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[DUCHE] Composition du Conseil et Anoblissements

Lavoyageuse
Voya avait suivit toute la cérémonie, si, si, et s'attendait à être appelée en dernier comme le lui avait dit Nyna.

Surprise, mais prête et pas qu'un peu, elle s'avança. Elle regarda Phelim, elle savait parfaitement pourquoi elle était là, et oui, elle l'avouait elle était impatiente, la patience, n'ayant jamais été sa vertue.

Elle fixa le gouverneur dans les yeux, il allait enfin pouvoir se débarasser de son enquiquineuse, quoi que...
Elle s'avança silencieusement devant Phelim, s'était la première fois qu'elle se présentait devant lui depuis qu'il était gouverneur, puis elle attendit la suite de son sort.
_aramis_
Il était en retard, il savait que sa mère ne devrait plus tarder à recevoir son fief, alors il se dirigea vers la salle des allégeances à Lyon, il s'était dépêché depuis Vienne pour ne pas manquer de la voir anoblie.

Lorsqu'Aramis arriva, il s'aperçut qu'il était plus que temps qu'il arrive, sa mère déjà s'avançait devant le gouverneur. Le sourire aux lèvres, il la regarda, si belle et si heureuse en cet instant, il fut fier d'être son fils et se dit que s'était dommage que Tristan ne soit pas là.

Il s'installa discrètement, ne manquant rien de ce qui allait se passer, Dede, Kederick, Anastasie, Argael et Saga devaient recevoir le leur aussi, Aramis ne voulait pas manquer cela. Ils ne le connaissaient pas tous, mais mère lui avait tellement parler d'eux, elle lui avait parler des patentes qu'elle avait rédigée avec tellement d'entrain qu'il était impatient de pouvoir leur parler à tous.

Il se dit surtout qu'il serait bien allé faire un tour en taverne avec Dede, parce qu'il parait que c'est un soldat hors pair qui a plein d'histoires à raconter!
Phelim
Une fois qu'elle se fut présentée devant lui, Phelim adressa un sourire rassurant à Voya, pour lui faire savoir qu'il savait ce qu'il faisait et qu'elle ne devait surtout pas paniqué.
Puis, il tourna la tête vers Nyna et lui lança un regard complêtement paniqué. Il avait oublié son texte, malgré le fait qu'ils aient répété hier soir et qu'il ait annobli pour s'entrainer pas moins de 20 fois la dame de Mornant .. pauvre "Dauphiné", elle se retrouvait donc à gérer une vingtaine de fief supplémentaire.

Il respira enfin de s'aider à la concentration, et cela lui revint en mémoire. Il s'agissait de ne pas commettre d'impair, ce n'était pas une seigneurie de fonction qu'il était en train de remettre ...


Dame Lavoyageuse, vous êtes devant moi pour devenir une vassale du Lyonnais-Dauphiné. L'acceptez-vous librement?

Une fois qu'elle eut répondit positivement, il la fit s'agenouiller, et se pencha pour prendre ses mains dans les siennes. Il était si tendu, que si quelqu'un avait la malencontreuse idée de le faire sursauter, il broierait sans le vouloir les menottes de Voya ..


Engagez-vous votre foi pour servir le Lyonnais-Dauphiné, et promettez-vous au gouverneur, et à ses successeurs, fidélité, aide et conseil ?

Il l'écouta attentivement quand elle prêta serment, puis il sourit. Le protocole avait été suivi suffisamment bien pour que Nyna ne tente pas de l'assomer, il allait maintenant ajouter sa touche personnelle. Mais tout ce texte n'était pas pourtant pas aisé à retenir quand on avait la mémoire d'un Phelim.

Il retira ses mains et en plaça une sous le menton de la future noble du Lyonnais ....
Avec l'autre, il prit de l'élan, et il la gifla sans ménagement.


Que cela soit le dernier affront que vous laisserez passer !

Il inspira pour les dernières paroles qui marqueraient la fin de cet annoblissement ...

Dame Lavoyageuse, vous n'étiez pas le Gouverneur que nous attendions au début.
Pourtant, vous avez su garder la tête haute devant chacun, et ce malgré l'attitude basse et insultante de certains de vos propres sujets. Vous avez montré un courage et une tenacité exemplaire en faisant front à vos propres dragons, tout comme tout Dauphinois devrait le faire selon ses capacités, tout comme Saint George le fit en son temps.
Vous m'avez impressionné. Aussi, j'ai la grande joie de vous remettre votre fief de retraite ... le Vicomté de Saint Priest.

Présentez vous à "Dauphiné" afin de recevoir vos armes.

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Lavoyageuse
Voya vit le sourire rassurant de Phelim et se détendit un peu, elle l'observa toujours sourire aux lèvres.

Dame Lavoyageuse, vous êtes devant moi pour devenir une vassale du Lyonnais-Dauphiné. L'acceptez-vous librement?

Elle était alors heureuse de recevoir ce fief, elle se fichait du titre, mais était contente de devenir vassale du duché et d'avoir un fief, qui ne l'aurait pas été? Qui aurait craché sur tel cadeau?
Elle regarda Phelim et répondit
:

Je l'accepte librement.

Puis elle s'agenouilla, le sourire toujours aux lèvres, et laissa ses mains dans les siennes comme il se doit. Elle était émue et nerveuse, mais au vu de la pression que Phelim mettait sur ses mains il était encore plus nerveux qu'elle.

Engagez-vous votre foi pour servir le Lyonnais-Dauphiné, et promettez-vous au gouverneur, et à ses successeurs, fidélité, aide et conseil ?

Elle répondit simplement:

Je m'engage à servir le Lyonnais Dauphiné, devant Aristote je promets au gouverneur et à ses successeurs, ainsi qu’à travers eux à notre Roy Levan III, fidélité, aide et conseil. C'est un honneur pour moi que de vous prêter allégeance, tout le soutien que vous m'avez apporté pendant mon mandat je ne l'oublierai jamais, et vous pouvez être sûr que je serai fidèle à mon duché.

Alors qu'elle sentait son coeur battre, qu'elle avait du mal à croire ce qui lui arrivait, Phelim posa sa main sur son menton et la gifla, de sa vie jamais personne n'avait osé faire ça!

Que cela soit le dernier affront que vous laisserez passer !

Les larmes lui montèrent aux yeux en même temps que colère et incompréhension. Elle croyait Phelim son ami, elle croyait que tout allait bien. Il l'avait soutenu pendant son mandat, ils avaient travaillés ensemble, la veille au soir il lui avait encore demander un service, que désormais il pouvait se mettre quelque part, il y a peu, elle lui proposait encore son aide et ils discutaient tous deux, et aujourd'hui il la giflait! Jamais elle n'avait vu ça dans une cérémonie, elle ne connaissait pas grand chose à l'anoblissement, mais elle doutait que la gilfe fasse partie du protocole!

Voya ne comprenait vraiment pas ce geste, et entendant ses paroles ensuite, elle ne supporta pas. Pourquoi de telles paroles si positive et élogieuse après un tel geste? Comment était-ce possible. Qu'attendait-il? Une provocation en duel? Etait-il simplement content de l'humilier?

Voya s'était retiré de la vie politique et de la vie du duché d'une manière générale, elle s'était faite oubliée, avait déménagée pour changer de vie, ne parlait presque plus à personne pour qu'on la laisse tranquille et l'oublie, tout ce qu'elle souhaitait s'était son fief pour vivre tranquille dans son coin et il fallait encore qu'on l'humilie et la mette plus bas que terre.
De tout ce qu'elle avait subi et affronté, le geste de Phelim était le pire. Il l'a blessait en plein coeur.


Que devait-elle faire pour qu'on la laisse tranquille? Devait-elle mourir? quitter le LD? Non, ça elle s'y refusait, pas question de quitter ce duché qu'elle aimait, elle avait peu d'amis mais ils étaient sincères, et elle n'offrirait ni à Phelim, ni à personne la joie de la voire mourir ou partir.

Elle était là, face à lui, les yeux pleins de colère, de douleur, empêchant tant bien que mal les larmes de couler, elle qui avait expliqué au héraut qu'elle souhaitait que Phelim lui remette son fief parce qu'elle l'appréçiait beaucoup et qu'elle avait beaucoup d'estime pour lui, qu'elle considérait cela comme un honneur parce qu'il avait été à ses côtés pendant son mamdat, elle regretta ses paroles, ces dernières avaient un gout amer.

Sans un mot et les yeux très humide, elle se dirigea vers le héraut, la laissant lire dans son regard. Elle garda la tête haute, elle prendrait son fief et s'en irait sans rien attendre, ses amis la comprendraient si elle ne restait pas et si ce n'était pas le cas alors tant pis, c'est qu'ils n'étaient pas ses amis.

En allant vers le Héraut, Voya aperçut son fils, son regard choqué et la colère dans ses yeux, elle savait qu'il ne ferait rien sans qu'elle le lui demande, mais décidément l'humiliation était totale.
Plumedange
*Plume était restée, après tout elle était Prévôte même si elle était pas armée, elle trouvait cela normal de rester et puis, elle était curieuse de savoir qui serait anobli et si Phel allait vraiment faire se qu'il lui avait dit.
Elle regarda Voya, nul doute qu'elle avait l'air heureuse.
Après tout elle avait oeuvré pour le Dauphiné recevoir un fief était un peu l'accomplissement de tout se qu'on donnait pour le duché.
La Dame de Sauzet avait déjà vu le blason il était joli, elle aimait bien.

Trépignant sur place à cause du froid du sol elle s'immobilisa lorsque Phel donna la claque vassalique à Voya.
Elle avait du mal à croire qu'il l'ait finalement fait.
Bien contente d'avoir eu sa claque vassalique de sa marraine qui l'avait ménagée, Plume se dit que vu les larmes qui commençait à envahir les yeux de Voya, Phelim n'y avait pas été de main morte...

L'ancien gouverneur semblait particulièrement...triste en fait.
La jeune fille se demanda si Voya avait déjà assisté à ce geste, elle ne savait plus si elle était venue à son ennoblissement, sans connaître cette pratique on pouvait analyser ce geste d'une façon bien différente.
Pourtant, Plume l'avait compris y avait peu, c'était un très beau geste au fond...
Ptit Phel appréciait beaucoup Voya en plus.
La tristesse qui se dégageait d'elle attristait le Prévôt.

Elle regarda Phel et lui lança un regard du genre: "C'est qu'en plus t'étais sérieux!".*

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Nynaeve87
Nyna comme il se devait venait d’assister à la déclaration de foi d’une nouvelle vicomtesse du duché.
Un baiser ou une gifle… il avait choisi la seconde solution…elle le regarda avec de grands yeux interdits….
Alors que Voya s’approchait d’elle elle vit larmes et incompréhension et comprit qu’elle ne connaissait pas le rituel au combien surprenant ma fois. Pour sa part, elle n’avait appris ça que peu de temps en amont et comprenait le désarroi qu’elle lisait sur le visage de la nouvelle vicomtesse de Saint Priest.
Le parchemin dans la main, elle s’approcha tout près d’elle et chuchota…


C’est rituel Voya… bon il aurait pu surement y aller moins fort…dis-toi qu’il aurait pu t’embrasser sur la bouche aussi…

Malicieuse elle lui tendit sa patente et solennellement :

Voici Vicomtesse de Saint-Priest la patente de votre anoblissement scellée par le Roy d’arme et les armes que vous devrez désormais porter. Puisse votre conduite porter haut les couleurs de la noblesse du Lyonnais-Dauphiné…
Avec toute mes félicitations…


Citation:
Nous, Legueux d'Alanha, dich Montjoie, Roy d’Armes & Pair de France

A tous que la présente liront ou entendront,

Adissiatz !

Par la dite présente, faisons savoir :

Que nous accédons à la demande de Dame Lavoyageuse quant à son fief dit de retraite.

Qu'en conséquence, au terme de son mandat, lui est octroyé le fief de Saint Priest, fief élevé en Vicomté.

Qu'au terme de son régne sur les terres du Lyonnais Dauphiné, Dame Lavoyageuse deviendra donc Vicomtesse de Saint Priest, elle portera "D’azur aux trois quintefeuilles d’argent.", soit après dessin :




Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel,

Siaga Atal.

Fach lo vint e seisen junhenc de l'an MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le vingt sixième de juin de l'an MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.




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Lavoyageuse
Voya allait de surprise en surprise, elle ne réalisa pas tout de suite les paroles de Nyna qui résonnait dans sa tête: c'est rituel... c'est Rituel.
Si jusque là ses larmes n'avaient pas encore couler. L'émotion la submergea, elle ne connaissait pas ce rituel mais elle avait totalement confiance en Nyna. Elle respira un coup, se tourna un instant vers Phelim avec un regard qui traduisait son envie de l'étriper pour ne pas l'avoir prévenue. Elle se dit qu'elle ne le raterait pas la prochaine fois qu'elle le verrait en taverne. Un rituel! Elle n'en croyait pas ses oreilles si ce n'était pas Nyna qui lui avait dit elle ne l'aurait pas cru.

Elle avait eu si peur, elle ne connaissait absolument pas ce rituel, elle n'était pas très douée pour les anoblissements, et elle avait eu si peur et si mal, elle ne pouvait pas comprendre et imaginer Phelim lui faire une telle chose sans explications. Elle se sentait soulager et retrouva son sourire.


Elle respira se rappela la deuxième partie de la phrase de Nyna : "Il aurait pu t'embrasser sur la bouche". Voya regarda Nyna sourit de nouveau d'un sourire malicieux, se gardant bien de dire ce qu'elle pensait, la remercia et prit sa patente.

Une fois la patente en main, le visage souriant de nouveau et les yeux calmés, elle se rappela les dernières paroles élogieuses de Phelim. Elle pouvait apprécier désormais ce qu'il lui avait dit et réalisa que finalement si s'était effectivement un rituel, alors s'était un grand honneur, ses paroles, mine de rien, avaient sincèrement touchées Voya. Elle considérait Phelim comme un ami et c'est surement cela qui avait déclenché son incompréhension et qui lui avait fait si mal.


Elle se retourna, repris sa place, aperçut son fils la regarder, elle lui fit un sourire pour le rassurer, et avant de retourner à sa place, elle regarda Phelim le sourire aux lèvres et le regard affectueux envers lui et finalement reconnaissant. Ils auraient surement besoin d'une bonne discussion devant une bonne chope tous les deux après tout cela.

Elle décida donc de rester, elle rejoignit son fils lui murmurant :


S'était un rituel, je ne le savais pas!

Puis elle resta sur le côté attendant la suite, espérant que s'il giflait les suivant il ne le ferait pas aussi fort. Elle resta là à le regarder, sourire aux lèvres ayant encore du mal à réaliser. Pour sûr elle était pas prête d'oublier son anoblissement.
Phelim
Il s'approcha de Voya qui semblait retournée, il avait complêtement oublié de l'avertir .. quel gaffe.

Il lui déposa un baiser sur la joue.


Et voilà pour le baiser vassalique. Bon, pas tout à fait académique, mais ça évitera de faire jaser.
'Scuse moi de ne pas t'avoir prévenu.


Il sourit à Dauphiné qui voulait poursuivre, mais lui n'était pas dans son assiette. Surement n'aurait-il pas du manger la trentaine de poussins farcis de ce matin.

On reprendra demain, le Gouverneur est fatigué ...

Il sortit de la salle en vitesse pour prendre l'air.
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Lavoyageuse
Voya vit Phelim s'approcher d'elle et lui déposer un bisou sur la joue.

Elle lui sourit, heureuse de voir qu'il comprenait sa réaction. Elle le savait pas indifférent et avec un grand coeur. Elle savait que s'était probablement un oubli si il ne l'avait pas prévenu. Même si son mandat se finissait bientôt, elle savait qu'il avait beaucoup de responsabilités.

Heureuse comme tout, elle regarda:


Ce n'est rien mon Phelim, au moins tu m'as anoblie et ça c'est un honneur pour moi. Et au moins je n'oublierai pas ma cérémonie.

Dit-elle d'un sourire malicieux.

Sur ce, le gouverneur épuisé décida de reprendre le lendemain. Voya le regarda partir se promettant de ne pas rater son anoblissement.
Elle repensa au baiser vassalique et se dit qu'avec 4 hommes à anoblir, elle comprenait que Phelim préfère la claque...
Jay64
Se fut une longue journée. Voir défiler et porter serment toute la noblesse du Lyonnais et du Dauphinée. C'etait la premiere fois pour Hermance de de bout en bout une tel ceremonie. Les fois precedante, malheureusement, soit il arrivée en retard, soit repartée quelque instant apres avec accomplie sa tache.

Tous les nobles avaient finie par prêter serment, d'une quelconque façon. Il etait a présent l'heure d'anoblir quelque personne méritante. Se fut tout d'abord un seigneur des lances qui fut annoblie. Hermance etait resté aussi pour cela.
Puis, le gouverneur appela un ancien gouverneur, pour lui remettre son fief de retraite.
Lavoyageuse prit donc place devant Phelim. MESSONIER suivie avec attention les suites des événements, il n'avait jamais vu ce type de cérémonie auparavant. Soudain, il fut surprit, comme beaucoup de monde, par le soufflet de reçut la dame. Cela avait bouleversé quelques un dans l'assemblée. Apres que "Dauphiné" ait remit les nouvelles armes à la vicomtesse de Saint Priest. Le gouverneur demanda une interruption de la cérémonie.

Il allait rester un jour de plus en la rugissante.

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Plumedange
[Le lendemain]

*Le gouverneur enlevé, pendant son mandat de Prévôt...c'était bien sa veine sa!
Plume n'en pouvait plus pourquoi tant de malheurs, pourquoi tout se passait si mal?
Elle en avait plus qu'assez de tout ce souk.
C'est une Prévôt en colère, sur les nerfs et perturbée qui faisait les cent pas dans la salle d'allégeance.
Comment la cérémonie allait t-elle finir? Comment récupérerait t-ils le gouverneur? Ou était t-il même...
Plus que deux jours avant que le nouveau conseil soit élu, la jeune fille avait besoin d'air elle étouffait.
Alors, elle appela un valet.*


-File à Sauzet, demande qu'on me prépare mon Etincelle pour une très longue route, qu'on me mette des provisions pour une semaine, ainsi que de l'eau et un peu de génépi, sa sert toujours.

*Elle sortit un parchemin de sa besace.*

-Envoyez quelqu'un à l'herboristerie qu'on me fournisse tout se qu'il y a la dessus dans la quantité demandée.
Allez filez!


*Regardant le valet partir, elle reprit ses pas...en rond, en triangle, en désordonné, elle marchait essayant d'évacuer ses nausées, se stress et cette tristesse en elle.
De l'air, de l'air, de l'air!
Imbécile qu'elle était...incompétente...inutile même et elle se mettait tout le monde à dos par quoi déjà...elle cherchait les mots, à oui elle jouait personnel aussi.
A vrai dire ses mots restaient vagues dans son esprit, elle avait encaissé toute les critiques qui avait plut la veille.
Tout le monde s'y était mis, elle n'en pouvait plus...Le matin même elle avait dû monter un dossier...et quel dossier...
Des sueurs froides montèrent à son front alors qu'elle s'appuyait sur une colonne, le monde dansait devant ses yeux. Fallait pas qu'elle s'évanouisse en prime...manquerait plus que sa!
Pourquoi donc se sentait t-elle si mal...elle n'était pas malade c'était psychologique oui...
Elle se donnait envie de vomir à elle seule d'être si faible et que quand elle essayait d'être comme les autres sans cœur ou de s'imposer elle ne parvenait qu'à se faire du mal et les autres lui en faisait aussi.
Non, elle n'était pas celle qu'elle montrait à tout le monde en ce moment et c'est bien cette carapace dont elle s'entourait qui lui donnait ses nausées.
De ses deux poings elle tapa sur la colonne, la colère, la tristesse, la solitude se mélangeant en elle.
Elle s'en écarta vacillante, le front humide de ses sueurs froides, elle allait partir, c'était à vrai dire la seule solution...
Tel un fantôme, le regard vide, elle sortit de la salle, traversa les couloirs et prit une voiture pour la conduire jusqu'à Sauzet.
Pendant tout le trajet elle allait dormir et arrivée là bas...elle finirait de préparer son départ.
Le Duché n'avait pas besoin de personnes comme elle. Elle avait tout donné pour ce duché...Oui tout...
Qu'il était bien ingrat aujourd'hui...*

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Nynaeve87
Phelim ne semblait pas bien aussi avait-il ajourné la cérémonie.
Un peu déstabilisé comme une partie de l’assistance, je referme mon dossier et accompagné de Géro, me prépare à rejoindre les appartements que j’ai au château de Lyon inquiète.
J’avait bien essayé de rattraper le gouverneur mais insaisissable, il avait vite disparu de mon champ de vision.
Soucieuse et un brin désorientée je quittais la salle sous les regards interrogateurs bien à mal de pouvoir leur répondre.

[le lendemain]

Toujours soucieuse, je retourne assez tôt, le lendemain en salle d’allégeance afin de ne pas retarder davantage les anoblissements.
La salle est bien vide, certainement nombres de feudataire n’avaient pas pu attendre un jour de plus et ne seraient pas présent aujourd’hui afin de donner à l’événement toute la solennité qu’il réclamait.
Le prévôt marchait en large et en travers, elle semblait perturbée…Elle donna quelques ordres que je ne compris pas et inquiète je m’avance vers elle … elle est bouleversée, hors d’elle et triste à la fois.
Ses yeux sont au bord des larmes et son attitude si peu ressemblante à celles de la jeune femme enthousiaste qu’elle avait rencontrée jadis. ,
Elle semble tellement désorientée que je la prends dans mes bras comme pour la rassurer.


Plume… dit moi… qu’est-ce qui peut te mettre dans un état pareil…
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Plumedange
[Petit retour à dans la salle]

*Plume tellement perdue dans un monde tout noir qu'elle avait l'impression d'être la seule à voir, sentit des bras l'entourer avant de réaliser que Nyna était là.
Ce fut a vrai dire un brusque retour à la réalité.
Nyna, les ennoblissements arrêtés, l'absence de Phelim sans que personne ne sache ou il est...
Une questions...*


-Plume… dit moi… qu’est-ce qui peut te mettre dans un état pareil…

*Ce qui la mettait dans un état pareil, elle ouvrait la bouche prête à tout dire et rien ne sortit, les mots se bousculaient tellement vite.
Y avait tant à dire en même temps...comment expliquer tout se qui lui arrivait au conseil, tout ce qui lui tombait dessus avec la disparition du gouverneur...*


-Nyna...


*Un mot qui déjà lui nouait la gorge. Elle pleurait trop et elle n'avait pas envie de se laisser aller dans cette salle ou n'importe quelle personne qui viendrait pour voir la suite de la cérémonie pourrait la voir les yeux embués de ses gouttes d'eau.*

-J'ai voulu tellement faire...J'aurais aimé faire tant pour le Dauphiné en tant que Prévôt...
Finalement j'ai fait que de mauvaises choses.
J'aurais préféré rester la petite Lieutenant que j'étais et ne pas avoir à devenir quelqu'un d'autre pour essayer de faire se que je devais faire.
Diriger des hommes, une des plus grandes défenses du Duché...
Au lieu de sa...
Sa m'a détruite, je n'ai pas aidé le duché alors que c'est la seule chose qui compte pour moi.
J'ai déjà tout donné pour le Dauphiné! Jusqu'à mettre en jeu ma vie!
La vie est tellement ingrate, elle prend sans cesse, sans jamais donner.
Plus je passe les épreuves qu'elle me fait subir plus elle m'en fait voir.


*Plume avait parlé, parlé, laissant les mots passer ses lèvres qu'elle mordait maintenant pour s'empêcher de craquer.*

-C'est pas moi tout sa Nyna...
Je veux être moi, je veux vivre je veux œuvrer pour le duché vraiment...
Mais, je veux plus agir pour le Duché au niveau ducal.
Suivre un chemin commun, devenir quelqu'un d'autre et avoir tout le monde sur le dos, c'est pas pour moi.
Je veux agir comme avant, même si on agit plus dans l'ombre qu'autre chose c'est se qui me convient.
Je ne veux plus être une autre.


*Elle regarda Nyna, tout le monde avait tellement vanté son mandat et pourtant elle se doutait que sa n'avait pas dû être facile pour elle aussi...
La jeune fille regarda celle qui l'avait toujours tant intriguée, se demandant comment elle avait géré tout sa, comment même elle avait résisté alors qu'elle semblait comme Wel' et elle...*


-Nyna comment tu fais pour pas détester la politique?
Pour pas détester ce monde horrible ou les gens changent tellement...

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Nynaeve87
La salle est toujours vide et heureusement, doucement je l’amène à venir s’asseoir près de moi sur les quelques marches qui mène au trône du Lyonnais –Dauphiné… le même pour chaque gouverneur…


Tu sais Plume, tout un chacun ne fait que passer ici… lorsqu’on est gouverneur on tend à penser que l’on va changer le monde et on accède en politique plein de rêves et d’espoir. Je pense que chacun y vient comme ça… en toute simplicité… pour servir son duché et participer à sa grandeur.

Qu’est-ce qu’un duché ?
Un assemblage de terre ? Une communauté de commune ? Un monde enfermé dans ses frontières ?
Je pense que non… un duché c’est son peuple.
Pour moi chacun est important car amène sa pierre à l’édifice.
Je pense que chaque personne qui donne de soi fait avancer les choses...

Je sais moi pour t’avoir vu t’investir que tu sous estimes tes efforts.
Un seul mandat est parfois insuffisant pour faire accepter à une vieille institution le bien fondé d’une réflexion à long terme et les conflits de générations n’arrangent pas les choses….

La pouritique, euh… politique n’est que le moyen d’amener de nouvelles idées… elle oblige les hommes à se découvrir vraiment… bizarre certains à l’approche du pouvoir... dans la recherche qu’ils ont d’une certaine forme de notoriété…mais tout ceci est illusoire et fragile et on doit alors se détacher du regard qu’on voit se porter sur nous… seule compte la conscience du travail accompli…

Tu as aussi ceux qui envient le pouvoir sans jamais vraiment s’investir jalousant les têtes… la critique est aisée ai-je souvent entendu…


Je souris… ce petit sourire grave devant l’évidence…

Je t’ai toujours vu prendre le parti du plus faible… j’ai aimé te voir te soulever contre ce qui te semblait injustice… je t’ai vu appliquer les lois parfois en te déchirant le cœur…

Tu as vraiment donné au duché Plume…ceux qui te tiendraient rigueur de tout ça seraient bien petits à mon avis…

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Plumedange
*Elle avait suivit docilement Nyna, s'asseyant à côté d'elle, la salle était restée bizarrement vide comme si tout le monde savait que la cérémonie ne continuerait pas maintenant...
Mais, Plume ne faisait guère attention à tout sa.
Perdu dans les ténèbres de son esprit elle écoutait la lumière qu'était en cet instant Nyna.
C'était beau se qu'elle disait, elle aurait pu l'écouter parler des heures ainsi, la Dame de Sauzet en était persuadée...
Elle aussi était arrivée avec son bagage de rêves et d'espoirs...son envie de rendre son éclat à la prévôté, d'en faire une des forces de défense dominante si ce n'est du duché au moins des villes...
C'était quand même la fonction première de la prévôté.
Elle aurait aimé aussi changer tellement de choses...
Le premier mois était tout simplement passé trop vite, tant elle était perdu dans ses rêves et qu'elle c'était bougée pour les mettre en place.
Puis était arrivé le second mois, ou sa carapace de politicienne n'avait pas tenue, elle ne pouvait résister à celle qu'elle était et n'en pouvait plus de tout ce qui se passait là haut.

Le duché, les dauphinois.
Elle regarda fixement Nyna comprenant pourquoi elle l'appréciait tant, pourquoi Phel disait tant de bien d'elle aussi.
Oui, le duché c'était pas qu'un conseil, c'était tout les habitants, tout les Dauphinois, que la damoiselle s'efforçait de toujours écouter et auxquels Plume prenait le temps de répondre à chaque fois, malgré que son pigeonnier était près à exploser.
Malgré ce que certains pouvaient dire, qu'elle écoutait pas, c'était faux.
Elle écoutait, mais il y avait aussi une différence entre écouter et se faire marionnetter...

La jeune fille plus que tout chérissait sa liberté.
Elle voulait agir pour le duché mais elle voulait que se soit un choix à elle et pas qu'on dirige ses actions.

Le Prévôt buvait les paroles de Dauphiné.
Plume écoutait avec une grande attention Nyna.

Une fois qu'elle eut fini un petit silence s'installa, le temps pour Plume d'organiser ce qui se mettait en marche dans sa tête.*


-Pourquoi les rêves et les espoirs s'envolent donc ainsi?
N'y a t-il pas moyen de rêver en politique?
Ce monde est t-il vraiment emplis seulement de désillusions?


*Elle marqua une pause, oui il n'y avait que des questions qui venaient à son esprit, emplie de "Pourquoi" énigmatiques...*

-Est-ce que les pierres bancales peuvent vraiment aider un édifice à grandir?
J'ai pas l'impression d'avoir été une de ses belles pierres qui font une base solide et qui permettent aux autres pierres de s'élever au dessus.
Vraiment, tout mon côté c'est écroulé, l'édifice c'est retrouvé avec un trou encore plus grand qu'avant l'arrivée de ma pierre...

Je sais que j'aurais pu donner encore plus au Dauphiné, j'ai passé bien moins de nuits éveillées, il y a beaucoup de choses qu'à l'heure d'aujourd'hui je n'ai pas encore finies...
Des tonnes de dossiers et de courriers empilés sur mon bureau et je suis là a me morfondre sur ma déception de la politique.


*Une chose lui revient à l'esprit alors qu'elle parlait..."recherche d'une forme de notoriété", à vrai dire c'est vrai qu'a force de travailler dans l'ombre elle avait voulu trouver un peu la lumière...
Ben la lumière faisait mal pour quelqu'un qui ne la connaissait pas, elle n'aspirait qu'à retrouver cette ombre qui ne lui faisait pas mal.*


-Je ne comprend pas pourquoi certains envient le pouvoir, c'est une chose mauvaise et qui blesse plus qu'autre chose.

Tu sais j'ai dû faire des choses qui me faisait beaucoup de mal parce que c'était mon devoir, mais sa m'a détruite, je ne suis pas assez forte pour continuer.
Pendant ce mandat j'ai du monter un dossier contre mon parrain et contre un ami qui m'était cher.
Je n'arrive pas a trouver le bon dans mes actions, parce que rien n'a réussi comme je le souhaitais que tout c'est cassé la figure entre mes mains.

Je voulais seulement...oui seulement...donner encore plus au duché dans un domaine ou je me donne corps et âme depuis des mois.
Je voulais juste faire de belles choses et au final on m'a fait faire des choses détestables, d'autres qui allaient contre les principes et les valeurs que je défend!
Pendant deux mois on m'a parlé comme au Prévôt, il n'y avait plus de Plume.
Les critiques ont plut et pleuvent encore. On m'a dit que j'avais pris la grosse tête que j'agissais que pour mon compte et tant d'autres choses...
Je ne demande rien d'autre qu'un peu de paix.


*Plume prit les mains de Nyna, les yeux brillants de larmes retenues, de joie de trouver un soutient parmis ses ténèbres, de reconnaissance.
Dauphiné avait compris...
Oui, faire appliquer ce fichu coutumier lui déchirait le coeur.
Une discussion avec le fils de Balian lui revient en tête...
Elle c'était finie alors qu'il lui disait qu'il allait s'amuser...
La jeune fille aussi aurait voulu s'amuser plutôt que de mettre de pauvres gens en procès, car il fallait se rendre à l'évidence, ils n'étaient pas tous des brigands loin de là...*


-Merci...Pour tes belles paroles.
Elles m'ont redonnés un peu de cet espoir qui se perdait petit à petit...
Je vais partir un peu ailleurs, prendre l'air, m'amuser, voir mon Tonton et loin de tout ceux qui m'accablent de reproches je vais pouvoir reprendre des forces et me retrouver.
J'en ai besoin.
Tu m'écriras?

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