se dit il a voix basse.
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Zwyrowsky
Tandis que le porte-parole clôturait enfin les allégeances du conseil ducal, l’arrivée d’Espoire aux côtés de Jean et Thomas mit la famille Zwyrowsky au grand complet. Chacun se regarda affectueusement. Jean ne put que constater que le temps qui passait n’altérait aucunement le charme de son épouse, qui s’était, comme eux, vêtue à la mesure de l’événement. Il mit une paume sur l’épaule de son fils, puis caressa brièvement la main de son intrépide épouse, avant de s’avancer vers le gouverneur. Arrivé à trois pas, il se découvrit, puis, rejetant avec élégance le pan de manche qu’il avait délaissé par le crevé, il plaça rituellement sa main gauche sur la poignée de son épée en ployant le genou.

Après quoi, il regarda son suzerain en signe de respect.


Je, Jean Zwyrowsky, vicomte de Crots, baron de Saillans et seigneur de Ribiers, grand-officier et croix de l'ordre de Saint-Georges, jure devant Aristote foi, aide et conseil pour l'ensemble des dits fiefs à mon seigneur Phelim, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

- Ainsi soit-il, car n'y ai jamais manqué, et souhaite ne jamais y manquer devant Aristote et devant les hommes.


Il attendit de se relever que le gouverneur acceptât son serment, puis ajouta :

Votre Grâce, avec votre permission, il se trouve que je prête ce serment depuis bien des années maintenant avec la même constance. Mais je vieillis, et il nous a semblé que bon sang ne devait mentir, fieffé ou non. Je vous prie donc d’accueillir tout à l’heure avec la même bienveillance le serment de fidélité de notre fils premier-né et héritier, Thomas.

Il s’inclina, et se retira pour laisser la place à son épouse.
Espoire
Espoire regarda son époux s'executer puis se leva a son tour pour prêter serment, s’approchant du trône, elle s’arrêta puis s’agenouilla et d'une voix claire elle dit:

Moi, Espoire Zwyrowsky d’Amilly, Baronne de Marsanne, Officier supérieur de l’Ordre de Saint-Georges, reconnait Messire Phelim de Tassin la Demi Lune comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage.

par ce serment je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers lui, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.

Qu’Aristote m’en soit témoin
Ka_devirieux
Ka profita de son passage à Lyon et des quelques jours hors du monastère dont il bénéficiait pour se rendre aux allégeances. Il passa suite aux Zwyrowsky dont il avait récemment rencontré le jeune fils.

Quand quelques instants le permirent, il s'avança et s'agenouilla face à Phelim. Désirant rapidement en terminer au vu des travaux qu'il l'attendant, il se lança


Moi, Ka, Seigneur de Saint-Véran, dict _de_Brugeliete, ainsi que la Lance Saint-Véran, vient en ce jour promettre allégeances et jurer fidélité ainsi que soutien à Phelim, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et à travers lui en sa majesté Levan III Roy de France.

Qu'Aristote en soi témoin.

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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe
Jay64
A peine avait il finit de dire ces mots, que deja le "Goupil" partit se positionner devant le gouverneur, sa main sur la poignée de l'epée. Il fit alors son allégeance. Puis une fois que le gouverneur prit effet de ce dernier, Zwyrowsky reprit la parole, annonçant que son fils allait rendre allégeance à son tours.

Puis sa femmes fit de meme. Hermance n'attendait plus que le passage de leur fils, pour donner la missive que lui avait transmit Urbs de Valorl quelque jours plutôt.
Il plongea alors sa main dans la poche contenant le dite missive. Il n'attendais plus que le jeune Zwyrowsky prette serment, et il aller prendre sa place quelque instant.

Il chercha alors les mots qu'il allait employer, prendre de l'assurance devant se beau gratin dauphinois.

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Thomas.zwyrowsky
La salle d’allégeance élégamment décoré brillait encore plus de par les joyaux dont elle était sertie en ce jour et qui n’était autre que la noblesse Dauphinoise au complet. C’était un jour extrêmement solennel pour le jeune Zwyrowsky. La perspective de prêter serment était étrange. Ce serment lui apparaissait plus important que celui fait à Paris, ici c’était son Duché et il représentait sa famille. Elégamment introduit par son Père il n’y avait plus qu’à attendre que la cérémonie avance quelque peu. Bien trop rapidement son Père s’avança bientôt suivi par sa mère, son tour allait bientôt survenir.

Cédant la place Espoire offrit un large sourire à son fils pour qui cette simple expression suffisait à dissiper la pire des angoisses. S’avançant quelque peu il effectua une génuflexion avant de prendre la parole. Sa voix était claire et forte comme à l’accoutumée.

-«Je, Thomas Zwyrowsky, fils héritier de la noble famille Zwyrowsky, héraut Sigillant, reconnaît Phelim comme légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et mon seigneur par la grâce d'Aristote et par la volonté des hommes. De ce fait je reconnais mon devoir d’obsequium, d’auxilium et de consilium. Que je ne pourrai enfreindre ce serment ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant j’osais le tenter, que je sais encourir l’indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.»

Le jeune noble se releva dignement et alla rejoindre sa famille, un sourire malicieux sur le visage.

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Jay64
L'attente ne fut pas longue. le jeune Thomas, prit place. Il repensa alors à la première fois qu'il avait, lui aussi fait son serment. Thomas lui semblait serein, pesant chaque mot qu'il disait.

Une fois le serment accepter, il reprit place au coter de ses parents, un large sourire sur son visage. Jay commença alors à s'avancer, mais il fut prit de vitesse par le seigneur de Saint-Véran. Il s'avança alors pour être le suivant.

Il sortie alors la missive de la poche et prit place à la suite de Ka. Il posa alors genou à terre, l'épée qu'il avait au ceinturons claqua alors contre le sol. Il presenta alors la missive poser sur ses mains. D'une voix claire il dit.


Voici la missive que je doit transmettre au nouveau gouverneur. Sa Grasce Phelim de Tassin la Demi Lune, de la part de mon maistre, Sa Grasce Urbs de Valorl, Baron de Serves.

Il leva alors la tête, croisant le regard de Nynaeve, ainsi que celui du gouverneur.

Citation:
A l'adresse du gouverneur du Lyonnais-Dauphiné,


Nous Urbs de Valorl, Comte de Gravelines, Baron de Serves, Seigneur de le Chalonge, Directeur du Grand Festival de la Couronne,

Engageons Jay, notre sénéchal de Serves à transmettre par la présente notre hommage au gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Apportons, comme le fut autrefois, notre soutien, notre protection, notre aide, notre conseil afin qu'à jamais le Lyonnais-Dauphiné vive dans l'honneur et le prestige qui lui est dû.

Nous excusons par la présence de n'avoir pu répondre plus tôt en raison de notre convalescence en l'abbaye de Saint-Antoine que nous avons refondé il y a plusieurs années.


Cordialement,

Urbs de Valorl.

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