[DUCHE] Composition du Conseil et Anoblissements

Meleagant

Ka_de_brugeliete a écrit:

Votre Éminence, j'accepte vostre allégeance et j'espère que vostre présence au conseil ducal pourra enfin rapprocher enfin nos institutions avec l'église Aristotélicienne. Il fait bon de voir un prélat en publics ces derniers temps.

Le prélat ne pipa mot à la réponse du gouverneur. Par Dieu, tout cardinal qu'il était, il assistait à une cérémonie officielle, il n'était pas l'heure d'entamer une discussion ! De toute façon le ballet des allégeances était lancé. Au moment de se ranger, il ne pu néanmoins s'empêcher de confier à son chanoine.

C'est bien l'intention, c'est bien l'intention...

Penelope.

Pénélope semblait impatiente de venir prêter allégeance et paradoxalement, elle ne s'avançait pas.
Adossée contre un mur, ses pensées vagabondaient du côté du monastère où ces fichus moines n'avaient pas la moindre compassion pour lui rendre son époux. Sa présence à ses côtés aurait su calmer la colère qui faisait rage en elle.
De moins en moins elle ne supportait entendre vociférer, c'était très mauvais pour l'enfant qu'elle portait et qui se manifestait de plus en plus souvent depuis quelques jours.
Durant ses 2 mandats précédents elle en avait entendu des vertes et des pas mûres comme le dit l'expression, mais plus que jamais aujourd'hui il lui était inconcevable qu'on émette la moindre critique envers ses soldats.
Car il s'agissait bien de cela, les voix qui vociféraient sur l'Ost et qui ébranlaient les rangs faisaient hérisser le peu de cheveux qui lui restait sur la tête.

Pourtant....pourtant elle savait que c'était parce qu'il avait toujours eu une certaine vision de l'Ost que le Vicomte de Monestier en dénigrait son fonctionnement.

Pénélope ne s'était pas cachée pour lui dire à maintes reprises de mesurer ses propos, mais il était comme ça, aimant faire des vocalises, sans doute pour entendre l''écho dans ses montagnes mais il s'y prenait tellement mal...

Chassant de son esprit ces affreux ressentiments, elle regarda Nyna dont elle enviait la Sagesse et lui sourit.
Puis posant la main sur le pommeau de son épée, s'approcha face au Gouverneur une fois que Zoyas se soit relevée.

Elle planta ses yeux dans les siens pour lui montrer qu'il pouvait toujours compter sur son soutien, puis mit un genou à terre sans la moindre grimace, signe qu'elle ne souffrait d'aucun rhumatisme.

Je, Pénélope de Barsac, Dame de Mirmande et de Neuville sur Sâone, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Ka, son légitime Gouverneur, et à travers lui à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième. Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.

Sans quitter son regard elle attendit qu'il accepte son allégeance tout en testant la résistance de sa génuflexion.
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Fontvell

L'Hospitalier mit un genou à terre devant le Gouverneur et, posant la main sur son coeur annonça à voix claire et forte :

Moi, Guillem de Fontvell, dict Fontvell, jure dans les limites prévues par ma prime allégeance envers mon Roy et mon Ordre, de prêter aide, conseil et fidélité envers le Lyonnais Dauphiné représenté par sa Grasce, Messire Ka.
Que le Très Haut en soit témoin.
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Appolline

Elle s'était installée dans un coin, observant la scène, sa deuxième allégeance, cette fois ci en simple spectatrice.
Un jour peut être reviendrait elle ici en tant que vassal, le temps lui avait appris qu'il ne fallait jamais jurer de rien.
Un léger regret était tout de même présent.

Pour ce gouverneur là elle avait une affection particulière, ainsi qu'une certaine confiance. Elle espérait qu'il serait l'exception, qu'il ne changerait point, ne renierait jamais ses idées.

Elle s'adossa contre le mur, regardant le conseil défiler. Bientôt les nobles suivraient, en toute logique.
Elle les verrait tous passer ici un à un, forcés d'oublier toutes rancoeurs pour cet instant sous le regard du Très Haut.
Bien sûr on observerait par ci par là des sourcils froncés, des rides sur les fronts, mais au moment de l'allégeance ils prononceraient tous ces mots, se rappelant le pourquoi de leur existence, leur devoir.
Elle afficha un large sourire à cette idée et continua d'observer, silencieuse et attentive.

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--- Perdue dans les abimes d'un passé qui ne lui revient pas. ---

Arwel

La jeune Commissaire au Commerce travaillait dans son bureau et trouvait que le château était bien calme ce jour-là, les allées et venues habituelles semblaient être suspendues... Quel événement pouvait avoir retenu tout le monde hors de son bureau ? Arwel posa sa plume quelques instants et réfléchit, elle devait certainement avoir oublié... et cela lui paraissait être un oubli important...

Oh ! Par Aristote ! La cérémonie d'allégeances !

Wel se leva d'un bond et fila dans son cabinet personnel, espérant qu'elle y avait laissé quelque robe présentable pour telle occasion... Deuxième cérémonie d'allégeances... Elle n'avait pas le même goût celle-ci pour elle... La première avait été un merveilleux moment pour elle... Prêter allégeance à Phelim, à cet homme qu'elle admirait et respectait plus que tous... Mais là, la cérémonie prenait un autre aspect pour elle, il fallait qu'elle prête serment à un homme qu'elle connaissait à peine et en lequel elle peinait à mettre toute sa confiance... Pendant que ces pensées s'emmêlaient dans son esprit, elle avait retrouvé la robe qu'elle laissait là, en cas de besoin... Elle revêtit rapidement le vêtement d'un bleu profond, éclairé par une ceinture blanche qui enserrait ses côtes... ça serait heureux si elle arrivait encore à respirer avec tout cela... Bon, pas de temps à perdre, pourvu que je n'arrive pas en retard... Quelques coups de brosse dans sa longue chevelure brune, un ruban assorti à la robe pour les retenir, quelques mèches folles qui s'échappent...

Vite, direction la salle d'allégeances...

Arrivée sur le pas de la porte, elle vit que les allégeances étaient déjà avancées, si bien que c'était à son tour de s'avancer devant le Gouverneur... Un instant de plus et on l'aurait attendue... Elle attendit que le Gouverneur eût accepté l'allégeance de Fontvell et s'avança à son tour, un peu intimidée par le monde qui se trouvait déjà là... Et elle n'osait employer le moyen qui lui avait permis de surmonter son appréhension lors de sa dernière allégeance... regarder le Gouverneur droit dans les yeux pour oublier tous ces gens devant lesquels elle devait passer... Avec Phelim, elle avait pu se le permettre mais là, la situation était différente...

Regardant vers le trône, elle aperçut alors Nyna... Comme elle semblait fatiguée, mais elle gardait son sourire habituel... Voilà ce qu'il fallait à la jeune fille, un visage connu sur lequel fixer son attention... Tout en progressant vers le Gouverneur, elle maintint son regard émeraude sur Nyna, sur son ventre joliment arrondi, puisant en elle la force qu'il lui manquait pour surmonter son appréhension... Elle s'agenouilla alors face au Gouverneur et le regarda enfin, prononçant de sa douce voix son serment :

Moi, Arwel, Commissaire au commerce, promets aide, conseil et fidélité constante au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grâce Ka, son légitime Gouverneur, et à travers lui à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième.

Puisse le Très-Haut m'aider à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.

Elle attendit ensuite que le Gouverneur acceptât son allégeance pour pouvoir retourner se perdre dans l'anonymat de la salle.

Axel2fersen

La dernière fois qu'Axel avait assisté à une telle cérémonie il s'agissait de la reconnaissance de Phel comme gouverneur où elle avait tout simplement accompagné son époux. Aujourd'hui ils étaient également venus en famille mais elle se devait de prêter serment elle-même avant que Kernos ne le fasse en qualité de vassal du duché.
Elle avait du mal à supporter la station debout en cette fin de grossesse, son dos la faisait souffrir. Et la robe qu'elle avait choisi réhaussait sa poitrine chaque jours plus généreuse tant et si bien qu'elle lui faisait l'effet d'être une grosse boule sans jambe ni pied...de toute manière cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas vu ses pieds elle ne savait m^me plus à quoi ses orteils pouvaient ressembler...
Elle commençait à mesure que la cérémonie avancer à véritablement à fatiguer fort heureusement on lui trouva un siège et elle put s'y installer en attendant son tour. Se relever allait certainement être une épreuve mais Kernos l'y aiderait sans nul doute. Ne voyant plus grand chose ainsi assise,elle tendit l'oreille pour suivre tout de même la cérémonie, mais elle se perdit assez vite dans ses pensées elle essaya de se remémorer l'ordre qu'avait annoncé Raithuge , rien ne paraissait vouloir s'imprimer a part qu'il n'avait pas trouvé d'autre qualificatif que "très appréciée" .. elle pourrait le tuer pour ça, bon c'est vrai elle avait pris quelques dizaines de livres mais elle était enceinte jusqu'aux yeux.. Elle ne pouvait s'empecher de lui en vouloir, Arwel, elle, était sublime dans la bouche du porte-parole... et le pire c'était qu'Arwel devait la précéder, donc la très appréciée baleine passerait après la belle CAC . Axel tenta de prendre sur elle et attendit donc que son amie s'avance vers Ka. Elle semblait fébrile la pauvre depuis toutes ses semaines elle n'avait pas été épargnée et chacun savait qu'elle détestait ce genre de cérémonie ... Axel sourit en l'entendant prêter serment Arwel allait pouvoir retrouver son Mirandor et sa tranquillité pour quelques heures du moins avant que sa charge ne la rattrape à nouveau . Lorsque Ka eut accepté l'allégeance de sa CAC, Axel tenta de se lever bien entendu il lui fallu s'aider du bras de son époux pour s'extirper du fauteuil . Elle lui déposa un baiser sur la joue et se dirigea vers l'allée centrale.
La dame de Roynac croisa son amie encore empourprée et lui murmura un petit : Tu es magnifique dans cette robe et tu as été parfaite. Puis elle s'avança à son tour vers le seigneur Devirieux.

Elle lui sourit et lui fit un clin d'oeil en déposant ses mains sur son ventre, elle espérait qu'il comprenait qu'elle ne pouvait pas s'agenouiller dans son état. De toute manière elle était bien plus petite que Ka elle s'inclina donc légèrement puis prit une profonde inspiration et déclara:

Moi, Axel Rouvray dame de Roynac et de glandage, Connétable, promets aide, conseil et fidélité constante au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grâce Ka, son légitime Gouverneur, et à travers lui à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième.

Puisse le Très-Haut m'aider à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.

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Nynaeve87

Derrière son pupitre de bois, Nyna éprouvait quelques difficultés à rester assise.
Plus que jamais, l’immobilité lui pesait.
L’enfant, en elle, bougeait de plus en plus et il lui semblait que son ventre allait éclater. La cérémonie s’égrenait lentement, bien trop lentement à son goût.
Il semblait que les conseillers s’endormaient un peu, se guettant afin de savoir à qui était le tour…
Dauphiné ouvrit comme par manie le dossier qu’elle avait posé devant-elle et qui rassemblait les patentes qu’elle s’était promis de remettre au plus vite. Si certains savaient déjà, d’autres seraient surpris sans doute et ce fait la fit sourire néanmoins.
Refermant la couverture de cuir pour la énième fois, elle essaya de se concentrer sur les serments notant au passage ceux des feudataires qui avaient ainsi accompli un de leur devoir.
La jeune femme nota aussi le désarroi de d’Arwel, si enjouée d’habitude. Plantant son regard compréhensif dans le sien, elle l’encouragea d’un sourire.
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Ka_devirieux

Méléagant et Anne avaient maintenant rejoint leurs places que vint alors le tour de Zoyas. Caractère fort et d'expérience à qui il avait confié le rôle de prévôt. Elle s'avança alors face à lui et presta son serment.

"Zoyas, j'accepte ton serment ! Confiant que ce nouveau rôle te sierra à ravir." Il lui sourit alors également, fermant les yeux une seconde dans un très léger mouvement de tête pour signifier que le suivant pouvait s'avancer.

Ce fût alors au tour du Capitaine. Pénélope de Barsac. Probablement, non surement! , dans ce conseil, la personne la plus proche de lui. Les heures passées à discuter politique, projets, vies personnelles, et autres ne se comptaient plus depuis longtemps.

Elle accomplirait son 3ème mandat de Capitaine. Elle s'avança alors vers lui et presta également allégeance. Yeux dans les yeux, Ka ouïssait les mots de Pénélope attentivement. Un léger sourire de complicité et il lui répondit;

"Capitaine, pour ce 3ème mandat je ne doute aucunement de vos compétentes. Il hésita quelques instants à dire un mot à propos de l'ost, puis après une rapide réflexion, il savait que quoiqu'il dirait, les interprétations de quelques langues de vipères sauraient se voir imaginatives. Il s'en retint donc. C'est avec plaisir que j'accepte votre allégeance!

Il posa la main sur son épaule pour l'inviter à se relever et fît un signe au suivant de s'avancer.

Fontvell, connu et reconnu en Lyonnais-Dauphiné comme le représentant des hospitaliers en ces contrées, se démarqua alors et vint face à lui pour prester allégeance.

"Fontvell, j'accepte ton allégeance. Je t'ai choisi pour procureur en raison de ton sérieux et ton sens de l'honneur."

Le tour d'Arwel arriva. Lors du choix des postes, la damoiselle semblait avoir été froissée par une proposition de Ka lors de sa réflexion. Lorsqu'elle s'avança vers lui, alors que le Gouverneur cherchait son regard, ce dernier semblait fuyant. Il tordit rapidement le coin de sa bouche, bien qu'habituellement il n'avait pas difficile à faire fi des à priori à son sujet, il craignait que ceux-ci puissent être un frein à la communication. Néanmoins, il était rassuré lorsqu'il voyait déjà le travail établi au conseil ducal.

"Dame Arwel, j'accepte vostre allégeance. je sais que vous ne faiblirez pas devant le travail à accomplir et que votre dévouement pour le duché sera encore démontré!"

A nouveau il l fit un petit signe de tête, fermant quelques instants les paupières, pour signifier que le conseiller suivant pouvait s'avancer.

Le Cac, de toute sa discrétion, se fondît dans la foule et Axel se leva avec l'aide de Kernos de son siège. La future mère s'avança alors et fît un appel à Ka pour qu'il comprenne qu'elle resterait debout.Il eut un léger rire; reconnaissant bien là Axel dans sa façon de lui faire comprendre.

"Connétable, j'accepte vostre allégeance.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Tenshikuroi

C’est habillé de la robe traditionnelle du Juge, frappée de l’emblème du Lyonnais-Dauphiné, que Tenshi s’avança devant le Gouverneur. Il s’agissait de son deuxième mandat en tant que Conseiller Ducal. Mais cette cérémonie était différente de la précédente. Cette fois ci, il n’allait pas simplement jurer fidélité par respect de la fonction, il allait le faire pour suivre un ami, un proche. Quelqu’un qu’il appréciait fondamentalement et qu’il savait tout entier dévoué au Duché depuis bien longtemps.

Aussi, lorsque Axel eu fini de prêter serment et après que le Gouverneur eut accepté son acte, Tenshi s’avança à son tour. Les yeux fixés sur le visage de Ka, il posa un genou un terre et inclina sa tête vers le sol pendant quelques instants. Puis, il posa à nouveau son regard sur les yeux du Gouverneur et énonça d’une voix calme et posée :

Moi, Tenshikuroi, Juge, promet devant Aristote, aide, conseil et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grâce Ka Devirieux, son Gouverneur légitime, et à travers lui à Sa Très Aristotélicienne Majesté le Roy Levan le Troisième.

Je prie pour que le Très-Haut inspire mes jugements et guide mes actions pour servir, du mieux que ma condition me le permettra, le peuple du Lyonnais-Dauphiné.

Tenshi resta ainsi devant Ka, puis dès qu’il aurait accepté son allégeance, retournerait parmi les autres Conseillers.
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Licenscar

Licenscar se rendit dans la salle des allégeance pour préter serment d'allégeance au nouveau gouverneur, Ka de Brugeliette, seigneur de Saint Véran. Deux mois après son mandat de conseiller sans poste sous Phelim, il était de nouveau présent en cette salle en tant que Commissaire aux Mines du Lyonnais Dauphiné. Licenscar et Ka se connaissait bien, ils vivaient tous deux à Briançon et s'entendaient très bien.

C'est donc avec plaisir qu'il attendit son tour pour preter serment. La première fois, il avait été un peu tendu mais avait réussi à masquer son trouble, cette fois ci, il était beaucoup plus détendu. Après Tenshik, il se rendit devant le gouverneur et posa un genou à terre et prononça ces mots d'une voix posé et calme:

Moi, Licenscar, Sergent de la Prévôté et Conseiller aux Mines du Lyonnais et Dauphiné, promets, devant Aristote et les hommes, aide conseil et fidélité à Sa Grasce Ka de Saint Véran, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et à travers lui à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième. Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.
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Lion20031110

en entrant dans la salle , lion aperçu beaucoup de monde et fut un peu timide, mais il avança d'un pas fier de servir un duché tel le Lyonnais Dauphiné

Moi, Lion20031110 , lieutenant de la Prévôté et instructeur à l'école de la prévôté , promets, devant Aristote et les hommes, aide conseil et fidélité à Sa Grasce Ka de Saint Véran, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et à travers lui à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième. Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.

Ka_devirieux

Ka regardait les conseillers ayant déjà présentés leurs allégeances se ranger et le nouveau Juge s'avança. Tenshi, un homme que Ka avait découvert via l'Ost et qu'il l'avait agréablement surpris de par ses nombreuses qualités. Il le regardait s'avancer fier de lui. Souvent le nouveau juge avait su calmer, de par sa façon distancée de voir les choses.

Tenshikuroi j'accepte ton allégeance! Je n'ai nulle doute que ton sens aigu de l'impartialité et ta capacité de recul sur les choses fera de toi un juge des plus efficaces et juste !

Juste derrière lui, ce fût alors Licenscar qui s'avança. Il l'avait vu devenir sergent, puis Lieutenant, et enfin conseiller ducal pour êstre maintenant Commissaire aux mines. Il savait pouvoir compter sur lui qui l'avait aidé à remettre du calme sur Saint-Véran.

Licenscar, j'accepte ton allégeance! Je sais que vous n'hésiterez pas à donner de vostre personne pour mener au mieux le travail à accomplir!

En suivit alors l'allégeance de Lion. Egalement un lieutenant ayant fait ses débuts à Briançon.

J'accepte vostre allégeance . Je ne doute nullement que vous nous ferez partager votre expérience prise à la prévôtée.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Raithuge

Raithuge avait vu le défilé des conseillers ducaux effectuer leur allégeance au gouverneur....On pouvait sentir l'habitude que certains avaient de venir prêter serment, la peur et le timidité que certains nouveaux ressentaient et également le fierté et l'amour pour leur duché que la plupart montraient fièrement en prêtant allégeance.

C'était maintenant autour de Raithuge, il allait clore la cérémonie d'allégeance des conseillers ducaux par celle du porte parole, et c'est ce que Raithuge s'en allait faire.

Il se remit dans la file, et alla d'un bon pas vers le gouverneur, s'agenouilla et dit:

Moi, Raithuge, seigneur de la Vallouise et porte parole de ce conseil ducal jure devant Aristote et les hommes, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium)à Sa Grasce Ka de Saint Véran, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et à travers lui à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième. Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.

Raithuge s'arréta et regarda Ka dans les yeux en souvenir du bon temps passé ensemble...
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Anastasie91

Anastasie assistait pour la première fois à la cérémonie d'allégeance au Gouverneur. Elle ne s'était jamais approchée de cette cérémonie de peur d'être de trop, sentiment qu'elle éprouvait parfois. Mais cette fois elle se décida à y participer, juste pour voir ce qui l'attendrait dans le futur.

Tous les nobles passaient les uns après les autres. Tous savaient quoi dire et comment se comporter fasse au Gouverneur. Elle se demandait si elle arriverait à faire de meme, surtout les premières fois.

Anastasie allait bientot etre anoblie et se devait d'être présente à cette cérémonie. Elle resta là donc dans un coin pour ne gêner personne et écouta tout le monde. La cérémonie touchait apparement à sa fin lorsque Raithuge prêta à son tour allégeance au Gouverneur.

Ka_devirieux

La file des conseillers ducaux se terminait. C'était maintenant au tour du porte-parole de clôturer. Raithuge s'avança alors vers Ka. Les 2 hommes avaient déjà travailler ensemble par le passé à travers diverses fonctions, et la communication entre eux n'avaient jamais failli, leur permettant de mener aux mieux leurs attributions.

Il regarda alors le regard de Raith

Raithuge, Premier Conseiller, j'accepte ton allégeance! Que ce mandat soit à l'image de tes autres mandats déjà prestés; sérieux et efficace.

Lorsque le Porte-parole rejoignit les autres conseillers, Ka tourna la tête en direction de Nynaeve afin de lui signifier que le noblesse pourrait maintenant se présenter.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Composition du Conseil et Anoblissements

Volverine

Le tout jeune Porte-Parole du conseil du Dauphiné allait parler !!
Il demanda au Bourrel, son alter-ego, de l’aider…

Le Bourrel convoqua ses acolytes avec pour tâche de réunir et de canaliser la noblesse dauphinoise …
Et trois coups de fouets après...
Toute la noblesse était enfin réunie…
Prêts à applaudir le discours du Porte-parole…
Même les manchots étaient prêts à applaudir…..

(Oups, son suzerain vient de lui communiquer un message d’une haute importance : Volfy, les nobles, ce n’est pas comme des prisonniers, ça se manie avec précaution et diplomatie !!)

Reprenons donc !!

Chers amis du Gratin Dauphinois,
Chers conseillers ducaux,
Notre nouveau gouverneur, Walan (dict le Multipass, aux vues de ses exploits, lors du dernier mandat ducal) a été élu par le conseil ducal…
Veuillez vous présenter humblement devant lui, pour lui présenter vos hommages et votre allégeance...
Hum... Sinon... Paf… La hache du Bourrel dans la margoulette !!

Par ordre d’apparition :
Les conseillers ducaux...
Les grosses légumes du Dauphiné…
Le reste…

Roulez trompettes !!
Sonnez tambours !!
Que le spectacle commence !!!
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Walan

C'était loin d'être la première cérémonie d'allégeance à laquelle Walan assistait, mais c'était bel et bien la première pour laquelle c'était à lui que l'on prêtait serment et il en était aussi fier que nerveux.

Une fois que le Porte Parole et le Bourrel eurent conjointement annoncé l'ouverture de la cérémonie, le nouveau Gouverneur s'avança dans la salle et alla se placer sur le trône siégeant à l'une des extrémité de la pièce.

Là, dans son habit aux couleurs sombres du deuil, il y observa son Conseil et la noblesse lyonnaise et dauphinoise entrer et se préparer.
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Lady_antlia

Le Capitaine, vêtue de son uniforme de circonstance, cheveux coiffés, remontés en une coiffure sobre, portant la marque de deuil, s'avança vers le Gouverneur Walan la main sur le pommeau de sa fidèle épée. Elle portait également les couleurs du clan .
Arrivée devant le Gouverneur, elle le regarda droit dans les yeux, sortit son épée de son fourreau, la plaça devant elle, pointe à terre. Puis une main sur le pommeau, l'autre sur son cœur elle mit un genou à terre.
D’une voix lente mais assurée et forte elle déclama :

Moi, Lady Antlia Kennedy, du Clan Kennedy , déclare solennellement prêter allégeance à Walan, Seigneur de Meyrieu, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers lui au Roy Levan III.
Je mets à son service mes conseils, mon épée, ma vie ainsi que ma fidélité.

Elle inclina la tête et attendit .
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Matom

Matom arriva pour la première fois dans cette salle, il été à la fois décidé car fier de pouvoir aider le Lyonnais-Dauphiné, son duché d'adoption, et à la fois ému, qu'il atteigne ce poste, le plus important qu'il existe à ses yeux, et d'être dans ce lieu, qui, à un moment, lui cru inaccessible.

Il avança et vit que deux personnes étaient déjà dans la salle. Il les salua, puis il s'aprocha de Lady Antlia, se mei à côté, puis posa un genou a terre et une main sur son coeur.

Moi, Matom , déclare solennellement prêter allégeance envers la terre du Lyonnais Dauphiné.
Je reconnais pleinement en Walan, Seigneur de Meyrieu, le gouverneur de notre duché. Votre grâce, je mets à votre service ma vie et soyez assuré de ma fidélité.

Walan

La première à se présenter fut Antlia, dans son uniforme de Capitaine. Walan l'observa se présenter devant lui et écouta son allégeance avec un sourire. S'il y avait un poste qu'il connaissait et appréciait plus que les autres, c'était bien celui de Capitaine, dont l'exercice avait gravé en lui nombre de souvenirs. Il répondit à la jeune femme d'une voix toute aussi forte.

Capitaine, j'accepte votre allégeance avec joie. Soyez assurée que, mon cœur et mon être restant à jamais ceux d'un soldat, je suivrai avec attention la vie de l'Ost.

Le second à se présenter fut Matom, dont le visage reflétait son émotion pour sa première allégeance.

Conseiller, j'accepte votre allégeance avec intérêt. J'ai déjà pu constater votre envie de vous impliquer et je ne doute pas que vous participerez activement à la vie du Conseil.
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Nynaeve87

Nynaève était arrivée depuis un moment dans la grande salle où les conseillers, l’un après l’autre, serait amenés à prêter allégeance à Walan, nouveau gouverneur du Lyonnais- Dauphiné.

Elle allait prononcer le fameux serment pour la troisième fois. Encore tout au fond de la salle, elle observait les gens qui peu à peu emplissaient le lieu magnifique.

Bientôt elle vit Lady Antlia s’avancer, elle serait la première…

Puis vint le tour de Matom, tout nouveau au conseil…

Elle regardait en souriant, elle ne bafouillerais plus cette fois-ci.

Coppensbe

D'un pas guilleret, le duc d'Albon s'avança

Haa je suis arrivé à l'heure cette fois

Hum hum

Moi, Coppensbe, Duc d'Albon, jure devant Aristote et les hommes, aide, conseil, fidélité et allégeance à sire Walan, Seigneur de Meyrieu, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

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Lady_antlia

Le Capitaine se releva, inclina encore une fois la tête vers le Gouverneur ,puis vint rejoindre le rang des Conseillers .
Matom suivait . Elle sourit en voyant ce jeune Conseiller faire ses premiers pas dans cette salle si solennelle .
Elle vit aussi Nyna et lui sourit.
Les COnseillers étaient loin d'être tous passé quand elle vit le maire de Lyon arriver et porter allégeance ......un peu trop en avance dira t on .
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Sagaben

Après quelques mois sans allégeance, Sagaben revenait pour en porter une double. Logeant à Lyon, il lui était facile d'être là à temps. Il avait cependant de lire quelques dossiers avant d'arriver au salon du château. Il y descendit. Pour l'occasion, il n'avait pu revêtir le vêtement bleu nuit, couleur qu'il affectionnait. Il l'avait troqué pour le noir, en deuil de Sa Majesté. Toile légère, cape sur les épaules, épée à la ceinture, chapelet dans la main gauche. Sagaben s'avança dans la salle, non sans avoir saluer les deux gardes de l'entrée. Après avoir salué les personnes présentes du chef, et après avoir écouté la prestation de Lady Antlia et de Matom, il s'avança. Il mit genou à terre et regarda le gouverneur dans les yeux.

Moi, Bastien d'Amilly, bailli du Lyonnais-Dauphiné, prête allégeance à Walan, seigneur de Meyrieu, gouverneur désigné du Lyonnais-Dauphiné et le reconnais comme tel.
Je mets également entre ses mains mon vicomté de Laragne-Montéglin et lui jure, devant Aristote, de lui apporter aide, conseil et fidélité.

Sagaben inclina profondément la tête, puis se redressa et eu un léger sourire en regardant le gouverneur dans les yeux.
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Walan

Walan fut quelque peu étonné lorsque le Duc d'Albon s'avança alors que tous les conseillers n'étaient pas encore passés. Il esquissa un sourire avant de répondre.

Votre Grasce, je reçois le renouvèlement de votre allégeance avec la même promptitude que vous êtes venu le prononcer, merci à vous.

Alors que Coppensbe s'écartait pour laisser la place au reste du Conseil Ducal, c'est Sagaben qui se présenta ensuite.

Messire Bailli, j'accepte votre allégeance comme conseiller aussi bien que comme vassal avec plaisir. Je ne doute pas que nous aurons des conversations intéressantes sur les fonctionnaires, bêtes et autres domaines sous votre charge.
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pnj

Son arrivée à Lyon l'avait passablement agacée. Entendre tous ces moutons brailler "vive le roy", "nous avons besoin de l'argent qu'il nous a promis" et toutes autres sortes d'arguments loyalistes aussi fumeux que pitoyables, l'avait fatiguée. Ainsi donc la fierté dauphinoise était à vendre ? Le roy, le roy, tout le monde n'avait que ce mot là à la bouche... Savaient-ils au moins à quoi il ressemblait ce roy ? Au lieu d'acclamer un fantôme que l'on avait jamais vu dans cette province qui se voulait si proche de la Couronne, les dauphinois feraient mieux de venir acclamer leur Gouverneur, pour une fois. Lui (ou elle, le cas échéant) se souciait vraiment d'eux au moins... enfin... en principe... cela dépendait des fois...

En l'occurence, le Gouverneur était grand, était beau, sentait bon... euh... le sable chaud ? Il y avait donc de quoi venir chanter ses louanges et c'est exactement ce qu'elle avait l'intention de faire : rendre hommage et applaudir le véritable maître de la province qui par pur hasard (?) se trouvait être Walan de Meyrieu, ami et vassal de la famille mais surtout parrain entièrement dévoué à sa petite personne. Non ?

Aliénor voulait faire une entrée fracassante : portes ouvertes à la volée, trompettes, héraut clamant son nom et sa prestigieuse ascendance. Seulement voilà, lorsqu'elle arriva, les portes étaient déjà grandes ouvertes, afin de laisser au plus grand nombre le loisir d'entrer à leur guise, la salle était déjà bien remplie, la cérémonie commencée, son parrain adoré vissé sur son trône...

-Je vous l'avais bien dit, lui souffla son intendant (qui avait tenu à l'accompagner pour "limiter les dégâts"), l'air satisfait.

- Oh vous..., lui retourna Aliénor avec un regard noir.

Scandaleux ! Il avait osé commencer sans elle. Pire encore, ce furent de simples guillestrins qui lui apprirent l'élection du seigneur de Meyrieu !!! Bien que ce fut à l'autre bout du duché, il aurait tout de même pu venir lui annoncer l'heureuse nouvelle ! Pas de visite mais pas de messagers ni même de petites missives ! Rien !!!

Il ne payait rien pour attendre, ce gredin.

Elle entra sans faire de vagues mais sans se cacher non plus, paradant de manière tout à fait subtile dans une robe couleur crème outrageusement brodée d'or. La coupe de la robe ainsi que son léger décolleté mettaient discrètement mais sûrement en valeur ses formes plus que naissantes.

Aliénor était un parfait mélange de ses deux illustres parents : les cheveux dorés de sa mère mais raides comme ceux de son père, le teint de lait, le nez légèrement retroussé et la finesse des traits maternels, la fierté d'azur paternelle dans le regard. Seule sa constitution -déjà plus plantureuse à son âge que celle de sa vicomtale génitrice- semblait déroger à la tradition génétique de la famille. Sans doute l'héritage de sa grand-mère italienne.

La jeune fille balaya la salle du regard. Elle secoua imperceptiblement la tête : le protocole était, encore une fois, malmené. Ah... si son père avait été là... ça ne se serait pas passé comme ça, foi d'Avencourt. Elle s'incrusta poliment dans le premier rang, à grand renfort de sourire puis toisa son gouverneur de parrain.

- Ah... enfin ! se dit-elle lorsqu'elle le vit peigné, rasé de près et élégamment habillé. Depuis le temps que Mère et moi lui disons de faire un peu plus attention à lui... Pas trop tôt...

La tristesse voila son regard, l'espace d'un instant, tandis qu'elle songeait à Freyelda, dont elle n'avait plus aucune nouvelle depuis des mois. Mais son attention se recentra très vite sur la cérémonie à la suite d'un "Walan, seigneur de Meyrieu, gouverneur désigné du Lyonnais-Dauphiné".

Ouh... le chameau ! Il paierait pour cet affront !

Elle croisa les bras et lui lança un regard noir et une mine mécontente et réprobatrice. Mais à le voir ainsi, si beau et si rayonnant sur son trône, sa moue boudeuse d'enfant capricieuse fondit comme neige au soleil et son visage s'éclaira un franc sourire.

Comme elle était heureuse. Et comme elle était fière. Mais elle était aussi très bien élevée et savait se tenir en société. Aussi attendrait-elle la fin de la cérémonie pour lui sauter dans les bras et lui administrer une bise sonore sur la joue.

Walan

Alors que Walan attendait le conseiller suivant il remarqua l'éclat d'une blonde chevelure qu'il ne connaissait que trop bien se glisser jusqu'au premier rang.
Cette simple vision tourna aussi douloureusement que vivement ses pensées en direction de sa plus ancienne et proche amie, dont il n'avait pu partir à la recherche, vaincu par les arguments et suppliques de Jehan, son intendant, sur ses responsabilités qu'il ne pouvait pas quitter et l'expérience de Charles de Macquart en matière de traque. Cette disparition, alors qu'il était encore en deuil de sa promise, et l'impossibilité de faire quelque chose avaient enragé le seigneur de Meyrieu de longues heures, rendant durant quelque temps la vie fort difficile aux domestiques du château.

Le Gouverneur fut tiré de ces pensées lorsqu'il aperçu le regard noir de celle qu'il ne pouvait plus désigner autrement que comme une jeune femme. Nul doute que, plongé qu'il était dans ses activités ducales pour en oublier son chagrin et sa peine, il avait négligé ses devoirs de parrain au moment même où il aurait dû les assumer plus encore qu'à l'accoutumée. Et à en voir ce regard, en plus de connaitre le caractère qui commençait de faire surface chez Aliénor, celle ci en avait pleinement conscience et ne tarderai pas à le lui rappeler.

Mais l'orage ne dura pas et ce fut bientôt un ravissant sourire qui éclaira le visage de sa filleule. Sourire que ne pu s'empêcher de reprendre Walan, l'appuyant d'un bref clin d'œil au petit brin de femme sur lequel il avait juré de veiller comme sur sa propre chair, avant de retrouver son attitude sérieuse au moment où un nouveau conseiller se présentait.
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Nynaeve87

Ne voyant personne s’avancer, Nyna décida que c’était son tour.
Elle jeta un œil au chef du protocole qui regardait l’assistance avec bonhommie.

Le gouverneur, calme et digne comme à son habitude, ne lachait du regard une jeune personne blonde qui venait d’entrer et qui semblait-il, ne voulait pas passer inaperçu…

Alors, retenant sa respiration elle s’avança devant Walan qu’elle trouvait plutôt à son avantage dans ses nouveaux atours…

La main sur la garde de son épée, la connétable s'inclina puis s’agenouilla baissant la tête.

Un instant plus tard, levant les yeux, elle déclama la phrase qu’elle avait déjà prononcée par deux fois :

Moi, Nynaève, connétable de l'Ost du Lyonnais et Dauphiné jure allégeance à Wallan, seigneur de Meyrieu, Gouverneur du Lyonnais et Dauphiné, et à travers lui au Roy Levan III.
Je jure aide et soutien au Gouverneur, au Duché et à son peuple.

Je vous promets ma fidélité et mon épée, qu'Aristote m'en soit témoin !
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Walan

Revenant à la cérémonie, Walan observa Nynaève s'approcher à son tour et prêter serment. Il lui répondit avec un léger sourire.

Connétable, j'accepte votre allégeance avec bienveillance. Je ne doute pas que vous continuerai de faire des merveilles.
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Lady_antlia

Elle regarda Nynaeve prêter serment d'allégeance .... Elle regardait la salle , son ambiance, pensant que ce serait la 4ème et dernière fois qu'elle y viendrait .
Elle s'imprégnait de l'ambiance si particulière qui y régnait, observant la petite foule qui s'amassait et la jeune fille blonde qui avait l'air si effrontée , avec un sourire . L'insouciance de la jeunesse ....
Elle pensait à sa fille Appoline.

Ses pensées revinrent à cette salle ou , voyant Nyna finir son serment ne peut s'empecher de lui faire un clin d'oeil , comme un signal ...
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Pao

Pao accourut prestement, il se présenta en toute convenance devant son Gouverneur et posa genoux à terre, inclinant la tête, déposant ces armes devant lui... Puis il se releva et fièrement prononça ces mots :

Moi, Pao, Seigneur de Crozes, jure devant Aristote et le Très Haut, aide, conseil, fidélité et allégeance à sire Walan, Seigneur de Meyrieu, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III.
Je défendrais cette terre et son peuple des félons jusqu'au péril de ma vie ! Qu'Aristote m'en soit témoin et qu'il me guide dans mes pas !
Le Seigneur s'inclina de nouveau bien bas, puis reprit ces armes et salua dignement Walan...

Hardryan

Comme cela arrive parfois, le temps était humide. Bien que la chaleur ne fusse pas incommodante outre mesure, peu de personnes avaient fait la courbette devant le Gouverneur et Hardryan se mit à penser qu'une épidémie de rhumatismes était peut-être subtilement en train de s'installer... Cela n'empêchait pas le nouveau Gouverneur d'être tout sourire, il faut dire que la vue panoramique qu'il avait sur la salle et sur certains décolletés plus développés, que dis-je, sur certains atours qui s'offraient devant lui alors que derrière ont avait droit qu'à un arrière-tr... -plan, avait de quoi faire sourire tout homme normalement constitué.

Alors que le Seigneur de Crozes venait tout juste de génufléchir et de prêter allégeance à tout ceux à qui l'on devait prêter allégeance, même à ceux qui n'étaient malheureusement plus de ce monde, Hardryan fit un pas en avant, s'inclina juste ce qu'il fallait et, posant genoux au sol:

Moi, Hardryan, Prévôt des maréchaux, prête aujourd'hui serment d'allégeance envers notre Gouverneur, Walan seigneur de Meyrieu, et à travers lui, jure devant Dieu et les hommes de servir mon Duché le Dauphiné-Lyonnais ainsi que son peuple, de même que sa Majesté notre Roy Levan III.

Ceci étant dit, il se redressa. Il n'avait plus rien à faire incliné de toute façon. Jetant un coup d'oeil sur le côté, il aperçut cette presque jeune femme qu'il venait tout juste de reconnaitre. Il était presque étonné de la trouver là, après tout, le serment d'allégeance au Gouverneur était l'apogée de ce cette "avilissante course aux votes des gueux" et "vaste bouffonnerie qu'étaient les élections ducales" duquel son oncle était couronné. Il lui lança un sourire, avant de retourner à la place qu'il occupait plus loin.
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Nynaeve87

Nynaève était restée un instant inclinée…
La position quoique honorifique était pour le moins incommode et ses pensées s’envolaient vers d’autres lieux plus propice à la décontraction.
D’un regard, elle embrassa la salle… et amusée, elle vit messire Pao, Major des compagnies Nobiliaires se précipiter pour prêter serment, presque essoufflé par la peur de son retard.
Promptement, et sans en avoir l’air, elle lui laissa la place, de peur d’être bousculée et de s’affaler dans une position encore plus inconfortable.
Réprimant un éclat de rire, elle rejoint Lady_Antlia , son amie Capitaine qui lui faisait signe depuis un petit moment.
Elle la rejoint, sans lâcher du regard celui qui venait de s’avancer devant Walan, rêveuse…
Puis vint le tour d’Hardryan, nouveau prévôt dont elle aimait le verbe, acide sans doute, mais jamais ennuyeux.
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Walan

Alors que Nynaève s'éloignait, le seigneur de Crozes se présenta à son tour devant un Walan une nouvelle fois un peu surpris de voir à nouveau que l'on attendait pas la fin du passage des conseillers.

Major, je reçois le renouvèlement de votre allégeance et vous remercie pour votre engagement à défendre le Duché.

Pao s'éloignant, le Gouverneur se leva en déclarant.

Gentes dames et nobles sires, je ne doute pas que chacun d'entre vous souhaite rapidement prouver son attachement à son Duché en renouvelant son serment. Cependant, la tradition veut que le Conseil Ducal en place ait d'abord prêté allégeance avant que les vassaux du Duché ne portent la leur.
Patientez donc encore un peu je vous prie, ou pressez vos nouveaux conseillers à se présenter plus vite.

Se rasseyant, le seigneur de Meyrieu fit signe que la cérémonie pouvait continuer et Hardryan s'avança alors.

Messire Prévôt, j'accepte votre allégeance avec attention. Je ne doute pas que vous superviserez lieutenants et sergents avec zèle et efficacité.
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Zwyrowsky

Son ami le Gouverneur, et le vice-chancelier, avaient été formels. Pas de couleur. Pas même un vert sombre? Un bleu nuit? Nenni. La reine était morte, et si l'on était Français (hélas, on l'était), il fallait en porter le deuil. Mais la pauvre reine, avait il ajouté, est passée de vie à trépas il n'y a pas moins de quatre mois... Toute la cour le sait, toutes les chancelleries le savent, et le bruit en avait couru aux armées... Qu'importe. Cadavre déterré ou pas, le deuil. Soit. Robe noire à manches crevées de zibeline grise, donc (l'automne était à la fraicheur), avec pour seul éclat de couleur le cordon vert et le dragon d'or de Saint-Georges. Pousserait-on la servilité royale jusqu'à lui reprocher de l'arborer en ces circonstances?

S'étant ainsi vêtu, et accompagné de deux valets portant chacun plusieurs rouleurs d'un parchemin d'excellente qualité, et que l'on devinait richement orné, le vicomte de Crots était donc arrivé au château, s'était fait reconnaitre et avait rejoint la grand salle où le conseil commençait, lentement, à prêter serment. Jean Zwyrowsky préféra penser que cette lente hâte, festina lente, était due au lourd travail qui assiégeait déjà les conseillers élus.

Il jeta un regard à la salle, ne découvrant pas encore l'objet de son attention, mais à sa place la jeune Aliénor d'Avencourt, qu'il avait visité quelques jours auparavant. La jeune fille portait avec superbe le nom de ses parents, alliant l'énergique orgueil paternel et l'altière détermination maternelle. Jean Zwyrowsky sourit en se prenant à se demander si se trouvaient aussi dans cette salle un autre Louis, un autre Geoffroy, pour cette Aliénor-ci...

Laissant ses valets au fond de la salle, il se rapprocha de la jeune fille, qu'il salua d'un sourire muet et d'une respectueuse inclination de tête.

pnj

L'archeveque de Vienne était pour une fois en retard,il vit aux regards qu'il était légèrement attendu pour le bon déroulement de la cérémonie.
Il n'était visiblement pas le seul vu le nombre restreint de conseillers ducaux présents.

Le vieil homme tenta se recoiffer avant de se présenter devant le nouveau Gouverneur , sa tentative fut infructueuse puisqu'il devait se faire à l'idée de voir peu de cheveux se battre sur sa tête .

Une fois devant le nouveau Gouverneur , il s'inclina en espérant pouvoir se relever sans peine et prononça les paroles suivantes :
Moi, Monseigneur Ingressta1er , baron de Chaponnay, Commissaire au Commerce du Lyonnais-Dauphiné, prête allégeance à Walan, seigneur de Meyrieu, gouverneur désigné du Lyonnais-Dauphiné et le reconnais comme tel.

Je jure, devant Aristote, de lui apporter aide, conseil et fidélité.

L'archeveque se retira auprès des autres conseillers ducaux et vit avec plaisir la présence de la jeune Aliénor non loin de lui , il devait veiller à poursuivre son éducation religieuse, mission confiée par ses parents.

Walan

A la suite du Prévôt s'avança l'archevêque de Vienne, tandis que de nouveaux nobles pénétraient dans la salle, dont notamment le vicomte de Crots, que Walan salua d'un signe de têete, avant d'entendre et de répondre au serment d'Ingresstar1er.

Monseigneur, j'accepte votre allégeance avec piété. Vos talents de prêcheur comme d'économiste seront un atout au sein de ce Conseil.
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Imationgirl

Ima comme d'habitude, perdue dans ses pensées, avait oublié la cérémonie d'allégeance, chose pourtant assez difficile à oublier...Elle pressa le pas, passa ses mains pour essayer de remettre sa coiffe en place, puis elle tenta de lisser les plis de sa robe, mais rien n'y fait ils persistaient...A quoi allait elle ressemble pour sa premiere fois...Bref ... Elle entra discrètement dans la salle et alla se placer aux cotés de ses collègues conseillers déjà présents...

Elle s'inclina, posa son genou au sol...En relevant la tête, elle regarda le gouverneur, intimidée..Elle avait peur de se tromper, de bafouiller...Enfin, elle commença d'une voix frêle pour terminer avec une voix déterminée assurée...

Moi, Imationgirl, Commissaire aux mines du Lyonnais-Dauphiné, prête allégeance à Walan, seigneur de Meyrieu, gouverneur désigné du Lyonnais-Dauphiné et le reconnais comme tel.
Malgré que ce soit mes débuts, fidèle je serai et ferai ce qui est en mon possible pour vous conseiller, vous aider à développer, faire avancer et prospérer notre beau Lyonnais-Dauphiné..

Ouf...Elle avait réussit à dire ce qu'elle devait...Elle releva la tête pour regarder une fois de plus Walan...Elle attendit le bon moment pour se relever...Au fond d'elle même, elle ne tenait plus, tellement heureuse d'être arrivée jusqu'ici...Passer des vaches au conseil ducal...Un sacré bout de chemin pour la ptite Ima...

Walan

Walan eut un léger sourire devant la nervosité manifeste de la jeune femme, se rappelant la première fois qu'il était venu prêter serment lui même. Il tâcha de montrer un visage encourageant et rassurant lorsqu'il la vit commencer d'une petite voix et fut heureux de voir que le stress cédait peu à peu le pas à de l'assurance -sans doute guère grâce à lui mais simplement au fait de constater que tout allait bien- .

Dame Commissaire aux Mines, j'accepte votre allégeance avec sympathie. Je vous remercie de vos vœux et ne doute pas que vous travaillerez ardemment à les réaliser.
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Samarel

à peine samarel rentré en son domaine qu'il était reparti vers montélimar pour une affaire urgente. là, on lui annonça en chemin les resultats des elections. il remonta donc sur lyon et arriva tardivement. aux portes de la citadelle, un garde le salua et lui annonça la mort de la reyne de france.

le viel écossais en fut tout retourné. il s'assit sur le banc du poste de garde afin de reprendre ses esprits un instant. le dauphin et maintenant la reyne. la tempète qui faisait rage depuis quelques jours et coupait les communications entre les duchés semblait etre un signe divin de l'état de faiblesse du royaume de france. alors que le vieux soldat reprenait ses esprits il pensa que le duc morgenne, fils adoptif du roy, devait bien etre le dépositaire des terres du lyonnais dauphiné. de ce fait, il ne savait plus bien à qui il devait faire allégeance. il se leva, s'épousseta grossièrement.

baron, le deuil décrété implique que personne ne porte de couleurs.

samarel regarda ses atours. il était sévèrement harnaché dans un harnois cabossé maculé de boue. son tartan était méconaissable. il avait l'air piteux.

bigre. je ne peux tout de meme pas me présenter comme ça en face du nouveau gouverneur. il pourrait y voir offense. garde ! allez au conseil de guerre me ramener un vètement de rechange. je reste ici avec votre binome en attendant. tenez, voilà la clé de mon bureau. il y a une grosse armoire. dedans tu prends un vètement. tu en profiteras pour prendre un flacon qui se trouve à coté, pour ta peine.

quelques minutes plus tard, le soldat essouflé revint avec un mantel gris perle magnifiquement travaillé de fils d'argent et un flacon étiquetté XXX Ceannaideach.

pendant ce temps, le baron avait briqué les différentes parties de son armure et était plus déjà plus présentable. il enfila le manteau et remit sa ceinture par dessus afin de porter la claymore au coté.

bien il est temps d'y aller. gardez la bouteille soldats ! mais que je ne vous vois pas l'ouvrir alors que vous etes de garde.

entrant dans la grande salle, il vit que la cérémonie d'allégeance avait déjà commencé. il salua discrètement les habitués et se posta à coté du vicomte de crots.

pssst ! zwy ! tout le conseil est déjà passé ?
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Penelope.

Pénélope parcourait le Duché dans tous les sens ces derniers temps, à peine arrivée à Montélimar qu'elle devait déjà se rendre à Lyon.
Rien de tel pour la mettre en retard, chose habituelle chez elle, mais là elle ne devait pas pas se faire remarquer par le Gouverneur et se tenir tranquille lui avait-on recommandé.

Elle enfila son uniforme de cérémonie, attacha ses cheveux et lança Xéna au galop jusqu'à la Capitale.
Une fois le château en vue elle se mit au trot et rejoint l'entrée où elle laissa sa monture à un garde.
Un dernier coup d'oeil sur ses bottes, pour ôter le grain de poussière que certains ne manqueraient pas de lui faire remarquer et elle pénétra dans la salle en tentant de ne pas faire claquer ses talons.
Balaya du regard les déjà présents, se faisant toute petite en passant devant Sam, elle rejoint le Capitaine et Nyna, posa sa main sur la garde de son épée sans même chuchoter un mot à ses voisines.
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Dedelagratte

DeDeLagratte, le Seigneur de la Garde Ducale, devait aller prester allegeance en tant que Seigneur de Pusignan. Il arriva donclà ou se faisait les allegeances comme d'habitude en retard. Il vit les gardes avec une fiolle dont il ne connaissant le liquide intereieur .. Il jeta un regard bizarre aux gardes s'empressèrent de la ranger visiblement un peu génés.

DeDelagratte entra discretement tout en jetant quelues regards par ci par là afin de trouver une place plutôt discrete puis se plaça non loin de Pénélope qui etait déja arrivée et attendit patiemment que son tour vienne.
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Argawaen

Le nouveau conseil ducal prester allégeance au nouveau duc du Lyonnais-Dauphiné.Les nobles du duché allaient devoir à leur tour prester serment afin de renouveler leur fief.

Le Seigneur des lances Jeremdehuit monta sur sa monture et se dirigea sur Lyon.
Il enfila son plus bel uniforme,attacha son ceinturon correctement.

Une fois arrivé à destination il se dirigea à la salle du composition du conseil et anoblissement.

Il salua les personnes présentent et attendit.
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Dameisabeau

De nature discrète, elle n’était pas très à l’aise avec tout ce qui touchait au protocole mais ses nouvelles fonctions réclamaient sa présence dans cette salle ô combien intimidante.
Elle troqua donc sa robe de mariée pour une robe de deuil et après un petit passage au bureau se hâta de rejoindre ses collègues conseillers, se faufilant discrètement dans la foule afin que l’on ne remarque pas trop son retard.
Evidemment , elle n’avait rien préparé et c’est une procureur rougissante sous les paires d’yeux braqués sur elle qui s’avança un peu tremblante quand vint son tour.

S’inclinant comme le veut la coutume, n’osant soutenir le regard sombre et impressionnant , elle déclama :

Moi, Dame Isabeau, procureur du Lyonnais et Dauphiné jure allégeance à Wallan, seigneur de Meyrieu, Gouverneur du Lyonnais et Dauphiné, et à travers lui au Roy Levan III.
Qu’Aristote soit le témoin de ma fidélité et mon soutien envers le gouverneur et le duché afin de servir au mieux les intérêts de son peuple
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Shinji

Shinji alla faire son devoir afin de rendre grace au nouveau Gouverneur. Il s'agissait d'un formalité dont il s'acquitait consciencieusement à chaque fois. La derniére fois, cétait en tant que conseiller ducal. Maintenant, c'était qu'en simple tributaire d'une terre offerte par le Gouverneur. Shinji s'avança vers le nouveau gouverneur, respecta le protocole et dit ces paroles :

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Walan, et, à travers lui, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Shinji se retira ensuite et pris la direction de l'université cotoyer les étudiants et professeurs de medecine afin de commencer sérieusement ses études de médecine.
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Umiko

Citation:

Au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Messire Walan,

Me retirant à l'Eglise pour quelques temps, je ne peux malheureusement me présenter devant vous au cours de la cérémonie d'allégeance.

Aussi, par la présente missive, moi, Umiko de Prume, Vicomtesse de Voiron et Baronne de Varces, jure allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Messire Walan, Seigneur de Meyrieu, et à travers lui à sa Majesté le Roy.
Je jure de devant Aristote de lui apporter aide, conseil, fidélité et de servir et défendre au mieux les intérêts du Duché et de ses habitants.

Fait à Voiron,

Umiko de Prume

Zwyrowsky

Alors que la cérémonie s'écoulait sans plus de hâte qu'auparavant, un soldat en armure et à l'accent écossais vint rejoindre le vicomte de Crots, qui s'impatientait. Déjà trois ou quatre nobles étaient passé sans attendre les Conseillers, et au moins autant de conseillers manquaient à l'appel.

pssst ! zwy ! tout le conseil est déjà passé ?

Il se tourna, surpris, avant de reconnaitre le baron de Bourdeaux, et de rire dans sa barbe.

Ah, Samarel! Non, ils ont entrepris ce me semble le concours de l'allégeance la plus longue, afin de tester le stoïcisme de la noblesse ducale face au protocole. Le duc d'Albon et les seigneurs de Crozes et de Bocsozel ont déjà perdu, d'ailleurs.

Il fit un peu de place à son ami de retour de Bretagne, et continua d'attendre la suite.

Walan

Avec un nouveau sourire devant DameIsabeau rougissante, Walan acquiesça.

Procureur, j'accepte votre allégeance avec probité. Je suis convaincu que votre participation au conseil sera des plus efficace.

Voyant à nouveau s'avancer un noble n'étant pas conseiller, le seigneur de Meyrieu eut un léger soupir.

Messire, j'accepte le renouvèlement de votre allégeance ...
Si vous voulez bien m'excuser.

Se levant à nouveau, le Gouverneur clama d'une voix ferme, le regard irrité.

Gentes dames et nobles sires !
Messires et mesdames conseillers ducaux !
Cette cérémonie ne fait que trop tarder et j'attends toujours le passage de deux d'entre vous avant que le Porte Parole ne puisse prêter son propre serment et clore ainsi le première partie des allégeances, comme le veut la tradition.
La noblesse dauphinoise attend et s'impatiente, si j'en crois les personnes qui rompent le protocole pour venir prêter allégeance.

Aussi, ne souhaitant faire languir la fine fleur du Duché plus longtemps, que les derniers conseillers ducaux ou les porteurs de leurs lettres scellées s'avancent maintenant, sans quoi ils se verront retirer fonctions et distinctions dues à leur charge jusqu'à leur allégeance et sans quoi je prierai le Porte Parole de continuer la cérémonie.

Que cela soit su !

Se rasseyant, Walan attendit avec un visage fermé dont les yeux reflétaient les prémices d'une froide colère.
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Argael

Argael de Montgenèvre souffrait autant dans son cœur que dans sa chair.

Toujours convalescant de sa rencontre avec un ours, il avait pourtant entrepris le trajet de Briançon jusqu'à Lyon, serrant les dents à chaque mouvement du cheval. A ses côtes son porte étendard restait muet après avoir commis l’erreur de proposer de prendre du repos devant le masque de souffrances du seigneur de Saint Giraud.

Lorsqu’après 4 jours à chevaucher il fut en vu de Lyon, il soupira intérieurement, son corps meurtri, le lancer sans cesse et ses plaies au torse c’étaient rouvertes, sans que l’on en vit rien, camouflet aux regards extérieurs.

Arrivant su la place, ils mirent pieds à terre. Le Juge du Lyonnais Dauphiné recouvert de poussière entreprit de secouer ses vêtements.

Mène les chevaux au palefrenier, voici 30 écus qui devrait suffire, garde le reste restaure toi et prend moi une chambre a l’auberge de la ville.

Une fois seul il se dirigea vers le puits de la place entreprenant de se rincer le visage. Un coup d’œil à son pansement dont la couleur marron n’était pas pour rassurer. Qu’importer l’homme en avait vu d’autre.

Allez vieux, se dit il à lui-même c’est le moment d’aller prêter allégeance, je les imagine déjà trépigné si pressé de faire bonne figure et se pavaner, mais combien seront sincères ? Combien auront consentit autant d’efforts pour venir le faire ?

Il se fit ouvrir la porte pour les gardes qu’il remercia d’un petit salut amical, que la cérémonie devait être longue pour eux également.
Gentes dames et nobles sires !

Messires et mesdames conseillers ducaux !
Cette cérémonie ne fait que trop tarder et j'attends toujours le passage de deux d'entre vous avant que le Porte Parole ne puisse prêter son propre serment et clore ainsi le première partie des allégeances, comme le veut la tradition.
La noblesse dauphinoise attend et s'impatiente, si j'en crois les personnes qui rompent le protocole pour venir prêter allégeance.

Aussi, ne souhaitant faire languir la fine fleur du Duché plus longtemps, que les derniers conseillers ducaux ou les porteurs de leurs lettres scellées s'avancent maintenant, sans quoi ils se verront retirer fonctions et distinctions dues à leur charge jusqu'à leur allégeance et sans quoi je prierai le Porte Parole de continuer la cérémonie.

Que cela soit su !

Et bien voila un bel accueil se dit t’il comment diable dois je le prendre pensa t’il .

Peut à peut il eu vu sur la salle, que de visage connus ! se dit il, voila donc une nouvelle allégeance. Curieusement il se demanda si autant de personnes étaient présentes pour la sienne.

Les yeux se tournèrent vers lui. Nullement perturbé par la chose, il s’avança avec un regard de défi a quiconque lui reprocherait quelque chose. Il compta alors ses mandats voila qui se trouver pour la sixième fois au conseil ducal, un ami lui avait dit que celle-ci serait particulière. En quoi lui ? avait-il répondu. Seigneur vous devenez le Dauphinois ayant eu la plus longue longévité au conseil ducal, vous en avez fait le plus de mandat. Suis-je donc si vieux ? lui répondit-il en un petit sourire.

Arrivé devant Walan de Meyrieu, il le fixa longuement bien plus que ne l’aurais voulu le protocole. Certain y vire du défi d’autre du respect, qu’importer les avis de chacun lui savait et avait cure de tout ces nobles embourgeoisé dans leur château ne sortant que pour banquer et prêter allégeance.

Il resta ainsi debout, goutant amèrement de se faire rabrouer de la sorte alors que l’homme en face de lui avait la mémoire courte et qu’il oubliait grâce a qui il s’y trouvait.

Le temps s’écoula….
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Zoyas

Zoyas, son uniforme de cérémonie impécable, cheveux tirés, était dans un coin de la salle, et attendait son tour.
Un moment, les quelques murmures prêt d'elle la firent tressauter, mais elle sombrait inconvenablement dans un demi sommeil.
Alors que les allégeances se poursuivaient, dans l'ordre ou le désordre, elle ferma soudain un oeuil, sans même s'en rendre compte.
cela fut de courte durée, elle sursauta et laissa tomber son épée lorsqu'elle entendit le Gouverneur, qu'elle connaissait déjà bien en tant que Capitaine, demander à deux retardataires de venir promptement.

Elle fut soulagée que cela ne soit pas elle qu'on attendait, encore une fois, et espérait que le léger tintement de l'arme tombée au sol et vite ramassée n'avait point été entendu par le nouveau conseil.

Elle vit alors Argael s'avancer lentement devant Walan et attendre.

Mais par tous les diables, que fait il ?

Se demandait Zoyas, avec un petit sourire...

Elle retint sa respiration, attendant la réaction du Gouverneur.
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Zoyas d'Azayes,
Dame de Marcieu

Walan

Sans broncher, assis sur le trône de Gouverneur, Walan soutint froidement le regard que lui adressait Argael.

Seigneur de Saint Giraud et de Montgenèvre, je vous prie, ne vous inclinez pas pour prêter allégeance pour vos fonctions et pour les terres que le Lyonnais Dauphiné a eut la grâce de vous octroyer, puisqu'il est de votre bon plaisir d'être venu en personne. Nous ne voudrions pas empirer votre état.

Je ne doute pas que vous saurez trouver les mots justes, votre longue expérience vous permettant de connaitre parfaitement le protocole, le déroulement des cérémonies et surtout leurs dates.

Se penchant un peu en avant, le Gouverneur attendit sans détourner les yeux. Il avait beau être plus jeune, ni son expérience, ni ses compétences et encore moins sa légitimité n'étaient plus à prouver, et ce n'était surement pas face à ce genre de défi, quand bien même viendrait-il d'un homme ayant siégé à Pierre-Scize depuis les origines du Duché -ce qui était loin d'être le cas-, qu'il allait ciller. Le seigneur de Meyrieu avait été élu Gouverneur par la grâce d'Aristote et des hommes et il entendait bien faire respecter ce résultat et ce qui en découlait, même par ceux qui semblaient s'estimer plus méritants que les autres pour le faire de bon gré ...
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Nynaeve87

Cette cérémonie d’allégeance comme toutes les autres s’écoulait lentement au fil des uns des autres.
Nyna laissa un moment son esprit s’évader admirant les tapisseries délicatement ouvragées qui tapissaient la grande salle.
Le lieu propice aux cérémonies était bondé… pourtant l’attente était assez longue entre les serments ce qui semblait de plus en plus irriter les gens en présence…certains, s’offusquant et d’autre y allant par petits quolibets humoristiques qui ne pouvaient que chatouiller les oreilles du gouverneur…
Le connétable sursauta à son mouvement d’humeur… elle le regarda gravement…
Ses yeux s’étaient durcis et son air des mauvais jours, bien que devenu très rare avait pris le pas sur son sourire…
Il était temps pour les derniers conseillers de venir où il leur en cuirait…
Sire Argael, seigneur de Montgenèvre fit dans l’instant une entrée remarquée…
Malgré ses habits, poussiéreux et un déplacement extrêmement lent, il avait joli prestance l’ancien gouverneur.
Toute sa noblesse se lisait et dans son port de tête et dans son regard…
Alors un défit dans les yeux, il lui fit face…
Les deux hommes se jaugeaient, tendus…
Loin de s’inquiéter la Nynaève les regarda en souriant… l’assemblée s’était tu…le temps suspendu…
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Phelim

Phelim se dirigeait vers la salle d'allégeance à pas vifs. Il tenait dans sa main un parchemin contenant le texte qu'il aurait à répéter devant le gouverneur et qu'il se hatait de mémoriser, car Walan ne lui pardonnerait jamais la moindre hésitation !

Arrivé devant l'entrée, il cacha rapidement ses révisions dans ses braies et fit entrée d'un air dégagé. Il avait l'oeil pétillant et un sourire bête accroché aux lèvres, conséquences de la nuit passé au bordel à chercher Kalten à la demande d'Elorane.

S'il n'avait pas trouvé l'zig, du moins était-il parti de la maison close quelques heures plus tard débraillé, les cheveux en bataille et très éméché avec des traces de rouges à lèvres sur tout son visage et à d'autres endroits. Le point positif c'est qu'il avait été ainsi persuadé que le bougre ne créchait pas la bas.

Si tout cela avait pu être arrangé, il avait même attendu avant de venir que les effets de l'alcool se soient dissipés et malgré la chaleur avait lacé sa chemise jusqu'au cou, histoire de ne pas enfreindre le nouvel article sur la déontologie des conseillers ducaux, l'odeur du parfum de ces dames était resté sur sa chemise et commençait déjà à emplir la salle.

Alors qu'il allait se précipiter vers le siège du gouverneur afin que tout soit rapidement réglé, il vit la manière dont se toisaient Walan et Argael et fit un pas de côté. Il attendrait que l'ancien gouverneur en est terminé pour se présenter, il ne souhaitait pas que son humeur légère soit gaché par un coup de poing malencontrueusement parti en direction de sa figure.

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Kernos

La cérémonie devait avoir déjà débuté, pensait-il, mais, après tout, n'était-ce pas le propre de ces allégeances de voir entrer et défiler sans cesse nobles et hauts personnages (modestes également, mais il est bien connu que les affaires mondaines trouvent d'avantage échos dans le gratin ou bien chez ceux ayant quelques intérêts dans la chose politique, que j'ai les gens du commun)? Ce qui le rassurait, c'est que toute bonnes allégeances dauphinoises débutaient avant tout par le balais des Conseillers prêtant serment, ensuite, il y avait bien assez d'aristocrates dans le duché pour retenir l'attention du Gouverneur plusieurs heures et masquer l'entrée des retardataires... De toute manière, entre ces continuelles manoeuvres qui se succédaient depuis plusieurs semaines, ces éternels allés et retours de Pierre-Scize à Mercurol, en passant par ce voyage au Mont Saint-Michel, on pouvait bien lui accorder quelques minutes de retard, non? Et puis, ce n'était pas l'ordre de passage qui comptait, seulement le renouvellement de son allégeance.

Ayant laissé Corwin aux écuries du Castel, Kernos s'avançait ainsi, pris dans ses pensées, à travers les couloirs qui le mèneraient à la salle du trône. Revêtu d'un costume alliant le noir et le rouge sang, "Gramr" battant contre sa cuisse, son médaillon de Notre-Dame et son collier d'Officier de l'Ordre de Sainct-Georges reposant sur la poitrine, il arriva à destination. Surpris par le silence qui régnait en ces lieux, il tourna ses yeux bruns vers le trône... Le dos d'Argael lui faisait face, de l'autre côté Walan, assis, le regard fixé sur celui (enfin il le supposait) du Juge, sans ciller. Visiblement, s'il en jugeait par l'attitude des autres personnes présentes, cela devait faire un moment qu'ils devaient se regarder en chien de faïence.

Que fallait-il en penser? Kernos n'en avait aucune idée, seul l'Ancien et le Nouveau Gouverneur devaient le savoir. Il fit quelques pas de côté pour s'intégrer au reste de l'assistance, plusieurs visages connus et appréciés étaient tournés vers les deux hommes qui se toisaient froidement, il se dit qu'il irait les saluer plus tard, quand la cérémonie aura repris son cours.
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pnj

Du fond de la salle, Akron observait les allégeances qui se succèdaient. C'était maintenant le tour des conseillers ducaux.
Il saluait au passage d'un signe de tête les visages connus, prenant son mal en patience
De toute la cérémonie il n'avait pas quitté le Capitaine des yeux, son éternel petit sourire sur les lèvres. Il ne pouvais s'empêcher de se demander si certains dans l'assistance n'allait pas le trouver un brin niais à sourire comme ça aux murs

Walan

Distinguant Phelim s'approchant du trône à la périphérie de son regard, Walan se tourna alors ostensiblement vers celui ci et lui adressa le parole.

Conseiller Phelim, avancez, avancez. Laissons le temps au seigneur de Saint Giraud et Montgenèvre de peaufiner son allégeance et venez prêter serment vous même en attendant.
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Penelope.

Comme au cours de toutes les cérémonies, le temps paraissait se suspendre, les allégeances se succédaient, et Pénélope tentait de maitriser une sale crampe au mollet.
Tapotant doucement du talon pour que la douleur disparaisse, elle surveillait que personne ne remarque son manège.
Elle vit les sourires bizarres d'Akron, et rit sous cape.
Après quelques mouvements de la cheville elle se demanda pourquoi elle était toujours la seule à vouloir accélérer le temps, puis se concentra sur les paroles du Gouverneur.
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Argael

Seigneur de Saint Giraud et de Montgenèvre, je vous prie, ne vous inclinez pas pour prêter allégeance pour vos fonctions et pour les terres que le Lyonnais Dauphiné a eut la grâce de vous octroyer, puisqu'il est de votre bon plaisir d'être venu en personne. Nous ne voudrions pas empirer votre état.

Je ne doute pas que vous saurez trouver les mots justes, votre longue expérience vous permettant de connaitre parfaitement le protocole, le déroulement des cérémonies et surtout leurs dates.

Votre Grasce je pense être en parfaite mesure de le faire, mais puisque vous vous souciez de mon état ce qui est aimable je ne vais donc pas m’agenouiller.

Permettez donc que je choisisse mes mots avec soins.

A ce moment la le Gouverneur reprit la parole

Conseiller Phelim, avancez, avancez. Laissons le temps au seigneur de Saint Giraud et Montgenèvre de peaufiner son allégeance et venez prêter serment vous même en attendant.

Intérieurement il sourit, ainsi donc tel était sa conception d’un conseil ducal ou la confiance n’était de mise, il devrait en être ainsi? Il se remémora chacune de ses allégeances et même lorsqu’il était novice nul ne l’avait pris ainsi de haut. Gouverneur, pensa t’il, j’espère bien que vos sous entendu à peine voilés ne sont qu’une contenance que vous cherchez à vous donner devant la haute société la noblesse de notre duché.

Il se déplaça un peu sur la gauche, et tourna la tête vers Phelim, qui venait d’arrivé. Avait t’il entendu les propos de sa Grasce ?
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Lady_antlia

Dans la pénombre de la salle, quelque peu intimiste maintenant vu le nombre des personnes qui y etaient présentes .
Elle avait vu Argael entrer dans la salle , son état laissait encore voir les traces de la lutte contre cet ours , mais elle ne fit pas un geste vers lui .
Trop fier, trop de tout en fait .
Elle le regardait presque avec un regard triste mais pour d'autres raisons ..... mais le discours qui suivit la fit reprendre pied .
Elle ne savait ce qu'il en retournait mais en entendant le ton , elle s'avança à la suite de Nyna près du , légérement en retrait, impassible, elle prit position prés du Gouverneur . Moment de tension ou grande réflexion de la part d'Argael .... Elle n'en savait rien , mais avait promis avec deux autres personnes de faire preuve de protection envers le gouverneur et elle sourit .
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Phelim

Conseiller Phelim, avancez, avancez. Laissons le temps au seigneur de Saint Giraud et Montgenèvre de peaufiner son allégeance et venez prêter serment vous même en attendant.

Arf, il s'était donc fait repérer, lui qui était la discrétion même d'ordinaire. Il fit un pas en avant mais alors, Argael prit la parole à son tour.

Votre Grasce je pense être en parfaite mesure de le faire, mais puisque vous vous souciez de mon état ce qui est aimable je ne vais donc pas m’agenouiller.

Permettez donc que je choisisse mes mots avec soins.

Et comme pour enfoncer un peu plus le clou dans le dilemne qui était apparu dans la tête de Phelim, celui se tourna vers lui et il put avoir un meilleur aperçu du regard colérique qu'il avait adressé à Walan quelques secondes plus tôt.

Il en fut comme foudroyé et s'arrêta dans son avancée, si brusquement qu'il en vacilla quelques instants. Il finit par retrouver son équilibre et réfléchit, laisser argael finir ou s'avancer quand même?

Il pesta contre kalten, s'il n'était pas allé le chercher, il aurait déjà prêté allégeance et n'en serait pas là. Il fit un mouvement de la main comme pour chasser une mouche et en profita pour faire un discret signe à argael, lui signifiant d'y aller.
Constatant que celui-ci le fixait, de plus en plus perplexe, il dut prendre carrément la parole.

Si votre grasce le permet, le jeune artisan que je suis n'osera jamais interrompre le seigneur de Saint-Giraud, surtout alors que celui-ci allait se lancer.
Sauf votre respect, je ne suis pas si pressé que ça, je peux attendre qu'il finisse.

Il se félicita intérieurement de sa réponse si diplomatique que même la chancelière Espoire n'aurait fait mieux puis il se tourna vers Nynaeve, à l'opposé de la pièce, pour rajouter un détail qui lui plairait, il en était certain.

Oui jeune artisan car je suis boulanger depuis un peu moins d'une semaine.

Il esquissa un sourire.
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Zwyrowsky

Le vicomte de Crots suivait le duel entre le Gouverneur et son premier conseiller - comment appeler autrement ce qui, sans l'autorité de l'un sur l'autre, eut du se terminer dès les premières paroles armes à la main, entre quatre témoins? Il chuchotta au baron de Bourdeaux:

Vois-tu mon ami, toi et moi avons si bien prêché la rébellion contre le roi, que certains qui nous parlaient honneur et loyauté risquent sous peu de se retrouver en même posture vis à vis du Gouverneur... Ca ne manque pas de piquant, ne penses-tu pas?

La fierté... Péché bien compréhensible. Lui même ne jetterait cette pierre à personne. Cependant il n'était guère douteux, même pour l'orgueilleux et impétueux vicomte de Crots, que le sire de Montgenèvre jouait avec les bornes des limites. Il devina plus qu'il ne vit le mouvement du capitaine et du connétable, et sentit le mouvement d'attention qui parcourait l'assistance.

Et voilà que le Gouverneur donnait la parole à messer Phelim, qui en matière de coup d'éclat valait bien les deux autres... Tout à la fois inquiet et impatient, Jean Zwyrowsky oublia un instant ses propres projets pour cette cérémonie, et tendit l'oreille.

Walan

Walan eut un léger sourire lorsqu'il prit conscience de la position quelque peu embarrassante dans laquelle il avait mis celui qui se désignait lui même comme un jeune artisan. Il continua cependant, prenant un ton encore plus protocolaire.

Nous insistons, Conseiller. Au regard de la Coutume comme à celui du peuple, vous êtes de part votre fonction de Conseiller Ducal l'égal de chacun des autres membres du Conseil en tant que représentant de peuple du Lyonnais Dauphiné.

Le seigneur de Saint Giraud et Montgenèvre désirant semble-t-il peser son choix, vous lui rendrez service en lui donnant un temps de réflexion qui, sinon, passerait sans nul doute comme fort inconvenant, si ce n'est insultant, à nos yeux comme à ceux de la noble assemblée ici présente.
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Argael

Nous insistons, Conseiller. Au regard de la Coutume comme à celui du peuple, vous êtes de part votre fonction de Conseiller Ducal l'égal de chacun des autres membres du Conseil en tant que représentant de peuple du Lyonnais Dauphiné.

Le seigneur de Saint Giraud et Montgenèvre désirant semble-t-il peser son choix, vous lui rendrez service en lui donnant un temps de réflexion qui, sinon, passerait sans nul doute comme fort inconvenant, si ce n'est insultant, à nos yeux comme à ceux de la noble assemblée ici présente.

Le doyen de Briançon, ne dit rien attendant que Phelim prenne la parole.
Son tour venu il regarda tous les nobles dont pas la moitié n’avaient écouté l’échange, avant de prendre la parole a voix puissante.

Vostre Grasce me pardonnerez vous que cela n’engagera que vous, je ne me sens pas au mieux sans doute une chevauché harassante depuis mes montagnes, sans même prendre la peine de me reposer décemment, ni de faire une toilette honorable avant de venir à vous.

Je pensais avoir en face de moi un Gouverneur ayant comprit l’intérêt d’avoir un conseil uni, je ne vois pas telle personne ici. Ne m’en voulais donc point si je ne m’attarde pas ici lieu mes serfs ont besoin de mon jugement pour une histoire de limites de parcelles, puisqu’ici nulle considération n’est de mise.

Mais n’ayez crainte, nobles gens vous qui êtes rassemblé ici, l’allégeance sera faite, je me demande juste pourquoi je souffrirai a m’agenouillé ou parler, alors que notre Gouverneur pour cause de distance n’a pas daigner rencontrer notre Roy alors qu’il semble parfaitement valide, je ne ferais que la même chose envoyant mon allégeance cacheté et fort bien rédigé, puisque ma longue expérience de l’exercice semble m’octroyer ce mérite.

Je ne dérange pas plus l’assistance et vous laisse ripailler, commenter lancer rumeurs qui sont souvent si douloureuses à entendre, les amplifier et les modifier.

Il fit demi-tour devant l’assistance quelque peu soufflée, se permettant une tape amicale à Phelim en passant, encore un conseiller qu’il avait vu arrivé au conseil ducal, plus si jeune et lui un peu plus las et sans doute un peu plus vieux aussi.

Une fois dehors il prit la direction de l’auberge de la ville afin de retrouver son porte étendard afin de reprendre la route.
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Lady_antlia

La jeune femme blonde dans son uniforme avait prété serment d'allegeance, et en tant que Capitaine avait des devoirs .
et ce malgré les sentiments personnels qu'elle avait, elle se devait d'être présente auprès du représentant du Duché .
Antlia regardait Argael, ne laissant rien paraitre des tourments l'habitant, l'écouta sans broncher s'adresser au Gouverneur .
Elle ne savait que trop bien ce qui le rongeait ainsi : il estimait que l'on ne l'avait point reconnu à la juste valeur du travail qu'il avait accompli, son espoir déchu d'être gouverneur une seconde fois ..
Et son coeur ...
Avait il mal compris son geste ? Ils ne s'adressaient plus la parole , il en avait été décidé comme cela , malgré le mal que cela leur faisait endurer .

Elle chassa tout cela de sa tête, pour ne penser plus qu'en soldat qu'elle était toujours au fond d'elle même .

Mais quand elle le vit partir, elle ne put réprimer un frisson, son angoisse revenue ....
Il repartait .... dans ses montagnes . Sans doute parlait il de ces paysans qu'elle avait aperçus durant leur dernière balade ....

L'ambiance était quelque peu tendue . L'atmosphere lourde, elle se sentait très mal à l'aise et essayait de ne plus penser . La jeune femme balaya la salle d'un regard vide quand elle aperçut une chevelure blonde hirsute qu'elle reconnut avec tendresse . Son angoisse se dissipa, son regard s'adoucit; elle garda sa place l'esprit plus clair .
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Nynaeve87

Sentant la tension s’accentuer, le connétable venant de jurer par sa vie et son épée avait tout naturellement pris place en retrait de Walan, et fixait abasourdie le premier conseiller.
Se donner ainsi en spectacle au milieu des grands du duché ne pouvait que porter préjudice au conseil. Comment réfléchir aux propositions des uns et des autres sereinement si dès le début l’on était à couteau tiré.
Elle observa un instant Lady devenue subitement blanche… décomposée…
Quand à Phelim… serein… il lui semblait qu’il observait tout ça avec un amusement certain rappelant à tous une condition qu’il avait dépassé depuis longtemps…
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Phelim

Phelim, malgré la nouvelle invitation de Walan à s'avancer, continua à hésiter et finalement, Argael retrouva les mots qu'il cherchait et s'exprima.

En sortant, celui-ci lui fit une tape amicale qu'il lui rendit sur le torse.
Enfin seul, il sentit le regard du gouverneur rivait sur lui et il leva des yeux amusés dans sa direction.

Un courrier, mais c'est merveilleux ! ça nous rappelera Vanack lors de sa chasse à l'ours.

Il se fendit d'un sourire et s'avança jusque devant Walan.

Avant toute chose ...

Des murmures d'impatience se firent entendre à l'arrière ce qui commença à l'irriter.

Diantre, ont-il tous de l'eau sur le feu?

Reprenant contenance, il poursuivit.

Avant toute chose donc, je voulais informer sa grasce de la disparition de Kalten. Je suis surpris que le pauvre homme n'est que moi, sa fiancée et Salade pour le rechercher.
Le duché aurait-il oublié ce que cet homme a fait pour lui pour que seul Elorane s'inquiète de son absence et m'envoie le chercher dans les bord ... dans Lyon?

Il haussa à moitié un sourcil et fixa Walan en attendant sa réponse.
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pnj

Ziglord, en tant qu'ambassadeur devait mais aussi voulait prêter allégeances au nouveau gouverneur. Il avait fait le voyage depuis Briançon mais avait eu quelque soucis pour arriver jusqu’à Lyon du à l’Etat de siège mais il avait fait aussi vite que possible, il ne voulait pas faire mauvaise impression dès le premier jour mais comme il le regrettait il arriva en retard, à première vu. Il se déplaça vers le groupe de personne, se faisant très discrètement. Il se mit un peu à l’écart ne voulant pas les déranger surtout qu’il avait l’air d’être en train de s’entretenir. Il attendrait tout simplement que le gouverneur lui donne la parole.

Penelope.

Pénélope contrainte d'assister à des discours qui n'avaient pas lieu d'être en ces lieux, soufflait sur sa mèche de cheveux pour s'éventer le front.....
Si elle pouvait elle irait bien ouvrir la fenêtre derrière elle, elle pourrait s'y adosser, soulager sa crampe et se planquer derrière Sam...
Elle abandonna son idée pas si lumineuse que cela et se concentra à nouveau sur la cérémonie.
Quand Phélim entama sa tirade, elle réussit à balancer sa mèche rebelle sur son crâne et la cala d'un doigt discret.

Chasse à l'ours, Kalten, bordels de Lyon....erff les temps avaient bien changé, et la salle d'allégeance ressemblait maintenant à la place du marché les jours de foire aux bestiaux.
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Zwyrowsky

Une disparition de Kalten? Dame, cette cérémonie était décidement la plus riche qu'on ait jamais entendu! Zwyrowsky ne put s'empêcher de penser que si le pauvre avait réellement disparu (ne s'était-il pas plutôt retiré quelques jours des vilenies de ce bas monde dans quelque monastère, ou dans quelque bordel?), il était bien mal chanceux si les seuls à le chercher étaient sa volage fiancée, et l'amant déclaré de celle-ci. Il irait se renseigner à l'APD, où l'on voyait parfois émerger l'ours de Boissieu quand il ne souhaitait pas être vu ailleurs. Cependant, qui s'était préoccupé de deux autres éminentes figures dauphinoises, le duc d'Hostun et la vicomtesse de Guillestre, l'une de notoriété publique enlevée, l'autre disparu depuis des semaines? Il ne put s'empêcher de penser que Phelim, outre sa préoccupation pour Kalten de Boissieu, n'était pas mécontent de retarder un instant son serment, et de se mesurer à son tour au Gouverneur.

Les cloches de la ville sonnèrent nones, et le vicomte les entendant s'aperçut en les comptant que plusieurs heures s'étaient déjà écoulées depuis le début de la cérémonie, en début d'après-midi. Tout ça pour ça... Il était impatient de pouvoir regagner ses terres: plus rien ne le retenait à Lyon, et tout l'attirait dans ses vallées.

Walan

Le Gouverneur observa sans sembler s'y intéresser Argael quitter la salle, regardant toujours vers Phelim. Lorsque le seigneur de Saint Giraud atteignit les portes, Walan lança alors d'une voix forte.

Qu'il soit dit, qu'eût égard à vos actions passées et l'état de fatigue où vous êtes,il vous est accordé à compter de maintenant deux jours pour venir ou faire parvenir votre allégeance, sans quoi vous serez accusé de trahison conformément à notre coutume.
De plus, à compter de ce jour également et jusqu'à votre allégeance, gardes et huissiers recevront l'ordre de ne plus vous laisser pénétrer au sein des lieux auxquels seule votre fonction de conseiller vous donne accès.

Restant à nouveau silencieux le temps que le briançonais soit sorti, le seigneur de Meyrieu reprit ensuite à l'intention de Phelim.

J'apprends seulement la disparition du seigneur de Boissieu, mais je ne doute pas que celle-ci sera parfaitement explicable et expliquée et que celui-ci ne tardera pas à nous revenir avec, qui sait, un collier en poil de barbe de roux ou un pendentif en dents d'anglois. J'ai l'heur de me croire comme faisant partie de ses amis et je serai fort touché s'il s'avérait que ce soit une réelle disparition, mais de part la situation actuelle du Duché, il serait irresponsable de détacher des soldats pour ce genre de mission.
Sans quoi certains d'entre eux auraient également été détachés depuis longtemps pour partir à la recherche des deux autres personnes, ayant aussi grandement œuvré pour le Duché -en plus de m'être tout aussi proches- et dont nous sommes sans nouvelles depuis un temps tout aussi important, ces deux autres personnes étant dame Francesca Amalya d'Avencourt et sire Charles de Macquart ...

Mais là n'est point la question et nous auront amplement le temps d'en discuter au sein du Conseil, une fois que vous aurez prêté allégeance.

Le ton du Gouverneur était à nouveau devenu clair et net : il s'agissait d'une cérémonie officielle et les personnes présentes étaient là pour une unique chose.
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Kernos

Les sourcils de Kernos se dressèrent sur son front tant le spectacle... car à ce niveau là, on pouvait bien parler de farce... que lui offrait ces allégeances était surprenant.

Même plus besoin d'aller en Bourgogne pour être divertis lors de cérémonies officielles.

Murmura t-il entre ses dents. Depuis plus d'un an, jamais il n'avait encore vu telle agitation en salle d'allégeances dauphinoises, les cérémonies n'étaient qu'un long défilé de nobles allant et venant pour répéter les mêmes mots avant de repartir aussi vite qu'ils étaient venus, suivis du cortège des coursiers, écuyers, pages et autres portant missives des vassaux retenus loin du palais... Mais là... On peut dire que cela avait le mérite de rompre la monotonie, même si cela ne prêtait pas forcément à l'amusement.

Son regard alla du trône à son ami Argael qui s'éloignait après cette confrontation dont il ignorait la cause et se garderait bien de partir en conjoncture dessus, même si la réaction du Capitaine et du Connétable lui semblait démesurée, à croire que l’Ancien encore convalescent allait se jeter sur le Gouverneur… peu probable de la part d’un homme comme lui qui attaché à l’honneur et au respect… Enfin, on ne pouvait leur reprocher de faire leur devoir.

Il se tourna alors sur la deuxième source d’agitation, Phelim. Etonant? Pas forcément, il avait toujours aimé remuer les choses et les conventions, et son antipathie envers Walan aurait été suffisante pour qu’il se décide à jouer les trublions. Mais il n’était pas question de lui. Visiblement, un des grands-pères de l’ost avait disparu, laissant fiancée et enfant derrière lui sans prévenir… Décidément, la vie n’était pas de tout repos en Lyonnais-Dauphiné en ce moment et la salle du trône devenait de plus en plus le théâtre des règlements de comptes ou des histoires personnelles.
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Phelim

D'humeur soudain pensive, il n'entendit qu'à moitié ce que lui disait Walan. De ce fait, il ne capta pas le ton devenu dangereusement plus formel du gouverneur. De toute façon, Walan s'était tant de fois adressé à Phelim de façon formelle qu'à la fin ce dernier avait fini par penser que le seigneur de Meyrieu était la formalité même.

C'est ainsi donc qu'il poursuivit sur le ton de la conversation.

Je pense que ces deux là ont tout simplement décidé de visiter les sables chauds de Provence sans en avertir personne afin de ne point être dérangés.

Après une courte pause de reflexion.

Enfin il se pourrait que Kalten soit comme d'habitude retourné au monastère ...

Esquissant un sourire, il poursuivit

Mais Elorane, malgré qu'elle ne soit plus gouverneur, a gardé une telle autorité dans sa voix que je ne peux ne pas lui obéir.

Baissant la voix d'un ton

En plus, la rusée me fait fouiller des lieux qui sont sur mon chemin et je n'ose pas refuser du coup.

Il reprit une voix normale.

Mais qu'il soit su que si je l'assiste dans ses recherches, c'est parce que c'est une amie. Les rumeurs qui disent que nous sommes amants sont fausses, il n'y a jamais eu d'attirance physique entre nous, et puis l'amitié de sal ... de kalten m'est trop chère pour que j'ose faire cela de toute manière.

Il avisa alors soudain les cloches de la ville en train de sonner. Il s'en mordit la lèvre.

Mais ... il est si tard?
J'ai tant d'endroits encore à fouiller ..

Il prit un ton de reproche

Sa grasce m'a trop fait bavardé, moi qui était simplement venu prêter allégeance....

Il devint plus solennel et mit un genou à terre. Ses yeux fixèrent le sol.

Moi, Phelim, conseiller ducal sans portefeuille, jure allégeance au Lyonnais-Dauphiné, par le biais de son Gouverneur, le seigneur Walan de Meyrieu.

Je promets fidélité, aide, service armé et conseil au Lyonnais-Dauphiné et à son légitime souverain. Mon dévouement pour lui sera entier.
Qu’Aristote m’en soit témoin !

Il se releva, toute envie de bavarder l'ayant quitté.

Puis-je disposer maintenant?
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Walan

Le regard du Gouverneur était devenu dangereusement sombre et froid lorsque Phelim lui répondit, et il allait intervenir à nouveau lorsque le conseiller jugea bon de prêter serment. C'est d'une voix charriant des glaciers qu'il répondit :

Conseiller, nous acceptons votre allégeance avec humeur. Je compte sur votre verve pour participer aux débats du Conseil plutôt que l'en distraire.

Les conseillers étaient donc tous passés, ou presque, aussi Walan tourna le regard vers le Porte Parole et l'invita d'un geste à venir à son tour et à clore ainsi la première partie de la cérémonie.
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Espoire

La chancelière venait d’arriver à la cérémonie d’allégeance, elle était en retard, mais n’y pensait même plus, si ce n’était pas son ami Walan qui était Gouverneur aujourd’hui elle ne serait peut-être pas venue.
Elle entra toute de noir habillée, heureusement qu’elle aimait cette couleur et son sourire habituelle avait disparu, les voyages de ces dernières semaines l’avaient épuisée, en plus ils finissaient très mal, par une agression… qui plus est, la scène à la quelle elle venait d’assister la fit regretter encore plus d’être venue…

Le pouvoir en change bien des gens…pensa-t-elle…à qui se ferait remarquer plus que les autres, ça en devenait ridicule.

Regardant Argael s’éloigner, Phelim prêter allégeance plutôt amusé, elle se demanda ce qui allait se passer dans deux mois…

Elle détourna le regard un moment, et vit enfin une raison de sourire, une raison de rester, Elle s’avança lentement ne voulant pas se faire remarquer, puis pensa que cela ne changerait rien, c’est donc tout simplement qu’elle se rapprocha du Vicomte de Crots, qui se trouvait à coté de la jeune Aliénor, on lui trouverait bien une place. (à Espoire pas à Aliénor)

Argael

Il arriva à l’auberge de Lyon tenue par le bourgmestre de Lyon, y retrouvant son porte étendard.

Nous ne restons pas, finalement nous repartons au plus vite, je vais rédiger une missive que tu auras en charge de faire parvenir au Gouverneur sa Grasce Walan de Meyrieu.

Il sortit un vélin, prit une plume trouva une table libre et rédigea son allégeance.

Citation:

A sa Grasce Walan de Meyrieu, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Vostre Grasce,

Moi, Argael, Seigneur de Montgenèvre, jure devant Aristote et les hommes, aide, conseil, fidélité et allégeance à Walan de Meyrieu, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Montgenèvre et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal, en espérant que vous serez diriger avec humilité et respect.

Qu'Aristote m'en soit témoin.

J'ai l'honneur d'être, Vostre Grasce, vostre humble serviteur.

Argael de Montgenèvre,

Il plia la missive, se remémorant le mépris que le Gouverneur avait eu pour sa personne, sans doute la pression de vouloir bien faire se dit t’il. Intérieurement il en fut troublé, il avait cru en Walan de Meyrieu aurait t’il eu tord ? Il espérait que non que tout cela ne fut qu’un malentendu….
Enfin le voici légitimement reconnu devant les hommes et devant Dieu, son devoir était d’être à ses cotés pour la grandeur du duché et de ses habitants, seul ceci revêtait de l’importance.

Il tendit sa missive,

rejoint moi sur la place je vais chercher les chevaux.

Le suivant prit la missive et se dirigea en salle d’allégeance. Une fois arrivait intimidé par les lieux, il repéra un page a qui il chargea de remettre le pli au Gouverneur ce qu’il vit faire avant de sortir rejoindre son seigneur.
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Samarel

Samarel avait assisté avec attention au spectacle auquel se donnait les deux derniers conseillers. le vicomte de crots lui fit alors adroitement remarquer que la discussion qu'ils avaient eu peu avant sur la grand place de lyon avait déteinte sur le conseil ducal. l'un des conseillers avait clairement affiché son mépris du protocole et des usages. se déplacer et repartir sans avoir presté allégeance était un affront. plus que celà, c'était un crime punissable de la peine de mort.

rebellion... rebellion... comme tu y vas. le fait de ne pas devenir le vassal du roy ne fait pas de nous un ennemi non plus. les gens n'ont pas compris je pense la teneur de nos propos. il n'était nullement le cas de déclarer la guerre au royaume de france mais de montrer notre puissance politique et de nous placer en partenaire. enfin n'en parlons plus.

samarel allait poursuivre alors que la baronne de marsanne, sa voisine, vint vers eux.

espoire c'est un ravissement de te voir. le noir te vas si bien. je crois qu'enfin, celà va etre notre tour. un évènement inédit vient de se produire. un conseiller ducal a refusé de prester allégeance. je me demande si argael a jugé de la situation. sa blessure a du lui faire perdre la raison. espérons qu'il retourne rapidement à la raison.
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Espoire

Espoire s’était assise après avoir saluez Zwyrowsky et Aliénor, elle n’avait pas vu Samarel qui était juste à coté, quand il lui parla elle sourit.

Bonjour Samarel, cela fait longtemps que je ne t’ai vu, j’espère que tu vas bien?
...Et oui je viens d’assister à la scène, enfin je t’avouerai que j’ai trouvé cela ridicule, s’il n’était pas venu, peut-être, mais de faire cela ainsi…une blessure n’excuse pas un tel geste, et j’aurai bien aimé voir sa réaction si quelqu’un lui avait fait cela alors qu’il était Gouverneur.

Elle soupira

Enfin...

Walan

LjdVolverine ayant des soucis de connexion actuellement, il ne peut pas être présent pour le moment. D'où le prétexte assez oiseux à l'absence momentanée du personnage

Le Gouverneur reçu avec un haussement de sourcil la missive que lui lu le page à qui on l'avait transmise. Il était fort étonnée de la voir arriver si vite de la part de ce conseiller à l'attitude si obstinée et insolente qui venait de quitter la salle.

Qu'il soit dit que nous acceptons l'allégeance du Juge. Cependant, au vu du ... numéro dont il vient de gratifier cette assemblée, nous annonçons ici que toute nouvelle attitude de cette nature entrainera d'emblée les mesures qui s'imposent.

Un autre page étant venu avertir que le Porte Parole avait été appelé à s'éloigner pour des affaires d'importance, Walan fit signe à l'un des héraut pour qu'il annonce la suite de la cérémonie.

Les nobles vassaux du Lyonnais et Dauphiné sont maintenant appelés à renouveler leurs allégeances !
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Argawaen

Un héraut annonça :

Citation:

Les nobles vassaux du Lyonnais et Dauphiné sont maintenant appelés à renouveler leurs allégeances !

C'est pas trop tôt... Pensa-t-il...

Il entra dans la grande salle où il allait devoir prester serment au nouveau gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Les gardes refermèrent la porte derrière lui,Jeremdehuit mit sa main sur le pomeau de son épée puis avança vers le Gouverneur.

Il mit un genou à terre et s'inclina avant de dire :

Moi Jeremdehuit ayant le fief d'Antonaves du à ma fonction de Seigneur des lances de Valence jure protection,fidélité,aide et conseil au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné Walan de Meyrieu et en travers lui à Sa Majesté Levan III ainsi qu'au Dauphin Marc-Philippe,légitime héritier de la couronne de France.

Il marqua une pause avant de se relever.
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Pao

Pao arriva, en fait... un peu vite.... Il était passé devant les conseillers et avait parlé avant eux... Quand il remarqua sa mal adresse, il rougit et présenta ces excuses.... Puis il recula tout en gardant cette délicatesse qu'il prenait soin d'appliquer... Il avait même bousculé Dame Nynaeve... décidément il ne savait ou se mettre ! Il recula alors dans la foule, gêné !

Un peu plus tard il vint se placer derrière Dame Nynaeve, légèrement sur sa droite.... Puis il lui murmura doucement à son oreille :

Excusez moi Madame... J'étais tellement pressé de garantir mon soutien que je vous en ais bousculé.... Comment pourrais je me faire pardonner

Il la regarde et lui fit un grand sourire...

Penelope.

Quand le Gouverneur appela les vassaux, Pénélope ne voulant pas avoir l'air se précipiter, laissa passer le Seigneur d'Antonaves, puis s'avança vers Walan.
Elle avait revétu son uniforme de cérémonie, celui qui en jette un max, vérifié que son épée brillait comme au premier jour, cela aurait fait désordre qu'elle soit encore souillée du sang des bretons de Fougères.
Elle mit sa main sur la garde de son épée , posa un genou à terre et dit d'une voix haute et claire

Moi, Pénélope, Dame de la Terrasse, jure protection, fidélité, aide et conseil au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné Walan de Meyrieu et en travers lui à Sa Majesté Levan III ainsi qu'au Dauphin Marc-Philippe,légitime héritier de la couronne de France.

Elle se recula et rejoint les rangs, contente que sa crampe ne l'ait pas fait grimacer pendant son serment.
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Zoyas

Zoyas s'avança à son tour devant le nouveau Gouverneur, et, le regardant dans les yeux un instant, signe de franchise, fit la révérance et prononça le serment d'allégence.

Moi,Dame Zoyas de Bathernay, jure protection, fidélité, aide et conseil au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné Walan de Meyrieu et en travers lui à Sa Majesté Levan III ainsi qu'au Dauphin Marc-Philippe,légitime héritier de la couronne de France.

Ceci fait, elle se recula et reprit sa place parmis les autres présents, sans dire un mot de plus.
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Zoyas d'Azayes,
Dame de Marcieu

Walan

Walan accueilli les trois soldats d'un sourire, hochant à chaque fois la tête une fois qu'ils avaient prêté serment. Il fini par leur répondre ensemble.

Seigneurs des lances, je reçois les renouvèlement de vos allégeance avec respect. Je connais votre tâche, votre travail et soyez assurés que je les estime.
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Nynaeve87

Nyna de sa place de choix observait la salle en silence.
Après l’esclandre d’Argael, les choses semblaient être rentrées dans l’ordre et la cérémonie s’écoulait ; lente et tranquille…
On pouvait cependant espérer que tous les serments seraient prêtés avant la fin du mandat…

Elle entendit bientôt une voix familière juste derrière elle…

D’abord surprise, elle eut un sourire…
Aussi sans se retourner et après un petit temps de réflexion…elle murmura à son tour…

J’aurais justement besoin que l’on m’escorte dans votre ville de naissance…
Monsieur le prévôt qui doit se marier incessamment …
M’accompagnerez-vous ?
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Pao

Il sourit alors dans le vide et répondit doucement, dans le creux de son oreille...

Hummm, je pense que cela est envisageable... Je n'ai rien de prévu, à part se maudit séjour au monastere...

Regarde la cérémonie se dérouler le sourire aux levres....

Dedelagratte

Certains Seigneurs des lances venaient de prester allegeance, DeDe les suivit dans leur mouvements et se dirigea vers le Jeune Gouverneur celui là meme qu'il avait vu revenir de Mont Anguille avec ses galons de chef de lance alors que DeDe etait Seigneur des lances. Celui là meme qui lui avait succedé a ce poste plus tard ... que le temps passait vite, Il devait encore preter allegeance, Walan allait être le 13 ème gouverneur à qui il preterait allegeance ...

Le Seigneur de la Garde sorti de sa nostalgie et se dirigea vers le gouverneur puis s'agenouilla comme la tradition le voulais et enfin d'une voix toujours aussi claire qu'avant, il dit :

Moi, DeDeLagratte, Seigneur de Pusignan, jure devant Aristote et les hommes allegeance à Walan, Seigneur de Meyrieu, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième. Je lui jure aide, fidélité et conseil .

Après un petit sourire à Walan il se releva puis alla reprendre sa place pour suivre la fin de la cérémonie
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Samarel

il était temps maintenant de prester serment d'allégeance. le viel écossais s'avança à son tour afin de rendre hommage à son ami. il avait mérité cette place plus que tout autre. doué d'une capacité de travail que peu avaient, il ferait sans nul doute un grand gouverneur. militaire de carrière, il connaissait les dangers et savait mener les hommes. aussi c'est sans crainte pour l'avenir qu'il alla vers lui. Il dégaina sa claymore, ce qui aurait pu passer pour un signe d'hostilité s'il ne l'avait pas fait en baissant la tête en signe d'humilité et en mettant un genoux à terre. puis il tendit l'arme pommeau en avant à walan.

votre grace, je viens mettre mon épée à votre service. par ce geste, je viens prester allégeance pour mes terres de bourdeaux et de la rochette. je jure fidélité, conseil et soutien armé à vous, walan de mérieux, gouverneur légitime, et par là meme au duché du lyonnais dauphiné. qu'aristote nous protége tous et vous guide pour la plus grande gloire de notre duché.

samarel releva la tète et sourit à walan. il réfléchit à la première fois qu'il avait croisé l'homme qui était maintenant assis devant lui. ils avaient pour ainsi dire fait toute leur carrière ensemble, qu'elle soit politique ou militaire. occupant les memes postes, les memes fonctions. soldats, armuriers, seigneurs des lances, capitaines, portes paroles et colistiers à plusieurs reprises.aujourd'hui, il était fier de lui, qui avait continué et été plus loin que lui.
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Lady_antlia

Le Capitaine s'était reculée afin de rejoindre la foule qui commençait à s'amasser dans la pièce .
Elle n'aimait toujours pas cela , préférant la campagne, le vent, la pluie . Elle regardait si par tous les hasards elle le voyait mais trop de monde .
Elle laissa place petit à petit et rejoignit le mur afin de s'y appuyer .
Les Seigneurs des Lances étaient quasiment tous présents . Elle en etait contente .
Vint Samarel ... toujours admirative elle le regarda s'avancer , preter serment avec un tendre sourire .

Elle espérait que cela ne durerait point trop tard car sa fille l'attendait .

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Thierrylafrance

Thierrylafrance qui attendait parmis les militaires assemblé s'approcha du gouverneur, posa un genoux à terre et renouvela son allégeance au gouverneur et au Dauphiné

Moi, Thierrylafrance, Seigneur d'Anthon, jure aide, fidélité et conseil devant Aristote et les hommes allégeance à Walan, Seigneur de Meyrieu, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III ainsi qu'au Dauphin Marc-Philippe.

Puis il se releva et sourit à Walan

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pnj

Le vicomte, qui attendait son tour depuis un bon moment, s'avança vers le parla d'une voix claire

Citation:

Moi, Pathan, Vicomte de Montluel, jure devant Aristote et les hommes allégeance à Walan, Seigneur de Meyrieu, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième. Je lui jure aide, fidélité et conseil .

Walan

Il semblait que les militaires soient les plus prompts à porter leurs allégeances, puisqu'après les trois seigneurs des lances ayant prêté serment -deux autres l'ayant fait par missives-, ce furent trois membres du Conseil de Guerre qui s'avancèrent ensuite et prirent parole, chacun souriant au nouveau Gouverneur. Celui-ci leur répondit tout en les saluant amicalement d'une brève inclinaison de la tête.

Seigneur de la Garde, Conseiller, Grand Maistre des Lances, j'accepte le renouvèlement de vos allégeances avec humilité. Que vos expériences puissent continuer de servir le Duché et son ost.

Puis ce fut au tour d'un ancien Gouverneur de s'avancer en la personne de Pathan.

Vicomte, j'accepte le renouvèlement de votre allégeance avec égards. Puissiez-vous continuer d'œuvrer comme vous avez déjà pu le faire.
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pnj

Dieu que cette cérémonie trainait en longueur ! Conseillers et célérité ne rimaient décidément pas ensemble aujourd'hui.

Aliénor s'ennuyait passablement mais n'en laissait rien voir : elle savait se tenir. Son attention léthargique fut cependant éveillé par le regard d'un inconnu posé sur elle ainsi que le sourire qu'il lui adressa. Elle regarda plus attentivement l'homme, qui portait le collier de sable des officiers de l'OSG mais point de tabard.

Elle demanda au vicomte de Crots qui se trouvait près d'elle de qui il s'agissait ; un briançonnais du nom de... Hardi Anne ? Un prénom de femme pour un homme ? Etrange, non ? Plus curieux encore, elle n'avait jamais entendu parler de lui alors qu'il arborait un collier de l'Ordre...

Elle lui rendit un sourire gracieux. Après tout, elle ne pouvait pas lui en vouloir d'être sous le charme : elle était tellement jolie.

Elle se replongea ensuite dans la soporifique cérémonie quand le seigneur de Saint Giraud fit son entrée. Le regard de la jeune d'Avencourt se fit dur : elle n'avait plus rien de l'enfant capricieuse qu'elle paraissait être. Argael, le maudit. Celui sans qui son père serait encore auprès d'elle aujourd'hui. Elle serra les poings.

Le spectacle qui s'offrit alors à ses yeux ébahis fut tout bonnement navrant. Un seigneur clopinant à la fierté mal placée et à la mauvaise foi qui dépassait la sienne (depuis quand les conseillers ducaux ne résidaient plus à Lyon et traversaient chaque jour le duché, matin et soir, pour accomplir leur devoir). Et un gouverneur bien trop conciliant. A la place de son parrain, il y aurait bien longtemps qu'elle aurait demander au bourrel de détacher la tête de l'Outrecuidant du reste de son corps estropié.

Voilà qui aurait mis de l'animation !

Elle lança un regard noir à Walan puis soudain tout s'arrêta... avec la voix d'un perfide mais petit roquet. Sa mère ? En goguette ? C'en était trop. Elle inspira puis avança d'un pas, avec la ferme intention d'imprimer le tracé de ses doigts sur la joue de ce grossier personnage.

Mais elle fut coupée dans son élan. Une main s'était délicatement saisie de son poignet. Elle se retourna pour voir qui osait l'interrompre dans son expédition punitive.

Devant ses yeux, se dressait une belle silhouette blonde. Elle oublia complètement l'aboyeur, le mauvais perdant, le vicomte de Crots, l'archevêque, son parrain et toutes marionnettes de la pantomime ridicule à laquelle elle assistait (tous sauf son parrain, est-il besoin de le préciser)... Ses joues avaient pris une légère couleur rose à la vue de ce nouvel inconnu qui lui semblait pourtant si familier.

Puis son regard se posa sur le tabard azur frappé du dragon d'or...

- François ?...

Espoire

Espoire s’était levée à la suite de Samarel, oubliant ce qui venait de se passé, un moment de sa vie qu’elle avait perdu en vain, mais qu’elle allait jeter derrière elle et ne plus y penser.
Arrivant devant Walan, elle lui sourit puis mis genou à terre avant de dire d’une voix claire.

Moi, Espoire d’Amilly, Baronne de Marsanne, Chancelière du Lyonnais-Dauphiné, jure devant Aristote et les hommes allégeance à Walan, Seigneur de Meyrieu, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième. Je lui jure aide, fidélité et conseil.

pnj

Tout juste arrivé à Lyon, le hardi de Macquart arpentait la capitale du afin de se rendre sur la place principale de la ville. Il allait s'inquiéter de la politique ducale et s'informer des nouvelles du Royaume. C'est donc par le plus grand des hasards qu'il fut informé de la cérémonie d'allégeance. Cela faisait à présent moult années qu'il n'avait eu l'occasion d'assister à l'une d'entre elle et il décida d'aller y représenter sa noble famille.

La cérémonie avait déjà débuté. Du moins c'est ce dont l'informèrent les deux membres de la garde ducale lorsque ces derniers lui cédèrent le passage bien volontiers. Ils étaient bien mieux éduqués que certains nobles ou notables, ne put s'empêcher de songer le jeune érudit. Pénétrant dans cette magnifique salle qui dans ses souvenirs lui semblait plus grande et plus lumineuse, le hardi observa discrètement autour de lui.

Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait vu le Seigneur de Meyrieu, co vassal de la Vicomtesse douairière de Maubec au même titre que son père. Sa prestance avait atteint sa maturité , et la couronne lui seyait à ravir à n'en point douter. Il n'avait donc plus à le faire culpabiliser de ne point être parti en compagnie du duc d'Hostun, même si ce dernier, avait quant à lui abandonné ses charges de Maréchal d'Armes de France et de Chef de Cabinet du Secrétariat d'Etat pour Francesca Amalya d'Avencourt.

Les d'Avencourt, Enguerrand et Alienor se trouvaient sans doute dans cette salle, à n'en point douter. François s'efforça donc d'ignorer le spectacle donné par quelques uns des notables pour trouver ces deux têtes blondes. Il n'avait pourtant pas eu loisir d'avoir leur compagnie depuis son dernier passage en cette province. Les deux n'avaient point encore atteint leur majorité à cette époque ci. Autant dire qu'il n'était point certain qu'il puisse les reconnaître. Enfin il pouvait toujours tenter de repérer l'argent à la licorne de sable.

Par contre, il aperçut dans un large sourire le Vicomte de Crots vers qui il s'approcha lentement. Il n'était point encore temps pour lui de se faire remarquer après tout. Ses préoccupations étaient bien plus importantes et urgentes. Le Vicomte, voilà homme avec qui il avait également établit une sérieuse correspondance durant ses absences. Des retrouvailles chaleureuses, une compagnie noble et fine, voilà ce dont il avait grand besoin.

Il était arrivé derrière le mécène lorsqu'il se figea sans même l'avoir décidé. Une silhouette lui était apparue, gracieuse et légère, aux formes harmonieuses et étrangement familières. Non, cette damoiselle qui observait avec attention la scène entre un nouveau conseiller hautain et le gouverneur ne lui était point inconnue. Il fut cependant intrigué de voir les poings de cette dernière se crisper. Il comprit alors en écoutant le discours tenu devant eux.

On raillait son sang et sans doute celui de cette damoiselle qui ne pouvait être nulle autre que la jeune Alienor d'Avencourt. Ce vil personnage était-il noble ? Un duel était-il possible? Ce n'était point le moment de relever l'affront et de rétablir l'honneur des deux familles de toute façon. Le hardi imprima le visage du conseiller dans sa mémoire et se promit de lui faire payer pour son insolence. La jeune d'Avencourt se devait de faire de même. Aussi lorsque celle ci voulut se ruer sur le petit conseiller, François la retint, et s'apprêta à faire face à son courroux.

Ce qu'il découvrit l'éblouit, bien qu'il tenta au mieux de ne rien faire transparaitre. Ses yeux azur et ses cheveux d'or lui ravissait le coeur, la finesse de ses traits l'attendrissaient, et ce léger port hautain l'amadouait véritablement. Le Très Haut avait sans doute été généreux avec elle pour compenser les malheurs qu'elle avait connus et qu'elle traversait encore. Il lui faudrait se garder de le louer dans ses prières.

François ?...

Un léger sourire se dessina sur son visage et il oublia bien vite la cérémonie. Profitant de la chaleur de son regard il lui murmura d'une voix douce.

C'est bien François votre damoiselle d'Avencourt. François de Macquart que vous avez jadis rencontré. Il est bien heureux que vous m'ayez reconnu et que mon souvenir vous habite autant que le vôtre est présent en moi. Je dois bien avouer que je recherche votre compagnie depuis que je suis arrivé dans la capitale.

Il s'inclina alors lentement, attendant que la damoiselle lui tende la main afin qu'il y dépose un baiser. Du moins était-ce là le protocole en ces circonstances.

PS : Simplement pour information. Il est dommage je trouve de voir certains blasons, assez jolis de surcroit, surtout lorsqu'ils ne sont pas insérés dans une bannière, en noir et blanc. Au moyen âge cela ne se fait pas, ou alors c'est que le noble en question s'est illustré de bien mauvaise façon et qu'on le punit ainsi. Je comprends cependant que c'est une manière de montrer que le personnage porte le deuil, mais pour faire RP autant dans ce cas là ajouter une phrase je pense. Enfin cela reste un conseil cela dit. Je me garderais bien d'émettre un jugement quelconque que je préfère réserver au zèle habituel dont fait preuve LJD Nebisa. Sur ce bon jeu à tous et bon amusement.

pnj

Akron redressa la tête, il avait du laisser s'égarer son esprit quelques temps car c'était maintenant à son tour et des Seigneurs des Lances avaient déjà renouvellé leurs allégeance. A son tour il s'avança et arrivé devant Walan posa le genoux droit au sol, la main droite sur le coeur et pris la parole

"Moi Akron dict L'Alsacien, Seigneur de Chateauneuf de Galaure et Seigneur des Lances de Briançon voue allégence à Messire Walan de Meyrieu, gouverneur de Dauphiné, et à travers lui à notre bon roy Lévan ainsi qu'au Dauphin Marc-Antoine. Je jure d'apporter d'apporter fidélité, aide et conseil"

Volverine

Hein ?? Quoi ??
Preter serment ??
Aahhh ... oui....

Le bourrel s'approcha de l'estrade ducale, s'agenouilla et déclara :

Moi, Volverine du Gwerz of Chen, dict Le Bourrel des coeurs brisés et plein d'autres choses, Seigneur de Miribel jure devant Aristote et les hommes allégeance à Walan, Seigneur de Meyrieu, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième.
Je lui jure aide, fidélité et conseil.

Puis se tournant vers l'assemblée réunie ....
Il hurla , l'air mauvais ...

Alors la noblesse !!
On vous attend pour finir la ceremonie !!
Non mais !!
Le Gouverneur a pas que ça a faire ...
Ya du grueau sur les fourneaux, Nom d'Aristote !!

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pnj

Aliénor tendit instinctivement la main et se laissa envahir par une douce chaleur lorsque les lèvres de l'écuyer d'azur et d'or frôlèrent le dos de sa main gracile.

- Comment aurais-je pu vous oublier ? chuchota-t-elle. Vous êtes mon ami, mon confident. Comment pourrais-je ne pas me souvenir de vous et de...

Elle s'arrêta, lui sourit et retint un instant les doigts de François dans l'étreinte de sa main de lait. Ses yeux se firent un peu plus brillants. Ce furent les seules traces de sa vive émotion qu'elle ne parvint pas à dissimuler. Le reste se cachait à l'intérieur, derrière un visage paisible ; son coeur battait la chamade, ses entrailles étaient comme vrillées par l'émotion et l'excitation : leurs retrouvailles, en sus de la ravir comme jamais depuis des semaines, lui rendaient espoir.

Nul doute que c'était le signe que des jours meilleurs arrivaient ; elle ne pouvait, en cet instant, s'empêcher de penser à Carnil et Freyelda. Peut-être François avait-il de nouvelles informations ? Peut-être était-il venu pour l'emmener avec lui sur les traces de leurs parents ? Lui raconterait-il également ses années passées auprès du comte du Forez plus en détails, le voyage de retour, ses retrouvailles avec sa terre natale... ?

Elle jeta un coup d'oeil maussade par dessus son épaule.

Pour l'amour du Très-Haut... Emmenez-moi loin de ce lieu sordide où même le respect -ne serait-ce que de deux enfants dans la peine- n'a plus cours.

Son ton s'était fait légèrement suppliant, ainsi que son regard bleu.

Et puis... nous avons tant à nous dire...

Guidel

Guidel arriva dans la salle, enfin... Son absence n'y avait été que trop longue jusqu'alors. Tant de choses à rattraper, tant de moments définitivement manqués.

Toujours amoindri, mais désormais serein, Guidel s'avança dans la salle des doléances, avec autant de discrétion qu'il en était capable, comme s'il n'avait somme toute jamais quitté cette pièce.
Il remarqua avec plaisir la présence de deux jeunes gens dont le destin s'était lié au sien depuis l'admiration et l'affection qu'il avait voué à leurs parents respectifs... Son mentor... Sa suzeraine...

L'homme s'inclina de toute sa hauteur avec humilité devant ceux-ci.

Damoiselle d'Avencourt, Messire de Macquart, j'ai plaisir à vous voir en ces murs, qui sont malheureusement habités la pluspart du temps par de vieux grincheux comme moi. Voir ici le plus pur sang dauphinois mélé au charme de la jeunesse me donne espoir en l'avenir de mon duché.

Veuillez transmettre mes amitiés au Chevalier Carnil ainsi qu'à ma suzeraine, je n'ai pas encore eu le temps de leur rendre visite depuis mon retour mais dès que j'aurai pris en main ce jeune Frison que j'ai eu la folie d'acquérir en Bretagne, je m'en irai chevaucher tout droit à Guillestre.

Bien sûr, il ignorait le funeste destin qui tenait entre ses mains les deux amis. Son retrait de la vie publique juste après son retour de Bretagne n'avait pas facilité la communication et le héraut était à présent avide de nouvelles.

Il s'inclina à nouveau et prit congé des jeunes gens avant de s'avancer en toute discrétion auprès du gouverneur, longeant pratiquement les murs. Il adressa à Walan de Meyrieu un hochement de la tête, ne sachant trop si le gouverneur, tout à sa tâche, l'avait même aperçu. Puis continua son chemin pour s'approcher du siège de gouverneur et ainsi centrer son attention sur les serment d'allégeance renouvelée.

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Walan

Suivant le vicomte de Montluel, ce fut le tour d'Espoire de venir prêter allégeance. Il crut remarquer un trouble dans le regard de la jeune femme, qui prononça néanmoins ses mots d'une voix aussi claire que d'habitude.

Chancelière, j'accepte le renouvèlement de votre allégeance avec entrain. Je ne doute pas que vous saurez continuer de mener notre diplomatie et l'école de notre prévôté de main de maître.

Alors que la baronne de Marsanne s'éloignait et que s'approchait le suivant, le regard du Gouverneur fut brièvement attiré de nouveau vers sa filleule dont l'expression courroucée avait disparue maintenant qu'elle se trouvait en compagnie d'un jeune garçon ... ou plutôt d'un jeune homme, dont les vêtements rappelaient son lignage. A nouveau, le seigneur de Meyrieu éprouva colère et culpabilité de ne pas avoir accompagné le duc d'Hostun, mais elles n'eurent guère le temps de se répandre dans son esprit puisque le Seigneur des Lances de Briançon se présentait devant lui.

Seigneur des Lances, j'accepte le renouvèlement de votre allégeance avec honneur. Puissiez vous continuer de diriger vos hommes comme vous le faites.

Cette fois ci, nul temps pour être distrait puisque s'avançait le Bourrel, de retour de ses occupations.

Conseiller, j'accepte votre allégeance avec ardeur. Que votre fougue puisse rester au service du Duché.

A peine avait il prononcé ces mots que le seigneur de Miribel se tournait vers l'assemblée pour la houspiller et l'enjoindre de se presser, arrachant un sourire au Gouverneur.
Malgré tout, était-ce par frayeur ou par relâchement, il y eut un temps mort dans le défilement des nobles, permettant à Walan de retourner rapidement à sa surveillance de sa filleule. Celle-ci était en train de quitter la salle en compagnie de son ami d'enfance, non sans avoir auparavant été saluée par le seigneur de Mont-Dauphin.
Ce dernier vint se placer, conformément son rôle de héraut, auprès de Walan, qui lui adressa un salut amical.
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Kernos

Voyant qu'Espoire, Akron et le Bourrel venaient de renouveler leurs allégeances et que le nouveau Gouverneur venait les confirmer, Kernos s'avança à son tour vers le trône ducal. La démarche droite où transparaissait l'habitude des défilés martiaux, le Seigneur des Lances évoluait la tête droite, solennel, le regard posé sur Walan et Guidel. Arrivé face aux deux hommes, il s'agenouilla, son poing droit se posa sur son torse, au niveau du coeur, sa main gauche sur le pommeau de "Gramr"et prononça les paroles suivantes d'une voix claire.

Moi, Kernos Rouvray, Seigneur de Lance de Die et, de par cette fonction, Seigneur des terres de Genay, également Maistre Armurier de l'Ost et Vice-Chancelier du Lyonnais-Dauphiné, reconnait Messire Walan de Meyrieu comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et comme suzerain.

Par ce fait, je lui jure fidélité, aide et soutien armé, ainsi que conseil; et à travers lui, aux terres du Lyonnais-Dauphiné. Qu'Aristote, Christos et bienheureux Georges m'en soient témoins!

Ses mots prononcés, il attendit, toujours à genoux, que Walan réponde à son allégeance.
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Zwyrowsky

La jeune voisine de Jean Zwyrowsky attira son attention sur un personnage qui la regardait fixement, après avoir prêté allégeance.

Il s'agit du sieur Hardryan, ma chère enfant. Son collier de Saint-Georges est lié à ses nombreux mandats de maire de Briançon, cette ville anciennement si sujette à l'instabilité. Je dois dire que l'idée était de moi, et désapprouvée par votre mère et par messire Charles. Que voulez-vous, nous avons tous des moments de couteuse honnêteté, de temps à autre...

Le regard que fit la jeune d'Avencour en retour l'amusa un instant, quand il sentit une nouvelle présence à son côté, et un parfum qui lui était familier. Il tourna la tête, juste assez pour rencontrer le regard brun sombre qui accompagnait toujours cette fragrance, sourit, et lui concéda galamment la place qu'il occupait entre Aliénor d'Avencourt et le baron de Bourdeaux.

- Aliénor, vous connaissez certainement déjà dame Espoire d'Amilly, baronne de Marsannes, dont je vous ai déjà parlé?

Lui-même se plaça au côté de la rangée, mordant un peu sur l'allée, se tournant régulièrement vers sa bien-aimée, dans un échange muet de sourires et de douces pensées.

L'appel de la noblesse ducale qui survint sur ces entrefaits fut saluée d'un souffle d'approbation sonore par le vicomte. C'est que comme chacun sait, les vieilles personnes sont pleines d'impatiences et leurs rhumatismes les font trépigner quand par hasard elles doivent rester en place. Honni soit qui mal y pense, comme disaient les anglais. Sa trentaine bien avancée était surtout impatiente de retourner, son devoir accompli, s'occuper d'affaires privées plus urgentes et plus intéressantes que des mesquineries auxquelles il s'étonnait d'avoir fait front jusqu'à il y a quelques semaines. Mais ne voit-on pas parfois de vieux soldats rester sur le champ de bataille, l'épée haute et le bouclier ferme, quand sonne la retraite? Les anciens disaient que de tels hommes sauvaient parfois de la déroute. Parfois.

Quoi qu'il en soit, Espoire s'avançait vers le Gouverneur, et il allait faire signe à ses deux valets pour l'accompagner, quand s'approcha un jeune écuyer fort bien mis, au port orgueilleux de cette vieille noblesse de bon sang. Il interrompit son premier mouvement, s'apprêta à aller saluer le jeune François de Macquart, quand un échange de regards de celui-ci avec Aliénor le dissuada de cette idée, au profit d'un simple signe de tête. Dans le même temps, il retrouva dans sa bourse une mine, et un bout de parchemin un peu sale, sur lequel il griffonna aussi bien que possible quelques mots:

Hostel de Crots, quand vous le souhaiterez, la demoiselle et vous même. Serviteur, Vic. J. Zwyr.

Il fit passer discrètement le mot par un page, tout en vérifiant que celui-ci s'acquittait de la commission - avec ces garnements, on n'était jamais trop sûr.

Puis il revint à la cérémonie. Dauphiné était entré, lui aussi amoindri, mais prit vaillamment sa place autour du Gouverneur. Tant mieux. Il s'avança suivant le sire de Genay, son ami, et vint mettre genoux en terre devant le trône ducal.

Il regarda son suzerain dans les yeux, ainsi que de coutume, et sourit. A mi-voix, il se permit:

Votre Grâce, je suis bien aise de te voir à cette place!

Puis à voix claire et haute:

Moi, Jean Zwyrowsky, libre de tout autre lien, fais ici franche et loyale allégeance au sire Walan de Meyrieu, Gouverneur du Lyonnais et du Dauphiné, pour mes terres de Crots, de Saillans et de Ribiers. Je lui jure comme à ses prédécesseurs et ainsi qu'à ses successeurs, fidélité, conseil et soutien en toute circonstance. Et plaise à Aristote de nous rendre un Dauphin, à qui ce serment s'étendrait dans l'instant de son premier souffle.

Il se releva au geste d'acceptation de Sa Grâce, mais ne quitta point le devant du trône.

Que ce présent soit le gage de ma fidélité renouvelée au Lyonnais-Dauphiné et à mon suzerain:

Il claqua dans ses mains, et les deux serviteurs s'avancèrent, et déroulèrent à la face du Gouverneur et de son conseil un long vélin travaillé et illustré:

|CARTE DU MONDE CONNU|
Par Mgr. Groar

LEGENDE POUR L'USAGE DE |LA NOVELLE CARTE DU LYONNAIS-DAUPHINE|
tel qu'en ses villes, haut-lieux, fiefs, ressources, lieux-dits et autres lieux
Par Mes. Jean Zwyrowsky

DONNEES GEOGRAPHIQUES

D'or, les limites du duché du Lyonnais-Dauphiné;
D'azur, les cours et plans d'eau principaux;
De gueules, les routes traversant le duché et ses alentours, marquées de carrés de même indiquant les lieux-dits;
De sable, les autres routes et chemins praticables;
De teintes progressivement assombries d'argent, les reliefs dans les limites du duché.

RESSOURCES DUCALES

VILLES

Les sept villes du duché sont représentées par leurs armes côtoyées de leur nom.
La couleur de ce nom indique la ressource principale de la ville:
- d'azur, une ville fluviale vivant de la pêche;
- de sinople, une ville forestière vivant de la coupe du bois;
- de tanné, une ville entourée de verger vivant de la récolte des fruits.

MINES

Le symbole représentant une charpente indique les mines, accolé à une pépite d'or, de minerai de fer, ou à un empilement de pierre de carrière, selon le cas.

HAUTS-LIEUX DUCAUX

Quand ils sont connus, les chemins menant aux différents lieux ou domaines nommés sont indiqués et peuvent être suivis.

EPISCOPAT

Archevêchés et palais épiscopaux

Ecus d'or à la croix de gueule, surmonté d'un chapeau d'évêque (de sinople), numéroté de gueules en à côté.

1 Archevêché de Lyon
2 Archevêché de Vienne
3 Archevêché d’Embrun
4 Résidence épiscopale d’Herbeys

Abbayes

Ecus d'or à la croix de gueule, surmonté d'un chapeau d'abbé (de sable), numéroté de gueules en à côté.

5 Abbaye Saint-Antoine
6 Abbaye de la Grande Chartreuse
7 Abbaye de Saint-Chef en Dauphiné

DUCHE

Ecus portant le blason ducal dauphinois, numéroté de gueules en à côté.

1 Château ducal de Pierre-Scize (Lyon)
2 Château ducal de Vizille
3 Château ducal de Beauvoir
4 Domaine ambassadorial de Mercurol
5 Château ducal de Grenoble

FIEFS DUCAUX

Ecus de sinople portant numérotation d'or en leur coeur.

DUCHES

1 Charles de Macquart, "Carnil" : Duc d’Hostun
2 Coppensbe (et Mc67 par alliance) : Duc d'Albon
3 Estalabou de Vaucanson : Duc de Gap
4 Morgennes : Duc des Dombes
5 Régimon : Duc de Rives
6 Anthony de Massigny, "Wulfen" (et Numalane par alliance) : Duc de Montchenu

VICOMTES

10 Alexei : Vicomte de la Tour du Pin
11 Estalabou de Vaucanson : Vicomte de Chandieu
12 Francesca-Amalya d’Avencourt, "Freyelda" : Vicomtesse de Guillestre
13 Francesca-Amalya d’Avencourt, "Freyelda": Vicomtesse douairière de Maubec,
14 Numalane de Massigny (et Wulfen par alliance) : Vicomtesse de Clérieux
15 Pathan : Vicomte de Montluel
16 Umiko : Vicomtesse de Voiron
17 Jean Zwyrowsky: Vicomte de Crots
18 Bastien d'Amilly, "Sagaben" : Vicomte de Laragne

BARONNIES

30 Alexei : Baron de Saint-Priest
31 Charles de Macquart, "Carnil" : Baron de Rochechinard
32 Coldtracker : Baron de Saint-Paul
33 Demons : Baron de Salérans
34 Espoire d'Amilly: Baronne de Marsanne
35 Francesca-Amalya d’Avencourt, "Freyelda" : Baronne de Saint-Firmin
36 Gaal (et Noniwk par alliance) : Baron de Bron
37 Ingresstar1er : Baron de Chaponnay
38 Lamis : Baron de Tallard
39 Noniwk (et Gaal par Alliance) : Baronne de Bellecombe
40 Numalane de Massigny (et Anthony de Massigny par alliance) : Baronne de Beaurepaire
41 Regimon : Baron de Sassenage
42 Samarel: Baron de Bourdeaux
43 Charles de Bramafan, "Strakastre" : Baron de Montmeyran
44 Ulan : Baronne de Montfort
45 Umiko : Baronne de Varces
46 Urbs : Baron de Serves
47 Jean Zwyrowsky : Baron de Saillans
48 Guidel : Baron de la Salle-lès-Alpes

SEIGNEURIES

60 Argael: Seigneur de Montgenèvre
61 Charles de Macquart, "Carnil" : Seigneur d’Artas
62
63 Fanny43 : Dame de Claix
64 Kalten : Seigneur de Bossieu
65 Ozanne: Dame de Séderon
66 Salah_ad'Din : Seigneur de Monestier d'Allemont
67 Shinji: Seigneur de Bocsozel
68 Charles de Bramafan, "Strakastre" : Seigneur de Claveyson
69 Tomek : Seigneur de Sathonay
70 Ulan : Dame d'Aubenasson
71 Umiko : Dame de Fontaine
72
73 Wahl : Seigneur de Bardonèche
74 Jean Zwyrowsky : Seigneur de Ribiers

90 Thierrylafrance: Seigneur d'Anthon
91 Dedelagratte: Seigneur de Pusignan
92 Fhar: Seigneur d'Ecully
93 Penelope_de_france: Dame de la Terrasse
94 Jeremdehuit: Seigneur d'Antonaves
95 Zoyas: Dame de Bathernay
96 Kernos Rouvray : Seigneur de Genay
97 Elviralarouge : Seigneur de La Rochette
98 Akron_L_Alsacien : Seigneur de Châteauneuf de Galaure

Qu'il soit dit que je mettrai à disposition l'original de cette carte à quiconque souhaiterait l'enrichir ou l'actualiser à l'avenir - et notamment de Dauphiné et des Compagnies d'Ordonnance.

S'inclinant profondément, il se retira et regagna sa place. Il lui tardait de rentrer à son hostel. Aussi bien qu'il lui tardait de profiter de la présence à Lyon de sa dame. Cette pensée lui fit cherche des yeux Bastien d'Amilly, avec qui une dernière question restait en suspens dans les discussions sur la dot. Le vicomte n'était pas encore arrivé, mais on l'avait dit indisposé récemment.

La carte représente une mise à jour complète de la précédente, pour ce qui est des routes, des mines et des fiefs. La nouvelle légende sous forme de simple texte permettra une évolution plus simple, et je dispose de tous les marqueurs nécessaires en paint ou photofiltre pour ce qui est des ajouts ou corrections ultérieurs, qui sont à disposition. N'hésitez pas à la copier si vous le souhaitez, en prenant garde toutefois: elle pèse son poids. Et je vous demanderai simplement - pure vanité ou simple reconnaissance du travail - de mentionner Zwyr en cas de modification. Merci!

Walan

Walan vit Kernos s'approcher et eut un sourire à son intention. Répondant à son serment, il déclara :

Seigneur des lances, je reçois le renouvèlement de votre allégeance avec amitié. Nos parcours comprennent bon nombre de points communs et en auront sans doute encore. Je sais que vous ferez encore bon nombre de très grandes choses pour le Duché.

Ce fut ensuite au tour de vicomte de Crots de s'avancer. Le Gouverneur eut un sourire amusé en entendant le petit aparté qu'il lui était fait, puis écouta l'allégeance et y répondit.

Vicomte, j'accepte le renouvèlement de votre allégeance avec discernement. Puisse votre verbe rester au service du Duché et éviter de vous conduire en fâcheuse position.

Alors qu'il se relevait, Zwyrowsky ne regagna cependant pas immédiatement les rangs de la noblesse et fit apporter une carte. Le seigneur de Meyrieu l'examina attentivement pendant quelque temps avant de remercier son ami d'une inclinaison de la tête.

Il ne fait aucun doute que cette carte sera d'un usage précieux pour bon nombre de personnes, soyez en remercié.
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Aliénor était restée immobile, silencieuse, incrédule. Son esprit tentait de comprendre les mots qui étaient sortis de la bouche du Seigneur de Mont-Dauphin.

Comment se pouvait-il qu'il ne fût pas au courant ? Comment ?

Elle jeta un regard empli d'incompréhension à François qui visiblement était tout aussi perplexe. Ils n'eurent même pas le temps d'amorcer la moindre réponse au salut de Dauphiné que celui-ci avait déjà rejoint la place qui était la sienne, au côte du plus merveilleux gouverneur qu'Aliénor eût jamais connu - avis, bien sûr, on-ne-peut-plus personnel.

Elle allait ouvrir la bouche quand un page vint l'interrompre mais elle n'en prit même pas ombrage, tant elle se trouvait plongée dans le désarroi. Elle se hissa discrètement sur la pointe des pieds pour lire par dessus le bras du chevalier (si si, pour elle, c'est un chevalier) de Macquart.
Ainsi qu'elle en avait déjà convenu avec lui, le Vicomte de Crots les invitait, François et elle, à les rejoindre dans son hostel lyonnais afin de faire le point sur la situation, de mettre en commun toutes leurs informations et de décider, le cas échéant, de partir à la recherche des Grands Absents.

Elle fronça les sourcils.

- Peut-être devrions-nous tous nous retrouver à votre hostel.
- Peut-être devrions-nous tous nous retrouver à mon hostel.

Les deux jeunes gens sourirent ; ne dit-on pas que les grands esprits se rencontrent ? Aliénor fit revenir prestement le page :

- Tu diras au Vicomte de Crots ainsi qu'à Dauphiné de nous rejoindre au plus vite (elle accompagna ses paroles appuyées d'un regard insistant afin de se faire parfaitement comprendre) à l'hostel des Macquart. Une récompense t'attendra là-bas si tu remplis bien ton office.

Puis dans un geste d'un naturel déconcertant, elle glissa son bras autour de celui de son ami. Et tous deux quittèrent, sans regrets et sans se retourner, ce triste lieu, jadis synonyme de noblesse et de grandeur, aujourd'hui livré à la petitesse et la mesquinerie des roquets et autres canards boiteux qui se prenaient pour des lions.

Kernos

Un bref regard fut lancé sur le côté quand le Vicomte se joignit à lui pour prêter serment au Gouverneur, ainsi qu'un léger sourire à son attention. Puis Kernos, fixa toute son attention sur la réponse de Walan à son allégeance... En effet, un parcourt bien semblable pour ses deux hommes, maire, Maistre Armurier, Seigneur des Lances... qui sait quels autres postes communs leur réservait l'avenir? Il se releva doucement.

Votre Grâce, permettez à mon tour que j'imite le Vicomte de Crots en vous offrant un présent, fruit de mon labeur.

Il se tourna vers les personnes présentes et fit signe à un page de s'avancer. Le jeune garçon s'exécuta, s'approchant du Vice-Chancelier un coffret ouvragé dans les mains. Celui-ci le récupéra en remerciant le garçonnet d'un hochement de tête, puis il se tourna vers son suzerain en présentant l'intérieur du coffret dont il avait soulevé le couvercle, offrant à la vue de Walan, un vélin finement travaillé et enluminé.

Hagiographie de bienheureux Georges de Lydda

Bienheureux Georges est le patron de la Chevalerie et des Gens d’Armes, il symbolise le triomphe du Bien contre le Mal, la victoire de la Foi sur la Créature sans nom, la force de la Foi et la bravoure.

Le Duché et l'Ost du Lyonnais-Dauphiné en ont fait leur patron.

I - Origine

Georges naquit vers 275 après Christos, en pleine Ère de la Dispersion de la Foi, dans la Province de Cappadoce, au sein d’une famille riche et de haute condition. À la mort de son père, alors qu’il n’était âgé que de dix ans, sa mère, Polychronia, convertie à l’Aristotélicisme à l’insu de son époux, l’emmena en Palestine, sa terre natale. Là-bas, elle lui inculqua les Vertus de la Raison enseignées par Aristote, ainsi que la Foi en l’Amour de Dieu prêchée par Christos.

Georges grandit et devint un jeune homme de belle apparence, à l’esprit vif et aux mœurs raffinées. Lors de sa dix-huitième année, il décida d’embrasser une carrière militaire et s’engagea dans les armées romaines, afin de défendre la paix des terres romaines et de leurs habitants. Très vite, sa valeur le distingua du lot, et ses supérieurs le nommèrent tribun de la garde prétorienne. L’empereur lui-même reconnu son dévouement et son courage et l’éleva à la dignité de préfet.

II - Georges et le "Dragon" de Béryte :

Alors que Georges retournait en Cappadoce, après une campagne victorieuse en Mésopotamie contre le roi perse Narses, il traversa la région de Béryte, ravagée alors par une armée de pillards sanguinaires et impies, menée par un homme cruel nommé Nahf dont la barbarie sans égale lui avait valu le surnom de « Dragon », car en phénicien, « nahf » signifiait « serpent ». Les pillards de Nahf s’étaient installés dans les marais voisins de la ville, il y avait plusieurs années, et avaient opéré des raids continuels sur la région, ravageant les récoltes et pillant les fermes. Tous ceux qui avaient tenté de leur résister eurent les yeux crevés par Nahf et ses hommes. Pour se protéger de la dévastation, les habitants décidèrent d’offrir chaque jour deux animaux en tribut pour calmer les pillards du Dragon. Cependant, vint un jour où il n’y eut plus de bêtes à sacrifier, et Nahf recommença ses ravages. Désespéré, le roi de cette contrée accepta que l’on donne chaque jour une jeune femme tirée au sort aux brigands pour satisfaire leurs vils appétits.

Les semaines et les mois s’écoulèrent, et vint le jour où la propre fille du roi, la princesse Alcyone, fut choisie pour être jetée en pâture aux pillards. Elle fut attachée à un pieu en bois face aux marais et abandonnée ainsi à son triste sort. Quelques instants après, alors qu’Alcyone pleurait à chaudes larmes, un grondement se fit entendre. Croyant sa dernière heure venue, quelle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit que le bruit venait, non pas des marais, mais de la plaine s’étendant derrière elle. Alcyone se tourna et pu apercevoir un cavalier de haute taille, revêtu d’une armure étincelante et portant une longue lance, qui dirigeait sa monture vers elle. Arrivé à sa hauteur, il mit pied à terre et s’approcha d’Alcyone qui pu distinguer, ainsi, la grande croix rouge qui ornait son plastron blanc. La princesse le pria de partir loin d’elle pour sauver sa vie, mais le cavalier refusa et la détacha. Il disait s’appeler Georges et qu’il consacrait sa vie à servir Dieu et à répandre Sa parole parmi les Hommes. Pour Georges, Nahf était un homme perverti la Créature sans nom, faisant preuve des Vices qu’il avait juré de combattre et d’anéantir avec l’aide des Vertus enseignées par Aristote et Christos.

Soudain, un rugissement résonna à travers les marais et cent hommes montés sur des chevaux à la robe noirâtre apparurent, avançant en colonne tel un corps gigantesque ondulant entre les flaques d’eau putride. Tous portaient des armures de mailles semblables à des écailles d’un vert olive, et brandissaient leurs épées comme des centaines de crocs acérés, prêts à se refermer sur Georges et Alcyone. A leur tête, un homme massif leur fit faire halte à quelques toises des deux silhouettes qu’il regarda furieusement. Georges n’avait jamais vu un homme aussi immonde et repoussant, sa barbe hirsute avalait la plus grande partie de son visage cuivré où seuls ses yeux injectés de sang perçaient à travers son casque de cuir. Il détourna les yeux pour se préserver de ce spectacle abject, mais sa résolution d’affronter ces pillards infâmes n’avait pas faibli. Il leva sa lance vers les cieux et éperonna vivement son cheval qui s’élança au galop vers le « Dragon ». Des hurlements terrifiants s’élevèrent des rangs adverses et comme un seul homme, les pillards se lancèrent à l’assaut du guerrier solitaire. Georges se retrouva pris au milieu d’un tourbillon d’yeux enflammés de rage et de lames. Partout où son regard se posait, il y avait un pillard prêt à fondre sur lui, mais il tint bon pendant que le cercle se refermait sur lui, continuant à éperonner sa monture vers celle de Nahf. Alors qu’il allait être submergé par la marée humaine, Georges mobilisa toutes ses forces et sa Foi, pour lever à nouveau son bras et plonger sa lance au milieu du tourbillon d’hommes et de lames qui se dressaient face à lui. Un cri terrifiant retentit, auquel répondirent des hurlements affolés. Terrifiés, les pillards s’enfuirent aussi soudainement qu’ils étaient apparus, laissant leurs armes derrière eux.

Sortant de son exaltation guerrière, Georges vit Nahf qui gisait à ses pieds, mortellement blessé par sa lance qui s’était figée en travers de sa gorge. Georges attacha le chef des pillards, noirci autant de péché que de terre, à son cheval et regagna Béryte avec la princesse Alcyone, traînant le « Dragon » derrière eux. Ils furent accueillis par la liesse et les acclamations des habitants enfin délivrés de cette terrible calamité. George amena la dépouille de Nahf devant le roi qui se prosterna devant Georges et jura que lui et ses sujets se convertiraient à la Foi aristotélicienne. Le héros reprit ensuite la route de la Cappadoce.

III - Le martyre de Georges :

Quelques années plus tard, l’empereur de Rome convoqua à Nicomédie tous les gouverneurs des Provinces d’Orient afin de leur communiquer ses décrets contre les disciples d’Aristote et Christos. Georges, sentant que l’heure était venu de confesser publiquement sa Foi, distribua ses biens aux pauvres, affranchit ses esclaves et fit route vers Nicomédie pour se rendre à la cour impériale. Il se présenta au milieu de l’assemblée et reprocha à l’empereur de verser injustement le sang innocent des fidèles aristotéliciens. Stupéfait, l’empereur fit interroger Georges sur sa croyance. Georges répondit qu'il croyait au seul et unique vrai Dieu, celui qu'Aristote et Christos avaient professé, et que c'est cette croyance qui l'avait guidé ici sans crainte, pour adresser ses reproches au souverain. L’empereur, craignant l’agitation, proposa à Georges de le couvrir d’honneurs s’il acceptait de sacrifier au culte impérial. Georges refusa en lui répondant :

« Ton règne se corrompra et disparaîtra rapidement dans le brouillard lunaire, sans te procurer aucun profit ; mais ceux qui offrent un sacrifice de louange au Très-Haut siègeront avec Lui pour l’éternité dans le Soleil ! »

L’empereur donna l’ordre à ses gardes de frapper Georges et ils le rouèrent de coups. Le sang se mit à couler à flot, mais Georges refusa d’abjurer sa foi. Excédé, l’empereur le fit jeter en prison, avec une lourde pierre sur la poitrine, mais le lendemain, quand il fut mené devant le souverain, le héros continua à refuser avec la même fermeté. On l’attacha donc sur une roue suspendue au-dessus d’une foule d’instruments tranchants et on le fit tourner. Les lames le blessèrent un millier de fois, tranchant et meurtrissant sa chair, mais Georges resta inflexible, surmontant sa douleur grâce à sa Foi en l’Amour de Dieu. Devant tant de courage, deux soldats s’agenouillèrent pour confesser l’Aristotélisme et furent aussitôt décapités. L’impératrice elle-même se déclara aristotélicienne, aussi on l’enferma dans le palais.

L’empereur ordonna qu’on jette Georges fit dans une fosse de chaux vive. La chaux attaquait ses chaires, brûlant atrocement son corps, les vapeurs nauséabondes envahissaient son nez et le faisaient suffoquer mais, il refusa encore d’abjurer sa foi. La foule admirative devant sa bravoure sans limite l’acclama et se mit à louer le Seigneur et Ses prophètes. On le força ensuite à marcher avec des chaussures garnies de pointes rougies au feu, mais Georges triompha à nouveau grâce à sa Foi.

Le lendemain, l’empereur fit comparaître Georges au temple d'Apollon, en présence d'une foule considérable. Feignant de vouloir sacrifier en l’honneur de la divinité, Georges entra dans le temple et s'adressa à l'idole en se signant. L'essence même de l'acédie habitait ces statues, mais à la présence et aux mots de Bienheureux Georges, celles-ci éclatèrent en morceaux, laissant échapper une odeur putride qui disparut avec un sifflement. Les prêtres et les païens chassèrent alors Georges à grands cris et le ramenèrent au palais. Attirée par le tumulte, l'impératrice sortit, fendit la foule en criant : « Dieu de Georges, viens à mon aide ! » et elle tomba aux pieds du Bienheureux. Ne pouvant plus contenir sa rage le tyran, dont le coeur s'était endurci après tant d’impiété et de cruauté, ordonna de les décapiter tous les deux. Mais, la veille de l'exécution, l’impératrice remit paisiblement son âme à Dieu dans la prison et put ainsi mourir en paix le lendemain.

Le jour venu, Georges se rendit sur les lieux de l'exécution, suivi d'une grande foule. Il rendit grâce à Dieu, à Aristote et Christos pour tous leurs bienfaits et, demandant leur assistance en faveur de tous ceux qui invoqueront, avec confiance, son intercession dans la suite des siècles, il inclina la nuque sous le glaive et partit pour remporter au Soleil les trophées de la gloire éternelle. Dès ce moment, une grande lumière se fit sur la place, tandis que l'âme rejoignait peu à peu la vie éternelle et heureuse qui l'attendait.

Conformément à la recommandation du Bienheureux, son serviteur transporta ensuite sa précieuse relique dans sa patrie, Lydda en Palestine, où d'innombrables miracles s'accomplirent dans la vaste église que l'on construisit en son honneur.

Symbolique:

Il est traditionnellement représenté à cheval, souvent blanc, ayant un dragon à ses pieds, revêtu d’une armure, une lance à la main, portant un écu et une bannière d'argent à la croix de gueules. La lance et la croix de gueules sur fond d’argent sont ses symboles les plus répandus.

Le dragon est une représentation de Nahf, le chef de l'armée de pillards perses ravageant Béryte que bienheureux Georges vainquit pour sauver Alcyone et libérer les habitants de la région. Cette image trouve son origine dans le nom-même de Nahf qui signifie "serpent" en Phénicien et qui fut surnommé "le Dragon" par les habitants de Béryte à cause des ravages qu'il causait et de sa grande cruauté. Petit à petit, le symbolisme de cette victoire va s'étoffer, notamment après le martyre de bienheureux Georges, le Dragon devenant une allégorie du Vice, la victoire de Georges devient celle de la Foi sur le Mal. Victoire d'autant plus importante et forte en signification, puisque elle apportera la Lumière au royaume de Beyrouth qui se convertit à l'Aristotélicisme grâce à Georges de Lydda.

Fête:

Il est fêté le 23 avril.

Les reliques :

Le crâne de bienheureux Georges à Lydda (Palestine), son armure dont on ignore qu’elle fut son sort, ainsi que la lance avec laquelle il terrassa Nahf, également perdue.

Voici l'Hagiographie de notre patron, Georges de Lydda, que le Cénacle des Théologues du Saint-Office a béatifié il y a peu. En attendant que le procès en canonisation se termine, sous le regard et le contrôle de la Curie Romaine, qu'il soit su que le Lyonnais-Dauphiné peut déjà célébrer le culte de son bienheureux patron. Une copie a déjà été remise à la Grande Bibliothèque du Palais Saint-Pierre, afin que tous puissent la consulter. Celle-ci est pour vous mon suzerain.

Puis il ajouta à voix basse, pour que seuls le Gouverneur, Messire Zwyrowsky et Dauphiné puissent l'entendre.

Je souhaitais également vous entretenir d'une certaine affaire de défi, lancé par notre ami le Vicomte Jean Zwyrowky, mais je pense que le moment est mal choisi pour cela... Je viendrai donc vous présenter ma requête en salle des doléances après la cérémonie.
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Le jeune garçon était en retard, il le savait pertinemment mais la pluie battante avait quelque peu ralentit son voyage depuis la lointaine Normandie et l'autorisation de quitter la forteresse de Ryes n'avait été délivrée qu'au tout dernier moment, empêchant de partir quelques heures plus tôt comme cela avait été prévu. Finalement après deux semaines, le cavalier arrivait aux portes de Lyon, majestueuse capitale des Gaules et de ce cher Lyonnais-Dauphinois.

Peu de monde dans les rues, chose inhabituelle pour une telle cité mais qui se comprenait aisément quand on savait que l'heure était aux cérémonies d'allégeance. Approchant du château de Pierre Scize, il aperçu deux jeunes gens qui sortaient bras dessus bras dessous. Malgré la distance, le Vicomte ne pouvait s'y tromper, une pareille chevelure, une telle tenue malgré la proclamation du deuil de la Reyne de France, une attitude aussi décontractée qu'arrogante, ce ne pouvait être nulle autre que sa sœur. Le garçon qui l'accompagnait en revanche lui était inconnu, il était blond, jeune, élégant mais son visage bien que familier ne lui disait rien.

Retard pour retard, maintenant s'en était fait, personne ne l'attendrait sinon une personne à l'intérieur alors autant prendre des nouvelles fraiches et se renseigner secrètement sur l'identité de cet homme qui ose toucher sa sœur adorée.

Holà ma demoiselle ! Pouvez-vous me renseigner, je vous prie ?

Zwyrowsky

Zwyrowsky sourit en voyant le sire Kernos Rouvray présenter son hagiographie. L'homme était toujours digne de l'affection et de l'estime que lui portait le vicomte. Pourvu qu'il aille loin, pensa-t'il. Pour le Dauphiné. Cela nous changera des bras-cassés sans imagination et sans énergie. Son sourire se mua en air de surprise en entendant le seigneur des lances de Die parler de défi. Le seul que lui-même ait jamais lancé datait d'il y a plus de dix jours... Et personne ne l'avait relevé. En allant prêcher la liberté, Jean Zwyrowsky avait d'ailleurs commencé par prendre celle de se rapproprier son gant jeté, qui avait été laissé à l'abandon sur l'estrade électorale. On verrait. Cela datait déjà d'un autre temps, pour lui.

Cependant, il s'aperçut du départ des deux jeunes gens qu'il essayait de ne pas perdre de vue. N'attendant plus vraiment de surprise - la seule pouvait venir du nombre de nobles anormalement élevé qui manquaient à l'appel, et des suites que cela aurait, si cela en avait jamais - il se rapprocha de la baronne de Marsannes, et lui chuchota à l'oreille:

Ma très chère Espoire, que diriez-vous de nous retirer séant, et de rejoindre mon hostel? Nous n'y aurons pas moins bonne compagnie, et du moins celle de notre choix.

Alors que discrètement il quittait son rang et gagnait la porte, suivi de son amie, le page qu'il avait chargé de la commission tout à l'heure revint, et se planta devant lui pour attirer son attention.

La d'moiselle de votre message vous prie de vous rendre à l'hostel de Macquart, Votre Grandeur. Au plus vite, sauf votre respect, messire.

Hum... Soit. A l'hostel de Macquart, donc.

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Averti par le royal hérault que la cérémonie des allégeances se déroulait en ce moment mesme, le Prince, qui pour une fois était dans le Dauphiné après l'élection d'un Gouverneur, remercia le jeune hérault et avertit qu'il viendrait faire en personne, les serments d'usage au nouveau Gouverneur.

Le lendemain, il revint pour la première fois depuis bien longtemps dans le castel de Lyon... Beaucoup de souvenirs le submergèrent, et ceux qui purent le croiser le trouvèrent brumeux...

Enfin, alors que les derniers des retardataires avaient finit leur serment, il arriva dans la salle où siégeait le Gouverneur - qu'il avait sans doute retardé icelieu mais il fut bien trop ému et heureux pour s'en rendre compte - et s'avança vers ce trosne qu'il occupa jadis, il y a bien longtemps.

Face au Gouverneur et à ses conseillers, il inclina la teste avec le respect dû aux Grands Feudataires du Royaume, et déclama d'une voix forte et fière :

Moi, Morgennes de Mortain, reconnaist ici et devant tous le Seigneur Walan de Meyrieu comme seul et unique Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, auquel sont rattachées les terres du Duché des Dombes, dont l'octroi m'a été fait par ce mesme Lyonnais-Dauphiné pour mes services rendus à cette province.

Pour cette terre et cet honneur, je renouvelle l'allégeance des Dombes, de ses gens et de ses armes au Lyonnais-Dauphiné et à son Gouverneur, et jure de lui apporter conseil et soutien en toute occasion, à lui comme à son peuple.

Qu'il soit connu de tous que nulle terre n'a plus grande place dans mon coeur, et que jamais, de par mes devoirs divers, je ne saurai détourner mon regard du Lyonnais-Dauphiné et qu'en tout temps et tout lieu, je lui serai dévoué et répondrai à son appel.

Le Prince savait que son discours pourrait paraistre pompeux, mais il était trop rarement présent pour cette cérémonie rituelle et n'avait que trop rarement l'occasion de rappeler son profond attachement au Lyonnais-Dauphiné. Il espérait simplement que l'on n'hésiterai pas à faire appel à lui...

Son regard se posa sur Sa grâce, et il attendit sa réponse...

Walan

Voyant Kernos lui présenter l'hagiographie de Georges de Lydda, Walan eut un nouveau sourire.

Merci pour ce magnifique travail, il est bon de voir que l'Eglise a su reconnaitre notre patron et officialiser ses vertus.

Le Gouverneur eut ensuite un froncement de sourcil en entendant l'aparté et y répondit sur le même ton :
Ceci pourra être réglé dans un temps et un lieu plus appropriés, effectivement.

Alors que les deux nobles s'éloignaient, la personne suivante à s'avancer fut assez inattendue, et le seigneur de Meyrieu vit s'avancer le Prince Morgennes avec un regard quelque peu surpris . Il réussit néanmoins à reprendre une expression plus sérieuse alors que le premier gouverneur du Duché arrivait devant lui, et lui rendit son salut d'une inclinaison de la tête toute aussi respectueuse.

Altesse, je reçois le renouvèlement de votre allégeance avec humilité. Le Lyonnais Dauphiné a toujours été honoré et fier que vous soyez l'un de ses enfants et de l'attachement que vous lui portez.
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Holà ma demoiselle ! Pouvez-vous me renseigner, je vous prie ?

Soupir.

Aliénor se retourna pour voir qui les empêchaient, François et elle, de quitter prestement ces lieux pour le moins désagréables. Elle resta alors figée devant le magnifique jeune garçon blond qui se tenait devant eux.

L'espace d'un instant, elle oublia toutes ses contrariétés. Elle en avait la conviction, tout au fond de son coeur mais ses yeux et son esprit se demandaient encore s'il s'agissait bien de celui dont elle attendait impatiemment le retour depuis des semaines.

Les larmes lui montèrent aux yeux en même temps qu'une foule de souvenirs : les deux licornes mêlées de l'Ordre du même nom et de la famille d'Avencourt ne mentaient point.

- Mon frère...

Elle eut grand mal à refréner son envie de se jetter au cou de la seule famille qu'il semblait lui rester. Mais cela ne se faisait pas, du moins pas en "public" et encore moins en pleine rue. Cela attendrait l'intimité du château des Roches. Sa gorge était serrée, peu de mots réussirent à franchir le seuil de sa bouche, tandis qu'elle se tournait de François vers Enguerrand et d'Enguerrand vers François.

- Je ne sais si vous vous êtes déjà rencontrés, aussi vais-je faire faire de sommaires présentations.Mon frère, voici François de Marquart. François, je vous présente mon très cher frère, Enguerrand d'Avencourt.

Elle jeta un oeil au palais Pierre Scize tandis que les deux jeunes gens se saluaient et une petite moue triste voila son visage.

- Mais ne restons pas là, je vous en conjure. Quittons ces tristes lieux où les noms de nos deux illustres familles sont raillés dans l'indifférence générale...

Tous trois s'en furent, sans se retourner, en direction de l'hostel des Macquart.

Etrange trio que celui-là... non ?

pnj

Morgennes eut un sourire large. Ces mots lui procuraient un grand plaisir, et il répondit avec émotion et assurance :

Monseigneur, je suis flatté de la haute estime dans laquelle me tient mon peuple et son Gouverneur.

Il inclina la teste à ces mots, remerciant l'honneur qui lui était fait, puis poursuivit :

J'espère pouvoir, mieux qu'auparavant, donner et apporter au Lyonnais-Dauphiné ce dont il aura besoin de ma part. Je ferai de mon mieux pour ne plus jamais trop m'éloigner de sa destiné, qui m'est chère, et vous remercie avec humilité de l'accepter.

Ses paroles, hors du protocole mais importantes pour le Prince, concluaient la partie cérémonieuse de sa visite, après s'estre incliné une dernière fois, il s'approcha un peu plus du trosne ducal, et adressa au Gouverneur, d'une voix moins forte et plus officieuse :

Je me tiens à vostre disposition, Vostre Grasce, pour tout ce que vous pourrez attendre de moi.

Morgennes fixait le regard du Gouverneur, cherchant signe qu'il comprit bien ce que cela entendait, avant de se retirer.

Sagaben

Sagaben assistait, avec le reste du Conseil, au défilé des nobles pour la reconduction d'allégeance. Après avoir eu l'attention captée par des jeunes gens qui tranchaient tellement avec le reste de l'assemblée. Il eut la surprise de voir le Prince Morgennes en personne. Sa présence rehaussait encore la cérémonie. L'intérêt qu'il montrait au Dauphiné attisa justement l'intérêt du jeune vicomte qui tendit spécialement l'oreille durant cet entretien.

Une fois celui-ci terminé, il se remit dans une position d'attente, les nobles prenant généralement leur temps pour prêter leur allégeance... Un petit rappel à l'ordre serait-il nécessaire? ... Boarf...
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Coppensbe

Le Duc d'Albon qui passait par là en chevauchant un mouton

Nom de djiou, ils en ont pas encore finis avec cette cérémonie.
Chance que j'ai renouvellé mon allégeance bien en avance

Semblant perdre le contrôle de sa monture, si on peut contrôler une telle monture, le Duc s'éloigna au galop tout en se retenant à la fourrure de la pauvre bête pour ne point choîr
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Regimon

Sorti depuis peu d'une longue retraite spirituelle, Régimon se joignit à la cérémonie d'allégeance en cours et prêta serment à sa grâce le Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Moi, Régimon de Prume, Duc de Rives et Baron de Sassenage, jure devant Aristote d'apporter aide, conseil, fidélité et allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, le Seigneur Walan de Meyrieu, et à travers lui, au Dauphin et à sa Majesté le Roy. Je jure de servir et de défendre au mieux les intérêts du Duché et de ces habitants.
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Walan

Walan regarda le dernier arrivant prêter serment.

Votre Grâce, j'accepte le renouvèlement de votre allégeance.

Après un rapide coup d'oeil à Dauphiné , le Gouverneur se leva pour déclarer.

Le temps et délais accordés aux nobles du Duché pour qu'ils prêtent allégeance est désormais écoulé et la cérémonie est maintenant close.

Effectuant un dernier salut de la tête à l'intention des nobles présents, le seigneur de Meyrieu fit volte face et sortit de la salle par le porte latérale par laquelle il était entré, abordé dès lors par un page visiblement porteur d'un pli urgent.
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Guidel

Le héraut, averti par un page de l'arrivée d'une missive attendue, était sorti de la salle des renouvellements d'allégeance pour s'enquérir des nouvelles émanant de la Chapelle Saint-Antoine-le-Petit.

C'est tout sourire qu'il entra dans la salle, remettant le précieux document entre les mains de son gouverneur, le régent du Dauphiné Walan de Meyrieu.

Nebisa a écrit:

Citation:

Par la présente, Nous, Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Grand Chambellan de France, Maréchal d'Armes Royal, Héraut d'armes du comté du Limousin et de la Marche, de part le blanc seing consentit par le Roy d'Armes, après consultation du collège héraldique, validons et contresignons les procédures d'anoblissement suivantes proposées par Messire Argael, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné:

Le seigneur Salah ad'Din, est élevé au rang de Baron de Monestier d'Allemont ; il portera «D'or à trois arbres terrassés et rangés de sinople, au chef cousu d'argent chargé d'une étoile d'azur accostée de deux tourteaux de gueules. ».

Dame Julienurs, est élevée au rang de Baronne de Saint-Vallier; elle portera «D'azur à la tête de cheval d'or allumée de gueules, au chef cousu du même aux trois croisettes d'argent.».

Le seigneur Guidel de Montdauphin est élevé au rang de Baron de La Salle; il portera désormais «Parti au premier d'azur au lion contourné d'or, au second de sable au léopard lionné d'argent.».

Sieur Kernos Rouvray, est élevé au rang de Seigneur de Glandage; il portera désormais «Écartelé aux 1 et 4 de gueules au château à trois tours d'or; aux 2 et 3 d'azur à trois tours d'or.».

Sieur Feanaro56, est élevé au rang de Seigneur de Neuville-sur-Saône; il portera «D'azur au chevron d'or, accompagné de trois croisettes ancrées du même.».

Dame Elorane, est élevée au rang de Dame de Saint-Symphorien-sur-Coise et portera «D'azur au château de trois tours d'or, celle du milieu plus haute, coulissé et maçonné de sable, accompagné de trois fleurs de lys aussi d'or.».

Par nostre Scel,nous actons ce document comme valide et conforme aux reglements Héraldiques .

Faict le IV e jour du Mois d'Octobre 1456 sous le règne de nostre souverrain bien aimé le Roy Levan le troisieme de Normandie.

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Fontvell

A peine sa nomination inattendue signifiée, Fontvell se dirigea vers le Conseil Ducal afin d'y prêter serment...
Une fois devant le Gouverneur, Fontvell s'agenouilla et prononça les paroles rituelles :

Moi, Fontvell, jure devant Aristote d'apporter aide, conseil, fidélité et allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, le Seigneur Walan de Meyrieu, et à travers lui, au Dauphin et à sa Majesté le Roy. Je jure de servir et de défendre au mieux les intérêts du Duché et de ces habitants.
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Guidel

Avec un nouveau sourire, Guidel entra une nouvelle fois dans la salle, pour rapporter d'autres nouvelles d'annoblissements tant attendus.

Voici, votre Grasce, les réponses pour les octrois de fiefs de retraite pour Argael de Saint-Giraud et Elorane. Vous aurez le plaisir de recevoir le tout premier serment d'allégeance de nombreux nobles, semble-t-il...

Nebisa a écrit:

Citation:

A tous présent et à venir salut.

Nous, Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, vicomtesse de Chabrières, Maréchal d'Armes Royal, par blanc seing accordé par le Legueux, Roy d'Armes de France, validons et contresignons les demandes des gouverneurs sortants Argael de Saint-Giraud et Elorane quant au choix de leur fief de retraite respectif.

Ainsi donc, Argael de Saint-Giraud, Seigneur de Saint-Giraud et de Montgenèvre est élevé au rang de Vicomte de Monestier-les-Bains. Il portera donc désormais "D'azur à une coquille d'argent accompagnée en chef, à dextre et à senestre de deux équerres affrontées d'or, et en pointe d'un huchet contourné d'or embouché, lié, virolé et enguiché de sable".

Elorane est quant à elle élevée au rang de Vicomtesse de Crest et portera désormais "D'azur à la tour carrée d'or fenestrée, portillée et maçonnée de sable, au chef d’argent chargé de trois crêtes de coq de gueules,et à la terrasse de sinople portant un grand C " Crista d’or"".

Faict le sixième jour d'Octobre 1456 sous le Régne de Sa Majesté Lévan III, à la chapelle Sainct-Anthoine-le-Petit.

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Demons

[Début]

Descendant alors de son destrier, Demons prit son cheval par la bride et s'avança vers le garde devant le château qui lui barra le chemin. Tendant la main alors à sa poche et la retirant lentement de façon à ne faire aucune frayeur au garde qui semblait serrer de plus en plus sa hallebarde, Demons en sortit et parchemin et le tendit au soldat. D'un sourire il dit:

Porte cette missive à ton maître. Je t'en remercie.

Puis sans que personne ne le prie, il se retourna et repartit laissant le garde et son parchemin scellé du seau de Salerans sur lequel était écrit :

Citation:

A sa Grâce Walan de Meyrieu, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Moi, Demons, Baron de Salerans, jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance à Messire Walan, Seigneur de Meyrieu, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin Marc-Philippe, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal en toute circonstance.
Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Salerans et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

Du fond de ma retraite que j'aurai quitté lorsque vous lirez ces mots, je tenais à m'excuser de ne pas avoir été présent lors de la cérémonie d'allégeance et à vous féliciter pour votre élection à la charge de gouverneur du Lyonnais Dauphiné, puisse Aristote vous aider dans votre tâche.

De plus comme à tout nouveau gouverneur je tenais à vous rappeler que le gouverneur se garde un droit de regard sur l'Ordre de Sainct-Georges, dont j'ai la charge actuellement, et peut proposer lui même des nouveaux membres.

Recevez par le biais de ce parchemin mes plus profondes salutations.

Fait en Dauphiné le 10 du mois Octobre 1456.
Demons

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Guidel

Le héraut avait été convoqué en salle des annoblissements par son gouverneur. Aussi se dépêchait-il dans les ruelles de Lyon, animées par la multitude de fêtes qui se donnaient de toutes parts pour célébrer la visite royale au duché.

La nuit commençait à se refroidir cependant, aussi resserra-t-il le col de sa cape pour se protéger de la fraicheur nocturne, qui ne faisait que trop souffrir ses blessures récoltées à Rennes.

Pourquoi donc l'avait-on convoqué? Des nobles avaient-ils annoncé qu'ils viendraient renouveler leur serment d'allégeance ce soir? Il pressa le pas, emporté par la curiosité.

C'est dans une salle froide et calme qu'il fit irruption.

pnj

François de Macquart avait reçu une invitation pour assister à l'ennoblissement de "Dauphiné". Bien qu'il ne le connaissait que peu encore, le Héraut d'Armes était un fidèle de la maison de Macquart, ainsi que celle d'Avencourt. Il était le Vassal de Francesca Amalya dicte Freyelda la Pieuse et surtout un homme grandement estimé dans le duché et au delà.

Le poursuivant chevalier, vêtu de sa tenue de cérémonie d'or et d'azur, ajustée de son tabard au dragon de même émail, était venu en compagnie de son amie, Aliénor d'Avencourt. Tous deux, aidés par le Vicomte de Maubec, représentaient leurs parents lors de cette cérémonie. Cela faisait à présent plusieurs évènements où cela se produisait et le jeune dragon Macquart espérait que son père serait présent la prochaine fois.

Le futur Baron avait fière allure, et le Maréchal d'Armes faisait honneur à ses caducées. Ce serait la seconde fois, qu'un dauphiné en fonction serait ennobli. Pour le premier, c'était le Montjoye de l'époque qui avait officié, et ce dauphiné avait par la suite ceint la couronne de Roy d'Armes.

François, don l'attirance pour l'héraldique n'était plus à prouver, observa la cérémonie avec un intérêt accru. "Enfin", soupira-t-il pour Aliénor.

Argael

Le Vicomte de Monestier les Bains avait eu convocation pour la salle de doléance.
Lorsqu'il sut de quoi il en retourné, il se dépécha d'y allé et pris place attendant la suite avec une impatience non feinte.
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Demons

C'est par un léger silence que Demons pénétra dans la salle d'allégeance, il n'y était pas venu depuis plus de 3 mois, en effet sa dernière allégeance par oral datait de ce moment, sa dernière avait du être écrite de sa main pour la première fois. Habillé d'un pourpoint bleuté comme à son habitude, il avait attaché ses cheveux en catogan de façon à ce qu'ils ne lui tombent pas devant les yeux lors de la cérémonie.

S'avançant alors dans la grande salle il prit place de façon à ne rien rater du moment.
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Zoyas

Zoyas avait reçu, de la main d'un jeune garçon qu'il tendait maintenant, pour avoir piécette, un bout de parchemin minuscule chiffonné, sur lequel était écrit quelques mots concis...Mais clairs.

Elle marchait doc vers la salle des anoblissements, conformément au message reçu, et vit juste à temps l'auteur du mot s'y engouffrer..

Elle resta un instant plantée là, s'attendant à voir bien plus de monde, et donc, se méler dans la foule.

Elle se demandait encore ce qu'une gueuse faisait là.

Mais somme toute, était heureuse qu'on l'ai invitée...

Une fois arrivée devant la lourde porte, les gardes la regardaient d'un oeuil torve...
Elle passa la tête par l'entre baillement, ne vit que le Messire Guidel, et n'osa point entrer dans l'instant.

Elle se recula bien vite, alla de l'autre côté de la ruelle aprendre d'une affiche un aure des anoblissements..

Décidément, on ne pouvait dire que le travail n'était point fait ! Se dit elle en souriant (un brin ironique)...

Soit, elle soupira et regarda à nouveau la porte imposante, qui à présent semblaient presque lui faire peur...
Et elle attendit que d'autres se joignent à l'invitation pour entrer à son tour...

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Zoyas d'Azayes,
Dame de Marcieu

Walan

Dans la salle réservée aux allégeances et anoblissements, Walan attendait que Dauphiné se présente à la convocation qu'il lui avait fait porté. Une autre personne devait arriver également afin d'assister et de valider la cérémonie qui allait suivre.

Une fois les deux personnes arrivées et saluées, ainsi que quelques invités, le Gouverneur pris la parole.

Noble assemblée, Marche, seigneur de Mont-Dauphin,

Nous sommes ici afin que le Duché récompense l'un de ses fidèles serviteurs.
Celui ci se sera impliqué dans bon nombre de domaines : l'on peut citer son expérience d'ambassadeur, celle de doyen de la faculté martiale ou encore de héraut. Mais son implication la plus étendue et la plus longue aura surement été celle pour notre Ost : Armurier, Fourrier, Seigneur des Lances, Grand Maistre des Lances, Conseiller militaire, membre des nombreux dauphinois envoyés en Bretagne lors du dernier conflit, son expérience militaire au service du Duché n'est plus à prouver.

C'est pour tout ces faits, trop brièvement résumés, que j'appelle devant moi ce jour Guidel, seigneur de Mont Dauphin, afin que ses mérites soient reconnus et que lui soient octroyés fief en ce Duché.
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Nebisa

Présente auprés du gouverneur, la Malemort avait prévu d'assister à la remise du fief baronnal du héraut local en profitant du passage de la Cour dans la province héraldique qui relevait de ses attributions maréchalesques.

Vêtue pour l'occasion de sa plus belle houppelande taille "vache difforme et gonflée", le ton ocre comblant le manque de couleur sur ses joues et atténuait légèrement l'ombre des cernes sous ses yeux, elle tient dans la main la patente attestant de l'anoblissement de Dauphiné, patente dont elle ferait lecture par la suite...

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Zwyrowsky

Alors que le soir tombait sur la ville épuisée de l'accueil fait au roi dans l'après-midi, le vicomte de Crots, qui pensait passer sa dernière soirée de célibataire en son hostel, en derniers préparatifs de noce, reçut la visite d'un gamin dépêché par la hérauderie; à la lecture du message qu'il portait, son visage s'éclaira, il attrapa le pourpoint de la journée - qui conviendrait certainement à l'occasion, n'est-ce pas, s'il avait convenu à l'accueil de sa majesté? Puis, à cheval pour ne point perdre de temps, il remonta rapidement la Saone jusqu'à Pierre-Scize.

Entrant dans la salle d'audience, il salua le Gouverneur d'un signe de tête, et les quelques présents qu'il connaissait (c'est à dire tous, sauf une femme d'un rang certain, et manifestement enceinte). Dauphiné était parmi eux. Mais ce soir, ce n'était pas à lui d'officier, et cette perspective réjouissait énormément Jean Zwyrowsky.

Guidel

Le Seigneur de Mont-Dauphin s'avança donc, enfin il deviendrait vassal du Lyonnais-Dauphiné. Depuis qu'il avait quitté ses fonctions de Grand Maître des Lances, il n'avait plus eu l'occasion de renouveler son allégeance en tant que vassal au duché qu'il affectionnait tant.

Il s'inclina courtoisement devant la Comtesse de Ségur, qui lui avait fait l'honneur de sa présence en ce lieu, mais cependant, il s'exécuta brièvement, il n'était pas tellement convenable de faire attendre le gouverneur quand il appelait sur ce ton...

Guidel s'agenouilla enfin devant le gouverneur.

Nebisa

Guidel de Montdauphin, de parts vos mérites au service Du Lyonnais-Dauphiné, vous voici à présent devant vostre suzerain. La grasce vous est faites, avec l'assentiment de la Hérauderie de France, de vous élever au rang de Baron, vassal du Duc du Lyonnais Dauphiné.

Guidel de Montdauphin, pour ce titre de Baron, nous vous demandons de prester allégeance. L'acceptez vous ?

Léger sourire aux lèvres, elle n'imagine pas qu'il puisse refuser, mais l'instant était néanmoins solennel, un moment unique dans la vie, un moment que l'on oublie jamais... Non pas un achèvement non, car les vrais serviteurs ne servent pas pour les honneurs mais parce qu'ils font ce pour quoi ils sont fait, avec leurs tripes et leur cœur....
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Guidel

Il releva les yeux, que transparaisse la vérité dans son regard. Une vérité qui pour autant qu'il se souvienne faisait déjà partie de lui. Son allégeance envers le Lyonnais-Dauphiné, depuis toujours et jusqu'à la fin.

De tout coeur, oui je l'accepte.

Moi, Guidel de Mont-Dauphin, reconnaît ma vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné et à son légitime souverain, pour les terres qui me sont octroyées.
Je porte présentement l’allégeance des terres de La Salle au Duché du Lyonnais et Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain.
Je promets par ce serment de procurer aide et conseil à mon suzerain à qui ma fidélité est désormais acquise.
Ceci en toute liberté et sans contrainte, de par ma foy, et sous les yeux de Dieu et les hommes, que tous ci-présents m'en soient témoins.

Zoyas

Zoyas avait finit par entrer, à la suite des quelques badauds, et en avance d'autres..

L'instant venait juste de se faire plus pesant, lorsque Guidel s'agenouilla devant le gouverneur, et que la Dame lui demandait de prester allégeance.

Un instant sembla se passer, alors qu'en réalité, seuls les coeurs parlaient...

Et il dit un oui émouvant, non pas à une femme, mais à une terre.

Zoyas le regarda longuement, et eut un sourire pour cet homme qui la recevait de ses mérites...

Elle le saluerait plus tard, s'il en avait le temps, car nombre de convives bien plus importants qu'elle allaient se presser à son devant...

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Zoyas d'Azayes,
Dame de Marcieu

Ulan

Ayant reçu une invitation, Ulan se rendit à la cérémonie. Lorsqu'elle entra dans la salle, son ami était agenouillé devant le gouverneur.
Elle s'installa et observa la scène.
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Nebisa

Allégeance faites, la Malemort déroule le velin pour lire la patente, seulement la partie concernant Dauphiné bien sur

Citation:

Dame Julienurs, est élevée au rang de Baronne de Saint-Vallier; elle portera «D'azur à la tête de cheval d'or allumée de gueules, au chef cousu du même aux trois croisettes d'argent.».

Sieur Kernos Rouvray, est élevé au rang de Seigneur de Glandage; il portera désormais «Écartelé aux 1 et 4 de gueules au château à trois tours d'or; aux 2 et 3 d'azur à trois tours d'or.».

Sieur Feanaro56, est élevé au rang de Seigneur de Neuville-sur-Saône; il portera «D'azur au chevron d'or, accompagné de trois croisettes ancrées du même.».

Guidel

Le désormais baron de La Salle se releva et s'inclina de nouveau avec respect devant Le Grand Chambellan de France.

Vous avez toute ma gratitude, Marche, vous fîtes un office exemplaire, ce dont je suis honoré, sincèrement.

Votre Grasce... Les mots lui manquèrent. Comme toujours, avant même ce serment, je reste votre homme, celui du duché et du Dauphin.

Il se tourna enfin vers ceux qui à son insu avaient été prévenus de l'évènement. Rejoingant à nouveau les rangs des vassaux du Lyonnais-Dauphiné, parmi ceux qui, sur leur vie, donneraient tout pour leur patrie.
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Ulan

Ulan s'approcha de Guidel

Toutes mes félicitations Baron de la Salle.

Puis se retira, laissant place aux autres personnes présentes.

Maccornell

Habillé de son nouvel uniforme, MacCornell arriva au château de Lyon. Il fut assez surpris de voir qu'on le laissait passer sans réelle tracasserie, à tel point qu'il dû demander qu'on le mène en salle d'allégeance. On lui ouvrit la porte, une noble assemblée était réunie pour confirmer la nomination de Dauphiné au rang de Baron. Il reconnut de suite son prédécesseur, Zoyas, qu'il salua. Puis le Vicomte de Monestier les Bains qu'il avait déjà rencontré à la garnison d'Embrun; le vicomte de Crots, le Seigneur de Meyrieu et Gouverneur, et le nouveau Baron de La Salle qui l'avaient tous commandé à ses débuts dans l'armée. Cela lui paraissait déjà une autre histoire. Il y avait aussi quelques personnes qu'il ne connaissait pas ou qu'il avait juste aperçu lors de cette semaine de liesse royale.

Le nouveau Seigneur des Lances d'Embrun resta en retrait et attendit qu'on l'invite à prêter serment à son suzerain.

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Walan

Walan eut un sourire à l'intention du nouveau baron.

Félicitation, baron de La Salle.

Se tournant vers l'assemblée, il lança d'une voix forte.

Voyez présenté devant vous le nouveau vassal du lyonnais Dauphiné !
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pnj

bebert etait la depuis un moment avait assisté a cette cerémonie

malgré son carctére trempé il avait été emu pour son ancien seigneur des lances , lui qui lui avait tout appris , tout ces conseils quil lui avait prodigués
s'il en etait la bebert savait que son seigneur y etait pour beaucoup et il le remercierai jamais assez

il se fraya un passage jusqua lui , s'inclina en enlevant son chapeau seigneur guidel ,baron de la salle, je tennais a vous felicité personnellement , je reste a votre service

puis il se redressa et souria

Zwyrowsky

Le vicomte de Crots s'approcha à son tour du nouveau baron.

Félicitations, baron de La Salle, mon ami! Je me réjouis de te voir parmi nous désormais!

Et il lui donna une chaleureuse accolade.

Kederick

Kederick avait été egalement convié a cet évenement. Il ne portait pas caducées pour l'occasion puisque la marechale d'arme etait présente.
Il s'installa discretement en fond de salle. Le Gouverneur etait là, le vicomte de Crots, la barone de Montfort.
Le sieur de Saint-Prigent observa silencieusement le moment solennel puis alla congratulé son ami Guidel.

Toutes mes félicitations, Dauphiné,Baron de La Salle !

Kederick alla saluer les membres en présence qu'il connaissait.
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Zoyas

Zoyas s'approcha furtivement du baron de La Salle, et souriante :

Félicitations, je suis heureuse d'avoir pu être présente.

Elle se retira alors, laissant l'homme vaquer à ces nouvelles (ou anciennes) occupations, elle même devant s'occuper de sa petite mairie...
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Zoyas d'Azayes,
Dame de Marcieu

Maccornell

MacCornell congratula le Baron qui lui glissa à l'oreille "Théoriquement, c'est toujours Zoyas la Dame de Baternay, donc vous n'avez pas à prêter allégeance pour le moment. Ce brave homme ne perdait pas un instant de vue son travail de Dauphiné ! Le Seigneur des Lances d'Embrun comprit de suite qu'il ne devrait venir prêter allégeance que quand il serait convoqué. Il suivit la Dame de Bathernay, la mairesse, avec qui il devait discuter de certains points de la gestion communale.

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Guidel

Le héraut du duché fit son entrée dans la salle restée pratiquement vide depuis quelques jours, au moment où la cérémonie de renouvellement des allégeance avait été cloturée. Depuis, avait tout de même eu lieu son propre annoblissement, mené d'une main de Maître par la Comtesse de Ségur, Nébisa de Malemort. A présent, ce jour était celui d'une autre nouvelle vassale du Lyonnais-Dauphiné. Il s'arrêta auprès du fauteuil de gouverneur encore vide et attendit que Sa Grasce Walan vienne y poser son séant afin de commencer.
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Walan

A nouveau, le Duché allait reconnaitre les mérites de l'un de ses habitants, cette fois ci sous la houlette de Dauphiné, et c'est rapidement que le Gouverneur alla s'assoir à sa place, à côté de laquelle attendait déjà Guidel, pour assister à la cérémonie et recueillir l'allégeance qui devait être portée.
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Guidel

Guidel hocha la tête pour saluer le gouverneur.

Bonjour, Votre Grasce. Si vous êtes prêt, nous allons appeler de suite l'impétrante à se présenter devant nous...

L'extrêmité du caducée renforcée de métal claqua sur le sol. Le héraut prit une voix intelligible et forte.

Que s'avance à présent devant nous Elorane de Thielt.

Veuillez vous agenouiller devant votre gouverneur, Elorane.
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Elorane

Elorane etait rentrée de voyage il y avait a peine 2 jours, ce voyage lui avait fait un bien fou, revoir son frere et sa belle soeur apres tout ce temps, ainsi que ces amis qui avaient refait leur vie ailleurs, loin du Lyonnais-Dauphiné, c est donc la tête pleines de souvenirs, elle s avança humblement devant le Gouveneur, et posa un genoux a terre, relevant la tête gardant le regard en baissé
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Walan

Se levant, Walan s'adressa à l'assemblée -guère nombreuse à vrai dire- du ton protocolaire qu'il usait toujours dans les cérémonies de ce genre.

Noble assemblée, Dauphiné, dame Elorane,

Ce jour, le Duché récompense l'un de ses serviteurs en la personne d'Elorane. Celle-ci a pu montrer sont implication pour le duché à plusieurs reprises et dans plusieurs domaines : d'abord commissaire aux mines, puis bailli, elle aura tout d'abord travaillé pour l'économie du Duché, avant d'exercer la justice ducale et de contribuer entre autres à la conception de la charte d'organisation judiciaire du Duché, puis de mener le Conseil Ducal comme XVIe Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

De tout ceci, le Duché en reconnait les mérites et offre par là même fief en son sein.
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Guidel

Dauphiné fit un petit signe à un page qui attendait dans le coin de la salle. Celui-ci s'approcha alors rapidement, chargé d'un lourd volume relié de cuir, lequel fut remis au héraut.

Celui-ci ouvrit le Livre des Vertus d'Aristote et s'approcha d'Elorane, toujours agenouillée pour le lui présenter. Il chuchota à cette dernière.

A présent, veuiller poser la main sur le Livre des Vertus et prêter serment.

Il reprit d'une voix claire et forte devant l'assemblée.

Dame Elorane, avant que ne vous soient octroyés titres et fiefs, en qualité de vassale du Lyonnais-Dauphiné, veuillez prêter serment envers le duché et son gouverneur sur le Livre des Vertus d'Aristote.

Dame Elorane,
Déclarez-vous vostre vassalité au Duché du Lyonnois et Dauphinois et à son légitime Souverain ?
Engagez-vous vostre foy pour servir le Lyonnois et Dauphinois, et promettez-vous à vostre seigneur fidélité, aide et conseil ?
Recevez-vous cette charge librement devant Dieu et devant les hommes ?

Celui-ci fixait l'impétrante d'un regard clair, cherchant à sonder l'âme de celle qui se déclarerait à présent vassale du Lyonnais-Dauphiné.
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Sladificator

La rumeur s'était répandue si vite... Sladificator accourut jusqu'à la salle d'anoblissement. Il paraissait qu'une jolie femme allait être anoblie. A l'entente des deux mots réunis, jolie et femme, Sladificator se pressa d'arriver. La porte était fermée, ne voulant pas déranger la cérémonie , il regarda par le trou de la serrure et aperçut sa marraine, un genou à terre. C'était bien la première fois qu'il la voyait aussi docile... Il ne put s'empêcher de pouffer en étouffant son rire, puis reprit son sérieux pour pousser la lourde porte et entrer dans la salle.

Il salua les personnes présentes dans la pièce d'un sourire charmeur et d'un geste de la tête et se faufila le long du mur pour assister à la cérémonie silencieusement. Les yeux fixés sur sa marraine, le sourire aux lèvres, fier de la voir recevoir son titre tant mérité.

Elorane

Elorane regarda le livre saint , tout en y posant sa main droite et prêta serment en répondant aux demandes et attentes de Dauphiné.

Nous Elorane Dame de Thielt, déclarons notre vassalité à notre bien aimée duché du Lyonnais-Dauphiné Nous jurons , obsequium, auxilium et consilium et allégeance au Gouverneur Walan de Meryieu et a travers lui qu'a son légitime souverain le Dauphin ainsi qu' a Sa Majesté, Lévan III, Roy de France.

Et Nous confirme recevoir cette charge libre devant le Tres Haut et devant les hommes.

Elorane garda le regard baissé en attendant que le Gouverneur s exprime a nouveau.
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Guidel

Le héraut remis le Livre des Vertus au page qui attendait patiemment et prit sous son surcot les patentes patentes d'annoblissement concernant Elorane afin de les proclamer sur un ton solennel.

Ainsi donc, conformément au souhait exprimé par Sa Grasce Argael de Saint-Giraud XVème gouverneur du Lyonnais-Dauphinois, Dame Elorane se voit élevée au rang de Dame de Saint-Symphorien-sur-Coise et portera désormais "D'azur au château de trois tours d'or, celle du milieu plus haute, coulissé et maçonné de sable, accompagné de trois fleurs de lys aussi d'or".

De plus, ayant été elle-même gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, conformément au souhait exprimé par elle-même quant au choix de son fief de retraite, Dame Elorane se voit également élevée au rang de Vicomtesse de Crest. Elle portera désormais "D'azur à la tour carrée d'or fenestrée, portillée et maçonnée de sable, au chef d’argent chargé de trois crêtes de coq de gueules,et à la terrasse de sinople portant un grand C " Crista d’or"".

Il releva les yeux du parchemin qu'il tenait devant lui, le réenroula avec soin et prononça les derniers mots de son intervention dans cette cérémonie.

Gentes Dames et Nobles Seigneurs du Lyonnais-Dauphiné, veuillez donc accueillir dès à présent en votre sein une nouvelle vassale du Lyonnais-Dauphiné en la personne d'Elorane de Thielt, Dame de Saint-Symphorien-sur-Coise et Vicomtesse de Crest.
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Sladificator

La cérémonie n'avait pas été aussi longue qu'il ne le pensait, Sladificator eut un rictus quand il vit Elorane prendre possession de ses titres honorifiques de manière officielle, puis attendit que le Hérault se recule quelque peu et annonce la fin pour s'avancer tranquillement jusqu'à sa marraine. Il s'arrêta à un bon mètre de lui et la regarda de bas en haut avec un grand sourire.

Dame la Vicomtesse...

Il la salua en se prosternant légèrement par le haut de son corps puis se redressa pour lui sourire à nouveau.

Toutes mes félicitations !

Il regarda tout autour de lui pour voir s'il ne gênait personne en restant près d'elle à la féliciter.

Salah_ad_din

Salah ad'Din qui venait de passer plus d'un mois de Voyage en compagnie d'Elorane, pour voir des amis mais également faire un tour des Provinces dépendant des Pays d'Oc. Le voilà enfin de retour en ces bonnes terres du Lyonnais et du Dauphiné. Le seigneur de Monestier d'Allemont n'avait pas eu le temps de prêter allégeance avant son départ au Gouverneur, entre les serments des Conseillers et ses déplacements au début de mandat l'empêcha de se rendre à Lyon pour y prêter serment.
Voilà qu'il était rentré hier avec Elorane et ses compganons de voyages. Après avoir pris une journée de repos, ils décidèrent de se rendre en salle de doléance, où Elorane avait été conviée pour y être anoblis. Salah ad'Din essayeras d'en profiter pour faire son serment.

C'est avec satisfaction et joie qu'il vit Elorane recevoir les terres qu'elles avait voulue.

Il regarde Slad et lui fit un petit sourire de sympathie, Walan était inchangé toujours aussi droit.. et Guidel avait l'air d'être dans un de ses meilleurs jours armée de son baton de Héraut.

Salah attendis que Elorane se lève et reçoivent les armes de ses terres. le Maréchal de France se rapprocha alors de Elorane, et lui murmura au creux de l'oreille.

Je suis heureux pour vous ma belle Vicomtesse.

déposa un léger baiser dans son cou, puis pausa son genou droite à terre et sa main droite sur sa poitrine gauche et regarda Walan de Meyrieu.

Gouverneur... me voilà revenu après tant de jours en bonne terres que sont les notre, acceptez vous néanmoins mon serment d'allégeance?
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Nynaeve87

Nyna vit du public entrer en salle d’allégeance… Surprise elle passa la tête et aperçu Salah son filleul… ils étaient enfin de retour. Elorane venait de prêter serment d’allégeance en tant que nouvelle vassale du Lyonnais-Dauphiné.

Elle entra afin de la féliciter et de les embrasser tous les deux...quand elle entendit la demande de Salah au gouverneur…

Silencieuse, elle attendit la suite…
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Phelim

Phelim se maugréa d'avoir failli oublier la cérémonie d'annoblissement d'Elorane. Aussi, en ce moment, les évenements s'enchainaient à une telle allure qu'il devait courir de partout ... c'était bien beau tout ça, mais quand le laisserait-on un peu tranquille, pour qu'il puisse dormir au moins une toute petite minute?

Il pénétra dans la salle avec humeur et la parcourut des yeux rapidement. Que des amis intimes, la désormais vicomtesse n'était pas de celles qui envoyer des invitations par brassée tout simplement pour remplir une salle. Elle aimait les choses faites en tout simplicité au milieu de personnes qu'elle appréciait.

Il entendit Slad féliciter l'annoblie. Il le regarda incrédule, ainsi donc, il avait tout loupé?

Bah, elle ne lui en tiendrait pas rigueur ... elle se concentrerait plutôt pour lui raconter tous les périples de son voyage à Nynaeve et lui même qui n'avaient pas quitté le dauphiné et il était impatient d'entendre ça.

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Zoyas

Zoyas était passée pour l'anoblissement d'Elorane, et fut ravie d'y voir Salah.

Elle attendit que le Gouverneur réponde à ce dernier pour aller le saluer...
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Zoyas d'Azayes,
Dame de Marcieu

Elorane

Comme le Gouverneur ne semblait pas vouloir répondre a Salah qui était encore agenouillé devant lui Elorane en profita alla saluer les personnes présentent, elle sourit en voyant son fillot, venir vers elle, c'était la première fois qu elle le voyait si peu sur de lui, il semblait pas tout a fait a l'aise.
Elorane alla embrasser Nyna et Phelim qu 'elle n'avait pas vu depuis son retour de voyage, elle avait pleins de choses a leur dire et a leur demander, surtout une chose qui la travailler depuis son départ, pas un seul jour n'ayant passé sans se poser la question, elle devait parler en privé a Phelim.
Après avoir cordialement salué ses amis elle s'approcha de Zoyas pour la remercier d'être venu.
Puis la Vicomtesse regarda a nouveau Salah et Walan, se demandant si il allait lui répondre, elle attendit comme toutes les autres personnes présentent sa réponse.
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Walan

Walan avait observé le proches de la nouvelle anoblie la féliciter durant quelques instants avant de répondre à la question de Salah ad'Din.

Faites, faites, mieux vaut tard que jamais, fit-il en se réinstallant sur le fauteuil pour y entendre l'allégeance.
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Paeins

Le jeune homme entra penaud, ne se sentant pas trop à sa place parmis tout ces gens d'une autre sphère, mais il tenait à voir cela, non comme un spéctacle, mais déjà pour se souvenir d'un temps lointain, qui quelque peu lui manquait...s'avoua t-il... De plus il connaissait un peu les deux pesonnes présentes en ce lieu, l'une venant de prêter allégeance, l'autre qui était prêt à le faire, était un mythe, une légende à lui tout seul et pourtant bien réel... Qui donc n'avait entendu parler de Salah_ad_din ? Surtout s'il avait effectué un cursus à l'Ost... Quant à Elorane ex-Gouverneur du Dûché, il l'avait souvent rencontré, et ils s'étaient mis à discuté agréablement ensemble, une sympatie réciproque lui semblait-il était née. C'est donc sans un mot et se faisant le plus discret possible qu'il suivit la cérémonie...
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Salah_ad_din

Le seigneur de Monestier d'Allemont après avoir attendu la réponse du Gouverneur, pris une voix profonde et chaude montrant toute sa volonté et son amour qu'il porte aux terres du Lyonnais et du Dauphiné dans lesquels il a toujours servis et servira toujours.

Moi, Salah ad'Din de Nasiria, Seigneur de Monestier d'Allemont, Maréchal de France, mais surtout vassal du Lyonnais et du Dauphiné, jure devant le très haut et l'assemblé ci présente allégeance à Walan, Seigneur de Meyrieu, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Je lui jure aide, fidélité et conseil quoi qu'il advienne et ce pour le bien du Lyonnais et du Dauphiné chers à nos coeur.

Salah ad'Din garda un moment sa main sur le coeur et pris sa respiration avant de se relever doucement et dignement. Avec fierté il appartenait aux terres les plus prestigieuse des Provinces du Royaume de France, riche de coeur.
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Mirandor

Intimidé par l’importance de ses nouvelles fonctions, Mirandor se présenta dans la Grande Salle pour faire son devoir de Porte-Parole, le visage rouge écarlate… Il s’avança lentement, serrant contre lui le clairon légué par Phelim, mais n’osa s’en servir lui-même… Il fit alors un signe aux deux hérauts vêtus des armoiries du Duché de commencer : les deux clairons résonnèrent harmonieusement, et le brouhaha général cessa… Le nouveau Porte-Parole soupira en silence, serra un peu plus fort son instrument, et annonça d’une voix forte :

Hum… Mesdamoiselles, Mesdames, Messires…
Après de longues discussions, Messire Hardryan a été élu XXème Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et a constitué le Conseil suivant, suivant l’ordre protocolaire :

Messire Feanaro, Capitaine et Premier Conseiller.
Messire Bastien d'Amilly, Vicomte de Laragne-Montéglin, Commissaire au Commerce.
Messire Phelim, Prévôt des maréchaux.
Dame Nynaeve, Bailli.
Messire Kederick de Saint-Prigent, dict Estampe, Seigneur de la Rué, Juge.
Dame Isabeau.
Messire Matom, Procureur.
Monseigneur Ecaterina de Sevillano, Baronne de Chamblay, Archevêque Métropolitain d'Embrun, Commissaire aux mines.
Messire Boursiero, Seigneur de Saint-Nazaire, Connétable.
Messire Ka_de_Brugeliete.
Et enfin, Messire Mirandor, Porte-Parole.

Le front quelque peu humidifié par l’émotion, Mirandor prit une longue inspiration, puis repris de façon plus détendue :

J’invite donc les Conseillers Ducaux cités précédemment à se présenter devant le Gouverneur Hardryan et lui prêter allégeance !!

Un rapide coup d’œil aux deux hérauts suffit à déclencher une nouvelle fois le court intermède musical… Mirandor se recula, laissant ainsi le chemin libre aux Conseillers Ducaux, et chercha un peu de réconfort dans le regard de ses amis…
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Hardryan

Les murs du château avaient vibré sous le son des trompettes des hérauts du Lyonnais-Dauphiné. Hardryan en avait encore le tympan tout retourné quand il s'avança dans la salle, certain que l'on avait senti des vibrations jusqu'à Briançon.

Rejoignant le trône qui se trouvait à l'autre bout de la grande salle, il vit messire le Porte-parole qui se trouvait désormais non loin de lui, quelque peu en sueurs. Peut-être était-ce lui qui s'en était donné à cœur joie avec ce clairon qu'il tenait... Ce dernier n'était d'ailleurs pas étranger au nouveau Gouverneur qui se rappelait que la vertu (ou était-ce l'honneur?) d'une dame avait été sauvée grâce à lui lors de la cérémonie en hommage aux soldats de retour de Bretagne.

Prenant place sur le siège qui lui était désormais assigné, Hardryan s’assura d'un coup d'œil que le Porte-parole reprenait bien une couleur plus normale tout en espérant qu'il ne sonne à nouveau de son cuivre... Déjà qu'il était à demi sourd, Hardryan devrait se méfier d'un coup de clairon mal placé s'il voulait éviter la surdité totale.

Chassant ses appréhensions auditives, Hardryan reporta l'œil sur les gens qui commençaient à s'approcher et qui étaient venus pour prêter allégeance.
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Feanaro56

Comme à chaque conseil ducal, l'heure de l'allégeance était venue, Feanaro arriva dans la grande salle, elle commençait à se remplir au fur et à mesure, il s'était vêtu de son plus bel uniforme aux couleurs du Lyonnais Dauphiné.
Les trompettes sonnèrent à travers le chateau et le porte parole prit la parole pour annoncer la constitution du nouveau conseil ducal.
Tout en écourant le porte parole, il se plaça auprès des grands rideaux bordeaux qui cachaient les énormes fenetres de la pièce et attendit son tour pour prêter allégeance.
Une fois que le porte parole eut fini, le gouverneur s'était installé sur le trône et semblait attendre les premieres allégeances. Pour ne pas faire trainer les choses, Feanaro s'avança vers le trône, s'agenouilla au pied des marches, le genou droit à terre, la main droite sur le coeur, il annonça d'une voix forte pour que le gouverneur et toute l'assemblée puisse l'entendre :

Moi, Feanaro Seigneur de Neuville sur Saone, Capitaine, prête aujourd'hui serment d'allégeance envers notre gouverneur, Hardryan, et à travers lui au Roy Levan III.
Je mets ainsi à son service mes conseils, mon épée, ma vie ainsi que ma fidélité.

Feanaro enclina la tete et attendit un geste du gouverneur avant de se relever.
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Sagaben

Le vicomte de Laragne c'était paré d'une tenue aux couleurs des Amilly. Quand on dit couleurs... Son habit était de noir, brodé de quelques touches blanches. C'était la première fois qui le revêtait. Il était particulièrement de circonstance était donné le deuil qui frappait le Dauphiné. Il avait, sur ces épaules, une de ces longues capes qu'il affectionnait. Il sortait d'une réunion avec les maires du Dauphiné, pendant laquel il avait expliqué la marche à suivre pour les jours à venir.

Il arriva à la salle des cérémonies. Les deux gardes le saluèrent et il répondit de la tête. Les conseillers prirent places aux sièges qui leur étaient dévolus et pendant que le gouverneur prenait place, Mirandor, le nouveau porte-parole, s'enquit d'annoncer le Conseil. Le premier conseiller, comme de coutume, ouvrit les allégeances. Une fois relevé, le Commissaire au commerce se leva et se dirigea vers le trône du gouverneur.

Il s'agenouilla dans un tintement de métal, posa sa main gauche sur la garde de son épée, tenant de sa main droite son chapelet. Il inclina la tête puis la releva pour figer son regard dans celui du gouverneur. Après un instant, il parlant disctinctement :

Moi, Bastien d'Amilly, reconnais le sieur Hardryan comme gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage. Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné, et place mes terres de Laragne-Montéglin entre ses mains.

Sagaben se tut et réinclina la tête. Il se releva ensuite et se tint bien droit.
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Guidel

Guidel entra dans la salle aussi discrètement que possible, attendant que le lent défilé des conseillers ducaux s'achève afin d'attester des renouvellements des serments d'allégeance prononcés par les nobles du duché, lui compris.

Dans sa main, il tenait un papier annonçant une bonne nouvelle pour l'un de ces nobles...

Citation:

Nous, Legueux, dich Montjoye, Roy d’Armes de France,

A toutes et toutes que la présente liront,

Adissiatz !

Par la présente, faisons savoir :

Que nous validons et contresignons la demande d'échange de fief baronnal de Salah ad'Din, demande adressée conjointement par les gouverneurs sortants Argael de Saint-Giraud et Walan de Meyrieu.

Qu'en conséquence, le fief du Poët est désormais attribué à messire Salah ad'Din.

Que le fief de Monestier d'Allemont retourne à la couronne du Lyonnais Dauphiné et retrouve son rang initial de seigneurie.

Qu'ainsi donc, Salah ad'Din, est élevé au rang de Baron du Poët.

Qu'il portera donc désormais "De gueules au senestrochère d'argent tenant une épée d'or", soit après dessin :

Fach lo quarten de novembre de l'an MCDLVI en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt.
Fait le quatrième de novembre de l'an MCDLVI en la chapelle de Saint Antoine le Petit.

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Zoyas

Zoyas était venue dans cette salle. Elle ne prêterait pas allégeance, cette fois, mais elle avait tenu à venir voir le Gouverneur, ne serait ce que pour être présente dans un coin de la pièce, pour lui montrer son soutien, ainsi qu'aux autres conseillers.

Elle fit un bref signe de tête, saluant les personnes déjà présentes, puis ce mit contre un mur, ne pipant mot, de façon, à ne point géner le déroulement des allégeances...
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Zoyas d'Azayes,
Dame de Marcieu

Boursiero

Il était arrivé avec les autres conseillers, il grommelait que de n'avoir sur lui son grimoire de comptes. A chacun, il jeta un coup d'oeil amical, penchant la tête en signe de salutation. Comme à chaque cérémonie, il était vêtu de son armure. Cela était son habitude soldat qu'il était, il concevait que sa tenue d'apparat devrait être d'acier.

Sur le plastron étaient marqué les armes de Sainct Nazaire Royans, terre vassale de la Baronnie de Rochechinard... Perdu un bref instant, repensant encore à ces quelques mois en arrière au le Duc d'Hostun était encore de ce monde. Le destin fit qu'Aristote le rappela vers lui avec la Vicomtesse de Guillestre. Il avait apprit la nouvelle que fort tard quatre jours après, et lui était d'astreinte à la défense de la Capitale Ducale.

Il fut alors enlevé de ses pensées par le sieur Mirandor, Porte-parole qui annonçait le Conseil. Alors que le Premier Conseiller et Capitaine ouvrait la cérémonie des Allégeances, Grégoire se faufilla entre les deux gardes et se rendit à son siège. Par habitude en passant devant les gardes, le Connétable les salua en inclinant la tête, et jeta un rapide coup d'oeil à leurs tenues. Une fois confortablement installé, bien que son grimoire lui manquait toujours autant ce fut le tour du Vicomte de Laragne-Montéglin, Commissaire au Commerce de prêter l'allégeance.

Dans son siège, le poing fermé soutenant sa tête, il suivait la cérémonie.

Mirandor

Le nouveau Porte-Parole suivait avec attention les allégeances successives de Feanaro, Capitaine, et de Sagaben, Commissaire au Commerce... Comme la tradition semblait le vouloir, il passerait en dernier pour prêter serment... Il tenta de formuler mentalement ses futures paroles, s'inspirant de ce qui avait été dit jusqu'ici...
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Hardryan

Comme le protocole l'exigeait, le Seigneur de Neuville-sur-Saône et premier conseiller s'avança pour prêter allégeance. Le capitaine vêtu aux couleurs lyonnais-dauphinoises s'exprima à haute voix, témoignant de l'assurance dont il était habité ainsi que de sa sincérité. De la même manière, Hardryan lui répondit:

Capitaine, j'accepte votre allégeance et je ne doute pas que vous saurez vous montrer à la hauteur des attentes liées à vos fonctions.

Inclinant la tête en signe d'approbation, il attendit que le prochain conseiller se présente, en l'occurrence, le Vicomte de Laragne-Montéglin dont le regard alors qu'il s'exprimait vint se figer dans celui du nouveau Gouverneur qui le soutint:

Vicomte, j'accepte votre allégeance comme conseiller aussi bien que comme vassal. Votre expérience et votre sagesse nous sont déjà très précieuses.
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Ka_devirieux

Ka était entré dans la salle avec les autres conseillers qu'il avait précédemment salué. Il s'était découvert le chef en passant la porte.

Il rejoignit alors le rang des conseillers qui attendaient leur tour...

Durant l'ouverture des allégeances, il avait aperçu Dame Zoyas dans les notables qui y assistait. Il lui adressa un petit signe, soucieux de son état d'esprit...C'est tout de même grâce à son désistement pour la place de maire que Ka était parvenu à avoir le poste de conseiller!

Ensuite, attentif à ce qui se déroulait, il se grattait la barbe...soucieux de trouver les mots juste qu'il prononcerait...
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Kederick

Kederick avait revetu la Robe des Juges aux couleurs flamboyantes du Duché. Il etait passé se preparer a la Maison de Roane avant que de se rendre au Chateau de Scize.
Il déambula le longs des couloirs, chargé de lourds velours et sories brodées d'or et d'argent. Tant de luxe en un seul vetement, tout cela pour manifester la Suprematie et affirmer la grandeur de la Justice dauphinoise... Il arriva presque en sueure tant la robe etait lourde et épaisse.

Il croisa deux gardes puis deux autres un peu plus loin...

Bigre, j'avais oublié combien s'etait bien gardé ici, se dit il en son for.

Le seigneur de la Rué arriva enfin en salle d'audience. Là, les gens commencer a se masser face au trône où le Gouverneur, en apparat siégeait déja. Fea, le premier conseiller se tenait pres de Lui. Le sieur de Saint-Prigent aperçu dans un coin, comme a son habitude, son confrere Heraut, le Baron de la Salle. Il le salua d'un signe de tête. Il vit un homme de dos, tout de noir vêtu et reconnu le Vicomte de Laragne. Les membres du conseil arrivaient un a un.
Kederick rejoint sur un coté de la grande aula, non loin du trone, les membre du Conseil Ducal déja présents en attendant son tour pour préter allégeance.
C'etait pour lui la deuxieme expérience en la matière. Il se sentait beaucoup plus a l'aise que la première.
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Ecaterina

Ecaterina entra dans la salle, salua les gens présents et alla attendre avec les autres.

Phelim

Phelim passa la tête, mais vraiment juste la tête, à la porte qui ouvrait sur la salle d'allégeance pour y jeter un coup d'oeil et la retira bien vite.
En soupirant il se laissa aller contre le mur.

Il baissa la tête et se mit à fixer le sol pour mieux réfléchir. Il avait reçu un message d'Hardryan lui demandant de venir prêter allégeance .... acompagné du sous entendu que ce dernier ne croyait pas qu'il viendrait. Il avait été affligé de voir que le gouverneur avait pu penser ça ...

En réalité, il n'était pas habitué à ces ordres protocolaires et encore moins à prêter allégeance dans les premiers. Le pire était que du coup, la moitié du conseil patientait dans la salle, attendant son arrivée. Le point positif était qu'aucun noble ne se pavanait pour cette allégeance ci.

Il se redressa. Pour les soupçons du blondinet, il ne devrait s'en prendre qu'à lui même après tout, s'il n'avait plus confiance en lui, c'était bien en partie de sa propre faute.
Il souffla, puis apparut enfin en entier dans l'embrasure.

Il avança de son habituel pas léger, bien que sa démarche fut un peu tendue ... Il était très contrarié à l'idée de se retrouver en face et à la merci du Briançonnais ....

Il parcourut le chemin bien trop rapidement à son goût et se prosterna devant Hardryan.
Les yeux dans le vague, il dit son serment :

Moi, Phelim, Prévôt des maréchaux, prête aujourd'hui serment d'allégeance envers notre Gouverneur, Hardryan, et à travers lui, jure devant Dieu et les hommes de servir mon Duché le Dauphiné-Lyonnais ainsi que son peuple, de même que sa Majesté notre Roy Levan III. Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.

Voilà, c'était fait, il releva docilement son regard vers le gouverneur, attendant la suite ...

Edit : cohérence
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Elisabeth1964

Eli entra discrètement dans la salle juste à temps pour entendre l'allégeance de Phélim,très fière pour lui elle trouva ce moment émouvant et pensa que cela méritait des applaudissements mais bien entendu elle savait que le silence absolu y était de rigueur.Elle aperçut Zoyas et lui fit un sourire.

Elle remarqua que Phélim son nouveau prévôt ne semblait pas afficher un air des plus satisfaits cela du probablement à l'émotion du moment.

Puis son regard faisant le tour de la pièce elle aperçut Ka présent aussi en ces lieux.
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Zwyrowsky

Alors qu'en catimini avaient commencé les allégeances du nouveau conseil ducal, une ombre se glissa dans la salle d'audience.

Nul héraut n'avait fait retentir sa voix à travers la province pour appeler la noblesse et le peuple à apprendre et à se réjouir de cet événement. Fallait-il que quelque secret malaise pesât sur les protagonistes...

Secret qui n'en étais pas un pour l'intrus, qui avait des raisons personnelles d'avoir été tenu au courant de l'élection, et d'autres raisons non moins personnelles d'avoir tenu à y assister, que sa noble présence de jeune retraité fut désirée ou non.

Le vicomte de Crots était d'humeur massacrante et sinistre. Radieux après son mariage avec la plus belle et la plus charmante dame du Lyonnais et du Dauphiné il y avait presque un mois de cela, il oscillait depuis dix jours entre une sombre tristesse et une colère noire. Ses gens, stoïques, laissaient passer les orages, et supportaient la froide bruine qui semblait parfois émaner de sa personne. Il avait laissé la vicomtesse à Die.

En ce jour, son visage était hâve, mais ses yeux brillaient. Il avait revêtu une tenue de grand deuil, et, cette fois, nul ami n'avait eu à le lui faire revêtir. Noir mantel de bonne laine des Flandres, pourpoint de jais, chausses anthracites, toque de martre de même. Le collier vert de Saint-Georges semblait lui-même voilé; et seul le dragon qu'il retenait, et le quillon d'acier de son épée d'apparat, éclairaient quelque peu sa mise.

Il se cala dans l'ombre d'une colonne, indifférent à la froideur de la pierre.

Des conseillers étaient là. Peu avaient l'air réellement réjouis. Quelques-uns estimables, beaucoup inconnus, deux ou trois... *Eh bien ma foi, à Dieu vat!* pensa le vicomte en entendant annoncer leur fonction.

Qui sait... Peut-être le nouveau gouverneur convoquerait-il ses vassaux? Sinon... Eh bien il ne devrait pas avoir trop de difficultés à convaincre les gardes de le laisser approcher de leurs seigneuries.

Hardryan

Quelques personnes se glissèrent à l'assemblée déjà présente à la cérémonie d'allégeance et alors qu'il jetait un rapide regard à celle-ci, Hardryan y aperçut la bourgmestre d'Embrun. Un imperceptible sourire se dessina sur ses lèvres, puis disparu alors que le conseiller à qui était le tour de prêter allégeance se faisait attendre.

N'apercevant pas Phelim dans la salle, Hardryan avait fait venir un petit page pour qu'il aille le prévenir qu'on l'attendait, après tout, certains étaient très à cheval sur le protocole et l'étiquette et un manquement à cela aurait pu les contrarier. Ce n'était pas spécialement le cas d'Hardryan, et c'est pourquoi, malgré les tensions des derniers jours qui s'étaient quelque peu apaisées, il ne lui en aurait pas tenu rigueur si le Prévôt n'avait pu se présenter à temps. Le petit page étant revenu très vite l'avertir de la venue de Phelim, il avait donc patienté, laissant une pause à l'assemblée.

Phelim arriva. D'un pas rapide, il avança jusqu'au-devant d'Hardryan, s'agenouilla et prêta serment d'une manière qui ne manqua pas de faire se questionner le Gouverneur. Il prit un instant, inspira avant d'accepter le serment du Prévôt tout en opinant du chef.
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Guidel

La cérémonie se traînait. A croire que les conseillers ducaux faisaient exprès de traîner autant les pieds à cette cérémonie...

Le héraut dansait d'un peid sur l'autre depuis un moment déjà, observant les conseillers ducaux qui entraient et attendaient le dégel pour prêter serment.

Finalement, après plusieurs tours de ce manège, il sortit, furieux pour se calmer au grand air.
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Nynaeve87

Nyna s’était aujourd’hui habillée d’une robe noire dont l’austérité relevait le teint clair et presque transparent de son visage.
Son regard sombre était indéfinissable.
Le protocole lui avait imposé d’être dans les premières à s’incliner mais son cœur encore lourd l’emmenait à reculons.
Elle était entrée dans la salle alors que Phelim terminait son serment. Sa voix monocorde la toucha plus qu’elle ne le voulait.
D’un geste elle chassa ses pensées comme on chasse une mouche harcelante.
Au fond d’elle elle avait accepté la situation, pourtant chaque jour elle lui sautait au visage dans son nouveau bureau si étroit.
Heureusement, sa visite quotidienne à la ferme ducale et le bonheur de voir naitre les mignonnes petites bêtes qui seraient ensuite vendues sur la foire la réconciliait avec la vie.
Elle croisa les yeux de son ami qui l’encourageait silencieusement.
Sans plus attendre, elle s’avança près du siège ducal et se plia en révérence.
Se relevant, elle planta ses yeux dans ceux de celui qu’elle respectait malgré tout.
Elle savait qu’il donnerait tout ce qu’il avait pour le duché et que déjà il ne comptait pas son temps.

Comme je l’ai déjà fait par trois fois dans cette salle…, Moi, Nynaève, Bailli du Lyonnais et Dauphiné jure allégeance à Hardryan, Gouverneur du Lyonnais et Dauphiné, et à travers lui au Roy Levan III.
Je jure aide et soutien au Gouverneur, au Duché et à son peuple et lui prête aussi mon épée que je n’ai pas rangée.
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Phelim

Quand le gouverneur lui donna son assentiment, le prévôt ne se le fit pas dire deux fois et se redressa rapidement pour prendre place derrière celui-ci, à gauche.

Il en profita pour faire un rapide tour de la salle et son regard croisa alors celui de Nyna. Il y lut l'hésitation ....
D'un discret signe de la main, il l'encouragea à avancer, mais il ne put alors soutenir plus longtemps la lueur sombre au fond des yeux du bailli et fixa le dos du gouverneur.

Il ne comprenait pas pourquoi il se sentait aussi triste ... il n'y avait rien à regretter ... Tard dans le soir, ils s'étaient aperçus que Hard malgré quelques défauts restait bourré de qualité et méritait sa chance, et puis, il fallait préserver la paix au conseil ... Peut-être le Briançonnais avait eu raison, peut-être que malgré tout, tout ne serait jamais comme avant ...
Il lui semblait avoir fait le bon choix au vu des circonstances ... et l'aventure lui avait quand même montré que l'APD avait bon fond ....
Il espérait que ceux-ci ne lui en voudrait pas trop ... de son côté, il avait tenu sa part du marché en tout cas ...

Le regard d'intelligence du Renard, lui donnant l'impression qu'il comprenait tout, puis la sortie du hérault le mit mal à l'aise et si son visage ne laissa rien transparaitre, il tapota avec ses doigts le dossier du trône de Hardryan.
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Kederick

Kederick vit les quatre premiers conseillers preter allégeance. Il est vrai que la ceremonie trainait en longueur. Le seigneur de la Rué remarqua l'exaspération de Dauphiné qui sortit de la piece l'air furieux. Il aperçu le Vicomte de Crots qui était entré dans la salle tres discretement. Il le salua de loin, d'un signe de tete respectueux. Il constata qu'il avait l'air grave.
Ce fut enfin au tour du Juge de preter serment au gouverneur.
Le sieur de Saint-Prigent s'avança devant le trone, posa genou a terre et regarda gravement et solennellement le Gouverneur. Il prononça d'une voix forte et claire:

Moi, Kederick de Saint-Prigent, Juge du Lyonnais-Dauphiné, prête aujourd'hui serment d'allégeance envers notre Gouverneur, Hardryan, et à travers lui, jure devant Dieu et les hommes de servir mon Duché le Dauphiné-Lyonnais ainsi que son peuple, de même que sa Majesté notre Roy Levan III.

Puis, il se releva et regagna les rangs des conseillers
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Hardryan

À l'instar de son collègue prévôt, le bailli, sombrement vêtue, s'était fait désirer quelque peu. L'impatience se faisait sentir dans la salle et comme s'il en avait assez de cet air qui commençait à se vicier, le héraut se défila alors que Nynaève terminait son serment. Le Gouverneur l'accepta quand un rayon perçant le couvert gris d'un ciel d'automne vint trouver le bleu de ses yeux, réflété par la garde d'une épée d'un individu qui semblait se gratter contre une colonne.

Plissant le front, Hardryan dut tout de même bouger la tête pour ne plus être aveuglé tandis que le sieur de Saint-Prigent posait genou au sol. Ce dernier s'exprima alors d'une voix forte et claire qui, Hardryan l'espérait, donnerait le ton pour la suite de la cérémonie.
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Dameisabeau

Pour sa deuxième allégeance, elle se sentait bien plus à l’aise, déjà parce qu’elle avait pris un peu plus confiance en elle,
qu’elle se sentait entourée de visages devenus familiers à présent, et que même si il régnait encore un petit rien de rancœurs de part et d’autres,
elle savait que tout cela serait vite balayé par le désir commun qu’ils avaient tous d’œuvrer pour le bien du duché et du peuple Dauphinois.
Oui, elle était optimiste, consciente qu’en ce jour, la politique ducale prenait un tournant différent et décisif pour l’avenir, et que c’était à eux tous de saisir cette opportunité.
C’est donc de bonne grâce et même avec grand plaisir non dissimulé, qu’elle s’était apprêtée ce jour là pour se rendre à cette cérémonie.

Ayant revêtu une de ces plus belles robes d’apparat, elle affichait un sourire radieux en suivant le déroulement de la cérémonie
quand on lui fit signe que c’était à présent son tour,
remarquant aussi avec joie que le nouveau porte parole semblait avoir renoncé à jouer de son instrument,
celui là même qui vous faisait sursauter et battre le cœur à chaque souffle impulsé dans le cuivre.
Elle remonta l’allée jusque devant le siège du nouveau gouverneur et c’est du fond du cœur que, s’inclinant dans une gracieuse révérence elle prononça solennellement ces mots :

Moi Dame Isabeau, en ce jour, jure devant dieu et les hommes de servir mon duché,
ses habitants du Lyonnais Dauphiné représenté par sa grâce Hardryan XX ème gouverneur du Lyonnais Dauphiné,
auquel je prête serment d’allégeance ainsi qu’à notre roi bien aimé.
Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.

Elle attendit ensuite que le gouverneur lui permette de se relever et de se retirer
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Matom

Matom arriva, habillé de son nouvel appârat de procureur, d'une superbe couleur bleu nuit.
C'était la 2ème fois qu'il été présent dans cette salle, mais cette fois-ci il en été que plus fier avec les nombreuses péripéties lors des éléctions et suite à ces mêmes éléctions.
Mais alors que cette cérémonie avait fort bien débutée, même si certains visages de ces acolytes été malheuresement fermés, un homme se montrait impoli et arrogant.
Or le procureur n'aimait point ce genre de personnes, il les détestait même.

Messire Guidel, je vois que vous adorez cette cérémonie! Tout d'abord vous l'interrompez pour annoncer une passation de fief qui pouvait attendre, puis vous montrez votre impatience à des femmes et des hommes qui sont ici pour vous entre autres.
Sachez qu'entre venir ici, à une cérémonie certes officielle, mais qui prend toujours du temps et m'occuper de mes fonctions de procureur, de conseiller municipal, ou encore, lorsque j'essaie de remonter l'equipe de soule de ma ville, je préfère effectuer ces deuxièmes choses plûtot que la première que je trouve insinifiante.
Messire Hardyan, notre gouverneur, nous a demander de passer chacun son tour selon un ordre bien précis, choix que je respecte beaucoup et qui montre sa personnalité, de la droiture.
Si vous préférez un capharnaüm, c'est votre choix.
Ainsi j'ai décider de ne prêter allégeance que samedi prochain (HRP parlant) et de plûtot effectuer mes fonctions.
Je m'en excuse auprès de vous, Hardryan, de vous conseillers ducaux, et de vous, peuple dauphinois mais je ne peux tolérer une telle attitude de la part d'une telle personne.
Sur ce!

Matom repartit dans son bureau de procureur et attendit la suite de la cérémonie.
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N°8 des Tritons.
Tisserand et Berger.
Archiviste du LD.
Echevin aux étudiants de Valence.
Juge du LD.

Ex-Comissaire aux Mines-Bailli-Procureur du LD.
Ex Echevin aux tisserands, aux maraîchers de Valence.

Mirandor

Mirandor était abasourdi par l'attitude de Matom, et ne savait que faire en pareille situation... Il regarda l'assemblée, repéra la Commissaire aux Mines Ecaterina de Sevillano, puis lui fit signe de venir se présenter dès qu'elle croisa son regard...

A cet instant, un page vint le trouver, lui apprenant la présence de Messire Jean Zwyrowski (qui semblait fort irrité), ainsi qu'une fâcheuse nouvelle qui expliquait sans doute l'attitude du Vicomte... Mirandor s'empourpra, car même s'il avait annoncé la constitution du Conseil, il avait manifestement oublié de convoquer les nobles du Duché...

Il s'éclipsa alors que toute l'attention était sur le Procureur, griffonna un parchemin qu'il fit envoyer au plus vite... Il espérait seulement que l'information arriverait à temps...
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Guidel

Le baron le regarda simplement avec un regard glacial.

Messire, vous vous oubliez...

Il regarda autour de lui, l'attention avait été attirée et cette fois le dit procureur avait bel et bien interrompu la cérémonie. Il répondit calmement et clairement mais sans hausser la voix, comme l'exigeaient les convenances en cette salle.

Avez-vous toute votre santé mentale, roturier?
Je n'ai pas interrompu la cérémonie à quelque moment que ce soit, j'entre et je sors avec discrétion et n'ai prononcé aucune parole depuis que cette cérémonie est entamée... Si vous portez encore une seule accusation diffamatoire sur ma personne, vous devrez en répondre devant le gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, mon suzerain.

Même si un léger sourire d'amusement passait sur ses lèvres, il fixait toujours son regard interrogateur sur l'impoli interlocuteur.

Pour votre gouverne, sachez que personne ne vient ici pour moi, mais pour présenter son allégeance au Lyonnais-Dauphiné, ce dont je ne suis que l'humble témoin, en ce qui concerne la noblesse bien sûr, les affaires du conseil ducal ne me concernant pas le moins du monde.

Permettez-moi également de douter même de votre sens des priorités. En tant que conseiller ducal, votre premier devoir est celui d'allégeance et de fidélité au Lyonnais-Dauphiné, avant même l'exercice de vos fonctions de procureur, qui ne peut se faire correctement que moyennant la validation de cette première condition... Imaginez donc un conseiller ducal qui ne soit pas fidèle à son duché et au peuple qui l'a élu... Le "remontage de l'équipe de soule de votre ville" me paraît bien dérisoire en comparaison de tout cela.

Vous désirez toujours faire attendre le Lyonnais-Dauphiné? Assumez donc les conséquences de vos actes et relisez donc les paragraphes des articles de loi concernant les refus d'allégeance en Lyonnais-Dauphiné.

Il se tourna vers la porte et n'attendit guère plus pour la franchir sans autre forme de procès.

HRP: Apprenez à lire.
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Matom

Premièrement, oui vous l'avez interrompue lorsque vous avez divulguer le document pour messire Salah ad Din.

Citation:

Dans sa main, il tenait un papier annonçant une bonne nouvelle pour l'un de ces nobles...

Si vous n'aviez dit que cela, je n'aurais faire aucune remarque, mais vous avez divulguer le contenu de ce papier, or que je sache vous ne l'avez pas dit haut et fort et les conseillers ducaux et moi-même ne sont pas venu lire ce papier dans votre main, donc comment savons nous cette information?

Vous n'aviez qu'à dire :

Citation:

Dans sa main, il tenait un papier annonçant une bonne nouvelle pour l'un de ces nobles...

et divulguer l'information à la fin des allégeances.

Deuxièmement, où voyez vous que j'ai décider de ne point porter allégeance à nostre Gouverneur? Je n'ai jamais dit le contraire.

[HRP] Apprenez à lire. [HRP]
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Hardryan

La patience du Gouverneur commençait à s'effriter au fur et à mesure que la discussion entre le sieur Guidel et le conseiller Matom s'intensifiait. Tout juste avant que Guidel ne tourne les talons, le Gouverneur, agacé, interrompit les deux protagonistes de cet échange inopportun:

Maintenant ça suffit. Si vous voulez discuter vous pouvez sortir tous les deux, nous ne sommes pas à la cour de justice ici. dit Hardryan, ne cachant rien de son exaspération, avant de marquer une pause et de reprendre sur un ton plus calme:

Messire Matom, je ne doute pas de votre loyauté, mais si vous vouliez bien prêter allégeance maintenant, par respect du protocole et des personnes qui l'ont suivi jusqu'ici et qui patientent, je vous en serais reconnaissant.

Après que tous les conseillers soient passés devant moi nous pourrons prendre une petite pause, nous en avons tous besoin je pense. termina-t-il, faisant le tour de l'assemblée du regard.
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Matom

Matom reçu une missive d'Hardryan, il vint donc, fit ce qu'il devait faire et repartit aussi sec.

Moi, Matom, en ce jour, jure devant dieu et les hommes de servir mon duché, ses habitants du Lyonnais Dauphiné représenté par sa grâce Hardryan XX ème gouverneur du Lyonnais Dauphiné, auquel je prête serment d’allégeance ainsi qu’à notre roi bien aimé. Je promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, ainsi qu'au Lyonnais Dauphiné.
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Zwyrowsky

Jean Zwyrowsky, les yeux mi-clos et enroulé dans sa cape pour se réchauffer, était bien loin de Lyon quand un bref et acide échange opposa Dauphiné au nouveau procureur. Le baron de La Salle devait être à peu de choses près dans le même état d'esprit sinistre que lui. Quant au sieur Matom... Le vicomte eut un rictus méprisant. Enfin, le serment était porté. S'il ne s'était pas trompé, devaient resté encore un ou deux conseillers sans portefeuille, et le porte-parole.

Il serra dans son poing un vélin hâtivement roulé dont les coins arrachés témoignaient du destin d'affiche qui avait du être le sien. Jean Zwyrowsky s'inquiéta soudain. Le déroulement de la cérémonie, et la désinvolture de certains serments, témoignaient que ces braves bourgeois entendaient bien mal les tenants et les aboutissants des nobles notions d'honneur et de souveraineté. Il ne pouvait guère leur reprocher, sans doute: mis à part les seigneurs de la Rué et de Saint-Nazaire, ce conseil était désespérément roturier. Mais combien parmi eux entendraient alors ce qu'il avait à leur dire, et la requête qu'il comptait présenter?

Ecaterina

Voyant que son tour n'était pas encore venu, Ecaterina était retourneé à la cathédrale.

[ A la cathédrale]

En pleine réunion avec les clercs et certaines personnes d'autres duchés, l'Archevêque écoutait sans trop parler... quand son secrétaire lui fit de grands gestes devant la porte avant de venir la voir.

Monseigneur, c'est à votre tour de prester serment au Gouverneur.

Ecaterina se leva, s'excusa auprès de ses visiteur, tout en demandant à Igor de les occuper et couru ( essayer de courir avec une soutane vous ....) vers le Palais.

[ Au Palais]

Ecaterina venait juste d'arriver lorsqu'elle vit Mirandor lui faire signe d'avancer. Elle prit une grande respiration pour retrouver son souffle et avança d'un pas sûr et léger, sa soutane verte flottant derrière ses pas.

Arrivée devant le Gouverneur, elle posa un genoux à terre et prit la parole:

Nous, Monseigneur Ecaterina de Sevillano, Archevêque Métropolitain d'Embrun, Baronne de Chamblay, Commissaire aux Mines, prestons allégeance à notre Gouverneur légitime, Sa Grâce, Hardryan.
Face à la Protection nous offrirons le Conseil. Face à la justice nous offrirons le Respect.

Que son mandat soit prospère et qu'il soit juste sous le regard du Seigneur, afin que jamais sous l'effort il ne cède.
Que sa main ne donne que justice et bienfaits et que sa parole soit saine.

Le serment presté, elle resta le genoux à terre devant son Gouverneur.

Boursiero

Toujours accoudé à son siège, regardant la petite scène trainer en longueur, et c'est las qu'il suivait la discutions entre le Baron de La Salle et le Procureur. Il attendit donc "que ça passe"... qu'avait-on à dire de plus de toute manière, qu'un noble n'a pas respecté un Conseiller Ducal, et qu'un roturier n'a pas respecté un noble.

Une vague et folle idée lui parcourait alors l'esprit et le fit sourire. Ne peut-on pas bruler l'un, et couper la tête de l'autre ? Une petite animation pour le bon peuple Lyonnais-Dauphinois, qui sera à n'en point douter ravi de voir un noble et un procureur renvoyer par Aristote...

Il secoua alors la tête légèrement quand Son Eminence l'Archevêque d'Embrun vint à son tour prêter allégeance au Gouverneur. Ce fut rapide, et c'était donc à son tour. Alors que la dame faisait son allégeance, il se leva de son siège, s'aidant en appuyant de la force de ses bras sur les accoudoirs, manquant de ne point pousser un 'cri' de soulagement, celui qui détend quand on a les os qui craquelles un peu lors des mouvements.

Il attendit la fin de discours d'Ecaterina, puis une fois qu'elle se retira, il toussota avant de s'avançer vers le Gouverneur. Il posa donc un genou à terre. Puis d'une voix grave et forte...

Moi, Grégoire, Seigneur de Sainct Nazaire en Royans, Connétable du Lyonnais et du Dauphiné preste i celieu allégeance devant Messire Hardryan, Gouverneur légitime du Duché du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui, Sa Majesté Levan le Troisième de Normandie, Roy de France.

Je lui offre conseil part mes enseignements et mes expériences, protection de part mon épée.

Je jure de servir le Duché et son peuple.

Qu'Aristote en soit témoin.

Il se releva paisiblement sa main sur le pommeau de son épée, et rejoignit son siège parmi les autres conseillers.

Ka_devirieux

Ka vit Boursiero s'avancer et prêter allégeance , il savait donc qu'après lui viendrait son tour...

Pris par le stress, et la panique de ce qu'il dirait, un tourbillon de paroles tournait dans son esprit, il n'avait pas encore su décider de ses mots...Une idée lui était bien venue! Mais elle avait disparue lorsque 2 messires eurent des mots l'un pour l'autre.

Lorsque Boursiero eut rejoint son siège, Ka se leva à son tour. Et même en faisant tout efforts qu'il put, son assurance lui fit défaut et ses pas se montrèrent hésitant...

Le gouverneur ne lui était pas inconnu! Ce qui aurait pu étonner certains que Ka fut impressionné, mais si Ka avait un parcours tel, Hardryan n'y était pas étranger...C'était en partie grâce à lui! Lui qui l'avait épaulé dès son arrivée dans le Lyonnais-Dauphiné...

Il prit alors la parole la voix tremblante:

"Nous, Ka_de_brugeliete, Conseiller ducal, prête aujourd'hui serment d'allégeance envers notre Gouverneur, Hardryan, et à travers lui, jure devant Dieu et les hommes de servir mon Duché le Dauphiné-Lyonnais ainsi que son peuple, de même que sa Majesté notre Roy Levan III.
"
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

pnj

Max entra dans la salle d'allégeance sans faire de bruit, vêtu comme toujours de son uniforme noir de capitaine épiscopal, complété d'une lourde cape de voyage, tout aussi noire. La cérémonie battait son plein, malgré les visages fermés. Il stoppa un instant après avoir passé les portes, balayant la pièce du regard. Il ne s'arrêta pas sur les conseillers ni le Gouverneur. Bien qu'il soit porteur d'une lettre en provenance du Sud Ouest pour celui ci, c'était l'auteur d'une autre lettre qu'il était venu chercher.
Il le repéra quelques instants plus tard, adossé à une colonne, lui aussi sombrement vêtu. Il s'approcha de lui dans son dos, discrètement, les voix qui prêtaient serment couvrant ses pas. Il s'arrêta un peu plus près du vicomte de Crots que les convenances ne le permettaient, puis le salua dans un souffle, par dessus son épaule.
J'ai acourru, Vicomte, sitôt votre lettre reçue. Vos projets sont complètement fous et déraisonnables. Vous n'en sortirez pas vivant. Puis un instant plus tard, le regard fixé sur le trône du Gouverneur, comme s'il suivait la cérémonie, il ajouta, toujours aussi doucement
Comptez sur moi. Jusqu'à l'honneur. Ou la mort.

Zwyrowsky

Zwyrowsky sortit à nouveau de ses ruminations à la voix du seigneur de Mions, qui avait parlé presqu'à voix haute malgré son désir certain de chuchoter; il lui sourit en se tournant vers lui. A voix basse, il corrigea:

Il n'y aura pas d'honneur. Seulement de l'ombre et de sang. C'est aussi bien, quand on voit ce que certains considèrent comme l'honneur.

Puis, mystérieux, il s'emmura à nouveau dans son silence.

Phelim

Phelim sourit de la leçon du procureur donnait au hérault. Celui-ci avait du se croire chez lui pour s'être laissé aller à danser comme un sauvage puis à sortir de la sorte.
Surement que le rôle primordial de distributeur de terres avait fini par lui monter à la tête, et il en avait surement oublié qu'il manquait pour la seconde fois de respect à un conseiller ducal. Au prochain manquement, il se chargerait personnellement de son cas ... après tout le hérault n'était important que pour ceux qui collectionnaient les lopins et qui y tenaient plus qu'à la prunelle de leurs yeux. Personnellement, il tirait beaucoup plus de plaisir en se réveillant le matin aux côtés d'une belle jouvencelle.
Il faillit rire de l'époque où Guidel était arrivé à Lyon pour devenir seigneur des Lances. Heureusement qu'en ces temps, il sut faire preuve de plus d'humilité, car la garnison, notamment duanera, boursiero et lui même, avait perçu d'un très mauvais oeil l'arrivée d'un briançonnais pour les diriger, et ils n'auraient jamais hésité à lui en faire voir de toutes les couleurs au cas où ils auraient été pris de haut !
Il eut à ce moment là une pensée nostalgique pour Boubou et Dudu ... si ils furent comme les doigts de la main, par la suite ... ils avaient pris des directions opposées au possible ... pensez donc, un gold, un apd et un officier breton ...

Il suivit la suite de la cérémonie avec attention, mais eut à retenir un baillement. Il en fallait des choses avant que le conseil puisse enfin se mettre en marche, ils passaient plus de temps ici que dans leurs bureaux ...

L'arrivée de Maxdelyon qui alla rejoindre très vite le vicomte accentua un sentiment de malaise chez le prévôt. Le goupil était en quelques sorte un nid à problèmes, avec lui c'était comme à la loterie, on ne savait jamais ce qui allait en sortir ...

Pour se calmer et puisque le gouverneur avait décrété une pause, il alla jusqu'au buffet et récupéra le plat de poussins farcis. Il avait bien répété au cuisinier de lui en préparer et que le moindre oubli ne serait pardonné que sous le fouet.
Il se dirigea ensuite vers la lieutenante Elisabeth, présente à la cérémonie et à qui il avait promis d'en faire gouter, puis lui tendit le plat pour qu'elle se serve.
Il tourna la tête vers Hard, en se demandant si lui aussi en voudrait ...

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Mirandor

Mirandor était embarrassé par l'altercation entre les deux hommes, et se dit qu'Hardryan avait bien fait d'intervenir... Par la suite, tout s'était enchaîné très vite, si bien que c'était à son tour de prêter serment...

La gorge nouée, il s'avança vers le trône, et posa un genou sur le sol... La main sur le cœur, il énonça :

Moi, Mirandor, Porte-Parole, jure devant Aristote et les hommes, aide, conseil, fidélité et allégeance à Hardryan, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

Il avait fait court... Trop court ? Il ne l'espérait pas... Toutefois, il se releva, s'inclina devant le Gouverneur et les Conseillers autours de lui, et annonça :

C'est ainsi que se termine l'allégeance des Conseillers Ducaux... Il est tard maintenant, et nous reprendrons la cérémonie après un bon repas ! Bon appétit !!

Il sourit en voyant Phelim déjà à proximité du banquet, bien vite rejoint par d'autres...

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Elisabeth1964

Eli suivait la cérémonie de près elle put ainsi se rendre compte que des éclats de voix se trouvaient être indispensables pour remettre de l'ordre dans les rangs.
Quand elle vit Hard hausser le ton un autre homme se trouvait devant elle décidément le rôle de gouverneur n'était pas de tout repos.

Lorsque ce fut le tour de Ka de prêter serment elle nota chez lui un timbre de voix pas très assuré cela était du à l'émotion et elle sourit le voyant si sensible.Mais elle était très fière de lui il méritait de se trouver là et elle l'encouragerait toujours à suivre sa voie.

Puis une pause fut annoncé et elle sourit à Phélim quand il vint lui proposer un poussin farci,il n'avait pas oublié la promesse qu'il lui avait faite à Briançon lors de l'une de ses visites.Elle apprécia ce tact et se servit avec délicatesse dans le plat qu'il lui présentait.

Bonjour Phélim,merci pour ce poussin farci je me réjouis de pouvoir enfin gouter à ce mets dont vous m'avez vanté le gout exceptionnel,il est de votre confection?
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Phelim

Oui, c'est moi qui les ait fait.

Il accompagna son mensonge d'un grand sourire, pour mieux le masquer.

Il avait bien essayé de reproduire la recette des poussins farcis chez lui ... mais dès qu'il avait eu le dos tourné, son diner s'était carapaté ... il avait du sans doute mal s'y prendre quand il leur avait tordu le cou.. et sa réputation n'avait pas du s'améliorer auprès de ses voisins s'ils avaient aperçu des poussins farcis s'échapper de chez lui ...

Heureusement qu'il restait au conseil ducal, et qu'il pourrait ainsi continuer à profiter du cuisinier aux frais du duché !

Il posa le plat dans les bras d'un domestique, et se servit. Il commença à déguster l'aile pensivement pour masquer son trouble. Dans son impatience à satisfaire son appétit, il en avait oublié que le porte parole n'avait pas encore fait son allégeance, et s'était donc dirigé vers le buffet trop tôt.
Heureusement, celui-ci ne lui en avait pas tenu rigueur et l'avait même gratifier d'un sourire.

Le poussin farci .... surement la chose la meilleur que walan lui fit découvrir de lui même, préférant consacrer à l'époque le reste de son temps à martyriser Phelim. Il lança un regard de biais au Renard en se demandant si pour lui aussi ce plat représentait le plus beau côté de l'ancien gouverneur.

Conscient que les autres hésitaient à manger, il apporta un bébé poule à la bailli ... compter, ça donnait faim ... pas autant que courir dans tous les bureaux de la prévoté néanmoins !

Il avala son aile correctement mastiqué avant de faire face à nouveau au lieutenant de Briançon et de lui demander.

Alors, comment tu trouves?
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Elorane

Elorane poussa la lourde porte, les gardes n'ayant même pas essayé de l'empêcher de rentrer, ne se souciant pas de savoir si elle interrompait quelqu un, il y avait des moment comme celui la ou peu lui importait les bonnes manières, oubliant qu'elle était vicomtesse, la douleur et la peine reprenaient le dessus

Normalement le lendemain de ses noces toutes personnes se devaient de nager dans le bonheur, mais cela n'était point le cas pour la jeune femme, le réveil avait été des plus douloureux, un message parmi toutes les félicitions et voeux de bonheur, un message venant de Champagne, l'avait bouleversée, chamboulée, après la lecture du parchemin, Elorane s'était enfermée durant de longue heures seule dans sa chambre refusant de parler ou de voir qui que se soit, a lire et relire ce message, au début ne voulant point y croire, puis de petits détails l avait fait se rendre a l'évidence.

C'est les yeux rougi d'avoir trop pleuré, qu'elle montra le message a son mari, il l'avait prise dans ses bras sans dire un mot, pour la consoler, mais même sa chaleur et sa tendresse n'avait pas apaisé la jeune femme.

Sur le coup elle en voulu a tout le royaume, personne n'avait cru Phelim quand il avait parlé avec l'ancien gouverneur de sa disparition, elle l'avait cherché avec les personnes les plus proche d'elle, aucun de ses « amis »ne c'étaient bougés pour le rechercher, elle s'en voulait a elle même de n'avoir pas su être clair dans ses désirs, elle en voulu a cet homme qui venait de mourir qu 'elle n'avait croisé que quelque fois entre deux portes du château de Lyon, cet homme qu il avait refusé au Duc d'Albon de la prendre comme vassal, feignant d'avoir perdu les messages envoyé par celui ci, elle lui en voulait terriblement, tout aurait pu être différent si il avait fait son travail correctement, Kalten de son vivant en avait voulu a Carnil, tout comme la jeune femme. Elorane en arriva même a trouver sa mort trop douce et surtout elle la voyait comme une punition et elle espérait qu il irait croupir en enfer, c'est tout ce qu'il méritait.

La douleur était telle qu 'elle n'arrivait pas a contrôler ses pensées, une seule chose lui venait a l'esprit avertir l'actuel gouverneur Hardryan, l'avertir qu'il venait de perdre un autre vassal un homme fidèle et loyal. La vicomtesse avait prit Jaddor et l'avait fait galoper jusqu'a la capitale, il y avait qu'une courte distance entre Saint-Symphorien-sur-Coise et Lyon, elle aurait souhaité ne jamais y arriver.

La voila devant le Gouverneur, aucun mot ne sortait de ses lèvres, juste des larmes qui coulaient sur ses joues, elle ne pu que lui tendre le message.

Citation:

A la vicomtesse Elorane, salue

Au cours d'un voyage qui m'a conduit à croiser nombre de voyageurs, je fis la triste découverte près d'un chemin amenant à Blois, du corps d'un homme avoisinant la quarantaine,aux cheveux bruns, un bouc bien soigner, portant cicatrices sur tout le corps, et disposant avec lui d'une bourse contenant un nécessaire à écrire. Mon devoir m'imposant de permettre à cet homme de reposer en paix auprès d'Aristote, je m'enquis d'ouvrir sa bourse et d'y découvrir des poèmes au bas desquels votre nom figure.

Je n'ai pas voulu savoir les relations que vous entretenez avec cet homme,que vous appeliez Kalten, cela n'a jamais été mon intention en ouvrant les plis, mais je tenais à vous en avertir, ignorer la perte d'un être cher peut être plus douloureux que la perte elle même. Des moines ayant fait halte se sont permis de lui offrir le repos de l'âme par une prière, en attendant son prochain enterrement.

Acceptez donc mes sincères condoléances

Elle baissa la tête avant de se retourner voyant le goupil adossé au fond de la salle, elle lui jeta un regard noir, lui non plus n'avait pas levé le petit doigt pour partir a la recherche de Kalten, mais lui faire des reproches quand a sa vie privée ca il savait le faire.
Elle regarda a nouveau Hardryan avant de lui demander pardon.

Gouverneur pardonnez moi...c'est de ma faute...

Ne pouvant en dire plus, plus rien ne sortirait de sa bouche, elle tendit la main pour récupérer ce message
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Elisabeth1964

Eli très empruntée de constater que la cérémonie n'était pas terminée retira avec délicatesse le poussin farci de sa bouche,regarda les autres convives en souriant et chuchota à Phélim:

Succulent mais je me sens quelques gênée là la cérémonie n'est pas terminée et nous sommes déjà tous les deux en train de nous restaurer.

Eli mis sa main derrière son dos pour dissimuler tant bien que mal le poussin farci,même si à présent le gout exquis de ce petit volatile lui donnait la terrible envie de le croquer à nouveau à pleine de dents.

Lorsqu'elle vit entrer une Dame Elorane les yeux rougis elle se demanda quelle en était la raison,sentant l'odeur du poussin lui chatouiller les narines,elle réussit à reprendre une attitude de circonstance se tenant droite et écoutant ses paroles avec la plus vive attention.
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Sagaben

Sagaben était assis au premier rang. Il suivait les allégeances. Les bras croisés. Il vit entrer la vicomtesse de Crets. Elle semblait bouleversée. Elle avait les yeux de ceux que je chagrin avait assailli. Que se passait-il? Elle s'avança et tendit un parchemin au gouverneur. Le vicomte de Laragne se leva machinalement comme pour demander un complément d'information. Il ne savait ce qu'il se passait.
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Hardryan

Après avoir accepté les serments de dame Isabeau, de Matom, de Monseigneur Ecaterina, du seigneur de Saint Nazaire en Royans, de Ka et enfin de Mirandor, un tumulte sembla s'installer dans la salle et le Gouverneur demanda à tous le silence afin que se poursuive la cérémonie.

La vicomtesse de Crest arriva à ce moment et si le silence ne s'était pas déjà fait il se serait instauré par cette entrée... Elorane avait le visage défait à un point tel qu'on pouvait y ressentir tout la tristesse et le chagrin, mais aussi une amertume qui n'avait rien de rassurant.

Alors que la vicomtesse se tenait devant le Gouverneur, aucun ne semblait savoir trouver mot jusqu'à ce qu'Elorane tende à Hardryan un parchemin qu'il hésita l'instant d'une seconde à déplier. Après un coup d'oeil à la vicomtesse, il commença la lecture du message, retenant son souffle dès les premières lignes. Sa lecture terminée, il replia soigneusement le parchemin, reportant son regard sur la vicomtesse. Avant qu'il eut pu prononcer quelques paroles de réconfort, celle-ci lui demanda pardon... Pardon... Pardon de quoi? Hardryan ne comprenait pas. En quoi la mort du seigneur de Boissieu pouvait-elle être la faute d'Elorane. Jamais il n'aurait cru qu'elle eut pu faire du mal de quelque manière que ce soit à cet homme. Lui rendant la missive qu'elle réclamait de la main, il prit un instant avant de faire signe à un garde de s'approcher...
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Kederick

Kederick s'etait enveloppé dans ses atours pour garder la chaleur car la ceremonie trainait, trainait...
Soudain, il fut tout d'abord outré du comportement de certains conseillers ducaux et notamment du procureur qui avait osé, tout conseiller ducal qu'il soit, s'adresser a un officier royal sur un ton plus qu' inconvenant dans l'exercice de ses fonctions. Par l'affront fait à son collegue héraut, il se sentit lui même offensé. Il se tremoussa mais rumina sa fureur, jugeant qu'il était a Dauphiné de régler cela seul.
Tant que le Procureur n'avait pas prété allégeance, il n'etait pas procureur, ni conseiller Ducal, il etait un simple roturier manquant de respect a un noble Homme et qui plus est, un officier Royal. Kederick regarda son futur collegue avec froideur.

Puis une atmosphère toujours plus tendue et glaciale s'installa de manière durable. Le reste du conseil Ducal vint préter allégeance, puis certains nobles du royaumes commencèrent à pointer leur bouts de chausses, pour renouveler leur devoir...

Kederick en avait assez, s'etait la première fois qu'il assistait a une cérémonie aussi désastreuse. Le Seigneur de la Rué commençait a penser a ses dossiers quand son attention fut attirée par la venue de la Vicomtesse Elorane,qu'il connaissait assez bien. Il se remémora son récent mariage, le bonheur dont elle semblait comblée. Cependant, elle semblait désemparée, térassée par un profond chagrin. Saint-Prigent, qui etait assis pres du Vicome de Laragne le regarda, interrogateur, car ils voulaient savoir la raison de tout ceci. Kederick néanmoins eu un présentiment et pensa au père de son fils dont elle était sans nouvelle depuis de longs mois.
Il attendit de voir la suite des evenements
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Guidel

Le héraut avait pris ce bol d'air frais dont il avait tant besoin. Les conseillers avaient finalement fini de prêter allégeance, et ce serait bientôt au tour de la noblesse, enfin...

Elorane venait d'entrer avant lui, présentant une missive au gouverneur dont il ignorait tout. Il se contenta donc d'observer les traits des deux interlocuteurs durant l'échange et la lecture de la missive. Elorane semblait chercher des coupables et adressa des regards noirs et accusateurs aux alentours, au Goupil y compris, et lorsqu'elle prononça ses mots d'excuses, Guidel ne put cacher son air abasourdi devant l'expression hypocrite et fausse que la Vicomtesse arborait.

Pensait-elle réellement les mots prononcés?

Il s'approcha quelque peu, assez pour que le gouverneur l'aperçoive et fasse appel à lui s'il en éprouvait le besoin, mais pas suffisamment pour s'imiscer dans la conversation, qui ne le regardait peut-être pas.
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Argael

[Sur les routes]

Couvert de son mantel, en cette période ou les température descendait, il prit la route, laissant déjà Briançon sous la neige. Etendard flottant au vent, il c’était entouré de deux gardes afin de descendre sur Lyon.

Ils passèrent sans s’arrêter plus que nécessaire les villes du duché, voyant changer la végétation, voyant monter la chaleur. Etrangement « le fier », était d’humeur joyeuse et volubile, Sa Grasce Hardryan, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, voila qui était pour le faire sourire, il le revoyait ainsi en tenu bien noble arrivé à Briançon, curieux de tout désireux d’apprendre, Dieu que le temps file…

[Lyon]

Apres 5 jours de voyages ils arrivèrent en vu du château imposant édifice de Pierre dédié a la grandeur du duché. Il le regarda mélange de fierté et de pincement au cœur de l’avoir quitté. Aujourd’hui encore, à l’heure de trouver un sens à son engagement pour le duché, il voyait l’édifice dans lequel il avait siégé 6 mandats pour le bien du Lyonnais Dauphiné et de ses habitants.

Messieurs, prenait donc mon cheval, trouver une auberge descente, réserver 2 chambres comme d’habitude, et revenait m’attendre devant le château.

Une fois, ses hommes partis, il épousta ses vêtements, regarda au ciel heureux d’y voir un ciel dégagé en cet saison.

Il s’approcha des gardes en faction à l’entrée, et leur demanda à entrée. Bien vite la porte fût ouverte et le Vicomte s’avança allant prendre place en attendant de pouvoir prêter allégeance.

Il remarqua alors certains nobles déjà présent, les salua d’un hochement de tête afin de ne pas perturbé la cérémonie que cela devienne une mauvaise habitude.
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Zwyrowsky

Le vicomte patientait. Privilège de la retraite: il avait le temps. Le spectacle indécent en ces temps de bonace économique de quelques conseillers allant s'empiffrer en pleine cérémonie avait manqué lui arracher un haussement d'épaule. Mais après tout... le prévôt était déjà arrivé ivre à l'église, il pouvait bien dévorer à une allégeance. O tempora, o mores... cela ne semblait choquer ni le gouverneur, ni la plupart de ses collègues. Le seigneur de la Rué, peut-être? fronça un sourcil; mais était-ce pour la même raison?

Jean Zwyrowsky allait néanmoins profiter de cette espèce d'intermède pour aller exposer ses affaires, et prêter allégeance, mais il fut coupé dans son élan par la vicomtesse de Crest, le visage bouleversé, jetant des regards noirs alentours. Le vicomte ne cilla pas. S'il lui reconnaissait un certain talent, le jeu de la dame Elorane ne l'avait jamais vraiment impressionné.

Il n'entendit pas les quelques mots qu'elle prononça en tendant une lettre au gouverneur, pas plus qu'il ne put en deviner le contenu: Sa Grâce Hardryan resta de marbre, une expression étonnée figée sur ses lèvres.

Le vicomte patientait. Il ferait ce qu'il avait à faire, puis s'en irait, indifférent.

Phelim

Succulent mais je me sens quelques gênée là la cérémonie n'est pas terminée et nous sommes déjà tous les deux en train de nous restaurer.

Relevant le nez de son poussin, il remarqua qu'en effet, pas tous n'avaient compris qu'il y avait une pause, puisqu'ils restaient plantés là à essayer de prendre racine.

Il trouva dommage que personne n'aille se servir un peu au buffet pour patienter .... le duché avait du se saigner pour fournir de quoi fêter dignement l'accession du gouverneur Hardryan sur le trône ... Ingres n'avait après tout pas laisser grand chose dans les caisses ! Alors raison de plus pour ne pas attendre que ça se gate ...

Il soupira en donnant le reste de son poussin au domestique et lui intima d'aller poser le plat dans son bureau de prévôt, où il le partagerait avec les agents de la maréchaussée ...
Il se pencha vers la lieutenante pour lui répondre dans un chuchotement.

Si vous commencez à faire attention de ne point froisser quelques vieux aigris à chaques gestes que vous ferez, vous êtes bien partis pour rester immobile jusqu'à la fin de votre vie.

Il esquissa un sourire qui se figea quand la vicomtesse de Crest entra les yeux rougis, le lendemain de son mariage. Il se demanda bien ce que le maréchal de France avait pu faire pour la mettre dans un tel état.

Il regarda avec insistance Hardryan ... attendant que celui-ci donne quelques explications ...
Sinon, il réussirait de toute manière à avoir un entretien seul à seul avec Elorane afin qu'elle lui dévoile tout ...
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Argawaen

[Garnison de Valence]

Devant prester allégeance au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné le Seigneur d'Antonaves fit préparer son cheval afin de se rendre à Lyon,capitale du Lyonnais et Dauphiné.
Il désigna deux soldats afin de l'accompagner jusqu'à Lyon.
Jeremdehuit quitta la ville et partit sur les routes.

[Sur les routes]

Beaucoup de voyageurs,de marchands,de paysans estaient présents sur les routes,quelques charrettes inutilisables estaient sur le côté.
Les deux soldats qui l'accompagnaient passèrent devant afin d'ouvrir le chemin jusqu'à Lyon.

[Lyon]

Ils arrivèrent enfin dans la capitale,il dict aux deux soldats :

Faites garder mon cheval puis allez vous désaltérez dans une taverne.
Nous nous retrouvons à la sortie de la ville.

Les deux soldats acquiescèrent puis Jeremdehuit se dirigea dans la salle des allégeances.

Une fois sur place il salua les personnes présentent.
Le Seigneur d'Antonaves apprit la mort du Seigneur Kalten de Boissieu...
Il avait croiser quelques fois cet homme en taverne autour d'une ou plusieurs chopes,il savait juste que c'était un combattant et mérite.

Jeremdehuit attendit la suite...

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Penelope.

Le Seigneur des Lances de Vienne, après une longue chevauchée, arriva enfin à Lyon, les macarons de travers et craignant d'être une fois de plus en retard.
Elle confia sa jument aux gardes qui semblaient se moquer de sa coiffure...pour un peu elle les aurait bien sermonner, puis pensa que ces braves soldats se gelaient sans doute les orteils à planter là durant des heures.

Elle grimpa les marches du palais quatre à quatre dans un claquement de bottes aussi discret qu'une cavalerie au grand galop.

Vêtue de son uniforme de cérémonie, celui qui en jette un max, elle remit ses macarons d'aplomb, lorgna sur ses bottes discrètement et pénétra dans la grande salle d'allégeance la main posée sur le pommeau de son épée.

Elle posa un regard discret sur le Capitaine, gratifia de sourires l'ensemble des présents et se faufila entre les Conseillers pour rejoindre Jerem en attendant que vienne son tour.
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Samarel

d'humeur maussade, le vieil écossais escalada quatre à quatre la volée de marches qui menait à la salle du trone. il salua machinalement ses deux confrères qui tenaient hallebarde à l'entrée et entra dans la salle.

il se demanda d'abord si il ne s'était pas trompé. celà n'avait rien d'une cérémonie d'allégeance. il n'y avait pas un chat. phelim grignotait dans un coin ce qui ressemblait à un frugal banquet.

bigre. après tout ce que l'apd a fait ces 4 derniers mois pour redresser la barre d'une gestion desastreuse des golds, sont radins. ils n'auraient pas tout claqué en une semaine tout de meme ?

se dit intérieurement le baron de bourdeaux.

dépoussiérant son mantel jeté sur son harnois blanc, le militaire s'approcha un peu plus afin de comprendre. il revenait de l'étranger et peut etre était il trop tard. tout le monde était déjà parti. soudain il aperçut le vicomte de crots et le seigneur de mions.

mes amis ? que se passe t il donc ici ? j'arrive à l'instant et j'apprend que carnil, frey et fredido sont morts, c'est l'hécatombe. et que se passe t il ici ? pourquoi la cérémonie d'allégeance n'a t elle pas eu lieu ? a t on perdu tout honneur, tout sens de la grandeur de notre duché ?
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Elorane

Elorane repris le message de Bigbosspower et la rangea dans sa besace, quand elle entendit le vieux sam,le fléau économique avec ces projets couteux et dont l'utilité ne fut jamais prouvée... Il etait tant qu il se réveille celui la, elle espérait que son coma de 6 mois lui avait fait du bien en entendant ses paroles, la vicomtesse serra les poings, mais elle ne pu se retenir de lui répondre

Si toi et tes amis étiez partie a la recherche de Frey et Kalten peut etre seraient-ils encore tout les deux de ce monde

Ignorant volontairement Carnil, car sa mort lui faisait bien plus plaisirs, qu autre chose. Puis elle passa près du vieux sam, s essuyant les yeux, elle lui chuchota a voix basse

Désormais Crest ne craint plus rien, car mes innombrables amants la défendront.

Sans en attendre d'avantage, elle sorti, Hard était au courant il restait plus qu partir a Blois, chercher le corps de Kalten, se doutant bien qu'aucun de ses vieux aigris n'iraient chercher la dépouille de son ex-amant, se demandant comment annoncer la nouvelle a son fils, lui qui ne jurait que par son père.
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Hardryan

Hardryan ne put retenir la vicomtesse quand celle-ci tourna les talons et dit sur un ton que tous purent entendre que le seigneur de Boissieu n'était plus de ce monde. Cette dernière, après être passé auprès du vieil écossais qui venait de faire une entrée tout aussi fracassante et tout aussi sonore que celle-ci en annonçant d'autres sombres nouvelles, quitta la salle alors que le Gouverneur faisait venir le héraut auprès de lui pour lui murmurer quelques mots. Il reporta ensuite son regard sur l'assemblée, non mécontent d'apercevoir Argael, l'un des Briançonnais pour qui il avait la plus haute estime. Reprenant contenance, il s'adressa aux gens présents:

La cérémonie d'allégeances a bel et bien lieu en ce moment même comme vous pouvez le constater, et ce, malgré quelques personnes manquantes qui arriveront sans doute un peu plus tard, quelques interruptions imprévues, déplorables et attristantes pour certaines.

L'honneur ce duché ne l'a pas perdu pas plus que sa grandeur. J'en ai la preuve tous les jours quand je vois les conseillers s'afférer à la tâche, quand je vois des centaines d'hommes et de femmes qui se rendent courageusement dans nos mines répondant à notre appel, quand je vois des gens qui se serrent les coudes, quand je vois les nobles gens qui défendent leurs cités ou quand enfin on réalise que la démesure n'est pas toujours la solution.

Maintenant si vous le voulez bien nous allons poursuivre la cérémonie. termina-t-il avant de se rasseoir, un air de mécontentement sur le visage, jetant ensuite un coup d'œil au héraut.
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pnj

De la pétulante jeune fille pleine de vie, un brin effrontée qui était venue assister au sacre de son bien-aimée parrain lors de la précédente cérémonie d'allégeance, il ne restait plus rien. C'était une ombre noire et silencieuse qui s'était glissée, dans la plus parfaite discrétion, au milieu de la foule des nobles, notables et spectateurs.

Elle avait manqué le début mais n'en avait cure. Le protocole, une fois encore, semblait malmené, chose qui, avant l'aurait faite bondir et s'indigner. Oui... avant... Mais tout ceci était loin désormais et appartenait à un temps bel et bien révolu, une autre vie. Aliénor n'écoutait pas ce que conseillers et nobles personnages se lançaient au visage, elle ne regardait pas ce qu'ils faisaient, ne prêta aucune attention à l'odeur nauséabonde qui lui chatouillait les narines. Elle était ailleurs, dans cet état de prière -chose fort inhabituelle pour elle- qui ne la quittait plus depuis cette funeste journée d'automne.

Si toi et tes amis étiez partis a la recherche de Frey et Kalten peut-être seraient-ils encore tous les deux de ce monde.

Le coeur de la jeune fille se serra et ses entrailles se vrillèrent, comme à chaque fois qu'elle entendait le nom de sa défunte mère ; cela la replongeait immanquablement dans le souvenir cauchemardesque des mots prononcés par le Goupil, sur le parvis de l'église de Briançon. Les paroles de la Sulfureuse Elorane lui firent doucement reprendre contact avec la réalité. Malgré toute l'inconvenance de la situation qu'Aliénor ne releva même pas, Dieu que cette femme avait raison... Puis lentement, elle réalisa la portée des propos de celle qui venait de quitter précipitamment la pièce.

Ainsi donc le seigneur de Boissieu avait lui aussi rejoint le Très-Haut. Au moins, la Pieuse n'aurait pas à pleurer la mort de l'un de ses plus vieux amis, son "Kaltpiten" préféré, comme elle l'appelait affectueusement. Maigre, très maigre consolation pour le coeur brisé de la petite licorne.

Toujours en retrait, cachée parmi la foule des anonymes, Aliénor baissa la tête, refoulant tant bien que mal les larmes qui lui montaient aux yeux. Dauphiné lui avait demandé d'être présente, alors elle était là...

Maccornell

Cela faisait un moment que MacCornell était arrivé dans la salle du conseil. Il y était déjà venu une fois dès qu'il avait été désigné Seigneur des Lances et on lui avait fait comprendre que son heure n'était pas encore venue. Cette fois, il était arrivé dès qu'il avait reçu l'invitation. Cette fois aussi, les gardes l'avaient laissé entrer sans lui demander qui il était. Les armes de la seigneurie de Baternay suffisaient comme laissé-passer.

Bien que dans sa tenue d'apparat, il était resté discret et ne s'était pas mis dans une position qui attirerait l'attention. Il avait observé les uns et les autres: prêter serment, manger les mets du buffet, se donner en spectacle. Il découvrait avec grande stupéfaction les us et coutumes de ces gens de la haute société dauphinoise. Il n'en pensait pas moins sur les comportements des uns et des autres.

Lorsque ces confrères arrivèrent, il se sentit un peu moins perdu. Étant le dernier à être entré en fonction, ce serait donc à lui de terminer le bal des Seigneurs de lance. Enfin si le protocole le demandait. De toute façon, il ferait comme on lui dirait de faire ou selon ce qui lui semblerait être le plus adéquat.

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Guidel

Des gens entraient et d'autres quittaient la salle. Il ne manqua pas de saluer en s'inclinant simplement les uns comme les autres, saluant par ce biais les conseillers ducaux qui avaient dû abandonner leur tâche pendant quelques temps pour prêter serment, ainsi que les nobles arrivant petit à petit dans la salle, parmi eux, trois seigneurs des lances, il gratifia le tout récemment nommé seigneur de Baternay d'un sourire.
La tension montait cependant et certains semblaient se faire un devoir de rendre l'atmosphère intenable. Un signe du gouverneur, enfin.

Il s'éclaircit la gorge. Il savait par quoi il fallait commencer après les tristes nouvelles qui étaient parvenues l'instant précédent.

Gentes dames, nobles seigneurs du Lyonnais-Dauphiné, c'est l'un des plus braves serviteurs de notre duché qui s'en est allé en la personne de Kalten de Boissieu. Cependant, la nouvelle de sa mort ne pourra être rendue officielle que lorsque son corps aura été ramené en Lyonnais-Dauphiné et que la mort aura dûment été certifiée par un physicien confirmé et par une autorité ecclésiastique.

Ses souvenirs partagés avec le défunt Kalpiten défilaient devant ses yeux pendant qu'il parlait. Ses premiers jours à l'école de l'Ost, Kalten était alors capitaine. Les cocasses situations provoquées par le Sanglant de Vannes lors de diverses cérémonies. Les moments moins heureux sur le champ de bataille. Il se reprit et déroula un parchemin sorti du revers de sa tunique. Il s'éclaircit la gorge à nouveau et entama la lecture de l'écrit.

Citation:

Nous, Legueux d'Alanha, dict « Montjoye », Roy d’Armes de France,

A toutes et tous que la présente liront ou entendront

Adissiatz !.

Par la présente, faisons savoir :

Qu'après consultation du collège héraldique, validons et contresignons la procédure d'anoblissement proposée par Dame Elorane de Thielt, alors Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Qu'en consequence, est attribué à messer Kalten de Boissieu le fief de Boissieu.

Que le dit fief est élevé au rang de Baronnie.

Qu'après recherche héraldiques, il portera « De gueules aux dix lions d'argent, posés trois-deux-trois-deux» , soit après dessin :

Que nous invitons Dalfinès, héraut de la marche, à être témoin de l'octroi du dit fief.

Siaga atal.

Fach lo seisen de Novembre de l'an MCDLVI en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le sixiéme de Novembre de l'an MCDLVI en la chapelle de Saint Antoine le Petit.

Il se retint pour ne pas verser une larme sur cet ami trop vite disparu, un de plus... Il ne put s'empêcher à repenser également à Elorane et à se demander son implication réelle dans cette affaire. Pourquoi diable se reconnaissait-elle coupable de cette mort? Avait-elle, comme la rumeur le laissait entendre, poussé Kalten dans la tombe à dessein? Il se dit qu'il devrait essayer de tirer cela au clair.

Il releva ses yeux humides sur les nobles entrés dans la salle. La cérémonie doit se poursuivre, pensa-t-il. Guidel se tourna vers le gouverneur et hocha la tête pour marquer le début de la cérémonie comme ils l'avaient prévu.

A présent, l'heure est venue pour les vassaux du Lyonnais-Dauphiné de renouveler leur allégeance au Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son gouverneur, Hardryan.

Il se tourna à nouveau vers le Briançonnais assis sur le siège de gouverneur et, pour la première fois depuis son annoblissement, posa le genoux à terre.

Moi, Guidel de Mont-Dauphin, en qualité de baron de La Salle, reconnaîs ma vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain.
Je renouvelle le serment d’allégeance des terres de La Salle au Duché du Lyonnais et Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain.
Ce serment par lequel j'ai juré de procurer aide et conseil à mon suzerain à qui ma fidélité reste acquiseen toute circonstance.
Ceci en toute liberté et sans contrainte, de par ma foy, et sous les yeux de Dieu et les hommes, que tous ci-présents m'en soient témoins.
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Dedelagratte

DeDeLagratte,Seigneur de la Garde Noire, et de ce fait Seigneur de Pusignan était présent à cette cérémonie plus que tourmantée. En attendant le tour des nobles, et tout en n'ecoutant que "de loin" tous ce qu'il s'y passait, DeDeLagratte restait pensif, en voyant Hardryan assis à la place de Gouverneur, il y revoyait tout ses prédecesseurs devant lesquels il avait presté serment, treize gouverneurs au total, presque tous finalement. Cependant, son visage s'assombrit alors qu'il se rememorait son passage devant Carnil puis Freyelda. Il connaissait pas si bien que ça Carnil, mais c'était un homme droit et valeureux qu'il appréciait beaucoup, par contre Freyelda, l'annonce de sa mort l'avait boulversé, celle qu'il appellait "la Survivante" n'etait plus, il pensait a ses enfants ce devait être terrible. Le Lyonnais-Dauphiné perdait deux grands qu'il ne retrouverait jamais mais il fallait faire avec ...

Mais alors qu'il etait dans ses pensées, le nom de Kalten surgit dans les paroles du Héraut, l'annonce de son déces qui acheva DeDe, pas lui se dit-il tout en restant figé. L'un de ses amis les plus chers, celui là même qui l'avait convié à rejoindre l'Ost, celui avec qui il avait passé des heures et des heures en taverne aussi bien en Bretagne qu'en Lyonnais-Dauphiné ... Et voilà qu'un autre de ses amis s'en etait allé rejoindre Aristote. "Où cela s'arrêterait-il ?" se dit-il le regard triste et hagard dans le vide. Il lui fallait prendre l'air, il se faufila discrètement vers la sortie et reviendrait prêter serment plus tard ...
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Walan

Walan pénétra à son tour dans la salle de cérémonie, sans bruit ni mot, la mine sombre de ces dernières semaines toujours sur le visage. Nul doute qu'à cette expression se serait ajoutée une froide lueur de colère s'il avait assisté aux divers "spectacles" dont l'assemblée avait été gratifiée, mais ce n'était pas le cas, aussi la mimique en question se contenta-t-elle de s'assombrir au moment où Dauphiné annonça la nouvelle de la disparition de Kalten.

Un nouvel ami qui partait rejoindre le Très Haut ... que ces jours étaient funestes pour le Duché et certains de ses habitants, avec cette fois ci la perte de l'un des pères fondateurs de l'Ost ducal, l'un de ses stratèges, mais aussi bon camarade et amateur de chasses en tout genres -roux, sarrasins, anglois-.

C'est avec nombre de souvenirs du "Kalpiten" en tête que le seigneur de Meyrieu alla se placer doucement derrière sa filleule. Il n'avait cessé de garder un œil sur elle, de près ou de loin, depuis cette matinée à Guillestre. La souffrance visible et continuelle de la jeune fille ne faisaient qu'accroitre la peine et la colère de Walan, quand bien même tentait-il de les endiguer.
Elle baissait la tête lorsque la main de son parrain se posa doucement -paternellement, pour autant que cela fut possible- sur son épaule, alors que les nobles commençaient à s'avancer un à un pour renouveler leurs allégeances.
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Kernos

Ayant abandonné ses couleurs claires pour leurs équivalences sombres à la mémoire des deux anciens Gouverneurs dont un crieur public avait annoncé la mort dans les rues dioises, Kernos franchit les portes de la salle des allégeances. Le lion d'or brillant sur sa potrine, aux côtés de sa médaille de Notre-Dame, et l'écartelé de ses fiefs dénotaient des vêtements noirs et sang-de-boeuf. Gramr, rangée dans son fourreau, pendait à son flanc, seule arme qu'il s'autorisait en ces lieux et en ce jour où il allait renouveler son servent de fidélité envers le Lyonnais-Dauphiné.

Il ignorait ce qu'il avait bien pu se passer dans cette salle pour la rendre aussi sinistre, la nouvelle de la mort de Boissieu ne lui était pas encore connu. Son regard inspecta l'assistance à commencer par le trône ducal où son ami Hardryan faisait reposer son fessier, et devant lequel Dalfinès était agenouillé. Ses yeux balayèrent les rangs des Conseillers ducaux présents, dont une bonne part était de sa connaissance, soit qu'il eut travaillé avec eux par le passé, soit qu'ils étaient de ses amis. Il s'attarda quelque peu sur le visage de Mirandor, nouveau Porte-Parole ducal, qui faisait ses premiers pas au Conseil, lui souhaitant intérieurement de réussir dans ses nouvelles fonctions. Puis, il se tourna vers les autres personnes présentes, Zoyas, silencieuse dans un coin, Argael qui l'avait imité, le lieutenant Elisabeth qui se tenait à côté du buffet avec Phelim. Quatre de ses camarades Seigneurs des Lances se tenaient là également, dont le plus jeune, MacCornell, qui rendrait hommage pour la première fois de sa carrière.

C'est alors qu'il remarqua deux autres personnes, à l'écart du reste de l'assistance, l'allure grave. Une légère inquiétude flotta sur les traits du soldat, jamais encore il n'avait vu le Vicomte Zwyrowsky affichait visage si sombre ou plutôt, si dur qu'il semblait gravé dans le marbre. D'autres personnes portaient également le deuil, parmi les autres convives, il parvint à distinguer la silhouette de Walan, debout derrière une jeune fille blonde où se lisait clairement l'affliction. Où était donc passait l'assurance éclatante de la jeune demoiselle à la Licorne?

*Si jeune...* songea t-il, si jeune est déjà accablée par le deuil. Le Très-Haut semblait prendre plaisir à éprouver la force de la maison d'Avencourt en lui infligeant de cruelles épreuves. Voilà une bien triste cour pour le Lyonnais-Dauphiné.
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Zwyrowsky

La noblesse entrait. En rangs clairsemés et assombris, au propre comme au figuré. Les tenues et les mines étaient dignes d'un congrès de pénitents castillans. Les conduites d'une fin de règne. Le vicomte ne remarqua personne, muré dans ses ruminations. Son visage se faisait de plus en plus froid à mesure qu'on entrait, qu'on sortait, qu'on interrompait, qu'on calomniait, qu'on s'apostrophait. Sa mine sinistre perdit encore en expressivité à l'annonce du décès du sire de Bossieu. Les folles paroles de la vicomtesse de Crest, égarée par - son deuil du jour? son mariage de la veille? passèrent en lui dans la conscience de leur insignifiance.

Quand enfin Dauphiné eut le premier prêté serment, bien qu'aucune indication ne fut venue du conseil, Jean Zwyrowsky s'avança. Lentement. Mesurant des pas qui semblaient lui coûter, peinant à trouver sa démarche habituellement si posée.

Enfin, raide et dur, mit genou en terre devant le gouverneur, déposa sa toque, et leva les yeux vers lui. D'une voix mate, il prononça les paroles rituelles.

Je, Jean Zwyrowsky, libre de tout autre serment devant les hommes, reconnais ici le Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, messire Hardryan de Briançon, pour mon suzerain.

Je lui rends loyal hommage pour mes terres de la vicomté de Crots, des baronnies de Saillans et Marsanne, et de la seigneurie de Ribiers.

Je lui promets fidélité, conseil et aide en toute circonstance.

Ainsi soit-il.

Ayant ainsi parlé, il se permit de replacer sa toque sur sa tête - nuance imperceptible au profane - mais resta agenouillé, le regard toujours fixé vers son nouveau suzerain. Impassible, patient, décidé.

S'il m'est permis de parler ici à mon seigneur, j'ai à me plaindre à lui, et une requête à lui soumettre.

Il marqua une hésitation, comme pour s'excuser ce qui était une nouvelle entorse à un protocole déjà en loques. Une lueur féroce traversa son regard.

Car je serai bientôt en d'autres lieux, d'où il me sera impossible de le faire sans nous mettre tous deux en grand péril.

Phelim

L'intervention de Samarel démontra que celui-ci n'avait absolument rien compris, comme d'habitude. Le duché ne manquait pas d'honneur parce que son gouverneur avait décrété une pause et lui n'en avait pas un soupçon en venant raconter n'importe quoi juste pour se rendre interessant.

C'est d'ailleurs ce qu'il allait lui rétorquer quand le gones prit la parole. Hard lui avait révélé quelques fois être moins cinglant que lui même ... et lui avait pensé en son for intérieur, que si, l'ancien prévôt savait être pire quand il le voulait bien.
Mais en l'occurence, Phelim eut un mouvement d'approbation, ses paroles étaient sages et appelez au calme.

Il eut néanmoins un pincement au coeur en comprenant les raisons de l'affliction d'Elorane ... la mort de Kalten. Le pis est que le seul qui tenta quelque chose pour lui, fut un de ses ennemis intimes, et il en vint à se demander si les choses n'auraient pas été différentes si quelqu'un d'autre avait prévenu Walan de la disparation du seigneur de Boissieu ....
Il eut une pensée pour la vicomtesse de Crest. Elle qui n'avait jamais pu réellement trancher entre le maréchal de France et le conseiller militaire ... le destin l'avait finalement fait pour elle ... Méritait-elle d'être surnommée la Sulfureuse pour avoir eu un coeur assez gros pour aimer deux hommes? Pour certains oui ... mais il restait persuadé que la majorité avait voté ce surnom pour son caractère volcanique.
D'ailleurs la différence avait été frappante entre l'ambiance échauffée du conseil estival et celle sous walan, froide et calme ...

Quand le Renard pris la parole, cela confirma simplement ce à quoi s'attendait Phelim. La suite n'avait aucun suspense ...
Le prévôt devina donc que c'était l'heure pour lui de s'éclipser ... de toute façon le sujet du goupil l'aurait irrité ... puis c'était pas lui le gouv, il n'avait donc pas l'obligation de le supporter ... et il était sur que côté nobles apds ou ancien, on le remercierait de ne pas avoir imposer sa présence trop longtemps.

Il adressa un clin d'oeil à Hard et sortit dehors. Les conseillers de toute façon n'étaient pas obligés de suivre la cérémonie jusqu'au bout, il fallait bien que le duché continue à fonctionner après tout ... et le Briançonnais saurait très bien s'en tirer .... ou pas, ils avaient quand même les dents longues !

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Hardryan

Alors que Guidel terminait la lecture annonçant l'élévation de Boissieu en baronnie, Hardryan repensa à cet homme aujourd'hui disparu qu'il n'avait pratiquement connu qu'à travers les yeux d'une femme pleine d'admiration pour lui. Il se souvenait de la seule fois où il lui avait adressé la parole alors qu'il venait tout juste d'être nommé au commerce du duché, il s'était fait retourner d'où il venait en moins de deux par cet homme pour lequel il avait finalement développé une certaine considération et dont l'expérience manquerait certes au duché.

Guidel annonça ensuite qu'il était l'heure pour les vassaux de prêter allégeance, et c'est avec une compassion dissimulée qu'Hardryan accepta le serment de cet ancien Briançonnais éprouvé par la mort de ce qui devait sans doute être l'un de ses amis.

Vint ensuite le tour d'un autre ancien Briançonnais et Hard, l'espace d'un instant, se dit que la petite ville nichée au plus haut de la montagne avait de quoi être fière de ses fils et de ses filles, au même titre que ce duché pouvait l'être des habitants qui œuvraient pour son développement et son rayonnement. Le vicomte de Crots posa donc genou au sol. Cela semblait lui coûter ou alors les rhumatismes le prenaient et s'il eut été un peu plus sourd qu'il ne l'était déjà Hardryan eut sans doute eu quelque difficulté à entendre son serment. Heureusement, les voix portaient bien dans cette salle et il n'eut pas besoin de faire répéter le vicomte. Il accepta donc son allégeance après quoi le vicomte, au lieu de se retirer comme ce à quoi on aurait pu s'attendre, évoqua une plainte et une requête qu'il voulait lui soumettre.

Vicomte, ce que vous évoquez semble être des plus importants et puisque que ce n'est qu'à moi que vous avez à vous plaindre et à formuler requête je ne crois pas que ce lieu soit le plus approprié pour le faire. Je vous demanderais donc, si cela est possible, de patienter pour que nous nous rencontrions en privé après la cérémonie. Si cela ne l'est pas, que vous êtes à ce point pressé par les événements et que vous jugez sage de parler ou même de murmurer devant une telle assemblée, alors faites.
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Nynaeve87

Nynaève observait la salle depuis un moment.
Elle avait failli partir à la suite de son serment, mais elle ne voulait pas que son départ soit mal interprété.
Elle écoutait et observait depuis un moment, silencieuse, parfois agacée, d’autres, intriguée.
Si certains ici, éveillaient son intérêt d’autre la fatiguait dans leurs attitudes rigides, semblant accorder plus de crédits à leurs propres considérations qu’à celles même du duché.
Elle se demandait, ce qu’ils allaient ressentir à s’agenouiller devant un homme qu’ils regardaient, méprisants, pensant, dans l’étroitesse de leur vision restrictive qu’il n’existait qu’une solution, qu’une voie à suivre.
Toutes réserves envolées devant son investissement et son intelligence à gérer le conseil, elle fit savoir au gouverneur, par l’éloquence de son regard qu’il avait tout son appui.
Son cœur se serra devant le désespoir d’Elorane.
Elle avait une tendresse particulière pour cette femme au tempérament si entier.
Témoin à son mariage les jours précèdants, elle avait appris la douloureuse nouvelle de sa propre bouche et perçu toute sa peine , son impuissance
Mais un malheur n’arrive jamais seul… les visages semblaient bien fermés aujourd’hui…quelle était donc cette chose si importante qui ne souffrait d'attendre...
Nyna observait le vicomte de Crots qu'elle ne connaissait que peu... son air grave et son tein blème retenait son attention.
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Penelope.

Pénélope observait les visages de chacun et avait l'impression d'assister une fois de plus à un combat de coqs qu'à une cérémonie d'allégeance.
Malgré son besoin de prendre l'air elle resta postée près de Jerem et Mac, en soufflant sur une mèche de cheveux qui en plus de lui chatouiller le nez, lui gênait la vue.

Elle posa son regard sur Aliénor en pensant à Frey, la jeune fille semblait posséder la même détermination que sa mère et la fermeté paternelle.
Son attitude amusa Pénélope et la fit sourire.
Alors que les allégeances se poursuivaient, dans l'ordre ou le désordre d'ailleurs, Pénélope commençait à trépigner sur place.
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Elisabeth1964

Si vous commencez à faire attention de ne point froisser quelques vieux aigris à chaque gestes que vous ferez, vous êtes bien partie pour rester immobile jusqu'à la fin de votre vie.

Eli était tout à fait en accord avec les paroles de Phélim d'autant plus que certains de ces anciens n'avaient pas hésité eux-mêmes à se permettre de perturber la cérémonie par leur paroles et leurs attitudes douteuses.
Et il est vrai que Hardryan en personne avait annoncé une pause mais apparemment seulement Phélim et et elle-même y avait prêté attention.

Malgré cela elle se défendit de continuer à déguster le volatile qui commençait à transpirer entre ses doigts.
Un peu inquiète par les évènements qui se déroulaient sous ses yeux et les paroles prononcées elle ne pouvait cependant pas y prendre part complètement ne connaissant pas les personnes énoncées.
Mais elle sentait malgré tout qu'un grave incident venait de se produire quoi de plus triste que de perdre des êtres chers à notre cœur.

L'entrée de son amie Pénélope la mit en joie regardant avec la plus grande attention sa coiffure la trouvant délicieuse et très classe.
Eli allait tenter de se confectionner les mêmes macarons et elle lui en ferait la surprise lorsqu'elle irait lui rendre visite certaine qu'elle en sourirait et qu'elle n'hésiterait pas au besoin de lui prodiguer quelques conseils voir même la coiffer.

Eli vit Kernos entrer dans les lieux et Phélim en sortir elle pensa que l'ambiance qui régnait était vraiment difficile à soutenir pour certains qui préféraient quitter la salle pour aller sans doute vaquer à leurs occupations.

Son regard se porta à nouveau sur Pénélope qui semblait impatiente,elle lui sourit espérant qu'elle la verrait parmi tout ce beau monde.
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Zwyrowsky

Malgré lui, la réponse du gouverneur arracha un embryon de sourire à Jean Zwyrowsky, qui ne bougea point.

Mon seigneur, certains me le reprochent assez, l'on me dit porté sur la dignité des cérémonies publiques, et attentif aux marques du protocole. Vous jugerez donc à mon audace l'importance que j'attache aux paroles que je vais prononcer icelieu, et au fait que je juge nécessaire de les lier publiquement à mon allégeance.

Il marqua une pause, cherchant à formuler aussi nettement et brièvement que possible ce pour quoi il était venu. Puis sa main droite extrait de sous sa cape le parchemin plié qu'il manipulait tantôt, et le jeta aux pieds du gouverneur.

A tout seigneur tout honneur. Je me suis permis d'arracher ceci (il désigna d'un geste méprisant le parchemin, copie du traité du Mont Saint-Michel) en passant les portes de Lyon tout à l'heure.

Votre Grâce, j'ai donc à me plaindre de votre suzerain. A la lecture de la présente qui n'est rien d'autre qu'une capitulation, je dis que le roy renie l'héritage de ses pères et déshonore leur antique réputation de vaillance.

Je dis que le roy est un lâche. Que n'ayant défendu ses terres en homme, il les vend à ses ennemis comme un métayer; et qu'il les pleurera certainement comme une femme demain.
Je dis que le roy insulte sa noblesse, ses peuples, et leurs morts, qui par deux fois se sont battus, en son absence et à grands frais, pour son honneur. Et il ne m'est guère une consolation de penser que désormais, la seule manière de rendre la terre de Bretagne à la France soit de faire du roy un parjure.

Votre Grâce, si par hasard à l'avenir le roy exigeait la levée du ban ducal, je dis ici que pour ma part, je cantonnerai mon service, ainsi que celui de mes gens, à la défense des terres dauphinoises. Terres dont nul, au moins, ne peut taxer les habitants ni de lâcheté, ni de faiblesse, ni de parjure.

La voix vibrante de colère, le vicomte marqua une pause pour s'apaiser, et son regard se fit plus interrogatif envers le gouverneur.

Mais un fol espoir m'a assailli, à vrai dire, en traversant la ville. Car je n'ai ouï nul héraut, ainsi qu'il est de coutume, annoncer votre allégeance à Levan de France. Votre Grâce, auriez vous ainsi, en refusant ce serment, octroyé au peuple qui vous a élu son indépendance? Si c'était le cas, Votre Grâce, qu'il me soit permis de vous déclarer mon affection, mon admiration et l'assurance de mon dévouement absolu... Et je ne doute pas que ces sentiments seraient ceux de tout le peuple!

Nouvelle pause; mais, désireux de ne pas envahir la cérémonie, le vicomte poursuivit.

Votre Grâce, avec votre permission, je vous soumets immédiatement ma seconde requête, afin de vous délivrer au plus vite de ma présence.

Il tourna son regard vers la salle un instant.

Je ne voudrais pas faire attendre de si nombreux seigneurs...

Il faillit poursuivre dans cette veine, mais s'interrompit brutalement et revint à son affaire, la seule qui comptait. Il tentait de rendre sa voix moins froide, mais ne parvint qu'à y faire sourdre la rage qui l'habitait depuis huit jours.

Mon seigneur, vous savez comme moi la nouvelle de la mort de vos prédecesseurs, le duc d'Hostun et la vicomtesse de Guillestre. Vous en connaissez peut-être les circonstance infâmes.

Plusieurs d'entre vos vassaux souhaitent se joindre à moi pour venger l'honneur dauphinois, sali tant dans l'affront fait à ce que représentaient nos amis, que dans le meurtre commis sur les terres de Montgenèvre, dont vous êtes souverain. Le sang coulera, en des terres étrangères. Comme d'autres, j'en ai fait le serment sur les corps de mes amis. Et nous assumerons tous les risques, et tous les frais de l'expédition.

Je sollicite cependant, sinon votre approbation explicite, disons du moins votre sauf-conduit à notre retour, étendu à toute personne qui aurait prêté main-forte à l'affirmation de la puissance ducale.

Il inclina la tête, attendant humblement les deux réponses du gouverneur, prêt à se retirer dès lors.

Samarel

le viel écossais n'avait pas relevé les paroles de la vicomtesse de crest. sa douleur était égale à son humeur, et comme ses amants, fugace. demain serait un autre jour. néanmoins, la nouvelle de la mort de son ami avec qui il avait fait le sac de rohan et traversé la bretagne de part en part l'avait ébranlé plus qu'il n'y paraissait. carnil, fredido, freyelda, kalten... qui d'autre encore allait il disparaitre ? serait il le prochain ?

il pria intérieurement une courte prière à aristote afin que le paradis du kalpitaine comporte quelques roux à pendre et ressemble plus à une cave remplie de tonnelet qu'à un petit nuage ou en s'ennuie ferme et se promit de retrouver ceux qui étaient. lorsqu'il reprit ses esprits, il se rendit compte qu'il tenait le bras de max. le corps obéit à d'étranges ordres lorsque l'esprit est bouleversé. il lui fit un triste sourire et se remit bien droit afin de tenir son rang. zwyrowsky venait de préter allégeance et sa requète éveilla un vif interet.
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Argawaen

Jeremdehuit étant appelé ailleurs entra dans la salle des allégeances.
Il s'avança vers le Gouverneur Hardryan.
Il mit genou à terre,posa son casque à côté de lui,posa sa main droite sur le pommeau de son épée,sa cape recouvrant son dos et son mantel légèrement ouvert il dict :

Moi Jeremdehuit,Seigneur des lances de Valence et détenant le Fief d'Antonaves du à ce grade preste aujourd'hui allégeance au Gouverneur Hardryan,représentant du Lyonnais-Dauphiné.
Je lui jure aide,conseil et fidélité ainsi qu'en travers lui à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Qu'Aristote m'en soit témoin !

Le Seigneur d'Antonaves attendit un signe du Gouverneur afin qu'il puisse se relevé.

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Boursiero

« Aaah, ce Goupil ! » Se dit Grégoire en écoutant les dire du Vicomte de Crots. Son inaliénable envie de voir un jour le Duché indépendant faisait maintenant sourire le Connétable à le voir trouver quelconque excuses. Tous les moyens étaient bon et le Vicomte avait bien raison de profiter des quelques ‘faiblesses’ passagères de la Couronne. Pour certains il en devenait sans doute agaçant, mais pour Grégoire, il buvait ses paroles tels un apprenti apprenant de son maître. Il faut dire que le Goupil était de ceux qui avait de la fort bonne verve et le don de la plume.

Le Connétable l’examinai, ses gestes et analysait même chaque mot. Et plus il étudiait la félonie dauphinoise qu’il incarnait plus cela l’amusait. Ce qui n’empêcha pas le Seigneur de Saint Nazaire en Royans de froncer les sourcils à certains propos, dont il jugeait que le Vicomte y allait un peu fort et assez loin en besogne. Le ‘capitulation’ ou encore le ‘lâche’ étaient des mots fort peu plaisant à entendre. Il aurait bien envie de prendre parole, mais l’envie fut rassasiée par son loisir de voir le Vicomte ressortir l’’indépendance’. Qui plus est, cela aurait été une marque de bien peu de respect vers le Gouverneur, représentant du Roy en terres delphinales.

Ce qui le fit penser qu’en tant que représentant, l’allégeance que lui faisaient les nobles était de part la même une allégeance au Roy. Certes, le Gouverneur était son vassal, et par ce fait ‘le vassal de mon vassal n’est pas mon vassal’, mais le cas ici n’était-il pas différent ? Vassal oui, mais représentant, ce dernier point intriguai le Seigneur dont il se disait qu’à quoi bon aller voir un Héraut dont la version sera peut-être différente d’un autre, puisque visiblement chaque théorie arrangerai chaque ‘camp’…

C’est le regard noir qu’il regardait le Vicomte gesticuler enchaînant le mal et le semblant de bien. Partir d’un acte de paix et insultant le Roy pour venir jusqu’à invoquer la mort de son Suzerain et parrain, voilà chose bien déplacée.
Le regard noir se transforma peu à peu laissant place à cette dérive vers le vague et la brume de la pensée. Il s’en voulait de n’avoir été plus présent du temps de son vivant et s’en voulait de ne put se rendre à Briançon de par ses obligations. Son ami fut renvoyé par et vers Aristote. Eux que tout avait séparés : l’un fut engagé vers la Bretagne et l’autre vers l’Artois. Et tandis que l’un regagnait difficilement le Lyonnais, l’autre se rendit dans un semblable état vers le Piémont. Il ne l’avait vu depuis bien un an, et ses souvenirs étaient maintenant bien lointains.
Un sourire aux lèvres lorsqu’il repensa au temps où tous deux travaillaient dans la complicité, l’un Prévôt, l’autre Lieutenant…

C’est dépité qu’il quitta la salle dans un grand besoin d’air frais. Il posa ses mains sur les accoudoirs du siège et se leva tournant la tête vers le Gouverneur, il l’a pencha dans un signe de respect et d’excuse. Peut-être comprendra-t-il que les propos du Vicomte l’avait rendu bien las, et que ses derniers mots évoquaient un être cher dont le souvenir l’avait éprouvé.

pnj

François de Macquart, après un long moment passé à se morfondre à l'hostel familial de Lyon, s'était résolu à sortir de son état de deuil profond. Si la vie s'était arrêté pour son père, elle suivait bel et bien son cours pour lui et il ne devait en aucun cas l'oublier. Il avait d'ailleurs bien peur que Charles ne lui rende un petite visite pour le gronder comme il savait si bien le faire lorsque son fils ne marchait pas bien droit. Le poids des responsabilités était très difficile à soutenir depuis ces dernières semaines et cela risquait d'empirer, mais il fallait faire honneur à son sang et cela le noble hardi y était bien résolu.

Son intendant n'avait eu cesse de lui rappeler la cérémonie d'allégeance au castel de Lyon. Bien que François avait tenté de faire la sourde oreille, l'information s'était bel et bien gravée dans son esprit et c'est donc seul qu'il s'y rendit. Il avait poliment renvoyé les trois hommes d'armes qui s'étaient dévoués pour l'escorter. Il remarqua cependant avec une humeur dissimulée que ces derniers l'avait suivi au loin. La perte de leur Seigneur les avait tous marqué, meurtri, touché au plus profond.

Le poursuivant d'armes du Seigneur de la Rué gravit les marches le menant au parvis. Il avait revêtu sa tenue de cérémonie plus sombre encore que la nuit. Seul le tabard d'azur au dragon d'or donnait un souffle de vie à l'aspirant chevalier. Il s'apprêtait à pénétrer dans l'immense salle lorsqu'il découvrit un visage devenu à présent familier. Le Seigneur Grégoire de Saint Nazaire en Royans était à quelques pas de lui. Il ne lui fallut que quelques instants pour le rejoindre et le saluer d'un sourire quelque peu difficile.

" Je te souhaite la bonne journée Grégoire, je suis heureux de te voir icelieu. "

Espoire

Citation:

Au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Messire Hardryan,

Moi, Espoire d’Amilly, Vicomtesse de Crots, Baronne de Marsanne et de Saillans, Dame de Ribiers, et Chancelière du Lyonnais-Dauphiné, reconnais ma vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain.

Par ce serment, Je jure aide, conseil et fidélité au Gouverneur du Lyonnais-Dauphin et à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

Qu'Aristote m'en soit témoin

Faict à Amilly le seizième jour du mois de Novembre de l’an de grâce 1456

Hardryan

Hardryan laissa le vicomte s'exprimer sans l'interrompre, sourcillant légèrement par moment, baissant les yeux un instant à la fin du discours avant de les relever vers le Goupil et de lui répondre d'un ton qu'il voulait neutre mais qui perdait parfois de son impartialité:

Vicomte, je crois que vous ne devriez pas attribuer à tout un peuple vos désirs et fantasmes les plus profonds, car tout le monde ne les partage pas comme c'est sans doute le cas pour le seigneur de Meyrieu, votre ami je crois, qui a approuvé le traité du Mont Saint-Michel au nom de notre duché en compagnie de... S'interrompant un instant alors qu'une missive lui était portée... votre charmante épouse que vous saluerez pour moi.

Le fol espoir qui aurait effleuré votre esprit, je vous le confirme, était bien fol, car j'ai prêté allégeance le 3 novembre dernier et, Dauphiné étant des plus occupés à ce moment-là, j'ai souhaité faire annoncer la nouvelle au plus vite par l'intermédiaire de notre Porte-parole messire Mirandor qui n'a pas tardé à le faire dès qu'il l'a apprise. Je n'ai donc pas octroyé au peuple Lyonnais-Dauphinois l'indépendance que vous souhaitée tant, mais je vous permets tout de même malgré cela de me déclarer votre affection et votre admiration, votre dévouement j'entends bien l'avoir déjà puisque vous venez de prêter allégeance devant moi.

Quant à votre seconde requête... Je n'en connais pas les détails malheureusement, pas plus que le Conseil ducal. Je ne puis donc vous accorder ce sauf-conduit que vous souhaitez sans en savoir davantage. Par ailleurs, il existe des coopérations judiciaires entre nous et plusieurs contrées étrangères, donc nous pouvons laisser sa chance à la Justice d'agir avant de commettre des actes qui pourraient être graves de conséquences. Je comprends votre tristesse et votre rage, mais je ne crois pas que c'eut été le voeu de Freyelda et de Carnil de mettre tout un peuple en péril simplement pour venger leur mort.

Enfin, si vous n'avez autre chose à faire en ce lieu que de traiter notre Roy de lâche et de vendu, je vous serai gré de partir sur le champ, vos calomnies sont inadmissibles en cette salle et elles seront rapportées en plus haut lieu soyez-en assuré.
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Zwyrowsky

Le Goupil se releva. Tout était clair et simple désormais; il avait retrouvé sa souplesse et sa force.

Je vous remercie de votre patience, monseigneur. Je ne doute pas de votre honorable délation. Elle ne m'impressionne pas vraiment, vous vous en doutez. Mes opinions sont connues: un vrai roy, ou pas de roy. Malgré le surnom qu'on veut bien me donner, je recours rarement à la tromperie pour parvenir à mes fins.

A ces mots, il regarda attentivement le Gouverneur, repensant à des conversations récentes avec certains de ses amis.

Ma royaliste épouse vous priait d'ailleurs de l'excuser de ne pas s'être déplacée: elle était souffrante ce matin.

Il marqua une légère pause, laissant le Gouverneur apprécier l'absence et lire en détail l'allégeance; puis il s'inclina:

Votre Grâce, serviteur!

Jean Zwyrowsky se retira doucement; il découvrit en quittant la salle la présence des jeunes François et Aliénor venus remplacer leurs défunts parents. Il était temps de se mettre à l'œuvre pour eux. En l'absence de protection, il s'agirait donc d'être discret, et de ne laisser nul témoin. Cela épicerait certainement l'aventure...

Coppensbe

Moi Coppensbe, Duc D'Albon preste aujourd'hui allégeance au Gouverneur Hardryan,représentant du Lyonnais-Dauphiné.
Je lui jure aide,conseil et fidélité ainsi qu'en travers lui à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Qu'Aristote m'en soit témoin !
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Hardryan

Le vicomte ayant libéré la place, les allégeances pouvaient se poursuivre. Sans doute impatient de prêter serment, le Seigneur des Lances de Valence s'avança pour le faire; légère entorse au protocole, mais ce n'était pas la première à survenir depuis le début de la cérémonie et Hardryan ne lui en tint pas rigueur. Acceptant son serment d'un hochement de tête et d'un léger sourire, il lui fit signe de se relever, laissant ainsi la place au duc d'Albon qui y alla de manière assez expéditive. Hardryan le remercia de s'être déplacé et accepta également son serment. Relevant les yeux vers l'assemblée, il attendit qu'une autre personne de la noblesse se présente pour prêter allégeance.
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Ulan

Ulan arriva dans la salle de cérémonie. Cela faisait plusieurs jours qu'elle attendait cet instant. Elle salua toutes les personnes déjà présentes et s'avança devant le gouverneur, puis s'agenouilla devant lui. D'une voix assez forte, elle prononça ces paroles.

Moi, Ulan d'Aubenasson, Baronne de Montfort, Maire de Montélimar et Rectrice du Lyonnais Dauphiné, preste aujourd'hui allégeance au Gouverneur Hardryan, représentant du Lyonnais-Dauphiné.

Je lui jure aide, conseil et fidélité, ainsi qu'en travers lui, à Sa Majesté Levan III Roy de France.

Qu'Aristote m'en soit témoin !

Ulan se redressa, salua le gouverneur, recula afin de laisser la place.
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Penelope.

Pénélope attendit qu'Ullan ait terminé de prêter allégeance puis se elle dirigea à sa suite.

Une fois de plus même protocole immuable, elle posa un genou à terre, regarda le Gouverneur dans les yeux, mit sa main sur la garde de son épée, et dit d'une voix haute et claire

Moi, Pénélope, Dame de la Terrasse, Seigneur des Lances de Vienne, jure protection, fidélité, aide et conseil au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné Hardryan et en travers lui à Sa Majesté Levan III Roy de France.

Qu'Aristote m'en soit témoin !

Puis elle se redressa,en souriant au Gouverneur, fière de le voir à cette place.
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Samarel

après avoir écouté avec attention l'échange entre le vicomte de crots et le gouverneur, samarel se présenta à son tour devant hardryan. il posa un genoux en terre et fixa le gouverneur dans les yeux.

moi, samarel, baron de bourdeaux, conseiller militaire du lyonnais dauphiné, renouvelle ce jour mon allégeance envers le lyonnais dauphiné. je jure assistance, conseil et présence envers sa grace hardryan, légitime gouverneur du lyonnais dauphiné et représentant du dauphin.

il se releva ensuite avant d'ajouter.

votre grace, mon épée et mon energie sont à votre disposition. que votre regne soit inspiré, prospère, et connaisse la paix.
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pnj

Arrivant tout droit de Montluel, Pathan s'avança d'un pas assuré mais fatigué, il s'agenouilla devant le nouveau gouverneur afin de presté l'allégeance coutumière.

Citation:

Moi, Pathan, Vicomte de Montluel, jure devant Aristote et les hommes allégeance à Hardryan, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième. Je lui jure aide, fidélité et conseil .

Walan

Walan avait écouté les demandes de Zwyrowsky sans guère manifester de réaction.
La première aurait pu lui faire esquisser un sourire de voir le vicomte de Crots reprendre son discours autonomiste envers et contre tout, quitte à s'attirer les foudres de quelques "biens pensants" se prétendant des modèles de fidélité envers une personne qu'elles n'avaient jamais vues et qui ne les connaissait même pas. Et la réponse du Gouverneur, s'abritant derrière le prédécesseur que Walan était pour la signature du traité du Mont Saint-Michel avant de passer aux menaces vides de sens, n'aurait pas eu d'effet différent ... autrefois. Car désormais, qu'importait que le roi soit lâche ou non, qu'allégeance ait été faite ou pas ?

La seconde question du baron de Saillans, et surtout sa réponse, intéressèrent davantage le seigneur de Meyrieu et c'est cette fois un froncement de sourcil qui aurait pu apparaitre sur son visage en entendant la réponse. Il n'en fut cependant rien, mais le conseiller militaire n'en resta pas moins pensif durant un long temps avant de s'avancer au devant du trône après une brève et protectrice pression sur l'épaule de sa filleule.

Arrivé devant son successeur, il prit une première fois la parole d'une voix atone, restant debout :

Votre Grâce, puisque le Duché préfère que des étrangers puissent venir assassiner certains de ses habitants sans s'inquiéter des représailles, est-il malgré tout possible de compter sur lui afin que deux de ses Grands reçoivent un ultime hommage de sa part et que les derniers honneurs leurs soient rendus comme il se doit ?

Laissant la question en suspend sans donner l'impression d'attendre de réelle réponse, Walan s'agenouilla et déclara d'une voix ferme qui fut largement audible par toute l'assemblée.

Moi, Walan de Meyrieu, reconnait ma vassalité envers le Lyonnais Dauphiné et son légitime souverain de part ma qualité de vicomte d'Ancelle et baron de Charpey.
Je prête par là même allégeance au Duché et jure ainsi aide, fidélité et conseil au Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.
Que mon verbe et ma lame puissent continuer de servir le Duché comme il se doit et que le Très Haut m'en soit témoin.

Gardant les yeux fixés sur Hardryan, l'ancien gouverneur attendit que celui-ci prononce sa propre partie du serment, sans laquelle l'allégeance n'aurait nulle valeur.
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Hardryan

La Baronne de Montfort venait de prêter allégeance, le Gouverneur était heureux de la voir si bien qu'il retrouva l'ombre d'un sourire:

Baronne, j'accepte le renouvellement de votre allégeance et j'espère très bientôt pouvoir me rendre à Montélimar pour profiter de votre hospitalité et de celle des Montiliens.

Il la laissa se retirer, laissant le Seigneur des lances de Vienne s'agenouiller à son tours:

Madame, j'accepte le renouvellement de votre allégeance. Puissent votre épée et vos bottes toujours mener nos troupes avec la détermination que je vous connais. lui dit-il un sourire en coin.

Vint le tour du Baron de Bourdeaux:

Baron, j'accepte le renouvellement de votre allégeance et je sais que l'énergie que vous déployez pour ce duché ne faiblira pas et que vous continuerez à le faire bénéficier de votre expérience.

Le Vicomte de Montluel se présenta ensuite, Hardryan ne le connaissait que très peu, mais il savait qu'il était toujours là pour défendre le duché ou pour mener à bien des échanges commerciaux:

Vicomte j'accepte le renouvellement de votre allégeance. Je vous remercie pour votre dévouement indéfectible, vous êtes un exemple pour tous.

L'ancien Gouverneur se présenta alors, y allant d'une remarque qui surprit Hardryan qui n'eut pas le temps de répondre alors que le Vicomte s'agenouillait déjà pour prêter serment, le regard fixé dans le sien:

Vicomte, j'accepte votre allégeance.

Pour ce qui est de votre remarque sur d'éventuelles représailles, si vous avez bien écouté quand j'ai parlé tout à l'heure j'ai dit que la Justice devait avoir sa chance avant que nous agissions sous quelque autre forme de représailles que ce soit qui pourraient s'avérerer graves de conséquences pour tout ce duché. Par ailleurs, je trouve troublante votre remarque. N'avez-vous point confiance en la Justice Lyonnaise-Dauphinoise? Si c'est le cas, il est fort étonnant que vous n'ayez point daigné soulever le "problème" pendant votre mandat.

Quant à un ultime hommage et des honneurs que nous pourrions rendre à deux grands disparus de ce duché, je vous rassure, nous sommes en train de veiller à cela.

Ne l'ayant pas quitté des yeux un instant, le Gouverneur attendit de voir si le Vicomte avait quelque chose à ajouter ou s'il allait se retirer.
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Regimon

A son tour, Régimon se présenta devant le nouveau Gouverneur et lui prêta allégeance :

Moi, Régimon de Prume, Duc de Rives et Baron de Sassenage, jure devant Aristote d'apporter aide, conseil, fidélité et allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Messire Hardryan, et à travers lui, au Dauphin et à sa Majesté le Roy. Je jure de servir et de défendre au mieux les intérêts du Duché et de ces habitants.
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Dedelagratte

DeDe revint en salle d'allegeance, il avait eu beaucoup de mal à "digerer" l'annonce de la mort de son Ami Kalten, survenue juste apres celle d'autres amis, Freyelda et Carnil.

Après que le Duc de Rives et Baron de Sassenage Régimon ai fini de prester allégeance, DeDe s'approcha, s'eclairci la voix puis dit :

Moi, DeDeLagratte, Seigneur de La Garde Noire et de ce fait Seigneur de Pusignan, jure devant Aristote et les hommes, allégeance au Gouverneur Hardryan et à travers celui ci a Sa Royale et très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième. Je jure aide, conseil et fidélité au Duché Lyonnais-Dauphiné.

DeDelagratte recula, pour laisser place a d'autres nobles
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Shinji

Shinji alla faire son devoir afin de rendre grace au nouveau Gouverneur. Il s'agissait d'un formalité dont il s'acquitait consciencieusement à chaque fois. en tant que simple tributaire d'une terre offerte par le Gouverneur. Shinji s'avança vers le nouveau gouverneur, respecta le protocole et dit ces paroles :

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Hardryan, et, à travers lui, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Shinji se retira ensuite et pris la direction de l'université cotoyer les étudiants et professeurs de medecine afin de persévérer dans ses études de médecine.
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Maccornell

Le Seigneur de Baternay regardait les nobles du Duché prêter allégeance au gouverneur Hardryan. Le premier d'entre eux qui s'exécuta fut Dauphiné, le hérault d'armes, que MacCornell avait eu l'occasion de croiser lorsqu'il était jeune coutilier. Les autres nobles suivirent ce sage homme. Certains interpellaient Hardryan, d'autres venaient simplement confirmer leur allégeance. Le gouverneur leur répondait en mettant en avant le bien des habitants du Duché ou confirmait la bonne réception des serments.

MacCornell attendait patiemment son tour, il regarda certains de ses collègues prêter allégeance parmi d'autres nobles : le Seigneur d'Antonaves, la Dame de la Terrasse, le Baron de Bourdeaux, le Seigneur de Pusignan. Dans sa tête, il dénombra ceux qui devaient encore prêter serment avant qu'il ne puisse prêter allégeance lui-même. Alors restent, le Seigneur d'Anthon, le Seigneur d'Ecully, le Seigneur de Genay, le Seigneur de La Rochette, le Seigneur de Châteauneuf de Galaure... Cela fait donc environ cinq collègues avant moi... Tout concentré sur la cérémonie et sur trouver le bon moment de faire son devoir, il ne prêta pas attention aux cris de son estomac qui espérait le buffet.

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Guidel

Guidel salua de la tête les nobles du Lyonnais-Dauphiné qui se présentaient devant le gouverneur, du moins ceux qui lui accordaient quelque attention. Il avait volonté de se faire aussi discret que possible, préférant garder confiance en le savoir-vivre (noblement) des seigneurs, barons, vicomtes et ducs qui se présentaient, plutôt que de prendre le rôle de sergent de la prévôté de la salle des allégeances.

Le flux des nobles se succédant pour renouveler leurs serments sembla un instant s'être interrompu et déjà il apercevait le minois de la jeune fille endeuillée. Il s'avança et s'éclaircit la gorge afin de prendre la parole, en tant que héraut, en tant qu'exécuteur testamentaire également.
Guidel prit la parole.

Dauphinoises, Dauphinois,

Ce jour est un jour sombre à mon coeur car notre patrie est bel et bien endeuillée. Si je prend la parole en cet instant, c'est pour vous informer que la Vicomtesse de Guillestre, ma suzeraine, l'ancien gouverneur du Lyonnais-Dauphiné Francesca Amalya d'Avencourt, dict Freyelda la Pieuse, s'est éteinte aux côtés du Duc d'Hostun. Ici n'est pas le lieu pour faire étalage des circonstance dramatiques qui l'ont conduites à la mort, aussi ne reviendrais-je pas sur celles-ci, et toute lumière sur l'affaire n'a point encore été faite, mais sachez que ce crime ne restera pas impuni, je ne saurais trouver le repos autrement.

Je vais à présent vous faire part à tous des dernières volontés de celle qui fut me suzeraine et protectrice, la Vicomtesse Freyelda.

Il s'éclaircit à nouveau la gorge, leva un oeil humide vers la salle pour s'assurer que personne ne bronchait -c'était le genre de circonstance où il était particulièrement irritable- . Ensuite il commença sa lecture.

Citation:

Moi, Francesca-Amalya d’Avencourt, dite Freyelda,
vicomtesse de Guillestre ( ennoblie le 6 février 1456 par sa Grâce Jean Zwyrowsky, XIII gouverneur du Lyonnais-Dauphiné), baronne de Saint-Firmin ( ennoblie le par sa Grâce Argael de Saint-Giraud, XIV gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, le 17 mai 1456), et dame de Jaillans
saine de corps et d’esprit,
souhaite que soient prises les dispositions suivantes sitôt que mon décès sera constaté et déclaré par un physicien et un homme d’église dûment assermentés et que soit lu en place publique le présent document.

En l’absence de toute décision ducale ou ecclésiastique qui prévaudrait alors, je demande à ce que messe soit conjointement donnée par Son Eminence Méléagant et par Monseigneur Ingresstar 1er, archvêque de Vienne, en l’église consacrée Saint-Bonaventure sise en les terres du vicomté de Maubec et je demande à ce que ma dépouille repose dans la crypte familiale aux côtés de celle de mon défunt époux.

A mes enfants nés de mon union légitime avec Aymon d’Avencourt, dit Alynerion ( mariage célébré le 14 décembre 1454 à Maubec en l’église Saint-Bonaventure par Son Eminence Méléagant) je lègue ce qui suit :

- à ma fille aînée, Aliénor, née le 23 avril 1455 au château des Roches de Maubec, baptisée le 26 juin 1455 en la sus-dite église par Son Eminence Méléagant, je lègue mes titres, fiefs, droits et dépendances attenants au vicomté de Guillestre et à la baronnie de Saint-Firmin. Elle en aura pleine jouissance, en usera selon ses désirs dans le respect des dispositions royales. Je lui demanderai cependant de bien vouloir garder auprès d’elle et tant que tel tous ceux de mes vassaux qui seront encore en vie. Je lui cède également l’intégralité de ma garde-robe (vêtements, linge, bijoux).

- à mon fils cadet, Enguerrand, né le 9 décembre 1455 à Lyon, je lègue mon douaire sur le vicomté de Maubec afin qu’il puisse avoir en pleine jouissance les terres que lui a laissé en héritage son défunt père. Je lui cède également l’intégralité de mes biens mobiliers et immobiliers se trouvant à Vienne.

Je leur confie à tous deux l’ensemble de ma bibliothèque. Puissent-ils en faire bon usage. Je leur laisse également le soin de se partager entre eux le reste de mes biens mobilers.

Je lègue l’intégralité de mes biens numéraires au duché du Lyonnais-Dauphiné.

Je fais de mon suzerain, Charles de Macquart, dit Carnil, duc d’Hostun, baron de Rochechinard et seigneur d’Artas, de mon vassal Walan, seigneur de Meyrieu et de mon vassal Guidel, seigneur de Mont-Dauphin, mes exécuteurs testamentaires.

A Aliénor et Enguerrand, mes enfants, ma chair, mon sang. Vous êtes assurément ce que j’ai fait de mieux en ce bas monde. Portez fièrement notre nom, faites honneur à notre maison. Ne vous laissez jamais abattre et ne prêtez pas l’oreille aux mesquineries et aux railleries : vous êtes issus d’une noble lignée et vous avez été aimés et chéris par vos parents. Gardez toujours cela à l’esprit, mes tendres petits. Ne chargez pas vos coeurs du poids de la haine et pardonnez. Cela vaut surtout pour Aliénor : souviens-toi que c'est la guerre et uniquement elle qui vous a pris votre père. Ainsi était la volonté du Très-Haut. Il en va de même pour ma dispatition. Je vous demande de me pardonner pour la peine que mon trépas ne manquera pas de vous infliger.

A Charles, mon suzerain, mon plus que très cher ami et bien d'avantage encore. Si ma disparition te cause autant de chagrin que ton décès le ferait pour moi, alors sache que je suis mortifiée. Te peiner est, je te l’assure, la dernière de mes intentions mais je pense que tu le sais. Ce que j’éprouve à ton égard, tu sais, toi plus que quiconque, que cela ne peut se dire avec de simples mots. Rien ne peut décrire à leur juste valeur les liens qui nous unissent. Là où tu seras, je serai toujours avec toi, dans cette vie ou dans une autre.

A Walan, mon ami, mon frère. Si je venais à disparaître avant toi et ainsi à accabler encore une fois ton cœur du poids du deuil, pardonne-moi, je t’en conjure. Notre rencontre reste l’un des instants les plus importants et les plus marquants de mon existence. Je sais maintenant que les liens du cœur sont aussi forts que ceux du sang. Je te remercie d’avoir toujours été à mes côtés, en temps de joies, en temps de peine et dans tous les autres. Prends bien soin de ma fille. Ne donne pas sa main à n’importe qui. Et arme toi de patience : c’est une enfant vive qui ressemble beaucoup à son père.

A Monseigneur Ingresstar et à Son Eminence Méléagant, mes très chers amis, mes pères. Vous avoir cotoyé tous deux a marqué mon existence à jamais. Vous avez renforcé ma foi, tant religieuse que politique. C’est à toi, Ingress, que je dois l’entière réalisation de toute ma carrière municipale comme ducale. Mel, c’est toi qui m’as donné confiance en moi, en ce que j’éprouvais et en ce que je pensais, c’est toi qui m’as poussé, et à mon plus grand plaisir, à sortir, d’une certaine façon de ma réserve. Vous avez été mes maîtres à penser, deux de mes mentors ; le troisième, je l’ai épousé. Je sais que ce que je vous en demande sans doute beaucoup mais je souhaite que vous veilliez sur mes enfants. Je vous les confie. Puissiez-vous assurer au mieux leur éducation.

A Guidel et Brehamont. Sachez que lorsque je vous ai pris pour vassaux, l’honneur était aussi grand pour moi qu’il a été –je l’espère- pour vous. Je suis heureuse d’avoir pu vous rencontrer, de vous avoir eu à mes côtés.

A Espoire, mon amie, ma confidente, pardon. Pardon de ne point avoir eu le temps de reconnaître tes mérites comme il se devait avant que le Duché ne le fasse.Ton amitié fidèle fut l’une des choses les plus précieuses à mes yeux. Si cela n’est pas encore fait à l’heure où ces mots te seront lus, alors sois heureuse. Je te sais assez belle et assez intelligente pour trouver un bon mari. Tu feras, j’en suis convaincue une épouse et une mère formidable.

A DeDe, Max et au Kaltpiten. Si de nous quatre je pars la première alors j’en suis navrée. J’aurais ainsi perdu mon titre de Survivante. Mais je sais que vous n’abandonnerez pas la noble mission de notre confrérie pour autant. Gardez-vous des roux et des démons mendiants !

A Zwyrowsky, mon renard préféré. Garde intacte cette verve et cette prose délicieuses, en souvenir de ma propre pédance lexicale.

A tous les habitants actuels ou anciens de Vienne que je cite pêle-mêle : Zoe, Starlion, Misericus, Vive, Ayerin, Voya, Myao, Franceline, Bandit, Elyz, Ilidan, Golden, Gostan, Perceval, Pénéloppe, Vanack, Titilemagnifik, Naltea, Pasal, Memelspirit. Je suis heureuse de vous avoir rencontrés. Vienne est ma seconde famille et vous en êtes pour moi, des membres à part entière. Prenez bien soin de notre belle cité.

A Estalabou et Valérianne, je regrette que l'histoire se soit si mal terminée. Sachez que je vous ai toujours été reconnaissant pour tout ce que vous avez fait pour moi. Je vous dois beaucoup et vous en remercie même si la vie nous a tant éloignés.

A tous les autres, avec qui j’ai pris grand plaisir à travailler et/ou à converser : tous mes camarades de l’APD, Demons, Umiko, Wulfen, Numalane, Volverine (si si), Ulan, Altéa, Argael, Régimon, Strakastre.

Je demande pardon à toutes celles et ceux que j’oublie dans ces lignes et qui en prendraient ombrage. Je ne suis qu’une simple femme, dans toute l’imperfection et la faillibilité de l’être humain. Ma mémoire n’est plus ce qu’elle était jadis. Et j’ajouterai pour ma défense qu’il n’est guère aisé de rédiger pareil document car de biens tristes pensées en accompagnent l’écriture.

A toutes celles et ceux que j’ai offensée, dont j’ai pu penser de mauvaises choses, que j’ai détesté, je demande humblement pardon, du fond mon âme. A toutes celles et ceux qui m’ont offensée, raillée, dénigrée, détestée, je leur pardonne, de manière totale et absolue. Aliénor, Enguerrand, pardonnez-leur également d’autant plus car ils savaient parfaitement ce qu’ils faisaient.

Que le Très Haut puisse veiller sur les autres comme il a veillé sur moi.

Donné à Guillestre, le vingt-cinquième jour du mois de mai de l’an de grâce mil quatre cent cinquante six.
Et remis entre les mains de Guidel de Mont-Dauphin, héraut du Lyonnais-Dauphiné.

Pour servir et valoir ce que de droit

Francesca-Amalya d’Avencourt, vicomtesse de Guillestre, baronne de Saint-Firmin, dame de Jaillans

Il réenroula précautionneusement le parchemin et le remit dans un étui en cuir qu'il confia à l'un des pages arpentant sans cesse la salle. Il se passa la main sur le visage et promena un oeil hagard sur l'assemblée. Sa voix était enrouée par l'émotion.

A présent... hum...

A présent, j'appelle auprès de moi la Damoiselle Aliénor d'Avencourt.
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Lady_antlia

Le Seigneur de Mont Dauphin lui avait fait parvenir une missive lui enjoignant de rejoindre la salle d'annoblissements. C'est au bras de Nestor, collegue et ami sincère qu'elle entra timidement . Elle l'avait rencontré peu avant, et allant au même endroit c'est tout naturellement qu'ils avaient fait route ensemble .

Conseillere durant un long moment, elle avait prété allegeance en tant que telle en ce lieu . Elle regardait cette salle qu'elle aimait beaucoup par ailleurs.

Jolie robe vert emeraude, diadème discret sur ses cheveux, pendant sur son front, son épée battant sur une cuisse, elle s'avança .
Elle put remarquer l'air grave, l'air triste de beaucoup . Elle même trouvait que depuis un certain temps, nombre d'amis ou de connaissances disparaissaient, ainsi elle évoluait dans une atmosphère très sombre.

Elle se laissa conduire par Nestor, un peu inquiète mais rassurée par sa présence.

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Nestor

Une missive l’avait convié à se rendre à la cérémonie d’allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Il avait revêtu un pourpoing de cuir sur la cotte de maille qu’il ne quittait plus guère et une cape d’une chaude étoffe.

A l’entrée de la salle il avait rencontré Lady_Antlia qui semblait avoir reçut le même type de courrier que lui. Ne sachant trop ni l’un ni l’autre à quoi s’en tenir, ni quel serait leur rôle au cours de cette cérémonie, il proposa son bras à son amie et la conduisit dans la salle sans autre hésitation. Ils verraient bien.

Les Conseillers Ducaux défilèrent un à un, puis les Seigneurs de l’Ost. Il avait été à leur place, aux uns comme aux autres et connaissait l’émotion qui étreignait le corps lorsque son tour arrivait.
Cette cérémonie, hautement symbolique, était un moment fort de la vie ducale à n’en pas douter.

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Le jeune de Macquart était en compagnie du Seigneur de Sainct Nazaire en Royans lorsqu'un poursuivant d'armes de "Dauphiné" vint lui remettre un pli du héraut. François s'excusa alors auprès de Sire Grégoire et parcourut le parchemin avec attention. Quelque peu surpris par le contenu du message, il interrogea du regard l'homme du Seigneur de Mont Dauphin qui ne le satisfit guère. Le lieutenant de la garde du Primat de France prit donc poliment congé de son ami et pénétra dans la salle où l'on annonça son nom. Il jeta alors un regard courroucé au responsable qui venait de trahir son retard à la cérémonie. Le jeune noble prit alors un port altier et rejoignit la jeune licorne qui lui adressait un léger sourire.

Walan

Son allégeance ayant été rendue et préférant ne rien ajouter à ce qui avait été dit, Walan était retourné à sa place derrière sa filleule lorsque Dauphiné s'avança pour lire le testament de Freyelda. L'épreuve fut rude pour le vicomte d'Ancelle et son regard gris de glace s'embruma alors que son amie s'adressait à lui une dernière fois au travers de la lecture du héraut.
Lui pardonner ? Comme s'il pouvait lui en vouloir pour quoique ce soit. Les responsables de ceci seraient punis et le prix du sang serait payé. Quant à Aliénor ... il ne lui avait pas fallu attendre la demande de celle qu'il considérait comme une sœur pour promettre de s'en occuper.
L'héritier de Macquart était arrivé à son tour et c'est d'un léger signe de tête que Walan le salua alors qu'il les rejoignait avant de se pencha vers l'oreille de la jeune fille pour y glisser quelques mots alors que celle ci était appelée par Guidel.

Sois forte Petit Ange, je serai derrière toi.
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Enguerrand était désemparé, il avait perdu à la fois sa mère, son unique parent, et son parrain. Il n'avait plus de repère et d'innombrables questions affluaient sur la vie, l'avenir, la religion. Il fallait du calme pour réfléchir et obtenir des réponses, cela passait nécessairement par la prière lui disait mère.

Pourtant, après quelques jours, une missive interrompit sa méditation. Une lettre de 'Dauphiné' le mandant en salle d'allégeance. Pourquoi donc allez à cette cérémonie ? Il avait pris ses distances avec la hérauderie pour accepter son deuil et Guidel avait comprit mieux que personne cette nécessité. Malheureusement, le sort est bien cruel, la famille d'Avencourt ne le savait que trop, il fallait être fort et faire son devoir quoiqu'il en coute.

Le château ducal n'avait pas changé mais la cité lyonnaise semblait plus austère, plus endormie qu'à l'accoutumée. Est-ce une impression dûe à sa peine ou la réalité, le garçon ne le savait pas.
Les portes s'ouvrirent à son arrivée sans qu'on ne lui demande de compte, sa venue était visiblement attendue, certes il était poursuivant d'armes, rien d'étonnant mais la situation était différente aujourd'hui. Il était vêtu des armes de Maubec, tout d'or et d'azur avec un bandeau noir au bras en signe de malheur dans sa maison, pas du tout en tenue d'officier donc.
Dans la salle, l'assemblée des nobles semblait en ébullition, le protocole était piétiné plus que jamais il ne l'avait été, les nobles se pressaient pour prendre la parole alors que d'autres étaient en train de prêter leur serment d'allégeance. S'en était pitoyable mais le jeune homme ne s'en préoccupait pas, peu lui importait désormais.

Soudain, Enguerrand ressenti un choc : le testament de sa mère, voilà un brutal retour à la réalité et la réouverture d'une blessure vive dans son cœur. Visiblement Aliénor, cette jeune fille autrefois si pétillante, si fougueuse, était aussi abattu que lui. Même la présence du prétentieux fils de Macquart ne semblait pas la réconforter. Tapis contre un pilier de la salle, il assista à la suite des évènements. Il se devait d'être là pour sa chère sœur, sa seule famille.

Hardryan

La cérémonie se poursuivait, le Duc de Rives vint prêter allégeance alors que le Vicomte d'Ancelle venait tout juste de se retirer. Hardryan, malgré les affinités politiques qu'il partageait avec Regimon le connaissait très peu, cela ne l'empêchait pas d'avoir le plus grand respect pour lui. Une fois son serment prononcé, le Gouverneur l'accepta et le laissa se retirer à son tour, laissant la place au seigneur de Pusignan et de la Garde Noire. Il accepta également son serment et ne manqua pas de lui dire qu'il était fier que le duché puisse compter sur des hommes tels que lui. Enfin le seigneur de Bocsovel se présenta. Hardryan accepta son serment et le laissa se retirer alors qu'on lui apportait une missive:

Citation:

De la part d'Umiko de Prume,
A messire Hardryan, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné,

Moi, Umiko de Prume, Vicomtesse de Voiron et Baronne de Varces, par la présente missive, jure devant Aristote d'apporter aide, conseil, fidélité et allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Messire Hardryan, et à travers lui, au Dauphin et à sa Majesté le Roy. Je jure de servir et de défendre au mieux les intérêts du Duché et de ses habitants.

Le fait de ne pouvoir me présenter personnellement devant vous me peine, mais j'ai l'espoir de vous revoir prochainement et vous réaffirmer mon engagement.

Fait à Voiron, le vingt-huitième jour du mois de novembre de l'an de grâce 1456

C'est ensuite que Dauphiné vint rendre officielle la triste annonce de la mort de la Vicomtesse de Guillestre, affirmant que le crime ne resterait pas impuni... Peut-être qu'un jour quelqu'un d'impliqué dans cette affaire aurait l'obligeance d'informer un minimum le Conseil ducal sur les faits et détails entourant toute cette sombre histoire, pour le moment seuls quelques individus semblaient l'être et ils ne semblaient pas enclins à faire part de ce qu'ils savaient. Guidel compléta la lecture du testament puis appela la demoiselle d'Avencourt auprès de lui.
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Julienurs

Julienurs arriva assez en retard avec la cérémonie. Sa fille avait été malade toute la nuit et elle avait eu beaucoup de mal a trouver une nourrice pour la garder.
Julienurs s'avança alors vers son gouverneur et ami, Hardryan et dit :

Moi, Julie Barsac, dict Julienurs, Baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Hardryan, et, à travers lui, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité, je jure aide et service armé , et conseil au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Demons

Depuis le début de la cérémonie, Demons était resté discret écoutant les uns après les autres. Lorsque Guidel annonça de nouveau la mort de Carnil et de Freyelda un couteau lui déchira la poitrine, ce meurtre était encore trop jeune pour qu'il s'en remette. Profitant d'un moment de répit des allégeances, Demons se présenta alors devant le gouverneur, le regardant pendant une fraction de seconde dans les yeux, il le dévisagea puis posant son genoux droit à terre, il releva la tête avant de dire :

Moi, Demons, Baron de Salerans, jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance à Messire Hardryan, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin Marc-Philippe, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal en toute circonstance.
Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Salerans et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

Puis se relevant calmement, il regarda de nouveau le gouverneur, il le connaissait peu personnellement mais savait son mérite ou du moins ce qu'il avait entendu. Il avait maintenant renouvelé sa promesse d'allégeance au duché, un lien si fort qui le liait au Lyonnais Dauphiné qu'il ne prenait pas à la légère. Souriant à Hardryan, Demons acquiesça du chef, puis se recula avant de se fondre dans l'assemblée.

Je m'excuse vraiment de la grosse faute d'hier qui n'est vraiment pas passée inaperçue, comme quoi écrire un Rp avec un petit copié collé sans se relire après une heure de maths ça fait des ravages ...

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Aliénor était restée pensive après la lecture du testament de sa mère, ce qui avait permis des barons mal embouchés et malpolis dont elle n'avait même pas retenu les noms de bafouer allègrement le protocole -ou de se prendre l'espace d'un instant pour une jolie jeune fille en deuil.

"Aliénor, Enguerrand, pardonnez-leur également d’autant plus car ils savaient parfaitement ce qu’ils faisaient."
...
Soit.

Pardonner... Aliénor reconnaissait bien là sa mère. Si elle avait été plus forte, elle aurait sourit de ces dernières paroles que lui adressait Francesca-Amalya : elle avait toujours lu en elle comme dans un livre.

"Cela vaut surtout pour Aliénor : souviens-toi que c'est la guerre et uniquement elle qui vous a pris votre père. Ainsi était la volonté du Très-Haut."
Pardonner au Judas...enfin... au Fier ?
Soit.

Si c'était là la dernière volonté de sa mère, Aliénor ne pouvait que s'y plier et le faisait sans rechigner. Sa colère et sa haine, lorsqu'elles s'éveilleraient de nouveau, auraient bien plus gros gibier à traquer, attraper et anéantir. Mais pour l'instant, patience...

"Il en va de même pour ma disparition."
...
Non, Mère, non... il n'y a rien d'aristotélicien, rien de naturel ni de divin dans ta disparition. Seulement l'humanité dans ce qu'elle a de plus noir... se dit la jeune fille.

Sa mère, Aliénor l'avait aimée, adulée, profondément admirée mais ce texte lui faisait apparaître de manière encore plus évidente la femme que Freyelda avait toujours été. Simple, parfaitement consciente des choses, ne se concentrant que sur les bonnes choses, faisant fi des perfidies et de la méchanceté. Léguer tout ses écus, sonnants et trébuchants au Duché ? Pourquoi cela n'étonnait-il pas le moins du monde la jeune fille ? Espérons qu'au moins, l'on en ferait bon usage...

Mais l'heure n'était plus aux réflexions mélancoliques. Dauphiné l'avait appelée et Aliénor lui jeta un regard incrédule. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi...

Un regard interrogateur vers François, puis un autre vers son frère, question silencieuse de cette jeune fille dont la voix s'était tue il y avait quelques semaines. Les deux jeunes gens l'enjoignirent à rejoindre le héraut d'armes, comme celui-ci l'avait demandé. Elle aurait voulu rester tapie dans l'anonymat de la foule. Mais il fallait tenir son rang, envers et contre tout, aussi s'extirpa-t-elle de la masse des spectateurs et s'avança comme l'on lui avait demandé.

Le sens du devoir et de l'honneur, s'il y avait bien une chose que leurs parents avaient enseignée à Enguerrand et Aliénor, c'était bien celle-ci.

Le pardon et la prière aussi...

Mère...

Guidel

Le héraut posa son regard sur la jeune fille qui s'avançait vers lui et vint s'arrêter face à lui, il sentait qu'elle était moins à son aise que ce qu'elle laissait paraître la plupart du temps.
La fugace jeune fille qu'il avait souvent pu apercevoir, en cette salle, dans les domaines de Guillestre et de Maubec et même en l'hospital du pont du Rhosne, lors des occasions joyeuses comme lors des moments funestes.
A présent, elle se tenait là, face à lui, semblant avoir prix dix ans de plus que dans ses souvenirs les plus récents. Il cligna des yeux et sortit de ses réflexions avant que les gens ne commencent à s'interroger. Il plongea son regard dans le sien et chuchota quelques mots destinés à elle seule. Il lui devait cela.

Jeune Aliénor. Aujourd'hui, c'est par la volonté de ta mère que nous sommes réunis ici. N'aie aucune crainte, appréhension ou hésitation, aujourd'hui les actes posés et le mots prononcés ne sont que ce à quoi ton éducation t'a préparée et dans le sang qui coule dans tes veines réside la force d'une des plus grandes familles de notre duché. J'ai foi en toi, comme ta mère avant moi.

A présent, à genoux, Mademoiselle.

Il sourit brièvement en prononçant cette dernière phrase. Si la demoiselle était aussi fière que ce que laissaient entendre les jacassements de certaines basse-cour, il lui en coûterait sûrement. Soit, la leçon de l'humilité la grandirait encore, il en était certain. Il se surprit encore à s'être lancé en pleine réflexion en plein milieu de la cérémonie, aussi se racla-t-il la gorge avant d'enchaîner à haute voix.

Aliénor d'Avencourt, par les droits du sang qui coule dans vos veines et la volonté de votre mère, Francesca Amalya d'Avencourt, vous voici à présent devant votre suzerain.

Nous vous demandons de prêter allégeance à icelui, l'acceptez-vous?
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A genoux ?... Suzerain ?... Allégeance ?...

Aliénor, dont l'esprit était plongé dans les brumes du deuil et du chagrin, ne comprit pas de suite ce dont il retournait. Puis elle se remémora le début du testament, qu'elle avait complètement occulté.

A ma fille aînée, Aliénor... je lègue mes titres... vicomté de Guillestre... baronnie de Saint-Firmin...

C'était donc de cela qu'il était question ? Non... c'était impossible. Elle l'avait d'ailleurs clairement dit à un quelconque noblion ignorant des règles de base de la noblesse, quelques mois plus tôt : la seule personne qui pouvait se prévaloir des titres de Vicomtesse et de Baronne dans la famille d'Avencourt était sa mère. Et seulement elle. Aliénor refusait qu'il en soit autrement : prendre ses titres revenait à tuer sa mère une seconde fois.

Et comment diable le seigneur de Mont-Dauphin pouvait-il penser, à un moment pareil, dans de telles circonstances à une chose tellement vaine et futile ? Ne s'inquiétait-il donc que de ses terres ainsi que l'assemblée de vautours qui s'agglutinait toujours un peu plus dans la salle ? Aliénor était furieuse, elle avait envie de crier mais la voix, comme tous les jours depuis quelques semaines maintenant, lui faisait défaut.

Ses fins sourcils dorés se froncèrent au dessus d'un regard qui en disait long, ses lèvres avaient remué dans le silence le plus total, elle avait serré les poings.

Elle s'apprêtait à faire demi-tour.

Cela ne la ramènera pas.

Aliénor se figea, ses traits se détendirent.

Veux-tu vraiment détruire l'oeuvre de sa vie et les sacrifices qu'elle a fait pour satisfaire ton orgueil mal placé ? Renies-tu ce que ta mère te lègue en héritage, petite sotte ?

Cette voix qui retentissait dans sa tête, c'était celle de cette Aliénor froide, posée, amère et parfois cynique qu'elle cachait au fond de son coeur.

Evidemment non... Il me faut tenir mon rang, ainsi qu"Elle" me l'a appris n'est-ce pas ?

La jeune damoiselle d'Avencourt prit une légère inspiration tandis qu'elle retenait ses larmes. Elle regarda d'abord Dauphiné puis dirigea son regard azur vers le Borgne qui trônait devant elle, celui qui donc, par la grâce du Très-Haut et de sa mère allait devenir son suzerain.

Aliénor contempla d'un air grave le visage tourmenté de cet homme puis elle s'agenouilla, comme il se devait. Elle inclina la tête devant le Gouverneur, comme il se devait. Elle ouvrit la bouche, comme il se devait.

Mais rien ne sortit de ses lèvres rosées.

Elle inspira puis recommença, une fois... deux fois... faisant tous les efforts du monde pour enfin faire vibrer à nouveau ses cordes vocales. Ce ne fut qu'au prix d'efforts intenses qu'elle acquiesça, d'un mince filet de voix éraillé et tremblant, qu'elle ne reconnaissait pas elle-même :

- Je l'accepte.

Guidel

Il adressa un regard interloqué à la jeune fille, voyant passer sur son visage la colère, puis la réflexion.
Alors qu'il commençait de froncer les sourcils, la jeune fille s'agenouilla et prononça sa réponse d'une voix faible et enrouée. Le héraut était sur le point de se mettre en colère, croyant tout d'abord à quelque trait d'humour, mais sa mine outrée devint vite soucieuse tandis qu'il entendait la respiration hachée de la jeune femme.

Le héraut se tourna vers le gouverneur et hocha la tête à son intention, pour signaler que le moment était venu.
Celui-ci se leva donc, et approcha de la jeune femme agenouillée, il se pencha et lui prit les mains, fixant son regard ainsi que le voulait le cérémoniel.

Guidel, qui avait fait un pas de côté pour se trouver tourné vers le suzerain et sa vassale, les regardait attentivement tous deux et prononça les mots qui allaient entraîner la prononciation du serment vassalique.

Aliénor, avant que ne vous soient octroyés titres et fiefs, en qualité de vassale du Lyonnais-Dauphiné, veuillez prêter serment envers le duché et son gouverneur.

Aliénor d'Avencourt,
Déclarez-vous vostre vassalité au Duché du Lyonnois et Dauphinois et à son légitime Souverain ?
Engagez-vous vostre foy pour servir le Lyonnois et Dauphinois, et promettez-vous à vostre seigneur fidélité, aide et conseil ?
Recevez-vous cette charge librement devant Dieu et devant les hommes ?
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Parler... encore et toujours... se force jusqu'à sentir comme un léger arrière gout de sang au fond de la gorge...

Soit, si c'est ainsi qu"Elle" en avait voulu.

Moi, Aliénor d'Avencourt...
Me déclare... vassale... du Lyonnais-Dauphiné...
Je jure... aide... conseil... et fidélité... à son souverain...
Je reçois cette charge... librement... devant le Très-Haut et les Hommes...

Elle ferma les yeux, laissant une larme s'échapper et rouler sur sa joue droite. La douleur lui brûlait la gorge et lui déchirait le coeur.

Sa mère était morte. Et Aliénor venait de prendre sa place.

Lady_antlia

Restée en arrière au côté de Nestor, elle commençait à comprendre ..... la jeune Alienor allait recevoir ce que sa mère avait construit durant sa vie, mettant ainsi ses enfants à l'abri .
Elle se recula encore un peu, jugeant inopportun presque sa présence , et avec un tendre sourire, vit la jeune fille se présenter devant le Seigneur de Mont Dauphin, et accepter, l'air aux prises d'elle même ce que sa mère lui laissait .

Dans un grand silence, l'anoblissement continuait.

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pnj

Le hardi de Macquart suivait la cérémonie avec attention. Les traits sur son visage étaient devenus grave à la lecture du testament. La regrettée Francesca Amalya s'adressait à Charles, et les mots qui lui étaient destinés se gravèrent dans le cœur du jeune noble. Une fois encore, sa vue se troubla mais il arrangea cela d'un revers de main rapide et discret. Il s'agissait là d'une cérémonie officielle et son sens du protocole prit le pas.

Bien entendu, il ne put s'empêcher de lancer de noirs regards plein de sens à ceux qui n'eurent aucun respect envers le douzième gouverneur du Lyonnais et Dauphiné, sa jeune fille qui était appelée ainsi que le héraut d'Armes et le Gouverneur. Mais il eut été malvenu de réagir, aussi se contenta-t-il de noter cela.

François tenta d'encourager sa jeune amie. Il savait que cela serait difficile pour elle mais elle devait parvenir à faire face, pour Freyelda, pour tous. Il aurait voulu s'avancer avec elle pour la soutenir, être sa voix qui lui manquait depuis la funeste nouvelle, mais encore une fois il se retint. Il adressa un regard au héraut, tentant d'exprimer sa reconnaissance pour son indulgence envers Aliénor.

Aliénor...François devrait tenir son serment envers elle, et être plus présent, la soutenir en tout lieu, tout temps et toute circonstance. Ce serment, ils n'étaient que des enfants mais il s'en souvenait fort bien.

Boursiero

Il était sortit de la salle furieux contre le Vicomte de Crots. Son entêtement à son idée d'un Dauphiné libre le rendait hors de lui. Mais le Goupil était bien rusé en dénonçant la lâcheté du Roi avant d'évoquer le sujet de son feu suzerain, que Grégoire, ne put répondre à l'attaque et c'est peiné en voyant que personne ne voyait l'offense qu'il décida d'aller prendre l'air. La mauvaise odeur qui régnait dans la salle était des plus désagréable.

Sur le haut des escaliers il croisa le jeune Français de Macquart. Comment ne pas avoir de la compassion et ressentir une sorte de fraternité. Tous les amis proches de Charles s'étaient au plus vite rendu à Briançon. Lui est resté à Lyon. Oh non pas qu'il n'aurait pas voulu y aller... La relation qui unissait les deux hommes était particulièrement forte depuis près de deux ans. Deux ans où Charles a en quelque sorte adopté Grégoire. Il ne lui avait pas seulement apprit les bases de la Prévôté, mais les bases de conduite et de réflexion, Charles était un véritable modèle.
Au fil du temps il n'était plus ce suzerain, mais il était devenu un véritable frère et ce même si les deux hommes se sont de moins en moins vus.

La lettre de son ami avant qu'Aristote ne le rappel, quand il était en Piémont lui avait demandé de veiller sur son fils.
A cette pensé il essaya difficilement de sourire à François en face de lui. Tenté un sourire réconfortant et faire lui faire comprendre son amitié. Mais le Connétable ne dit mot, il n'était des plus bavard après tout. En revanche il posa sa main sur l'épaule du Chevalier en passant et il l'a resserra lorsqu'il était à sa hauteur. Alors Grégoire s'arrêta et pencha légèrement la tête.

Peut-être allait-il lui dire quelque chose, il ne savait que dire, et pour lui ce geste suffisait pour que le jeune homme comprenne. Et c'est peut-être au moment où il allait évoquer le sujet que ce dernier s'excusa. François se concentrait alors sur une missive apporter par un poursuivant d'armes.
Il souffla de son côté, esquissa le même sourire avant de se retirer discrètement, descendant les escaliers pour aller se diriger vers les écuries reprendre sa monture.

Guidel

[Hors du temps, un instant dans les pensées du baron de La Salle...]

Le souffle de Freyelda sur le visage, un effleurement du bout des lèvres et le pacte vassalique fut scellé. Ils était désormais liés. Suzeraine et vassal. C'est à peine s'il avait senti que Freyelda lui serrait les doigts, car il ne le remarqua qu'une fois qu'ils eurent ouvert tous deux les yeux.

Carnil tenait toujours le livre des vertus ouvert devant eux et Guidel tint les mains de Freyelda en prononçant, d'une voix claire.

Moi, Guidel, prête en ce jour serment sur les saintes écritures aristotéliciennes du Livre des Vertus.
Je jure devant Christos et devant les hommes de porter assistance, conseil et fidélité à la Vicomtesse de Guillestre, mon épée et le bras qui la tiend seront siens tant qu'elle le souhaitera. Je promets de veiller sur les terres de Mont-Dauphin qui me sont octroyées avec discernement, justice et honneur.

Durant son serment, il regarda Freyelda droit dans les yeux, un regard qu'il voulait franc et amical.

...Son champ visuel s'étrécissait petit à petit, gagné par une brume blanchâtre, pareille à un nuage qui l'enveloppait. Il cligna des yeux.

Sa vision était floue. Il n'était pas à Guillestre, en l'église Notre-Dame d'Aquilon, les participants à la cérémonie, bien qu'indistinct, n'étaient ni Carnil, ni Freyelda, ni tout autre sensé être présent en ce jour.

Devant lui, une jeune fille agenouillée, d'une blondeur pareille à celle de sa suzeraine.

C'est lorsqu'il baissa les yeux vers elle qu'il sentit une goutte couler sur sa joue et atteindre la commisure de ses lèvres. Cette saveur salée et légèrement amère... Des larmes, Guidel pleurait.

Il se souvint, la cérémonie d'annoblissement, la lecture du testament de Freyelda dite "la Pieuse", le serment d'allégeance prêté par la voix enrouée de la jeune fille qu'était Aliénor. Il s'était alors laissé aller à songer à son propre annoblissement, ce serment qui l'avait lié pour des années à la vicomtesse de Guillestre, et à présent, il se surprenait à nouveau à laisser les souvenirs prendre part sur la réalité. Quelques regards interrogateurs s'étaient figés sur lui, se demandant sans doute ce qu'il attendait. Il n'en avait cure.

Comme si de rien n'était, il sortit de l'un des plis de son vêtement la lettre qu'il avait lui-même rédigée préalablement à l'annoblissement de la jeune fille, dès qu'il eut pris connaissance de la teneur du testament. Il s'éclaircit la gorge et entama d'une voix forte, mais presque monotone la lecture de l'écrit.

Citation:

A tous présent et à venir, Salut!

Nous, Guidel de Mont-Dauphin, dict "DAUPHINÉ", héraut royal de la marche héraldique du Lyonnais-Dauphiné,

Validons et contresignons par la présente la demande d'octroi par succession adressé par feu la Vicomtesse Freyelda d'Avencourt, dicte "la Pieuse" en faveur de sa fille ainée, Aliénor d'Avencourt.

Ainsi donc, Aliénor d'Avencourt hérite de l'octroi des titres et fiefs qui furent jadis octroyés à sa mère, à savoir le Vicomté de Guillestre aux armes "D'or à l'aigle bicéphale de sable, armée, membrée et becquée de gueules, sur le tout d'azur à la croix d'argent"

ainsi que la Baronnie de Saint-Firmin aux armes "D'azur au lion d'or, armé et lampassé de gueules, à la bande d'argent chargée de trois roses aussi de gueules brochant sur le tout".

Nous attestons, en qualité de héraut de "DAUPHINE" qu'icelle presta serment d'allégeance au gouverneur du Lyonnais-Dauphiné en lui jurant aide, fidélité et conseil, et que ceci fut fait en notre présence.

Faict le neuvième jour du mois de décembre de l'an de grasce mil quatre cent cinquante-six au Castel de la Pierre Scize à Lyon.

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Enguerrand resta là adossé sur le pilier de la salle, ne perdant pas un instant de ce qui se passait sous ses yeux. Voici donc pourquoi 'Dauphiné' l'avait tiré du monastère. L'instant était important certes et il comprenait pleinement quel rôle il devait jouer dans cet acte. Le moment était solennel et émouvant, là Aliénor était consacrée Vicomtesse et Baronne à la fois alors même qu'elle obtenait un immense honneur, elle perdit son aisance naturelle pour n'être qu'une petite orpheline fragile. Le jeune garçon n'avait pourtant que sa présence à lui offrir, sa soeur se devait d'être forte comme on le lui avait toujours appris, s'il y avait un moment où elle ne devait pas faillir c'était celui-ci. L'aînée des Avencourt si sûre d'elle et de son destin, qui manifestait de l'attirance pour les mondanités et le protocole de la noblesse, amusée et recherchant à capter tous les regards, devait être au comble du bonheur devant le Gouverneur et devant toute l'assemble des nobles et des hauts officiers mais il n'en était rien, l'émotion la prenait, elle était à genoux, les yeux humides, la voix tremblante, elle n'avait jamais été aussi mal de toute sa vie qu'en cet instant.

Guidel ne sembla pas mieux disposé. Il semblait égaré dans ses pensées, au bord des larmes. le poursuivant d'armes s'avança vers l'estrade centrale pour se faire voir de sa sœur et lui donner le courage nécessaire. Le plus dur était passé, désormais une autre route se dessinait devant les deux orphelins, une route sur laquelle rien ne pourrait les séparer, ils étaient unis par un même passé, un même sang, les mêmes douleurs. La jeune Vicomtesse aurait besoin de lui plus que jamais, il sera là à chaque moment, elle le savait.

Elorane

Elorane était retrounait a Saint-Symphorien-sur-Coise, son cheval avait été mis à rude épreuve, la Vicomtesse ne l'avait pas épargné, comme si cette pauvre bête y pouvait quelque chose. Elorane arrivait au châteaux , alors que son époux s'apprêtait a sortir, elle chercha juste un instant de réconfort dans ses bras, puis le laissa partir. Au même moment elle repensa a son allégeance non faite. Le temps de prendre sa plume de d'écrire un mot pour le Gouverneur, Elorane confia par la suite le message a Hector, pour qu il le porte a Hardryan.

Citation:

Veuillez pardonner notre absence, et surtout le fait que nous n'ayons point pensé à prêter allégeance quand nous nous trouvions encore en face de vous.

Qu'il soit su qu'en ce jour, nous, Elorane de Nasiria, Vicomtesse de Crest, Baronne de Poyet, Dame de Saint-Symphorien-sur-Coise et Dame de Thielt, nous renouvelons notre allégeance et notre attachement au Lyonnais-Dauphiné.

Qu'il soit su que nous vous reconnaissons vous, Hardryan comme gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et qu'à travers vous, nous reconnaissons le Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Qu'il soit su que sur notre vie et notre Foy, pour nos terres vicomtales et seigneuriales, de Crest et Saint-Symphorien-sur-Coise , nous vous jurons à vous, ainsi qu'au conseil élu, obsequium, auxilium et consilium.

Elorane

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Tomek

Un peu à l'écart des mondanités du Lyonnais-Dauphiné depuis des mois et des mois, il ne s'en portait pas plus mal.
Mais une fois de plus, une amie à lui, venait lui rappeler son devoir envers le nouveau Gouverneur.
Alors, il s'habilla d'une simple mais néomoins élégante tunique et se présenta dans la salle des allégeances.

Moi, Tomek Seigneur de Sathonay, jure devant Aristote et les habitants de ce duché, aide, conseil, fidélité et allégeance à sire Hardryan, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

Après cela, il se retira discretement.

Hardryan

Le Gouverneur venait tout juste d'accepter les allégeances de son amie la baronne de Saint-Vallier ainsi que celle du baron de Salerans à qui il avait rendu son sourire avant de le laisser se retirer quand enfin la jeune Alienor s'approcha comme le héraut le lui avait demandé.

Alors que la jeune femme s'était agenouillée devant lui et qu'aucun mot ne sortait de sa bouche, Hardryan se demanda l'espace d'un instant si cela était trop difficile pour cette petite damoiselle dont il connaissait la prétention de s'agenouiller devant sa gueuse personne, tout Gouverneur qu'il était. Les secondes passaient, plus longues les unes après les autres quand enfin une réponse timide franchit les lèvres de la jeune femme.

...

Le héraut lui faisant signe, le Gouverneur se leva et alla à la rencontre de celle-ci pour lui prendre les mains comme le protocole le voulait avant que Guidel ne poursuive. Alienor prononça ensuite son serment qui la liait au duché et qui se termina sur une larme perlant au coin des tourments qui emplissaient son cœur. Le Gouverneur voyait-il enfin clair, entendait-il raison... Le retentissant écho de ce cœur qui souffrait vint faire tressaillir son pouce, l'envie d'effacer du doigt le chemin d'une larme que l'on voudrait ne jamais avoir vue sur le visage et la peau de l'expression de la fragilité vint adoucir un Hardryan qui se retint de tout mouvement et qui d'une voix tout à la fois douce et ferme prononça à son tour les mots qu'il devait:

Alienor, Vicomtesse de Guillestre, Baronne de Saint-Firmin, j'accepte votre serment. Je ne doute pas que vous saurez vous en montrer digne comme vos parents l'ont fait avant vous.

Y allant d'une légère pression des doigts après cette concise mais sincère allocution, il lui laissa les mains, regagnant le trône du Gouverneur afin que se poursuive la cérémonie.

Vint alors le seigneur de Sathonay qu'il n'avait pas vu depuis des lustres. L'échange entre les deux hommes resta protocolaire, le Gouverneur n'en fut pas moins heureux de le voir:

Sire, j'accepte votre allégeance et je souhaite de tout cœur que vous continuerez d'œuvrer pour le bien de notre duché, votre expérience et votre engagement nous sont précieux et vous avez notre reconnaissance.

Il le laissa ensuite se retirer, laissant la place aux suivants alors qu'il terminait la lecture de la lettre de la Vicomtesse de Crest et qu'il informait le héraut de l'acceptation du serment qu'elle contenait.
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Aliénor, Vicomtesse de Guillestre, Baronne de Saint-Firmin, j'accepte votre serment. Je ne doute pas que vous saurez vous en montrer digne comme vos parents l'ont fait avant vous.

Ainsi c'était fait : une génération venait de s'éteindre et la suivante se devait maintenant de relever la tête.

Que le Très-Haut vous entende... Voilà sans doute ce qu'Aliénor aurait répondu aux dernières paroles du Gouverneur si elle avait pu. Elle ne put lui offrir qu'un regard, terne et triste, qu'elle dirigea droit dans l'oeil valide de l'homme qui trônait en ce jour. Puis elle ferma les yeux et inclina la tête une dernière fois, en signe de remerciement pour l'honneur qui lui était fait en ce jour ainsi que pour cette sincère compassion qu'elle crut déceler dans la discrète pression d'un pouce sur sa main.

Elle s'était agenouillée "fille de", orpheline. Elle se relevait vicomtesse et baronne, par la grâce d'une larme d'un héraut et des mains d'un gouverneur.

Un léger élan lui fut donné, signal qu'elle attendait avant de se remettre debout, ne sachant trop si Dauphiné allait remettre ses armes assemblées dans le même temps. De toutes manières, elle ne se serait point permis de se relever sans y avoir été invitée.
Le blason attendrait. L'on piaffait sans doute trop d'impatience derrière. Les adieux d'une mère et d'une fille par delà la tombe ne devaient guère être passionnants pour tous ceux qui étaient venus pour leur petit jour de gloire. Ainsi était la vie, ni blanche ni noire, toujours pleine de gris, de joies des uns et de peines des autres mêlée. Le protocole en ferait les frais.

C'est tout juste si l'on ne l'avait pas bousculée alors qu'elle regagnait l'assistance sous les regards bienveillants de François, de son frère et du Baron de la Salle. Il est étrange de noter que ce sont les retardataires qui se montrent toujours les plus impatients... Pourtant, arrivé à un certain point, un peu plus en retard, ou un peu moins...

Mais la jeune fille à la licorne noire n'en avait cure. Elle balayait la foule des présents d'un regard morne, à la recherche de la seconde lumière dorée qui éclairait encore son existence. Lorsqu'elle l'eut retrouvé, c'est tout naturellement qu'elle s'en retourna auprès de lui, rassurée, protégée.

Kernos

Kernos avait regardé avec attention la jeune demoiselle blonde recevoir ce que son sang lui donnait légitiment droit... maigre compensation pour ce qu'elle avait perdu il y a peu. Son regard se porta ensuite vers son jeune frère puis sur l'héritier des Macquart, lourd était le poids qu'ils portaient sur leurs jeunes épaules, puisse le Très-Haut les épargner d'un autre fardeau, ils avaient eu leur lot. A peine sortit de ces réflexions, il vit une autre silhouette s'avancer vers le trône ducal à peine la demoiselle à la Licorne relevée, celle du Seigneur Tomek qui n'était pas paru en public depuis bien longtemps... et qui repartit aussitôt, visiblement peu désireux de retrouver les lumières de la vie publique.

Un coup d'oeil à gauche, un autre à droite, personne ne semblait vouloir s'avancer pour renouveler son serment de fidélité. Le Seigneur des Lances diois en profita donc pour prendre les devants et se diriger d'un pas sûr vers le Gouverneur. Droit comme un "i", le regard fixé sur l'oeil valide de son ami, il franchit la distance qui les séparait avant de s'arrêter face à Hardryan pour s'agenouiller. Poing droit sur le coeur, main gauche reposant sur le pommeau de son épée, il prononça ces paroles d'une voix claire:

Moi, Kernos Rouvray, Seigneur des terres de Glandage par la générosité du Duché Lyonnais-Dauphiné, Seigneur de Lance de Die et, de par cette fonction, Seigneur des terres de Genay, également Maistre Armurier de l'Ost, reconnait Messire Hardryan comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et comme suzerain.

Par ce fait, je lui jure fidélité, aide et soutien armé, ainsi que conseil; et à travers lui, aux terres du Lyonnais-Dauphiné. Qu'Aristote, Christos et bienheureux Georges m'en soient témoins!

Sans bouger, il attendit que le Gouverneur lui réponde.
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Maccornell

Ce que MacCornell vit ce jour-là il n'était pas prêt de l'oublier. Il faut dire que c'était pour lui la première fois qu'il assistait à un anoblissement par héritage. Il regarda avec tellement d'attention qu'il eu l'impression que le temps s'était arrêté. Cet événement était riche en émotions diverses et contrastait avec les démonstrations du début de cérémonie d'allégeance. Une fois revenu à la réalité du moment, il vit un noble qu'il ne connaissait point, le Seigneur de Sathonay, venir renouveler son serment. C'est à peine, si MacCornell s'était rendu compte que l'anoblissement de la Vicomtesse de Guillestre et Baronne de Saint-Firmin était terminé. Il était perdu dans ses pensées qui considéraient le destin des jeunes orphelins.

Il revint à la réalité et à une temporalité vraie lorsque Kernos s'agenouilla devant le Gouverneur. Bientôt ce serait à son tour. Mais il attendait que les quelques autres Seigneurs des Lances plus anciens que lui renouvèlent leur allégeance.

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Guidel

La cérémonie devait continuer.

Les nobles se succédaient et deux étaient arrivés là, quelque peu perdus dans cette salle où ils entraient sans trop savoir ce qu'on leur voulait. Le héraut ne les fit pas attendre plus longtemps.

Que s'avancent face à nous Nynaeve, Lady Anltia ainsi que Nestor, qu'ils posent genoux à terre pour prêter serment d'allégeance au Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur.
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Nynaeve87

Nynaève n’avait guère quitté sa place depuis le début de la cérémonie qui s’éternisait quelque peu.
Il était indéniable que divers évènements, souvent portés par la souffrance avait quelque peu troublé l’ordre des choses.
Elle ne connaissait elle-même que peu les personnes sur lesquels s’était abattu la souffrance et le malheur et si elle se voulait compatissante, elle ne pouvait non plus feindre.
Aussi restait-elle, silencieuse, près de ses collègues.
Alors qu’elle se demandait si elle allait pouvoir rejoindre son bureau et se mettre au travail, le Hérault se glissa près d’elle et lui glissa quelques mots à l’oreille…surprise, elle le regarda interrogative… mais il s’était déjà éloigné…
Alors rouge de confusion, elle attendit qu’il la nomme de nouveau… ce qui ne tarda pas…
De nouveau elle alla s’agenouiller devant Hardryan, une main sur le cœur, l’autre sur le livre des vertus et serments et prononça les mots, qui pour la première fois, la liaient comme vassale au Lyonnais-Dauphiné.

Moi, Nynaève, Dame de Mornant prête allégeance au Duché et jure devant Aristote d'apporter aide, conseil, fidélité au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Messire Hardryan, et à travers lui, au Dauphin et à sa Majesté le Roy

Après un moment de silence, elle se releva, souriant à celui qui l’avait vu s’agenouiller deux fois….
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Guidel

Guidel s'avança alors pour lire la patente qu'il avait rédigée pour l'occasion. Une nouvelle vassale du duché était née ce soir et il convenait que tous le sachent.

Il entama la lecture d'une voix profonde.

Citation:

A tous présent et à venir, Salut!
Nous, Guidel de Mont-Dauphin, dict "DAUPHINÉ", héraut royal de la marche héraldique du Lyonnais-Dauphiné,
validons et contresignons par la présente la demande d'annoblissement suivante, qui nous fut adressée par Dame Elorane de Thielt, ancien gouverneur du Lyonnais-Dauphiné:

Nynaeve se voit donc élevée au rang de Dame de Mornant et portera "De sinople aux deux flûtes d'or passées en sautoir, liées de gueules".

Faict le septième jour du moi de novembre de l'an de grasce mil quatre cent cinquante-six au Castel de la Pierre Scize à Lyon.

Noblesse du Lyonnais-Dauphiné, veuillez accueillir en votre sein Dame Nynaeve de Mornant. Que tous ci-présents soient témoins de son serment et lui permette d'accomplir son devoir vassalique de son mieux.

Ne voyant pas arriver Nestor et Lady, Guidel se décida a enchaîner. Il laissa Nynaeve rejoindre tranquilement l'assemblée puis procéda à l'appel d'un autre futur vassal du Duché.

Que François de Macquart s'avance et pose un genoux à terre.
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François avait accueilli sa dame de cœur d'un tendre sourire, lui adressant un léger clin d'œil afin de la féliciter pour le courage dont elle avait fait preuve. Il observa ensuite l'ennoblissement de Nyanève avec plaisir. Icelle semblait dévouée au duché et il était bon de compter nouveau vassal pour le duché. C'est alors que son confrère héraut d'armes le convia à le rejoindre. Sigillant, à demi surpris, tenta de ne rien laisser transparaitre et s'avança d'un pas lent mais bien assuré auprès de Dauphiné et du Gouverneur. Le port altier, il salua en inclinant le buste le régnant de sa province puis salua du chef le Seigneur de Mont Dauphin. François de Macquart posa pour finir genou au sol avec sérieux et cérémonial.

Nestor

A l'appel de son nom par Dauphiné, Nestor fut un peu surpris, mais ainsi s'expliquait la lettre d'invitation à la cérémonie qu'il avait reçue.

Il laissa Nynaeve87 s'approcher et prêter serment une seconde fois au Gouverneur et à travers lui au Duché du Lyonnais-Dauphiné.
Puis Guidel l'éleva en tant que Dame Nynaeve de Mornant.

Nestor restait en place aux côtés de Lady_Antlya ne sachant s'il devait s'avancer.

Ce moment de flottement entraîna Dauphiné à appeler François.de.macquart. Nestor s'avançerait après lui.

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Nad' arriva, un peu en retard, comme d'habitude, sortant à peine de le salle de doléances.
Elle avait couru pour ne point rater l'anoblissement de sa soeur.
Ainsi elle s'était rapidement recoiffée et s'était présentée.

Elle aperçut sa soeur et se mit à sourire.
Des souvenirs de sa Lady en tête, elle attendit l'instant sacré.

Zoyas

Essoufflée de longue chevauchée, mais heureuse d'être à nouveau en Dauphiné Lyonnais, Zoyas qui avait eu vent d'une nouvelle qui la réjouissait profondément, s'était immiscée, sans se faire remarquer, dans la salle des allégeances et anoblissements. Juste à temps pour entendre Guidel prononcer les mots qui feraient officiellement de Nyna une "Dame"...

Un sourire vint se poser sur le visage de la jeune femme.

J'irais lui faire la bise lorsqu'elle ne sera plus prise par les convenances, bientôt j'espère !

Elle resta là, attentive aux mouvements de celle qui venait de recevoir le fief de Mornant.
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Zoyas d'Azayes,
Dame de Marcieu

Lady_antlia

Devant tant de tristesse et de douleurs, elle avait oublié ce pourquoi elle s'était rendue en cette salle sans y être conseillère .

Elle était restée , retirée derrière les nobles aux côtés de Nestor . Elle savait quelque peu pourquoi ils se trouvaient là, des bruits avaient circulés dans ces couloirs si étroits .
Aussi tirée de ses songes et de ses sombres pensées , elle sursauta à l'appel de son nom , quelque peu écorché, mais cela la fit sourire .
Elle vit tout d'abord la jolie Nyna avancer, les joues légèrement rosies par l'émotion sans aucun doute .
Une telle chose était unique dans sa vie .... son estomac le lui rappelait sournoisement .

Aussi , trop hésitante, se demandant si son ami Nestor ne devait point passer avant elle , le Herault appela François de Macquart. En regardant l'air de Nestor elle faillit rire quelques peu .
Ils avaient attendu tout ce temps en salle, ils pouvaient attendre encore un peu .

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Guidel

Il adressa un hochement de tête tout en affichant une mine approbatrice au jeune Macquart. Il ne tarda pas à enchaîner.

Messeigneurs, Nobles Dames, l'on m'a demandé de porter ceci à la cognoissance de tous et toutes ci-présents. Aussi vais-je déroger quelque peu avant de poursuivre.

Il prit le parchemin et entama la lecture des mots du Chevalier de Macquart.

Citation:

Je, le Chevalier Charles de Macquart, Duc d'Hostun, Baron de Rochechinard, Seigneur d'Artas, Officier Royal, Grand Croix de l'Ordre de Sainct Georges, sain de corps et d'esprit, arreste à jamais ce qui suit pour le jour où la Mort parviendra à m'emporter, souhaite que soyent lues, entendues et exécutées les dispositions qui suivent, sauf si d'aventure la volonté Royale ou du Gouverneur du Lyonnais et Dauphiné en est autre, sitost que mon décès sera constaté et déclaré par un physicien et un homme d’église dusment reconnus.

Sera donnée en la chapelle de la Beaume d'Hostun sis en la province du Dauphin, en mon fief d'Hostun, la terre qui m'a esté confiée de par mes actes, mérites et haults faicts, messe soy par Monseigneur Kad d'Azayes, Monseigneur Ingresstar ou Son Eminence Meleagant, si l'un d'eux venoy à quitter sa charge avant que je ne trépasse. Que le présent document y soy lu à haulte voix.

Je demande à ce que mon corps ou ce qu'il en reste, accompagné de mes armoiries, soiyent ensevelis par l'un des susdits, après veillée funèbre en la Baronnie de Rochechinard, en présence de ma famille, de mes amis, et de toute autre personne ayant eu quelque noble sentiment à mon égard.

J'octroye à ma mort, fiefs, droits, devoirs et dépendances attenants de la Baronnie de Rochechinard et du Duché d'Hostun, ainsi que toute terre dont ma maison a la gestion, à mon unique fils, qui a atteint l'asge de la majorité et descendant directement de mon sang, François de Macquart. Il en aura pleine jouissance et en usera selon ses désirs, dans le respect des dispositions royales.

Seront légués mes biens en mobiliers à mon fils, qui en disposera selon son bon vouloir, ainsi qu'un quart de mes biens numéraires et de mes soldes de guerre.

Je cède au Duché du Lyonnais et Dauphiné, un quart de mes biens numéraires et de mes soldes de guerre. J'attribue à l'Ordre des Templiers qui me fit Chevalier, les trois huitièmes des susdits biens, le dernier huitième étant destiné à l'Ordre du Sainct Esprit.

Je fais de mon fils, de mes vassaux ou amis, François de Macquart, Francesca Amalya d'Avencourt, Gregoire de Saint Nazaire en Royans, Anthony de Massigny, Leg di Cesarini, Kad d'Azayes, les exécuteurs testamentaires de mes dernières volontés.

J'adresse à présent, une dernière pensée à toutes les personnes dont la chance m'aura permis de croiser le chemin et sur qui le Très Hault veille. Je demande dès à présent le pardon de toute personne dont la mention manquante viendroy à l'attrister de quelque manière que ce soy. Qu'elle soy sure que cela n'est dus qu'à la faiblesse de ma mémoire.

Impétrant Chevalier François de Macquart, sachez que je suis fier d'estre à l'origine de vostre engeance. Je vous sais devenu homme fort et érudict, honorable et humble, hardi et preux. C'est sans l'ombre d'une crainte que je place ma confiance en vous pour reprendre ma maison. Je regrette d'avoir passé plus de temps à mes devoirs royaux et de chevalier qu'à mes devoirs paternels. Mais sachez que je vous ai toujours donné le meilleur qu'il m'estoy possible pour faire de vous un meilleur homme que je ne fus. Soyez sans crainte pour vostre avenir, tant que vous respectez les préceptes qui vous ont esté enseignés, que vous portez hault les armes de notre maison, alors soyez assuré d'estre en la sainte garde du Très Hault.

Francesca Amalya d'Avencourt, je vous ai connue peu de temps après vostre époux que nous aimions tous deux. Il est mort avec honneur dans mes bras, son deuil nous a rapprochés. Nous avons forgé une profonde amitié, et au fil des années, au terme de joyes et de peines, j'ai esté épris de vous. Si bien que le serment que j'avoy faict au Vicomte de Maubec n'avoy pour moi plus de raison d'estre. Sachez que si je trépasse séant ou dans mille printemps, mon cœur sera toujours vostre. Quant à mon asme, puissiez vous accepter que le Très Hault juge bon d'en décider le sort.

Enguerrand d'Avencourt, je loue vos parents de m'avoir donné tel filleul. Votre maison a vu clore une génération en or avec vous et Aliénor. Feu vostre père doit s'enorgueillir de fierté, à n'en poinct douter. Poursuivez sur la voie de la Chevalerye qui est vostre à présent. Quant à vous Aliénor d'Avencourt, conservez votre esprit fin, vostre port altier et votre grasce. A tous deux, vous pourrez toujours compter sur le soutien de ma maison, sur la parole de François de Macquart. Vivez en paix.

Anthony de Massigny, sachez Sire Chevalier, que l'une de mes plus grandes fiertés aura esté d'estre vostre filleul, vostre fils, non par le sang mais par le cœur et l'esprit. L'admiration, le respect, la fidélité et l'amour que je vous porte sont sincères. Puissiez vous n'en jamais douter ni l'oublier. Je vous remercie pour tout ce que vous m'avez apporté, je vous remercie de m'avoir permis de grandir en Chevalier. Je vous souhaite un bon repos, et beaucoup de bonheur avec votre meute vieux loup. Dites bien à Numalane qu'elle a toute mon affection, et qu'elle non plus je ne saurai l'oublier.

Grégoire de Saint Nazaire en Royans, sachez jeune Seigneur, que je suis heureux de vous avoir costoyé et de vous avoir lancé sur la noble voie qui est vostre. Je suis fier d'estre vostre Suzerain. Poursuivez vostre chemin, il est parsemé de joye et de récompenses bien méritées. J'espère que François saura recognoistre l'homme que vous estes à sa juste valeur, et que vous resterez sous la protection de nostre maison. Nostre sang sera toujours avide de vos conseils et de vos services, soyez en certain.

Monseigneur Kad d'Azayes, vous estes pour moi un peu le frère que je n'ai eu. Je suis heureux de vous avoir connu et me félicite de nostre amitié. Je vous remercie d'avoir poursuivi l'enseignement de François. J'espère qu'il saura construire un lien aussi fort avec vous si cela n'est déjà faict.

Sire Chevalier Leg di Cesarini, je vous remercie pour tout ce que vous avez faict et je suis certain ferez encore pour ma maison. J'ai esté heureux de vous compter parmi mes frères et amis. Je vous souhaite de parvenir à rendre à nostre ordre des templiers sa grandeur d'antan. Puisse François accepter de se joindre à vous dans cette noble queste.

Seigneur de Mont-Dauphin, je suis fier d'avoir esté vostre mentor. J'espère que l'image que vous avez pu avoir de moi ne ternira jamais, et que vous continuerez à prendre soin de la maison dont vous estes vassal. N'oubliez jamais vostre hommage, et poursuivez ainsi. Je crois en vous. Je vous présente mes excuses si par moment j'ai pu me montrer dur avec vous, soyez certain que ce n'estoy que pour vous faire grandir d'avantage.

Vicomte de Crots, je suis heureux de vous avoir costoyé en notre chère province. Je suis fier d'avoir jadis écrit patente portant vostre nom. Sachez que vous avez mon respect éternel, ainsi que toute ma sympathie.

Prince d'Etampes, je vous remercie pour ce lien d'amitié que nous avons forgé, pour la confiance que vous avez très vite placé en moi en me nommant capitaine de la garde de vostre Duché des Dombes. Cela remonte maintenant à bien des années. Je n'estoy qu'un petit Seigneur et vous toujours le Bastard de France, en queste de recognoissance. Sachez que je me réjouis de vostre bonheur apparent. J'espère que ma franchise malgré vostre rang n'aura poinct esté une trop grande déconvenue pour vous. Sachez que je n'aurai qu'un seul regret, ne poinct avoir pu mettre à bout nos projets communs, qui auraient renforcés nos liens, cela j'en suis certain. Maintenez vostre combat pour vostre mariage, votsre rang, vostre honneur et vostre sang.

Seigneur de Meyrieu, Baronne de Marsanne, Baron de Salerans, Baron de Chaponnay, Cardinal Meleagant, Kernos de Genay, je regrette de ne poinct avoir pris d'avantage le temps de vous cognoistre d'avantage. Mais sachez que je vous tiens en haulte estime. Prenez bien soin de vous et de nos proches en commun.

A toutes les personnes que j'ai cognu en la cité de Montélimar lorsque j'y estoy jeune lieutenant de la prévosté, bourgmestre ou Chancelier de l'Ordre, le Duc d'Albon et son espouse, Ulan, Fredido, Taliesen, Josselin, Leriot, Samarel, Narcimore, Mr.Taï

A ceux que j'ai cognu lors de mon parcours en Lyonnais et Dauphiné, à la prévosté, à la chancellerie, au conseil ducal ou ailleurs, le Duc de Rives, Ben Elazar, père Philippe, Akhesa, Vicomte de Laragne Montéglin, Seigneur de Crozes, Altea, Invictus, Seigneur de Miribel, Vicomtesse de Voiron, Baron de Tallard, Seigneur de Mions, Seigneur de Risoul, Seigneur de Pusignan, Seigneur d'Ecully.

A ceux que j'ai cognu par delà les frontières de ma province, à l'Ordre des Templiers, au collège héraldique de France, au Secrétariat d'Estat, à la Cour d'Appel, à l'Ordre du Sainct Esprit, Chevalier Darkam, Chevalier Pennlossion, Akkar, Heaven, Elyena, Coms de Gevaudan, Vicomte d'Ivry, Barahir de Malemort, Baron de Mayet, Vicomte de Gennes, Comte d'Armentières, Vicomte de Lannoy, Princesse d'Etampes, Baron de Marchiennes, Seigneur d'Haverskerque, Duc et Duchesse de Combrailles, Baron d'Usson, Vicomtesse de Bourmont, Vicomte et Vicomtesse de Chelles, Dame de Villacerf, Baronne de Mervans, Duc d'Aigurande, Seigneur de l'Echeneau, Vicomtesse et Vicomte de Bruilhois, Duc d'Evreux, Chevalier Antoine de Saint Sulpice, Père Muad Dib, Comte de Turenne, Vicomte d'Oradour, Coms de Bernis, Duc du Lavardin, Duc et Duchesse de Courtenay, Vicomtesse d'Arnac Pompadour, Duc et Duchesse de Ségur.

A tous, que le Très Hault vous tienne toujours en sa Sainte Garde.

Pour valoir ce que de droict,

Chevalier Charles de Macquart, Duc d'Hostun, Baron de Rochechinard, Seigneur d'Artas.
Ce XXII juin de l'an de grasce MCDLVI, à Cuneo, Italie.
Destiné à Guidel de Mont-Dauphin, Baron de La Salle, Seigneur de Mont-Dauphin et héraut de "DAUPHINE".

Il laissa alors le silence s'emparer de la salle, que chacun médite les mots qui lui étaient adressés et se souvienne de qui fut, pour eux, le chevalier Charles de Macquart, tantôt un ami, tantôt un modèle, tantôt un maître, peut-être tantôt un ennemi ou un rival...

Mais Guidel ne pouvait laisser le silence prendre sa place trop longtemps en ces murs. C'était dur, mais tel était parfois Carnil et ç'aurait été trahir sa mémoire de laisser la cérémonie s'interrompre trop longtemps pour célébrer sa mémoire. Il y aurait un autre temps pour le faire en d'autres lieux. Il reprit, d'une voix dont il essayait de chasser petit à petit l'enrouement qui l'avait gagné. Une phrase rituelle, déjà employée pour Aliénor car leur situation et leur histoire était par trop liée pour qu'il fût autrement.

François de Macquart, par les droits du sang qui coule dans vos veines et la volonté de votre père, Charles de Macquart, dict "Carnil" ou "Le Preux", vous voici à présent devant votre suzerain.

Nous vous demandons de prêter allégeance à icelui, l'acceptez-vous?
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pnj

Le hardi, genou au sol, écoutait le héraut d'armes faisant lecture du testament du Chevalier de France. Chevalier de France, il était passé de vie à trépas sans savoir que cette ultime distinction lui avait été faite, un immense honneur qui rejaillissait sur lui. Il lui faudrait en être digne, en tout temps, en tout lieu, en toute circonstance. Tant de devoir, il espérait en être à la hauteur. François ferait de son mieux, quoi qu'il advienne. Les mots prononcés le touchèrent au plus profond de son cœur et il se retint de passer sa sénestre sur sa joue lorsqu'il sentit une larme coulée tout du long. Sa vue se fit trouble mais il tacha de ne pas y prêter attention. Il fallait se montrer digne, pour son père, pour la maison Macquart, et pour ses proches.

Sigillant prit une profonde inspiration lorsque Dauphiné eut finit de s'adresser de nouveau à lui. Il toussota légèrement puis prit la parole, d'une voix forte, claire, bien pesée.

" Je, François de Macquart dict le Hardi, Héraut d'Armes de France, héritier de feu Charles de Macquart dict Carnil le Preux, Duc d'Hostun, Baron de Rochechinard, Chevalier de France et Seigneur d'Artas, accepte séant, devant le Très Hault et les Hommes, de prester serment d'allégeance à ma province, le Lyonnais et Dalphiné, en la personne du Gouverneur Hardryan, recognu par la Couronne de France comme légitimé régnant, et par son intermédiaire, à Sa Majesté Levan le Troisième. J'affirme estre en possession de tous mes moyens et jure d'estre à genou devant vous librement, sans nulle contrainte. "

Guidel

Un jeune héraut, Sigillant. Guidel n'en attendait pas moins, réponse correcte et complète. Il songea au Preux, lorsqu'il était Dauphiné, qui lui avait appris les implications du serment vassalique, les droits et devoirs qui lui incombaient.
Guidel ressentait à présent le poids de sa charge, l'implications et les effets causés par son serment d'objectivité avaient éloigné de lui des gens qu'il appréciait mais qu'il se refusait à favoriser, par égard pour sa charge. Carnil avait bien fomé également son fils, mieux sans doute que son ancien poursuivant... Il avait la jeunesse pour lui, une ascendance des plus respectées, une formation solide sur laquelle s'appuyer. Un bienfait pour le Lyonnais-Dauphiné.
Il ignorait s'il avait prononcé ces derniers mots ou s'il les avait simplement pensé et peu lui importait. La cérémonie se poursuivait.

Avant que ne vous soient octroyés titres et fiefs, en qualité de vassal du Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné, il vous incombe de prêter serment envers le duché et son gouverneur.

François de Macquart, fils du Preux Charles de Macquart dict Canil,
Déclarez-vous vostre vassalité au Duché du Lyonnois et Dauphinois et à son légitime Souverain ?
Engagez-vous vostre foy pour servir le Lyonnois et Dauphinois, et promettez-vous à vostre suzerain fidélité, aide et conseil ?
Affirmez-vous recevoir cette charge librement devant Dieu et devant les hommes ?
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pnj

L'impétrant Chevalier écouta de nouveau avec attention l'Officier Royal portant caducées fleurdelisées. Sa vue était toujours troublée par ces larmes qui avaient cessé de jaillir. Son regard azur devait être intense en cet instant, tout comme ce moment l'était pour lui. Il tenta d'adresser un léger sourire au Héraut d'Armes mais ne su s'il y était parvenu. Qu'importait, il lui fallait poursuivre à présent, aussi prit-il de nouveau la parole, qui se répandit dans l'ensemble de l'immense salle, couvrant les divers murmures qui accompagnaient le déroulement de la cérémonie. Il tendit sa dextre vers le livre des vertus qui lui était présenté et la posa dessus avec délicatesse.

" En ce jour de grasce, à la lumière du Tout Puissant, je déclare devant Dieu et les Hommes recevoir librement le Duché d'Hostun et la Baronnie de Rochechinard qu'avait reçu feu Charles de Macquart pour ses actes, mérites et haults faits envers le Lyonnais et Dalphiné.

Ces fiefs, dont je deviendrai le suzerain sitost serment presté, estant vassaux de la grande province du Lyonnais et Dalphiné, je jure, moi, François de Macquart, Officier de la Couronne de France, engager avec ferveur ma foy inaliénable envers ce duché en tout lieu, en tout temps et toute circonstance, mesme si cela doit me couster la vie.

Je fais le serment d'estre brave et de toujours suivre la voie de la vérité. Jamais je ne fuirai devant l'ennemi de mon duché et serai toujours le champion du droict et du bien contre l'injustice et le mal.

Je jure de toujours accomplir mes devoirs féodaux. C'est pourquoi je promets, au légitime régnant du Lyonnais et Dalphiné, que je reconnais en la personne du Gouverneur Hardryan, fidélité, aide, conseil et service armé. Que le duché sache que la mesnie de Macquart veillera toujours à ses intérests. Qu'on se le dise. "

Le hardi porta sa main qui était posée sur le livre des vertus à son cœur palpitant de mille coups, et plongea son regard enfin dégagé dans celui du gouverneur. Il avait pesé chacun de ses mots, prononcés avec force et vigueur, témoignant de la grandeur de sa maison, de son intérêt envers sa province et de sa sincérité.

Nestor

Comme ils paraissaient à l’aise dans ce monde et ces lieux de pouvoir ces jeunes personnes, beaux, intelligents, pleins de charme, de charisme naturel. L’image de leurs parents lui venait tout naturellement. Carnil qu’il avait peu côtoyé et Freyelda, bien plus, lors de ses mandats ducaux.

Nestor se sentait un peu gauche malgré son expérience de la chose politique et militaire.

L’échange entre Guidel et François.de.macquart semblait s’achever.

Nestor serra le bras de sa voisine, puis sortit de l’assemblée et s’avança lentement vers le Gouverneur et s’arrêta à quelques pas.
Il croisa bien des regards et des visages durant ce court trajet, présents et absents mêlés, ne sachant nommer les sentiments qui l’habitaient. Il souriait en tout les cas.

Il attendrait que Dauphiné lui fasse signe de faire les derniers pas avant de prêter serment.

Guidel

Il ne restait qu'à faire l'annonce en bonne et dûe forme de l'acte de succession. Guidel n'épilogua pas davantage car certains semblaient trépigner d'impatience. Il prit le parchemin et le déroula devant lui, levant le regard vers Nestor juste un instant pour lui signifier de ne pas s'avancer davantage et paraître ainsi inconvenant, puis il entama la lecture d'une voix forte.

Citation:

A tous présent et à venir, Salut!

Nous, Guidel de Mont-Dauphin, dict "DAUPHINÉ", héraut royal de la marche héraldique du Lyonnais-Dauphiné,

Validons et contresignons par la présente l'octroi en succession du Duc Charles de Macquart en faveur de son fils, François de Macquart.

Ainsi donc, François de Macquart hérite de l'octroi des titres et fiefs qui furent jadis octroyés à son père, à savoir le Duché d'Hostun aux armes « De gueules, à la croix engrêlée d'or, cantonnée d'une clef contournée du même dans le canton dextre de la pointe, et d'une clef du même dans le canton senestre ».

ainsi que la Baronnie de Rochechinard aux armes "D'argent au chef d'azur, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or brochant sur le tout.".

Nous attestons, en qualité de héraut de "DAUPHINE" qu'icelui presta serment d'allégeance au gouverneur du Lyonnais-Dauphiné en lui jurant aide, fidélité et conseil, et que ceci fut fait en notre présence.

Faict le seizième jour du mois de décembre de l'an de grasce mil quatre cent cinquante-six au Castel de la Pierre Scize à Lyon.

Il invita le jeune homme à se relever, le prit par les épaules pour le tourner vers l'assemblée.

Noblesse du Lyonnais-Dauphiné, veuillez accueillir celui-ci parmi vous comme l'un des vôtres, car en lui coule le sang de la Noblesse Dauphinoise, un sang qui fut versé à plusieurs reprises pour le Roy et pour le Lyonnais-Dauphiné, un sang qui fit du Lyonnais-Dauphiné le joyaux du Royaume de France comme plusieurs autres Dauphinois avant et après lui.

Veuillez accueillir François de Macquart, Duc d'Hostun et Baron de Rochechinard, fidèle vassal du Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné.

Il se tut et laissa aller le jeune homme, invitan du geste Nestor et Antlia à s'avancer.
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Nestor

L'échange entre Dauphiné et François.de.maquart était bel et bien presque achevé mais pas tout à fait lorsque Nestor s'était avancé.

Il l'avait pressenti. Son sixième sens et le regard impérieux de Guidel l'avaient arrêté à temps dans son élan. Il avait encore manqué de peu de gaffer, cette fois par méconnaissance des usages. Une fois trop tard, une fois trop tôt, il n'était vraiment pas dans son élément.

Après la lecture de l'acte officiel de succession, Guidel proclama à toute l'assemblée que François de Macquart était le nouveau Duc d'Hostun et Baron de Rochechinard, fidèle vassal du Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné.

Ensuite il fit signe à Nestor de s'avancer.

Arrivé devant le Gouverneur de Lyonnais Dauphiné, Nestor posa un genoux à terre en s’arrangeant pour que le fourreau de son épée s’accommode de cette position.

Cherchant de yeux le regard d’Hardryan, il posa la main droite sur le livre des vertus d’Aristote et prit la parole.

« Moi, Nestor, Conseiller Militaire de l’Ost du Lyonnais Dauphiné, membre de l’Ordre de Saint Georges au rang de Croix de la Chambre de l’épée jure allégeance à sa Grâce Hardryan, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
Je jure également de lui apporter soutien, et fidélité dans tout ce qu'il entreprendra. Qu’il soit certain de trouver chez moi auxilium, aide, et consilium, conseil.
Je jure enfin sur les saintes écritures de servir et défendre au mieux les intérêts de mon duché dans chacune de mes actions ! »

Nestor se releva, salua le Gouverneur, et recula de quelques pas.

Lady_antlia

Elle avait écouté gravement ce qui avait précédé et quand Nestor s'avança elle comprit que leur tour était venu de s'avancer .
A la suite de Nestor et à l'invitation du Héraut, la jeune femme s'avança . Sa longue robe verte voletant sur le parquet de la salle , son épée toujours à sa ceinture quoi qu'il arrive, elle s'avança et attendit que son ami devise .

Le coeur plein d'émotion, elle mit sa main gauche sur le pommeau de son épée puis mit un genou à terre et posa sa main droite sur le livre des vertus d'Aristote .
Inclinant la tete , elle la releva regarda le Herault dans les yeux puis d'une voix forte et sure :

Moi, Lady Antlia, Chef de Lance de l’Ost du Lyonnais Dauphiné, membre de l’Ordre de Saint Georges au rang de Croix de la Chambre de l’épée jure fidélité à sa Grâce Hardryan, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers lui sa majesté Levan le troisième.
Je jure également de lui apporter aide, et conseil dans tout ce qu'il entreprendra.

Je jure enfin sur les saintes écritures de servir et défendre au mieux les intérêts de mon duché dans chacune de mes actions !

Celle- ci ne broncha point un moment , laissant le silence s'installer, puis se remit debout face à Hardryan lui faisant un petit sourire timide, et face à Guidel.
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Guidel

Nestor put enfin s'avancer pour prêter son allégeance. Guidel réprima un sourire en le voyant arriver ainsi. Certains nobles ne se pressaient pas pour prêter allégeance au Lyonnais-Dauphiné et assurément, Nestor n'était pas de ceux-là, puisse-t-il toujours en être ainsi.

Sans plus de cérémonie, le héraut royal commença sa lecture de la patente.

Citation:

A tous présent et à venir, Salut!

Nous, Guidel de Mont-Dauphin, dict "DAUPHINÉ", héraut royal de la marche héraldique du Lyonnais-Dauphiné,

validons et contresignons par la présente la demande d'annoblissement suivante, qui nous fut adressée par Dame Elorane de Thielt, ancien gouverneur du Lyonnais-Dauphiné:

Nestor est élevé au rang de Seigneur de Ventavon et portera "D'or au loup ravissant d'azur, armé et lampassé de gueules."

Faict le septième jour du moi de novembre de l'an de grasce mil quatre cent cinquante-six au Castel de la Pierre Scize à Lyon.

Il tourna Nestor vers l'assemblée pour le présenter à la noblesse.

Ducs et duchesses, vicomtes et vicomtesses, barons, baronnes, dames et seigneurs du Grand-Duché du Lyonnais-Dauphiné, voici venir en vos rangs le seigneur Nestor de Ventavon.
Par ses mérites et faits d'armes, il a gagné sa place parmi vous et notre beau duché s'est fait suzerain de l'un de ses plus fidèles défenseurs. Soyez témoins de son serment et considérez-le désormais comme l'un des vôtres.
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Nestor

Aux paroles de Guidel, Nestor fut rempli d'allégresse, de joie et de fierté.

Il avait en effet toujours servit son Duché, par différents biais mais principalement par celui des armes au travers l'Ost.

Se voir aujourd'hui reconnaître ainsi ses mérites et faits d'armes pour le Duchés, son attachement sans faille à celui-ci et en être reconnu comme un de ses plus fidèle défenseur était pour Nestor une véritable consécration.

Il continuerait d’agir là où son cœur le guiderait, toujours dans la même voie.
C’était sa nature, son caractère, mais il était humain et n’était pas exempt de sentiments qui se trouvaient là fortement flattés. Il ne boudait donc pas son plaisir.

Il se tourna vers Lady_Antlia, échangeant un sourire avec celle qui le comprenait si bien et qui était une véritable amie maintenant.

Il salua à nouveau le Gouverneur, Dauphiné puis l’assemblée réunie.

Guidel

Pas le temps de s'arrêter. Antlia était déjà là et prêtait son serment. Il déroula prestement un autre parchemin que son poursuivant lui avait fait transmettre par l'intermédiaire d'un page et entama la lecture.

Guidel a écrit:

A tous présent et à venir, Salut!

Nous, Guidel de Mont-Dauphin, dict "DAUPHINÉ", héraut royal de la marche héraldique du Lyonnais-Dauphiné,

validons et contresignons par la présente la demande d'annoblissement suivante, qui nous fut adressée par Dame Elorane de Thielt, ancien gouverneur du Lyonnais-Dauphiné:

Lady Antlia se voit quant à elle élevée au rang de Dame de Urre et portera "D'argent à la bande de gueules chargée en chef d'une étoile du champ".

Faict le septième jour du moi de novembre de l'an de grasce mil quatre cent cinquante-six au Castel de la Pierre Scize à Lyon.

Il la présenta à l'assemblée des nobles.

Voici une nouvelle vassale du Lyonnais-Dauphiné qui entre en vos rangs, nobles gens du Grand Duché. Aujourd'hui, elle a presté serment vassalique comme chacun de vous, aujourd'hui ses faits d'armes ont été reconnus et les terres d'Eurres lui assureront la subsistance afin qu'elle puisse se consacrer encore davantage à défendre son duché comme elle l'a toujours fait.

Veuillez souhaiter bon accueil à Dame Lady Antlia d'Eurres.
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Guidel

Il se tourna ensuite vers le gouverneur.

Voici les lettres d'allégeance que plusieurs vassaux du duché expatriés m'ont transmis à votre intention, Messire.

Citation:

Au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Messire Hardryan,

Le choix de vie de mon époux et moi même n'est pas compatible avec les sorties publiques actuellement aussi je vous prie de bien vouloir accepter notre allégeance manuscrite qui nous engage autant que si nous étions devant vous.

Par la présente missive, Nous, Wulfen de Massigny, Duc de Montchenu et Vicomte de Clérieu, ainsi que Numalane de Massigny, Baronne de Beaurepaire, jurons allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Messire Hardryan et à travers lui à sa Majesté le Roy.
Nous jurons devant Aristote de lui apporter aide, conseils, fidélité et de servir et défendre au mieux les intérêts du Duché et de ses habitants. Quelque soit notre coupure du monde, si le bruit d'un besoin de notre soutien parvenait à nos oreilles, nous mettrions notre épée et notre énergie à votre service, pour défendre la Terre qui nous est commune.

Fait à Clérieu le 26 novembre 1456
Wulfen de Massigny
Numalane de Massigny

Citation:

De Estalabou de Vaucanson,
Duc de Gap
Vicomte de Chandieu
Seigneur de Misson

A

Messire Hardryan,
Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

Messire le Gouverneur du Lyonnais Dauphiné,

Je tenais par la présente à renouveler mon allégeance au Duché du Lyonnais Dauphiné et à son gouverneur. Et par la même au royaume de France et à sa majesté le très aristotélicien Levan III eme du nom. Je renouvelle également mes vœux de protection, soutien et conseil à votre personne et au duché. Mes terres en Lyonnais Dauphiné sont au service du duché et mes vassaux et hommes de troupes défendront cette terre avec honneur et courage.

Faict à Mimizan, Duché de Gascogne le 3eme jour de Novembre de l’an de Grasce 1456

Citation:

Nous, Matèu de Mélian, Baron de Tallard et Seigneur de Pommier en Beaurepaire, faisons serment, sur les Saintes Écritures Aristotéliciennes, d'allégeance au Gouverneur Hardryan, nouvellement élu au sein de la province du Lyonnais et du Dauphiné. Les fiefs de Tallard et de Pommier se tiendront donc a disposition de notre suzerin.
Puisse en retour, notre Suzerain accorder Justiciam, Pacem et Tutelam à l'ensemble de ses fidèles vassaux.

Après avoir remis les documents scellés au gouverneur, il sortit discrètement de la salle des annoblissements pour préparer son départ prochain pour la Touraine.
_________________

pnj

Nad' avait assisté à la cérémonie, un peu à l'écart.
Son sourire n'avait point quitté ses lèvres tandis que sa soeur devenait une Dame.

Elle la vie donc ainsi recevoir son titre, ses terres.
A nouveau elle revit sa Lady d'antan, les choses avaient bien changées.
Elle qui ne s'imaginait bourgmestre avait fini conseillère ducale et maintenant devenait noble.

Elle se retint de rire en y pensant et attendit sa soeur.

Argael

Perdu dans de multiples pensées, c’est d’une oreille forte discrète qu’il avait suivi la cérémonie au rituel bien établie mais avec un protocole qui ne l’était au final que bien peu respecter. Lui-même le premier, il lui était arrivé de ne point se plier à la chose de bon cœur, s’attirant les foudres des gardes chiournes du Gouverneur de l’époque, qu’importer au final, sa conscience en harmonie avec ses convictions le chef de cabinet royal avait alors fait ce qui lui semblait le plus juste, marquer cette désapprobation, cette manière autoritaire et certainement vaine de sens de s’adresser à des nobles parmi les plus fidèle, ainsi qu’a des conseillers.

Profitant alors, que Guidel de La Salle annonce à tous les allégeances reçues par « Dauphiné », il s’avança sans aucune appréhension, nulle angoisse. Le visage haut, la stature droite, c’est doucement qui se dirigea vers le Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

Il est des moments dans la vie de tout homme particulier, bien sur des dates marquantes la vie de sa propre personne, et d’autre toute dédiées a des amis de longues dates, porteuse de bonnes comme de moins agréables nouvelles.

Alors que le baron de la Salle en terminer, il capta son regard, manière de saluer son ami autant que de s’assurer qu’il puisse à son tour prêter allégeance.

Un coup d’œil entendu, c’était a lui de jouer, combien de fois maintenant avait t’il réalisé ce rituel, la chose n’avait que peu d’importance au final, ce jour par contre l’était.

Levant les yeux, il vit celui qui se ferait appeler Sa Grasce pour la durée de son mandat.

Son assurance, sa tenue, voila que « son petit » Hardryan allait œuvre a la destinée du Lyonnais Dauphiné. Quels chemins ensemble parcourut pensa t’il, voila que l’histoire se répéter un montagnard parmi les plus fidèle trôner icelieu.

Une pensée fugace autant que drôle s’imposa en son esprit, pour sur ses vêtements lui aller mieux que ses guenilles qu’il portait alors qu’il n’était encore que vagabond ou tout jeune paysan. Une chose n’avait pas changer son regard…..

Il était temps de s’agenouiller, ce qu’il fit sans hésitation, plantant ensuite son regard en le sien, tant de choses passaient dans le regard..

D’une voie puissante et claire, qu'elle soit entendue de tous, il commença son serment.

Vostre Grasce,

Moi, Argael dict « le fier », Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud jure devant Aristote et les hommes présent ce jour, aide, conseil, fidélité et allégeance à Hardryan, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Monestier de Briançon, de Montgenèvre ainsi que de Saint Giraud et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal, en espérant que vous serez diriger avec humilité et respect.

Ne quittant point le visage du Gouverneur, il se releva doucement la main au pommeau de son épée en son fourreau, resta un temps immobile, un petit sourire en coin, avant de s’en retourner à sa place attendre la fin de la cérémonie.
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Lady_antlia

LA jeune femme s'était reculée, et avait rejoint son ami Nestor.
Elle aurait voulu le congratuler mais elle n'osait point dans cette salle ou tout était feutré.
ELle se mit donc à ses côtés, lui mit le bras sur l'avant bras et fit une legere pression tout en lui souriant .
Les gestes plutot que la parole .... il n'y avait pas besoin de plus entre ces personnages la .

Elle releva le nez et fit un tour de salle quand ses yeux s'arreterent sur une tignasse blonde qu'elle reconnut tout de suite : sa soeur .
Elle sourit, elle était venue .... son coeur se fit doux, d'ici quelques instants elle allait pouvoir s'éclipser et aller la serrer contre elle .

Mais une attention particuliere etait portée par les gens tout autour d'elle ... aussi elle tourna le regard et vit le Vicomte s'avancer, toujours aussi droit et precis dans ses mouvements ... toujours aussi bien mis .
Elle écouta son allégeance toute particulière au Gouverneur Hardryan .
Elle sourit également et attendit qu'un peu de bavardages se fassent pour rejoindre sa soeur .

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Hardryan

Kernos s'était avancé, chassant ainsi silence qui avait envahi la salle après le serment de la demoiselle d'Avencourt. Le Diois y alla d'un serment d'une voix pleine d'assurance. D'ailleurs, Hardryan se demanda pendant un instant si jamais il avait vu cet homme en manquer. La réponse fut non. Tout aussi clairement que le seigneur de Glandage et de Genay s'était exprimé, le Gouverneur lui répondit:

Sire Kernos, j'accepte votre allégeance... Rares sont ceux qui font montre d'autant de hargne à la tâche et de dévotion, le duché peut se compter privilégié d'avoir en son sein un homme tel que vous.

D'un signe de la tête, il lui signifia qu'il pouvait se retirer, laissant ainsi la place une seconde fois au Bailli, qui avait cependant un petit quelque chose de changé... De la voir se plier par deux fois, déjà qu'elle se pliait de bonne grâce à ses quelques caprices, fit penser à Hardryan qu'il lui faudrait la ménager un peu pour le mandat...

Nynaeve, dame de Mornant, j'accepte cette fois encore votre allégeance.

Il laissa ensuite le héraut faire son travail et le jeune François.de.macquart. s'avancer pour les choses qui s'ensuivaient.

François de Macquart, Duc d'Hostun et Baron de Rochechinard, j'accepte votre serment.

Le Gouverneur fit de même avec le nouvellement nommé seigneur de Ventavon et la tout aussi nouvellement nommée dame d'Urre avant que des serments venant de vassaux se trouvant hors duché ne lui fussent apportés. Pour chacun il signifia au héraut qu'ils étaient acceptés.

C'est alors que s'avança le "Fier"... Fier Dauphinois, fier Briançonnais. Son regard alors qu'il prêtait allégeance au Gouverneur ne manqua pas de le frapper. Celui qui avait été le premier à croire en lui et à lui donner le petit élan pour le lancer sur une voie qu'il n'avait depuis lors pas quittée se tenait devant lui, son imposante prestance et son charisme particulier l'accompagnant comme toujours, ne perdant jamais l'identité qui lui était propre. Le Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud se releva doucement après que l'écho de sa voix eut cessée de résonner dans la grande salle. Remarquant le petit sourire en coin du vicomte, un rictus semblable se dessina sur le visage du Gouverneur avant qu'il ne s'efface et qu'il retrouve un air plus neutre:

Vicomte, j'accepte votre allégeance. ... et j'espère pouvoir remplir mon mandat ne serait-ce que la moitié aussi bien que vous ayez pu le faire pour le vôtre.

Sur ces paroles, il laissa le vicomte s'en retourner et porta son regard dans l'assistance...
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Maccornell

Le temps passait vite et MacCornell n'avait pas raté un instant de la cérémonie. Certaines parties s'étaient déroulées avec le faste de la haute noblesse. À d'autres moments plus remplis d'émotions, le temps semblait s'être suspendu. Enfin, suite aux héritages de titres, une série de personnes s'étaient vues attribuer un fief et un blason. Parmi celles-ci, MacCornell ne put s'empêcher d'afficher un large sourire lorsqu'il reconnut ses frères d'armes, Nynaève, Lady_Antlia, Nestor. Ils allaient tous trois arborer de jolis blasons, mais celui que MacCornell préférait était celui de sa marraine Nynaève.

Tout en respectant le protocole, ou du moins ce que l'armurier en connaissait, il félicita les nouveaux nobles, les uns d'un hochement de tête, les autres par un clin d'œil. Mais il était maintenant venu l'heure pour lui de prêter pour la première fois dans cette salle allégeance au Gouverneur et au Dauphiné. MacCornell se souvint que la toute première fois qu'il avait prêter serment, c'était lors de la visite du Roy. Le gouverneur de l'époque Walan Seigneur de Meyrieu était passé en garnison accompagné du Capitaine d'alors, Lady_Antlia devenue en ce jour Dame de Urre. C'était devant ses hommes de la garnison d'Embrun qu'il avait juré fidélité au Lyonnais-Dauphiné. Maintenant, c'était devant les nobles du Duché qu'il allait confirmer sa promesse.

Le moment lui sembla propice, il s'avança d'un pas légèrement hésitant mais résolu. Arrivé devant le Gouverneur, il s'agenouilla. Puis le regardant droit dans l'oeil, il dit:

Votre Grâce, que la noble assemblée ici présente soit témoin de mon allégeance envers le Lyonnais-Dauphiné. Moi, MacCornell, Seigneur des Lances de la garnison d'Embrun, et de par ce fait, Seigneur de Baternay, jure de servir avec fidélité, loyauté et honneur le Duché, ainsi que de consacrer toutes mes forces à défendre les droits et la liberté de son peuple, au prix de ma vie s'il le faut. Je promets en outre respect, fidélité et obéissance au Gouverneur Hardryan ainsi qu'à mes Supérieurs. Je promets également de rester fidèle à ma troupe et à mes camarades. Je le jure. Qu'Aristote et vous tous ici présents m'assistent dans cette tâche.

Tout en restant un genou par terre, le Seigneur des Lances présenta son épée dans son fourreau, la garde en direction du Gouverneur. Puis, puis il inclina la tête.

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Salah_ad_din

Salah ad'Din qui durant ces derniers mois n'avait pas arrêté de voyager, qui était passé il y a quelques semaine après un retour de voyage commerciale à la salle d'allégeance mais qui n'avait voulu se montrer ou en tout cas déranger par la monopolisation de la salle par les deux jeunes morveux. Bon soit c'était un moment important pour eux, mais le vieux grincheux que Salah est s'en était trop, lui qui déjà courrait d'un lieux à un autre sans rester bien longtemps sur place. Entre rendre service à Lyon ou bien au duché pour des échanges commerciaux. Ou encore se rendre dans différent duché pour sa fonction, le repos il n'avait que guère et profitait alors de sa belle épouse.

Il savait bien qu'il faisait avec grand retard son allégeance mais il sait bien de même que Hard que son devoir de noble à l'égard du duché même avec une allégeance tardive il avait su répondre au question de son gouverneur conseiller et donner aide à ce dernier avec tout son honneur.

Il entra dans la salle et croisa Maccornell qu'il salua accompagné d'un sourire, tout en repensant à sa bonne vieille ville d'embrun que de souvenirs y étaient rester...

Il se retrouva face à Hardryan mit sa main sur sa poitrine et dit solennellement.

Hardryan, j'ose venir si tardivement vous prêter allégeance... je sais que peut de jour vous reste sur ce si beau trône, mais l'allégeance en soit n'est que formalité, qui n'en reste pas moins des plis importante de la noblesse. Je ne pense pas avoir manquer néanmoins à mon devoir de vassal en ce si bon duché qu'est le votre. Mainte fois vous êtes venue me quérir aide et conseil auxquels j'ai répondu, et nombre de fois je suis venu vous trouvez pour vous faire parvenir mes conseils et idées afin de garantir l'intégrité du Lyonnais et du Dauphiné...

Il s'arrêta sur ses mots et posa un genou à terre et prononça les mots de l'allégeance.

Moi, Salah ad'Din de Nasiria jure devant l'Unique et tout homme présent, aide, conseil, fidélité et allégeance à Hardryan, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers Lui au Dauphin du Royaume de France et à Sa Majesté Levan III. Mes actes ne seront tournés que pour l'intérêt du duché et son intégrité dans le Royaume de France. Je garantst également la justice sur les terres qui ont été confiées à mon épouse et moi.

Reste un moment à genoux avant de se relever toujours la main droite sur la poitrine gauche.
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Hardryan

Le Gouverneur se tenait toujours là quand le Seigneur des Lances d'Embrun se présenta devant lui, posant genou au sol et porta son regard dans celui d'Hardryan. Le Gouverneur eut un léger sourire en coin devant la résolution qui se lisait chez cet homme qui lui faisait face. Son serment qui résonna avec toute la force d'un homme qui croit en ce qu'il dit. Le Gouverneur sourit nettement quand le Seigneur des Lances fit mention de sa fidélité à sa troupe et à ses camarades, mais resta figé un instant quand ce dernier lui présenta la garde de son épée. Le Gouverneur s'avança un peu, prit l'épée, la soupesa et reporta son regard sur l'homme qui était toujours agenouillé.

C'est une bien belle épée que vous avez là. Une épée qui ne vous fera pas défaut. Une épée que vous porterez avec vous très longtemps et qui vous sera fidèle, une épée qui sera à vos côtés, tout comme vos hommes si autant que moi ils pourront voir en vous tout le respect et l'amour qui émanent de vos paroles.

Le Gouverneur rendit l'épée à MacCornell.

MacCornell, Seigneur des Lances de la garnison d'Embrun, j'accepte votre serment. Puisse votre épée et votre coeur menez nos hommes dans l'adversité, puisse votre détermination et votre attachement servir d'exemple à tous. lui dit-t-il, lui adressant un signe de tête pour l'inviter à se relever.

Salah ad'Din se présenta ensuite devant lui après avoir fait son entrée alors que la cérémonie touchait à sa fin. Le baron posa genou au sol après s'être excusé de sa venue tardive puis y alla de son serment.

Salah ad'Din de Nasiria, votre serment je l'accepte, aussi bien que j'ai accepté vos conseils lorsque je suis allés les quérir auprès de vous. Votre dévotion vous honore, vous êtes un homme de grande valeur et je suis heureux d'avoir pu apprendre à mieux vous connaitre au cours des derniers mois. Le Lyonnais-Dauphiné est chanceux de pouvoir compter sur des hommes tels que vous. termina le Gouverneur.

Le baron se releva, la cérémonie allait prendre fin... Le Gouverneur remercia une dernière fois tous ceux qui s'étaient déplacer et qui contribuaient à la grandeur du Lyonnais-Dauphiné.

Hardryan emprunta ensuite l'allée centrale et se dirigea vers les portes de la grande salle qu'on s'empressa de lui ouvrir. À l'extérieur de celle-ci une petite fille semblait faire une marelle sur les dalles tandis qu'une autre bien plus petite regardait la scène, campée sur ses deux jambes qui n'avaient cependant pas l'agilité de celles de son ainée et qui refusaient de suivre des pas bien trop compliqués. Et, tout près, veillant sur les enfants, une femme au visage rayonnant qui tenait un tout petit bébé et qui l'accueillit d'un sourire qui chassa tout ce qui devait l'être... Le protocole perdit alors toute son importance.
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Feanaro56

Feanaro arriva en salle d'allégeance, elle était encore vide, c'était à lui d'ouvrir les hostilités de par ses fonctions.
Il donna ses ordres afin que la salle puisse ressembler à quelque chose, un coup de balai par ci, de nouvelles tentures par là.

Le siège du gouverneur tronait au milieu de la pièce, un charpentier-ébéniste redonna un petit coup de jeune à ce siège.

Il attendit que le nouveau gouverneur soit revenu en Lyonnais Dauphiné avant d'ouvrir les portes et présenter les conseiller ducaux.

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Nynaeve87

Nynaève de Mornant, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné…

Cette phrase résonnait dans sa tête alors qu’elle se préparait à se rendre en salle d’allégeance.

Que de chemin parcouru depuis qu’elle s’était installée à Embrun.
Elle avait ce matin une pensée forte pour ses amis d’alors, une amitié fidèle jamais démentie.

Elle avait choisi de passer une robe d’ébène aussi sombre que sa chevelure mais rehaussée de broderies rouge et or pour lui donner un aspect de fête. L’ancienne tisserande avait gardé la maitrise de ses confections et la trouvait, ma foi, fort réussie.
La jeune femme attacha ses cheveux d’une pince comme elle en avait l’habitude et termina le tout en passant un collier qui rappelait les couleurs de sa toilette.

Après un dernier coup d’œil dans le miroir, elle se rendit à la salle d’allégeance pour la protocolaire cérémonie qu’elle allait cette fois vivre autrement.

Elle se demandait ce qu’elle allait lire dans les yeux de ceux qui aujourd’hui s’inclineraient devant elle.
Mais plus que jamais, elle réalisait la grande responsabilité qui était sur ses épaules en temps que régente de ce duché.
Aussi rejoignant le fauteuil ducal elle se fit le serment de continuer à servir comme elle l’avait fait jusque là, avec son cœur et sa raison, sans compter.

Elle jeta un œil complice à Féanaro, Porte-parole du conseil qui avait, avec sa classe habituelle, engagé la cérémonie.
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Feanaro56

Alors qu'il vérifiait tous les endroits de la Grande Salle, Feanaro vit entrer le gouverneur, elle était ravissante dans cette robe d'ébène, il la laissa s'installer sans mot dire puis elle lui fit signe qu'elle était prête.

Il était temps d'ouvrir les portes, les conseillers ducaux étaient arrivés et il était grand temps.
Feanaro fit signe aux hérauts qu'ils pouvaient commencer, les portes s'ouvrirent sur un certain nombre de personne qui s'amassait pour assister à l'allégeance et les trompettes retentirent.

Une fois le calme revenu, Feanaro se présenta au centre de la Grande Salle et commença d'une voix forte et claire :

Mesdamoiselles, Mesdames, Messires…

Après deux jours de discussions, les membres du conseil du Duché se sont exprimés, à 9 voix "Pour" et 3 "Abstentions", Dame Nynaeve, Dame de Mornant, a été élu XXIème Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.
Le Conseil a été constitué et les conseillers s'avançeront devant le Gouverneur dans l'ordre protocolaire suivant :

Messire Bastien d'Amilly, Vicomte de Laragne-Montéglin, Premier conseiller.
Moi même Feanaro, Seigneur de Neuville sur Saone, Porte-parole.
Messer Phelim, Juge.
Dame Lady_Antlia, Dame de la Urre, Capitaine.
Messer Vortiris.
Messire Raithuge d'Authieux de Montbreard, Bailli.
Messer Ka, dict de_brugeliete, Prévôt des Maréchaux.
Dame Lavoyageuse, Connétable.
Dame Zoyas, Commissaire au Commerce.
Messer Ericx, Commissaire aux Mines.
Messer Ceilb, Procureur.

Feanaro fit une pause et attrapa un velin et reprit :

Avant d'appeler les conseillers ducaux, que tous sachent que notre nouveau Gouverneur a déjà prêté allégeance à notre Roy Levan, je vous fais lecture de son allégeance :

Citation:

En ce dernier jour de Décembre de l'an 1456, moi, Nynaève de Mornant, légitimement reconnue Gouverneur du Lyonnais et Dauphiné par la volonté du Très-Haut et du peuple au travers du Conseil Ducal pour assurer la régence du Duché du Lyonnais et Dauphiné, prête ici et maintenant allégeance à Votre Majesté Très Aristotélicienne Levan le Troisième.
Je jure à sa Majesté fidélité, assistance et conseil et reconduis par mon serment l’allégeance du Lyonnais et Dauphiné à la Couronne de France.

Une fois la lecture terminée :

Mesdames, messieurs les conseillers, je vous invite donc à venir prêter serment devant Dame Nynaeve de Mornant, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

Il se déplaça sur le coté afin que les conseillers puissent arriver devant le gouverneur. Une nouvelle fois, les trompettes sonnèrent pour annoncer le début de l'allégeance.
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Sagaben

Discours et sonnette. Non, qui a dit des sornettes? Le Premier Conseiller eu un petit sourire en coin. Il s'était paré de bleu, comme à son habitude. Pourpoint et lourde cape sur les épaules. Il faisait froid dans le château. Elle était relevée de quelques fourures. Des touches noires et blanches sur la cape anonçaient les couleurs d'Amilly. Epée à la ceinture, chapelet à portée de main, le vicomte de Laragne-Montéglin s'avança une fois de plus vers le siège qu'il avait jadis occupé.

Elle se tenait dessus. Nynaeve de Mornant. Ils l'avaient reconnue Gouverneur. Elle le méritait très certainement pensait-il. Lourde charge, responsabilité. Il l'avait connue lors de son premier passage au conseil. Il était CaC, elle était maire. Les deux avaient fait leurs armes en politique ducales depuis. Ils avaient travaillé ensemble, collaboré, s'étaient aussi querellés. Bref. Ils se connaissaient bien.

C'est donc en terrain qui semblait conquit qu'Amilly avançait, après les sonneries de trompettes. Il s'agenouilla devant le gouverneur. Il prit chapelet en main et posa sur le pommeau de son épée. Il regarda Nynaeve dans les yeux. Ce n'était pas un défi. Mais un regard clair. Un mélange de réconfort mais de conscience sur la tâche à accomplir. Après un instant , il prononça le serment d'une voix forte et claire.

Moi Bastien d'Amilly, appelé Sagaben le Tempéré, remet mes terres de Laragne-Montéglin entre les mains de Nynaeve de Mornant, reconnue gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Devant le Lyonnais-Dauphiné et l'assemblée présente, je promets aide, conseil et fidélité au gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et, à travers elle, au Dauphin. Qu'Aristote m'en soit témoin.

Ses paroles résonnaient encore. Le vicomte avait toujours genou à terre. La main sur le pommeau de l'épée, il se tenait droit et fier, attendant le signe de Sa Grasce.
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Feanaro56

Feanaro vit Sagaben s'approcher et prendre place devant le gouverneur, il mit genou à terre et prêta allégeance.

Il attendit qu'il se soit relevé et qu'il retourna parmi les autres conseillers ducaux pour avancer de nouveau.
Feanaro passa son épée sur le coté et mit un genou à terre, il leva légèrement la tête et on pouvait certainement voir un petit sourire se dessiner sur son visage. Il connaissait Nynaeve depuis quelques temps maintenant et il savait qu'elle ferait un très bon gouverneur.
Il prononça donc son allégeance :

Moi, Feanaro, Porte parole du Lyonnais Dauphiné, reconnais Dame Nynaeve de Mornant comme gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage. Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné, et place mes terres de Neuville sur Saone entre ses mains.

Il ne se releva pas tout de suite, il attendit un signe du gouverneur pour reprendre sa place et que la cérémonie continue.
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Nynaeve87

Sagaben s’avança le premier. Le vicomte de Laragne-Montéglin, Bastien d’Amilly.
Nynaève avait beau s’être préparée ce n’est pas sans émotion qu’elle le vit s’agenouiller.
Il était dans ce conseil son premier conseiller déjà présent et très actif à ses cotés.
Ils ne s’étaient guère épargné au mandat précédant mais c’est toujours avec respect qu’ils avaient échangé.
Elle fixa un instant ses yeux dans les siens, puis souriante l’invita à se relever.

J'accepte votre allégeance comme conseiller aussi bien que comme vassal avec plaisir. Je sais votre attachement à ce duché et je ne doute pas que vous saurez m’apporter conseil et soutien durant tout ce mandat.

Puis vint Feanaro, une autre figure du duché. Féanaro qui était déjà connétable alors qu’elle n’était que coutilière dans l’ost.
Il conduisait la cérémonie avec faste et expérience.
Elle l’invita lui aussi à se relever. Un certain malaise la saisissait à voir ces hommes quelle considérait comme ses égaux s’incliner devant elle. Son uniforme rutilant et l’épée au coté, il représentait aussi cette noble institution qu’était l’armée du Lyonnais-Dauphiné. Ancien capitaine et conseiller militaire il y travaillait sans compter.

C’est avec beaucoup d’honneur que j’accepte votre allégeance Seigneur de Neuville sur Saône, sachez m’apportez votre conseil que j’écouterais toujours avec beaucoup d’intérêt.
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Sagaben

Le vicomte de Laragne se releva à l'invitation du gouverneur. Il reçut le petit mot traditionnel avec plaisir et, après s'être incliné, laissa la place au suivant, alla s'installer au premier rang des sièges disposés.

C'est le Seigneur de Neuville qui s'avança. Amilly sourcilla mais ne dit rien. L'entorse n'était pas si grave et n'en était pas vraiment une. La clôture des allégeances du Conseil par le porte-parole était plus une tradition qu'un véritable acte protocolaire dont le vicomte était friand. Il s'adossa, croisa les doigts et observa la suite de la cérémonie.
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Phelim

En entrant, Phelim remarqua que le premier conseiller et le porte parole étaient déjà présents. Ceci ne l'étonna pas, depuis voici deux mandats, le vicomte prenait plaisir à donner un ordre de passage aux conseillers pour prêter allégeance, et les méandres de cette façon de faire avaient voulu qu'il repasse dans les premiers, alors qu'il aimait s'imprégner de son poste avant d'accomplir cette formalité .. afin de le faire en pleine connaissance de cause.

Il se trouva rapidement auprès de Nynaeve, et la regarda un peu perdu. Il ne s'était pas encore tout à fait habitué au fait qu'il devrait la prêter au duché pendant deux mois ... et il serait devenu plus facilement raisonnable s'il avait été certain qu'il la récupèrerait ensuite ...

Les rôles s'étaient aujourd'hui quelques peu inversés, elle qui avait toujours été derrière lui, il devrait désormais être un soutien pour elle. Ses premiers essais avaient d'ailleurs été très peu fructueux ... et même décourageants ... lui donnant l'impression qu'il était malgré ses efforts, encore un poids pour elle.
Ceci l'avait irrité au point qu'il n'avait d'ailleurs pas fait accueil digne de ce nom à ses deux amis nouveaux au conseil.

Il mit un genou à terre, et inspira. C'est qu'il en aurait presque oublié, occupé qu'il était à se morfondre, de prêter allégeance.

Moi, Phelim, juge du Lyonnais-Dauphiné, jure devant Dieu et tout homme présent, aide, conseil, fidélité et allégeance à Nyny ... euh à Nynaeve87, dame de Mornant, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers Elle au Dauphin du Royaume de France et à Sa Majesté Levan III.
Je jure de rendre justice en Lyonnais-Dauphiné au nom de nos coutumes et de mon gouverneur sans jamais céder devant des pressions.

Il se releva et eut un sourire en faisant un pas de côté. Il s'était décidé .... Nyna lui avait demandé d'être là ... et il le serait ... et ce, même si elle venait à changer d'avis d'ailleurs ...
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Nynaeve87

Nynaève vit Phelim avancer vers elle.
Il semblait qu’il s’était habillé pour la circonstance et c’est avec un sourire qu’elle accueillit son nouveau lui.
Phelim était son ami. Le plus ancien.
Ils avaient tous les deux traversé bien des tourmentes mais leur amitié ne s’était jamais démentie.
Il était toujours aussi rebelle à l’autorité mais si engagé dans ses idées et son duché qu’elle ne doutait pas de lui un seul instant.
Il lui avait promis sa présence. Il serait là… Juge…
Son ventre se serra un peu de le voir s’agenouiller devant elle.
Elle capta son regard et lui répondit.

Tu as ma vie en main depuis bien longtemps mon ami, et il va sans dire que j’accepte ton allégeance.
Je sais toute l’énergie que tu vas donner et le travail que tu vas accomplir pour le duché.
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Lady_antlia

Plus de robe ... au grand dam d'un ami. Non plus de robe couleur émeraude mais son uniforme d'apparat.
Celui ci blanc bordé de rouge et or, couleurs du Dauphiné mais aussi de son fief. On pouvait également y voir les couleurs de Briançon où elle résidait à présent.
Ses longs cheveux, libres normalement, étaient réunis en une longue et lourdre tresse ou filaient des rubans de satin blanc et rouge, ses cheveux couleur de blé complétant le tout .
Sa fidèle battait sa cuisse à chaque pas ... elle passait la main dessus, elle ne pouvait s'en empêcher . Il avait gravé sa devise sur la lame et elle parcourait celle ci du bout de ses doigts, pensant à lui constamment.
Cinquième mandat, 3ème en tant que Capitaine ... Elle le ferait en se souvenant, et comme à son habitude férue de travail .. pour qu'il soit fier d'elle .

Arrivée devant la porte, elle tira sur son uniforme: droite, fière, le menton relevé elle attendit qu'on lui indique qu'elle pouvait entrer .
Elle enfila son gantelet impeccable, puis posa sa main sur le pommeau de sa fidèle .
Le juge Phélim en avait terminé, c'était à elle à présent .

D'un pas décidé, mais toujours cette émotion en elle, la jeune femme s'avança jusqu'au Gouverneur . Solennellement, elle sortit son épée de son fourreau, et la lui présenta des deux mains, mettant genoux à terre, elle la regarda dans les yeux. Elle sourit un instant devant cette femme avec qui elle avait oeuvré durant un long moment .... patience... tempérance .. Puis elle prit le temps de dire a haute et forte voix les mots qu'elle avait choisi pour elle :

Moi, Lady Antlia, Seigneur de Urre, Capitaine de l'ost du Lyonnais Dauphiné, membre du clan Kennedy, viens devant vous et prête allégeance à vous, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Nynaeve, Dame de Mornant et à travers vous notre Roy, Levan III.
Je vous affirme aide et soutien ainsi qu'à tous les Dauphinois .
De plus,

Elle inclina alors la tête présentant haut son épée vers le Gouverneur:

Je place ma fidélité et mon épée à vostre service . Qu'Aristote m'en soit témoin et qu'il guilde mes pas!
Elle resta, tête inclinée, laissant le Gouverneur lui indiquer le moment où elle devrait se relever .
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Nynaeve87

C’était autour du Capitaine de l’Ost en uniforme d’apparat et cheveux tressés. Pour la troisième fois à la tête de l’armée.
Cet Ost que Nyna aimait le plus beau du royaume.
Les problèmes économiques qui se répercutaient obligatoirement sur les soldats ne quittaient pas son esprit.
Il leur faudrait une solution. Mais l’heure n’était pas à ce genre de réflexion et elle se concentra sur la jeune femme qui venait de s’agenouiller devant-elle. Elles avaient travaillés deux mandats côte à côte l’une comme capitaine, l’autre comme connétable.
Deux caractères…affrontements presque inévitables parfois mais elles étaient toujours venues à bout de leurs différents de façon raisonnable.
Il semblait que ce poste lui allait comme un gant puisqu’elle l’avait enfilé d’une main sûre depuis sa nouvelle élection.

Souriante, Nynaève la pria de se relever

J’entends votre serment Lady. Je sais que notre armée est en bonne main. Votre dévouement pour ce duché n’est plus à prouver et depuis longtemps. Puisse ce mandat voir la réalisation de vos projets.
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Vortiris

Ce serait au tour du bourreau de faire son apparition ..
Les gardes qui surveillais l'entrée étaient des femmes ..
Un sourire .. Les dents sintillants, et les portes s'ouvraient ..

Pour l'ocasion, il portait ces plus beau vêtements ..
Une toge noir .. Accompagné d'une capuche de même couleur, lui rendant le visage sombre ..
Des bottines trouées, une cape tachée de sang, un col blanc plein de poussière ..
Bref, le conseiller avait fait un énorme éffort sur sa tenu vestimentaire ..

Il regardait la cérémonie ce déroulé sans aucun dégâts majeurs ..
Le capitaine avait fini ..
En ce relevant, voulant retourner à sa place, elle pouvait entendre, d'une voix douce qu'était celle du bon ..

Croyez-moi, vos atous sont parfaitement mis en valeurs, dans ce costume .. Un leger sourire, il s'avançait vers le nouveau gouverneur ..
Posant son genou droit à terre ..
Il s'appuyait de ces mains sur l'autre ..

Moi, Vortiris, bourreau des coeurs .. Conseiller ducal, reconnais Dame Nynaeve de Mornant comme gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête allegeance. Je lui promets fidélité, aide et conseil,ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné, tant que je le pourrait ..
Après ces quelques paroles, il se replaça droit, attendant la suite ..
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Nynaeve87

Nynaève vit ensuite Vortiris s’avancer. Faisant fi de sa tenue vestimentaire, elle observa l’homme un instant. Il lui avait toujours paru singulier. Présent au conseil, critique bien souvent. Pourtant, elle était sûre qu’il ne demandait qu’à travailler, comme il l'avait prouvé en envoyant courriers afin d'inciter les plus ancien à se rendre à la mine. La tâche qui peu sembler parfois ardue lorsque l’on est sans poste. Aussi, s’était-elle promis de lui donner des responsabilités.

J’accepte votre allégeance Vortiris, bourreau des cœurs…

Un instant son visage s’éclaira d’un sourire, saisissant son regard comme captivé par le capitaine…

Je suis persuadée que vous saurez servir notre duché comme il se doit.
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Raithuge

Raithuge entra donc dans la grande salle du chateau de Pierre Scize, en ayant patiemment attendu son tour comme l'exigeait le protocole instauré par Sagaben.
Pour cette occasion, la cérémonie d'allégeance envers une duchesse que Raithuge reconnaissait en elle toutes les qualités nécessaires à ce poste, chose qui n'avais pas forcément réalisés lors de la nomination de précédent Duc, Raithuge s'était habillé de ce bel uniforme vert que sa douce Imationgirl avait confectionné pour lui lors des grandes occasions. De même, sa coiffe avait la même couleur que son habit, et était orné de deux plumes: une d'aigle et une de faucon.

Raithuge vit le conseiller Vortiris prêter allégeanceà la duchesse....puis vint son tour d'apparaître. Il s'avança alors lentement vers Dame Nynaève comme les gens l'appelaient, mais pour Raithuge, elle avait toujours été Nyna, sa Nyna qui lui avait rendu bien des services, qui l'avait aidé de nombreuses fois à s'extirper de situations difficiles, et c'est conjointement qu'ils avaient mener cette campagne GOLD qui la voyait obtenir enfin une récompense au mérite de son courage, de son travail et de son efficacité, Duc du Lyonnais Dauphine.

Tout en avançant, Raihuge regardait Nyna dans les yeux, un léger sourire apparent sur les lèvres, mais tout en gardant le sérieux que la cérémonie obligeait. Arrivée devant Nyna, il s'agenouilla et s'éclaircit la voix avant de dire d'une voix claire et forte:
Moi, Raithuge, conseiller ducal et bailli du Lyonnais Dauphine, je jure fidélité et prête allégeance à Dame Nynaève de Mornant, que je reconnais comme la gouverneur du Lyonnais Dauphine. Par ce serment, je m'engage à obéir à n'importe quel ordre émis par la gouverneur et cela, à n'importe quel prix, même s'il s'agit de ma vie. je m'engage à occuper mon rôle de bailli jusqu'à ce que le gouverneur me l'ordonne. Que ceci soit entendu.

Après avoir énoncé ces paroles, Raithuge prit un petit temps pour reprendre son souffle. Puis il se releva et se tint droit devant Nyna,la regardant dans le plus profond de ses yeux, et avec un sourire largement visible de tous.
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Ka_devirieux

Ka vit que Raithuge avait finit...C'était donc son tour.

Cette fois, Ka se sentait plus à l'aise en la cérémonie d'allégeance...Mais il n'avait plus cette fois-ci en face de lui un ami de longue date comme à son premier mandat.
Il s'y était présenté dans son nouvel uniforme de prévôt qu'il avait reçu auprès du conseil de guerre.

Il s'avança vers Nynaève, posa son bâton au sol et s'appuya dessus pour poser son genou endolori au sol;

Moi, Ka, dict de _brugeliete, Prévôt des maréchaux du Lyonnais-Dauphiné, prête allégeance à sa grasce Nynaève, Dame de Mornant, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers elle, au Roy Levan le troisième et son Dauphin!
En brandissant son bâton
Tous bandits ou fauteurs de troubles tâtera de ce dernier!
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Nynaeve87

De vert vêtu, c’est le bailli qui s’avança pour prêter serment.
Nyna regardait arriver ce vieil ami presque amusé.
Elle le connaissait depuis longtemps, le prenait presque pour un dinosaure… euh… un ancien… bien plus vieux qu’elle.
Maire à Dié lorsqu’elle l’était à Embrun, puis complice de tous les jours. Nombreuse étaient ses qualités tant humaines que techniques.
Un de ses professeurs préférés.

Elle posa sur lui un regard confiant et l’écouta jusqu’au bout sans l’arrêter. Le sourire qu’il lui offrit à la fin de sa diatribe déclencha le sien.

Raithuge, j’accepte ton… euh…votre allégeance. Vous savez toute la confiance qui est la mienne en ce qui concerne la maitrise de votre nouveau poste.
J’espère qu’il vous plaira comme il m’a plu... comme vous pourrez le voir l’adrénaline est présente tout au long du mandat…

Elle le suivit des yeux lorsqu’il rejoint les conseillers présents et ce fut au tour de ka de s’avancer.
Le jeune prévôt semblait avoir besoin de son bâton pour s’incliner. Inquiète elle se demandait s’il s’était blessé.
Aussi l’écouta-t-elle avec gravité, songeant qu’elle lui demanderait par la suite.

Messire de_brugeliete, j'accepte votre allégeance avec attention. Je ne doute pas de votre zèle et de votre efficacité à la supervision de notre prévôté.
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Lavoyageuse

La connétable arriva, elle n'avait prêté serment qu'une seule fois dans sa vie s'était lorsqu'elle était devenue ambassadrice mais rien à voir avec prêter allégeance au gouverneur.

Elle faisait ses premiers pas au conseil ducal, elle était impressionnée par cette cérémonie qui semblait si naturelle et habituelle pour d'autres.
Elle avança donc lorsque ce fut son tour de prêter allégeance, elle était fière, elle s'était magnifiquement vêtu pour l'occasion comptant bien faire honneur à son titre. C'est donc avec fierté qu'elle s'avança devant sa grasce, posa un genou à terre et commença

Moi Lavoyageuse, Connétable du Lyonnais Dauphiné, viens devant vous et prête allégeance à vous, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Nynaeve, Dame de Mornant et à travers vous notre Roy, Levan III.
Je suis prête à travailler autant qu'il le faudra pour honorer mes engagements et je traiterai chaque soldat, chaque dauphinois avec tout le respect qui s'impose, je ne manquerai pas de mettre en valeur l'Ost Dauphinois qui est cher à mon coeur.

Voya était fière de son nouveau poste et si au départ elle était effrayée à l'idée d'y être nommé, c'est aujourd'hui avec grande joie qu'elle se retrouvait proche de tous ces soldats. Elle eut une pensée pour son bien aimé qui aurait adoré être là pour voir ça, elle lui écrirait dès que possible pour tout lui raconter. En attendant, elle resta là, heureuse attendant l'approbation de sa grasce.

Nynaeve87

Le connétable avança à son tour.
Nynaève la regardait, attentive.
Un poste qu’elle connaissait bien et qu’elle chérissait.
Elle espérait que la jeune femme puisse recevoir rapidement son uniforme.
Le couturier avait été prévenu. Il n’en était pas moins que dame Lavoyageuse avait pris ses fonctions avec sérieux et détermination.

Je suis heureuse d’accepter votre allégeance madame. Je suis sûre que vous saurez avec l’aide de l’intendance trouver les solutions adéquates à nos difficultés. Vous aurez aussi l’assistance de toute notre équipe économique. Un bien joli poste que le vôtre…
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Lavoyageuse

Voya se releva après avoir écouter Nyna, elle acquiesça de la tête et sourit.

Elle savait son poste un joli poste, et elle se savait bien entourée.
Elle laissa ensuite la place à la suivante.

Elle se souviendrait toujours de cette cérémonie d'allégeance qui était sa première mais sans doute pas la dernière, en tout cas elle l'espérait.

Phelim

Tu as ma vie en main depuis bien longtemps mon ami, et il va sans dire que j’accepte ton allégeance.
Je sais toute l’énergie que tu vas donner et le travail que tu vas accomplir pour le duché.

Heureusement qu'il ne mangeait point de poussin farci en entendant ces paroles, sinon il se serait étranglé.

Quel idée de placer une chose aussi importante dans sa main ... maladroit comme il était avec ce qui était fragile, il la briserai au moins 10 fois avant la fin du mandat. Faudrait ensuite prendre le temps de recoller les morceaux ... lui qui n'était pas très doué pour tout ce qui était "puzzle" ...

Il fit un pas de côté, puis un autre ... vérifia qu'on ne le regardait point et en refit un dernier histoire qu'il soit bien à côté du buffet quand les festivités commenceraient. Il écouta ensuite attentivement la suite des allégeances.

Par ce serment, je m'engage à obéir à n'importe quel ordre émis par la gouverneur et cela, à n'importe quel prix, même s'il s'agit de ma vie.

Décidément, c'était le concours de celui qui donnerait le mieux sa vie. Le juge regretta néanmoins que le bailli ne la lui ait pas remise à lui, il aurait pu ainsi débuter une collection.

Tous bandits ou fauteurs de troubles tâtera de ce dernier!

Il sourit .... Ka débordait d'imagination ...tout comme quand il s'agissait d'imiter des animaux en taverne ... et aux autres de deviner ...bien sur aucun ce jour là n'eut l'esprit aussi vif et aiguisé que Phelim, et il emporta tous les points.

Il croisa les bras en regardant la suite tout en se languissant que l'on s'occupe enfin de tous ces plats préparés avec amours par le cuisinier du castel.
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Maccornell

Le temps de prêter serment était déjà arrivé. Le porte-parole avait fait annoncer la nouvelle dans le Duché et au-delà. MacCornell eut l'impression qu'il venait à peine de la faire. Comme quoi le temps passe vite lorsque l'on est occupé... Il revêtit son uniforme de cérémonie et se présenta à Lyon en salle des allégeances. Le plupart des conseillers étaient déjà là. La cérémonie commença et le porte-parole leur demanda de prêter serment au nouveau gouverneur Dame Nynaève, Dame de Mornant.

MacCornell la regarda. Qu'elle a fière allure dans sa ravissante robe couleur ébène ! Sa robe comme son poste lui vont comme un gant ! Puis le bal des conseillers commença. Le Seigneur de Baternay fut surpris de voir la rapidité à laquelle ils répondaient présents. Pour sûr, elle va mener notre Duché de belle façon... Il ne reste plus que trois conseillers: Dame Zoyas, Commissaire au Commerce, Messer Ericx, Commissaire aux Mines et Messer Ceilb, Procureur. Ensuite la parade des "gens biens" pourra commencer. pensait l'embrunnais en regardant ce conseil plein de bonnes résolutions.

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Zoyas

Zoyas était prête à porter allégeance à la Dame de Mornant. Vétue d'une robe simple mais chaude, une besace remplie des dossiers sur les stocks des mairies près d'elle, sur un fauteuil en recul, elle avança lorsque se fut son tour, non sans faire un large sourire à Voya qui regagnait sa place.

Devant Nynaeve, la jeune femme déclama, légèrement émue par son premier serment en tant que conseillère :

Moi, Zoyas, Conseillère au commerce du Lyonnais Dauphiné, viens devant vous, Dame Nynaeve de Mornant, afin de prester allégeance au duché et au Roy sa Majesté Levan troisième du nom.

Je fais le serment ce jour de servir le duché, ainsi que les maires de chacune des villes du duché.
De vous porter conseil, fidélité, et de vous faire honneur à vous, Dame de Mornant, ainsi qu'au duché.

Alors que quelques secodnes auparavent, Zoyas avait la bouche sèche et ne savait absolument pas quels mots prononcer, la voilà qui faisait une tirade, seule devant le Gouverneur, la regardant dans les yeux et repensant à bien de bons souvenirs qui la faisaient sourire.

Consciente soudain que la cérémonie devait continuer, elle fit une révérance à Nyna et attendit l'acceptation du serment.
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Zoyas d'Azayes,
Dame de Marcieu

Nynaeve87

Nyna écouta Zoyas prêter serment… Une foule de souvenirs revinrent alors à la surface.
Elle observait la jeune femme qu’elle avait tout d’abord connu comme recruteuse, puis chef de lance, puis seigneur des lances, puis maitre instructeur, puis maire, puis…
La liste qui caractérisait son parcourt était bien longue.
Un investissement sans faille et une exigence d’elle-même qui expliquait bien celle qu’elle avait des autres.
Elle était cette fois au centre de l’économie du duché à un des postes clés. Commissaire au commerce, une fonction bien difficile qui en avait échaudé plus d’un.
Il semblait que Zoyas ne quittait plus ses registres et ses comptes… le commerce était en de bonnes mains.

C’est avec bonheur que j’accepte votre serment Zoyas. Je sais tout le temps que vous passez déjà dans vos bureaux et ne me fait aucun soucis pour la suite. Puissiez-vous regonfler nos caisses afin de solder tous nos soldats. Un beau défi je trouve …
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Ericx

Profitant de la présence à Lyon pour les cérémonies d’allégeance, le jeune homme était parti inspecter les mines de fer au sud de Lyon.

A la nuit tombée, il y était encore, lorsque le son des trompettes retentit au Castel.
On le conduisit alors là bas, où il eu à peine le temps d’enlever les traces de terre séchée sur ses bottes et ses habits, de se rendre plus présentable et d’enfiler une tenue un peu plus convenable.
Il n’avait pas de robe de cérémonie, mais qu’importe.

Un rapide coup d’œil à l’assemblée des conseillers, et beaucoup de souvenirs remontèrent, il les avait tous cotoyé un jour ou l'autre.

Et puis Nynaève, merveilleuse et sereine sur son fauteuil de gouverneur… Il lui revient alors son premier souvenir d’elle,
à un bal masqué à Valence durant lequel le jeune vagabond au visage caché, imprudent et ignorant qu'il était, lui avait offert une danse.

Sourire aux lèvres, il s'agenouilla et la regarda droit dans les yeux.

Moi, Ericx, commissaire aux mines de notre Duché, jure devant Aristote et les hommes, aide, conseil, fidélité et allégeance à dame Nynève,
légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III,
je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide au sein du conseil ducal.
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"Seul nous reste l'honneur !"

Nynaeve87

Nyna regarda Ericx s’avancer. Un très beau garçon qu’elle connaissait bien. Travailleur et ingénieux.
Elle était très heureuse qu’il soit conseiller car le duché n’aurait qu’à y gagner dans bien des domaines.
Il était commissaire aux mines.
Poste qu’il avait souhaité parce qu’il s’était bien rendu compte, en fin économiste de l’importance de ces ressources pour la trésorerie ducale et l’implication pour tout le duché.

Maire de Valence pendant plusieurs mandats et dans les moments les plus difficiles, il avait su prouver sa valeur et sa compétence.

Je suis heureuse de vous avoir comme conseiller Ericx et j’accepte votre allégeance avec joie. Je suis certaine que tous les Lyonnais-Dauphinois vous écouteront et donneront à ce travail aux mines la valeur qu’il mérite.
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Ceilb

Le Roi des fous arrivait dans cette salle ducale qu'il ne connaissait point du tout, les conseillers semblaient déjà présents. Il ne manquait plus que lui et quel lui ! Monsieur le Procureur du Lyonnais -Dauphiné...Ben mon colon...après être tombé bien bas le voilà maintenant haut placé, quel meilleur cadeau de celui là ? Offrir la possibilité à Ceilb de p'rouver que même les plus Coquinou d'entre les plus coquinous peuvent changer...

Quoi ? Me regardez pas comme ça ? Vous n'espérez quand même pas que je vais commencer par : " merci à tous d'être venus aussi nombreux ça fait chaud au cœur"

Bon, ok, ok j'me conforme aux règles.
S'incline devant Nynaève, se met à genoux et ramasse une petite pièce laissée surement là sûrement pour déjouer sa vigilance
Moi Ceilb Roi Des Fous et des Folles, jure fidélité aux écus et aux..
J'arrive au conseil ducal et il pleut des écus, hum....Comme il a déjà neigé hihi
Je me suis trompé de discours

Moi Ceilb, Roi Des Fous jure fidélité à Nymaève Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, et je jure aussi de servir la justice du mieux qu'il se doit bien évidement ! Et aussi un peu à Lévan III

je jure aussi d'apporter mon aide au conseil ducal du Lyonnais et ma fidélité ! Et je jure d'apporter conseil et je jure oh pis ohhh ah ouais je prêt allégeance
à Nynaève

Nynaeve87

Les conseillers avaient presque terminés de prêter allégeance. Ils semblaient fort pressés de retourner travailler.
Il lui faudrait songer à leur organiser un petit buffet au château où ils passaient le plus clair de leur temps. Le moins qu’on puisse dire c’est que les vieilles pierres de Pierre-Scize vivaient un conseil tout en effervescence.
C’est donc le procureur, Ceilb qui s’avançait maintenant.
Un bandit… diront beaucoup…
Tout en l’observant, des images d’un périple en Lyonnais-Dauphiné lui revinrent en mémoire.
Déjà à l’époque, elle lui avait fait confiance alors qu’il lui proposait de la ramener vers Embrun.
Son regard bienveillant se posa sur lui alors qu’il semblait se perdre dans les termes du serment… mais était il perdu… on en serait jamais sûr…

J’accepte votre allégeance messire Ceilb. Vous voilà dans une robe qui m’a fois vous met en valeur.
Je compte sur votre verve et votre humour dans les futurs débats du Conseil…
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Feanaro56

Le Porte-parole, qui attendait tranquillement que tous les conseillers prêtent allégeance, les regardait passer un à un, l'allégeance du procureur n'était pas banale, il ne dit mot et attendit la suite.

Nynaeve accepta l'allégeance de ce dernier, c'était effectivement le dernier à passer.
Feanaro se présenta au milieu de la salle, toussota légèrement et dit d'une fois forte :

C'est ainsi que se termine l'allégeance des Conseillers Ducaux...

Il se tourna vers les nobles qui arrivaient dans la Grande Salle et reprit :

Gentes dames et nobles sires, vous êtes maintenant invité à prêter allégeance au nouveau gouverneur, Dame Nynaeve de Mornant ...

Feanaro se remit dans un coin de la salle afin que les nobles puissent prêter allégeance.
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Penelope.

Pénélope vêtue de son uniforme de circonstance, ses macarons oubliés je ne sais où, arriva en salle d'allegeance quelque peu ébouriffée et emmitouflée dans sa cape.
Seul le bout de son nez dépassait de l'épais tissu. Dans ses bottes, ses orteils réduits à l'état de glaçon ne donnaient plus aucun signe de vie pour sûr que le sang ne devait plus arriver jusque là-bas....
Erfff sale temps à pas mettre une Péné dehors, elle savait qu'elle aurait oublié quelque chose dans la précicpitation , oui elle aurait du prendre une petite laine pour se protéger du froid glacial ...oui c'est ça une petite laine, après tout bon nombre de gens mettent des petites laines surtout en plein hiver.

Après avoir secoué les flocons de neige tombés sur sa cape elle tapota ses joues, son éternel petit sourire sur les lèvres. elle ne pouvait s'empêcher de se demander si certains dans l'assistance n'allait pas la trouver un brin refroidie.
Puis ses yeux croisèrent ceux de son bien-aimé, ausstôt elle reprit des couleurs, se redressa et la main sur le pommeau de son épée s'avança vers Nyna, heureuse de voir son amie à cette place.

Moi, Pénélope, Dame de la Terrasse, Seigneur des Lances de Vienne, reconnait Dame Nynaeve de Mornant comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage. Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.

Gardant un genou à terre elle regarda Nyna fièrement en lui souriant
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Nynaeve87

A peine entrée dans la salle de cérémonie, Pénélopedefrance vint s’agenouiller devant elle pour prêter serment.
Le gouverneur l’observa un instant sans rien dire.
Cette jeune femme, seigneur des lances de Vienne était une des plus belles femmes du duché… sans compter un caractère de feu qui lui donnait un charme tout particulier.

La capuche abaissée laissait deviner sa longue chevelure aujourd’hui libre de toute pinces… ses antennes étaient ailleurs…

Elle vit, avec un sourire, le regard éloquent qu’elle porta jusqu’au Porte- parole.

J’accepte votre allégeance avec bonheur Dame de la terrasse. Je sais pouvoir compter sur vos conseils et votre courage. Le duché ne saurait se passer de vous.
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Argawaen

Le conseil ducal venait de prester allégeance au Gouverneur, ce fut autour de la noblesse du duché.
Péné avait terminée de faire son allégeance.

Jeremdehuit entra à son tour dans cette grande salle toujours aussi impressionnante, une fois à quelques pas du Gouverneur il posa son casque au sol, mit un genou à terre, sa main gauche sur le pommeau de son épée et dit :

Moi Jeremdehuit, Seigneur des lances de Valence et en mesme temps Seigneur d'Antonaves du à cette fonction jure fidélité, aide, conseil et protection au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné Nynaeve, Dame de Mornant ainsi qu'à Sa Majesté Levan III Roy de France.

Qu'Aristote m'en soit témoin !

Il attendit ensuite un signe du Gouverneur afin de pouvoir se relevé.

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Nynaeve87

Puis ce fut le seigneur de lances qui s’avança vers elle pour prêter serment. Soldat qu’elle avait souvent vu à l’intendance comme fourrier de sa garnison. Un homme sans conteste sérieux et travailleur.

J’accepte votre allégeance messire d’Antonave, puissiez-vous continuer à mener vos hommes comme jusqu’aujourd’hui, avec écoute et fermeté.
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Espoire

Une fois que le conseil ducal eu fini de prêter allégeance, le porte parole demanda aux nobles d’en faire de même.
Espoire se leva à la suite de Jeremdehuit, et s’avança jusqu’à arriver devant Nynaéve, Elle mit genou à terre avant de dire d’une voix claire.

Moi, Espoire d’Amilly, Chancelière du Lyonnais-Dauphiné, reconnais Dame Nynaéve de Mornant comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage.

Par ce serment, Je lui jure aide, conseil et fidélité, ainsi qu’à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

Qu'Aristote m'en soit témoin

Nynaeve87

Espoire d’Amilly, chancelière du Lyonnais Dauphiné. Une femme d’action magnant la langue avec adresse, une diplomate chevronnée travaillant sans relâche pour son duché.

Nyna l’écoute avec attention puis lui répond d’une voix assurée.

J’accepte votre hommage avec considération. Je vous remercie pour le travail que j’entrevois chaque jour à Mercurol et vous serait grée de transmettre mes félicitations à tous vos ambassadeurs.
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pnj

Fhar l'amertume encore a la bouche au vue des dernière amicale trahison vint prêter serment.

Moi, Fhar, Seigneur D'Ecully, Seigneur des Lances de Lyon, reconnait Dame Nynaeve de Mornant comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage. Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.

Thierrylafrance

Thierrylafrance on ne peut plus heureux pour sa fillieule vint prester serment devant elle, il attendait que le moment soit venu pour parler.
Il mit un genou à terre et sa main sur son épée déclara

Moi, Thierrylafrance, Seigneur D'Anthon, Grand maistre des lances de l'Ost du Lyonnais Dauphiné, reconnais Dame Nynaève de Mornant comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage. Je lui promets fidélité, aide, conseil, appui et protection et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au duché du Lyonnais-Dauphiné.

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Espoire

Une fois qu’elle eu fini de prêter allégeance, elle ajouta,

Si sa grâce me le permet, je souhaiterai vous faire connaitre la volonté de mon époux qui ne peut se joindre à moi ce jour d’hui.

Citation:

A Lyon, ce quinze décembre de l'an MCCCCLVI

Je, Jean Zwyrowsky, vicomte de Crots, baron de Saillans et Marsanne, et seigneur de Ribiers, grand-officier et croix de l'Ordre de Saint-Georges, au moment de partir pour un voyage dont j'ignore la durée et dont la destination doit rester secrète, déclare ce qui suit.

La dame Espoire d'Amilly mon épouse se voit confier pour la durée de mon voyage, et au cas où je n'en reviendrai pas, mes terres personnelles de Crots, Saillans et Ribiers, afin qu'elle use et dispose de l'ensemble de leurs ressources et des privilèges y attenant, et qu'elle en remplisse en mon nom les différentes obligations.

En prévision mon absence, elle prêtera allégeance aux Conseils et Gouverneurs successifs pour les terres citées, attendu que pour l'amour du Dauphiné et pour notre honneur, nous n'avons jamais manqué à ce serment, et que nous souhaitons qu'il en soit toujours ainsi.

Qu'il en soit fait ainsi devant Aristote, mon scel apposé ici-bas témoignant de ma volonté incontestable.

Puis attendit la réponse du gouverneur

Nynaeve87

Nynaève inclina la tête lorsque Fhar prêta serment d’une voix monocorde et chargée de rancune.
Bien consciente de la difficulté de la situation, elle ne pouvait, en tant que gouverneur ne pas suivre le corpus du Lyonnais-Dauphiné.
La loi n’étant pas selon elle adaptable à loisir.

Aussi d’une voix lasse lui répondit-elle…

J’accepte votre allégeance Seigneur D'Ecully.

Son regard, un instant assombrit par une pensée fugitive qu’elle chassa du revers de la main, se posa sur Thierry qui s’avançait à son tour vers elle.
Ses yeux bruns se posèrent un instant dans les siens, comme pour y puiser un peu de sa tranquillité et de son énergie. Son parrain, son ami depuis bien longtemps déjà.

Je suis heureuse Seigneur D'Anthon d’accepter votre allégeance. Vous êtes précieux et pour l’ost et pour notre duché, et depuis fort longtemps. Homme d’expérience, je compte sur vous pour aider la paix à se maintenir sur notre duché.

A la suite du grand maître des lances, elle vit revenir Dame Espoire un velin à la main. Elle le parcourut rapidement et l’air grave lui répondit d’une voix plus modérée.

Je vous remercie Espoire, j’espère que l’affaire qui retient votre époux loin de vous sera brève et que vous pourrez enfin jouir de la tranquillité à laquelle vous avez droit. Puisse-t-il revenir rapidement et profiter avec vous de l’heureux évènement dont vous m’avez fait part.

Puis un peu plus fort…

J’accepte, à travers vous, Dame d’Amilly, l’allégeance de votre époux, Jean Zwyrowsky, vicomte de Crots, baron de Saillans et Marsanne, et seigneur de Ribiers, grand-officier et croix de l'Ordre de Saint-Georges.
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Akula

Akula quitta Montélimar quelque heures pour Lyon, afin de rendre allégeance au nouveau Gouverneur.
A la suite des ses compagnons d'arme il s'avanca. Mit un genou à terre, la main droite sur le coeur, la gauche sur son épée et dit:

Moi Akula, Seigneur Des lances de Montélimar et par la même Seigneur de la Rochette, reconnait Dame Nynaeve de Mornant comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage. Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.
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pnj

Le Duc d'Hostun était arrivé tôt avant la cérémonie d'allégeance au nouveau gouverneur du Lyonnais et Dauphiné. Il tenait en effet à faire montre qu'il tenait ses devoirs à cœur, et qu'en tant que vassal de cette province, il tiendrait ses engagements prononcés devant le Tout puissant et les hommes.

Le temps s'écoula avec une célérité démesurée, du moins cela fut l'impression que François eut lorsque les premiers membres du conseil s'avancèrent afin de faire leur serment. Le Baron se concentra alors, et constata avec désolation que tout se déroulait en l'absence de témoin héraldique, ce qui signifiait que la cérémonie était en l'état nulle, comme inexistante et que si elle se poursuivait ainsi, il faudrait tout recommencer.

Le jeune noble intima alors son intendant d'approcher et lui murmura quelques brèves directives.

- " Jehan, va rapidement me quérir mes caducées je te prie, elles sont dans mon bureau, à l'hostel. Fais également prévenir Almaric, il se pourrait que j'ai besoin de ses services. "

" Il sera fait selon vos désirs mon Seigneur, " répondit alors le vieil homme.

Un héraut d'armes royal était présent après tout, s'il pouvait éviter aux personnes défilant devant le gouverneur de le faire une nouvelle fois sans que bon nombre n'en comprenne la raison, il le ferait. Sigillant espérait cependant que le régnant de sa province comprendrait ce qui allait suivre. Enfin, il aurait du prévoir l'absence du maréchal et prendre les devants. Les fautes étaient partagées.

Après un instant qui sembla durer une éternité pour l'aspirant chevalier, Jehan revint en compagnie d'Almaric. Leur maître prit possession des attributs de sa fonction royale puis donna les directives à son poursuivant d'armes. Puis il s'avança, et prit place à la droite du gouverneur à qui il glissa quelques succincts mots lorsque l'occasion se présenta.

" Mes devoirs Gouverneur, j'ai remarqué qu'il manquait un témoin héraldique à cette cérémonie. Par chance, estant noble de cette province, j'étais bien entendu présent. Afin d'éviter l'organisation d'une nouvelle cérémonie, je suis donc contraint de me constituer moi mesme témoin. J'ai fait prévenir le maréchal ayant la tutelle de la marche, vous pouvez estre rassurée. "

Il lui adressa un léger sourire puis porta son attention sur les nobles qui s'avançaient à présent.

Walan

Walan s'avança à son tour , alors que François de Macquart venait de prendre place aux côtés de la Gouverneur. Allant rapidement se placer devant celle ci, Sans Repos salua la jeune femme d'un signe de tête amical et mit un genou à terre avant de déclarer d'une voix ferme.

Moi, Walan, vicomte d'Ancelle, baron de Charpey, seigneur de Meyrieu, conseiller militaire de l'Ost Dauphinois et bourgmestre de Vienne reconnait dame Nynaève de Mornant comme légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.
Je lui jure, de part mes fiefs d'Ancelle et de Charpey, fidélité, aide et conseil et à travers elle au Roy Levan le troisième. Je demeure le serviteur du Lyonnais Dauphiné, que le Très Haut en soit témoin.
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Nynaeve87

Alors que le Seigneur de La Rochette allait s’agenouiller pour prêter serment, Nynaève aperçut, au fond de la salle, un homme qui partait précipitamment.
Un instant, elle fronça les sourcils, puis s’inquiéta.
Que pouvait-il bien se passer.
Elle jeta un regard rapide et interrogateur au maître de cérémonie avant de se concentrer sur le seigneur des lances qui d’une voix claire prononçait son allégeance.

Bien qu’un peu perturbée, elle lui sourit et le pria de se relever.

Seigneurs des lances, je reçois le renouvèlement de votre allégeance avec respect. Je sais quel travail vous faites et le sérieux que vous mettez à l’ouvrage.

Se disant, elle suivit des yeux, le jeune Duc d'Hostun qui vint, le plus simplement possible se mettre à ses cotés.
Furtivement, elle regarda ce qu’il avait dans les mains et lui adressa un œil inquisiteur.
Alors, il se pencha vers elle pour lui expliquer le pourquoi et le comment.
La jeune femme s’empourpra un instant se sentant responsable et prenait la pleine mesure de son ignorance et de ce qu’il lui restait encore à apprendre.
La reconnaissance remplaça l’inquisition et inclinant doucement la tête elle le remercia des yeux et d’un sourire, se concentrant sur le Vicomte d’Ancelle qui s’était avancé devant elle.
Reprenant ses esprits, elle l’observa un instant et fut heureuse de ce qu’elle lisait sur son visage.

Il fut un temps ou je me suis moi-même inclinée devant vous. J’accepte aujourd’hui votre allégeance en pensant à ce jour où vous fûtes vous-même à ma place. Nous sommes bien différent mais nous savons, l’un comme l’autre l’importance que nous accordons tous les deux à ce duché et le temps que nous lui consacrons sans compter. J’ai grand respect pour votre engagement Walan.
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Demons

C'est l'esprit en forme que Demons vint se présenter à la cérémonie d'allégeance, il n'avait pas suivit grandement les dernières élections du fait de sa retraite, mais celle ci l'avait remit d'aplomb après les derniers moments qu'il avait passé. Dans son pourpoint bleuté il écouta attentivement les divers allégeances, resserrant son catogan il sourit et attendit.
Profitant d'un moment de flottement, Demons se présenta dans l'allée centrale et se dirigea en direction du siège du gouverneur pour prêter son allégeance. Mais il ne venait pas seulement renouveler son allégeance, pour lui chaque nouvelle cérémonie avait son importance, il venait se mettre au service du duché ainsi que l'ordre qu'il représentait. Lorsqu'il arriva devant Nynaève, Demons posa son genou droit à terre, puis levant les yeux en direction de la jeune femme il la dévisagea quelques secondes, il la connaissait en tant que compagnon mais au final la connaissait il vraiment? Parlant d'une voix sure, pensant un à un ses mots comme si ils les vivaient, il dit :

Moi, Demons, Baron de Salerans, jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance à Dame Nynaève de Mornant, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin Marc-Philippe, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal en toute circonstance.
Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Salerans et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

Puis se relevant il écouta Nynaève, puis la salua du chef le sourire au lèvre, comme pour la saluer et lui donner du courage, et il repartit dans la foule .
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Ulan

Ulan se rendit au Chateau de Lyon pour assister à la cérémonie d'allégeance. Elle se présenta devant le gouverneur, mit un genou à terre et s'exprima d'une voix distincte

Moi Ulan, Baronne de Montfort, Dame d'Aubenasson, Maire de Montélimar et Rectrice du Lyonnais Dauphiné, reconnait Dame Nynaeve de Mornant comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage.
Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.

Ulan se redressa, souria à Dame Nynaeve puis se retira parmi la foule
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Samarel

remontant des entrailles du castel, samarel se présenta à son tour à la cérémonie d'allégeance du nouveau gouverneur, nynaeve. il avait raté le début de la cérémonie, tout occupé à sa tâche et c'est le coeur soulagé qu'il se joigna à la foule de la cour dauphinoise réunie ici en grand apparat. d'ailleurs, en parlant d'apparat, il avait comme trop souvent oublié de prévor un vètement de circonstance et c'est en harnois blanc qu'il se présenta à son tour devant la jeune femme, toute en beauté dans sa robe, le chef rayonnant de la couronne de gouverneur des terres du lyonnais dauphiné. l'écoossais s'approcha solennellement et s'arrèta debout devant le trone. il dégaina sa claymore et joignit ses mains à celle de l'ancienne connétable, puis tout en la fixant dans les yeux il posa un genou à terre en lui souriant.

moi, samarel du clan kennedy, baron de bourdeaux, maistre de correspondance déclare ici devant tous jurer assistance, conseil et service à sa grâce Nynaeve de Mornant, légitime gouverneur des terres du dauphin de france et à travers elle à l'héritier de la couronne. qu'aristote vous garde en sa sainte sagesse.

l'écossais regardait celle qu'il avait vu se lancer en politique alors qu'il était lui meme au conseil. elle avait un sacré tempérament mais avait surtout une qualité qui lui plaisait. elle avait dans les missions qu'on lui avait confié jusqu'à présent, fait preuve d'une belle énergie. certes, ils n'étaient pas toujours d'accord tous les deux mais le respect qu'il espérait mutuel s'était installé au fil du temps.
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Kernos

Revêtu d’une cape de fourrure sombre, fermée par dessus ses habits couleurs d’or, de sang et d’azur, Kernos franchit les portes donnant sur la grand’salle de Pierre-Scize où la noblesse lyonnais-dauphinoise s’était réunie pour renouveler son allégeance au nouveau Gouverneur. Son regard balaya brièvement l’assistance, le Conseil était présent, ainsi qu’une partie de la gens militaire.

Les yeux du soldat se posèrent sur le visage de la femme brune qui occupait le trône. Il l’avait connu simple militaire et la voilà maintenant Dame et Gouverneur, entourée par le jeune Macquart portant caducées, trois nobles agenouillés et un Baron écossais à la claymore dégainée. L’impression qu’une éternité s’était écoulée depuis qu’elle avait quitté l’Arsenal le frappa alors, le monde était décidément plein de surprises.

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Nestor

Nestor s'avança également à son tour.
Il avait déjà prété serment au Gouverneur de nombreuses fois mais c'était la toute première fois de par son fief de Ventavon.
Il salua le Gouverneur et mit un genou à terre. Puis il déclara d'une voix ferme.

Moi, Nestor, Seigneur de Ventavon et conseiller militaire de l'Ost reconnait dame Nynaève de Mornant comme légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.
Je lui jure fidélité, aide et conseil et à travers elle au Roy Levan le troisième et à notre beau duché du Lyonnais-Dauphiné, que le Très Haut en soit témoin.

Nynaeve87

La cérémonie d’allégeance s’écoulait à un rythme soutenu.
Personne n’était en retard et chacun à son tour venait s’incliner la phrase rituelle aux lèvres.
Ulan, rectrice du Lyonnais-Dauphiné et maire de Montélimar qu’elle avait rencontré dans sa taverne lors de son mandat précèdent, Samarel, l’homme au kilt de l’ost, ancien capitaine qu’elle estimait malgré quelques échanges un peu… vifs, et enfin Nestor, qu’elle connaissait moins mais quelle avait servi alors qu’elle balbutiait dans l’ost, une des grandes figures de la dernière guerre en Bretagne.

J’accepte le renouvellement de votre allégeance, Baronne de Montfort. Je pense que nous serons amenées à nous rencontrer souvent.
Je veux mettre en place ce travail dont je rêve avec tous les maires du duché. D’autre part, vous savez combien, en ces temps difficiles nous comptons sur vos étudiants. Je sais tout le travail que vous faites pour les motiver…

Elle la suivi des yeux alors que Baron de Bourdeaux s’inclinait à son tour.

Hmmm… vous ne quittez donc jamais votre armure conseiller militaire… remarquez, elle vous sied fort bien. J’entends bien ici votre serment et espère que vous continuerez à apportez vos conseils et votre bonne humeur au conseil de guerre. Je sais que les gredins et brigands ont fort à craindre de vous et que vous surveillez nos frontières avec l’œil d’un aigle.

La jeune femme le fixait avec son œil malicieux se demandant comment il pouvait garder son harnois surement très lourd sinon très chaud... un ancien encore très vert…

Puis ce fut le tour du Seigneur de Ventavon qu’elle salua d’un signe de tête.

J’accepte votre allégeance messire Nestor. Vos qualités m’ont été bien des fois rapportées aussi je compte sur votre soutien. Le duché a plus que jamais besoin en ce moment de toutes ses forces.
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Kernos

Voyant que les nobles précédents venaient de recevoir la réponse à leurs serments, chassant la nostalgie de son esprit, Kernos retira l’agrafe qui fermait sa cape, découvrant ainsi le lion d’or retenu par un ruban noir qui ornait sa poitrine aux côtés de sa médaille de Notre-Dame. De son allure martiale, il s’avança à travers la salle pour se rendre devant le trône, les tapis recouvrant le sol atténuant le bruit de ses bottes , puis il s’agenouilla d’un mouvement souple devant Nynaève sans la quitter du regard. Son poing droit vint se poser sur son cœur et sa main gauche se posa sur le pommeau de Gramr, son épée qui ne quittait que très rarement son côté.

Moi, Kernos Rouvray, Sire de Glandage, Seigneur des Lances de Die et, de par cette fonction, Sire des terres de Genay, également Maistre Armurier de l'Ost, reconnait Dame Nynaève de Mornant comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et comme suzeraine.

Par ce fait, je lui jure fidélité, aide et soutien armé, ainsi que conseil; et à travers elle, aux terres du Lyonnais-Dauphiné. Qu'Aristote, Christos et saint Georges m'en soient témoins!

Et il se tint ainsi, genoux ployés, attendant que sa suzeraine lui réponde.
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Nynaeve87

Un peu desséchée, le gouverneur fit un signe au maistre d’hôtel afin qu’on lui porte un verre d’eau.
Elle observait bienveillante l’assemblée devant elle et sentait tous ces yeux braqués sur elle.
Certains aimables d’autres plus indéfinissables.
Chacun avait revêtu pour l’occasion ce qui affirmait le plus sa personnalité.
Le sire de glandage, déjà dans l’assemblée s’avança à son tour.
Kernos, son maître armurier…elle sourit à cette pensée… l’arsenal… sa première responsabilité dans l’ost….
Elle y reviendrait, elle le savait… ce poste elle l’avait quitté lorsqu’elle avait du le partager… à tord sans doute… Un afflu de souvenir… Thierry seigneur des lances, Zoyas aide de camp, Font en taverne… l’inter-garnison… qu’en était-il aujourd’hui…

La jeune femme se recala sur son siège songeant à tout ce qu’elle avait encore à faire au château.

J’accepte votre serment avec honneur. Je ferais au mieux dans ma fonction comme vous le faites dans la vôtre pour un duché organisé et prospère.
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Argael

Le mantel sur les épaules vêtues émeraude, il assistait à la cérémonie, silencieux, curieux de l’absence d’un témoin héraldique si ce n’était « dauphiné » d’autre pouvait œuvrer.

Il attendit patiemment son tour, se faisant par la et dans l’ordre du protocole ouvertement ignoré, qu’importer cela, l’essentiel était bien ce symbole d’un noble à genoux devant le Gouverneur du duché.

Son tour arrivant donc, c’est doucement la tête haute qu’il s’avança, plantant comme chaque fois ses yeux dans celui du dirigeant. D’une voie assurée et forte il s’exprima heureux de voir cette personne siéger à la cérémonie

Vostre Grasce,

Moi, Argael dict « le fier », Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud jure devant Aristote et les hommes présent ce jour, aide, conseil, fidélité et allégeance à Nynaève Dame de Mornant, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Monestier de Briançon, de Montgenèvre ainsi que de Saint Giraud et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal, en espérant que vous serez diriger avec humilité et respect.

A cela j’ajoute ma charge de Seigneur des lances et à mes fiefs de droits, j’y ajoute les terres de Chateauneuf de Galaure dont j’ai la charge de part ma fonction de chef de garnison de Briançon.

Qu’Aristote et Sainct Georges m’en soient témoins.

Et il se tint ainsi, genoux au sol, attendant que sa suzeraine lui réponde, ne cessant de la fixer.
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Nynaeve87

Ce n’était pas la première fois que Nynaève voyait les yeux verts d’Argael se poser sur elle, mais la cape qu’il avait aujourd’hui sur le dos relevait encore leur éclat.

Si elle était un peu troublée de ce regard planté dans le sien elle n’en fit rien voir et lui sourit le plus naturellement possible. Cet homme l’avait toujours impressionné par sa prestance et sa liberté de verbe.

Elle l’écouta sans détourner le regard et lui répondit d’une voix posée.

C’est un honneur pour moi messire de recevoir votre serment.
J’ai grand plaisir à vous voir ici, non parce que vous vous agenouillez devant moi, mais parce que ce duché à besoin de vous.
Je tiens d’ailleurs à souligner votre abnégation à travailler pour notre province au dépend parfois de vos études.
Je suis fière de vous compter parmi mes amis, et espère que vous saurez toujours m’épauler comme vous l’avez fait jusqu’aujourd’hui.
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Regimon

Régimon s'agenouilla devant sa grasce le Gouverneur et lui prêta allégeance en bonne et due forme :

Moi, Régimon de Prume, Duc de Rives et Baron de Sassenage, jure devant Aristote d'apporter aide, conseil, fidélité et allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Dame Nynaève de Mornant, et à travers elle, au Dauphin et à sa Majesté le Roy. Je jure de servir et de défendre au mieux les intérêts du Duché et de ces habitants.
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Shinji

Shinji alla faire son devoir afin de rendre grace au nouveau Gouverneur. Il s'agissait d'un formalité dont il s'acquitait consciencieusement à chaque fois. en tant que simple tributaire d'une terre offerte par le Gouverneur. Shinji s'avança vers le nouveau gouverneur, respecta le protocole et dit ces paroles :

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Nynaeve87, et, à travers elle, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Shinji se retira ensuite et pris la direction de l'université cotoyer les étudiants et professeurs de medecine afin de persévérer dans ses études de médecine.
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Pathan

Pathan s'avança vers le nouveau gouverneur.

Bonjour gouverneur, je me souviens encore de vos débuts hésitants chez les golds, et vous voila maintenant sur le siège du Lyonnais Dauphiné.
Que le temps passe vite, voila qu'il me faut maintenant vous prêter serment, alors soit.

Moi Pathan, Vicomte de Montluel, reconnaît Dame Nynaeve de Mornant comme Gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné et lui prête hommage.
Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais Dauphiné.

Son serment effectué, Pathan sourit au nouveau gouverneur, puis en alla reprendre sa place, au fond de la salle.

Nynaeve87

La cérémonie continuait et un à un les grandes figures du Lyonnais-Dauphiné venaientt s’incliner devant le nouveau gouverneur. Sous l’œil attentif du Duc d'Hostun.
La jeune femme répondait toujours d’un sourire et d’un mot qui se voulait courtois et accueillant.
Régimon, Shinji, Pathan… autant de noms qui avait marqué par leur emprunte son cher duché.

Je suis honorée, duc de Rives d’accepter le renouvellement de votre allégeance pour le Lyonnais-Dauphiné.

Vint ensuite Shinji, protocolaire… Ses yeux graves se posèrent un instant sur celui qui avait su un jour la rassurer et l’encourager.

C’est bonheur pour moi seigneur de Bocsozel de vous voir en ce jour pour ce serment qui vous lie encore et toujours à ce duché.

Puis Pathan… Pathan qu’elle n’avait comprise que bien plus tard. Difficile d’appréhender tous les aspects de la politique avant d’y avoir réellement gouté.

C’est respectueusement que j’accepte le renouvellement de votre allégeance au Lyonnais-Dauphiné Vicomte de Montluel.
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Salah_ad_din

Salah ad'Din qui était sur le départ pour un bien funèbre voyage, profita d'un court moment de repos pour venir prêter allégeance avec son épouse. Il s'habilla noblement laissant son armure de côté, mais portant un long tabard d'un velours vert foncé brodé de fil noir et où ses armes familiales était brodé sur la poitrine gauche. c'était une tristesse qui s'affichait sur son visage plutôt joyeux ou grincheux tout dépendais des heures où on le croisait. Mais là c'était profondeur et tristesse... De même que son épouse qui avait eu cette mauvaise nouvelle il y a quelques mois...

Néanmoins il essaya de cacher cela à sa marraine qui était Gouverneur, après de long mois à avoir servis son duché en tant que conseiller, elle menait le conseil. Il était fier d'elle, cela lui réchauffait même le cœur, il savait juste.

Salah se présenta devant Nyna et la salua d'un signe de tête, devant l'estrade il posa alors le genou gauche tout en portant sa main droite sur le cœur et releva la tête, et d'une voix claire et portante il fit son allégeance.

Moi Salah ad'Din de Nasiria, Vicomte de Crest, Baron du Poyet, Seigneur de Saint-Syphorien-sur-Coise et de Thielt renouvelle mon allégeance au Lyonnais Dauphiné pour les terres du Poyet. Et reconnaît ma Marraine Nynaeve de Mornant comme Gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné et lui prête hommage.

Je lui promets ainsi fidélité, aides et conseils en toute circonstance, et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Lévan III, et son légitime fils, le Dauphin de France.

Salah ad'Din attendit que l'écho de sa voix s'estompe avant de se relever doucement tout en regardant sa marraine, étant fier d'elle.
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Elorane

La vicomtesse avait suivit son mari, plus par respect pour lui qu'autre chose, il voulait qu elle soit présente au pres de lui. Elle se serait contentée de demander a Hector de porter un message, après tout elle devait se reposer un peu plus que d'habitude, puis une longue route les attendait...
Ils feraient une halte en Champagne pour pouvoir ensevelir ces deux hommes qui avait tant apporté, autant a Salah qu'a elle.
Ils y resteraient le temps que leur enfant vienne au monde, même Geoffroy sera au pres d'eux. Elorane regardait son époux avec tendresse, sans vraiment écouter son serment, bien plus concentrée à penser à leur vie a tout les deux et a tout ce qu il lui apportait...
Quand elle le vit se relever, elle s'avança a son tour en soupirant

Nous, Elorane de Nasiria, vicomtesse de Crest, baronne de Poyet, Dame de Thielt et de Saint-Symphorien-sur-Coise, reconnaissons Dame Nynaeve87 de Mornant, comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et qu'à travers vous, nous reconnaissons le Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et sa Royale Majesté Levan III
Sur notre vie et notre Foy, pour nos terre de Crest et Saint-Symphorien-sur-Coise, nous lui jurons , fidélité, apporterons si nécessaire aide armée et conseil, en échange de sa promesse de subsistance, justice et protection

Elorane se releva en remerciant le Tres Haut que son ventre ne l'empêchait pas encore de pouvoir se mouvoir a sa guise et se retira au pres de son époux
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Nynaeve87

Nynaeve regarda Salah s’avancer pour prêter, lui aussi, allégeance au duché du Lyonnais-Dauphiné.
Un moment elle se laissa submergé par une émotion qu’elle ne contint que difficilement. Son filleul.
Elle avait toujours eu une affection particulière pour lui. Elle avait entendu tant de choses… Pourtant, au fond d’elle, elle savait bien la fidélité de cet homme à son duché.

J’accepte votre allégeance Salah ad’hin. C’est, croyez-le, avec émotion que je vous vois ici devant moi. Je sais que je peux compter sur votre conseil et espère bien ne pas vous décevoir.

Puis son regard se posa sur celle qu’il avait choisie pour femme cherchant dans ses yeux la réponse à ses questions. Elorane de Nasiria, s’inclinait à son tour. Elle ne l’avait pour ainsi dire pas revue depuis un petit moment… ou pas vraiment. Elle savait qu’elle l’avait déçue, pas qu’elle sans doute. Elle avait choisi le monde utopique qu’elle croyait pouvoir construire. L’avenir déciderait si elle avait eu tord ou raison…

J’entends votre serment, vicomtesse de Crest. Puissiez-vous toujours apporter à ce duché votre expérience au-delà même d’une gouvernance éphémère. Ce duché va avoir besoin de toutes ses forces vives et vous êtes l’une d’entre elle.
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Maccornell

Il avait attendu son tour, laissant les nobles titrés renouveler leurs allégeances au Lyonnais-Dauphiné et à son Gouverneur. Nombre de ses collègues avaient déjà prêté serment. Lui avait retenu son envie de s'agenouiller de suite devant la Dame de Mornant. Le protocole voulait qu'il en soit ainsi, chassant la spontanéité au profit des convenances.

Lorsqu'il eut l'impression qu'on l'attendait, il avança le cœur confiant pour remplir avec fierté son devoir. C'était non seulement une amie, une sœur d'armes, mais aussi et surtout sa marraine et sa maitre d'armes. Sans son choix de carrière politique, il ne serait certainement pas là et ne serait sans nul doute jamais devenu armurier en chef de la garnison d'Embrun. Cela allait bientôt faire un an qu'elle avait choisi la route qui devait la mener là où elle était. MacCornell avait une confiance absolue en elle et dans ses capacités. Pour elle, il serait prêt à prendre la route des étoiles...

Dans sa main gauche, il tenait un paquet enveloppé dans des peaux. Avant de s'agenouiller devant le Gouverneur, le Seigneur des Lances et armurier regarda Nynaève dans les yeux. Puis, il lui tendit le présent en disant:

Votre Grâce, voici un petit présent d'Embrun qui devrait vous plaire...

Puis, il posa un genou par terre et tandis que la gouverneur déballait le cadeau, il proclama en la regardant non sans une pointe d'émotion mélangée à de la confiance:

Moi, Romuald MacCornell, Seigneur des Lances de la garnison d'Embrun, et de par ce fait, Seigneur de Baternay jure fidélité, aide et conseil, et promets un soutien armé inconditionnel à Nynaève, Dame de Mornant et Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné. Qu'Aristote, Christos et saint Georges m'en soient témoins et m'aident dans cette tâche!

Une fois que son serment fût accepté, il retourna près du buffet où ces collègues étaient.
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Nynaeve87

Le seigneur des lances d’Embrun s’avança à son tour. Son ancien aide armurier. Image d’un petit combat où elle avait voulu le tester… sourire…
Elle ouvrit avec curiosité le cadeau qu’il venait de déposer devant elle. Emotion, bonheur et peur…
Peur de ne pas être à la hauteur de ce qu’il attendait d’elle.
Pourtant… juste un sourire et le regard droit. On ne se laisse pas aller lorsqu’on gouverne. On aliène et sa liberté, sa vie… sacrifice et devoir.
Un petit éclat brillant dans le regard qui de plus près aurait pu ressembler à une larme, elle inclina la tête en signe de remerciement.

J’accepte votre allégeance Seigneur de Bartenay. Le duché et moi-même savons quel est votre cœur. Servez de votre mieux ce duché qui nous est cher.
Je vous remercie pour ce présent qui m’honore et me ramène, un instant à mes premières amours.

Se disant, elle avait sortit et la dague et l’épée, qu’en excellent artisan, Romuald avait forgé pour elle.

Puissent-elle m’aider à vaincre la fourberie et la lâcheté…

Ses yeux à présent n’était plus que colère et détermination.
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pnj

Un héraut porteur de la livrée de Clérieu demanda audience au nom de ses maîtres auprès du Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
Une fois admis il remit le pli qui lui avait été confié.

Citation:

Au Gouverneur du Lyonnais et Dauphiné,
Aux membres du Conseil Ducal,
A la Noblesse du Duché.

Par la présente missive, Nous, Anthony de Massigny, dict le Wulfen, Duc de Montchenu et Vicomte de Clérieu, ainsi que Numalane de Massigny, Baronne de Beaurepaire, reconnaissons Dame Nynaeve87 de Mornant, comme Gouverneur légitime du Lyonnais et Dauphiné.
Nous jurons devant Aristote de lui apporter aide, conseils, fidélité et de servir et défendre au mieux les intérêts du Duché et de ses habitants. Quelque soit notre coupure du monde, si le bruit d'un besoin de notre soutien parvenait à nos oreilles, nous mettrions notre épée et notre énergie à votre service, pour défendre la Terre qui nous est commune.

Fait à Clérieu le 2 février 1457.
Anthony de Massigny
Numalane de Massigny

Nynaeve87

Nynaève commençait à s’ennuyer sur son fauteuil et trouvait la cérémonie un peu longue…

Il semblait qu’il y avait des retardataires…
Un héraut vint bientôt s’incliner devant elle lui donnant un pli qu’elle lut aussitôt.
Levant les yeux, elle le remercia pour sa course et le pria de rapporter à ses maitres l’acceptation de leur renouvellement d’allégeance.
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Lady_antlia

Le Capitaine se rendit à la salle d'anoblissement . L'absence du Gouverneur se faisait longue, et elle tenait à lui tenir quelque peu compagnie.
La jeune femme devait également s'assurer de sa sécurité.

Elle arriva devant les portes et regarda les deux membres de la garde .

Suffisant se dit elle, les menaces ne sont point trop élevées . Elle discuta avec les deux gardes, plaisanta un petit peu avec elle, sachant cette tache dure .
Rester inactif pour un soldat .... c'était le pire .

Elle entra alors et vit le Gouverneur dans une position d'attente qui dénotait sa grande patience mais aussi sa lassitude .

Elle s'approcha, inclina la tête et mit un genoux à terre .

Mes Hommages GOuverneur Nynaeve .
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Nynaeve87

Le regard de Nyna fut bientôt attiré par la vue du Capitaine qui revenait, le regard semblant fouiller la salle.
D’abord inquiète, elle la vit plaisanter avec les gardes et se détendit.
Souriante elle la regarda s’approcher et s’agenouiller.
Elle vit là, le moyen de quitter enfin son siège, elle finirait les jambes en compote à rester aussi longtemps assise .
Lentement elle se leva, un peu ankylosée riant de sa propre maladresse et releva Lady_Antlia.

Relève toi donc…Y-a-t-il un souci ?

Elle avait parlé bas, afin de ne pas alarmer l’assistance.
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Lady_antlia

Nyna s'approcha d'elle et lui intima de se relever, ce qu'elle fit, plaquant sa fidèle à sa cuisse .
Elle lui sourit en la voyant venir, se doutant que cela lui était plus agréable que de devoir rester sur son siège, aussi confortable qu'il pouvait paraitre .
Devant son inquiétude, elle essaya de la rassurer :
Aucun signe , pas d'inquiètude Nyna . Je venais voir si tu allais bien dans ta grande salle .
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Nynaeve87

Tu la trouves grande toi aussi?

Là j'ai eu le temps d'en apprendre tous les détails par coeur... je vais pouvoir la peindre les yeux fermés...

La jeune femme sourit...

Excuse moi un moment...

Le gouverneur profita de cet instant de récréation pour rejoindre Demons qui s'était adossé à un mur près d'une des fenêtres.

Il me semble que dans la précipitation, j'ai oublié de vous répondre tout à l'heure, vous vous êtes relevé si vite. Sachez que je le regrette, il est évident qu'au nom du duché j'accepte le renouvellement de votre allégeance. Je sais que nous vous devront la construction d'une nouvelle aile, que vous avez commencé les travaux pour le panthéon.
J'ai vu les ouvriers ce matin, je suis sûre que ce sera du plus bel effet.
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Feanaro56

Feanaro était retourné au chateau de Lyon pour récuperer les missives qu'il avait reçu ou que le gouverneur avait reçu et revient dans la salle d'allégeance.
Il vit que le capitaine Lady_Antlia était restée auprès du gouverneur, il les salua du chef et alla déposer les différentes missives reçues par de prestigieux dauphinois qui soit n'avaient pas pu venir en personne à Lyon soit ceux qui avaient déménagé du Lyonnais Dauphiné :

Citation:

Moi, Coppensbe Duc d'Albon, reconnait Dame Nynaeve de Mornant comme légitime Gouverneur du Dauphiné. Devant Aristode et mes pairs, je renouvelle mon serment d'allégeance et promet d'apporter aide et conseil si cela m'est demandé.

Lamis a écrit:

Nous, Matèu de Mélian, Baron de Tallard et Seigneur de Pommier en Beaurepaire, faisons serment, sur les Saintes Écritures Aristotéliciennes, d'allégeance au Gouverneur Dame Nynaeve de Mornant, nouvellement élu au sein de la province du Lyonnais et du Dauphiné. Les fiefs de Tallard et de Pommier se tiendront donc a disposition de notre suzerin.
Puisse en retour, notre Suzerain accorder Justiciam, Pacem et Tutelam à l'ensemble de ses fidèles vassaux.

Citation:

Au Gouverneur régnant du Lyonnais-Dauphiné,
Aux membres du Conseil Ducal en exercice,

par Charles de la Croix de Bramafan, Vicomte de l'Isle Jourdain,
le Cinquième de Janvier de l'An Mil Quatre Cent Cinquante Sept.

Citation:

De Estalabou de Vaucanson,
Duc de Gap
Vicomte de Chandieu
Seigneur de Mison

A

Dame Nynaève,
Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

Madame la Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Mon amie,

C’est avec une profonde satisfaction que j’ai appris votre élection à la tête du Duché du Lyonnais-Dauphiné. Je profite donc de ma missive envoyée à votre porte-parole pour vous adresser toutes mes félicitations car je sais le duché en de bonnes mains. Cela fait maintenant bien longtemps que j’ai quitté les terres Dauphinoises mais je ne désespère pas d’y revenir sous peu m’informant depuis la lointaine Gascogne. Je suis persuadé que cette terre chère à mon cœur prospèrera sous votre mandat et que vous saurez maintenir l’union qui permet de faire du Lyonnais-Dauphiné un duché respecté et puissant. Veuillez trouver à la suite de ces quelques mots, le renouvellement de mon allégeance.

En esperant pouvoir rapidement pouvoir vous retrouver ainsi que nos amis Dauphinois.
Avec toute mon amitié et tout mon respect.

Faict à Mimizan, Duché de Gascogne le 6eme jour du mois de janvier de l’an de Grasce 1457

Citation:

Madame,

Ne pouvant malheureusement me rendre en gargote pour présenter mon allégeance, je vous prie de la recevoir par missive :

Nous, soussignés, Baronne Nonikw de Bellecombe et Baron Gaal de Bron, présentons officiellement notre allégeance à Dame Nynaeve de Mornant, Gouverneur du Duché du Lyonnais Dauphiné, au titre de nos baronnies. Soyez assurés de notre soutien ainsi que celui de nos vassaux.

Recevez en outre toutes nos félicitations pour votre élection et nous vous souhaitons une paisible continuation de mandat...

Nonikw et Gaal de Bron-Bellecombe

Citation:

Mon cher Frére,

Je me trouve bien loin de vous ces jours ci, et je ne pourrai malheureusement pas être présente pour votre cérémonie d'allégeance.
Aussi je t'envoie cette petite lettre pour permettre a Nyna de recevoir mon allégeance et ma profonde amitié.

Je soussignée Julie de Barsac dict Julienurs, baronne de Saint Vallier et Dame d'apprieu, renouvelle mon allégeance au Lyonnais Dauphiné et à son gouverneur légitime, dame Nynaeve, et à travers elle au roi Levan III.
Je te promets, Nyna, conseil, protection et assistance durant tout ton mandat et espère qu'il se passe au mieux.

Bon courage à tous les conseillers dans votre lourde tâche.
Sachez être digne de la mission que le peuple vous a confié.

Julie de Barsac, dict Julienurs
Baronne de Saint Vallier
Dame d'Apprieu

Citation:

A Nynaève de Mornant,
Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné,

Veuillez m'excuser de n'avoir pu vous contacter plus tôt. Pourtant, j'avais prévenu Llyr, maréchal d'Armes de l'Hérauderie de France, de ma position indélicate dans le couvent de Saumur, frappé par une maladie.
Maintenant que je suis remis sur pied, avec l'aide d'Aristote, je souhaite bien entendu réglé ce dilemme.
Vous présentons notre allégeance, et jurons aide et conseil, comme nous avons fait autrefois. Si vous avez besoin de quoique ce soit, mes compétences et expériences sont vôtres.

Fait au couvent de Saumur, le vingtième jour du mois de Janvier de l'an de Grâce mil quatre cent cinquante et sept.
Urbs de Valorl, Comte de Gravelines, Baron de Serves, Seigneur de le Chalonge.

Citation:

A Dame Nynaeve de Mornant, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Nous, Guidel de Mont-Dauphin, Baron de La Salle et Seigneur de Mont-Dauphin, renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Nynaeve, et cela au nom du fief de La Salle qui nous a été octroyé en qualité de baronnie.
A nouveau, nous jureons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tiend demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France.

Escrit et scellé par Guidel de Mont-Dauphin le vingt-quatrième jour du mois de janvier de l'an mil quatre-cent cinquante-sept en la ville d'Alençon.

Guidel de Mont-Dauphin,
Baron de La Salle,
Seigneur de Mont-Dauphin

Citation:

De la part d'Umiko de Prume,
Dame Nynaeve de Mornant, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné,

Moi, Umiko de Prume, Vicomtesse de Voiron et Baronne de Varces, par la présente missive, jure devant Aristote d'apporter aide, conseil, fidélité et allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Dame Nynaeve de Mornant, et à travers elle, au Dauphin et à sa Majesté le Roy. Je jure de servir et de défendre au mieux les intérêts du Duché du Lyonnais-Dauphiné et de ses habitants. Bien que résidant désormais dans le Comté du Languedoc, je ne faillirai pas à mon devoir.

Fait à Montpellier,

Citation:

Etant actuellement en mission marchande pour le Duché, je ne puis paraître devant vous pour vous prêter allégeance. En espérant que ma missive vous satisfasse.

Moi, Tomek, Seigneur de Sathonay, renouvelle mon allégeance au Lyonnais-Dauphiné et à son Gouverneur Dame Nynaève de Mornant et à travers elle sa majesté le Roy Lévan III.
A nouveau, je jure aide, fidélité et conseil à notre Gouverneur et son conseil ducal.
Qu'Aristote soit avec vous.

Tomek, Seigneur de Sathonay.

Citation:

En tant que Seigneur de Bardonnêche, c'est avec plaisir et honneur que je renouvelle le soutien et la loyauté de mon bras armé et de mes terres au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Dame Nynaeve de Mornant, élue par Dieu parmi les siens, ainsi qu'au Peuple de ce magnifique Duché qui m'a vu naitre. Qu'Aristote vous protège du Mal. Et pour le reste, notre force et notre union y pourvoira!

Wahl
Seigneur de Bardonnêche

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Lady_antlia

Le Capitaine arriva en Castel de Lyon afin d'avoir audiance auprès du Gouverneur .
Il lui fallait lui parler de tout ce qui se passait , elle trouvait cela préoccupant .

Elle laissa son cheval à un pal, se laissa glisser de sa monture .
Puis d'un pas assuré et rapide elle rejoignit la salle d'anoblissement . Ele vit les deux gardes, leur sourit puis leur demanda :

Dites au Gouverneur que le Capitaine désirerait la voir en toute discrétion . Ceci est un problème assez urgent .
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Nynaeve87

Nyna qui était sagement retourné sur son siège pour écouter les diverses annonces de Féanaro, se demandait quand ceci allait enfin finir. Elle avait des fourmis dans les jambes, et ses doigts dansaient imperceptiblement sur l’accoudoir. Elle vit bientôt le manège de Lady avec les gardes de la salle. Le regard de la capitaine était sombre et son air ne présageait rien de bon.

Un garde vint en toute discrétion près de son oreille et lui souffla :

Le capitaine désire vous parler en particulier.

Ce devait être important, Lady ne l’aurait jamais inquiété pour rien. Il devait y avoir urgence.
Se levant de nouveau…

Je vous prie de m’excuser un instant… une affaire urgente à régler…

Soucieuse elle alla à la rencontre du capitaine qui l’attendait derrière la porte.
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Lady_antlia

Le Capitaine vit arriver Le Gouverneur et lui sourit tout en gardant son regard grave .

Bien le bonjour Gouverneur . Je suis désolée de vous interrompre . J venais vous informer que les soldats du Guet de Lyon ont été quelque peu ...enfin ils ont été tués . Notre Ost se met en route, et cherche à l'heure actuelle les coupables .

Antlia la regarda, droite, puis,

Je souhaitais être a vos cotés au cas ou .
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Nynaeve87

Des soldats tués à Lyon ? Aujourd’hui ?

Nyna serra les poings et baissa la voix.

Les brigands les avaient titillés sans répits.
Heureusement le capitaine et le conseil de guerre veillait chaque jour à protéger les villes et à garantir la paix sur le territoire.

Mais que c’est-il donc passé ? N’étaient-ils pas en nombres suffisants ?
Un instant, elle jaugea le capitaine et son regard grave. Rien ne ferait revenir ces malheureux….

La cérémonie s’achève Lady. Je ne pense pas craindre quoi que ce soit… mais je te remercie d’être là…
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Samarel

Samarel regarda les 15 serviteurs en rang devant lui. tous portaient la livrée aux couleurs du lyonnais dauphiné et se tenaient presque au garde à vous. bien que civils, les serviteurs du castel de lyon avaient l'habitude des cérémonies et du protocole. ils agissaient toujours en véritables professionnels.

dames et sires, vous avez fait là encore un excellent travail. la cérémonie d'allégence d'Hardryan va pouvoir débuter. je vous félicite. passons en revue une dernière fois la salle afin d'etre certains que rien ne manque.

sam marcha d'un pas souple vers le trone du gouverneur, siège du pouvoir temporel en lyonnais dauphiné. ce trone qui était sur la deuxième marche, juste à droite et un peu en dessous du trone du dauphin. les trois trones étaient disposés sur l'estrade de pierre blanche et les tentures aux couleurs du duché avaient été déployées derrière de manière a rendre les marches encore plus imposantes.

au sol, quelques tapis magnifiquements ouvragés. aux murs, des tentures richement brocardées, au fenètres des verres colorés permettaient à l'immense pièce de conserver la chaleur en ces jours d'hivers.

le conseiller passa devant les 4 monumentales cheminées. de véritables troncs brulaient dans les âtres démesurés et répandaient chaleur et lumière.

des plafonds, des centaines de lustres inondaient la piece d'une lumière qui pour n'importe quel manant du royaume aurait paru irréelle, tellement le faste de ces éclairages dépassait la raison.

enfin, un immense buffet avait été dressé. les serviteurs veillaient afin que personne ne puisse se servir avant la fin de la cérémonie. sam termina l'inspection par le buffet justement. l'échansson était là avec ses cruches d'eau et ses nectars ennivrants, puis les lingères prètes à mettre les nappes blanches sur les longères que les tréteaux dressés bientot supporteront. la vaisselle ensuite, d'or et d'argent, aux armoires du lyonnais dauphiné, faisait partie du trésor ducal. comble du raffinement, des verres colorés et taillés. d'énormes paniers de miches de pains et le serviteur chargé de distribuer les tranchoirs et le héraut chargé de nommer les plats qui arriveraient de la cuisine. tout était pret.

bien. allons ouvrir.

hardryan descendit à son tour et s'assit sur le siège du gouverneur.

sam poussa les deux énormes battants de bronze qui séparaient la salle d'allégeance de la salle des festivités, ou toute la noblesse et le conseil attendait.

je déclare ouverte la cérémonie d'allégence envers sa grace Hardryan, légitime gouverneur du lyonnais dauphiné. j'appelle les conseillers ducaux à venir présenter leur hommage lige.

le vieil écossais marcha jusqu'à la gauche du siege, sur la première marche, suivi du conseil ducal dans son entièreté suivi du cortège des nobles personnes du lyonnais dauphiné.
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Hardryan

C'est sobrement vêtu que le Gouverneur fit son entrée dans la Salle du Trône alors que le baron de Bourdeaux y allait de ses dernières recommandations à la brigade de serviteurs qu'il commandait et qui allaient assurer le service au cours de la cérémonie. Les couleurs de deuil qu'il portait n'obscurcissaient pourtant point le bleu de son regard, et l'œil vif qu'il posa sur les serviteurs qui lui faisaient face en fit baisser la tête à quelques-uns et prendre des couleurs à quelques-unes. Sachant que le baron avait les choses bien en main, Hardryan ne prit pas la peine de les passer en revue et adressa un simple signe de tête à Samarel qui continuait d'y aller de ses nombreux conseils.

C'est ainsi qu'une deuxième fois, le Briançonnais s'avança dans cette grande salle aux colonnes plus grosses que des troncs d'arbres afin d'y recevoir les allégeances des vassaux de ce duché qui était sien et qu''il aimait tant. Encore une fois il s'efforcerait de représenter du mieux qu'il pourrait les Lyonnais-Dauphinois, mettant à profit l'expérience qu'il avait pu prendre quelques mois plus tôt et qui l'aiderait à ce que son quatrième mandat ducal se déroule pour le mieux.

C'est dans la lumière multicolore des vitraux qu'il gravit les quelques marches qui menaient au trône du Gouverneur et, se retournant, il vit Samarel qui poussait désormais les lourdes portes de la salle afin que l'assemblée et les conseillers ducaux puissent entrer. Il resta là debout un instant. Droit et fier, le Briançonnais avait l'esprit serein, revigoré par le temps de repos qu'il avait pris et passé dans sa ville natale ainsi que par l'air de ses montagnes qui lui avaient redonner cette énergie qui le caractérisait.

Alors que tous étaient entrés, le baron de Bourdeaux appela les Conseillers ducaux afin que ceux-ci prêtent allégeance. Hardryan attendit donc que le Premier conseiller s'approche comme le protocole le voulait... À moins que comme la dernière fois celui-ci ne soit tombé dans le buffet un peu prématurément...
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Phelim

Phelim était quelques peu irrité aujourd’hui. Il portait le deuil pour un prince qu’il n’avait jamais connu … En plus, comment le noir pouvait-il lui aller, lui au caractère enflammé, lui avec une étincelle dans les yeux qui ne s’éteignait jamais …

Il s’arrêta brusquement quand du coin de l’œil, il aperçut son reflet dans un miroir. Il observa un moment le regard agressif que lui rendait son « moi » d’en face … mais ce qu’il le frappa le plus ce fut le terne de sa pupille noire qui autrefois flamboyait …
Se pourrait-il en fin de compte, que le deuil, la mort, soit fait pour lui ?

Il murmura à voix basse « le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur » … les bons moments qu’il avait passé en Lyonnais-Dauphiné dans une paisible insouciance étaient si loin ….
« Le souvenir de la douleur est de la douleur encore ». Oui, la nuit il se réveillait encore en sursaut, quand dans ses cauchemars il revoyait celle qu’il aurait du épouser, tomber encore, et encore, et encore de la falaise … il n’avait pu modifier dans ses rêves, la funeste fin … elle mourrait à chaque fois …

Pourtant, voici plus d’un an et demi qu’il l’avait perdu à jamais … Ce souvenir aurait du s’apaiser dans son esprit …

Il se remit à marcher brusquement. La page était tourné … quand on aimait sincèrement quelqu’un, on ne mourrait pas, ni en tombant d’une falaise, ni de maladie, ni de vieillesse … on ne devait mourir qu’ensemble enfin de ne pas causer de peine à l’autre ..
Il imagina les yeux verts de sa première amante se voiler de tristesse si dans le ciel elle pouvait lire ses pensées, mais c’était ainsi, elle l’avait abandonné … lui se contenterait de l’oublier ….

Il franchit le vestibule et pénétra dans l’immense salle des allégeances. Il y avait de présent le porte parole, Hardryan, le hérault et des serviteurs. N’étant pas d’humeur à converser, il les salua de loin et s’empara d’une coupe de vin. Il n’était pas mauvais ….

On lui lança un regard insistant, il haussa les épaules. N’avaient-ils jamais vu un homme noyer son malheur dans l’alcool ? Au bout d’un moment, il comprit …
Il avait complètement oublié que c’était à lui de faire son allégeance le premier …

Il vida sa coupe d’un trait, s’essuya la bouche avec sa manche et le Lyonnais s’avança jusqu’au siège où trônait le gouverneur pour en finir. Actuellement à Valence dans le cadre de ses fonctions … il était revenu à la capitale pour ça …
Lyon … étrange qu’on la qualifie si souvent de morte, alors qu’elle avait été le théâtre de tant d’histoires … des voyageuses partageant votre couche pour une nuit, des combats dans les tavernes avec les arrogants, une fois, une femme de haut rang fuyant son époux avec son enfant, des brigands racontant leur meilleur coup .. peut-être son caractère si surprenant était-il le reflet de sa ville …

Il plia le genou et son regard qui fixait le Briançonnais se fit distant alors qu’il déclarait une fois de plus …

Moi, Phelim, Capitaine du Lyonnais-Dauphiné, premier conseiller, Seigneur de Tassin la Demi Lune, je remets mes terres et ma vie entre les mains de Hardryan, gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné.
Je lui promets aide, conseil et fidélité et à travers lui, à mon duché. Mon épée tranchera quiconque voudra lui nuire.

Par Aristote, je le jure !
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Hardryan

Le Gouverneur chercha son Premier conseiller du regard, il n'était pas auprès des autres conseillers présents. Pourtant, il l'avait bien vu entrer en même temps que la foule agglutinée au dehors de la salle, dans une tenue de deuil qui semblait accentuer le sombre de ses traits, mais qui n'enlevait rien au charisme particulier qui émanait de sa personne.

Il avait le don celui-là de l'énerver quand il le voulait. Pourtant, les deux hommes pour des raisons inexplicables et propres à chacun s'appréciaient mutuellement et étaient en mesure de passer outre leurs différends, même si parfois ils en venaient aux coups quand des sujets plus sensibles que d'autres étaient à l'ordre du jour et que les mots ne suffisaient pas à exprimer ce qui devait l'être... Enfin, le Lyonnais pour sa part ne semblait en manquer pratiquement jamais. Il avait la langue sans doute mieux aiguisée que son épée et connaissait les cordes sensibles avec lesquelles jouer pour faire sortir de ses gonds le Briançonnais qui, dans ces moments, voyait son côté rustre de Montagnard avoir tendance à ressortir plus que d'ordinaire. Deux coqs, voilà ce qu'ils étaient.

Ce n'était pourtant point dans le poussin que le Premier conseiller avait porté son dévolu pour cette cérémonie contrairement à la précédente qui les avait réunis, mais dans une coupe de vin qu'il venait de se servir. Hardryan l'observa un instant, cherchant son regard tout en constatant que l'ombrage qui embrumait ses traits planait toujours au-dessus de son visage. Tout le monde attendait après lui et ce n'était guère le temps de laisser les humeurs de chacun dicter le rythme de la cérémonie. Le Gouverneur se fit donc plus insistant du regard afin de faire comprendre à son Premier conseiller que sa présence était attendue au devant. Il serait toujours temps de s'expliquer après la cérémonie.

Le seigneur de Tassin la Demi Lune quitta donc le croissant obscur du fond de la salle et s'approcha pour prêter serment. Le Gouverneur écouta attentivement les paroles de cet homme, figure du Lyonnais-Dauphiné, pour qui il avait tant d'estime.

Mon ami c'est un honneur pour moi d'accepter ton allégeance en ce jour. Je ne me fais point de souci pour les terres du Lyonés-Dôfené avec un homme tel que toi à la tête de notre Ost. Ta fougue, ton énergie et ton expérience sont pour nous choses très précieuses, tout comme ton amitié.

Hardryan invita alors Phelim à se relever et attendit que le prochain conseiller s'approche.
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Phelim

Phelim eut un léger moment de surprise à la démonstration d'amitié du gouverneur. Il l'aimait bien, mais ils se disputaient souvent ... son principal reproche était le manque de réaction par moment chez le Briançonnais. Enfin, le capitaine ne pouvait pas exiger de lui d'avoir le caractère aussi vif et spontanée que lui même quand il voyait les dégâts que ça pouvait causer .... Puis il adorait le chercher et ne pouvait s'empêcher d'être en compétition avec lui par moment ...

Il fronça légèrement les sourcils dans sa réflexion. Il était étrange qu'ils aient pu s'entendre tant ils étaient différents, au niveau du physique, au niveau de leur mode de vie, il avait une vie radicalement dissolue alors que lui était l'image type de la vie paisible en famille et tant d'autres différences et tant de coups de gueule, sans qu'ils n'aient pu finalement ne pas se retrouver.

Une amitié sincère ... non une amitié à des fins politiques, ni juste histoire d'avoir un ami .... ni par besoin ... juste le plaisir d'être ensemble et de rire.

Il se releva, hésitant, puis à mi-voix il dit :

Merci mon ami.

Et comme tant d'émotions creusées, il chercha des yeux le plat de poussins farcis qu'il n'avait pas manqué de réclamer au cuisinier et se dirigea dans sa direction en récupérant au passage une autre coupe de vinasse. Du poussin au vin ... ça devait être fameux !
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--Risette

La chienne noire accompagnait son maitre pour la nième fois dans ce palais pour lui donner la patte pour son serment....
Car malheureusement, un coup de froid soudain..
Surement une fenêtre ouverte au tribunal l'avait rendu aphone....
La queue en panache , elle précédait le triste mais fier vieillard, qui s'avançait doucement appuyé sur Cunégonde ...
Arrivé prés du trône, elle s'essaya et leva la patte avant droite et commença son discours ....

Ouah ! Ouah ouah !! Wouff wouf wouf.. wouuuf !!!!!
Aouw !! oauff aouf . Grrrr .. woaaufff !!!!

Qui en langage canin pourrait se traduire a peu près par ses mots ....

Moi, Risette, responsable de Volverine du Gwerz of Chen, Seigneur de Miribel, juge du dauphiné et accessoirement bourrel officiel de celui-ci.....
Jure pour lui, qu'il sera loyal en son Duc et à cette terre... Son honneur s'appelant fidélité ....
Et que je mordrai au fondement le premier qui tentera de lui nuire ....
Waouff !! Il a dit.... J'ai dis aussi.....

Samarel

suivant l'ordre établi par les règles protocolaires, c'était maintenant à lui de passer. sam observa en silence le juge et son chien. avait il vraiment perdu la voix ?

il se demanda si il n'était pas possible de feindre aussi pour lui meme. ainsi il pourrait venir avec son cochon... richard... l'animal le suivait partout mais il avait toujours hésité à le faire venir dans les diners officiels et les cérémonies civiles. la prochaine fois peut etre...là il était trop tard. le verrat devait encore dormir sous la table du conseil ducal, entre les caisses de whisky que le conseiller avait fait ramener en cachette.

d'un pas décidé, il s'avança à son tour.

moi, samarel, baron de bourdeaux, conseiller ducal, renouvelle ce jour mon serment de vassalité à la province du lyonnais dauphiné et au dauphin de france. je reconnais en hardryan, gouverneur légitimement élu, l'autorité sur ses terres et jure aide et conseil en toutes circonstances.
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Hardryan

Phelim venait de regagner le buffet quand une bête noire arriva en trottant, faisant son chemin jusqu'à l'avant du trône. On aurait pu croire que c'était l'odeur du buffet qui l'avait attiré, mais il semblait que non et lorsque le Bourrel fit son entrée tout devint clair. Elle avait bien grossi cette bête... Hard ne se posa pas trop de questions sur la diète qu'on lui faisait suivre à Miribel, une kyrielle d'aboiements lui faisant reporter toute son attention sur l'animal. Jetant un coup d'œil à Volverine qui se tenait désormais tout près de sa compagne canine, le Gouverneur haussa les sourcils avant de s'adresser au Bourrel:

Messire Volverine, bonjour. On m'a dit que vous aviez quelques problèmes de voix et que peut-être cela poserait problème pour votre prestation de serment... Si c'est toujours le cas, je vous demanderais de bien vouloir l'écrire si vous n'êtes pas en mesure de le prononcer.

Le Gouverneur fit signe à un serviteur qui se tenait tout près avec plume, encrier et parchemin de s'approcher de l'homme.

Vos mains ne sont atteintes d'aucun mal j'espère. Sinon il nous faudrait attendre que votre gorge guérisse... Si vous le voulez, nous pouvons mettre nos meilleurs médicastres à votre disposition, car nous serions bien tristes de vous laisser ainsi et nous ne voudrions pas que votre mal s'aggrave.

Sur ces paroles, le Gouverneur attendit un signe du Bourrel, espérant que le toutou ne s'offusquerait pas que son message n'ait pas été compris en l'absence d'un traducteur canin.

Le baron de Bourdeaux arriva à son tour pour prêter serment. Ce dernier s'exécuta rapidement.

Baron, j'accepte votre serment avec beaucoup d'honneur. Votre expérience et votre entrain sont d'une valeur inestimable et très appréciées, tout comme vous.

Il appuya ses dires d'une légère inclinaison de la tête et invita le baron de Bourdeaux à se relever.
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Volverine

Le bourrel pris l'écritoire des mains du laquais et rédigea son allégeance ..

Citation:

moi, Volverine, Seigneur de Miribel, juge du Dauphiné, renouvelle ce jour mon serment de vassalité à la province du lyonnais dauphiné et au dauphin de france. je reconnais en hardryan, gouverneur légitimement élu, l'autorité sur ses terres et jure aide et conseil en toutes circonstances.

Il rendit le parchemin au serviteur et lui montra le duc ....
Hhhh...Mmmmmm
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Zoyas

Zoyas manqua d'éclater de rire à l'approche du toutou, obéissant au doigt et à l'oeuil au bourrel son maistre.

A chaque prestation de serment, divers animaux venaient dans cette salle, il y avait toujours animation.
Mais son poste au conseil devait il l'empêcher d'en rire, un être sage lui avait dit un jour :

"Ris de tout, surtout de ce qui est grave.
Là est le salut"

Alors, elle se contenta de sourire, mais en son for intérieur elle rit de cette nouvelle mascarade qui se jouait devant elle.

Le conseil était toujours le Théâtre des évènements du duché...

Elle rosit légèrement, espérant ne pas se faire remarquer plus que nécessaire, et continua d'attendre son tour de prester serment.
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Zoyas d'Azayes,
Dame de Marcieu

Ka_devirieux

Phélim, Volverine et Samarel avaient donc prêtés serment, c'était donc au tour de Ka.

Remarquant le chien du juge, seul un sourd n'aurait pu le remarquer, dans la pièce, Ka se demanda si c'était car son maître avait tenté d'aboyer plus fort que sa voix s'en était en allée.

Le bailli s'avança alors vers le gouverneur et s'agenouilla face à lui. C'est qu'il commençait à l'aimer ce carrelage marbré! Il leva la tête et prit la parole;

Moi, Ka, Bailli, seigneur de Saint-Véran. Reconnaît en ce jour en Hardryan comme gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et lui remet ma vassalité. Que mes terres et ma personne soient sous son joux ainsi que de ceux qu'ils représentent! Au Gouverneur, au Roy, Au Dauphin, et au Lyonnais-Dauphiné! Soutien et armes si il faut seront de mises!
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Hardryan

Le Bourrel venait de griffonner son serment et le serviteur ramena au Gouverneur le parchemin sur lequel tout cela avait été accompli. Hardryan jeta tout l'oeil qu'il y fallait et alors que le Juge était encore agenouillé il répondit:

Seigneur de Miribel, j'accepte votre serment et j'espère que vous saurez mettre à profit votre grande expérience au sein de notre conseil. Puissiez-vous recouvrer la santé le plus rapidement possible et puisse vos verdicts être toujours aussi percutants... et justes.

Le Gouverneur invita le Bourrel de même que son ami canin à se relever, après quoi le nouveau seigneur de Saint Véran se présenta devant le Gouverneur et mit genou au sol. Hardryan écouta le serment de son ami, fier de ce qu'il était devenu.

Ka, seigneur de Saint Véran, j'accepte votre allégeance, je sais que vous ne tarirez pas d'efforts pour le bien du duché et que votre travail en sera un de qualité.

D'un signe de tête appuyé d'un léger sourire, le Gouverneur lui fit signe de se relever et reporta son regard dans la salle, en faisant le tour, s'attardant sur certains visages plus que d'autres en attendant que le prochain conseiller se présente.
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pnj

Le héraut d'armes Es Sigillographie, installé à la droite du Gouverneur dès l'ouverture de la cérémonie et paré de son Cry d'Armes et de ses caducées fleurdelisées, observait avec attention la cérémonie d'allégeance en court. Il s'assurait que chaque noble prêtait serment de manière conforme. L'officier royal invitait ces derniers, par des gestes aussi discrets que possible, à s'avancer puis à ployer genou devant le régnant du Lyonnais et Dauphiné.

Zoyas

Ka venait de se relever, et Zoyas s'apprêtait donc à s'agenouiller, pour la deuxième fois en quelques temps, devant le Gouverneur.

Pour lui prester serment une fois de plus, avec force et conviction, tout comme précédemment.

Arrivée devant lui, elle s'agenouilla donc, revêtue d'une longue robe colorée de jaune et orange, ornée de quelques motifs bleus azur, qui rappelaient ses nouvelles armes.

Moi, Zoyas, Conseillère au commerce et Dame de Marcieu, reconnaît en ce jour Hardryan comme gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
Je lui porte allégeance en tant que conseillère ainsi que vassale de par les terres qui viennent de m'être confiées.
Je lui promet aide, conseil, assistance de ma personne ainsi que de mes terres si besoin, au duché ainsi qu'à sa personne.

Le serment avait été prononcé clairement, le regardant en souriant, et elle inclina légèrement la tête à la fin.
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Zoyas d'Azayes,
Dame de Marcieu

Ericx

A la suite de Zoyas, Ericx mit à son tour un genoux au sol et posa ses deux mains sur son autre jambe pliée.
Puis prononça le serment de façon disctincte.

Moi, Ericx, Connétable de notre Duché, jure devant Aristote et les hommes, aide, conseil et fidélité à messire Hardryan,
légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III,
je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide au sein du conseil ducal.

Il baissa les yeux un instant et attendit avant de se relever.

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"Seul nous reste l'honneur !"

Hardryan

Le Gouverneur vit arriver la rouquine avec un certain plaisir. Comment, pour un homme normalement constitué, faire autrement que de trouver un certain contentement à voir s'avancer devant lui une représentante de la gente féminine qui, sans excès, sait faire montre de ce léger soupçon de coquetterie qui fait de la femme... une femme! Mais avant tout la jeune femme était conseillère ducale et était là pour prêter serment d'allégeance à son duché ainsi qu'à son Gouverneur, et c'est avec tout le sérieux qu'il devait qu'Hardryan accepta celui-ci.

Dame Zoyas, j'accepte votre serment avec plaisir et ravissement. Puissiez-vous conserver cette flamme de fougue qui vous anime et qui insuffle dynamisme à notre duché.

D'un signe de tête appuyé d'un léger sourire, il l'invita à se relever afin que le Connétable à qui c'était maintenant le tour de prêter serment puisse s'avancer.

Messire Connétable, j'accepte votre serment avec grande considération. Je ne doute pas qu'encore une fois au cours de ce mandat vous ne tarirez pas d'efforts et que votre travail en sera un de grande qualité.
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pnj

C'est dans de jolis atours, que le nouveau conseiller se présenta dans la salle où le Gouverneur allait recevoir les serments de tout le conseil ducal ainsi que de toute la noblesse. Il était assez tendu, ce n'était pas dans cet exercice que Radoub excellait,s'il excellait quelque part.
Après les prestations de serment, plus ou moins protocolaires, de plusieurs conseillers dont l'expérience de politique ducale était impressionnante, ce fut au tour de Radoub de se jeter à l'eau. Il venait réaliser que l'homme en face lui, l'homme qui recevrait son serment n'était autre que son cousin, cette pensée lui fit lâcher un léger sourire bien dissimulé sous son épaisse barbe.
Il avança donc de quelques pas et mit un genou un terre et énonça d'une voix audible :

Moi, Radoub, Conseiller Ducal, reconnaît Hardryan comme légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III. Je lui promets aide, conseil et fidélité et à travers lui à mon duché.

Pouilleux

Le Procureur s'avança à la suite de Radoub. Il avait hésité entre se vêtir de ses habits de fonction, ou des plus beaux modèles de sa garde-robe. Finalement, la deuxième solution l'avait emporté. Il s'avançait, mi-ému, mi-anxieux, pour cette première.
S'avançant devant le Gouverneur, il déposa un genou à terre.

Moi, Antoine de Navarre, dit Pouilleux, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, reconnaît Hardryan Gouverneur légitimement élu. Je lui promets aide, conseil et fidélité, ainsi, à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III, Roy de France.

Ces mots prononcés, il s'inclina un peu plus, restant immobile jusqu'à ce que le Gouverneur lui adresse la parole.
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Argawaen

C'était à son tour de prester serment au Gouverneur du Lyonnais et Dauphiné. Main au pommeau il s'avança en direction de Hardryan, une fois à quelques pas de lui il mit un genoux à terre et s'inclina, il dit ensuite :

Moi, Jeremdehuit, Prévôt des maréchaux du Lyonnais et Dauphiné jure aide, fidélité et conseil ainsi que protection au Gouverneur de Lyonnais-Dauphiné Hardryan et en travers lui à sa Majesté Levan le troisième.

Que par ma lame puisse défendre celui à qui je preste serment aujourd'hui.

Qu'Aristote m'en soit témoin !

Il attendit un signe du Gouverneur pour pouvoir se relevé.

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Hardryan

Une barbe bien fournie, une allure de montagnard, c'était bien lui, son cousin Raoul, fier représentant de la famille qui, tout comme Hardryan, avait choisi de tenter sa chance dans la ramure de la branche politique. De quoi donner de l'urticaire à l'aïeul de la famille qui détestait de loin et surtout de près tout ce qui avait un lien avec celle-ci de même qu'avec les politicards et autres politicailleux. Bien que Radoub fusse son préféré, les poils de la barbe du vieux s'étaient sans doute tous défrisés sur son menton à l'annonce de la nouvelle et la personne la plus près de lui à ce moment avait sans doute pris le choc d'un coup de béquille dans le tibia à titre de la manifestation du mécontentement du grand-père paternel des deux Briançonnais.

Au contraire des autres représentants mâles de la famille, la barbe n'était pas un trait dominant de la physionomie d'Hardryan, et c'est sans un poil sur la langue qu'il s'adressa à son cousin:

Radoub, c'est avec joie que j'accepte ton serment d'allégeance, ta présence au conseil est pour moi un plaisir et je sais que tu pourras y apporter ta juste contribution.

Il sourit à son cousin et l'invita à regagner sa place quand le Procureur s'avança à son tour. Tout comme l'était Radoub qui n'avait pu malgré son épaisse barbe cacher à l'œil connaisseur de son cousin l'expression d'une légère appréhension, le Procureur semblait un peu tendu. Rien d'anormal cependant pour quelqu'un qui prêtait serment pour la première fois. Hardryan se permit même l'espace d'un instant à repenser au premier serment qu'il avait prononcé en cette salle:

Messer le Procureur, j'accepte votre allégeance et espère qu'elle n'est que le début d'une belle aventure pour vous. Puissent vos plaidoyers éclairer notre juge afin que justice soit faite... et que notre bourreau ne chôme pas trop.

D'un geste de la main, il lui indiqua qu'il pouvait se relever. L'ancien Seigneur des Lances de Valence s'approcha alors, main au pommeau. Le Gouverneur eut un sourire en coin:

Jeremdehuit, je suis heureux d'accueillir votre serment en ce jour et de savoir que votre lame tout comme au temps où vous étiez à l'Ost sera toujours prête à défendre ce duché qui nous est si cher alors que vous serez à la tête et aux côtés des membres de la Prévôté. termina-t-il avant de l'inviter à se redresser.
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Anne_blanche

Bon, à moi...

Anne s'était arrangée pour se glisser dans la salle au dernier moment. Elle avait bien regardé comment faisaient les autres, avait écouté. Jurer ? Mère n'aimerait pas. Allégeance ? Sans terre, ça ne servait à rien.
Mais ce qui l'embêtait le plus, c'était d'être obligée de s'agenouiller. Pauvre Gouverneur ! Elle était si petite, qu'il allait devoir se pencher presque jusqu'à terre pour la relever. Lui, si vieux, allait se retrouver avec un tour de reins. Tant pis... Elle s'avança, tremblant intérieurement de commettre quelque bévue, mais bien décidée à ce que ça ne se voie pas, et mit un genou en terre. Pourvu que ce soit propre ! Sinon, elle encourrait encore les foudres de Matheline en rentrant.

Je, Anne-Blanche Cornedrue de Culan, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Hardryan, son légitime Gouverneur, et à travers lui à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième. Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.

pnj

Alwen se glissa discrètement dans la salle emplie de monde. Hardryan lui avait assuré qu'il lui plairait qu'elle soit présente pour cette cérémonie. Tout cela était important pour lui et Alwen voyait comme un devoir en plus du plaisir d'accompagner toujours son époux, que d'être à ses côtés dans les moments importants. Il n'était pourtant jamais facile d'être ensemble en public car il fallait alors trouver quelqu'un pour garder les enfants...
quelle barbe, se dit Alwen. Ce serait mieux si on pouvait n'avoir des enfants que dans les moments ou on en avait envie !

Elle ne reconnaissait pas la personne qui prêtait allégeance à Hard et cherchait parmi la noblesse présente quelqu'un qui pourrait lui sembler familier pour ne pas rester là à faire tapisserie...
En longeant le buffet elle observa son mari. Il avait l'air tellement sérieux et tellement important...pourtant alwen ne le traitait pas toujours comme tel...elle revit alors Hard un foulard sur la tête et le balai à la main grognant contre la poussière et pouffa toute seule...ça lui éviterait sans doute de prendre la grosse tête !

Hardryan

Jerem venait de se relever quand Anne de Culan vint s'agenouiller devant le Gouverneur. Celle-ci faisait vraiment petite, recroquevillée comme elle était, en comparaison du grand gaillard qu'était Jerem, ancien Seigneur des Lances de Valence dont la musculature avait été forgée au fil des années par les entrainements qu'il avait suivis alors qu'il appartenait à l'Ost du Lyonnais-Dauphiné.

Bien que majeure, la demoiselle devrait boire encore quelques laits de poulet avant d'atteindre la plénitude de la femme, mais chose certaine, elle avait un caractère bien trempé et ce n'était pas son jeune âge qui l'empêchait de dire ce qu'elle avait à dire quand elle le voulait.

Alors qu'Anne terminait de prononcer son serment, le Gouverneur se leva et descendit les marches qui lui permettrait de la rejoindre. Juste avant d'arriver près d'elle, il aperçut du mouvement au fond de la salle et un sourire vint égayer son visage alors que son épouse venait d'arriver.

Hardryan reporta ensuite son regard sur la Conseillère ducale toujours agenouillée devant lui:

Anne-Blanche Cornedrue de Culan, j'accepte votre serment. Je ne doute pas que vous saurez vous montrer à la hauteur de votre tâche. Il lui tendit une main bienveillante pour l'aider à se relever... Vous avez un bel avenir devant vous. Le Gouverneur la remercia d'un léger sourire et l'invita à regagner l'assemblée.
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Argawaen

Le Gouverneur lui avait signe de se relevé, il le salua puis quitta la pièce, au mesme moment ce fut au tour de Anne dict de Culan de venir prester serment, il lui fit un signe amical de la teste puis sortit de la salle.

Le Prévôt retourna ensuite à ses occupations...

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Zwyrowsky

La nouvelle de la seconde intronisation du sire Hardryan avait trouvé Jean Zwyrowsky en ses terres quatre ou cinq jours plutôt. Le vicomte avait maugréé. Non pas tellement pour l'homme. Après tout... on en avait vu d'autres, et sa fierté personnelle était d'avoir contribué à bâtir des institutions permettant à tous de trouver conseil dans les domaines vitaux. Non, l'ennuyaient beaucoup plus la perspective du déplacement à Lyon, ces trois jours de chevauchée nécessaires pour quelques minutes de génuflexions, sourires compassés et déclarations grandiloquentes...

L'idée d'envoyer Aymeric, ou Guillemot, porteur d'un vélin bien choisi, dûment scellé, lui avait passé par l'esprit. Mais baste! Pour être retiré, il n'en restait pas moins noble et conscient des devoirs les plus élémentaires de son rang.

Il en avait parlé avec la vicomtesse. Celle-ci approchait du terme. Il prêterait serment pour eux deux.

Il était entré dans Lyon par Ainay le matin même, et n'avait que pris la peine de se décrotter et de passer un pourpoint et une coiffe plus dignes de lui que sa cotte de cavalier. Quand il gagna la salle d'honneur du château de Pierre-Scize, la cérémonie était déjà entamée, quoi que l'affluence ne soit plus celle d'antan.

La demoiselle de Culan venait de s'incliner. Tiens? En était-on seulement aux conseillers ducaux? *Par ma foi, je suis là, je ne m'éterniserai pas non plus*, pensa le vicomte. Il comptait retourner le soir coucher à Vienne, où il visiterai peut-être un ou l'autre ami.

Il s'avança de quelques pas, la démarche tranquille, regardant du côté du héraut afin que celui-ci (ou le Gouverneur, d'un geste) l'arrêtât si ce n'était pas encore le temps. Tiens... Le jeune Macquart. La Salle n'avait donc pas encore été remplacé?

Lavoyageuse

La porte Parole qui était arrivée un peu en retard, avança à son tour, elle posa un genou à terre avec la même fierté que la première fois qu'elle avait prêté serment, et prononça les mots suivants:

Moi Lavoyageuse, Porte Parole du Lyonnais Dauphiné, viens devant vous et prête allégeance à vous, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Hardryan et à travers vous notre Roy, Levan III.

Elle attendit que le gouverneur accepte son allégeance, puis se releva te conformément à son rôle s'adressa à la salle:

C'est ainsi que se termine l'allégeance des Conseillers Ducaux...
Gentes dames et nobles sires, vous êtes maintenant invité à prêter allégeance au nouveau gouverneur Hardryan.

Puis elle se retira sur le côté pour laisser les nobles prêter allégeance voyant Jean Zwyrowsky prêt à accomplir sa tâche. Elle lui sourit, lui faisant comprendre ainsi que son tour était venu.

Ulan

Ulan se rendit au Chateau de Lyon pour assister à la cérémonie d'allégeance. Elle se présenta devant le gouverneur, juste derrière Voya, mit un genou à terre et s'exprima d'une voix distincte

Moi, Ulan de Saint Prigent, Baronne de Montfort, Dame d'Aubenasson, Maire de Montélimar et Rectrice du Lyonnais Dauphiné, reconnait Messire Hardryan comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage.

Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers lui, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.

Ulan se redressa, souria à Messire Hardryan puis se retira parmi la foule
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Penelope.

Tout juste revenue à Vienne et le temps d'enfiler son bel uniforme de cérémonie, toujours le même d'ailleurs car le seul et unique, Pénélope ne prit pas la peine de tresser ses macarons et se mit en selle illico pour Lyon.
Arrivée sur le parvis elle descendit de son destrier et prit son cheval par la bride en le confiant à un garde. Puis elle grimpa quatre à quatre les marches qui la menèrent à la salle d'allégeance.

A chacun, elle jeta un coup d'oeil amical, penchant la tête en signe de salutation quand une vague et folle idée lui traversa alors l'esprit et la fit sourire. Rapidement elle chassa ses pensées inutiles en ces lieux et se cala dans un coin en s'adossant contre un mur en attendant son tour.
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Hardryan

Toutes les allégeances des Conseillers ducaux avaient été faites, il ne manquait plus que celle de la Porte-Parole qui en tant que fière représentante de la gente féminine, savait se faire désirer juste ce qu'il fallait pour que le soupçon de l'attente ne vienne pas se faire trop long. Hardryan l'accueillit avec un sourire alors qu'elle posait genoux au sol et qu'elle y alla de son serment d'allégeance sous l'œil du Goupil.

Dame Voya, j'accepte votre allégeance. Je ne doute pas que vous saurez garder votre dynamisme et votre vivacité tout au long de ce mandat et j'en suis très heureux.

Il lui fit signe de se relever alors que la baronne de Montfort et dame d'Aubenasson posait à son tour genoux au sol; le vicomte de Crots en bon gentilhomme qu'il était lui avait cédé la place. La baronne était rayonnante comme à son habitude et elle semblait avoir été épargnée par la petite contagion qui touchait Montélimar ces derniers temps.

Baronne, il me fait plaisir de recevoir votre serment en ce jour. Surtout n'hésitez pas à venir me voir pour parler de l'Université ou de quelque autre sujet que vous jugerez pertinent. Saluez les Montiliens pour moi, et remerciez-les de l'accueil qu'ils nous ont fait à ma famille et moi lors de notre dernier séjour chez vous.

Le Gouverneur lui adressa un sourire amical appuyé d'un léger signe de tête et l'invita à se relever.
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Zwyrowsky

La baronne de Montfort avait eu le même désir que lui de prêter serment sans tarder. En souriant (ce qui lui était rare à Lyon désormais), il lui laissa ouvrir les allégeances de la noblesse. Puis, quand elle se fut retirée, s'avança à son tour.

L'espace d'un instant, comme il mettait genoux en terre, le souvenir de la première intronisation du gouverneur lui revint. Dame, quelle esclandre il avait faite... *La colère est mauvaise conseillère, se souvint-il. Plus que l'indifférence?*

Il releva la tête, sans manifester d'autre émotion.

Je, Jean Zwyrowsky, vicomte de Crots, baron de Saillans et seigneur de Ribiers, fais ici allégeance pour ces terres à mon seigneur Hardryan, gouverneur du Lyonnais et du Dauphiné.

Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, à lui ainsi qu'à son Conseil et qu'à notre duché bien-aimé.

Il se releva sur le geste du nouveau gouverneur, mais ne se retira point, fouillant calmement la bourse qui pendait à sa ceinture et en sortit un velin.

Monseigneur, avec votre permission...

Il sourit, espiègle, et ajouta à titre d'explication:

Non, ne craignez rien... C'est que ma chère épouse se trouve empêchée de m'accompagner. Nous attendons pour d'ici peu un heureux événement. Elle m'a chargé de la représenter devant vous.

Il déplia la missive, au bas de laquelle était attaché un scel d'or, et la lut à voix sonore.

Citation:

Au gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, à son conseil et à tous ceux qui liront ou ouïront cette lettre,

Moi, Espoire d’Amilly, vicomtesse de Crots, baronne de Marsanne et de Saillans et dame de Ribiers, étant dans l’impossibilité de me déplacer afin de remplir les obligations qui sont miennes déclare ce qui suit.

Mon époux, Jean Zwyrowsky, Vicomte de Crots se voit confier mes terres personnelles de Marsanne, et de ce fait prêtera allégeance au Conseil et au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné pour ces terres.

Qu'il en soit fait ainsi devant Aristote, mon scel apposé ici-bas témoignant de ma volonté incontestable.

Faict à Crots ce vingtième jour du mois de Mars de l'an de grâce 1457

Ayant rempli sa mission, il s'inclina, et ne tarda guère à s'échapper.

Coppensbe

Moi, Coppensbe, Duc d'Albon, reconnait Messire Hardryan comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui fait serment d'allégeance.

Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers lui, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné
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Hardryan

Le vicomte de Crots semblait plus à même de se plier que la dernière fois qu'il avait prêté allégeance devant Hardryan. Sans doute avait-il repris quelque forme d'exercice au cours des derniers mois, grand bien lui fasse! Le Gouverneur l'écouta prêter allégeance et quand il eut terminé:

Vicomte, j'accepte le renouvèlement de votre allégeance et je vous remercie d'être toujours prêt à servir votre duché.

Il lui fit un signe de la main pour l'inviter à se retirer, mais le vicomte resta là, cherchant quelque chose à sa ceinture, une missive de son épouse...

... et j'accepte également celle de votre épouse.

Alors que la place était libre, le duc d'Albon vint pour prêter serment à son tour. Comme toujours il fut des plus expéditifs, certains n'aiment pas s'éterniser dans des courbettes qui n'en finissaient plus. C'est donc le genou au sol que le duc prêta lui aussi allégeance au Gouverneur pour une énième fois.

Votre Grâce, j'accepte votre allégeance avec respect et vous me voyez heureux de savoir notre capitale en de si bonnes mains que les vôtres.

À son tour, il l'invita à se relever et attendit qu'une autre personne se présente devant lui.
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Shinji

Penelope.

Voyant que les nobles précédents venaient de recevoir la réponse à leurs serments, c'est les pieds envahis par une colonne de fourmis que Pénélope s'avança à travers la salle pour se rendre devant le trône.
Elle prit soin de ne pas faire claquer ses talons puis s’agenouilla devant Hardryan sans le quitter du regard, sa main gauche toujours posée sur le pommeau de son épée.
D’une voie assurée et forte elle déclara

Moi, Pénélope de Barsac, Dame de la Terrasse, Seigneur des Lances de Vienne, reconnait Hardryan comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage.
Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers lui, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.

Bien consciente que la cérémonie devait se poursuivre, elle se releva et attendit l'acceptation du serment.
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Hardryan

Le Gouverneur vit arriver devant lui Shinji qu'il n'avait pas la chance de croiser très souvent. Étrange cependant, car bien qu'il ne le voyait qu'aux quatre lunes, Hardryan eut une curieuse impression de déjà vu quand le compagnon de sa chère amie Julie vint poser genou au sol. Balayant de son esprit ces vagues idées, Hardryan écouta le serment de cet homme honorable et quand il eut terminé:

Seigneur de Bocsovel, c'est avec grande estime que je reçois le renouvèlement de votre allégeance au Lyonnais-Dauphiné.

Puis, une fois qu'il se fut retiré, le Seigneur des Lances de Vienne s'approcha à son tour. Le Gouverneur regarda cette jeune femme qui inspirait à la fois courage et respect et repensa à leur première rencontre sous le couvert d'une taverne de Bretagne, là où elle l'avait pour une première fois menacé de sa botte alors qu'il se faisait trop fanfaron. Il n'avait pas très apprécié ce premier contact d'ailleurs, croyant cette femme d'une prétention un peu plus grande que sa personne. Il s'en était écoulé du temps depuis et les choses avaient bien changées. Ils avaient appris à se connaitre; elle ne menaçait plus du talon même si le pied était toujours prêt et lui, sans doute un peu plus sage, se gardait bien de provoquer l'ire de la semelle, désireux de préserver de toute torsion le bout du nez de la Viennoise dont le joli minois gagnait encore plus à être égayé d'un sourire. Attentif à ses paroles, Hardryan lui répondit ensuite:

Penelope, dame de la Terrasse, j'accepte votre allégeance avec respect et considération. Votre attachement pour ce duché et pour votre garnison de même que votre dévouement devraient servir de modèles pour tous.

D'un signe de tête appuyé d'un regard il l'invita à se relever.
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Feanaro56

Feanaro arrivait des terres de Neuville sur Saone au nord de Lyon, le trajet vers la place de Lyon fut assez rapide.
Il descendit de cheval et donna la longe de son cheval au palefrenier qui attendait en bas des marches.
Il s'était habillé de ses plus beaux habits, son épée sur le coté, il gravit les marches, passa devant les gardes qui le regardèrent entrer, il se demanda si il n'avait pas quelque chose qui n'allait pas, bref il continua et entra dans la grande salle du conseil.
Il y avait quelques personnes déjà présente, un rapide coup d'oeil il s'aperçut que tous les conseillers ducaux étaient passés puisque se relevait son beau-frère Shinji et sa douce femme lui emboitait le pas pour prêter allégeance au gouverneur Hardryan.

Il la regarda faire et sourit lorsqu'elle prêta son allégeance. Le gouverneur répondit et elle se releva pour regagner les autres nobles. Il lui fit un petit signe en souriant et voyant que personne d'autre ne se lançait, il sortit de la "foule" et s'avança tranquillement vers le siège du gouverneur.
Arrivé devant les quelques marches qui menaient au siège, il regarda le gouverneur et mit un genou à terre en tenant son épée dans sa main. Puis il déclara d'une voie forte :

Moi, Florian de Barsac, Seigneur de Neuville sur Saone, reconnait messire Hardryan comme Gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné et à travers lui, sa majesté Lévan III. Je fais ici serment d'allégeance pour mes terres.
Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, à lui ainsi qu'à son Conseil.

Il releva légèrement la tete en attendant la réponse d'Hardryan.
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Sagaben

Le Chancelier venait faire un dernier détour avant de commencer son voyage. Nommé en début de mandat, il s'était activé à améliorer encore le fonctionnement et l'efficacité de Mercurol. Beaucoup de choses restaient à faire, mais le mouvement était lancé. Départ programmé pour une tournée diplomatique. Avec elle. Escorte prévue, itinéraire et vivres également. Le Tempéré pénétra dans la salle et croisa la dame de Terasse qui venait de prêter serment. Les Conseillers étaient présent ainsi qu'une partie de la noblesse dauphinoise et quelques autres personnes.

Personne ne s'avançant, et le Tempéré étant relativement pressé, il s'avança devant le Gouverneur. Leur dernière rencontre officielle s'était très mal déroulée. Il s'était promis de ne plus reparaître devant lui, encore moins dans cette position. Seulement, il l'avait nommé chancelier. La hache de guerre était-elle enterrée? Peu importait... Seul le bien du Dauphiné et des Dauphinois l'était. Le chef de la diplomatie Dauphinoise se devait donc d'être présent en personne. En avançant, il figea son regard dans celui du gouverneur. Rien ne transpaissait. Rien de chaleureux, certes. Mais regard neutre.

Après avoir salué le gouverneur par un inclinement du chef, le Tempéré s'agenouilla, sa longue cape noire s'étalant autour de lui. Il mit la main sur le pommeau de son épée et replongea son regard dans celui de son gouverneur. D'une voix forte et claire il récita.

Je, Bastien d'Amilly, dict le Tempéré, Vicomte de Laragne-Montéglin, reconnaît Hardryan dict le Montagnard, comme seul gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et lui rend hommage.

Au Lyonnais-Dauphiné et à son représentant, je promets Conseil, Aide et Fidélité. Qu'Aristote en soit témoin.

Le vicomte inclina la tête en signe de fin et d'accord scellé. Il se releva ensuite. Il reprit la parole.

Avec la permission de Votre Grasce, je prends congé. Je pars en tournée diplomatique pour le Lyonnais-Dauphiné. Je m'en vais représenter sa Grandeur dans tout le Royaume de France. Je laisse mes terres, mes hommes et mes biens, à la gestion de mon intendance. Puisse Votre Grasce m'accorder de veiller sur eux.
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Alixe

La Montbazon-Navailles avait tenu à accompagner le Chancelier jusqu’à Lyon, ville qu’ils ne reverraient pas avant le mois de mai, comme l’avait prévue Alixe qui avait eu tout le temps d’étudier leur itinéraire durant ses longues journées de solitude au domaine d’Amilly qui l’avait accueillit depuis son retour officiel en Dauphiné, fin février. Alixe fit un signe de tête encouragent à Sagaben qui s’avança dans la salle pour prêter allégeance. La Poursuivante d’armes se contenta de rester quelque peu en retrait, prenant toutefois la peine de franchir les portes de la salle. Il n’était pas convenable pour une demoiselle de rester dans le couloir, bien que si les mœurs lui avaient permis elle aurait vérifié une dernière fois que tout se déroulerait à merveille avec son page qui tenait ses parchemins. Le voyage, à but diplomatique, ne tolérait aucuns impairs.

Ses prunelles vertes observent donc la scène, remarquant par la même occasion une partie de la fleur Dauphinoise. Petit signe de tête vers la plupart, tandis que le Tempéré finit son allégeance. Alixe le fixe tandis qu’une idée lui transverse l’esprit. Ho, et puis … Elle n’est pas venue jusqu’ici pour rien ! Quite à se montrer en public, autant aller au fond des choses ...

Sa démarche assurée lui permet de rejoindre rapidement le Gouverneur devant lequel elle s’incline.

Le Bonjour, Vostre Grace. Vous me voyez navrée d’un tel dérangement, mais je tenais à vous saluer avant le voyage qui nous attend, Son Excellence et moi-même.

Coup d’œil rapide vers l’homme en question.

Permettez-vous également de vous rendre les hommages dus à vostre rang. Puisse ce mandat être bénéfique au Lyonnais-Dauphiné.

Regard fixé dans celui du Gouverneur qui se baisse (son regard, pas celui d'Hardryan), suivant le mouvement de sa tête.

A présent, si sa Grâce le veut, nous devons partir ; le temps nous presse.
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Regimon

A son tour, Régimon se présenta devant le nouveau Gouverneur. Enfin, pas si nouveau, puisqu'il s'agissait de la seconde fois qu'il lui prêtait allégeance. Il s'agenouilla et déclara :

Moi, Régimon de Prume, Duc de Rives et Baron de Sassenage, jure devant Aristote d'apporter aide, conseil, fidélité et allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Messire Hardryan, et à travers lui, au Dauphin et à sa Majesté le Roy. Je jure de servir et de défendre au mieux les intérêts du Duché et de ces habitants.
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Hardryan

Le Seigneur de Neuville sur Saone se présenta alors que son beau-frère se relevait à la suite de son allégeance, se frayant un chemin à travers la foule avant de poser genou au sol. C'est avec conviction qu'il prononça les mots de son serment, et c'est avec conviction que le Gouverneur lui répondit:

Seigneur de Neuville sur Saone, j'accepte votre serment. Votre aide et vos conseils sont les bienvenus.

Vint le tour du Chancelier, drapé de sa lourde cape aux couleurs du deuil, qui après avoir fait son serment y alla d'une requête qui avait pourtant déjà trouvé réponse.

Excellence, j'accepte le renouvelement de votre allégeance.

Vous avez bien sûr la permission de partir en tournée diplomatique afin de représenter au mieux notre duché. Nous veillerons sur vos terres et vos biens comme s'ils étaient nôtres.

La dame de Deneuvre qui n'était pourtant point vassale du Lyonnais-Dauphiné vint également s'agenouiller devant le Gouverneur, pour lui rendre ses hommages et le saluer, délicate attention.

Merci à vous dame Alixe. Puissiez-vous garder les yeux sur Son Excellence et faire en sorte qu'il nous revienne en un seul morceau.
Je ne vous retiens pas plus longtemps je sais que votre voyage sera long.

Le duc de Rives pour qui Hardryan avait le plus grand respect arriva alors:

Votre Grâce, c'est un honneur d'accepeter le renouvèlement de votre allégeance.
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Walan

Le temps des allégeances était largement venu et Walan avait délaissé les affaires de Vienne quelque temps afin de renouveler le serment qui le liait au Duché. Observant du fond de la salle, il attendit que le Gouverneur ait accepté les allégeances des nobles précédents avant de s'avancer à son tour jusqu'à lui.

Vêtu de l'une de ses habituelles tenues fines mais sobres, cette fois ci de sombre couleur à l'exception du blason brodé au niveau de la poitrine, Sans Repos s'agenouilla et plongea son regard couleur d'acier dans celui d'Hardryan avant de déclarer fermement.

Moi, Walan "Sans Repos", Vicomte d'Ancelle, Baron de Charpey, Seigneur de Meyrieu, conseiller militaire de l'Ost dauphinois et bourgmestre de Vienne, reconnait Hardryan "le Montagnard" comme légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

Je lui jure aide, fidélité et conseil, de par mes fiefs d'Ancelle et de Charpey, et à travers lui au Roy Levan le Troisième. Puisse le Très Haut en être témoin.
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Akula

Après que le conseil est prêté serment d'allégeance envers le nouveau Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Akula s'avança à son tour.
Il mit un genou à terre la main gauche sur la garde de son épée et la droite sur le coeur.

Moi Akula, Seigneur Des lances de Montélimar et par la même Seigneur de la Rochette, reconnait Messire Hardryan comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage. Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers lui, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.
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Pathan

Voici revenu le temps des allégeances, et avec elles, la file interminable de la noblesse. Le vicomte entends sont tour comme tout un chacun, pour enfin clamer les mots attendus.

Moi Pathan, Vicomte de Montluel, reconnaît Messire Hardryan comme Gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné et lui prête hommage.
Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais Dauphiné.

Lady_antlia

Antlia n'avait pas vu le temps passer. Depuis son retrait de la politique, elle avait mené bon nombre de choses de front, et lui avait pris beaucoup de temps.
Pas en perte, oh que non mais une réelle envie, un doux sentiment de "liberté" retrouvée.
Elle avait eu peur que, laissant derrière elle ces 10 mois de vie pour le Duché où les jours de divertissement furent rares, de ne plus savoir que faire, ni quoi faire .
Tout le contraire était arrivé et ses journées étaient bien remplies.
Tranquillement, elle se dirigea vers la salle d'allégeance et tout aussi calmement elle y fit son entrée.

Toujours en uniforme, car elle garderait sa vie durant ce signe distinctif. Elle tira sur sa veste dont la couleur blanche habituelle avait fait place aux couleurs sombres de deuil puis regarda ses bottes impeccablement lustrées.
Sa fidèle battant cuisse, elle avança main posée sur le pommeau.

Sourire poli à certains, inclinaison de la tête , sourire plus appuyé à d'autres, elle se mit sur un des côtés de la pièce, attendant de mieux apprécier l'endroit à nouveau ... mais dans un autre contexte que Conseiller Ducal.
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Hardryan

Après un bref moment de pause, le vicomte d'Ancelle se présenta devant le Gouverneur, sombrement vêtu comme toujours, l'œil acéré.

Vicomte d'Ancelle, Conseiller militaire, j'accepte le renouvèlement de vos allégeances avec humilité. Que vos expériences puissent continuer de servir le duché et notre Ost.

Vint ensuite le seigneur des lances de Montélimar, le seigneur de la Rochette, qu'Hardryan avait lui même officialisé dans ses fonctions il y avait de cela quelques mois alors que le capitaine de l'époque, Feanaro, l'avait désigné pour agir à ce titre.

Seigneur des lances, j'accepte le renouvèlement de votre allégeance, vous avez notre reconnaissance et notre respect, je vous remercie pour votre engagement à servir le duché.

Enfin, le vicomte de Montluel arriva, et prêta serment:

Vicomte, j'accepte le renouvèlement de votre allégeance avec considération. Nous savons que vous êtes toujours prêt à servir les intérêts du duché et nous vous en sommes reconnaissant.

Appuyant ses dires d'un signe de tête, il l'invita à se relever.
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Kernos

Vêtu de noir des pieds au col, exception faite de son poitrail où avaient été cousues les armes de Glandage et de Genay, et du lion d'or pendant par-dessus, Kernos Rouvray franchit les portes de la salle du trône où se pressait une foule de nobles et de hauts serviteurs du Lyonnais-Dauphiné venue, tout comme lui, renouveler sa fidélité au duché et à l'homme qui le représentait. Son regard brun sombre se posa aussitôt sur le Gouverneur qui venait de recevoir les allégeances de Walan de Meyrieu, d'Akula et du Vicomte de Montluel, sous le regard du jeune Duc de Macquart portant caducées de Hérault... Pour la seconde fois, Hard occupait le trône de son séant, dommage qu'Axel ne soit présente, songea-t-il, la scène l'aurait sûrement amusé.

Un léger sourire flotta quelques instants sur ses lèvres à cette pensée puis, reprenant son air solennel, il s'avança de sa démarche militaire en direction de son suzerain. Aux pieds du Gouverneur et du Hérault, il s'agenouilla en posant sa main gauche sur le pommeau de son épée longue de cérémonie pour éviter que son fourreau ne racle sur le sol. Sa dextre vint se plaquer contre son coeur et ses yeux se plantèrent sur le visage du Briançonnais, avant que sa voix ne s'élève.

Moi, Kernos Rouvray, Sire de Glandage par la grâce des Gouverneurs précédents, Seigneur des Lances de Die et, de par cette fonction, Sire des terres de Genay, également Maistre Armurier de l'Ost et Officier de la Chambre des Notables de l'Ordre de Sainct Georges, reconnait Sa Grâce Hardryan comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et comme mon suzerain.

Par ce fait, je lui jure fidélité, aide et soutien armé, ainsi que conseil; et à travers sa personne, aux terres du Lyonnais-Dauphiné. Que le Très-Haut et saint Georges m'en soient témoins!

Une fois ces mots prononcés, il attendit, genoux ployés, que son seigneur lui réponde.
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Nestor

A son tour Nestor se présente devant le Gouverneur élu pour lui préter serment.

"Moi Nestor, Seigneur de Ventavon, reconnaît Messire Hardryan comme Gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné et lui prête hommage.

De part mon fief de Ventavon, je lui jure fidélité, aide et conseil en toute circonstance, ainsi qu'à sa Royale Majesté Levan III.
Qu'Aristote m'en soit témoin."

Dedelagratte

Le Seigneur de La Garde Noire et Seigneur de Pusignan vint prester à son tour allégeance

Moi, DeDeLagratte, Seigneur de Pusignan, reconnaît Messire Hardryan comme Gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné et lui prête hommage.

Je lui jure, devant Aristote et les hommes, fidélité, aide, et conseil et à travers lui à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième.
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pnj

le seigneur d'Ecully vint a son tour preter serment au gouverneur :

"Moi Fhar, Seigneur de D'Ecully , reEt Bâtonnier du Lyonnais Dauphiné reconnaît Messire Hardryan comme Gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné et lui prête hommage.

De part mon fief, je lui jure fidélité, aide et conseil en toute circonstance, ainsi qu'à sa Royale Majesté Levan III.
Qu'Aristote m'en soit témoin."

Hardryan

Le Seigneur de Glandage et de Genay arriva à la suite du vicomte de Montluel, s'avançant de cet air particulier qui n'appartenait qu'à lui. Sans détour celui-ci prononça son serment d'allégeance, la droiture résonnant dans chacun de ses mots.

Seigneur de Glandage et de Genay, c'est un honneur de recevoir votre serment et une chance de compter en notre duché des hommes tels que vous. Nous vous sommes reconnaissants pour tout ce que vous avez réalisé pour ce duché jusqu'à maintenant et nous savons que sans doute de bien belles choses sont à venir. Nous vous serions gré de saluer votre épouse et vos enfants pour nous.

Après que le Gouverneur eut fait signe à Kernos de se relever, d'autres illustres militaires du duché vinrent tour à tour prêter serment.

Mes seigneurs, j'accepte le renouvèlement de vos allégeances avec grand respect. Vos connaissances et votre expérience à tous nous sont très précieuses.

Saluant chacun d'un signe de tête, il les invita à se relever.
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pnj

Le bal de la noblesse avait commencé pour cette énième cérémonie d'allégeance au Gouverneur. Enguerrand était naturellement venu mais cette fois, son rôle était différent. En effet, il n'était plus là au nom de la hérauderie de France faute de 'Dauphiné' mais en tant que noble du Dauphinois. L'institution royale avait tardé à lui reconnaître ses droits mais finalement cela était fait, personne ne pourrait le contester si ce n'est les esprits chagrins.

La préparation avait été difficile mais fort heureusement sa soeur avait encore fait preuve d'une ingéniosité exceptionnelle pour que la tenue historique des seigneurs de Maubec puisse être de nouveau arboré. C'est donc d'argent et de sable de la famille d'Avencourt qu'Enguerrand était drapé tout comme de l'or et de l'azur des terres maubelanes. L'épée ainsi que l'armure de cérémonie n'avait pour autant pas été oubliées. Le jeune garçon se sentait assez mal à l'aise dans cette tenue d'apparat qui faisait fuir l'ombre dans laquelle il aimait se blottir. Aujourd'hui était un nouveau jour, un jour sur lequel le soleil brille et tous ses faits et gestes auraient une importance. La noblesse avait ses codes, il ne les connaissait que trop bien mais il y avait été préparé plus que tout autre.

Le seigneur de Pusignan et le seigneur de Genay défilèrent à leur tour devant le trône du Lyonnois et Dauphinois. Ils les connaissaient, au moins de nom à défaut de les connaître personnellement mais le jeune homme savait leur dévouement pour ce Duché et il les respectait pour cela.
Dans un sursaut de courage, il prit position sur le tapis central et s'avança non sans une boule au ventre.

Moi, Enguerrand d'Avencourt, en ma qualité d'ayant droit de mon père Aymon d'Avencourt, affirme icilieu et devant tous, que je reconnais Hardryan comme Gouverneur du Lyonnois et du Dauphinois.

Reprenant son souffle tout en s'efforçant de garder les yeux dans ceux de son suzerain, il poursuivit :

En échange de l'immense honneur qu'il m'a conféré sur les terres du Vicomté de Maubec, je m'engage sur ma vie et au nom de ma famille à lui fournir aide et conseil, et lui assure ma fidélité et mon soutien sans faille.
Vive le Roy, Vive le Gouverneur, Vive le Lyonnois et le Dauphinois !

Demons

A son habitude Demons était resté silencieux mais attentif pendant la cérémonie d'allégeance. Habillé d'un pourpoint bleuté et le catogan bien serré, il était venu l'esprit léger.
Lorsque le moment se présenta, Demons prit place dans l'allée centrale avant de se diriger vers Hardryan nouveau gouverneur du duché. Arrivant à sa hauteur, Demons lui sourit, puis mit son genou droit à terre avant de le regarder dans les yeux. Il ne venait pas seulement renouveler son allégeance, pour lui chaque nouvelle cérémonie avait son importance, il venait se mettre au service du duché ainsi que l'ordre qu'il représentait. Parlant d'une voix douce, pensant à chacun de ses mots Demons dit :

Moi, Demons, Baron de Salerans, jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance à Messire Hardryan, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin Marc-Philippe, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal en toute circonstance.
Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Salerans et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

Puis se relevant Demons dévisagea de nouveau Hardryan et le saluer comme pour le féliciter avant de rejoindre sa place.
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Hardryan

Les trois militaires venaient de se relever et de libérer la place quand ce fut au tour du jeune vicomte de Maubec à se présenter devant le Gouverneur. Celui-ci semblait légèrement mal à l'aise, le début de son serment le trahissant légèrement, mais il retrouva un certain aplomb pour la suite et le Gouverneur soutenant son regard attendit qu'il ait terminé avant de prendre la parole à son tour:

Vicomte, soyez assuré de notre soutien également. J'accepte votre allégeance.

Vint ensuite le tour du baron de Salerans pour qui il avait beaucoup de respect et qu'il salua d'un signe de tête avant que celui-ci ne pose genoux au sol:

Baron, j'accepte votre allégeance et je souhaite de tout cœur que vous continuerez d'œuvrer pour le bien de notre duché, votre expérience et votre engagement nous sont précieux et vous avez ma reconnaissance.
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Guidel

Le baron n'avait que trop tardé, il était grand temps de se présenter devant son suzerain, le gouverneur Hardryan, pour cette fois encore.
Aussi lorsqu'il entra, la salle s'était déjà vidée de nombre de ses occupants, ceux-ci aillant sans doute déjà presté serment.

Toujours ce léger boitement, qui sans doute le poursuivrait jusqu'à la fin de ses jours... Mais pour cela il gardait le baume que lui avait offert Antlia précieusement dans ses fontes, restées accrochées à sa selle, sur le grand frison noir qui l'attendait aux écuries, prêt à repartir.

Son regard d'un bleu glacial errait sur la salle, cherchant une grandeur passée qu'il ne parvenait pas à retrouver totalement, sans doute parceque le dauphin n'était toujours pas réapparu depuis de nombreux mois, sans doute parceque le duc de Dombes s'était éteint et avec lui le souvenir des premiers jours du Lyonnais-Dauphiné... Pendant qu'il traversait la salle, il retint sa lourde épée de battre régulièrement sa cuisse, la tenant par la garde. Et enfin arrivé à proximité du gouverneur, siégeant sur son trône de régent du Grand Duché, Guidel posa un genoux à terre en serrant les dents en réponse à la légère douleur provoquée par son genoux.

Gouverneur, l'heure est venue pour moi de renouveler mon allégeance au Lyonnais-Dauphiné, bien que mes actes plus que toute parole eussent pu attester de ma fidélité envers mon duché... il se retint juste un instant de continuer. contrairement à d'autres qui ont eu la bonne idée de se retirer avant mon irruption en ces murs... Il n'avait pas de nom en tête, juste une vague idée de la portion de la noblesse qui avait répondu à son appel lors de la mise en alerte du duché. Pas le besoin, ni l'envie de mettre des visages et des noms sur ce qui était arrivé...

Il reprit, d'une voix plus forte son serment, articulant soigneusement chaque syllabe afin que nul doute ne soit laissé sur la teneur des mots qu'il prononçait, le serment de la vie dans laquelle il s'était engagé, depuis qu'il était entré au service du Lyonnais-Dauphiné, des années auparavant.

Moi, Guidel de Mont-Dauphin, reconnais le Sieur Hardryan gouverneur-régent du Lyonnais-Dauphiné, et à ce titre souverain légitime du Grand-Duché, mon suzerain, et ce jusqu'à ce que Son Altesse le Dauphin de France ne prenne sa couronne de Grand Duc.

Ainsi donc, je jure, au nom des terres de La Salle et de ses environs qui m'ont été confiées en tant que baronnie, fidélité, conseil et aide à mon suzerain pour toute les occasions où celle-ci sera requise et même davantage... Mon épée et le bras qui la tiend sont à votre service, comme toujours.

Il attendit que le gouverneur accepte son serment pour ce qu'il était, avant de lui adresser la question qui déjà se formulait dans son esprit et lui causait beaucoup de soucis.
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Argael

Le mantel sur les épaules, la mine grave, seule couleur dénotant avec l’ensemble noir, ses yeux émeraude., il assistait à la cérémonie, silencieux, curieux de l’absence d’un témoin héraldique si ce n’était « dauphiné » d’autre pouvait œuvrer. Que d’événements en si peu de temps, voila qui chaque jours devenaient plus durs à supporter.

Ce fut l’arriver d’un vieil ami devant le Gouverneur qui tira « le fier » de ses pensées vagabondes. A l’observer marcher, il fit la moue a sa démarche clodiquante et soupira, revoyant toujours ce chasseur et son pieux de chasse à une époque ou la menace s’appelait In Tenebris. Une autre vie, une éternité, ou deux jeunes Dauphinois plein d’envie rêver a de grande destiné autour d’un feu de bois, parler de leurs motivations, de leurs plaisirs simples que pouvaient être leur futur métier, leur amour, leur amitié.

Aujourd’hui à voir le baron agenouillé, devinant la douleur que cette position pouvait lui causer, il regrettait de ne pas être resté aussi proche de son ami qu’ils le furent par le passé. En postulant à l’Ordre de la Licorne il avait le secret espoir de le retrouver afin qu’ensemble il refasse avec insouciance le monde, oeuvrant au mieux à la paix et à la grandeur du duché et du royaumes côte à côte comme au temps ancien

Il attendit donc patiemment son tour
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Hardryan

Le Gouverneur observa le baron de La Salle s'avancer difficilement. Son regard ne quitta pas le sien alors que celui-ci prononçait son serment. Nulle expression ne passa sur son visage alors qu'il lui répondit:

Baron, j'accepte le renouvèlement de votre allégeance.

Il l'invita ensuite à se relever... celui-ci ne semblait pourtant pas en avoir fini. Hardryan attendit donc la suite...
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Lady_antlia

La jeune Baronne, adossée contre 'un mur de la salle observait toujours la continuité des Nobles venant prester allégeance au Gouverneur et ainsi au Roy .
Antlia admirait les postures, le grand de ces Nobles du Lyonnais Dauphiné. Les dernières modes venant de la Cour commençaient à se propager dans le Duché .

Tout cela lui apprenait la vie en Noblesse, ce qu'il était convenable de faire ou pas ... Il était certain que cela n'allait pas l'empêcher de monter à cheval comme un homme, ni de grimper aux arbres de temps à autre afin d'admirer de plus haut la campagne .

Une autre allégeance, des pas dans le couloir . Elle tourna la tête vers l'entrée de la salle : Guidel de Mont Dauphin ....
Elle sourit légèrement, sa jambe semblait lui faire moins mal, une bonne chose .
Fier, Noble dira t on, droit il s'avança vers le Gouverneur.
La jeune femme écouta, attentive .

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Maccornell

MacCornell attendait patiemment son tour pour renouveler son allégeance au Roy et au peuple du Lyonnais-Dauphiné. Selon le protocole, encore plusieurs nobles et non des moindre devaient prêter serment au nouveau Gouverneur. Il suivait par habitude la cérémonie, lorsque soudain, le serment de Hérault d'armes l'interpella. Le Roy s'apprêterait-il à reconnaître un Dauphin ? D'autres visages attentifs affichèrent la surprise et l'interrogation. À n'en pas douter le futur annonçait une nouvelle ère pour le Lyonnais-Dauphiné et le Royaume.
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Guidel

Guidel se releva, son serment achevé et s'exprima sans détour.

Mon suzerain... Mon inquiétude est grande concernant ma suzeraine, votre vassale, la Vicomtesse de Guillestre, la toute jeune Aliénor d'Avencourt... Aucune nouvelle d'elle ne m'est parvenue depuis mon retour dans notre duché.

Il fit une pause.

Et me retrouvant à la tête des compagnies nobiliaires, je n'ai pu quitter Lyon pour m'enquérir de sa santé. Je vous en prie, Gouverneur, avez-vous quelque nouvelle à m'annoncer qui puisse me rasséréner?
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Hardryan

Le sourcil gauche du Gouverneur se haussa... Puis le droit... Puis tout deux se rabaissèrent un peu plus que normal, de sorte que ceux-ci étaient légèrement froncés, après quoi, enfin - d'autant plus qu'un pli s'était formé sur le front de sa Grâce - ils retrouvèrent leur position habituelle et le pli disparu.

Baron je n'ai pas pour habitude de faire suivre tous les jeunes gens nobles du Lyonnais et du Dauphiné dans leurs escapades. Je n'ai rien à vous apprendre concernant la jeune vicomtesse d'Avencourt qui n'a pour sa part pas l'habitude de me dire où, quand, comment et avec qui elle va. Je n'ai rien à vous apprendre. Si vous voulez discuter de quoique ce soit ou m'en dire plus sur cette affaire vous pourrez passer dans mon bureau après la cérémonie.
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Guidel

Réponse sèche, à la fois directe et glaciale, il n'en attendais pas moins de la part de ce suzerain momentanné et marqué par la vie qu'était Hardryan. Il eut toutefois espéré qu'on puisse lui annoncer, il ne savait par quel miracle, que sa toute jeune suzeraine l'eut précédé de peu pour prester son serment d'allégeance et qu'il aurait encore le temps de la rattraper s'il faisait preuve de célérité, pour ce que sa jambe lui permettait du moins.

Au lieu de cela, planté là dans la salle, il ressassait les paroles du gouverneur, essayant de dégager toute trace de piste pouvant le mener à Aliénor du ramassis d'amertume qui lui avait été servi.

Ne voulant ou ne pouvant répondre de vive voix, absorbé qu'il était par ses pensées, le baron de La Salle s'inclina distraitement mais avec raideur avant de faire demi tour pour rejoindre sa monture et chevaucher vers Guillestre, seule solution qui lui restait à présent pour tirer cette affaire au clair.
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Argael

Son tour arrivant donc, c’est doucement la tête haute qu’il s’avança, plantant comme chaque fois ses yeux dans celui du dirigeant. D’une voie assurée et forte il s’exprima heureux de voir cette personne siéger à la cérémonie

Vostre Grasce,

Moi, Argael dict « le fier », Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud jure devant Aristote et les hommes présent ce jour, aide, conseil, fidélité et allégeance à Hardryan le montagnard, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Monestier de Briançon, de Montgenèvre ainsi que de Saint Giraud et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal, en espérant que vous serez diriger avec humilité et respect.

Qu’Aristote et Sainct Georges m’en soient témoins.

Et il se tint ainsi, genoux au sol, attendant que son suzerain lui réponde, ne cessant de le fixer.
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Hardryan

Le baron de la Salle venait de quitter la place quand le Fier s'avança devant le Gouverneur. Encore une fois les deux Briançonnais se faisaient face. Un mélange de respect et de fierté s'emparait une nouvelle fois d'Hardryan quand ses yeux se rivèrent à ceux de celui qu'il considérait comme son protecteur et son mentor depuis qu'il était rentré à Briançon il y avait de cela quelques années maintenant. Quand le vicomte eut terminé de prononcé son serment, le Gouverneur reprit donc la parole:

Vicomte, c'est un grand honneur pour moi d'accepter le renouvèlement de votre allégeance et de vous compter parmi mes amis. Je vous remercie pour votre soutien de toujours et pour votre dévotion envers ce duché que nous aimons plus que tout.

Le Gouverneur invita le vicomte à se relever alors que la fin de la cérémonie approchait.
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Maccornell

Le temps passait vite. Les nobles se succédaient pour reconnaître le Gouverneur. MacCornell avait attendu que les grands nobles du Duché aient prester serment avant de remplir son devoir. Il essayait ainsi de respecter le protocole qui mis à part les conseillers ducaux n'avait pas vraiment été suivi. Aussi, une fois que le Fier eu reconnu Hardryan, il se présenta devant ce dernier et s'agenouilla.

Moi, Romuald MacCornell, Seigneur des lances de la garnison d'Embrun et de par ce fait Seigneur de Baternay, et Seigneur des lances par interim de la garnison de Briançon, reconnait sa Grâce Hardryan comme Gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné et lui jure ainsi qu'à sa Majesté Levan III, fidélité et conseil ainsi que de mettre mon épée à son service.

Une fois la prestation de serment acceptée, il se releva et alla rejoindre ses hommes.
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Hardryan

Le Seigneur des Lances d'Embrun venait de poser genou au sol et fit son serment. Le Gouverneur ne le fit pas attendre et l'accepta:

Seigneur de Baternay, j'accepte votre allégeance. J'espère que vous continuerez de servir le duché comme vous l'avez toujours fait. Votre dynamisme et votre énergie sont choses précieuses pour nous sachez le.

Il lui fit signe de se redresser, attendant que d'autres nobles s'approchent, car il en manquait bien quelques uns...
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Lavoyageuse

La Porte Parole avait attendu volontairement la fin de la cérémonie pour aller voir le gouverneur, elle ne voulait surtout pas déranger sa grasce pendant la cérémonie.

Elle attendit donc son tour, le gouverneur lui fit un signe de tête pour lui indiquer qu'elle pouvait avancer, elle alla donc à lui.

Votre grasce plusieurs messagers sont arrivés pendant la cérémonie pour me remettre les allégeances des absents. Voyez-vous même:

Gaal a écrit:

Nous, Gaal et Nonikw, barons et Seigneurs de Bron et de Bellecombe, présentons officiellement notre allégeance au gouverneur Hardryan.
Qu'il soit assuré de notre soutien moral dans l'exercice de ses fonctions.
Nous renouvellons notre vassalité au titre de nos terres dans le Duché du Lyonnais-Dauphiné, en notre nom, celui de notre enfant et ceux de nos vassaux.

Nous vous prions de recevoir nos salutations les plus respectueuses

Citation:

Honorable Gouverneur,
Messire Hardryan,

C'est avec grand plaisir que j'apprend que Dieu et le Peuple vous ont choisi comme juste Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. La Franche-Comté qui cherche la guerre avec la Confédération helvétique fait que je suis retenu à Grandson, et que je ne peux malheureusement pas me déplacer pour vous faire mon allégeance en personne, et vous féliciter pour l'ascension à ce poste. Mais croyez bien qu'en tant que Seigneur de Bardonnêche, mon aide et mon conseil vous restent dévoués, à vous ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.

Fait à Grandson, le troisième du mois de décembre 1456

Wahl

stra a écrit:

Citation:

Au Gouverneur régnant du Lyonnais-Dauphiné,
Aux membres du Conseil Ducal en exercice,

par Charles de la Croix de Bramafan, Vicomte de l'Isle Jourdain,
le Troisième de Décembre de l'An Mil Quatre Cent Cinquante Six.

Le Duc de Gap:

Citation:

Nous,
Estalabou de Vaucanson,
Duc de Gap,
Vicomte de chandieu,
Seigneur de Misson,

Renouvellons en ce 17 eme jour du mois de mars de l'an de grace 1457, notre allégeance à la terre du Lyonnais Dauphiné et à son gouverneur légitime Messire hardryan.
Et par la même, au royaume de France et à sa majesté le trés aristotelicien Levan III eme du nom.
Nous vous promettons aide, conseil ainsi que protection.

Les barons de Tallard et le seigneur de Pommier:

Citation:

Nous, Matèu de Mélian, Baron de Tallard et Seigneur de Pommier en Beaurepaire, faisons serment, sur les Saintes Écritures Aristotéliciennes, d'allégeance au Gouverneur Messire Hardryan. Les fiefs de Tallard et de Pommier se tiendront donc a disposition de notre suzerin.
Puisse en retour, notre Suzerain accorder Justiciam, Pacem et Tutelam à l'ensemble de ses fidèles vassaux.

La vincomtesse de Voiron:

Citation:

De la part d'Umiko de Prume,
A messire Hardryan, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné,

Moi, Umiko de Prume, Vicomtesse de Voiron et Baronne de Varces, par la présente missive, jure devant Aristote d'apporter aide, conseil, fidélité et allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Messire Hardryan, et à travers lui, au Dauphin et à sa Majesté le Roy. Je jure de servir et de défendre au mieux les intérêts du Duché et de ses habitants.

Fait à Montpellier, le 22ème jour du mois de mars de l'an de grâce 1457

et le comte de Gravelines:

Citation:

Nous, Urbs de Valorl, Comte de Gravelines, Baron de Serves, Seigneur de le Chalonge. Salut et paix.

Par la présente, prêtons allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné pour la baronnie de Serves.
Nous faisons savoir que nous n'oublions point le Lyonnais-Dauphiné loin de nos terres et apporterons par ces écrits, et à travers les Sainctes Ecritures, aide, conseil et soutien par devant nous et la Raison.

Sommes à votre disposition comme tout bon vassal, ami et allié.
Cordialement,

Faict le 25 mars 1457 à Saumur.

Elorane a écrit:

Au Gouverneur Hardryan,

Nous, Elorane de Nasiria, Vicomtesse de Crest, Baronne de Poyet, Dame de Saint-Symphorien-sur-Coise, Dame de Monestier d'Allemont et Dame de Thielt. Par la présente missive prêtons allégeance au Gouverneur Hardryan et à travers lui au Dauphin Marc-Philippe ainsi qu'à sa majesté Levan III, pour nos terre de Crest et Saint-Symphorien-sur-Coise, nous lui jurons aide, conseil et fidélité a lui et son conseil.

Faict à Tulle le vingt-quatrième jour d'avril de l'An de grâce 1457

pnj

Un vieil homme réapparut dans Lyon , après de longues semaines de retraite spirituelle, il reçut un signe , lui indiquant qu'il avait fait fausse route durant de nombreuses années.
A présent , il ne consacrerait qu'à satisfaire ses propres besoins et vivre ses dernières années dans la luxure, il commençait d'ailleurs à construire un immense hotel particulier à Lyon.

Vostre Grasce,

Moi, Ingresstar1er, Baron de Chapponnay jure devant Aristote et les hommes présent ce jour, aide, conseil, fidélité et allégeance à Hardryan , légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts de notre Duché Lyonnais-Dauphiné.

Hardryan

Citation:

A messire Hardryan, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné,

Moi, Julienurs D'Apprieu, Baronne de Saint Vallier, par la présente missive, jure devant Aristote d'apporter aide, conseil, fidélité et allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Messire Hardryan, et à travers lui, au Dauphin et à sa Majesté le Roy. Je jure de servir et de défendre au mieux les intérêts du Duché et de ses habitants.

Fait à Dié, le 27ème jour du mois d'Avril de l'an de grâce 1457

Le Gouverneur venait de recevoir les plis des vassaux se trouvant à l'extérieur du duché ou ne pouvant se déplacer et était sur le point d'annoncer la fin de la cérémonie lorsque le baron de Chaponnay fit son apparition en salle du Trône. Celui-ci, y alla de son serment. Un sourire se dessina sur le visage du Gouverneur, il n'était pas mécontent de voir cet homme devant lui:

Baron, merci à vous d'être venu. J'accepte évidemment le renouvèlement de votre allégeance et j'espère que vous pourrez à nouveau contribuer à la grandeur de notre duché.

Y allant d'un signe de tête pour appuyer ses dires, il lui fit ensuite signe de se relever .Quand le baron se fut retiré, il porta son regard sur l'assemblée toujours présente:

Le temps et les délais accordés aux nobles du duché pour qu'ils prêtent allégeance sont désormais écoulés. Je déclare donc cette cérémonie d'allégeances close.

Sur ces paroles, Hardryan descendit les quelques marches du Trône pour une dernière fois, cherchant son épouse du regard alors qu'il empruntait l'allée centrale de la grande salle.
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Vortiris

Le très bon Vortiris était là...
Le très bon Vortiris n'avait plus qu'a attendre...
Le magnifique Vortiris attendait donc...
Il n'avait rien d'autre de mieux à faire...

Grumplf ! On s'les cailles ici !!

Il s'était habillé de son uniforme militaire...
Depuis quelque temps, il ne le quittai plus...
Ou peut être, c'était Vortiris qui ne le quittai plus...

Plus qu'a attendre si j'bien compris...
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Walan

La mine sombre, Walan pénétra dans la salle de cérémonie encore vide.
Son esprit était encore une fois, comme trop souvent, endeuillé par la perte d'un être cher à son cœur, d'une femme qu'il aimait -et qui l'aimait- et qui aurait pu devenir son épouse. Mais le Très Haut n'en avait, pour la troisième reprise, pas voulu ainsi et avait rappelé Maryan d'Ambroise à lui, ce qui avait cette fois plongé Sans Repos dans un état où il s'était éloigné de tout et de tous, ne restant lié au monde que via les quelques fonctions qu'il exerçait encore.

Toujours est-il que le vicomte d'Ancelle accueillait avec un soulagement inconscient tout ce qui pouvait le distraire de sa peine en le faisant se concentrer pleinement sur un projet ou un événement. En l'occurrence, l'organisation de la cérémonie des allégeances était un événement sur lequel il pourrait s'occuper l'esprit.

Le seigneur de Meyrieu examina donc les lieux avec toute l'attention qui était sienne, vérifiant que tout était à sa place et que rien ne pourrait perturber les prestations de serment. Cette vérification faite, ponctuée de rapides consignes aux domestiques du castel de Pierre-Scize pour qu'ils rectifient les points qui avaient attiré l'attention du porte parole, celui-ci se dirigea vers l'entrée du castel.

Les coursiers étaient déjà partis depuis un moment pour crier dans toutes les villes et villages du Duché la tenue de cette cérémonie, aussi certains nobles ne devraient-ils pas tarder à arriver. Si plaçant sur le pas de la grande porte de Pierre-Scize, là où il se plaçait déjà l'année précédente lorsqu'il avait exercé au même poste pour déclamer ses annonces, Walan lança alors d'une voix forte.

Oyez ! Oyez !

La cérémonie d'allégeance au XXIe Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Phelim de Tassin la demi lune, va débuter incessamment.
L'ensemble du XXIVe Conseil Ducal va prêter serment avant de laisser les nobles vassaux du Duché renouveler leurs vœux de fidélité, aide et conseil.

Qu'on se le dise !

Tournant les talons, Sans Repos retourna dans la salle de cérémonie où il ne ferait guère de doute que le Gouverneur aurait eut le temps de s'installer. Alors, il irait se placer non loin, face à l'assemblée, d'où il pourrait gérer le déroulement de la cérémonie ...
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Nynaeve87

Nyna était revenue de la chapelle saint Antoine aussi vite que possible car le nouveau gouverneur, qu’elle affectionnait particulièrement l’attendait pour commencer la cérémonie d’allégeance, grand messe ducale qu’elle avait vécue maintes fois depuis plus d’une année d’abord en tant que conseiller puis en tant que gouverneur puis en fin comme le faisait toute la noblesse du duché selon la loi établie par l’Hérauderie Royale.

Au retour donc, elle s’arrêta à Lyon, afin de se munir des objets utiles à une telle cérémonie et s’était mise rapidement à l’ouvrage afin d’avertir les feudataires du duché.

Missives envoyées, elle décida d’aller en salle d’allégeance, pensant à son amour si loin d’ici en ce moment, elle espérait de tout cœur son retour, fasse Aristote qu’il ne tarde plus… décidément leur mariage finissait par trop tarder.
Doucement, elle posa une main sur son ventre, où la vie déjà s’exprimait de tout son cœur.

Alors qu’elle entrait en salle de cérémonie, elle aperçu tout de suite Walan, qui en chef du protocole semblait veiller aux derniers préparatifs.

Sans doute le gouverneur allait-il bientôt arriver….

Aussi alla-t-elle saluer le « Sans repos » encore plus fermé qu’à l’ordinaire, sans doute de sombres pensées…

Bonjour Vicomte d’Ancelle, tout est en ordre il me semble, comme à chaque fois que tu prends les choses en mains….
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Phelim

De retour de Paris, depuis peu, les choses devaient désormais s'enchainer car la cérémonie d'allégeance n'attendait pas.

Habillé en blanc, car il portait le deuil de deux anciens gouverneurs, Phelim alla se placer sur le trône. Il ne vérifia pas les préparatifs de Walan, tout serait bien fait, comme d'habitude. Il esquissa un sourire à Dauphiné, qui elle aussi revenait de la capitale.

La jeune femme ne se doutait pas à quel point cela lui faisait plaisir de savoir qu'il assisterait à l'allégeance de ses vassaux avec elle en tant que hérault.

Nous pouvons commencer.

Un dernier regard sur le Vicomte d'Ancelle, avec qui il avait fini par ne plus se disputer tout le temps, puis sur Nynaeve, et se sentant quand même bien entouré, son attention se plongea sur les portes de la salle. Il était serein, si tout ne se passait pas comme prévu, tant pis ..

Alors que la première conseillère s'avançait, le Gouverneur repensa à sa rencontre avec le chambellan du Roy à Paris .. elle lui avait dit que son peuple tenait une place particulière dans le coeur de sa majesté, rien n'aurait pu le rendre plus fier d'en faire partie ...
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Maccornell

Le Seigneur de Baternay était arrivé dès qu'il avait reçu la nouvelle. Il ne manquait jamais ce rendez-vous important du Lyonnais-Dauphiné. C'était à chaque fois l'occasion de voir une partie des nobles du Duché se donner en spectacle. Cela faisait intérieurement rire énormément l'embrunais qui pour sa part venait simplement confirmer son engagement de service au Duché. Il ne voulait pas rentrer dans ce jeu politique que certains adoraient à la fois parce que son rôle d'ambassadeur et celui de chef militaire lui imposait la retenue et le service de tous et sans doute aussi parce qu'il n'y trouvait que peu d'intérêt pour l'instant.

Cette fois-ci pourtant, la cérémonie revêtait un caractère tout particulier, puisque le Lyonnais-Dauphiné retrouvait un Dauphiné, un hérault à part entière. Qui plus était pour l'embrunais, il s'agissait de sa marraine qu'il affectionnait énormément.

En entrant dans la salle, il salua les personnes présentes de la tête pour ne pas déranger le protocole et la cérémonie. Il aurait l'occasion d'aller les saluer après, lors de la réception qui suivrait, où sans doute pour une fois il n'y aurait que des poussins farcis en amuse-bouches....
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Walan

Walan salua Dauphiné, puis le Gouverneur, d'un bref signe de tête, répondant d'un très léger sourire à la remarque de Nynaève. Il attendit que tout deux soient installés pour lancer d'une voix forte, audible jusqu'à l'autre extrémité de la salle :
Que s'avancent maintenant les membres du XXIVe Conseil Ducal, dans l'ordre établi par le protocole, pour prêter allégeance au Gouverneur du Lyonnais Dauphiné !
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Anne_blanche

Anne était presque aussi livide que sa robe de deuil.
Deuil de sa mère... Elle n'avait pas connu les anciens gouverneurs, morts depuis peu, pour qui l'on avait décrété un deuil général. Mais elle était toute prête à les bénir d'avoir disparu au bon moment. Au moins, personne ne lui poserait de questions sur sa tenue, et elle aurait la paix. C'était tout ce à quoi elle aspirait : qu'on la laisse en paix.
A l'appel du porte-parole, elle s'empressa de s'agenouiller devant le Gouverneur. Ca tombait bien aussi, ce poste de Premier Conseiller. Première à se plier à la cérémonie trop souvent renouvelée, première à en avoir terminé avec ce qu'elle ressentait, en ces jours sombres, comme une corvée sans nom.

Je, Anne-Blanche Cornedrue de Culan, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Phelim, son légitime Gouverneur, et à travers lui à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième. Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.

Qu'il réponde vite, et qu'elle puisse retourner se cacher dans un coin sombre, où elle pourrait attendre un laps de temps décent, avant de retourner auprès de Son Altesse Philippe-Levan. Seul l'enfant royal était capable d'amener un sourire sur ses lèvres.
Il restait à la fille des vicomtes de Culan assez d'orgueil, sous le regard des grands du Duché assemblés là, pour regarder le Gouverneur droit au visage, et ne pas pleurer toutes les larmes de son corps à l'idée que sa mère n'était plus là pour contempler les résultats de son éducation, que son frère était en route pour un évêché de sauvages hérétiques. Mais pas assez pour s'aviser d'un léger affaissement des épaules qui, de dos, la faisait paraître plus âgée.

Kederick

Kederick s’etait rendu à la Salle des allégeance où le Gouverneur siègeait déjà accompagné du Porte Parole et du nouveau « Dauphiné ».
L’atmosphère, toujours assez singulière pour les allégeances, était un peu plus lourde cette fois-ci en raison de la Perte de deux Grands Piliers fondateurs du Lyonnais-Dauphiné.
Saint-Prigent, qui avait eu l’Honneur d’être Nommé et de recevoir Tabard et caducée en la Chapelle Héraldique par le Wulfen en Personne était assez ému en cette période de Deuil.
Le Juge revenait de Montfort où il résidait depuis la naissance de son Fils et veillé sur son bien le plus précieux, sa famille.

Le Premier Conseiller, Anne de Culan s’était agenouillée et avait formulé son serment. Kederick s’approcha ensuite de Phelim, tout de Blanc Vetu pour la circonstance. Le Baron portait sa robe azur et or, sa ceinture aumônière de gueules de Juge volant sous ses pas et coiffait Mortier. Il sourit malgré la pesanteur ambiante à Nyna, à Walan et prit les mains du Gouverneur une fois le genou droit posé à Terre.

Il prononça son serment d’une voix forte :

Je, Kederick de Saint-Prigent, Baron de Montfort, Seigneur d’Aubenasson et de la Rué, Juge du Lyonnais Dauphiné, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Phelim, son légitime Gouverneur, et à travers lui à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième. Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.

Kederick se releva et gagna la place qui était désignée aux conseillers ducaux afin de suivre la suite de la cérémonie.
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Phelim

La voix d'Anne le fit sortir de ses pensées alors qu'elle prêtait serment.

Il posa un oeil sur elle. Elle semblait éprouvée physiquement, cela était surement du au deuil de sa mère ... la perdre alors qu'elle était si jeune ...
Il lança un regard à Walan, qui avait, lui, perdu une amante. Aussi qu'elle idée de s'attacher autant à une femme? Voici une chose de bien que lui avait appris libertad, groupe qui aujourd'hui était pratiquement décimé ... restait libre de coeur ... là seule chose qu'on ne pouvait pas nous prendre ...

Bah, il ne s'inquiétait pas trop pour son porte parole, il avait une jeune veuve à lui présenter, ils auraient des tas de choses à se dire. Il accorda à nouveau son attention à Anne qui, il s'en doutait, était impatiente de retourner dans des endroits avec moins de personnes.

J'accepte votre allégeance Damoiselle Anne de Culan. Vous m'avez déjà prouvé ce que vous valiez à la fonction de Première Conseillère, continuez ainsi.

Ensuite s'avança le Juge kederick, vêtu de blanc lui aussi. Cette couleur, donnant une ambiance morne en ces lieux, avait au moins le bon côté d'être apaisante.

Le Seigneur de Tassin la Demi Lune tiqua sur un mot.

Hum, les vieilles habitudes sont tenaces, ceci dit je me permets de vous rappeler que vous n'êtes plus Seigneur de la Rué depuis que vous avez épousé votre suzeraine.

J'accepte ceci dit votre allégeance.

Vu qu'il n'avait pas prêté allégeance pour la Baronnie de Montfort, il aurait surement le plaisir de revoir Ulan icelieu. Il esquissa un sourire.
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Nynaeve87

Nyna se tenait toujours là, juste en retrait du fauteuil du gouverneur. Elle le regarda un instant ce garçon qui était son ami depuis toujours, ce genre d’amitié que rien n’altère, même pas les quelques désaccord qu’ils avaient parfois rencontrés.

Alors qu’il acceptait les serments de son conseil, elle songeait aux patentes qu’elle avait amené avec elle et qui, tout à l’heure confirmeraient les nouveaux nobles du duché.
Elle espérait n’avoir rien oublié dans sa précipitation. Si elle travaillait depuis la fin de son mandat de gouverneur à l’hérauderie, elle n’avait pas mesuré jusqu’aujourd’hui l’énorme charge qu’était maintenant la sienne.

Son regard s’attarda sur les caducées puis revint sur l’assemblée alors que le prochain conseiller allait s’avancer…
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Penelope.

Arrivée de Bourgogne le matin même, elle eut juste le temps de revêtir son uniforme de cérémonie, celui qui en jette un max, et de se coiffer, avant de se rendre à Pierre-Scize. Phelim lui avait dit de ne pas trainer en chemin. Il en avait de bien bonnes lui, aller aux confins de la Franche-Comté, faire toutes les caves pour lui ramener du vin, mais surtout être là à l'heure pour ces fichues allégeances.

Le Capitaine n'avait que trop tardé, et a priori elle était attendue. Le protocole devait être respecté, au moins pour cette fois chacun pénètrerait dans la grande Salle une fois son ticket en poche.
Quand Pénélope arriva face à la porte des Allégeances, le Baron de Montfort se relevait, c'était donc son tour de se présenter face au Gouverneur.

Tout en posant son regard sur Nyna et surtout sur le ventre de Nyna, elle glissa la main dans sa poche, vérifia que les 3 noisettes y logeaient toujours au fond tout en pensant qu'une grossesse ne serait pas la bienvenue pour elle en ce moment. Elle n'avait pas la tête à cela, pas le temps, et pas la tête surtout, son esprit l'occupait ailleurs tellement plus loin.

Discrètement elle vérifia l'état de ses bottes et tapa les talons l'un contre l'autre pour évacuer un peu de terre sèche coincée là.
Rejoignant le trône, qui se trouvait à l'autre bout de la grande salle, et le Gouverneur, forcément assis dessus, elle sortit solennellement son épée de son fourreau, et la lui présenta des deux mains.

Pénélope ne comprenait toujours pas comment certains prenaient plaisir à se risquer une torsion du genou pour approcher de tout près le Gouverneur.
Soit, il en était ainsi, mettant un genou à terre, elle le regarda droit dans les yeux et dit d'une voix haute et claire

Je, Pénélope de Barsac, Dame de Mirmande et de Neuville sur Saône, Capitaine de l'Ost du lyonnais-Dauphiné, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Phelim, son légitime Gouverneur, et à travers lui à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième.
Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.

Voilà....... une bonne chose de faite avant le buffet. Attendant que Phelim lui demande de se relever, elle profita de l'instant pour entamer un bref contrôle sur la résistance de ses articulations à l'effort.....
Craquera, craquera pas.......
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Shinji

Shinji alla faire son devoir afin de rendre grace au nouveau Gouverneur. Il s'agissait d'un formalité dont il s'acquitait consciencieusement à chaque fois. en tant que simple tributaire d'une terre offerte par le Gouverneur. Shinji s'avança vers le nouveau gouverneur, respecta le protocole et dit ces paroles :

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief Bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Phelim, et, à travers lui, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Shinji se retira ensuite et pris la direction la mine en attendant que la semaine église commence.
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Walan

Debout non loin du fauteuil du gouverneur devant lequel s'inclinait les conseiller, Walan suivait la cérémonie attentivement. Un bref signe de tête avait conclu les deux premiers passages avant que ne s'avance Pénélope, tout juste revenue de Bourgogne. Sans Repos avait tourné son regard vers Phelim, attendant qu'il rende l'allégeance, lorsqu'il entendit un autre serment retentir dans la salle, d'une voix qu'il ne se rappelait pas avoir entendu au conseil ducal.

Son regard gris acier se posa alors l'importun qui n'avait visiblement pas entendu ses déclarations pourtant forte sur l'ordre de passage, pas plus qu'il n'avait encore comprit cette tradition qui se perpétuait pourtant depuis des années de faire passer le conseil ducal avant les nobles.

Le vicomte d'Ancelle attendit néanmoins que le Gouverneur ait rendu les allégeance avant de rappeler d'une voix ferme.

Que s'avancent les membres suivants du XXIVe Conseil Ducal, dans l'ordre établi par le protocole, pour prêter allégeance au Gouverneur du Lyonnais Dauphiné ! Suite à quoi viendront les nobles vassaux du Duché !
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pnj

Après que le Capitaine eut presté allégeance à Sa Grasce le Gouverneur, ce fut au tour du Procureur, le Sieur Xyphos.
Celui ci s'avança alors d'un pas sur, ce n’était certes pas la première allégeance en tant que conseiller ducal mais il se sentait quand même un peut stressée.

Arrivée devant Sa Grasce, il posa genoux à terre.

Moi, Xyphos, Procureur et Conseiller ducal du Lyonnais et Dauphiné, promets, devant Aristote et les hommes, aide conseil et fidélité à Sa Grasce Phelim , légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et à travers lui à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième.

Xyphos se releva et gagna la place qui était désignée aux conseillers ducaux

Plumedange

[Dans le bureau de Plume]

*Plume était installée dans son bureau, pieds nus allongée sur le moelleux tapis qu'elle avait fait poser et elle lisait.
Elle avait troqué son uniforme de prévôte contre une robe blanche, aujourd'hui, elle se reposait un peu et avait décidé de ne pas quitter son bureau.
La jeune damoiselle aimait bien lire et être allongée sur ce tapis reposait ses jambes qui ne la portait plus depuis quelques heures.
Sur le bureau s'étalait monticule de parchemins...
En s'y attardant on pouvait y lire:

Citation:

"Beau Briançonnais disparu depuis deux jours...
Plus de nouvelles!
Si vous l'avez aperçu, prévenez de suite la Prévôte..."

*Affiche qui avaient été placardée et qui étaient restée sans réponse et son petit Léo avait totalement disparu...
Elle se sentait seule, un soupir et elle déposait son livre fétiche à côté d'elle avant de s'allonger sur le dos, tête tournée vers le plafond.
Ce n'était pas dans les habitudes de son aimé de disparaitre ainsi, il l'inquiétait.

On toqua à sa porte alors qu'elle se perdait dans ses pensées.
Ni une, ni deux elle se leva, fila l'ouvrir espérant voir son aimé et...
raté.
Ce n'était que cet homme qui normalement avec Léo faisait sa garde personnelle.*

-Bonjour Azurus entre donc, tu n'a pas de nouvelles de mon champion?
Je m'inquiète...

*Elle retournait vers son bureau attrapa de nouveau des parchemins à placarder pour les passer à Azurus lorsqu'un parchemin différent tomba de la pile...*

Citation:

"Cérémonie...allégeances...Aujourd'hui...
Passer après Hazram..."

*Lâchant sa pile de parchemins, elle attrapa deux pans de sa robe et couru pieds nus vers la salle d'allégeance qui se situait à vrai dire assez loin de son bureau.*

"Olala espérons que je ne sois pas en retard!"

[Dans la salle d'alégeance]

*Plume était à l'entrée, essoufflée, elle s'arrêta un instant analysant la situation.
Xyphos se reculait, Hazram s'avançait...
Pfou...Elle était là juste à temps...
Mais ils étaient tous dans leur tenue de conseiller ducaux...
La damoiselle déglutit, chercha du regard la moindre chose pour se rattraper et alors qu'elle bougeait un petit peton sans chausse apparu de sous sa robe.
Voilà qu'elle pâlissait légèrement, avant de remettre rapidement sa robe en place, elle ne pouvait plus faire demi-tour maintenant, sa allait être à elle.
Ben tant pis, toute façon, elle n'avait plus le choix et n'ayant pas d'armes, il lui suffirait de faire tranquillement une révérence et personne ne verrait rien.

Satisfaite d'avoir tout planifié ainsi, elle releva la tête, se tapota les joues, inspira et se dirigea à petits pas vers les autres conseillers présent dans la salle.
Elle regardait du coin de l'oeil Walan espérant ne pas faire trop de bêtises avec le protocole vestimentaire au cas ou il y en aurait un...*
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Hazram

C'était a présent le tour d'Hazram de prester allégeance au Gouverneur du duché. C'était bien la première fois qu'il prêtait allégeance a une personne, et non simplement au duché. Il s'avança donc, habillé comme à son habitude de noir & de gris, sans d'autres insignes qu'une simple croix aristolécienne, une bourse de cuir était reliée à sa ceinture et alors qu'il s'avançait pour poser le genou devant son suzerain, celle ci bâtait à son côté, laissant échapper un son métallique que certains pourraient trouver mélodieux. Il sourit, il était a présent devant Phelim. Il met genou a terre et redressa sa tête. Il était temps de prendre parole.

Je, Hazram, Conseiller ducal du Lyonnois et Dauphinois, promets, devant Aristote, Christos et le peuple du Dauphiné aide, conseil et fidélité au Lyonnais Dauphiné en la personne de son Gouverneur légitime, Phelim, et à travers lui à Sa Très Aristolécienne Majesté Levan le troisième. Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.

Attendant une réponse ou un geste du gouverneur, il resta genou à terre. Une fois cela fait il rejoindrait les autres conseillers ducaux.
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Phelim

Ils patientèrent un moment avant que Pénélope fasse son apparition dans la salle. Les macarons et la tenue impeccable, il fut ravi de constater qu'elle avait pris le temps de se refaire une beauté, plutôt que de venir poussiéreuse et les cheveux en bataille.

Il garda son sérieux alors qu'elle présentait son épée au clair et qu'elle posait un genou à terre. Son propre mandat de capitaine alors qu'elle était le Seigneur des Lances de Vienne, avait été déterminant dans leur relation. Ils étaient vite devenu copains comme cochon, compagnons de travail comme de rire. Pur amitié, gachez quelque fois par des remarques gratuites hélas ...

Il prit la parole.

Nous vous sommes reconnaissant Pénélope, à vous et à vos hommes, pour ce que vous avez accompli en Bourgogne.
Vous avez été la fierté du Lyonnais-Dauphiné, et les Bourguignons n'oublieront pas de sitôt les soldats et les volontaires de notre duché, et surtout pas notre capitaine unique en son genre.

Puisse nos successeurs, quand nous serons trop vieux pour sortir de nos fiefs, continuer à alimenter cette nouvelle amitié, car nos deux duchés en ont besoin.

J'accepte votre allégeance, vous pouvez vous relever, et n'oubliez pas de suivre vos bottes.

Il sourit, ils se comprenaient.

Shinji vint alors prêter allégeance, et Walan le rabroua, et non à tort car même si cela était involontaire, il y avait là un manque de respect aux conseillers ducaux. Il fronça légèrement les sourcils, mais mis cela sur le compte de l'inattention.

Il choisit d'intervenir à son tour.

Plus tard votre allégeance, Seigneur de Kiriyama, la cérémonie n'est pas encore ouverte aux nobles du Lyonnais-Dauphiné.

Puis Xyphos s'avança. Il ne connaissait guère l'homme qui était après tout encore relativement jeune, mais qui était prometteur.

Aide, Conseil, et Fidélité ... un homme se distingue des animaux par son sens de l'honneur. Puissiez vous le rester, en respectant ce serment qui prend à témoin le Très-Haut.

J'accepte votre allégeance Xyphos, relevez vous.

Puis, Hazram, le miraculé, s'avança à son tour. Le Gouverneur le gratifia d'un grand sourire. Au début, il avait trouvaé l'homme juste compétent, puis son caractère franc lui avait plu, et il avait fini par l'apprécier énormément. Cependant, il faudrait qu'il pense une fois ou deux par jour à le rabrouer afin qu'il ne prenne pas trop la grosse tête.

C'est avec grand plaisir que nous acceptons votre allégeance. En retour, pour votre serment, nous vous jurons protection et justice.

Relève toi mon ami.

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Appolline

De retour en Lyon et en manque de quelconque évènement autre que militaire, la jeune femme n'aurait pu rater cette allégeance, la première depuis son retour. De plus celle ci n'était pas moindre, le mangeur de poussin filleul de sa tante défunte devenait gouverneur.

En entrant silencieusement dans la salle elle se rappelait des quelques lignes du journal sur Phélim. Pourtant il paraissait bien loin de ces écrits.

S'enfonçant dans le fond de la salle et s'adossant au mur la jeune blonde observa les gens présents, nobles, conseillers, mais tous n'étaient pas encore là.
S'installant le plus confortablement possible elle prit le temps d'observer chaque visages dont beaucoup restaient inconnus sous un nom parfois entendu çà ou là, finissant comme il se devait par le gouverneur.

De suite elle imagina quelques pauvres poussins et rejeta l'idée, se faisant attentive en ce grand moment.

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--- Perdue dans les abimes d'un passé qui ne lui revient pas. ---

Plumedange

*La petite damoiselle blonde regardait tout ce monde qui prêtait serment et le gouverneur qui acceptait tout ceux-ci.
Le sol était froid.
Quoi de plus normal quand on voyait de quoi il était fait, mais surtout quand on savait que la demoiselle n'était point chaussée.

Un regard autour d'elle, au moins sa marche jusqu'aux autres conseillers n'avait pas attiré l'attention sur sa personne.

Cela la rassura au moins sur un point, sa tenue, qui semblait finalement assez de circonstance pour n'offusquer personne.
La prévôte en était bien contente, car, en plus d'être plus légère que sa tenue de fonction elle en était des plus confortable aussi.
Pas d'armes, pas de vêtements tout collé à elle par la chaleur de ses derniers jours.

Oui, elle guettait ses moments de pluie avec beaucoup de patience et aimait sortir lorsqu'elle tombait, rentrant, plusieurs heures après les cheveux tout imbibé d'eau.
Sa Dame de compagnie la réprimandait, mais la jeune fille aimait trop la pluie et faisait fit de toutes ses remontrances.
Plume ne savait pourquoi mais elle aimait être dehors vagabonder des heures durant dans la solitude d'une forêt, d'une montagne ou près du bord paisible d'un lac.

Le sol était froid néanmoins, elle eut un léger frisson alors qu'elle avançait un pied vers le gouverneur.
Haz' venait de prêter serment c'était son tour et apparemment elle avait dû s'éloigner assez loin dans sa rêverie pour faire patienter le beau monde.

Inspiration.
Avancée à petits pas rapide le regard tourné vers le bas de sa robe.
Ne pas montrer ses petits petons...
Après quelques pas, rassurée que l'on ne voit rien, elle releva la tête, esquissa un sourire gêné à tout le monde et avança toujours à petit pas vers le gouverneur.
Arrivé à quelques mètres de lui elle s'arrêta et regarda cet homme.

Homme qu'elle avait aimé pendant longtemps, avant de réaliser qu'en fait c'était un amour d'enfant...
Elle était encore une enfant et l'aimait toujours mais, plus comme, un grand frère.
Oui voilà, Phel c'était un peu un grand frère pour elle.
Il était bien sérieux tout là bas sur son siège de gouverneur sa ne lui ressemblait pas trop en fait.
La ptite damoiselle le préférait lorsqu'il ne l'était pas, sérieux.

Son regard se tourna un instant vers Wel'.
Elles avaient voulu qu'il ait sa chance.
Sa chance de prouver à tous qu'il pouvait être un bon gouverneur et Plume en était heureuse, car il dépassait ses espérances, même si elle ne lui disait pas, même si, souvent, ils avaient des échanges dont le ton de la voix augmentait quelque peu.
Mais, au moins ils ne se disputaient pas et Phel pourrait toujours compter sur elle, même si des fois, il était dur de ne pas céder à la fuite pour la jeune fille...

Plongeant son regard dans celui qui avait toujours veillé sur elle depuis qu'elle avait posé un pied en Dauphiné, elle amorça sa révérence.
Elle guettait la réaction de celui-ci ne sachant si c'était convenable...
Sa révérence était basse, autant en grâce qu'elle le pouvait, mais elle crut déceler un léger haussement de sourcil.
Apparemment les révérences devaient être réservée à d'autres circonstance, pourtant elle se souvenait en avoir vu lorsque sa cousine avait été nommée Duchesse d'Alençon.
Bref, il faudrait qu'elle lui demande ce qu'il en était.
En attendant, Plume n'hésita guère plus longtemps et transforma assez maladroitement, tout de même, sa révérence en agenouillement.
Tourna la tête derrière elle et soupira de soulagement en voyant qu'elle s'en sortait plutôt bien.
Aucun bout de pied qui ne dépassait, quelle chance!

Relevant à nouveau la tête vers Ptit Phel, comme elle aimait à l'appeler, elle ouvrit la bouche et...ne dit rien.

Ben oui...

Quoi dire?
Misère des misères, voilà que la petite blonde qui jacassait presque continuellement n'avait plus de mots.
Main posée sur le menton, intense réflexion, petite lumière qui s'allume dans son esprit et fait briller ses yeux avant qu'elle ne pose une main sur son cœur, comme le fait sa cousine.*

-Nous, Plume de Fairdowns, Dame de Sauzet, Prévôt des Maréchaux du Lyonnais-Dauphiné, nous vous reconnaissons, vous, Phelim de Tassin la Demi-Lune, comme légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

*La Plume marqua une pause, elle ne pensait pas éprouvé tant d'émotions à prononcer ses mots, mais elle en était assez fière de son ptit Phel...*

-Par ce fait, nous vous assurons de notre soutien indéfectible et jurons de vous apporter conseil, et aide quand vous jugerez bon de nous les demander.
Notre fidélité, quand à elle, revient à la terre du Lyonnais Dauphiné dont vous êtes le représentant légal.
Ainsi donc nous vous serons fidèle tant que vous le serez à la terre dont vous portez les couleurs.

*Elle se tut et ne le quitta pas des yeux.
La damoiselle savait que le seigneur de Tassin la demi-lune n'avait plus à prouver sa dévotion pour ce duché pour lequel il avait donné beaucoup...énormément même...
Ainsi, sa fidélité lui serait acquise à jamais, comme celle de sa Grasce l'était pour ce duché qu'il gouvernait aujourd'hui.
Elle attendit toujours une main sur son cœur qu'il accepte son allégeance. Plume espérait au fond d'elle qu'Espoire se trompait lorsqu'elle lui avait dit quelques jours plut tôt, qu'il lui donnerait peut être une claque.
La Dame de Sauzet était un peu inquiète, parce que Phel était quand même plus en force que sa marraine et cela n'aurait pas le même effet...pour sur.
Mais, maintenant il ne lui restait plus qu'à attendre et elle attendait sagement agenouillée, gardant un visage pourvu d'un léger sourire alors que le sol, pas des plus chaleureux attaquait sa jambe de sa froideur.*
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Tenshikuroi

[Le Matin]

Tenshi se prépara avec minutie aujourd'hui. C'était un jour important, il allait prêter allégeance au nouveau Gouverneur en sa qualité de Conseiller Ducal et de Bailli. Il passa donc son habituelle chemise noire avec un pantalon noir. Le crâne rasé impeccablement et le barbe coupée nette il se rendit à la salle des allégeances.

[A la salle]

Tenshi observa un à un les premiers Conseillers prêter serment. C'était un moment qu'il n'oublierait pas. La première fois qu'il allait s'agenouiller devant le Gouverneur, son premier mandat.

Plume venait de terminer. Le protocole voulait qu'il soit le prochain. Il s'approcha alors du nouveau Gouverneur, puis, doucement, plaça un genoux à terre. Après avoir incliné la tête respectueusement, il le releva pour prononcer le serment en le regardant des les yeux.

Je, Tenshikuroi, Bailli du Lyonnais-Dauphiné, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Phelim, son légitime Gouverneur, et à travers lui à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième. Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.
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Princesse_lotus

Lotus s'était préparée avec minutie ce matin là. Elle allait prêter allégeance au Gouverneur pour la première fois et elle ne voulait commettre d'impaire.
Le Duché était en deuil de deux illustres personnes qui l'avait façonné. Elle avait donc choisit sa houppelande blanche pour l'occasion et marquer ainsi sa compassion envers la famille et les proches de ce couple remarquable.

Elle était arrivée assez tôt, avant que la cérémonie ne commence et s'était installée pour observer ses paires.
Elle avait appris par coeur l'ordre de passage pour ne pas bousculer le protocole et lorsque Tenshi eut terminé, elle su que c'était à elle de s'avancer.
Elle se leva inspira profondément puis se déplaça d'un pas mesuré en direction du Gouverneur, récitant mentalement la phrase qu'elle devrait dire et prenant garde de ne point trop faire résonner sa canne sur le dallage de la salle.
Elle ne pu s'empêcher de sourire discrètement en pensant que le premier Gouverneur devant qui elle allait prêter allégeance n'était autre que Phelim. Celui dont elle avait un jour surpris les confessions...
Si on lui avait dit qu'un jour elle aurait à s'agenouiller devant lui, elle n'aurait jamais imaginé telle circonstance...

ça y est, elle y était...
Elle s'agenouilla devant Phelim, avec grand peine, prenant appui sur sa canne pour ne pas se trouver déséquilibrée et être obligée de se prosterner devant lui, histoire de camoufler sa chute. Cela aurait été interprété avec raison pour un excès de zèle...
Une fois le genou à terre, elle regretta aussitôt de ne pas avoir opté pour son uniforme de cérémonie. Le décolleté de sa houppelande, bien que tout à fait correct, donnait dans cette position une vue un peu trop plongeante qui embarrassa quelque peu la conseillère ducale.
Elle baissa un instant les paupières pour se reconcentrer, puis le regarda droit dans les yeux pour annoncer d'une voix claire :

Je, Lotus, Connétable du lyonnais-Dauphiné, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Phelim, son légitime Gouverneur, et à travers lui à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième.
Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.

Elle soupira, soulagée, elle n'avait point bafouillé ni mélangé les mots...
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[Bannière hors normes retirée par Bottée Féline]

Arwel

La jeune Arwel attendait son tour pour prêter serment, l'angoisse vissée au ventre. Elle regardait les autres Conseillers Ducaux se succéder les uns après les autres, surveillant le moment où elle devrait elle-même s'avancer devant le Gouverneur en malmenant la médaille aristotélicienne acccrochée au bout d'un ruban sombre, autour de son cou, depuis le jour de son baptême.

Observant les Conseillers Ducaux, elle avait encore du mal à réaliser qu'elle en était elle-même un. Souvent on lui avait prédit un grand avenir au sein du Duché, elle s'était toujours contenté de sourire à ces prédictions, n'ayant pas de grandes ambitions personnelles, sa seule volonté était de servir le Duché au mieux, pas de se mettre en avant. D'ailleurs, elle ne se sentait jamais vraiment à l'aise lorsqu'il fallait qu'elle s'expose aux regards des autres et là, c'était ce qui allait se produire lorsqu'il faudrait qu'elle s'avance vers le Gouverneur pour son serment...

Fichu serment, elle ne cessait de se répéter ce qu'elle devait dire, n'ayant qu'une crainte, oublier quelque chose d'essentiel ou tout mélanger, voire tout oublier et la panique qu'elle sentait grandir en elle à mesure que le moment fatidique approchait ne l'aidait en rien... Pas plus que le souvenir d'une conversation qu'elle avait eue la veille en taverne... En effet, revêtue d'une robe blanche légèrement décolletée, elle redoutait le moment où il lui faudrait s'agenouiller devant Sa Grâce... Ne lui avait-on pas recommandé de veiller à ne pas trop dévoiler ses atouts, tels avaient été les mots employés, lors de l'agenouillement fatal ? Malgré la décence de sa robe, ces paroles ne cessaient de lui revenir à l'esprit...

Léger sursaut en entendant la voix de Lotus s'élever... La petite Arwel allait devoir lui emboîter le pas... Voilà, il fallait y aller... Inspirant profondément, la jeune fille commença son avancée vers le Gouverneur, faisant fi des personnes qui se trouvaient déjà là... Si elle regardait autour d'elle, elle perdrait le peu d'assurance qu'il lui restait... Fixer son regard émeraude sur Phelim, oui, voilà, tu sais bien qu'il ne te veux aucun mal, tu as tellement espéré le voir à cette place et pouvoir un jour lui dire les mots que tu vas prononcer dans quelques instants, sois courageuse...

Elle y était, le moment de s'agenouiller était venu... Se concentrant toujours sur la seule personne du Gouverneur, elle mit genoux à terre, ce qui ne fut pas une mince affaire avec sa robe... On avait pas idée de faire agenouiller les dames quand on savait combien elles pouvaient être empêtrées dans leurs robes... Ses yeux verts rivés dans ceux de Sa Grâce, elle prononça enfin les mots attendus, d'une voix douce mais tout de même distincte :

Moi, Arwel, Commissaire au commerce, promets aide, conseil et fidélité inconditionnelle au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grâce Phelim, son légitime Gouverneur, et à travers lui à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième.

Puisse le Très-Haut m'aider à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.

Son angoisse s'était subitement envolée et elle pouvait enfin profiter de cet instant unique, ce fut sur un sourire qu'elle acheva de prêter serment...

Nynaeve87

De sa place de choix, Nyna avait vu sur toute la salle et l’assemblée réunie afin de s’agenouiller devant leur nouveau gouverneur. Les conseillers, comme de coutume, étaient les premiers à s’incliner. C’était pour certain la première fois et la jeune femme, de par son rôle, contrôlait que tout se passe dans la forme escomptée.
Silencieuse, elle notait le passage de chacun, ce qui expliquait, et le siège et la table qu’elle avait fait installer en retrait du trône.
Rêveuse, elle portait de temps en temps sa plume jusqu’à ses lèvres goutant sa douceur.
Elle connaissait de près ou de loin tous les conseillers qui avaient prononcé jusqu’ici leurs vœux.
Si certains, lui inspirait une tendresse particulière comme Péné, Plume ou Arwel, elle était ravie de voir que tous, se sentaient investis d’une vraie mission et donnait leur temps et leur énergie au duché.

D’un signe de tête, elle salua au passage le Seigneur de Saint Prigent, qui à son habitude faisait diligence pour régler un souci qui entravait son travail.

Son nez plongea dans son parchemin avec son regard rieur quand le seigneur de Kiriyama s’inclina sans respecter le protocole… les pieds sur terre et l’esprit dans les astres sans doute.

Elle n’oubliait pas tout le soutien, qu’avec Julienurs, ils lui avaient apporté un vrai réconfort ,un certain soir d’élection, alors que ses amis les plus proches l’avaient ce jour là abandonnée…et sourit à l’air courroucé du porte-parole.

Puis levant les yeux, elle le vit entrer… il était de retour en Lyonnais-Dauphiné… enfin…

Seule son nouveau rôle et la bienséance l’empêchèrent de se jeter dans ses bras. Il lui faudrait attendre encore… Elle cueillit son regard et y perdit le sien…
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Geronimo2751

Géro avait laissé Plume non loin entre les mains d'un palefrenier non loin du castel ducal. De retour à Lyon après un détour en bourgogne pour régler quelques affaires, il se rendit en salle d'allégeance à pied bien content d'avoir quitté son attirail de militaire.

Le grand maitre des lances passa dans un couloir dont les ouvertures données sur les jardins, l'ombre était salutaire car le soleil tapait dur et le gravier des allées en devenait éblouissant.
Il poussa la porte de la salle d'allégeance, elle était assez obscure seul l'estrade où trônait le gouverneur était bien éclairé. Ce qui rajouté au coté théâtrale de l'affaire. Il plissa les yeux essayant de s'habituer au peu de lumière.

Le jeune homme la vit, non loin du trône, elle le regardait. Un sourire lui vint, sont entrée n'était pas passé inaperçu pour une personne au moins.
Le seigneur du Glaizil prit la contre allée discrètement pour se rapprocher des premiers rangs et de sa compagne qu'il n'avait pas vu depuis plus d'une semaine.
Il aurait voulu que le temps s'arrête pour pouvoir aller lui dire combien il était heureux de la revoir.
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Pour le commandant, pour l'ami

Licenscar

Licenscar se rendit dans la salle où les conseillers ducaux devaient prêter serment d'allégeance au gouverneur du Lyonnais Dauphiné. Il était habillé simplement, et n'était pas vêtu de son uniforme de sergent qu'il portait très souvent depuis quelques temps. Le sergent de Briançon regarda les autres conseillers ducaux qui chacun leur tour devait aller prêter serment.
Il était assez impressionné par cette cérémonie et sa grande salle, mais le sergent se gardait bien de le montrer.
Il faisait parti du conseil car le conseiller élu Jeremdehuit avait démissionné, et parce qu Sozaburo était mort et ne pouvait donc pas assurer sa fonction. Puis Pénélope et Xyphos avaient demandé au gouverneur de lui permettre de faire parti du conseil. Il faisait finalement parti du conseil.

Il resta calme comme à son habitude alors qu'Arwel s'avançât vers Phelim. Lorsqu'elle prononçât le serment, il se répétât mentalement celui que lui allait dire quelques instants plus tard. Phelim accepta alors l'allégeance d'Arwel, et celle ci reprit sa place.

Il inspira profondément et s'avançât vers Phelim, le gouverneur du Lyonnais Dauphiné. Il posa ensuite le genou à terre et prononça d'une voix calme son serment d'allégeance.

Moi, Licenscar, Sergent de la Prévôté et Conseiller ducal du Lyonnais et Dauphiné, promets, devant Aristote et les hommes, aide conseil et fidélité à Sa Grasce Phelim , légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et à travers lui à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième. Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.
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Samarel

Les conseillers ducaux étaient passés. samarel était posté au même endroit qu'habituellement, adossé à un pilier de la salle, non loin du buffet. il pouvait voir la cour s'observer. quel spectacle pour celui qui connaissait les relations de chacun.

après des conseillers ducaux venaient, dans l'ordre de préséance, les archevèques et évèques ayant terre en lyonnais dauphiné, qui devaient prester allégeance. mais il n'y en avait pas. c'était donc aux anciens gouverneurs, ducs et vicomtes de se présenter. mais l'écossais était pressé. il avait une affaire urgente à traiter, et le gouverneur était au fait de la chose. c'est donc d'un pas assuré qu'il s'avança en premier et mit un genou en terre.

moi, samarel Kennedy, promet allégeance de par mon fief de la baronnie de Bourdeaux auprès du dauphin, et par là auprès du gouverneur en la personne du seigneur phelim de tassin la demi lune reconnu légitimement par le peuple et par le roy. je jure fidélité et aide, que ce soit par mon bras ou par mes conseils.

se relevant, l'écossais salua d'un discret signe des yeux phelim avant de retourner faire ce qu'il était convenu.
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Ulan

Ulan se rendit au Chateau de Lyon pour assister à la cérémonie d'allégeance. Elle se présenta devant le gouverneur, accompagnée de son fils, Louis, mit un genou à terre et s'exprima d'une voix distincte

Moi, Ulan de Saint Prigent, Baronne de Montfort, Dame d'Aubenasson, Rectrice de l'université du Lyonnais Dauphiné, reconnait Messire Phelim de Tassin la Demi Lune comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage.

Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers lui, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.

Ulan se redressa, souria à Messire Phelim puis se retira parmi la foule
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Phelim

Alors que Hazram s'éloignait et que Phelim cherchait Plumedange du regard, car c'était à son tour, il reconnut Appoline et lui adressa un sourire.

Un soir, alors qu'ils s'ennuyaient, lui et Geoffroy avaient noté sur dix la gente féminine du Lyonnais-Dauphiné. Quand était venu le tour de la fille Grignan, le Gouverneur avait été formel, c'était un 10. Chose surprenante, étant donné que le fait qu'il se dispute souvent avec sa mère avait valu à celle-ci tout juste la moyenne. Surement qu'elle devait tenir de sa tante.

Il rangea son carnet de note, car ce n'était point le moment, et leva les yeux sur le prévôt des maréchaux qui avançait à petits pas. Il mit cela sur le compte de l'émotion, car cette dernière, très sensible, ressentait les choses au centuple par rapport à la normale.
Il lui fit un signe d'encouragement.

Enfin arrivée, bien qu'elle eut du mal à plier le genou, elle finit par s'y atteler et prêta serment.

Il ne sut si ce sont les mots que la Dame de Sauzet avait choisi, ou bien le fait que ce soit elle, en tout cas, il fut touché par son allégeance. Il regarda d'un air attendri, celle qui, tenace, avait longuement insisté pour qu'il se présente à nouveau à la gouvernance et qui avait fini par le convaincre de ne pas partir prendre du repos en allant s'inviter à la seigneurie très isolée de Ka.

Nous sommes à cette place, très difficile malgré notre grande expérience, grâce à votre tenacité.
Nous acceptons votre allégeance, car nous apprécions votre travail et souhaitons continuer à vous voir oeuvrer pour le duché et la prévôté. Ne nous abandonnez pas ...

Alors qu'elle se levait, il s'aperçut qu'elle était pied nu. Ne souhaitant pas la mettre mal à l'aise devant tous le monde, il lui fit une remarque implicite ... ce qui était énorme pour celui qui n'était pas particulièrement connu pour sa discrétion.

Vous trouverez sur votre bureau, un dossier à propos d'une escroquerie sur le prix d'une paire de chausses.

Il ne sait si elle comprit, car déjà le bailli s'avançait, avec son éternel crâne rasé, happant son attention. Ses nouvelles fonctions l'avaient mis au début en position difficile, car il devait alors partager son temps entre le Gouverneur et sa femme, deux personnes on ne peut plus exigentes. Puis il prenait un malin plaisir à embêter Ald en donnant, sous son nez, au Conseiller Ducal une pile de parchemin sur lequel plancher durant toute la nuit. M'enfin, heureusement que ce dernier avait le don de ménager la chèvre (Ald) et le chou (Phel), et puis ils s'aimaient vraiment.

Le Seigneur de Tassin la Demi Lune fixa à son tour l'homme dans les yeux.

La fidélité dont vous avez fait preuve jusqu'à maintenant envers votre Gouverneur nous va droit au coeur. Nous acceptons votre allégeance.

En effet, le bailli n'avait pas hésité une seule seconde à escorter Phelim quand celui-ci avait émis l'idée d'aller en promenade dans le duché pour se dépoussiérer. Et heureusement qu'il n'avait pas appris que le Gouverneur disait en taverne qu'il voyageait à dos de Tenshi, sinon ce dernier n'aurait pas hésité à l'abandonner sur un noeud et à rebrousser chemin. M'enfin, c'était plus fort que lui, il ne pouvait pas s'empêcher d'embêter tout son monde.

Suite à venir.
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Appolline

Défilé de nobles et de pairs du duché, passage obligé que l'acte d'allégeance.
Ses yeux aperçoivent son grand père, furtivement tandis qu'il pose genou à terre et repart visiblement pressé.

Elle se fait toute petite durant ce grand moment, ses yeux allant de conseiller à noble, puis de noble à conseiller pour terminer inéluctablement par Phélim.
Après tout c'est pour cet homme qu'elle est venue, si curieuse de croiser les yeux de "Phelimounet" comme certains l'appellent ou l'appelaient...
Mais jusqu'ici c'est seulement phélim qu'elle croise, le mangeur de poussins.

Les gens défilaient, genou à terre, allégeance prononcée avant de retourner dans la salle et de devenir spectateur.
La blondinette, sourire aux lèvres écoutait les promesses faites, pensant au jour peut être où elle même le ferait, en son nom.
Car cette fois ci elle devrait représenter sa mère en retraite pour quelques temps.
Elle se présenterait en dernier, espérant qu'une partie de la foule aurait disparu d'ici là.

Ses yeux se fixent sur le gouverneur tandis que les écrits passent en sa tête.
"Phelim n'est pas ce qu'il parait, comme pour un trésor il faut savoir creuser un peu pour trouver les vraies richesses[....]Et surtout, surtout ne jamais s'habiller en religieuse devant lui!"
Cette dernière phrase plus que jamais l'avait laissée perplexe et soudain elle se demanda s'il ne mangeait pas aussi les religieuses, lui qui après tout se régalait de petits poussins.

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--- Perdue dans les abimes d'un passé qui ne lui revient pas. ---

Coppensbe

Coppensbe se présenta devant le gouverneur

Moi, Coppensbe Duc d'Albon, reconnait Messire Phelim de Tassin la Demi Lune comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage.

Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers lui, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.
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Shinji

Shinji alla faire son devoir afin de rendre grace au nouveau Gouverneur. Il s'agissait d'un formalité dont il s'acquitait consciencieusement à chaque fois. en tant que simple tributaire d'une terre offerte par le Gouverneur. Shinji s'avança vers le nouveau gouverneur, respecta le protocole et dit ces paroles :

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief Bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Phelim, et, à travers lui, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Shinji se retira ensuite et pris la direction la mine en attendant que la semaine église commence.

[HRP]Désolé pour le double post, j'ai confondu les passages pour hardryan avec ceux destinés à Phelim.

[HRP]
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Zwyrowsky

Accompagné de son fils, tous deux en tenue soignée, pourpoints de velours léger à manches crevées de soie, chausses et toques, dague pour Thomas et épée de cérémonie pour Jean, le vicomte de Crots pénétra dans la salle d'honneur où se tenait rituellement la cérémonie d'allégeance au nouveau gouverneur.

Phelim. Phelim de Tassin, gouverneur. La chose n'était pas aisée à concevoir pour le vicomte de Crots. Cependant il avait cru remarquer en l'homme une évolution récente, observateur distant de la ie publique depuis sa retraite qu'il était. Plus digne, moins emporté: plus politique. Dans le sens d'un lointain jugement émis par lui dans une fin de mandat houleuse, et il s'en réjouissait presque.

Autour d'eux, la noblesse avait commencé son défilé. Souriant, il observa un instant la tenue du gouverneur, puis dévisagea Dauphiné en son nouvel avatar. Comment celle-ci réagirait elle à la très légère entorse protocolaire qu'il avait imaginée? Selon l'esprit de la coutume et de l'honneur, ou la lettre des règles issues de Saint-Antoine le petit? Son sourire se fit espiègle et il fixa son regard sur son fils.

Raithuge

Raithuge avait assisté au défilé des conseillers ducaux qui venaient préter allégeance, puis c'était au tour des nobles du duché de faire de même.
Raithuge vit passer son ami Shinji, puis dès que celui-ci eu fini, il lui emboita le pas pour faire de même.

Raithuge s'approcha du gouverneur, le regarda dans les yeux tout en s 'agenouillant, gardant le sérieux que la cérémonie obligeait mais repensait à tout ce qu'ils avaient vécu, qui aurait imaginé un jour qu'il devrait preter allégeance à son grand ami.
Tout en continuant de le regarder, Raithuge prit la parole:

Moi, Raithuge ,seigneur de la Vallouise, jure devant Aristote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Phelim, et, à travers lui, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
Après sa tirade, Raithuge se releva, fit un sourire discret à Phelim, et repartit se meler à l'assemble pour assiste à la fin de la cérémonie.
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Walan

Walan attendait toujours que le Gouverneur ait rendu l'allégeance de Licenscar pour prêter la sienne et clore ainsi la première partie de la cérémonie durant laquelle les conseillers ducaux seuls passaient.
Malheureusement, c'était sans compter un certain nombre de nobles qui n'avaient visiblement toujours pas saisi l'organisation des allégeances, pas plus qu'ils ne semblaient se rappeler qu'une allégeance n'était valide que si elle était reconnue, et qui se précipitèrent pour se mettre à genoux et se relever tout aussi vite.

Un brin agacé de voir cette méconnaissance provenir de barons et autres, et qui plus est anciens, Sans Repos se contenta d'un regard résigné en direction de Nynaève et Phelim. Il alla néanmoins se placer devant le Gouverneur, mis un genou à terre et déclara d'une voix ferme.

Moi, Walan dit "Sans Repos", vicomte d'Ancelle, baron de Charpey et seigneur de Meyrieu, Porte Parole du Lyonnais Dauphiné -son ton s'éleva un peu alors qu'il prononçait ces mots, de manière à rappeler que tout le conseil n'était pas encore passé et que c'était traditionnellement cette fonction qui clôturait le passage des conseillers ducaux-, conseiller militaire de l'Ost Dauphinois, reconnait Phelim de Tassin la demi lune comme légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

Par ma fonction et mes fiefs d'Ancelle et de Charpey, je lui jure fidélité, aide et conseil, et à travers lui à sa Majesté Levan le Troisième.
Qu'Aristote m'en soit témoin !

Le vicomte d'Ancelle attendit alors que son allégeance lui soit rendue avant de se relever et d'aller reprendre sa place, puis de déclarer d'une voix tout aussi forte que la précédente.

Le Conseil Ducal ayant prêté allégeance dans son ensemble et ces allégeances ayant été rendues, les patients et nobles vassaux du Dauphiné peuvent maintenant s'avancer et prêter serment à leur tour !
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Phelim

En attendant le bruit d'une canne retentir dans la salle, malgré les efforts de sa propriétaire pour être discrète, Phelim n'eut pas besoin de regarder l'allée pour deviner de qui il s'agissait.

Il sourit, en repensant à la fois où ils s'étaient disputé pour être le premier à se confesser, à une époque qui lui semblait lointaine ... non pas que Phelim n'ait pas continué à noter tous ses pêchés sur un carnet par ordre alphabétique, mais leur insouciance du moment avait depuis longtemps disparu ... et cela avait permis qu’ils se retrouvent à ces postes où ils étaient aujourd'hui ...

Si leurs rapports avaient toujours été cordiaux, récemment au Conseil, ils devenaient plus tendus. Mais bien évidemment, si tous le monde avait le même avis, il n'y aurait plus de débat.

Il haussa un sourcil devant ce décolleté généreux .. si le Connétable devait en porter de tels quotidiennement, ils risqueraient vite de devenir plus intime.
Nous acceptons votre décol ... allégeance ... Lolote .. euh Lotus.

Il fallait absolument qu'il cesse de bredouiller autant.

Soyez assurée de notre amitié sincère.

Alors qu'elle s'éloignait, Arwel s'avançait.

La jeune femme lui avait prouvé à maintes reprises qu'elle avait un caractère affirmé. Une fois en taverne, amusé par son répondant, le Gouverneur, avec toute la franchise qui le caractérise, l'avait même qualifiée de peste. Cette dernière, loin de l'avoir mal pris, avait tout fait pour prouver qu'il avait raison d'avoir parlé ainsi. Et quand, dans la même journée, le prévôt et la CaC se distrayaient en usant de sa patience de la sorte, il avait réellement du mal à ne pas s'arracher les cheveux.

Mais, leur ténacité à toutes les deux avait conduit à ce qu'il accepte de devenir Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Et puis, c'étaient ses deux trésors, il ne s'en serait séparé pour rien au monde. Il espérait sincèrement continuer à les voir progresser ... mais surtout qu'un jour elles finissent par se voir, comme il les voyait lui, car c'était indéniablement de confiance qu'elles manquaient trop souvent.

La Conseillère Ducal semblait être à l'aise. Quand elle lui sourit, le Seigneur de Tassin la Demi Lune esquissa un sourire à son tour, profitant du moment. Il ne manqua pas de remarquer son décolleté encore plus profond que celui de la Connétable, à croire qu'il s'agissait là d'un concours.

Nous acceptons votre allégeance. N'oubliez pas ce que nous vous avions dit un soir ... vous êtes une perle ...

C'était à Licenscar de se présenter. Il l'avait déjà connu quand il était prévôt et avait toujours apprécié la sincérité du sergent. C'est surtout ça qui l'avait convaincu de l'accepter au Conseil. Il le regarda franchement.

Nous acceptons votre allégeance.

Baissant la voix, il ajouta.

Je ne saurais que vous encourager à poursuivre vos interventions pertinentes au Conseil.

Alors qu'il levait les yeux vers Walan, c'était à son tour, une foule de noble se précipita pour le doubler. Il sourit devant autant d'impatience .. il était si rare de voir la noblesse aussi motivée pour prêter allégeance à leur gouverneur. Ennuyé cependant pour le porte parole et le protocole, il se dépêcha.

A Samarel :

J'accepte votre allégeance, allez vite faire ce que vous devez.

A Ulan, la baronne qui courrait nue dans les couloirs de l'université ... rumeurs que le Seigneur de Tassin la Demi Lune s'était plu à lancer ...

J'accepte votre allégeance. Félicitations pour votre heureux évènement.

A shinji, l'ancien maire de Dié et son ami.

J'accepte votre allégeance. Je sais que je pourrais toujours compter sur votre épée avec ou sans ce sermet.

A Raithuge ... Raith ... ils se seraient entretué à l'époque si la femme de Demons n'était pas intervenue. Léonie était une femme si extraordinaire ... Bref, depuis, ces deux types aux sangs chauds, étaient devenus les meilleurs amis du monde ...vraiment Léonie faisait des miracles, car à l'époque, Phelim l'aurait volontiers frappé !

J'accepte votre allégeance. Puisses-tu rester toujours le même, incorrigible grincheux.

Et oui, ce vieux Raith ronchonnait souvent, plus que le Gouverneur lui même, fallait le faire quand même !

Enfin, Walan put s'avancer. Entre les deux hommes, aussi loin que remonte ses souvenirs, ils n'avaient jamais pu se voir .. mais à un point ! Même que ses petites disputes avec Hardryan étaient de la rigolade à côté. Dès que l'un se retrouvait en face de l'autre, l'on devinait déjà d'avance ce qui allait se produire. Epoque qu'il regrettait, car elle était simple pour son esprit, le Montagnard, son ami alors, et lui même étaient dans le même camp ... Walan représentait le noir ... Mais le Gouverneur s'était finalement rendu compte, que les choses étaient radicalement plus complexes ...
Et finalement, cette guerre qui avait commencé à cause de divergences d'opinions seulement et le fait que lors de son mandat de capitaine, ils aient laissé leur querelle de côté, avait aidé à faire implicitement la paix, car ils ne se jetaient plus l'un sur l'autre (vous l'aurez tous remarqué !).

Nous acceptons votre allégeance Sans Repos. Nous avons toujours apprécié vos conseils pertinents, et cela même quand ils divergeaient de notre avis, sachez le aujourd'hui.
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Espoire

Un petit contretemps, un petit imprévu, et la voilà en retard, en entrant elle se dirigea directement vers son mari et son fils qu’elle savait déjà arrivés et qu’elle reconnut très vite, tout en se dirigeant vers eux, elle vit Le vicomte d'Ancelle, porte parole du Lyonnais-Dauphiné prendre la parole. Elle avait raté les allégeances des conseillers…

S’asseyant auprès de sa famille qui était sa plus grande fierté et source de tant bonheur depuis tant d’années déjà, à cet instant elle pensa au petit être qui allait dans quelques mois l’agrandir, seules quelques personnes le savaient pour le moment, mais bientôt elle ne pourrait plus le cacher.

Son regard se posa ensuite sur Phelim et sourit, son esprit ne pouvait s’empêcher de penser : Soldat, parfum…respirant profondément, elle regarda son fils qui avait l’air sérieux et se concentra sur la suite des événements quand elle sentit son cher mari, sa moitié, celui qu’elle aimait encore plus chaque jour que Dieu fasse, se levé, elle lui caressa la main rapidement avant qu’il ne s’éloigne, elle était prête elle aussi à s’avancer pour prêter serment.

Sagaben

Le couple revenait tout juste de voyage de noce. Ils n'avaient eu le temps de passer par leurs terres et s'étaient directement rendus à Lyon. L'hostel d'Amilly leur avaient fait bon accueil. Quoi que géré par sa soeur, l'hostel avait quelque peu été déserté ces derniers temps ; celui du Goupil lui faisait concurrence. Il avait pu y trouver des vêtements de cérémonie. Des bleus bien sûr.

C'est, sa main soutenant la sienne, que le Tempéré et son épouse entrèrent dans la salle d'allégeance. Le gouverneur trônait au fond de la pièce. Un gouverneur de fier allure avec lequel il devrait bientôt s'entretenir. Son absence des affaires du duché avait dû entraîner un conséquent retard au domaine de Mercurol, bien que le vice-chancelier avait dû bien s'en sortir. L'allégeance des Conseillers ducaux semblait finie. Quelques personnes étaient déjà présentes. Il aperçut sa soeur et sa famille. Il entraîna Alixe dans cette direction et s'assit auprès d'eux. A voix basse, il s'adressa à Espoire.

Content de vous revoir, ma chère soeur.

Le clan Zwyrowsky/d'Amilly, allait donc suivre cette cérémonie ensemble, réunis.
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Argael

[Hôtel Devirieux à Lyon]

Vostre Altesse, vous êtes en beauté pour sur, tenez voici quelques confiseries à mettre dans votre poche. Il faudra être sage, jeune Philippe Levan pour cette allégeance. Je vous raconterais comment votre père fût jadis à la place de l’homme à qui nous allons nous présenter.

Le petit bout d’homme du haut de ses 4 ans, à l’esprit vif, n’en rester pas moins au-delà de sa condition royale un enfant, qui pouvait sans mal se trouver écraser par cette noble ascendance. Parfois il se demandait, si la vie simple sans excès ni richesse n’était pas au final un sort qui pouvait être envié par l’ignorance de la noblesse à vivre dans le labeur. L’homme par nature jalousé ce qu’il ne possédait, parfois l’on aimerait se cacher, voici bien ce que cet enfant avait du vouloir plus d’une fois.

Pour le Premier Secrétaire d’Etat, il s’agissait d’un rituel toujours particulier, combien de fois était il venu ? Il ne comptait plus, se pliant avec plus ou moins de bonne fois devant les Gouverneur se succédant. Serait il la ? À n’en pas douter, nombreux étaient ces nobles que l’on ne voyait qu’a cette occasion passant le reste du temps en leur terre, bien peu soucieux de ce Lyonnais Dauphiné changeant.

Me donnerez vous la main jeune homme pour allez au château ? Nous irons à pied cette fois, il faut savoir se faire parfois violence pour devenir un homme votre Altesse, ainsi vous comprendrez mieux vos gens plus tard. Avez-vous prit le roman de renart, vous pourrez alors voir que le « Goupil » de ce livre n’est pas le « Goupil » du duché. La raison de cet épithète vous le comprendrez plus tard j’imagine, il ne me revient pas de vous en donner mon interprétation.

Passant sa main dans les cheveux du royal bambin, il fit signe alors aux soldats qu’ils étaient près. La marche à pied augmenté le risque mais le dispositif se voulait dissuasif.

Qu’avez-vous retenu de la lecture du livre des vertues hier jeune garçon ? Lui demanda t’il sur la route. Que pensez vous de la tolérance cette valeur Aristotélicienne ?.....

L’enfant était sage, et se montrait curieux de la ville, un esprit vif à n’en pas douter, posant nombreuses questions sur ce monde paysan et artisan s’affichant sous ses yeux. Pourquoi… ? C’est quoi… ? Ils font quoi… ?

Répondant de bon cœur à tout ce monde étrange pour lui, tenter d’expliquer la notion complexe de hiérarchisation de la société, était chose ardue.

[Château de Lyon ; Salle d’allégeance]

Ils y étaient, un retour éphémère cette fois, n’ayant plus de fonction en Lyonnais Dauphiné, voici à quelque chose près sa seule venue durant ces deux mois. Peut être un passage rapide en salle de doléance le démangeant de plus en plus, mais cela s’arrêterait a ces seuls interventions.

La salle était remplie, une fois de plus de noble qui n’avait que de celle-ci le titre, tant leurs devoirs étaient méprisés. Plus loin, il remarqua ses meilleurs « amis » ; le porte parole a qui pour une fois il ne pouvait que se réjouir de sa petitesse d’esprit. Ce rappel du protocole et de la hiérarchie était de bon ton. Plus loin, le chancelier qui devait être amoureux et donc aveugle depuis bien longtemps pour ne pas comprendre ou se situer les intérêts du duché. Plus loin, une famille qu’il jalousait secrètement, et dont il pardonnait à Dieu ce sentiment. La famille Zwyrowsky faisait plaisir à voir, cette unité, cet amour, cette réussite, cet enfant. Le « fier » compter ses années. La trentaine bien avancé, il n’avait point de descendance, en aurait il un jour ?

Il ne vit nulle trace de son cousin, ni de son neveu. Viendraient ils ? A vrai dire il l’ignorait. Les montagnards avaient cette constante d’être entier, intègre n’en déplaise a quelques soldats dont l’échos de leurs frasques en taverne lui était arrivé aux oreilles. L’Ost encore et toujours, la aussi la constante s’imposée navrante cependant celle-ci, une pale copie et illustration de sa splendeur d’antan, le voyant comme tant d’autres nobles de défendre sans discontinué les remparts de Lyon ou Montélimar sans que les soldats ne soient présent.

Surveillant du coin de l’œil, le petit fils bâtard du Roy, il tenta d’imaginer son futur, son mariage arrangé, ses possibles responsabilités. Tant de choses changées en une vie, le Très Haut avait des projets bien étranges parfois, des joies,des épreuves…..

Il porta son attention sur le conseil ducal, dieu qu’il lui semblait jeune aujourd’hui, combien était il a se souvenir du Grand Officier de la Couronne Gouverneur du Lyonnais Dauphiné ? Etais ce si vieux que cela ?

De nouveau un coup d’œil au jeune Thomas Zwyrowsky, grand dieu oui. Quel age aujourd’hui avait il ? Il était héraut… 14 ? 15 ans. Verrait il seulement son enfant espéré atteindre tel age avant qu’il ne quitte cette terre ? Deviendrait il père fier de sa descendance comme devait l’être ces deux anciens chancelier ?

Discrètement, il expliqua à cet enfant dont il avait la charge le sens de cette cérémonie, le caractère rituel et hautement symbolique qu’elle revêtait. La fine fleur du Lyonnais Dauphiné uni derrière un homme, le Gouverneur, de même que ce Gouverneur c’était agenouillé devant son Grand Père Sa Majesté Levan III.

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Jay64

[Serves, quelque jours avant le debut de la cérémonie]

Un valet courrait dans tout le domaine. Dans sa mains, une missive qu'un coursier venait juste de lui remettre. De la basse cours, il arriva dans la haute cours. Reprenant sous souffle avant de toquer à la porte de la sénéchaussée

Messire, messire,.....Sa Grasce vient d'nous écrire. un coursier vient d'arrivée ! Messire...

Hermance était alors occupée à faire du trie dans les affaires qui traînaient sur le bureau, quand le valet était à la porte. il se leva alors d'un bon. Il lui avait donc repondu. Hermance ouvrit brusquement la porte qui s'emparer les deux hommes. Le valet surprit, recula d'un pas. Puis il lui tendit la missive. Il la parcourut un bref instant.

Bien c'est la réponse que j'attendais ! Faict préparer mon cheval pour demain, je dois estre présent dés le debut de la cérémonie, et non arrivée en retard !

Allez va !

Il claqua ensuite la porte, repartit à son bureau, lisant plus précisément le plie. Il mit alors la missive dans une des poches de son mantel. Puis il repartit à son occupation.

[Le jours de la cérémonie]

Hermance avait fait la route d'une traite, tout en ménageant sa monture. Il ne devait pas paraître tout crasseux devant autant de monde ! Toute la noblesse -ou leur représentant- serait là ! Il fallait donc faire bonne figure.

Une fois arrivée devant la battisse, il mit pieds a terre, donnant son cheval à un palefrenier. Il porta son regard sur lui, tapant alors ici et là pour enlever la poussière du voyage. Puis nerveusement, il mit sa main à son mantel de couleur bleu, vérifiant ainsi s'il l'avait bien avec lui. Rassurer, il monta les marches, et prit la direction de la salle ou se tenait la cérémonie.

Bien que cela n'est pas encore commencée, la salle etait bien remplit. Des têtes connu étaient ici ou là. Puis, quelque instant plus tard, dans un silence, la cérémonie commença. Tour a tour, les conseillers ducaux prêtèrent allégeance au gouverneur. C'etait la seconde fois pour Jay de venir dans cette endroit. La premier fois remontait à quelque temps deja, ou il était seigneur des lances de Valence. Il y a fort longtemps maintenant.

Il y eu quelque erreur sur les personne qui présentèrent leur allégeance, Et plusieurs remise à l'ordre furent donnée par le porte parole. Jay etait nerveux alors. Il savait qu'il devait attendre son tour pour presenter la missive qu'il devait remettre. Mais a quel moment ? Apres qui il devait se présenter. Il avait un doute sur cela.
"Sans repos" finit alors son allégeance. Les nobles pourront ainsi, les uns apres les autres, faire de meme. Il regarda alors les personnes qui etait devant lui. Et reconnu alors le "Goupil".

Si je passe apres lui, je ne risque pas de faire une erreur. Se dit il a voix basse.
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Zwyrowsky

Tandis que le porte-parole clôturait enfin les allégeances du conseil ducal, l’arrivée d’Espoire aux côtés de Jean et Thomas mit la famille Zwyrowsky au grand complet. Chacun se regarda affectueusement. Jean ne put que constater que le temps qui passait n’altérait aucunement le charme de son épouse, qui s’était, comme eux, vêtue à la mesure de l’événement. Il mit une paume sur l’épaule de son fils, puis caressa brièvement la main de son intrépide épouse, avant de s’avancer vers le gouverneur. Arrivé à trois pas, il se découvrit, puis, rejetant avec élégance le pan de manche qu’il avait délaissé par le crevé, il plaça rituellement sa main gauche sur la poignée de son épée en ployant le genou.

Après quoi, il regarda son suzerain en signe de respect.

Je, Jean Zwyrowsky, vicomte de Crots, baron de Saillans et seigneur de Ribiers, grand-officier et croix de l'ordre de Saint-Georges, jure devant Aristote foi, aide et conseil pour l'ensemble des dits fiefs à mon seigneur Phelim, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

- Ainsi soit-il, car n'y ai jamais manqué, et souhaite ne jamais y manquer devant Aristote et devant les hommes.

Il attendit de se relever que le gouverneur acceptât son serment, puis ajouta :

Votre Grâce, avec votre permission, il se trouve que je prête ce serment depuis bien des années maintenant avec la même constance. Mais je vieillis, et il nous a semblé que bon sang ne devait mentir, fieffé ou non. Je vous prie donc d’accueillir tout à l’heure avec la même bienveillance le serment de fidélité de notre fils premier-né et héritier, Thomas.

Il s’inclina, et se retira pour laisser la place à son épouse.

Espoire

Espoire regarda son époux s'executer puis se leva a son tour pour prêter serment, s’approchant du trône, elle s’arrêta puis s’agenouilla et d'une voix claire elle dit:

Moi, Espoire Zwyrowsky d’Amilly, Baronne de Marsanne, Officier supérieur de l’Ordre de Saint-Georges, reconnait Messire Phelim de Tassin la Demi Lune comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage.

par ce serment je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers lui, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.

Qu’Aristote m’en soit témoin

Ka_devirieux

Ka profita de son passage à Lyon et des quelques jours hors du monastère dont il bénéficiait pour se rendre aux allégeances. Il passa suite aux Zwyrowsky dont il avait récemment rencontré le jeune fils.

Quand quelques instants le permirent, il s'avança et s'agenouilla face à Phelim. Désirant rapidement en terminer au vu des travaux qu'il l'attendant, il se lança

Moi, Ka, Seigneur de Saint-Véran, dict _de_Brugeliete, ainsi que la Lance Saint-Véran, vient en ce jour promettre allégeances et jurer fidélité ainsi que soutien à Phelim, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et à travers lui en sa majesté Levan III Roy de France.

Qu'Aristote en soi témoin.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Jay64

A peine avait il finit de dire ces mots, que deja le "Goupil" partit se positionner devant le gouverneur, sa main sur la poignée de l'epée. Il fit alors son allégeance. Puis une fois que le gouverneur prit effet de ce dernier, Zwyrowsky reprit la parole, annonçant que son fils allait rendre allégeance à son tours.

Puis sa femmes fit de meme. Hermance n'attendait plus que le passage de leur fils, pour donner la missive que lui avait transmit Urbs de Valorl quelque jours plutôt.
Il plongea alors sa main dans la poche contenant le dite missive. Il n'attendais plus que le jeune Zwyrowsky prette serment, et il aller prendre sa place quelque instant.

Il chercha alors les mots qu'il allait employer, prendre de l'assurance devant se beau gratin dauphinois.
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Thomas.zwyrowsky

La salle d’allégeance élégamment décoré brillait encore plus de par les joyaux dont elle était sertie en ce jour et qui n’était autre que la noblesse Dauphinoise au complet. C’était un jour extrêmement solennel pour le jeune Zwyrowsky. La perspective de prêter serment était étrange. Ce serment lui apparaissait plus important que celui fait à Paris, ici c’était son Duché et il représentait sa famille. Elégamment introduit par son Père il n’y avait plus qu’à attendre que la cérémonie avance quelque peu. Bien trop rapidement son Père s’avança bientôt suivi par sa mère, son tour allait bientôt survenir.

Cédant la place Espoire offrit un large sourire à son fils pour qui cette simple expression suffisait à dissiper la pire des angoisses. S’avançant quelque peu il effectua une génuflexion avant de prendre la parole. Sa voix était claire et forte comme à l’accoutumée.

-«Je, Thomas Zwyrowsky, fils héritier de la noble famille Zwyrowsky, héraut Sigillant, reconnaît Phelim comme légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et mon seigneur par la grâce d'Aristote et par la volonté des hommes. De ce fait je reconnais mon devoir d’obsequium, d’auxilium et de consilium. Que je ne pourrai enfreindre ce serment ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant j’osais le tenter, que je sais encourir l’indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.»

Le jeune noble se releva dignement et alla rejoindre sa famille, un sourire malicieux sur le visage.
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Jay64

L'attente ne fut pas longue. le jeune Thomas, prit place. Il repensa alors à la première fois qu'il avait, lui aussi fait son serment. Thomas lui semblait serein, pesant chaque mot qu'il disait.

Une fois le serment accepter, il reprit place au coter de ses parents, un large sourire sur son visage. Jay commença alors à s'avancer, mais il fut prit de vitesse par le seigneur de Saint-Véran. Il s'avança alors pour être le suivant.

Il sortie alors la missive de la poche et prit place à la suite de Ka. Il posa alors genou à terre, l'épée qu'il avait au ceinturons claqua alors contre le sol. Il presenta alors la missive poser sur ses mains. D'une voix claire il dit.

Voici la missive que je doit transmettre au nouveau gouverneur. Sa Grasce Phelim de Tassin la Demi Lune, de la part de mon maistre, Sa Grasce Urbs de Valorl, Baron de Serves.

Il leva alors la tête, croisant le regard de Nynaeve, ainsi que celui du gouverneur.

Citation:

A l'adresse du gouverneur du Lyonnais-Dauphiné,

Nous Urbs de Valorl, Comte de Gravelines, Baron de Serves, Seigneur de le Chalonge, Directeur du Grand Festival de la Couronne,

Engageons Jay, notre sénéchal de Serves à transmettre par la présente notre hommage au gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Apportons, comme le fut autrefois, notre soutien, notre protection, notre aide, notre conseil afin qu'à jamais le Lyonnais-Dauphiné vive dans l'honneur et le prestige qui lui est dû.

Nous excusons par la présence de n'avoir pu répondre plus tôt en raison de notre convalescence en l'abbaye de Saint-Antoine que nous avons refondé il y a plusieurs années.

Cordialement,

Urbs de Valorl.

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Nynaeve87

La cérémonie s’égrenait lentement comme de coutume.

La jeune femme aux cheveux de jais, installée juste derrière le gouverneur appréciait toujours, du regard, l’ensemble de la grande salle décorée au couleur du Duché. L’entrée de son futur mari l’avait pour le moins remplie d’allégresse et c’est le cœur plus léger qu’elle notait le nom de chaque noble qui venait, en ce jour, renouveler son allégeance au nouveau gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Elle n’avait pas manqué, comme tous, de voir entrer la famille Zwyrowsky au grand complet.
Le Goupil semblait très en forme ces derniers temps, et malgré son grand âge, on ne le voyait plus paraître avec sa canne de vieux soldat.
Le vieillard semblait retrouver sa prime jeunesse… Un moment, elle observa son épouse… une jeune femme de grands talents qui n’était , sans aucun doute, pas innocente dans la nouvelle vigueur qui semblait habiter le chef de famille.
Un mariage fort réussi sans aucun doute…

Elle les regarda tous deux s’agenouiller devant le gouverneur qui, elle le savait, ne pouvait être indifférent ni pour l’un, ni pour l’autre si ce n’est qu’il ne pouvait déclencher chez eux le même sentiment…aussi est-ce avec un regard intéressé qu’elle observa la scène.

Juste derrière eux, s’avança leur fils Thomas, qui sans attendre ni un mot, ni un regard du seigneur de Tassin la Demi-lune, prononça à son tour le serment d’allégeance…Elle avait bien remarqué le petit regard que lui lançait le Vicomte de Crots…elle lui sourit…

Sans tiquer, elle regarda le jeune garçon, qui au fait des us et coutumes instaurait ici une nouvelle… tradition ? … il offrait aide, conseil et bras armé… qu’à cela ne tienne le duché avait besoin de tous ses hommes.
Il est évident que le gouverneur ne pouvait ici, demander à tous ses sujets de lui prêter serment, mais dans le bulletin qu’ils avaient mis dans l’urne, ils le reconnaissaient de fait et Thomas, tout autant qu’un autre se devait de servir son duché.
Fasse donc que ses actes soient au niveau de l’apparence qu’il se donnait aujourd’hui et que ses mots dépassent le fait de juste se montrer en salle d’apparat…certes il était héritier mais il ne prendrait son titre qu’à la mort de son père et fasse Aristote que celui-ci vive assez vieux pour connaître ses petits enfants…

Il y avait encore tant à faire dans ce duché et l’énergie d’un jeune homme bien guidé serait pour l’avenir autant d’atouts qui ne pouvaient être négligés aujourd’hui.
De souche noble, il devrait prouver, encore plus qu’un autre, sa valeur pour obtenir le respect de ses pairs et sa toute nouvelle fonction l’aiderait certainement dans cette quête.
Elle s’étonnait d’ailleurs que ses parents ne lui aient encore confié l’une de leur seigneurie à administrer, ils mettaient en lui tant d’espoir et de fierté, sans doute se consacrait-il encore à ses études… il avait bien le temps…

Elle le dévisagea encore un instant, alors qu’il reprenait sa place… quel âge avait-il donc…

Elle se souvenait de son baptême… le temps passait donc toujours aussi vite….

Furtivement, elle passa sa main sur son ventre qui mettait en avant sa maternité future… il fallait maintenant que le mariage ait lieu au plus vite…

Elle souffla quelques mots au gouverneur et ajouta Thomas juste à coté du nom de sa mère sur le certificat de présence qu’elle tenait en lieu et place avec la rigueur qu’on lui connaissait.
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Appolline

Les nobles défilaient enfin, le temps était venu.
La demoiselle s'avança vers le gouverneur, le saluant d'un sourire.

Gouverneur, permettez moi de porter allégeance au nom de ma mère, en retraite pour quelques semaines.
Juste un instant elle prit le temps d'observer les yeux de l'homme, se demandant où "le trésor" pouvait être enterré.
Son genou se posa à terre, sa tête s'inclina en signe de respect.

Moi, Appolline Kennedy, représentant la parole de ma mère , Antlia, Dame de Urre, Baronne de Grignan vient en ce jour promettre allégeance et jurer fidélité ainsi que soutien à Phelim, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et à travers lui en sa majesté Levan III Roy de France.

Qu'Aristote en soi témoin.

Elle attendit que l'allégeance soit acceptée et se releva, grand sourire aux lèvres avant de retourner dans le fond de la salle.

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--- Perdue dans les abimes d'un passé qui ne lui revient pas. ---

Plumedange

*Le froid...qui se répandait dans tout son corps de par le sol, passant par son genou, sa jambe...lui procura un léger frisson.
Sa Grasce prenait son temps pour répondre aux allégeances, sûrement pensait t-il aux plats de poussins farcis que les cuisiniers lui préparaient pour la fin de la cérémonie.
La foule de conseillers et de nobles, commençaient à s'impatienter et Plume vit bien qu'ils commençaient à s'avancer, mais, sérieuse, pour une fois, elle attendit là genou à terre que le gouverneur accepte son allégeance.
On aurait pu se dire que de toute façon il allait l'accepter et que ce n'était point grave, mais il pouvait très bien la refuser après tout et puis elle avait décidé qu'elle se comporterait bien, voilà.
Elle esquissa un léger sourire en pensant qu'elle avait plutôt mal commencé en arrivant pieds nus, mais il ne semblait rien avoir remarqué.

Il avait rangé un petit carnet de notes.
Plume était fort intriguée et se demanda si c'était sur ce carnet qu'il notait toutes ses confessions qu'il avait à faire.
Toutes à sa curiosité, elle vit néanmoins que Phelim posait le regard sur elle, prêtant attention à ce serment prononcé.

A ce moment là, la jeune fille ouvrit légèrement les yeux, quel doux regard il avait, elle ne se souvenait pas l'avoir déjà vu la regarder ainsi.
Lui qui la taquinait toujours, lui avec qui sa voix dépassait régulièrement la limite de ce qui était convenable pour une jeune dame.
Plume avait les yeux brillants alors que ce sentiment fraternel pour Phel' faisait à nouveau surface en elle.*

-Nous sommes à cette place, très difficile malgré notre grande expérience, grâce à votre tenacité.
Nous acceptons votre allégeance, car nous apprécions votre travail et souhaitons continuer à vous voir oeuvrer pour le duché et la prévôté. Ne nous abandonnez pas ...

*Elle avait gardé une main sur le cœur, inclinant la tête vers le sol elle ne parvient pas à articuler un seul mot et lorsqu'elle retira sa main d'où elle était ce fut pour essuyer discrètement les larmes qui perlait à ses yeux.
Oh oui, malgré les épreuves elle n'abandonnerait pas Phel à son poste et il le savait...
Sa fidélité pour cet homme qui avait guidé ses pas depuis le premier jour était immense.
Oh ils c'étaient disputés, pendant longtemps souvent, des semaines entières qu'ils étaient restés sans se parler, même un mois une fois...
Mais, ils finissaient toujours par se retrouver trouvant qu'ils avaient tout les deux été trop loin.
C'est qu'ils avaient un assez fort tempérament, mais Plume devait le reconnaître, le mangeur de poussins savaient comment gérer ses débordements de sentiments diverses et même si elle ne le reconnaissait que peu il parlait sagement bien souvent.

Elle se releva, en ayant totalement oublié ses pieds et alors qu'elle faisait demi-tour sa robe virevoltant du changement de direction, un de ses pieds laissa apercevoir sa peau dénuée de chausses.*

-Vous trouverez sur votre bureau, un dossier à propos d'une escroquerie sur le prix d'une paire de chausses.

*La damoiselle s'arrêta net, rangea son pied sous sa robe et s'empourpra.

Il devait avoir remarqué, car elle savait bien que sur son bureau y avait pleins de dossiers mais pas de ceux là...

Elle profita que son attention était accaparée par Tenshi pour s'éloigner rapidement à petits pas vers là ou était présent tout les conseillers ducaux il y avait peu.
D'où elle était, elle regarda tout le monde.
La blondinette avait déjà oublié sa gêne et souriait comme si de rien n'était, c'est ainsi qu'elle vit arriver sa marraine accompagné de son mari et son fils et peu après son frère arriva avec sa toute récente femme, Alixe.

Il y avait du monde dans la salle et le ballet des nobles commença, elle fut étonnée que Phelim ne demanda pas de pause, il devenait plus adulte.
Plume sourit elle devrait peut être prendre exemple...mais au fond tout cela l'ennuyait.

Oui, elle voulait rester enfant et peu importe se qui se passait.
Ce statut particulier lui permettait de rire, pleurer, courir partout et de ne pas avoir peur de son ignorance.
Elle aimait être qui elle était, sa plaisait ou sa ne plaisait pas, à vrai dire cela lui passait par dessus la tête, du moins c'est ce qu'elle voulait mais elle n'aimait pas avouer quand quelque chose la chagrinait.
Dans ses cas là elle ce montrait de fort mauvaise humeur et contrariée, mais personne n'aurait pu se douter que cette attitude qu'elle aurait qualifiée de "méchante" n'était qu'une façon de se protéger.
D'ailleurs, en ce moment elle ne riait plus beaucoup, se contentant de se fermer à tous afin de ne pas souffrir trop du moins...

La jeune fille vit passer Ka...
L'envie lui prit de lancer un "parrain!" mais elle ne fit qu'ouvrir la bouche...il lui manquait tellement...ils n'avaient plus le temps de discuter en ce moment et au fond d'elle sa lui manquait.

Elle vit alors arriver le Vicomte et elle le regarda.
Il était attachant avec ce petit bonhomme, Plume ne s'y ferait jamais au fait que ce petit bout était un prince.
Argael semblait être très paternel avec l'enfant et la jeune fille porta sur lui un regard attendrit, le regardant, pas vraiment discrètement en fait tout en se souvenant du nougat qu'il avait offert au prince quelques jours plus tôt.
Un sourire aux lèvres, elle resta là, à regarder.*
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Phelim

Zwyrowsky s’avança à son tour. Phelim n’avait pas manqué de remarquer en coin les regards affectueux que s’était échangé la famille, une fois au grand complet. Ce qui lui fit penser à la sienne composée seulement d’une fille bâtarde, actuelle juge en Franche-Comté .. et à sa pauvre mère morte en accouchant dans le secret. Cette dernière était mariée quand ils avaient fauté, bien que fuyant son mari. Ce qui devait arrivé arriva, elle tomba enceinte et son amant d’un soir, Phelim, l’avait alors prié d’avorter, de crainte que le mélange de leur sang ne donne une pauvre créature au caractère trop instable. Elle avait donc fini ses jours seule, ne trouvant réconfort ni chez le mari ni chez l’amant, jusqu’à ce que ses jours se terminent à cause du pêché qu’elle avait souhaité conserver dans ses entrailles. Il valait peut-être mieux pour tout le monde, que le Gouverneur ne chercha plus à constituer une famille.

Le temps apaisait les plus grandes tensions, aussi, c’est sereinement qu’il accueillit un ancien Gouverneur. Il ne pouvait pas regretter ce qui à l’époque avait fâché les deux hommes. Il était alors jeune, c’était son premier mandat, et sans cela, il y a des choses qu’il n’aurait pas apprises. Et puis, les répliques du Renard étaient le plus souvent si bien tournées qu’elles lui faisaient sourire plus qu’elles ne le vexaient.

Nous acceptons votre allégeance Jean Zwyrowsky.

Au lieu de se retirer directement, le Goupil lui adressa une requête. Comme il tardait au Seigneur de Tassin la Demi Lune de voir s’exprimer le fils de cette illustre famille, il répondit positivement.

Sachez nous honoré d’être le Gouverneur qui verra votre fils en cour dauphinoise s’exprimer pour la première fois.

Déjà, l’épouse prenait place. Il lui sourit. Il la voyait aussi belle que les premiers jours où il lui avait avoué son amour, et si depuis, les sentiments qu’ils éprouvaient à l’époque avait changé, le temps semblait ne pas avoir eu prise sur son visage.

Il était ravi, de surcroît, qu’elle aille mieux. Dernièrement, alors qu’elle était en proie à une dépression suite au fait qu’elle se sentait vieille et inutile pour tous ces jeunes qui courraient trop vite, le Lyonnais lui avait administré un traitement radical. Ils avaient fumé ensemble une grande partie des roses cultivaient en son domaine, et au final, trop occupée à voir des moutons roses voler, elle n’avait plus pensé à son âge. Bien sur, le secret médical étant de mise, ils étaient sensé en parler à personne … mais dès que le prévôt l’eut appris de la bouche de la baronne, elle avait passé un beau savon au Gouverneur.

Espoire, je suis sincèrement ravi de te revoir après la si longue absence que tu as imposé au Lyonnais-Dauphiné. Ne nous laisse plus.
J’accepte ton allégeance.

Et pour finir, le fils s’avança. Il ne le quitta pas des yeux, très curieux de voir comment il allait se comporter et de le découvrir sous ce nouveau jour. A la fin du serment, il ne put s’empêcher de se dire qu’il avait eu un bon professeur.

Puissiez vous ne jamais encourir l’indignation du Très Haut en effet, au nom du serment qui nous lie tout deux à compter de ce jour.

Puis il fixa Jay qui s’avançait, mais fut tout autant surpris que ce dernier quand il vit le Seigneur de Saint-Véran passer devant lui pour prêter serment avec précipitation.
Il répondit tout aussi rapidement.

J’accepte.

Il prit la missive que lui tendait le Chef de Lance de Valence et la parcourut rapidement des yeux.

Je vous remercie Hermance. L’on ne pourra amputer à votre maistre qu’il sait prendre des hommes de qualité à son service.

Il transmit le parchemin au Hérault tout en lui adressant un sourire las de rester autant de temps assis.

Quand Appoline, la dix, s’agenouilla à son tour, il la dévisagea attentivement. Elle lui rappelait sa tante …
Ses yeux brillèrent de tristesse. Il ne comprenait pas comment elle avait pu l’abandonner elle aussi. Elle était sa marraine, elle l’ignorait à l’époque, mais elle seule avait un caractère suffisamment fort pour le canaliser. Nadia aurait pu le convaincre d’élever lui même sa fille bâtarde … elle aurait pu l’empêcher de se brouiller avec autant de monde qui lui était cher .. Elle était partie alors qu’il avait le plus besoin d’elle, il lui en voulait énormément.

Elle lui rappelait trop sa tante. Il détourna le regard, amer.

J’accepte l’allégeance ..
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Jay64

Le gouverneur prit alors de ses mains la missives qu'Hermance lui tendait.

Je vous remercie Hermance. L’on ne pourra amputer à votre maistre qu’il sait prendre des hommes de qualité à son service.

A ses quelques mots, Hermance se remit sur ces deux pieds. Acceptant le compliment d'un signe de tête, il reprit place dans l'assemblée.

Puis une demoiselle se mit devant le gouverneur. Et à son tour, elle prêta allégeance, au nom de sa mère. Ainsi continua la cérémonie.
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Sagaben

Ayant regardé d'un air attendri toute la famille de sa soeur prester serment, le Chancelier du Lyonnais-Dauphiné se leva à son tour. En guise d'union, il déposa un baiser sur la main de sa jeune épouse et, après un échange de regard, s'avança vers le Gouverneur. Il salua son beau-frère en passant. Le seigneur de Tassin-la-Demi-Lune était là, assis sur le siège qu'il avait jadis occupé. Quelle lourde charge était-ce. L'homme avait la carrure, c'était certain. Aucun stress n'émanait de lui. A ses côtés, Dauphiné. Elle maintenait l'ordre et les traditions en cette salle. Son attitude vis-à-vis de son neveu ne pouvait que montrer une grande connaissance de la noblesse dauphinoise.

Le Tempéré se trouvait à distance raisonnable du Gouverneur. Il mit genou à terre et posa sa main sur le pommeau de son épée de cérémonie. Il figea ensuite son regard dans celui de Phelim, pour que nul ne puisse dire qu'il cillât.

Je Bastien d'Amilly, dict le Tempéré, Vicomte de Laragne-Montéglin, reconnaît Phelim, Seigneur de Tassin-la-Demi-Lune comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui preste hommage.

Je lui promet fidélité, aide et Conseil et remet mes terres de Laragne-Montéglin entre ses mains. Qu'Aristote m'en soit témoin.

Après un léger inclinement de tête, pour marquer la fin de son salut, le vicomte se releva.
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Appolline

Il avait tourné la tête en acceptant l'allégeance et elle avait croisé à un instant ses yeux.
Un regard vide et froid et juste ces deux mots "j'accepte l'allégeance".
Le coeur de la jeune Kennedy se serra, le trésor n'était point à sa portée, il le lui refuserait.
Elle ne savait sur quelle rancoeur mettre ce regard si distant mais en cet instant il la conforta en son idée, ils ne savaient pas vivre dans le présent.
Etaient ce les rancoeurs qu'il avait contre sa mère, ou peut être ne l'aimait il pas, tout simplement.

La cause lui importait peu, seul le geste comptait.
Cet homme ne pouvait être celui que sa tante avait connu, celui à qui elle avait fait un dernier adieu.

Repartant au fond de la salle elle avait continué à l'observer quelques minutes, puis sans un bruit était partie.
Un jour peut être croiserait elle cet homme que sa tante décrivait en son journal, mais il semblait pourtant si loin....

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--- Perdue dans les abimes d'un passé qui ne lui revient pas. ---

Kernos

Lyon, capitale du Lyonnais-Dauphiné, c'est dans cette ville qui fut autrefois la Capitale des Gaules, à cheval sur le Rhône et la Saône, que la famille Rouvray se trouvait en cette belle journée d'été, après un long voyage depuis Die, où ils résidaient. Une fois leurs bagages déposés dans la coquette chambre qu'ils avaient loué pour la durée de leur séjour, qui se voulait court, puisqu'ils ne s'étaient déplacés non pour agrément, mais pour permettre au chef de famille de renouveler son allégeance au Gouverneur régnant et au Duché. C'est ainsi que Kernos, accompagnée de sa tendre et gracieuse épouse, la blonde Axel, et de leurs deux enfants, les jumeaux Léandre et Léane, se retrouvèrent aux portes du Castel de Pierre-Scize, siège du Conseil Ducal, où la cérémonie aurait lieu.

Vêtu somptueusement pour l'occasion, mais de circonstance, pourpoint de velours noir aux broderies d'argent, passé sur une chemise et des chausses tout aussi sombres, son collier d'officier de l'Ordre de Sainct Georges et sa médaille religieuse autour du cou, Kernos guidait sa petite famille à travers les couloirs tapissés de Pierre-Scize, en direction de la Salle du Trône. Main gauche sur le pommeau de "Gramr", son épée bastarde pendant à son côté, bras droit offert à son épouse, le Conseiller Militaire profitait de ces instants de calmes et intimes, pour rappeler une dernière fois à ses enfants, l'étiquette à observer lorsqu'il s'avancerait pour prêter allégeance. Quelques pas et quelques pages plus tard, la famille Rouvray arriva enfin aux portes de la grand salle du palais ducal. Kernos s'arrêta quelques instants pour vérifier, de concert avec Axel, la tenue des jumeaux avant de franchir le seuil.

Dans la grand salle, les allégeances avaient déjà bien commencé. Le regard de Kernos se porta en premier lieu en direction du trône ducal et particulièrement sur son occupant actuel, Phelim, tout de blanc vêtu... Quel changement depuis pour le turbulent armurier qu'il avait connu il y a des années... Frondeur, hutin, coquin ... autant de qualificatifs qu'on lui avait donné par le passé, et voilà à présent qu'il occupait la charge de Gouverneur... Ironie du sort? Assagissement? L'avenir le dirait, pour le moment, l'officier ne se permettrait pas de tirer de conclusions trop hâtives. Les yeux sombres du Sire de Glandage quittèrent le trône pour se tourner vers le Conseil Ducal qui venait de prêter serment, comme le voulait la coutume dauphinoise, s'attardant sur le nouveau Connétable du Lyonnais-Dauphiné. Un léger sourire passa sur ses lèvres en voyant Lotus, celle qu'il avait choisi pour lui succéder à la tête de la garnison dioise, revêtu de l'uniforme qu'avait autrefois porté Axel. Puis, son regard poursuivit son mouvement, se posant un instant sur Nynaève portant les caducées de "Dauphiné", avant de balayer l'assistance. Kernos reconnut prestement la famille Zwyrowsky-Amilly au grand complet, ainsi qu'Argael et Ka. Une jeune fille se tenait également agenouillée devant Phelim, les termes de son allégeance lui apprirent qu'elle était la fille d'Antlia. Quand elle se releva, une fois que le Gouverneur eut accepté le renouvellement du serment de la Baronne de Grignan, Kernos hocha la tête en direction de son épouse et de leurs deux enfants, puis s'avança sur le sol tapissé de la salle du trône, en direction de son suzerain.

Tête et épaules droites, yeux braqués sur ceux de Phelim, il traversa la salle de sa démarche martiale (que certaines mauvaises langues pourraient qualifier de "balais dans le fondement", pour rester courtois) tout en conservant l'expression stricte et indéchiffrable qui lui était connue. Derrière lui, s'avancèrent également Axel, Léandre et Léane, qui suivirent le chef de famille pour le soutenir symboliquement, puis s'arrêtèrent avant qu'il n'atteigne le trône. Ces derniers pas, il devait les faire seul, car lui seul était vassal du Lyonnais-Dauphiné, et si sa famille s'associait à ses gestes et à sa voix, lui seul était tenu de porter le poids du devoir vassalique... mais, ce n'était pas de l'opinion de son fils qui, bien qu'il s'employait à prendre son père pour modèle et en avait hérité les traits, tenait plutôt de sa mère son tempérament quelque peu frondeur et spontané. La tête emplie des rêves d'aventures qu'ont les garçons de son âge, il emboîta le pas à son père, laissant derrière lui sa jumelle et sa mère, qui se tenaient la tête inclinée avec révérence en direction du Gouverneur. Arrivé au pied du trône, Kernos ploya avec souplesse le genou tout en appuyant de sa main gauche sur le pommeau de son épée, afin d'éviter que son fourreau heurte le sol, pendant que sa dextre venait frapper son poitrail, au niveau du coeur, imité par son fils qui vint se placer à sa droite. A aucun moment, son regard n'avait quitté le visage du régnant, et c'est toujours sans ciller qu'il prononça d'une voix claire et audible, le renouvellement de son serment envers le Lyonnais-Dauphiné.

Moi, Kernos Rouvray, Sire de Glandage par la grâce des Gouverneurs précédents, et Sire de Roynac par alliance, Conseiller Militaire de l'Ost et Officier de la Chambre des Notables de l'Ordre de Sainct Georges, reconnait Sa Grâce Phelim de Tassin-la-Demi-Lune comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et comme mon suzerain pour les terres attachées à la seigneurie glandageoise.

Par ce fait, je lui jure fidélité, aide et soutien armé, ainsi que conseil; et à travers sa personne, aux terres du Lyonnais-Dauphiné. Que le Très-Haut et saint Georges m'en soient témoins!

Ceci dit, il resta à genoux, attendant que Phelim accepte son allégeance.
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Alixe

La jeune épouse en question avait un flegme à toute épreuve, ces temps-ci, si bien que ces habits de deuil ne tranchaient pas avec son visage calme. Elle avait salué la famille Zwyrowsky, avant de porter son attention sur les membres de la noblesse Dauphinoise qui défilaient un à un : cette cérémonie allait devenir une tradition pour elle, tous les deux mois, puisqu’elle avait tenu à accompagner son époux et viendrait désormais à chaque nouvelle allégeance, que ça plaise ou non, mais c’était là le seul moment où la noblesse réunie pourrait véritablement la voir.

Vint le tour de Bastien, qu’elle regarda avec connivence avant de le voir s’avancer pour prêter allégeance. Elle aperçut ainsi Nynaève, présence discrète mais nécessaire, héraut du Dauphiné. La Blanche sourit à la vue de la vicomtesse, ravie de la voir ici, cherchant un instant son regard…
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Phelim

Alors qu'Appoline se relevait, apparamment déçue ... comme si elle avait pu lire en lui ses conflits intérieurs, le chancelier s'avançait.

Il adressa un sourire franc à Sagaben. Personne ne sera étonné d'apprendre qu'au début ils ne s'entendaient pas du tout, et puis, la compétence de l'homme concernant la diplomatie finissait par forcer les gens au respect. Phelim racontait même qu'on ne pouvait rien cacher au chancelier qui finissait par faire avouer tout ce qu'il voulait à ceux qu'il souhaitait faire parler.

Il lui répondit chaleureusement.

Nous ne saurions refuser l'allégeance d'un homme aussi compétent en diplomatie.

Il lança un coup d'oeil appuyé à son épouse, plus loin, en guise de salut.

Kernos s'avança à son tour, la démarche raide et martiale, la figure digne. Le Seigneur de Glandage se permettait rarement des fantaisies, tout devait être bien orchestré et se dérouler comme prévu .. c'est ainsi qu'il avait toujours vu cet homme.

Il le regarda, le visage de marbre, de ses yeux qui, à ce qu'on lui avait dit, réflétaient les eaux du Rhônes. Il ne savait pas si c'était une remarque flatteuse ou pas ceci dit. Sa réponse fut dite d'une voix solennelle.

Nous n'acceptons l'allégeance d'un vassal qui s'est toujours montré présent pour son duché. En retour, soyez assuré que nous remplirons les devoirs qu'un suzerain doit à son vassal.
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Maccornell

MacCornell assistait au défilement des personnalités du Duché depuis le début de la cérémonie. Il vit le tout Lyonnais-Dauphiné défiler. Certains en famille, d'autres avec faste, d'autres encore par procuration. Quelques personnes assistaient discrètement, comme la Dame de Deneuvre. Le Seigneur de Baternay avait pris l'habitude de passer après le Seigneur de Genay. Mais cette fois, il en serait tout autre. Kernos était devenu Conseiller Militaire et prestait allégeance en tant que Seigneur de Glandage. Cela faisait de MacCornell le plus ancien Seigneur des Lances en fonction. Il lui revenait donc le devoir d'indiquer à ses collègues quand ils pourraient prester allégeance. Mais pour l'instant, de nombreux nobles n'avaient pas encore reconnu leur suzerain en le Seigneur de Tassin la Demi-Lune. Aussi malgré que l'heure s'avançait, ils devaient encore attendre.
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Argael

Devant pareille assistance ce qui n’était qu’un enfant se figea. Toujours à ses côtés, bienveillant et rassurant le « fier » lui parlait à voix basse. Pendant ce lapse de temps, quelques nobles s’agenouillèrent devant le Gouverneur nouvellement élu. La famille Zwyrowsky, son neveu Seigneur de Saint Veran, l’héritière Appolline Kennedy, le Chancelier. Il sourit en voyant Kernos Rouvray faire son allégeance. Le temps ne le changeait pas, la chose en était heureuse.

Coup d’œil à l’intention de petit fils du Roy, visage confiant pour le rassurer, main dans la main ils s’avancèrent vers le Gouverneur, tandis que le Premier Secrétaire d’Etat encourageait discrètement le bambin.

Arrivé devant Phelim de Tassin la Demi Lune, les deux s’arrêtèrent. Lentement alors, Philippe Levan sortit de son pourpoint, une missive portant scel du Grand Maistre de France. Il le déplia précautionneusement, et tentât alors de le lire.

Son jeune age cependant lui rendit la lecture des plus laborieuse, et complexe, et c’est penaud qu’il devint soudain mal à l’aise devant son échec.

Le Vicomte alors s’agenouilla alors derrière lui, prenant les mains du garçon, lui-même tenant la missive.

Il lui susurra alors a voix basse.

Votre Altesse voulez vous m’aider ? nous allons faire cette allégeance tous les deux, tiendrez vous la missive pour moi ?

Hochement de tête par l’affirmative, le ministre du Roy alors fit entendre une première fois pour ces allégeances sa voie puissante.

Citation:

Nous, Armoria de Mortain, sur les douaires des Dombes, renouvelons le serment d'allégeance des Mortain envers le Lyonnais-Dauphiné, ses terres, sa Couronne, et son Gouverneur, et bien que notre lige aille à la Bourgogne, promettons soutien armé, conseil et fidélité, avec Dieu pour témoin de la sincérité de notre coeur.

Par ailleurs, nous tenons particulièrement à remercier le Lyonnais-Dauphiné pour la protection de Philippe-Lévan, l'héritier des Dombes, et le fort bon accueil dont l'on m'a dit qu'il a reçu de votre part.

Fait à Saulieu, le 26 de Juillet 1457,
Armoria de Mortain signe et scelle

PS : si jamais il se trouvait que Philippe-Lévan ne parvienne pas à déchiffrer la présente - il est encore fort jeune - le Vicomte Argael a reçu tout lattitude pour le faire à sa place.

Reprenant à voix basse, il remercia le garçonnet de l’avoir aidé, et lui demanda d’apporter la missive au Gouverneur.

Timidement, il s’avança en saluant le Gouverneur de manière irréprochable et couru rejoindre ensuite son protecteur, ce qui arracha un sourire à notre homme dont le tour de l’allégeance arrivé.

Votre Altesse, vous devez encore attendre un petit peu, il me faut faire mon allégeance à mon tour, m’aiderez vous encore ? Je suis sur que vous pouvez m’aider.

Ils s’avancèrent alors de nouveau, le Vicomte fixant le Gouverneur dans les yeux et ne le quittant plus. Arrivé à bonne distance, il ploya le genou, tandis que son protégé faisait de même.

Ami lecteur, vous ne serez alors ce que pensa le « fier » en cet instant que si depuis maintenant quelques temps vous avez suivit ses propos et interventions. Devant l’assistance cependant il ne montra rien, et de cette même voix puissante il déclama pour lui-même cette fois.

Vostre Grasce,

Moi, Argael Devirieux dict « le fier », Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud jure devant Aristote et les hommes présent ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à Phelim de Tassin la Demi Lune, légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Monestier de Briançon, de Montgenèvre ainsi que de Saint Giraud et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal, en espérant que vous serez diriger avec humilité et respect.

Qu’Aristote et Sainct Georges m’en soient témoins.

Toujours plantant son regard émeraude dans celui du Gouverneur, il resta ainsi attendant l’acceptation de son allégeance.
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Estalabou

Ils étaient arrivés en la capitale la veille au soir. Même s'il avait transmis une missive avec son serment d'allégeance, le Duc de Gap espérait qu'il n'avait pas manqué cette cérémonie toute particulière.
Il se presenta devant les lourdes portes du chateau et questionnat le garde ce matin là. La cérémonie avait debuté depuis quelques heures, mais c'était encore au tour des nobles du duché de prester allégeance.
Ainsi, malgré la distance, il était arrivé à temps pour se presenter en personne.

Il pénétra dans la grand salle qu'il avait deserté depuis plus d'un an maintenant... Les souvenirs remontaient en son esprit et c'est le coeur serré qu'il s'avança vers le siège ducal qu'il avait occupé deja par le passé. Regardant furtivement à sa gauche et à sa droite, il pouvait deviner de nombreux amis qui se tenaient là, ne soupçonnant pas sa presence. Il y avait aussi de nombreux visages qu'il ne connaissait pas... Mais maintenant qu'il était de retour, il allait pouvoir apprendre à les connaitre.

Le Vicomte de Monestier venait de parler et s'est à sa suite que le Duck de Gap se presenta.
Il s'avança alors devant le nouveau gouverneur du duché qui était son ami et qu'il n'avait pas revu depuis bien longtemps. C'est amusé qu'il regardait le visage de Phelim le voyant approcher.
Il posa son genoux à terre, porta sa main sur le coeur et pris la parole.

Nous, Estalabou de Vaucanson dict « le Batisseur », Duc de Gap, Vicomte de Chandieu et Seigneur de Mison jure devant Aristote et les hommes présent ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à Phelim de Tassin la Demi Lune, légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers elle à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III. Nos terres et nos gens sont au service du duché.
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Duc de Gap, Vicomte de Chandieu, Vicomte de Tursan, Baron de Cauna, Seigneur de Mison

Dhukhon

Après avoir mené un long périple, d'Heyrieux était heureux de voir le Duc de Gap pouvoir faire allégeance à Phelim de Tassin la Demi Lune, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.
Le reste de la délégation diplomatique était resté là, en retrait, Donà Valérianne épouse du Duc de Gap et la douce Franceline.
L'ambassadeur de la Gascogne près du Lyonnais-Dauphiné était heureux de retrouver les ors du Lyonnais et d'y retrouver tout le gratin dont de nombreux amis qu'il aura plaisir de retrouver après la cérémonie.
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Dhukhon d'Heyrieux
Ambassadeur - Erudit 3900% - NIV4
exRecteur - exMaire - exConseiller Ducal - ex ...
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=dhukhon

Fontvell

Le Catalan que personne n'avait remarqué jusque là souriait jusqu'aux oreilles de voir le Canard et Dhuk enfin de retour...
Il s'approcha de son camarade qui partageait sa passion pour les écrits du (peut être) futur Bienheureux Michel des Audiards et lui chuchota :
Avec certaines personnes, ce n'est pas une question de mots, c'est une question de ton...J'ajouterai même qu'il va falloir sortir le champagne ! Ce monde-là ne fonctionne pas au beaujolais.

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Raithuge

Raithuge qui avait prêter allégeance et qui vit apparaitre la délégation gascogne eu immédiatemet le sourire aux lèvres.....qu'il était bon de les revoirs ces bons vieux cannetons, dhukons et Val (on??^^)
Raithuge vit Font se rapprocher de Dhuk tandis qu'Esta allait faire allégeance à Phel.

Raithuge se joigna aux petits groupes et dit à la suite de Font:
En effet, ici, on ne cultive pas de l'alcool de pomme ni de betterave mais bel et bien de la clairette à base de raison....il va falloir sortir autre chose que du vitriol.....Bienvenue à la maison les Gascons
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Valerianne

Valérianne était émue de se retrouver dans ce duché ou elle avait rencontré le bonheur et surtout son époux.

C'est à coté de son frère de France et de leurs amis qu'elle allait assister à la cérémonie d'allégeance de son époux.

Elle adressa un sourire a Phelim son filleul, qui aurait pensé le voir à la tête d'un duché, en quelques secondes elle se remémore les moments qu'ils ont passé en Bretagne leur terre natale.
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Dhukhon

Dhuk sourit en entendant, par surprise, Font lui chuchoter son goût pour les fines bulles et Raith l'inviter à Jaillance.
Sur le même ton murmuré, d'Heyrieux leur répondit : Je vous ai amené une dive bouteille les amis mais faut reconnaitre, c'est du brutal !

Puis se tournant vers les siens il regarda ému le Duc de Gap se présentant devant le Gouverneur Phelim ... que de souvenirs...
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Dhukhon d'Heyrieux
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Raithuge

Raithuge sourit à la réponse de Dhuk, il n'avait pas changé d'un poil, le temps n'affectant pas l'amitié des Dauphinois parties en Gascogne. Val également était à leur coté, écoutant la cérémonie avec le sérieux que celle-ci imposait.

Rai ne put s'empecher de répondre à Dhuk pour lui montrer ques les dauphinois n'étaient toujours pas des buveurs de tisanes:
Je la reconnais ta bouteille..j'ai connu une femme du Saint empire qu'en prenait au petit déjeuner donc ça devrait le faire..Passe nous l'elixir dit-il en sortant sa choppinnette...
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Dhukhon

t'as raison Rai, il est curieux, hein ... mais attention, y'a eu des plaintes y'a des clients qui ont fait des histoires... tout en le chuchotant et en suivant la cérémonie , Dhuk passa la fiole à Rai
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Dhukhon d'Heyrieux
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Phelim

Phelim regardait le rejeton des Mortain s'avancer. Il n'avait point l'air très à l'aise, et malgré le sourire que le Gouverneur voulut rassurant, celui-ci restait impressionné et du recevoir l'aide d'Argael pour parvenir à délivrer son message.

Il récupéra la missive et la parcourut rapidement des yeux, avant de les relever sur Philipe-Levan.

J'accepte l'allégeance qui m'est faite aujourd'hui au nom de votre mère et je vous remercie pour vos efforts.

Puis, se fut le Vicomte qui se présenta devant lui. Le Seigneur de Tassin la Demi Lune lui rendit son regard implacable, cherchant à déceler dans les mirettes du Premier Secrétaire d'Etat une quelconque émotion, mais ce dernier ne laissait rien paraître.

Ce n'est pas pour autant qu'il en pensait moins, le Lyonnais le savait, il le connaissait depuis le temps. Ils avaient fait leur premiers pas en politique pratiquement à la même période .. les deux hommes savaient être tenace et virulent quand ils le voulaient ... et quand ils s'alliaient pour une même opinion, cela devenait fort dangereux pour l'opposition.

Humilité et respect se montrent au Conseil, en s'appliquant dans les débats, Vicomte ... Car c'est ce pourquoi nous sommes élus, présider les destinées du Lyonnais-Dauphiné. Hélas, je remarque que les temps changent, et qu'on préfère de plus en plus se pavaner ...
J'accepte votre allégeance ...

Il allait rajouter quelque chose, mais la porte de la grande salle s'ouvrit sur les Gapiens, ce qui retint toute son attention .. de retour comme promis .. enfin …

Le canard, créateur des Golds, refuge pour les personnes franches et loyales qui ne se voyaient pas rejoindre un groupe d'intriguant, s’avança pour prêter allégeance. Le cœur chargeait d’émotion … voici la réponse qui fut faite à Labou.

C’est grand honneur qui m’est fait de voir le bâtisseur en face de moi, pour prêter allégeance au Lyonnais-Dauphiné.
Je me réjouis de voir cette vieille famille dévouée à son duché de retour.

Il adressa un sourire de sympathie à Dukhon et à Franceline puis il se leva de son trône pour se diriger vers sa marraine de cœur .. Valérianne, celle qui avait remplacée la mère qu’il n’avait jamais eu, éternellement dévouée à ses filleuls ..

Il la prit dans ses gros bras pour la serrer contre elle, avec douceur pour ne pas lui casser une côte quand même. Elle lui avait manqué cruellement dès le premier jour où elle était partie, parce qu’elle ne trouvait plus sa place dans la ville où elle habitait, à cause de la jalousie des autres.

Tu m'as tant manqué marraine ...
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Elorane

Elorane aurait voulu venir avec son tendre époux prêter allégeance au Gouverneur, mais hélas Salah n'était pas encore de retour de Paris, il lui manquait cruellement, elle l'attendait avec impatience, enfin elle avait reçu des nouvelles, il ne pourrait être de retour avant la fin du mandat de Phelim. Il lui avait laissé une lettre à remettre au Gouverneur de sa part.

C'est donc avec leur fils Eloï, qu'elle prit la route en direction de Lyon, c'etait la première fois que le petit Nasiria allait assister à une cérémonie d'allégeance. Elle avait demandé a Florence d'habiller le petit homme aux couleurs de la famille. Eloï ressemble tellement a son père, le même regard émeraude, la même fierté dans sa façon de se tenir.

Une fois dans la capitale, la vicomtesse et son fils s'arrêtèrent dans l'appartement de Salah pour se rafraichir et poser leur bagages, elle avait prévenu Hector qu'ils resteraient à Lyon à attendre le retour du chef de famille.
C'est donc à pieds qu'ils prirent la direction de la salle d'allégeance, Elorane avait expliqué à son fils ce que cela représentait, ce n'est qu'une fois dans la salle qu 'elle aperçu Valeriane et Esta, ils étaient accompagné de Dhukhon et Franceline, voila plusieurs mois qu'elle ne les avait vu, depuis leur passage en Gascogne juste après son mariage.
La vicomtesse attendait que Phelim est fini d'embrasser sa marraine, Eloï bien droit à côté de sa mère, elle savait à quel point il attendait son retour, elle sourit en le voyant si heureux. Il lui ferait bien signe d'avancer le moment voulu...
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Raithuge

Raithuge prit la fiole que lui tendait Dhuk, bu une lampée et se racla la gorge...
Brmmm Brmmmm...et bien, tu veux que je te dise? ce petit vin me rappelle cette drolerie qu'on buvait chez les GOLD à une époque....Comment ça s'appelait déja?
Rai repassa la fiole et vit Elorane entrée pour l'allégeance...
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Fontvell

Font répondit Raith :
Cà, je ne te le dirai pas car, vois-tu, garder un secret consiste à ne le répéter qu'à une seule personne à la fois.
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Estalabou

Le Duck se releva et regarda le Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné s'en aller embrasser sa marraine...
Quel fierté de le voir occuper cette haute fonction...
Le Duc ne pouvait pas expliquer se sentiment qui le traversait... Une grande fierté de savoir le duché gouverné par un homme droit et fier.. Il avait crée les GOLD pour initier un Grand Oeuvre dans ce duché et même s'il avait du s'expatrier en Gascogne, le Duck s'interessait toujours aux affaires concernant le duché qu'il avait lui même dirigé...

La Gascogne ou il avait de nouveau permis aux hommes droits et fiers de se faire entendre était toujours gangrénée par les hommes avides de pouvoir et les intriguants...
Aujourd'hui, il était venu chercher un peu de cette serenité qu'il avait perdue en oeuvrant en Gascogne.
Il se reposait mais était heureux de voir qu'il existait encore en ce royaume des personnes honnêtes et droites.
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Duc de Gap, Vicomte de Chandieu, Vicomte de Tursan, Baron de Cauna, Seigneur de Mison

Valerianne

C'est émue jusqu'aux larmes que Valérianne assiste à cette cérémonie.

Elle ne put retenir ses larmes lorsque son filleul la prit dans ses bras.

"Je suis heureuse d'avoir enfin pu te revoir tu m'as manqué mais même si je ne suis plus a tes côtés tu es toujours dans mon coeur"

Valérianne lui déposa un baiser sur le front et s'inclina devant lui., et lui murmura :

"Le dauphiné est entre de bonnes mains"
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Thierrylafrance

Thierrylafrance qui comme d'habitude attendait les derniers moments pour prester allégence arriva à la cérémonie et une fois son tour arrivé, posa un genoux à terre devant le gouverneur et dit

Nous, Thierrylafrance Seigneur de Poligny jure devant Aristote et les hommes et femmes présent ce jour, assistance, fidélité, conseil et allégeance à Phelim de Tassin la Demi Lune, légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers elle à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.
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Elorane

Lorsque Valerianne se retira, elle vit passer Thierry devant elle pour prêter allégeance à Phelim, elle haussa juste les épaules et fit signe à Eloï de ne rien dire et d'attendre encore un peu. Puis elle se baissa à sa hauteur pour lui chuchoter

Ne bouge pas d'ici je reviens de suite

Elle s'avança vers le Gouverneur, et lui tendit une lettre cachetée de son époux adoré

Citation:

A vous Gouverneur,

Je vous fais parvenir cette missive à regret de ne pouvoir moi-même venir m'agenouiller devant vous, mais je suis retenu à Paris.

Moi, Salah ad'Din de Nasiria, Vicomte de Crest, Baron de Poyet, Seigneur de Monestier d'Allemont , de Saint Syphorien sur Coise et Thielt, prête allégeance à vous Messire Phelim, Gouverneur du Lyonnais et du Dauphiné en attente de la majorité du Dauphin de France. Je jure également conseil et assistance, dans une fidélité incomparable pour le bien du Lyonnais et du Dauphiné et de son peuple.
Que tous ceux qui liront sachent que si le duché se voit menacé les hommes de mes terres s'en verront mobilisé par Sainct George et Dalphiné.

Faict à Paris le 7 aôut de l'an de grâce MCDLVII

Salah Ad'Din de Nasiria

Puis elle recula de quelques pas et posa un genou à terre, tout en baissant la tête

Nous, Elorane de Nasiria, Vicomtesse de Crest, Baronne de Poyet, Dame de Saint-Symphorien-sur-Coise, Dame de Monestier d'Allemont et Dame de Thielt,prêtons allégeance au Gouverneur Phelim de Tassin la Demi-Lune et à travers lui au Dauphin Marc-Philippe, ainsi qu'à sa majesté Levan III, pour nos terres de Crest et Saint-Symphorien-sur-Coise, nous lui jurons aide, conseil et fidélité à lui et son conseil.

Elle releva la tête vers Phelim et attendit qu'il prenne la parole, avant de se relever.
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Nynaeve87

Au fil des allégeances, Nyna notait la présence des uns et des autres sur un parchemin qu’elle consignerait au château de Lyon, afin qu’il fît foi du devoir de chacun des nobles du Duché qui se devaient de prêter allégeance au nouveau gouverneur.
Ses yeux se posaient tour à tour sur les différents visages de l’assemblée.
Elle vit avec plaisir arriver Le chancelier et son épouse qui avait encore embellie s’il se peut.
Que de chemin parcouru pour cette petite Embrunnaise. Sans se départir du sérieux de sa charge, elle lui lança un regard évocateur, elle espérait bien lui parler à la fin de la cérémonie.
Elle vit bientôt le Duc de gap et son épouse entrer à leur tour dans la salle de cérémonie, suivis par leurs amis inséparables, Dukhon et Franceline. C’était un bonheur de les voir de retour dans le Duché et elle espérait bien pouvoir profiter de leur passage et goûter leur présence autrement que coincée derrière le fauteuil du gouverneur.
Le manège de ses amis ne lui échappait pas… il lui semblait qu’une petite fiole circulait gaiement dans les rangs… pourvu qu’ils lui en gardent un petit peu…
Jetant un œil par la fenêtre, elle s’aperçut que le temps avançait à grand pas et qu’il lui faudrait bientôt clore la cérémonie…
Inquiète, elle regarda sa liste puis l’assistance… elle pria pour que les retardataires viennent au plus vite…
Elorane avait fait elle aussi son entrée et la jeune femme regarda avec attention le petit garçon qu’elle tenait par la main et qu’elle ne connaissait pas encore…
Souriante, elle se concentra ensuite sur son parrain qui s’était avancé à son tour…

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Dhukhon

Absorbé par la cérémonie, Dhuk tardait à répondre à Raith puis dans un sursaut de souvenirs se rappela d'un coup

les volets rouges !

Sursautant lui-même par la force des propos un tantinet décalé par rapport à la cérémonie, Dhuk chuchota à son ami

v'la qu'j'ai plus ma tête ! tonitruer ainsi en pleine cérémonie ! ...repasse-moi la fiole l'ami
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Dhukhon d'Heyrieux
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Raithuge

Rai sursauta à l'enonce de Dhuk....et faillit renverser le précieux liquide....

Tu es fou? me refait plus jamais peur comme ça....Je me souviens maintenant des volets rouges..oui, tu as raison. quel mémoire ce Dhuk.
Et notre fameuse taulière qui nous servait tout ça, elle était quand même bien roulé...comment elle s'appelait déja?

Rai tendit la fiole à Dhuk, déçu de ne plus avoir la fiole entre ses mains...
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Geronimo2751

Géro s'avança à son tour, il s'agenouilla devant le gouverneur et mit son poing sur son cœur en signe de salut.

Moi, Geronimo, Seigneur du Glaizil et d'Anthon, Grand Maistre des Lances du Lyonnais Dauphiné, preste allégeance au Gouverneur Phelim de Tassin la Demi-Lune et à travers lui à sa majesté Levan III de Normandie. Je mets à son service mon bras armé et mon esprit que j'espère clairvoyant. En cet instant je lui jure fidélité.

Il se releva, et fit quelques pas en arrière ne pouvant s'empêcher de jeter un coup d'œil à dauphiné
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Pour le commandant, pour l'ami

Spacewolf

Space s'avance d'un pas pour preter serment.
Il se mit a genoux devant le gouverneur, mains droite sur son coeur.

Nous, Spacewolf, Seigneur des Lances de Vienne renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Messire Phelim, seigneur de Tassin la demi-Lune, et cela au nom du fief de la Terrasse qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Vienne.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Une fois le serment fait, Space se releva et recula de quelques pas
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Instructeur de l'école militaire
Vétéran de Mont-Aiguille et de Vae Victis
~Fidelitate et Honore~

Hardryan

Vêtu de sa tenue de voyage, le Montagnard arriva en salle d'allégeances alors que les piaillements de certains produisaient un effet de sourdine sur les serments que les nobles dauphinois étaient toujours à prononcer. Ne portant aucune attention à ceux qui en cherchaient vraisemblablement, le duc de Chasteau Queyras attendit que le seigneur de Glaizil et Grand Maitre des Lances se soit relevé et ait vu son serment accepté par celui qui était désormais Gouverneur. Jamais Hardryan n'avait douté que celui-ci y parvienne un jour, son talent et ses capacités n'étant plus à démontrer, mais le Briançonnais avait pensé que la façon dont il y serait parvenu aurait été toute autre que ce qu'elle avait été.

Jetant un coup d'oeil aux cancaniers qui s'en donnaient toujours à coeur joie, le Montagnard se demanda si les langues de ces gens avaient été pour quelque chose dans l'escalade de rage qui avait animé cet homme qui se trouvait devant eux, rage qui les avait séparé définitivement. Tout ceux qui connaissaient le Gouverneur un temps soit peu ne pouvaient ignorer le caractère instable de ce dernier, lui qui pouvait se laisser emporter dans des élans de méchanceté et de bêtise... Le Montagnard aperçut son cousin, de Saint-Véran...

Le seigneur de Glaizil et d'Anthon s'étant retiré et le Seigneur des Lances de Vienne avait fait de même. Hardryan s'avança donc, son épée au côté, ployant genou devant le Gouverneur, le regard posé sur le visage de ce dernier:

Moi, Hardryan dict «Le Montagnard», duc de Chasteau Queyras jure devant Aristote et les hommes présent ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à Phelim de Tassin la Demi Lune, légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.

Je place entre les mains du Gouverneur les terres du duché de Chasteau Queyras et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

Qu’Aristote et Sainct Georges m’en soient témoins.

Le Montagnard attendit que le représentant des Lyonnais et des Dauphinois prenne la parole pour se relever et ensuite quitter cette salle. Un petit cortège patientait pour lui à l'extérieur du castel, un long voyage les attendait.
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Phelim

Les larmes puis les paroles de sa marraine l’émurent. Il se recula d’un pas pour l’observait un moment, cela faisait si longtemps qu’il ne l’avait pas vu après tout .. c’était comme s’il avait besoin de se faire à l’idée qu’elle était bien en face de lui. Enfin, avec un sourire, il lui répondit :

Merci pour tes paroles …

Puis il retourna à sa place alors que ThierrylaFrance se présentait pour prêter allégeance. Il n’oubliait pas le Grand Maistre des Lances avec qui il avait travaillé alors que lui-même était capitaine de l’ost et dont il adorait son sens de l’humour.

Votre dévouement pour ce duché n’est plus à prouver. Nous acceptons votre allégeance.

Puis ce fut au tour d’Elorane qui lui tendit tout d’abord une missive de Salade. Il en prit connaissance, tout en regrettant que son ami n’ait pu se rendre ici avant de relever les yeux sur la vicomtesse. Il lui fit un regard qui voulait tout et rien dire …
Les rumeurs courraient, nombreuses, pour dire qu’ils avaient eu une liaison. Enfin bon, si on y prêtait l’oreille, il aurait levé toutes les femmes du duché … La vérité, c’était qu’ils avaient failli une fois, mais le tavernier, pressait de fermé son établissement les avait mis dehors, et ils en étaient restés là. Et ils n’avaient plus réessayer, tout simplement parce qu’ils n’avaient pas d’attirance particulière l’un pour l’autre et par la suite, parce qu’elle s’était marié avec ce vieux bougon de Salah, son ami.

Le Seigneur de Tassin la Demi Lune était quand même resté proche de la Vicomtesse de Crest. Il appréciait son caractère affirmé, orageux .. et qui ne manquait jamais de le surprendre et de le faire rire.

Hum, Vicomtesse, c’est un peu trop calme en ce moment, nous aurions bien besoin d’un retour de la Sulfureuse pour faire sortir des gens de leur gong, comme au bon vieux temps.

Il était très sérieux. Enfin il ajouta.

J’accepte ton allégeance, bien entendu.

Puis ce fut le tour de Géronimo, le nouveau GML et le promis d’une femme d’exception. Il sourit en repensant à l’anoblissement auquel il avait eu droit en taverne.

J’ai à cœur d’accepter l’allégeance d’un homme tel que vous.

A Spacewolf, le remplaçant du capitaine à la tête de la garnison de Vienne, il répondit.

J’espère que les morveux de Pénélope ne vous donne pas trop de fil à retorde. J’accepte votre allégeance.

Hardryan s’agenouilla à son tour. Il l’observa un court instant et crut lire de la rancœur dans ses yeux. Mais il n’y en eu point dans les siens pour y faire échos. Il avait fait du mal au Briançonnais, en retour, ce dernier en avait fait au Lyonnais. Il ne lui en voulait plus, c’était le juste retour des choses après tout .. Il avait même espéré qu’ils arriveraient à mettre cela sur le compte d’une énième dispute .. mais le visage en face de lui montrait clairement que ce n’était pas pour aujourd’hui .. peut-être ce ne serait pour jamais, ça ne dépendait plus de Phelim présentement ….

J’accepte l'allégeance ..

Il lança ensuite un regard de papa poule à ses poussins Raith et Dukhon qui renouaient et tentaient de rattrapper tout le temps passé ..
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Fontvell

Citation:

comment elle s'appelait déjà?

Lulu la Nantaise , je crois....Mais chhtttt....Essayons de suivre...
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Akula

C'était au tour d'Akula de s'avancer pour prêter serment.

Moi Akula, Seigneur Des lances de Montélimar et par la même Seigneur de la Rochette, reconnait Messire Phelim, seigneur de Tassin la demi-Lune comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage. Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.
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Guidel

La calèche arrêtée dans la cour du château de Lyon, les chevaux commençant déjà à gratter le sol pavé de leurs sabots dans l'attente du retour à l'écurie.

La porte s'ouvrit et en descendit tout d'abord un grand maure aux épaules larges. L'homme, vêtu de bleu marine ainsi que d'un turban blanc enroulé autour de sa tête et ramené autour de son cou pour en dissimuler partiellement la couleur, silencieux et ostensiblement armé d'une longue épée recourbée attachée dans le dos, scrutait la cour avec méfiance, tandis que le baron, lentement, sortait du véhicule en serrant les dents.

Ce dernier jetant un regard indéchiffrable aux gardes de l'entrée de la salle des allégeances, se tourna vers le bienveillant géant d'ébène.

Aouan, je suis ici chez des amis, normalement... Reste dans la calèche, tu y seras en sécurité jusqu'à mon retour.

Pour tout réponse, un soupir d'exaspération et une inclination du buste de la part de l'homme de l'orient, puis le Maure, après avoir jeté un regard de défi aux gardes de l'entrée, s'en retourna à l'intérieur du véhicule; tandis que Guidel, méprisant la douleur se répandant à son flanc enserré de bandages, se rendit en salle des allégeances sans même adresser un regard aux gardes.

Traversant la masse des nobles et des notables atroupés pour assister à la cérémonie, il se rendit directement devant le siège ducal, sur lequel le gouverneur et seigneur de Tassin demi-Lune -bien que celui-ci ne pouvait arborer ce titre pour la durée de son mandat- siégeait. A bonne distance, le baron s'agenouilla et annonça d'une voix grave et forte.

Moi Guidel de Mont-Dauphin, baron de La Salle et seigneur de Mont-Dauphin, renouvelle mon serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais et Dauphiné ainsi qu'à son gouverneur, Phelim, représentant du Dauphin de France, élu par le peuple et pour le peuple.
Qu'il soit ainsi su par tous que je jure fidélité, conseil et aide à mon suzerain pour aussi longtemps qu'Aristote prêtera force à mon bras, et cela sans faillir.

Se relevant péniblement, il adressa un regard amical accompagné d'un léger sourire à DAUPHINE, qui se trouvait là, ajoutant d'une voix plus faible, pour elle et le gouverneur.

Excusez mon retard... Une vilaine blessure me maintient alité depuis plusieurs jours... Félicitations à tous deux pour les places que vous occupez désormais.

Hochement de tête en guise de salut, nouveau sourire amical, et Guidel fit volte face, sentant la nausée et le malaise revenir et ne voulant point offrir de spectacle à la noble assemblée. Sa convalescence n'était pas achevée, mais désormais son devoir était accompli et il pouvait à nouveau prendre du repos. Il s'en fut donc, aussi discrètement que possible, rejoignant la calèche qui partit à toute vitesse vers l'hostel de Mont-Dauphin dès qu'il l'eut rejointe.
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Lady_antlia

L'Etoile venait de l'Hostel de MontDauphin où elle avait pu être rassuré de l'état de son futur époux, où sa fille enfin séjournait loin de "ses petits voyages" et enfin elle était revenue en Lyonnais Dauphiné.
Son voyage avait été pénible mais le fait d'avoir retrouvé son amie Rebaile victime de la guerre en Bourgogne l'avait en tout point rassurée.

Aussi, elle avait arboré une robe blanche et or, bordée de rouge, aux couleurs de Grignan, ses cheveux remontés en un savant chignon, la cape des Licornes sur les épaules. Le pas pressé, elle approchait de la salle.

Sourire aux gardes, hochement de la tête aux personnes qu'elle connaissait dans la salle , elle s'approcha du lieu où le Gouverneur présidait cette cérémonie.

L'Etoile ralentit le pas, puis s'arrêta face à Phelim. Avait il été un meilleur gouverneur que les autres? Elle ne pouvait point le savoir ... Elle pensait que chaque homme, à cette place ci, devait donner le meilleur de lui-même à n'en pas douter et elle espérait que c'était le cas.

Un genou à terre comme le voulait les convenances pour les allégeances .... Elle le fit avec grâce son ventre ne la gênant pas trop encore, puis relevant la tête, elle s'adressa à lui:

Moi Antlia Kennedy,Baronne de Grignan et Dame de Urre, Major des Compagnies Nobiliaires, je viens moi-même, après la venue de ma fille Appolline Kennedy renouveler mon serment d'allégeance, devant Aristote et ses Hommes à sa Grasce Phelim, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers lui, à sa Majesté Levan III.
Je jure fidélité, aide et conseil au Gouverneur ainsi qu'à son Conseil.

Elle baissa alors la tête en guise de salut respectueux puis se releva ne sachant si elle était ou non la dernière à s'adresser à lui .
Elle fit quelques pas en arrière afin de laisser ainsi la place libre puis attendit que le Gouverneur s'adresse à l'assemblée.
Un coup d'oeil vers Nyna, un sourire à sa vue : elle était heureuse de la revoir dans cette fonction qui lui allait si bien .
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Nynaeve87

La cérémonie se poursuivait sans incidents notable et elle vit avec plaisir chacun s’agenouiller devant leur nouveau gouverneur.

Gérault, son futur mari qui ne la quittait pas du regard et qu’elle avait hâte de retrouver; Le duc de château Queyras qui semblait pour le moins agacé, les seigneurs des lances de Vienne et de Montélimar…

Inquiète elle regarda attentivement le baron de la Salle qui ne semblait pas dans son assiette, mais il ne resta que le temps d’un éclair, elle le verrait bien plus tard, il était bon de le revoir à Lyon.
Puis ce fut la baronne de Grignan qui vint confirmer son allégeance déjà prononcée par sa fille, ce qui éviterait toute la paperasserie de procuration…

Elle jeta un regard au gouverneur qui dans l’ensemble était resté en place, ce qui était étonnant vu qu’il avait toujours la bougeotte et elle sourit.

Il commençait à être tard et elle se devait de clore la cérémonie pour permettre au gouverneur de remettre leur fief aux nouveaux feudataires du duché. Nyna vérifia avant de se lever qu’elle que ses velins étaient en ordre. Elle allait s’agenouiller à son tour.

Bien des fois elle avait prêté allégeance en ces lieux, mais à l’heure présente son émotion était forte.
Elle aimait l’homme devant qui elle allait s’incliner. Oh… un amour bien platonique, une vrai amitié sans ambiguïté qui durait depuis bien longtemps maintenant…

Jetant un regard à son futur mari, elle s’avança pour prendre place face au trône du Lyonnais-Dauphiné et posa genou en terre devant Phelim.

Encore souple malgré sa grossesse, elle posa une main sur son cœur et prononça de sa voix douce et chaude les mots échos de sa pensée.

Nous, Nynaève de Mornant, Dauphiné, Vicomtesse de Monêtier de Clermont et Dame de Mornant renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Messire Phelim.

Son regard brun éclairé d'une lueur malicieuse restait fixé dans le sien...

A nouveau, nous jurons aide, conseil et fidélité à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent à votre service, vous qui représentez, icelieu, le Dauphin de France, et à travers lui sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

La jeune femme sans bouger attendit qu’il accepte son serment.
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Flyerstyle

flyerstyle, était à Lyon pour un évènement dont il n'avait guère l'habitude et l'aisance. IL se présenta devant le gouverneur, un genoux à terre, le regard fier droit devant.

Moi, flyerstyle, Seigneur des Lances du Lyonnais Dauphiné, preste allégeance au Gouverneur Phelim de Tassin la Demi-Lune et à travers lui à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III . Je mets à son service mon bras armé ainsi que la garnison de Briancon.

Nynaeve87

Nyna attendait que le gouverneur lui réponde, silencieuse. Semblait que les chuchottis de retrouvaille s’étaient tus.
Elle tenait dans la main quelques missives qu’un des serviteurs du château lui avait amené discrètement et qui, destinées à Phelim, contenait les renouvellements d’allégeance des feudataires qui n’étaient pas dans le duché présentement.

Elle sentit bientôt un mouvement à ses cotés… tout essoufflé le seigneur des lances de Briançon venait de s’agenouiller.
Avec une précipitation hors du commun il prêta serment, comme si sa vie en dépendait…

Baissant la tête, elle se retint de pouffer de rire en se concentrant sur sa pointe de pied.

Elle espérait que tous les retardataires n’agiraient pas de la sorte.

La cérémonie de remise de fief devait commencer, seules les missives seraient encore acceptable.

Jetant un regard en biais au gouverneur, un peu décontenancé, elle attendit la suite.
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Dhukhon

La cérémonie continuait en 45, enfin en grandes pompes, lorsque Font se rappela ...

Citation:

Lulu la Nantaise , je crois....Mais chhtttt....

En toute discrétion, Dhuk confirma du chef et précisa en murmurant :
Et ses petits gasteaux secs vous vous en rappelez ... les P'tits Lus comme elle les appelait ! ^^
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Dhukhon d'Heyrieux
Ambassadeur - Erudit 3900% - NIV4
exRecteur - exMaire - exConseiller Ducal - ex ...
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=dhukhon

Fontvell

Entre nous soit dit, ce n'était pas sa seule spécialité...Fit le Catalan en tendant sa main pour récupérer la fiole de nectar.
Une fille qui fait 95 de tour de poitrine et 32 de tour de tête ne peut pas vraiment être mauvaise. Elle peut seulement être légèrement sotte
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Phelim

Phelim accepta l'allégeance d'Akula, le Seigneur des Lances de Montélimar. Il se souvenait de lui, depuis son mandat de capitaine, et ce qu'il retenait c'était qu'il était discret, mais compétent et présent quand il le fallait.

Ensuite s'avança l'ancien Seigneur d'Ecully, celui qui avait été fut un temps son supérieur en la garnison de Lyon. Il ne put s'empêcher de sourire, sourire qui aurait été sadique, s'il ne l'avait pas apprécié, mais présentement, c'était plutôt de joie de retrouver ce vieux bougre, bien qu'il n'est pas l'air dans son assiette.

J'accepte votre allégeance La Salle.

Il ne sut pas s'il l'entendit, il avait l'air pressé de partir. Ensuite vint son épouse. Ils s'étaient loupé de peu.

J'espère que votre cuisse va mieux. J'accepte votre allégeance.

Enfin, ce fut le tour de Nyna. Nyna .. il n'y avait pas d'autres mots ... Nyna .. une des plus grandes femmes de ce duché à n'en point douter, et un exemple à suivre pour tous gouverneurs de celle qui avait su gouverner habilement le duché, n'oeuvrant que pour le bien de celui-ci, sans chercher à se mettre en avant ...
La Modeste ... le peuple avait donné ce surnom à celle qui avait fait énormément, sans le montrer forcément ...

Que pourrais-je faire, si ce n'est accepter ce que vous avez déjà tant de fois fait pour moi et sans serment.

Pour flyerstyle arriva, il était temps.

Félicitations pour votre nouveau grade. Je vous avouerai qu'au début, j'étais plutôt réservé quand à la décision du capitaine de vous nommer Seigneur des Lances de Briançon et puis finalement, quelques mots échangés m'ont montré que vous étiez conscient de la situation difficile de cette garnison et que vous étiez prêt d'y remédier à la mesure de vos moyens.
Et avec l'aide de camp que vous avez choisi, je ne doute pas que vous y parviendrez.

Il fit une pause, récupéra ce que des domestiques venaient de lui apporter, puis reprit.

Permettez moi de vous remettre maintenant votre seigneurie de fonction .. désormais, vous répondrez au nom de Flyerstyle, Seigneur de Châteauneuf de Galaure.

Et il lui tendit ses armes :

Il se tourna vers Dauphiné, puis dit d'une voix claire et audible.

Que Lavoyageuse s'avance et se présente devant moi.
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Lavoyageuse

Voya avait suivit toute la cérémonie, si, si, et s'attendait à être appelée en dernier comme le lui avait dit Nyna.

Surprise, mais prête et pas qu'un peu, elle s'avança. Elle regarda Phelim, elle savait parfaitement pourquoi elle était là, et oui, elle l'avouait elle était impatiente, la patience, n'ayant jamais été sa vertue.

Elle fixa le gouverneur dans les yeux, il allait enfin pouvoir se débarasser de son enquiquineuse, quoi que...
Elle s'avança silencieusement devant Phelim, s'était la première fois qu'elle se présentait devant lui depuis qu'il était gouverneur, puis elle attendit la suite de son sort.

_aramis_

Il était en retard, il savait que sa mère ne devrait plus tarder à recevoir son fief, alors il se dirigea vers la salle des allégeances à Lyon, il s'était dépêché depuis Vienne pour ne pas manquer de la voir anoblie.

Lorsqu'Aramis arriva, il s'aperçut qu'il était plus que temps qu'il arrive, sa mère déjà s'avançait devant le gouverneur. Le sourire aux lèvres, il la regarda, si belle et si heureuse en cet instant, il fut fier d'être son fils et se dit que s'était dommage que Tristan ne soit pas là.

Il s'installa discrètement, ne manquant rien de ce qui allait se passer, Dede, Kederick, Anastasie, Argael et Saga devaient recevoir le leur aussi, Aramis ne voulait pas manquer cela. Ils ne le connaissaient pas tous, mais mère lui avait tellement parler d'eux, elle lui avait parler des patentes qu'elle avait rédigée avec tellement d'entrain qu'il était impatient de pouvoir leur parler à tous.

Il se dit surtout qu'il serait bien allé faire un tour en taverne avec Dede, parce qu'il parait que c'est un soldat hors pair qui a plein d'histoires à raconter!

Phelim

Une fois qu'elle se fut présentée devant lui, Phelim adressa un sourire rassurant à Voya, pour lui faire savoir qu'il savait ce qu'il faisait et qu'elle ne devait surtout pas paniqué.
Puis, il tourna la tête vers Nyna et lui lança un regard complêtement paniqué. Il avait oublié son texte, malgré le fait qu'ils aient répété hier soir et qu'il ait annobli pour s'entrainer pas moins de 20 fois la dame de Mornant .. pauvre "Dauphiné", elle se retrouvait donc à gérer une vingtaine de fief supplémentaire.

Il respira enfin de s'aider à la concentration, et cela lui revint en mémoire. Il s'agissait de ne pas commettre d'impair, ce n'était pas une seigneurie de fonction qu'il était en train de remettre ...

Dame Lavoyageuse, vous êtes devant moi pour devenir une vassale du Lyonnais-Dauphiné. L'acceptez-vous librement?

Une fois qu'elle eut répondit positivement, il la fit s'agenouiller, et se pencha pour prendre ses mains dans les siennes. Il était si tendu, que si quelqu'un avait la malencontreuse idée de le faire sursauter, il broierait sans le vouloir les menottes de Voya ..

Engagez-vous votre foi pour servir le Lyonnais-Dauphiné, et promettez-vous au gouverneur, et à ses successeurs, fidélité, aide et conseil ?

Il l'écouta attentivement quand elle prêta serment, puis il sourit. Le protocole avait été suivi suffisamment bien pour que Nyna ne tente pas de l'assomer, il allait maintenant ajouter sa touche personnelle. Mais tout ce texte n'était pas pourtant pas aisé à retenir quand on avait la mémoire d'un Phelim.

Il retira ses mains et en plaça une sous le menton de la future noble du Lyonnais ....
Avec l'autre, il prit de l'élan, et il la gifla sans ménagement.

Que cela soit le dernier affront que vous laisserez passer !

Il inspira pour les dernières paroles qui marqueraient la fin de cet annoblissement ...

Dame Lavoyageuse, vous n'étiez pas le Gouverneur que nous attendions au début.
Pourtant, vous avez su garder la tête haute devant chacun, et ce malgré l'attitude basse et insultante de certains de vos propres sujets. Vous avez montré un courage et une tenacité exemplaire en faisant front à vos propres dragons, tout comme tout Dauphinois devrait le faire selon ses capacités, tout comme Saint George le fit en son temps.
Vous m'avez impressionné. Aussi, j'ai la grande joie de vous remettre votre fief de retraite ... le Vicomté de Saint Priest.

Présentez vous à "Dauphiné" afin de recevoir vos armes.
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Lavoyageuse

Voya vit le sourire rassurant de Phelim et se détendit un peu, elle l'observa toujours sourire aux lèvres.

Dame Lavoyageuse, vous êtes devant moi pour devenir une vassale du Lyonnais-Dauphiné. L'acceptez-vous librement?

Elle était alors heureuse de recevoir ce fief, elle se fichait du titre, mais était contente de devenir vassale du duché et d'avoir un fief, qui ne l'aurait pas été? Qui aurait craché sur tel cadeau?
Elle regarda Phelim et répondit:

Je l'accepte librement.

Puis elle s'agenouilla, le sourire toujours aux lèvres, et laissa ses mains dans les siennes comme il se doit. Elle était émue et nerveuse, mais au vu de la pression que Phelim mettait sur ses mains il était encore plus nerveux qu'elle.

Engagez-vous votre foi pour servir le Lyonnais-Dauphiné, et promettez-vous au gouverneur, et à ses successeurs, fidélité, aide et conseil ?

Elle répondit simplement:

Je m'engage à servir le Lyonnais Dauphiné, devant Aristote je promets au gouverneur et à ses successeurs, ainsi qu’à travers eux à notre Roy Levan III, fidélité, aide et conseil. C'est un honneur pour moi que de vous prêter allégeance, tout le soutien que vous m'avez apporté pendant mon mandat je ne l'oublierai jamais, et vous pouvez être sûr que je serai fidèle à mon duché.

Alors qu'elle sentait son coeur battre, qu'elle avait du mal à croire ce qui lui arrivait, Phelim posa sa main sur son menton et la gifla, de sa vie jamais personne n'avait osé faire ça!

Que cela soit le dernier affront que vous laisserez passer !

Les larmes lui montèrent aux yeux en même temps que colère et incompréhension. Elle croyait Phelim son ami, elle croyait que tout allait bien. Il l'avait soutenu pendant son mandat, ils avaient travaillés ensemble, la veille au soir il lui avait encore demander un service, que désormais il pouvait se mettre quelque part, il y a peu, elle lui proposait encore son aide et ils discutaient tous deux, et aujourd'hui il la giflait! Jamais elle n'avait vu ça dans une cérémonie, elle ne connaissait pas grand chose à l'anoblissement, mais elle doutait que la gilfe fasse partie du protocole!

Voya ne comprenait vraiment pas ce geste, et entendant ses paroles ensuite, elle ne supporta pas. Pourquoi de telles paroles si positive et élogieuse après un tel geste? Comment était-ce possible. Qu'attendait-il? Une provocation en duel? Etait-il simplement content de l'humilier?

Voya s'était retiré de la vie politique et de la vie du duché d'une manière générale, elle s'était faite oubliée, avait déménagée pour changer de vie, ne parlait presque plus à personne pour qu'on la laisse tranquille et l'oublie, tout ce qu'elle souhaitait s'était son fief pour vivre tranquille dans son coin et il fallait encore qu'on l'humilie et la mette plus bas que terre.
De tout ce qu'elle avait subi et affronté, le geste de Phelim était le pire. Il l'a blessait en plein coeur.

Que devait-elle faire pour qu'on la laisse tranquille? Devait-elle mourir? quitter le LD? Non, ça elle s'y refusait, pas question de quitter ce duché qu'elle aimait, elle avait peu d'amis mais ils étaient sincères, et elle n'offrirait ni à Phelim, ni à personne la joie de la voire mourir ou partir.

Elle était là, face à lui, les yeux pleins de colère, de douleur, empêchant tant bien que mal les larmes de couler, elle qui avait expliqué au héraut qu'elle souhaitait que Phelim lui remette son fief parce qu'elle l'appréçiait beaucoup et qu'elle avait beaucoup d'estime pour lui, qu'elle considérait cela comme un honneur parce qu'il avait été à ses côtés pendant son mamdat, elle regretta ses paroles, ces dernières avaient un gout amer.

Sans un mot et les yeux très humide, elle se dirigea vers le héraut, la laissant lire dans son regard. Elle garda la tête haute, elle prendrait son fief et s'en irait sans rien attendre, ses amis la comprendraient si elle ne restait pas et si ce n'était pas le cas alors tant pis, c'est qu'ils n'étaient pas ses amis.

En allant vers le Héraut, Voya aperçut son fils, son regard choqué et la colère dans ses yeux, elle savait qu'il ne ferait rien sans qu'elle le lui demande, mais décidément l'humiliation était totale.

Plumedange

*Plume était restée, après tout elle était Prévôte même si elle était pas armée, elle trouvait cela normal de rester et puis, elle était curieuse de savoir qui serait anobli et si Phel allait vraiment faire se qu'il lui avait dit.
Elle regarda Voya, nul doute qu'elle avait l'air heureuse.
Après tout elle avait oeuvré pour le Dauphiné recevoir un fief était un peu l'accomplissement de tout se qu'on donnait pour le duché.
La Dame de Sauzet avait déjà vu le blason il était joli, elle aimait bien.

Trépignant sur place à cause du froid du sol elle s'immobilisa lorsque Phel donna la claque vassalique à Voya.
Elle avait du mal à croire qu'il l'ait finalement fait.
Bien contente d'avoir eu sa claque vassalique de sa marraine qui l'avait ménagée, Plume se dit que vu les larmes qui commençait à envahir les yeux de Voya, Phelim n'y avait pas été de main morte...

L'ancien gouverneur semblait particulièrement...triste en fait.
La jeune fille se demanda si Voya avait déjà assisté à ce geste, elle ne savait plus si elle était venue à son ennoblissement, sans connaître cette pratique on pouvait analyser ce geste d'une façon bien différente.
Pourtant, Plume l'avait compris y avait peu, c'était un très beau geste au fond...
Ptit Phel appréciait beaucoup Voya en plus.
La tristesse qui se dégageait d'elle attristait le Prévôt.

Elle regarda Phel et lui lança un regard du genre: "C'est qu'en plus t'étais sérieux!".*
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Nynaeve87

Nyna comme il se devait venait d’assister à la déclaration de foi d’une nouvelle vicomtesse du duché.
Un baiser ou une gifle… il avait choisi la seconde solution…elle le regarda avec de grands yeux interdits….
Alors que Voya s’approchait d’elle elle vit larmes et incompréhension et comprit qu’elle ne connaissait pas le rituel au combien surprenant ma fois. Pour sa part, elle n’avait appris ça que peu de temps en amont et comprenait le désarroi qu’elle lisait sur le visage de la nouvelle vicomtesse de Saint Priest.
Le parchemin dans la main, elle s’approcha tout près d’elle et chuchota…

C’est rituel Voya… bon il aurait pu surement y aller moins fort…dis-toi qu’il aurait pu t’embrasser sur la bouche aussi…

Malicieuse elle lui tendit sa patente et solennellement :

Voici Vicomtesse de Saint-Priest la patente de votre anoblissement scellée par le Roy d’arme et les armes que vous devrez désormais porter. Puisse votre conduite porter haut les couleurs de la noblesse du Lyonnais-Dauphiné…
Avec toute mes félicitations…

Citation:

Nous, Legueux d'Alanha, dich Montjoie, Roy d’Armes & Pair de France

A tous que la présente liront ou entendront,

Adissiatz !

Par la dite présente, faisons savoir :

Que nous accédons à la demande de Dame Lavoyageuse quant à son fief dit de retraite.

Qu'en conséquence, au terme de son mandat, lui est octroyé le fief de Saint Priest, fief élevé en Vicomté.

Qu'au terme de son régne sur les terres du Lyonnais Dauphiné, Dame Lavoyageuse deviendra donc Vicomtesse de Saint Priest, elle portera "D’azur aux trois quintefeuilles d’argent.", soit après dessin :

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel,

Siaga Atal.

Fach lo vint e seisen junhenc de l'an MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le vingt sixième de juin de l'an MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.

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Lavoyageuse

Voya allait de surprise en surprise, elle ne réalisa pas tout de suite les paroles de Nyna qui résonnait dans sa tête: c'est rituel... c'est Rituel.
Si jusque là ses larmes n'avaient pas encore couler. L'émotion la submergea, elle ne connaissait pas ce rituel mais elle avait totalement confiance en Nyna. Elle respira un coup, se tourna un instant vers Phelim avec un regard qui traduisait son envie de l'étriper pour ne pas l'avoir prévenue. Elle se dit qu'elle ne le raterait pas la prochaine fois qu'elle le verrait en taverne. Un rituel! Elle n'en croyait pas ses oreilles si ce n'était pas Nyna qui lui avait dit elle ne l'aurait pas cru.

Elle avait eu si peur, elle ne connaissait absolument pas ce rituel, elle n'était pas très douée pour les anoblissements, et elle avait eu si peur et si mal, elle ne pouvait pas comprendre et imaginer Phelim lui faire une telle chose sans explications. Elle se sentait soulager et retrouva son sourire.

Elle respira se rappela la deuxième partie de la phrase de Nyna : "Il aurait pu t'embrasser sur la bouche". Voya regarda Nyna sourit de nouveau d'un sourire malicieux, se gardant bien de dire ce qu'elle pensait, la remercia et prit sa patente.

Une fois la patente en main, le visage souriant de nouveau et les yeux calmés, elle se rappela les dernières paroles élogieuses de Phelim. Elle pouvait apprécier désormais ce qu'il lui avait dit et réalisa que finalement si s'était effectivement un rituel, alors s'était un grand honneur, ses paroles, mine de rien, avaient sincèrement touchées Voya. Elle considérait Phelim comme un ami et c'est surement cela qui avait déclenché son incompréhension et qui lui avait fait si mal.

Elle se retourna, repris sa place, aperçut son fils la regarder, elle lui fit un sourire pour le rassurer, et avant de retourner à sa place, elle regarda Phelim le sourire aux lèvres et le regard affectueux envers lui et finalement reconnaissant. Ils auraient surement besoin d'une bonne discussion devant une bonne chope tous les deux après tout cela.

Elle décida donc de rester, elle rejoignit son fils lui murmurant :

S'était un rituel, je ne le savais pas!

Puis elle resta sur le côté attendant la suite, espérant que s'il giflait les suivant il ne le ferait pas aussi fort. Elle resta là à le regarder, sourire aux lèvres ayant encore du mal à réaliser. Pour sûr elle était pas prête d'oublier son anoblissement.

Phelim

Il s'approcha de Voya qui semblait retournée, il avait complêtement oublié de l'avertir .. quel gaffe.

Il lui déposa un baiser sur la joue.

Et voilà pour le baiser vassalique. Bon, pas tout à fait académique, mais ça évitera de faire jaser.
'Scuse moi de ne pas t'avoir prévenu.

Il sourit à Dauphiné qui voulait poursuivre, mais lui n'était pas dans son assiette. Surement n'aurait-il pas du manger la trentaine de poussins farcis de ce matin.

On reprendra demain, le Gouverneur est fatigué ...

Il sortit de la salle en vitesse pour prendre l'air.
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Lavoyageuse

Voya vit Phelim s'approcher d'elle et lui déposer un bisou sur la joue.

Elle lui sourit, heureuse de voir qu'il comprenait sa réaction. Elle le savait pas indifférent et avec un grand coeur. Elle savait que s'était probablement un oubli si il ne l'avait pas prévenu. Même si son mandat se finissait bientôt, elle savait qu'il avait beaucoup de responsabilités.

Heureuse comme tout, elle regarda:

Ce n'est rien mon Phelim, au moins tu m'as anoblie et ça c'est un honneur pour moi. Et au moins je n'oublierai pas ma cérémonie.

Dit-elle d'un sourire malicieux.

Sur ce, le gouverneur épuisé décida de reprendre le lendemain. Voya le regarda partir se promettant de ne pas rater son anoblissement.
Elle repensa au baiser vassalique et se dit qu'avec 4 hommes à anoblir, elle comprenait que Phelim préfère la claque...

Jay64

Se fut une longue journée. Voir défiler et porter serment toute la noblesse du Lyonnais et du Dauphinée. C'etait la premiere fois pour Hermance de de bout en bout une tel ceremonie. Les fois precedante, malheureusement, soit il arrivée en retard, soit repartée quelque instant apres avec accomplie sa tache.

Tous les nobles avaient finie par prêter serment, d'une quelconque façon. Il etait a présent l'heure d'anoblir quelque personne méritante. Se fut tout d'abord un seigneur des lances qui fut annoblie. Hermance etait resté aussi pour cela.
Puis, le gouverneur appela un ancien gouverneur, pour lui remettre son fief de retraite.
Lavoyageuse prit donc place devant Phelim. MESSONIER suivie avec attention les suites des événements, il n'avait jamais vu ce type de cérémonie auparavant. Soudain, il fut surprit, comme beaucoup de monde, par le soufflet de reçut la dame. Cela avait bouleversé quelques un dans l'assemblée. Apres que "Dauphiné" ait remit les nouvelles armes à la vicomtesse de Saint Priest. Le gouverneur demanda une interruption de la cérémonie.

Il allait rester un jour de plus en la rugissante.
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Plumedange

[Le lendemain]

*Le gouverneur enlevé, pendant son mandat de Prévôt...c'était bien sa veine sa!
Plume n'en pouvait plus pourquoi tant de malheurs, pourquoi tout se passait si mal?
Elle en avait plus qu'assez de tout ce souk.
C'est une Prévôt en colère, sur les nerfs et perturbée qui faisait les cent pas dans la salle d'allégeance.
Comment la cérémonie allait t-elle finir? Comment récupérerait t-ils le gouverneur? Ou était t-il même...
Plus que deux jours avant que le nouveau conseil soit élu, la jeune fille avait besoin d'air elle étouffait.
Alors, elle appela un valet.*

-File à Sauzet, demande qu'on me prépare mon Etincelle pour une très longue route, qu'on me mette des provisions pour une semaine, ainsi que de l'eau et un peu de génépi, sa sert toujours.

*Elle sortit un parchemin de sa besace.*

-Envoyez quelqu'un à l'herboristerie qu'on me fournisse tout se qu'il y a la dessus dans la quantité demandée.
Allez filez!

*Regardant le valet partir, elle reprit ses pas...en rond, en triangle, en désordonné, elle marchait essayant d'évacuer ses nausées, se stress et cette tristesse en elle.
De l'air, de l'air, de l'air!
Imbécile qu'elle était...incompétente...inutile même et elle se mettait tout le monde à dos par quoi déjà...elle cherchait les mots, à oui elle jouait personnel aussi.
A vrai dire ses mots restaient vagues dans son esprit, elle avait encaissé toute les critiques qui avait plut la veille.
Tout le monde s'y était mis, elle n'en pouvait plus...Le matin même elle avait dû monter un dossier...et quel dossier...
Des sueurs froides montèrent à son front alors qu'elle s'appuyait sur une colonne, le monde dansait devant ses yeux. Fallait pas qu'elle s'évanouisse en prime...manquerait plus que sa!
Pourquoi donc se sentait t-elle si mal...elle n'était pas malade c'était psychologique oui...
Elle se donnait envie de vomir à elle seule d'être si faible et que quand elle essayait d'être comme les autres sans cœur ou de s'imposer elle ne parvenait qu'à se faire du mal et les autres lui en faisait aussi.
Non, elle n'était pas celle qu'elle montrait à tout le monde en ce moment et c'est bien cette carapace dont elle s'entourait qui lui donnait ses nausées.
De ses deux poings elle tapa sur la colonne, la colère, la tristesse, la solitude se mélangeant en elle.
Elle s'en écarta vacillante, le front humide de ses sueurs froides, elle allait partir, c'était à vrai dire la seule solution...
Tel un fantôme, le regard vide, elle sortit de la salle, traversa les couloirs et prit une voiture pour la conduire jusqu'à Sauzet.
Pendant tout le trajet elle allait dormir et arrivée là bas...elle finirait de préparer son départ.
Le Duché n'avait pas besoin de personnes comme elle. Elle avait tout donné pour ce duché...Oui tout...
Qu'il était bien ingrat aujourd'hui...*
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Nynaeve87

Phelim ne semblait pas bien aussi avait-il ajourné la cérémonie.
Un peu déstabilisé comme une partie de l’assistance, je referme mon dossier et accompagné de Géro, me prépare à rejoindre les appartements que j’ai au château de Lyon inquiète.
J’avait bien essayé de rattraper le gouverneur mais insaisissable, il avait vite disparu de mon champ de vision.
Soucieuse et un brin désorientée je quittais la salle sous les regards interrogateurs bien à mal de pouvoir leur répondre.

[le lendemain]

Toujours soucieuse, je retourne assez tôt, le lendemain en salle d’allégeance afin de ne pas retarder davantage les anoblissements.
La salle est bien vide, certainement nombres de feudataire n’avaient pas pu attendre un jour de plus et ne seraient pas présent aujourd’hui afin de donner à l’événement toute la solennité qu’il réclamait.
Le prévôt marchait en large et en travers, elle semblait perturbée…Elle donna quelques ordres que je ne compris pas et inquiète je m’avance vers elle … elle est bouleversée, hors d’elle et triste à la fois.
Ses yeux sont au bord des larmes et son attitude si peu ressemblante à celles de la jeune femme enthousiaste qu’elle avait rencontrée jadis. ,
Elle semble tellement désorientée que je la prends dans mes bras comme pour la rassurer.

Plume… dit moi… qu’est-ce qui peut te mettre dans un état pareil…
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Plumedange

[Petit retour à dans la salle]

*Plume tellement perdue dans un monde tout noir qu'elle avait l'impression d'être la seule à voir, sentit des bras l'entourer avant de réaliser que Nyna était là.
Ce fut a vrai dire un brusque retour à la réalité.
Nyna, les ennoblissements arrêtés, l'absence de Phelim sans que personne ne sache ou il est...
Une questions...*

-Plume… dit moi… qu’est-ce qui peut te mettre dans un état pareil…

*Ce qui la mettait dans un état pareil, elle ouvrait la bouche prête à tout dire et rien ne sortit, les mots se bousculaient tellement vite.
Y avait tant à dire en même temps...comment expliquer tout se qui lui arrivait au conseil, tout ce qui lui tombait dessus avec la disparition du gouverneur...*

-Nyna...

*Un mot qui déjà lui nouait la gorge. Elle pleurait trop et elle n'avait pas envie de se laisser aller dans cette salle ou n'importe quelle personne qui viendrait pour voir la suite de la cérémonie pourrait la voir les yeux embués de ses gouttes d'eau.*

-J'ai voulu tellement faire...J'aurais aimé faire tant pour le Dauphiné en tant que Prévôt...
Finalement j'ai fait que de mauvaises choses.
J'aurais préféré rester la petite Lieutenant que j'étais et ne pas avoir à devenir quelqu'un d'autre pour essayer de faire se que je devais faire.
Diriger des hommes, une des plus grandes défenses du Duché...
Au lieu de sa...
Sa m'a détruite, je n'ai pas aidé le duché alors que c'est la seule chose qui compte pour moi.
J'ai déjà tout donné pour le Dauphiné! Jusqu'à mettre en jeu ma vie!
La vie est tellement ingrate, elle prend sans cesse, sans jamais donner.
Plus je passe les épreuves qu'elle me fait subir plus elle m'en fait voir.

*Plume avait parlé, parlé, laissant les mots passer ses lèvres qu'elle mordait maintenant pour s'empêcher de craquer.*

-C'est pas moi tout sa Nyna...
Je veux être moi, je veux vivre je veux œuvrer pour le duché vraiment...
Mais, je veux plus agir pour le Duché au niveau ducal.
Suivre un chemin commun, devenir quelqu'un d'autre et avoir tout le monde sur le dos, c'est pas pour moi.
Je veux agir comme avant, même si on agit plus dans l'ombre qu'autre chose c'est se qui me convient.
Je ne veux plus être une autre.

*Elle regarda Nyna, tout le monde avait tellement vanté son mandat et pourtant elle se doutait que sa n'avait pas dû être facile pour elle aussi...
La jeune fille regarda celle qui l'avait toujours tant intriguée, se demandant comment elle avait géré tout sa, comment même elle avait résisté alors qu'elle semblait comme Wel' et elle...*

-Nyna comment tu fais pour pas détester la politique?
Pour pas détester ce monde horrible ou les gens changent tellement...
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Nynaeve87

La salle est toujours vide et heureusement, doucement je l’amène à venir s’asseoir près de moi sur les quelques marches qui mène au trône du Lyonnais –Dauphiné… le même pour chaque gouverneur…

Tu sais Plume, tout un chacun ne fait que passer ici… lorsqu’on est gouverneur on tend à penser que l’on va changer le monde et on accède en politique plein de rêves et d’espoir. Je pense que chacun y vient comme ça… en toute simplicité… pour servir son duché et participer à sa grandeur.

Qu’est-ce qu’un duché ?
Un assemblage de terre ? Une communauté de commune ? Un monde enfermé dans ses frontières ?
Je pense que non… un duché c’est son peuple.
Pour moi chacun est important car amène sa pierre à l’édifice.
Je pense que chaque personne qui donne de soi fait avancer les choses...

Je sais moi pour t’avoir vu t’investir que tu sous estimes tes efforts.
Un seul mandat est parfois insuffisant pour faire accepter à une vieille institution le bien fondé d’une réflexion à long terme et les conflits de générations n’arrangent pas les choses….

La pouritique, euh… politique n’est que le moyen d’amener de nouvelles idées… elle oblige les hommes à se découvrir vraiment… bizarre certains à l’approche du pouvoir... dans la recherche qu’ils ont d’une certaine forme de notoriété…mais tout ceci est illusoire et fragile et on doit alors se détacher du regard qu’on voit se porter sur nous… seule compte la conscience du travail accompli…

Tu as aussi ceux qui envient le pouvoir sans jamais vraiment s’investir jalousant les têtes… la critique est aisée ai-je souvent entendu…

Je souris… ce petit sourire grave devant l’évidence…

Je t’ai toujours vu prendre le parti du plus faible… j’ai aimé te voir te soulever contre ce qui te semblait injustice… je t’ai vu appliquer les lois parfois en te déchirant le cœur…

Tu as vraiment donné au duché Plume…ceux qui te tiendraient rigueur de tout ça seraient bien petits à mon avis…
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Plumedange

*Elle avait suivit docilement Nyna, s'asseyant à côté d'elle, la salle était restée bizarrement vide comme si tout le monde savait que la cérémonie ne continuerait pas maintenant...
Mais, Plume ne faisait guère attention à tout sa.
Perdu dans les ténèbres de son esprit elle écoutait la lumière qu'était en cet instant Nyna.
C'était beau se qu'elle disait, elle aurait pu l'écouter parler des heures ainsi, la Dame de Sauzet en était persuadée...
Elle aussi était arrivée avec son bagage de rêves et d'espoirs...son envie de rendre son éclat à la prévôté, d'en faire une des forces de défense dominante si ce n'est du duché au moins des villes...
C'était quand même la fonction première de la prévôté.
Elle aurait aimé aussi changer tellement de choses...
Le premier mois était tout simplement passé trop vite, tant elle était perdu dans ses rêves et qu'elle c'était bougée pour les mettre en place.
Puis était arrivé le second mois, ou sa carapace de politicienne n'avait pas tenue, elle ne pouvait résister à celle qu'elle était et n'en pouvait plus de tout ce qui se passait là haut.

Le duché, les dauphinois.
Elle regarda fixement Nyna comprenant pourquoi elle l'appréciait tant, pourquoi Phel disait tant de bien d'elle aussi.
Oui, le duché c'était pas qu'un conseil, c'était tout les habitants, tout les Dauphinois, que la damoiselle s'efforçait de toujours écouter et auxquels Plume prenait le temps de répondre à chaque fois, malgré que son pigeonnier était près à exploser.
Malgré ce que certains pouvaient dire, qu'elle écoutait pas, c'était faux.
Elle écoutait, mais il y avait aussi une différence entre écouter et se faire marionnetter...

La jeune fille plus que tout chérissait sa liberté.
Elle voulait agir pour le duché mais elle voulait que se soit un choix à elle et pas qu'on dirige ses actions.

Le Prévôt buvait les paroles de Dauphiné.
Plume écoutait avec une grande attention Nyna.

Une fois qu'elle eut fini un petit silence s'installa, le temps pour Plume d'organiser ce qui se mettait en marche dans sa tête.*

-Pourquoi les rêves et les espoirs s'envolent donc ainsi?
N'y a t-il pas moyen de rêver en politique?
Ce monde est t-il vraiment emplis seulement de désillusions?

*Elle marqua une pause, oui il n'y avait que des questions qui venaient à son esprit, emplie de "Pourquoi" énigmatiques...*

-Est-ce que les pierres bancales peuvent vraiment aider un édifice à grandir?
J'ai pas l'impression d'avoir été une de ses belles pierres qui font une base solide et qui permettent aux autres pierres de s'élever au dessus.
Vraiment, tout mon côté c'est écroulé, l'édifice c'est retrouvé avec un trou encore plus grand qu'avant l'arrivée de ma pierre...

Je sais que j'aurais pu donner encore plus au Dauphiné, j'ai passé bien moins de nuits éveillées, il y a beaucoup de choses qu'à l'heure d'aujourd'hui je n'ai pas encore finies...
Des tonnes de dossiers et de courriers empilés sur mon bureau et je suis là a me morfondre sur ma déception de la politique.

*Une chose lui revient à l'esprit alors qu'elle parlait..."recherche d'une forme de notoriété", à vrai dire c'est vrai qu'a force de travailler dans l'ombre elle avait voulu trouver un peu la lumière...
Ben la lumière faisait mal pour quelqu'un qui ne la connaissait pas, elle n'aspirait qu'à retrouver cette ombre qui ne lui faisait pas mal.*

-Je ne comprend pas pourquoi certains envient le pouvoir, c'est une chose mauvaise et qui blesse plus qu'autre chose.

Tu sais j'ai dû faire des choses qui me faisait beaucoup de mal parce que c'était mon devoir, mais sa m'a détruite, je ne suis pas assez forte pour continuer.
Pendant ce mandat j'ai du monter un dossier contre mon parrain et contre un ami qui m'était cher.
Je n'arrive pas a trouver le bon dans mes actions, parce que rien n'a réussi comme je le souhaitais que tout c'est cassé la figure entre mes mains.

Je voulais seulement...oui seulement...donner encore plus au duché dans un domaine ou je me donne corps et âme depuis des mois.
Je voulais juste faire de belles choses et au final on m'a fait faire des choses détestables, d'autres qui allaient contre les principes et les valeurs que je défend!
Pendant deux mois on m'a parlé comme au Prévôt, il n'y avait plus de Plume.
Les critiques ont plut et pleuvent encore. On m'a dit que j'avais pris la grosse tête que j'agissais que pour mon compte et tant d'autres choses...
Je ne demande rien d'autre qu'un peu de paix.

*Plume prit les mains de Nyna, les yeux brillants de larmes retenues, de joie de trouver un soutient parmis ses ténèbres, de reconnaissance.
Dauphiné avait compris...
Oui, faire appliquer ce fichu coutumier lui déchirait le coeur.
Une discussion avec le fils de Balian lui revient en tête...
Elle c'était finie alors qu'il lui disait qu'il allait s'amuser...
La jeune fille aussi aurait voulu s'amuser plutôt que de mettre de pauvres gens en procès, car il fallait se rendre à l'évidence, ils n'étaient pas tous des brigands loin de là...*

-Merci...Pour tes belles paroles.
Elles m'ont redonnés un peu de cet espoir qui se perdait petit à petit...
Je vais partir un peu ailleurs, prendre l'air, m'amuser, voir mon Tonton et loin de tout ceux qui m'accablent de reproches je vais pouvoir reprendre des forces et me retrouver.
J'en ai besoin.
Tu m'écriras?
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Nynaeve87

Tu sais quand je te parle là Plume je continue de rêver et d’espérer… je me refuse à perdre ça…

Je m’arrête un instant de parler comme pour peser ce que je viens de dire et regarde cette jeune femme sensible et passionnée qui s’est brulé les ailes au contact du pouvoir… enfin du pouvoir un grand mot pour aussi peu…

Elle lui sourit…

Ce duché s’est construit à travers les ans avec certainement des pierres de différentes qualités mais curieusement moi je trouve qu’elles s’emboitent bien.
Nous avons un très beau duché car malgré nos querelles intestines, je sais que tous ensemble nous nous dresserons contre l’adversité…
je pense parfois qu’un véritable danger remettrais tout ça en place…

La façon dont tu te remets en cause, cette remise en question personnelle montre à quel point tu grandis encore… car seule la conscience que l’on peut toujours faire mieux permet d’avancer non ?

Après un petit temps d'arrêt...

Tu es plutôt une jolie pierre je trouve…

Un moment silencieuse je l’observe, elle parait si démunie aujourd’hui celle qui la suivait pas à pas dans les couloirs de Mercurol, il n’y a pas si longtemps, pour faire des blagues au chancelier…

Allez-viens on va aller se boire quelque chose… Tu n’auras évidemment pas le temps de tout finir, mais tu peux bien laisser un peu de travail à ton successeur...

Prenant sa main, je l’aide à se lever nous allons quitter cette salle toujours vide… les anoblissements devraient attendre, le gouverneur n’était toujours pas là…

Je t’écrirais bien sur en espérant que tu nous reviennes vite. Moi je reste persuadée que le Lyonnais-Dauphiné a besoin de gens comme toi Dame de Sauzet.
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Plumedange

-Tu sais quand je te parle là Plume je continue de rêver et d’espérer… je me refuse à perdre ça…

*Regard azur posé sur cette femme qui parle avec tant de sagesse. Plume aimerait pouvoir parler aussi posément.
Mais toujours ses sentiments se sentait dans ses mots, elle avait du mal bien souvent à mesurer ses paroles.
Regard azur donc posé sur Nyna, elle se demandait quels pouvaient être ses rêves à elle.
Plume n'avait pas perdu les siens de vue, mais elle avait appris que ce n'était pas au conseil ducal qu'elle les réaliserait.
Perdre l'espoir et ses rêves enlevait la seule chose qui, pour elle, permettait d'avancer dans les méandres de la vie.
Alors que la damoiselle regardait la Vicomtesse, celle-ci tourna son regard vers elle.
A cet instant Plume regretta de ne pas lui avoir confié tout sa avant, sûrement Nyna aurait t-elle pu l'aider, la guider, la conseiller...
Or, elle c'était retrouvée vraiment seule tout ce temps.
Certains diraient que c'était sa faute, qu'elle aurait dû en demander, mais une fois qu'elle l'avait fait sa n'avait de toute façon rien apporté.

Plume esquissa un sourire, rendant à Dauphiné celui qu'elle lui faisait.
Puis, elle écouta l'histoire des pierres...*

-Oui, tu as raison Nyna, a partir du moment ou on se dit qu'on ne peut plus rien faire qu'on a déjà fait au mieux, on a plus vraiment de but vers lequel avancer.

-Tu es plutôt une jolie pierre je trouve…

*Elle, elle ne trouve pas...ou soit une de ses pierres brute qui doit être polie pour révéler sa beauté...
Plume, lorsqu'elle avait 6 ans, avait appris avec son père adoptif qu'il ne fallait pas se fier aux apparences, lorsqu'il avait ramené une pierre toute grise des montagnes et qu'il lui avait dit que c'était la plus belle pierre du monde.
La jeune fille avait assuré qu'elle n'était pas belle du tout et là, il l'avait cassée en deux révélant de la roche brillante.
S'en était suivi toute une histoire et Plume avait depuis ce jour arrêté de se limiter à l'apparence de ce qui l'entourait.
Sauf qu'elle n'était pas capable de voir le brillant en elle et ne voyait que le gris.
Les paroles de Nyna sur son dévouement, son don d'elle et le fait qu'elle était un belle pierre la touchait, mais elle les refusait à son esprit ne pensant pas mériter telles paroles.
Pour elle, elle était l'inverse de cette pierre grise.
Se dévaloriser, se sous-estimer...
Comment faire autrement quand les critiques s'acharnaient sur elle.
Il fallait les balayer, retenir ses belles paroles que Nyna prononçait, il faudrait qu'elle les écrive sinon elle savait qu'elle oublierait.

Alors qu'elle se perdait dans ses pensées, écoutant vaguement le silence toujours ambiant, elle acquiesça doucement aux paroles de Dauphiné, avant de la suivre hors de la salle.
Boire un coup, sa lui ferait pas de mal, il faisait chaud et elle avait la gorge sèche.*

-Je te suis. Mon successeur ne va pas s'ennuyer, il a tout un pan de mur à reconstruire...

*Plume fit un sourire contrit.*

-Je te remercie pour tes sages paroles et l'espoir qu'elles transportent...
J'espère que les blessures guériront vite.
J'aime le Dauphiné, m'en tenir éloigné m'attriste même si j'en ai besoin.
Mais garder un peu du Dauphiné grâce à des missives apaise cette tristesse.
Cela m'a beaucoup soulagée de pouvoir bavarder avec toi Nyna, merci encore.
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Maccornell

[Retour en arrière]

Le Seigneur de Baternay, présent depuis le début de la cérémonie, attendait patiemment que la haute noblesse dauphinoise prête serment avant de lui aussi rendre hommage au Gouverneur élu. Compte tenu de l'insistance du porte-parole pour respecter le protocole, il changeait fréquemment le poids de son corps de jambe pour l'aider à attendre son tour. En tant que doyen des Seigneurs des lances, il lui revenait d'indiquer d'ouvrir le bal des serments pour les fiefs de fonction.
Lorsqu'il vit le Grand Maistre des Lances s'avancer, il était loin de s'imaginer ce qui allait se passer. Le Seigneur de la Terrasse se précipita à sa suite, suivi de la Rochette. Les Seigneurs des lances avaient prêter serment avant même Duc, Vicomte et Barons. Tout estomaqué, MacCornell regarda en direction du Vicomte d'Ancelle. Celui-ci ne broncha pas un instant. La tête de l'Embrunais allait du porte-parole aux Seigneurs des Lances cherchant à comprendre pourquoi cette entrave au protocole. Puis, le seigneur des lances de Briançon s'avança et prêta serment pour un fief qu'il n'avait pas encore reçu. MacCornell n'y comprenait plus rien et cette incompréhension le figea sur place.
Heureusement, le Gouverneur profita de l'occasion pour remettre les clefs de Châteauneuf de Galaure à Flyerstyle. Dans la foulée, il remit le fief de retraite à Lavoyageuse. Le Seigneur des lances d'Embrun se dit qu'il attendrait que les fiefs soient remis avant de finalement s'agenouiller devant le Gouverneur. Mais ce dernier virait au vert de plus en plus et une fois le fief de Saint Priest attribué, il interrompit la cérémonie jusqu'au lendemain.... Baternay restait une fois de plus dans l'incompréhension que le surréalisme du mangeur de poussin entrainait.

[Le lendemain]

Après une nuit à errer dans la Capitale, l'embrunais se présenta en salle des allégeances pour y faire son devoir. Il trouva le prévôt et Dauphiné en grande conversation.

Bonjour mes Dames, le Gouverneur n'est pas encore arrivé ?
Mais dites-moi vous affichez une mine que je ne vous connais pas. Qu'est-ce qui se passe ?

Les dames l'informèrent que le Gouverneur avait disparu.... L'heure n'était plus à rencontrer le mangeur de poussins. MacCornell prit une plume et un parchemin et renouvela son allégeance en donnant la lettre à sa marraine.

Citation:

Par la présente, je, Romuald MacCornell, Seigneur de Baternay, renouvelle mon allégeance au peuple de Lyonnais-Dauphiné et à son Gouverneur légitime Phelim de Tassin la Demi-Lune. Qu'Aristote m'aide à remplir cette promesse d'assistance, de fidélité et de conseil du mieux possible.

Puis, il se mit en quête de chercher des indices qui permettraient d'élucider la disparition de Tassin la demi-lune.
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Demons

Longtemps après la cérémonie d'allégeance, durant le mandat, un cavalier mandaté par Demons arriva au château de Lyon portant un plis. Se présentant il fut alors conduit auprès du nouveau gouverneur, Phelim, qui décacheta la cire de Salerans et commença à lire :

Citation:

Au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné,
Recevez toutes mes salutations Messire Phelim, et acceptez mon retard et mon absence pour mon allégeance, je suis en effet retenu chez les moines pour me reposer.
Veuillez trouver ci dessous mon allégeance.
Demons

Moi, Demons, Baron de Salerans, jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance à Messire Phelim de Tassin la demi lune, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin Marc-Philippe, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal en toute circonstance.
Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Salerans et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

Un autre billet tomba alors sur le sol et Phelim d'une main rapide et agile le ramassa pour lire le billet qui n'était pas du tout protocolaire:

Citation:

Toutes mes félicitations Phelim pour ta nomination à la charge de gouverneur!
Mes amitiés
Demons

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Helsinki

quelque peu retenu en retraite, Helsinki put enfin saisir un pigeon et envoyé le message qu'il avait préparé.

A Messire Phelim, seigneur de Tassin la Demi-Lune, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Citation:

]Nous, Helsinki seigneur des lances de Lyon , Seigneur d'Ecully renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Messire Phelim, seigneur de Tassin la demi-Lune, et cela au nom du fief de […] qui nous a été octroyé en qualité de [nature du fief].
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Faict à Lyon , le treizième jour du mois de juillet de l'an mil quatre-cent cinquante-sept

Helsinki.

Il regarda longu.ement le pigeon dans le ciel en espérant qu'il ne se trompe pas de chemins, et quitta la fenêtrre quand il eut franchi la ligne de l'horizon
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Code:

Raithuge

Raithuge entra dans la salle de cérémonie encore vide....

Le seigneur de la Vallouise examina donc les lieux avec toute l'attention qui était sienne, vérifiant que tout était à sa place et que rien ne pourrait perturber les prestations de serment. Cette vérification faite, ponctuée de rapides consignes aux domestiques du castel de Pierre-Scize pour qu'ils rectifient les points qui avaient attiré l'attention du porte parole, celui-ci se dirigea vers l'entrée du castel.

Les coursiers étaient déjà partis depuis un moment pour crier dans toutes les villes et villages du Duché la tenue de cette cérémonie, aussi certains nobles ne devraient-ils pas tarder à arriver. Si plaçant sur le pas de la grande porte de Pierre-Scize, pour déclamer ses annonces, Raithuge lança alors d'une voix forte.

Oyez ! Oyez !

La cérémonie d'allégeance au XXVe Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Ka DE BRUGELIETE DEVIRIEUX, va débuter incessamment.
L'ensemble du XXVe Conseil Ducal va prêter serment avant de laisser les nobles vassaux du Duché renouveler leurs vœux de fidélité, aide et conseil.

Qu'on se le dise !

Raithuge se tourna et se plaça dans un coin sombre où il avait une vue globale sur la salle et ainsi vérifier que la cérémonie se déroulait sans soucis....
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Raithuge

Raithuge se plaça devant l'assistance et clama d'une voix haute et forte l'ordre dans laquelle les conseillers allaient préter allégeance au duc du Lyonnais Dauphiné.

A tous les Lyonnais et Dauphinois ici présent,

Veuillez accueillir dans l'ordre, les allégeances de conseillers ducaux qui défileront devant cette assemblé dans l'ordre suivant:

Tout d'abord nous aurons :

Monseigneur Son Eminence Jehan Meleagant, Cardinal-Archeveque de Vienne,
puis :

Anne de Culan, notre chère bailli,
suivi de :

Zoyas, dame de Marcieu, notre prévot,
puis :

Pénélope de Barsac, dame de Mirmande et de Neuville-sur-Saône, notre capitaine,
ensuite,il y aura:

Fontvell, notre procureur bien aimé,
suivi de près par :

Arwel, notre sublime commissaire au commerce,
ensuite, se présentera :

Axel2fersen, dame de Rouvray et de Glandage, notre très appréciée connétable,

egalement, nous verrons :
Tenshikuroi, notre juste juge,
puis :

Licenscar, notre sérieux commissaire aux mines,
suivi de :

messire Lion20031110,
et enfin, pour conclure l'allégeance des conseillers ducaux:

moi-même, Raithuge de la Vallouise, porte parole de ce XXVe conseil ducal.

Viendra ensuite l'allégeance des nobles à notre bon gouverneur.

Raithuge se recule quelque peu puis dit:

Monseigneur, c'est à vous.
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Ka_devirieux

Le gouverneur arriva bien soucieux déjà en début de son mandat. Il vint s'assoir sur le siège qui lui était destiné face à tous. Il était néanmoins heureux de pouvoir s'assoir après toutes ces heures passées sur un genou face au Roy à attendre qu'on daigne lui répondre.

Il s'était vêtu d'habits aux couleurs du Lyonnais-Dauphiné. Un frisson de plaisir et de fierté le traversa en s'asseyant là où il avait admiré précédemment ses aînés Dévirieux.

Lorsque le Porte-Parole annonça le début de la cérémonie, Ka but une gorgée d'eau et se racla la gorge.

Allons-y dit-il regardant Raithuge afin de lui permettre de lancer les allégeances des conseillers.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Nynaeve87

Arrivée à Lyon le jour même, Nyna avait laissé Phelim en les mains des médicastres et s’était rendu au château pour la cérémonie d’allégeance qui devait-être commencée.
Elle était fatiguée et à bout, mais elle connaissait son devoir et ne se dérobait jamais.
Elle se devait d’être présente pour témoigner de chaque serment qui allait être prononcé ce jour par les nobles du duché, les feudataires qui avaient devoir, après chaque élection de prêter allégeance au Lyonnais-Dauphiné à travers le gouverneur élu par les urnes.
Elle fut, en arrivant presque tête baissée dans la salle, tant elle se pressait pour rattraper son retard, surprise de voir la salle encore bien vide.
Soufflant un peu, elle souleva la capuche de sa cape en la rabattit en arrière dégageant son visage, plus pale et creusé que d’habitude. Elle avait attaché ses cheveux avec une jolie pince en perle qu’elle possédait depuis toujours. Héritage de sa défunte mère lorsqu’elle était enfant.
Bizarre, ces souvenirs qui habitait ses rêves depuis qu’elle était sur le point d’enfanter.
Semblait que le nouveau né serait là avant le mariage, un souci de plus sans doute.
Levant la tête et plaquant sur ses lèvres un sourire de circonstance, elle alla s’incliner devant le nouveau gouverneur avant de prendre sa place auprès du pupitre installé en retrait du trône.
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Fontvell

Surpris d'être, pour une fois, l'un des premier arrivé, Fontvell, s'inclina devant Ka et Nyna. Il s'adressa à eux, par facétie, en sa langue natale.

El meu Senyor Governador aspectes.
Nyna, segueixes sent tan bella com el primer dia que et vaig veure.

Puis, il reprit en bon françois :
En attendant l'arrivée des autres invités, puis-je vous offrir cette dernière liqueur de ma composition ?

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Meleagant

Aucune habitude des protocoles temporels, habituellement c'est le prélat, lui-même qui recevait les hommages. Il claudiqua donc jusqu'à mi-chemin de la salle et s'inclina en prenant appui sur le chanoine qui ne le quittait pas et sur sa canne.

Moi, Jehan Méléagant, jure sur le Livre des Vertu fidélité ainsi qu'auxilium et consilium au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Ka de Brugeliete Devirieux et à sa majesté Lévan III.

Il se redressa puis se plaça sur le côté.

Anne_blanche

Je, Anne-Blanche Cornedrue de Culan, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Ka, son légitime Gouverneur, et à travers lui à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième. Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.
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Penelope.

Son destrier lancé au galop avalait sans broncher les lieues une par une, martelant le sol au rythme déchainé d'une cavale sans retenue. On lui avait conseillé de réduire ses déplacements à cheval, elle n'en faisait qu'à sa tête et n'écoutait personne.
Les nuages défilaient mollement dans le ciel, faisant apparaître et disparaître les faibles rayons d'un soleil timide, qui éclairait ça et là, la campagne en halos de lumière.

Les sabots de Xéna résonnèrent sur le pavé de la cour intérieure du Château. A peine le Capitaine mit pied à terre qu'un palefrenier s'emparait de sa jument.....regard noir vers l'homme qui semblait vouloir l'expédier au plus vite vers la Grande Salle.

Je vous la confie, quand elle aura mangé sa pomme parlez lui à l'oreille sinon elle se rebiffe !

Elle se mit à rire et grimpa les marches quatre à quatre pour rejoindre la Salle des Allégeances.

Nouveau mandat ducal, nouvelle cérémonie d'allégeance ...Non pas que les cérémonies d'allégeance soient déplaisantes, bon, il est vrai que le plus souvent on s'y ennuie fermement, mais tout le monde le savait et on faisait avec.

Arrivant devant les gardes surveillant la porte, le Capitaine entra dans la salle où peu de monde était déjà présent. Elle resta un moment immobile à reprendre son souffle avant de faire un petit clin d’œil aux deux gardes

Ne vous plaignez pas d'ordinaire je vous aurais fait sursauter..

Elle aurait tant voulu les voir sourire, ne serait-ce qu'une fois, mais ils n'en avaient pas l'habitude, jamais ils ne desserraient les dents et même dans leurs yeux on n'y lisait rien. Imperturbables et droits comme des I, Pénélope se demandait souvent s'ils n'étaient pas empaillés. C'était décidé la prochaine fois elle leur pincerait le bras.
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Ka_devirieux

Peu habitué à cette position et alors que son Éminence s'avançait vers lui, Ka gigota un peu dans son siège afin de s'y sentir à l'aise et de se préparer à recevoir les allégeances. Le prélat s'avança alors vers lui et fît un serment. Le Gouverneur passa à l'homme le fait de s'agenouiller, pensant que de part son âge avancé, l'homme devait avoir les articulations fragiles. Ce qui étonna le plus Ka fût le serment qui était assez bref. Pour un homme habitué aux prêches et à attirer l'attention des foules, c'était étonnant.

Malgré ce qui opposait les 2 hommes, le Gouverneur plaçait pas mal d'espoir dans la présence d'un homme d'église au conseil. Peut-être, s'il était motivé, pourrait-il rendre sa place à la foi en les cœurs Lyonnais et Dauphinois.

" Votre Éminence, j'accepte vostre allégeance et j'espère que vostre présence au conseil ducal pourra enfin rapprocher enfin nos institutions avec l'église Aristotélicienne. Il fait bon de voir un prélat en publics ces derniers temps.

Vint alors le tour du Bailli. Anne de Culan. Souvent elle et Ka s'était opposé dans diverses sujets, mais malgré la dépréciation du caractère qu'il avait de la jeune fille, il savait reconnaître ses qualités et ses compétences au service du duché.

Damoiselle de Culan, je pense que le Très-Haut n'aura que peu de travail à vous aider à servir au mieux les interêts du Duché tant vostre dévouement pour ce dernier peut êstre important. J'accepte donc vostre allégeance, confiant que vous remplirez avec panache vos attributions.
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Zoyas

La rouquine qui se tenait non loin s'approcha à son tour de prester serment.

S'inclinant devant Ka, elle dict à haute et intelligible voix :

Je, Zoyas d'Azayes, Dame de Marcieu, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Ka_de_brugeliete, son légitime Gouverneur, et à travers lui à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième. Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.
Je met au service du duché mon épée, mes terres et mes hommes si celui ci le demande.

Un hochement de teste, un sourire, et elle attendit, avant de se relever et de reculer quelques pas en arrière, l'acceptation de l'allégeance par le Gouverneur.
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Zoyas d'Azayes,
Dame de Marcieu

Meleagant

Ka_de_brugeliete a écrit:

Penelope.

Fontvell

Appolline

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--- Perdue dans les abimes d'un passé qui ne lui revient pas. ---

Arwel

Axel2fersen

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Nynaeve87

Ka_devirieux

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Tenshikuroi

Licenscar

Lion20031110

Ka_devirieux

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Raithuge

Anastasie91

Ka_devirieux

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Nynaeve87

Nyna regardait les conseillers ducaux qui tour à tour s’étaient agenouillés comme le veux la coutume afin de pouvoir commencer à travailler.
Ça allait être maintenant le tour des feudataires du Lyonnais-dauphiné, mais avant ils n’étaient que bien temps de remettre aux nouveaux nobles les clés de leurs terres.
Ils avaient œuvré, l’hérauderie avait entériné, ne leur restait plus qu’à s’agenouiller.
Voyant que le gouverneur levait ses yeux interrogatifs, jolis yeux au demeurant, elle se leva et vint s’agenouiller devant lui à son tour.
Permettez, vôtre grâce, que je renouvelle à mon tour ce serment qui lie les nobles de ce duché à celui qui en représente l’autorité. Puis si cela vous sied, nous remettrons patentes et titres aux nouveaux nobles de ce duché.
Alors, mettant sa main droite sur son cœur,

Nous, Nynaève de Mornant, Dauphiné, Vicomtesse de Monêtier de Clermont et Dame de Mornant renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Messire Ka_de_brugeliete Devirieux, seigneur de Saint Veran.

Fixant son regard brun éclairé d'une lueur bienveillante, elle continua…

A nouveau, nous jurons aide, conseil et fidélité à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent à votre service, vous qui représentez, icelieu, le Dauphin de France, et à travers lui sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Baissant la tête, elle attendit sa réponse.
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Ka_devirieux

Les conseillers étaient maintenant tous rangés à ses côtés après avoir porté allégeances que le Hérault s'avança. Nynaève lui suggéra de passer aux anoblissements avant les allégeances des nobles, chose qu'il accepta biensûr connaissant les anoblissements à réaliser, et Aristote savaient qu'ils étaient nombreux.

Dauphiné mit alors sa main sur le coeur et fît son allégeance. Une sensation étrange traversa Ka lorsqu'il se souvint qu'il y a d'ici quelques mois, lui-même prêtait ainsi allégeance à Nynaève. Il s'avança alors vers elle et posa la main sur son épaule.

"Nynaève, j'accepte vostre allégeance ! Votre dévouement pour le duché n'est plus à prouver au vu de toutes vos anciennes fonctions et je n'ai nulle doute qu'il perdura encore longtemps!"

Il salua alors à son tour Nyna d'un mouvement de tête pour lui afficher sa reconnaissance. Lorsque cette dernière eût ensuite rejoint son pupitre, Ka chercha Anastastie du regard dans l'assemblée. Il l'aperçut alors. Discrète, elle semblait observer très attentivement le déroulement.

J'appelle à présent Damoiselle Anastasie ! Si vous voulez bien vous présenter à moi et vous agenouiller.

La demoiselle obtempéra alors.

Anastasie. Patente à été déposée et approuvée à vostre encontre! Acceptez-vous la Seigneurie de Fleurieu-sur-Saône? Et de par cela de devenir vassalle du Lyonnais-Dauphiné. L'acceptez-vous librement?
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Anastasie91

Anastasie était toujours là dans son coin à tout observer lorsqu'elle fut appeler. Elle s'approcha lentement une boule au ventre de peur de ne pas faire ce qu'il fallait.

Le Gouverneur Ka_de_brugeliete lui demanda de s'approcher et de s'agenouiller devant lui, chose qu'Anastasie fit immédiatement. C'est alors qu'il lui demanda si elle acceptait ou pas la seigneurie de Fleurieu-sur-Saône et donc de devenir Vassalle du Lyonnais Dauphiné. Après tant d'années à servir son Duché comment aurait elle pu refuser cette offre magnifique.

Moi Anastasie, accepte librement de servir mon Duché et de devenir son Vassalle.

Ne sachant trop quoi faire ensuite, Anastasie resta agenouiller et attendit la suite.

Ka_devirieux

Il ne connaissait malheureusement que trop peu la damoiselle, néanmoins de ce qu'il avait put observer lorsqu'il était prévôt, le sergent était toujours assidu en son travail et ne rechignait jamais face à l'effort! Il n'avait également jamais vu un rapport des effectifs de la prévôté sans que son nom n'y soit annoté. Il pensait donc qu'elle méritait amplement ces terres.

Anastasie, êtes vous à présent prête à engager vostre foi à servir le Lyonnais-Dauphiné et à promettre à votre seigneur fidélité, aide et conseil ? Êtes-vous prête aujourd’hui à déclarer votre vassalité à ce duché et à lui prêter serment aujourd’hui ainsi qu'à son légitime souverain ?
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Anastasie91

Toujours dans la meme position le Gouverneur s'adressa de nouveau à elle. Il lui demanda si elle était prête à servir le Lyonnaus Dauphiné, elle devait aussi promettre fidélité, conseil et aide à sa seigneurie ainsi qu'à son souverain. Ne sachant trop comment accepter tout cela, Anastasie regarda le Gouverneur.

Ce simple regard rassura Anastasie, et elle commenca à annoncer toutes les promesses qu'elle devrait dorénavant assumer.

Moi, Anastasie, promet d'engager ma foi à servir le Lyonnais-Dauphiné, je promet fidélité, aide et conseil à mon seigneur. Je déclare également ma vassalité envers mon Duché et à lui prêter serment ainsi qu'à son souverain.

Nynaeve87

Une fois son serment accepté, Nyna avait rejoint son pupitre et avait une nouvelle fois soulevé la couverture de cuir noir de son dossier.
La patente d’Anas était prête depuis bien longtemps déjà.
Avec un sourire, elle regarda ce blason qu’elle avait composé pour elle. Plusieurs fois, elle était revenue sur son ouvrage au gré des critiques avisées de l’hérauderie Royale.
La salle des caducées si secrète où les hérauts d’armes du royaume de France travaillaient sans relâche.
Son regard se posa sur la jeune femme, qui comme à l’habitude avait l’air de se sentir mal à l’aise. Cette femme, Nyna la connaissait depuis bien longtemps travaillant dans l’ombre dans les arcanes de la prévôté. Membre des Gold aussi sans jamais se mettre en avant…
Elle sourit à l’énoncé de son serment… ne manquait plus que l’acceptation du gouverneur et elle lui donnerait ce fief qu’elle méritait vraiment et que la vicomtesse de Saint-Priest, alors gouverneur, avait demandé pour elle…
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Ka_devirieux

Il s'approcha de la demoiselle et la regarda dans les yeux, lui faisant un petit signe de la main afin qu'elle se relève.

Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous nomme Dame de Fleurieu-sur-Saône ! Je vous promets, au nom de votre suzerain le Lyonnais-Dauphiné, Protection et justice!

Ka approcha alors son visage de celui d'Anastasie et déposa sur ses lèvres le baiser symbolisant le lien vassalique.

Il se recula ensuite, invitant Ansatasie à rejoindre Nynaève.

Approchez donc de Dauphiné qui vous remettra vos armes et vous présentera à la noblesse.
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Anastasie91

Le Gouverneur venait de la nommé Dame de Fleurieu-sur-Saône et lui promettait protection et justice, quand il finit par s'approcher doucement de ses lèvres et y déposer un baiser. Anastasie, malgré le faite qu'elle sache que c'était la démarche à suivre, ne put se retenir et devint rouge comme une tomate.

Une fois le baiser déposé, Ka lui demanda de s'approcher de Nynaève pour qu'elle lui donne ses armes. Le rouge de ses joues commencait doucement à s'estopet lorsqu'elle arriva devant Nyna qu'elle connaissait, ce qui l'aida à etre un peu moins stresser. Arrivé devant elle, Anastasie lui fit un sourire timide.

Nynaeve87

Se levant Nyna accueillit le lieutenant de Lyon avec un sourire rassurant.

Voici vos armes et l’acte qui authentifie l’appartenance du fief de Fleurieu… un très joli domaine…

Citation:

Anoblissement de Dame Anastasie91 au rang de Seigneur et l'octroi du fief de Fleurieu Sur Saône proposé par Dame Lavoyageuse, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
Elle portera désormais : « d'or au tourteau d'azur soutenu d'une champagne ondée du même ombrée de vaguelettes du champ, au chef de sinople chargé de trois épis aussi d'or » soit, après dessin :

Faict en l'enceinte de la Chapelle Saincte Antoyne, le seizième jour du mois de juillet de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante sept.

Toutes mes félicitations Anas, je suis très heureuse pour toi…

Se penchant vers Ka elle lui souffla un autre nom...
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Anastasie91

Anastasie écouta à présent Nynaève qui lui présenta l'acte d'authification et les armes de son nouveau domaine. Elle jeta un coup d'oeil au document qu'elle avait à présent entre ses mains et n'en crut pas ses yeux.

Ne sachant trop quoi faire à présent, Anastasie regarda Nyna, lui sourit et la remercia chaleureusement.Mais la question qui lui venait à l'esprit était " qu'est ce que je dois faire maintenant". Elle n'osai prononcé une parole, et attendit qu on lui dise quoi faire à présent.

Geronimo2751

Si il avait pu il l'aurait ligoté pour qu'elle ne quitte la couche, mais à ce petit jeu là elle était bien plus têtu que lui. Maintenant le jeune homme en souriait de la voir avec son gros ventre tendre la patente.
Heureusement qu'elle était prévoyante et avait prit le temps de contacter une sage femme qui serait à même de l'accompagner dans les prochains jours car l'accouchement était plus qu'éminent. De puis son premier vertige dans cette même salle alors qu'elle était à la place de Ka, le compte y était ...
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Pour le commandant, pour l'ami

Argael

On l’avait laissé rentrer en la salle d'allégeance. Un instant il avait pensé que la petitesse d’esprit des chefs militaires lui interdiraient l’accès. Au final il n’en avait rien été, et c’est en habitué, et souriant qu’il avançait faire son devoir comme il le faisait depuis si longtemps maintenant.

Il savourait cet instant, il s’agissait de son neveu après tout aujourd’hui dans ce fauteuil et puis se serait peut être la dernière fois qu’il aurait a le faire. Se tournant vers la noblesse du duché, il salua chacun de la tête y comprit ceux la même réclamant sa tête. A vrai dire, il s’inquiétait de leur santé pour agir de la sorte, le malin les possédaient ils ? Sortir des informations du conseil ducal pour atteindre une personne, sa personne, il fallait quelque part ne pas être serein pour agir de la sorte.

Silencieux donc il prit place aux côtés des Vicomtes attendant son tour selon l’ordre du protocole.
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Ka_devirieux

La jeune Dame de Fleurieu Sur Saône semblait ne pas savoir quoi faire. Probablement l'émotion. Ka, amusé et se rappelant son propre anoblissement, lui signifia alors qu'elle pouvait se retirer. Dame, vous pouvez maintenant rejoindre la noblesse. Un petit geste pour lui indiquer.

J'appelle alors maintenant le sieur Dedelagratte !
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Dedelagratte

DeDeLagratte était enfin rentré de son périple étranger, il avait pu profiter des charmes habituels de Lyon et se reposer avant de repartir vers Vienne.

Il n'en restait pas moins que comme tous les deux mois, c'était la traditionnel cérémonie des allégeances auxquelles il avait très souvent participé lorsqu'il occupait un poste élevé dans la hiérarchie militaire.

Il n'en restait pas moins quelques peu nostalgique, et même si il n'était plus noble, il était présent par solidarité envers ses colistier APD qui avaient été élus au conseil ducal. Qui plus est cette cérémonie ci promettait d'être un peu plus spéciale pour lui que les précédentes, ce qui rendait l'ambassadeur un peu plus nerveux que à l'accoutumée même si cela ne se voyait pas sur son visage impassible.
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Lavoyageuse

Voya qui était entrée discrètement et était restée sagement dans un coin de la salle, pouvait désormais assister à l'anoblissement de ceux pour qui elle avait rédigée patente. Elle était contente de les voir ainsi ici, lorsque le Gouverneur appela Dede, elle sourit, son amie allait devenir Seigneur, elle se souvenait d'une conversation en taverne qu'elle avait eu avec lui avant qu'elle rédige patente, avant même qu'elle soit gouverneur, elle se dit que ce soir, ils finiraient tous deux en taverne pour fêter ça. Elle se réjouissait d'avance.

Elle ne manquerait pas plus tard de remercier "Dauphiné" et le Gouverneur de ne pas les avoir fait attendre plus longtemps.

Elle regardait Dede fière de lui, attendant avec impatience de le voir devenir Seigneur de ses Yeux!

Anastasie91

Ka amusé indiqua à Anastasie le chemin à prendre pour se retirer, ce qu'elle fit immédiatement.

Une fois de nouveau parmis la foule, Anastasie vit LaVoyageuse et si dirigea vers cette dernière. Elle se pencha vers cette dernière et lui murmura juste un mot "Merci" et se trouva un petit coin tranquille pour écouter la suite de la cérémonie.

Lavoyageuse

Voya avait vu Anastasie être anoblie, lorsqu'elle lui dit merci, elle lui répondit:

Je t'en prie, remercie surtout Phelim, c'est lui qui m'a parlé de toi et à demandé ton anoblissement, il m'a hautement parler de ton travail et c'est ensuite que j'ai décidé de rédiger patente pour toi!

Elle lui fit un sourire avant de regarder de nouveau Dede.

Anastasie91

Lavoyageuse avait retourné à tête pour regarder de nouveau vers le Gouverneur et vers Dede. Anastasie lui remurmura à l'oreille pour ne pas déranger le déroulement de la cérémonie.

T'inquiète pas je l'ai déjà fais

et je remercie toutes les personnes qui m'ont permis d'obtenir cet anoblissement, c'est la moindre des choses, d'ailleurs faudra qu'on fete çà en taverne un de ces jours.

Puis Anastasie s'écarta légèrement et continua de regarder la cérémonie et se mit à penser qu'il lui faudrait trouver des employers.

Dedelagratte

Alors qu'il était dans ses pensées, DeDelagratte fût appelé il n'avait pas saisi au départ mais quand les regards des autres personnes s'arrêtèrent sur lui il compris que le Gouverneur avait mandé sa présence, sans tarder, l'homme s'approcha de Sa Grasce, il se souvint alors du moment où il avait fait la même chose devant le Wulfen, lorsqu'il avait reçu sa Seigneurie dite " de fonction" de La Terrasse, beaucoup de temps avait passé depuis mais il était toujours animé par la même foi celle d'honorer son Duché, de servir son Ost.

À peine eut-il le temps de penser à tout celà que ses jambes l'avait amené devant le gouverneur. Il s'agenouilla puis attendit que le Gouverneur reprenne.
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Ka_devirieux

Ka vit alors s'approcher Dédé. Il réalisa que depuis le temps qu'il connaissait cet homme, il le pensait déjà fieffé de mérite et ne s'était jamais posé la question. Il s'étonna donc que cela n'était pas et content que cela soit rétabli.

" Sire Dedelagratte, Dame Lavoyageuse a déposé une patente vous concernant, qui fût acceptée.
Acceptez vous donc librement de devenir vassal du Lyonnais-Dauphiné en régnant comme Seigneur sur les terres de Meyzieu?"
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Dedelagratte

Le moment fatidique était arrivé, Sa Grasce le Gouverneur allait lui confier les terres de Meyzieu. Avant cela il fallait pour le futur seigneur accepter de devenir vassal. Comment pouvait-il refuser d'être le vassal d'un Duché qu'il avait tant servi et qu'il servait encore c'est donc assez naturellement que le Seigneur put répondre par l'affirmative.

Oui, Moi, DeDeLagratte, j'accepte librement de devenir vassal du Duché du Lyonnais-Dauphiné.
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Ka_devirieux

Il se mit alors face à Dédé et continua, le regardant dans les yeux et poursuivit;

Dedelagratte, Engagez-vous votre foi pour servir le Lyonnais-Dauphiné, et promettez-vous à votre seigneur fidélité, aide et conseil ?
Etes-vous prêt aujourd’hui à déclarer votre vassalité à ce duché et à prêter serment aujourd’hui au Lyonnais-Dauphiné et à son légitime souverain ?
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Dedelagratte

DeDeLagratte, écoutait le Gouverneur puis le regard impassible plongé dans celui de son futur suzerain il presta serment.

Moi, DeDeLagratte, promets d'engager ma foi en servant le Duché du Lyonnais et Dauphiné et promets aide , fidélité et conseil à mon suzerain.
Je preste serment ce jour au Lyonnais et Dauphiné ainsi qu' a son souverain.
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Ka_devirieux

Ka regardait le soldat qui prononçait ses mots. Jusqu'à cet instant il avait hésité; baffe ou bisous? Se dit-il alors qu'un soldat préfèrerait la virilité.

Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous nomme Seigneur de Meyzieu ! Je vous promets, au nom de votre suzerain le Lyonnais-Dauphiné, Protection et justice!

Il le gifla alors ! Puisse ceci être le dernier coup que tu laisses impuni !

Dauphiné va maintenant te remettre tes armes et l'acte d'anoblissement! Je ne doute nullement que tu sauras être digne et que tu sauras régner sur ces terres!

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Dedelagratte

Alors que le Gouverneur parlait, DeDe réfléchissait, baffe ou bisou ? c'est alors qu'il n'eut même pas le temps de réfléchir qu'il se prit une gifle en pleine joue. Dans un autre contexte la gifle aurait eut un réponse rapide, du même acabit mais cette fois ci, rien .

Le gouverneur gratifia la gifle d'un phrase " Puisse ceci être le dernier coup que tu laisses impuni ! "

Le nouveau Seigneur de Meyzieu tout en se frottant légèrement la joue n'y aurait vu qu'une seule réponse à cette phrase : Vous pouvez compter sur moi .
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Nynaeve87

Silencieusement Nyna s’était approchée avec la patente scellée dans la main. Elle regardait ces deux hommes qu’elle connaissait bien et se demandait aussi qu’elle option allait choisir le gouverneur…

Vlan… entendit-elle en réponse…

Dédé s’appellerait dorénavant le seigneur de Meyzieux. Non plus un fief de fonction, mais un fief de mérite qui attestait de son long investissement pour le duché du Lyonnais-Dauphiné.

Un soldat, un vétéran qui ne rechignait jamais à la tache…

Alors qu’il venait vers elle, après s’être relevé encore un peu interloqué par la gifle qu’il venait de recevoir, elle lui remit le parchemin clé de ses nouvelles terres.

Citation:

Anoblissement de Messire Dedelagratte au rang de Seigneur et l'octroi du fief de Meyzieu proposé par Dame Lavoyageuse, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Il portera désormais : « De gueules au lion à la queue léopardée d'or armé et lampassé d'azur, au chef aussi d'or chargé d'un dauphin d'azur crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules, accosté de deux croisettes de Malte soudées d'argent» soit, après dessin :

Faict en l'enceinte de la Chapelle Saincte Antoyne, le seizième jour du mois de juillet de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante sept.

Voici vos armes, Seigneur de Meyzieu… de bien jolies terres assurément… puissiez vous vivre noblement. Toutes mes félicitations.
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Ka_devirieux

Lorsqu'il avait appris qu'il lui faudrait annoblir la personne suivante, il avait été des plus agréablement surpris. Il avait d'ailleurs l'intention d'en rédiger la patente avant d'apprendre que Phelim l'avait précédé.

J'appelle maintenant Dame Isabeau !
Il la cherchait du regard dans la salle.
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Dameisabeau

Pendant son temps libre, elle ne perdait pas une occasion de savoir de ce qu’il se passait dans le duché, toujours avide de nouvelles et d’informations elle aimait à arpenter les hauts lieux de la capitale.

Ta curiosité te perdra lui disait souvent son époux
Tu es curieuse comme une chouette se plaisait t'il à dire et il terminait en riant, ravi de son bon mot: mais tu es une chouette femme

Ces pas l’avaient conduit ce jour en la salle d’anoblissement.
Elle s’était installée dans un coin et suivait la cérémonie d’un air détaché.
C’est alors que du fond de la salle , la voix du gouverneur retentit et qu’il prononça son nom.
Elle faillit se retourner sur le coup et réalisa soudain
Mais, c’est moi qu’on appelle là ….

Ne sachant pas trop quelle conduite tenir en pareille circonstance , elle se leva, quelque peu génée et traversa l'allée d'une démarche quelque peu flageolante pour se rendre au devant du gouverneur

Ka_devirieux

Grâce à la délicatesse de Phelim et du Héraut, Isa n'avait eu aucun doute de cet anoblissement avant cet instant. Il la vit donc s'avancer, semblant être "foudroyée" par l'annonce. Il ne pouvait que trop bien imaginer tous les sentiments qui la traversaient ayant lui-même été anobli de cette façon. La mine enjouée de Ka ne pouvait pas se cacher sous barbe.

Dame Isabeau, vous êtes ici aujourd'hui car Phelim a déposé une patente, qui fût acceptée, à votre encontre. Sachez que c'est avec fierté que j'ai le plaisir de vous anoblir!

Acceptez-vous librement , de devenir vassale du Lyonnais-Dauphiné, de devenir Dame de Hauterives ?
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Dedelagratte

Alors qu'il s'était relevé afin de laisser la place à quelqu'un d'autre, en l'occurrence Dame Isabeau, DeDe alla à l'encontre de « Dauphiné » qui lui remit le parchemin de ses nouvelles terres puis le félicita.

Merci, Vicomtesse, je saurai estre digne de cet honneur qui m'est fait.

Lavoyageuse était restée regarder l' anoblissement, elle souriait, DeDe lui fit alors un clin d'oeil amical doublé d'un sourire lui signifiant ainsi "merci" .
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Dameisabeau

Abasourdie ! oui abasourdie, c’était bien le mot qui convenait quand, agenouillée aux pieds du gouverneur, elle saisit le sens des paroles qu’il venait de prononcer.

C’était assurément un très grand honneur qu’on lui faisait aujourd’hui et quand retentit la traditionnelle question, elle ne put retenir un léger sourire.
Son attachement et dévouement pour son duché n’étaient plus à prouver mais par cette question , elle y voyait autre chose : la confirmation d’un lien indéfectible qui l’unissait à jamais au duché qui l’avait vu naître.

Levant les yeux vers sa Grasce, déjà consciente de l’engagement qu’elle prenait ainsi, elle lui répondit

Oui ! moi, DameIsabeau, j’accepte librement de devenir vassale du duché du Lyonnais Dauphiné.

Lavoyageuse

Voya suivit l'anoblissement de Dede, heureuse pour lui, son clin d'oeil ne lui échappa pas et elle se dit que décidément s'était sûr, elle boirait bien ce soir.

Elle regarda dame Isabeau s'avancer, et jeta un oeil dans la salle pour y chercher du regard Kederick et Sagaben qui devait recevoir également leurs fiefs, Kederick allait devenir Seigneur, Saga recevrait sa baronnie.

Elle ne vit ni l'un, ni l'autre, mais il y avait tellement de monde que ce n'était pas facile d'apercevoir quelqu'un.
Elle suivit donc l'anoblissement de Dame Isabeau.

Ka_devirieux

Ka vit le regard brillant d'Isabeau se lever vers lui. Lui-même commençait à s'émouvoir la voyant ainsi face à lui. Il poursuivit alors afin qu'elle prête serment avant qu'il puisse attester du lien vassalique. Il s'avança alors et tendit le livre des vertus afin qu'elle appose sa main dessus.

Dame Isabeau, engagez-vous votre foi pour servir le Lyonnais-Dauphiné, et promettez-vous à votre seigneur fidélité, aide et conseil ?
Etes-vous prêt aujourd’hui à déclarer votre vassalité à ce duché et à prêter serment aujourd’hui au Lyonnais-Dauphiné et à son légitime souverain ?
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Dameisabeau

La cérémonie officielle se poursuivait.
Elle jeta un coup d’œil rapide parmi la foule, cherchant du regard ce cachottier de Phélim grâce à qui elle se trouvait là aujourd’hui, mais ne le vit point.
Elle se promit de lui faire envoyer dés potron minet, un plein chaudron de poussins farcis qu’il affectionnait tant pour le remercier de cet honneur qu’on lui accordait à cet instant puis plongea un regard légèrement embué dans celui du gouverneur.

L’instant était empreint de solennité quand Sa Grasce l’invita à prêter serment.
Elle était certes très émue mais curieusement sa voix ne faiblit pas et c’est d’une voix claire qu’elle prononça

Moi, DameIsabeau, j’engage ma foi afin de servir le Lyonnais Dauphiné et promets fidélité, aide et conseils à mon seigneur.
Je déclare ma vassalité à mon duché et prête aujourd’hui serment au Lyonnais Dauphiné et à son légitime souverain.

Ka_devirieux

Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous nomme Dame de Hauterives ! Je vous promets, au nom de votre suzerain le Lyonnais-Dauphiné, Protection et justice!

Le serment était maintenant fait. Il ne leur restait plus qu'à sceller cette vassalité par un symbole adéquat. Ka se pencha alors pour prendre les mains d'Isa et l'inviter à se relever. Il approcha alors les lèvres des siennes. Il se recula alors toujours en lui tenant les mains;

Te voilà maintenant Dame de Hauterives! C'est convaincu aujourd'hui que le duché t'accueillera parmi sa noblesse! Je sais que tu auras toutes les capacités pour gérer ces terres et que l'image du Duché ne pourra s'en trouver qu'embellie en te comptant dans ses vassaux!

Dauphiné va maintenant te remettre ton blason et tes armes
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Dameisabeau

Après le baiser symbolique , le gouverneur retint ses mains dans les siennes.
L’écoutant annoncer son tout nouveau titre et la confiance qu’il plaçait en elle, elle exerça une pression de ses mains, tandis que ses lèvres murmuraient :

Merci, je ferai tout pour en être digne

Puis, emplie de fierté, elle s’apprêta à recevoir son blason et ses armes des mains de Dauphiné.

Nynaeve87

Dame Isabeau venait de prêter serment au gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et par là même devenait vassal du duché.
Nyna se leva pour venir au devant d’elle pour lui remettre le document attestant tout ce qui venait de se passer.
Elle songea à Phelim, qui bien avant son enlèvement avait posé ses patentes lui demandant le secret… elle sourit…

Voilà vos armes, Dame de Hauterive.
Aujourd’hui vous devenez à juste titre feudataire de ce duché.
Je sais que vous saurez vivre noblement et que vos devoirs seront toujours respectés…

Citation:

Anoblissement de Dame_isabeau au rang de Seigneur et l'octroi du fief de Hauterives proposé par Messire Phelim, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Elle portera désormais : ««Parti au 1 d'azursemé de fleurs de lis d'or; au 2 d'or à une clé d'azur posée en barre, l'anneau en haut; au chef d'azur.» soit, après dessin :

Faict en l'enceinte de la Chapelle Saincte Antoyne, le vingt neuvième jour du mois d'août de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante sept.

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Ka_devirieux

Nouvel anoblissement, nouvelle surprise!

J'appelle à présent Dame Lotus !
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Princesse_lotus

Lotus qui était venu assisté aux allégeances des Conseillers Ducaux, fut des plus étonnée lorsqu'elle entendit le Gouverneur l'appeler.
Ce n'était pas encore son tour...
Peut être avait-il besoin d'un massage ? Mais ce n'était pas le lieu ni le moment...
Elle le regarda pour être sûr qu'il ne s'était pas trompé et comme il fronçait les sourcils elle se dit qu'elle avait intérêt à ne pas le faire attendre plus longtemps...
Elle s'avança donc appuyée sur sa canne et se présenta face au Gouverneur.
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Ka_devirieux

Ka regarda Lotus s'avancer d'un air interrogatif. Ce qui lui confirma encore d'autant plus qu'elle n'avait pas été mise au courant de son anoblissement. Bonne chose! Il la regarda alors malicieusement et lui lança;

Seigneur des Lance Lotus, vous êtes ici aujourd'hui car Phelim a déposé une patente, qui fût acceptée, à votre encontre. C'est d'ailleurs un honneur pour moi de vous anoblir !

Acceptez-vous librement , de devenir vassale du Lyonnais-Dauphiné, de devenir Dame de Ferrassières?
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Princesse_lotus

Lotus faillit s'étrangler en entendant les paroles du Gouverneur. Elle vérifia même discrètement si un morceau de nougat n'obstruait pas ses oreilles. Non, rien de ce côté là...
Elle avait donc bien entendu. Ferrasières... Lotus, Dame de Ferrassières. ça sonnait pas mal...
Elle ne savait pas du tout où cela se trouvait... Sans doute très loin.
Pratique pour un exil...
Allait-elle accepté ? ça avait l'air de faire plaisir au Gouverneur... Et si Phélim avait déposé une patente elle n'allait quand même pas sapé l'effort accomplis...
Elle avait la pression là...
Mais en même temps la pression elle se la mettait toute seule. Faut dire que c'était un sacré honneur qu'on lui faisait là... Pourtant elle n'avait rien fait de bien particulier pour mériter cela. Si ce n'est servir son Duché du mieux qu'elle le pouvait...

Elle sortit de ses tergiversations, regarda le Gouverneur, toussota un peu et fini par lui dire :

Oui, moi Lotus, j'accepte librement de devenir vassale du Lyonnais Dauphiné

Puis elle ajouta tout bas :

Il y a un étang au moins là bas ?
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Ka_devirieux

Lorsqu'il eût posé la question, Lotus fût des plus décontenancées par ses dires. Elle mit un petit temps à lui répondre, semblant d'ailleurs mieux réfléchir lorsqu'elle plonge le petit doigt dans son oreille.

Lorsqu'elle lui répondit, il fît un premier pas vers elle tendant les mains et, à son interrogation il ne pût s'empêcher de glousser retenant un rire.

Le héraut te dira ça mieux que moi, je n'en sais rien !

Il se racla alors fortement la gorge et prît alors la main droite de Lotus dans la sienne, qu'il apposa sur le livre des vertus afin qu'elle prête serment.

Dame Lotus, engagez-vous votre foi pour servir le Lyonnais-Dauphiné, et promettez-vous à votre seigneur fidélité, aide et conseil ?
Etes-vous prêt aujourd’hui à déclarer votre vassalité à ce duché et à prêter serment aujourd’hui au Lyonnais-Dauphiné et à son légitime souverain ?
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Princesse_lotus

Lotus se détendit un peu en entendant la réponse du Gouverneur, non pas que la réponse la rassura mais elle le connaissait assez pour voir qu'il contenait un rire.
Comme il se raclait la gorge, sans doute pour reprendre contenance, Lotus en profita pour souffler intensément et remettre ses idées en ordre, un fou rire eut été du plus mauvais effet au vu des circonstances...

Elle posa sa main droite sur le Livre. Si un seul ne devait subsister ce serait celui là. Le livre des Vertus...
Combien elle avait pu le lire pour apaiser ses souffrances, tant de paroles réconfortantes y étaient calligraphiées...
La voix du Gouverneur lui fit quitter le livre sacré du regard qu'elle reporta sur l'homme face à elle.
Petite déficience de la jambe droite... l'émotion sans doute... ne pas tomber... ah non... elle avait pris sa canne dans la main gauche pour libérer la droite... ne pas tomber quand même... reporter discrètement le poids du corps sur la gauche et annoncer avec toute la sincérité dont elle faisait preuve chaque fois qu'il lui était donné de prêter serment :

Moi, Lotus, j'engage ma foi afin de servir le Lyonnais Dauphiné et promets fidélité, aide et conseils à mon Seigneur.
Je déclare ma vassalité à mon Duché et prête aujourd'hui serment au Lyonnais Dauphiné et à son légitime Souverain.

Elle baissa le regard, non pas qu'elle ne pouvait soutenir celui du Gouverneur, mais plutôt pour lui montrer que les paroles qu'elle venait de prononcer étaient pour elle bien plus qu'une suite de mots. Elle pesait pleinement leurs sens et savait ce que cela signifiait.
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Ka_devirieux

Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous nomme Dame de Ferrassières ! Je vous promets, au nom de votre suzerain le Lyonnais-Dauphiné, Protection et justice!

Ka posa alors sa main sous le menton de Lotus pour relever son regard dans le sien. Il la fixa alors, lui sourit, et, après avoir posé sa main gauche sur l'épaule du Seigneur des lances, fit claque sa main droite sur la joue de Lotus!

Puisse ceci être le dernier coup que tu laisses impuni ! De part ton caractère tenace et dévoué, je ne doute nullement en tes qualités de vassales Lotus! Dauphiné va maintenant te remettre ton blason et tes armes, puisses-tu fièrement les porter!
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Nynaeve87

Le rythme des anoblissements était soutenu et la jeune femme sentait qu’elle fatiguait un peu plus au fur et à mesure du temps qui passait. Son ventre qui lui pesait de plus en plus, la chaleur qui l’étouffait rendant sa respiration plus difficile. Afin de limiter les mouvements inutiles, elle avait pris le parti de s’adosser à la colonne de pierre juste derrière elle, qui lui tenait le dos et la rafraichissait un peu.
C’était maintenant le tour de Lotus, le seigneur des lances de Dié de recevoir sa couronne de seigneur. Elle semblait contente de son sort mérité… elle donnait depuis longtemps…
Alors qu’elle venait vers elle, Nyna quittant la fraicheur de la pierre lui tendit la patente qu’elle venait de sceller.

Voici vos armes et le document attestant de votre nouveau statut Princesse_Lotus. Ferrassières est un joli domaine que Phelim a choisi pour vous. Toutes mes félicitations.

Citation:

Anoblissement de Princesse_lotus au rang de Seigneur et l'octroi du fief de Ferrassières proposé par Messire Phelim, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Elle portera désormais : "D'argent au loup ravissant d'azur" soit, après dessin :

Faict en l'enceinte de la Chapelle Saincte Antoyne, le vingt neuvième jour du mois d'août de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante sept.

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Princesse_lotus

Sentant la main de Ka sur son menton, Lotus releva la tête pour le regarder à nouveau. Il souriait... Elle allait donc se prendre une baffe magistrale...
Pas eu le temps de se conditionner que déjà la claque la touchait de plein fouet. Même pas décoiffée...
Elle sourit à son tour, assez satisfaite d'avoir toujours la tête bien vissée sur les épaules, et lui répondit :

Merci, je saurai m'en montrer digne et tâcherai de ne pas te... vous décevoir.

Elle se tourna ensuite vers Nyna.
Par Aristote... Comment pouvait-elle encore tenir debout...
Elle s'approcha pour lui éviter une fatigue supplémentaire, l'écouta et la remercia en prenant les armes et le document qu'elle lui donnait :

Merci Vicomtesse

Elle lui sourit et regarda une dernière fois son ventre, tout en adressant une prière silencieuse à Aristote pour qu'il lui donne la force de tenir jusqu'à la fin de la cérémonie, puis rejoignit sa place parmi l'assistance.
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Kederick

Le Baron de Montfort avait été prévenu par missive de Dauphiné de se rendre en salle d'allégeances du Castel de Lyon. Il est vrai que Saint-Prigent avait du prendre un peu de repos en ses terres pour profiter un peu de son épouse, de son fils et d'Elia, leur fille adoptive depuis le déces de ses parents.

Il s'était préparé vite et avait revêtu des atours de velours de soie relativement sobres, comme a son habitudes, bien que brodés d'argent. Son épouse l'avait accompagné. Le couple entra en la salle d'allégeance où, comme de coutume, les conseillers ducaux se tenaient non loin du trône ducal, après avoir prester allégeance.

Dauphiné se tenait a ses cotés également. Kederick vit Dede, Lotus, Isabeau qui tenaient encore un parchemin a la main, sans doute leurs patentes respectves en recompense des nombreuses heures travaillées pour le Duché.

Certaines personnes se tournèrent sur le passage du Couple et les saluèrent d'une légère revérence. Kederick leur rendit cet égard et se mit dans les premiers rangs afin de voir le Gouverneur et le Heraut d'armes. Il les salua d'un léger signe de tête l'unb et l'autre et leur sourit, pour essayer de ne pas troubler d'avantage le déroulement de la cérémonie.

Saint-Prigent salua également son filleul qui paraissait un peu timide, ainsi que Son Eminence Méléagant, Anne de Culan et l'ensemble des conseillers qu'il connaissait plus ou moins bien.

Le couple resta en retrait, observant les évenements.

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Ka_devirieux

Lotus était maintenant Noble. Ka aperçut alors Kederick entrer dans la salle. Aussitôt il l'appela

J'appelle à présent Kederick, Baron de Montfort, face à moi!
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Kederick

Kederick entendit enfin le gouverneur demander d'une voix forte :

J'appelle à présent Kederick, Baron de Montfort, face à moi!

Saint-Prigent s'avança alors vers lui et Dauphiné, d'un pas cérémonieux et digne. Il était un peu ému par le moment mais tentait de le dissimuler, comme tout homme de Loi, il ne tenait pas à faire montre de ses sentiments publiquement. Il sentait le regard de l'assistance sur lui et celui plein d'amour de son épouse dans son dos. Il faisait alors face au Gouverneur et se genuflexa, attendant la suite.
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Ka_devirieux

L'homme de loi s'avança vers lui dignement et posa le genou à terre.

Kederick, vous êtes ici aujourd'hui car Dame Lavoyageuse a déposé une patente, qui fût acceptée, à votre encontre.

Acceptez-vous librement , de devenir vassal du Lyonnais-Dauphiné, de devenir Seigneur d'Amplepuis?
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Kederick

Le baron de Montfort était heureux de devenir vassal du Duché qui l'avait accueilli bien des années auparavant. Saint-Prigent déclara d'une voix forte et vibrante, tant l'instant etait solennelle.

Oui ! Moi, Kederick de Saint-Prigent, accepte librement de devenir vassal du duché du Lyonnais Dauphiné.
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Ka_devirieux

Le Gouverneur s'avança alors Kederick. Ses jambes commençaient à être lourde. Il lui tendit le livre des vertus du plat de sa main afin que Saint-Prigent y dépose la main, et l'invita alors à prêter serment;

Kederick, engagez-vous votre foi pour servir le Lyonnais-Dauphiné, et promettez-vous à votre seigneur fidélité, aide et conseil ?
Etes-vous prêt aujourd’hui à déclarer votre vassalité à ce duché et à prêter serment aujourd’hui au Lyonnais-Dauphiné et à son légitime souverain ?
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Kederick

Kederick respira un instant et proclama d'une voix forte et assurée, solennelle, la main toujours sur le livre des vertues:

Moi, Kederick de Saint-Prigent, Baron de Montfort, Seigneur d'Aubenasson, engage ma foi pour servir encore et toujours le Lyonnais-Dauphiné, et promet à mon seigneur fidélité, aide et conseil !

Je déclare sollennellement ma vassalité au Lyonnais-dauphiné et prête ce jour et devant tous serment au Lyonnais-Dauphiné et à son légitime souverain. Qu'aristote m'en soit témoin.

Le baron prononça son serment en fixant les yeux du Gouverneur et lui tenant les mains comme de tradition. Kederick appréciait Saint-Véran, un homme droit qui avait fait montre de compétences dans les différents postes qu'il avait occupé. Kederick etait content qu'un homme de valeur lui remette son fief.
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Lavoyageuse

Voya avait vu Kederick entrer dans la salle, contente de le voir présent, elle lui sourit ainsi qu'à son épouse et leur fit un signe de la tête. Elle assista donc à l'anoblissement de Lotus, elle se dit que Phelim avait bien choisit les personnes à anoblir, s'était des gens qui le méritaient.

Elle observa ensuite le baron de Montfort s'avancer et prester serment, elle attendait plus que la claque, cette même claque qu'elle avait reçu de son ami Phelim et que sur le coup elle n'avait pas compris. Ka avait l'air plus tendre que Phelim tout de même lorsqu'il donnait ses claques, Voya se souvenait de la sienne et pouvait encore en ressentir la douleur et la fierté. Machinalement en y pensant elle passa la main sur sa joue.

Elle se concentra donc sur la cérémonie attendant la fameuse claque vassalique.

Ka_devirieux

Tandis que Kederick prononçait les derniers mots de son serment, Ka s'avançait vers lui. Il reprit alors le livre des vertus et, le regard en le sien;

Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous nomme Seigneur d'Amplepuis ! Je vous promets, au nom de votre suzerain le Lyonnais-Dauphiné, Protection et justice!

Le regard soutenu, il leva la main et la fît ensuite claquer sur la joue de Kederick. Un homme qu'il avait toujours respecté dans le Duché; ce dernier avait toujours assumer les fonctions qui lui étaient confiées, progresser dans sa carrière politique, sans pour autant prendre part aux grandes esclandres en place publique. Ce qui se faisait de plus en plus rare en Lyonnais-Dauphiné.

Puisse ceci être le dernier coup que vous laissez impuni ! De part votre dévouement et votre investissement, j'ai toute confiance en vous remettant ses terres qu'elles seront dirigées au mieux!
Dauphiné va maintenant vous remettre votre blason et vos armes.
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Nynaeve87

Kédérick de Saint-Prigent venait de prêter serment à son tour…
Nyna prêtait attention à ses paroles empreintes de solennité et de ferveur.
Elle savait que cet homme sage en attitude pesait chaque mot qui le liait désormais au duché.

Le parchemin dans la main, elle s’approcha de lui, inclinant la tête.

Messire, de par ce serment presté et rendu, vous devenez vassal du Lyonnais et du Dauphiné, au rang de Seigneur d’Amplepuis. Puissiez-vous servir encore longtemps cette terre qui est la notre avec honneur et abnégation comme vous l’avez fait jusqu’ici…
Voici, Seigneur d’Amplepuis, votre patente et vos armes…

Citation:

Anoblissement de Messire Kédérick de Saint-Prigent au rang de Seigneur et l'octroi du fief de Amplepuis proposé par Dame Lavoyageuse, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Il portera désormais : « D'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules, au lambel de cinq pendants du même brochant sur le tout, à la bordure engrêlée d'azur » soit, après dessin :

Faict en l'enceinte de la Chapelle Saincte Antoyne, le seizième jour du mois de juillet de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante sept.

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Ka_devirieux

La fatigue et la lassitude de la cérémonie commençait à le gagner. Quand bien soit-il, il en était à la dernière remise de seigneurie avant les autres fiefs. Il quémanda à ce qu'on l'abreuve pour reprendre de la voix et appela alors;

Que Damoiselle Anne de Culan se présente maintenant face à moi.
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Anne_blanche

Un coup de coude dans les côtes...
Outrée, Anne se tourna vers sa suivante, qui grommelait quelque chose dans sa barbe.

Vous dites, Matheline ?

J'dis qu'ya Sa Grasce qui vous huche.

Depuis le début de la cérémonie, ou presque, puisqu'elle avait prêté allégeance parmi les premiers, Anne était perdue dans ses songes. Non qu'elle se désintéressât vraiment des serments, mais elle trouvait qu'ils étaient bien trop souvent renouvelés pour avoir quelque valeur. Elle-même avait engagé sa foi envers le Lyonnais-Dauphiné en début de son premier mandat, c'était chose entendue.

Elle allait tancer discrètement Matheline, quand elle s'aperçut que tous les regards étaient tournés vers elle. Hum... la servante ne s'était donc pas trompée, le gouverneur l'appelait. Elle rosit, gênée. Elle avait pourtant bien prêté allégeance, et dans les bons termes ! De cela, elle était certaine.
Mais... mais... les patentes... Voilà, on en était aux patentes... Messire Kederick regagnait sa place, parchemin en main.
De rose, elle passa au fuchsia. Et Gabriel qui n'était pas là ! Et Blanche qui s'en était retournée au couvent ! Son regard éperdu erra un instant dans la salle. Parrain ? Tante Terwagne ? Dame Draguione ? Messire Walan ?
Norf de norf ! Personne... La salle était pleine, certes, mais pas des gens qu'elle aurait voulu avoir à ses côtés.

L'indécision ne dura que quelques secondes, qui lui parurent de longues heures. "Tenez-vous droite, Anne !" Murmurant un "Oui, Mère." que seuls ses plus proches voisins purent saisir, Anne s'avança face au gouverneur.
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Ka_devirieux

La Demoiselle s'avança après quelques secondes vers le gouverneur. Probablement était-ce sa jeunesse qui lui permettait de tenir son dos parfaitement droit. Bien qu'il peinait à le reconnaître, Ka se devait d'admettre néanmoins que cette patente était méritée ! La demoiselle savait se distinguer dans les tâches qui lui étaient attribuées!

Damoiselle Anne, vous êtes ici aujourd'hui car Le Sire Phelim a déposé une patente, qui fût acceptée, à votre encontre.

Acceptez-vous librement , de devenir vassal du Lyonnais-Dauphiné?
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Nynaeve87

je pars ce jour en week-end et ne sais si je pourrais poster d'où je serais...ferais mon possible... et supprimerais ce post, sinon retour Lundi

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Walan

Discrètement, doucement, Sans Repos était entré dans la salle de cérémonie de Pierre-Scize pour y observer les allégeances qui avaient déjà débutées depuis quelque temps.

Après plusieurs mois sur les routes ou à l'extérieur du confort citadin, la silhouette et le visage du vicomte d'Ancelle s'étaient quelque peu modifiés, ses traits débarrassés de certaines imperfections, si bien que l'on aurait dit que son apparence avait été délestée du superflu pour ne plus refléter que le noyau de l'être qu'était Walan. Et d'une certaine manière, bien qu'à un peu plus de trente-cinq ans le seigneur de Meyrieu ne soit plus vraiment dans la force de l'âge, il avait l'air plus jeune que plusieurs mois auparavant.

Les yeux gris acier de Sans Repos avaient donc suivi les dernières prestations de serment du fond de la salle, dans l'ombre. Ses lèvres s'étaient étendues en un léger sourire lorsqu'il avait entendu le Gouverneur, dont les paroles protocolaires différaient assez de l'idée qu'en avait Walan qui n'aurait jamais pensé que l'on puisse considérer qu'une patente puisse être faite "à l'encontre" de qui que ce soit*, puisqu'il s'agissait là d'une récompense et d'un honneur. Le vicomte d'Ancelle se demanda brièvement si les nouveaux anoblis n'auraient pas préféré pour certains que la gifle scellant le serment soit remplacée par le baiser vassalique tout aussi traditionnel, avant que son attention ne soit attirée par l'appel de la personne suivante.

En entendant appeler Anne, le baron de Charpey s'avança légèrement, cherchant à mieux voir la réaction de la jeune fille. A en croire son teint et le regard qu'elle adressa à l'assemblée, elle était gênée de se voir ainsi au centre de l'attention. Mais elle s'avança néanmoins, droite et digne, entraînant par là un sourire approbateur de la part de Sans Repos.
S'avançant à nouveau, il attendit la suite des événements et de l'allégeance qui suivrait.

* HRP : "à votre encontre" signifie "contre vous", "à votre détriment" ; )
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Anne_blanche

Que faisait-on, en pareil cas ? Anne n'avait rien suivi. Trop jeune encore pour s'intéresser à ce qui ne retenait pas spontanément son attention, elle avait pris son mal en patience, en jeune fille bien élevée, avait affiché sur ses traits une gravité de commande, et avait "pensé".
Tandis que l'on anoblissait, Anne faisait des comptes. Les perles de son abaque roulaient dans sa tête, elle additionnait les revenus miniers, les ventes de bétail, soustrayait les soldes des maréchaux, les absurdes frais de bouche, évaluait le gaspillage, supputait les vols de portefaix indélicats. Si bien qu'en se trouvant face au gouverneur, elle ne savait absolument pas quelle attitude adopter.

Damoiselle Anne, vous êtes ici aujourd'hui car Le Sire Phelim a déposé une patente, qui fût acceptée, à votre encontre.

Acceptez-vous librement , de devenir vassal du Lyonnais-Dauphiné?

Spontanément, elle mit un genou en terre, consciente de la solennité de l'instant. Certes, le gouverneur n'était pas le Très-haut en personne, mais il incarnait le Lyonnais-Dauphiné, et c'est au Lyonnais-Dauphiné qu'on lui demandait d'engager sa foi, non plus le temps d'un mandat, mais définitivement.

Les grands yeux bleus se levèrent, graves, vers le visage du Gouverneur. Derrière le front déjà moins bombé que par le passé, les pensées se bousculaient, cherchaient à frayer leur chemin à travers tout un fatras de sentiments, qu'elles écartaient résolument. Anne avait peur. La fierté ressentie à l'idée que Messire Phelim avait souhaité récompenser son travail se mêlait à un sentiment d'inachevé qui la taraudait en permanence. Elle était fatiguée, avait les nerfs à fleur de peau. Est-ce une bonne chose, d'engager sa vie entière dans ces conditions ?
Peut-être pas. En cet instant, à défaut de ses parents morts, elle aurait aimé avoir près d'elle le vicomte de La Chapelle-Angillon, son parrain. Mus par l'inutile espoir de le voir soudainement apparaître, les yeux de la jeune fille lâchèrent un instant ceux du Gouverneur, tombèrent sur le sourire de Messire Walan. Il était donc là, celui qui l'avait soutenue depuis le début, malgré son jeune âge. Qui plus est, il souriait, chose encore plus rare que neige en août.

Elle se sentit en droit, et même en devoir, d'accepter l'honneur qu'on lui faisait.
Sa voix était plus rauque que de coutume, et franchissait difficilement sa gorge serrée par l'émotion. Mais elle ne tremblait pas. Les yeux cernés de mauve plongeaient sans ciller dans ceux de l'homme debout devant elle. Elle glissa entre celles du gouverneur ses mains jointes.

Moi, Anne-Blanche Cornedrue, fille du feu vicomte de Culan, Messire Valatar, et de feue Dame Maryan d'Ambroise, sa légitime épouse, accepte librement l'honneur de devenir vassale du Lyonnais-Dauphiné.

Un page tenait à portée le Livre des Vertus. Sans lâcher du regard le Gouverneur, Anne posa la main droite sur la reliure.

Le Très-Haut en soit témoin : j'engage à jamais ma foi au Lyonnais-Dauphiné. Et je garderai et veux garder ce serment que je jure, tant que le Très-Haut me conservera savoir et compréhension, dorénavant à partir d'aujourd'hui, si m'aident Aristote et le souvenir de mes ancêtres.
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Terwagne_mericourt

Ayant un peu de temps devant elle, l'envie surtout de regarder sa nièce prêter allégeance en tant que Conseillère ducale, mais aussi le besoin de se noyer dans la foule pour oublier sa solitude, la Dame de Thauvenay était venue assister à la cérémonie qui se déroulait.

Personne n'avait du prêter attention à sa présence, pas même la jeune Anne_Blanche, ni même le sieur Walan, vu le petit renfoncement dans lequel elle s'était placée, craignant comme toujours de gêner le passage, voir même de déranger.

Alors que sans même s'en rendre compte elle comparait cette cérémonie avec les équivalentes auxquelles elle avait assisté en Berry, elle entendit qu'on appelait sa nièce... Etrange...

Concentrant alors son regard sur la scène qui ne tarda pas à se dérouler, elle ne put retenir la pointe d'émotion qui s'empara d'elle à cet instant, et regretter que personne de plus proche qu'une tante même plus par alliance ne soit aux côtés de la demoiselle aujourd'hui. Aucun doute qu'elle même devait sentir plus que jamais l'absence de ses parents, mais aussi celle de sa soeur et de son frère, sans oublier ce que la Dame de Thauvenay appelait "l'abandon de son parrain Hugoruth" qui semblait bel et bien avoir oublié qu'un jour il avait juré de veiller sur elle si malheur arrivait à ses parents.
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Dedelagratte

Le tout nouveau Seigneur de Meyzieu avait repris sa place, restant regarder les autres anoblissements, des personnes de qualité sans nul doute, Kédérick, Lotus ... ainsi que Anne, cette jeune demoiselle que celui-ci avait vu débuter à l'APD, il se souvenait encore d'elle sur son tabouret en taverne discutant avec tous le monde. Déjà, on pouvait déceler chez celle-ci un long avenir politique. Et c'est donc sans étonnement qu'il put entendre son nom prononcé par la Gouverneur, elle méritait amplement cet honneur, elle accomplissait chaque jour un travail de qualité au service des lyonnais et dauphinois, le tout avec prestance, ténacité et courage .

Il resta donc, le sourire aux lèvres, regarder la scène attendant la suite des événements.
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Ka_devirieux

Son appel après Anne semblait avoir résonné au delà des murs de la salle d'allégeance. En effet, plusieurs personnes entrèrent dans la salle, attentives au déroulement, tandis qu'Anne s'avançait en regardant le conseiller militaire entrant.

Le Gouverneur fût étonné de l'empressement de la damoiselle. Bien que comme tout un chacun lors de ces instants, le stress et l'émotion semblait la gagner, elle prît d'elle même les mains de Ka pour y adjoindre les siennes ainsi qu'elle mit la main sur le livre des vertus. Bien qu'on l'aie assuré qu'Anne ne s'y attendait pas, il en douta fortement. Anne semblait également vouloir prêter allégeance sans qu'on l'y invite mais Ka voulu s'assurer que 3 des mots importants soit prononcés.

Promettez vous donc fidélité, aide et conseil à vostre seigneur?
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Anne_blanche

La foi était engagée, on pouvait passer à l'hommage proprement dit. Concentrée sur la responsabilité qu'elle endossait en cet instant, pour tous les jours que le Très-haut lui donnerait encore à vivre, Anne ne voyait plus que le Gouverneur, n'entendait plus que sa voix. Il crut bon de lui rappeler les termes qu'elle devait employer, oubliant probablement qu'en tant que fille de vicomte, elle les connaissait depuis sa plus tendre enfance, d'autant qu'elle les avait déjà prononcés par quatre fois.
Elle apporta à sa réponse un léger retard, non parce qu'elle hésitait à s'engager - ça faisait déjà bien longtemps qu'elle se donnait toute entière au duché qui l'avait recueillie - mais pour bien se pénétrer de son propre engagement, et conformer ses propos à ce qu'elle souhaitait. Anne n'avait jamais aimé les formules rituelles prononcées sans réflexion. Sa promesse, elle la vivrait jusqu'au bout.
Toujours parfaitement calme, elle répondit :

Je promets fidelitas, auxilium et consilium au Duché de Lyonnais-Dauphiné, incarné en la personne de son Gouverneur, ou de tout autre dirigeant légitimement désigné par ses institutions.
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Ka_devirieux

La Demoiselle venait donc de prêter son serment. Ka s'approcha alors de la jeune fille. Le fait qu'il s'agisse d'une si jeune demoiselle lui posant problème de la gifler, il se contenta, toujours en tenant ses mains, d'apposer un baiser vassalique sur les lèvres de Anne.
Il recula alors d'un pas et hésita un sourire. A la fois en imaginant combien le moment devait être important pour elle et pour la rassurer

Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous nomme Dame de La Mure ! Je vous promets, au nom de votre suzerain le Lyonnais-Dauphiné, Protection et justice!

Menez ces terres en suivant votre rigueur tenue au conseil ducal, et elles compteront parmi les plus remarquées et pieuses en Lyonnais-Dauphiné. Je n'en doute nullement.

Approchez donc maintenant de Dauphiné, elle vous remettra armes et blason.
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Nynaeve87

Il faisait encore plus chaud dans la salle et la jeune femme se disait qu’on était loin du crépuscule encore.
Après les anoblissements, les feudataires devraient tous à leur tour prononcer le serment traditionnel les liant au Lyonnais-Dauphiné et donc au pouvoir en place.
L’œil grave, elle regardait la jeune fille venue s’agenouiller à son tour.
Walan venait d’entrer précédé par une femme qu’elle ne connaissait pas….
Un léger sourire attendrit alors ses lèvres…
Empêchant son esprit de vagabonder davantage, elle se concentra sur l’échange de serment et prépara le contreseing.
Une fois Anne de Clan relevée elle s’approcha, inclina la tête et le lui remis…

Vous voilà Vassale du Lyonnais-Dauphiné, mademoiselle. Sont venues, bien des choses à mon oreille sur vous… ce qui prédomine est votre engagement et votre labeur…nul doute que le duché gagne aujourd’hui une Dame de valeur…

Toutes mes félicitations Dame de La Mûre...voici vos armes...

Citation:

Anoblissement de Dame Anne_blanche de Culan au rang de Seigneur et l'octroi du fief de La mure proposé par Messire Phelim, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Elle portera désormais : «D'or au dauphin d'azur crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules, au chef de gueules aux trois tours d'argent.» soit, après dessin :

Faict en l'enceinte de la Chapelle Saincte Antoyne, le vingt neuvième jour du mois d'août de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante sept.

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Terwagne_mericourt

Dame de la Mûre... A l'entente de ce dernier nom, la Dame de Thauvenay eut bien du mal à retenir un sourire.... Mûre, voila qui faisait une jolie allusion à l'amour que la demoiselle éprouvait pour les confitures de fruits.

Enfin, ce n'était sans doute pas le lieu ni l'heure de s'amuser de ce genre de considérations, et Terwagne tenta donc de chasser cette idée de sa tête, pour se concentrer sur la suite.
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Ka_devirieux

La Demoiselle de Culan venait de prendre ses armes. Ka en avait fini avec les seigneuries et passait maintenant à l'élévation des terres de plusieurs nobles. Il venait de voir entrer le "Sans repos", il arrivait à point nommé.

J'appelle à présent Monseigneur Walan, Vicomte d'Ancelle, Baron de Charpey et Seigneur de Meyrieu. Qu'il se présente face à moi.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Walan

Observant la fin de la cérémonie pour Anne, Walan s'avança encore un peu dans la foule. Il eut un sourire en coin en voyant le changement de pratique du Gouverneur, puis adressa un signe de tête à la jeune fille lorsqu'elle regagna sa place. Il était heureux, et fier, de voir récompenser l'investissement de celle qui, lorsqu'il était gouverneur, lui avait posé tant et tant de question sur la politique et le Duché.

Sans Repos allait se reculer doucement dans l'ombre d'où il était sortit lorsque la voix du Gouverneur énonça son nom et ses titres. Intrigué, le vicomte d'Ancelle releva leva ses yeux d'acier d'un air interrogateur, avant de s'avancer à travers la foule du pas calme et assuré qui était le sien, jusque devant Ka. Observant un instant celui qui était à la tête du Duché, il inclina la tête en un salut respectueux avant de répondre simplement.

Gouverneur, que puis-je pour vous ?
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Ka_devirieux

Ka regardait le conseiller militaire s'avancer vers lui. Rare étaient les fois où Ka avait pu observé des émotions sur le visage du "Sans-Repos", qui leva les yeux vers Ka et posa une question. Le Gouverneur lui répondit;

Vicomte, l'ancien Gouverneur Phelim a déposé une patente, qui fût acceptée, à votre sujet. Acceptez-vous librement l'élévation de votre Baronnie de Charpey en Vicomté?
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Anne_blanche

Anne s'attendait au coup, il ne vint pas. L'hommage fut scellé d'un baiser vassalique, qui fut donné avant même l'acceptation et le serment en retour. Sans doute le gouverneur était-il fort ému, pour inverser ainsi l'ordre habituel des choses.
Il recula, et elle vit naître sur ses lèvres un sourire qui lui sembla bien condescendant. Elle maudit son extrême jeunesse, qui incitait presque toutes les grandes personnes à ne voir en elle qu'une enfant. Elle était majeure, pourtant, et avait prouvé à mainte reprise sa capacité à faire face aux situations les plus difficiles ! Même la régence, elle avait su l'assurer, un temps très bref.

Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous nomme Dame de La Mure ! Je vous promets, au nom de votre suzerain le Lyonnais-Dauphiné, Protection et justice!

Menez ces terres en suivant votre rigueur tenue au conseil ducal, et elles compteront parmi les plus remarquées et pieuses en Lyonnais-Dauphiné. Je n'en doute nullement.

Approchez donc maintenant de Dauphiné, elle vous remettra armes et blason.

Mortifiée par ce sourire du gouverneur, Anne n'entendit qu'à peine le compliment. Elle se releva et, le dos raide, gratifia son suzerain du moment d'un signe de tête avant de se tourner vers le héraut, comme on l'y enjoignait.

Vous voilà Vassale du Lyonnais-Dauphiné, mademoiselle. Sont venues, bien des choses à mon oreille sur vous… ce qui prédomine est votre engagement et votre labeur…nul doute que le duché gagne aujourd’hui une Dame de valeur…

Toutes mes félicitations Dame de La Mure...voici vos armes...

Nouveau signe de tête, regard de gratitude, mais visage grave et aussi sérieux que la situation l'exigeait. La Mure... Joli nom, qui parlait de pierre, de butte rocheuse... Rien à voir avec la maturité qu'elle avait atteinte bien avant l'heure, ni avec les confitures confectionnées par Flamenque, mais Messire Phelim avait bien choisi.
Alors qu'elle recevait sa patente des mains de Dauphiné, elle blêmit soudain. Ceux qui la regardaient mettraient probablement ce changement de teint sur le compte de l'émotion. Il n'en était rien. Elle pensait à son parrain, le vicomte Hugo, qui lui avait promis un fief. Elle n'était plus désormais en état de le recevoir. La cérémonie, cent fois remise à cause de la haine portée par son grand-oncle d'Aigurande à sa famille, puis de l'incurie de l'hérauderie, n'avait jamais eu lieu. Elle connaissait par cœur les armoiries qu'il lui avait destinées, d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'or, et en pointe d'un dauphin vif, couronné de même. Son parrain serait déçu.
Elle déroula le parchemin. A la vue du dauphin dans ses armoiries, elle sentit les larmes lui monter aux yeux, les refoula bravement. Un nouveau sourire à Dame Nynaève, qui semblait souffrir de la chaleur, et elle se fondit dans la foule, pour rejoindre son chaperon, au moment où le gouverneur appelait Messire Walan.
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Walan

Observant le Gouverneur, le visage impassible, Sans Repos songeait à son investissement pour le Duché, pour lequel il s'investissait depuis tant de temps. Allégeances et serments, le vicomte d'Ancelle les avait déjà faits avant même d'être anobli, pour ce Lyonnais Dauphiné qui était devenu un nouveau foyer. Il avait ensuite renouvelé ceux-ci maintes fois, comme conseiller ou vassal, sans jamais cesser de faire de son mieux. Et voilà donc que tout ceci le conduisait vers une élévation du fief de Charpey.

Guère plus d'un battement de cil plus tard, Walan répondait à la question de sa voix ferme.

Je l'accepte.
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Ka_devirieux

Heureusement, durant les anoblissements, le Gouverneur se devait de se relever plusieurs fois afin de porter quelques gestes symboliques. Quelques mouvements permettant de garder son attention.

Walan, engagez-vous votre foi pour servir le Lyonnais-Dauphiné, et promettez-vous à votre seigneur fidélité, aide et conseil ?
Etes-vous prêt aujourd’hui à déclarer votre vassalité à ce duché et à prêter serment aujourd’hui au Lyonnais-Dauphiné et à son légitime souverain ?
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Walan

Un léger sourire -amusé ?- apparu sur le visage du vicomte d'Ancelle lorsqu'il entendit la question cérémonielle du Gouverneur. Son engagement pour le Dauphiné, il le renouvelait en actes en permanence et en serment régulièrement, aussi la question qui lui était posée, quoique fixée par le protocole, n'en était pas moins assez incongrue.
Mettant néanmoins un genou à terre, Sans Repos annonça d'une voix claire.

Moi, Walan dit "Sans Repos", vicomte d'Ancelle, baron de Charpey et seigneur de Meyrieu, conseiller militaire de l'Ost Dauphinois, réitère ce jour mon serment devant le Très Haut.
Par mes fiefs d'Ancelle et de Charpey, je jure fidélité, aide et conseil au Duché du Lyonnais Dauphiné, représenté par son légitime Gouverneur, Ka de Brugeliete.
Puisse Aristote en être témoin et me permettre de continuer d'œuvrer pour ce Duché et son peuple.
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Ka_devirieux

Ka ne doutait aucunement sur la capacité du Vicomte à prester son serment et l'ouït. Lorsque Walan avait commencé son serment, Ka avait fait un signe au page afin qu'il s'avance vers le conseiller pour que ce dernier n'oublie point d'y apposer la main lors de son serment.

Une fois les mots prononcés, Ka s'avança vers le "Sans repos", les yeux bleux du montagnard plongés dans les siens, et lui déposa un baiser vassalique.

Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous nomme Vicomte de Charpey ! Je vous promets, au nom de votre suzerain le Lyonnais-Dauphiné, Protection et justice!

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Nynaeve87

C’était le tour de Walan…
Nyna observait « Sans repos » d’un visage indéfinissable. Cet homme provoquait toujours chez elle un écho particulier.
Plus qu’un autre il la faisait passé d’un sentiment à l’autre à une vitesse incroyable. Colère, admiration, larmes, sourires… tout y passait tour à tour…
Si parfois, elle feignait l’indifférence … elle s’en sentait bien incapable…
Il était là devant Ka, peut-être un peu moins sombre que d’habitude un sourire énigmatique au visage. Indéchiffrable…
C’était la première fois qu’elle voyait remettre une vicomté de mérite. Bien sur pour elle nulle surprise puisqu’elle l’avait mise au vote du collège héraldique à la demande du Seigneur de Tassin la demi Lune.
Pourtant, on ne pouvait remettre ce fief comme on remettait une seigneurie.
Cet homme qui se voyait aujourd’hui récompensé pour un juste investissement, par celui même qui l’avait si souvent bousculé était pour elle le symbole d’un Lyonnais-Dauphiné uni malgré les dissensions qu’on pouvait parfois sentir de part et d’autre…
Aussi cette fois, lorsqu’elle s’avança vers lui elle ne se contenta pas de lui donner le contreseing préparé par le Roy d’arme mais elle déplia la patente déposée à l’hérauderie pour en donner lecture…

Phelim a écrit:

Citation:

Nom Complet : Walan

Titre actuel:Vicomte d'Ancelle, Baron de Charpey, Seigneur de Meyrieu

Octroi : Vicomté

Fief : élévation de sa baronnie de Charpey

Blasonnement: « D'azur, fretté d'argent, au chef du même »

Charges impactées :

l’Ost Dauphinois

Grade et fonction(s)
Capitaine de l'armée Lorica depuis le 9 juillet 1457.
Capitaine de l'armée Galea du le 2 mai au 8 juin 1457.
Conseiller militaire de l'Ost Lyonnais Dauphinois depuis le 04 juillet 1456.
Capitaine de l'armée Clipeus du 01 juin au 11 septembre 1456.
Capitaine de l'Ost Lyonnais Dauphinois du 03 mars 1456 au 03 juillet 1456.
Seigneur des Lances de Vienne du 13 novembre 1455 au 02 avril 1456.
Maistre Armurier de l'Ost Lyonnais Dauphinois du 23 août au 22 décembre 1455.

Décorations
Croix de l'Ordre de Saint Georges
Cité à l'ordre de l'Ost
Cité deux fois à l'ordre de la garnison (Vienne et Mont Aiguille)

Vie politique
Maire de Vienne du 13 septembre au 12 novembre 1455.
Tête de liste de l'APD lors des élections de Mai, Juillet et Septembre 1456.
Porte parole du 03 juillet au 01 septembre 1456.
Commissaire au Commerce intérimaire du 03 au 11 juillet 1456.
Bailli et Commissaire aux Mines intérimaire du 02 au 14 aout 1456.
Gouverneur du Lyonnais Dauphiné du 01 septembre 1456 au 01 novembre 1456.
Surnommé "Sans Repos" par le peuple le 30 novembre 1456.
Réélu maire de Vienne le 6 décembre 1456 pour 5 mandats, jusqu'au 5 mai 1457.
Porte Parole du Lyonnais Dauphiné depuis le 26 juin 1457.

Annexe :
Maitre d'œuvre de la rénovation de la décoration du Castel de Lyon (graphismes du forum).
Maitre d'œuvre de la création du Castel de Grenoble (organisation et graphismes du forum).
Créateur du projet d'épithètes aux gouverneurs.
Rédacteur de l'AAP depuis le 6 avril 1457.

Citoyen d'honneur de Vienne le 21 septembre 1456.
Officier de l’ordre de Saint Georges au collège des notables depuis le 3 mai 1457

Je ne reviendrais pas sur tout le cv de Walan qui est suffisamment clair. C’est quelqu’un qui n’a cessé d’œuvrer pour son duché, depuis qu’il est arrivé en Dauphiné, proposant et participant à des projets sans avoir forcément de fonction officielle. Je citerai en exemple la participation à la rénovation du Castel de Lyon (la décoration a été refaite pour lui donner un aspect plus rp) et la construction du castel de Grenoble où vit actuellement toujours notre ost depuis bientôt un an et demi, et sans qu’on prévoit de modifier les lieux qui sont idéaux.

Il a toujours tenu toutes ses fonctions avec perfection, et c’est toujours intéressé à tout les débats du Conseil Ducal (économie, justice, ost, religion etc) .. allant même jusqu’à proposer des projets n’ayant pas toujours de rapport avec sa fonction, comme par exemple pour ce mandat, la reconstruction du coutumier pour le rendre plus pratique, et des modifications de loi visant à les éclaircir alors qu’il est porte parole.

Les interventions de Walan, même si elles n’abondent pas toujours dans le sens que l’on souhaite (pour ne pas dire pratiquement jamais), ont le mérite d’être toujours pertinentes.

Mais le plus impressionnant reste sa carrière militaire où beaucoup le traite avec respect pour tout ce qu’il a mis en place. Après quatre mois à la tête de l’ost du duché en tant que capitaine, il a rejoint le Conseil de Guerre en tant que Conseiller Militaires. Ses interventions sur le plan tactique sont toujours très justes et très intéressantes, de tout nos Conseillers Militaires, sans hésiter je dirai que c’est lui le meilleur stratège.

Il a fait un très bon mandat de Gouverneur. Durant celui-ci, les recettes des repas ducaux consommés par les Conseillers étaient donnés au peuple (j’en ai récupéré quelques unes, mes préférées, pour que mon cuisinier continue à me les préparer). De plus, il a inculqué au Conseil Ducal (en Dauphiné, les Conseillers Ducaux prêtent tous allégeance au Gouverneur, et avant la noblesse), les règles de préséance, toujours appliquées depuis. Il a mis en place le choix par le peuple d’un surnom au gouverneur pour qualifier son règne (le sien est Sans-Repos en hommage à toutes ses actions accomplies) qui a eu un vif succès puisque dès lors, l’habitude a été prise d’appeler les gouverneurs par leur surnom et son projet est toujours appliqué avec les gouverneurs sortants.

Suite à son mandat, il a repris ensuite du service à la mairie de Vienne en mettant en place des systèmes intéressants pour limiter la surproduction. Par exemple, le prêt aux artisans pour devenir étudiant, à condition qu’ensuite ceux-ci n’utilisent plus leur champ et leur échoppe, et que quand ils ne travaillent pas pour le duché, ils travaillent à la mine, permettant ainsi un remplissage des mines et de plus amples revenus au duché.
Et surtout, il a continué à intervenir pertinemment au Conseil de Guerre, sans que le nombre de ses interventions ne diminuent.

En bref, Sans Repos a œuvré encore et toujours pour son duché, sans se reposer sur ses lauriers. Il me semble que ce dévouement exemplaire mérite d’être récompensé par un vicomté, fait extrêmement rare, mais Walan est aussi quelqu’un de rare après tout et de précieux.

J’ajouterai qu’en tant que politicien, il a connu des hauts et des bas, sans pour autant que son dévouement ne puisse être remis en cause.
Et pour finir, j’avouerai que nos relations sont neutre (jadis elles étaient plutôt agressives nos relations) .. et que je fais donc cette demande en tout détachement. Il n’a jamais couru après les terres, je suis donc persuadé qu’il continuera, avec une réponse négative ou positive, à travailler pour le prestige de son duché.

Faict au Castel de Pierre-Scize, en la ville de Lyon, le vingt et unième jour du mois d'Aout de l'an MCCCCLVII

Phelim de Tassin la demi lune
Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné

Après quelques instants de silence, Dauphiné sortit alors de son dossier le parchemin officiel qui élevait Charpey au rang de Vicomté.

Voici Walan, Vicomte d’Ancelle et de Charpey. J’avoue que je suis heureuse aujourd’hui de vivre cette cérémonie. Puissiez-vous toujours amener vos lumières en ce duché auquel vous feriez bien défaut, en cas contraire.

Citation:

Nous, LeGueux d'Alanha, dit Montjoie, Roy d'Armes et Pair de France,

A toutes et tous que la présente liront ou entendront

Adissiatz !

Par la dite présente, faisons savoir :

Qu'après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Messire Walan, Vicomte d’Ancelle, Baron de Charpey et Seigneur de Meyrieu proposée par Sa Grâce Phelim , Seigneur de Tassin la Demi-Lune, alors Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné

Qu'en conséquence, Messire Walan se voit élever sa Baronnie de Charpey en Vicomté.

Qu'il devient donc Vicomte de Charpey, et portera D'azur, fretté d'argent, au chef du même , soit après dessin :

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel.

Siaga Atal.

Fach lo seten de setembre de l'an MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le septième de septembre de l'an MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.

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Spacewolf

Space était dans le fond de la salle, adossé à un mur.
Son esprit vagabondait tout en suivant de loin la cérémonie .
Il attendait d'être appelé pour preter allégeance
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Instructeur de l'école militaire
Vétéran de Mont-Aiguille et de Vae Victis
~Fidelitate et Honore~

Ka_devirieux

La cérémonie commencée ce matin avait vu passé le soleil jusqu'à ce qu'il soit au zénith. Les ventres vides. En ce début d'après-midi,les anoblissements se terminait presque pour laisser place aux allégeances de nobiliaires. Mais avant il en restait un; et un des plus particulier étant donné qu'il s'agissait de son propre oncle, le chef de famille Devirieux.

Lorsqu'il avait vu apparaître la patente, Ka fût content que celle-ci soit affichée, mais déçu que les autres ne le soient pas. Soit il fallait à présent l'appeler;

J'appelle à présent Monseigneur Argael Devirieux, Premier Secrétaire du Roy, Vicomte de Monestier, Seigneur de Montgenèvre et de Saint-Giraud face à moi !
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Argael

Silencieux déjà en salle d’allégeance, notre montagnard suivait les anoblissements, souriant. Que de jeunes nobles aujourd’hui se voyaient devenir responsable de terre du Lyonnais Dauphiné à faire prospérer. Il se souvenait lui avoir fait 2 mandats de maie et 4 de conseiller ducal dont deux de 1er conseiller pour devenir seigneur de Montgenèvre, la terre de ses ancêtres, un bout de terre à la frontière Italienne sans grande valeur autre que celle du cœur.

Il voyait donc nombre de jeunes hommes et femmes méritant se succéder. La relève était la à n’en pas douter. A les voir ainsi passer l’impression de bélier lui vint, ces jeunes poussaient les moins jeunes vers la sortie, c’était dans l’ordre des choses. Aujourd’hui il est étonnant de voir combien la noblesse se voyait méritante et précoce

Regard sur l’assemblée, échange de regard avec certain, silence…..
…. Walan…. Haussement de sourcil, ainsi donc cet homme dont la seule chose les liant était leur amour du duché allé se voir anoblir, mais n’était il pas déjà baron ? Un Vicomté pour lui alors ? Oui sans doute et bien nul doute qu’il le méritait, il était presque aussi ancien que lui, le bougre à la tête dure.

Il s’étonna que nul ne se demande pourquoi les nobles Dames et Seigneurs passaient avant un Vicomte, bah à vrai dire le peu de personnes soucieuse du protocoles se faisait bien rare et l’un d’eux était en train de voir sa baronnie élevée en Vicomté. Il ne serait pas judicieux de faire remarque maintenant.

J'appelle à présent Monseigneur Argael Devirieux, Premier Secrétaire du Roy, Vicomte de Monestier, Seigneur de Montgenèvre et de Saint-Giraud face à moi !

Ainsi c’était son tour, 7 mandats pour devenir baron à y réfléchir, son caractère lui avait sans nul doute valu quelques oublis, ce n’était au final que peu de chose car au moment du jugement dernier gueux ou nobles le jugement se ferait de la même manière. Il regarda encore ses jeunes à la noblesse brillante et nouvelle, combien lui survivront, la fougueuse jeunesse éphémère au combien amer de se voir partir si vite auprès du Très Haut.

Que de pensée nostalgique, rendant le cœur vacillant au moment de le voir s’approcher de son neveu, le temps, cette chose insaisissable jouait une curieuse partie avec lui, une descendance se refusant encore et toujours, qui pour se souvenir du « fier », lorsque le corps sera infecté de vers et l’âme brûlante en enfer ? Son fils ou sa fille qui lui avait toujours été refusé? Parait il que l’on ne devait craindre la mort, les années passant il était étrange de voir combien pour l’accepter on se tourner d’avantage vers le créateur de toute chose.

Regardant son neveu maintenant devant lui, il ploya le genou, une fois de plus pour ce duché.
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Flyerstyle

flyerstyle entra dans la grande salle et resta dans le fond attendant que les anoblissements soient terminés. Un noble parmi les nobles , et non des moindres se fit appeler par le gouverneur. Le fier venant d'être appeler par son neveu, la maitre s'incline devant l'élève pour une distinction supplémentaire. Nul doute que le doyen montagnard ne courait pas derrière mais les récompenses venaient souvent à temps à qui ne les demandent pas trop fort.

Il salua les quelques personnes qu'ils connaissaient là et attendit son tour.

Helsinki

Helsinki entra dans la salle , s'approcha d'une fenêtre et écouta les anoblissements.
Une idée saugrenue lui passa à la tête , mais d'un revers de manche il la chassa .
Quelques seigneurs des lances étaient déjà présents au fond de la salle.
Tout comme lui, ils attendaient leur tour ,en effet aujourd'hui il devait réitérer le serment de servir leur duché .
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Code:

Ka_devirieux

Son oncle se démarqua alors des rangs et s'avança silencieusement vers lui. Lorsqu'il était jeune paysan, Ka avait vu son oncle être anobli successivement seigneur, ensuite Vicomte, et aujourd'hui lui revenait l'honneur personnel de le nommer Baron.

Les sentiments du Gouverneur était étrange. Son oncle qui lui avait appris beaucoup, l'avait guidé dans ses pas, et qu'il avait souvent observer admiratif dans ses fonctions, se trouvait aujourd'hui face à lui en la position de vassal.

Fixant les yeux du Fier, heureux de l'avoir face à lui, Ka contempla quelques instants la situation, scruta la salle et pris la parole;

Argael, vous êtes face à moi en ce jour car dame Lavoyageuse, ancienne gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, a déposé une patente à vôstre sujet. Acceptez vous librement en ce jour, l'élévation de vostre seigneurie de Montgenèvre en Baronnie?
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Akula

Akula avait rejoins le fond de la salle d'allégeance en espérant qu'il n'ai pas trop à attendre.
Cette cérémonie durait de plus en plus longtemps et la patience était de plus en plus réduite. Une envie de sortir pour revenir plus tard lui vint à l'esprit, mais cela apporterait du grain à moudre au mauvaise langue.
Il préféra laisser son esprit penser à autre chose que suivre ce qu'il se déroulait dans cette salle.
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Argael

Il marqua un silence la terre de ses ancêtres, comportant que roche et sapin sans aucune autre valeur que celle du cœur se voyait élevé en baronnie. En son esprit, ici c’était faire peu de cas de ce rang à mois que les quelques âmes résidentes ne soient de nature à égaler n’importe quelle grosse bourgade.

Regardant son neveu, il reprit à haute voix les propos tenus précédemment.

J’accepte librement en ce jour, l'élévation de ma seigneurie de Montgenèvre en Baronnie. Que tous ici sachent cependant que demande sera faites par moi d’échanger ce fief qui n’a de vocation qu’à être une seigneurie contre une baronnie qui a raison d’être, le moment venu.
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Ka_devirieux

Argael venait d'accepter. Tandis qu'il ajoutait quelques mots Ka se retourna vers le Héraut afin de s'assurer qu'elle aie bien entendu ses propos. Une fois fait, il se retourna vers son oncle et se leva. Il prit alors le livre des vertus que tenait le page et la mit dans les mains du Fier. Laissant sa main droite posée sur l'œuvre sacrée, il fixa à nouveau son regard dans celui de son ainé et prononça;

Argael, engagez-vous votre foi pour servir le Lyonnais-Dauphiné, et promettez-vous à votre seigneur fidélité, aide et conseil ?
Etes-vous prêt aujourd’hui à déclarer votre vassalité à ce duché et à prêter serment aujourd’hui au Lyonnais-Dauphiné et à son légitime souverain ?
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Lavoyageuse

Voya avait suivit les différents anoblissement, certains recevaient une claque, d'autres baiser vassalique, elle sourit d'en voir certains anoblis ou récompensés. Elle fut surprise c'est vrai mais une fois la surprise passée elle fut contente pour eux.

Elle regarda le Vicomte de Monestier arrivée, elle avait déjà discuté avec lui bien avant cette cérémonie et fut contente de le voir accepter l'élévation de sa seigneurie en Baronnie. Elle le regarda donc avancer et parler avec joie.

Elle ne manquerait pas d'aller le féliciter plus tard.

Argael

Argael Devirieux devant dieu et les hommes,je promets fidelitas, auxilium et consilium

édit à la demande et du coup plus envie de me faire (mot en 4 lettres) a rédiger un post
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Geronimo2751

Gérault regarda autour de lui pour voir si les sdl étaient présent comme il leur avait fait dire.
Il découvrit avec le sourire que certains étaient déjà là.
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Pour le commandant, pour l'ami

Penelope.

Le Capitaine n'avait pas quitté la salle mais sans doute avait-elle piqué un petit somme se rendant compte que bon nombre de personnes avaient été anoblies dont sa siamoise de belle-soeur. Elle sourit en l observant du coin de l oeil et ne manquerait pas de féliciter tout ce petite monde en sortant.
Alors qu'elle faisait quelques moulinets pour faire circuler le sang dans sa cheville,elle chercha son époux du regard.

Elle posa une main sur son ventre en pensant que les deux prochaines semaines seraient pour elle les plus longues.

Suite à l édit du post du LJD Arg celui de Péné a été modifié pour la cohérence

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Dernière édition par Penelope. le 04 Oct 2009 00:21; édité 1 fois

Nynaeve87

Voilà j'ai demandé à LDJ Argael d'éditer son post car RP la céérémonie d'allégeance et d'anoblissement qui a lieu sur une journée est antérieure aux évènements de Briançon...Nous nagions donc en pleine incohérence...
Je demande au LDJ Péné et Géro de faire la même chose merci...j'éditerais moi même ceci à la suite...

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Ka_devirieux

Ka s'avança vers son oncle et lui déposa le baiser vassalique.
Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous nomme Baron de Montgenèvre! Je vous promets, au nom de votre suzerain le Lyonnais-Dauphiné, Protection et justice! Vous pouvez maintenant vous avancer vers Dauphiné pour recevoir armes et blasons.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Nynaeve87

Il restait deux personnes à anoblir après le vicomte de Monêtier de Briançon qui voyait élevé sa seigneurie au rang de baronnie, mais ils étaient tous deux en missions à l’extérieur du duché et prêteraient serment à leur retour. Nyna nota dans un petit coin le désir d’Argael de se séparer de Montgenèvre pour une autre baronnie et le regarda, plissant légèrement les yeux d’un air indéfinissable…
Lorsque le gouverneur scella le serment d’allégeance, Nyna s’avança vers cet homme qu’elle avait l’impression de connaître depuis toujours mais qu’elle avait de plus en plus de mal à saisir.
S’inclinant, elle lui remit son contreseing….

Voici Vicomte, votre nouvelle couronne…

Citation:

Nous, LeGueux d'Alanha, dit Montjoie, Roy d'Armes & Pair de France,

A toutes et tous que la présente liront ou entendront

Adissiatz !

Par la dite présente, faisons savoir :

Qu'après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Messer Argael de Monestier, proposée par Donà Lavoyageuse, alors Gouverneur du Lyonnais et Dauphiné.

Qu'en conséquence, Messer Argael voit la seigneurie déjà octroyée de Montgenèvre, élevée en Baronnie.

Qu'il devient donc Baron de Montgenèvre, et portera Parti au premier d'or au dauphin d'azur crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules qui est du Dauphiné, au second de gueules à la croix haussée d'argent; au pal bretessé de sable brochant sur la partition, soit après dessin :

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel.

Siaga Atal.

Fach lo vint e seisen junhenc de l'an MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le vingt sixième de juin de l'an MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.

Sans attendre, elle annonça la reprise des allégeances, le soleil avait suivit sa course et commençait à descendre vers l’ouest… la journée, s’écoulait lentement mais arriverait bientôt à son terme…

Je prie les feudataires de bien vouloir venir renouveler à leur duché leur serment d’allégeance…
Cette cérémonie s’éternise un peu je sais, et j’espère bien que chacun pourra rejoindre son domaine avant la nuit…

Souriante, elle alla se remettre derrière son pupitre, ferma le dossier des anoblissements, et ouvrit celui de la présence aux allégeances, non sans avoir adressé au gouverneur un sourire encourageant… il allait finir par attraper mal aux fesses sur son trône en bois…

Ses yeux cherchèrent son futur tout à la hâte qu'ils puissent enfin rentrer chez eux...
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Kernos

Revêtu d’un pourpoint rouge et or, où étaient brodées le rouvre d’argent sur champ de sable des Rouvray, épée d’apparat passée à la ceinture, Kernos se tenait en la aula de Pierre-Scize pour assister à la cérémonie d’allégeances au nouveau Gouverneur, sa main droite reposant sur le dossier du siège occupé par son épouse, dont la grossesse presque achevée lui rendait la station debout épuisante, et son autre main sur le pommeau de son arme. Le regard alerte et les traits impassibles, il suivait le défilé des conseillers ducaux devant le trône ducal, occupé par Ka Devirieux, échangeant de temps à autre un sourire et quelques mots avec Axel en attendant le moment où viendrait son tour de prêter serment de fidélité pour ses fonctions de Connétable. Le Conseiller Militaire était fier d’elle. Malgré sa longue absence de la vie publique dauphinoise et l’enfant qu’elle portait en son sein, elle avait fait montre d’une volonté farouche pour renouer avec les responsabilités qui furent siennes avant que ne se déclare son horrible maladie, et c’est pourquoi, quand les élections s’achevèrent et que le Conseil s’était enfin formé, il avait décidé de l’accompagner et de la soutenir du mieux qu’il pouvait, autant par foi envers ses capacités que par amour.

Quand le porte-parole annonça le tour de son ange blond, Kernos se pencha aussitôt vers elle afin de lui prêter son bras pour l’aider à se relever car, dans son état, le moindre effort était un véritable calvaire. Elle le remercia d’un baiser sur la joue, puis s’avança en direction du trône pour s’incliner légèrement devant leur suzerain et prononcer son serment. Quand il l’eut accepté, le Sire de Glandage s’avança pour aider son épouse à regagner son fauteuil en lui donnant son bras, afin qu’ils puissent assister à la suite de la cérémonie en attendant que son tour, et celui de la noblesse, vienne. Profitant de la proximité que lui offrait ce geste, il lui murmura quelques mots à l’oreille pendant qu’il la raccompagnait.

Tu as été parfaite mon amour. N’es-tu point trop gêné par ton état ? Souhaites-tu que je te fasse apporter quelques rafraîchissements ?

Quand les derniers conseillers ducaux eurent prêté serment à leur tour, ce fut autour de Dauphiné de s’avancer et de s’agenouiller devant le Gouverneur. Puis, vinrent les anoblissements. Kernos suivit le défilé avec attention, en particulier quand Ka appela Dede, sans doute l’un des plus anciens soldats encore en activité du duché, pour lui bailler seigneurie, mais surtout quand il entendit le nom de Lotus résonner dans la salle. Il regarda le Seigneur des Lances de Die s’avancer à l’aide de sa canne à travers la salle du trône pour se planter face au Gouverneur, répondre aux questions de celui-ci, prononcer les paroles rituelles avant de se voir accorder une gifle, pratique qui tendait à se répandre en Lyonnais-Dauphiné depuis quelques temps, et de recevoir les armes de Ferrassières… Lotus, Dame de Ferrassières et de Genay, cela sonnait plutôt bien, et il savait qu’elle se montrerait digne de l’honneur qu’on venait de lui accorder, le duché pouvait s’enorgueillir d’avoir désormais un pareil vassal. Un autre nom attira l’attention du soldat, celui du Vicomte d’Ancelle qui, égal à lui-même, s’approcha, impassible, du trône ducal. Kernos tendit l’oreille… Une élévation au rang de Vicomte par le mérite ? Par saint Georges ! Ce n’était pas arrivé depuis feu Aymon d’Avencourt et pour cause, pareil honneur était des plus rares et seul un long service sans faille auprès duché pouvait le justifier… Ce en quoi Walan était tout à fait qualifié. Les élévations s’achevèrent sur celle du Fier, après quoi, Nynaève, en tant que héraut, invita les feudataires du Lyonnais-Dauphiné, à venir renouveler leurs allégeances.

Kernos quitta donc la compagnie de son épouse, non sans avoir déposé, auparavant un baiser sur sa main, et s’avança d’un pas résolu en direction du Gouverneur. Yeux bruns sombres fixés sur ceux, bleus, du montagnard, visage impassible mais serein, il s’arrêta au pied du trône ducal et s’agenouilla d’un geste souple devant Ka Devirieux. Sa main gauche appuya sur le pommeau de son épée pour éviter de racler le sol avec son fourreau, pendant que son poing droit vint se heurter son poitrail au niveau du cœur, son regard toujours braqué sur celui du seigneur de Saint-Véran.

Moi, Kernos Rouvray, Sire de Glandage par la grâce des Gouverneurs du Lyonnais-Dauphiné, et Sire de Roynac par alliance, Conseiller Militaire de l’Ost et Officier de la Chambre des Notables de l’Ordre de Sainct Georges, reconnaît Sa Grâce Ka Devirieux comme Gouverneur légitime du Duché du Lyonnais-Dauphiné et, par ce fait, comme mon suzerain pour les terres de Glandage.

Je lui jure donc, comme je le fis à ses prédécesseurs, et le ferai à ses successeurs jusqu’à l’heure de mon trépas, fidélité, aide et soutien armé, ainsi que conseil et, à travers sa personne, aux terres du Lyonnais-Dauphiné. J’en prends le Très-Haut, saint Martin et saint Georges de Lydda, ainsi que cette assemblée, pour témoins.

Ceci dit solennellement et avec force pour que tous l’entendent, il attendit, toujours à genoux, que le Gouverneur accepte son serment.
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Anastasie91

Moi, Anastasie, Dame de Fleurieu sur Saone, jure devant Aristote et le Très Haut, aide, conseil, fidélité et allégeance à sire Ka_de_brugeliete, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Ka_devirieux

Le premier feudataire à s'avancer fût Kernos. Le seigneur que Ka estimait tant était, à son habitude, des plus élégamment vêtus. L'homme qui excellait dans moultes domaines tel l'ost, la diplomatie, ... et donc Ka ne se lassait de ses conseils avisés.

Kernos s'agenouilla face à Ka et preta allégeance;

Seigneur de Glandage et de Rouvray, j'accepte en ce jour votre allégeance. J'ai une totale confiance en vostre engagement pour le Lyonnais-Dauphiné et sait qu'à vostre habitude, vous vous en montrerez des plus dignes!

Ka acquiesça de la tête afin de signifier à Kernos qu'il pouvait se retirer, mais également pour lui témoigner du respect qu'il lui portait.

Le Gouverneur vit alors se présenter face à lui une feudataire des plus récentes. Bien que la demoiselle avait déjà presté allégeance lorsque Ka l'avait anoblie, cette dernière semblait vouloir à nouveau prêter allégeance. Chose des plus étonnantes, mais le Gouverneur, bien que surpris, la laissa répéter son serment. La jeune Dame de Fleurieu-sur-Saône n'avait sans doute pas encore saisi tous les protocoles de cérémonie de la noblesse.
Cela eut a nouveau pour effet d'amuser Ka, il observa la sergente en souriant et lui répondit;

Dame Anastasie, un léger blanc se fît et Ka fronça les sourcils pour paraître faché. Non je ne reviendrai pas sur ma décision ! Nouveau blanc, mais le sourire se réaffiche sur le visage de Ka. C'est avec un grand plaisir que j'accepte à nouveau vostre allégeance !
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Kederick

N'ayant pas encore prester allégeance pour les terres de Montfort et d'Aubenasson et voyant les cérémonies s'éterniser, Saint-Prigent revint en salle du trone et s'agenouilla apres que la dame de Fleurieu sur Saone et le Seigneur de Glandage, que Kederick salua d'un signe de tete amical, aient preté serment.

Comme a son habitude, avec la pompe légèrement nécessaire aux hommes de Loi et à ces circonstances, le Baron dit d'une voix forte, le genou a terre et les mains dans celles du Gouverneur:

Moi, Kederick de Saint-Prigent, Baron de Montfort et Seigneur d'Aubenasson par Alliance, Seigneur d'Amplepuis par la grâce des Gouverneurs du Lyonnais-Dauphiné, Secrétaire du Roy en Lyonnais-Dauphiné, reconnaît Sa Grâce Ka Devirieux comme Gouverneur légitime du Duché du Lyonnais-Dauphiné et, par ce fait, comme mon suzerain pour les terres de Montfort et d'Aubenasson.

Je lui jure donc devant Aristote et le Très Haut, aide, conseil, fidélité et allégeance à sire Ka_de_brugeliete, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III.
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Anastasie91

Anastasie eu presque peur lorsque Ka s'approcha d'elle avec son air faché. Mais c'est ensuite qu il accepta de nouveau son d'allégeance. C'est alors qu'Anastasie s'approcha de l'oreille de Ka pour lui murmurer qqle chose discrètement.

Bah en faite j'ai fais qu'obeir à la missive que j'ai reçu, alors meme si je l ai déjà fais, bah je le refais

Shinji

Shinji alla faire son devoir afin de rendre grace au nouveau Gouverneur. Il s'agissait d'un formalité dont il s'acquitait consciencieusement à chaque fois. en tant que simple tributaire d'une terre offerte par le Gouverneur. Shinji s'avança vers le nouveau gouverneur, respecta le protocole et dit ces paroles :

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief Bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Ka de brugeliete, et, à travers lui, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Shinji de la salle de doléance pour aller raller un peu.

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Ulan

Emboitant le pas derrière son époux et s'impatientant à cause des cérémonies qui s'éternisaient, Ulan se présenta devant le gouverneur pour prester allégeance pour les terres de Montfort et d'Aubenasson.

Elle s'agenouilla devant lui et d'une voix haute pris la parole.

Moi, Ulan de Saint-Prigent, Baronne de Montfort et Dame d'Aubenasson, Maire de Montélimar et Rectrice de l'université du Lyonnais-Dauphiné, reconnaît Sa Grâce Ka Devirieux comme Gouverneur légitime du Duché du Lyonnais-Dauphiné et, par ce fait, comme mon suzerain pour les terres de Montfort et d'Aubenasson.

Je lui jure devant Aristote et le Très Haut, aide, conseil, fidélité et allégeance à sire Ka_de_brugeliete, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III.
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Ka_devirieux

Kederick s'avança face à Ka et presta à son tour allégeance. Bien que le Baron avait été anobli, il lui restait encore des terres pour lesquelles prester serment. Il répéta donc ses engagements.

Kederick, j'accepte vos allégeances.

Ce fût alors au Seigneur Shinji de s'avancer. Ce qu'il fît. A son tour posa un genou à terre.

Seigneur Shinji, j'accepte vostre serment!
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Feanaro56

Florian était arrivé un peu plus tot, il avait vu son épouse prêter allégeance au nouveau gouverneur.
Il avait ensuite suivi la série d'anoblissement.
Nyna, la nouvelle Dauphiné, officiait les anoblissements, il suivait tout celà avec attention.

Une fois les anoblissements terminés, Nyna s'approcha devant l'assemblée et annonça qu'il était temps pour les nobles de venir prêter allégeance à leur tour.

Kernos fut le plus prompt à se placer devant le gouverneur, Florian quant à lui laissa les premiers nobles passer devant lui puis lorsque celà se calma, il emboita le pas de la rectrice.

Il plaça le genou à terre, la main sur la garde de son épée et lança d'une voix forte :

Moi, Florian de Barsac, Seigneur de Neuville sur Saone et Seigneur de Mirmande par Alliance, reconnaît Sa Grâce Ka Devirieux comme Gouverneur légitime du Duché du Lyonnais-Dauphiné et, par ce fait, comme mon suzerain pour les terres de Neuville sur Saone et de Mirmande.

Je lui jure donc devant Aristote et le Très Haut, aide, conseil, fidélité et allégeance à sire Ka_de_brugeliete, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Florian leva la tête vers le gouverneur et attend sa réponse avant de se relever.
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Ka_devirieux

Celle qui était le recteur de l'université ducale et maire de Montélimar depuis tellement de temps s'avança alors à son tour face à Ka, suivant comme cela son époux Kederick.

Baronne Ulan, tel que vous l'avez toujours fait avec l'université, je sais que vous veillerez au mieux sur ces terres. J'accepte vostre allégeance.

Lui succéda alors un autre visage que Ka connaissait bien; Feanaro. Un homme qui avait également beaucoup fait pour le duché et plus particulièrement pour l'ost.

Feanaro, j'accepte vostre allégeance.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Lavoyageuse

Elle avait donc assisté à toute la cérémonie, elle était heureuse de voir toutes ses personnes récompensées, pour certaines d'entres elles il était temps...

Quand la cérémonie fut finit, les nobles furent appelés à prester allégeance, Voya laissa les premiers passer et à son tour s'avança, s'était la 1ere fois qu'elle prestait allégeance en tant que Vicomtesse, en tant que Noble. Elle était quelque peu impressionnée même si elle ne le montrait pas.

Elle s'avança, que de choses avaient changé en si peu de temps, elle avait du mal à réaliser, elle était noble, elle était Hommes d'Armes, Ambassadrice, que de choses. Elle s'agenouilla donc devant le gouverneur et prit la parole:

Moi, Lavoyageuse, Vicomtesse de St Priest, reconnaît Sa Grâce Ka Devirieux comme Gouverneur légitime du Duché du Lyonnais-Dauphiné et, par ce fait, comme mon suzerain pour les terres de St Priest.

Je lui jure devant Aristote et le Très Haut, aide, conseil, fidélité et allégeance et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Elle resta agenouillée attendant sa réponse.

Walan

Serment et allégeance faits et rendus, Walan s'était relevé et avait repris sa place au fond de la salle pour observer l'élévation suivante et la poursuite de la cérémonie avec le traditionnel défilé de noble s'agenouillant tour à tour devant le Gouverneur.

Sans Repos suivait donc, montrant ça et là quelques signes d'un intérêt plus important lorsque certaines personnes se présentaient, avant de se reculer à nouveau lorsqu'elles se relevaient et regagnaient leurs places.
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Ka_devirieux

Ka vit alors Lavoyageuse s'avancer et prester allégeance. Elle s'avança vers lui et s'agenouilla comme le veut la coutume.

Vicomtesse de Saint-Priest, j'accepte vostre serment.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Julienurs

Julienurs, était présent depuis le début de la cérémonie. Cependant, du fait des diverses allégeances des conseillers ducaux, ainsi que la fatigue cumulée des semaines passées, elle s'était assoupie. Shinji la reveilla en lui donnant divers coups de coudes à la taille. Voyant que tout le monde l'attendait, elle se leva, s'avança vers Ka; heureuse d'avoir a prêter serment a un gouverneur Gones et dit :

Moi, Julie de Barsac, Baronne de Saint Vallier, jure devant Aristote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Ka de brugeliete, et, à travers lui, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Puis elle retourna s'assoir en attendant sagement la fin de la cérémonie.
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Spacewolf

Jusqu'au bout, Space avait hésité et hésitait toujours...
Il le devait, pour son duché, qu'il aimait tans, pour sa garnison et ses hommes qu'il respectait...

Mais pouvait il le faire devant cet homme, pouvait’ il lui donner sa confiance alors que...

Pour son Duché, il balaya ses pensées et se dirigea vers le trône
Il s'approcha du Gouverneur, et se mit à genoux

Nous Spacewolf, Seigneur des Lances de Vienne renouvèlons nostre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Messire Ka de brugeliete, et cela au nom du fief de la Terrasse qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Vienne.

A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand Duché et de son gouverneur, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.
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Instructeur de l'école militaire
Vétéran de Mont-Aiguille et de Vae Victis
~Fidelitate et Honore~

Helsinki

Helsinki sortit de sa torpeur quand SpaceWolf, le seigneur des lances de Vienne s'avança.
Il se demandait si il pouvait faire confiance en un montagnard
Ses hommes durs étaient taillés dans la pierre au dedans comme au dehors. La vallée du Lyonnais dauphiné ainsi que les hommes qui la composaient, différait beaucoup de la montagne.
Ce sera bientôt mon tour se dit-il en lui même.
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Code:

Ka_devirieux

Avança alors vers le Gouverneur une des personnes qu'il avait le plus admiré en la politique. Son aisance à garder la tête froide et sa sagesse avaient bien souvent su calmer les humeurs de Ka. Julienurs s'approcha de lui et presta allégeances.

Julienurs, j'accepte vostre serment!

Suite à elle, les premiers seigneur des lances s'avancèrent. Spacewolf le premier.

Seigneur des Lances Spacewolf, j'accepte vostre allégeance.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Helsinki

Helsinki suivit Spacewolf.
Arrivé devant le gouverneur il s'agenouilla.

Nous Helsinki, Seigneur des Lances de Lyon renouvelons nostre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Messire Ka de brugeliete, et cela au nom du fief d'Ecully qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Lyon.

A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand Duché et de son gouverneur, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.
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Lady_antlia

[ Après un long voyage ... des regrets, des craintes, un retour espéré .]

Un pied mis en terre dauphinoise, elle releva la tête et huma l'air. Enfin, elle était arrivée.... enfin elle était chez elle.
Elle posa un instant son âme en ces terres qui voulaient tant dire pour elle, en ce Duché qui avait tant représenté.
Oui elle était heureuse enfin d'être de retour. mais ce mois d'absence voulait dire tellement de choses en retard, et son premier devoir était de prêter allégeance.
Un moment encore petite étoile, encore un moment se disait elle en caressant son ventre.. petite Licorne au devenir, petit être à venir, nous sommes chez nous murmura t elle.

Derriere Aouen, sage maure que Guidel avait fait venir à sa rencontre.... et enfin Arthur, l'un des fils de Fhar qui revenait au pays comme l'on disait.

Yeux qui se ferment un instant, afin d'apprécier l'instant, puis yeux qui se rouvrent enfin.

Il me faut aller me changer puis me tenir face au Gouverneur afin de remettre mes terres et mon épée au service du Duché.

[L'allégeance]
Et c'était en chemin vers la salle d'allégeance qu'elle eut un doux sourire, caressant son ventre encore une fois. Les pas la conduisait vers ses endroits si connus, reconnus. L'on pouvait apparenter la sensation à une ancre, un point d'ancrage à sa vie.
Les gardes à présent, elle prit un port impeccable et se fit annoncer. Un instant encore avant d'entrer, elle regarda les derniers soins à porter à sa tenue.
Elle était calme, très fatiguée, certes inquiète pour les Licornes ... Mais son devoir...
Le garde revenu, c'était à elle. Alors elle avança la blonde au devant du Gouverneur, sous l'oeil des Nobles, Conseillers et Seigneurs des lances déjà présents... quelques badauds. Son ventre ne lui permit point de s'agenouiller comme il se devait , alors elle fit une profonde révérence et releva la tête en s'adressant au Gouverneur.

Votre Grasce, je vous présente tout d'abord mes excuses pour le retard dont je suis l'auteur. Je rentre juste des terres du Centre Ouest, où mission m'avait été confiée et où la guerre comme vous le savez commence....

Pose à ces mots, en pensant à Guidel, parti ... elle relevée de mission pour cause de ... de délivrance proche. Elle serra doucement son poing , faisant entrer ses ongles en sa paume de main, puis se resaississant, sans que rien ne se voit, visage impassible elle continua.
Je vous présente également mes excuses de ne point mettre genou à terre mais sachez que la présente n'est qu'honneur:

Moi, Antlia Kennedy, Baronne de Grignan, Dame de Urre, Major des Compagnies Nobiliaires du Lyonnais Dauphiné et Chevalier errant de l'Ordre Royal de la Licorne me présente à vous afin de renouveler mon allégeance.
Je reconnais en votre Grasce, Ka de Devirieux dit de Brugeliete, le Gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné et en lui sa Très Sainte Majesté Levan le IIIème.

Devant le Très Haut, je fais serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Elle refit une autre révérence comme elle se devait de le faire, du mieux qu'elle put puis attendit.
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Ka_devirieux

S'en suivit l'allégeance d'un autre Seigneur des Lances. Lorsque celui qui gérait la garnison de Lyon s'avança face à lui, comme les auters il s'agenouilla et presta allégeance. Ka lui répondit;

Seigneur des lances, j'accepte vostre serment.

Antlia lui succéda. Enceinte jusqu'aux oreilles, la Baronne s'abstint de s'agenouiller, ce que Ka lui concéda du regard. Leurs anciennes fonctions les avaient rapprochés par le passé, et Ka auraient aimé à faire comprendre cette relation Ost-Prévôté qu'ils avaient mis en place de leurs temps. Mais cette collaboration ne semblait plus possible dans l'état actuel des choses. Nostalgique donc, il écouta la Baronne et lui répondit;

Antlia votre retard est tout pardonné ! Tout comme vostre état qui ne peut être que réjouissement en espérant que le futur Kennedy soit aussi fidèle à son duché que l'est sa mère. L'essentiel étant que vous soyez là en ce jour. J'accepte donc vostre allégeance.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

--Poucet

Un petit garçon entra un colis à la main. Les gardes l'avaient arrêté avant de le laisser passer. On lui avait promis une bonne récompense s'il s'acquittait de la livraison.
"C'est pour le barbu assis sur la grande chaise ! Tu lui diras ...." avait dit le commanditaire. Tout penaud dans ce monde d'adulte, il prit son courage à deux mains et porta le paquet au gouverneur.

Votre Grâce, quelqu'un qui vous veut du bien, vous fait remettre ceci.

Il ne s'était pas trompé dans le texte et attendit sa récompense. Le Gouverneur déballa le colis et trouva une marotte à son effigie....

Suppresion des images:
- poids total supérieur à la limite permise de 400 Ko
- hauteur totale supérieure à la limite permise de 800 px

Mr Hin

Penelope.

Le Capitaine sourit à sa belle-soeur quand elle prêta allégeance, puis aprés Juliénurs, ce fut le tour du Seigneur des Lances de Vienne de s'agenouiller devant le Gouverneur.
Pénélope avait pour lui une affection particulière pour avoir toujours combattu à ses côtés. Un homme intègre et fidèle comme il y en avait bien peu.
Les allégeances s'enchainaient, et elle avait hâte de pouvoir sortir de la grande Salle et prendre l'air. Mais par respect pour tous et pour le Gouverneur elle resterait jusqu'au bout.
Elle s'était appropriée un siège, et suivait la suite de la cérémonie avec attention, posant son regard de temps à autre sur son époux en le rassurant d'un sourire quand son tympan fut attiré par les pas d'un petit garçon.

Elle plissa les yeux tentant de reconnaitre l'enfant, mais non ce visage lui était totalement inconnu. Il paraissait intimidé d'être là, y a des parents qui n'ont pas le moindre bon sens de laisser trainer leurs gosses quand même.
Pénélope l'observa un moment puis se leva en s'approchant du trône. Elle se mit à sa hauteur et saisit le petit jouet.

C'est très joli toutes ces couleurs, puis ça doit faire du bruit quand on l'agite, la personne qui l'a fabriqué est très adroite mais pourtant si lâche de ne pas l'avoir apporté elle même ........
Mais tu sais les enfants du Gouverneur sont bien trop grands pour jouer avec cela mais je suis certaine que mon bébé sera ravi de s'amuser avec.

Elle farfouilla dans sa poche puis lui glissa quelques piécettes.

En sortant tu iras au marché pour acheter à manger, tu parais si fragile, tes parents ne te maltraitent pas au moins ?

Elle prit la main du petit garçon et l'accompagna sur le parvis.

Garde ! Filez donc au marché avec lui je ne voudrais pas qu'il fasse de mauvaises rencontres.....les rues sont si peu sûres en ce moment.

Elle suivit l'enfant du regard, puis rangea précieusement le jouet dans sa poche avant de faire quelques pas parmi les passants en attendant que son époux la rejoigne.
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Geronimo2751

Gérault traversa l'allée centrale en jetant un coup d'oeil à sa compagne qui était toute belle dans son rôle de héraut. Ilvint s'agenouiller à son tour devant le gouverneur,

Moi, Gérault dict geronimo2751, Seigneur du Glaizil et d'Anthon, Grand Maitre des Lances du Lyonnais Dauphiné vient me présenter à genoux pour renouveler mon serment.
Je reconnais Ka de Devirieux , comme le Gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné et en lui sa Très Sainte Majesté Levan le IIIème.

Je mets mon épée et mon esprit que j'espère vigilant au service de ce duché en lui jurant fidélité et conseil.
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Pour le commandant, pour l'ami

Nynaeve87

Elle le regarda avancer et son regard s’adoucit.
Elle avait l’humeur changeante ces jours-ci et bien des choses la chagrinaient, mais lui, il était son bonheur.
Portant doucement sa plume à sa bouche, elle détailla sa personne.
Habit militaire impeccablement tiré, il marchait avec la prestance et la légèreté de l’homme d’épée qu’il était.
Ses yeux verts, ou bleus si indéfinissables parfois dans leur clarté, se posaient sur elle, emprunts de cette petite lueur qui lui plaisait si bien.
Alors qu’elle se demandait dans quel habit elle le préférait du harnois, à l’habit de chasse, il mit genou en terre à son tour et prêta serment. Presque par habitude, elle cocha son nom sur la liste qu’elle avait devant les yeux et où elle notait les feudataires ayant remplis leur devoir.
Le jour déclinait doucement, la cérémonie tirait à sa fin.
Elle allait bientôt clore celle des allégeances pour reprendre, avant que le gouverneur ne se lève les deux anoblissements qu’il restait.

Je laisse encore deux jours aux allégeances vu la longueur des anoblissement cette fois ci. Elles seront donc closes le 15 octobre

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Ka_devirieux

Antlia venait de se retirer lorsqu'un enfant entra dans la salle et s'approcher du trône. Tenant à la main une chose colorée et grelotante. Il regarda l'enfant étonné mais ne s'avança pas vers lui, voyant le capitaine le faire. Il hésitait; comment faire comprendre à cet enfant que toutes les fréquentations ne sont pas les meilleures? Le châtiment corporel ou le sermon? Soit, le capitaine, bientôt mère elle même, saurait se débrouiller avec l'enfant.

Le Grand Maistre des Lances s'avança alors à son tour. Il s'agenouilla et presta allégeance;

Seigneur Géronimo, j'accepte aujourd'hui vostre serment.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Akula

Les allégeances touchaient à leur fin et c'était au tour des SDL des différents garnison de prêter serment. Akula s'avança après que le Grand Maitre des Lances en eu finit

Moi Akula, Seigneur Des lances de Montélimar et par la même Seigneur de la Rochette, reconnait Ka de Devirieux comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage. Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.
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Flyerstyle

flyerstyle qui était resté en retrait depuis le début de la cérémonie vit les derniers Seigneurs des lances s'approcher. I était temps pour lui aussi de prêter serment devant un montagnard qui plus est, quel honneur...
Il s'avança, mit un genoux un terre et parla d'une voix haute et forte

Nous, flyerstyle, Seigneur des Lances de Briancon renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Messire Ka-de-Devirieux, et cela au nom du fief de Chateauneuf de Galaure qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Briancon.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Princesse_lotus

Lotus qui avait suivi la cérémonie d'un oeil plus ou moins alerte réalisa soudain que c'était maintenant les Seigneurs des Lances qui s'avançaient...
Elle eut un moment d'hésitation vu qu'elle avait déjà prêter serment... Oui mais ce n'était pas pour sa fonction à l'Ost...
Saisie d'un doute affreux, elle joua la carte de la prudence et s'avança à la suite de ses collègues. Après tout valait peut être mieux le faire deux fois que de manquer à une obligations...

Elle se présenta donc face au Gouverneur, un genoux à terre mains posées sur sa canne, et annonça le plus clairement possible :

Moi, Lotus, Seigneur des Lances de la Garnison dioise, Dame de Genay de par cette fonction, viens renouveler mon allégeance à votre Grâce, légitime souverain du Lyonnais Dauphiné.
Je lui jure aide, fidélité et conseil en toute circonstance et met à son service ma lame et celles des soldats sous ma responsabilité et à travers elle à sa très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Elle avait un peu de mal avec les formules, elle espérait toutefois ne rien avoir oublié...
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[Bannière hors normes retirée par Bottée Féline]

Ka_devirieux

Les seigneurs des Lances s'avançait l'un après l'autre. Ka recevait leurs allégeances avant de clôturer cette cérémonie. Cela avant d'organiser la cérémonie d'avant la fin de mandat. Celle qui permettrait de remettre à son prédécesseur son Vicomté qui avait été enfin retrouvé. Raison de son absence en cette première cérémonie.

Seigneur des Lances Akula, veillez sur vos terres comme vous veillez sur Montélimar! J'accepte vostre allégeances !

Flyerstyle lui emboita le pas. Sans aucun doute le Seigneur des Lances que Ka connaissait le mieux. Avant de lui répondre, Ka observa l'homme. Son regard le balaya, regardant la prestance qu'il avait pu prendre depuis sa nomination.

Seigneur des lances Flyerstyle. J'accepte vostre serment.

Lotus suivit alors Licenscar. Elle avait pu donné l'air d'hésiter mais s'avança face à Ka et presta allégeances pour ces terres de Genay.

Seigneur des Lances Lotus. J'accepte vos allégeances.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Maccornell

La nuit du 8 septembre au 9 septembre, le Seigneur de Baternay n'avait pas beaucoup dormi. Après sa discussion avec le secrétaire de l'assemblée nobiliaire, il avait eu la chance de croiser sa marraine dans les couloirs du château de Pierre-Scize. Malgré sa grossesse, elle était venu voir si tous les préparatifs pour le lendemain était prêts. Il lui avait parlé de son entrevue avec celui qu'il appelait ostrogoth toujours accompagné de son garde du corps. Pour l'aider à mieux comprendre la difficulté, elle lui avait montré des documents contradictoires dans son bureau de travail. Elle était bien consciente du casse-tête que l'octroi des fiefs de fonction amenait dans son travail. Les autres duchés n'avaient pas ce soucis. Elle y travaillait mais avec l'heureux événement qui s'annonçait, elle devait certainement et avec raison lui donner de nouvelles préoccupations.

Au problème soulevé par MacCornell, il existait pourtant une solution simple que le secrétaire de la dite assemblée n'osait envisager, préférant insinuer et égratigner celui qu'il n'aimait pas plutôt que de réfléchir à la question qu'il avait soulevé. Une simple modification des statuts de cette assemblée permettrait de régler définitivement les rôles des seigneurs des lances au sein de cette assemblée. Il est vrai que cela impliquerait de reconnaître que la noblesse du Lyonnais-Dauphiné fonctionne à deux vitesses: ceux qui ont des devoirs et ceux qui ont des droits en plus.

En cette triste matinée, le temps maussade ne présageait rien de bon. Il fallait espérer que cela n'augure rien du mandat de l'ostrogoth. Après avoir fait ses exercices matinaux, l'embrunais alla manger dans une taverne. Il observa les gens du peuple qui avaient l'espérance que le nouveau gouverneur allait s'occuper d'eux et pas de ses intérêts personnels. Il les écouta, certes cela n'avait rien à voir avec les serments qui étaient proclamés en salle des allégeances. Ici, les paroles étaient vraies et sans manipulations politiciennes. Et si MacCornell s'était engagé dans l'Ost c'était pour défendre ce peuple et son franc-parlé. Là, il avait découvert une famille et avait appris énormément. Surtout depuis qu'il était Seigneur des lances, il avait eu l'occasion de découvrir la bêtise de ceux qui s'imaginent gouverner ainsi que l'intelligence d'autres. L'après-midi passait, il laissait son esprit errer au gré des conversations du peuple qui lui parvenaient.

Robin, l'archer de sa garde rapprochée, entra dans la taverne et marcha en sa direction. Il était porteur d'un message du Grand Maistre des Lances qui s'inquiétait de ne pas le voir à la cérémonie. Réalisant que la nuit tombait, il répondit présent à l'appel de son supérieur, comme à chaque fois. Il ramassa ses affaires et alla à la cérémonie. Tel un paon, celui qui avait été élu gouverneur trônait sur un siège en bois, la main gauche sur celle de son garde du corps ou était-ce l'inverse. Les pratiques intimes de ces personnes ne l'intéressait pas, aussi MacCornell n'y prêta-t-il pas attention. Tout au plus il regarda qui était encore présent. Il reconnu tout de suite, le Seigneur du Glaizil et d'Anthon agenouillé et prestant serment. Suivirent ensuite, ses collègues de Die, de Montélimar et de Briançon. Les autres semblaient déjà être passés. Une fois n'est pas coutume, il était arrivé en retard et passerait sans doute le dernier.

Il s'avança regardant droit devant lui en direction de sa marraine qui semblait contente de le voir. Il s'arrêta à quelques mètres du trône. Sans s'agenouiller, il proclama.

Nous MacCornell, Seigneur des Lances de la garnison d'Embrun, et de par ce fait, Seigneur de Baternay, renouvelons notre serment de conseil, fidélité et soutien armé au Lyonnais-Dauphiné, à son Peuple et à ses représentants. Qu'Aristote nous vienne en aide pour que la justice soit faite sur ces terres et que notre bras reste fort face à l'adversité et toujours au service de sa Majesté Levan III, Roy de France.

Une fois le serment accepté, il repartit non sans avoir souri tendrement à sa marraine.

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Ka_devirieux

Les Seigneurs des Lances s'étaient succédés. Mac Cornell s'avança alors. Un instant Ka s'interrogea, se demandant si le siège du Gouverneur en cette salle de cérémonie était suffisamment pimpant pour qu'il ne le confonde plus avec son homme de main.

Les bras croisés, Ka [hrp car c'est encore moi ljd qui choisit merci.] l'observa s'avancer vers lui. Le soldat réitera son serment. Ka porta la main à la barbe. Songeur. Ce serment, et les qualités qu'il estimait, ou pas, de cette homme, étaient-ils suffisant pour qu'il accepte son serment. Lui qui l'avait autrefois convaincu de démissionner de l'ost.

Il dit finalement, le regard dur;

J'accepte vostre allégeance
Après tout, ce n'était pas comme si il avait appeler à la révolte. Ou pas encore.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Nynaeve87

Il était temps maintenant. Le soleil, à l'ouest descendait vers l'horizon, la cérémonie tirait à sa fin.

Nyna observait son filleul… cet homme qui avait été son aide armurier à la garnison d’Embrun et qui remplissait, plusieurs année plus tard son rôle de Seigneur des lances avec conscience et un investissement de chaque jour, attentif à tous.

Son attitude l’intriguait, Mac était tout sauf un frondeur, et pourtant il en avait là presque l’insolence et le regard qu’il posait sur Ka était pour le moins… hmm… difficile à définir… il avait du se passer quelque chose qui lui échappait un peu… elle creuserait plus tard…Néanmoins, elle répondit à son sourire…

Dauphiné se leva, grimaçant un peu tant son ventre lui semblait lourd. Essayant de rester le plus digne possible, elle prit de nouveau la parole.

Par ce dernier serment, voici que s’achève cette cérémonie.
Mais avant de vous inviter au magnifique buffet que nous ont préparé les intendants de Pierres Scize, je vais demander à notre gouverneur, d’appeler Phelim, seigneur de Tassin la Demi –Lune, pour la remise de son fief de retraite…
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Phelim

Dans les rues de la capitale, le Seigneur de Tassin la Demi Lune savourait sa rapide progression sur son canasson. Les gens s'écartaient aujourd'hui beaucoup plus volontier de son chemin qu'avant. Il faut dire que sa hache et son affreuse cicatrice au cou impresionnaient facilement les paysans. Qui plus est, des rumeurs circulaient à propos de cette arme.. on disait que l'Imprévisible l'avait emmené en taverne, affirmant qu'il éventrerait le Fier s'il venait à le croiser .. et encore plus fou, on racontait que la vicomtesse Adrienne l'avait elle même brandie en proclamant qu'elle ouvrirait toutes femmes approchant d'un peu trop près Argael.

A la réflexion, il ne regrettait pas du tout de s'en être forgée une ... même s'il avait détourné son rôle de son utilité première, cela valait cent fois le temps pris pour la fabriquer. Et puis, depuis la mort du Fab, il avait besoin d'un peu de temps pour remettre à sa ceinture l'épée qu'il lui avait offerte il y a longtemps maintenant ...
Il fallait qu'il soit vraiment fou à lier pour avoir fini par apprécier l'homme qu'il avait donné ordre de tuer .. mais, il était capitaine en ce temps là, et l'Andalou menaçait de prendre la capitale. Comme quoi, être dans des camps différents n'empêchait rien ..

Arrivé devant la salle des allégeances, un laquais vint tenir les rênes de Rouge alors qu'il descendait de cheval. Il n'y était point reparu depuis qu'on l'avait enlevé, et il n'avait d'ailleurs toujours pas bien saisi les raisons de ce dernier ... Apparamment, un Dauphinois trop zêlé avait prévenu la Provence que des brigands arrivaient chez eux .. quel idée de rendre service à cette province rebelle .. mais il n'en savait en fin de compte trop rien .. tout cela c'était passé sous le mandat de Voya, alors que lui, simple CaC, ne s'était guère interessé à l'affaire. Une certitude du moins, le Gouverneur avait eu la bonté de remettre deux membres de la garde noire pour escorter Nynaeve et Gérault ... jusqu'en Berry où ses ravisseurs l'avaient abandonné .. s'attendant sans doute à ce que la vie finisse par partir comme le sang qui sortait de ses plaies au cou et à la jambe dans un coin perdu où on ne penserait pas le trouver ...
Mais se fut sans compter sur la tenacité de certains Dauphinois .. qui avait fait qu'il pouvait se présenter devant le régnant de son duché aujourd'hui.

Il parcourut l'allée centrale menant au trône alors qu'on l'avait appelé, l'azur se promenant à droite et à gauche pour renouer un peu avec les lieux. Enfin arrivé devant Ka de Saint Veran, il inclina la tête en guise de salue tout en l'observant.

Votre grâce ..
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Ka_devirieux

Les dernières fois où s'étaient croisé les deux hommes, Phelim était le gouverneur. Entre les deux hommes les tensions s'étaient installées et leur dernière discussion avait été des plus animées dans le refuge des montagnards Ils ne s'étaient pas quittés en très bons termes.

Lorsque l'ancien gouverneur avait été enlevé, Ka s'étant retiré quelques jours à Saint-Véran pour se concentrer sur son devenir politique n'apprit pas la nouvelle immédiatement mais quelques jours après. Il ne s'en n'était nullement réjoui, lui portant toujours estime. Et lorsque Ka fût nommé Gouverneur et qu'on lui apprît le départ de Dauphiné à la recherche du Seigneur de Tassin la demi lune, il ne tarda pas à ordonner que quelques gardes noires l'accompagnent.

Le Gouverneur fût surpris, voyant le corps abîmé de Phelim, lorsqu'il se présentant face à lui. Certes rien n'était enlevé à sa dignité ou sa prestance, mais la douleur de ce qu'il avait pu subir s'affichait sur ses cicatrices. Il s'approcha de Ka et fixa son regard tout en le saluant.

Ka fît alors de même et prit la parole;

Phelim, Seigneur de Tassin de la Demi Lune. Laissez moi tout d'abord vous dire que je suis heureux de vous savoir enfin de retour en Lyonnais-Dauphiné aujourd'hui ! Et de surcroît debout et dignement face à moi.

Vous avez cependant mené ce duché durant presque l'entièreté de vostre mandat! Aujourd'hui le Lyonnais-Dauphiné veut vous remercier du travail accompli par l'octroi d'un fief de retraite, le vicomté de Oingt. L'acceptez-vous?
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Phelim

Il sentit le regard du gouverneur le détailler et s'arrêter un moment sur sa cicatrice au cou, mais l'Imprévisible ne broncha pas. Et quand ce dernier prit la parole, un sourire lui échappa en entendant ses premières phrases.

Il arrivait quelques fois qu'ils aient des coups de gueule tous les deux et que cela finisse par les bouderies de Ka. Mais alors, après avoir ronchonner seul quelques minutes, le Seigneur de Tassin la Demi Lune finissait toujours par harceler de pigeons le Seigneur de Saint Véran .. et cela ne manquait jamais, à l'usure, le Briançonnais finissait par sortir de sa caverne. De vrais gamins ...

Seulement, la dernière fois, ce fut différent .. aucun courrier d'envoyé ... Il dirigeait à ce moment là le Lyonnais-Dauphiné et il ne pouvait pas laisser se dire n'importe quoi parce que des personnes étaient décidés à utiliser une bête histoire de justice pour l'atteindre.
Mais, de l'eau avait coulé sous les ponts depuis .. comment lui garder rancoeur après le geste qu'il avait fait pour lui .. et surtout, alors qu'il était gouverneur à son tour maintenant, et que les deux hommes se comprenaient bien mieux du coup ...

Ses yeux bleus plongèrent à nouveau dans ceux de son suzerain, alors qu'il répondait à sa question.

Je l'accepte.

Puis, il lança un coup d'oeil en biais à Dauphiné, en se disant pensivement qu'il connaissait le rituel maintenant, puisqu'il avait été annobli pour la première fois par elle.
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Ka_devirieux

Le Seigneur de Tassin approfondit son regard vers Ka et accepta son anoblissement. Le Devirieux pensa alors à rappeler à Phelim qu'il faudrait faire nettoyer le parvis de son pigeonnier à Saint-Véran que ses pigeons avaient terminés de le recouvrir de fientes.Mais il attendrait après la cérémonie, l'instant n'étant pas vraiment adéquat. Tout en le regardant il lui adressa également un léger sourire retenu.

Phelim, engagez-vous votre foi pour servir le Lyonnais-Dauphiné, et promettez-vous à votre seigneur fidélité, aide et conseil ?
Etes-vous prêt aujourd’hui à déclarer votre vassalité à ce duché et à prêter serment aujourd’hui au Lyonnais-Dauphiné et à son légitime souverain ?

Ka se leva alors et se dirigea doucement vers Phelim, accompagné du livre des vertus en main. Avant qu'il ne lui réponde il lui chuchota;

Et interdiction de se faire enlever!
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Demons

Portée par un cavalier aux couleurs de Salerans, une lettre arriva au gouverneur cachetée du sceau du baron qui sortant lentement de sa retraite n'avait pas eu le temps d'aller à Lyon pour prêter allégeance lors de la cérémonie. Lorsque le gouverneur la reçut il l'ouvrit et lit :

Citation:

A Messire Ka-de-Devirieux, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné,

Moi, Demons, Baron de Salerans, par cette présente lettre, jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance à Messire Ka-de-Devirieux, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin Marc-Philippe, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal en toute circonstance.
Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Salerans et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

J'accompagne cette allégeance de toutes mes félicitations pour votre élection et m'excuse pour cette bien tardive missive!

Fait à Dié le 19 octobre de l'an 1456
Demons

HRP // Cette lettre est bien entendu pas dans le RP des derniers post!
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Phelim

Le gouverneur lui sourit légèrement, puis la cérémonie se poursuivit avec le moment le plus important, le serment.
Il lui présenta le livre des vertus, et l'Imprévisible allait poser sa paluche droite dessus, quand le Briançonnais lui parla à l'oreille.

Le Lyonnais suspendit son geste et haussa un sourcil, puis se retenant de rire, il se dit qu'il n'oserait pas lui répondre quand même .. Enfin si, puisque s'était bien connu, il osait tout. Il lui retorqua donc, sur le même ton :

Je t'aime aussi Ka.

De toute façon, les témoins présents penseraient juste qu'il faisait son devoir de consilium de dernière minute.

Il finit de placer sa dextre sur le bouquin, et mit un genou au sol. Il inspira longuement, puis prononça l'allégeance .. si facile à dire en mots .. mais bien plus ardu à comprendre .. et très difficile à mettre en application ensuite.

Moi, Phelim dict l'Imprévisible, Seigneur de Tassin la Demi Lune, je jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil et fidélité à Messire Ka de Saint Véran, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin Marc-Philippe.
Je servirai au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et de son peuple et ce, en toute circonstance, par Aristote, je le jure !
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Ka_devirieux

Lorsque Phelim répondit à son chuchot, les yeux de Ka se figèrent un instant abasourdi. Par Aristote, les séquelles de son calvaire ne semblaient pas être uniquement physique ! - Ou avait-il en fait toujours été comme ça? Trêves de réflexion , le Gouverneur s'avança alors vers lui et apposa également la main sur le Livre des Vertus, puis entendit le serment de Phelim.

Il approcha ensuite son visage de celui de Tassin-la-Demi-Lune et déposa un baiser vassalique.

Phelim, Par les pouvoirs qui me sont conferés je te fais en ce jour Vicomte d'Oingt ! Je te promets, au nom de ton suzerain le Lyonnais-Dauphiné, protection et justice !

Dauphiné va maintenant te remettre tes armes et ton écu.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Nynaeve87

Il faisait sombre maintenant et les bougies qu’on avait allumées ici et là donnait à la salle de cérémonie un aspect assez particulier. La jeune femme se sentait fatiguée. Une bien longue cérémonie. Néanmoins elle regardait et écoutait Phelim prêter serment. Heureuse de le voir dans toute sa prestance… une cicatrice qui ne ferait que rehausser son charme sans doute… elle sourit.
Un moment lui revinrent en mémoire les propos de certains quand à sa disparition et ne put empêcher une grimace éloquente…grand bien leur fasse de temps de méchanceté… la jalousie sans doute ou le mal être…
Dauphiné tenait en ses mains le contreseing scellé par le Roy d’arme… elle y avait apporté un soin particulier.
Elle vint au devant du nouveau vicomte avec une émotion particulière et sonda le fond de ses yeux azurs…elle y voyait toujours le même, celui qu’elle avait connu naguère en la taverne d’Embrun.
Ils ne s’étaient jamais quittés depuis… tant d’années…

Phelim, c’est avec beaucoup de joie que je te remets tes armes et ta patente. Le rituel voudrait que je te dise de vivre noble et de faire honneur à ton duché… les mots ici sont superflus…
Soit toujours ce que tu es…

Citation:

Nous, Legueux d'Alanha, dich Montjoie, Roy d’Armes & Pair de France

A tous que la présente liront ou entendront,

Adissiatz !

Par la dite présente, faisons savoir :

Que nous accédons à la demande de Messire Phelim quant à son fief dit de retraite.

Qu'en conséquence, au terme de son mandat, lui est octroyé le fief de Oingt, fief élevé en Vicomté.

Qu'au terme de son règne sur les terres du Lyonnais Dauphiné, Messire Phelim deviendra donc Vicomte de Oingt, il portera "D'argent à la fasce de gueules chargée de trois étoiles d'or ", soit après dessin :

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Phelim

Une fois qu'il eut terminé de prêter serment, le gouverneur dit se sien à son tour, le liant ainsi à son vassal pour un engagement réciproque.
Le Seigneur de Tassin la Demi Lune baissa la tête en l'écoutant et des mèches de ses cheveux bruns en profitèrent pour s'insinuer devant ses yeux.

Enfin, il releva la caboche alors que Ka se penchait vers lui pour lui donner le baiser vassalique. Il fallait qu'il soit bien courageux pour ne pas craindre l'haleine de l'Imprévisible qui restait fatalement alcoolisé.
Et puis, ce fut terminé.

Il se leva et se dirigea vers Dauphiné, alors que l'éclat des bougies accentuaient la fatigue de ses traits. Mais bon .. c'était maintenant terminé. Il contempla un instant le blason que la simplicté rendait fort joli à son goût, bien que la couleur argent fasse trop immaculé pour lui correspondre.

Enfin, il s'inclina devant le Seigneur de Saint Véran, salua Nynaeve, et prit la poudre d'escampette. C'était l'heure de faire dodo, point de converser.

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Walan

Matinée du 2 novembre 1457, Castel de Pierre Scize

Encore une fois, la troisième, la fonction de porte parole qu'occupait Sans Repos le faisait par tradition gérer la cérémonie des allégeances. Arrivé tôt dans la grande salle du Castel de Pierre-Scize, il avait supervisé la préparation de celle-ci par la petite armée de domestiques et de serviteurs qui s'occupaient des lieux.
Les tentures et bannières avaient été hissées, secouées ou nettoyées pour celles qui le nécessitaient, le sol avait été consciencieusement récuré des saletés qui ne manquaient jamais d'accompagner la foule venant de l'extérieur, les torches et chandelles avaient été allumées de toute part, ainsi que de grands feux dans les larges cheminées, pour tenir à l'écart obscurité et froideur de cette fin d'année.

Le bras gauche maintenu contre son torse par un bandage serré, le vicomte d'Ancelle n'en était pas moins vêtu de l'une de ses tenues élégantes mais simples aux couleurs de ses fiefs -sable, azur et argent-, et gardait son air sérieux et impassible habituel.

Lorsque tout fut prêt, Walan fit signe d'ouvrir les portes pour laisser entrer les premières personnes présentes, puis alla rejoindre l'estrade au fond de la salle. Il attendit que la Gouverneur entre à son tour par la petite porte de côté destinée à cet effet et s'installe, puis déclama de sa voix ferme.

La cérémonie d'allégeance à Sa Grasce Arwel va désormais commencer.
Les membres du XXVIe Conseil Ducal du Lyonnais Dauphiné sont maintenant appelés à s'avancer par ordre protocolaire pour prononcer leurs serments, suite à quoi les nobles vassaux du Duché pourront venir renouveler les leurs.

Cela dit, Sans Repos alla se placer derrière le Gouverneur, à sa droite, pour y observer la suite de la cérémonie.
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Sagaben

Il n'avait pu être présent à l'allégeance pour Ka, il le serait à celle pour Arwel. Une dioise, gouverneur, cela faisait quelques temps que ça ne c'était plus passé. Euh... réfléchissons... Phelim... non... euh... Voya, non plus... Nyna... Hardryan... Walan... Elorane, Argael... Ben euh... Il avait été le dernier. Grand jour donc.

Il avait passé la nuit à l'hostel d'Amilly à Lyon. Alixe avait dû rester à Amilly, du fait de sa grossesse avancée. Il n'y était plus venu depuis son départ en Languedoc, il y a quelques longues semaines. Le lieu avait bien été entretenu par les serviteurs qui y étaient attachés. Pour l'occasion, le vicomte de Laragne-Montéglin s'était revêtu de ses plus beaux atours. Le bleu était toujours sa couleur de prédilection. Pourpoint aux larges manches et cape suffisamment chaude, mais toujours épaisse.

Il arriva au Castel Pierre Scize à cheval, entouré de quelques hommes. Il entra, salué par les gardes qu'il salua du chef. Une fois dans la salle d'allégeance, il constata que tout avait été régit de main de maître par le porte-parole, d'expérience. Le Conseil n'avait pas encore presté allégeance, comme la coutume le voulait. Il s'avança vers un siège se situant dans les premiers rangs et y prit place. Il salua discrètement le gouverneur et le porte-parole. Il ne savait d'ailleurs si Dauphiné serait aux côtés du Gouverneur ou bien si elle serait dans l'ordre protocolaire du Conseil...
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Arwel

De retour de Paris après avoir prêté allégeance au Roy, le jeune Gouverneur du Lyonnais Dauphiné pouvait désormais recevoir celles du Conseil Ducal et de la Noblesse. Revêtue d'une robe aux couleurs du Lyonnais Dauphiné, elle pénétra dans la Salle des allégeances, le coeur battant, combattant l'émotion qui s'emparait d'elle à cet instant. Son regard émeraude laissait entrevoir un mélange de bienveillance et de crainte. Elle devait se faire violence pour s'exposer ainsi aux regards de tous.

Elle fut surprise par la chaleur et la clarté qui régnait dans la pièce, grâce aux bons soins du Porte-Parole qui s'était acquitté de son rôle avec une admirable organisation. Cela fit poindre un sourire reconnaissant sur ses lèvres lorsqu'elle l'aperçut. Elle se demandait toujours comment il pouvait faire pour être d'une telle impassibilité, quels que soient les événements. Elle qui était bien incapable de cacher ses émotions, peut-être devrait-elle lui demander comment il était parvenu à une telle maîtrise de lui-même... Enfin, elle ne savait pas pourquoi elle envisageait une telle demande, sachant que sa réserve serait très certainement un obstacle à sa formulation. Elle ne regrettait pas d'avoir porté son choix sur lui pour être son Premier Conseiller, sa tempérance saurait certainement canaliser la "petite boule d'émotions" qu'elle était, selon les mots employés par un de ses proches.

Elle alla donc prendre place sur l'estrade et écouta le Porte-Parole déclarer d'une voix ferme l'ouverture de la cérémonie. Le ballet des Conseillers et de la Noblesse allait pouvoir commencer et il lui faudrait savoir trouver les mots justes...

Elle regardait la foule qui commençait à se presser dans la salle d'allégeances, espérant y rencontrer des personnes qui lui étaient familières afin de se sentir rassurée. Elle entrevit alors le vicomte de Laragne-Montéglin... Un Diois... Elle lui rendit très discrètement son salut et esquissa un petit sourire redevable... Avoir une personne connue en face d'elle lui était d'un grand réconfort.
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Pouilleux

Depuis la veille, Antoine de Navarre séjournait à l'hostel de Lyon, celui-là même qui l'avait déjà accueilli à plusieurs reprises lors de ses précédentes visites à la capitale. Il y avait apporté nombre d'affaires, si bien qu'il avait été dans l'obligation d'affréter une carriole pour seconder sa monture sur une des nombreuses routes qui menaient à Lyon. En effet, bien qu'il n'était pas prévu pour lui de rester longtemps à la Rugissante, il avait profité de cette excursion pour transporter plusieurs dossiers à la Cour de Justice. Beaucoup comportaient de nombreuses pages, et il n'avait pas pris soin de les classer avant le départ. Aussi, toutes ses affaires avaient pris bien plus de place qu'il aurait pu être prévu.
Aussi, dès son arrivée, il avait tenu à déposer tous ces dossiers. Il avait ainsi passé une journée entière à tenter de classer tous ces papiers dans les placards qu'il convenait de remplir. Il s'était alors couché fort tard dans sa coquette chambre d'hôtel, sans avoir pu transmettre des informations à un quelconque personnel quant à l'heure où il devait se réveiller.

Lorsqu'il ouvrit les yeux, le jour de la cérémonie d'allégeance, le Soleil pointait déjà dans le ciel malgré la période tardive de l'année. Exténué, il ne s'en rendit pas compte dans l'immédiat. Mais, lorsqu'il s'en aperçu, le Juge se leva d'un bond, et se précipita vers ses habits laissés négligeamment au pied de son lit. Il les enfila aussi rapidement que possible. Il s'aspergea le visage d'un peu d'eau, brossa ses courts cheveux et sa barbe et plaça son chapeau sur sa tête. Il rajusta les manches de sa chemise et ses braies, afin que celles-ci rentrent sans nul pli dans ses bottes noires comme la longue nuit qu'il venait de passer. Il enfila par dessus son mantel beige, et ajusta son col rouge sur ses épaules. Il était fin prêt pour ce qui devait être un des évènements majeurs de la vie de celle qui, non contente d'être son amie, était sa souveraine incontestable.

L'hostel de Lyon n'était pas loin de la Grande Salle des Allégeances. Il y parvint en quelques minutes. Là, il remarqua que sa précipitation l'avait, en plus de l'avoir dispensé du retard, projeté parmi les premiers arrivés à la cérémonie. Aussi, personne ne troublait la vision qu'il avait vers le Gouverneur qui, bien que de calme apparence, était sans aucun doute stressée par ce qui lui arrivait en ce jour glorieux. Lorsqu'il vit que celle-ci le regardait, il lui adressa un sourire encourageant. Il se rangea ensuite parmi la foule et s'apprêtait à devoir à tout moment s'avancer vers le siège de Sa Grasce Arwel d'Istrie.
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Nynaeve87

Nyna avait hésité… comment cette fois venir à la cérémonie… Héraut… capitaine… ben qu’à cela ne tienne elle viendrait en uniforme…
D’abord parce qu’elle l’aimait, qu’il lui allait plutôt bien et qu’elle était dauphinoise avant tout…
C’est parfois en s’éloignant un peu qu’on s’en rend compte…et c’est tout sourire qu’elle entra dans la salle préparée par le premier conseiller… toujours à l’heure celui là… pas un sourire… tout était normal…
D’aller s’incliner devant le gouverneur…

Bonjour votre grâce… comme promis je serais à vos coté pour toute la cérémonie… j’ai confié l’armée à notre Grand Maitre des Lances…

D’embrasser son filleul Antoine…

Heureuse de te voir ici Messire Juge… j’espère que ta nouvelle fonction te plait… en tout cas je sais la justice en bonne main…

D’aller rejoindre son pupitre en glissant au porte parole…

Parfait… comme d’habitude… attention tu as un mauvais pli à ta chemise…

De sourire et de s’installer…
On allait pouvoir commencer…

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Colombine.d.albon

C'est en habituée que le bourgmestre de Lyon franchit une fois de plus les imposantes portes du château Pierre-Scize.
Pour l'occasion elle arborait une toilette sable rebrodée de fils d'or aux couleurs familiales, c'est ainsi parée que Colombine fit son entrée dans la salle des allégeances.

Pensant pouvoir se fondre dans la foule, son teint opalin s'empourpra lorsqu'elle franchit les portes de la salle.
Bien qu'elle soit accoutumée à croiser certains des conseillers présent icelieu, elle perdit contenance en s'appercevant qu'elle était arrivée certainement un peu tôt puisque seule à venir assister aux allégeances sans y être vraiment conviée, quoique sa présence n'était point anodine...

Voulant cacher sa gène, elle fit aux personnes présentes une large révérence, baissant au possible son visage afin de le dissimuler au mieux avant d'aller sur la pointe des pieds rejoindre un recoin des plus discret.
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Fontvell

Fontvell, représentant l'ordre Royal des Hospitaliers, se faisait un devoir d'assister à cette cérémonie protocolaire.
Il s'inclina devant Arwel et salua comme il se devait les personnes présentes non sans adresser un clin d'œil complice à sa vieille (façon de parler) amie puis alla s'adosser au pilier derrière lequel tentait de se dissimuler une jeune femme qu'il aimait à taquiner...

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Nynaeve87

Sérieuse, Dauphiné sortit ses caducées et les déposa, bien droit sur le pupitre officiel du héraut.
Avec les gestes de l’habitude, elle plaça devant elle le registre de la noblesse sur lequel elle allait consigner les présences comme à chaque fois…
Levant les yeux, elle vit son hospitalier préféré… pfff…pas vu depuis si longtemps celui là…
Une fois le gouverneur installé dans le trône ducal posé majestueusement en haut des marches, elle décida de se lever… il était temps d’ouvrir le bal… la valse devait commencer…
Alors, déposant sa cape, vérifiant la tenue de l’épée qu’elle avait de nouveau accroché à son coté… posa un moment sa main sur la garde… elle devint capitaine…
Puis vint s’agenouiller devant Arwel qu’elle fixa un instant… sans rien dire…
Bien longtemps qu’elle la connaissait, elle l’avait presque vu grandir… elle était magnifique et bien à sa place… les qualités indéniables d’un grand gouverneur…
Alors de sa voix claire et chaude elle prononça le serment qui la liait irrémédiablement au plus beau duché du royaume…

Nous, Nynaève de Gaudemar, Capitaine de l’ost du Lyonnais-Dauphiné, Dauphiné, Vicomtesse de Monêtier de Clermont et Dame de Mornant renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel

Le visage grave et l’œil bienveillant elle écouta un instant le silence de la salle…

A nouveau aujourd’hui, nous jurons aide, conseil et fidélité à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent à votre service, vous qui représentez, icelieu, le Dauphin de France, et à travers lui sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Baissant la tête, elle attendit sa réponse.
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Anne_blanche

Je, Anne-Blanche Cornedrue de Culan, Dame de La Mure, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Arwel, son légitime Gouverneur, et à travers elle à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième. Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.
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Arwel

La salle commençait à se remplir et les personnes qu'elle voyait arriver lui faisaient reprendre un peu d'assurance.

Lorsqu'elle vit Antoine s'avancer dans la salle et lui adresser un sourire encourageant, son visage s'éclaira d'un magnifique sourire. Il était son ami des premiers jours, un de ceux grâce à qui elle se trouvait ce jour-là sur le trône ducal. Elle se souvenait des multiples encouragements dont il l'avait abreuvée depuis son entrée au conseil municipal à Dié, jusqu'à son accession à la Gouvernance du Duché.

Elle fut interrompue dans ses pensées par l'arrivée de Nyna, Héraut et Capitaine... Un bien vaillant Capitaine entre les mains duquel elle n'hésiterait pas à mettre sa vie...

Bonjour votre grâce… comme promis je serais à vos coté pour toute la cérémonie… j’ai confié l’armée à notre Grand Maitre des Lances…

Arwel arbora un sourire qui commençait à refléter l'assurance qui la gagnait peu à peu :

Bonjour Ny... Dauphiné... Capitaine... Je suis heureuse que vous soyez à mes côtés lors de cette cérémonie... Votre présence a toujours un effet apaisant sur ma personne...

Elle suivit Nyna des yeux alors qu'elle allait embrasser Antoine et essaya de conserver une attitude sérieuse en l'entendant taquiner le Porte-Parole, laissant toutefois poindre un léger sourire malicieux sur ses lèvres.

La belle bourgmestre de Lyon pénétra à son tour dans la salle d'allégeances. Arwel lui fit un signe de tête lorsqu'elle fit une magnifique révérence et la regarda d'un air amusé aller se cacher derrière un pilier. Finalement, cette cérémonie risquait d'être assez plaisante.

Le flot des personnalités du Duché continuait sa progression... Fontvell, revêtu de sa tenue de lOrdre Royal des Hospitaliers s'avança pour s'incliner devant elle... La situation lui paraissait étrange... Ses connaissances et ses amis venaient tour à tour s'incliner devant elle, cela la mettait tout de même un peu mal à l'aise, surtout qu'elle ne pouvait se contenter de leur répondre que d'un signe de tête et d'un sourire.

Mais il serait encore plus difficile pour elle de voir toutes ces personnes qu'elle respectait s'agenouiller face à elle pour prêter allégeance. Elle sentait une émotion indiscible monter en elle... Le silence s'installa dans la salle, c'était presque plus impressionnant que la foule qui s'étalait à ses yeux...

L'instant qu'elle redoutait le plus arriva... Nyna vint s'agenouiller devant elle, la regardant un instant fixement, sans rien dire... Et la petite boule d'émotions qu'était le Gouverneur ne put empêcher ses yeux se remplir de larmes contenues face à la solennité d'un tel moment... Nyna, ce Capitaine qui avait toute son admiration et tout son respect prononçait son serment :

Nous, Nynaève de Gaudemar, Capitaine de l’ost du Lyonnais-Dauphiné, Dauphiné, Vicomtesse de Monêtier de Clermont et Dame de Mornant renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel

Un nouveau silence empreint de gravité s'installa et Nyna enchaîna :

A nouveau aujourd’hui, nous jurons aide, conseil et fidélité à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent à votre service, vous qui représentez, icelieu, le Dauphin de France, et à travers lui sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Le Capitaine se tenait tête baissée... Arwel aurait aimé pouvoir lui dire de la regarder mais le pouvait-elle ? Elle se mordit un très court instant la lèvre afin d'endiguer l'émotion qui la tenaillait toujours puis sa voix douce brisa le silence :

Capitaine, j'accepte votre allégeance... Sachez que c'est avec la plus grande confiance que j'ai déposé entre vos mains l'Ost du Lyonnais Dauphiné... Je suis certaine que vous saurez vous acquitter de votre tâche avec l'équité et la bravoure qui vous caractérise...

Un doux sourire avait repris sa place sur le visage du Gouverneur et elle tendit sa fine main blanche vers Nyna afin de lui faire signe de se relever...

Une fois qu'elle eût repris sa place auprès d'elle afin d'endosser son rôle de héraut, Anne-Blanche de Culan, Dame de la Mure s'avança pour prêter serment :

Je, Anne-Blanche Cornedrue de Culan, Dame de La Mure, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Arwel, son légitime Gouverneur, et à travers elle à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième. Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné.

Elle avait toujours fait forte impression sur Arwel, il émanait d'elle une autorité naturelle indéniable et une force de travail considérable. Le jeune Gouverneur posa son regard émeraude sur la Conseillère et lui rendit son allégeance, conservant toujours la douceur de sa voix :

J'accepte votre allégeance... Je ne doute pas instant que vous saurez servir les intérêts du Lyonnais-Dauphiné... Votre force de travail et la pertinence de vos conseils ne sont plus à prouver...

Arwel continuait à sourire et tendit à nouveau la main pour faire signe à la jeune demoiselle de Culan de se relever. Elle la regarda rejoindre les autres Conseillers Ducaux avec bienveillance puis ses yeux cherchèrent le prochain Conseiller qui devait venir prononcer son serment.
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Adrienne

Ce n'était un secret pour personne. La Vicomtesse vouait un culte aux soieries, étoffes et draperies délicates, dilapidant sans compter sa fortune pour débusquer les tissus les plus rares et raffinés, faisant le bonheur des tisserands et éleveurs ovins. Par dessus tout, elle aimait se distinguer par ses tenues extravagantes et attirer les regards emplis de convoitises sur sa silhouette gracile.

Certains la trouvaient frivole et futile, peu savait que collectionner les beaux atours était pour elle une manière comme une autre de prendre sa revanche sur une jeunesse dénuée de tendresse et de confort. L'élégance était pour elle comme la ponctualité, une marque de respect et pour rien au monde elle n'aurait osé arborer une tenue négligée pour rendre hommage en ce jour au Gouverneur de sa province d'adoption, en tant que conseillère ducale.

Ainsi, la robe de camocas pourpre agrémentée de fils et de broderies d’or lui paraissait, au premier regard, absolument parfaite pour l'occasion. L’origine orientale de la matière en faisait une pièce d’exception. L’écarlate se disputait à l’or, tandis que pierres d’ambre et grenats s’alignaient pour former colliers, boucles d’oreille ou ceinture, posée sur les hanches. Le blanc éburnéen du corsage aux délicates arabesques de dentelle fine soulignait l'extrême pâleur de ses traits alors que le pourpre contrastait avec sa peau laiteuse subtilement dévoilée.

Ayant abusé de fards pour dissimuler les larges cernes bleuâtres, stigmates de longues nuits sans sommeil, la flamande se présenta aux gardes surveillant l'entrée de la salle d'allégeances et s'offusqua de les voir difficilement contenir un éclat de rire. Vexée, elle les toisa du regard avant de poursuivre sa route en faisant chanter ses accoutrements marmonnant entre ses dents que ces sombres brutes de soldats n'y connaissaient fichtre rien à la mode. En mirant au passage son reflet dans un miroir, elle comprit la raison de leur amusement, son nez était noir de charbon ! Piquant un fard, la commissaire aux mines sortit in extremis un mouchoir en dentelles de Bruges pour frotter le bout de son museau.

Entrant dans la pièce, nullement impressionnée pour une première, elle aperçut la chancelière agenouillée devant le Gouverneur. Etrange coutume qui voulait que conseillers et maires lui prêtent serment, dans un ordre strict qu'avait pris soin de leur rappeler au préalable le Vicomte Walan qui semblait très à cheval sur ces principes. Toutes ces tenues bigarrées, ce défilé de médailles, d'oriflammes colorés ... l'on se serait presque cru au grand carnaval de Dunkerque, l'ambiance et les lancers de poiscaille en moins ...

Sans lancer un regard à personne, son visage ne laissant tranparaître aucune émotion, elle avança un pas et puis l'autre, jusqu'à trouver un coin sombre non loin du maire de Lyon, aussi sombre que son âme l'était depuis plusieurs jours ...
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Shinji

Shinji élu au Conseil Ducal avait été choisi pour la charge de Procureur. Comme tout conseiller, il se devait de reconnaitre le gouverneur. Pour la quatriéme fois en tant que conseiller, Shinji se présenta pour aller prêter serment. Shinji s'avança vers le nouveau gouverneur, respecta le protocole mais avec un grand sourir pour une grande amie et femme de caractére. Il dit ensuite ces paroles :

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief Bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, conseil ducal en charge de la Procure, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, dame Arwel, et, à travers elle, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Shinji rejoignit Anne_Blanche qui avait déjà préta serment et laissa la place à Axel de Fersen.
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Axel2fersen

Depuis sa grossesse, Axel savait que les cérémonies d'allégeances pouvaient être la plus longue et la plus fastidieuse des cérémonies, mais à présent tout lui était égal, elle désirait juste que cela en finisse. Pourtant elle portait la gouverneur dans son coeur bien au chaud, mais désormais plus rien n'avait de saveur. Et ce qui aurait dû pour elle être une fête et un moment de douce excitation, n'était rien plus qu'une obligation à honorer. Elle regarda ses collègues défiler les uns à la suite des autres et répondit au sourire de Shinji qui l'invitait à prendre sa suite.

Elle se leva de son siège et s'avança. AU moment de s'agenouiller , elle hésita un instant mais plus rien ne s'opposait à la génuflexion. Elle plongea ses yeux azurs dans ceux d'Arwel et récita telle une marionnette de théâtre:

Je, Axel Rouvray dame de Roynac et de Glandage par alliance, connétable du Lyonnais-Dauphiné promets devant le Très-HAut et les hommes aide, conseil, et fidélité à Arwel, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle au jeune dauphin et à Sa Majesté Levan le troisième.

L'aristotélicisme d'Axel avait été mis à mal, elle avait même eu du mal à promettre devant celui qui comme elle le jugeait, l'avait abandonnée. Elle prit une profonde inspiration retenant les larmes qui dorénavant ne cessaient de couler , elle attendit avant de se relever qu' Arwel accepte son serment.

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Dameisabeau

Cette fois, elle n’avait pas eu grand chemin à faire pour se rendre à la cérémonie des allégeances.
Séjournant à Lyon depuis quelques jours, ce sont des traits lisses et une mine reposée qu’elle aurait du afficher pour cette cérémonie importante.
Au lieu de cela, il avait fallu qu’elle soit prise d’un refroidissement.
Bien sa chance !

Après avoir revêtu une tenue adéquate, point trop pimpante ni désinvolte, elle prit un temps infini pour couvrir sa mine froissée et tenter de dissimuler un nez rougi plus que de raison puis avait quitté l’hôtel très tôt pour se rendre au préalable en la cathédrale.
Affligée comme bon nombre par la disparition récente d’un ami, un enfant du pays, elle s’y était recueillie un moment avant de porter ses pas en salle d’anoblissement.

La cérémonie suivait son cours tandis qu’entre deux éternuements retenus, elle dévisageait leur nouvel gouverneur.
La prestance de cette jeune femme si frêle la surprenait.
Dés le début de son mandat, elle avait su asseoir son autorité qui transparaissait dans la douceur de sa voix et qui ne faisait nul doute.
Une main de fer dans un gant de velours.

Elle en était là de ses réflexions quand, suivant l’ordre établi, ce fut à son tour de prêter allégeance.

Elle s’avança à la suite de la Dame De Roynac et s’agenouilla de bonne grace devant le gouverneur, priant Aristote qu’elle ne fut prise alors d’une crise d’éternuements mal placée.

Moi Isabeau, Dame De Hauterives, procureur adjoint, jure en ce jour, fidélité, aide et conseil à Arwel, XXVI gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers elle à sa majesté le Roy Levan le troisième.
Que le très haut m’assiste afin de servir et protéger au mieux les intérêts du duché et de son peuple.

Ouf! elle avait pu s'exprimer sans incident notoire.
Elle resta agenouillée, attendant la permission de se retirer.
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Pouilleux

Antoine regardait ses collègues défiler devant Arwel, lui promettant leur soutien inconditionnel. Tous semblaient heureusement assumer leur devoir, et tout particulièrement le Gouverneur. Celle-ci ne sourcillait pas, bien qu'elle devait assurément être troublée en cette grandiose journée. Tout semblait parfait, grâce au travail du Porte-Parole et de Dauphiné. Antoine regardait autour de lui. Rien ne semblait amener à troubler l'importante cérémonie. Aussi, le Juge préféra se concentrer sur ce qu'il allait devoir réciter. Il avait déjà exécuté une allégeance par deux fois, mais cette fois-ci était différente. Il allait s'exprimer devant son amie, qu'il allait devoir nommer avec tous les égards naturels envers un Gouverneur, et devrait se retenir de rire. Elle l'avait déjà réprimandé lorsqu'il l'appelait à coups de "Votre Grasce". Le ferait-elle cette fois-ci.

Après avoir bien révisé mentalement son discours, Antoine fit attention au coeur de la cérémonie. Le Connétable, sa cousine Axel, s'agenouillait alors face au Gouverneur. Le sourire d'Antoine s'estompa lorsque de grasses larmes se mirent à couler sur sa joue. Il se tourna vers sa nièce Isabeau, pour lui faire remarquer le malaise d'Axel, mais celle-ci était malheureusement déjà en route pour donner son allégeance. Antoine se promit alors, après avoir juré fidélité à Arwel, d'aller s'enquérir des évènements qui avaient poussé ces larmes indésirables.

Isabeau avait donné son allégeance. Antoine devait maintenant s'avancer face au Gouverneur. Il s'exécuta rapidement. Lorsqu'il fut face à elle, il lui adressa un sourire amical, et posa ensuite un genou à terre.

"Moi, Antoine de Navarre, Juge du Lyonnais-Dauphiné et surtout Conseiller de Sa Grasce Arwel, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, jure d'assurer envers elle mon devoir de Fidélité, d'Aide et de Conseil, et, à travers elle, envers Sa Majesté Levan III, Roy de France."

Il maintint la pause, attendant que Sa Grasce lui permette de se lever.
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Hardryan

En la capitale ce matin là avait résonné les sabots des chevaux de cavaliers qui avaient fait le voyage depuis les glorieuses montagnes qui bordaient la partie orientale du duché. Aux couleurs azurées, les bannières qu'ils portaient annonçaient aux Lyonnais, qui curieux s'étaient approchés pour voir de plus près ce qu'il en était, que les seigneurs des montagnes étaient descendus en la capitale et l'honoraient de leur présence. Quelques chaudes fourrures dépassaient des croupes de leurs montures de sorte que les plus ignares auraient pu croire à un débarquement de barbares; le fait était que les temps froids commençaient bien plus tôt dans les hautes altitudes du Briançonnais et du Queyras que partout ailleurs dans le duché.

C'est donc ainsi que le duc de Queyras et le seigneur de Saint-Véran arrivèrent à l'hôtel de leur cousin et oncle, le vicomte de Monestier-de-Briançon, Argael. Les Devirieux prirent le temps de se reposer, chacun vaquant ensuite à ses occupations. Ils se retrouvèrent plus tard afin de prendre la route de Pierre-Scize ensemble alors que leur cousin Leo les avait rejoint entre temps. Au castel nul besoin de présentation pour les anciens Gouverneurs et le Prévôt qui saluèrent les gardes avant de pénétrer plus avant à travers les couloirs qu'ils connaissaient si bien.

Enfin, on leur ouvrit les portes de la salle où se déroulaient les allégeances. Vêtu d'un pourpoint bleu brodé de fils d'or aux armoiries de Queyras, d'une cape et de hautes bottes noires en plus d'une pelisse de la même couleur bordée de fourrures, le duc de Queyras, épée au ceinturon, s'arrêta un instant, scrutant la salle où la noblesse s'était réuni, son regard azuré s'arrêtant et se posant là où il y trouvait intérêt ou ravissement...

Saluant quelques personnes d'un signe de tête, le duc se dirigea vers la vicomtesse de Menin qui se trouvaient non loin de la damoiselle d'Albon. Impossible pour elles de se faire discrètes pour un œil averti comme celui du duc de Queyras. Adrienne et Colombine...

Mes hommages Adrienne. Damoiselle Colombine.

... Si Briançon pouvait se targuer d'avoir ses beautés et ses merveilles, Lyon n'était pas en reste.
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Adrienne

Et les allégeances s'enchaînaient, sous le regard attentif de Dauphiné. La jeune femme, adossée contre le mur en spectatrice passive, ouvrait à présent des yeux ronds comme des billes, elle n'en revenait pas, impressionnée par tant de solennité et de rigueur ! Sangdieu, ils devaient s'être entraînés des mois avant tant ce cérémonial semblait réglé à la perfection ! Ici, nulle place à l'improvisation ou à la dérision, elle imaginait déjà sans peine les sanctions pleuvoir si un malheureux osait perturber l'évènement. Et voilà que la pression s'abattait telle une chape de plomb sur ses frêles épaules. Long soupir presque nostalgique comme son esprit dérivait à l'autre bout du Royaume ...

Qu'on était loin du spectacle granguignolesque offert par sa province natale, où régnait un grand n'importe quoi typiquement flamand, où les pigeons venaient s'écraser à grand fracas contre les vitres du castel tandis que s'égosillaient sans fin et sans panache une quiriade d'oiseux en mal de tirades théâtrales et assassines alors que les nobles s'étripaient pour parvenir les premiers aux pieds du feudataire, quand ce n'était pas aux pieds du buffet ...

Une voix la sortit de ses souvenirs rocambolesques. La conseillère ducale consentit un sourire un brin crispé à l'intention du maire de Briançon qui venait de la rejoindre, se sentant rassurée par la présence d'un montagnard, elle qui, malgré une curiosité et une soif d'apprendre jamais rassasiées, manquait parfois de repères en cette terre aux coutumes encore méconnues.

Bonjour Hardryan, toujours l'oeil vif et l'instinct de chasseur pour débusquer ainsi deux damoiselles tapies dans l'ombre. Je suis heureuse de te voir, je commençais déjà à me morfondre d'ennui et ce n'est que le début ...

Notre experte en chiffons ne put s'empêcher d'admirer les bottes et la pelisse au passage puis retourna son attention sur la cérémonie. Car ce qui était le plus surprenant, c'était le nombre de nobles agenouillés par terre devant Sa Grâce Arwel, attendant qu'elle leur permette de se relever, les robes arborées pour l'occasion dessinant de larges corolles sur le sol, on eut dit un parterre de fleurs.

Son tour était venu et bien qu'elle trouvait des plus curieux ces conseillers alignés en rang d'oignons face au Gouverneur et voyant icelle demeurer silencieuse, la Vicomtesse se décida enfin à s'avançer et sa robe ample s'arrondit gracieusement autour de sa personne lorsqu'elle pratiqua une révérence parfaite.

Levant ses azurines vers les émeraudes du Gouverneur, elle marqua une courte pause pour que ses paroles prennent tout leur sens en son esprit avant de les prononcer de sa voix aux accents mélodieux du Nord :

"Ainsi Moi, Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre et de Vinderhoute, commissaire aux mines et aux grands travaux du Lyonnais-Dauphiné jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, aide, conseil, fidélité et allégeance à Sa Grâce Arwel, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III. Je jure de servir au mieux les intérêts de ce Duché."

Droite et fière, elle n'attendait qu'un signe pour s'en retourner auprès du Duc de Queyras et de la bourgmestre de Lyon, préférant de loin l'ombre à la lumière ces temps-ci ...
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Ka_devirieux

Robe de sinople et barbe lustrée, Ka s'était mis en selle au côté de son cousin Hardryan accompagnés de quelques gardes des escartons et des étendards Devirieux. Les fourrures étaient également de mise. Nécessaire en ces temps d'Automne frais ! Les neiges Briançonnaises ne tarderaient d'ailleurs plus à se montrer.

Première destination, l'Hostel Devirieux de Lyon. Les occasions de se retrouver au complet en famille ne se faisaient que trop rares ces derniers temps et Ka en profita pour passer un peu de temps avec chacun d'entre eux.

Plus tard ils se regroupèrent alors tous pour prendre la direction de la salle d"allégeance. Ils marchaient maintenant en ces murs comme si ils ne les avaient jamais quittés.

Entrant le pas fier dans la salle, il emboîta le pas à son cousin. Il salua dans la mesure du possible les personnes qu'il connaissait, et murmura également, dans la mesure où il ne dérangerait pas les allégeances en cour, ses salutations aux connaissances qu'il croisait. Son cousin lui, échangea quelques propos avec Adrienne d'Hoegaarden. Malheureusement avant que Ka aie eu le temps de lui parler çà son tour, cette dernière avait été appelée à sa prestation d'allégeance.

Saint-Véran écouta alors le serment et se dit une chose. Il était nettement plus agréable en ces allégeances de se trouver parmis la foule, où quelques discussions et sympathiques rencontres étaient possibles durant la longue cérémonie, que de se trouver sur le siège du gouverneur qui se devait d'être attentif et à l'écoute de chacune des allégeances prestées.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Arwel

Alors qu'elle cherchait des yeux Shinji, elle le vit s'avancer vers elle, affichant un grand sourire auquel elle répondit avec grâce. Elle appréciait particulièrement Shinji qui savait toujours trouver les mots pour la faire sourire lorsque les différentes fonctions qu'elle avait occupées jusqu'alors devenaient trop lourdes à porter pour ses jeunes épaules. Il faisait partie de ceux grâce auxquels elle avait réussi à prendre confiance en elle et en ses capacités et elle lui en était reconnaissante.

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief Bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, conseil ducal en charge de la Procure, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, dame Arwel, et, à travers elle, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Le Gouverneur prit un instant pour peser les mots qu'elle allait prononcer afin de montrer, avec retenue tout de même, l'amitié qu'elle avait pour le Procureur puis elle laissa les paroles sortir ainsi :

Sire de Bocsozel, j'accepte votre allégeance... J'ai foi en vos connaissances juridiques et je ne doute pas un instant que vous saurez me conseiller juducieusement, ainsi qu'il en a toujours été depuis que nous nous connaissons.

Toujours souriante, elle fit un léger signe de la main à son ami afin qu'il puisse rejoindre le Conseil Ducal. Mais lorsqu'elle vit s'avancer la Conseillère suivante, une de ses amies chères, son visage prit une soudaine expression de gravité... Elle n'avait de cesse de s'inquiéter pour elle ces derniers temps mais ne pouvait lui consacrer le temps qu'il aurait fallu, face aux événements tragiques qu'elle venait d'endurer... Axel affichait une froideur préoccupante, cela transperça l'âme sensible du Gouverneur et l'affliction qu'elle pouvait lire dans ses yeux lui déchirait le coeur... Elle s'efforça de rester attentive au serment qui sortait de la bouche du Connétable :

Je, Axel Rouvray dame de Roynac et de Glandage par alliance, connétable du Lyonnais-Dauphiné promets devant le Très-HAut et les hommes aide, conseil, et fidélité à Arwel, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle au jeune dauphin et à Sa Majesté Levan le troisième.

Voyant les yeux de son amie se remplir de larmes contenues, le Gouverneur, qui n'en restait pas moins un être humain fait de chair et de sentiments, se dit qu'elle devait profiter de cet instant pour prouver à Axel qu'elle saurait la soutenir dans ses épreuves... Sa voix devint encore plus douce qu'à l'habitude :

Dame Axel de Roynac, j'accepte votre allégeance... Vous saurez poursuivre le travail entrepris lors de votre précédent mandat et poursuivre une collaboration fructueuse avec le Commissaire au Commerce et le Bailli...

Ayant à peine achevé ces déclarations, Arwel dérogea au rituel en ne se contentant pas de faire signe à la jeune femme chagrinée qui se trouvait face à elle afin qu'elle se relève... Elle se leva et descendit de l'estrade afin de prendre la main de son amie pour l'aider à se redresser et en profita pour lui murmurer rapidement :

Axel... Mon coeur pleure avec le tien... Prends soin de toi...

Puis elle la laissa rejoindre les autres Conseillers Ducaux et remonta sur l'estrade gracilement, afin de s'installer à nouveau sur le trône. L'expression de son visage défiait quiconque qui aurait voulu venir lui reprocher sa conduite par la suite.

Arwel reporta son attention sur la suite de la cérémonie... Elle eut un sourire amusé en voyant la Dame de Hauterives s'approcher, le nez rougi par un refroidissement, vraisemblablement. Elle appréciait Isabeau pour sa discrétion qui ne l'empêchait pas de travailler activement pour le Duché, sans chercher à mettre en avant tout le travail qu'elle abattait. Une femme dont l'intérêt porté au Lyonnais dauphiné n'était plus à démontrer.

Moi Isabeau, Dame De Hauterives, procureur adjoint, jure en ce jour, fidélité, aide et conseil à Arwel, XXVI gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers elle à sa majesté le Roy Levan le troisième.
Que le très haut m’assiste afin de servir et protéger au mieux les intérêts du duché et de son peuple.

La jeune femme reprit son sérieux pour répondre à Isabeau :

Dame de Hauterives, j'accepte votre allégeance... Vous saurez servir et protéger le Duché comme vous l'avez toujours fait jusqu'à présent, grâce au sérieux de votre travail.

Lui souriant avec bienveillance, le Gouverneur fit signe à la Dame de Hauterives de se relever pour rejoindre le Conseil Ducal.

Le Conseiller suivant avait toute sa tendresse... Son ami de toujours... L'un de ceux qui avait fait qu'elle était resté à Dié et qu'elle avait eu envie de se battre pour continuer à vivre, à un moment où la vie avait été particulièrement déplaisante pour elle à Dié. Un homme parfois bourru qui cachait un coeur énorme et donc l'amour pour le Lyonnais Dauphiné n'était plus à prouver... Une fois de plus, elle répondit au sourire qui lui était fait, essayant de garder son sérieux en voyant Antoine s'agenouiller et en l'entendant dire sa Grâce...

"Moi, Antoine de Navarre, Juge du Lyonnais-Dauphiné et surtout Conseiller de Sa Grasce Arwel, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, jure d'assurer envers elle mon devoir de Fidélité, d'Aide et de Conseil, et, à travers elle, envers Sa Majesté Levan III, Roy de France."

Plongeant ses yeux verts dans ceux de son ami, elle lui répondit d'une voix chargée d'émotion :

Antoine de Navarre, j'accepte votre allégeance... Vos qualités feront de vous un juge juste et impartial... Continuez à aimer le Lyonnais Dauphiné comme vous l'avez fait, c'est ainsi que vous le servirez le mieux...

Elle tendit une main diaphane vers lui et fit un signe pour l'autoriser à se lever et à retourner à la place qu'il occupait avant de venir prêter serment.

Une autre Conseillère s'avança alors... Certainement celle qu'elle connaissait le moins, même si elle avait été maire de Lyon lors de son premier mandat de Commissaire au Commerce... le Gouverneur retint un sourire malicieux en voyant la révérence de la Vicomtesse... Elle avait le sens de la mise en scène et apparemment, les tailleurs de Lyon devaient être heureux qu'elle ait élu domicile là... Soutenant son regard azur, Arwel écouta son serment :

"Ainsi Moi, Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre et de Vinderhoute, commissaire aux mines et aux grands travaux du Lyonnais-Dauphiné jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, aide, conseil, fidélité et allégeance à Sa Grâce Arwel, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III. Je jure de servir au mieux les intérêts de ce Duché."

La frêle jeune femme s'empressa de lui répondre, ne voulant pas la laisser agenouillée plus que de raison :

Vicomtesse, j'accepte votre allégeance... Vous avez les qualités requises pour servir ce Duché...

D'un geste de la main, elle l'enjoignit à se retirer auprès des autres Conseillers Ducaux.
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Terwagne_mericourt

Arrivée à peine quelques secondes avant que ne débute le défilé des conseillers venant faire allégeance, la Dame de Thauvenay avait bien du mal à cacher l'état d'esprit dans lequel elle se trouvait...

C'était non seulement la première fois qu'elle participait à cette cérémonie, puisque sous le Gouverneur précédent, elle n'avait rejoint le Conseil Ducal qu'en milieu de mandat, suite à une démission, mais de plus - et c'est sans doute cela qui la rendait le plus nerveuse - c'était sa première sortie depuis l'histoire du poison, de l'amnésie partielle, et de son installation chez le Seigneur de Meyrieu.

Etrangement, contrairement à ce qu'elle avait craint en franchissant les portes, elle reconnaissait pratiquement toutes les personnes présentes, et se rendait de plus en plus compte que ses "oublis" ne semblaient concerner que son passé émotionnel, mais surtout sentimental. Après tout, encore heureux! Elle aurait été bien ennuyée de ne même pas reconnaitre les gens avec qui elle travaillait au sein de ce Duché...

Sans vraiment s'en rendre compte, elle portait régulièrement son regard vers Sans-Repos, brièvement mais non moins fréquemment, un peu comme si il était la seule certitude qu'elle avait encore concernant le fait qu'elle était bien vivante, qu'elle était capable de ressentir et non pas une marionnette dénuée de sentiments.

Elle ne l'avait pas revu depuis le jour de son aménagement chez lui, non seulement parce que les premiers jours elle les avait passés à dormir, son corps ayant besoin de repos pour terminer d'évacuer les restes de poison mais aussi pour se remettre du combat - dont elle n'avait pas souvenir mais dont elle se doutait - qu'elle avait livré dans son inconscience, mais aussi parce que depuis, elle l'évitait soigneusement, craignant de voir dans son regard un quelconque reproche du geste fou commis, ou pire une inquiétude qu'elle ne recommence.

Et pire que tout, il y avait au fond d'elle cette interrogation sur la nature de leur relation, qu'elle avait l'impression d'être si forte mais dont les seuls souvenirs qu'elle avait étaient tellement flous et brumeux... Quelques fois, elle avait la certitude de l'avoir entendu lui dire déjà qu'il l'aimait, puis se mettait à douter que cela soit réel, se disant que le poison l'avait peut-être fait imaginer certaines choses ce jour-là, dans cette chambre d'auberge lugubre... Alors elle cherchait à croiser son regard, de loin, au castel, ou encore ici dans cette cérémonie, espérant y voir une lueur qui la ferrait comprendre réellement de quoi était faite leur relation, mais c'était peine perdue... Walan au visage impassible était tout sauf un livre dans lequel on peut lire...

Perdue dans ses réflexions, elle mit un certain temps à se rendre compte que Dame Adrienne s'était relevée et que c'était dès lors son tour d'aller faire son allégeance. Elle quitta alors du regard son "repère", se leva et s'avança au devant du Gouverneur, s'agenouillant comme les autres avant elle.

Etrangement, sa voix était assurée, contrairement à ce qu'elle avait craint, et à mille lieues d'être emplie des hésitations qui étaient siennes encore quelques semaines plus tôt lorsqu'elle devait prendre la parole en public. Son rôle de conseillère ducale était au fond une des seules certitudes qu'elle avait à l'heure actuelle.

Moi, Terwagne Méricourt, Dame de Thauvenay, Bailli du Lyonnais-Dauphiné, jure conseil, fidélité et allégeance à Sa Grâce Arwel, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III. Je jure devant Aristote de servir au mieux les intérêts de ce Duché.
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Hazram

Hazram avait suivi avec attention les différentes allégeances des conseillers du Gouverneur.

Regardant à droite et à gauche pour évaluer le nombre de personnes qui attendait de prêter allégeance, il soupira. La fine fleur du duché, celle qui le défendait incessamment au péril de sa vie et souvent sans rétribution se trouvait là, les autres aussi.

Les conseillers s'agenouillaient et promettaient allégeance au Gouverneur, une allégeance avaient elle déjà été refusée, se demanda t-il, voilà qui serait intéressant et des plus amusants.

Arwel était à sa juste place et Hazram était heureux de prêter une nouvelle fois allégeance à l'un de ses amis, à quelqu'un de compétent.

Déjà Terwagne parlait, et dès qu'elle serait revenu, Hazram s'avancerait pour à son tour confirmer son allégeance au Gouverneur, et par elle au Duché.

Il marcha donc d'un pas souple jusqu'à la juste et douce Gouverneur du Dauphiné, mis humblement genou a terre et releva la tête pour prononcer ces quelques mots, un sourire aux lèvres:

Moi, Hazram, Commissaire au Commerce, jure sur ma foi et mon honneur obsequium, auxilium et consilium à sa Grâce le Gouverneur du Lyonnais et du Dauphiné, la Dame Arwel!

Il jeta un rapide coup d'oeil à Nynaeve et repris, le sourire en moins:

Ainsi qu'a travers elle, à notre très Aristotélicienne Majesté Lévan III de Normandie.

Il baissa alors la tête, attendant qu'on réponde à son allégeance.
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Nynaeve87

Nyna avait regagnée sa place derrière son pupitre… elle n’avait pas omis, cette fois, et contrairement à la dernière cérémonie de réclamer un coussin confortable… la journée serait longue encore.
Les conseillers s’avançaient l’un après l’autre… certainement la seule province de France qui leur imposait ceci…
Le héraut bien qu’au service du Roy, aimait profondément ce duché qui protégeait depuis toujours des valeurs, certes un peu conservatrice parfois mais si belles en soi…
Elle sourit au regard en coin de Hazram… un peu rebelle ce garçon sous ces dehors rigoureux et sérieux…il suscita chez elle un intérêt nouveau… et soutint un instant son regard… l’encourageant à poursuivre…
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Ayorleo

La matinée était passée rapidement, quelques rapports parcourus, suivis de quelques dossiers et le montagnard qui séjourné en la capitale avait rejoint l'hôtel familial afin de se préparer pour la cérémonie d'allégeances.

Quelques heures s'étaient écoulées, le temps pour le Prévôt de revêtir un uniforme flambant neuf spécialement taillé pour l'occasion, au moins celui ci était à sa taille. Alors qu'il vérifiait une fois encore sa tenue - un observateur averti aurait surement pu croire qu'il se préparait pour un rendez-vous galant - un valet vint l'avertir que le Duc de Chasteau-Queyras et le Seigneur de Saint-Véran l'attendaient pour rejoindre Pierre Scize.

Les allégeances débutaient déjà lorsque tous trois pénétrèrent dans la salle où bon nombre des nobles de ce Duché attendait leur tour, pressés d'aller s'agenouiller devant le nouveau Gouverneur. Il suivit machinalement ses ainés tout en scrutant de son regard sombre l'assemblée, saluant discrètement ceux qu'il connaissait.

Les quelques mots d'Adrienne en réponse aux salutations d'Hardryan firent naître un sourire sur le visage concentré du Prévôt... trop surement, mais c'était une première pour lui que cette allégeance. Alors que la vicomtesse de Menin s'avançait à son tour au devant d'Arwel il prit place aux côtés de la damoiselle d'Albon se contentant simplement d'accentuer son sourire avant de reporter son attention sur les prestations de serment.

Adrienne revenait, alors que la Dame de Thauvenay puis le Commissaire au commerce jurèrent à leurs tours fidélité à sa Grasce. L'heure était arrivée pour lui d'aller s'agenouiller. Il s'avança dans la salle, posa un genou au sol en relevant le yeux pour soutenir le regard du Gouverneur, et lâcha d'une voix ferme.

Moi, Léon Devirieux, Prévôt des maréchaux du Lyonnais-Dauphiné, jure devant Aristote d'apporter aide, conseil et fidélité à sa Grasce Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au dauphin et à sa Majesté Levan le troisiéme.

La voix du montagnard s'arrêta un fois ces mots prononcés alors qu'il guettait l'acceptation de son serment.
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Walan

Sans Repos avait observé silencieusement des confrères et consœurs s'avancer tour à tour pour prêter allégeance. Ceux qui l'observaient purent noter que son attention sembla nettement s'accroître lorsque passa Anne de Culan, mais surtout la dame de Thauvenay. Un fin sourire ponctua la fin du serment de cette dernière, avant que le visage de Walan ne reprenne son air sérieux habituel lorsque suivirent les autres conseillers.

Une fois qu'Arwel eut rendu l'allégeance du prévôt des maréchaux, le vicomte d'Ancelle quitta sa place derrière le fauteuil du Gouverneur pour s'avancer devant elle. Il mit un genou à terre, riva son regard dans celui de sa vis à vis et posa la main droite sur la garde de son poignard, à défaut de pouvoir placer la gauche sur son épée.

Moi, Walan dit "Sans Repos", vicomte d'Ancelle et de Charpey, seigneur de Meyrieu, Porte Parole et Conseiller Militaire, réitère mon serment devant Aristote et les hommes.
Je jure aide, conseil et fidélité de part ma fonction et mes fiefs à Sa Grasce Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, et à travers elle à Sa Majesté Levan le Troisième..
Puisse le Très Haut toujours me permettre de servir le Lyonnais Dauphiné de mon mieux.
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Arwel

Le ballet des Conseillers Ducaux touchait à sa fin... La Dame de Thauvenay prit la suite du Commissaire aux Mines... Arwel la regardait alors qu'elle prêtait serment... Elle n'avait eu que rarement l'occasion de la côtoyer en dehors du Conseil Ducal mais elle lui semblait être une femme de coeur et d'esprit, dont le jugement était sûr...

Moi, Terwagne Méricourt, Dame de Thauvenay, Bailli du Lyonnais-Dauphiné, jure conseil, fidélité et allégeance à Sa Grâce Arwel, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III. Je jure devant Aristote de servir au mieux les intérêts de ce Duché.

Le Gouverneur lui répondit avec douceur, comme elle aimait à le faire :

Dame de Thauvenay, j'accepte votre allégeance... Votre perspicacité vous permettra d'apporter beaucoup au Lyonnais Dauphiné...

A nouveau, elle tendit la main dans un geste gracieux afin d'engager la Conseillère à reprendre place parmi le Conseil Ducal.

La jeune femme vit s'avancer vers elle le Commissaire au Commerce, Hazram... Un caractère bien trempé mais une personne dont la fidélité n'était plus à prouver... Elle espérait pouvoir un jour lui faire comprendre que même si son caractère énergique et volontaire l'agaçait parfois, elle avait confiance en ses conseils, même s'il lui arrivait de ne pas les suivre...

La posture humble qu'il adoptait à cet instant devant elle ne lui était pas habituelle et le juvénile Gouverneur esquissa un petit sourire amusé... D'un caractère facétieux, la jeune femme aurait bien tenté un refus d'allégeance avec lui, juste pour voir sa tête, mais ça n'aurait certainement pas fait rire le Héraut et encore moins le Porte-Parole... Elle se concentra donc sur les paroles d'Hazram, balayant les pensées espiègles qui lui traversaient l'esprit...

Moi, Hazram, Commissaire au Commerce, jure sur ma foi et mon honneur obsequium, auxilium et consilium à sa Grâce le Gouverneur du Lyonnais et du Dauphiné, la Dame Arwel!
Ainsi qu'a travers elle, à notre très Aristotélicienne Majesté Lévan III de Normandie.

Le Gouverneur se demanda un instant ce qui avait perdre son charmant sourire à Hazram pendant son serment d'allégeance... Mais elle ne s'attarda pas sur ce genre de considération et lui rendit son allégeance, conservant son doux timbre de voix :

Hazram... J'accepte votre allégeance... Votre détermination est une force à mettre au service du Duché... Soyez assuré de mon entière confiance...

D'une geste de la main alerte, elle lui fit signe de se redresser pour rejoindre ses collègues.

Le Prévôt vint se placer à la suite d'Hazram. Elle avait beaucoup d'estime pour cet homme même s'il aimait à la taquiner et s'était mis en tête d'arriver à la mettre en colère un jour... Le jeune Gouverneur sondait le regard qu'il avait levé vers elle, pendant qu'il prêtait serment...

Moi, Léon Devirieux, Prévôt des maréchaux du Lyonnais-Dauphiné, jure devant Aristote d'apporter aide, conseil et fidélité à sa Grasce Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au dauphin et à sa Majesté Levan le troisiéme.

Arwel ne saurait certainement jamais comment elle fit pour ne pas rire en l'entendant décliner son identité... Léon ? Elle se demandait pourquoi il se faisait toujours appeler Léo... C'était un joli prénom mais elle trouvait cela cocasse d'apprendre son prénom en telles circonstances... Ce fut cependant avec un grand sérieux qu'elle déclama sa réponse au Prévôt :

Léo... Enfin... Léon Devirieux, j'accepte votre allégeance... Votre engagement et votre sérieux sauront servir fidèlement le Lyonnais Dauphiné...

Elle ponctua ses derniers mots par un insensible sourire malicieux puis dans un geste harmonieux de la main, lui signifia qu'il pouvait regagner la salle.

Enfin, le dernier Conseiller allait pouvoir s'avancer... Le Vicomte d'Ancelle... Toujours impassible et insondable... Mais c'est pour cela qu'elle l'avait choisi comme Premier Conseiller, espérant qu'il saurait tempérer son caractère impulsif et émotif... Même s'il l'impressionnait, elle ne baissa pas les yeux lorsqu'il riva son regard dans le sien en prononçant son serment :

Moi, Walan dit "Sans Repos", vicomte d'Ancelle et de Charpey, seigneur de Meyrieu, Porte Parole et Conseiller Militaire, réitère mon serment devant Aristote et les hommes.
Je jure aide, conseil et fidélité de part ma fonction et mes fiefs à Sa Grasce Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, et à travers elle à Sa Majesté Levan le Troisième..
Puisse le Très Haut toujours me permettre de servir le Lyonnais Dauphiné de mon mieux.

Le Gouverneur répondit à ce serment d'une voix mélodieuse :

Vicomte, j'accepte votre allégeance... Votre attachement et le travail que vous avez dispensé pour le Lyonnais Dauphiné ne sont plus à établir... Nul doute que vous continuerez à le servir avec dévotion...

Sa main se leva à nouveau pour permettre au Vicomte de se retirer... Une bonne chose, le Conseil Ducal avait prêté serment mais elle n'en avait pas encore fini... La jeune femme jeta un regard un peu las vers Nyna... Cela faisait déjà un moment qu'elle se trouvait là et cela ne faisait que commencer... Elle qui aimait à courir partout, qui ne savait pas rester en place, se sentait des fourmis dans les jambes... Mais pas question de s'échapper ne serait-ce qu'un instant... Arwel laissa poindre un léger soupir et reporta son attention sur la salle, attendant la suite...
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Anastasie91

Anastasie arriva très très en retard dans la salle des doléances pour prêter serment au nouveau Gouverneur. Elle s'agenouilla rapidement devant ce dernier

Moi, Anastasie91, Dame De Fleurieu sur Saone, Sergent de la Prévôté de Lyon, jure conseil, fidélité et allégeance à Sa Grâce Arwel, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III. Je jure devant Aristote de servir au mieux les intérêts de ce Duché.

Sur ces mots, Anastasie se releva et repris la direction du centre de Lyon

Nynaeve87

Alors qu’elle se préparait à se lever pour inviter les nobles à s’avancer à leur tour, Nyna vit soudain Anas s’avancer… pressée certainement qu’elle était de retourner à sa charge à la prévôté…
C’est debout, et avec un sourire qu’elle la laissa prêter serment. Elle lui expliquerait le protocole à l’occasion… mais quelle fougue…
Dés qu’Arwel lui eut répondu, comme il se doit, elle s’avança…

Il est temps, maintenant, Feudataires du Lyonnais-Dauphiné, de renouveler votre allégeance à notre beau duché et de vous agenouiller devant votre gouverneur Dame Arwel….

Alors, sans rien ajouter, elle retourna au pupitre et trempa sa plume dans l’encre noire…
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Sagaben

Le Tempéré avait attentivement suivi les allégeances du Conseil. Il trouvait toujours intéressant de voir la manière avec laquelle les Conseillers prêtaient serment. Cela reflétait beaucoup d'eux. Une fois le porte-parole ayant presté serment, c'était eux feudataires de Sa Grasce d'effectuer celui-ci. Dauphiné n'avait pas eu le temps d'annoncer le commencement qu'Anastasie s'avança et prononça le sien. Sourire aux lèvres. Réponses et annonce de Dauphiné.

Aucun ordre de passage n'étant demandé, le cadet des Amilly, se leva, réajusta sa cape et se dirigea vers le Gouverneur. Après un signe de tête de rigueur, il s'agenouilla, dégagea son épée de sa cape et posa sa main sur le pommeau, gardant dans l'autre son chapelet. Comme d'ordinaire pour assurer que nul fourberie ne pouvait se cacher dans un serment, le Vicomte regarda le Gouverneur dans les yeux.

[EDIT par demande expresse de la charmante héraut qui n'a absolument pas les cheveux bleus ^^]
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Helsinki

Helsinki était entré dans la grande salle où comme à l'accoutumée , devant chaque gouverneur , il devait prester serment, il attendait son tour.
il aimait voir les différents nobles du duché , qui malgré leurs différents ne manquaient pas de porter allégeance au gouverneur en place.
il restait au fond de la salle sans se faire remarquer , son tour viendrait .
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Code:

Spacewolf

Space entra dans la salle et etait toujours impressionné de la grandeur de la salle.

Il s'installa adossé à un mur au fond de la salle en attendant son tour.
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Instructeur de l'école militaire
Vétéran de Mont-Aiguille et de Vae Victis
~Fidelitate et Honore~

Nynaeve87

Elle allait juste de se rassoir au pupitre … un petit demi-tour… elle le vit là agenouillé déjà prêt à déclamer son serment…
Précipitamment, elle revint en arrière, et vint s’interposer un instant, regardant le vicomte, regardant le gouverneur tour à tour…
Alors, elle prit de nouveau la parole…

Il est temps, aujourd’hui Vicomte Laragne-Montéglin, qu’à travers notre gouverneur, je vous remette patente pour une baronnie que Dame la Voyageuse, maintenant Vicomtesse de Saint-Priest avait demandé pour vous lors de sa gouvernance…

Se tournant, vers Arwel qui la regardait d’un air pour le moins surpris, ce qui l’amusa beaucoup…
Si vôtre Grâce veut bien s’approcher afin d’initier le cérémonial…

Elle se recula légèrement, invitant le gouverneur du Lyonnais-Dauphiné à anoblir Bastien D’Amilly avec qui elle avait beaucoup travaillé par le passé et qui ne lui avait laissé que de bons souvenirs… celui de leurs disputes aussi… sourire… nostalgie…
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Lavoyageuse

Voya venait pour prêter serment, elle n'y étais pas encore habituée étant Vicomtesse depuis peu, sa gouvernante Jeanne avait du le lui rappeler.

Lorsqu'elle entra dans la salle d'anoblissements elle aperçut son ami Sagaben qui allait prêter allégeance et entendit le Héraut s'exprimer.
Aurait-elle voulu le faire expres qu'elle n'aurait pas réussie! Elle tombait donc à pic.

Sourire aux lèvres, elle se fit discrète et s'installa sur le côté pour assister à ça.

Arwel

Le Gouverneur attendait la suite des événements et vit soudain arriver droit sur elle Anastasie... Sur l'instant, elle se demanda quelle mouche l'avait piquée et dut retenir un rire lorsqu'elle la vit s'agenouiller comme si elle avait le diable à ses trousses.

Moi, Anastasie91, Dame De Fleurieu sur Saone, Sergent de la Prévôté de Lyon, jure conseil, fidélité et allégeance à Sa Grâce Arwel, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III. Je jure devant Aristote de servir au mieux les intérêts de ce Duché.

Alors qu'elle s'apprêter à partir aussi vite qu'elle était arrivée, Arwel, les yeux remplies de larmes dues à son rire contenu la retint :

Hep ! Pas si vite... je dois vous répondre...

La jeune femme espérait qu'elle arriverait à conserver son sérieux lorsqu'elle reprit d'une voix plus forte :

Dame de Fleurieu sur Saone, j'accepte votre allégeance.

Elle eut à peine le temps de lui faire signe que déjà elle se relevait et partait aussi vite que le vent tempêtueux. Arwel se mordit fortement la lèvre pour ne pas céder à l'irrésistible envie de rire qui s'était emparée d'elle... Heureusement, Nyna s'avança rapidement pour annoncer aux Feudataires du Lyonnais Dauphiné qu'ils pouvaient renouveler leur serment...

Et là, tout s'enchaîna rapidement, le Vicomte Laragne-Montéglin vint s'agenouiller face à elle afin de prêter serment et Arwel vit Nyna s'interposer avec une surprise non dissimulée.

Il est temps, aujourd’hui Vicomte Laragne-Montéglin, qu’à travers notre gouverneur, je vous remette patente pour une baronnie que Dame la Voyageuse, maintenant Vicomtesse de Saint-Priest avait demandé pour vous lors de sa gouvernance…

Nyna invita ensuite le Gouverneur à s'approcher afin de procéder à l'anoblissement... Miserere... La jeune femme passa par toutes les couleurs... Elle devait se souvenir de toutes les consignes que Nyna lui avait données avant la cérémonie... Elle s'avança vers le Vicomte et lui demanda de sa douce voix :

Bastien D'amilly, dame Lavoyageuse a demandé pour vous au collège héraldique l'octroie de la baronnie de Montaubant d'Ouvèze... l'acceptez vous?
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Sagaben

Dauphiné prit la parole. Elle annonça l'octroi imminent de la baronnie demandée par la Vicomtesse de St Priest, alors Gouverneur. C'est la première fois que ses actions ducales seraient récompensées par un Gouverneur. Son Vicomté ayant été accordé quasi automatiquement à la suite de son propre mandat de Gouverneur. Un tant soit peu d'émotion gagnait l'imperturbable Tempéré.

C'est ensuite Sa Grasce qui se dirigea vers lui. En parlant de grâce, elle agissait comme tel, sans aucun doute. Seule l'inexpérience pouvait la trahir. Inexpérience à tout le moins bien dissimulée. A sa phrase, Amilly se redressa, tout en restant avec un genou à terre.

Je l'accepte, avec honneur, Votre Grasce.

Clignement insisté des yeux pour marquer son accord.
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Arwel

Ayant reçu l'acquiescement du Vicomte, le Gouverneur poursuivit d'une voix solennelle :

Vous engagez-vous sur votre foi à servir le Lyonnais Dauphiné et promettez-vous fidélité, aide et conseil à son Gouverneur ?

Nyna lui avait dit que le Vicomte devait jurer soit en lui tenant la main, soit sur le Livre des Vertus... Le jeune Gouverneur ne sachant pas trop ce qu'il voudrait faire hésitait sur quoi lui tendre et se dit qu'il avait déjà vécu ce genre de scène et qu'il saurait certainement comment il devait s'adonner à sa prestation de serment.
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Sagaben

La prestation de serment se continuait. Après la réplique du Gouverneur, le Vicomte retira sa main gauche du pommeau de son épée et la lui tendit pour qu'elle y dépose la sienne. Il y adjoint ensuite sa main gauche et le chapelet des Amilly. Il porta à nouveau son regard dans le sien pour répondre solenellement, avec une voix teintée d'une légère émotion, reconnaissable par ceux seuls qui avaient l'habitude de l'entendre parler posément.

Je m'engage sur ma foi à servir le Lyonnais-Dauphiné, et je vous promets Aide, Conseil et Fidélité, mon Gouverneur.
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Arwel

Le Gouverneur répondit à la prestation de serment de Bastien d'Amilly restant toujours solennelle, après tout c'était son premier anoblissement :

Je vous octroie donc la Baronnie de Montauban d'Ouvèze et m'engage, au nom de votre suzerain le grand Duché du Lyonnais Dauphiné, à vous fournir protection et justice.

A cet instant, la jeune femme hésita... Il fallait sceller le lien vassalique par un baiser ou une giffle, c'était Nyna qui l'avait dit : "selon l'humeur..." De quelle humeur était-elle ? Elle n'avait jamais levé la main sur autrui... et elle n'avait embrassé que deux hommes dans sa vie... Quel dilemme !

Ayant une main enserrée entre celles du tout nouvellement Baron, elle opta donc pour le baiser, elle s'inclina légèrement et déposa un preste baiser vassalique sur ses lèvres, aussi rapide qu'un papillon qui se pose et s'envole à nouveau, aussitôt... Elle se redressa diligemment, un peu gênée par la situation puis ajouta en lui faisant signe de se relever :

Veuillez vous approcher de Dauphiné afin qu'elle puisse procéder à la remise de vos armes et blasons.
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Nynaeve87

Discrètement, Nyna était allée jusqu’à son porte document noir pour se saisir du contreseing qui était près depuis bien longtemps déjà.
Il avait été signé par le Roy d’arme bien avant son arrivée à l’hérauderie…
Le baiser vassalique d’Arwel la fit sourire… elle-même avait embrassé deux hommes en même occasion.
Son meilleur ami et celui qui était devenu son mari… joli souvenir…
Voyant le Vicomte se relever, elle revint à la réalité et s’approcha de lui…

Toutes mes félicitations Baron… voici votre document et vos armes…

Citation:

Nous, LeGueux d'Alanha, dit Montjoie, Roy d'Armes & Pair de France,

A toutes et tous que la présente liront ou entendront

Adissiatz !

Par la dite présente, faisons savoir :

Qu'après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Messer Sagaben, proposée par Donà Lavoyageuse, alors Gouverneur du Lyonnais et Dauphiné.

Qu'en conséquence, Messer Sagaben se voit octroyer le fief de Montauban d'Ouvèze, fief élevé en Baronnie.

Qu'il devient donc Baron de Montauban d'Ouvèze, et portera "D'azur à trois tours d'or, maçonnées de sable et posées 2 et 1", soit après dessin :

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel.

Siaga Atal.

Fach lo vint e quarten junhenc de l'an MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le vingt quatrième de juin de l'an MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.

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Sagaben

Une fois l'octroi réalisé, venait le scel du serment vassalique. Le Tempéré le savait bien, même s'il n'avait jamais annobli personne en tant que tel. Il vit le Gouverneur hésiter. Il réprima un sourire, se demandant à quel sauce il serait mangé, mais aussi pour faciliter le choix du Gouverneur. Soufflet ou baiser?

La réponse fut vite donnée par un baiser furtif, mais tout aussi symbolique. Le Vicomte, et désormais baron, ne put, cette fois-ci empêcher un petit sourire, mêlant satisfaction et une sorte d'amusement. Ses yeux se plissèrent également en signe de bienveillance envers ce jeune Gouverneur qui, il n'en doutait pas irait loin.

Il se redressa, sur la geste d'Arwel et, après avoir replacé sa cape convenablement et avoir salué le Gouverneur comme il se doit, le Tempéré se dirigea vers le pupitre de Dauphiné. Elle lui tendit sa patente en le félicitant.

Je vous remercie Dauphiné. Ceci compte beaucoup pour moi, et je promets d'en faire bon usage. Sur le ton de la confidence. Je promets également de venir te rendre visite, moins pour des intérêts professionels, maintenant. Même si tu sais que je vais encore avoir besoin de toi. Reprenant une voix normale. Merci pour vos démarches et vos Conseils.

Le Vicomte inclina la tête et retourna dans la salle, non sans saluer à nouveau le Gouverneur. Dans cette pièce, en avançant, le baron d'Ouvèze aperçut la Vicomtesse de Saint-Priest. Il s'arrêta sur place, sans prendre le temps de faire attention à d'autres nobles qui arriveraient et s'inclina vers l'ancien Gouverneur, se relevant, sourire aux lèvres de remerciement.
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Flyerstyle

flyerstyle était dans le fond de la salle près des autres Seigneurs des Lances. Il attendait son tour avec impatience. Ces lieux n'étaient pas des plus accueillants et flyerstyle préférait de loin la chaleur d'une bonne taverne. Pour se réchauffer, il sortit sa fiole de génépi et en bu quelques rasades. Au moins ici, le capitaine ne viendrait pas lui chiper comme c'était le cas à chaque cérémonie

Helsinki

Helsinki regardait en souriant ces nobles obtenir baronnie , et titres sur titres.
Chacun avait le sien . lui n'était qu'un pauvre seigneur des lances qui perdrait tout titre lors de la fin de ses fonctions.
il se dit que sa vie, comme celle de ces hommes et femmes étaient peu de choses, ce qui le fit sourire un peu plus encore.
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Code:

Lavoyageuse

Voya ne rata pas un instant de cette remise de fief, le sourire aux lèvres, elle était contente pour le Vicomte qui avait largement mérité sa baronnie.

Elle sourit en voyant le baiser vassalique, se remémorant sa claque et la douleur qui allait avec, sa réaction aussi qui aujourd'hui la faisait rire.

Elle regardait le Vicomte élégant comme à son habitude et fut surprise de le voir ensuite s'arrêter devant elle et s'incliner, elle rougit quelque peu, et inclina sa tête pour lui faire le même respect qu'il lui offrait.

Lady_antlia

[Hostel de MontDauphin en Lyon ]

Elle se préparait à cette nouvelle allégeance , et assise devant son miroir, elle prenait le temps de se coiffer.
Regard perdu dans le vide , ne regardant point le reflet du miroir mais au-delà. Ils avaient traversé la tempête mais n'en étaient ressortis que liés d'un Amour infini l'un pour l'autre. Plus rien à présent ne pourrait les séparer , ils avaient traversé le pire. Perdue dans ses pensées, elle n'avait point perçu le temps qui passait.

C'est pourquoi elle sursauta lorsque la porte s'ouvrit , laissant passer Antoine.

Baronne, le Baron de La Salle me fait envoyer pour vous prévenir que l'attelage est prêt.

Bien dites au Baron que j'arrive Antoine.

Elle fit un sourire, vérifiant son image: Robe immaculée d'argent , bordurée d'azur, un chignon élégamment relevé. A sa ceinture, la bastarde au manche de corne et gravée d'une Licorne, puis posa sur ses épaules la cape bleu azur estampillée de l'animal mythique à corne. Elle se leva et rejoignit son Aimé.

[Devant la salle d'anoblissement]

A ses côtés , d'un amour plus fort que tout ils avançaient. Elle le regardait par moment, sourire fugace, fière d'être à ses côtés, fière de leur vie.
Les portes se dressaient à présente devant eux.

Je vous aime mon Aimé lui dit elle tout bas, les sinoples dans l'Azur. Elle serra délicatement sa main .
Les deux Licorneux entrèrent dans la salle.

Edit: correction
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Guidel

Couple baronnal, paire parfois si mal assortie mais se complétant si bien. Sa démarche à elle, légère, sa chevelure dorée relevée, mettant en évidence la finesse de ses traits par-dessus sa robe blanche; son pas à lui, le boiteux, pesant dans son harnois blanc étincelant et ciselé ça et là d'une licorne cabrée. Ainsi ils allaient, faisant fi de ce qu'on pourrait penser d'eux. Lui savait pertinement pourquoi il avançait à ses côtés, en cela, pas un doute, pas une appréhension. Elle était sa moitié, sa légèreté à lui qui introduisait dans sa vie jalonnée de combats cette once de rêve, ce tout jeune enfant qu'elle lui avait donné et ce bonheur qu'elle lui procurait lorsqu'enfin ils pouvaient cesser de galoper aux quatre coins du royaume.

Ils s'apprêtaient entrer dans cette salle déjà bondée de nobles de tous rangs et toutes qualités, quand elle se tourna vers lui pour lui glisser de doux mots et lui prendre la main. Un fin sourire étira ses lèvres tandis qu'il tourna la tête vers elle, son regard déterminé se faisant doux et plus expressifs que tous les mots. Il leva la main de la belle vers sa bouche et y déposa un baiser.

A vous l'honneur, baronne de mon coeur.

Et ils entrèrent dans la salle, traversant cette assemblée si hétéroclyte qu'était la noblesse lyonnaise et dauphinoise, le pas déterminé, la tête haute et le port noble. L'Etoile d'Eurre et le Lion de La Salle, que le destin -et l'amour- avait uni sans crier gare, bousculant leurs habitudes, certains fondements de leur vie et cette solitude dans laquelle chacun s'était muré. Ils arrivèrent enfin face au gouverneur et s'inclinèrent ensemble. A nouveau, on put remarquer cette différence entre eux, cette souplesse et cette grâce avec laquelle Antlia avait fait cette révérence contrastant si fort avec la raideur du baron dans son inconfortable armure qu'il avait tenu à enfiler pour l'occasion.
Guidel fit alors un pas en arrière, laissant l'honneur à sa belle de renouveler son serment avant lui.
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Appolline

Elle était rentrée à leur suite, discrète, se faufilant au milieu des gens venus observer le grand moment.
Depuis celle de Phélim elle n'avait raté cela que lors de ses ballades hors du lyonnais.
Il faut dire qu'elle aimait ces moments où toute la noblesse venait se rappeler le pourquoi de leur titre. C'était unique et pourtant reconduit à chaque mandat.
Pour une fois elle était contente, rien n'entachait cette prise de pouvoir, ni scandales ni faux pas, le gouverneur semblait bien choisi.
Elle sourit à l'idée de voir enfin le duché apaisé, comme l'était ce doux moment que les allégeances.
Déjà sa mère et le baron posaient genou à terre.

Elle se cala contre un mur et observa, cet éternel sourire aux lèvres.

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--- Perdue dans les abimes d'un passé qui ne lui revient pas. ---

Lady_antlia

Doux sourire, regards échangés elle se retrouva seule devant le Gouverneur. Elle fit un pas supplémentaire devant elle . Main sur le manche de son épée, elle inclina la tête puis plongea ses sinoples dans les yeux du Gouverneur. Haute voix, sans tremblement, fièrement:

Vostre Grasce ,

Moi Antlia Kennedy fille adoptive du Baron de Bourdeaux, Baronne de Grignan et Dame de Urre, Major des Compagnies Nobiliaires du Lyonnais Dauphiné et Chevalier Errant de l'Ordre Royal de Chevalerie de la Licorne me présente devant vous afin de renouveler mon allégeance au Duché du Lyonnais Dauphiné et à vostre Grasce le Gouverneur Arwel, et à travers vous à sa Majesté le très Aristotélicien Levan III le troisième .
Devant le très Haut et les Hommes je jure respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à votre personne et au Duché.
Elle tira son épée de son fourreau, la présenta devant elle alors qu'elle mit genou à terre dans un geste élégant . Inclinant la tête:

Mes terres et mon épée sont au service du Duché, ainsi que ma famille et vassaux et défendront cette terre avec Honneur et Courage.

Elle se releva lentement, remit son épée en place, inclinaison du corps puis pas en arrière afin de laisser place libre à l'Homme qui se tenait non loin d'elle. Dans ses sinoples dansaient comme des flammes, et ce petit détail pouvait indiquer son émotion à ceux qui la connaissaient bien. Elle Le regardait s'avancer .
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Raithuge

Raithuge qui avait suivi la cérémonie d'allégeance au gouverneur Arwel, se présenta derrière Lady_Antlia, une noble qui avait longtemps combattu pour le duché et c'était un honneur de passer derrière une telle personne....

Raithuge se présenta face à Arwel, en s'avançant d'un pas alerte et en regardant le gouverneur dans les yeux...Encore une qui avait fait son chemin pensa t-il en voyant Arwel sur le siège du gouverneur. Dire qu'il l'avait accueillie chez les GOLD, il y a de cela quelques années, se doutait-il qu'elle arriverait ici ausis vite..certainement pas!
C'était aussi que la petite Wel avait donné cher de son temps pour la petite ville de Dié, puis ensuite pour le duché où elle en avait passé des nuits sans dormir à marchander en tant que bailli... Et aujourd'hui, elle avait le poste le plus prestigieux du duché certes, mais aussi le plus difficile, celui où aucune erreur n'est permise, et Raithuge savait qu'elle en avait conscience..ce que peu de gouverneurs avaient montré au fils des années en atteignant ce poste...

Raithuge s'agenouilla devant Wel, la main sur le pommeau de son épée, l'autre main; poing fermé sur le coeur et dit:

Cher gouverneur Arwel,
Moi, Raithuge, Seigneur de la Valouise, reconduit mon allégeance au duché du Lyonnais Dauphiné, représenté par son gouverneur Dame Arwel, ainsi qu'a sa majesté Levan III. je jure respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à ce duché pour qui mon épée est prête à combattre et défendre nos terres.

Raithuge se frappa le poing fort sur le coeur, se releva et céda sa place au noble qui le suivait. Le devoir accompli, il retourna dans l'assemblé pour continuer de suivre le déroulement de la cérémonie.
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Aldraien

Jamais elle n’avait eu l’occasion d’assister à cette cérémonie d’allégeances, peu habituée à ce genre de choses, et elle avait démissionné trop tôt lors de son mandat de conseillère ducale pour avoir le temps de passer par cet endroit. Cependant, elle avait prêté serment peu de temps auparavant, une cérémonie privée, ou peu étaient présents, uniquement des personnes très importantes pour elle. Il en manquait une, certes, mais elle avait été présente dans son cœur tout de même.
C’est en honneur de ce serment qu’aujourd’hui elle viendrait assister au renouvellement de l’allégeance de sa suzeraine envers le Duché.

Blason de Chamaret fièrement mis en valeur sur sa cape blanche, cousu avec soin par une couturière de grands talents qui vivait sur ses terres, elle portait aussi une longue robe couleur or, faisant écho à ses cheveux, de feu. Pas question de se négliger même si elle n’y allait qu’en spectatrice.
Enfin, bien sûr elle allait encore arriver en retard, une habitude, elle ne savait jamais quand ça commençait ces choses là. Aussi elle se fit discrète en entrant dans la salle, juste après Appolline, juste avant que sa suzeraine. Debout près de sa jeune filleule, elle regardait le couple soudé devant elle, sur le point de renouveler leur serment et elle souriait, la Louve, fière de faire partie de cette famille, fière d’être elle pour Elle.
Puis finalement Antlia pris la parole, de tout cela elle retint surtout la dernière phrase qui la concernait elle aussi et leva son regard vers le Gouverneur, acquiescant aux dires de sa suzeraine. La voix de son amie était fière, sure d'elle comme toujours, elle l'impressionnait et la Louve ne pouvait s'empêcher de sourire, l'Etoile brillait à nouveau, faisant fit de ce que les imbéciles pensaient.

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Guidel

Au vu du rp qui était commencé, et en lisant attentivement les interventions précédentes au-delà de juste la dernière écrite, le joueur de Raithuge se rendra sans doute compte que Lady-Antlia ne s'est pas présentée seule devant le gouverneur. Je prends donc la liberté d'ignorer l'intervention du seigneur de Vallouise afin de respecter le rp qui était initialement entamé. Merci.

Il avait souri imperceptiblement en regardant la baronne se relever. Il s'était ensuite avancé à son tour d'un pas, échangeant un regard entendu avec l'actuelle Dauphiné qu'il appréciait tant. Dans un son métallique, le chevalier errant posa un genoux au sol et entama d'une voix claire.

Moi, Guy de Hoegaarden, dit Guidel, baron de La Salle et Seigneur de Mont-Dauphin...
Il s'arrêterait là dans les titres, car c'était tout ce qui concernait directement son allégeance au Lyonnais-Dauphiné.
...renouvelle mon serment d'allégeance au Lyonnais-Dauphiné, à son gouverneur, Dame Arwel mais à travers elle à son seul véritable duc, le Dauphin Marc-Philippe de France.
A nouveau, comme depuis tant d'années, je jure fidélité, aide et conseil à mon suzerain et ce également pour les terres qui m'ont été octroyées ainsi que pour les gens placés sous ma protection. Toujours mon épée se dressera vers les ennemis du Lyonnais-Dauphiné et toujours mon conseil visera l'intérêt du duché et non l'intérêt particulier de qui que ce soit, fut-il l'un de mes pairs, l'un des miens ou moi-même.

Il resta à genoux, attendant une réponse du gouverneur ou de Dauphiné avant de se redresser.
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Nynaeve87

Nyna les regarda avancer si proches qu’il lui sembla un moment partager leur émotion.
Ils étaient ses amis… ils étaient aussi ses frère et sœur d’arme… ils étaient tous deux important pour elle.
Elle resta pensive en regardant Antlia s’agenouiller… elle avait reçu d’elle, une missive officielle qu’elle n’avait pas encore pu communiquer tant elle l’attristait… mais la jeune femme restait intraitable… il faudrait bien acter…
En écoutant son serment, bien des souvenirs défilèrent tant d’images montrant l’Etoile dans les diverses charges qu’elle avait rempli pour ce duché… si fidèle à travers le temps…
Vint ensuite Guidel, dans toute sa prestance, cet homme qui l’aidait toujours et qui avait guidé ses premiers pas à l’hérauderie… elle sourit…
Elle ouvrit son porte document et regarda la patente qu’elle avait scellée quelques jours auparavant…
Alors, encore une fois elle intervint, jetant un regard malicieux au gouverneur qui ne pourrait targuer cette cérémonie de fastidieuse ou de routinière…

Si vous permettez vôtre grâce…

Se tournant vers le baron de la Salle

Guidel, j’ai plaisir aujourd’hui à vous remettre le contreseing attestant que vous êtes vassal du Lyonnais-Dauphiné par cette seigneurie de Mont-Dauphin qui vous fut confiée naguère par votre suzeraine feu Freyelda d’Avencourt, Vicomtesse de Guillestre aujourd’hui décédée.

Par le choix de Dame Lavoyageuse, aujourd’hui Vicomtesse de Saint Priest et du fait du retour de Guillestre à son rang d’origine, Mont-dauphin devient seigneurie de mérite et vous devenez par là même vassal du Lyonnais-Dauphiné.

Toutes mes félicitations Seigneur de Mont-Dauphin

Citation:

Conversion de la seigneurie de Mont Dauphin fief vassal du vicomté de Guillestre en seigneurie de mérite, comme proposé par Dame Lavoyageuse , Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Seigneurie attribuée à messire Guidel qui garde ainsi et ses terres et ses armes.
Il devient donc vassal du Lyonnais-Dauphiné

«Parti au 1 d'azur a trois fleurs de lys d'argent, au 2 d'or au dauphin d'azur, crêté, lorré et peautré de gueules, qui est de dauphiné» soit, après dessin :

Faict en l'enceinte de la Chapelle Saincte Antoyne, le onzième jour du mois de novembre de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante sept.

Alors elle lui remit le velin le regard chargé d’amitié, puis regarda Arwel qui devait accepter le serment de l’Errant.
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Arwel

Une fois l'anoblissement du Baron Montauban d'Ouvèze effectuée, Arwel vit nombre de personnes se déplacer, mais aucune ne semblait oser approcher d'elle afin que la cérémonie d'allégeances puisse s'achever. L'espace d'un instant, elle se demanda si les Nobles craignaient qu'elle se mette à tous les embrasser, dans l'élan... Cette pensée la fit sourire...

Enfin, elle vit le Major des Compagnies Nobiliaires s'avancer vers elle, accompagnée du baron de La Salle... Un merveilleux couple... Aux yeux du jeune Gouverneur, ils incarnaient la quintessence de la Noblesse... Sans savoir pourquoi, Arwel se sentit étreinte par l'émotion alors que l'un et l'autre se succédaient pour prêter serment. Elle prit soudain conscience qu'elle vivait un moment exceptionnel, qui peut-être ne lui serait plus jamais donné, elle devait se nourrir de la solennité de l'instant :

Vostre Grasce ,

Moi Antlia Kennedy fille adoptive du Baron de Bourdeaux, Baronne de Grignan et Dame de Urre, Major des Compagnies Nobiliaires du Lyonnais Dauphiné et Chevalier Errant de l'Ordre Royal de Chevalerie de la Licorne me présente devant vous afin de renouveler mon allégeance au Duché du Lyonnais Dauphiné et à vostre Grasce le Gouverneur Arwel, et à travers vous à sa Majesté le très Aristotélicien Levan III le troisième .
Devant le très Haut et les Hommes je jure respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à votre personne et au Duché.

Mes terres et mon épée sont au service du Duché, ainsi que ma famille et vassaux et défendront cette terre avec Honneur et Courage.

Ce fut d'une voix empreinte d'émotion que le Gouverneur répondit :

Major, j'accepte votre allégeance... Qu'il soit su de tous que vous avez ma confiance et mon soutien indéfectible dans la tâche qui vous incombe de diriger les Compagnies Nobiliaires du Lyonnais Dauphiné... Vous êtes un exemple de probité et de dévouement pour tous...

Lorsque la Baronne se fut relevée, le Seigneur de Mont-Dauphin prit la suite, Arwel était impressionnée par son aisance à ployer genou à terre avec l'armure qu'il revêtait, elle écouta avec attention sa prestation de serment et ne put retenir sa surprise en l'entendant énoncer son identité, il portait le même nom que le Commissaire aux Mines, elle se dit qu'il faudrait vraiment qu'elle se tînt informée des liens familiaux des Dauphinois :

Moi, Guy de Hoegaarden, dit Guidel, baron de La Salle et Seigneur de Mont-Dauphin...
...renouvelle mon serment d'allégeance au Lyonnais-Dauphiné, à son gouverneur, Dame Arwel mais à travers elle à son seul véritable duc, le Dauphin Marc-Philippe de France.
A nouveau, comme depuis tant d'années, je jure fidélité, aide et conseil à mon suzerain et ce également pour les terres qui m'ont été octroyées ainsi que pour les gens placés sous ma protection. Toujours mon épée se dressera vers les ennemis du Lyonnais-Dauphiné et toujours mon conseil visera l'intérêt du duché et non l'intérêt particulier de qui que ce soit, fut-il l'un de mes pairs, l'un des miens ou moi-même.

Arwel formula sa réponse d'une voix douce, fixant son regard vert sur le Baron :

Baron de La Salle, j'accepte votre allégeance... Je n'ai aucun doute quant au souci de l'intérêt de ce Duché qu'est le vôtre...

Le jeune Gouverneur observa le Baron alors qu'il se relevait. elle suivit des yeux, d'un air attendri le couple qui s'éloignait d'elle.

Elle vit alors Raithuge s'avancer vers elle, les yeux plantés dans les siens... Cela ramena à l'esprit de la jeune femme les regrets qu'elle avait eus de n'avoir pu elle-même prêter allégeance aux pieds de cet homme... Il méritait certainement bien plus qu'elle l'honneur que le Peuple dauphinois venait de lui faire à elle... Elle se demandait encore par quel miracle elle pouvait se trouver assise sur ce trône...

Ainsi qu'elle avait été émue de voir Nyna s'agenouiller devant elle, à nouveau, elle sentait l'émoi l'envahir en voyant son ami s'agenouiller, une main posée sur le pommeau de son épée, l'autre, poing fermé, posée sur le coeur... Ses yeux s'emplirent à nouveau de larmes...

Cher gouverneur Arwel,
Moi, Raithuge, Seigneur de la Valouise, reconduit mon allégeance au duché du Lyonnais Dauphiné, représenté par son gouverneur Dame Arwel, ainsi qu'a sa majesté Levan III. je jure respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à ce duché pour qui mon épée est prête à combattre et défendre nos terres.

Essayant de ne pas se laisser submerger par ses émotions, Arwel plongea son regard émeraude dans celui de Raithuge, et d'une voix trahissant légèrement l'émotion que cet instant provoquait dans son âme sensible, elle donna sa réponse :

Rai... Messire Raithuge... J'accepte votre allégeance... Je sais que le Duché n'a aucune crainte à avoir avec des hommes d'une telle valeur...

Elle l'invita alors à se relever et le suivit du regard alors qu'il s'éloignait. Elle savait pouvoir compter sur l'amitié d'une poignée de personnes et il en faisait partie... Attendant qu'un autre Noble succède à Raithuge, elle s'admonestait intérieurement, il allait vraiment falloir qu'elle trouve parade à sa trop grande sensiblerie.
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Raithuge

Oups désolé.. j'avais pas lu la page précédente

Pas de soucis ljd Guidel

ljd raithuge

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Appolline

Lorsque Montdauphin fut attribué à Guidel en tant que seigneurie de mérite la jeune blonde afficha un large sourire.
En sa tête elle revêcu les moments où le baron avait appris la disparition de sa suzeraine.
Son visage s'était mué en une inquiétude et il était parti à sa recherche. Lorsqu'il parlait d'elle c'est avec des étoiles dans les yeux. La perdre lui avait fait tant de mal, garder Montdauphin comme un souvenir de cette époque était mérité.
Elle laissa un instant ses yeux observer ses parents. Ils étaient un exemple qu'elle s'efforcerait de suivre. Si forts que même les bonnes vieilles vilainies dauphinoises n'avaient réussi à les séparer.

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--- Perdue dans les abimes d'un passé qui ne lui revient pas. ---

Penelope.

Déjà deux mois qu'elle avait prêté allégeance à Ka, le temps filait si vite, et comme bien souvent Pénélope arriva avec beaucoup de retard a la cérémonie.
Elle avait chevauché à bride abattue depuis Chambéry, prenant à peine un peu de repos sur Die, s'arrêtant un moment à Valence devant la maison de Nestor, puis à Vienne embrasser sa fille.

Ils rentraient tout juste de Savoie et fort heureusement, plusieurs jours de délais leurs étaient accordés.

C'est donc en grande tenue qu'elle rejoint Pierre-Scize, grande tenue qui se résumait pour Pénélope à son uniforme de deuil et à des bottes cirées, elle avait passé par-dessus sa lourde cape noire fort utile en cette saison où le froid s’annonçait mordant. Quand à ses mains, elles étaient recouvertes de gants de cuir noir finement brodés, seuls tranchaient sur cet ensemble quasi monochrome et définitivement lugubre ses cheveux retrouvés, laissés en bataille sur ses épaules.

Accompagnée de son époux, elle gravit les marches du parvis, serrant la main sur le pommeau de son épée tandis que se rapprochait l’entrée de la salle où étaient sensées se dérouler les allégeances.
Des gardes en protégeaient l’entrée… les fameux gardes au visage de cire, imperturbables dans leurs mimiques qu'elle aimait à faire sursauter en faisant résonner le bruit caractéristique et désagréable de ses bottes ferrées sur le pavé.

Elle salua d'un signe de tête les personnes présentes, sourit à Nyna, puis s'avança face à Arwel, posa un genou à terre et planta ses yeux dans les siens

Moi, Pénélope de Barsac, Dame de Mirmande et de Neuville sur Saône, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Arwel, son légitime Gouverneur, et à travers elle à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième.
Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné pour qui mon épée est prête à combattre et défendre nos terres.

Sans quitter son regard elle attendit qu'elle accepte son allégeance
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Kederick

Comme le necessitait leur qualité, les Saint-Prigent prirent comme tous les deux mois le chemin du Castel de Lyon afin de renouveler l'allégeance au nouveau Gouverneur. Une fois n'est point coutume, ils s'arretèrent dans plusieurs villes afin de rendre visite a bon nombre d'amis.

En ce 17eme jour du mois de novembre 1457, les époux reprirent leur route a bord de leur carosse qui les mena en la capitale dauphinoise.

Ils descendirent dans la Cour du Chateau et montèrent bras dessus bras dessous à la salle du trone. Ils longèrent les couloirs et entrèrent dans la salle qui comme à chaque fois était emplie de la fine fleure du Duché. Le conseil Ducal, toujours majestueux avait déja presté allégeance puisqu'ils observaient aux cotés du gouverneur et de "Dauphiné", les nobles renouveler allégeance.

Kederick et Ulan saluèrent de la tête et sourièrent aux personnes en présence pour ne point troubler la cérémonie et attendirent leur tour. Apres que le Baron de ma Salles eut reçu son franc fief de Montdauphin, vint la ravissante mais néanmoins piquante Dame de Barsac et Neuville sur saone.

Le Baron de Montfort s'approcha alors de la nouvelle Gouverneur, qu'il avait écouté lors de son discours de politique générale devant l'assemblée nobiliaire et lui sourit, la salua puis posa genou à terre en lui prenant les deux mains.

Vostre Grace,

Moi Kederick de Saint-Prigent, Seigneur d'Amplepuis, Baron de Montfort et Seigneur d'Aubenasson par alliance, Secrétaire d'Etat au Lyonnais-Dauphiné, me présente devant vous afin de renouveler mon allégeance au Duché du Lyonnais Dauphiné et à vostre Grasce le Gouverneur Arwel, et à travers vous à son Duc, le Dauphin Marc-Philipe ainsi qu'a sa Majesté le très Aristotélicien Levan III le troisième .
Devant le très Haut et les Hommes je jure respect , aide et conseil à votre personne et au Duché.

Une fois cela fait, le Baron de Montfort repris place dans l'assemblée de nobles, aux cotés de sa délicieuse épouse.
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Hardryan

Le Montagnard observait la cérémonie depuis l'endroit où il se trouvait avec ses cousins. Leo et dame Adrienne s'en étaient allés les premiers pour faire leur serment à titre de conseillers ducaux tandis que Ka se faisait drôlement silencieux depuis un moment, la langue sans doute perdue dans la barbe. La noblesse du duché avait commencé à défiler devant le Gouverneur et le Montagnard fut surpris d'apprendre à cette occasion le lien de parenté unissant celui qu'il connaissait sous le nom de Guidel avec la vicomtesse de Menin. Hardryan porta un regard interrogateur en direction de celle-ci avant de reporter son attention à l'avant de la salle au moment où le Gouverneur reprit la parole. La dame de Mirmande, toujours en beauté malgré le deuil qu'elle portait, se présenta ensuite au devant de la salle, suivie du baron et de la baronne de Montfort. Hardryan s'avança à son tour puis, main au pommeau, genou au sol, il porta son regard dans celui de la jeune femme qui tenait maintenant les rênes du duché. Il prononça d'une voix assurée:

Moi, Hardryan dict «Le Montagnard», duc de Chasteau Queyras jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à sa Grâce Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.

Je place entre les mains du Gouverneur les terres du duché de Chasteau Queyras et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

Qu’Aristote et Sainct Georges m’en soient témoins.
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Ka_devirieux

Ka s'était placé aux côtés de son cousin le Duc de Chasteau-Queyras. Il observait la cérémonie, un moment baillant aux corneilles, un autre observant les armoiries de chacun s'entraînant à les mémoriser, ou encore quelques serments de personnes plus proches qu'il écouta plus attentivement. Notamment lorsque Guidel se présenta sous l'appellation d'Hoegaarden. Saint-Véran fût surpris d'apprendre cela si tardivement bien qu'en fait cela ne le dérangeait aucunement. D'autres nobles défilèrent ensuite dont la demoiselle apoline suivie de Pénélope, qu'il salua toutes les 2 discrètement d'un hochement de tête.

Hardryan s'avança alors et presta son serment. Lorsqu'il eût terminé, Ka regarda autour de lui dans l'espoir d'apercevoir Argael, afin de prester allégeance "en famille" et s'avança ensuite à son tour face au Gouverneur. Il porta la main sur le pommeau de son épée et s'agenouilla;

Moi, Ka Devirieux, Seigneur de Saint-Véran, me présente en ce jour face à vous afin de renouveler mon serment d'allégeance au Lyonnais-Dauphiné, à nostre Gouverneur, sa Grâce Arwel, et à travers elle à Sa majesté Levan III, Roy de France, ainsi qu'à son Dauphin. Je jure respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à votre personne ainsi qu'au Duché.
Qu'Aristote en soit le témoin!
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Feanaro56

Florian était tout juste rentré de Chambéry en compagnie de son épouse. Ils s'étaient à peine reposé et filèrent quasiment directement à Lyon pour leurs allégeance au nouveau gouverneur.

Juste le temps de passer des vêtements sans poussière dans une des tavernes de Lyon, ils arrivèrent rapidement sur les marches menant à la cérémonie.

Il laissa son épouse passer devant lui qui se présenta promptement devant le gouverneur. Il attendit qu'elle se relève pour y aller à son tour.

Il s'avança doucement et mit un genou à terre, l'épée devant lui et sa main sur le pommeau de celle ci.

Moi, Florian de Barsac, seigneur de Neuville sur Saône et de Mirmande, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Arwel, son légitime Gouverneur, et à travers elle à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième.
Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné pour qui mon épée est prête à combattre et défendre nos terres.

Il attendit le regard vers Arwel.
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Thomas.zwyrowsky

Un rapide arrêt à l'hostel Zwyrowsky place du change afin de se restaurer et Thomas s'empressa de prendre la direction du Castel de Lyon et plus précisément de la salle d'allégeances. Évidemment comme à l'accoutumée le tout Lyonnais-Dauphiné se bousculait pour prêter allégeance ou pour regarder tout simplement le cérémoniel. Le gouverneur était bien évidemment là, Dauphiné s'assurait de la bonne tenue de la cérémonie. Les règles de préséances étaient un peu oubliées pour le confort de la noblesse ce qui n'était pas une bonne chose selon le jeune Zwyrowsky. Tous s'avancent pour prêter allégeance, malgré le manque d'encadrement l'on trouve aisément sa place.

Thomas n'était pas venu seul et sa mère était avec lui, il lui tenait le bras avec tendresse. Avec son estimé père, Espoire, sa mère était probablement la seule personne capable de détruire tout sentiment orgueilleux chez le jeune Zwyrowsky qui redevenait un enfant comme un autre. Ils s'approchèrent et voyant la place libre Sigillant s'approcha du gouverneur laissant sa mère un peu en retrait après lui avoir lancé un léger sourire. Le noble n'exécuta pas de génuflexion puisqu'il n'était pas autorisé à le faire, il s'adressa néanmoins au gouverneur. Son regard émeraude flamboyait et donnait à son visage encore bien jeune un charme mystérieux.

-«Votre Grâce, porteur de l'allégeance paternelle je tiens à vous signifier l'indéfectible soutien de la famille Zwyrowsky au Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son Gouverneur.»

Thomas s'inclina légèrement et se dirigea vers Dauphiné à qui il remit l'allégeance de son père Jean Zwyrowsky.

Citation:

A Sa Grâce Arwel, XXVIe gouverneur du Lyonnais-Dauphiné,
Mes vœux de réussite et de prospérité en toutes ses entreprises.

Monseigneur,

Je, Jean Zwyrowsky, vicomte de Crots, baron de Saillans, seigneur de Ribiers, grand officier et croix de l'Ordre de Saint-Georges, déclare vous reconnaitre comme légitime gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Je renouvelle devant vous par la présente mon allégeance au duché du Lyonnais-Dauphiné pour les terres placées entre mes mains, et, bien que présentement retiré du monde, vous promets ainsi fidélité, conseil et soutien, tant que je vivrai.

Ainsi soit-il, heureusement.

Donné en l'abbaye Notre-Dame de Boscodon, sur les terres de Crots, ce jeudi, cinquième de novembre MCCCCLVII,

Sigillant gratifia Dauphiné d'un léger sourire avant de repartir prestement vers sa mère qui attendait non loin.
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Pathan

Pathan arrive un peu tard à la cérémonie d’allégeance au nouveau gouverneur. Sortant à grand peine de sa maladie, il s’était traîné vers le château afin de faire son devoir vassalique en rendant a nouveau serment.
La grippe l’avait maintenu durant près d’une semaine dans un profond coma, et a son réveil, il ne savait même plus ou et quand il se trouvait.

Il entre dans la salle et se dirige d’un pas lourd vers le nouveau gouverneur. Arrivé devant le nouvel elu, il mis genou à terre.

Moi, Pathan, dict le Vif argent, Vicomte de Montluel, jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à damoiselle Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.

Pathan se relève alors lentement, et pose ses yeux cerné par la fatigue sur le nouveau gouverneur et fait alors un léger sourire avant d’aller s’assoire sur un siège libre de l’autre coté de la salle.
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Lavoyageuse

Voya attendit son tour pour s'avancer, lorsque le gouverneur répondit à Pathan, elle s'avança, posa un genou à terre et déclara:

Moi, Voya de St Priest, La tenace, dict Lavoyageuse, Vicomtesse de St Priest, jure devant Aristote fidélité, conseil et soutien à sa grasce Dame Arwell, gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de la servir et de servir mon duché du mieux que je peux.

Arwel

Alors que la Noblesse dauphinoise semblait s'être endormie, le rythme s'accéléra soudain, le jeune Gouverneur n'avait plus une seconde à elle. Ce furent tout d'abord Pénélope et Florian de Barsac. Arwel fit un sourire amical à Pénélope, essayant de contrôler l'émotion qui s'emparait d'elle à chaque fois qu'il lui fallait voir quelqu'un qui lui était proche s'agenouiller devant elle... Décidément, elle ne s'y ferait pas... Elle écouta attentivement le serment prononcé :

Moi, Pénélope de Barsac, Dame de Mirmande et de Neuville sur Saône, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Arwel, son légitime Gouverneur, et à travers elle à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième.
Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné pour qui mon épée est prête à combattre et défendre nos terres.

De sa voix cristalline, Arwel rendit son allégeance à Pénélope :

Pénélope... J'accepte votre allégeance... Je sais quelle importance les intérêts du Lyonnais Dauphiné occupent dans votre coeur.

Pénélope s'étant relevée après l'acceptation de son allégeance, son époux prit la suite :

Moi, Florian de Barsac, seigneur de Neuville sur Saône et de Mirmande, promets devant Aristote aide, conseil, et fidélité au Lyonnais-Dauphiné, en la personne de Sa Grasce Arwel, son légitime Gouverneur, et à travers elle à Sa Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième.
Que le Très-Haut m'aide à servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné pour qui mon épée est prête à combattre et défendre nos terres.

Le Gouverneur lui rendit également son allégeance, conservant toujours la douceur de son timbre :

Florian de Barsac, j'accepte votre allégeance... Le Lyonnais Dauphiné connaît la valeur de votre épée.

A peine s'était-il redressé que vint à elle le Baron de Montfort, souriant, il prit ses mains et énonça son serment :

Vostre Grace,

Moi Kederick de Saint-Prigent, Seigneur d'Amplepuis, Baron de Montfort et Seigneur d'Aubenasson par alliance, Secrétaire d'Etat au Lyonnais-Dauphiné, me présente devant vous afin de renouveler mon allégeance au Duché du Lyonnais Dauphiné et à vostre Grasce le Gouverneur Arwel, et à travers vous à son Duc, le Dauphin Marc-Philipe ainsi qu'a sa Majesté le très Aristotélicien Levan III le troisième .
Devant le très Haut et les Hommes je jure respect , aide et conseil à votre personne et au Duché.

Le sourire toujours accroché aux lèvres, malgré la fatigue qui la guettait, le jovial Gouverneur répondit doucement :

Baron, j'accepte votre allégeance... Je n'ai aucun doute quant à l'aide que vous saurez m'apporter.

Une fois son allégeance acceptée, il lâcha ses mains et Arwel le vit rejoindre son épouse, attendrie par l'amour qui semblait encore les lier après tant d'années.

Elle vit alors s'approcher le Duc de Chasteau Queyras afin de procéder également à son allégeance :

Moi, Hardryan dict «Le Montagnard», duc de Chasteau Queyras jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à sa Grâce Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.

Je place entre les mains du Gouverneur les terres du duché de Chasteau Queyras et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

La jeune femme soutint le regard d'Hardryan lorsqu'elle lui rendit son allégeance :

Votre Grasce, j'accepte votre allégeance... Je ne doute pas que vous saurez faire entendre vos conseils aux élus du Lyonnais Dauphiné.

Le Duc put alors se relever et regagner la salle et le seigneur de Saint-Véran lui succéda :

Moi, Ka Devirieux, Seigneur de Saint-Véran, me présente en ce jour face à vous afin de renouveler mon serment d'allégeance au Lyonnais-Dauphiné, à nostre Gouverneur, sa Grâce Arwel, et à travers elle à Sa majesté Levan III, Roy de France, ainsi qu'à son Dauphin. Je jure respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à votre personne ainsi qu'au Duché.
Qu'Aristote en soit le témoin!

Le Gouverneur prit à nouveau la parole pour prononcer la sacro-sainte formule magique :

Seigneur de Saint-Véran, j'accepte votre allégeance... J'ai pu constater à quel point le bien du Duché vous était cher.

Elle le gratifia d'un sourire et le vit rejoindre le Duc de Chasteau Queyras dans la salle. La jeune femme aperçut alors Espoire et son fils s'approcher d'elle. La première resta en retrait mais le Gouverneur la salua tout de même d'un sourire amical pendant que son fils vint plus près pour s'adresser à elle :

-«Votre Grâce, porteur de l'allégeance paternelle je tiens à vous signifier l'indéfectible soutien de la famille Zwyrowsky au Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son Gouverneur.»

Le Gouverneur esquissa un sourire bienveillant et hocha la tête, ajoutant avec douceur :

Le Lyonnais dauphiné et moi-même connaissons l'attachement de votre famille à ce Duché... Je vous suis reconnaissante, ainsi qu'à votre mère, d'avoir fait le déplacement jusqu'en ces lieux pour en renouveler le témoignage.

Lorsque le jeune homme et sa mère se furent éloignés, un autre prit la suite, le Vicomte de Montluel :

Moi, Pathan, dict le Vif argent, Vicomte de Montluel, jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à damoiselle Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.

Le jeune Gouverneur commençait à se sentir assoiffé et répondit rapidement :

Vicomte, j'accepte votre allégeance... Le Lyonnais Dauphiné vous est reconnaissant pour les services réguliers que vous lui avez rendus.

La jeune femme posa son regard sur le visage fatigué de l'homme alors qu'il se relevait, puis il regagna la salle. Elle vit alors venir à elle la Vicomtesse de Saint Priest :

Moi, Voya de St Priest, La tenace, dict Lavoyageuse, Vicomtesse de St Priest, jure devant Aristote fidélité, conseil et soutien à sa grasce Dame Arwell, gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de la servir et de servir mon duché du mieux que je peux.

Souriant, le Gouverneur rendit son serment à la Vicomtesse :

Vicomtesse, j'accepte votre allégeance... Je suis certaine que vous ferez de votre mieux pour servir le Duché.

Profitant d'une accalmie, Arwel fit signe à un domestique de lui apporter une timbale d'eau afin qu'elle pût se désaltérer avant de poursuivre.
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Elorane

De retour dans la capitale, Elorane se hâta de se vêtir convenablement, d'une robe aux couleurs des Nasiria, elle demanda juste de l'aide a Florence pour qu'elle lui relève les cheveux puis habilla elle même Eloi. Avec ses cheveux frisés et ses grands yeux verts, il ressemblait à un ange, mais il en avait juste l'apparence.
Une fois tout le monde prêt elle fit préparer la voiture et couvrit son fils pour pas qu il prenne froid.
Elle se rendit au château, pour prêter allégeance au nouveau Gouverneur, elle n'avait point pu le faire pour KA, les soeurs l'ayant retenu au couvent de long mois.
Son mari enfin de retour lui aussi les accompagnerait surement, la vicomtesse était heureuse de son retour, il lui avait terriblement manqué durant tous ses mois loin d'elle et Eloi le réclamait souvent.
Une fois devant la porte de la cérémonie, Elorane prévient son fils de ne point se faire remarquer et de rester sage.
Elle attendit que Voya se retire pour s'avancer a son tour, puis posa dignement un genou au sol.

Nous, Elorane de Nasiria, Vicomtesse de Crest, Baronne de Poyet, Dame de Saint-Symphorien-sur-Coise, Dame de Monestier d'Allemont et Dame de Thielt, prêtons allégeance au Gouverneur Dame Arwell et à travers elle au Dauphin Marc-Philippe ainsi qu'à sa majesté Levan III, pour nos terres de Crest et Saint-Symphorien-sur-Coise, nous lui jurons aide, conseil et fidélité à elle et son conseil.

Elle attendit la réponse du gouverneur pour se relever et reprendre sa place au près de son fils en attendant que son mari arrive
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Princesse_lotus

Lotus s'était faite discrète dans la salle des allégeances et lorsque la noblesse commença à défiler devant le Gouverneur, elle se dit qu'il était temps pour elle de se prêter à l'exercice.
Vêtue de sa jolie-robe-qui-en-jette elle s'avança doucement face au gouverneur non pas qu'elle y allait à reculons mais plutôt pour éviter de marteler trop fortement le sol de sa canne.
Lorsqu'elle ne fut qu'à quelque pas du Gouverneur, un grand sourire se dessina sur son visage. Elle prit sur elle de ne pas la saluer comme lorsqu'elles se croisaient dans une taverne dioise et fit tout son possible pour respecter le protocole.
Une fois les derniers pas franchis, elle posa ses deux mains sur sa canne pour mettre un genou à terre et articula :

Moi, Lotus de Monbazon Navaille, Dame de Ferrassières et de Genay, me présente devant vous afin de renouveler mon serment d'allégeance au Duché du Lyonnais Dauphiné, à notre Gouverneur, sa Grâce Arwel et, à travers elle, à sa Majesté Levan III, Roy de France, ainsi qu'à son Dauphin.
Je jure respect, aide et conseil à votre Grâce ainsi qu'au Duché.
Qu'Aristote m'en soit témoin et qu'il guide mon épée pour servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné.
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[Bannière hors normes retirée par Bottée Féline]

Kernos

Aussi noir que les armes de sa famille, le regard sombre et indéchiffrable, cerné, les joues creusées et le front légèrement ridé, Kernos se tenait dans la salle du trône de Pierre-Scize, parmi la foule des nobles assemblés pour rendre hommage à leur nouveau Gouverneur. Vêtu de pied en cape des couleurs les plus ténébreuses, l'officier transpirait le deuil pourtant, malgré la fatigue que l'on lisait aisément sur ses traits, et la souffrance déchirante qu'il ressentait, son visage affichait toujours cet air impassible.

D'un pas mesuré, il s'avança à travers la salle, à la suite de Lotus, en direction du trône et de son nouvel occupant. D'un geste lent, presque las, il s'agenouilla aux pieds de la demoiselle qui représentait le Lyonnais-Dauphiné et d'une voix monocorde mais puissante, il prononça son serment.

Moi, Kernos Rouvray, Sire de Glandage par la grâce des Gouverneurs du Lyonnais-Dauphiné, et de Roynac par les bienfaits du mariage, Conseiller Militaire de l'Ost et Officier de l'Ordre de Sainct Georges, reconnaît Sa Grâce Arwel comme Gouverneur légitime du Duché du Lyonnais-Dauphiné et, par la même, comme ma suzeraine pour les terres dépendant du fief de Glandage.

Je lui jure donc, comme je le fis devant ses prédécesseurs et le ferais encore devant ses successeurs tant que le Très-Haut me prêtera vie, fidélité, aide et soutien armé, ainsi que conseil, et à travers elle, aux terres du Lyonnais-Dauphiné. J'en prends sainct Georges, notre patron, et cette assemblée à témoins.
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Ulan

Ulan alla au chateau et se présenta devant le gouverneur.
Elle mit un genou à terre et s'inclina.

Moi Ulan de Saint-Prigent, Baronne de Montfort, Dame d'Amplepuis et Dame d'Aubenasson, Rectrice de l'université du Lyonnais-Dauphiné et Maire de Montélimar, me présente devant vous afin de renouveler mon allégeance au Duché du Lyonnais Dauphiné et à vostre Grasce le Gouverneur Arwel, et à travers vous à son Duc, le Dauphin Marc-Philipe ainsi qu'a sa Majesté le très Aristotélicien Levan III le troisième .

Devant le très Haut et les Hommes je jure respect , aide et conseil à votre personne et au Duché.
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Arwel

Ayant pu boire un peu d'eau, entre deux serments d'allégeance, Arwel reporta à nouveau son attention sur le défilé qui se déroulait sous ses yeux, répétant inlassablement les mêmes paroles, se demandant tout de même si tout cela aurait une fin. Elle vit s'avancer vers elle Elorane de Nasiria, qui avait un nombre de titres impressionnant, elle se demanda l'espace d'un instant comment il lui fallait la nommer :

Nous, Elorane de Nasiria, Vicomtesse de Crest, Baronne de Poyet, Dame de Saint-Symphorien-sur-Coise, Dame de Monestier d'Allemont et Dame de Thielt, prêtons allégeance au Gouverneur Dame Arwell et à travers elle au Dauphin Marc-Philippe ainsi qu'à sa majesté Levan III, pour nos terres de Crest et Saint-Symphorien-sur-Coise, nous lui jurons aide, conseil et fidélité à elle et son conseil.

Le serment ayant été prêté, il fallait au jeune Gouverneur répéter ces paroles qu'elle avait déjà dites maintes fois, en mesurant toujours la valeur cependant :

Elorane de Nasiria, j'accepte votre allégeance... Votre fidélité pour le Lyonnais Dauphiné n'est plus à démontrer.

Alors qu'Elorane se relevait, Arwel aperçut Lotus qui se rapprochait d'elle dans une superbe robe. Elle ne put empêcher un sourire de naître sur ses lèvres, elle n'avait pas l'habitude de la voir ainsi vêtue. Arwel lui aurait bien fait signe de ne pas s'agenouiller étant donné l'état d'une de ses jambes mais elle n'était pas certaine que son amie aurait vu cela d'un très bon oeil, elle avait sa dignité et c'était quelque chose que le Gouverneur respectait :

Moi, Lotus de Monbazon Navaille, Dame de Ferrassières et de Genay, me présente devant vous afin de renouveler mon serment d'allégeance au Duché du Lyonnais Dauphiné, à notre Gouverneur, sa Grâce Arwel et, à travers elle, à sa Majesté Levan III, Roy de France, ainsi qu'à son Dauphin.
Je jure respect, aide et conseil à votre Grâce ainsi qu'au Duché.
Qu'Aristote m'en soit témoin et qu'il guide mon épée pour servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné.

Arwel s'empressa de répondre à Lotus afin qu'elle ne reste pas trop longtemps dans cette position inconfortable pour elle :

Lotus de Monbazon Navaille, j'accepte votre allégeance... Je sais tout ce que vous avez déjà sacrifié pour les intérêts du Lyonnais Dauphiné...

Elle fit immédiatement signe à Lotus de se relever... Puis regarda d'un air compatissant l'époux de la Connétable s'avancer pour prêter à son tour serment. Son épouse et lui étaient affectés par le deuil et Arwel n'avait jamais vu l'homme aussi accablé... Sa voix faisait transparaître son accablement :

Moi, Kernos Rouvray, Sire de Glandage par la grâce des Gouverneurs du Lyonnais-Dauphiné, et de Roynac par les bienfaits du mariage, Conseiller Militaire de l'Ost et Officier de l'Ordre de Sainct Georges, reconnaît Sa Grâce Arwel comme Gouverneur légitime du Duché du Lyonnais-Dauphiné et, par la même, comme ma suzeraine pour les terres dépendant du fief de Glandage.

Je lui jure donc, comme je le fis devant ses prédécesseurs et le ferais encore devant ses successeurs tant que le Très-Haut me prêtera vie, fidélité, aide et soutien armé, ainsi que conseil, et à travers elle, aux terres du Lyonnais-Dauphiné. J'en prends sainct Georges, notre patron, et cette assemblée à témoins.

Le Gouverneur posa son regard émeraude sur le sire de Glandage et lui rendit son serment :

Kernos Rouvray, j'accepte votre allégeance... Votre fidélité et la sûreté de votre épée ne sont un secret pour personne.

Elle le suivit un instant des yeux, des pensées sombres plein la tête, puis regarda à nouveau devant elle pour y voir Ulan, la Rectrice du Lyonnais Dauphiné, entre autres :

Moi Ulan de Saint-Prigent, Baronne de Montfort et Dame d'Aubenasson, Rectrice de l'université du Lyonnais-Dauphiné et Maire de Montélimar, me présente devant vous afin de renouveler mon allégeance au Duché du Lyonnais Dauphiné et à vostre Grasce le Gouverneur Arwel, et à travers vous à son Duc, le Dauphin Marc-Philipe ainsi qu'a sa Majesté le très Aristotélicien Levan III le troisième .

Devant le très Haut et les Hommes je jure respect , aide et conseil à votre personne et au Duché.

Arwel reprit la parole d'une voix douce pour rendre son allégeance à Ulan :

Ulan de Saint-Prigent, j'accepte votre allégeance... Votre dévouement pour le Lyonnais Dauphiné est connu de tous.

Le jeune Gouverneur lui fit signe de se relever et observa la salle afin de voir qui serait la personne suivante.
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Maccornell

Le Seigneur de Baternay était présent comme à chaque fois depuis qu'il avait en charge la garnison d'Embrun. Contrairement à la dernière fois, il était arrivé pour le début des prestations de serment. Et c'est avec grand plaisir qu'il constata que les Conseillers Ducaux rendaient grâce avec empressement au nouveau Gouverneur. C'était là, à n'en pas douter, preuve que des choses avaient changé. Cela voulait aussi dire que la cérémonie se terminerait rapidement pour laisser place au banquet. Bien que le porte-parole n'ait pas indiqué un ordre de préséance, le doyen des Seigneurs de Lances attendit que la haute noblesse du Duché reconnaisse son suzerain. Lui, il passerait en fin de séance pour ne pas se faire remarquer.
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Kernos

Son serment accepté, Kernos se releva lentement et resta un instant immobile, debout face au trône ducal. Son regard brun et morne balaya un instant la salle à la recherche de quelqu'un. Silhouette frêle aux cheveux d'or, dont le visage autrefois si radieux désormais si pâle et vide de joie, de vie, se dessinait parmi ceux des Conseillers Ducaux présents. Le coeur de Kernos se serra dans sa poitrine en la regardant... on lui avait volé ce qu'ils avaient de plus précieux... arraché de son sein le fruit du bonheur et de l'amour, et en même temps, la lumière qui rayonnait de son être. Il sentit les larmes lui monter aux yeux, mais il les refoula aussitôt... point devant ces gens, pas en ce lieu... non... il ne pouvait pas.

Perdu, il ne savait que faire... Il aurait tant voulu la consoler, la prendre dans ses bras mais, pour la première fois de sa vie... le courage et la force lui manquait... Et là, il se haït. Pour sa lâcheté, pour son impuissance, pour son absence alors qu'elle aurait tant besoin de lui pour surmonter cette tragédie qui les avait brisé tous les deux. Ses poings se serrèrent, à en faire blanchir ses articulations et, pendant que le sang commençait à perler au creux de ses paumes où ses ongles venaient de pénétrer la chaire, il s'avança en direction du rang des Conseillers. Ses genoux heurtèrent bruyamment le sol, tandis qu'il se laissait tomber aux pieds de son épouse. Son regard se posa un instant dans celui de son ange, avant que son visage ne s'abaisse.

Pardon... Axel... J'ai failli...

Jamais on entendit Kernos parler ainsi, la voix tremblante sous ses sanglots étouffés, jamais on ne le vit si misérable... et jamais on ne le reverrait ainsi.
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Geronimo2751

Le Grand Maitre des Lances était pour l'instant resté dans l'ombre des colonnes de la salle. Il attendait le moment propice pour s'avancer dans l'allée mais puisque les nobles se regardaient sans se lancer il s'avança.

Il vit Kernos tomber aux pieds de sa femme et eu un temps d'arrêt ... devait-il y aller ?
Le jeune homme se dit qu'il n'était pas dans la nature de cet homme de se donner en spectacle aussi il continua sa course, dégageant quelques regards d'eux, leur offrant un peu d'intimité.

Le vicomte vint mettre un genoux à terre et plaça son poing sur son cœur. Il inclina la tête en signe de respect.

Nous, Gérault de Gaudemar, dict "geronimo2751", Vicomte de Monestier de Clermont et Seigneur de Mornant part ma ravissante épouse Nynaève, Seigneur d'Anthon, Grand Maitre des Lances du Lyonnais Dauphiné et Seigneur du Glaizil nous nous présentons devant vous pour renouveler notre allégeance au Duché du Lyonnais Dauphiné et à vostre Grasce le Gouverneur Arwel, et à travers vous au Dauphin Marc-Philipe et sa Majesté le très Aristotélicien Levan le troisième.

Que mon bras armée serve ce duché et en défende ses habitants, que mon esprit soit conseil et ma droiture soit gage de fidélité envers ce duché que j'aime. Qu'Aristote m'en soit témoin.
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Pour le commandant, pour l'ami

Maccornell

Une fois que le Grand Maistre des Lances eut renouvelé son allégeance, le doyen des seigneurs des lances s'avança à son tour. Il mit un genou à terre et confirma auprès de la gouverneur, son attachement au service du Lyonnais-Dauphiné.

Moi Romuald MacCornell, seigneur des lances de la garnison d'Embrun, reconnait sa Grasce Arwel comme gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui promet à elle ainsi qu'aux habitants du Duché, aide, conseil, fidélité et bras armés.

Et si votre Grâce pouvait trancher et répondre au soucis nobiliaire des Seigneurs des lances, votre Ost lui en serait reconnaissant.

Helsinki

C'était enfin le tour des seigneurs des lances de prêter serment. Helsinki s'approcha du nouveau gouverneur pour prêter allégeance.

Nous Helsinki, Seigneur des Lances de Lyon renouvelons nostre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwell et cela au nom du fief d'Ecully qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Lyon.

A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand Duché et de son gouverneur, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.
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Code:

Flyerstyle

Le seigneur des Lances de Briancon prenait son aise des garndes cérémonies mais n'en appréciait pas pour autant la substance et la longueur de celles ci. LEs autres Seigneurs des Lances du duché s'avancèrent devant le gouverneur, il était temps pour lui aussi de prêter serment.
Il s'avança, mit un genoux un terre et parla d'une voix haute et forte

Nous, flyerstyle, Seigneur des Lances de Briancon renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel, et cela au nom du fief de Chateauneuf de Galaure qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Briancon.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Spacewolf

Enfin c'etait à leur tour, Space vit s'avancer ses homologues.
Il fit de meme à leur suite et s'avance vers Arwen.
Il mit un genoux a terre et prononca son serment

Nous Spacewolf, Seigneur des Lances de Vienne renouvèlons nostre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwen, et cela au nom du fief de la Terrasse qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Vienne.

A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand Duché et de son gouverneur, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.
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Instructeur de l'école militaire
Vétéran de Mont-Aiguille et de Vae Victis
~Fidelitate et Honore~

Colombine.d.albon

Etait venu le tour des seigneurs des lances, Colombine alors sortit de sa réserve et par la même occasion de derrière le pilier qui la cachait.
Elle adressa un léger sourire quelque peu tendu à ses amis venus la rejoindre, puis à pas feutrés se dirigea vers le Héraut.
Discrètement elle lui glissa un manuscrit entre les mains, lui chuchotant quelques mots à l'oreille.

Citation:

Moi MC67, Duchesse d'Albon

Etant au chevet de mon époux Coppensbe, donne procuration à ma fille Colombine d'Albon afin qu'elle vienne prester allégeance en notre nom auprès du Gouverneur Arwel.

Fait pour ce que de droit,
A Lyon, troisième jour du mois de novembre de l'an de grâce mille quatre cents cinquante sept

Ainsi fait, elle lui fit une petite révérence avant de retourner à son pilier.
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Demons

Arrivé en avance pour cette nouvelle cérémonie d'allégeance, Demons avait écoté un à un les nouveaux conseillers prêter serment suivit des nobles qui passèrent un à un renouveler leur allégeance. Profitant d'un moment de calme, alors que presque tous les nobles étaient passés, Demons se présenta dans l'assemblée centrale qu'il remonta jusqu'où siégeait Arwel. Lorsqu'il fut à quelques mètres d'elle Demons la salua comme il se devait et posa son genoux droit à terre et la regarda dans les yeux. L'image de la nouvelle arrivante à Dié était maintenant bien loin, la jeune femme avait suivit un long chemin; à présent il en était sûr, la fin du Dauphiné n'est pas pour demain, la relève sera toujours là. Pesant un à un ses mots, Demons renouvela alors son allégeance si chère à ses yeux car à chaque fois il se liait un peu plus au duché :

Moi, Demons, Baron de Salerans, par cette présente lettre, jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance à Dame Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin Marc-Philippe, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal en toute circonstance.
Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Salerans et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

Puis se relevant Demons lui accorda un sourire et l'écouta avant de disparaître à nouveau au sein de l'assemblée.
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Nynaeve87

Nyna rêveuse notait par ordre d’apparition le nom des nobles qui s’agenouillaient, un à un dans un rituel implacable.
L’après midi était bien entamée et la cérémonie serait bientôt terminée.
Son mari c’était incliné à son tour, aussi beau qu’au premier jour…
Alors qu’elle cherchait une position un peu plus confortable, elle vit Colombine d’Albon s’approcher d’elle discrètement pour lui remettre un pli qu’elle parcouru aussitôt…

D’acquiescer, de lui faire un sourire…

Aucun soucis… chuchota-t-elle…vous vous agenouillerez pour eux…

Son regard revint ensuite sur Demons, Baron de Saleran dont elle s’appliqua à écrire le nom en bas de la longue liste qu’elle avait devant elle.
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Colombine.d.albon

Le baron Demons, vieil ami de son père était allé prêter serment à son tour et plus personne ne s'avançait.
Les mains de la jeune fille devinrent moites, sa gorge se serra, il était temps pour elle d'aller représenter sa famille.
Alors après un léger raclement de gorge, elle s'avança jusqu'au trône d'un pas qu'elle voulait assuré.
Saisissant les pans de sa robe, elle s'inclina devant le Gouverneur dans une large révérence, puis se redressant avec une assurance feinte, elle présenta d'une voix claire l'allégeance de sa famille.

Nous, Colombine d'Albon, au nom de mon père Coppensbe dict le Dévoué, Duc d'Albon renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel.

Elle marqua une lègère pause afin de ne rien oublier à ce qu'on lui avait appris et de reprendre...

Nous jurons aide, conseil et fidélité à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné.
Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent à votre service,
vous qui représentez, icelieu, le Dauphin de France, et à travers lui sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Ainsi fut fait, Colombine s'inclina de nouveau devant elle dans une aussi large révérence, n'attendant plus que de ses mots elle lui permette de s'en retourner d'où elle venait, c'est à dire bien caché derrière un pilier.
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Arwel

Le temps semblait être suspendu dans cette salle des allégeances... Alors qu'elle désespérait de voir cette cérémonie s'achever, le Grand Maître des Lances s'avança à son tour et vint s'agenouiller devant elle afin de prononcer son serment :

Nous, Gérault de Gaudemar, dict "geronimo2751", Vicomte de Monestier de Clermont et Seigneur de Mornant part ma ravissante épouse Nynaève, Seigneur d'Anthon, Grand Maitre des Lances du Lyonnais Dauphiné et Seigneur du Glaizil nous nous présentons devant vous pour renouveler notre allégeance au Duché du Lyonnais Dauphiné et à vostre Grasce le Gouverneur Arwel, et à travers vous au Dauphin Marc-Philipe et sa Majesté le très Aristotélicien Levan le troisième.

Que mon bras armée serve ce duché et en défende ses habitants, que mon esprit soit conseil et ma droiture soit gage de fidélité envers ce duché que j'aime. Qu'Aristote m'en soit témoin.

La jeune femme répondit à son serment de sa voix claire :

Vicomte, j'accepte votre allégeance... Vous avez un rôle d'importance pour notre Ost... Poursuivez votre tâche auprès de nos soldats avec la même droiture et la même fidélité...

Elle inclina légèrement la tête et le vit alors se relever et regagner la salle... Il paraissait évident que le Grand Maître des Lances avait lancé les allégeances des Seigneurs de l'Ost, surtout lorsqu'Arwel vit s'avancer à sa suite le Seigneur des Lances d'Embrun. Nouvel agenouillement, nouvelle prestation de serment et une petite demande...

Moi Romuald MacCornell, seigneur des lances de la garnison d'Embrun, reconnait sa Grasce Arwel comme gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui promet à elle ainsi qu'aux habitants du Duché, aide, conseil, fidélité et bras armés.

Et si votre Grâce pouvait trancher et répondre au soucis nobiliaire des Seigneurs des lances, votre Ost lui en serait reconnaissant.

Le Gouverneur chercha un instant les mots appropriés pour lui répondre, puis elle laissa sa douce voix s'échapper de sa bouche :

Messire, j'accepte votre allégeance... Quant à ce souci d'hérauderie qui semble vous tourmenter, sachez qu'il me tient également à coeur que la situation soit éclaircie prestement. Vous serez tenus informés de tout cela en temps utiles... Je n'en attends pas reconnaissance, seul le souci d'être juste dans cette affaire me préoccupe...

A nouveau un léger signe de tête pour lui signifier qu'il pouvait regagner la salle... Le Seigneur des Lances de Lyon s'avança alors afin de prêter son allégeance :

Nous Helsinki, Seigneur des Lances de Lyon renouvelons nostre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwell et cela au nom du fief d'Ecully qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Lyon.

A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand Duché et de son gouverneur, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Le jeune Gouverneur reprit sa litanie :

Messire, j'accepte votre allégeance... Continuez à veiller sur vos hommes avec équité et justice... Votre engagement à l'égard de notre Duché ne fait aucun doute pour moi...

Une nouvelle fois, elle inclina la tête pour l'inviter à rejoindre la salle, afin que le Seigneur des Lances de Briançon puisse venir à elle à son tour. Celui-ci ne dérogea pas à la tradition et s'agenouilla pour prêter serment :

Nous, flyerstyle, Seigneur des Lances de Briancon renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel, et cela au nom du fief de Chateauneuf de Galaure qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Briancon.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

La voix cristaline du Gouverneur s'éleva à nouveau pour rendre le serment prêté :

Messire, j'accepte votre allégeance... Poursuivez votre tâche avec la même droiture et le même engagement envers le Duché... Veillez sur vos hommes avec bienveillance et justice...

Ayant une légère raideur dans la nuque à force d'incliner la tête, le Gouverneur fit un bref signe de la main au Seigneur des Lances afin qu'il puisse se relever et laisser la place au Seigneur des Lances de Vienne.

Nous Spacewolf, Seigneur des Lances de Vienne renouvèlons nostre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwen, et cela au nom du fief de la Terrasse qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Vienne.

A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand Duché et de son gouverneur, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Arwen ? Le Gouverneur eut un léger sourire en s'entendant ainsi nommer... Elle eut une courte hésitation avant de répondre à l'allégeance prêtée mais préféra ne pas relever et finit par dire doucement :

Messire, j'accepte votre allégeance... Continuez à vous acquitter de votre devoir avec honneur et loyauté et montrez-vous juste envers nos soldats.

D'un léger signe de la main, elle le fit se relever et le suivit du regard alors qu'il regagnait la salle, croisant au passage la jeune demoiselle d'Albon qui tentait de s'approcher discrètement du Héraut.

Pendant ce temps le Baron de Salerans remonta l'allée pour venir prêter son serment. Arwel le suivit des yeux en souriant... Un sourire reconnaissant... Il faisait partie de ceux qui avaient cru en elle et qui l'avaient soutenue dans ses moments de doute... Elle garda son regard dans le sien alors qu'il prêtait son serment :

Moi, Demons, Baron de Salerans, par cette présente lettre, jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance à Dame Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin Marc-Philippe, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal en toute circonstance.
Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Salerans et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

Continuant de sourire, la jeune femme reprit la parole, la voix légèrement voilée par l'émotion :

Demons... Enfin... Baron... J'accepte votre allégeance... Je sais votre fidélité au Duché infaillible... Et moi, je profite de cet instant pour vous renouveler toute mon amitié...

D'un large sourire, elle lui signifia qu'elle avait terminé et elle ne le quitta pas des yeux alors qu'il retournait dans la salle... La jeune femme se demandait s'il y en avait encore pour longtemps... Elle se sentait épuisée par cette journée interminable...

Elle en était là de ses pensées lorsqu'elle vit la jeune demoiselle d'Albon sortir à nouveau de sa cachette pour s'avancer vers elle afin de prêter allégeance pour sa famille :

Nous, Colombine d'Albon, au nom de mon père Coppensbe dict le Dévoué, Duc d'Albon renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel.
Nous jurons aide, conseil et fidélité à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné.
Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent à votre service,
vous qui représentez, icelieu, le Dauphin de France, et à travers lui sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Arwel lui fit un sourire bienveillant afin de la réconforter et répondit prestement à son serment afin de permettre à la timide jeune fille de retrouver l'anonymat de l'assemblée :

Demoiselle d'Albon, j'accepte l'allégeance que vous faites en ce jour au nom de votre famille... Famille dont le dévouement à l'égard du Duché n'est plus à prouver... Que le Très-Haut veille sur votre père...

Le Gouverneur inclina à nouveau la tête afin que Colombine pût rejoindre son petit coin obscur...
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Dedelagratte

Le seigneur de Meyzieu pénétra en la salle d'allégeance, il avait du retard mais revenait d'un périple à l'ouest d'ici.

Il se présenta donc devant le gouverneur, mis genoux à terre et prononça le sermet d'allegeance à haute voix.

Moi, DeDeLagratte, Seigneur de Meyzieu, jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance Sa Grasce Dame Arwel, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal en toute circonstance.
Je mets au service de Sa Grasce et du DUché du Lyonnais-Dauphiné mon bras armée et mon esprit.

Le conseiller militaire attendit que le Gouverneur lui en donne l'autorisation avant de se lever.
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Phelim

Avec son nouveau rang, le vicomte ne pouvait plus se permettre d'apparaître aux allégeances avec son habituel tenue débraillée. Aussi, pour la première fois, et peut-être la dernière qui sait, il apparut dans des habits civilisés.

C'est ainsi vêtu de braies et d'un pourpoint à col haut d'un bleu profond cousu avec du fil d'or qu'il s'avança à la suite de Dédé. Les manches de son pourpoint fendues au niveau de ses avant bras laissées apparaître une chemise d'un bleu plus clair, assorti à ses bas. Il portait des bottes en cuir du cerf qu'il avait tué lors d'une chasse sur ses terres. Oingt, à la frontière entre le Lyonnais et la Bourgogne, isolée dans les monts Lyonnais, lui offrait toute la tranquillité dont il eut pu rêver quand il avait besoin d'être seul.

Ses nouveaux vêtements, bien que moulant son corps, avaient le bon côté de cacher en partie l'odeur virile qui s'échappait de lui depuis qu'il avait arrêté de se laver afin de ne point prendre froid. L'hiver approchait après tout. Exceptionnellement, le foulard ne masquait plus ses cheveux noirs, aujourd'hui peignés et bouclant légèrement.

Une fois devant le Gouverneur, l'Imprévisible esquissa un sourire à son intention. Certes elle était jeune, mais elle apportait un regard nouveau, et qui plus est, elle était d'une efficacité redoutable. Enfin, depuis son mandat, elle se déridait beaucoup moins, mais il avait grand espoir qu'une fois ses fonctions terminées, elle redevienne la 'Wel rieuse qu'il avait cotoyé et qu'il aimait bien. Pour le moment, fallait bien qu'elle reste sérieuse quand meme.

Il posa un genou à terre et sa voix rauque s'éleva, alors qu'il prêtait serment.

Nous, Phelim, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune, Capitaine du Lyonnais-Dauphiné, renouvelons au nom de nos terres et de notre fonction notre serment d'allégeance à Arwel, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle, au Dauphin de France.

Nous vous jurons aide, fidélité et conseil. Qu'Aristote soit témoin de cette promesse et nous soutienne le jour où vous viendrez nous demander de tenir notre serment en réquérant notre épée ou nos conseils, notre fidélité vous étant déjà acquise tant que vous servirez le Lyonnais-Dauphiné.

Il leva les yeux sur elle, amusé. Il n'y avait pas si longtemps que cela, les rôles étaient inversés. Puis il jeta des regards en biais sur les gens présents, s'intéressant à qui était là, et qui ne l'était pas.
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Espoire

Après avoir vu son fils s’avancer pour remettre la missive de son père au gouverneur, la vicomtesse s’avança à son tour.

Nous, Espoire Zwyrowsky d’Amilly, Baronne de Marsanne, reconnaissons notre vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain, Dame Arwel.
Par ce serment, nous lui jurons aide, conseil et fidélité et à travers elle à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Nous jurons de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter notre aide à son conseil ducal.

Qu'Aristote nous en soit témoin

Nynaeve87

Avec un sourire Dauphiné regarda Espoire s’agenouiller à son tour… Bien longtemps qu’elle ne l’avait vu personnellement. Elle semblait radieuse comme toujours, comme empreinte de la sagesse qui la caractérisait depuis longtemps.
Nyna posa ensuite son regard brun sur le gouverneur afin qu’il accepte ce serment et qu’elle puisse enfin clore la cérémonie… une autre plus courte devait suivre…
Elle chercha des yeux les futurs anoblis dans la salle espérant qu’ils ne s’étaient pas endormis en quelques coins plus sombre de la salle…
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Arwel

Arwel était épuisée par cette trop longue journée et n'arrivait plus vraiment à tenir le rythme des allégeances... Elle vit un autre Conseiller Militaire s'approcher d'elle pour prêter serment :

Moi, DeDeLagratte, Seigneur de Meyzieu, jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance Sa Grasce Dame Arwel, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le Troisième, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal en toute circonstance.
Je mets au service de Sa Grasce et du DUché du Lyonnais-Dauphiné mon bras armée et mon esprit.

Le Gouverneur sourit et répondit à la prestation d'allégeance :

Messire, j'accepte votre allégeance... Je saurai me servir de votre bras armé et de votre esprit si cela s'avère nécessaire.

D'un petit signe de la main, elle l'autorisa à se relever et le regarda regagner la salle. A sa suite vint celui qui avait toute sa confiance, celui à qui elle confierait sa vie les yeux fermés, sans avoir besoin d'un instant de réflexion... Il était drôlement bien vêtu pour une fois... Il lui fit un sourire auquel elle répondit avec plaisir, les yeux rieurs, même si l'idée de le voir s'agenouiller devant elle lui était tout aussi difficile que pour les autres personnes qu'elle connaissait et qui l'avaient précédé.

Nous, Phelim, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune, Capitaine du Lyonnais-Dauphiné, renouvelons au nom de nos terres et de notre fonction notre serment d'allégeance à Arwel, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle, au Dauphin de France.

Nous vous jurons aide, fidélité et conseil. Qu'Aristote soit témoin de cette promesse et nous soutienne le jour où vous viendrez nous demander de tenir notre serment en réquérant notre épée ou nos conseils, notre fidélité vous étant déjà acquise tant que vous servirez le Lyonnais-Dauphiné.

Elle le trouvait joli son serment... Tant que vous servirez le Lyonnais Dauphiné... La voix claire du jeune Gouverneur s'éleva dans la salle pour répondre à ce serment... Elle se souvenait des mots qu'il avait eus à son égard lorsqu'elle lui avait prêté allégeance en tant que Conseillère Ducale...

Vicomte, j'accepte votre allégeance... Peu de nos sujets peuvent se vanter d'aimer et d'oeuvrer pour le Lyonnais Dauphiné autant que vous... Je sais que vous donneriez votre vie pour lui... Sachez que ce n'est pas la haute amitié qui me lie à vous qui me fait prononcer ces mots, mais ma conviction profonde.

Elle baissa ensuite la voix et ajouta rapidement :

Vivement que tout cela soit terminé afin qu'on puisse aller manger quelque chose et boire quelques choppes...

Un léger clin d'oeil en sa direction, son sourire s'élargit encore et elle le laissa regagner la salle... Espoire s'approcha à son tour pour prêter allégeance :

Nous, Espoire Zwyrowsky d’Amilly, Baronne de Marsanne, reconnaissons notre vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain, Dame Arwel.
Par ce serment, nous lui jurons aide, conseil et fidélité et à travers elle à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Nous jurons de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter notre aide à son conseil ducal.

Qu'Aristote nous en soit témoin

Arwel sentit alors le regard de Nyna se poser sur elle, elle tourna la tête vers elle et lui sourit, ses yeux semblant dire, désolée, Nyna, je fais aussi vite que je peux, puis son regard émeraude revint se poser sur Espoire afin de lui apporter la réponse consacrée :

Vicomtesse, j'accepte votre allégeance... Je connais votre attachement au Lyonnais Dauphiné et sais pouvoir compter sur vous en toutes circonstances...

Le Gouverneur la regarda un instant pendant qu'elle retournait dans la salle rejoindre son fils. Arwel continuait de sourire et se tourna vers son héraut, les yeux malicieux : ça y est Nyna, j'ai fini, à toi !
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Nynaeve87

Arwel accepte l’allégeance d’Espoire et Dauphiné se lève… la jeune femme grimace un peu… si longtemps qu’elle était assise…sa tête lui tourne un instant, tant qu’elle doit se retenir au pupitre… mais l’effet n’est que de courte durée, ne l’inquiète pas davantage… Elle se tourne d’abord vers le gouverneur, s’inclinant avant de se tourner vers les feudataires encore présent.
Elle reste un moment silencieuse observant chacun… son regard léger semble tous les effleurer… certains avec plus de douceur que d’autres.
Alors de sa voix claire et chaude …

Par ces mots, je clos cette cérémonie d’allégeance…nous allons maintenant procéder à quelques anoblissements…

Alors s’effaçant, elle invita Arwel à prendre la parole…
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Arwel

La cérémonie d'allégeance était enfin terminée, il fallait maintenant procéder à quelques annoblissements. Arwel appela alors devant elle le Seigneur des Lances de la ville de Valence :

Je vais demander au Seigneur des Lances de Valence, messire Jay de venir me rejoindre...
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Jay64

Hermance avait vu toute la cérémonie, arrivant juste à temps pour voir le premier conseiller prêter serment. Puis tout le conseil. Il était alors contre un mur, regardant les nobles du duché prêter à leur tour serment au gouverneur.
La journée passait a son rythme et enfin le dernier noble posa le genoux à terre.
Il vit alors Nynaeve se tourner vers le gouverneur, puis d'un signe fit face aux nobles présent dans la pièce.

Par ces mots, je clos cette cérémonie d’allégeance…nous allons maintenant procéder à quelques anoblissements…

Puis quelque instant plus tard, le gouverneur l'appela. Hermance ce décolla du mur, regarda s'il était présentable, puis s'avança vers celle-ci.
Il posa alors son genoux à terre. La mains sur le pommeau de son épées bâtarde.

Il avait déja reçut le fief d'Antonaves pour cette fonction. Mais cette fois ci encore il avait un petit pincement au coeur.
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Julienurs

Julienurs arriva a la cérémonie, en retard, à son habitude.
Elle alla faire une révérance a la gouverneur, se mit à genoux et dit :

Nous,Julie de Barsac, Baronne de Saint Vallier, reconnaissons notre vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain, Dame Arwel.
Par ce serment, nous lui jurons aide, conseil et fidélité et à travers elle à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Nous jurons de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter notre aide à son conseil ducal.
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Arwel

Le Seigneur des Lances de Valence était agenouillé devant elle, la jeune femme reprit alors la parole :

Messire Jay, de part votre fonction de Seigneur des Lances de Valence et selon la coutume dauphinoise, en ma qualité de Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, je vous octroie le fief d'Antonaves et vous demande de prêter allégeance au Duché.

Le Gouverneur gardait les yeux rivés sur l'homme, elle se sentait terriblement lasse et ne savait cmbien de temps encore elle pourrait voir durer cette cérémonie.
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Jay64

Moi, Hermance Messonier, dict Jay, jure d'honorer mes fonctions de Seigneur des lances. Je preste serment d'allégeance au duché du Lyonnais et du Dauphiné, à vostre Grasce Arwel, alors Gouverneur de ce duché et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, alors Roy de France.
Je jure respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à vostre personne.

Hermance attendit alors la réponse du gouverneur. Toujours le genou à terre et sa main sur le pommeau de son épée.
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Tomek

Nous, Tomek, Seigneur de Sathonay, renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.
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Tomek, Seigneur de Sathonay.

Arwel

Arwel vit le Seigneur des Lances prêter serment, elle l'accepta :

J'accepte votre allégeance avec plaisir... Soyez un vaillant Seigneur des Lances et ne doutez pas de la légitimité de la noblesse que je vous ai accordée, jamais...

Un soldat... Il lui fallait sceller le lien vassalique par un geste symbolique mais elle n'était décidément pas faite pour giffler qui que ce fût et elle se baissa pour déposer un baiser vassalique sur les lèvres du Seigneur d'Antonaves puis lui fit signe de se relever.

Alors qu'elle allait annoncer la fin de la cérémonie, deux Nobles quelque peu en retard se présentèrent... Elle décida de leur rendre tout de même leur allégeance...

Nous,Julie de Barsac, Baronne de Saint Vallier, reconnaissons notre vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain, Dame Arwel.
Par ce serment, nous lui jurons aide, conseil et fidélité et à travers elle à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Nous jurons de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter notre aide à son conseil ducal.

D'une voix douce, le jeune Gouverneur reprit :

J'accepte votre allégeance...

Nous, Tomek, Seigneur de Sathonay, renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

J'accepte votre allégeance...

Elle se leva alors pour signifier la fin de la cérémonie :

Je vous remercie tous d'être venus renouveler votre allégeance à ce Duché... Je vous remercie également de votre patience... Cette cérémonie arrive enfin à son terme... Je vous invite à rejoindre le buffet ou à prendre congé si vous préférez...

Elle-même décida qu'il était temps d'aller se rafraîchir après avoir tant parlé, pendant des heures et des heures...
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Jay64

Hermance reçut alors un baiser vassalique. Il fut étonner par cela, car il ne se souvenait pas d'avoir reçut un quelconque baiser lors de sa dernière cérémonie. Il fut étonné. A son ordre il se releva et baissa sa tête avant de reprendre sa place dans l'assemblée.

Quelque instant plus tard, apres avoir accepter les serment des deux retardataire, le gouverneur annonça la fin de la cérémonie et ainsi de ce déplacer vers le buffet.
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Pouilleux

[Castel de Pierre-Scize - Le 29 décembre 1457 au matin]

La salle des allégeances connaissait, comme à l'aube de chaque mandat, une certaine agitation, qui pouvait virer à une agitation certaine. Gros bras, ménagères et divers ouvriers travaillaient comme une colonie de fourmis, se jurant de ne s'arrêter que lorsque tout serait prêt pour la cérémonie.
Ils commencèrent par balayer le sol couvert des terres et cailloux apportés par les derniers visiteurs, puis, de passer une serpillère sur le dit sol. Rien ne devait être sale.
Vint ensuite le travail sur les meubles. Les tapis furent agités pour être dépourvus de poussière, les plus usagés furent remplacé. Certains bancs, les plus débraillés, furent vernis de nouveau, afin d'éviter des échardes à l'assistance.
Le siège du Gouverneur, lui, fut un réel travail de restauration. Si le bois qui le composait, ayant une valeur symbolique, ne fut que verni, sa tapisserie et les coussins furent reprisés ou remplacés, redonnant aux couleurs du Lyonnais-Dauphiné leur étincelante valeur. Rien ne devait paraître usé.
Enfin, les domestiques étendirent de grandes tapisseries rouges, afficheant fièrement le blason Lyonnais-Dauphinois, sur les murs, avec un espacement aussi régulier que possible que chaque. Tout devait être luxueux.

Enfin, la salle semblait restaurée et décorée comme il se devait d'être. La cérémonie pouvait commencer, et se dérouler parfaitement, sans la crainte de voir le mobilier et la toiture tomber en ruine, ou de se salir le genoux en prêtant son allégeance. Les portes pouvaient s'ouvrir, les nobles affluer, et le Gouverneur s'assoir.
Le Porte-Parole fit sortir les ouvriers et domestiques. Puis il épousseta sa tenue légèrement poussiéreuse et en rajusta les quelques plis qui se rebellaient.
Une fois présentable, il fit ouvrir les deux grandes portes de la salle. Déjà de nombreux Lyonnais-Dauphinois de tous poils attendaient. En tête, Pénélope. Il indiqua à cette dernière le siège qui lui était réservé.

"Si vous voulez bien vous assoir, nous pourrons commencer la cérémonie."
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Penelope.

Ayant abandonné ses couleurs claires pour leurs équivalences sombres à la mémoire de l'ancien Gouverneur Lavoyageuse et de son ami Nestor, Pénélope franchit les portes de la salle des allégeances.
Elle ignorait ce qu'il avait bien pu se passer dans cette salle pour la rendre bien plus gaie qu'à l'ordinaire, de son regard elle inspecta le trône ducal puis sourit à Antoine en le remerciant d'un signe de tête.

Aujourd'hui c'était bel et bien la première cérémonie pour laquelle c'était à elle que l'on prêterait serment et elle en était aussi fiere que nerveuse.
Elle s'installa donc en se faisant le serment de continuer à servir son Duché comme elle l’avait fait jusque là, avec coeur et détermination.
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Pouilleux

Suivant les conseils d'Antoine, le Gouverneur s'était installé.
Alors que les nobles, les conseillers et les simples badauds s'installaient sur les bancs restaurés, le Porte-Parole suivit Pénélope et se positionna derrière elle, à sa droite, comme il avait vu ses prédécesseurs successifs le faire. Il resta debout, les mains jointes au niveau des cuisses, observant l'agitation de l'entrée des différents visiteurs.

Contrairement à ce qu'il espérait, le bruit de fond ne se tut pas rapidement. Visiblement, les gens d'ici avaient de nombreuses choses à se raconter. Aussi, Antoine crut bon de s'éclaircir bruyamment la gorge, afin de rappeler sa présence. Alors, lentement, la rumeur s'éteignit.
Une fois le silence totale, le Porte-Parole ouvrit la bouche.

"Voici le début de la cérémonie d'allégeance à Sa Grasce Pénélope de Barsac, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
Les membres du Conseil ducal viendront, par ordre protocolaire, dire leur allégeance au Gouverneur, suivi des vassaux du Lyonnais-Dauphiné. Après quoi, tous les gens présents seront invités à un buffet dans la salle voisine.
Messire de Phelim de Tassin la Demi-Lune, Vicomte d'Oingt, Capitaine de l'Ost, ouvrira donc cette cérémonie par son serment d'allégeance."

Il recula d'un pas pour observer le déroulement de la cérémonie. Son parrain serait-il encore en retard ?
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Spacewolf

Comme a son habitude, le Signeur Des Lances de Vienne était la au début de la cérémonie.
Il se place au fond de la salle, adossé au mur. De cette place la, il pouvait voir parfaitement toutes les allégeances.

Cette cérémonie lui tenait à cœur. Aujourd'hui il prêtera allégeance à Pénélope, son ancien SDL, ancien Capitaine...

Il attendit paisiblement son tour tous en réfléchissant à trouver un autre surnom a sa Pénépitaine
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Instructeur de l'école militaire
Vétéran de Mont-Aiguille et de Vae Victis
~Fidelitate et Honore~

Nynaeve87

[Lyon : Colline de Fourvière]

Nyna son pinceau dans la bouche regardait les derniers traits qu’elle venait d’apporter au blason qui était devant elle. Elle aimait ce travail et l’ambiance qui régnait dans ces bureaux depuis un petit moment. Chacun semblait trouver sa place et agir selon ses envies ou compétences dans le respect et la bonne humeur ce qui n’était pas l’apanage de tous les endroits où elle exerçait.
Elle ouvrit son registre sur les fiefs issus de mérite, elle avait encore nombre de recherches à faire, notamment sur la Tour du Pin qui lui donnait du fils à retordre depuis plusieurs soirées sans compter celles qu’elle avait aussi passé sur ceux du vicomté du capitaine.
L’évoquer la fit sourire, suffisait qu’il éternue deux fois pour que tous les bandits se disent qu’ils allaient enfin pouvoir prendre la capitale… Ils auraient pourtant du savoir que goutte au nez ou non… il les chasserait jusqu’au dernier.
Son regard se posa sur le courrier qu’elle avait envoyé à sa Grâce Pénélope de Barsac lors de sa prise de fonction…

Citation:

De Nynaève de Gaudemar
Vicomtesse du Monestier de Clermont
Seigneurs de Mornant et du Glaizil

A
Penelopedefrance
Gouverneur de Lyonnais-Dauphiné
Dame de Neuville-sur-Saône et de Mirmande

Votre Grâce,

Étant donné votre nouveau statut de régnant d’une province de France, vous vous devez de porter les armes du duché du Lyonnais-Dauphiné en signature. Vous les trouverez en la Chapelle des hérauts d’armes de France ou au château de Lyon. Votre époux devra porter les mêmes armes que vous, joignant le titre de gouverneur consort. Vous devrez renoncer à vos armes familiales le temps de ce mandat.
Vous devrez ensuite vous rendre en salle du trône afin de prêter allégeance à notre très aristotélicienne majesté, le Roy Levan III et attendre la réponse du Grand Chambellan qui ne saurait tarder.
Nous pourrons, ensuite fixer ensemble une date pour la cérémonie d’allégeance des conseillers ducaux et des nobles du Lyonnais-Dauphiné. Il me faudra en effet le temps d’envoyer à chacun une missive pour les prévenir. Votre époux pourra se tenir à vos cotés lors de cette cérémonie.

Voici donc pour l’essentiel, je me tiens, à votre disposition pour toutes questions que vous vous poseriez quand à la noblesse en générale sachant que vous songerez peut-être à certains anoblissements avant la fin de votre mandat.
D’autre part, il sera temps de rendre conforme le souci quant aux fiefs de vos seigneurs militaires qui ne sauraient être reconnus comme fief de fonction par l’hérauderie de France sans un contreseing attestant de leur légitimité.

Très respectueusement,
Faict le vingt-cinquième jour du Mois de décembre 1457 sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie.
« Dauphiné »

Houlà… je vais être en retard moi…

Alors, posant rapidement sa cape sur ces épaules, elle s’empressa de rejoindre rapidement la salle d’anoblissement qui devait, cette fois, avoir été préparée par son filleul…

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Nynaeve87

Essoufflée, Dauphiné arriva enfin en salle d’allégeance et franchit la porte sous l’œil amusé des gardes qui la connaissaient bien depuis le temps qu’elle arpentait les couloirs.
Rasant les murs, le plus discrètement possible, elle se plaça à coté de son pilier habituel, légèrement en arrière et à droite du siège ducal. Là… un petit vent de panique… mais où était donc son pupitre ?
Comment pourrait-elle prendre note ou sceller contreseing……
Agitant doucement la main, elle essaya discrètement d’attirer l’attention, sur elle, du porte parole qui annonçait déjà le début de la cérémonie…

Psst….Antoine….

Elle se sentait un peu gênée de voir les regards qui commençaient à converger sur elle et s’excusait d’un sourire… seul le principal intéressé ne tournait les yeux…
Déjà il appelait le Vicomte de Oingt … ne savait-il pas que sans la présence du héraut le serment serait caduque ?

Psst… Antoine…

Elle trépignait…
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Pouilleux

Naturellement, comme prévu, le Vicomte d'Oingt n'était pas encore là, et Dauphiné aurait tout le temps d'arriver, avant que ce dernier ne se rende compte de son retard.
Pourtant, celle-ci n'arrivait pas. Où était-elle ? Personne n'était rentré depuis son annonce. Antoine regardait fixement la porte, attendant avec impatience l'entrée de sa marraine, ne prêtant pas attention à l'assemblée qui le regardait, l'air surpris. Avait-il demandé à Phelim de s'avancer ? Il ne le croyait pas. Cherchant dans sa mémoire à court terme, il se rappela seulement d'avoir énoncé le programme de cette cérémonie.

Pourtant, les personnes présentes semblaient toujours le fixer. Certains semblaient moqueurs, d'autre impatients, d'autre surpris. Cela commençait à agacer le porte-parole. Ce n'était après tout pas sa faute si Dauphiné n'arrivait pas.
Alors qu'il s'impatientait toujours, Antoine remarqua que son oreille sifflait, à plusieurs reprises. Etait-il devenu sourd, à force de crier ses annonce.
Il fit un brusque mouvement de tête afin de se dégager de cet horrible bruit. Il semblait avoir cessé.
Mais, alors que le Premier conseiller regardait de nouveau devant lui, une anomalie lui vint à l'esprit dans le décor de fond de salle. Une silhouette, plus proche que les murs, plus noire que le sol. Antoine se retourna de nouveau. Elle était là. Pourquoi l'avait-elle laissé dans l'ignorance ?

Le porte-parole la fixa. Elle trépignait. Etait-ce donc elle que les badauds observaient depuis quelques minutes ?
Il semblait manquer quelque chose à sa marraine. Mais quoi donc ? Il n'avait pourtant rien oublié. Il réfléchit rapidement. Qu'y avait-il à la dernière cérémonie qui ne se trouvait pas dans cette salle ?
Il se remémora à toute vitesse les préparatifs. Qu'avait-il fait sortir de la salle ? Rien pourtant. Qu'avait-il changé ?

"Ah, le pupitre ..."

Antoine se mordit la lèvre. Comment avait-il pu oublier le pupitre ? Un bref regard vers la foule lui fit remarquer les sourires des uns, les rires camouflés d'autres, et les râles des derniers.
Il s'excusa d'un léger geste de la main et, sans toutefois courir, se dirigea du plus vite qu'il pouvait dans l'arrière salle, où, faute de mieux, il avait fait entreposer les meubles remplacés. Il s'adressa au domestique qui s'occupait de les ranger, avec une certaine panique.

"Pupitre ... retiré par erreur ... où ?"

Ce dernier ne sembla pas comprendre immédiatement. Le porte-parole inspecta la salle. Il le vit, derrière un banc. Certainement pas remis à neuf comme les autres meubles, mais il fallait faire avec. Il le montra à l'homme, lui demandant de le transporter jusqu'à la salle.
Ils retournèrent ensemble vers ce lieu où, si certains riaient, davantage s'impatientaient réellement. Le premier conseiller ordonna au domestique de le poser devant sa marraine, et rapidement. Puis il le congédia.

Le problème du pupitre était réglé. Il restait à attendre le Vicomte. Il allait certainement arrivé.
Mais une nouvelle panique s'installa dans son esprit. Le siège de Florian était vide. Même pas une fourmi pour l'occuper. Antoine se retourna prestement vers sa marraine.

"Où est Florian ?"
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Nynaeve87

Nyna respira enfin… ouf… il l’avait vu…

Elle fouilla bientôt dans le grand sac qu’elle avait au préalable posé sur son genoux… surtout, s’occuper pour ne pas voir tous les regards qui, amusés… du moins elle l’espérait…ne cessait de passer de l’un à l’autre… à savoir du porte parole où d’elle, celui qui avait le plus attiré l’attention…

Enfin bon… elle n’allait pas rester toute la cérémonie debout contre son pilier…puis… pour une fois qu’elle avait pris un coussin…

Alors, brassant dans ce sac qui aurait pu, à lui seul, en contenir plusieurs, elle sortit d’abord son vieux porte-document de cuir noir… bien qu’adossée au pilier son équilibre restait un peu précaire et elle vit arriver son pupitre avec bonheur…

Il semblait bien vieux ce pupitre dans cette salle rutilante préparée avec faste et splendeur…
Il pouvait même faire un brin décalé…mais elle l’aimait bien et heureusement on n’y avait pas touché…

Passant devant Antoine en souriant, elle le remercia d’un signe de tête.

D’un regard, elle s’excusa en silence devant le gouverneur qui la fixait sans rien dire et déposa son dossier sur l’écritoire.
Fouillant encore dans sa besace elle en sortit discrètement le moelleux petit cousin et prit place, finissant d’enlever la poussière avec sa manche…

Restait encore à sortir l’encrier et la plume… mais tout le monde s’était tu… elle les sortirait à l’occasion…

C’est alors qu’Antoine lui posa une question qui la laissa presque bouche bée…

Comment pouvait-elle savoir où était Florian ? Son regard embrassa la salle... pas là manifestement…

Elle regarda de nouveau son filleul…

Je ne sais pas moi… il ne doit pas être loin…peut-être un souci avec son habit…
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Penelope.

Pénélope observait chacun des gestes de Nyna, d'abord installer son coussin, trouver son pupitre, déballer ses plumes et son encrier avant de chuchoter avec Antoine.
Que le temps lui paraissait long, alors qu'elle venait à peine de s'asseoir et que la cérémonie n'avait pas commencé officiellement.

D'un regard circulaire elle balaya la salle, s'attardant sur le tapis, tentant d'en évaluer l'épaisseur, rêvant au plaisir de le fouler pieds nus, puis ôtant de son esprit toutes pensées n'étant pas en accord avec sa nouvelle fonction, elle lorgna sur la porte un bref instant avant de se redresser.

On lui avait dit de garder la tête droite, de ne pas s'affaler sur le trône, et de sourire à tout bout de champ.....Sourire...mais elle ne savait pas sourire sur commande et aurait un mal fou à activer ses 17 zygomatiques si son nez ne voulait pas se plisser.
Inspiration et léger craquement de ses phalanges en espérant voir entrer Aubanne et son père pour qu'enfin les allégeances puissent débuter avec le Vicomte de Oingt.
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Fontvell

Pour Fontvell, la présence d'un membre d'un Ordre Royal et qui plus est du CORF était indispensable lors de ce genre de cérémonie.
Or donc, à son habitude, il avait revêtu ses atours immaculés brodés de la Croix de Sable et s'était installé auprès de son pilier favori.
Il adressa un clin d'oeil peu protocolaire en direction de Nyna et de Pénélope en se demandant si cette dernière portait des bottes sous sa somptueuse robe de cérémonie.
Cettei dée le fit sourire un instant puis il tenta de reprendre son officiel sérieux.

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Dameisabeau

En ce jour débutait la cérémonie des allégeances.
La Dame De Hauterives avait en premier lieu hésité à s’y rendre si tôt, suivant l’ordre protocolaire elle ne serait appelée que plus tard mais finalement elle s’était dit qu’après tout mieux valait arriver dans les premiers, cela avait l’avantage de pouvoir arborer regard et moue réprobateurs aux retardataires, ce qui l’amusait beaucoup à voir leur gène.

C’est pourquoi elle s’était fait apporter ce matin là, une tenue de circonstance, une nouvelle robe couleur crême, qu’elle avait commandée pour l’occasion dont la coupe parfaite et le rajout de quelques pendentifs émeraude en relevaient la sobriété.
Le tout agrémenté d’une coiffure de bon ton, cheveux relevés, que sa servante avait réussi à discipliner à grands renforts d’épingles et c’est ainsi parée qu’elle s’était rendue dans la salle prestigieuse des allégeances.

Saluant d’un signe de tête appuyé et d’un sourire amical, les personnalités déjà présentes, la juge prit place sur le siége qui lui avait été assigné et s’abîma dans la lecture d’un traité de droit qu’elle avait pris soin d’apporter sachant que la présence de l’Imprévisible devrait donner le signal de l’ouverture de la cérémonie.
On était donc là pour un bon moment....
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Aubanne.

Comme à l’accoutumé, elle attendait…fin prête…
Cheveux sages et relevés, robe à la mise simple mais dont la couleur gris nacré atténuait la sévérité…
Sa cape déjà posée sur ses frêles épaules, elle attendait…
Son père n’arrivait pas et elle imaginait très bien le nez de sa mère amorçant son fameux virage…
Il faut dire qu’elle même était prête d’effectuer le même virage avec le sien…

Ses pas, même si elle avait pris soin d’adopter la marche de l’escargot avait finit par l’amener dans cette salle des allégeances…

Immanquablement quelqu’un allait bien finir par déloger la silhouette qu’elle était…
Immobile et à demi cachée derrière une tenture, elle avait de là une vision particulièrement nette …

Son regard s’attacha longuement sur sa mère qui se contenait tant bien que mal...
Elle se mit à rire doucement, pressentant l’éclat d’impatience qui devait, qui se devait de reste enfouit …
Le message que secrètement ses marines envoyaient vers le gouverneur se voulait rassurant…
Regarde moi maman...Vois-moi !!....

Elle soupira un peu trop fort peut-être...et se tassa contre le mur…
Son visage tourné vers la porte ..regard tendu…

Feanaro56

Florian était sorti de son bureau un peu en retard, quelques petites choses à vérifier avant de s'en aller.
Il avait été se changer rapidement mais pendant ce temps là, le temps passait toujours.
Il sortit enfin avec son habit de prévot, fin prêt pour rejoindre la salle d'allégeance.

Il avait demandé à Antoine de s'occuper de sa fille et de l'accompagner à la salle, il espérait qu'il n'avait pas oublié.

Il monta les marches quatre à quatre et aperçut Antoine en haut de celle ci, il lui dit que sa fille était juste à l'entrée et qu'elle était impatiente de le voir.
Il reprit un peu son souffle et entra dans la salle. Il alla directement vers sa fille pour l'embrasser sur le front :

Bonjour ma fille, je n'ai pas vu l'heure passer ...
Tu vas venir avec moi devant, tu verras mieux ta maman ...

Florian lui prit la main et passa devant les gardes pour arriver pas loin des marches ou les conseillers ducaux puis les nobles du Lyonnais Dauphiné, déposeraient leurs genoux devant son épouse et gouverneur.
Il regardait devant lui, il y avait bien sur son épouse, assise plus ou moins tranquillement sur le grand fauteuil rouge de gouverneur, puis à ses cotés Antoine qui s'affairait et bien Nyna, Dauphiné qui attendait le début des allégeances.
Florian salua Dameisabeau qui était là et attendit auprès de sa fille.
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Pouilleux

Antoine regardait autour de lui. Vers la porte, derrière, vers le plafond, sous les tables ... Plus rien ne lui semblait absurde, depuis qu'il n'avait pas remarqué l'arrivée de sa marraine qui se trouvait pourtant juste derrière lui.
Certainement, certains trouveraient encore à redire. Un fou, un simplet, un clown ... Tous ces mots devaient être répétés dans la foule qui siégeait en cette salle.
Soudain, le Porte-parole cessa ses recherches. Florian s'avançait vers le Gouverneur. Enfin, tout allait pouvoir commencer. Cependant, l'immobilité ddu Seigneur de Mirmande l'intrigua. Il lui désigna alors le siège, à gauche de celui du Gouverneur.

"Asseyez-vous, nous pourrons commencer."

Lorsque Florian se fut installé, Antoine put enfin annoncer.

"Nous pouvons désormais débuter la cérémonie d'allégeance du vingt-septième Conseil ducal à son Gouverneur, Sa Grasce Pénélope de Barsac, Dame de Mirmande et de Neuville sur Saône.
Je rappelle que les conseillers devant également prêter allégeance pour leur fief ne s'agenouilleront qu'une seule fois.
Comme annoncé précédemment, j'appelle Phelim, Vicomte d'Oingt et Seigneur de Tassin la Demi-lune, à débuter cette cérémonie par son allégeance, puisque premier dans l'ordre protocolaire."

Une fois terminé, le premier conseiller fit un pas en arrière, afin de ne pas interférer dans la cérémonie. Il jeta un coup d'oeil inquiet à sa marraine. Elle n'avait pas l'air d'avoir remarqué d'erreur, pour l'instant.
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Phelim

Le vicomte d'Oingt passa la tête par la porte de la salle, voir si la petite tribu à Pénélope s'était enfin installée. Il avait patienté le temps qu'il fallait dehors à fumer sa pipe, et ce qu'il vit à l'intérieur de la salle le satisfit suffisamment pour qu'il entre.

Il était d'ailleurs temps, car un peu de neige avait commencé à s'amasser au dessus de sa tête, sur ses épaules, et sur sa cape rouge sombre où un lion d'or était brodé ... sa façon à lui de plagier la mode licorneuse.

L'Imprévisible s'avança devant le trône ducal, où était assise Pénélope qui avait un mal visible à contenir son impatience. Il se retint cependant son envie de lui faire un geste d'impatience ... tous les deux mois c'était ainsi, les nouveaux gouverneurs avaient toujours du mal à se sentir à l'aise.

A sa gauche se trouvait assis le gouverneur consort. Le Seigneur de Tassin la Demi Lune glissa un sourire en coin à celui-ci, ainsi qu'à Dauphiné et à son fillot non loin qui gérait la cérémonie d'une main de maître.

Puis il posa un genou à terre, il avait l'immense honneur d'être le premier à renouveler son serment d'allégeance.

Nous, Phelim, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune, Capitaine du Lyonnais-Dauphiné, renouvelons au nom de nos terres et de notre fonction notre serment d'allégeance à Pénélope de Barsac, Dame de Neuville sur Sâone et de Mirmande, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle, au Dauphin de France.

Nous vous jurons aide, fidélité et conseil. Qu'Aristote soit témoin de cette promesse et nous soutienne le jour où vous viendrez nous demander de tenir notre serment en réquérant notre épée ou nos conseils, notre fidélité vous étant déjà acquise tant que vous servirez le Lyonnais-Dauphiné.
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Penelope.

Enfin....le Vicomte d'Oingt fit son entrée, et sans le moindre poussin farci, sans doute adoptait-il un nouveau régime, dommage, Pénélope en aurait bien dégusté un.

Elle observa Phelim sous toutes les coutures et s'attarda longuement sur sa cape brodée d'un lion d'or, fallait avouer qu'elle en jetait un max.
A la première occasion elle lui demanderait qui était le Tisserand qui l'avait confectionnée, elle finirait bien par s'offrir une houppelande.....un jour.

Capitaine, j'accepte votre allégeance... Sachez que c'est avec confiance que j'ai déposé entre vos mains l'Ost du Lyonnais Dauphiné... et vous n'êtes pas sans savoir que cet Ost me tient à coeur, je suis certaine que vous saurez vous acquitter de votre tâche.

Esquissant un sourire elle ajouta tout bas

Cette cape vous sied à merveille, mais pourquoi un lion....si c'est une nouvelle lubie vous m'en donnerez la raison.

Elle lui fit signe de se relever et surveilla l'entrée du Vicomte d'Ancelle.
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Paeins

Rentrant d'une excursion, Paeins apprit la nouvelle par de jeunes crieurs de rues, déhambulant et arpentant le pavé fougueusement, guenilles souillées, pieds nus malgré un hiver cinglant, en quête du moindre denier pour s'acheter denrées plutôt que souliers.

Une vieille connaisance, non par son âge mais par la longévité de leur première rencontre, venait d'acceder en ces derniers jours, au poste le plus important au sein du Duché, tant les responsabilités étaient grandes.

Cette nouvelle le surprit autant qu'elle lui fit plaisir, fier de la dame devant aussi belle réussite.

N'étant pas de la haute, il se fit discret et se plaqua dans un recoin des plus sombres de la salle, pour ne pas attirer les regards inquisiteurs sur sa personne. Ceci dans son esprit, afin de ne pas nuire, on ne sait jamais, à la réputation de la dite connaissance, si des fois certains s'amuseraient à concevoir des amalgames douteux.

C'est donc admiratif, qu'il se fit spectateur silencieux et pudique, à cette solennelle cérémonie d'allégeances...
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Coppensbe

Un page du château apporta une missive cachetée

Citation:

A Dame Penelope de Barsac, Dame de Neuville-sur-Saône et de Mirmande, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Nous, Coppensbe, Duc d'Albon, renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Penelope de Barsac, Dame de Neuville-sur-Saône et de Mirmande, et cela au nom de notre fief qui nous a été octroyé en qualité de fief de retraite.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Faict à Lyon, le quatrième jour du mois de janvier de l'an mil quatre-cent cinquante-sept

Coppensbe d'Albon

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Walan

Walan attendit que le Capitaine ait prêté serment, l'ait vu accepté et soit retourné à sa place pour s'avancer à son tour. Vêtu comme dans la plupart des cérémonies officielles auxquelles il participait de vêtements aux couleurs de ses fiefs -argent, azur et sable- confectionnés dans des étoffes de qualité, il arborait sa mine neutre et impassible habituelle, bien que ces derniers temps il paraisse néanmoins plus ...souriant ?

Arrivé devant le gouverneur, il s'agenouilla, planta comme à son habitude son regard gris acier dans celui de Pénélope avant d'annoncer de sa voix ferme.

Moi Walan dit "Sans Repos", vicomte d'Ancelle et de Charpey, seigneur de Meyrieu, conseiller ducal du Lyonnais Dauphiné et conseiller militaire de son ost, reconnaît Pénélope de Barsac comme légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

Je lui renouvelle ici devant le Très Haut et les hommes, de part ma fonction et mes fiefs, mon serment d'aide, de fidélité et de conseil.
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Penelope.

Elle ne put s'empêcher de sourire doucement quand le Vicomte d'Ancelle se trouva face à elle. Elle avait longtemps été sous ses ordres, et bien que beaucoup lui reprochaient sa froideur et ce caractère détaché de toutes émotions, elle reconnaissait sa droiture et sa dévotion pour son Duché.
Aujourd'hui il paraissait presque souriant, ce qui le rendait peut-être plus accessible.

Le Gouverneur répondit à son serment d'une voix claire

Vicomte, j'accepte votre allégeance... Votre travail et votre attachement pour le Lyonnais Dauphiné ne sont plus à démontrer, j'ai la certitude que vous continuerez à le servir avec la même détermination...

D'un geste de la main, elle lui fit signe de se redresser afin de laisser place au Vicomte de Laragne.
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Sagaben

Le Vicomte de Laragne était arrivé avec le reste du Conseil. Il prit place après le Vicomte d'Ancelle et s'agenouilla devant le gouverneur. Sa lourde cape étalée autour de lui, la main gauche sur le pommeau de son épée et son chapelet à la main droite, il redressa le visage et regarda le Gouverneur dans les yeux.

Je, Bastien d'Amilly, Vicomte de Laragne-Montéglin et Baron de Montauban d'Ouvèze, Commissaire au Commerce du Lyonnais-Dauphiné, reconnaît Penelope de Barzac comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage.

Je lui promets Aide, Conseil et Fidélité, et porte mes terres de Laragne-Montéglin et de Montauban d'Ouvèze entre ses mains. Qu'Aristote m'en soit témoin.

Signe de tête de salut, il resta à genou devant le Gouverneur.
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Penelope.

Un Vicomte peut en cacher un autre, et ce fut au tour du Vicomte de Laragne de venir s'agenouiller devant elle.
Le Tempéré portait bien son épithète, Pénélope enviait parfois ce trait de caractère à mille lieues de sa propre fougue.

Elle regarda son Commissaire au Commerce droit dans les yeux puis répondit d'un ton posé

Vicomte, j'accepte votre allégeance, je connais votre sérieux et sait que vous mettrez tout en oeuvre pour protéger les intérêts financiers du Duché.

Lui faisant signe de se relever, elle attendit le Conseiller suivant.
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Raithuge

Raithuge vit défiler devant lui les trois conseillers plus expérimentés que lui, comme le demandait le protocole. Il sourit en voyant ses trois hommes, fiers, courageux, droits, et fidèle à leurs valeurs. Raithuge était honoré de passer derrière ses trois là, mais il ne pu s'empecher de sourire en pensant que ces trois là avait été tous gouverneur, quelle belle brochette cela faisait.Et lui, il venait casser la suite de cette brochette, mais qu'importe, ce n'est pas cela qui comptait.

Raithuge s'avança donc à la suite du Vicomte d'Amilly, et marcha droit vers Pénéloppe. La voyant aujourd'hui en ces lieux lui rappella leur première rencontre dans un conseil ducal, elle était Capitaine et avait montré que son caractère qui lui faisait réputation n'etait pas qu'un leurre pour effrayer les nouvelles recrues de l'Ost. Mais Raithuge avait découvert que le fond de cette personne était extrémement bon et que ses colères n'étaient juste là parcequ'elle se souciait du travail bien fait pour son duche.

Arrivé aux pieds du gouverneur, Raithuge s'agenouilla, la main gauche sur le pommeau de son épée, et le bras droit sur le coeur, tout en fixant le gouverneur dans les yeux, il dit d'une voix forte:
Moi, Raithuge, seigneur de la Vallouise, commissaire aux commerce du Lyonnais Dauphiné, prête serment de fidélité, d'aide et de conseil, tant par mes terres que par mon poste, au gouverneur du Lyonnais Dauphiné,Pénéloppe de Barsac, Dame de Mirmande et de neuville sur Saone, et à travers elle, sa très aristotélicienne majesté Levan III.

Raithuge attendit l'acquiescement du gouverneur avant de laisser sa place au conseilleur suivant...
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Penelope.

Le Seigneur de la Vallouise emboita le genou du Cam, à peine le temps pour Pénélope de repérer un verre d'eau que Raithuge se trouva à ses pieds.
Elle fronça le nez en espérant que la pointe de ses bottes ne dépassait pas de sa robe de cérémonie.
Puis remettant son nez dans l'axe, ce qui convenait mieux à la situation et au protocole, elle sourit et s'éclaircit la voix pour répondre

Seigneur de la Vallouise, j'accepte votre allégeance, j'ai souhaité vous confier le poste de Commissaire au Mines sachant que vous assureriez votre charge en usant de réflexion et de sérieux.

Et de rajouter plus bas en l'invitant à se relever

Fait pas chaud en ce moment dans les mines, mais avec mes bottes fourrées je continuerai à chercher de l'or dés que mon emploi du temps me le permettra.
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Dameisabeau

C’était à présent à elle de s’avancer au centre de la pièce où tous ces hommes et ces femmes réunis par l’amour de leur duché contribuaient de par leurs présences et leurs serments à en créer un moment solennel empreint d’émotions.

C’est de bonne grâce qu’elle s’agenouilla et énonça son serment d’une voix claire et forte qui ne pouvait laisser aucun doute sur la conviction de ses paroles

Nous, Dame Isabeau De Hauterives, en ma qualité de juge et vassale, renouvelons notre serment d’ allégeance envers le Grand Duché du Lyonnais Dauphiné.

Je jure obséquium, auxilium et consilium au XXVII gouverneur , Pénélope De Barsac, Dame de Neuville sur Sâone et de Mirmande, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle, au Dauphin de France et à sa majesté Lévan III

Puisse le très haut m’aider à servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné
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Axel2fersen

Axel était assise derrière le capitaine se dissimulant du mieux qu'elle pouvait derrière le vicomte, elle détestait ces cérémonies interminables, et s'il n'avait pas s'agit de Pénélope , elle se serait même octroyée un retard, léger bien sur mais un petit retard tout de même . Mais bon, là ce n'était pas possible, elle lui devait d'etre là bien présente. La dame de Rouvray commençait à se tortiller sur sa chaise de velour. Quelques picotements la perturbaient depuis plusieurs heures à présent et la station assise accentuait cette sensation désagréable. Elle écoutait d'une oreille distraite les allégeances de ses collègues sans se départir de ses pensées qui se tournaient vers un sujet plus médical et intime. La pauvre Axel commençait à se demander si elle n'était pas victime d'une infection ou d'une mycose . Elle essaya de se reconcentrer lorsqu'elle vit avancer Isabeau sa cousine qui allait prêter doublement allégeance au gouverneur. Son tour allait venir elle tenta de cesser de se dandiner et essaya de réciter mentalement son serment.

Isabeau avec sa grace naturelle se présenta devant la jeune gouverneur et déclama d"une voix assurée qu'elle assurait le duché de sa fidélité. Axel attendait à présent que Pénélope accepte l'allégeance de la vassale du LD avant de s'avancer.

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Penelope.

Pénélope vit s'approcher la Dame de Hauterives......Dame tisane, comme certains la nommaient parfois avec affection, était appréciée de tous pour sa discrétion et son goût du travail bien fait.

Elle sourit à son amie avec bienveillance

Dame de Hauterives, j'accepte votre allégeance... Connaissant votre droiture je vous ai confié le poste de Juge avec la certitude que vous saurez servir votre Duché comme vous l'avez toujours fait.

le Gouverneur fit signe à la Dame de Hauterives de se relever pour rejoindre le Conseil Ducal et attendit à présent qu'Axel s'avance.
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Axel2fersen

Pénélope accepta avec le sourire l'allégeance d'Isabeau, la juge du LD retrouva sa place laissant le champ libre à la connétable. Celle-ci était toujours très inconfortablement installée esa robe bien large lui permettait de mieux dissimuler sa gène que si elle avait porté son uniforme d'apparat. Lorsqu'elle se leva , enfin, elle serra ses cuisses l'une contre l'autre un instant réprimant une énième crise de picotements, et s'avança tête haute laissant ses yeux trainer ca et làç espérant que nul n'avait noté sa démarche quelque peu particulière. EN effet elle réalisait de tous petits pas afin de se rendre devant la gouverneur, car cela était un réconfort pour elle.

Elle parvint devant Pénélope et s'agenouilla, elle songea d'ailleurs qu'elle n'avait pu ploir aussi aisément le genou devant nul autre gouverneur depuis son retour en politique.
Elle leva ses yeux azurs vers Pénélope et déclama avec rapidité:

Moi, Dame Axel Rouvray de Roynac et de Glandage, en ma qualité de connétable , réaffirme mon serment d’ allégeance envers le Duché du Lyonnais Dauphiné et son dauphin.

Je jure obéissance, aide et conseil à sa grasce, Pénélope De Barsac, Dame de Neuville sur Sâone et de Mirmande, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et par son entremise , au Dauphin de France et à sa majesté Lévan III .

Puissent le Très-haut et son prophète Aristote m’aider à servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné

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Penelope.

Alors qu'elle cherchait des yeux Axel, elle la vit s'avancer vers elle en grimaçant. Ces derniers semaines n'avaient pas épargné la Connétable, et c'est les traits tirés et la démarche hésitante qu'elle lui fit face.

Pénélope inquiète pour elle, l'observa un court instant puis lui sourit en restant attentive à sa prestation de serment.

Axel....puis elle se reprit

Axel Rouvray, Dame de Roynac et de Glandage, le travail est bien souvent salvateur et dans celui-ci chacun de nous y trouve d'autres horizons, aussi j'accepte votre allégeance sachant que vous saurez poursuivre la tâche entreprise depuis ces derniers mois.

Sans se poser la moindre question, elle se pencha vers son amie pour lui glisser quelques mots bienveillants avant d'avancer sa main et l'aider à se relever de cette posture inconfortable.
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Tenshikuroi

C'est une Axel épuisée mais toujours vaillante et fière qui fut aidée à se relever par le Gouverneur. Alors qu’elle repartait rejoindre les autres, Tenshi s’avança pour prêter serment à son tour. C’est la troisième fois qu’il se mettait à genou devant un Gouverneur. La dernière fois c’était devant son ami Ka. Aujourd’hui c’était devant sa marraine. Ce serment revêtait un aspect particulier puisqu’elle était une des personnes de ce Duché qui comptait le plus à ses yeux. Ils n’étaient jamais bien loin l’un de l’autre et elle avait toujours honorée son rôle de marraine avec soin.

Tenshi s’approcha donc, les yeux soutenant le regard du Gouverneur. Puis, sans plus de cérémonie, il posa son genou droit sur le sol et baissa la tête en signe de respect avant d’énoncer d’une voix qui laissait paraitre aussi peu d'émotion que possible.

Moi, Tenshikuroi, en tant que Procureur de Lyonnais-Dauphiné, reconnaît en Pénélope de Barsac le légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Je lui jure solennellement Aide, Fidélité et Conseil. Puisse le Très-Haut m’assister dans cette tâche.

Tenshi attendit, la tête baissée, que Péné reprenne la parole et accepte son allégeance. Puis il se releva, lui sourit et retourna se placer avec les autres conseillers, croisant au passage Dame Terwagne qui s’avançait à son tour.
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Penelope.

Le Conseiller suivant avait toute sa tendresse...en plus d'être son filleul il était un ami fidèle, un de ceux à qui l'on peut tout dire et tout entendre de lui sans être jugé.
Le Gouverneur lui sourit, fière de lui et de son travail, fière d'avoir cru en lui depuis le début, elle l'écouta avec attention et plissa le nez en percevant quelques trémolos dans sa voix

Plongeant ses yeux dans ceux de son ami, elle lui répondit d'une voix claire et émue.

Tenshi............J'accepte votre allégeance......... Qu'il soit su de tous que vous avez ma confiance et mon soutien indéfectible dans la tâche qui vous incombe.

Elle lui fit signe de se relever et observa la salle afin de voir qui serait la personne suivante.
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Terwagne_mericourt

Son tour était arrivé, aussi s'avança-t-elle au devant du Gouverneur et posa-t-elle genou au sol pour dire les mots suivants :

Moi, Terwagne Méricourt, Dame de Thauvenay, en ma qualité de bailli , réaffirme mon serment d’ allégeance envers le Duché du Lyonnais Dauphiné.

Je jure obéissance, aide et conseil à sa grâce Pénélope De Barsac, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et par son entremise , au Dauphin de France et à sa majesté Lévan III .

Puisse le Très-haut m’aider à servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné.

Ensuite elle attendit qu'on la libère afin qu'elle puisse aller rejoindre sa place.
Le protocole, ce n'était pas ce qui collait le mieux à son humeur du jour.
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Penelope.

Le Bailli prit la suite du procureur... Pénélope la regarda alors qu'elle prêtait serment

Dame de Thauvenay, j'accepte votre allégeance, vous avez les compétences et toute l' énergie pour servir le Lyonnais-Dauphiné.

Devinant l'impatience du Bailli à se relever le Gouverneur tendit la main afin d'inviter la Conseillère à reprendre place parmi le Conseil Ducal en guettant la venue du tout jeune Lightwarrior.
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Lightwarrior

Light était dans la salle depuis un moment, il ne voulait absolument pas être en retard. Il s'était fait de plus en plus discret dans la salle au fur et à mesure que son tour approchait. Il entendit que la Dame de Thauvenay avait fini son allégance et que le gouverneur avait accepté. C'était son tour.

Il traversa toute la salle, lui qui ne voulait pas se faire remarqué, c'était loupé... Il avait du traverser toute l'assistance. Il regardait Sa Grasce qui se tenait bien droite. Il s'avança devant elle, posa le genou par terre et plein d'honneur et de fierté de servir son duché et aider le gouverneur.

Moi, Tristan MacDonald, dict Lightwarrior, conseiller ducal du Lyonnais Dauphiné, reconnaît Pénélope de Barsac, Dame de Mirmande et de Neuville sur Saône légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

Je promets Aide, Conseil et Fidélité à Sa Grasce et à travers elle au Dauphin de France et à Sa Majesté Levan le troisième.
Que le Très Haut m'en soit temoin et qu'Il puisse m'aider pour servir au mieux les interets du Lyonnais Dauphiné!

Light se souvenut à ce moment d'une parole qu'il avait dite à Pénélope quelques mois plutôt : "Si tu es gouverneur, je veux être dans ton conseil". Light avait toujours pu compter sur Pénélope pour l'aider et le conseiller.
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Zwyrowsky

Aux portes de Lyon, du côté d'Ainay

Accompagné de quelques uns de ses gens, le vicomte de Crots arrivait en vue des murs de la capitale. Voilà plusieurs mois qu'il n'était pas venu. Sa femme, son fils, quelques visiteurs de sa retraite, lui avaient en termes larges évoqué les changements qui s'étaient produits au cours des derniers temps. Aucun d'eux n'avait su le rassurer à cet égard, et la lumière grise de l'hiver, pour perlée qu'elle soit, l'incitait plus à la nostalgie qu'à un optimisme enthousiasme. Il en eut conscience, et sourit de l'influence du temps sur ses pensées.

Aux portes, le chef de sa garde, le fidèle Aymeric - lui aussi grisonnait - ne put réprimer un regard à son maitre au passage des sentinelles. L'expression de celles-ci, bien loin de la fierté du service du duché, était lasse et terne comme leurs armes.

A l'inverse, passé le pont, il régnait sur les berges du Rhône une activité incontestable, auquel Jean Zwyrowsky n'avait jamais été habitué. Des portefaix passaient en file, paniers en mains ou ballots sur les épaules, les uns se perdant dans le dédale des rues de la presqu'ile, les autres en revenant.

Toutefois, passé l'inquiétude des embarras qui auraient pu résulter de cette foule, le vicomte s'aperçut que malgré leurs montures, sa petite troupe n'était nullement gênée dans la progression à travers la ville. Seul le pont du change donna lieu à quelque cohue, bien loin de ce qu'il avait pu connaitre. Etait-ce cet hiver si rude qui cantonnait chacun, nobles, bourgeois et artisans, chez soi? Ou, ainsi que le bruit en courait, la population de la ville diminuait-elle?

La place du change gardait une activité convenable pour un dimanche. Saluant quelques voisins qui reconnaissaient les armes familiales, les cavaliers s'engouffrèrent dans les murs de l'hostel de Crots.

Quelques heures plus tard, les quais de Saône vers Pierre-Scize

Décrotté, changé, restauré, reposé, le vicomte parcourait le quai qui reliait son domicile lyonnais au château ducal. Son air solennel avait gagné à l'apparition d'une courte barbe, dont la blondeur était désormais cendrée. Sa silhouette d'ancien soldat s'était faite moins carrée, gardant cependant dans les épaules un maintien rappelant son passé, et dans le bras droit un rhumatisme apparu récemment et auquel l'humidité de l'hiver ne valait rien. "Memento mori", semblait lui dire ce reliquat de sa blessure de Bretagne. A l'instar de sa mémoire, son regard bleu-gris n'avait rien perdu de son acuité, et brillait à chaque souvenir.

Il lui fallut entendre son valet l'annoncer aux portes de Pierre-Scize, les sentinelles de la garde ducale ne le connaissant plus, ou ne le reconnaissant pas après tant de temps. Son nom semblait toutefois encore faire effet et il n'eut pas à attendre pour être introduit.

Dans la salle d'apparat, rien ou si peu de choses avaient changées... Le gouverneur, assis sur son trône, était en train de recevoir l'allégeance de son conseil. La salle, comme lors de ses dernières apparitions, était peu fournie. La noblesse semblait retirée en ses châteaux, quand elle ne s'était pas éloignée du duché. Il aurait peu de visites à faire à Lyon, se dit-il tristement, et beaucoup de courrier à rédiger.

Il observa les prestations de serment. Tout était simple; digne, sans majesté ni pompe. Probablement un choix volontaire, en des temps difficiles. Il serait temps de se renseigner ultérieurement sur ce qu'il en était de ces difficultés. Patient, il attendit l'appel de la noblesse après celui du conseil.

Penelope.

Le Gouverneur posa un regard amical sur le jeune Conseiller. Elle connaissait sa fougue mais aussi sa grande volonté d'apprendre, et ce n'était pas un hasard s'il était face à elle aujourd'hui.

Ligthwarrior, j'accepte votre allégeance... Poursuivez votre tâche avec la même droiture, la même soif de savoir, avec l'humilité qui vous caractérise, c'est ainsi que vous prouverez votre engagement envers le Dauphiné...

Lui souriant elle posa sa main sur son bras pour qu'il se relève et attendit que son Premier Conseiller s'approche.
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Pouilleux

Il était temps pour lui de prêter allégeance au Gouverneur, alors que le jeune Macdonald se relevait.
Antoine descendit une des marches qui le séparaient de l'endroit où il devrait s'agenouiller. Une douleur le saisissait à la poitrine. Encore.
Il toussa, ne voulant se retrouver dans la même situation que lors de son anoblissement, où il s'était torturé pour ne pas laisser échapper son mal.
La toux était grasse et rauque. Mais elle était raisonnable, et ne lui fit trop de mal. Rien d'autre d'inquiétant ne s'était produit.

Enfin, il se trouvait au niveau où tous ses collègues s'étaient agenouillés. On ne trouvait là ni boue ni neige, les bottes n'ayant persévéré que jusqu'à la marche qui se trouvait en aval.
Le Seigneur de Sinard posa un genou sur le tapis. Il monta son regard et le planta dans celui de Sa Grasce.
Un petit sourire apparut sur son visage, mais disparut aussitôt. Il n'était question que de réciter une phrase type. Main sur le pommeau, le Porte-parole déclara avec son aplomb habituel.

"Moi, Antoine de Navarre, Porte-parole du Conseil ducal et Premier conseiller, affirme, encore une fois, mon serment d'allégeance envers le Lyonnais-Dauphiné.

Je jure fidélité, aide et conseils à son Gouverneur légitime, Pénélope de Barsac, et, à travers elle, au Dauphin de France et à Sa Très Aristotélicienne Majesté Lévan le troisième, Roy de France. Puisse le Très-Haut m'aider dans l'accomplissement de ma tâche."

Il baissa son regard, gardant sa position, attendant la réponse du Gouverneur.
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Penelope.

Pénélope grimaça en regardant Antoine s'avancer vers elle, inutile d'être médicastre pour deviner que le Porte Parole n'était pas au mieux de sa forme. Depuis quelques jours le Gouverneur l'entendait tousser depuis son bureau et c'est vrai qu'il ne semblait pas au meilleur de sa forme.

Posant sur lui un regard de compassion, elle écouta son serment avec attention, puis répondit d'une voix douce

Messire de Navarre, j'accepte votre allégeance, votre sérieux est reconnu par tous et votre dévouement envers le Duché n'est plus à prouver, continuez à assurer votre tâche avec la volonté qui vous caractérise.

Puis Pénélope se pencha pour murmurer à voix basse

De grâce Antoine soignez-vous cette toux est inquiétante

Puis elle lui fit signe de se relever d'un geste de la main et chercha du regard un verre d'eau afin de s'éclaircir la voix.
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Ka_devirieux

Comme à l'habitude la noblesse Lyonnaise et Dauphinoise avait été appelée afin de participer à la cérémonie d'allégeance au nouveau Gouverneur. C'était cette fois Penelope qui se trouvait sur le trône. Les deux avaient su être complice à de nombreuses reprises à l'occasion d'anciennes campagnes politique ou au sujet de la défense du duché.

Comme à chaque fois la cérémonie commença par le défilé protocolaires des 11 conseillers prestant serment tour à tour. Durant ce premier instant, Ka s'interrogea sur le nombre de cérémonie du même genre auquel il avait assisté et en dénombra 12...Bon dieu déjà tout cela, et toutes avaient été plus longues les unes que les autres.

Suite à cette lourde fièvre qui l'avait mis à pied quelques jours durant les élections, il n'avait pu prendre connaissance de la composition complète du conseil, c'est donc tout de même avec une certaine attention qu'il avait écouté les noms et fonctions de chacun.

S'avança alors le porte-parole qui prêta lui-même son serment d'allégeance. Probablement clôturait-il le tour des conseillers et celui de la noblesse allait débuter. Tenaillé par l'envie de rendre hommage à une amie en assistant à sa cérémonie et la précipitation du voyage auquel il devait prendre part, il décida qu'il serait un des premiers à prester serment afin de pouvoir concilier les 2.

Attendant alors que le Gouverneur ou le Héraut donne le signal pour la noblesse, Ka fît déjà quelques pas et, voyant le Gouverneur chercher du regard, il reconnût celui qu'elle pouvait avoir en taverne lorsqu'elle avait soif. Il attrapa alors sa gourde et la presenta devant lui. Lorsqu'il attrapa le regard du gouverneur dont les yeux eurent rapidement louché sur l'ustensile, il comprit qu'il pouvait s'avancer et fit quelques pas lui tendant sa gourde. S'attendrait-elle à ce que ça soit du génépi?

Une fois qu'elle l'eût attrapé, Ka posa un genou à terre et la paume sur son épée, attendant que le Gouverneur soit désaltéré pour entendre son serment.

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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Nynaeve87

Dauphiné avait les yeux à demi –fermés. Une fois installée derrière son pupitre elle avait ouvert son porte document et sorti le nobiliaire afin de parapher le livre comme à chaque cérémonie.
Le cérémoniel se voulait cette fois sans surprise.
Calme, voire ennuyeux.
Nyna de sa place était souvent au fait des petits gestes et des regards échangé par les uns ou les autres dévoilant souvent des amours naissant ou de nouvelles alliances…
Rien de bien palpitant pour le moment et la jeune femme s’ennuyait ferme jusqu’à ce qu’elle vit entrer le Goupil… si longtemps qu’il ne s’était déplacé.
Elle l’observa un moment… certes ils avaient pris quelques rides mais semblait n’avoir rien perdu de sa prestance. Il était seul encore…son épouse allait-elle le rejoindre ?
Mais ce fut bientôt le tour d’Antoine qu’elle avait fait un peu tourner en bourrique dans les préliminaires de la cérémonie et si l’on eut pu croire sa toux de circonstance dans ses débuts, elle paraissait maintenant plutôt alarmante.
Le héraut fronça les sourcils sans même y penser alors qu’il regagnait sa place, un peu plus blanc encore.
Mais Ka venait de s’avancer à son tour et elle se devait d’intervenir. Il était temps aujourd’hui qu’on lui remette son fief de retraite.
Nynaève s’avança alors que l’impétrant tendait au gouverneur une gourde assez peu protocolaire.
Décidant de ne pas y prêter attention elle prit la parole :

Il est temps, aujourd’hui seigneur de Saint Veran , qu’à travers notre gouverneur, je vous remette patente pour votre fief de retraite. Contreseing scellé par le Roy d’arme et que nous n’avons pu vous donner avant, pour les dérangements que vous connaissez….

Se tournant, vers Pénélope qui n’osait maintenant porter la gourde à sa bouche…

Si vôtre Grâce veut bien s’approcher afin d’initier le cérémonial…

Elle se recula légèrement, invitant le gouverneur du Lyonnais-Dauphiné à s'avancer pour remettre à Ka la Vicomté de Savines
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Penelope.

Alors qu'elle rêvait d'un verre d'eau elle se retrouva nez à nez avec une gourde. Le Seigneur de Saint-Véran plein d'attentions à son égard osa affoler ses narines avec des effluves de genièvre.
Après quelques mouvements de nez , elle en était sûre, nul doute que le breuvage était bel et bien du génépi.

Le Gouverneur posa délicatement la dite-gourde à terre, bien décidée à en déguster son contenant à la fin de la cérémonie, puis elle se leva à la demande de Dauphiné à qui elle sourit avant de trouver le regard de Saint-Véran.

Noble assemblée, Dauphiné, Messire Ka Devirieux Seigneur de Saint Véran

Ce jour, le Duché récompense l'un de ses serviteurs en la personne de Ka Devirieux.
Celui-ci a pu montrer son implication pour le duché à maintes reprises et dans plusieurs domaines : Conseiller ducal sans poste, Prévot, Bailli avant de mener le Conseil Ducal comme XXIIe Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

De tout ceci, le Duché en reconnait les mérites et offre par là même fief en son sein.

Comme le voulait la tradition, le Gouverneur accrocha son regard puis prit ses mains entre les siennes et dit d'une voix claire et posée

Acceptez-vous librement de devenir vassal du Lyonnais-Dauphiné en devenant Vicomte de Savines ?
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Ka_devirieux

Ka entendit tout d'abord la voix du Héraut s'élever tandis qu'il en était encore à réfléchir au mot qu'il dirait pour son serment. Le regard azur trouva le sien pour aiguiser son attention et il apprit que son fief de retraite lui serait remis de par la même occasion. Un oeil jeté à Pénélope et il l'aperçut ne pas porter les lèvres au génépi. Rapidement lui traversa l'esprit qu'il s'agissait là d'un produit de ses terres et que cela aurait pu être considéré comme symbolique. Le Gouverneur prit alors la parole et entama le rituel que Ka connaissait tellement bien après avoir probablement battu un record lors de la cérémonie d'hommage qu'il eût lui même officié quelques mois au précédent.

Son regard se fixa maintenant sur celui de Pénélope. Il ne put empêcher de lui adresser un léger sourire la voyant tout en tenue d'apparat du Gouverneur. Elle prit ensuite ses mains.

Moi, Ka Devirieux, Seigneur de Saint-Véran, j'accepte librement l'honneur qu'il m'est fait, de devenir vassal du Lyonnais-Dauphiné.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Penelope.

Pénélope ressentit comme un léger vertige, tentant de freiner l'afflux de sang qui cognait ses tempes, elle prit un longue inspiration et ne résista pas à demander qu'on lui apporte un verre d'eau.
Après s'être désaltérée elle trouva le regard de sa fille et reprit instantanément des couleurs puis poursuivit

Seigneur de Saint-Véran, engagez-vous votre foi pour servir le Lyonnais-Dauphiné, et promettez-vous à votre seigneur fidélité, aide et conseil ?

Etes-vous prêt aujourd’hui à déclarer votre vassalité à ce duché et à prêter serment aujourd’hui au Lyonnais-Dauphiné et à son légitime souverain ?

Le Gouverneur savait bien que ce moment était important pour lui, et malgré son caractère de montagnard Ka ressentait sans doute un pincement au coeur. Elle le fixa longuement en l'invitant à répondre.
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Ka_devirieux

Le Gouverneur s'interrompit quelques secondes afin de désaltérer et reprit ensuite son office. Pour avoir entendu ces mots à maintes reprises il n'eût pas de difficultés à les trouver pour son serment. Toujours le regard ancré dans celui du Gouverneur, le Devirieux prononça les mots;

"Moi, Ka Devirieux, dict "Fier-Barbe", Seigneur de Saint-Véran et secrétaire de l'assemblée nobiliaire, engage en ce jour ma foi afin de servir au mieux le Lyonnais et le Dauphiné. Je déclare ma vassalité au Lyonnais-Dauphiné, ainsi qu'à son légitime représentant le Gouverneur; Dame Pénélope de Barzac, et à travers lui à Sa Majesté LevanIII Roy de France. Promesse de Fidelitas, auxilum et consilium est engagée de ma part envers mon seigneur."

Cachant son émotion que seules les plus proches auraient pu déceler derrière sa barbe, le Devirieux ne quitta pas le regard du Gouverneur.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Axel2fersen

Pour la première fois depuis bien longtemps, Axel était très attentive à la cérémonie, mais il n'y avait rien d'étonnant à cela. Ayant enfin pu faire fi de ses désagrément d'ordre médical , elle regardait avec tendresse et fierté l'un de ses plus chers amis se faire attribuer son fief de retraite. Ils avaient vraiment appris à se connaître en travaillant ensemble lors du mandat où il avait gouverné le duché et c'est avec une émotion ni dissimulée ni feinte qu'elle l'écoutait à présent prêter serment.
IL devenait Vicomte de Savines, mais elle savait qu'il resterait toutefois le simple et généreux seigneur de Saint-Véran qui lui avait rendu l'envie d'avancer dans sa vie. Elle le sentit fébrile lorsqu'il prononça les quelques mots rituels, elle connaissait à présent chacune de ses inflexions de voix et elle savait que malgré cette impression de contrôle total de lui-même , il tremblait intérieurement. Elle songea qu'il lui faudrait parvenir à le croiser avant son départ afin de le féliciter personnellement.

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Penelope.

Le Gouverneur plissa le nez et ne put empêcher qu'un sourire étire ses lèvres.
Presque attendrie par l'émotion que le montagnard tentait de dissimuler, elle poursuivit solennellement.

Ka Devirieux, Seigneur de Saint-Véran, par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous nomme Vicomte de Savines et vous promets protection et justice.

Sans plus attendre elle posa une main amicale sur son épaule pour qu'il relève le menton, à nouveau leurs regards se croisèrent, puis pour confirmer tout cela, elle fit claquer sa main libre sur la joue de Ka.

Que cette gifle soit le dernier coup que vous laissiez impuni.......Telle est la tradition !

Le Gouverneur se tourna ensuite vers Nyna, puis reporta son regard sur la joue du tout nouveau Vicomte pour en observer la couleur.

Dauphiné va à présent vous remettre votre blason et vos armes, puissiez-vous les porter fièrement !
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Flyerstyle

flyerstyle qui n'aimait guère ces céréomines s'était un peu assoupi avant d'entendre un bruit caractéristique qui dans l'enceinte résonna de tout son poids. La gifle vassalique. enlevant les yeux, il vit ka Devirieux se faire remettre son fief de retraite. Quel honneur de voir les Brianconnais ainsi récompensés. La famille Devirieux était ce qu'elle était mais ses hommes étaient tous différents et Le seigneur des Lances de Brianocn avait appris à travailler avec Ka.

Camouflé derrière de nombreuses gens, le Seigneur des Lances attendait son tour, patiemment pour un gouverneur dont il avait beaucuop aimé le rôle de capitaine qu'elle avait eut par le passé.

Ka_devirieux

Et c'est humblement que le Devirieux prit la claque destinée, s'efforçant de garder la tête droite et le regard fixé dans les yeux du Gouverneur. Néanmoins c'est dans ces instants que Ka se rappela que Pénélope était avant tout issue de l'ost. L'épaisseur capillaire n'avait que peu atténué la main qu'il découvrit piquante chez elle.

Il la salua alors d'une révérence et fît quelques pas en direction de Dauphiné.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Nynaeve87

Nyna sortit le contreseing cacheté par le Roy d’Arme et s’avança ver s l’ancien gouverneur.
Elle s’était concentrée sur le serment sans émotions particulières mais elle fut heureuse cependant de remettre à Ka ses nouvelles armes.

Voici Vicomte de Savines…

Citation:

Nous, Legueux d'Alanha, dich Montjoie, Roy d’Armes & Pair de France,

A tous que la présente liront ou entendront,

Adissiatz !

Par la dite présente, faisons savoir :

Que nous accédons à la demande de Messire Ka_de_brugeliete Devirieux relative à son fief dit de retraite.

Qu'en conséquence, au terme de son mandat plein et entier, lui est octroyé le fief de Savines, fief élevé en Vicomté.

Qu'au terme de son règne sur les terres du Lyonnais Dauphiné, Messire Ka_de_brugeliete Devirieux deviendra donc Vicomte de Savines, il portera " De sinople au cor d'or virolé et enguiché de gueules ", soit après dessin :

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel,

Siaga Atal.

u'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente dictée par Dalfinès et amendée par nos soins, apposons notre scel.

Siaga atal.

Fach lo dètz e noven de novembre de l'an MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le dix neuvième de novembre de l'an MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.

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Penelope.

Pénélope était heureuse pour son ami, il fallait bien le connaitre pour savoir qu'il était un homme généreux et humble.
Elle lui adressa un franc sourire puis posa sur la salle un regard circulaire avant de s'attarder sur Aubanne, sa fille était sa grande fierté et la sentir près d'elle aujourd'hui était une bien belle récompense.

Elle reprit en main son verre d'eau, non sans jeter un oeil sur la gourde que le Vicomte de Savines avait laissé prés d'elle, puis attendit que la cérémonie se poursuive.
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Zwyrowsky

Ce n'était pas exactement ce à quoi il s'était attendu, mais le vicomte considéra qu'il n'était pas une mauvaise idée de mêler élévation d'un ancien gouverneur et allégeance au nouvel élu. Et il n'était pas mécontent du tout de voir, pour son retour, élevé le sire de Saint-Véran. Au cours des travaux de l'Assemblée Nobiliaire, Jean Zwyrowsky en avait apprécié la modération et la constance. Depuis, il avait ouï dire des difficultés que le seigneur des lances de Briançon avait soulevées, non sans façon. Tant mieux, tant mieux. Et vive Briançon et ses montagnards entêtés et à cheval sur leurs prérogatives et l'honneur ducal, songea t-il.

Cependant, la soirée avançait, et il allait encore falloir rentrer dans l'humidité de la nuit hivernale. Le Gouverneur semblait attendre, le vicomte de Savines s'était retiré, et les conseillers prenaient patience. Le vicomte jeta un regard à droite - peu de monde, peu de nobles; puis à gauche - moins encore, un seigneur des lances dont le visage ne lui sembla pas inconnu, bien qu'il ne puisse mettre un nom dessus, et quelques gardes.

*Ma foi, tant pis, place aux vieux*, marmonna t-il dans sa courte barbe.

Rejetant en arrière son mantel pour faire apparaitre son cordon de Saint-Georges, il fit un pas en avant, la démarche assurée d'un homme qui s'était déjà agenouillé plusieurs dizaines de fois devant le trône ducal, et s'inclina.

Je, Jean Zwyrowsky, vicomte de Crots, baron de Saillans et seigneur de Ribiers, fais allégeance pour lesdites terres à Sa Grâce dame Pénélope, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné par la volonté d'Aristote et de ses sujets.

Je lui promets céans fidélité, aide, assistance et conseil, et à travers elle au duché du Lyonnais-Dauphiné.

Il se garda de se relever après la réponse du gouverneur, dégageant volontairement le revers fourré de sa manche pour révéler un pli au cachet en mandorle.

Penelope.

Dieu que cette cérémonie trainait en longueur !

Quand enfin, une figure bien connue du Dauphiné s'avança, le Vicomte de Crots avait toujours fait forte impression sur Pénélope, il émanait de lui une autorité naturelle indéniable.
Gênée par ses cheveux elle réussit à repousser sa mèche rebelle sur son crâne et la cala d'un doigt discret derrière son oreille, puis écouta le Vicomte qui s'exprima à haute voix, témoignant de l'assurance dont il était habité.
De la même manière, le Gouverneur lui répondit

Vicomte, j'accepte le renouvèlement de votre allégeance avec grand discernement. Puisse votre expérience rester au service de notre Duché.
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Kederick

Le Baron de Montfort avait fait le déplacement de ses terres où il avait laissé son epouse enceinte pour preter allégeance a la nouvelle gouverneur. Son fils, Louis l'accompagné pour la première fois a cet évenement et ce dernier était tout excité a l'idée de voir comment tout ce protocole se déroulait. Kederick l'avait renseigné tout au long du trajet et lui avait inculqué les choses a faire ou ne pas faire en cour ducale.

Saint-Prigent etait heureux de ces moments passés en compagnie de son fils.

Ils entrerent tous deux dans la grande salle du chateau lorsque le Gouverneur sortant, Ka DEvirieux recevait son fief de retraite. Kederick observa son fils d'un coin de l'oeil et voyait son ravissement d'etre present.
Il sourit et vit ensuite le Vicomte de Crots, qu'il n'avait pas vu depuis fort longtemps preter serment. Une fois que Zwyrowsky eut renouvelé son serment, Kederick s'approcha du trône Ducal, sourit a la gouverneur Penelope, la salua en se genuflexant.

Il se retourna un petit peu en direction de l'assemblée et dit:

- Votre Grâce, Membres du Conseil Ducal, Nobles Lyonnais-Dauphinois, ce n'est point sans émotion que je vous présente officiellement en ce Jour notre Fils premier né, Louis de Saint-Prigent. Ulan aurait voulu être présente en ce jour, mais sa grossesse l'empêche de se déplacer pour l'heure.

Louis poursuit actuellement sa noble éducation et ne manquera pas de se mettre au service du Lyonnais-Dauphiné lorsqu'il sera fin prêt.

Kederick mit la main sur l'epaule de son fils pour le soutenir, sachant pertinament qu'il n'avait pas l'habitude d'avoir autant de nobles regards sur lui. Enfin, Kederick se ragenouilla, la main sur la garde de son épée et proclama alors d"une voix forte a Penelope.

Je, Kederick de Saint-Prigent, baron de Montfort, seigneur d'Amplepuis et d'Aubenasson, fais allégeance pour lesdites terres à Sa Grâce dame Pénélope de Barsac, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné par la volonté d'Aristote et de ses sujets, et à travers lui à Sa Majesté LevanIII Roy de France

Je lui promets céans fidélité, aide, assistance et conseil, et à travers elle au duché du Lyonnais-Dauphiné.

Il attendit la réponse du Gouverneur avant que de se relever et de regagner les rangs de la noblesse.
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Louis_saint_prigent

Louis etait excité comme une puce. Il avait envie de bondir partout. Dans le carosse paternel qui les menaient tous deux a Lyon pour prester allégeance a la nouvelle Gouverneur, il se dendinait sur son siege.

Son père lui avait promis de le presenter officiellement a la Cour Ducale, il tenait parole. Louis vouait une grande admiration pour son père.

Arrivé au chateau ducal, il s'extasia de voir combien le Palais etait vaste et magnifique. Il parcourut les longs couloir en compagnie de son père afin de gagner une salle somptueuse remplie de monde. Dans cette salle, une jeune et belle femme, l'oeil vif mais bienveillant faisait face a l'assemblait. Un vieil homme etait agenouillé devant elle.

Louis compris qu'il s'agissait de la Dame de Barsac, la Gouverneur de Lyonnais Dauphiné. Il sentait la tension monter voyant son père saluer du regard de nombreuses personnes qui ci que là. Enfin, le vieil homme agenouillé se releva et avait appris par soin serment qu'il s'agissait du Vicomte de Crots dont il avait entendu parlé par ses parents.

Son père s'avança alors et se genuflexa en guise de salut au Gouverneur. Il prit alors la parole:

- Votre Grâce, Membres du Conseil Ducal, Nobles Lyonnais-Dauphinois, ce n'est point sans émotion que je vous présente officiellement en ce Jour notre Fils premier né, Louis de Saint-Prigent. Ulan aurait voulu être présente en ce jour, mais sa grossesse l'empêche de se déplacer pour l'heure.

Louis sentait la tension monter. Il s'inclina devant la DAme de Barsac en signe de respect et dit timidement:

- Votre Grâce.

Louis poursuit actuellement sa noble éducation et ne manquera pas de se mettre au service du Lyonnais-Dauphiné lorsqu'il sera fin prêt.

Il sentit alors la chaleur de la main paternel sur son epaule qui le rassairena un peu. Ensuite il vit Kederick prononcer son serment. Ils attendirent la reponse du gouverneur et scruta l'assemblée des nobles presents . Apres un petit temps d'attente, ils retournerent tous deux dans les rangs.
Le jeune garçon etait fier comme un pan de cette presentation et bomba le torse pour montrer que maintenant, c'etait un grand. Il vit son pere le regarder, un petit sourire aux levres.
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Penelope.

Le Gouverneur observa le Vicomte alors qu'il se relevait. et le suivait des yeux quand le Baron de Montfort fit son entrée accompagnée du jeune Louis.
Elle n'avait jamais eu l'occasion de rencontré le fils d'Ulan et c'est en souriant qu'elle le vit s'approcher.
Reportant son regard sur le Baron, elle se demanda un instant pourquoi il se faisait plus rare mais ne s'attarda pas sur ce genre de considération, elle l'écouta attentivement quand il présenta son fils devant l'assemblée, puis accepta son allégeance

Baron, vos qualités sont connues de tous, continuez à aimer votre Duché comme vous l'avez toujours fait.
Je profite de l'occasion pour vous charger de transmettre tous mes voeux de bonne santé à votre épouse.

Pénélope se tourna ensuite vers le jeune garçon en lui souriant

Enchantée de vous rencontrer Louis, je ne sais pas quelle carrière vous souhaitez embrasser, mais si vous suivez les traces de vos parents, je ne me fais aucun souci quant à votre avenir.
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Zwyrowsky

S'inclinant à l'acceptation de son serment, le vicomte avait sorti de sa manche la missive qui en dépassait jusqu'alors. Il la tendit à un page, qui la fit passer au gouverneur.

Ma bien-aimée épouse, par ce pli, vous transmet le reste de l'allégeance de la famille Zwyrowsky, votre Grâce. Elle n'est retenue en nos terres que par la perspective d'un heureux événement qui ne saurait plus tarder.

L'on pouvait lire en effet:

Citation:

Au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Dame Pénélope de Barsac,

Moi, Espoire Zwyrowsky d’Amilly, Baronne de Marsanne, reconnais ma vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain.

Par ce serment, Je jure aide, conseil et fidélité au Gouverneur du Lyonnais-Dauphin et à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

Qu'Aristote m'en soit témoin

Faict à Crots le 13e jour du mois de Janvier de l’an de grâce 1458

S'inclinant finalement, Jean Zwyrowsky laissa la place à Kederick de Saint-Prigent, et au jeune garçon qui l'accompagnait, qui s'avançaient. Ayant salué ses amis, il se retira rapidement, désireux d'un bon repas et d'une lecture sous une peau d'ours à la lumière d'un feu plus digne de ce nom que les braseros de la salle d'apparat.

Geronimo2751

Le conseil venait de finir son traditionnel défilé et les premiers vassaux du duché s'approchaient du gouverneur. Gérault les suivit des yeux ne manquant pas une miette de le faits et gestes.
Il eu un léger sourire en voyant de Saint Prigent présenter son fils, il repensa au sien ... un jour viendrait où il ferait de même, le sien était plutôt adepte des longues siestes et de la poitrine de sa nourrice.
Son regarde se braqua sur sa compagne et il ne la quitta plus des yeux se perdant ses souvenirs.
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Pour le commandant, pour l'ami

Kernos

Vêtu de noir de la tête au pied, avec pour seules couleurs le rouvre d'argent qui ornait son pourpoint de velour, et le lion d'or qui pendait sur sa poitrine, Kernos Rouvray pénétra dans la salle du trône de Pierre-Scize afin de prêter hommage au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Epée au côté, cape sur les épaules, il balaya l'assistance de son regard brun sombre, toujours aussi vif et perçant, malgré les traits tirés de son visage et les quatre livres qu'il avait perdu ces dernières semaines, un bref instant avant de se frayer un chemin parmi la foule en attendant son tour.
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Pathan

Le vicomte arrive dans la salle, et comme à son habitude, se tient au fond, sans trop se faire remarquer. Il observe les allée et venue des nobles, attendant de pouvoir passer devant le nouveau Gouverneur.

Au moment qu'il juge le plus opportun, il avance lentement vers l'avant de la salle. Arrivé devant le Gouverneur, il ne peut retenir un sourire avant de mettre genou à terre, et parle d'une voix forte et claire.

Moi, Pathan, dict le Vif argent, Vicomte de Montluel et actuel Major des Compagnies Nobiliaires, jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à dame Penelopedefrance, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.

Il se relève, et se tient un moment devant son amie, assise à la plus haute place du duché.
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_aramis_

Aramis était arrivé dans la salle très discrètement, s'était la première fois qu'il allait prêter allégeance et il espérait ne pas commettre d'impair. Surtout que la femme devant qui il allait le faire était quelqu'un qu'il appréciait beaucoup et en qui il avait confiance. Une amie de sa mère qui il en était sûr se donnait à fond dans son rôle de gouverneur.

Il laissa le major qu'il avait rencontré il y a peu prêter allégeance, puis en tant que Vicomte s'avança quand ce fut son tour, il posa genou à terre, mis son poing droit sur son coeur et se lança:

Moi, Aramis de St Priest, Vicomte de St Priest jure devant Aristote, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à dame Penelopedefrance, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Je jure d'honorer la mémoire de ma défunte mère en servant ce duché sans concession avec toute la force et la hargne que je possède. J'aiderai de mon mieux sa grasce et le conseil ducal.

Il attendit qu'elle réponde, espérant s'y être pris correctement et avoir prononcé les bonnes paroles.
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Penelope.

Le Gouverneur attendait la suite des événements et vit le Major des Compagnies Nobiliaires s'avancer vers elle. Elle le savait courageux et ne doutait pas de sa volonté de bien faire
C'est en souriant qu'elle répondit à son serment

Major, j'accepte votre allégeance... Qu'il soit su de tous que vous avez ma confiance dans la tâche qui vous incombe de diriger les Compagnies Nobiliaires du Lyonnais Dauphiné.

Lorsque le Vicomte de Montluel fut relevé, le Vicomte de Saint-Priest prit sa suite.
Pénélope l'observa avec attention, se souvint de lui enfant et formula sa réponse d'une voix douce.

Vicomte, j'accepte votre allégeance, je connais votre tempérament et votre attachement à notre Duché, votre mère peut être fière de vous.

Elle approcha sa main et l'incita à se relever.
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Jay64

Hermance avait passée une bonne partie de la journée à regarder le conseil faire leur serment au nouveau gouverneur. Une fois que tous soient passée, Dauphiné appela Ka de Devirieux pour lui remettre son fief de retraite. Hermance regarda comment la remise du fie se passait, il se rappela que deux mois auparavant, il etait là, à cette place.

Une fois lui avoir remit son fief, tous noble du Lyonnais et du Dauphiné pouvaient prêter serment au nouveau gouverneur. Les premiers nobles se présentèrent, le Vicomte de Crots, Jean Zwyrowsky fut le premier a faire son serment. Puis les uns apres les autres, firent de même.

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Kernos

Voyant que l'hommage des deux vicomtes le précédant avait été accepté, Kernos s'avança à son tour vers le trône ducal occupé par Pénélope. Digne malgré le chagrin qui ne le quittait plus, impassible de visage, il gagna la place vacante aux pieds du Gouverneur de sa démarcha martiale. Main sur le pommeau de son épée, le seigneur de Glandage s'agenouilla avec souplesse devant sa suzeraine sans détacher ses yeux de son visage. Sa main droite gantée de noir vint frapper son poitrail au niveau du coeur avant qu'il ne prononce les paroles rituelles d'une voix ferme et audible afin que toute l'assistance puisse témoigner de son serment.

Moi, Kernos Rouvray, Sire de Glandage par la grâce des Gouverneurs du Lyonnais-Dauphiné, et de Roynac par les bienfaits du mariage, Conseiller Militaire de l'Ost et Officier de l'Ordre de Sainct Georges, reconnaît Sa Grâce Pénélope de Barsac comme Gouverneur légitime du Duché du Lyonnais-Dauphiné et, par la même, comme ma suzeraine pour les terres dépendant du fief de Glandage.

Je lui jure donc, comme je le fis devant ses prédécesseurs et le ferais encore devant ses successeurs tant que le Très-Haut me prêtera vie, fidélité, aide et soutien armé, ainsi que conseil, et à travers elle, aux terres du Lyonnais-Dauphiné. Que sainct Georges, notre patron, et cette assemblée en soient témoins.

Puis, toujours agenouillé, il attendit que son hommage soit accepté.
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Penelope.

Quand le Seigneur de Glandage s'agenouilla à ses pieds, le Gouverneur eut la gorge serrée. Elle le savait submergé par le chagrin et pourtant, devant tous il avait la force et l'élégancede se montrer digne.
Pénélope accrocha son regard et ne le quitta plus, y décelant toutes les larmes enlisées durant ces dernières semaines. A cet instant présent elle aurait voulu lui parler, lui dire combien la vie est sournoise et trouver les mots pour le réconforter.
Elle se contenta d'écouter son serment avec l'émotion qui la tenaillait toujours puis d'une voix douce brisa le silence

Kernos Rouvray, Sire de Glandage......J'accepte votre allégeance...

Soutenant toujours son regard elle approcha une main qui se voulait rassurante et pressa doucement son bras.

Kernos, merci mille fois pour votre constante fidélité, merci pour tout le travail que vous fournissez avec cette conviction qui vous anime, sachez que votre discernement m'est précieux et que je saurai m'en inspirer.
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Kernos

Kernos écouta la réponse de Pénélope à son hommage, et fut surpris quand celle-ci posa sa main sur son bras... Voilà bien longtemps qu'il n'avait pas senti de contact humain... trop longtemps qu'il était enfermé dans son castel isolé dans les montagnes, loin de la chaleur humaine. Mais il ne laissa rien voir, bien que son regard quitta un instant celui du Gouverneur pour s'arrêter sur le visage du Connétable... Yeux qu'il détourna aussitôt, sa peine risquant de le submerger à nouveau en voyant l'être aimé qui lui manquait tant.

C'est un honneur pour moi, Votre Grâce, sachez que vous pourrez toujours compter sur mes conseils quand vous en aurez besoin.

Il se redressa, recula d'un pas et s'inclina en direction de Pénélope pour prendre congé. Puis, il fit demi-tour et quitta la salle du trône pour s'aérer l'esprit dans les couloirs du palais de Pierre-Scize.
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Geronimo2751

Gérault s'avança dans l'allée saluant d'un signe de tête Rouvray qui regagnait l'assemblée. Il s'avança, le pas souple et assuré, son regard clair et fixe sur les deux femmes.
Le gouverneur, son ami et sa femme, la plus belle d'entre les belle, son amante, sa confidente, sa moitié, la mère de son fils et sa complice.
Difficile de s'en détacher ... Il mit un genoux à terre et baissa le visage en signe de respect.

Moi, Gérault de Gaudemar, Vicomte de Clermont en Trièves, seigneur de Mornant de part ma femme, Seigneur du Glaizil ... il eu un temps d'hésitation, Seigneur d'Anthon, Grand Maitre des Lances du Lyonnais Dauphiné, reconnaît Pénélope de Barsac, Dame de Mirmande et de Neuville sur Saône légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

Je vous promets et ainsi qu'au duché l'aide de mon bras armé, mon conseil que j'espère droit et ma fidélité qui est acquise. A travers elle je reconnais le Dauphin de France et à Sa Majesté Levan le troisième.

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Pour le commandant, pour l'ami

Demons

Vêtu de son pourpoint des grands jours, Demons écoutait la cérémonie sans bruit, regardant un à un les conseillers puis les nobles défiler devant le nouveau gouverneur : Penelope. C'était presque la cinquantième fois qu'il était présent pour cette cérémonie et pourtant elle avait à chaque fois l'air nouveau pour lui, c'était le moment où il pouvait renouveler son engagement qu'il avait prit depuis quelques années face au duché. Comme à son habitude il attendait que les plus pressés passent et qu'un un moment de calme se profile.
S'insérant alors dans l'allée centrale, Demons marcha alors en direction du siège du gouverneur. Lorsqu'il fut assez proche de celui ci, Demons s'arrêta puis regarda Penelope dans les yeux avant de poser un genou à terre. Il s'était remémoré ces paroles, encore et encore dans sa tête pour se les imprégner, il renouvela alors son allégeance se liant un peu plus au duché :

Moi, Demons, Baron de Salerans, jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance à Dame Pénélope de Barsac, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin Marc-Philippe, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal en toute circonstance.
Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Salerans et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

Se relevant alors, Demons, un léger sourire au lèvre, écouta Pénélope répondre à son allégeance. La remerciant d'un large sourire, il s'éloigna laissant la place à un autre noble et se fondit à nouveau dans l'assemblée.

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Cleeclee

BONJOUR LES AMIS VOUS ME CONNAISAIT PASMOI NON PLUS LE SOLEIL EST BEAU AUJOURD'HUI N'EST CE PAS ALLEZ JE VOUS LAISSE VIVE LA VIE L'AMOUR ET LA LIBERTE puis il bredouilla incomprehensiblement :viva el provencia lieure viva la libertad

Penelope.

Le Grand Maître des Lances s'avança à son tour et vint s'agenouiller devant elle afin de prêter allégeance . Dans le même temps et dans un rapide roulement de pupille, Pénélope chercha sa fille des yeux, heureuse qu'elle soit présente pour écouter le serment de son parrain. Elle octroya quelques secondes à Gérault, le temps qu'il offre à sa tendre épouse un regard qui en disait long, puis répondit à ses mots

Vicomte, j'accepte votre allégeance, que votre dévouement et votre expérience puissent continuer de servir notre Ost.

Elle lui sourit et inclina légèrement la tête alors qu'il se releva laissant place au Baron de Salerans.

Baron, j'accepte votre allégeance... je connais votre sérieux, nul doute que vous continuerez à vous acquitter de votre devoir avec l'honneur et la loyauté qui vous caractérisent.

Souriante, elle l'incita à se relever, puis sourcilla quand un inconnu vint troubler la solennité de la cérémonie. A peine le temps de clamer une ode à la vie, sans doute l'effet du soleil qui le rendait heureux, l'homme disparu aussi vite qu'il était entré.
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Spacewolf

Généralement après le GML, c'était au tours des SDL d'aller preter allégeance.
Space était émue de le faire devant sa péné. Elle l'avait aidé a arrivé la ou il était...

Il s'avança en regardant le gouverneur dans les yeux et se mit a genoux devant elle.

Nous Spacewolf, Seigneur des Lances de Vienne renouvelons nostre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Pénélope de Barsac, Dame de Mirmande et de Neuville sur Saône, et cela au nom du fief de la Terrasse qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Vienne.

A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand Duché et de son gouverneur, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.
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Instructeur de l'école militaire
Vétéran de Mont-Aiguille et de Vae Victis
~Fidelitate et Honore~

Helsinki

helsinki venait juste d'arriver dans la grande salle quand ce fut au tour des seigneurs des lances de prêter sermet à leur gouverneur. Spacewolf venait tout juste de prseter serment quand il s'avança.
Il s'approcha et dit d'un ton solennel

Nous Helsinki, Seigneur des Lances de Lyon renouvelons nostre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Pénélope de Barsac, Dame de Mirmande et de Neuville sur Saône, et cela au nom du fief d''Ecully qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Lyon..

il se tut pendant quelques instants et reprit

A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand Duché et de son gouverneur, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.
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Code:

Flyerstyle

fly attendait patiemment son tour. voyant les Seigneur des Lances s'avancer un par un devant le gouverneur, il alla à leur suite, s'agenouilla devant l'ancien capitaine qui avait marqué de son empreinte ce poste tant convoité.

Nous, flyerstyle, Seigneur des Lances de Briancon renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Pénélope de Barsac, et cela au nom du fief de Chateauneuf de Galaure qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Briancon.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Nynaeve87

Nyna notait comme à chaque fois sur son livre le nom des feudataires qui s’agenouillaient un à un… elle était le témoin héraldique et se devait de rester attentive à chaque serment se qu’elle faisait de bonne grâce comme à chaque fois.
Elle les connaissait tous depuis longtemps, certains plus que d’autre…
Souvent ont pouvait lire en eux, tant leurs visages exprimaient leurs sentiments.
Quand ce fut le tour de son époux, elle posa un instant sa plume.
Leurs regards se rencontrèrent sans presque pouvoir se lâcher.
Elle lui sourit…
Leur union avait le goût un bonheur simple et une vie basée sur le partage.
Mais déjà il cédait la place aux Seigneurs des Lances…des nobles pas vraiment nobles…
A la simplicité, l’on choisissait pour le moment la discussion pour gagner un on ne sait quoi exactement…elle ne comprenait pas vraiment…certes elle ne s’y opposait pas … elle aimait le Lyonnais-Dauphiné et préservait…
Il s’agirait quand même de prendre une décision… car à la fin de ce mandat, faute d’un acte décisif, elle retirerait les Seigneuries du Nobiliaire Officiel.
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Penelope.

Le Gouverneur accueillit les trois soldats d'un sourire, hochant à chaque fois la tête une fois qu'ils avaient prêté serment.

Seigneurs des lances, je reçois les renouvellements de vos allégeance avec un grand respect.
Je connais votre tâche, votre travail et soyez assurés que je les estime. Et si toutefois la motivation venait à vous manquer, rappelez-vous qu' on ne recule devant rien quand on est soldat, rappelez-vous de cela !

Elle leur sourit largement, appuyant son regard sur le Seigneur de la Terrasse qui lui avait succédé à Vienne.
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Jay64

Hermance vit alors trois seigneur des lances faire leur serment, les uns apres les autres. Il regarda alors l'assembler qui etait devant lui. Il se décida de faire un pas et de prendre place devant le trône du gouverneur. Il posa genoux a terre, mit sa mains sur le pommeau de son épée. Il regarda alors Penelope, avant de prendre la parole.

Moi, Hermance Messonier, dict Jay, jure d'honorer mes fonctions de Seigneur des lances. Je renouvelle mon serment d'allégeance au duché du Lyonnais et du Dauphiné, à vostre Grasce Pénélope de Brasac, alors Gouverneur de ce duché et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, alors Roy de France.
Je jure respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à vostre personne.
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Maccornell

En ce vingt-neuvième jour de décembre, la cérémonie d'allégeance au nouveau gouverneur avait lieu. MacCornell venait tout juste de rentrer d'une semaine où il s'était mis au blanc - bin oui il y avait de la neige - pour réfléchir à la situation. Pour les lecteurs qui n'auraient pas lu cet épisode de sa vie, un bref rappel du dénouement de ses réflexions va être fait.

En contemplant la nature depuis un chalet enneigé où il s'était réfugié, la fable des Seigneurs des lances du Lyonnais-Dauphiné s'était réécrite devant lui et dans sa tête. MacCornell ayant pris du recul au sein de la nature où il avait grandi voyait encore plus clair qu'avant. Il avait fait son deuil de la situation. Les chefs de garnison n'étaient plus nobles par la volonté des têtes pensantes du Duché.

De retour dans la vie active, MacCornell n'avait pas eu de mal à retrouver la bonne humeur qui le caractérisait à ses débuts et à s'occuper. Certes, la flamme qui allait avec l'honneur d'être vassal du Lyonnais-Dauphiné n'était plus là. Mais là n'était pas l'important, il pouvait continuer à servir son Duché comme il l'entendait.

Ce matin-là de la fin de l'année 1457, un peu par habitude et puis par amitié avec ceux qu'il côtoyait de par ses fonctions, l'embrunais alla assister aux allégeances à Pénélope de Barsac, vingt-septième Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Il salua les personnes présentes qu'il croisa. Un grand sourire illuminait son visage. Une fois que le conseil eut reconnu son gouverneur. La Dame de Mirmande remit le fief de retraite à Saint-Véran. Les nobles présents renouvelèrent ensuite leur serment. Un manant interrompit brièvement la cérémonie. Puis, ce qui fit rire intérieurement MacCornell, les chefs de garnison renouvelèrent allégeance pour les terres dont ils ne pouvaient pas porter les armes. Lorsqu'ils furent tous passés, il s'avança en direction du Gouverneur. Il s'arrêta à quelques pas et inclina la tête en guise de respect.

Votre Grâce ! il se doutait que cela déplairait à Pénélope d'être appelée ainsi, mais en ce moment protocolaire, il n'avait pas le choix, il devait utiliser de ce titre. Et ce qu'il allait lui dire allait sans aucun doute laisser trace dans les annales du Duché. Vous savez l'estime que je vous porte, tout comme vous savez que les seigneurs des lances de notre ost ne sont pas reconnus comme nobles hors de nos frontières. Aussi vous comprendrez que je ne puis plus continuer à prendre part à cette mascarade. Non pas que je ne vous reconnaisse pas comme gouvernante élue par le peuple, mais simplement par respect des lois et de l'institution royale qu'est l'héraulderie.
Les parodies d'allégeance qui viennent de prendre place avec des chefs militaires ridiculisent les édits royaux et nuisent à l'image du Duché et à cet ost qui nous est si cher.

En conséquence, je vous présente mes respects comme tout bon soldat le fait à ses supérieurs.
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Elorane

Elorane avait attendu longtemps son mari, mais la il fallait qu elle y aille, tanpis encore une fois elle irait seule,elle commençait a en avoir l'habitude. La vicomtesse arrangea ses habits, en soupirant, pourtant cette fois il lui avait dit qu'il l'accompagnerait il lui avait demandé de l'attendre.

Triste et déçue de ne pas avoir son époux au près d'elle, Elorane rentra dans la salle des allégeances, elle essaya de ne pas montrer sa déception, c'était un jour important pour Péné.

Elle la regarda un moment les nobles du duché défilaient devant elle, elle en avait fait du chemin elle aussi, tout pleins de souvenirs lui revinrent, les fous rirent en taverne, la tombe qu'elles avaient creusé avec Space sur le noeud "des oubliées" comme elles l'avaient renommé. Cela remontait a tellement longtemps.

Elle s'avança enfin devant elle, et posa un genou au sol en la regardant dans les yeux

Qu'il soit su qu'en ce jour, nous, Elorane de Nasiria, Vicomtesse de Crest, Baronne de Poyet, Dame de Saint-Symphorien-sur-Coise, Dame Monestier d'Allemont et Dame de Thielt , nous renouvelons notre allégeance et notre attachement au Lyonnais-Dauphiné.

Qu'il soit su que nous vous reconnaissons vous, Pénélope de Barsac comme Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et qu'à travers vous, nous reconnaissons le Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Qu'il soit su que sur notre vie et notre Foy, pour nos terres vicomtales, baronnales et seigneuriales. Nous vous jurons à vous, ainsi qu'au conseil élu, obsequium, auxilium et consilium.

La vicomtesse resta encore un moment un genou a terre avant de se relever devant Péné.
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Penelope.

Hermance.......jamais elle ne l'avait appelé ainsi, elle préférait le petit nom de Jay.
Le Seigneur des Lances de Valence s'avança et tout comme la tradition el voulait mit un genou à terre.

Hermance Messonnier, j'accepte votre allégeance, puissent vos armes continuer à défendre notre Duché comme vous le faites depuis toujours.

D'un signe de la main, elle l'incita à se relever quand MacCornell prit sa suite.

Le Gouverneur l'écouta avec attention, même si elle connaissait et comprenait ses revendications

Seigneur des Lances, je comprends ce que vous pouvez ressentir mais vous n'êtes pas sans savoir que, moi aussi, je tiens à ce que nous conservions cette coutume, celle d'une reconnaissance des Sdl en tant que nobles et ce même en dehors du duché.
Il me semble que vous êtes au courant des démarches en cours, aucune réponse définitive ne nous a encore été donnée... Actuellement nous recevons Le Roy d'Armes et nous nous efforçons, ensemble, à trouver un accord définitif.

Elle poursuivit en le regardant droit dans les yeux

Mac.....je trouverais regrettable que vous ne prêtiez pas allégeance alors que nous sommes en si bonne voie..vous risqueriez la destitution, ce qui serait fort dommage, d'autant que je n'en ai pas la moindre envie.

Les allégeances ne sont pas terminées, je vais accepter celle de la Vicomtesse de Crest et ne vous quitte pas des yeux en espérant recevoir un pli porteur de bonnes nouvelles d'ici la fin de cette cérémonie.
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Dedelagratte

Le Seigneur de Meyzieu était loin d'apprécier ce genre de cérémonie, beaucoup de gens barbant, une cérémonie elle aussi barbante ... bref tout pour rebuter DeDeLagratte de ce genre de choses.

Mais en tant que Seigneur de Meyzieu il se devait d'aller prêter allégeance, un simple courrier aurait suffit et lui aurait épargné tout cela mais par respect il y allait. Cela allait être rapide, plus vite ce serait fait plus vite il serait reparti ...

Il arriva donc dans la salle assez prestement le pas décidé à en finir, il posa le genoux à terre la main sur le pommeau de son épée puis d'une voix suffisamment claire et audible presta allégeance.

Moi, DeDeLagratte, Seigneur de Meyzieu, jure devant Aristote et les hommes, allégeance à Sa Grasce Pénélope, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième de Normandie.

Je mets mon bras armé au service du Duché et jure à son représentant aide et conseil.

Une fois terminé, il se tu, pensant déjà au travail qui l'attendait à sa sortie.
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Penelope.

Le Gouverneur avait incité explicitement à MacCornell de reprendre place dans l'assemblée afin de laisser les négociations se poursuivre.
Ils se connaissaient bien tous les deux et il devait bien se douter qu'elle espérait, autant que lui, qu'un accord serait enfin obtenu avec le Roy d'Armes.

Son regard se posa ensuite sur Elorane, et sans repousser le franc sourire qui étira ses lèvres, elle prit sa main dans la sienne.
Que d'aventures elles avaient vécues ensemble dans l'Ost, tant de péripéties qui feraient de belles histoires à raconter à leurs enfants, elle en ferait peut-être un grimoire pour ne jamais oublier.

Sans quitter son regard elle lui répondit d'une douce voix

Vicomtesse, j'accepte votre allégeance...Votre fidélité et votre dévouement pour le Lyonnais Dauphiné sont depuis longtemps connus de tous.

Pénélope lâcha la main de son amie en l'invitant à se relever. Puis Dédé s'approcha à son tour pour prêter allégeance. Elle observa son front un bref moment puis sourit discrètement se rappelant les 500 pompes qu'il lui avait infligées alors qu'elle n"était qu"un jeune Coutilier.
Reprenant un ton solennel elle lui répondit

Seigneur de Meyzieu, j'accepte votre allégeance avec émotion, je vous dois beaucoup et ne l'oublie pas. Puisse votre épée rester fidèle à notre Duché.
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Hardryan

Resté à l'écart, le duc de Queyras avait suivi la cérémonie, d'abord avec attention tandis que son petit neveu qu'il préférait appeler son cousin du fait de leurs âges pour le moins rapprochés, recevait le vicomté de Savines en tant que fief de retraite. De quoi réjouir le Montagnard, Savines était près de Chasteau Queyras et de Saint-Véran, son cousin resterait donc tout près dans leurs chères montagnes.

Quelques nobles se succédèrent ensuite, de même que les Seigneurs de l'Ost. Vêtu d'un pourpoint bleu brodé de fils d'or aux armoiries castel-queyrassines, d'une cape et de hautes bottes noires, le duc de Queyras, épée au ceinturon, se décida enfin à s'avancer, laissant avant lui le seigneur de Meyzieu prêter allégeance. Celui-ci s'étant retiré, Hardryan ploya genou au sol, porta son regard azuré dans celui du Gouverneur et commença d'une voix assurée:

Moi, Hardryan Devirieux dict «Le Montagnard», duc de Chasteau Queyras jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à sa Grâce Pénélope, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.

Je place entre les mains du Gouverneur les terres du duché de Chasteau Queyras et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal. Mon épée et mon cœur sont vôtres.

Ainsi son serment s'acheva, mais il n'était certes pas terminé. En d'autres lieux, en d'autres temps il le complèterait, ne s'adressant non pas au Gouverneur, mais à la femme sous la couronne, à la femme sans la couronne, celle dont il était tombé amoureux sans qu'elle n'eut eu à faire autre chose que d'être elle-même, malgré quelques divergences d'opinions entre eux parfois, malgré les autres, malgré tout.
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Shinji

Shinji étant à Lyon pour la construction de l'hotel de sa bien aimée, il en profita pour se présenter au chateau pour aller prêter serment. Shinji s'avança vers le nouveau gouverneur, respecta le protocole mais avec un grand sourir pour une grande amie et femme de caractére. Il dit ensuite ces paroles :

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief Bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, conseil ducal en charge de la Procure, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Pénélope de Barsac, et, à travers elle, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Shinji reparti travailler à son cabinet et espérait que le duché puisse enfin fournir des pierres à sa femme un jour. En effet, le projet était interrompu par le refus du CAC de fournir 10 quintaux de pierre car officiellement, il n'y a pas de stock.
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Princesse_lotus

Elle avait oublié. Tout simplement oublié que c'était aujourd'hui le jour de la cérémonie des allégeances...
Elle était pourtant à Lyon depuis deux jours, exprès pour l'évènement, mais à force de déambuler dans la capitale, de s'attabler plus que de raison pour des festins plus que copieux et copieusement arrosés, elle en avait fini par perdre la notion du temps et de l'espace...

C'est donc dans une taverne de la ville alors qu'elle trinquait allégrement avec quelques lyonnais que lui revint soudainement la raison de sa présence dans la capitale.
Elle vida sa chope, fallait pas gâcher, s'excusa auprès de ses compagnons de beuverie et leur promis de revenir bientôt, puis attrapa sa canne et sortit bien vite pour récupérer Tonnerre.
Elle le talonna vivement tout en s'emmitouflant dans sa cape et galopa jusqu'au château où elle entra en courant.
Enfin... courir est un bien grand mot, il y a bien longtemps qu'elle ne le pouvait plus.
Elle se dirigea vers la salle des allégeances y entra le plus discrètement possible et fila directement face au gouverneur, comme si elle venait de quitter sa place au fond de la salle.

Elle regarda sa siamoise au fond des yeux avec un franc sourire, puis s'inclina, mettant un genou au sol et baissant le regard pour articuler :

Moi, Lotus, Dame de Genay et de Ferrassières, jure devant Aristote fidélité au légitime gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Pénéloppe de Barsac, et, à travers elle, sa majesté LévanIII

Je mets mon épée au service du duché et promet assistance et conseils en tout domaine où j'aurais quelques compétences.

Penelope.

Dans les cérémonies officielles, il y avait trois sortes de personnes - en général et sans compter les absents qui, rappelons-le, ont toujours tort.

Il y avait ceux qui se hâtaient pour être les premiers, soit par désir de complaire, soit pour montrer aux autres que nananananèreuh, je suis arrivé avant vous-heu, soit parce que pressés de repartir et oublieux qu'ils devaient normalement rester jusqu'à la fin

Quand le Duc de Château Queyras s'avança, le Gouverneur se sentit blêmir alors que tout se bousculait dans sa tête. Vite trouver les mots, des mots qui forment des phrases, les phrases qui paraissent anodines, naïves même disent certains, des phrases qui semblent douces, discrètes, tenant du petit rien, du petit rien du tout.
Depuis des semaines elle se battait avec les mots des autres, des kyrielles d'insultes, de vomissures refoulées fusaient de toutes parts...qu'importe n'était pas né celui qui la ferait flancher...

Elle regarda Hardryan dans les yeux, s'imprégnait en silence, telle une éponge de ses paroles,. absorbant ses mots, faisant un effort surhumain pour ne pas se déconcentrer

Le Gouverneur chercha un instant les paroles appropriées et soutint son regard lorsqu'elle lui rendit son allégeance

Votre Grâce......... j'accepte le renouvèlement de votre allégeances avec humilité, Je compte sur vous pour que votre expérience puisse servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné. .

Le Duc put alors se relever et regagner la salle, le seigneur de Seigneur de Bocsozel lui succéda

Sire de Bocsozel, j'accepte votre allégeance... Votre travail et la pertinence de vos conseils ne sont plus à prouver...

Elle fit un léger signe de la main à son ami afin qu'il se relève. et lorsqu'elle vit s'avancer la personne suivante elle ne put s'empêcher de retenir son émotion.
Face à elle, sa siamoise et son double, son amie de toujours....prenant ses deux mains dans les siennes pour que cet instant soir plus intense pour elles deux, elle lui répondit d'une voix douce

Lotus de Montbazon-Navailles, Dame de Genay et de Ferrassières, puisse votre épée et vos compétences rester au service de notre Duché.

Puis tout bas

Relève-toi vite ma Lolotte...

Une fois que cette dernière eut rejoint sa place, le Gouverneur fit appeler Arwel.
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Arwel

Arwel séjournait dans une auberge lyonnaise... On lui avait bien dit de ne pas oublier la cérémonie d'allégeance... Elle ne l'avait pas oubliée, elle était simplement un tout petit peu en retard... Enfin croyait-elle... Alors qu'elle se faisait toute belle pour cette journée exceptionnelle, un page du Gouverneur arriva, l'informant qu'on l'attendait au château... La pauvrette rougit comme jamais... Miséricorde... Elle qui pensait faire une entrée discrète, ça allait être raté...

Elle regarda si elle n'avait pas oublié d'enfiler sa robe ou une de ses chausses dans la précipitation et se drapa d'une cape avant de sortir en courant de l'auberge, en oubliant qu'elle avait un cheval...

Ce fut donc passablement échevelée et essoufflée qu'elle entra dans la salle, faisant semblant d'arriver tranquillement... Voyant que le Gouverneur semblait l'attendre, elle s'approcha bravement du trône mais dans l'affolement que son retard avait provoqué, elle se savait plus ce qu'elle devait faire... Elle jeta un regard désemparé à Péné, enfin à Sa Grâce... Du genre qui disait "Sa Grâce, au secours, je sais plus ce que je dois faire !"

Aubanne.

Interminable...Le seul mot qui lui venait à l'esprit...
L'abri douillet des rideaux de velours qui lui avaient tant plu devenait rêche, vieillot et plein de poussières.

Son nez peu à peu retrouvait la grimace marque de famille.
Ses yeux à force de tension, à trop fixer le fauteuil du gouverneur se troublaient.
D'un geste rageur, elle plissa pour la nième fois sa robe et passa une main nerveuse sur ses cheveux.

Un long soupir s'échappa de ses lèvres et elle regarda brièvement autour d'elle...
Le brouhaha général, elle osait le croire aura emporté son soupir loin de sa mère.

Penelope.

Pénélope se serait bien levée pour faire le tour de la pièce histoire de dégourdir ses jambes, mais non elle était collée à ce trône pour combien de temps encore....
Un soupir...un soupir certes étouffé mais un soupir quand même, sa fille qui devait en avoir plus qu'assez, c'était déjà pas drôle ce genre de cérémonie, alors pour Aubanne ce devait être un calvaire.

Le Gouverneur se redressa alors qu'Arwel pointait le bout de son nez. De la main elle lui fit signe d'avancer en lui souriant.

Arwel, je crois que ton tour est arrivé !
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Arwel

Arwel je crois que ton tour est arrivé !

Oui, il semblait en effet... La jeune fille s'empourpra... Il fallait qu'elle aille devant le Gouverneur et qu'elle s'agenouille... Enfin, c'est ce qu'elle croyait en tout cas... Elle n'était jamais très à l'aise avec toutes ces histoires de protocole... Prenant une grande inspiration, elle fit abstraction de tout ce qui l'entourait, s'avança juste devant le Gouverneur et s'agenouilla, en essayant de ne pas trop chiffonner sa belle robe... Elle jeta un regard à Nyna, espérant que c'était bien ce qu'il fallait faire dans une telle situation, puis reporta son regard émeraude sur le Gouverneur...

Penelope.

Pénélope posa sur Arwel un regard qui se voulait rassurant. Ses joues rosies la firent sourire en pensant qu'elles seraient sans doute bien plus rouge après la gifle vassalique.
Elle prit ses mains dans les siennes et d'une voix douce

Dauphiné, Arwel, Noble assemblée,

Ce jour, le Duché récompense l'un de ses serviteurs en la personne d'Arwel.
Chacun sait qu' elle a pu prouver sa fidélité au Dauphiné par son implication sans relâche....tout d'abord comme Conseillère municipale à Dié depuis octobre 1456, 4 fois maire de Dié, suivis de 2 mandats de Cac avant d'assurer le poste de Gouverneur...
De tout ceci, le Duché en reconnait les mérites et offre par là même fief en son sein.

Elle sourit à la future Vicomtesse espérant que celle-ci parvienne à se détendre

Arwel, acceptez-vous librement de devenir vassal du Lyonnais-Dauphiné en devenant Vicomtesse de Clérieu ?
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Arwel

Le regard rassurant du Gouverneur croisa le sien... Et le cérémonial commença... Les mains d'Arwel étaient toutes froides, tellement elle avait conscience de la solennité d'un tel moment... Vicomtesse de Clérieu... Vassal du Lyonnais Dauphiné... La petite jeune fille était toute émue... Pas à cause du soi-disant prestige qu'apportait un titre, mais parce que devenir vassal du Lyonnais Dauphiné la liait un peu plus à ce Duché qui l'avait vue s'épanouir... Sa petite voix cristalline répondit à la question posée par sa Grâce :

Oui, Votre Grâce, c'est librement que j'accepte de devenir vassal du Lyonnais Dauphiné...

Penelope.

Mais pourquoi donc avait-elle les mains aussi gelées, il aurait fallu qu'elle lui donne une rasade de la gourde laissée par Ka, en plus de la réchauffer Arwel aurait oublié son angoisse.
Espérant respecter le protocole,le Gouverneur regarda Nyna un bref instant avant de fixer à nouveau celle qui lui faisait face.

Arwel, engagez-vous votre foi pour servir le Lyonnais-Dauphiné, et promettez-vous à votre seigneur fidélité, aide et conseil ?

Dans la foulée pour ne pas faire durer son supplice, Pénélope poursuivit d'un ton tout aussi solennel

Etes-vous prête aujourd’hui à déclarer votre vassalité à ce duché et à prêter serment, aujourd’hui, au Lyonnais-Dauphiné et à son légitime souverain ?
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Arwel

La jeune Arwel écoutait le Gouverneur poursuivre, elle savait ce qu'impliquait un serment, une parole donnée était inviolable... Et tous ceux qui la connaissaient véritablement savaient à quel point cela avait de la valeur à ses yeux... Sa voix s'altéra un peu, sous le coup de l'émotion et sa réponse fut un serment un peu à sa façon :

Moi, Arwel, j'engage ma foi pour servir dignement le Lyonnais Dauphiné et je promets fidélité, aide et conseil à sa Grâce, Dame Pénélope de Barsac, légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

La jeune fille espérait n'avoir rien oublié... ça serait bien d'elle ça, de se tromper au moment de devoir prêter serment...

Penelope.

Arwel, par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous nomme Vicomtesse de Clérieu et vous promets protection et justice.

Puis le Gouverneur lâcha les mains d'Arwel tout en chuchotant à voix basse

J''y suis obligée....serre les dents et tout ira vite !

Pour confirmer tout cela, elle fit claquer sa main droite sur la joue gauche d'Arwel

Telle est la tradition, que cette cette gifle soit le dernier coup que vous laissiez impuni.......

Pénélope se tourna ensuite vers Nyna, puis reporta son regard sur la toute nouvelle Vicomtesse en lui souriant.

Dauphiné va à présent vous remettre votre blason et vos armes, je sais que vous saurez les porter fièrement !
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Nynaeve87

Nyna avait regardé le gouverneur et celle-ci avait compris qu’il était temps maintenant de clore la cérémonie par la remise du fief de son prédécesseur.
Arwel…
Dauphiné regarda cette dernière s’avancer avec émotion. Elle paraissait toujours si frêle, et pourtant elle avait su, pendant son règne être déterminée et juste. Bienfaisante. C’était le mot qui lui venait en pensant à cette jeune femme. Elle donnait toujours sans attendre qu’on le lui rende.
Une grande Dame… et cette grande Dame devenait aujourd’hui Vicomtesse…

Une fois les serments échangés, Nynaève s’avança pour lui remettre ses armes.

Voici, Arwel les armes de la Vicomté de Clérieu.
Fief de retraite que tu as choisi.
Ces armes ont été portées avant toi dans ce duché par peut-être un des plus grand.
Il n’est plus aujourd’hui, mais je pense que s’il nous voit, là-haut, près d’Aristote, il saura que ses anciennes terres seront bien gardées.

Alors, en souriant elle lui présenta le velin qui attestait de sa nouvelle noblesse…

Puisses-tu continuer à vivre noblement.

Citation:

Nous, Legueux d'Alanha, dich Montjoie, Roy d’Armes & Pair de France,

A tous que la présente liront ou entendront,

Adissiatz !

Par la dite présente, faisons savoir :

Que nous accédons à la demande de Dame Arwel relative à son fief dit de retraite.

Qu'en conséquence, au terme de son mandat plein et entier, lui est octroyé le fief de Clerieu, fief élevé en Vicomté.

Qu'au terme de son règne sur les terres du Lyonnais Dauphiné, Dame Arwel deviendra donc Vicomtesse de Clérieu, il portera " D'azur aux deux clés d'or adossées ", soit après dessin :

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente dictée par Dalfinès et amendée par nos soins, apposons notre scel.

Siaga atal.

Fach lo vint e segond de genièr de l'an de Pascuas MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le vingt deuxième de janvier de l'an d'Horace MCDLVIII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.

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Arwel

Voilà, Pénélope avait dit les mots qui faisaient d'elle une vicomtesse... Et le plus redoutable allait venir...

J''y suis obligée....serre les dents et tout ira vite !

En effet, ça alla vite, Arwel n'eut même pas le temps de les serrer ses dents... Elle espérait qu'elle n'aurait jamais à laisser un quelconque coup impuni, parce que ça chauffait la joue tout de même... Bon, ben ça c'était fait... Elle se demanda si elle devait remercier le Gouverneur ou se relever sans rien dire... D'une voix douce, en un souffle elle dit :

Merci votre Grâce... Ce fut un plaisir...

Arwel se releva et adressa un sourire malicieux à Pénélope. Puis se tourna vers Nyna qui s'avançait vers elle pour lui remettre ses armes...Un sourire ému à Nyna... Arwel prit le velin tendu et resta immobile un instant à le regarder. Elle les trouvait jolies ces armes. C'était discret et sobre, ça lui ressemblait bien... Un dernier sourire à Nyna et elle s'en fut vers la salle, presque en sautillant comme une enfant.
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Ulan

Ulan sortit de Montfort, afin de prendre l'air car pour une fois, sa grossesse lui laissait un peu de repis. Elle alla au chateau pour présenter son allégeance devant le gouverneur. Elle entra au chateau et se présenta devant Pénélope.

Moi Ulan de Saint-Prigent, Baronne de Montfort, Dame d'Amplepuis et Dame d'Aubenasson, Rectrice de l'université du Lyonnais-Dauphiné, me présente devant vous afin de renouveler mon allégeance au Duché du Lyonnais Dauphiné et à vostre Grasce le Gouverneur Dame Pénélope de Barsac, et à travers vous, à son Duc, le Dauphin Marc-Philipe, ainsi qu'a sa Majesté le très Aristotélicien Levan III le troisième .

Devant le très Haut et les Hommes je jure respect , aide et conseil à votre personne et au Duché.

Ulan souria et attendit la réponse de Pénélope

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Julienurs

Julienurs arriva a la cérémonie, en retard, à son habitude.
Elle alla faire une révérance a la gouverneur, sa belle soeur, se mit à genoux et dit :

Nous,Julie de Barsac, Baronne de Saint Vallier, reconnaissons notre vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain, Dame Pénélope.
Par ce serment, nous lui jurons aide, conseil et fidélité et à travers elle à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Nous jurons de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter notre aide à son conseil ducal.

Puis elle lui dit tout bas :"et soit gentille avec mon frère!!!!"
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Penelope.

Le Gouverneur regardait Arwel s'éloigner en sautillant quand la Rectrice lui succéda.
Pénélope appréciait beaucoup Ulan depuis qu'ensemble elles avaient défendu Montélimar sans relâche et ce fut avec joie qu'elle reçut son serment

Baronne, j'accepte votre allégeance, je connais votre attachement au Lyonnais Dauphiné et sais pouvoir compter sur vous en toutes circonstances...

D'un léger signe de la main, elle l'incita à se relever avant de recevoir l'allégeance de sa belle-soeur.

Julie.....

Elle plongea dans son regard, sachant que Julie lirait tout ce que le sien laisserait paraitre. Elle ne releva pas la petite remarque à propos de son frère, il était inutile à Pénélope de rajouter ici ce que sa belle-soeur savait déjà

Baronne j'accepte votre serment, les liens qui vous unissent au Duché ne sont plus à démontrer, je regrette seulement que vous vous fassiez trop rare.
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Jay64

Hermance avait reprit place parmi les autres nobles dans la pièce.
La cérémonie continua. Bientôt on allait remettre la fief de retraite du précédant gouverneur. Dame Arwel.

Hermance fut surprit d'entendre que le fief de mérite etait Clérieux. Il avait cru avoir mal entendu la premier fois. Il tendit alors l'oreille, pour savoir s'il avait oui ou non bien entendu.

Lorsque Dauphiné présenta les armes, il reconnu alors le fief en question. Clérieux. Il eu alors un lege pincement au coeur. Il repensa alors au Massigny, car Clérieux était un de leur domaine.

Puis, la cérémonie repris son cour normale.
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Ulan

Ulan écouta Pénélope et lui fit un clin d'oeil discrêt

Je suis et serai toujours là, fidèle aux dauphinois, depuis si longtemps.
Tout le monde sait qu'on peut compter sur moi en toutes circonstances.

Ulan appréciait Pene depuis qu'elle l'avait cotoyé plusieurs mois à Montélimar lors de la défense de la ville. Elle aimait les femmes de caractère et Pénélope en faisait partie.

Elle salua toutes les personnes présentes et se retira de la salle

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Akula

Avec un emploi du temps plus que surchargé et des journées bien trop courtes, Akula arriva à la fin de la cérémonie d'allégeance. Il s'en voulais de ne pas avoir été là plus tôt.
En entrant dans la salle il vit Ulan qui venait de prêter serment.

Ne voyant personne d'autre approcher il attendit que la Baronne de Montfort se soit retirer pour s'avancer.
Il mit un genou à terre la main droite sur le coeur et la gauche sur la garde de son épée.

Moi Akula, Seigneur Des lances de Montélimar et par la même Seigneur de la Rochette, reconnait Dame Pénélope de Barsac comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage. Je lui promets fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.
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Nynaeve87

L’heure avançait et la nuit commençait à tomber. Il n’était que plus que temps de clore cette cérémonie d’allégeance. Aussi, se levant, après un regard entendu vers le gouverneur et le dernier serment accepté, Dauphiné annonça à tous qu’ils pouvaient enfin s’approcher du buffet. L’heure était aux réjouissances.
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Penelope.

Pénélope se leva pour faire quelques pas, s'empressa de prendre un verre qu'elle but d'une seule traite puis se rapprocha de Nyna

Non Nyna on ne clôture pas, et Mac ? Je lui ai promis d'attendre la décision définitive du Roy d'Armes !......
Même s'il faut patienter quelques jours encore/
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Maccornell

La Gouverneur lui répondit avec empathie, puisqu'elle avait, elle aussi, été à la tête d'une garnison pendant près de dix mois, mais cela faisait maintenant plus de huit mois qu'elle avait quitté cette charge. Dans sa réponse, Pénélope anticipa la visite du Roy d'Armes, peut-être avec le but de raisonner MacCornell. Puis voyant qu'il restait impassible et déterminé, elle adopta un discours plus amical, tel qu'on le tien entre vieux amis.

Mac.....je trouverais regrettable que vous ne prêtiez pas allégeance alors que nous sommes en si bonne voie..vous risqueriez la destitution, ce qui serait fort dommage, d'autant que je n'en ai pas la moindre envie.

Puis, voyant d'autres personnalités venir lui prester allégeance, elle lui demanda d'attendre sur le côté. Le seigneur des lances d'Embrun s'écarta pour laisser place. Alors que la nuit tombait, Dauphiné qui avait oublié son successeur à l'armurerie de la garnison d'Embrun invita toutes les personnes présentes à venir festoyer en l'honneur de Pénélope. C'est alors que le Gouverneur poussa un cri désespéré.

Non Nyna on ne clôture pas, et Mac ? Je lui ai promis d'attendre la décision définitive du Roy d'Armes !......
Même s'il faut patienter quelques jours encore. Mais c'était là faire fi des traditions et règles qui imposent que la cérémonie d'allégeance ne dure qu'une journée (normalement un mois IRL). Et Dauphiné avait déjà attendu plus que de convenance. Pour sortir de cette situation surréaliste, MacCornell s'approcha du Gouverneur et lui tint ce langage.

Votre Grâce, avec tout le respect que je vous dois et avec celui que je vous porte, ne cherchez pas à poursuivre cette cérémonie au-delà des convenances. Vous avez là une foule d'invités à entretenir. Je m'en voudrais de les priver d'une si jolie fête.

De par mon travail comme apprenti au service de Dauphiné, je sais que vous avez entrepris de continuer le travail de votre prédécesseur, Dame Arwel et que vous avez invité le Roy d'Armes à venir vous rencontrer. Lorsqu'il sera là, si tel est votre bon plaisir, je me ferai un devoir de répondre à votre invitation pour lui faire part du point de vue d'un seigneur des lances sur la situation. Mais de grâce arrêter de vous culpabiliser d'une situation embarrassante dont vous avez hérité de vos prédécesseurs. Et surtout ne la rendez pas encore plus burlesque. Que pensez-vous que l'on dira de vous et du Lyonnais-Dauphiné, lorsque l'on apprendra qu'icelieu on destitue des personnes qui ne sont pas fieffées ? De plus, vous savez comme moi que la situation en cette fin d'année est tendue chez nos voisins et ébranler notre Ost en décapitant une de ses garnisons ne serait certainement pas à conseiller.

Puis, prenant un ton plus amical et moins détaché des choses il ajouta:

Péné, rappelez-vous ce temps où nous pouvions compter l'un sur l'autre. Où nous faisions confiance à l'autre, où nous étions frères d'armes. Je ne cherche pas l'affrontement avec vous que du contraire... Des fois, il faut bien admettre que les choses ne sont pas comme on les imagine, sans quoi on se bat contre des moulins. Si cela avait été permis, j'aurai été le premier à vous prester allégeance. Et si Aristote le veut, nous aurons la chance de nous revoir pour une allégeance en bonne et due forme avant la fin de votre mandat.

MacCornell salua militairement et révérencieusement la Dame de Mirmande. Et la laissa aux tâches qui était maintenant les siennes. Lui, il devait rejoindre ses hommes.
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Nopus

Nopus était, de par ses nouvelles responsabilités de porte parole, tenu d’organiser la cérémonie d’allégeance.

Bien qu’utiliser il y a peu, la poussière avait élu domicile dans la grande salle. Il s’en doutait, mais ce n’est qu’en ouvrant grand les épais rideaux de velours rouge liserés de fils d’or afin de laisser passer un rai de lumière qu’il en prit pleinement conscience. Toute la poussière voletée dans la lumière comme des centaines de millier de paillettes dorées. Ce spectacle bien que pour le moins esthétique lui arracha une quinte de toux…

Fort heureusement, il avait à sa disposition une véritable armée de petites mains qui se ferait un réel plaisir d’exécuter les basses besognes sous ses ordres. Bien que d’un naturel à tout faire seul et de ne rien devoir à personne, le délai et l’ampleur de la tache faisait qu’il se devrait de diriger l’équipe. Au moins cela pourra leur permettre de nourrir leur famille pensa t-il.

Il commença par ordonner que l’on décroche toutes les tapisseries, les tentures et divers tissus, rideaux compris, et chargea deux gueuses d’aller les battre au lavoir. Il avait lorsque cette tache lui avait été confiée, imaginé remplacer le tout par de belles parures soyeuses, dans les tons bleus satinés… mais le budget ducal légèrement creux ne permettrait pas un tel coup de neuf… Ensuite, un menuisier fut mandaté pour réparer les bancs et leur passer un coup de cire, un matelassier pour rembourrer le trône qui accueillerait le séant le plus important du Dauphiné. Des ménagères récuraient chandeliers et autres cuivres, ferronneries, argenteries, tandis que d’autre grattaient et briquaient le sol de pavé de marbre. Tout serait nickel !

Il eu du mal à laisser ses ouvriers s’user pour lui, mais il devait écrire à la représentante de l’hérauderie Dame Nynaève

Citation:

De Nopus, Porte parole ducal,
A Dame Nynaeve de Gaudemar, Vicomtesse de Monestier de Clermont, Dame de Mornant, du Glaizil et d'Anthon, Hérault du Dauphiné,

Dame Arwel, Vicomtesse de Clérieu, ayant été officiellement reconnu Gouverneur du Lyonnais Dauphiné,
je vous sollicite pour les serments d’allégeances des Conseillers ducaux nobles.
La salle de cérémonie vous sera prête dès ce soir.

En l’attente de votre venue, je vous souhaite une bonne journée.

Nopus, Porte Parole Dauphinois.

Faict le vingt-septième jour du mois de février de l’an de grâce mille quatre cent cinquante huit.

Quelques heures après le départ du messager, la salle avait récupéré son éclat, et les draperies retrouvaient leur place en fleurant bon la lavande...
Tout était prêt et excès de zèle ou soucis du détail, il avait même fait ratisser les graviers de l'allée, et fait curer les abreuvoirs exterieur pour les montures des Conseillers...
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Nynaeve87

Elle s’évertuait sur un blason qu’elle devait retravailler, concentrée, recherchant l’éclairage adéquat quand un jeune homme entra dans son bureau un pli à la main.
Se levant, elle s’étira un peu. La pause était bienvenue.
Jetant un œil par la fenêtre elle s’aperçut que le jour baissait peu à peu. La journée s’achevait encore sans qu’elle ne l’ai vu passer tant son travail était dense en ce moment.

Merci … vous attendez une minute ?

Alors prenant le pli elle le décacheta soigneusement avant d’en prendre connaissance.

Hmm…

Repassant derrière son bureau, elle prit un velin dans le tiroir et trempa sa plume dans l’encrier qu’elle avait toujours sur le coté droit de son bureau.
Alors s’appliquant elle traça quelques lignes avant de cacheter le pli et de le remettre au messager qui hocha la tête d’un air entendu.

Portez ceci au Porte parole en retour je vous prie et faites diligence…

Citation:

De Nynaève de Gaudemar
Dauphiné
Vicomtesse de Monêtier de Clermont
Dame de Mornant, du Glaizil et d’Anthon

A

Nopus
Porte Parole du Lyonnais-Dauphiné

Suite à votre courrier, je vous assure de ma présence demain pour la cérémonie d’allégeance à Sa Grâce Arwel, vicomtesse de Clérieux, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
Puisse Aristote vous tenir en sa bienfaisante protection.
Bien respectueusement,
Dauphiné

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Arwel

Le jour de la cérémonie d'allégeance était arrivé... Elle revenait du Louvre où elle avait rendu hommage au Roy Levan par le truchement du Grand Chambellan de France...

Le Gouverneur pénétra dans la salle bien avant l'heure prévue pour le début de la cérémonie. Elle savait Nopus soucieux de bien faire et décida de venir un peu plus tôt pour lui apporter son soutien... Après tout, cela devait également servir à ça un Gouverneur...

Elégamment vêtue d'une robe légèrement décolletée aux couleurs du Lyonnais Dauphiné, les épaules recouvertes d'une cape, les jours n'étant pas encore très chauds à cette époque de l'année, elle s'avança vers le Porte-Parole afin de s'enquérir de l'avancée des préparatifs...

Bonjour Nopus... Tu as fait un excellent travail, cette salle est rutilante... Et ton discours d'ouverture ? Il est prêt ?

Elle jeta un coup d'oeil au trône dont le siège semblait avoir été fraîchement rembourré... Elle avait décidé qu'elle ne s'y installerait que lorsque Dauphiné aurait fait son entrée... Même s'il semblait très confortable, elle se souvenait encore des crampes qu'elle avait eues séantement lors de sa précédente cérémonie, tellement ça avait été long... Alors là, pas question de s'installer trop à l'avance !
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Nynaeve87

Ce jour là, Nyna arriva dans la salle un peu préoccupée. Elle avait tant à faire en ce moment qu’elle ne savait ou donner de la tête. Elle n’aimait pas laisser le travail s’accumuler sur son bureau aussi faisait-elle tout son possible pour rester à jour, mais au pris d’efforts qui lui valaient quelques heures de sommeil en moins. Enfin rien qui ne puisse vraiment se résoudre.
Chassant du revers de la main ses pensée, elle se composa bonne figure pour saluer Sa grâce qui déjà était à pied d’œuvre avec son chef du protocole qui avait veillé semble –t-il à tous les détails. Toujours est-il que son pupitre était en place et qu’elle allait pouvoir s’y installer une fois de plus pour être le témoin héraldique nécessaire à la cérémonie.

Bonjour, Votre Grâce… bonjour Nopus… je pense que nous allons, comme à chaque fois vivre une longue journée. Nous devrons, Arwel procéder aussi à quelques anoblissement, aussi me permettrais-je d’intervenir à bon escient si vous me le permettez.
Je suis dès maintenant à votre disposition.
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Maccornell

Depuis qu'il avait été nommé au poste de Poursuivant d'Armes, le Seigneur de Cornillon-en-Trièves essayait d'être à la hauteur des exigences de Dauphiné. Il travaillait dans l'ombre avec les autres aides de la Vicomtesse de Clermont. Aujourd'hui était sa première sortie publique dans cette fonction. Pour apprendre un maximum de Dauphiné, il avait décidé d'être discret et de la suivre là où elle allait. Sait-on jamais qu'elle aurait besoin de quelque chose. Ou qu'elle me donne un conseil. Aussi, bien que la hérault du Duché soit envahie par les demandes diverses, comme jamais précédemment, elle affichait un visage serein, témoin de son expérience en la matière.

La Gouverneur et son porte-parole étaient déjà en place, les nobles n'allaient plus tarder à arriver. Il laissa Nynaève faire la conversion à Arwel et Nopus, lui se contenta de les saluer respectueusement. La salle était prête, tout avait été pensé. Tout ? Oui, sauf un siège pour le poursuivant d'armes. Faisant contre mauvaise fortune, bon cœur, il s'installa derrière le siège de Dauphiné avec une vue sur le trône du Gouverneur.
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Ka_devirieux

La cérémonie d'allégeance au Gouverneur avait été annoncée, et allait débuter d'un instant à l'autre. C'est en pressant le pas que le Prévôt des maréchaux s'y rendit, accompagné de quelques-uns de ses agents afin de veiller sur la sécurité et le bon déroulement de ces allégeances. Ils espéraient arriver avant que la foule ne s'amasse de trop.

Ils entrèrent donc en la grande salle. Le Devirieux se dirigea alors vers le Gouverneur, Dauphiné et le poursuivant d'arme afin de les saluer.

Vostre Grâce, Dauphiné, Mac Cornell, salutations! Voici quelques agents pour assurer le bon déroulement de la cérémonie. Si vous le permettez ils prendront place avant que le peuple se masse.

Lorsque les salutations furent faites, Ka indiqua à ses hommes les positions à tenir durant la cérémonie. Il les dirigea surtout au devant de la pièce, discrètement placés en deçà du conseil ducal et la foule, mais suffisamment visible pour chacun remarque leurs présences.

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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Samthebeast

Le prévôt avait demandé des volontaires pour assurer la sécurité lors de la cérémonie d'allégeance au gouverneure. Sitôt la demande faite Sam s'était porté volontaire, rien de pressant à Embrun il pouvait donc se permettre de s'absenter. Il ne savait si d'autres avaient répondus présents mais il avait pris un cheval dans les écuries de la mairie et avait filé jusqu'à la prévôté à Lyon. Il avait crevé plusieurs chevaux dans les villes voisines mais était arrivé juste à temps pour emboiter le pas du prévôt.

Il n'avait jamais mis les pieds dans la grande salle. Il resta bouche bée devant tant de splendeur. En tout cas ça le changeait de ses bureaux et du reste. Après un moment d'arrêt il rattrapa les autres qui étaient déjà arrivé devant trois personnes qu'il connaissait particulièrement bien. Aujourd'hui il convenait d'oublier les amis et de se comporter comme il le fallait. L'étiquette ne pas faire d'impair ce serait le comble de s'attirer les foudres du prévôt et du gouverneure.

Il salua à son tour mais ne pu s'empêcher de sourire à Nyna et à sa marraine. Le prévôt ne perdit pas une minute et commença à envoyer les agents un peu partout dans la salle. Près des portes, entre les colonnades, à tous les endroits stratégiques. Il ne lui avait assigné aucun poste et attendit donc qu'il lui indique sa place.
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Commissaire au Commerce du Lyonnais Dauphiné

Somica

So’ avait reçu comme tout les agents, l’ordre du prévôt d’assurer la sécurité en salle d’anoblissement. Mission exceptionnelle qui changeait des habitudes, elle ne ronchonna même pas pour s’exécuter…Fraichement sergente de Dié, elle se devait de représenter la prévôté mais aussi son village tant aimé.. Vêtue cette fois de sa tenue de « garde« , elle allait se présenté dans un lieu réservé aux personnes de grande notoriété...

Un peu anxieuse,intimidée elle finit enfin par entrer dans la salle, émerveillée par la splendeur de la pièce, elle en resta bouche bée…Elle se mit à rêver quelques secondes…Tout était préparé avec minutie, du délicat parfum de lavande jusqu’au lustrage des chandeliers qui étincelaient dans les lieux. Sachant que Nopus était la personne en charge de cette préparation, elle ne fût pas étonnée de ce perfectionnisme, il l’était lui aussi et en avait fait un lieu de grande splendeur. Se faisant discrète, elle rejoint ses collègues qui était déjà présent, adressant un sourire discret aux personnes qu’elle connaissait.

Pour la première fois elle allait assister aux allégeances et faire en sorte que tout se déroule dans les meilleurs conditions en assurant la sécurité. Hésitante, elle allait pour aller voir Nopus, puis s’arrêta, il avait surement bien autre chose à faire…Elle se positionna donc près d’une colonne, lieu stratégique comme l‘avait souhaité Ka, mains croisés au niveau de son ventre elle attendit que la cérémonie commence…
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Maire de Dié

Mayael

Le prévôt les avaient convié a se rendre en salle d'anoblissement ou allait se dérouler une cérémonie somme toutes important puisque les notoriétés du duché seraient présentent , dont le nouveau gouverneur .

C'est avec fierté et beaucoup de motivation que Mayael et Zardoz un de ces colistier de la prévôté et son compagnon de vie qu'ils emboîtèrent la pas de Ka et Somica en ce lieux de prestige .

La salle était grandiose , mayael n'en fut pas des moins la plus émerveillé par autant de jolies choses qui ornait le lieux.
Déjà quelques personne s'y trouvaient dont le gouverneur, Mayael savait qu'ils se devaient d'avoir l'œil pour que la cérémonie de déroule en toute tranquillité , un sourire discret a ses amis et collègues se fait fait plus discrète que possible restant positionné près de la porte en attendant que la salle se bonde des personne qui étaient attendu pour le commencement de la cérémonie.
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Zardoz

Zardoz suivi le prévôt dans la salle il aperçut Mayael prés de la porte ainsi que plusieurs collègues disséminé dans plusieurs endroits clefs de la salle, il s'écarta du prévôt et gagna sa place prés de la fenêtre donnant sur la cour du château d'un regard circulaire il examina la salle. Sa méfiance naturelle pris le dessus et Zardoz examina chaque personne présente dans la salle, la gouverneur Dame Arwel deja présente comme il se dois, le prévôt Ka devirieux ainsi que plusieurs hautes personnalités du conseil du duché ainsi que du royaume. Son regard rencontra celui de Mayael il lui sourit et se remis en position observant chaque nouvelles entrée dans cette salle grandiose mais tellement imposante que se perdre dans la foule présente étai un jeu d'enfants.

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Arwel

Le Gouverneur était occupée avec son Porte-Parole, lorsque Dauphiné entra... Cela signifiait que la cérémonie allait pouvoir commencer.

Bonjour, Votre Grâce… bonjour Nopus… je pense que nous allons, comme à chaque fois vivre une longue journée. Nous devrons, Arwel procéder aussi à quelques anoblissement, aussi me permettrais-je d’intervenir à bon escient si vous me le permettez.
Je suis dès maintenant à votre disposition.

Un sourire en guise de salut, la jeune femme prit alors la parole :

Bonjour Dauphiné... Oui, bien sûr, je vous permets d'intervenir... Je vous remercie de votre présence, je vais dès à présent m'installer et nous pourrons alors commencer, lorsque Nopus aura annoncé le début de la cérémonie...

Alors qu'elle allait s'installer, elle vit entrer le Seigneur de Cornillon-en-Trièves et le salua d'un autre sourire, il fut rapidement suivi du Prévôt qui arrivait avec ses agents pour s'occuper de la sécurisation de la salle. Le Gouverneur trouva que c'était une très bonne idée !

Vostre Grâce, Dauphiné, Mac Cornell, salutations! Voici quelques agents pour assurer le bon déroulement de la cérémonie. Si vous le permettez ils prendront place avant que le peuple se masse.

Elle dirigea sur lui son regard émeraude et répondit doucement :

Bonjour Prévôt... Vous avez bien fait d'amener vos agents...

Elle porta ensuite un regard bienveillant sur les dits agents qui étaient en train de se poster à des endroits stratégiques de la salle... Elle fit un signe discret de la main à Sam, son filleul, et à So qu'elle considérait comme une amie... Un sourire toujours accroché aux lèvres, elle salua d'un signe de la tête Mayael et Zardoz, qu'elle se souvenait avoir rencontrés à Dié.

Enfin, elle alla prendre place puis jeta un regard à Nopus pour l'inviter à procéder à l'ouverture de cette nouvelle cérémonie d'allégeance.
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Estalabou

De retour depuis peu en Dauphiné, le Duc de Gap allait enfin pouvoir assister à cette cérémonie d'allégeance à laquelle il avait tant participé.
Le cérémoniel n'avait pas changé et il attendait maintenant son tour patiemment, se demandant encore quand il arriverai.
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Duc de Gap, Vicomte de Chandieu, Vicomte de Tursan, Baron de Cauna, Seigneur de Mison

Ka_devirieux

Ses agents s'étaient placés tel qu'il leur avait demandé. Ka s'apprêtait à rejoindre les rangs réservés au conseillers lorsqu'il remarqua le commissaire d'Embrun planté au centre de la salle. Sam semblait chercher où aller du regard.

Le prévôt tenta alors d'attirer le regard de l'agent par des signes, afin de lui indiquer un endroit proche des conseillers, là où un commissaire serait nécessaire.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Nopus

Voilà le jour était arrivé.
Le stress de cette nouvelle expérience dont il serait le maître du jeu ne lui avait pas permis de dormir sereinement.
Mais tout était fin prêt.
De bon matin, bien avant tout le monde, il était déjà dans la salle à tourner en rond, qu'avait il oublié? tout est il bien à sa place?
Il monta sur l'estrade où trônait fièrement le siège finement sculpté qui accueillera la Gouverneur.
De part et d'autre du trône, deux fauteuils plus petits et dépourvus de dossier, mais dont l'ébéniste pouvait se venter les détails. Celui de droite serait pour le porte parole, et celui de gauche pour la Héraut du Dauphiné, dont la lettre l'assurant de sa présence lui avait été remise.
Et devant le perchoir de sa Grasce, un petit coussin de feutre brodé d'or servirait à accueillir les genoux des nobles mâles qui prêteront serment de fidélité à Arwel

Les différents acteurs arrivaient un à un.
Arwel lui demanda s'il avait bien son discours d'ouverture en tête...
Il se retint tout juste d'ouvrir les yeux grands comme des sous-tasse de service en porcelaine orientale, et acquiesça...
Comment avait-il pu oublier ce discours...?!
Tant pis il devrait faire preuve d'imagination car il était désormais grand temps d'annoncer l'ordre de passage et par là même le début de la cérémonie.

Messieurs, Messires, Messeigneurs, Mesdames, Votre Grâce,
je vous pris de prendre place.

Je tiens à remercier Dame Nynaève de sa présence, et dans un autre registre, chaque membre de la prévôté qui assureront la sécurité et le bon déroulement de la cérémonie.

Nous voilà aujourd'hui réuni pour le serment d'allégeance et de fidélité du nouveau Conseil Ducal à la Paire de France, légitimée par le Roy Levan III, la Vicomtesse de Clérieu.
Celle ci recevra donc dans l'ordre de préséance établi

Dame Axel Rouvray, Dame de Glandage et de Roynac.

Messire Phelim dict "l'Imprévisible", Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune.

Messire Bastien d'Amilly dict "le Tempéré", Vicomte de Laragne-Montéglin, Baron de Montauban d'Ouvèze et Seigneur de eneuvre

Messire Ka Devirieux dict "Fier Barbe", Vicomte de Savines et Seigneur de Saint-Veran.

Dame Terwagne Méricourt, Dame de Thauvenay.

Messire DeDeLagratte, Seigneur de Meyzieu.

Messire Léon Devirieux, Seigneur de Montbardon.

Monseigneur Oiselier, Évêque de Dié.

Sieur Thiberian Baccard.

Messire Geoffroy, Seigneur de Divajeu.

Il roula sa liste et la remis à Dauphiné, et attendit comme tout le monde qu'Arwel s'installe.

J'appelle donc,
La Première Conseillère, Axel Rouvray, Dame de Roynac et de Glandage.

Puis il s'assied aux costés de sa Grace, le temps que la première allégeance soit faite.
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Axel2fersen

Axel s'avança tout sourire, elle avait bien plus fière allure que la dernière fois qu'elle avait preté serment devant Arwel, à l'époque elle était en plein deuil. Aujourd'hui, elle était plus heureuse, sa vie n'était pas encore celle dont elle rêvait mais elle avait repris le dessus et ça se voyait. Elle rayonnait dans sa robe pourpre cousue de fil dorée, la robe aux couleur de Roynac, celle de son allégeance à Espoire.
Arrivée devant Arwel elle salua respectueusement dauphiné qui se trouvait à côté, puis fit une majestueuse révérence puis releva suffisamment la tête pour que la Gouverneur puisse voir le petit clin d'oeil qu'elle lui destinait pour calmer son stress dû aux grandes et longues cérémonie.

Moi, Axel Rouvray, dame de Roynac et de Glandaged par alliance, renouvelle mon serment d'allégeance au duché du Lyonnais- Dauphiné, au Dauphine et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, Roy de France. Je jure respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à sonvotre Grasce Arwel de Clérieu, Gouverneur légitime de ce duché. Puisse Aristote vous accompagner et vous soutenir tout au long de ses deux mois.
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Coppensbe

Nous, Coppensbe Duc d'Albon, reconnaissons Dame Arwel Vicomtesse de Clérieux comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prêtons hommage. Nous lui promettons fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.

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--Baronetbaronnedepercy

Investissements en terres mais non productives, commerces et négoces non lucratifs, avait mené cette famille de notables à se voir dépossédés de leurs biens. Années après années, mois après mois, ventes après ventes, ils avaient vus toutes leurs terres, tous leurs commerces disparaîtrent en paiement des usuriers. Leurs derniers écus servaient à s’acheter leur pain quotidien et encore… De leurs fortunes combinées, il ne leur restait qu’un château tombant en ruine et leur titre de Baronnie… Vivant chaque jour de plus en plus sous les dettes, ils tentaient de garder bonne figure en public.

Tout le monde savait bien entendu le mode de vie qu’ils menaient. Le seul avantage de cet état c’est qu’ils étaient dispensés d’impôts et en ce moment c’était un gros avantage. Tout cela ne les empêchaient nullement de paraître en public. Aussi avaient ils trouvé un remède provisoire, pour entretenir un peu leurs possessions, et s’offrir quelques toilettes de temps en temps…

Connus et reconnus dans le royaume suite à leurs engagements auprès des instances, tant dans l’Ost que dans l’Hérauderie, ils étaient très souvent conviés aux cérémonies réservés à leur rang et ne manquaient aucune occasion de se faire voir… Celle-ci était la énième à laquelle il allaient assister, ils venaient bien entendu pour prêter allégeance, bien que leur aide ne servait plus à grand-chose, mais leur autre but était tout autre… Cet autre but leur avait permis de ne pas quitter leur château et de régler quelques dettes depuis qu’ils s’y étaient mis… Cette « chose » était vite devenue « vice » puis « habitude »…

Elle, portait un chapeau teinté écru des années 20 qu’elle avait pour habitude de mettre, considérant qu’il lui avait porté chance jusqu’à maintenant, accommodé d’une robe claire soulignant sa prestance qui elle n’avait pas dérogée, soucieuse de son apparence, elle n’hésitait pas à montrer ses atouts dans ces lieux cérémonieux, affichant souvent un sourire charmeur que les années n’avaient en rien entamé. Mais tout cela n’aurait malheureusement pas trompé un œil averti et n’importe quel observateur aurait vu que tout dans son attitude tendait à masquer une certaine fourberie…

Le Baron, quant à lui, portait bien haut ses couleurs, grand et élancé, il avait réussi à se maintenir en forme depuis son départ de l’Ost à cause de son dernier duel. Que lui s’était-il donc passé pour qu’il en arrive à tuer son capitaine. Duel qui s’était déroulé dans les règles de l’art mais ne s’était pas déroulé comme prévu. Le but était de faire mordre la poussière à cet avorton qui venait juste d’intégrer l’Ost et qui avait pris les anciens soldats de haut. Ils avaient tirés à la courte paille et cela avait été à lui de s’y coller. Résultat : un mort, un départ de l’armée sans solde et le début de la ruine pour lui et sa famille.

Ce jour devait être faste pour eux, du beau monde, riche de surcroît, beaucoup de bijoux, d’argenterie. Sa bedaine allait se remplir au fur et à mesure de la cérémonie. Il fallait vraiment chercher pour se rendre compte que son ventre était une baudruche destinée à accueillir sa récolte du jour.

La cérémonie venait à peine de commencer, ils entrèrent aisément et discrètement dans les lieux. La baronne, en habituée de ce genre de situation, parcourait du regard les lieux, repérant l’argenterie qui pouvait être accessible….Elle chuchota au baron…

Ils ont augmentés les effectifs de la sécurité. Ils ont du finir par se rendre compte de ce qui disparaissait à chaque cérémonie. Il va falloir se méfier mon ami.….

Quelques hochements de tête en guise de salutations, mais c’était plus eux qui saluaient les autres car plus personne ne venait les voir, ni les invitaient chez eux. Ils se frayèrent un passage afin de rejoindre la grande table où trônait quelques chandeliers admirablement lustrés, ainsi que des cuillères étincelantes, il ne restait plus qu’à se servir discrètement sans que la maréchaussée les voit, nan, il valait mieux attendre que les allégeances démarrent avant de commencer à se servir. Ils faisaient bonne figure devant l’assemblée.

Elle, troublait, par son sourire, les hommes qui les regardaient et jetait de tels regards aux femmes que celles-ci préféraient se détourner d’eux. Technique qui avait fait ses preuves et qui montrait bien que le genre humain restait fidèle à lui-même. Un homme ne vaut plus rien devant un joli minois et des arguments convaincants. Et chaque femme reste jalouse de celle qui hypnotise les hommes qu’elle-même ne peut séduire. Ils avaient commencer leur petit manège, le Baron avait déjà quelques menus choses dans sa bedaine, facile, il faisait mine de s’appuyer à la table et hop, une cuillère disparaissait dans sa manche. Il n’avait plus qu’à la faire glisser dans son pourpoint, puis lorsqu’il n’y aurait plus de place à cet endroit, il les ferait glisser dans les petites poches cousues de long des manches de son mantel… Bon fallait surtout pas se faire repérer, il piquait à droite à gauche mais jamais deux fois au même endroit.

Ils reprirent leur repérage et se demandaient déjà à quoi ressemblerait leur prochaine victime lorsqu’il sentit la main de sa femme lui enserrer le bras. Il laissa son regard vagabonder un instant avant de la regarder. Il vit ses yeux qui brillaient comme jamais . Il tenta de suivre son regard et n’aperçut que la Vicomtesse de Clérieux. Que voyait-elle donc qui lui faisait oublier le reste ?

Puis tout à coup il comprit. Pas besoin de mots pour comprendre ce qui avait hypnotiser la baronne. Celle-ci n’arrivait plus à détourner son regard de l’objet qui devait absolument lui appartenir. La plus belle chose qu’elle avait vu depuis des lustres, elle l’imaginait déjà trônant dans son salon, au milieu des livres, rayonnant au milieu de la pièce… discrètement elle pointa le fauteuil de la gouverneur…

Arwel

Enfin les allégeances commençaient. Arwel savait que la journée allait être longue, très longue... Sa première Conseillère s'avança la première... Le Gouverneur se rappela la première fois où Axel s'était avancée devant elle pour prêter allégeance... Elle semblait tellement fragilisée par son deuil à cette époque qu'Arwel avait eu bien des difficultés à retenir son émotion face à cette mère brisée... Ce jour-là, son amie était radieuse et cela réconforta le coeur de la Vicomtesse... Lorsqu'Axel lui fit un discret clin d'oeil, Arwel ne put retenir un sourire amusé mais elle resta attentive au serment que prêtait sa Conseillère :

Moi, Axel Rouvray, dame de Roynac et de Glandaged par alliance, renouvelle mon serment d'allégeance au duché du Lyonnais- Dauphiné, au Dauphine et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, Roy de France. Je jure respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à sonvotre Grasce Arwel de Clérieu, Gouverneur légitime de ce duché. Puisse Aristote vous accompagner et vous soutenir tout au long de ses deux mois.

Arwel répondit alors d'une voix douce, mais suffisamment fort tout de même pour être entendue de tous...

Dame Axel, c'est avec un plaisir infini que j'accepte votre serment d'allégeance... Sachez que je renouvelle ici l'assurance de la confiance que j'ai en la qualité de votre travail pour le bien du Lyonnais Dauphiné...

Un sourire accroché au coin des lèvres, Arwel fit un petit signe de la main à Axel afin qu'elle puisse regagner la salle... Arwel haussa ensuite un sourcil en voyant le Duc d'Albon bondir pour prendre la suite d'Axel alors que l'ensemble du Conseil Ducal n'avait pas encore prêté serment. Elle écouta tout de même l'allégeance du Noble :

Nous, Coppensbe Duc d'Albon, reconnaissons Dame Arwel Vicomtesse de Clérieux comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prêtons hommage. Nous lui promettons fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.

Arwel lui rendit rapidement son serment :

Votre Grâce... j'accepte votre allégeance...

A peine eut-elle répondu que le Duc s'était déjà évaporé dans la foule présente... Le jeune Gouverneur s'adressa aux Nobles déjà présents dans la salle sur un ton ferme :

Afin de respecter la coutume, je demanderai à la Noblesse Dauphinoise de bien vouloir attendre que l'ensemble du Conseil Ducal ait pu effectuer sa prestation d'allégeance au Duché avant de venir se présenter devant moi... Je sais que la longueur de cette cérémonie peut éveiller l'impatience mais il s'avère nécessaire de respecter l'ordre établi... Je vous remercie pour votre future patience...

Le Gouverneur porta alors son regard émeraude sur l'ensemble de la salle afin de voir si le Juge s'y trouvait...
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Mayael

Mayael était resté près de la porte , on pouvait y sentir comme un léger courant d'air donnant un semblant de température qu'il pouvait faire a l'extérieur. Bien déjà du monde avait défiler devant elle ,pour ce rendre dans la salle afin d'assister a la cérémonie . De belle toilettes sorti pour l'occasion que les dames ne manquaient pas de mettre en valeur accentuant leurs atouts de charmes s'accommodant au costumes fait dans de belle étoffes porté avec fierté par leur compagnons et époux .

La jeune femme attarda son regard sur un couple dernièrement entré alors que la cérémonie venait de débuter . La dame bien présentable laissait un regard enjôleur sur les hommes pressent rendant mal a l'aise les dames . Le Sire lui commençait a mettre sa gourmandise en apparat alors que le buffet n'attendait que la fin de la cérémonie pour se livrer aux bouches affamés après une longue attente cérémonieuse .

Mayael gardant un petit sourire s'avança avec sagesse et discrétion au beau milieu de ce monde , se fondant entre les gens , et s'approchant mine de rien vers ce couple quelque peut douteux dont le chapeau de la dame ne restait pas inaperçus de part son originalité inhabituelle . Le regard de Mayael passait de l'un a l'autre puis s'arrêta sur l'intérêt que celui de la gente femme étrange semblait être attiré . ...mmhh...

Mayael regarde zardoz qui se tenait près de la fenêtre , lui sourit pour attirer son attention le menant vers ceux qu'elle veillait depuis leur entrée . Discrètement elle se posta derrière tel un félin sans même donner un soupçon de souffle dans son déplacement et écouta la suite des annonces faite ...
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Zardoz

Zardoz avança dans la salle, la foule commençai à arrivai dans la salle, de la fenêtre donnant sur la cour il avait aperçu quelques instant plus tôt un couple à l'allure bizarre non que leur tenues ou leurs manières puissent porter à confusion, mais le chapeau de la dame datant d'une époque révolu l'avait bien intrigué.

Il les vis entrée dans la salle sans soucis aucun, bah surement des nobles disons excentrique se dit Zardoz il alla regagner sa place quand un sourire de Maya lui fit comprendre que quelques choses ce passai il la suivi du regard et vis qu'elle porta un intérêt tout particulier à ce couple bien étrange il regarda plus attentivement et vit l'homme faire disparaître fourchettes et autres cuillères. Il avança vers le centre de la salle ignorant le couple et se rendis non loin de Ka Devirieux ou d'un léger hochement de la tête il lui fis comprendre que deux indésirable s'était invitai à la fête puis passant à côté de la colonne ou se tenait Somica il lui murmura attention Som deux drôles à la table la femme porte se drôle de chapeau et l'homme à sa droite et son complice.

Zardoz regagna sa place près de la fenêtre faisant mine de rien, mais sur la qui vive, il surveilla le couple prêt à intervenir sitôt un flagrant délit découvert.
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Somica

So’ était écoutait attentivement le début de la cérémonie, bien plus concentrée à surveiller le moindre mouvement qui menacerait le gouverneur et son conseil, elle n’avait pas prêté attention, aux entrées depuis le début de la cérémonie, les autres agents avaient surement, récupérés leurs identités avant qu’ils s’engagent dans les lieux….Surprise de voir Zardoz, suspecter la dame au chapeau et son compagnon, elle jeta un œil sur eux et ne voyait rien mise à part leurs tenues originales, qui pourraient entraver la sécurité des lieux…Mais peu importait, elle fît signe à Zardoz qu’elle avait entendu, la prudence restait de mise, elle se dirigea vers Sam et lui chuchota discrètement :

Tu connais les deux personnes là bas?

Lui désignant la dame au chapeau et son compagnon.

Zardoz pense qu’ils sont suspects….Moi j’attend les ordres en tout cas, je n’es rien vu….
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Maire de Dié

Samthebeast

Aux premier mots de Nopus, Sam s'était placé près d'une colonne à l'opposé de la place occupée par Ka. Un de chaque coté du gouverneure, quoi de mieux pour surveiller chaque personne présente. Les autres s'étaient dispersé un peu partout dans la salle, se mêlant aux invités et prenant position aux portes. Ce devrait être une journée tranquille, rien ne viendrait empêcher cette cérémonie de se dérouler correctement. Voilà axel était passé, puis l'ancien maire de Lyon qu'il avait croisé durant son passage en légature. Bizarre on revoyait toujours les mêmes.

C'était mortellement calme. Rien de bizarre, rien qui se trouvait digne d'intérêt pour les gardes du jour. Bon il y a avait bien ces deux rigolos, qui étaient en train de se refaire un service d'argenterie, il les avait repéré dès leur entrée. Il s'était amusé à compter les cuillères qu'ils avaient fauché depuis le début. Si il ne s'était pas trompé, ils devaient en être à une petite vingtaine. Et ça c'était juste pour l'homme, qui d'après ses vêtements devait être baron ou un truc dans le genre.

Il jeta un regard à Ka, qui lui se concentrait sur ceux qui approchaient de sa marraine. Bon il attendrait de croiser son regard pour lui faire comprendre ce qui se tramait. Le but premier était de ne pas bouger de sa place. C'était un coup à se faire repérer ça.

Tout le monde attendait Phelim. Sam se demandait ou il avait bien pu passer. Il adorait se faire attendre. Il en souriait encore lorsqu'il entendit la voix de Somica près de lui.

Tu connais les deux personnes là bas? Puis encore plus basZardoz pense qu’ils sont suspects….Moi j'attend les ordres en tout cas, je n’ai rien vu….

Il se pencha à son tour afin de lui répondre, il savait que l'homme et sa femme les avaient repérés... Grrr... Ces jeunes... Incapables d'attendre le bon moment pour agir... Ils allaient se méfier maintenant.

Bien sur que je les avaient repérés. Ils sont là depuis près d'une heure, arrivés un peu avant le début de la cérémonie. Maintenant que vous avez bougé, nous sommes repérés. Bon tu fais passer le mot aux autres. On les surveille de loin mais on ne fait rien pour le moment. Ce n'est pas le moment de faire un scandale. On s'en occupera en douceur plus tard. On les surveille sans intervenir.
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Commissaire au Commerce du Lyonnais Dauphiné

--Baronetbaronnedepercy

Ruses et réflexions s’imposaient pour pouvoir atteindre ce fauteuil tant désiré par sa douce… Le souci avec elle, c’était que quand elle avait quelque chose en tête, elle lui cassait le casque à pointe jusqu’à ce qu’elle ait obtenu satisfaction. Il allait devoir user d’anciennes techniques pour assouvir son désir, une certaine violence n’était pas à exclure, dommage il préférait la discrétion…Vieux voleurs de luxe, ils avaient l’habitude
de voir la prévôté. C’est sans aucun problème qu’ils avaient repéré les jeunots du jour.
Ils étaient aussi visible que les yeux au milieu de la figure ces deux-là, devaient pas être là depuis très longtemps, ça se voyait. Il pensa en les voyant…

La jeunesse… Certainement de nouveaux diplômés en mal d’actions, prêt à tout pour avoir du galon, quand jadis, j’étais soldat, on agissait bien souvent pour des choses bien plus importantes…

Ils les avaient vu se déplacer l’un vers l’autre puis vers une autre. Celle-là ils la connaissait. Moins facile à berner à première vue, mais faut toujours se méfier. Puis elle changea de place à son tour pour s’approcher d’un commissaire. Le baron baissa la tête rapidement, tandis que sa femme souriait en direction de la Vicomtesse. Celui-là, ils ne l’avaient pas vu. C’était ça la mauvaise sensation qu’il avait depuis qu’ils étaient entré dans la salle des allégeances. Il avait eu comme qui dirait, des yeux collés dans le dos, depuis plus d’une heure. Malédiction ! Il enserra sa moustache bien taillée autour de son doigt, geste typique de stress intense chez lui, étaient-ils repérés ? Ils avaient été des plus discrets pourtant et avaient à peine volé quelques cuillères…

Il décida de jouer l’innocence et se mit à sourire à tout va. Il stoppa net la récupération des petites cuillères. Il reporta son attention sur la Vicomtesse de Clérieux, c’était la seconde fois qu’elle était gouverneur mais celle-là elle ne l’oublierait pas de si tôt…
Elle restait figée sur le fauteuil…bien gardée par son porte parole et dauphin… Il était bien tôt pour pouvoir le dérober, il fallait le garder pour la fin mais en attendant, ils devaient se remettre à leurs courses…
Désormais il fallait la jouer serré. Il monterait la garde et elle ferait les courses...

Elle, s’approcha d’une personne forte aisée d’apparence et discrètement plongea sa main dans son sac, aisément, elle lui déroba sa bourse, bien plus remplie qu’elle ne l’avait imaginée… Aucune réaction de la gente dame, elle ne s’était aperçut de rien, bien trop concentrée à absorber les paroles de la gouverneur…

Elle regarda le baron d’un sourire complice , signe d’inquiétude, le voyant ainsi jouer de sa moustache il n’eut rien à dire, elle compris immédiatement… Les gardes…
Se retournant, elle vît deux gardes un peu trop proches d’eux mais n’aperçut point le regard du commissaire sur eux… Elle tira sur la manche du baron et se mêla un peu plus à la foule, se rapprochant d’autant plus de l’objet tant convoité…

Elisabeth1964

La porte de la salle d'anoblissement s'entrebâilla sans le moindre bruit,Eli se faufila intramuros sur la pointe des pieds,referma la porte tout aussi délicatement confuse en son fort intérieur d'arriver en retard mais cependant bienheureuse d'y être à la demande de Ka.

Son regard vif balaya l'assemblée elle vit Mayael et Zardos déjà présent sur les lieux pris place en face d'eux afin de surveiller la pièce sous un autre angle.

Que de beau monde était présent comme à l'accoutumée lors d'une telle cérémonie de nouveaux visages s'offraient à elle ceux dont elle se méfierait le plus bien évidement.
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Phelim

En retard, oui ... on ne peut plus en retard même ...

Et pourtant, il aurait du être habitué maintenant, à se rendre à la cérémonie d'allégeance tôt, vu qu'il passait toujours dans les premiers

Il soupira et accéléra son pas dans les rues de Lyon. Il ne pouvait pas courir quand même ... pas devant tous ces gueux .. la noblesse ne court pas après tout, elle vole à la limite pour payer ses frais de domesticité en fin de mois ... ou encore, elle peut être éventuellement à l'heure.

Enfin, les portes de la salle d'allégeance. Il les traversa d'une démarche triomphante, content d'être enfin arrivé. Puis voyant tous les agents de la prévôté rassemblé, il prit une mine catastrophé, fit demi tour et alla se plaquer contre un mur à l'extérieur.
Bah oui, sait-on jamais que ce fut pour lui ... peut-être quelqu'un les avait informé qu'une fois il avait jeté un tabouret sur une rustre qui ne cessait de parler anglois en taverne ... il y a quand même des limites à l'admissible, alors qu'on sortait tout juste de la guerre de cent ans ...

Il passa la tête pour voir ce qu'il se passait à l'intérieur .. apparamment, ils ne cherchaient personne mais veillaient à la sécurité. Ka aurait quand même pu le prévenir grrrr.

Il recommença donc son entrée, saluant au passage les agents de la prévôté qu'il connaissait ... les encourageant même à prendre en flagrant délit encore plus de personne, histoire qu'il ne manque pas de travail dans son tribunal, puis alla jusqu'à Arwel.

C'était son second mandat, et le Vicomte aimait particulièrement la fraicheur et le regard nouveau qu'elle apportait au Conseil. Enfin, il l'aimait tout simplement et du coup la trouvait toujours parfaite en tout.
Il lui adressa un sourire ... puis l'Imprévisible posa un genou à terre devant la Bienveillante et prêta serment.

Nous, Phelim dit l'Imprévisible, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune, Juge du Lyonnais-Dauphiné, renouvelons au nom de nos terres et de notre fonction notre serment d'allégeance à Arwel de Clérieu dite La Bienveillante, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle, au Dauphin de France.

Nous lui jurons aide, fidélité et conseil. Qu'Aristote soit témoin de cette promesse et nous soutienne le jour où vous viendrez nous demander de tenir notre serment en réquérant notre épée ou nos conseils, notre fidélité vous étant déjà acquise tant que vous servirez le Lyonnais-Dauphiné.
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Arwel

Imperméable à ce qui se passait dans la salle, le Gouverneur cherchait des yeux son ami Phelim, le nouveau Juge du Lyonnais Dauphiné, le charmant Vicomte d'Oingt, celui sur qui elle savait pouvoir compter quoi qu'il puisse arriver... Lorsqu'elle le vit enfin entrer et s'avancer vers elle, un sourire éclatant illumina son visage et son regard émeraude ne le quitta pas un instant alors qu'il prêtait serment :

Nous, Phelim dit l'Imprévisible, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune, Juge du Lyonnais-Dauphiné, renouvelons au nom de nos terres et de notre fonction notre serment d'allégeance à Arwel de Clérieu dite La Bienveillante, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle, au Dauphin de France.

Nous lui jurons aide, fidélité et conseil. Qu'Aristote soit témoin de cette promesse et nous soutienne le jour où vous viendrez nous demander de tenir notre serment en réquérant notre épée ou nos conseils, notre fidélité vous étant déjà acquise tant que vous servirez le Lyonnais-Dauphiné.

La jeune femme trouvait ce serment particulièrement bien tourné et elle réfléchit un instant avant de rendre son serment au Vicomte, afin de pouvoir exprimer tout ce qu'elle pourrait à travers sa réponse. Sa douce voix s'éleva alors :

Phelim... J'accepte votre allégeance... Ma confiance, mon estime et mon amitié vous sont à jamais acquises pour la fidélité que vous avez toujours eue envers ma personne et envers le Lyonnais Dauphiné... Ce Duché a besoin de gens comme vous...

Les yeux rivés dans ceux du Vicomte, le Gouverneur fit un gracieux mouvement de sa main diaphane afin de l'inviter à se relever et à regagner la salle.
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Sagaben

Quelques jours après la désignation d'Arwel comme Gouverneur et les âpres négociations qui la précédèrent, le Vicomte de Laragne-Montéglin, nommé Commissaire aux mines, se rendit pour la prestation de serment ordinaire. Il avait toujours la mine sombre et ne pouvait que ruminer les derniers événements. Aristote seul pouvait connaître les conséquences de certains actes. Quoi qu'il en soit, le Vicomte avait décidé de rester au Conseil une dernière fois. Il sera les lèvres et mis un genou à terre devant l'escalier menant au siège du Gouverneur. Il la regarda fixement, non en défi mais avec insistance. Il posa sa main sur le pommeau de son épée, et tint son chapelet de l'autre.

Dame Arwel, vous connaissez mon état d'esprit en ces heures. Les récents événements ont nettement assombri la confiance que je pouvais avoir en la politique Dauphinoise en général, en certaines personnes en particulier. Cependant, j'espère que vous me connaissez assez pour savoir que j'ai mon honneur en haut estime ainsi que les intérêts du Lyonnais-Dauphiné en mon for intérieur.

J'affirme donc ici que les événements passés n'affecteront en rien l'idée que je me fais du service et de mon attachement au Lyonnais-Dauphiné. Le vassal que je suis continuera de vous conseiller, et de défendre fièrement ce duché.

Gardant une certaine amertume sur tout cela, le Vicomte ne put réprimer une larme au coin d'un oeil, que seule le Gouverneur avec une mie d'attention pouvait distinguer. Rien ne pouvait le traduire dans sa voix qu'il mintint ferme.

Moi, Bastien d'Amilly, dict le Tempéré, Vicomte de Laragne-Montéglin et Baron de Montauban-d'Ouvèze, reconnait la Vicomtesse Arwel de Clérieu comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage.

Je lui promets Aide, Conseil et Fidélité, et remets mes terres de Laragne-Montéglin et Montauban-d'Ouvèze entre ses mains. Qu'Aristote m'en soit témoin.
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Arwel

Ce fut ensuite le Commissaire aux Mines qui s'avança... Depuis les élections, à chaque fois qu'elle le voyait, il avait toujours la même mine sombre... Elle ne savait que dire pour changer cet air chagrin qu'il offrait aux yeux de tous... En fait, elle pensait que des paroles de réconfort de sa part ne seraient certainement pas bienvenues... Alors elle préférait se taire, comme à chaque fois qu'elle craignait de blesser quelqu'un... Elle l'écouta sans détourner les yeux, alors qu'il s'adressait à elle :

Dame Arwel, vous connaissez mon état d'esprit en ces heures. Les récents événements ont nettement assombri la confiance que je pouvais avoir en la politique Dauphinoise en général, en certaines personnes en particulier. Cependant, j'espère que vous me connaissez assez pour savoir que j'ai mon honneur en haut estime ainsi que les intérêts du Lyonnais-Dauphiné en mon for intérieur.

J'affirme donc ici que les événements passés n'affecteront en rien l'idée que je me fais du service et de mon attachement au Lyonnais-Dauphiné. Le vassal que je suis continuera de vous conseiller, et de défendre fièrement ce duché

Une fois ces mots prononcés, elle crut distinguer une larme au coin de l'oeil du Vicomte... Elle secoua légèrement la tête, se disant qu'elle avait trop d'imagination et qu'elle croyait voir ce qui se serait passé si les rôles avaient été inversés... D'ailleurs sa voix ne trahissait aucune faiblesse...

Moi, Bastien d'Amilly, dict le Tempéré, Vicomte de Laragne-Montéglin et Baron de Montauban-d'Ouvèze, reconnait la Vicomtesse Arwel de Clérieu comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage.

Je lui promets Aide, Conseil et Fidélité, et remets mes terres de Laragne-Montéglin et Montauban-d'Ouvèze entre ses mains. Qu'Aristote m'en soit témoin.

D'une voix à la fois légère et ferme, le Gouverneur répondit au Cam :

Vicomte... j'accepte votre allégeance... J'ai conscience que les événements passés vous ont fâcheusement atteint... Cela n'en rend que plus réels votre attachement et votre dévouement au Lyonnais Dauphiné... Je sais que je puis compter sur vous en tant que Conseiller... N'ayez crainte...

A nouveau, la jeune femme fit un mouvement de sa petite main pour inviter le Vicomte à regagner la salle.
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Ka_devirieux

La cérémonie avait maintenant commencée et Ka, toujours parmi les conseillers ducaux, observait de loin ces agents. La grandeur de la salle ne lui permettait de bien les voir, il devait un peu se tortiller pour y parvenir. Il devait néanmoins garder son attention sur la cérémonie afin de ne pas louper son tour.

Les agents semblaient se mouvoir au loin! Mais il se devait de s'en remettre à eux. De sa position il ne pouvait rien voir, et le Vicomte Sagaben prêtait alors allégeance, ce qui annonçait la sienne. Lorsque le gouverneur eût alors reçu le serment du Commissaire aux mines, le Prévôt se leva alors de son siège, profitant de la hauteur pour tenter d'y voir plus clair. Mais rien excepté des bouts de chapeau, il ne tarda alors pas à s'avancer vers le Gouverneur, son dernier pas avec nonchalance afin de poser son genou au sol. Son regard se posa sur celui du Gouverneur.

Nous, Ka Devirieux dict "Fier-Barbe", Vicomte de Savines, Seigneur de Saint-Véran, Prévôt du Lyonnais-Dauphiné, secrétaire d'état et de l'assemblée nobiliaire, prestons et renouvelons nostre allégeance en notre fonction de prévôts et nos terres à Dame Arwel, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle à Son Altesse Royale Levan le troisième, Roy de France. Je jure devant Aristote aide, fidélité et conseil envers vostre Grace.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Arwel

Alors que le Vicomte de Laragne-Montéglin regagnait la salle, Arwel chercha du regard le Prévôt, qu'elle savait être là puisqu'elle l'avait vu arriver bien avant le début de la cérémonie avec ses agents pour veiller à la sécurité de tous ceux qui s'y trouvaient... Un sourire amusé éclaira le visage de la jeune femme quand elle se rendit compte qu'il tentait discrètement de garder un oeil sur ses agents tout en avançant vers elle. Pendant qu'il s'avançait et prêtait serment, le jeune Gouverneur laissa aller ses pensées et elle devait s'avouer qu'elle n'avait jamais su que penser de cet homme. Tantôt leurs échanges étaient chaleureux, tantôt ils étaient d'une froideur de marbre... Tout cela laissait la jeune femme perplexe... Oula Arwel, il faudrait peut-être te montrer un peu attentive ! Si tu commences dès le début des allégeances à ne pas écouter ce qu'on te dit !

Nous, Ka Devirieux dict "Fier-Barbe", Vicomte de Savines, Seigneur de Saint-Véran, Prévôt du Lyonnais-Dauphiné, secrétaire d'état et de l'assemblée nobiliaire, prestons et renouvelons nostre allégeance en notre fonction de prévôts et nos terres à Dame Arwel, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle à Son Altesse Royale Levan le troisième, Roy de France. Je jure devant Aristote aide, fidélité et conseil envers vostre Grace.

Le regard rivé sur le Prévôt, le Gouverneur répondit doucement :

Vicomte... J'accepte votre allégeance... Je n'ai aucun doute sur la qualité du travail que vous effectuerez en votre fonction de Prévôt... Votre dévouement et votre attachement au Lyonnais Dauphiné ne sont plus à prouver...

Un nouveau sourire... bienveillant ? ... prit place sur les lèvres de la jeune femme et d'un signe de la main, elle convia le Vicomte de Savines à rejoindre les autres Conseillers.
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Alixe

Alixe avait insisté pour accompagner son époux au Castel de Lyon afin de prêter l’habituel serment – qui serait peut-être le dernier en tant que membre du Conseil, à bien l’entendre. Elle resta pensive. Un peu de repos ne fera pas de mal à son Bastien. On pouvait lire une certaine fatigue sur ses traits. L’anxiété se reflétait dans les yeux de la Dame Blanches lorsqu’il prêta serment. Elle resta songeuse, adressant un signe de tête respectueux à Arwel lorsque celle-ci sembla parcourir du regard les personnes présentes, à la fin du serment, ne sachant réellement si elle l’avait vue parmi la foule. Le Prévost s’avançait maintenant … Un faible sourire éclaira son visage tandis que ses mains joignaient celle de l'être aimé.
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Terwagne_mericourt

Nouveau mandat de Bailli pour la Dame de Thauvenay, le troisième en Lyonnais-Dauphiné, et nouvelle cérémonie d'allégeance.

Sur son visage, aucun signe ne permettant de deviner son état d'esprit en ce jour, et dans sa tête aucune pensée autre que celle de servir ce Duché avec la même volonté de bien faire et la même détermination que ce qu'elle le faisait depuis 5 mois à présent.

Parce que oui, comme toujours lorsqu'elle endossait son "habit" de conseillère ducale, elle avait ce jour-là mis de côté la femme qu'elle était, ses doutes et sa tristesse, sa fatigue de plus en plus grande, sa lassitude de la vie, et même ses douleurs physiques de plus en plus pénibles et dont elle ne parlait à personne.

S'avançant au devant de la Gouverneur, elle mit genou au sol, réprimant une grimace de douleur et s'empêchant de placer la main à sa tempe gauche, afin de prononcer les mots suivants :

Moi, Terwagne Méricourt, Dame de Thauvenay, en ma qualité de bailli , réaffirme mon serment d’ allégeance envers le Duché du Lyonnais Dauphiné.

Je jure obéissance, aide et conseil à sa grâce Arwel, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et par son entremise , au Dauphin de France et à sa majesté Lévan III .

Puisse le Très-haut m’aider à servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné.
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--Antoine.de.ribiers

Un page s'introduisit dans la salle des allégeances, dont le surplis d'or était fort pareil à ceux des serviteurs du Gouverneur, si ce n'était les lettres S et L appliquées de part et d'autre du dauphin d'azur. La cérémonie à laquelle il devait se présenter était en cours. Toutefois, il avait repéré en venant une gargote qui venait d'ouvrir le long de la Saône, dont l'une des serveuse était tout à fait affriolante et qu'il ne voulait manquer pour rien au monde. Il décida donc, poussé par cette ambition, de se glisser jusqu'à un des assistants du héraut ducal. Après tout, il n'était pas tenu de prêter allégeance en lieu et place de son maitre, seulement de transmettre un message.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Arrivé près de l'estrade du conseil et des officiers ducaux, il tendit deux vélins soigneusement scellés à un de ses pairs, qui les fit passer jusqu'à la figure sévère et féminine de Dauphiné.

Citation:

Au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Dame Arwel d'Istrie

Moi, Espoire Zwyrowsky d’Amilly, Baronne de Marsanne, reconnais ma vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à sa légitime souveraine.

Par ce serment, Je jure aide, conseil et fidélité au Gouverneur du Lyonnais-Dauphin et à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

Qu'Aristote m'en soit témoin

Faict à Marsanne, le quatorzième jour du mois de mars de l’an de grâce 1458

Citation:

A Sa Grâce Arwel, XXVIIIe gouverneur du Lyonnais-Dauphiné,
Mes vœux de réussite et de prospérité en toutes ses entreprises.

Monseigneur,

Je, Jean Zwyrowsky, vicomte de Crots, baron de Saillans, seigneur de Ribiers, grand officier et croix de l'Ordre de Saint-Georges, déclare vous reconnaitre comme légitime gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Je renouvelle devant vous, par la présente et par la voix de mon fils, mon allégeance au duché du Lyonnais-Dauphiné pour les terres placées entre mes mains, et, bien que présentement retiré du monde, vous promets ainsi fidélité, conseil et soutien, tant que je vivrai.

Ainsi soit-il, heureusement.

Donné au castel de Puy-Comtal, sur les terres de Crots, ce samedi, treizième de mars MCCCCLVIII,

Quand celle-ci lui jeta un regard pour confirmer l'origine des missives, il s'inclina humblement, et se retira, sa mission accomplie, son plaisir devant lui.

Arwel

Après le Vicomte de Savignes, Arwel vit venir vers elle la Dame de Thauvenay. Elle paraissait fatiguée... L'observant alors qu'elle progressait vers elle, Arwel se dit qu'elles n'étaient pas si différentes que cela toutes les deux... Acharnées au travail... S'investissant corps et âme dans tout ce qu'elles entreprenaient... Ecorchées vives par la vie... Peut-être elle-même était-elle simplement un peu plus sauvage que Terwagne... Toujours à vouloir se protéger des autres et encore plus depuis qu'elle avait été agressée... La voix du Bailli la fit sortir de sa rêverie :

Moi, Terwagne Méricourt, Dame de Thauvenay, en ma qualité de bailli , réaffirme mon serment d’ allégeance envers le Duché du Lyonnais Dauphiné.

Je jure obéissance, aide et conseil à sa grâce Arwel, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et par son entremise , au Dauphin de France et à sa majesté Lévan III .

Puisse le Très-haut m’aider à servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné.

Fichant ses yeux émeraude dans ceux de la Dame de Thauvenay, le Gouverneur répondit de sa voix cristalline :

Dame... J'accepte votre allégeance... Je sais à quel point votre tâche vous tient à coeur... Mais veillez à votre santé... pour votre propre bien et pour celui du Lyonnais Dauphiné...

La jeune femme s'empressa d'indiquer à la Dame de Thauvenait qu'elle pouvait désormais se lever et retourner près des autres Conseillers.
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Dedelagratte

Et voilà le tour de DeDe, celui-ci avait du remplacer au début du mandat Akmer qui devait lui même remplacer Monseigneur Wilgeforte. malgré qu'il en eut,il fût propulsé au conseil. Heureusement il était sans porte feuille, ce qui lui permettait plus d'aisance dans ses mouvements que lorsqu'il avait été Prévôt par le passé.

Quoiqu'il en soit, il se devait donc de prester allégeance au Gouverneur, aussi suivit-il la charmante bailli, sa colistière Terwagne et se mit à genoux une fois son allégeance terminée.

Moi, DeDeLagratte, Seigneur de Meyzieu, reconnaît devant Aristote et les hommes, Sa Grasce Arwel, Vicomtesse de Clérieu et XXVIIIè Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Lévan le troisième de Normandie. Je lui jure aide, fidélité et conseil.

Le conseiller ducal et militaire attendit que Sa Grasce veuille accepter son allégeance pour ensuite laisser place au CaC.
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Arwel

Le Seigneur de Meyzieu emboîta le pas à la Dame de Thauvenay... De tous les membres du Conseil Ducal, ce devait être celui qu'Arwel connaissait le moins. Et la jeune demoiselle, quand elle ne connaissait pas quelqu'un, était toujours très en retrait... Elle le regarda s'avancer vers elle et écouta attentivement les paroles qu'il dit :

Moi, DeDeLagratte, Seigneur de Meyzieu, reconnaît devant Aristote et les hommes, Sa Grasce Arwel, Vicomtesse de Clérieu et XXVIIIè Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Lévan le troisième de Normandie. Je lui jure aide, fidélité et conseil.

Le Gouverneur enchaîna rapidement :

Messire... J'accepte votre allégeance... J'ai conscience de tout ce que vous avez déjà donné au Lyonnais Dauphiné, même si je ne vous connais guère...

La jeune femme accompagna ses paroles d'un timide sourire et fit un léger signe pour libérer le Seigneur de Meyzieu.
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Terwagne_mericourt

Une fois son allégeance acceptée, la Dame de Thauvenay se releva, lentement, et regagna sa place auprès des autres conseillers, adressant un sourire au passage à celui que ses pas croisèrent : Dedelagratte... Sans aucun doute un de ceux avec qui elle avait le moins de contact depuis son départ de Vienne, mais pourtant celui pour qui elle se promettait chaque soir d'au moins repasser par cette ville pour aller passer une soirée en taverne en sa compagnie, comme "avant", quand elle en aurait le courage.
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Estalabou

Le Duc voyait defiler les conseillers Ducaux fraichement élus.... Il y voyait des amis qu'il n'avait plus revu des lustres ainsi que de nouvelles personnes. Toutes prêtes à Oeuvrer pour le duché.
Il attendait un signe de "Dauphiné" pour venir à son tour prester allégeance au gouverneur.
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Duc de Gap, Vicomte de Chandieu, Vicomte de Tursan, Baron de Cauna, Seigneur de Mison

Nynaeve87

Nyna qui avait déjà des fourmis dans les jambes essayait de rester concentrée. Elle notait d’ores et déjà le nom des nobles qui s’était inclinés. Elle voyait, chez les nFeudataires présents quelques attitudes impatientes. Il faut dire que les serviteurs du duché prenaient tout le temps, la moitié de la journée pour six d’entre eux, ils étaient loin de la moyenne.
L’imagination de la brune cheminait en silence se disant que la trentaine d’autres serments qui devraient être déclamés aujourd’hui devrait se faire à grande vitesse. Heureusement certains d’entre eux enverraient certainement des courriers, ce qui quand même leur permettrait de finir avant la nuit.
L’esprit vagabond, donc, son regard s’évada par la fenêtre et la clarté chagrinée de devoir rester enfermée jusqu’au soir.
D’un sourire, elle salua Esta qui semblait l’interroger du retard et d’un geste discret lui indiqua qu’il devait encore attendre un peu. Il était en effet de tradition en Lyonnais-Dauphiné de laisser les conseillers ducaux s’agenouiller les premiers afin qu’ils puissent, enfin se mettre à travailler…
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Guidel

Guidel déboula en trombe dans la salle, son pas saccadé de boiteux alourdi par l'armure qu'il portait.

Encore collée à ses vêtements et à son visage, la poussière accumulée depuis la Normandie pour son retour en Dauphiné. Le baron pestait depuis qu'il était parvenu au château, arpentant les couloirs si bien connus afin d'aller prester son serment d'allégeance. Il se savait en retard: cela faisait presque un mois que le conseil avait été élu, mais quand on lui avait suggéré, quelques jours plus tôt, d'envoyer une missive pour renouveler son allégeance, il avait répliqué sur un ton ne laissant place à aucune discussion:

Quand je peux encore être présent à Lyon pour renouveler mes serments, je laisserais un vulgaire morceau de parchemin s'adresser au gouverneur à ma place?!

L'ancien Dauphiné était furieux contre lui-même, furieux d'arriver si tard alors qu'auparavant il se faisait un devoir d'être toujours premier à prêter serment parmi la noblesse. Après tout, c'était sa terre, sa patrie, et c'était tous les serfs vivants sur ses terres qu'il représentait en pareilles occasions.

Bref... Il déboula dans la salle, quoi...

Gouverneur, veuillez pardonner mon retard, j'ai chevauché aussi vite que j'ai pu...

Il se tut, voyant le regard impatient que lui adressèrent certains nobles qui semblaient attendre leur tour depuis longtemps déjà. Se pouvait-il que l'entièreté du conseil ducal ne se soit pas encore agenouillée devant le gouverneur? Dauphiné avait-elle alourdi la procédure de la cérémonie de l'hommage pour que sa prenne tant de temps?

Il jeta quelques regards furieux à gauche et à droite avant d'aller se placer à proximité du duc de Gap, grommelant...

Bientôt, on en sera encore à prononcer nos serments d'allégeance que le gouverneur suivant aura été élu par le peuple...
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Ayorleo

Le Commissaire au Commerce observa le Seigneur de Meyzieu reprendre sa place avant de se lever à son tour. Il s'avança devant Arwel pour la seconde fois il venait ici prêter allégeance au Duché. Il regarda le Gouverneur dans les yeux avant de poser un genoux au sol renouvelant le serment qu'il avait déjà fait quelques semaines plutôt.

Moi, Léon Devirieux, Commissaire au commerce du Lyonnais Dauphiné reconnait, Sa Grasce Arwel, Vicomtesse de Clérieu comme légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Par ce serment je jure aide, fidélité et conseil à mon Duché ainsi qu'à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Lévan le troisième de Normandie. Qu'Aristote m'en soit témoin.

Il releva le regard vers Arwel attendant qu'elle accepte son serment avant d'aller rejoindre sa place.
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Nynaeve87

Nynaève s’ennuyait maintenant ouvertement, à croire que les conseillers ducaux s’étaient endormis alors même qu’ils n’avaient pas encore commencé à travailler. Peut-être n’avaient-ils pas vraiment compris ce qu’ils devaient faire. Peut-être que pour eux ceci n’avait plus d’importance… peut-être devrait-elle organiser cette cérémonies pour les nobles uniquement qui eux se trouveraient en difficulté s’ils ne pouvaient pas s’agenouiller dans les temps…
Peut-être aussi que ce nouveau conseil ducal portait peu de considération à sa noblesse pour la faire attendre de la sorte… enfin bref elle n’arrivait pas à comprendre…
Alors qu’elle observait la salle impassible, son regard fut attiré par un nouveau mouvement au fond de la salle, Un homme en harnois qui évoqua tout à coup bien des souvenirs qui la portèrent bien loin de cette salle de cérémonie qui commençait sérieusement à lui peser.
Le baron de la Salle était en Lyonnais-Dauphiné. Elle écarquilla les yeux d’étonnement, elle le pensait loin d’ici en mission pour l’ordre qu’il servait depuis maintenant fort longtemps. Cet ordre qu’elle avait quitté elle-même mais qui était resté dans son cœur le seul qu’elle aurait pu rejoindre.
Donc, Guidel, ancien Dauphiné, son maitre en héraldique entrait de façon un peu cavalière.
Elle sourit à son expression qui oscillait entre étonnement et déplaisir, il n’allait pas être à prendre avec des pincettes assurément.
C’est alors qu’elle vit s’avancer le Commissaire au commerce certainement poussé du coude par l’un de ses voisins…
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Arwel

La Noblesse dauphinoise commençait à s'impatienter et le Gouverneur aussi. Un regard peu amène en direction des Conseillers Ducaux... On allait pas y passer la nuit en plus de la journée et tout le monde avait autre chose à faire apparemment...

Un sourire désolé vers le Baron qui entrait précipitammet, croyant être en retard...

Enfin, Léo s'aperçut que c'était à son tour de venir prêter serment... Ce qu'il pouvait être tête en l'air quand il s'y mettait ! Un sourire légèrement moqueur sur les lèvres, après tout, si la situation avait été inversée, il ne se serait pas gêné pour la taquiner, le Gouverneur écouta le serment prêté par le Cac :

Moi, Léon Devirieux, Commissaire au commerce du Lyonnais Dauphiné reconnait, Sa Grasce Arwel, Vicomtesse de Clérieu comme légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Par ce serment je jure aide, fidélité et conseil à mon Duché ainsi qu'à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Lévan le troisième de Normandie. Qu'Aristote m'en soit témoin.

Gardant son regard posé sur Léo, Arwel reprit la parole pour lui rendre son serment :

Messire, j'accepte votre allégeance... Vous saurez faire ce qu'il faut pour servir le Lyonnais Dauphiné avec honneur...

D'un sourire et d'un geste de la main, elle l'invita à reprendre sa place, puis se tourna vers le reste des Conseillers en se dandinant sur son siège, pour leur faire comprendre qu'elle aimerait bien ne pas passer trop de temps assise là.
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Oiselier

L'oiselier avanca a son tour pour se prêter a la tradition, il n'avait point l'habitude de se soumettre au pouvoir temporel, sa hiérarchie habituelle étant a Rome. Mais comme il s'apprétait a le jurer s'était pour servir Aristote qu'il servirait le Duc et son Duché. Donc il ne remettait aucunement sa foi en cause, de toute façon il avait pour habitude de morceler sa vie, tout en conservant sa ligne de conduite.
Alors serein il s'avanca, prit la position du repantant et confia sa personne au Duc :

Moi, Monseigneur Oiselier Evèque de Dié et procureur du Lyonnais Dauphiné reconnait, Sa Grasce Arwel, Vicomtesse de Clérieu comme légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Par ce serment je jure aide, fidélité et conseil à mon Duché ainsi qu'à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Lévan le troisième de Normandie. Qu'Aristote m'en soit témoin.
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Arwel

Heureusement, Monseigneur Oiselier semblait avoir perçu l'impatience du Gouverneur et s'avança rapidement à la suite du Cac. Arwel le connaissait suffisamment pour savoir qu'il savait faire la part des choses entre son rôle d'Evêque et celui de Conseiller Ducal. Le sourire revenu, du fait de la diligence de l'homme d'Eglise, le Gouverneur écouta attentivement son serment :

Moi, Monseigneur Oiselier Evèque de Dié et procureur du Lyonnais Dauphiné reconnait, Sa Grasce Arwel, Vicomtesse de Clérieu comme légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Par ce serment je jure aide, fidélité et conseil à mon Duché ainsi qu'à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Lévan le troisième de Normandie. Qu'Aristote m'en soit témoin.

Rapidement, elle prit la parole pour accepter son serment, afin que les allégeances puissent se poursuivre rapidement :

Monseigneur... j'accepte votre allégeance... Il n'est pas besoin de vous conseiller de faire la part des choses entre votre engagement envers l'Eglise Aristotélicienne et votre engagement envers le Lyonnais Dauphiné, je vous connais suffisamment pour savoir que vous le ferez de vous-même...

D'un gracile signe de la main, elle lui indiqua qu'il pouvait se retirer et rejoindre sa place dans la salle puis elle tourna à nouveau son regard vers les Conseillers Ducaux afin que le suivant prenne immédiatement la suite.
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Thiberian

Thiberian était las, les cérémonie n'était pas tellement au goût du soldat qui, quoi que cordial, restait taciturne et distant.
Cette cérémonie semblait sans fin, beaucoup de travail l'attendait et il se demandait quand est ce qu'il passerait enfin...puisqu' étant dans les derniers, cela voudrais dire que la fin approchais...
Il prit son mal en patience et se dit que cette allégeance était importante et que le Gouverneur se devait d'être reconnue mais ce fut quand même avec un certain soulagement qu'il vit Monseigneur Oiselier, celui qui devait le précéder, prêter allégeances au régent du Lyonnais-Dauphiné.

Quand celui ci eut finit, le soldat s'avança hésitant...n'ayant pas l'habitude d'un tel étalage de noblesse, puis il carra les épaules, se galvanisa intérieurement et c'est d'un air décidé qu'il se rendit devant le régent et qu'il mit cérémonieusement genou en terre avant de déclamer :

Moi, Thiberian Baccard, actuel Capitaine du Lyonnais-Dauphiné et humble soldat de cet admirable duché, reconnais Arwel de Clérieu dite La Bienveillante, comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle, au Dauphin de France.

Je jure en ce jour de lui apporter assistance, fidélité et conseil. Qu'Aristote soit témoin de cette promesse et fasse en sorte que vous n'ayez point besoin de mon épée et que guerre et menaces n'assombrissent point vostre règne.

Il inclina la tête, humblement devant le jugement et la réponse du régent auquel il venait de prester allégeance.
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Hommage aux Zwyrowsky...

Maistre Armurier
Instructeur
~Sudor Parcit Sanguis~

Arwel

Le Gouverneur sourit en voyant s'avancer le Capitaine de l'Ost, tout d'abord hésitant, il reprit rapidement l'attitude qu'elle lui connaissait. Elle l'observa attentivement et écouta son serment qui manifestait un peu d'originalité :

Moi, Thiberian Baccard, actuel Capitaine du Lyonnais-Dauphiné et humble soldat de cet admirable duché, reconnais Arwel de Clérieu dite La Bienveillante, comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle, au Dauphin de France.

Je jure en ce jour de lui apporter assistance, fidélité et conseil. Qu'Aristote soit témoin de cette promesse et fasse en sorte que vous n'ayez point besoin de mon épée et que guerre et menaces n'assombrissent point vostre règne.

Elle faillit faire la grimace en entendant son épithète... La Bienveillante... Pas toujours facile d'assumer cela... Surtout lorsqu'on ne se sentait pas particulièrement bienveillante justement... Elle veilla à ne pas retarder plus que de raison le cours de cette interminable cérémonie par l'envol de ses pensées et répondit de sa douce voix au serment prononcé :

Capitaine... J'accepte votre allégeance... Votre tempérament impétueux et votre force de travail font de vous un excellent protecteur pour l'ensemble du Peuple dauphinois... Puissent vos voeux être entendus.

D'un signe de la main, elle l'invita à reprendre place dans la salle et attendit que le connétable se présente devant elle.
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Demons

Vêtu de son pourpoint des grands jours, Demons écoutait la cérémonie sans bruit, regardant un à un les conseillers puis les nobles défiler devant le nouveau gouverneur : Arwel. Elle avait déjà été gouverneur un mandat auparavant mais pourtant la cérémonie était nouvelle, chaque renouvellement d'allégeance avait ce petit quelque chose de différent. Comme à son habitude il attendait que les plus pressés passent et qu'un un moment de calme se profile.
S'insérant alors dans l'allée centrale, Demons marcha alors en direction du siège du gouverneur. Lorsqu'il fut assez proche de celui ci, Demons s'arrêta puis regarda Arwel dans les yeux avant de poser un genou à terre. Il s'était remémoré ces paroles, encore et encore dans sa tête pour se les imprégner, il renouvela alors son allégeance se liant un peu plus au duché :

Moi, Demons, Baron de Salerans, jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance à Dame Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin Marc-Philippe, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal en toute circonstance.
Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Salerans et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

Se relevant alors, Demons, un léger sourire au lèvre, écouta Arwel répondre à son allégeance. La remerciant d'un large sourire, il s'éloigna laissant la place à un autre noble et se fondit à nouveau dans l'assemblée.

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_geoffroy_

Geoffroy avait attendu lonnnnngtemps avant de pouvoir se lever... C'est que finalement ces cérémonies d'allégeance étaient bien longues... Le moment tant attendu était arrivé, le Capitaine s'était avancé et agenouillé pour prêter allégeance.. Il esquissa un sourire puis commença à se lever une fois les paroles prononcées par le Gouverneur, mais un noble fut plus rapide que lui.. C'est donc en feintant qu'il s'asseya sur le siège à coté pour ne pas montrer qu'il s'était levé pour rien... Il attendit donc patiemment une nouvelle fois que le Gouverneur accepte l'allégeance avant de se lever rapidement et s'avancer jusqu'à elle. Léger signe de tête puis il mit le genou à terre... Il avait bien suivi le début de cette cérémonie pour ne pas avoir à faire de bourdes une fois son tour arrivé.

Moi, Geoffroy de la Chambre, Seigneur de Divajeu, actuel Connétable et soldat du Lyonnais-Dauphiné, reconnais Arwel de Clérieu dicte La Bienveillante, comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle, au Dauphin de France.

Je jure en ce jour de lui apporter assistance, fidélité et conseil. Qu'Aristote soit témoin de cette promesse.

Il attendit qu'elle réponde avant de se lever.
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Arwel

Alors qu'elle attendait le Connétable, ce fut le Baron de Salerans qui se présenta devant elle, décidément, il était écrit que cette cérémonie ne se passerait pas comme les autres. Elle écouta son serment et y répondit rapidement, afin que l'ensemble du Conseil Ducal puisse passer et que personne d'autre s'insinue entre eux...

Moi, Demons, Baron de Salerans, jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance à Dame Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin Marc-Philippe, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal en toute circonstance.
Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Salerans et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

La voix cristalline du Gouverneur s'éleva alors :

Baron, j'accepte votre allégeance...

D'un léger signe de la tête, accompagné d'un sourire, elle le convia à retourner dans la salle puis vit enfin le Connétable s'avancer :

Moi, Geoffroy de la Chambre, Seigneur de Divajeu, actuel Connétable et soldat du Lyonnais-Dauphiné, reconnais Arwel de Clérieu dicte La Bienveillante, comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle, au Dauphin de France.

Je jure en ce jour de lui apporter assistance, fidélité et conseil. Qu'Aristote soit témoin de cette promesse.

A nouveau, le jeune Gouverneur reprit la parole pour accepter le serment prononcé :

Messire... J'accepte votre allégeance... Je ne doute pas que vous saurez faire entendre votre voix au Conseil Ducal et que vous vous montrerez digne de l'honneur que le Peuple Dauphinois vous a fait...

Une légère inclinaison de la tête pour l'inviter à retourner parmi les autres Conseillers, puis se tourna vers Nopus dont s'était enfin le tour.
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Dameisabeau

Les allégeances des conseillers en place étant terminées, c’était au tour de la noblesse Dauphinoise de prêter serment.
Ce que fit de bonne grâce la Dame De Hauterives en mettant genoux à terre devant leur gouverneur.

Nous, Isabeau, Dame De Hauterives, procureur adjoint, renouvelons notre serment d’ allégeance envers le Grand Duché du Lyonnais Dauphiné.
Jurons aide, conseil au XXVIII gouverneur , Dame Arwel, Vicomtesse De Clérieu, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle, au Dauphin de France et à sa majesté Lévan III

Que le très haut soit témoin de mon serment de fidélité.
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Arwel

Le Gouverneur failli éclater de rire, ils étaient devenus facétieux, les Nobles du Lyonnais Dauphiné, ça changeait ! En lieu et place de Nopus, Arwel vit s'avancer la Dame de Hauterives. Tentant de réprimer le fou rire qui tendait à vouloir l'envahir, la jeune femme la regarda s'avancer, réussisant à conserver son sérieux tout de même, ne voulant pas qu'Isa puisse croire qu'elle se moquait d'elle alors que c'était la situation qui la faisait rire. Donc, prenant son air le plus grave, Arwel écouta le serment d'Isabeau :

Nous, Isabeau, Dame De Hauterives, procureur adjoint, renouvelons notre serment d’ allégeance envers le Grand Duché du Lyonnais Dauphiné.
Jurons aide, conseil au XXVIII gouverneur , Dame Arwel, Vicomtesse De Clérieu, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle, au Dauphin de France et à sa majesté Lévan III

Que le très haut soit témoin de mon serment de fidélité.

La Bienveillante lui répondit doucement :

Dame... J'accepte votre allégeance...

D'un petit signe de tête, elle indiqua à la Dame de Hauterives qu'elle pouvait retourner prendre place dans la salle, un sourire amusé fleurissant sur ses lèvres. Ensuite, elle porta à nouveau son regard émeraude vers Nopus, l'invitant à venir prêter serment à son tour...
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Nopus

Et voilà, à lui!
Nopus s'approcha.
Il mesurait seulement maintenant l'ampleur de l'émotion que ce serment lui procurait.
Depuis son arrivé dans le Lyonnais Dauphiné, il avait été à ses cotés.
Il avait appris à la connaitre, et le tout puissant seul sait à quel point ça peut être long...
Toujours il avait essayé de lui ressembler, de l'impressionner, de lui faire honneur... Oui honneur... mais aujourd'hui, c'était à lui que revenait l'honneur de poser son genou juste devant elle, pour lui promettre officiellement tout ce qu'il avait déjà formulé ou non, à elle même ou à son vieux compagnon gisant aujourd'hui dans l'ombre douce et apaisante d'un chêne majestueux...
Pour sur il lui devait beaucoup... énormément même...
Il prit alors son inspiration avant d'annoncer de haute et intelligible voix.

Moi Nopus, actuel Porte Parole, je vous promet, à Vous, Dame Arwel, Vicomtesse de Clérieu, Gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné, et par extension, au Dauphin, Aide, Conseil, Obéissance et fidélité.

Qu'Aristote en soit témoin et m'assiste dans ces taches.

Florebo quocumque ferar

Il attendit alors la réaction d'Arwel en baissant la tête en signe de soumission à son autorité.

Une fois son serment entendu et accepté par son amie, il lui sourit en remerciement puis se releva pour s'adresser aux gens de l'assemblée.

Les allégeances des 12 membres du conseil étant effectuées, sa Grasce recevra les nobles Lyonnais et Dauphinois, s'il en est encore qui ne se soient pas rués déjà sur l'estrade.

Nopus rit, fière de cette boutade, bien qu'en y repensant cela risquerait bien de lui retomber dessus... mais advienne que pourra, il fallait bien détendre un peu cette atmosphère lourde et solennel...
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Pathan

A l'annonce du porte parole, le vicomte s'avance. Il met un genoux à terre avant de clamer son allégence

Moi, Pathan, dict le Vif argent, Vicomte de Montluel et actuel Major des Compagnies Nobiliaires, jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à dame Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.
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Estalabou

Ce n'était pas possible.... Enfin, ils allaient pouvoir prester allégeance.... Jamais depuis qu'il assistait à ces cérémonies, il avait autant patienter avant de se présenter devant un gouverneur.

Ayant attendu son tour et ne sachant pas dans quel ordre devaient se présenter les nobles, il pris la suite du Major qu'il côtoyait régulièrement pour la défense du duché.

Posant son genoux à terre devant son amie Arwen, le duc posant sa main droite sur le cœur et pris la parole:

Nous, Estalabou de Vaucanson, Duc de Gap, Vicomte de Chandieu, Vicomte de Tursan, Baron de Cauna et Seigneur de Mison, , jurons devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à dame Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan Troisième du Nom.
Nos terres Dauphinoises et notre personne sont au service du duché.

Ayant fini, le vieux Duck resta là, la tête baissée attendant la réponse du gouverneur.
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Duc de Gap, Vicomte de Chandieu, Vicomte de Tursan, Baron de Cauna, Seigneur de Mison

Arwel

Enfin, le dernier Conseiller Ducal venait prêter serment. Un moment particulier pour lui, première allégeance... Arwel put lire l'émotion dans les yeux de son ami. Alors qu'elle pouvait se montrer très dure envers lui, jamais il ne l'avait abandonnée, jamais il n'avait perdu confiance en elle... Un sourire attendri sur les lèvres, elle le regarda s'agenouiller et écouta sa prestation d'allégeance tout en pensant à leur ami commun, que la mort avait cueilli brusquement... Krogar... Celui qui avait été pour elle comme le frère qu'elle n'avait jamais eu... Celui dont elle regrettait la présence à ses côtés à chaque instant, celui qui lui tenait compagnie lors de ses nuits de veille, passées à travailler... Celui dont la mort l'avait laissée désarmée et rendue encore plus dure envers Nopus... parce que la présence du dernier lui rappelait les moments qu'ils avaient passés avec le premier... Des instants d'insouciance qu'elle aimerait tant revivre... Les derniers mots de Nopus la sortirent de sa nostalgie...

Moi Nopus, actuel Porte Parole, je vous promet, à Vous, Dame Arwel, Vicomtesse de Clérieu, Gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné, et par extension, au Dauphin, Aide, Conseil, Obéissance et fidélité.

Qu'Aristote en soit témoin et m'assiste dans ces taches.

Florebo quocumque ferar

Florebo quocumque ferar... Je fleurirai partout où je serai planté... Elle ne savait comment interpréter ces paroles mais elle connaissait une phrase latine qui y répondrait parfaitement... Sa voix s'éleva alors, adressée au Porte-Parole mais également à ceux qui l'avaient quittée...

Nopus... J'accepte votre allégeance... Vous avez toujours su tenir vos promesses... Crescit occulto velut arbor aevo...

Elle répondit à son sourire et lui indiqua qu'il était temps d'inviter les Nobles dauphinois à venir prêter serment à leur tour.

Le Major s'avança alors à son tour...

Moi, Pathan, dict le Vif argent, Vicomte de Montluel et actuel Major des Compagnies Nobiliaires, jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à dame Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.

Le Gouverneur s'empressa de répondre afin de ne pas retarder plus longtemps l'avancement de la cérémonie :

Major... J'accepte votre allégeance...

D'un signe de la tête, elle l'invita à se relever et à céder la place au suivant qui ne tarda pas... Le Duc de Gap s'approcha d'elle à son tour :

Nous, Estalabou de Vaucanson, Duc de Gap, Vicomte de Chandieu, Vicomte de Tursan, Baron de Cauna et Seigneur de Mison, , jurons devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à dame Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan Troisième du Nom.
Nos terres Dauphinoises et notre personne sont au service du duché.

Avec un sourire chaleureux, elle reprit la parole pour prononcer cette phrase qu'elle connaissait par coeur :

Votre Grâce... J'accepte votre allégeance...

Lorsqu'il releva la tête, Arwel lui fit un petit signe de sa blanche main, afin qu'il puisse regagner la salle...
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Raithuge

Raithuge qui avait patienter tant bien que mal dans son coin, voyait enfin l'allégeance des conseillers se terminer. Il y vit les premiers nobles s'avancé, il prit donc la suite, et alla prêter allégeance.

Il s'avança vers Arwel, c'était la deuxième fois qu'il lui prêtait allégeance en moins d'un an...

Un genou à terre, une main sur le pommeau de son épée, le regard planté dans les yeux d'Arwel, il dit:
Moi, Raithuge, seigneur de la Vallouise, prete serment devant Aristote, et jure de faire l'auxilium, l'obsequium et le concilium à dame Arwel, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan Troisième du Nom.

Raithuge attendit l'accord du gouverneur pour pouvoir retourner à ses occupations...
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Kernos

Un bruit cadencé de bottes foulant le pavé raisonnant dans les couloirs du palais, accompagné du cliquetis d'une épée battant contre une cuisse puissante et le bruissement d'étoffes d'or, de gueules et d'azur, tout cela annonçait l'avancée de Kernos Rouvray vers la salle du trône ducal du palais de Pierre-Scize, afin de renouveler son allégeance à la Couronne ducale du Lyonnais-Dauphiné et à sa nouvelle représentante. A ses côtés, se tenait sa fille chérie, Léane Rouvray, à laquelle il donnait son bras ainsi que quelques conseils d'usage pour cette cérémonie.

Devant la salle, il s'arrêta quelques instants pour lui donner une dernière recommandation, juste avant leur entrée.

Surtout mon petit ange, observe ce qui se passe autour de toi, tous les gens présents ici, tu seras certainement amenée à les revoir un jour ou l'autre, car tous sont les acteurs de la vie publique du Lyonnais-Dauphiné, mais surtout, observe ton père, il se pourrait un jour que tu sois amenée également à prêter allégeance en mon nom, si je suis absent et que ton frère l'est aussi. Je veux donc que tu retiennes ce qui va se passer, que tu y réfléchisses, nous en discuterons après si tu as besoin d'explication sur le déroulement et les enjeux de ce serment qui me lie au Duché. Notre famille est au service du Duché depuis des années, Léandre et toi y serez également à votre un tour.

Il lui sourit et caressa sa joue avant d'écarter l'une de ses mèches blondes, qui avait glissé de sa coiffe. Puis, il se releva, lui tendit à nouveau son bras avant qu'il ne pénètre dans la pièce, où les nobles et les notables du Lyonnais-Dauphiné étaient réunis, devant le Gouverneur et son Conseil.
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Thierrylafrance

Thierrylafrance était arrivé pour prester serment devant le gouverneur et avant tout son amie. Visiblement les autres nobles ne s'avançaient pas aussi prit-il les devant.
Il mit un genoux à terre et la main sur le pommeau de son épée puis déclara

Moi, Thierrylafrance, seigneur de Poligny, preste serment devant Aristote et toute l'assemblée ici présente de fidélité, aide, soutiens, conseils à la Vicomtesse Arwel de Clérieux, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan Troisième du Nom.
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Penelope.

Ce rituel des allégeances était un spectacle toujours long et pompeux de la noblesse assemblée autour de son dirigeant suprême.
Pourtant personne n'y coupait et cette fois encore Pénélope devait rejoint Pierre-Scize pour prêter allégeance à sa Suzeraine.
C'est escorté du Duc de Queyras et au rythme endiablé d'une chariotte qu'ils arrivèrent à Lyon.
A peine la voiture arrêtée sur le parvis, elle remit son uniforme en place, sans prendre la peine de discipliner ses bouclettes qu'elle préférait en bataille.

En retard elle allait l'être alors qu'ils étaient pourtant ... à l'heure ! Allez comprendre !
Elle pressa le pas en grimpant les marches du grand escalier quatre à quatre, le bruit caractéristique et désagréable de ses bottes résonnant dans les couloirs, un semblant de sourire aux gardes avant de passer la tête par la lourde porte de la salle des allégeances.
Tout le gratin était là et avec la sauce béchamel en sus pour certains d'entre eux.

Oeillade aux nobles présents, souvenirs d'autres cérémonies, drôles et moins amusantes parfois.
Il y a des moments qui semblent durer des heures. Comme beaucoup de choses, en fait, à l'inverse. Une micro-seconde qui se change en éternité. Une journée qui semble se transformer en minute. Une année qui se change en heure... Le temps, infini et volage, est décidément bien la dimension la plus perméable et la plus malappréhendable.

Tout ce qui passe par la tête, les double-fonds, quoi ! Les coups de gueule, les coups de coeur, les coups au coeur, les blessures, les espérances fragiles, les rêves inachevés, ceux qui vivent encore, ceux qu'on aurait voulu rêver… Enfin tout ça !
Faudrait y passer une nuit, une vie, on pense toujours, on ne cesse pas de penser et tout ce qui traverse l'esprit, c'est doux et douloureux à la fois...
Elle soupira, ses yeux se fermèrent un instant, elle devait faire le vide et abstraction de tout… Sa tête se redressa, ses yeux s’ouvrirent sur lui… L’esquisse d’un sourire qui en fit naître un sur ses lèvres… Il y avait dans ces deux regards soudés, l’improvisation de l’instant surprenant… le monde à portée de mains… Sans rien d’autre que la volupté d’un instant qui retenait quelque chose qui n’existait nulle part ailleurs qu’en eux… Il avait su trouver les mots en d’autres temps… Et maintenant cet échange muet mais particulier lui donna du courage en attendant son tour.
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Hardryan

Il avait pas envie d'aller là-bas. Heureusement la dame de Mirmande était avec lui et sa présence avait rendu le voyage plus agréable qu'il ne l'aurait été si Hardryan avait été seul avec lui-même. Se retrouvant devant la grande porte de la salle des allégeanes, Hardryan la regarda alors qu'elle avait fermé les yeux un instant... Elle était belle... À couper le souffle et pourtant, pourtant désormais elle était son souffle à lui, celle qui lui donnait le goût de vivre.

Plus rien ne comptait autour, pas même les gardes qui leurs jetaient des coups d'oeil évocateurs, regards qui se butaient à leur bulle à eux, celle qui s'était forgé, de plus en plus solide et hermétique, au fur à mesure que les insultes et autres méchancetés les avaient assaillis au cours des mois précédents. Elle releva ses yeux noisettes sur lui alors que ses lèvres, d'un sourire, laissaient transparaitre le bonheur qu'elle lui procuraient tous les jours, par sa présence, sa complicité, sa tendresse, par tout ce qu'elle lui donnait, Tout, tout son Amour. Elle lui sourit et sans un mot, celle-ci pouvait comprendre que lui aussi voulait lui donner tout ça, qu'il ferait tout pour elle, comme elle faisait tout pour lui.

Se retenant de prendre sa main et de faire glisser ses doigts entre les siens, il poussa la porte qu'elle avait entrouverte quelques instants plus tôt. S'avançant dans la salle, son regard resta accroché au sien, ne s'en séparant que quelques pas plus loin. Hardryan remonta l'allée centrale jusqu'au devant du Gouverneur, ployant genou au sol après que le seigneur de Poligny se soit relevé.

Moi, Hardryan Devirieux dict «Le Montagnard», duc de Chasteau Queyras jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à sa Grâce Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.

Je place entre les mains du Gouverneur les terres du duché de Chasteau Queyras et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

Son sermen prononcé, Hardryan attendit qu'il fusse accepté pour se relever.
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Arwel

Une fois le Duc de Gap reparti, Arwel vit s'avancer Raithuge, elle écouta attentivement son serment :

Moi, Raithuge, seigneur de la Vallouise, prete serment devant Aristote, et jure de faire l'auxilium, l'obsequium et le concilium à dame Arwel, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan Troisième du Nom.

Avec un sourire vers celui qui restait son ami en dépit de tout, la jeune femme reprit sa sempiternelle ritournelle :

Messire... J'accepte votre allégeance...

D'un léger signe de la main, elle lui signifia qu'il pouvait de relever et retourner en la salle...

Des allées et venues semblaient se faire, ça s'agitait dans la Noblesse Dauphinoise !

Un autre ami, un de ceux qui avaient une place particulière en son coeur, car ils n'étaient en aucun cas liés par la politique mais par une estime réciproque :

Moi, Thierrylafrance, seigneur de Poligny, preste serment devant Aristote et toute l'assemblée ici présente de fidélité, aide, soutiens, conseils à la Vicomtesse Arwel de Clérieux, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan Troisième du Nom.

Arwel lui répondit de sa voix douce :

Messire... J'accepte votre allégeance...

D'un signe de la main, elle l'invita à regagner la salle, tout en évitant de lui tirer la langue, comme il lui arrivait si souvent de le lui faire...

Le Gouverneur vit ensuite le Duc de Queyras s'agenouiller devant elle, comme toujours, elle écouta attentivement :

Moi, Hardryan Devirieux dict «Le Montagnard», duc de Chasteau Queyras jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à sa Grâce Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.

Je place entre les mains du Gouverneur les terres du duché de Chasteau Queyras et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

La voix limpide, quoique légèrement fatiguée de la jeune femme s'éleva à nouveau dans la salle :

Votre Grâce... J'accepte votre allégeance...

Un nouveau signe de la tête afin que le Duc puisse se relever et en attendant la suite, la petite Arwel commença à remuer sur son fauteuil... Même s'il était confortable, elle sentait une envie de se dégourdir les jambes l'envahir...
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Maccornell

Le poursuivant d'armes salua le Vicomte de Savines lorsqu'il débarqua avec les membres de la prévôté. Puis, discrètement, il observa ce que Dauphiné faisait. Elle sortit sa plume et un parchemin hors de sa besace et attendit la venue des conseillers ducaux. Il fit de même, il attendit et attendit que les représentants du peuples daignent venir reconnaître celle qu'ils avaient élu. Midi passa et seuls quelques uns d'entre eux avaient fait leur devoir. Des nobles arrivèrent, certains attendirent d'autres pensant qu'ils étaient en retard vinrent s'agenouiller devant la Gouverneur. Lorsque les serviteurs arrivèrent avec les rafraîchissement du goûter, MacCornell avait trouvé une chaise où poser son séant en attendant que tous les serviteurs du peuple daignent venir saluer la Vicomtesse de Clérieux. Une fois le goûter terminé, le reste des Conseillers ducaux arrivèrent en même temps que les bougies pour enfin rendre hommage à sa Grâce. Une fois cela fait, les nobles qui avaient patienté jusque là purent à leur tour remplir leur obligation. Le coup de feu venait de commencer, la plume de Dauphiné n'arrêtait plus de passer de l'encrier au parchemin. Regardant par dessus son épaule, l'embrunais regardait maintenant avec attention ce qui se passait.
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Shinji

Shinji ayant fini l'hôtel de sa chère et tendre, il retourna à Die gagner un peu d'argent pour reprendre ses études dans le domaine de l'Eglise. Aussi, il se rendait utile à Die en faisant gagner de l'argent à la commune avec son poste de conseiller aux impôts. Une vie bien remplit. Mais il n'oubliait pas ses devoirs. Il alla donc au château pour aller prêter serment. Shinji s'avança vers le nouveau gouverneur, respecta le protocole mais avec un grand sourire pour une grande amie et femme de caractère qu'il appréciait particulièrement. Il dit ensuite ces paroles :

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief Bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, conseil ducal en charge de la Procure, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Arwel, et, à travers elle, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Shinji glissa ces mots au creux de l'oreille : Courage Arwel, tu aura toujours mon soutien inconditionnel même dans les moments difficiles. Je crois en toi et le duché croit en toi.

Shinji reparti travailler à son cabinet.
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_aramis_

Aramis arriva dans la salle d'allégeances, il ne connaissait la plupart des personnes que de vue, mais très peu personnellement. Il aperçut Dame Pénélope et inclina la tête pour la saluer, il ne voulait point déranger.

Il attendit son tour et lorsque ce tour arriva, le Vicomte s'avança. Il ne connaissait que de nom le gouverneur, avait entendue une ou deux choses à son sujet. Le visage de cette femme était agréable et il savait pour avoir souvenir de sa mère que le poste de gouverneur était un poste très difficile et en plein milieu d'une cible que certains adoraient toucher. Il détestait la politique au plus haut point et aurait préféré se trouver ailleurs. Mais sa mère avait fait de lui un Vicomte et il comptait garder le domaine familial pour préserver sa famille.

Ainsi il posa un genou à terre et parla calmement et clairement:

Moi, Aramis de St Priest, Vicomte de St Priest, preste serment devant Aristote et toute l'assemblée ici présente. Je promets aide, fidélité et conseils à la Vicomtesse Arwel de Clérieux, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan Troisième du Nom.

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Flyerstyle

flyerstyle, peu enclin au dialogue ces derniers temps attendait patiemment son tour à se présenter devant la gouverneur bien que les fiefs de fonction ne soient toujours pas reconnus. Il hésita plusieurs fois à partir, à quoi bon après tout. Mac avait peut etre raison... Mais il resta tapi dans un coin, le regard haut, perdu dans ses pensées, l'uniforme impeccablement tiré.

Il ne fit meme pas attention à l'ordre de la cérémonie ni à tous ceux qui passaient devant le gouverneur, que le Seigneur des Lances montagnard connaissait peu.

Walan

Une fois n'est pas coutume, Walan avait hésité entre se déplacer à Lyon et envoyer une missive depuis Meyrieu. De plus en plus, Sans Repos répugnait à se déplacer dans les instances ducales, qu'elles soient à Pierre-Scize, sur la colline de Fourvière ou à Grenoble. La lassitude le gagnait, les débats qui jadis lui donnait de l'énergie même lorsqu'il devait défendre seul des opinions contraire à toutes les autres ne faisaient désormais que renforcer cet éreintement.

Après quelque temps, il avait fini par se décider. Jamais il n'avait manqué une cérémonie et malgré cette langueur il était encore trop pétri de sens du devoir pour ne pas se réitérer son serment en personne lorsqu'il le pouvait.

Observant distraitement les personnes défiler, Walan finit par s'avancer à son tour vers Arwel, planta un genoux à terre et son regard dans celui de la Gouverneur avant de déclarer simplement.

Moi, Walan dit "Sans Repos", vicomte d'Ancelle et de Charpey, seigneur de Meyrieu, conseiller militaire du Lyonnais Dauphiné, renouvelle ce jour mon lien avec le Duché.
De par mes fiefs et mon rang, je jure fidélité, aide et conseil au Duché du Lyonnais Dauphiné et à son légitime Gouverneur, sa Grâce Arwel.
Puissent le Très Haut et les hommes en être témoin.
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Helsinki

Helsinki , arriva à la cérémonie des allégeances. Il allait encore une fois renouveler son allégeance à son gouverneur. Il attendit dans un coin propice à la réflexion que son tour fut venu..
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Code:

Arwel

Arwel vit Shinji s'avancer vers elle avec un réel plaisir... Un immense sourire l'accueillit... Elle savait qu'il était un ami et un appui inconditionnel... Elle écouta son serment attentivement :

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief Bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, conseil ducal en charge de la Procure, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Arwel, et, à travers elle, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Elle lui répondit aussitôt :

Messire... Shinji... J'accepte votre allégeance...

Contre toute attente, Shinji glissa à son oreille quelques mots qui l'émurent particulièrement, elle dut se mordre la lèvre pour empêcher l'émotion de la submerger... Elle dut se reprendre rapidement parce que le Vicomte de Saint-Priest emboîtait le pas à Shinji... Arwel se rappelait de sa mère... Elle l'avait connue de loin... Elle l'impressionnait... Le jeune homme prêta donc son serment :

Moi, Aramis de St Priest, Vicomte de St Priest, preste serment devant Aristote et toute l'assemblée ici présente. Je promets aide, fidélité et conseils à la Vicomtesse Arwel de Clérieux, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan Troisième du Nom.

Arwel enchaîna rapidement :

Vicomte... J'accepte votre allégeance...

Un léger sourire accroché aux lèvres, elle l'invita à rejoindre la salle... Alors qu'elle allait se dandiner sur son siège, le séant légèrement engourdi de tant d'inaction, elle s'efforça de garder un certain maintien... Le Vicomte d'Ancelle... Il était écrit qu'il l'impressionnerait toujours, même s'il avait été son Premier Conseiller lors de sa première gouvernance... Un sentiment de respect et de crainte l'envahissait dès qu'elle l'entr'apercevait... et lorsqu'il riva son regard dans le sien, elle dut faire un effort pour ne pas les clore...

Moi, Walan dit "Sans Repos", vicomte d'Ancelle et de Charpey, seigneur de Meyrieu, conseiller militaire du Lyonnais Dauphiné, renouvelle ce jour mon lien avec le Duché.
De par mes fiefs et mon rang, je jure fidélité, aide et conseil au Duché du Lyonnais Dauphiné et à son légitime Gouverneur, sa Grâce Arwel.
Puissent le Très Haut et les hommes en être témoin.

Arwel répondit une nouvelle fois au serment prêté :

Vicomte, j'accepte votre allégeance...

Ce fut un sourire discret qui vint fleurir sur ses lèvres lorsqu'elle l'encouragea à regagner la salle... Elle se rendit alors compte que les Seigneurs des Lances se tenaient tapis dans leur coin... Un regard à Dauphiné... Elle se demandait quand cette cérémonie prendrait fin...
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Kernos

Les nobles venus prêter allégeance se retirant du trône, Kernos se décida à s'avancer à son tour, laissant à sa fille le loisir de le suivre ou bien d'assister de sa place à son serment. Regard fixé sur le Gouverneur, buste droit et main gauche sur le pommeau de son épée, il se dirigea d'un pas souple au pied du trône ducal. D'un geste agile, il s'agenouilla sans quitter des yeux Arwel, tandis que sa main droit vint de placer, poing fermé, au niveau de son coeur, avant de parler d'une voix claire.

Moi, Kernos Rouvray, Sire de Glandage par la grâce des Gouverneurs du Lyonnais-Dauphiné, et de Roynac par les bienfaits du mariage, Conseiller Militaire de l'Ost et Officier de l'Ordre de Sainct Georges, reconnaît Sa Grâce Arwel de Clérieux comme représentante légitime de la Couronne ducale du Lyonnais-Dauphiné et donc comme ma suzeraine pour les terres dépendant de la seigneurie de Glandage qui m'a été baillée.

Je jure donc, à travers elle, au Duché du Lyonnais-Dauphiné, de ne jamais nuire à sa personne et à ses intérêts, ainsi qu'à ses biens en l'assurant de ma fidélité. Je jure également de défendre ses terres et ses intérêts par les armes en tout lieu et tout temps, ainsi que de lui prodiguer conseils et avis. Que le Très-Haut et sainct Georges, notre patron, et cette assemblée ici réunie, en soient les témoins.

Et il resta ainsi, dans cette position, attendant que le Gouverneur reconnaisse et accepte son allégeance.
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Arwel

Le Gouverneur vit s'avancer le Seigneur de Glandage et écouta son serment, essayant de ne pas trop remuer sur ce siège où elle se trouvait immobilisée depuis des heures...

Moi, Kernos Rouvray, Sire de Glandage par la grâce des Gouverneurs du Lyonnais-Dauphiné, et de Roynac par les bienfaits du mariage, Conseiller Militaire de l'Ost et Officier de l'Ordre de Sainct Georges, reconnaît Sa Grâce Arwel de Clérieux comme représentante légitime de la Couronne ducale du Lyonnais-Dauphiné et donc comme ma suzeraine pour les terres dépendant de la seigneurie de Glandage qui m'a été baillée.

Je jure donc, à travers elle, au Duché du Lyonnais-Dauphiné, de ne jamais nuire à sa personne et à ses intérêts, ainsi qu'à ses biens en l'assurant de ma fidélité. Je jure également de défendre ses terres et ses intérêts par les armes en tout lieu et tout temps, ainsi que de lui prodiguer conseils et avis. Que le Très-Haut et sainct Georges, notre patron, et cette assemblée ici réunie, en soient les témoins.

Elle prononça ensuite la phrase rituelle :

Messire, j'accepte votre allégeance...

Elle lui fit ensuite signe de se relever et attendit qu'un autre membre de la Noblesse s'avance...
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Spacewolf

Comme a son habitude, Space était dans le fond de la salle adossé au mur.
Il suivait la ceremonie de loin.

Après plusieurs heures de cérémonie, les bâillements commençaient a se faire de plus en plus présent...

Il espérait que cette ceremonie finirait rapidement...
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Instructeur de l'école militaire
Vétéran de Mont-Aiguille et de Vae Victis
~Fidelitate et Honore~

Kederick

Le baron de Montfort etait sorti amaigri de sa retraite à l'abbaye des Ayres située sur ses terres. Il etait un peu fatigué mais elle lui avait été bénéfique... Il rentra au domaine de Montfort où il trouva son epouse alitée, prete a enfanter.

Son intendant Erwann lui donna toutes les missives arrivées ces dernières semaines et trouva celle concernant les allégeances, envoyée par Dauphiné. Il se fit préparer un cheval, il vêtit des atours plus en adéquation avec son rang, quittant la Bure qui lui avait été imposée.

Après une rapide collation, il prit le chemin de Lyon à brides rompues. La douceur de l'air printanier et sa cure de jouvence lui donnant des ailes. Avant la fin de l'après midi, il fut rendu au palais ducal où il entra en trombes. Il savait qu'il arrivait tardivement, lui qui d'ordinaire etait a cheval sur le protocole. Il salua ses nobles paires présents et prit la direction du trone ducal pour preter allégeance au Lyonnais Dauphiné en la personne de sa gouverneur.

IL connaissait assez peu Arwel mais la savait devouée au duché et avait deja l'expérience d'un mandat à la gouvernance. Aussi, il posa un genou à terre, et dit d'une voix forte:

Votre grace, veuillez excuser ce retard de notre part pour l'allegeance. Je rentre d'une longue retraite et mon épouse est alitée car notre second enfant s'apprete à venir au monde...

Nous, Kederick de Saint-Prigent, Seigneur d'Amplepuis par la grâce des Gouverneurs du Lyonnais-Dauphiné, Baron de Montfort et seigneur d'Aubenasson de par les bienfaits du mariage, Officier de l'Ordre de Sainct Georges, reconnaît Sa Grâce Arwel de Clérieux comme représentante légitime de la Couronne ducale du Lyonnais-Dauphiné.

De par mes fiefs et mon rang, je jure fidélité, aide et conseil au Duché du Lyonnais Dauphiné

Puissent le Très Haut et les hommes en être témoin.

Le Baron se releva et se retira dans l'assistance.
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Arwel

Le Gouverneur était un peu lasse de voir cette cérémonie s'étendre au delà de la tombée de la nuit... Elle pensait à ce qu'elle aurait pu faire au lieu d'être coincée sur ce fauteuil à attendre que tout le monde vienne prêter serment.

Le Baron de Montfort prit la suite, il semblait quelque peu amaigri par rapport à la dernière fois où elle l'avait rencontré. Elle accompagna sa progression vers elle d'un sourire. Elle savait que cet homme était l'un des rares en ce Duché à savoir mettre la politique de côté pour le bien du Lyonnais Dauphiné... Elle entendit la voix s'élever comme dans un rêve... Elle se sentait épuisée...

Votre grace, veuillez excuser ce retard de notre part pour l'allegeance. Je rentre d'une longue retraite et mon épouse est alitée car notre second enfant s'apprete à venir au monde...

Nous, Kederick de Saint-Prigent, Seigneur d'Amplepuis par la grâce des Gouverneurs du Lyonnais-Dauphiné, Baron de Montfort et seigneur d'Aubenasson de par les bienfaits du mariage, Officier de l'Ordre de Sainct Georges, reconnaît Sa Grâce Arwel de Clérieux comme représentante légitime de la Couronne ducale du Lyonnais-Dauphiné.

De par mes fiefs et mon rang, je jure fidélité, aide et conseil au Duché du Lyonnais Dauphiné

Puissent le Très Haut et les hommes en être témoin.

D'une voix qui commençait à traduire sa fatigue, Arwel rendit son serment au Baron :

Baron... J'accepte votre allégeance... Nul besoin d'excuses pour votre retard... Je suis heureuse d'apprendre que votre famille va à nouveau s'agrandir... Transmettez toute mon amitié à votre épouse et mes voeux de prompt rétablissement lorsqu'elle aura donné naissance à votre second enfant... Puisse le Très-Haut veiller sur votre famille... Une famille aussi attachée au Lyonnais Dauphiné que le Lyonnais Dauphiné l'est à elle...

Le jeune Gouverneur ponctua ses paroles d'un sourire bienveillant, elle était heureuse d'apprendre si bonne nouvelle en ce jour qui s'étirait...

Cependant, elle avait l'espoir que cette cérémonie prendrait bientôt fin et elle jeta à Dauphiné un regard qui semblait lui demander si elles verraient la fin de ce jour bientôt...
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Elorane

Elorane n'avait pas eut la force, ni le courage de redescendre a Lyon, depuis deja quelque temps elle voyait toute son energie s'envoler, elle fit donc venir Hector pour lui dicter une lettre qu'il devrait porter au plus vite au chateau de Lyon

Citation:

Votre grace,

Ne voyez pas dans ma non presence, du non respect, bien au contraire, mais je me sens si faible et je n'aurais eus la force de venir jusqu a vous, c'est pour cela que mon valet se chargera de vous porter ce plis

Nous, Elorane de la Chambre-Nasira, vicomtesse de Crest, Baronne de Poet, Dame de Saint-Symphorien-sur-Coise, de Monestier d'Allemont et de Thielt. renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel, pour nos terres vicomtal, baronial et seigneural.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Faict à Saint-Symphorien-sur-Coise, le 7 eme jour du mois d'avril de l'an mil quatre-cent cinquante-huit

Elorane de la Chambre-Nasiria

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Nynaeve87

Dauphiné soupira quand elle vit le regard du gouverneur se poser sur elle.
Etait-ce le changement de saison qui portait tout un chacun à s’alanguir de la sorte, toujours était-il que nombre de feudataires n’avaient pas renouvelé leur serment et qu’il serait bientôt trop tard.
Depuis son retrait des affaires politiques, Nynaève avait appris à écouter autrement.
Il lui semblait que le mandat qui s’annonçait allait être difficile parce qu’aucun n’arrivait plus à écouter, oubliant le meilleur qui était en chacun…
Elle sourit à Kédérick qui reprenait sa place et se leva afin de s’adresser à la vicomtesse de Clérieux.
Il était plus que temps de procéder à la remise du fief de retraite de l’ancien gouverneur.

Votre Grasce… je sens votre impatience, en cette fin d’après midi, d’aller vous reposer un peu avant ce travail colossal qui vous attend, aussi je me permets d’appeler devant vous Pénélope de Barsac à qui nous allons remettre la vicomté de la Garde Adhémar.

Dauphiné arrêta son regard brun sur la jeune femme l’invitant à avancer alors qu’elle-même allait se placer aux cotés d’Arwel. Curieuse façon qu’avait la vie parfois d’inverser les choses. Peut-être pour rappeler qu’elle n’était qu’un cycle, que les choses n’étaient pas si importantes qu’elles pouvaient le laisser à penser parfois.

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Terwagne_mericourt

La cérémonie s'éternisait, encore et encore, et s'il ne s'était agit de son obligation de rester assise parmi les autres conseillers, mais encore plus de la promesse qu'elle avait fait à l'ancienne Gouverneur d'être là au moment où on lui remettrait sa Vicomté, nul doute que la Dame de Thauvenay aurait déjà rejoint son bureau.

Jouant nerveusement avec ses mains, elle se disait que non, elle ne se sentirait décidément jamais aussi bien au milieu de la foule que ce qu'elle se sentait au milieu des chiffres, des dossiers d'audience en appel, des préparatifs de festivités. Le protocole, les cérémonies diverses, les endroits où il faut se montrer et faire bonne figure même quand on a mieux à faire, elle ne s'y ferait sans doute jamais. Elle était bien trop sauvage et discrète pour s'y sentir à son aise.

Baillement retenu, regard posé sur un visage choisi au hasard, elle laissait son esprit vagabonder dans les méandres de ses idées noires. Il fallut que le nom de Pénélope fut prononcé pour qu'elle retombe à des pensées plus terre à terre.

Tournant son visage en direction de celle-ci, elle l'observa s'avancer, et lui adressa un sourire.
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Penelope.

Rester et assister à la longue procession de génuflexions rituelles et habituelles devant le trône d'or ou quitter la salle sans dire mot, plongée dans des pensées secrètes que la rumeur aurait tôt fait de véhiculer par delà les murs, pourtant épais, du Château de Lyon.
Le choix était cornélien... Sauf que rien ne l'empêchait de demeurer assise sur son siège, dans le rang réservé à la Noblesse, quitte à s'endormir, ce qui arriverait certainement. Elle pourrait alors s'adonner à ses rêves interdits où les corbeaux se transformeraient en gargouilles pour l'éternité.

Quand Nyna l'appela elle fit d'abord craquer ses chevilles avant de se lever, puis comme à confesse, s'avança d'un pas décidé en cherchant des yeux Hardryan, y plongea dedans avant de croiser le sourire de la Dame de Thauvenay auquel elle répondit.
Puis s'arrêtant à une distance bien calculée, et avant de poser genou au sol, elle posa son regard vers les yeux d'Arwel.
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Arwel

Enfin, Dauphiné sembla avoir pitié d'elle... Un sourire reconnaissant à Nyna... Cette dernière lui annonça la remise du Vicomté de l'ancien Gouverneur... D'ailleurs, Arwel vit la Dame de Mirmande s'arrêter à respectueuse distance et son regard investir le sien... Elle ne rencontra qu'un regard indifférent car tout indifférait l'actuel Gouverneur, sauf l'amour de son fiancé et celui de ses véritables amis... Tout ce qui pouvait représenter la politique, sous n'importe quelle forme la dégoûtait... Donc, le regard indifférent d'Arwel se posa sur la femme qui se trouvait face à elle et c'est d'une voix neutre qu'elle demanda :

Pénélope de Barsac... Octroi vous est fait de la Vicomté de la Garde Adhémar... L'acceptez-vous ?

Les iris vides de la jeune femme se vrillèrent dans les yeux de Pénélope...
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Penelope.

A priori le Gouverneur voulait expédier cela rapidement, elle se dépêcherait donc de réciter ce qu'elle avait à dire tout en la fixant

Oui, Votre Grâce, c'est librement que j'accepte la Vicomté de la Garde Adhémar et ainsi devenir vassal du Lyonnais Dauphiné ...
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Arwel

Lorsque que la Dame de Mirmande eut répondu, le Gouverneur lui tendit sa petite main blanche et froide tout en continuant le rituel :

Vous engagez-vous sur votre foi à servir le Lyonnais Dauphiné et promettez-vous fidélité, aide et conseil à son Gouverneur ?
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Penelope.

Suivant le rituel, Pénélope approcha ses mains des siennes et répondit d'une voix claire à Arwel

Moi Pénélope, Dame de Mirmande, j'engage ma foi pour servir dignement le Lyonnais Dauphiné et je promets fidélité, aide et conseil à sa Grâce, Dame Arwel Vicomtesse de Clérieu, légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné
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Arwel

Le rituel touchait à sa fin... Le jeune Gouverneur poursuivit :

Je vous octroie donc la Vicomté de la Garde Adhémar et m'engage, au nom de votre suzerain le grand Duché du Lyonnais Dauphiné, à vous fournir protection et justice.

Ensuite, il fallait sceller le lien vassalique et là, Arwel, malgré sa répugnance pour tout acte de violence ne réfléchit pas une seconde et abattit sa frêle main sur le visage de la nouvelle Vicomtesse... Sa voix s'éleva à nouveau :

Que ceci soit la dernière offense qu'on vous inflige...

Toujours sans laisser paraître la moindre émotion, Arwel fit un léger signe pour que la Vicomtesse se relève et la pria de rejoindre Nyna :

Veuillez vous approcher de Dauphiné afin qu'elle puisse procéder à la remise de vos armes et blasons.

Un nouveau regard vers Nyna... Que faisons-nous ensuite ? murmurèrent ses lèvres...
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Flyerstyle

Le seigneur des Lances Briançonnais, toujours tapi dans son coin patientait, attendant son tour arrivé. Mais la longueur de la cérémonie éveilla en lui un flot de pensées qu'il ne peut canaliser durant l'espace de quelques secondes, de quelques minutes, difficile à dire. Le temps s'arrêtait dans ces moments là, pour celui plongé dans un autre monde. La grande pièce de Pierre Scize était calme et les voix résonnaient fort. Fort...le bruit claquant d'une gifle. Fly sortit de sa léthargie et se fraya nu chemin poliment pour pouvoir assister à la scène. La gouverneur remettait son fief de retraite à la dame de Mirmande, ce qui le fit sourire. Le sourire laisa place aussitôt à de l'inquiétude. Je n'ai toujours pas prêter serment moi, mordiable...Voyant l'espace se libérer devant le gouverneur il s'y dirigea calmement, digne, s'agenouilla, regarda le gouverneur droit dans les yeux.

Nous, flyerstyle, Seigneur des Lances de Briancon renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel Vicomtesse de Clérieu, et cela au nom du fief de Chateauneuf de Galaure qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Briancon.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Une fois son devoir acquitté, flyerstyle s'inclina une dernière fois avant de se retirer et de laisser place à ce qui s'apparentait au ballet des Seigneur des Lances

Penelope.

Pénélope tendit la joue pour recevoir la gifle, laquelle d'après la tradition, devrait être la dernière impunie.
Pas de quoi en faire tout un plat, une gifle c"était une gifle, ça avait l'avantage de faire circuler le sang et donner de belles couleurs.
Puis elle se souvint les mots d'Arwel quand elle même lui avait remis sa patente, alors elle esquissa un sourire et murmura

Merci votre Grâce... Ce fut un plaisir...

Puis elle s'avança vers Nyna pour procéder à la remise de ses armes et blasons...
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Helsinki

La célébration des anoblissements n'en finissaient pas. cela durait depuis maintenant quelques heures. la dernière à s'être approché fut la dame de Mirmande.
Du coin où il avait pris place il voyait tout avec du recul et un certain amusement.
Il entendit claquer la gifle vassalique puis se dit qu'il était peut-être de bon ton de s'avancer . En effet il ne pouvait plus attendre. il s'avança donc dan l'allée puis arrivé prés du gouverneur il posa un genou à terre et récita d'une voix monocorde :

Nous, Helsinki, Seigneur des Lances de Lyon , seigneur des lances de Lyon renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel Vicomtesse de Clérieu, et cela au nom du fief d'Ecully qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Lyon.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Il espérait ne rien avoir oublié , il n'osait pas se relever. chaque prestation de serment était comme une nouvelle naissance.
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Code:

Maccornell

Voyant ses collègues se précipiter, le poursuivant d'armes ne put réprimer un bèh. Il faut dire que voir les militaires supplier ainsi pour qu'on leur rende un fief qu'ils pensaient détenir était assez cocasse. Et puis, s'ils respectaient le protocole, ils devraient au moins attendre que le doyen des seigneurs de lances ouvre les hostilités.
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Helsinki

Helsinki se dit qu'il avait peut-être fait une erreur , en effet , il sentait beaucoup d'yeux sur lui et puis il ne put pas se réprimer d'entendre un
Béh venu du fond de la salle .
Il se retourna et vit Mac qui le regardait les sourcils froncés, le sourire narquois.
Il avait perdu toute son assurance.
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Code:

Nynaeve87

Nyna allait se lever pour remettre à Pénélope l'acte officiel qui avait été signé à saint Antoine après les quelques péripéties que génèrent toujours l'enregistrement d'un nouveau fief et de son blasonnement quand elle vit s'avancer le seigneur des lance de Lyon qui semblait pour le moins pressé de s’agenouiller.

La brune sourit, fixant la vicomtesse de la Garde Adhémar et l’invitant alors à la rejoindre afin de ne pas troubler davantage le soldat qui semblait pressé de vaquer à ses occupations.

Alors, sortant le velin de son porte document de cuir noir elle le lui remit, fixant un instant ses yeux dans les siens.

Doucement, juste pour elle…

Au regard de l’investissement et des décisions que tu as su prendre pour notre duché, au regard de ton courage devant l’adversité je suis fière de te remettre aujourd’hui les armes de la garde Adhémar que j’ai composé en pensant à toi. Puisse ce soleil d’or t’accompagner toute ta vie durant.

Nyna savait qu'elle n'avait pas soutenu la jeune femme comme elle l'aurait du durant son mandat encore fâchée qu'elle était d'un incident qui l'avait secoué au conseil de guerre quelques temps auparavant. Il lui avait fallu un peu de temps pour revenir et pardonner.Mais c'était bien plus légère qu'elle se sentait aujourd'hui. Curieux ce coté pesant de la revanche qui en fin de compte ne dégage rien de positif.

Citation:

A tous présent et advenir salut.

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict MontJoy, Roy d'Armes de France, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de Dame Penelope de Barsac, dict Pénélopedefrance , Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, quant à l'octroi d'un fief de retraite de qualité Vicomtale pour elle-mesme comme les lois Héraldiques l'y autorisent Sis au fief nommé La Garde Adhemar en Lyonnais-Dauphiné.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de La Garde Adhemar est bien Fief du Duché du Lyonnais-Dauphiné.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant au dicte fief est " De gueules à trois bandes d'or, un soleil du même brochant sur le tout" , soit, après dessin

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques .

Faict le trentième jour du mois de Mars de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Huit, sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie

Puis elle retournant vers le gouverneur elle s’efforça de répondre au mieux à son interrogation lui chuchotant à l'oreille...

Plus qu’un anoblissement votre Grâce…

Alors, dardant la salle de son regard brun...

J’appelle maintenant Messire Tenshikuroi à s’avancer devant nous.
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Helsinki

Il semblait qu'il venait de commettre un impair, une faute mais pourquoi s'était il précipité ainsi, il se le demandait encore. Il se sentit devenir rouge, confus bafouilla quelques mots d'excuses incompréhensibles, puis se remit dans la file des petites gens mais tout le monde avait assisté à la scène . Demain on ne parlerait que de ça.
Sa fierté venait d'en prendre un coup. La honte l'envahissait . Cela resterait pour un temps certain son plus mauvais souvenir.

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Code:

Penelope.

Pénélope sourit à Nyna et prit le velin tendu, restant un long moment à observer ce soleil.
Elle se souvint avoir souvent dit qu'elle n'en voulait pas de ce fief de retraite, mais Nyna l'avait convaincue, lui soulignant qu'elle pourrait à son tour anoblir ceux qu'elle pensait méritants.

Vicomtesse........mon dieu pourvu qu'elle ne soit pas obligée de se trimballer avec une robe brodée, brochée, bardée de quincaillerie et d'abandonner ses bottes pour des ballerines de vair....Elle sourit à cette idée, sachant pertinemment qu'elle ferait bien comme elle en aurait envie de toutes façons, et que ce titre n'allait pas changer sa façon d'être.

Posant à nouveau son regard sur Dauphiné, elle la remercia pour ses mots alors qu'un large sourire étira ses lèvres.......Il était beau ce soleil d'or....

Hop une génuflexion de plus pour une courbette au Gouverneur puis elle laissa le champ libre aux Seigneurs des lances.
Tout en adressant un signe de tête rassurant à l'encontre d' Helsinki qui semblait gêné de la situation, elle rejoint sa place tout en Le cherchant du regard.
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Hardryan

Le regard d'Hardryan n'avait pas quitté Pénélope depuis l'instant où ses chevilles avaient craqué et qu'elle s'était levée pour se rendre devant le trône du Gouverneur. Bien plus que la cérémonie qui se déroulait, c'était elle qu'il suivait avec attention et il ne serait pas permis de perdre une miette de ce qui se jouait devant ses yeux.

Sans doute lasse de cette cérémonie fort en longueur, le Gouverneur avait décidé d'expédier les procédures de l'octroi du fief de retraite de Pénélope. La gifle fut tout aussi expéditive et Hardryan se demandait s'il ne s'agissait pas là d'un simple plaisir sadique alors que le baiser vassalique ou une main sur le livre des vertus aurait pu tout aussi bien faire l'affaire.

La claque résonnait toujours dans le tympan d'Hardryan quand Pénélope se releva et reçu l'acte officiel de son vicomté. Ses yeux toujours sur elle croisèrent les siens alors qu'elle s'était retournée et regagnait sa place bien trop loin de la sienne, ce à quoi il remédierait dès l'instant où la cérémonie se terminerait.
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Tenshikuroi

Tenshi avait suivi la cérémonie d'allégeances comme tous les simples dauphinois, curieux de voir défiler les dirigeants du Duché. Il y avait cependant un intérêt particulier car il savait que sa marraine allait recevoir son fief de retraite. Et comme prévu, à l'issu d'une cérémonie qui lui avait paru particulièrement longue cette fois ci, Pénélope reçu la charge de la Garde d'Adhemar en récompense, méritée, des services rendus au Duché. Il eut à peine le temps de poser un regard ému sur sa marraine que Dauphiné attira son attention. A priori, Nyna lui demandait de s'avancer. Les yeux de Tenshi balayèrent alors instinctivement la salle et il se détacha doucement du groupe pour se présenter devant le hérault. Il inclina légèrement la tête pour saluer Dauphiné et posa son regard dans le sien en attendant la suite.
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Nynaeve87

Nyna regarda le vice Chancelier s’avancer à son tour. Voyant qu’il s’avançait vers elle, la brune l’invita à venir devant le gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Lors de son mandat à la tête de notre prestigieux duché, la vicomtesse de la Garde Adhemar a souhaité vous élever pour tous les services que vous avez rendus aux duchés ces dernières années.
Je vous prie donc de vous agenouiller pour rendre hommage au duché et à son gouverneur, Dame Arwel, vicomtesse de Clérieux.

Dauphiné connaissait peu l’impétrant s’étant éloigné de Mercurol depuis bien longtemps. Elle l’avait croisé quelques fois à Pierre-Scize quelques mois auparavant, investi et sérieux. Fronçant légèrement les sourcils, elle vit qu’il portait sur sa cape les armes du Lyonnais-Dauphiné, ce qui n’était autorisé qu’aux régnants, mais il n’était pas l’heure aujourd’hui d’intervenir.

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Tenshikuroi

Tenshi écouta attentivement les paroles de Dauphiné et écarquilla légèrement les yeux à se qu'elle annonçait. Ainsi donc, aujourd'hui, il serait anobli. Vassal du Duché qui plus est. Il était honoré de cette reconnaissance. Dauphiné lui indiqua de se présenter devant Arwel. Aussi, Tenshi lui sourit puis repris un visage solennel pour poser un genoux à terre devant le Gouverneur, en plongeant ses yeux dans les siens.
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Arwel

Merci votre Grâce... Ce fut un plaisir...

Ces mots qu'elle avait elle-même prononcés lorsque la situation était inversée quelques mois plus tôt amenèrent un sourire sur les lèvres d'Arwel.

Ensuite vinrent les Seigneurs des Lances. Nouveau sourire du Gouverneur.

Nous, flyerstyle, Seigneur des Lances de Briancon renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel Vicomtesse de Clérieu, et cela au nom du fief de Chateauneuf de Galaure qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Briancon.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Arwel lui rendit son serment de sa douce voix :

Seigneur des Lances Flyerstyle, j'accepte votre allégeance avec plaisir...

Lorsqu'il se fut retiré, le Seigneur des Lances de Lyon s'avança à son tour, le Gouverneur l'encouragea d'un sourire :

Nous, Helsinki, Seigneur des Lances de Lyon , seigneur des lances de Lyon renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel Vicomtesse de Clérieu, et cela au nom du fief d'Ecully qui nous a été octroyé en qualité de Seigneur Des Lances de Lyon.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Alors qu'elle allait lui répondre, Arwel vit le Seigneur des Lances de Lyon se décomposer, bredouiller, puis se sauver... Elle hésita un instant, ne sachant ce qu'il lui arrivait... Puis se leva de son fauteuil rembourré pour aller le chercher dans la foule, alors que Nyna appelait Tenshi et qu'il était déja agenouillé devant elle... Elle jeta un regard désolé à Tenshi...

Veuillez me pardonner messire Tenshikuroi, je désirerais pouvoir rendre son serment au Seigneur des Lances de Lyon avant de procéder à votre anoblissement... Je suis vraiment désolée de ce contre-temps, veuillez vous relever en attendant...

Nouveau sourire désolé, avant de se diriger droit vers le Seigneur des Lances de Lyon, un sourire bienveillant sur les lèvres cette fois. Lui tendant la main, elle lui rendit alors son serment doucement :

Seigneur des Lances Helsinki... Vous n'avez commis aucun impair et n'avez pas à avoir honte d'avoir voulu vous acquiter de votre prestation de serment... Il me tient à coeur de vous le rendre tout de suite... J'accepte donc votre allégeance avec plaisir... Soyez assuré de mon respect pour vous ainsi que pour tous les Seigneurs des Lances du Lyonnais Dauphiné...

La jeune femme lâcha sa main lentement puis retourna près de Tenshi pour enfin s'occuper de lui...

Nous pouvons reprendre...

Le petit Gouverneur parfaitement bien proportionné attendit qu'il s'agenouille à nouveau et s'approcha de lui, elle ne supportait plus d'être coincée sur son fauteuil...

Messire Tenshikuroi... La Vicomtesse de La Garde Adhemar a demandé pour vous au collège héraldique l'octroi de la Seigneurie de Saint Firmin...L'acceptez-vous ?
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Tenshikuroi

Moment de flottement. Le Seigneur des Lances lyonnais venait présenter son allégeance au Gouverneur et Arwel semblait hésitante elle aussi sur la marche à suivre. Devant la mine déconfite de Hels, celle-ci choisi de s'occuper de lui en premier, ce qui était parfaitement normal.

Arwel a écrit:

Veuillez me pardonner messire Tenshikuroi, je désirerais pouvoir rendre son serment au Seigneur des Lances de Lyon avant de procéder à votre anoblissement... Je suis vraiment désolée de ce contre-temps, veuillez vous relever en attendant...

Faites donc, Votre Grasce, je vous en pris.

Tenshi se releva donc, le temps que la Gouverneur puisse répondre au Seigneur d'Ecully. Lorsqu'elle eut fini et qu'elle se plaça à nouveau devant le viennois, Tenshi posa à nouveau genou à terre et plongea ses yeux dans les siens alors qu'elle énonçait la question rituelle.

Arwel a écrit:

Messire Tenshikuroi... La Vicomtesse de La Garde Adhemar a demandé pour vous au collège héraldique l'octroi de la Seigneurie de Saint Firmin...L'acceptez-vous ?

Accepter un fief... question fondamentale. La noblesse, et trop nombreux étaient ceux qui l'oubliaient, n'était pas une question de titres ou de privilèges. C'était avant tout, une question de devoirs. La charge de terres mais surtout des gens y vivant. Les devoirs envers le duché sans lesquels toutes distinction héraldique n'avait de sens. Tenshi avait vu trop de nobles de titres, et non de cœurs, pour en devenir un lui même. Aussi, c'est en pleine conscience qu'il répondit.

Oui, votre Grasce, c'est librement et avec un grand honneur que j'accepte la Seigneurie de Saint-Firmin et de devenir ainsi, le vassal du Lyonnais-Dauphiné.
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Maccornell

C'était à n'y rien comprendre. Le gouverneur accepta l'allégeance d'un soldat qui prétendait avoir reçu un fief du Lyonnais-Dauphiné alors qu'en juin de l'année passée un texte émanant de l'héraulderie royale avait bien rappelé que les fiefs de fonction n'existaient pas. Certes, il avait fallu près de huit mois avant qu'une discussion avec le roy d'armes et le gouverneur ne se mette en place pour trouver une solution qui convienne avec toutes les parties prenantes. Mais tant qu'à présent, les patentes n'avaient toujours pas été remises aux soldats. Aussi tout acte visant à se proclamer ou à faire croire à la noblesse pouvait amener les contrevenants devant le tribunal héraldique....

Le plus surprenant, c'est que le Gouverneur alors qu'elle était en pleine remise d'un fief à Tenshi, courut après le seigneur des lances de Lyon qui venait de réaliser son erreur. C'était à se demander où le Vicomtesse de Clérieux avait le tête... Mais cette fois le poursuivant d'armes, fatigué par la durée de cette cérémonie qui avait dépassé la minuit depuis bien longtemps, se contenta de lever les yeux au ciel un bref instant. Là, où il était, mis à part le futur anobli, personne ne devait avait remarqué son expression dubitative.
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Arwel

Après l'acceptation du futur Seigneur de Saint Firmin, le Gouverneur lui tendit sa petite main froide et, gardant son regard dans celui de Tenshi, poursuivit :

Vous engagez-vous sur votre foi à servir le Lyonnais Dauphiné et promettez-vous fidélité, aide et conseil à son Gouverneur ?
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Tenshikuroi

Essayant de suivre le rituel qu'il avait vu plusieurs fois se dérouler devant ses yeux, Tenshi plaça ses mains en léger contact avec celles du gouverneur.

Moi, Tenshikuroi Deschenaux, je m'engage sur ma foy pour servir avec honneur et dignité le Lyonnais-Dauphiné. Je jure, Fidélité, Aide et Conseil à son Gouverneur légitime.
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Arwel

Il lui fallait donc terminer le rituel :

Je vous octroie donc la Seigneurie de Saint Firmin et m'engage, au nom de votre suzerain le grand Duché du Lyonnais Dauphiné, à vous fournir protection et justice.

Lors de son premier mandat, elle avait opté pour le baiser vassalique, cette fois, elle avait choisi la manière forte. Sa main gauche quitta celle du jeune Seigneur de Saint Firmin et vint s'abattre, sans violence pour autant, vu sa gracilité, sur la joue de Tenshi.

D'une voix douce, elle accompagna son geste de ces paroles :

Que ceci soit la dernière offense qu'on vous inflige...

Un nouveau Seigneur venait de rejoindre les rangs de la Noblesse Dauphinoise. Un léger sourire sur les lèvres, elle enchaîna :

Tenshikuroi Deschenaux, Seigneur de Saint Firmin... Veuillez vous approcher de Dauphiné afin qu'elle puisse procéder à la remise de vos armes et blasons.

Le jeune Gouverneur resta debout afin d'assister à cette remise aux premières loges.
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Tenshikuroi

Tenshi s'était posé la question, il avait maintenant la réponse. Arwel avait choisi la gifle plutôt que le baiser vassalique. Parfait, Tenshi aimait la symbolique du geste qui rappelait le coup d'épée lors d'un adoubement.

Le nouveau Seigneur se releva doucement puis, quittant pour la première fois les yeux d'Arwel, il inclina légèrement sa tête en prononçant d'une voix posée mais parfaitement audible.

Merci, Votre Grasce.

Puis il se replaça devant Dauphiné, attendant que Nyna fasse son office.
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Guidel

Une fois tous les conseillers ducaux ainsi que quelques membres de la noblesse passés, à son tour, le baron de La Salle s'agenouilla devant le gouverneur, tandis que son prédécesseur déjà se reculait pour rejoindre l'assemblée... Il jeta un regard en arrière, voyant le seigneur de Saint-Firmin s'éloigner avec ses nouvelles armes reçues des mains de Dauphiné avec une pointe de tristesse... Qui donc se souvenait encore de Freyelda la Pieuse, sa suzeraine pour qui il avait dessiné le blason de la seigneurie jadis octroyée à titre de baronnie? Va, nouveau seigneur de Saint-Firmin, puisses-tu honorer le titre que tu viens de recevoir aussi bien que la précédente dame de ces terres... pensa-t-il.

Une fois encore, il serra les dents au moment de poser le genoux à terre... Décidément il s'en souviendra toujours de ce duel avec le juge Donlope... Une fois encore, il planta les yeux dans ceux de la suzeraine régendant le Lyonnais-Dauphiné en l'absence du Dauphin de France. Prenant son temps, il prononça à nouveau les mots que tant de fois il avait dit:

Moi, Guy de Hoegaarden, dit Guidel, baron de La Salle et seigneur de Mont-Dauphin, renouvelle mon serment d'allégeance au Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, en mon nom, en celui des terres qui m'ont été octroyées et au nom des serfs vivants sur ces terres. Une fois encore, je jure aide, conseil et fidélité à mon suzerain. Ma lame et le bras qui la tiend demeurent éternellement au service du Dauphin et de son représentant, le gouverneur.

Il attendit réponse de la dite représentante du suzerain avant de se relever tout aussi péniblement qu'il s'était agenouillé et de regagner l'assemblée dans un boitement plus marqué qu'à l'arrivée.

Sans trop savoir quand j'aurais l'occasion de faire prêter serment à Guidel, étant donné le peu de temps laissé aux LJD la noblesse du Lyonnais-Dauphiné pour prêter allégeance en rp sur la gargotte, ainsi que le peu de temps qu'il reste avant les prochaines élections ducales, j'ai fini par me décider à poster un rp que vous, les joueurs, pourrez replacer avant ou après les nouveaux octrois de titres et fiefs.
Avec mes excuses pour les joueurs que ce post aurait pu perturber.

LJD Guidel

Edit après interventions de Arwel, Tenshi et Nyna.

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Arwel

Ayant terminé l'anoblissement du Seigneur de Saint Firmin, le Gouverneur vit s'avancer vers elle le Baron de La Salle. Il lui apparu vieilli... Elle l'observa pendant qu'il s'agenouillait et écouta attentivement son serment :

Moi, Guy de Hoegaarden, dit Guidel, baron de La Salle et seigneur de Mont-Dauphin, renouvelle mon serment d'allégeance au Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, en mon nom, en celui des terres qui m'ont été octroyées et au nom des serfs vivants sur ces terres. Une fois encore, je jure aide, conseil et fidélité à mon suzerain. Ma lame et le bras qui la tiend demeurent éternellement au service du Dauphin et de son représentant, le gouverneur.

Lorsqu'il eut terminé, elle officia à nouveau :

Baron... J'accepte votre allégeance...

Une fois cela fait, elle lui fit signe de se relever et le regarda pensivement s'éloigner, notant qu'il semblai boîter encore plus à présent.
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Nynaeve87

Nyna qui s’était tenue juste un peu en deçà du gouverneur avait écouté l’échange de serment attentive, et invita l’impétrant à l’accompagner jusqu’à son pupitre.
La elle sortit le contreseing qui avait été préparée par Cyanne à l’hérauderie. Elle eu un sourire en pensant à l’enthousiasme de la jeune fille et apposa son scel avant de le tendre à Tenshikuroi.

Voici seigneur de Saint Firmin vos armes et la preuve en ce jour que vous devenez vassal du grand duché du Lyonnais-Dauphiné. Je me tiens à votre disposition pour toute question qui vous viendrait à l’esprit quand à ce nouveau statut qui est le votre et les droits et devoirs qu’il vous confère.
Puissiez-vous vivre Noblement.

Citation:

Anoblissement de Messire Tenshikuroi au rang de Seigneur et l'octroi du fief de Saint Firmin proposé par Dame Pénélope de Barsac, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Il portera désormais : « D'azur au lion d'or armé et lampassé de gueules, à la bande brochante d'argent chargée de trois roses aussi de gueules » soit, après dessin :

Faict en l'enceinte de la Chapelle Saincte Antoyne, le troisième jour du mois de mars de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Huit.

Je clôturerais les allégeances dans deux jours, le temps de laisser les retardataires s'agenouiller sachant les difficultés relatives au fait que le conseil ait autant trainé...

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Tenshikuroi

Avec un vent de fierté et une tendre pensée naturelle vers la jeune fille qui avait réalisé le dessin de son blason, Tenshi se saisit du contreseing. Il inclina à nouveau la tête en murmurant quelques remerciements à l'intention de Nyna, puis, se retira afin de laisser la place à d'éventuels autres nobles n'ayant pas encore fait leur devoir.
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Julienurs

Julienurs arriva a la cérémonie, en retard, à son habitude.
Elle alla faire une révérance a la gouverneur, s'excusa posa un genoux a terre et dit:

Nous,Julie de Barsac, Baronne de Saint Vallier, reconnaissons notre vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain, Dame Arwel

Par ce serment, nous lui jurons aide, conseil et fidélité et à travers elle à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Nous jurons de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter notre aide à son conseil ducal.
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Spacewolf

Space etait toujours au fond de la salle regardant les allegences.
Il se demandait s'il devait lui aussi s'avancer pour preter serment?
Est ce que les 7 seigneurs des lances du Duché etaient enfin reconus comme tels?
Ou restaient'ils des seigneurs sans terre!

Bien qu'il avait d'autre chose a faire, il decida de rester la ou il etait et attendit pour voir la suite de la ceremonie
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Instructeur de l'école militaire
Vétéran de Mont-Aiguille et de Vae Victis
~Fidelitate et Honore~

Arwel

Le Gouverneur conservait son sourire avenant afin que les Nobles qui n'avaient pas encore prêté serment n'aient pas de craintes à venir la voir... La technique adoptée semblait fonctionner puisque la Baronne de Saint Vallier s'approcha pour remplir son devoir :

Nous,Julie de Barsac, Baronne de Saint Vallier, reconnaissons notre vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain, Dame Arwel

Par ce serment, nous lui jurons aide, conseil et fidélité et à travers elle à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Nous jurons de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter notre aide à son conseil ducal.

Arwel rendit alors son serment à la Baronne :

Baronne... j'accepte votre allégeance...

Un signe à Julie pour l'inviter à rejoindre la salle... Un regard sur la pièce pour voir si d'autres s'aprocheraient encore d'elle avant la fin de la cérémonie...
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Feanaro56

Florian avait tenu à se rendre lui meme pour l'allégeance.
Sa jambe le tirait un peu, ça lui refit penser pendant toute la durée du voyage à cette fameuse nuit ou il pensait secourir une femme battue par des brigands mais c'est lui qui c'était fait avoir.

Ses idées allaient ici et là, il y aurait déjà beaucoup de noble sur place ... Il força la marche pour ne pas arriver trop en retard.

Une fois arrivé à Lyon, il descendit tant bien que mal de cheval et monta clopin-clopant les marches qui menaient à la salle.

Lorsqu'il entra, il vit Dauphiné qui appelait ... "son épouse" ... devant le gouverneur.
Il suivit malgré tout la suite et fut extremement surpris du résultat. Ils en avaient parlé un bon moment mais comme quoi les choses peuvent changer rapidement.

Il chassa toutes ces idées de son esprit et suivit avec attention l'autre élévation.
Son visage s'était malgré tout renfrogner ... des regards ... Il aurait eu envie de sortir son épée mais ce n'était pas le jour, il décida d'aller à son tour devant le siège du gouverneur mais il fut surpris en sortant de ses reveries de voir sa soeur s'agenouiller. Il attendit qu'elle reprenne sa place parmi les autres nobles pour aller s'agenouiller à son tour.

Un genou à terre, la main sur la garde de son épée, il annonça :

Nous,Florian de Barsac, Seigneur de Neuville sur Saone, reconnaissons notre vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain, Dame Arwel

Par ce serment, nous lui jurons aide, conseil et fidélité et à travers elle à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Nous jurons de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter notre aide à son conseil ducal.

Il baissa légèrement la tete et attendit.

Arwel

Arwel avait l'impression que cette cérémonie n'en fnirait jamais, cependant, elle conservait son sourire en regardant le Seigneur de Neuville sur Saone s'approcher pour prêter serment :

Nous,Florian de Barsac, Seigneur de Neuville sur Saone, reconnaissons notre vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain, Dame Arwel

Par ce serment, nous lui jurons aide, conseil et fidélité et à travers elle à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Nous jurons de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter notre aide à son conseil ducal.

La jeune femme lui répondit doucement :

Messire... j'accepte votre allégeance...

Arwel tendit alors sa main diaphane pour inviter Florian à se relever et à rejoindre la salle...
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Nynaeve87

Nyna avait retardé le moment le plus possible afin de laisser aux feudataires le temps de s'agenouiller un à un.
On finissait surement toujours par être blasé par ce genre de cérémonie et à juste raison.
Quelque part elle trouvait dommage que les uns et les autres n’y voit qu’un devoir parmi d’autre alors qu’elle pouvait juste être l’occasion de la rencontre pour tous ceux qui un jour avaient donné pour ce duché souvent de bien différentes façons.
Ayant écouté le serment de Féanaro avec l’attention qu’elle portait à chacun, elle se leva et vint s’agenouiller à son tour.

Juste avant de clore cette cérémonie votre grâce, sachez que Nous, Nynaève de Gaudemar, Vicomtesse de Clermont en Trièves, Dame de Mornant et du Glaizil par mon époux renouvelle mon serment d'allégeance au Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son gouverneur légitime et à travers vous au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III.
Une fois encore, je jure aide, conseil et fidélité à ce grand Duché.
Puisse ma lame et mon bras demeurer alerte et réactif.

Juste une pause, le temps de respirer et d’ajouter.

Je vous prie d’excuser l’absence de mon époux qui a du rester alité à la suite d’une mauvaise fièvre qui je l’espère sera vite soignée.
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Arwel

Arwel voyait arriver la fin de la cérémonie avec plaisir et ce fut un sourire éclatant qui vint s'épanouir sur ses lèvres. Elle regarda Nyna pendant qu'elle prêtait à son tour serment :

Juste avant de clore cette cérémonie votre grâce, sachez que Nous, Nynaève de Gaudemar, Vicomtesse de Clermont en Trièves, Dame de Mornant et du Glaizil par mon époux renouvelle mon serment d'allégeance au Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son gouverneur légitime et à travers vous au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III.
Une fois encore, je jure aide, conseil et fidélité à ce grand Duché.
Puisse ma lame et mon bras demeurer alerte et réactif.

Le Gouverneur sourit en entendant les derniers mots de Nyna :

Vicomtesse... Nyna... J'accepte votre allégeance... Et je ne doute pas de la réactivité de votre bras...

Arwel eut un léger froncement de sourcils en apprenant la nouvelle de la maladie de Gérault, cela l'inquiétait, elle murmura pour n'être entendue que de Nyna :

Bien sûr que je l'excuse... J'espère qu'il se remettra vite, transmets-lui toute mon amitié...

La Bienveillante lui sourit à nouveau et l'invita à se relever pour clôturer la cérémonie...
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Hardryan

"Début des allégeance Lundi 02 mai 1458 !" C'était ce que le Gouverneur avait dit... Il y avait un problème par contre: le lundi tombait le 3 mai 1458 dans l'univers non parallèle dans lequel le Montagnard vivait. Après s'être creusé les méninges un millième de seconde à savoir s'il ferait une demande pour faire changer les dates de sorte que le mois de mai comporterait deux lundis ou deux 2 mai, l'un le dimanche et l'autre le lundi, le duc de Queyras se dit qu'à se casser la tête comme ça il n'aurait plus le temps de casser les pieds à d'autres et que tout ça ça lui cassait les noix. Fouillant dans sa poche, il se dit que de casse-noisettes il n'en avait pas besoin, il y avait déjà bien assez de casse-ci et casse-ça dans le monde et si ça continuait ainsi ça finirait bientôt en casse-toi.

C'est donc ainsi qu'à la demande du Gouverneur il fit préparer la salle des allégeance pour le matin du lundi 3 mai avec tout le bon goût que le Gouverneur avait souhaité. Jetant un coup d'oeil aux portraits des anciens Gouverneurs, le Montagnard se demanda s'il devrait faire retirer les portraits de feue sa Grâce Numalane, de la vescomtessa Umiko, de feue la vicomtesse Freyelda, de la mère du Gouverneur la vicomtesse de Crest, Elorane, de la vicomtesse Nynaève, de feue la vicomtesse Lavoyageuse, de la vicomtesse Arwel et de la vicomtesse Pénélope... Naturellement, le Montagnard s'attarda plusieurs instants à contempler le portrait de cette dernière, la botte fière, le nez retroussé, belle à croquer... *Crac!* Non! fit-il en gobant sa dernière noisette. En aucun cas il ne ferait retirer les portraits de ces femmes, et surtout pas celui de celle-là! D'autant plus que l'harmonie et l'équilibre de la pièce seraient bouleversés par ces enlèvements. D'ailleurs, certains croiraient sans doute à un vol ou à une vente de feu au profit du duché; l'absence des figures ferait très mauvaise figure, sans compter la différence de couleur là où les cadres auraient été retirés.

Le duc fit donc étendre les grandes tapisseries de gueules, d'azur et d'or qui affichaient fièrement le blason Lyonnais-Dauphinois. Et puis un tapis. Rien d'autre. La modestie étant quelque chose qui semblait faire défaut au nouveau Gouverneur, il ne s'étoufferait donc pas avec si le Montagnard ne faisait pas décorer la salle avec tout un tas de fioritures et ornements divers.

Quelques heures plus tard, au petit matin, tout était prêt pour accueillir la noblesse lyonnais-dauphinoise et les Conseillers ducaux pour les prestations d'allégeance, ne manquait plus que Dauphiné et le Gouverneur avait déjà vu avec elle pour qu'elle soit là le... lundi 2 mai 1458.

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_geoffroy_

Lundi 02 mai... Hum... C'est qu'il avait du mal dans le comptage des jours... et encore il était même parti sur le 02 avril... C'est qu'avec tout ce qui lui arrivait ces derniers jours, Geoffroy était un peu perdu, du moins dans les jours et dates.. Son mariage, les élections, sa nomination et tout ce qu'il avait à faire en ses débuts. Non pas qu'il s'en plaindrait, de toute façon ce n'était pas son genre de se plaindre de telles situations, plutôt à faire face et travailler pour pallier aux différents problèmes. Ce jour ci, c'était la cérémonie d'allégeance... Il allait en voir du beau monde. Laissant son Porte Parole s'occuper de la décoration, il se prépara chez lui tranquillement avec sa femme qui allait l'accompagner ce jour.

Fin prêts, ils prirent le chemin de la salle des allégeances, et y entrèrent après quelques minutes de marche. Il salua le Porte Parole d'un signe de tête, les deux hommes s'entendaient tellement bien ces derniers temps, il se retint de le prendre dans ses bras pour rester dans les convenances... Il esquissa un sourire en coin et s'installa où il devait se placer, entrainant sa douce pour qu'elle se place à ses cotés.

Il ne restait plus qu'à attendre le Hérault et les allégeances pourraient enfin commencer...
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Plumedange

*Lundi...et oui pas de date pour la blondinette, juste un jour.
Son époux était venu lors du week-end lui dire que lundi aurait lieu la cérémonie, elle c'était donc empressée de faire les boutiques avant le jour convenu.

Ayant fort appréciée la coupe de sa robe de mariée, elle avait plus ou moins commandé la même pour ce fameux jour.
Une toilette plutôt rougeoyante tel un soleil en cette période printanière.
Des anglaises rendait sa coiffure différente et moins "sauvageonne" que d'habitude.
Ses cheveux passé devant ses épaules auréolaient son visage et étaient mit en valeur.
Sur sa tête, la fameuse couronne qu'elle ne pouvait pas ne pas porter pour cet évènement vu son importance.
A son cou, le collier qui ne la quittait plus et à son doigt cette bague qu'elle ne retirait et ne retirerait jamais.

Il lui avait tout de même fallu près de deux heures pour se préparer, mais c'est avec un sourire rayonnant qu'elle prit la main de son époux pour l'accompagner jusqu'au château.

Elle affichait un air ravi, tel l'enfant qu'on emmène au cirque ou au théâtre.
Il y avait de grands comédiens dans la noblesse, mais aussi des paons, des loups, des dindes...
Cela lui rappela une discussion culinaire qui c'était tenu en ces murs d'ailleurs.
Un sourire à cette pensée alors que rêveusement elle suivait son aimé.

Entrée dans la salle ou elle prit le temps de regarder la décoration et chacun des portraits affichés s'attardant sur celui de la douce Arwel...
La bienveillante, cet épithète lui allait à ravir.
Apercevant Hard, Plume inclina légèrement la tête en sa direction.
En d'autres occasions elle se serait approchée, l'aurait taquinée avec un "Vostre Grasce" qu'il n'appréciait guère, aurait bavardé chocolatine aggrémenté de quelques "Hardy", mais aujourd'hui les choses étaient différentes.
La jeune fille se contenta de suivre sa moitié jusqu'au siège ou il devait s'installer et pendant que personne n'était là, hormis le porte parole bien sur, elle prit la liberté de s'asseoir sur l'accoudoir du siège.

Cette marche l'avait épuisée et elle se promit de lui demander de faire quérir une voiture pour le retour.
Elle avait faim et à l'idée de rester des heures debout à côté de lui, une soudaine envie de s'asseoir l'avait prise.
En souriant elle se pencha vers son oreille, lui murmurant quelques mots.*

-T'y voilà mon coeur, bientôt il te faudra faire le gouverneur, j'ai hâte de voir comment tu va t'en sortir.

*Un baiser sur sa joue de déposé avant de reporter son attention sur l'entrée de la salle guettant les arrivées afin de se remettre debout dès que tout du monde affluerait.*
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Nynaeve87

Le régnant avait prêté allégeance au Roy et était maintenant reconnu officiellement comme gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Nynaève avait apprécié la rapidité avec laquelle il avait pris les choses en main, en tout cas pour la partie qui la concernait. Il était organisé et déterminé ce qui lui facilitait les choses. Elle n’avait guère le temps en ce moment de courir après les choses.
Demain, commencerait à Embrun son nouveau mandat de maire et ce travail supplémentaire allait lui demander une organisation sans dérogeance.
C’est donc l’esprit tout occupé qu’elle entra dans la salle d’allégeance qu’elle avait l’impression d’avoir quitté la veille. Elle avisa le Duc de Château Queyras, le gouverneur et son épouse qui se tenait déjà prêt à commencer.
Les saluant respectueusement de la tête, elle alla s’installer à son pupitre espérant que les conseillers feraient diligence cette fois ci.
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Hardryan

Dauphiné n'avait pas trainé. Heureusement, car cela ne lui plaisait pas trop de passer trop de temps en compagnie du Gouverneur, de son épouse, et de la tête de celle-ci. Ne sachant pas trop lequel des trois prenait le plus de place, le Montagnard s'était dirigé vers le fond de la salle, près des portes dans l'espoir de...

Dans l'espoir. Et donc, Dauphiné était arrivée, la cérémonie pouvait commencer. Plus vite elle débuterait, plus vite elle se terminerait, comme une dent qu'on arrache: plus on laisse trainer, plus ça fait mal. Un bon coup sec et hop! Le Montagnard ouvrit les portes en grand.

La cérémonie d'allégeance à sa Grasce _Geoffroy_ va désormais commencer.
Les membres du XXIXe Conseil ducal du Lyonnais-Dauphiné sont maintenant appelés à s'avancer par ordre protocolaire pour prononcer leurs serments. Les nobles vassaux du duché pourront venir renouveler les leurs par la suite.

Que du beau monde, que du beau monde. Ils entrèrent tous sauf ceux qui n'entrèrent pas, allez savoir pourquoi. Le duc de Queyras, en tant que Porte-Parole, alla se placer derrière Sa Grasce et Sa Grasce consort pour observer la suite de la cérémonie. Il noterait les noms de ceux qui ne respecteraient pas le protocole, et sans doute finiraient-ils en bigoudis anglais.
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Estalabou

Et voila.... Une nouvelle cérémonie pouvait débuter... Dans un coin, au fond de la salle, le vieux Duc regardait les gens s'affairer et le porte la bonne parole appeler les conseillers ducaux à venir prester allégeance.

Il se demandait combien de temps allait durer les allégeances cette fois ci et s'il arriverait à prester serment avant la tombée du jour...
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Duc de Gap, Vicomte de Chandieu, Vicomte de Tursan, Baron de Cauna, Seigneur de Mison

Tenshikuroi

Tenshi avait été annobli lors du mandat précédent, c'est donc la première fois qu'il franchissait les portes de la salle d'allégeance en tant que vassal du Duché. Il renouvellerait un serment qu'il avait prononcé il y a peu de temps. Vétu de ses habituels habits noirs, frappés des armes de Saint-Firmin, il attendait patiemment que les conseillers ducaux s'égrainent les uns derrières les autres.
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Guidel

Une nouvelle fois, c'est en armure que le baron de La Salle pénétra dans la salle des allégeances et des annoblissements. Mais cette fois, aucune poussière ne maculait encore sa lourdre cape azur de la Licorne, le harnois - qui avait été remartelé et huilé- brillait de nouveau.

D'un pas confiant et rapide, bien qu'il boitât toujours, Guidel s'avança vers le nouveau gouverneur, le regardant droit dans les yeux. Ignorant totalement tout autre que Geoffroy et "Dauphiné", il dépassa les rangs de l'assemblée et s'agenouilla avant d'entamer:

Votre Grâce... Des affaires fâcheuses se déroulent en ce moment même à Clermont et mon ordre m'a explicitement demandé de m'y rendre au plus vite. Mon destrier m'attend dehors... Je vous prie d'accepter mon serment d'allégeance avant mon départ, car je ne sais quand ni dans quel état je rentrerai sur les terres qui me sont chères.

Il était réellement contrit, son regard voilé baissé vers le sol. Il laissa passer un instant avant de reprendre.

Moi, Guy de Hoegaarden dit Guidel, en tant que baron de La Salle et seigneur de Mont-Dauphin, renouvelle mon serment d'allégeance envers le Lyonnais et Dauphiné et envers son nouveau gouverneur, Geoffroy de La Chambre, fils de Kalten le Sanglant de Vannes et d'Elorane de Nasiria. Une fois encore, je jure conseil, aide et fidélité à mon suzerain en mon nom, au nom des terres de La Salle et de Mont-Dauphin et au nom des serfs vivant sur ces terres. Si par ma lame, ma langue ou ma vie je puis servir mon duché, ils sont vôtres, votre Grâce.

Il demeura ainsi, agenouillé, durant plusieurs instants, attendant la réponse de se suzerain avant de partir séance tenante vers Clermont.
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Akmer

L’annonce avait été faite, et Akmer avait eu du mal de quitter ses bureaux à Grenoble pour se rendre à la cérémonie d’allégeance du nouveau conseil ducal. Avec nonchalance il tirait sans cesse sur son uniforme pour éviter tous mauvais plis, essayant tant bien que mal à ne faire honte à personne.
Assez rapidement il arriva sur place, le buste droit et le visage dénué d’une quelconque expression. Il fallait dire aussi qu’il n’avait ni la tête à rigoler, ni même à sourire, et plus vite il en aurait terminé, plus vite il pourrait se remettre au travail, et ne se concentrer qu’à ce dernier.

Léger signe de tête aux gardes postés à l’entrée, il entra d’un pas vif, et fit immédiatement le tour des personnes présentes des yeux. Déjà pas mal de personnes, et pour sur qu’il en aurait plus, alors que le connétable se rapprocha de suite vers le gouverneur et des quelques membres du conseil ducal présents. A ce qu’il s’en souvenait, se n’était pas à lui de passer en premier, et il en profita pour rester un peu à l’écart pour ne pas se mêler à tous ces grands nobles du duché.

Il avait les personnes les plus importantes dans son champ de vision, alors que, mettant les mains dans le dos, restant droit et immobile, il balayait la salle du regard tout en lâchant un dernier soupire.
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Le connétable est un homme, un vrai. Il va à la mine.
Tous à vos pioches !

_geoffroy_

Geoffroy avait remarqué la salle se remplir peu à peu, attendant ses Conseillers Ducaux avec une certaines impatience qui devait se voir sur son visage... Tapotant du pied, il fut sorti de ses pensées par l'arrivée de Sire Guidel. C'est qu'il arrivait droit vers lui.. Que lui voulait il ? il haussa un sourcil, se demandant ce qui l'amenait à passer outre le protocole, puis le regarda s'agenouiller en l'écoutant. Une histoire à Clermont... Évidemment avec ce qu'il s'y passait ces derniers temps... Il haussa très légèrement l'épaules puis esquissa un léger sourire.

Baron, j'accepte vostre allégeance.

Il attendit que l'homme se lève, lançant un regard au Hérault et chercha du regard son Premier Conseiller qui devait normalement ouvrir le bal... Mais ce ne fut ainsi, et ce n'était pas pour lui déplaire, n'aimant pas quand tout était écrit...
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Guidel

Il se redressa et sourit légèrement au jeune homme ainsi qu'à son épouse avant de reprendre une mine plus sérieuse et de prendre congé.

J'espère être de retour au plus vite pour assister à votre gouvernance, votre Grâce. Quels que soient mes serments envers le roy, je n'hésiterai pas une seule seconde à galoper vers Lyon si ma présence y devient nécessaire, sachez-le.

Il avisa le porte-parole ainsi que les autres conseillers ducaux qui s'approchaient peu à peu.

Monsieur le duc, conseillers, excusez mon irruption qui a pu vous paraître cavalière. Une lettre d'allégeance scellée n'aura jamais autant de valeur qu'un serment prononcé de vive voix devant l'assemblée des nobles... Je vous souhaite à tous un bon mandat.

Le temps pressait. Il arrêta là le flot de paroles, il inspira profondément, rajusta le fourrerau de la bâtarde ciselée d'une licorne à son flanc et fit volte-face. Il semblait presque avoir oublié de boiter quand il s'en fut à grand pas, il ne pensait plus, déjà dans son esprit il avalait les miles au galop, chevauchait prêt à défaire les ennemis du roi et du Lyonnais-Dauphiné ou à mourir.
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Demons

Cela faisait trois années, presque jour pour jour que Demons n'avait pas été dans cette situation, celle de jurer allégeance au gouverneur en tant que conseiller ducal. De plus c'était à lui d'ouvrir le bal en tant que premier conseiller! Habillé de son pourpoint bleuté, Demons était arrivé à l'heure pour la cérémonie contrairement aux dernières fois où il passait souvent dans les derniers. Il attendit tranquillement le début de la cérémonie auprès des autres conseillers.
Lorsque tout fut prêt et que Geoffroy fut sur son siège de gouverneur, Hardryan, le porte parole, annonça le début des allégeances, c'était maintenant à Demons. Regardant derrière lui, Demons remarqua que la salle était bien pleine. Respirant un bon coup comme pour oublier ces longues élections difficiles, Demons mit un pied dans l'allée centrale lorsque Guidel arriva en tromble pour préter allégeance. Visiblement les récents évènements le contraignait à quitter Lyon et ne pouvant pas rester dans une cérémonie purement protocolaire il cassait les règles. C'était cette spontaneité que Demons aimait, celle où rien n'était écrit où tout pouvait basculer, changer.
Laissant donc la priorité à Guidel, Demons prit place dans l'allée centrale juste après celui ci lorsqu'il quitta le gouverneur pour suivre à son tour. Lorsqu'il fut devant le siège du gouverneur, Demons se présenta à Geoffroy comme le désirait le code puis posa le genou à terre et regarda le gouverneur fixement dans les yeux sans sciller avant de dire d'une voix claire sans accrocs :

Moi, Demons, Baron de Salerans, en ma qualité de juge et premier conseiller du Lyonnais Dauphiné, jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance à Messire Geoffroy de la Chambre légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin Marc-Philippe. Je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'effectuer mon travail au sein du conseil ducal en toute circonstance.
Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Salerans et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.

Puis Demons attendit que le Geoffroy lui fasse signe avant de se relever. Saluant alors celui-ci d'un signe de tête, Demons reprit sa place auprès des conseillers. Il était de nouveau lié à ce duché qu'il chérissait temps, il était maintenant temps de remplir sa promesse face au peuple.

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Penelope.

Jeu des allégeances, passation de pouvoir et autres courbettes était parfois un peu plus alétoire, avec des têtes qu'on aimait, ou qu'on détestait, à des postes qu'ils méritaient, ou non, parfois. mais que voulez-vous... c'était l'jeu, ma pauv'Lucette!

Le monde allait commencer à affluer, tous le sourire aux lèvres, niais ou hypocrite c’est selon, un tintamarre de rire obséquieux et de compliments mielleux… En somme rien de bien étonnant

Elle regarda le soleil de fin d'après midi. Il fallait qu'elle se bouge un chouya le séant pour avoir le temps de rentrer chez elle, se changer et revenir illico. Déjà trouver une toilette digne de ce nom, c'était une ruine, et on avait beau être Vicomtesse, c'était la crise pour tout le monde.
Evidemment, selon la sacrosainte loi de "Savoir se pavaner pour être remarqué" qui voulait qu'on ne ressorte jamais une tenue déjà portée parce que ca fait réchauffé, mais elle n'avait pas le temps d'aller trainer ses bottes dans les échoppes parisiennes et se contenterait de sa houppelande, houppelande qui avait la valeur de celui qui le lui avait offerte.
Une fois prête elle épingla ces breloques et vérifia sa coiffure dans le miroir. Deux doigts glissés entre ses bouclettes histoire de montrer qu'elle ne sortait pas du lit, pas la peine d'en faire plus de peur d'avoir une choucroute sur la tête et ne pouvoir passer entre les portes.

Aussi, c'est toute guillerette et non point enivrée d'alcool mais d'amour, que Pénélope entra dans la salle surdorée des Allégeances. Petit signe discret envers le Gouverneur et sa moitié puis elle opta pour le quart de tour droite, bien connu des militaires, et chercha du regard le Porte Parole histoire de ne pas planter là au milieu des tentures, les talons de ses bottes s'enfonçant peu à peu dans le moelleux des tapis quand elle ne marchait pas.
Toujours coincée dans son quart de tour elle l'aperçut enfin, les autres n'existaient plus, reprenant donc le bon sens de la marche, elle exécuta un réel arret sur image, le vide de son regard se trouvant remplacé par une myriade de sourires optiques à l'attention du Duc de Queyras.

Elle reprit ses esprits quand elle s'aperçut que le Baron de la Salle avait totalement dérogé au Protocole et s''était permis de passer le premier sans le moindre scrupule. Pénélope préféra en sourire, et continua à penser secrètement, pour le moment on ne le lui avait pas interdit cette fonction.

Un Baron peut toujours en cacher un autre, une fois Guidel échappé, Démons arriva enfin. Le temps du blabla habituel et une fois relevé, Pénélope lui emboita le catogan, pensa qu'elle devrait attacher ses cheveux de la même façon, se demandant si le tissu était du brocard ou de l'étamine de soie, et surtout si cela n'abîmait pas la tignasse d'avoir toujours ce truc coincé au niveau de la nuque. Elle chassa de son esprit les questions capillaires qui étaient devenues, faut bien se l'avouer, un sujet de préoccupation ces jours derniers à Lyon, puis elle approcha du trône et effectua une semi génuflexion.

Nous, Pénélope née Montbazon Navailles, Vicomtesse de la Garde Adhémar et Dame de Mirmande, renouvelons notre serment d'allégeance au Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son Gouverneur légitime et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III.
Une fois encore, jurons aide, conseil et fidélité à ce grand Duché qui est le nôtre.

Quand elle eut l'autorisation de se relever, elle effectua le quart de tour inverse pour se caler contre un bord de fenêtre sans manquer de saluer le Duc Estalabou, regrettant de ne pas voir Valérianne à ses côtés, puis elle se rapprocha de son filleul le Seigneur de Saint-Firmin et du Connétable Akmer.
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_geoffroy_

Ecoutant les excuses de Sire Guidel, il ne put qu'opiner du chef en le regardant, lorsqu'il se releva pour repartir, son regard se posa sur ses conseillers... la cérémonie allait donc pouvoir reprendre... Enfin... Débuter concrètement. Le Premier Conseiller s'approcha d'un pas sûr et lui dicta son allégeance promptement et d'une voix intelligible. Il hocha légèrement la tête.

Baron, j'accepte vostre allégeance. Je ne peux qu'espérer que vostre expérience et vostre sâgesse saura nous estre utile tout au long de nostre mandat.

Il attendit qu'il se relève pour le saluer, puis aperçut celle qui fut à peu près tout pour lui... Hum... Je la refais... Celle qui fut son Capitaine, son Gouverneur, et conseillère par moment. Il esquissa un sourire en la regardant s'approcher et écouta son allégeance avec attention.

Vicomtesse, j'accepte vostre allégeance. Je ne saurai me passer d'une Battante au sein de mon Conseil. Gardez vostre ténacité, elle saura pousser nostre Conseil autant qu'il le faudra.

Il lui sourit lorsqu'elle se releva puis attendit patiemment le prochain Conseiller à passer. Il savait que cette journée allait être longue.. Il tournait la tête par moment vers sa femme, lui souriant tendrement... Elle était à ses cotés, et il ne s'en sentait que mieux...
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Raithuge

Raithuge assistait une fois de plus à la cérémonie d'allégeance, à nouveau en tant que conseiller ducal. Cette fois-ci, c'était en tant que conseiller sans poste qu'il venait prêter serment. Pourquoi ce choix? il avait tout simplement voulu prendre part à une plus grande partie du conseil ducal, pouvant ainsi amener son avis sur tous les sujets, sans expressement en servir un seul qui lui prendrait tout son temps. de plus, cela permettait à de jeunes loups motivés de se former à des nouveaux postes, ce qui permettait de garantir la pérennité de certains savoirs.

aujourd'hui, il pretait serment à un jeune gouverneur, méconnu du public, mais qui avait réussi a se hisser a ce poste, tant convoité, après des heures de délibérations.
c'est dans cet état d'esprit qu'arriva le seigneur de la Vallouise, suivant des deux dinosaures du conseil qu'était le baron et cette chère Pénéloppe.
La main sur la garde de son épée, l'autre main sur le coeur, agenouillé, et le regard fixé dans celui du gouverneur, raithuge s'exclama:
Moi, Raithuge, seigneur de la Vallouise jure devant Aristote et les hommes , aide, conseil, fidélité et allégeance à Messire Geoffroy, gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers lui, satrès sainte majesté Levan, troisième du nom. Mes terres ainsi que mon épée sont au service de ce duché.

Raithuge fit claquer son poing sur coeur, et attendit que le gouverneur accepte son allégeance avant de regagner sa place.
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Plumedange

*Plume dès l'arrivée de Nyna, c'était relevée et se tenait debout à côté de son époux.
A son salut la blondinette avait à son tour incliné la tête agrémentant le tout d'un sourire.
Nyna était une Dame très occupée et les occasions pour lui parlées étaient devenues bien rare, malheureusement d'ailleurs.
Néanmoins, Plume ne désespérait pas d'un jour réussir à l'inviter prendre le thé.

Hard annonça ensuite le début des allégeances et vint se placer près de son époux et d'elle-même.
Le défilé des nobles du Duché allait commencé et Plume était bien décidée à n'en point rater une miette.
Regardant les tenues chatoyantes, les bijoux divers,...
Apercevant le père de la belle Cyanne, la jeune fille eut une pensée pour elle et la chercha du regard.
Sure que si elle avait été là elle l'aurait déjà vue, elle était toujours époustouflante.
Son regard s'attarda un instant sur Tenshi avant d'être attiré par quelqu'un qui s'avançait.
Ce n'était pas Demons, mais un autre Baron.
Le Baron De La Salle.

Dans ses souvenirs, elle se souvenait toujours l'avoir vu prêter serment, souvent de façon un peu précipitée et il avait l'air d'ailleurs pressé aujourd'hui.
Le harnois brillant d'avoir été entretenu peu avant n'échappa pas à la gouverneur consort qui se perdit dans ses éclats quelques instants, le temps que la voix de Guidel résonne dans la salle.

Elle écouta sa prestation d'allégeance et elle fut touchée de l'entendre citer le nom du père de son aimé, d'ailleurs elle tourna la tête vers lui à ce moment là le regardant accepter l'allégeance avant de reporter son regard sur Guidel qui se relevait sourire aux lèvres.
Ses paroles avaient quelque chose qui fit sincèrement sourire Plume et qui voulait la faire parler d'ailleurs.
Ce qu'elle fit en souhaitant simplement un bon voyage à Guidel et en souhaitant le revoir en bonne santé dès sa mission terminée.

Alors que Guidel sortait, sans son boitillement qu'il semblait avoir laissé là dans la salle, la blondinette aperçu Péné, le petit signe qu'elle fit vers eux, enfin était t-il pour eux ce signe?
Hardy était non loin et il était possible que...
Oh elle se posait décidément trop de questions en ce moment.
Peu importait si il était pour eux ou pour Hard, elle, n'avait rien contre Péné et donc tout aussi discrètement elle lui rendit son signe.

Ce fut ensuite au tour de Demons de prêter allégeance et il fut écouté avec attention.
Il avait été au centre de nombres discussions ces derniers temps et le regard de Plume se fit un instant triste en y repensant, mais elle la chassa bien vite de peur qu'on se méprenne sur celui-ci.

Après Demons vint donc le tour de Pénélope dont Plume gardait de bons souvenirs de leur collaboration.
Lors de son mandat de prévôt, elle avait même été une des rares à ne pas se disputer avec elle et à comprendre la pression qu'on exerçait sur ses frêles épaules.
La jeune fille avait tenté d'être là aussi pour elle, mais une personne avait bien mieux réussi qu'elle à rendre le sourire à la Dame de Mirmande, pour son plus grand plaisir d'ailleurs.
Voir l'ex-capitaine en robe alors qu'on n'en avait pas l'habitude surprenait toujours et la jeune mariée la regardait avec un doux sourire, admirant au passage sa chevelure qu'elle avait laissé repousser pour la plus grande joie de Plume.
Ils étaient beau et cela lui allait si bien...

Les réponses que Geoff fit à ses deux premiers membres du conseil furent apprécié par Plume qui acquiesça doucement autant pour Dem's que pour Péné.

Une fois que celle-ci se fut relevé elle échangea un regard avec son époux et posa doucement une main sur son bras, heureuse d'être à ses côtés.

Ce fut ensuite Raith' qui s'approcha et qui fut écouté avec tout autant d'attention que les précédents par la Lyonnaise dont l'esprit marquait quelque petites absences entre deux allégeances.*
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_geoffroy_

Quand Penelope rejoint les Conseillers Ducaux, ce fut au tour de Raithuge de le rejoindre et prêter allégeance. Il l'écouta donc attentivement et sourit à la fin de ses paroles. Ils n'avaient pas été des plus proches, d'ailleurs il ne le connaissait que peu voire pas du tout. Toujours à parler sans retenue et penser tout haut. Des qualités ou défauts, tout dépendait de comment il était pris en fait, peut être avec un peu plus de tact... Mais bon c'était ainsi et puis il faudra bien qu'ils travaillent ensemble après tout.

Seigneur, j'accepte vostre Allégeance, puisse vostre franc parler nous estre utile au Conseil.

Il lui sourit et le laissa rejoindre les autres en attendant Leo..
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Ayorleo

Le Prévôt était arrivé sur le tard pour assister à cette cérémonie d'allégeances et prêter lui même serment au nouveau Gouverneur. Son nouvel uniforme parfaitement ajusté sur les épaules il pénétra dans la luxueuse salle que son oncle avait fait préparer pour l'occasion avec tout le raffinement montagnard c'était évident. Juste derrière lui un petit groupe d'agent avait été missionné pour assurer la sécurité lors de la cérémonie... ceci dit il n'avait jamais vu personne troubler une cérémonie d'allégeances mais il valait mieux être prudent. Il lança un dernier regard au Commissaire viennois venu tout spécialement en la capitale remplacer le Lieutenant local qui occupait une tout autre place...

La plupart des conseillers étaient déjà là ainsi que bon nombre de noble. Il prit place alors que le défilé des uns et des autres commençait. Le Premier Conseiller en tête comme le voulait la coutume, suivi par la Vicomtesse de la Garde Adhémar et le Seigneur de la Vallouise. Le Gouverneur accepta leurs serments respectifs avec promptitude si bien que son tour arriva rapidement.

Il s'avança de quelques pas satisfait de voir que tout se déroulait à merveille... pas l'ombre d'un gredin dans la salle... il se présenta face à sa Grasce posant genoux au sol avant de lancer à voix haute.

Moi, Léon Devirieux, Prévôt des maréchaux du Lyonnais-Dauphiné, reconnait sa Grasce Geoffroy de la Chambre comme légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Par ce serment je jure aide, fidélité et conseil à mon Duché ainsi qu'à Sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Lévan le troisième de Normandie. Qu'Aristote m'en soit témoin.

Le poing du Prévôt vint se poser sur son cœur alors qu'il attendait toujours agenouillé que l'on accepte son serment...
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_geoffroy_

Et voici celui avec lequel il avait pu travailler au dernier Conseil Ducal... Un ancien dirait il par rapport aux autres Conseillers qui n'avaient pas mis les pieds ou autre chose d'ailleurs dans ce précédent Conseil. Au moins il était à jour sur à peu près tout, même s'il avait du démissionner vers la fin... Trop de fatigue sûrement, ou qu'importe en fait... C'est donc Ayorleo qui vint vers lui pour prêter allégeance une fois que Sire Raithuge se soit replacer avec ses collègues du Conseil. Qu'y avait il à dire sur cet homme à part qu'ils ne s'appréciaient pas des masses ? Hum... à force de dire ça, ils vont finir par croire qu'il a tout le Conseil à dos... M'enfin même s'ils ne seront probablement pas les meilleurs amis qui soient, pour sûr, ils avaient tout de même appris à travailler ensemble, et ce même sans grogner... Comme quoi rien n'était impossible icelieu !

Lorsqu'il entâma son discours, il sortit de ses pensées en le regardant, attendant qu'il ait fini son allégeance pour pouvoir lui répondre. Il esquissa un léger sourire puis reprit une fois le silence revenu.

Messire, j'accepte vostre allégeance. Puisse vostre expérience au sein de la Prévosté et au sein d'autres domaines vous être utile tout au long de ce mandat.

Il le laissa regagner sa place et lança un regard discret sur les autres Conseillers, espérant que le prochain arrive rapidement.
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Vanesfagg

Vanes avait était prévenu qu'elle devait assurait la sécurité lors de la cérémonie d'allégeance avec d'autres agents. c'est donc sans tarder qu'elle se prépara et prit la route.

Une fois arriver elle rejoignit le prévôt et les autres et ils entrèrent dans la salle. Dernier regard du prévôt pour s'assurer que les ordres avaient étaient comprit. Vanes lui sourit puis se positionna là ou elle aurait la meilleur vu d'ensemble sur la cérémonie et les personnes présentes.
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Samthebeast

Seconde fois qu’il se trouvait dans cette salle. La première c’était pour assurer la sécurité de sa marraine lors de la dernière cérémonie. Comme ce temps paraissait lointain, traquer les escrocs et les brigands à Embrun, cela lui manquait mais la criminalité était tombée à zéro ces temps-ci. Revenant dans le monde actuel, il releva la tête. La cérémonie avait débutée, en espérant qu’elle soit moins longue que celle d’avant, le double Commissaire pris place à coté de l’autre double Commissaire.

Et voilà à peine débutée que la cérémonie déviait du protocole, décidément il était écrit que rien ne se déroulerait jamais comme il était prévu. Demons puis Pénélope puis Raithuge et enfin Léo, voilà que c’était déjà à lui de prêter serment. Alors là il y avait de quoi être surpris, le ton était donné, il y avait autre chose à faire que de traîner dans cette salle pendant des heures et c’était une excellente chose. Il n’aimait pas cela le sénéchal, il préférait le grand air des montagnes aux salles peu lumineuses de la capitale.

Il attendit que le gouverneur accepte le serment du Seigneur de Montbardon et s’avança à son tour. Première fois, fallait pas se louper, il avait décider de copier quelque peu Demons, c’est le sourire aux lèvres qu’il prit une profonde inspiration, mis un genou à terre, regarda le gouverneur et dit :

Moi, Samthebeast en ma qualité de Commissaire au Commerce du Lyonnais Dauphiné jure aide, conseil, fidélité et allégeance à sa Grasce Geoffroy de la Chambre légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'effectuer mon travail au sein du conseil ducal en toute circonstance. Qu'Aristote m'en soit témoin.

Il attendit que son serment soit accepter avant de se relever et de retourner parmi les autres conseillers.
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Commissaire au Commerce du Lyonnais Dauphiné

_geoffroy_

A peine le Prévôt levé que le Commissaire au Commerce faisait son apparition. Au moins les choses avançaient et il ne pouvait qu'en être satisfait. Il regarda les deux hommes, l'un rejoignant ses collègues et l'autre arrivant face à lui prêt à déclarer son allégeance. Il ne le connaissait pas vraiment cet homme, seulement de renommée, à vrai dire ils ne s'étaient pas particulièrement croisé avant ce mandat, deux villes du même duché, mais les deux ne devaient pas être voyageurs dans l'âme. Il écouta alors religieusement l'allégeance récitée haut et fort, puis reprit à sa suite.

Messire, j'accepte vostre allégeance. Puisse vostre premier passage au Conseil Ducal être couronné de succès ! Vostre expérience en gestion municipale nous sera d'une grande aide.

Il le laissa rejoindre sa place et attendit le prochain Conseiller. Il jeta un regard à sa femme entre les deux allégeances et lui sourit tendrement avant de reporter sa pleine attention sur la cérémonie.
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Nathiavel

Le
Commissaire aux mines, vêtu de son uniforme de circonstance, entra dans la Grande Salle d'allégeances et s'avança
vers le trône.
Arrivé devant le Gouverneur,il le regarda droit dans les yeux, et mit un genou à terre.

D’une voix assurée et forte il déclama

Moi Nathiavel, en ma qualité de Commissaire aux Mines du Lyonnais Dauphiné, jure devant
Aristote et les hommes aide, conseil, fidélité et allégeance au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné
et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Une fois son serment accepté, Nathiavel se releva et rejoint le rang des Conseillers.

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--Gueusounette

La gueuse, moqueuse et rieuse, sans être envieuse suivait la cérémonie avec attention. Quand elle vit l'ancien maire de Valence, celui qui était satisfait de lui même bien plus que tout autre, était en train de s'avancer, elle eut du mal a retenir un rire.
Ne se rendait-il pas compte qu'il n'était qu'un jouet dont s'amusait la catin noble? Les mines, un poste dont personne ne voulait. Voila sa récompense
Serait-il plus fort que tous les autres comme il aimait à le prétendre? Ou une simple marionnette?
Et s'te foutue goutte qui ne cessait ne couler, elle renifla une fois encore

_geoffroy_

Et un de parti, un qui revenait... Non pas que ça devenait une certaine habitude, mais il trouvait cela presque amusant. Il regarda les deux hommes prendre place, se croisant au passage, puis écouta Nathiavel prêter serment... Ah ça il en avait entendu des choses sur lui, mais soit, il était au Conseil et il fallait bien faire fit de ces rumeurs pour se consacrer au vrai de la chose.

Messire, j'accepte vostre allégeance. Puissiez vous vous montrer aussi aimable et disponible que vous l'estes aujourd'hui tout au long du mandat.

Il le salua d'un signe de tête puis attendit le suivant.
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--Gueusounette

Elle en avait marre de renifler , s'irritant le nez sur sa manche durcit par la morve. Elle attendait cependant avec une impatience juvénile, l'allégeance hypocrite de la catin noble. Qu'attendait-elle? Elle, si présente en d'autres circonstances? Elle, qui avait cru bon de se decharger de son mandat sur un clown arrogant, qu'aattendait-elle? Que son mariage soit dissolu, afin de se racheter une conduite? Assurement les De Virieux prenait une sacré claque en l'acceptant parmi eux, et ça.... Ca avait tendance à la faire hurler de rire.

Le gouverneur avait été élu... Elle devinait la soupe à la grimace, chez les gones, Ca la ravissait... "Concorde" que disait les nobles des montagnes, "taisez vous" leur répondaient les votes. Et le bonheur de les voir obliger de prêter allégerance. Le vieil Argael semblait vouloir se faire désirer.

Un véritable bonheur !!! Se rendaient-ils compte de leur ridicule? Les urnes avaient parlé, fierté de coté il fallait mettre, et preter allégeance, ils étaient obligés

Plumedange

*Le suivant fut Léo.
Plume le regarda s'agenouiller et prêter serment qui aurait pu prédire de nombreux mois plus tôt qu'aujourd'hui les choses seraient ainsi, sûrement pas eux.
Mariée à Geoffroy, vivant à Lyon, le temps jadis semblait loin, emprunt de blessures qui la ferait toujours garder de la distance avec cet homme qu'elle avait à l'époque profondément aimé.
L'amour qu'elle avait éprouvé c'était définitivement perdu, mais une chose la chagrinait encore, les amis qu'elle avait perdu suite à cela.
Perdue dans ses pensées elle n'entendit guère la réponse que fit son époux au prévôt et elle le regarda s'éloigner.
La jeune fille avait été contente qu'il soit prévôt, mais elle commençait doucement à douter de cela, elle se promit d'aller mettre les choses au clair avec lui à la fin de cette cérémonie.

Son regard se porta alors sur une forme connue, très connue même.
Vaness...
Plume lui fit un franc sourire, ravie de la voir en ces lieux.

Ce fut Sam qui s'avança ensuite, ils avaient le droit à un vrai défilé de la prévôté finalement.
Léger sourire sur le visage du lieutenant alors qu'elle le regardait.
Un drôle de personnage que le Sénéchal, pour sur, mais elle l'appréciait même si ces derniers temps n'avaient pas été évident pour eux deux.
Elle inclina doucement la tête en sa direction tandis qu'il se relevait, le tout livré avec un sourire dans l'espoir de passer de partager des moments de rire dans un avenir proche.

Le suivant eut le don de lui faire perdre son sourire.
Elle préféra ne pas penser sur cette personne qu'elle ne connaissait qu'à la prévôté mais dont elle n'avait guère apprécié les paroles la seule fois ou il c'était adressé directement à elle.
Mais, comme elle n'aimait pas vraiment penser des choses négatives mais préférait les dires en face, elle attendrait qu'il daigne s'entretenir avec elle et pour cela il lui faudrait pousser ses pas jusqu'à son bureau.

La Dame de la Chambre réprima un bâillement.
Voilà la fatigue qui la gagnait déjà, ces affreux coups de barre qu'elle avait très régulièrement en ce moment.
De sa main libre elle frotta ses yeux et l'autre se resserra doucement sur le bras de son aimé alors qu'elle tentait de se replonger dans la cérémonie.*
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Hardryan

Le Montagnard était sur son promontoir derrière le Gouverneur à suivre le défilé d'un oeil attentif -faut dire que la vue était bonne de cet endroit même si en début de cérémonie, il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la pupille jusqu'à ce que Ooooooohhhh... Pénélope. Allez savoir pourquoi, alors qu'elle entrait dans la salle le temps prit une toute autre vitesse, le coeur du Montagnard se mit à faire "boum boum" dans une pétarade de feux d'artifices intérieurs. Sans en échapper aucun, il remarqua chacun des détails de sa tenue et de sa coiffure, de ses bouclettes et de leurs reflets, de ses clins de chaque oeil couleur noisette dans lesquels il plongeait pour y lire... une histoire qu'ils avaient maintenant tous les deux, pour son plus grand bonheur bien qu'il en déplaise à quelques uns. Pénélope... Et tout reprenait un sens. Il ne la quitta pas des yeux tout du long jusqu'à ce qu'elle prête allégeance et qu'elle retourne dans l'assemblée, après quoi des regards, tantôt furtifs, tantôt appuyés se frayèrent un chemin jusqu'à elle.

La cérémonie se poursuivait, les conseillers se succédaient sans que celle-ci ne soit perturbée par quoi que ce soit ou presque. Un reniflement agaçant. Quelqu'un avait sans doute oublié d'apporter un mouchoir. Un reniflement persistant et au-delà de la bienséance. Cherchant du regard un agent de la Prévôté, le Montagnard aperçu le Commissaire viennois Vanesfagg qui semblait avoir une bonne vue d'ensemble de l'assemblée. Captant son regard, il lui fit un signe afin qu'elle aille trouver la personne, une paysanne à ce qu'il semblait, et fasse le nécessaire pour que le bruit cesse.
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Loelia

Les allegences s'enchainerent, mais elle arriva en retard... ou plutot pile a l'heure. Passant en 4 eme vitesse les doubles portes battante de la salle en question elle compris au vu du grand silence qui pesait et au fait que personne n'avançait que cela devait etre son tour.
Garcieusement malgré un pas a vive allure, elle s'approcha du couple ducal pour preter allegence, commençant par reverancer la dame elle resta yeux ecarquiller a la fixer en la voyant bailler...
Insistante du regard... voyons Plume.... qu'elle image donnait elle la...
Petit sourire amusé pour finallement, poser un genoux a terre malgré la ardesse de la tache eu vu des robes toujours volumineuses et pleines de volant qu'elle arborait, finit par baisser la tete pour preter serment.

Nous, Cyanne Loelia de Vaucanson, Dame de Mions et actuelle Bailli du Lyonnais Dauphiné pretons serment, devant le Tres Haut, de fidélité, de conseil et d'allégence au Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Geoffroy de la Chambre ainsi qu'a sa femme, Gouverneur Consort, Plume de la Chambre, et par la même à sa serenissime Majesté Levan III.

Relevant un visage preux, elle sourit les yeux brillants a Geoffroy l'air de dire... profite bien de ce moment parce que le jour ou je me reprosternerait devant toi est pas arrivé . Puis se relevant en finesse, elle salua a nouveau la dame du Dauphiné d'une reverance et disposa rejoindre les autres conseillés.
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Tenshikuroi

La cérémonie avançait bien. Tenshi avait encore en mémoire la précédente qui s'était étirée jusqu'au couché du soleil. Cette fois, la valse de conseillers se déroulait correctement. L'ambiance était au beau fixe et les grands noms du Duché étaient là. Le jeune Gouverneur accompagné de sa charmante épouse semblait dans un jour radieux, même si cette dernière le fit sourire en réprimant un bâillement. Tenshi pensa qu'elle ne devait finalement pas trouver le temps si court que ça, à rester là, à accompagner son époux. Comment lui en vouloir après tout. Mais c'était la Loi, il fallait bien que les serments soient prononcés.

A force de regarder partout, d'observer les lieux et les gens, Le Seigneur de Saint-Firmin n'avait pas vraiment compté les intervenants. Il lui semblait que la majorité des conseillers s'était agenouillés devant Geoffroy. Son regard se fixa néanmoins sur la jeune fille qui était en ce moment, genoux pliés devant le Gouverneur. Une attitude qu'il risquait de ne pas voir très souvent. La jeune de Vaucanson faisait son devoir d'allégeance. Un voile de tendresse, que Tenshi arborait de moins en moins, se peignit sur son visage. Presque hypnotisé, son regard ne se détachera que lorsqu'elle se sera sagement repliée dans les rangs des conseillers.
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Argael

[Un retour, après des mois d’absence]

Ira, ira pas, viendra, viendra pas. Voici quelques temps qu’il n’avait pas décidé de venir à cette cérémonie tournant de plus en plus à une mascarade sans aucun respect du protocole. Combien de noble voyez cela, comme une corvée fastidieuse et s’acquitté de ce devoir sans aucune envie. Les Seigneur, avant les Duc, les Vicomte après les Baron, des fonctions méprisées, un joyeux mélange que « dauphine » avait la faiblesse de laisser passer ce manquement à l’étiquette. Parfois, il s’imaginait de nouveau Gouverneur, il serait une chose certaine, s’il ne serait pas meilleur qu’un autre, il ne serait certainement pas pire, et restaurerai une certaine rigidité au laxisme, et à la nonchalance présente en ce duché ; peut être un jour…

On le disait fier, pour sur il l’était, aimant se voir le gardien d’une certaine indépendance d’esprit, gardien d’une certaine tradition, et identité. Certes modestement, il pensait y arriver, si cher cela lui coûtait, mais l’on ne refaisait point sa nature.

Arrivant à cheval, depuis son hôtel sur Lyon, il était sur son chemin dévisagé, les commentaires des badaux fusant plus ou moins discrets.

C’est lui que j’te dis… c’est l’fier….Pair de France… j’ai bu en taverne avec lui moi…menteur… il est plus p’tit que je pensai…il est né roturier en plus…

Souriant à chacun, il continua ainsi jusqu’au château. La noblesse suscité l’envie, le pouvoir la jalousie, si seulement il savait combien parfois les choses simples venaient à lui manquer.

Jetant le manteau azuré, sur l’épaule, il descendit de cheval non loin du perron menant à la salle d’allégeance. En tenue d’apparat, portant les attributs des ses fonctions, et ses armoirie, il avait également son épée au coté de la sa jambe gauche. Combien de fois avait il fait le chemin, jusqu’en ce bâtiment, combien d’heure passé à travailler pour le bien de ce duché, combien de joutes verbales, de débats enflammées. Combien, ici ne franchiront plus jamais ces portes, ne marcheront sur ces dalles, n’empliront plus ces lieux de leur voix… Aujourd’hui la jeunesse avait t’elle moins de mérites, moins de fougue, il ne le pensait pas. Moins de respects pour les « anciens », l’impression de tout savoir par contre bien plus. Chaque jour ou presque, et pas qu’en ce duché, il pouvait le constater, des erreurs encore et encore commissent par simple vanité, et manque d’humilité de venir trouver quelques personnes pour demander avis, opinions….

Traversant le couloir en familier des lieux, il déboucha bientôt dans la grande salle, la cérémonie allait commencé, et déjà la noblesse sincère ou opportuniste prenait place. Avisant la garce de Barsac et son cousin, il afficha un regard neutre. L’enfer aurait raison d’eux et de leur folie, en son cœur il ne pardonnerait jamais ni n’accepterai telle chose. Non loin « Dauphine » déjà présente au côté du nouveau Gouverneur du duché, et puis les conseillers ducaux… Par le Très Haut qu’ils étaient jeunes, il n’en connaissait pas la moitié, et pourtant n’avait il pas que 37 ans….Que savaient ils du travail de leurs aînés, des noms illustres qui avaient prit place avant eux en ces lieux, que savaient ils de cette mémoire, ce devoir de souvenir. Que savaient il ? En avaient ils seulement le soucis… bien leur ferai.

Saluant le peu de personnes qui avait seulement envie de dire bonjour au Pair de France, il prit ensuite place, afin de suivre la cérémonie, curieux du déroulement de celle-ci. Le temps sera juge de cela.

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Loelia

Avant de retourner dans le rang des conseillers, son regard croisa le sien... une lueur de rancune.. quelque chose avait été détruit, il doutait, elle pas une seconde, s'étant battu vis a vis de ses parents, ayant pleuré chaque jour a attendre la fin de cet enfer, mais lui semblait s'eloigner, l'etincelle dans ses yeux se ternissait avec le temps, elle n'avait plus la force de se battre pour deux.
Elle continuerait de confier a Thib ses peines et ses reves déchus, la vie continuera.. un tournant se profilera, ou pas, l'avenir etait entre les main de celui a qui elle avait tout donné... sans se mefier, sans mettre de barrière, chose qu'elle aurait surement du faire au vu de la tournure qu'il donnait aux chose, trouvant moult pretextes pour ombrager leur destin.

Soupire de tristesse, détournant les yeux avant de voir Argael arriver. Petit sourire avant de repenser aux commentaires qu'elle devait supporter sur lui, meme calmement dans ses bras.. nouveau soupire. Elle irait le saluer apres quand il sera seul, loin des regards mechants ou des hystériques voyant un paire de france.
Puis elle se hatera d'aller chez sa belle plume aussi, nouveau sourire, doux cette fois ci en observant sa petite princesse au devant de la scene, elle était drolement belle avec sa couronne, un vrai petit rayon de soleil. Voila elle avait trouvé son "objet" de contemplation pour oublier ses tracas, la lumiere de sa vie, sa Plume d'amour. Sourire d'affection, elle ne quittait plus des yeux la femme du gouverneur, elle au moins, elle la faisait toujours sourire... sans restriction. Un espoir renaquit dans son coeur... peut etre que lui aussi arriverait a ça un jour mais... pour ça il faudrait qu'il l'aime sans retenu tout comme sa Plume et qu'il cesse de douter.
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Vanesfagg

Vanes continuait de surveiller le défilé des personnes venu prêter allégeance. Lorsque son attention fut attirer par un bruit des plus dérangeant et des moins approprié au lieu. Elle croisa le regard d'Hardryan qui lui indiqua la source du bruit. Elle se dirigea alors vers la dame et lui tendit un mouchoir espérant que cela suffirait à la faire cesser.
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--Gueusounette

Le jeune fille sursauta quand elle vit un mouchoir se tendre vers elle, elle le prit tout en observant la personne qui lui tendait

Z'êtes bien bonne

Elle souffla bruyamment dans le bout de tissu avec un plaisir qu'elle avait du mal a dissimuler tant c'était doux à son nez malmené, et c'est contre cœur qu'elle tenta de le rendre à sa propriétaire

Bah ! Ch'suis pas une voleuse !!!
Dites?

Elle baissa légèrement la voix

Ch'suis arrivée un peu en retard, z'avez vu si la ca... si la dame de Mireumandeu a déjà prêté allégeance?

Un sourire édenté complice envers sa nouvelle copine, elle insista en agitant le mouchoir pour que celle-ci reprenne son bien. Puis elle aperçu l'ancêtre, le bougon, le ronchon, le pair qui avait tendance à vouloir devenir un père. Elle connaissait son visage sans pour autant ne jamais lui avoir parlé, mais sa réputation de râleur n'était plus à faire et c'est probablement pour cette raison que dans le fond... Il ne lui était pas si antipathique

Vanesfagg

La dame prit le mouchoir et se moucha de façon peu discrète il fallait s'en douter.. Lorsque celle si voulu lui rendre le mouchoir vanes ne pu s'empêcher de grimacer.

Non non gardez le!!

Alors que Vanes s'apprêtait à reprendre sa place la dame s'adressa à nouveau à elle

Citation:

Ch'suis arrivée un peu en retard, z'avez vu si la ca... si la dame de Mireumandeu a déjà prêté allégeance?

Vanes lui répondit alors sur le même ton

Oui Pénélope a déjà prêté allégeance
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Akmer

Le visage de marbre, se tenant droit comme un piquet et les mains dans le dos, le connétable attendait, réprimant avec force les quelques soupires qui tentaient de percer après le début des allégeances. Heureusement il avait subit un entraînement intense à Briançon, et aujourd’hui celui-ci portait enfin ses fruits.
Haussant par moment les sourcils quand les conseillers passèrent les uns après les autres, le connétable détournait par moment le regard pour balayer la salle des yeux, apercevant quelques têtes connues.

Les conseillers s’enchaînèrent, alors qu’un bruit étrange se fit entendre dans la salle et brisa le petit silence qui y régnait. Tournant de suite la tête, il fronça les sourcils. Le problème semblait être réglé, alors que Cyanne venait de prêter serment.
C’était maintenant son tour, et il attendit que le gouverneur ne prononce les quelques mots de coutume pour s’avancer à son tour.

Légèrement anxieux, mais ne laissant rien paraître, il se plaça devant le gouverneur et sa femme, posa un genou à terre avant de prendre une grande inspiration.

Moi, Akmer, actuel connétable du Lyonnais Dauphiné, reconnaît Geoffroy De La Chambre comme légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné. Je lui jure aide, fidélité, conseil et allégeance, et à travers lui au Dauphiné et à sa très Royale et Aristotélicienne Majesté Levan troisième de Normandie.

Prêtant allégeance la tête baissée, fixant le sol, il la redressa quelque peu. Ca y est, une bonne chose de faite.
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Le connétable est un homme, un vrai. Il va à la mine.
Tous à vos pioches !

--Gueusounette

Elle la regardait, elle était jolie, mais cette épaule nue était on ne peut plus déplacée en ce lieu. Elle rangea le mouchoir si gentiment offert dans la poche de son jupon et hésitait quand à la façon de rhabiller sa nouvelle amie.

Mince, je l'ai raté !

Elle regrettait d'avoir loupé le spectacle de voir la "grasse" prêter allégeance. Ça devait être quelque chose de la voir ravaler sa fierté pour mieux faire briller son hypocrisie. Elle avait du être comme à son habitude, parfaite... mais assurément, ca devait lui couter de courber l'échine face à celui qui lui avait prit la place, élu par les Dauphinois. La catin noble était loin de faire l'unanimité, et ça, il allait falloir qu'elle l'admette, si parfaite soit-elle. La gueuse regarda de nouveau sa voisine et opta pour la discrétion. Tout en regardant la foule avec attention, elle se permit d'essayer de remonter la manche de sa voisine avant de sentir une goutte se pointer sur le bout de son nez. Hésitant entre la manche et le mouchoir... elle choisit le tissu le plus proche et se moucha dans la manche de la dame avant de la remettre en place avec un sourire plus qu'amical

J'vous aime bien vous !

_geoffroy_

Quand Nathiavel se releva pour rejoindre les Conseillers, ce fut la deuxième femme de ce Conseil qui fit son apparition face à lui. Il la regarda venir vers lui alors que la salle se remplissait encore un peu... Le Pair de France, Sire Argael, quelques visages connus, d'autres un peu moins... Lorsque Cyanne prêta serment, il reporta son attention sur elle et esquissa un sourire... C'est qu'elle avait son lot de fierté aussi cette jeune damoiselle... A la fin de ses paroles il lui répondit calmement.

Damoiselle, j'accepte vostre allégeance. Puisse vostre curiosité vous guider pendant ce mandat et vous intégrer à part entière dans la vie politique de nostre duché.

Il savait qu'elle saurait faire du bon travail, seulement il ne fallait juste qu'elle sache écouter et qu'elle ne prenne pas mal tout ce qui pouvait être dit... C'est qu'elle avait un sacré caractère de chien. Il sourit à cette pensée et lui fit un léger signe de tête lorsqu'elle rejoint ses collègues. Ce fut au tour d'Akmer...Que dire sur cet homme... Cela faisait bien plusieurs mois qu'ils se connaissaient et qu'ils s'appréciaient. Bon soutien et de bon conseil le plus souvent, il savait qu'il pourrait compter sur cet homme sans problème au sein du Conseil. Il l'écouta donc attentivement avant de lui répondre.

Messire, j'accepte vostre allégeance. Que vostre fougue et vostre vivacité d'esprit puisse nous être aussi utile que vos connaissances en matière de diplomatie au sein de nostre Conseil.

Il le salua d'un hochement de tête à nouveau puis attendit le prochain Conseiller, ne prêtant pas vraiment attention à l'enrhumée dans l'assemblée.
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Plumedange

*En moins de seconde qu'il n'en fait pour dire Rugissante, Cyanne était là, en pleine révérence devant elle, la regardant les yeux écarquillés.
Plume se mit à rougir, imaginant bien les reproches que la Dame de Mions auraient pu lui faire si elle avait parlé.
La blondinette n'y pouvait rien...cette fatigue qui lui tombait dessus n'était même pas liée à la vague de conseiller qui défilaient régulièrement...
Elle avait tant attendu cette cérémonie, ce n'était pas pour la trouver ennuyante dès le début...
Le sourire amusé qu'elle arbora eut néanmoins le don de lui redonner contenance et elle regarda son petit rayon de lune "se battre" avec ses jupons pour poser un genou à terre.
Lorsque Cyanne prêta allégeance à sa personne Plume ne put empêcher un regard vers Dauphiné, elle ne savait pas si sa entrait dans les serments potentiellement faisable, mais la jeune fille en fut réellement touchée.
Il était vrai que sa position d'épouse lui donnait un statut particulier, déjà porter les armes du Duché et être là à côté de son époux lui semblait énorme, mais sa camarade d'étude avait le don de trouver de quoi la surprendre encore.

A la réponse de son époux, elle resserra doucement sa main sur son bras avant de se pencher à son oreille pour lui murmurer:

"Tu aurais pu dire "nous" quand même!"

Ben oui, pour une fois qu'une personne la citait il aurait pu éviter de répondre que pour lui, elle avait vraiment l'impression d'être qu'un objet de décoration pour le coup et hésita à partir, une sourde colère qui n'avait pas lieu d'être, en elle.
En ce moment elle s'énervait vite, très vite même...
Peut être du surmenage, ne pas dormir, angoisser pour ses proches qui disparaissaient les uns après les autres de sa vie, ce n'était pas évident.
Sa main se resserra sur le vêtement de son époux alors qu'elle chassait ses pensées pour revenir à cette cérémonie tant attendue.

Plume resta dans la salle, malgré son envie de faire le contraire pendant une fraction de seconde, et quitta rapidement l'oreille de sa moitié pour incliner la tête en direction du Bailli, qui se relevait, la gratifiant au passage d'un sourire.

Ak' s'approcha peu après.
Akmer, il avait été une personne avec qui Plume avait acquis une certaine complicité le temps ou ils avaient été ensemble à la chancellerie, puis cela c'était doucement perdu et la jeune fille avait appris qu'il avait perdu la mémoire et avait décidé de la perdre aussi vis à vis de cet Akmer qui ne serait probablement plus celui qu'elle avait connu.

La cérémonie avançait et elle se demandait si il restait encore beaucoup de conseillers, elle n'avait pas suivit le nombre...
Regardant alors les personnes présentes, elle aperçu que le Vicomte était arrivé, Plume ne se souvenait pas l'avoir vu depuis un certain temps par ici et elle sourit.
Se serait bien que cette cérémonie se passe avec fluidité comme maintenant et ne dure pas jusqu'à la nuit, que tout le monde continue à respecter le protocole, même si Guidel avait fait une légère entorse, sa mission l'exigeant, les autres avaient le temps...
Alors elle les regardait tous en train d'attendre, sachant que ceux qui devraient attendre le plus longtemps se serait les seigneurs qui devraient attendre que Ducs, Vicomtes, Barons, passent devant eux et tout cela au féminin aussi.*
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Thomas.zwyrowsky

Thomas était entré tardivement dans la salle d’allégeance. Son visage émacié et pâle traduisait un manque certain de sommeil. Son regard se plongeait dans le lointain, il paraissait absent. On lisait sur son visage le mépris et le dégout. Le décès brutal de ses parents l’avait laissé démuni. Il était anéanti mais ne pouvait que faire face à cela, sans se plaindre. Le jeune noble portait un pourpoint civil de soie noir, des boites de cavaliers noirs et des gants de cuir encore une fois noirs. Il avait délaissé les bijoux habituels qu’il aimait arborer. Seule coquetterie, une épée de cérémonie appartenant à son père battait sa cuisse droite. Vint alors son tour de prêter allégeance, parce qu’il était conseiller ducal, capitaine de l’ost du lyonnais dauphiné. Mais, il l’espérait en tout cas, parce qu’il représentait également la continuité d’une famille noble qui n’avait eu de cesse d’œuvrer pour le Duché.

Il s’avança donc vers le gouverneur, Geoffroy, à ces côtés se trouvait Plume la vassale de sa défunte mère. Thomas lui adressa un bref regard, presque imperceptible. Puis, il se reporta sur le visage du gouverneur. Retirant délicatement ses gants, Thomas s’agenouilla.

-«Moi, Thomas Zwyrowsky, fils de feu Jean Zwyrowsky et feue Espoire D’Amilly, actuel Capitaine du Lyonnais Dauphiné, reconnait Geoffroy de la chambre comme légitime Gouverneur. Comme le fit en tout temps ma famille, je lui jure aide, conseil et fidélité et à travers lui au Dauphin et à sa Majesté Levan le troisième. Qu’Aristote m’en soit témoin.»

Une fois fait le noble se releva l’air toujours aussi absent. Il attendit une éventuelle réaction du gouverneur avant de repartir. Las de cette cérémonie dont il ne pouvait apprécier le faste en ces jours de deuil.
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Ken_cohiba

Toujours blond et pâle, toujours de noir vêtu, il caressait la cicatrice qui lui barrait le visage en entendant la litanie des conseillers qui se succédaient. Cela le fit imperceptiblement sourire. D'autres temps, d'autres lieux, d'autres personnes, la mesme ambiance... Cette fois, c'était lui aui allait faire partie des acteurs de ce théâtre, et non en être spectateur, mais au final, cela changeait il vraiment quelque chose ? Des serments, il en avait fait avec moins de faste, et pour des personnages plus illustre, et toujours les avaient il respectés. Celui-ci ne serait qu'un autre serment, pour une autre mission.

Il se perdait dans ses pensées et ses souvenirs. Les disparus, les laissés pour compte, des Princes et des Reynes... Tous les visages de son passé se succédaient, comme les conseillers au devant du gouverneur. Sortant de sa rêverie, il vit se retourner le capitaine qui venait de terminer son office du jour. Il le vit avec les traits forts tendus... C'était compréhensible. Il se mit en chemin. Le croisant à mi parcours, il lui murmura un simple

Condoléances compagnon...

Sans détourner le regard de son but, il s'avança au devant du gouverneur et de son épouse pour venir se fixer au devant d'eux. Vrillant son regard dans celui du jeune gouverneur, il plaça le poing droit sur son coeur, puis d'un geste ample tendit son bras en angle tout en mettant un genou en terre et en baissant la tête.

Nous, Ken Cohiba de l'Isle, en nostre qualité d'actuel Procuraire du Lyonnais Dauphiné, jurons, devant Aristote et les hommes, aide, conseil, fidélité et allégeance au Lyonnais-Dauphiné, à son peuple, et à son Gouverneur et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale Majesté Levan le Troisième.

Il releva la tête, le regard franc, se remit debout, attendant la réponse du gouverneur, puis se retourna tout militairement, ce qui était quelque peu contradictoire avec sa charge, et s'en fut rejoindre sa place.
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_geoffroy_

Cérémonie longue et ça ne s'arrêterait pas de si tôt... Ils n'étaient plus que trois au Conseil à avoir à passer devant lui pour prêter allégeance... Le Capitaine, le Procureur et enfin le Porte Parole. Il laissa Akmer rejoindre les rangs à nouveau puis aperçut le Capitaine avec son air des mauvais jours. Il haussa imperceptiblement une épaule. Avec ce qu'il avait vécu récemment, il ne pouvait pas vraiment lui demander de sourire pour cette cérémonie, bien qu'il avait un sourire assez amusant cela dit. Il le vit s'agenouiller et réciter son allégeance.. Qu'il écouta avec attention.

Messire, j'accepte vostre allégeance... Puisse vostre poigne et vostre esprit d'analyse nous être utile pendant ce Conseil.

Il le laissa filer... Aurait il du dire nous ? Sa douce le lui avait chuchoté un instant plus tôt... mais il n'allait pas changer sa formulation en pleine cérémonie tout de même... Il sourit légèrement et aperçut Ken cohiba venir à lui. C'était peut être le moins connu, du moins pour lui, au sein du Conseil. Et il avait beaucoup à apprendre sur lui. Il l'écouta donc également avant de répondre.

Messire, j'accepte vostre allégeance. Que vos connaissances en justice et en diplomatie nous soient aussi précieux que vostre présence.

Il le laissa donc rejoindre sa place, puis son visage se tourna vers son Porte parole qui s'était semble t-il perdu... Il remarquait son regard presque vide, fixant un point dans l'assemblée.. Curieux de nature, il se retourna alors discrètement pour suivre la direction de son regard, et put apercevoir Penelope. Il esquissa un sourire amusé et se retourna vers lui.

Pssssssssssssssssht !

Il n'allait pas le secouer non plus devant tout le monde, à coup sûr qu'il entendra et cloturera cette cérémonie pour le Conseil Ducal.
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Hardryan

Hard était en plein vagabondage de l'esprit... Quand un "Pssssssssssssssssht !" vint l'en sortir. Un peu perdu et surpris, il plissa le front et se tourna vers le Gouverneur se demanda ce qu'il pouvait bien y avoir de si important... "D'oh!" Sans faire attendre davantage sa Grasce, le Montagnard quitta sa place pour aller poser un genou au sol devant ce dernier. Se râclant la gorge, il prononça son serment d'une voix audible de tous:

Moi, Hardryan Devirieux dict «Le Montagnard», duc de Chasteau Queyras, Porte-Parole du Lyonnais-Dauphiné, jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à sa Grâce _Geoffroy_ de la Chambre, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'accomplir mon devoir du mieux qu'il me sera possible de le faire.

Son serment prononcé, le Montagnard attendit que celui fusse accepté.
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_geoffroy_

Il ne put réprimer un sourire en le voyant revenir parmi eux, il n'avait pas mis longtemps à se rendre compte de ce qu'il se passait et donc de prêter allégeance. Il l'écouta alors attentivement, dernier Conseiller Ducal à se présenter devant lui, puis redressa légèrement la tête.

Duc, j'accepte vostre allégeance. Puisse vostre expérience et votre verve nous réussir dans ce que nous entreprendrons tout au long de ce Conseil.

Il le laissa donc se relever et cloturer la cérémonie, du moins en ce qui concernait les Conseillers Ducaux.
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--Gueusounette

Elle avait aperçu l'ancêtre, la cérémonie touchait à sa fin, qu'attendait-il? C'est qu'il en imposait quand même le Fier. Plus habituée à renifler que de se moucher dans une manche soyeuse, son vieux réflexe revint au galop. Lui, devait donner l'exemple, laisser son mauvais caractère de coté et prêter allégeance. Ce Geoffroy n'était pas plus mauvais qu'un autre, en tout cas, pas plus mauvais que la catin. Il se devait d'être un exemple s'il voulait pouvoir se permettre de continuer de râler. Tel qu'elle le connaissait, rien n'était moins sur, cependant, elle le guettait

Hardryan

Se relevant après que son serment eut été accepté, le duc de Chasteau Queyras se tourna ensuite vers l'assemblée:

Le Conseil Ducal ayant prêté allégeance dans son ensemble et ces allégeances ayant été rendues, les patients et nobles vassaux du Dauphiné peuvent maintenant s'avancer et prêter serment à leur tour !

Il reprit ensuite sa place à droite et en retrait du Gouverneur pour la suite de la cérémonie, ses yeux retrouvant les repères couleur noisette qu'il avait momentanément laissés pour sa prestation d'allégeance.
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Nynaeve87

Nyna comme d’habitude suivait la cérémonie avec intérêt notant sur ses tablettes les nobles qui s’étaient déjà incliné. La porte parole qui pour une fois avait pris les choses en main lui otait ainsi le souci de se lever et d’annoncer la suite.
Laissant donc reposer son dos lourdement sur le dossier de son fauteuil, elle attendit que les feudataires s’avancent à leur tour…
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Argael

Selon l’étiquette, le protocole établi un Pair de France ou un Grand Officier de la Couronne de par sa fonction avait la primeur sur quelconque rang de noblesse. Certains dans l’assemblée présente devaient bien imaginer quelle jouissance le fier devait avoir à se présenter de la sorte en tête de la noblesse. Souriant à cette pensée et à l’image qu’il pouvait renvoyé, il se gardait bien de démentir de quelques façons que cela soit.

Depuis combien de temps n’avait il pas fait son allégeance en face du Gouverneur du Lyonnais Dauphiné ? A y réfléchir le temps passait bien vite et la chose commencé à remonter. Alors qu’il s’avançait, quelques visages se crispèrent. A dire vrai chaque apparitions du montagnard étaient suivie de quelques remarques qui étaient en général pour déplaire. Voyons ce qu’il en sera cette fois ci.

Se plantant devant Geoffroy de la Chambre, il ploya genou, et le regarda dans les yeux. Un regard que seul les années données à un homme, point de dureté ni de faiblesse, simplement une sérénité que l’expérience des ans apportés.

Vostre Grasce,

Moi, Argael Devirieux dict « le fier », Pair de France et Ministre du Roy par ma fonction de Premier Secrétaire d’Etat, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud jure devant Aristote et les hommes présent ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à Geoffroy de la Chambre, légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Monestier de Briançon, de la Tour du Pin ainsi que de Saint Giraud et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal, en espérant que vous serez diriger avec humilité et respect.

Qu’Aristote et Sainct Georges m’en soient témoins.

Toujours plantant son regard émeraude dans celui du Gouverneur, il donna une suite à ces propos point prévu.

Vostre Grasce, qu’il me soit également permit devant vous et la noblesse de ce duché de porter à votre connaissance mon indignation concernant deux sujets que je vais détailler.
A ce jour, je n’ai toujours point reçu de réponse du conseil quand à ma missive, bien que l’avis devrait être négatif, la courtoisie voudrait que l’on prenne le temps de me répondre.

Ensuite plus important. Le duché devrait être en deuil. Il y a peu, beaucoup on perdu un père, une mère, un membre de la famille, des amis. Je veux parler de Jean Zwyrowsky et de son épouse Espoire née d’Amilly. De deuil ou de cérémonie, de recueillement je n’ai rien vu de cela, vous ne pouvez cependant pas me dire que vous ignorer telle tragédie. Je ne peux qu’ici vous encourager à entendre mes propos et rectifier ainsi ce manquement qui ne fait pas honneur au duché selon moi.

Il en avait fini, avec calme il attendit que le Gouverneur accepte son allégeance et prennea la peine ou non de répondre à ses demandes.
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Sagaben

Ce devait être la première fois, de mémoire de Dauphinois, que le Vicomte de Laragne se présenterait aux allégeances en habits noirs. Il avait laissé tomber la couleur bleue qu'il affectionait temps pour cette couleur de deuil. Arborer une mine sombre à son insu, ça ne lui ressemblait pas. Son flegme habituel s'était transformer en fatigue. Elle se lisait sur son visage, il s'était enfermé dans un deuil. L'absence indéfinie de son épouse et de sa fille ne pouvait qu'accentuer les marques sur son visage.

Il était entré dans la salle d'allégeance d'un pas lent, presque solennel. C'est extraordinaire ce que la tenue de deuil vous conférait une sorte d'aura qui tenait éloigner beaucoup de monde et les plongeait dans une certaine déférence. Les gardes en signe d'honneur à sa famille, s'étaient cérémonieusement inclinés devait le dernier jumeau des Amilly. Il entra au moment où le Montagnard annonça la fin du passage du Conseil. Il chercha son neveu du regard. Il était avec les autres conseillers. Son premier passage au Conseil se faisait dans d'affreuses circonstances. Et encore! D'aucuns auraient pu considérer cette formule comme un euphémisme!

Même pas le temps de s'interroger sur la suite, son attention fut captivée par une voix. Cette voix. Les entrailles de celui qui fut appelé Tempéré se tordirent. Son visage changea, une lueur qui était apparue quelques jours auparavant refit son apparition, une colère montait en lui. Il sera les dents et son point droit ganté. Sa main gauche se crispa sur le pommeau de son épée... l'épée de leur père.

L'herminé ne se contenta pas de prêter allégeance, il rajouta des requêtes. Lui, toujours lui... Il poursuivit! Non! Pas ça... Une boule dans son estomac. Un père? Une mère? De qui se moquait-il? Il avait cité leurs noms! Lui? Le visage du Vicomte se décomposa encore plus. Il avait juré que l'Ours devrait bien se tenir! Ils avaient atteint au Goupil! Et il osait réclamer un deuil ducal?

Pour qui vous prenez-vous? La fin de sa pensée était sorti de sa bouche sans qu'il l'ait voulu. Les têtes se retournaient sur le milieu de la salle où la Colère se trouvait. Le visage toujours marqué. Oui, vous! Pour qui vous prenez-vous? Il avança vers l'avant de la salle où la noblesse s'était rassemblée. A quelques petits pas de lui, il planta son regard dans le sien. Les deux nobles ne s'étaient jamais appréciés, ne s'étaient jamais entendus. Mais il ne s'agissait plus d'entente! Il avait porté atteinte à sa famille! De manière toujours impunie! Sans changer son regard de sens, il s'adressa au Gouverneur d'une voix forte, sans doute trop forte. Votre Grasce! Cet homme ose vous réclamer un deuil! De quel droit? Qui est-il pour vous réclamer ce deuil? Changeant de ton, devenant sifflant. Oui, qui être-vous? Quel personnage se cache derrière vos titres et votre manteau d'hermine? Les larmes lui montant aux yeux. Il prononça les mots suivants sur un ton fort bas, presque triste. Qu'avez-vous osé faire? Oh cette phrase était double de sens. Il n'attaquait pas seulement la demande du Fier, mais bien les ordres qu'il avait donnés pour que le Goupil ne soit plus...
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_geoffroy_

Geoffroy avait écouté les paroles de son Porte Parole, c'était maintenant une toute autre cérémonie qui allait arriver... Les nobles de ce duché allaient devoir prêter allégeance devant lui.. Et pour débuter ce bal, ce fut tout simplement le Vicomte de Monestier qui se présenta devant lui. Il esquissa un léger sourire et écouta son allégeance... Alors qu'il allait s'apprêter à lui répondre, il continua en lui demandant deux choses qui ne relevaient pas vraiment de cette cérémonie.. Il fronça légèrement les sourcils et prit la parole.

Hum... Vicomte, j'accepte vostre allégeance.

Il prit un petit moment avant de reprendre.

Je vais prendre le temps de vous répondre brièvement. Concernant la perte tragique des personnes que vous citez, sachez que le deuil sera de mise prochainement. Seulement des funérailles ne s'organisent pas à la va vite, surtout pour des personnes aussi illustres qu'eux.

Et concernant la lettre...

Il passa sa main dans l'intérieur de son mantel et en sortit une enveloppe cachetée.

C'est entièrement ma faute, j'ai omis de vous la faire transmettre. Puissiez vous en prendre connaissance dès aujourd'hui. Sur ce, je me dois aussi de vous rappeler que nous ne sommes point en salle des Doléances. J'espère qu'à l'avenir vostre Seigneurie, vous ne manquerez pas faire la distinction entre ces deux salles afin de ne pas perturber le bon déroulement d'une cérémonie officielle.

Il lui sourit et lui tendit l'enveloppe.

Citation:

A sa Seigneurie Argael Devirieux dict « le fier », Pair de France et Ministre du Roy par sa fonction de Premier Secrétaire d’Etat, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud
Nous, Geoffroy de la Chambre, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Seigneur de Divajeu et de Sauzet.

Salutations.

Par cette missive, veuillez prendre connaissance de la bonne réception de vostre courrier et vostre demande.

Sachez que discussion à ce sujet a trouvé place au sein du Conseil.

Sachez que de cette discussion en est ressorti une réponse unanime que nous vous faisons part succinctement.

Sachez que le Conseil Ducal a décidé à la majorité de rejeter vostre proposition de devenir membre permanent du Conseil Ducal du Lyonnais Dauphiné.

Sachez que le Conseil Ducal se voit honoré de vostre proposition et que vos conseils avisés ainsi que vostre expérience seront toujours appréciés en temps voulu.

Qu'Aristote vous garde.

Faict au Castel Pierre Scize de Lyon, en l'an quatorze cent cinquante huit, du mois de mai le premier.

Geoffroy de la Chambre, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné

Alors que le Vicomte de Monestier prenait connaissance de la lettre, c'est une voix qui survint dans la salle... Et il connaissait cette voix... Celle de son Chancelier.. Il haussa un sourcil et le vit se diriger jusqu'à eux, et entamer quelques phrases... Les deux hommes semblaient avoir des affaires à règler entre eux... Il tourna légèrement son regard vers le fils du Goupil, comme s'il cherchait à savoir ce qu'il se passait, puis il se leva d'un bond en se relevant de son fauteuil.

Vicomte de Monestier, Vicomte de Laragne-Montéglin, je vous ordonne de quitter ces lieux. Veuillez respecter cette cérémonie et tenir vos rangs avec dignité.

Il porta son attention vers son chancelier et reprit.

Vous reviendrez prêter allégeance une fois que vostre raison aura pris le dessus sur vos émotions. Sur ce déguerpissez de ma vue !

Il leur fit signe de la main de quitter les lieux et jeta un regard aux gardes pour qu'ils s'occupent d'eux si besoin était. Espérant tout de même que les deux hommes règleraient leur problème ailleurs qu'en pleine cérémonie.
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Ka_devirieux

edit pour casse-couilleries mi RP mi HRP pour une question temporelles......

Nous, Ka Devirieux, prévôt des maréchaux et secrétaire d'état du Lyonnais Dauphiné, reconnaîsons Geoffroy De La Chambre comme légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné. Nous jurons aide, fidélité, conseil au Lyonnais-Dauphiné, à son Gouverneur légitime, et à travers lui au Dauphin et à sa Majesté trèst Aristotélicienne Levan le troisième de Normandie. Nous prestons également allégeance de par la même pour les terres de Savines et de Saint-Véran.
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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Plumedange

*La prestation de Thomas fit tout oublier à Plume...
Sa mauvaise humeur, sa fatigue, sa tristesse et cette joie qui se mélangeaient sans qu'elle ne puisse rien y faire.
Tout la ramena à cette peine qu'elle tentait de cacher sous son masque souriant en ce jour particulier.
Elle avait réussie à oublier et là, là elle se souvenait et un voile de ténèbres recouvrit la lumière qu'elle tentait de faire briller.
La blondinette espéra que tout les nobles feraient diligence maintenant, elle ne tenait plus qu'à une chose, prendre l'air...

Puis, tout s'enchaina assez vite la prestation d'allégeance du Vicomte de Monestier et l'apparition du frère de feu sa suzeraine et mère.

Plume écouta les paroles autant qu'elle le put, n'y comprenant guère grand chose, elle c'était reculée jusque derrière son époux et lorsqu'il fit résonner sa voix dans la salle, la jeune fille fut réellement prise d'un mal être important.
Elle ne savait se qu'il se passait entre Saga et Argael, mais elle jugeait préférable de ne pas s'en mêler...

Attrapant sa robe entre ses menottes, elle prit discrètement la poudre d'escampette afin d'aller quérir de quoi faire passer cette nausée qui montait en elle et espérant revenir avant que son époux ne remarque son absence.*
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--Gueusounette

Quand elle le vit s'avancer, elle bomba un torse, pleine de fierté, comme s'il représentait tous les gueux qui voulaient encore y croire. C'est qu'il claquait quand même l'ancêtre, cette classe n'était pas donnée à tout le monde. Elle écouta attentivement son serment, elle le savait sincère et c'était sans doute pour cela qu'il lui était si sympathique. Elle sourit dans le vide, pleine d'admiration envers un homme qui occupait des postes qu'aucun, dans ce lieu, ne pouvait se permettre de prétendre. Oui, la gueuse était fière de lui, Pourquoi?... Ca, elle n'aurait pas pu répondre elle même, peut-être était-ce parce qu'elle aimait ce duché, tout simplement.
Il enchaina sur une requête. Cela la fit sourire, elle écouta... Il avait encore raison. Encore une fois... n'en déplaise à ses détracteurs... N'est-il pas de meillleurs ennemis que ceux que l'on respecte? Elle esperait le Fier aussi bon qu'elle le rêvait.
Aucune manche près d'elle, elle garda son precieux mouchoir presque propre et renifla

Argael

Il en était à attendre les réponses du Gouverneur quand, un fait surprenant et non prévu d’autant qu’il n’était de son fait se produisit. Un homme endeuillé se présenta. Il ne sut si c’est la peine qui lui donner quelques bosses dans les braies, mais le Tempéré, sortant de ses gonds interrompit le lien entre le Gouverneur et le Pair de France de façon pitoyable.

Pour qui vous prenez-vous? …Oui, vous! Pour qui vous prenez-vous? …Votre Grasce! Cet homme ose vous réclamer un deuil! De quel droit? Qui est-il pour vous réclamer ce deuil?... Oui, qui être-vous? Quel personnage se cache derrière vos titres et votre manteau d'hermine?... Qu'avez-vous osé faire?

Haussement de sourcil qui aurait pu être amusé, si les accusations n’étaient si graves et pensées, et si l’instant n’était point solennel. Alors qu’il allait prendre la peine de lui répondre de manière forte diplomatique façon montagnarde, un mode de communication reconnue par delà les frontières du duché, le Gouverneur sans doute sentant anguille sous roche prit la parole.

….Vicomte de Monestier, Vicomte de Laragne-Montéglin, je vous ordonne de quitter ces lieux. Veuillez respecter cette cérémonie et tenir vos rangs avec dignité.

Quelle était donc cette folie, « Vicomte de Monestier », il lui ordonnait de quitter ces lieux. « Veuillez respecter cette cérémonie et tenir vos rangs avec dignité. », il le tenait responsable de la faiblesse d’esprit du Chancelier… Comment osait il donc traiter sa personne de la sorte, lui « le fier ». Sombre fou, que voila le pouvoir faisait une fois de plus tourner les têtes pour ainsi cracher sur un représentant du Royaume. Serrant les point, ignorant totalement le Chancelier perdu dans quelques idées comme à son habitude bien loin de la vérité, perdu dans les affaires de ce monde, il ne cessa de fixer le Gouverneur.

Ainsi donc il le congédiait, l’empêchant d’assister au reste de la cérémonie. Pauvre Duché ou des questions voyaient tel dénouement, ou l’on oubliait tout des anciens et des us et coutumes. Tel Camouflé, grand dieu, par Aristote une chance qu’Argael Devirieux n’est toujours eu comme désir d’aider le Lyonnais Dauphiné, car moi bien disposé, il aurait pu causer bien des tords pour sur….

Se relevant, ne quittant point de son regard pénétrant et neutre le Gouverneur, il réajusta sa tenue, claqua un demi tour, passant parmi tous les nobles présent et sortit laissant l’incrédulité d’un tel ordre raisonner aux oreilles de la noblesse. Le Duché évoluait mais définitivement guère en bien ni en phase avec le Royaume de France.
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Sagaben

Non, il devait avoir mal entendu! Ce n'est pas l'herminé qui lui répondit mais bien le Gouverneur qui parla! Il leur ordonnait de partir. La colère se mêla à de l'incompréhension. Aucune réponse du suzerain, une congédiation. Argael ne lui adressa pas même un regard, il le laissa là, tournant les talons! Il s'en alla! Se retournant sur lui, sans même s'il l'entendrait car il prononça les mots d'un ton neutre.

Nous nous retrouverons, Monestier!

Il resta interdit. La salle devait avoir les yeux rivés sur lui. Et Thomas? Où était son filleul? Etait-il trop "noble" pour que sa colère et sa peine ne jaillissent comme la sienne, lui qu'on avait pourtant appelé le Tempéré? Il se retourna vers le Gouverneur et le regarda. Il plongea ensuite son regard dans le chapelet qu'il tenait de la main droite. Ce chapelet familial qui les avait retrouvés, Espoire et lui. Chapelet qui l'avait toujours accompagné. Puis, il tenta de maîtriser sa voix pour s'adresser au Gouverneur.

Votre Grasce, ma famille s'est vue doublement réduite ces derniers temps. Ma Soeur, Baronne de Marsanne et son Epoux, Jean Zwyrowsky, Vicomte de Crots, Baron de Saillans et Seigneur de Ribiers sont morts. Je doute que ces derniers apprécieraient de me voir dans cet état de colère. Mon flegme a dû s'envoler avec eux. Lui, a été tué, par une bande d'assassins! Si vous ne me donnez ce que je demande, car vous me le devez...

Le Vicomte s'agenouilla et serra les dents pour maintenir ses paroles et sa colère.

... Car je vous promets Conseil, Aide et Fidélité pour les terres de Laragne-Montéglin et de Montauban-d'Ouvèze, et que je vous reconnais comme Gouverneur légitime...

il se releva aussi promptement et poursuivit dans une voix sombre. car sinon, Votre Grasce, Il avait insisté sur ces paroles. les Amilly et leurs alliés se feront justice eux-mêmes.

A nouveau, le Vicomte se perdit dans ses pensées. Des souvenirs, des prédictions, la vengeance, la tristesse, la colère...
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Coppensbe

Sortis de ses livres poussièrieux Coppensbe arriva doucement devant devant le gouverneur

Moi, Coppensbe Duc d'Albon, jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à sa Grâce _Geoffroy_ de la Chambre, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'accomplir mon devoir du mieux qu'il me sera possible de le faire.

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_geoffroy_

La scène qui s'en suivit le fit grimacer très légèrement, alors que le Vicomte de Monestier quittait la salle, c'est un de ses nouveaux Conseillers, après la démission de Sire Leon devirieux qui avait prit la relève pour prêter allégeance. Il l'écouta donc, quelque peu irrité par ce qui venait de se passer et répondit calmement.

Messire, j'accepte vostre allégeance. Puissiez vous trouver vos marques et reprendre le travail de vostre prédécesseur aussi bien qu'il ait pu faire.

Il le laissa se relever et filer avec ses collègues conseillers ducaux et ce fut Sagaben qui s'était approché... Il haussa alors un sourcil, l'écoutant prêter allégeance... Drôle de timbre de voix, il l'écouta donc jusqu'au bout et reprit d'une voix sèche.

Vicomte, j'accepte vostre allégeance. Je suis déçu Vicomte. Que dois je penser de mon chancelier s'il s'adonne à de pareilles déclarations, qui plus est en pleine cérémonie officielle ? N'apprenez vous pas la tempérance dans vostre fonction ?

Il planta son regard dans le sien.

J'exige, et j'appuierai sur ces termes, que vous présentiez des excuses à nostre assemblée ci présente pour l'image que vous avez pu lui offrir aujourd'hui. J'irai même jusqu'à vous demander de vous excuser au près du Vicomte de Monestier. Je ne suis pas icelieu pour écouter vos menaces et vostre manque de calme. Maintenant reposez vous car vous en avez vraisemblablement besoin et revenez nous tel que nous vous connaissons tous ici.

Il lui fit signe de se relever, puis aperçut le père de Colombine qui s'avança vers lui. Il esquissa un sourire, ce n'était plus souvent qu'il pouvait le croiser cet homme. L'écoutant alors il répondit d'un ton plus calme.

Duc d'Albon, j'accepte vostre allégeance.

Il lui sourit et le laissa rejoindre sa place, attendant le prochain à vouloir prêter allégeance..
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Estalabou

Un peu abasourdit par ce qu'il venait de vivre, le Duc de Gap n'en oubliait pas moins ses obligations et devoir envers son duché.

Decidement, ces cérémonies sont toujours le lieu d'actes pour le moins interessant... pensa t'il

Arrivé devant le nouveau gouverneur, le vieux Duck, aprés avoir plongé son regard dans celui du gouverneur, baissa la tête et posa son genoux à terre.
Posant sa main droite sur le coeur, il prit la parole:

Nous, Estalabou de Vaucanson dict « le Batisseur », Duc de Gap,Vicomte de Chandieu et de Tursan, Baron de Cauna et Seigneur de Mison jurons devant Aristote et les hommes , auxilium, obsequium, concilium et Prestons en ce jour allégeance à Geoffroy de la Chambre,Gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France ainsi qu'à sa Majesté Levan III.
Nous jurons de servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné et de porter toute aide necessaire à son conseil ducal.

Ayant terminé, le Duc resta en position, attendant la reponse du gouverneur.
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Duc de Gap, Vicomte de Chandieu, Vicomte de Tursan, Baron de Cauna, Seigneur de Mison

_geoffroy_

La cérémonie pouvait donc continuer, les choses étaient plus ou moins entrées en ordre. Il attendit alors le départ de Sagaben, puis une autre personne qu'il avait du croiser une ou deux fois, pas beaucoup plus... Un ancien du Duché semblait il, arrivait face à lui, prêtant allégeance. Il reconnut ses traits, et au nom qu'il prononça, il esquissa un sourire. L'écoutant alors attentivement, il finit par lui répondre.

Duc, j'accepte vostre allégeance.

Il lui fit un léger signe de la tête en souriant pour le faire se lever et pouvoir rejoindre sa place... Quand il se tourna pour voir sa femme, elle avait quitté la salle... Il soupira légèrement, espérant que rien de grave ne se soit passé pour elle.
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Sagaben

C'est interdit que le Vicomte de Laragne était. Il restait coi! Où étaient nos grands Gouverneur? Quel suzerain peut rejeter une telle demande d'un revers de main! Le Chancelier avait placé beaucoup d'espoirs en le jeune Gouverneur. La jeunesse est une force. Ils furent vite anéantis... Avant de reprendre, le vicomte ne put que voir passer deux ducs qui, sans prendre garde à sa présence, firent leur allégeance. Il ne put que fusiller du regard les ducs d'Albon et de Gap. Et la noblesse? Ces deux ducs ne comprenaient-ils pas ce qu'il se passait?

Reportant son regard vers le jeune Gouverneur autoritaire, il tenta de retenir un maximum colère et indignation.

Pour Vous répondre, Votre Grasce, Il insista encore sur ces deux mots. sachez que la déception est partagée. Sachez également que de Tempérance, je n'ai pas de leçon à recevoir. Et il pensa en se retenant de l'affirmer : "Encore moins de vous".

Il se retourna ensuite vers la salle et s'adressa à l'assemblée. Noblesse et bon peuple dauphinois. Je m'excuse... Oui, je m'excuse de ne pouvoir poursuivre cette discussion maintenant, dans cette pièce, et devant vous. Le chancelier commençait, contre son gré, à sentir des larmes venir. Il se retourna à nouveau vers le Gouverneur.

Quant aux excuses au Vicomte de Monestier... Laragne défia le Gouverneur du regard, porta son chapelet, le chapelet des Amilly, qu'il tenait dans sa main droite, à ses lèvres. Une larme coula sur sa joue droite. Il se retourna et remonta l'allée centrale de la salle, sans jeter un regard à quiconque. Arrivé dans le couloir, un jeune page l'attendait, c'était François. Il voulut parler mais le Vicomte l'en empêcha.

Nous allons à l'Hostel d'Amilly, nous avons des affaires à régler...
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--Gueusounette

Elle regardait, indifférente, bien qu'une pointe de tension se faisait sentir. Ça allégeait à qui mieux mieux, plus ou moins sincère, ou peut-être indifférent, comme elle. Elle s'apprêtait à quitter la salle qui, bien que magnifique, n'allait pas la nourrir. L'entrée ferait l'affaire, quand on voyait les gens qui venaient trainer dans le coin, elle pouvait se permettre d'espérer quelques piécettes. Quand le vicomte d'Amilly prit la parole, elle ne put empêcher sa tête de rentrer dans ses épaules. Lui, qu'on appelait le Tempéré ne l'était plus vraiment. Manifestement, un litige l'opposait avec le Monastier, mais pourquoi? Il quitta l'endroit sans s'excuser. Elle retourna son regard vers le gouverneur, un peu inquiète. Elle n'osa même pas renifler et s'écorcha le nez sur sa manche en faisant une petite grimace sous la piqure du tissu. Elle décida d'attendre un peu avant de partir, ce n'était pas le moment de se faire remarquer

Tenshikuroi

Plusieurs nobles de haut rang avaient déjà posé genou à terre devant le Gouverneur. Tenshi observait tranquillement dans son coin en se demandant s’il pouvait maintenant s’avancer sans briser le protocole ou froisser inutilement quelques susceptibilités. Pas que ça le gênait habituellement… mais tout de même.

Cela dit, la cérémonie avait prit un tour particulier. Le Seigneur de Saint-Firmin n’avait pas connaissance de ce contentieux entre le Chancelier et le Pair de France… Toujours est-il que le Tempéré ne l’avait pas été sur ce coup et que le Fier, fidèle à son épithète particulièrement bien choisi, ne s’en laissait pas compter aussi facilement. En tout cas, impossible pour Tenshi de savoir qui de l’un ou de l’autre était le plus légitime dans cette situation. Surtout qu’un deuil lui semblait à lui aussi indispensable. Même s’il n’avait pas connu le Goupil, il respectait le personnage et le travail accomplit pour le Duché. Par contre, il avait perdu une amie très chère, sa marraine au barreau et à l’OSG et espérait une cérémonie à hauteur de la femme exceptionnelle qu’avait été Espoire.

Toujours est-il que les autres nobles ne se décidaient plus à bouger. C’est donc la main sur la garde de son épée qu’il s’avança devant le Gouverneur. Les yeux tout d’abord plantés dans ceux de Geoffroy, il posa genoux à terre et inclina ensuite légèrement la tête avant de prononcer à haute et intelligible voix :

Moi, Tenshikuroi Deschenaux, Seigneur de Saint-Firmin, jure devant Aristote et les hommes Auxilium, Obsequium et Concilium au Lyonnais-Dauphiné, et prête allégeance à Geoffroy de la Chambre, son légitime Gouverneur. Je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et de porter assistance, par tous les moyens à ma disposition, à son Conseil.

Tenshi garda quelques instant la pose, afin que le Gouverneur puisse accepter son allégeance et de pouvoir retourner à sa place.
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Walan

Arrivant sur le tard, Walan n'avait pas suivit l'altercation précédente entre deux des vicomtes du Lyonnais Dauphiné et ne put s'empêcher de se demander quelle était la cause cette ambiance dans la grande salle du castel de Pierre-Scize.

Sans Repos attendit patiemment que Tenshikuroi se soit relevé et ait repris sa place avant de s'avancer à son tour devant le Gouverneur d'une démarche assurée. Arrivé devant celui-ci, il s'agenouilla et plaqua comme à son habitude ses yeux dans ceux de son vis à vis avant de prononcer avec calme mais fermeté.

Moi, Walan dit "Sans Repos", vicomte d'Ancelle, vicomte de Charpey et seigneur de Meyrieu, conseiller militaire du Lyonnais Dauphiné, reconnaît Geoffroy de la Chambre comme légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.
Devant le Très Haut et les hommes, je lui jure aide, fidélité et conseil de par mes terres et ma fonction.
Puisse celles-ci demeurer au juste service du Duché.
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--Gueusounette

Elle regardait le complice de la catin de Marmande en se demandant, ou sans se demander d'ailleurs, comment il avait atteint ces postes si rapidement. Il avait sans doute payé de sa personne quand on connaissait le tempérament de la Dame
Et voilà un autre ancêtre qui s'avançait. Pas le même genre que le précèdent, mais il avait son charme. Elle ne comprenait d'ailleurs pas qu'il ne soit pas marié. Il aurait pu faire la cour à la Colombine, qui devait désespérer de trouver un mari, ou l'Appolline, non... peut-être pas l'Appolline, elle était un peu jeune pour lui, il risquerait de ne pas être à la hauteur et sa fierté de mâle en serait probablement blessée. Bien que la gueuse fut jeunette aussi, si elle avait pu avoir, ne serait-ce qu'un début d'espoir, de croiser le regard du Sans Repos, elle aurait fait l'effort... de se laver les cheveux

Shinji

Shinji ayant repris ses études dans le domaine de l'Eglise, il commença à réflechir à son futur voyage studieux. Aussi, il se rendait utile à Die en faisant gagner de l'argent à la commune avec son poste de conseiller aux impôts. Une vie bien remplit. Mais il n'oubliait pas ses devoirs avec l'élection dans la douleur de messire Geoffroy. Il alla donc au château pour aller prêter serment. Shinji s'avança vers le nouveau gouverneur, respecta le protocole mais avec un grand sourire pour une grande amie et femme de caractère qu'il appréciait particulièrement. Il dit ensuite ces paroles :

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief Bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Geoffroy, et, à travers lui, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Shinji reparti travailler à son cabinet.
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Julienurs

Pour une fois Julienurs était arrivée largement dans les temps à la cérémonie. Accompagnée de Shinji elle attendit que celui ci parle puis s'agenouilla et prêta allégeance:

Moi, Julie de Barsac, Baronne de Saint Vallier, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Geoffroy, et, à travers lui, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

--Gueusounette

Et encore un inconnu, suivi par une autre inconnue, seul le nom l'interpella, sans plus. Le temps lui semblait de plus en plus long. L'ennui. Un soupir. Envie de boire. Un pas en arrière, puis deux. Une goutte au nez qu'elle laissa tomber au sol. Elle avait besoin d'air. Encore un pas en arrière, et la porte qui se rapprochait comme si elle voulait la sauver de cette mascarade

Ce PNJ semble déranger au point qu'on veuille se l'approprier pour lui faire dire n'importe quoi, je vous demanderai donc de faire la différence entre la Gueusounette PNJ (qui est à moi) et la gueusounette "invité ".
Merci pour les MP. Elle reviendra peut-être

_geoffroy_

Geoffroy écouta la réplique de son chancelier non sans sourciller. Il ne s'excusait pas et en plus désobéissait complètement à ce qu'il lui avait demandé... Il n'allait pas non plus arrêter la cérémonie pour le remettre en place. Attendant qu'il quitte l'assemblée, il laissa la cérémonie continuer, se disant intérieurement que cette histoire se règlerait en temps et en heure, et surtout dans un lieu approprié.

C'est alors que s'avança Tenshikuroi. Il esquissa un sourire et écouta attentivement son allégeance.

Seigneur de Saint-Firmin, j'accepte vostre allégeance.

Léger signe de tête pour qu'il puisse regagner sa place, il put alors apercevoir son "parrain", du moins celui qui avait fait office de parrain à sa naissance. Depuis le mot "famille" avait pris une toute autre tournure pour lui mais qu'importe. Il le regarda prêter allégeance puis répondit calmement.

Vicomte d'Ancelle, j'accepte vostre allégeance.

Il le laissa rejoindre sa place. La cérémonie semblait reprendre un calme apparent, ce fut au tour d'une autre personne qu'il ne connaissait pas vraiment... Voire pas du tout. Seulement de nom de part son appartenance à un parti politique mais rien de plus. Il haussa un peu les épaules puis l'écouta réciter son allégeance.

Seigneur de Bocsozel, j'accepte vostre allégeance.

Il le laissa rejoindre sa place, et là ce fut le tour de la première femme qui allait prêter allégeance. Hormis ses conseillers ducaux. Il lui sourit et écouta sa courte allégeance.

Baronne de Saint Vallier, j'accepte vostre allégeance.

Il attendit alors qu'un autre prenne sa place pour pouvoir continuer, se demandant encore combien de personne manquait à "l'appel" pour prêter allégeance, espérant qu'ils ne prenaient pas trop de retard avec cette interruption...
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Pathan

Comme à son habitude, le vicomte arriva fort tard à la cérémonie.
Le travail l’avait une nouvelle fois accaparé au point qu’il en avait oublié le temps qui passe.
Mais bon il était enfin arrivé certes un peu tard mais il était la.
Il n’eu pas a attendre son tour, personne ne se pressant devant le gouverneur.
Il traversa donc la salle et s’agenouilla devant le nouvel élu.

Moi, Pathan, dict le Vif argent, Vicomte de Montluel et actuel Major des Compagnies Nobiliaires, jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à messire Geoffroy De La Chambre, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.
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_aramis_

Sombre...Il est sombre, et avance lentement..
Devant lui, Geoffroy....

Est-ce donc possible!

Il attend patiemment que Messire Pathan prête serment, puis va à son tour s'agenouiller devant le nouvel élu..

Somme toute, ce n'est point là qu'il faut songer à l'honneur, mais en un autre lieu, en un autre moment, à venir.

D'une voix sans timbre, il articule...

"Moi, Aramis, Vicomte de Saint Priest , jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à messire Geoffroy De La Chambre, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal."
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Plumedange

*Plume pestait silencieusement contre les nausées lorsqu'elle revint dans la salle bien longtemps après.
Elle avait raté le reste des échanges, les départs des Vicomtes et puis un peu tout le reste et ce n'était pas plus mal, elle se serait fait un sang d'encre pour ces deux là et n'aurait sûrement pas hésité à sortir aussi pour leur parler.
Mais, lorsqu'elle fut de nouveau dans la salle et qu'elle vit qui prêtait allégeance, elle resta en retrait derrière une colonne quelques instants.
Le temps pour elle de chasser la pâleur qui venait d'envahir son visage, le temps pour elle aussi d'oublier un peu les menaces qu'il lui avait faite.
Inspiration, respiration bloquée, puis expirée tout doucement et là voilà qui avance d'un pas qui parait serein vers son époux.
Délicatement, elle pose une main sur son épaule droite, lui montrant ainsi qu'elle est de nouveau à ses côtés et plus encore face à ceux qui le déteste.
Plume s'attelait à regarder les personnes présentes dans la salle pour ne pas voir celle agenouillée un peu plus bas.*
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Ka_devirieux

Ka_devirieux a écrit:

edit pour chipotage mi RP mi HRP pour une question temporelles.....que chacun imagine comme il veut l'allégeance de Ka....

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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe

Kederick

[CASTEL DE MONTFORT, la veille et le matin de l’allégeance]

Kederick avait contracté une dure pneumonie qui l’avait affaiblie lors de son long séjour de recueillement et de prière en l’Abbaye des Ayres sur ses terres de Montfort. A son retour, il avait fait connaissance de sa fille la petite Clara, qui venait de naitre.
Le Baron avait décidé de rester au calme quelques temps au château afin de reprendre des forces et de profiter de sa famille. Il reprit le court des affaires et la gestion de ses domaines, qui durant son absence avait été géré par son fidèle intendant Erwann.

Comme tous les deux mois, approchait le moment où il devait se rendre en Lyon afin d’y prêter allégeance au nouveau gouverneur. Saint-Prigent, toujours à cheval sur les us et coutume ne dérogerait point à cette règle. Aussi, projeta-t-il de se rendre dès le lendemain afin de reconnaitre le jeune fils de Boissieu comme légitime suzerain en Lyonnais Dauphiné.

Saint-Prigent dina en compagnie d’Ulan, sa fidèle épouse et de Louis, son fils. L’ambiance de ce diner était a la plaisanterie par cette belle fin de journée de Mai. Après le souper, les époux décidèrent de profiter ensemble de leur parc, les moments privilégiés étant trop rares en raison des occupations de chacun. La nuit tombante était chaude et les senteurs florales affluaient de toutes parts se qui enivra les deux amoureux.

Le matin suivant, Kederick prit une rapide collation et fit préparer sa monture avant de partir pour Lyon. Comme a chaque fois que le maître des lieux partait, les mines étaient sombres et tristes. Saint-Prigent, gaillard après la nuit passée auprès de son épouse railla ses gens, mais sentit quelques raideurs au niveau de la nuque et du bras gauche. Il se massa rapidement et enfila ses gants afin de se protéger.

Comme le voulait la tradition en Montfort, l’ensemble des gens du domaine étaient réunis pour saluer le maitre des lieux et lui souhaiter bon voyage. Saint-Prigent embrassa son épouse et la petite Clara qui se trouvait dans ses bras. Il monta à cheval et tenta de prendre les rênes que lui tendait son intendant. Il les attrapa non point sans quelques difficultés pour plier sa main gauche. Kederick ne se formalisa point et la secoua pour la désengourdir. Il prit le chemin et leva la main en signe d’adieu comme à chaque fois en passant les barbacanes.

La route se déroula sans difficultés majeures bien que son bras gauche le fasse de plus en plus souffrir et un mal de tête lancinant, une douleur sourde se fit sentir.

[CASTEL DE LYON, en fin d'après midi]

Après des années de services pour le Lyonnais-Dauphiné, Kederick connaissait bien le rituel et pénétra le palais ducal pour gagner la salle du trône où tous les courtisans et les nobles du duché devaient attendre leur tour de prestation de serment. Ce n’est cependant pas sans une pointe au cœur qu’il s’aperçut de la présence de nombreux nouveaux visages, les anciens du Lyonnais-Dauphiné disparaissant tous les uns après les autres. Toujours plongé dans ses pensées, le baron avait de plus en plus mal au bras et sa douleur lui engourdit de manière plus inquiétante la main. Son mal de tête redoubla et le brouhaha de la salle du trône amplifia le phénomène ; Il pénétra néanmoins dans la salle. A cet instant, il croisa Argael Devirieux qui quittait précipitamment la pièce, l’air furieux. D’ailleurs ce dernier ne lui adressa pas un regard. Dans l’assistance, l’atmosphère était tendue. Le vicomte de Laragne, endeuillé, semblait a la fois furieux et éberlué. Le gouverneur semblait avoir réprimandé l’un des deux. Kederick se fit discret, mais courtoisement, comme a son habitude, chacune des têtes connues, en attendant son tour, lorsque les regards se croisaient.

Les ducs, les vicomtes etaient passés. Arrivé le tour des barons à prester allégeance. La baronne de Saint-Vallier s’était avancée et avait prêter serment. Kederick se sentait de plus en plus fièvreux. Son front perlait à grosses gouttes, son mal redoublait, ses raideurs se propageaient et son tint était livide. Cependant, le baron de Montfort s’avança vers le trône, titubant légèrement. Il était bien trop fier pour baisser la tête et fit mine que tout allait bien dans le meilleur de ce monde. Il s’agenouilla et prit la main que lui tendait le gouverneur. Le jeune homme, bien qu’assez rude soldat semblait préoccupé en le voyant arriver. Toutefois, Saint-Prigent poursuivit. Il prit sa respiration et commença a prononcer la formule consacrée, essoufflé :

Moi, Kederick de Saint-Prigent, Baron de Montfort, seigneur d’Amplepuis et d’Aubenasson jure solennellement devant Aristote Il marqua une pause avant que de poursuivre et les hommes présents ce jour, aide, fidélité et conseil à messire Geoffroy De La Chambre

A cet instant, kederick sentit son cœur serrer entre deux étaux dans sa poitrine. Il serra vivement la main du gouverneur devant lequel il était toujours agenouillé. Il se mit a hurler de douleur se touchant le cœur. Saint-Prigent sentit ses forces le quitter et s’effondra de tout son poids sur le carreau de la salle du trône. La fièvre lui tournait la tête, les sons devinrent soudain lointains. Il sentit vaguement de l’agitation autour de lui. Quelques cris de femmes. Le gouverneur, toujours prés de lui se pencha au dessus de son corps. C’est alors qu’aletant, le Baron lui dit d’un dernier souffle :

Dites a ma femme et mes enfants que je les aime.

C’est ainsi que Kederick de Saint-Prigent finit de vivre. Dans un dernier sursaut accompagné d’un gémissement, ses yeux se révulsèrent, puis se fermèrent. Il venait de rendre son dernier souffle à Aristote.
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Plumedange

*Kederick c'était avancé, il ne semblait pas au meilleur de sa forme et Plume le regarda inquiète.
Lorsqu'il porta la main à son cœur, elle s'approcha vivement de lui farfouillant déjà dans sa besace à la recherche des plantes salvatrices.*

-Baron, est-ce que vous allez bien?

*Mais, avant qu'elle ne soit auprès de lui, la vie s'échappait de son corps qui s'écroulait inerte.
Plume tomba à genou à côté de Ked et le secoua.*

-Ked! Ked!

*Tête posée sur le torse du baron à l'emplacement du cœur, mais rien...aucun son...main placée devant la bouche et le nez qu'aucun air ne venait trouver.
Tremblante et pâle, la jeune fille tourna la tête vers son époux en lui faisant signe qu'il n'était plus.
Un de plus qui partait rejoindre Aristote, un de plus qui laisserait une famille et un Duché endeuillé par sa disparition.
Elle ne savait qui annoncerait à sa femme et ses enfants l'affreuse nouvelle mais elle, elle n'aurait jamais pu...
Plume tendit une main fébrile à son époux pour pouvoir se relever et regarda Dauphiné.
Une pause, une pause ne serait vraiment pas de refus, le temps ne serait-ce que de transporter le corps en un lieu plus approprié et de laisser le temps à chacun de se remettre de ses émotions...
Ses jambes ne la portait qu'à peine et en regardant le lieutenant de Montel, un mauvais pressentiment ne la quittait pu.*
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Nynaeve87

Petit train train habituel des cérémonies. Chacun venait s’agenouiller avec plus où moins d’entrain selon ses affinités avec le régnant. Dauphiné avait pris une certaine distance et remplissait son devoir sans guère plus de passion. Si elle aimait toujours son travail, les cérémonies, elles n’étaient vraiment pas sa tasse de thé…
Aussi est-ce avec intérêt qu’elle suivit les quelques échanges passionnés entre le gouverneur, le Vicomte de Laragne et celui de Monestier de Briançon… aucune dérogeance ici, il n’était pas lieu pour elle d’intervenir. Bien des choses lui échappaient depuis son retrait à Embrun sur les circonstances exactes de la mort de jean Zwyrowsky qui était venu la voir quelques jours avant en son domaine de Gaudemar. Impossible pour elle d’imaginer que le fier puisse être impliqué de quelques façon que ce soit, les vieux loups ne se mangent pas entre eux…
L’incident passé, son regard avait recommencé à errer faisant des paris sur celui qui s’avancerait alors…

Kédéric !

Elle n’avait pu s’empêcher de crier lorsqu’elle l’avait vu s’effondrer… la tête lui tournait… elle s’accrochait à son pupitre incapable même de réagir, pétrifiée par la surprise et l’angoisse…
Elle fixait Plume qui s’était précipitée. Elle comprit que tout était fini au regard perdu qu’elle lui jeta…
La brune devait réagir…
Agir, ne pas penser…
Elle lâcha le pupitre, les doigts encore tout engourdis de l’avoir tant serré…

Je clos ici, cette cérémonie… j’enverrai missive sur la conduite à tenir…

Des yeux elle cherchait son époux… ses forces l’abandonnaient, son regard n’arrivait à quitter le corps du Baron de Montfort et les larmes noyaient le peu qu’elle arrivait à en voir, les médecins s’étant précipités…
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Geronimo2751

Gérault écoutait nonchalamment la cérémonie, mais cette fois ci elle était animé ... même s'il ne s'était élevé comme saga quand le vieux briançonnais avait prit la parole, il avait été a deux doigts d'exploser de rire en prenant connaissance de la demande.
Le gouverneur avait cependant coupé court à son rire naissant. Il avait au moins pour lui l'impétuosité de la jeunesse pour moucher les vieux grincheux et il aimait ça.

Un peu de calme avant la tempête ... son ami de montfort, chez qui il devait toujours aller pour inspecter ses falaises pour désairer des piafs, vint s'agenouiller devant le gouverneur.

Une rumeur parcouru l'auditoire, voyant le baron raide allongé sur le sol.
Il chercha des yeux sa femme pour savoir ce qu'il se passait ... Il y lu la stupeur puis de la terreur.
Elle se ressaisi puis annonça la fin de la cérémonie ... laissant de les médicastres s'approcher il franchit en quelques pas la distance qui le séparait de sa compagne.

Il la regarda dans les yeux,

Nyna ?

Il essaya d'y déceler quelque chose ...
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Pour le commandant, pour l'ami

_geoffroy_

Comme quoi être Gouverneur pouvait changer complètement selon la personne au poste... Depuis qu'il avait été élu, de nombreuses choses lui étaient tombées sous le nez, des choses non réglées auparavant, d'autres soucis qui se posaient maintenant et qu'il souhaitait ne pas léguer à celui qui lui succèderait. Au moins la cérémonie d'allégeance continuait de nouveau... Et les nobles passaient tranquillement malgré les quelques soucis qu'il y avait pu avoir avec les deux Vicomtes..

Le Major s'approcha alors et prêta allégeance. Il lui sourit et attendit la fin de ses paroles pour lui répondre.

Vicomte de Montluel, j'accepte vostre allégeance.

Là ce fut le fils de Voya qui s'avança.. Ils avaient eu pas mal de soucis tous les deux entre eux, mais qu'importe, les temps changeaient bien alors il fallait faire avec. Il l'écouta prêter son allégeance et lui répondit calmement.

Vicomte de Saint Priest, j'accepte vostre allégeance.

Un autre vint à son tour, un de ceux que beaucoup appelaient "royalistes", parfois confondu parmi les Devirieux et toutes les rumeurs qui courraient à leur sujet, ou bien tout simplement les dépréciant. Enfin qu'importe ces querelles politiques ou familiales, lui n'en avait que faire.

J'accepte vostre allégeance, puissiez vous vous montrer aussi talentueux dans vostre nouveau poste qu'au sein du Conseil Ducal.

Il esquissa un sourire et attendit le prochain. Quand il le vit arriver, il le reconnut, Sire Kederick, un ancien qu'il ne connaissait que de nom, de renommée, ou bien l'ayant peut être bien croisé une fois ou deux en taverne... Il l'écouta, il semblait assez peiné par l'âge, le souffle court.. Il lui prit la main comme pour se soutenir, et ce qui s'en suivit le firent grimacer, paniquer...

Il l'écoutait prêter allégeance, et ce fut au moment où il allait lui répondre que l'homme serra sa main plus fortement. Il se demandait ce qui se passait, le voyant se tenir la poitrine, puis s'écrouler à ses pieds.. Machinalement, par réflexe, il se précipita de son siège pour tenter d'amortir sa chute si basse soit elle, et le tourner sur le dos pour qu'il puisse reprendre respiration après son malaise... Se penchant alors sur lui, il entendit ses paroles, comme dans un dernier soupir...

Non..

Il n'allait pas mourir ici tout de même ! Pas dans ses bras ! Et pourtant... Tout devint flou pour lui ensuite, sa femme semblait appeler l'homme mais il l'entendait de loin, elle s'était pourtant précipitée au près de Kederick, vérifiant probablement son état... Il la regardait, la voyant complètement peinée, il comprit de suite le drame qui venait d'avoir lieu. A coup sûr il se souviendrait de son passage en tant que Gouverneur... Il n'avait pas lâché la main de l'homme, comme s'il attendait qu'il se remette à bouger, par miracle peut être.

Il n'entendit pas le Hérault demander le report de la cérémonie, perdu dans cette bulle qui venait de se fermer autour de lui avec cet évènement... Il resta un long moment ainsi, sans paroles, ni même une lueur dans son regard, puis redressa son visage vers un des gardes.

Qu'on fasse venir un médicastre ! Et vite ! Et qu'on ramène ma femme chez moi !

Il posa son regard sur sa douce, elle n'allait pas bien, et tout cela ne pouvait pas être de bon augure pour elle, déjà endeuillée par la perte de celle qu'elle considérait comme sa mère, elle portait son enfant, elle n'avait plus rien à faire ici si ce n'est être encore plus choquée qu'elle ne l'était déjà, il lui faudra du repos à coup sûr... Pour le moment le problème était tout autre, et il savait que le soir arrivant, il saurait la prendre dans ses bras et se perdre à ses cotés dans leur vie rien qu'à eux pour ne penser plus qu'à ça...
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--Baronetbaronnedepercy

Nouvelle cérémonie d'allégeance , les baron et baronne de Percy revenaient comme a chaque nouveau mandat ducal prêter allégeance, chose qu'ils oubliaient bien souvent de faire puisque leur seule préoccupation était surtout de vérifier et repérer les objets luxueux prévues pour cette cérémonie. Il était là, toujours trônant comme un roi dans la pièce, la baronne en avait les yeux qui pétillaient, son trésor n'avait pas bougé, seul le gouverneur avait changé.
L'objet de tout ses désirs l'attendait... Un attroupement autour d'une personne allongée à terre quand ils entrèrent dans la pièce le gouverneur plus que préoccupé par la situation, la dauphin abasourdit...pas de garde... non pas qu'ils étaient sans cœur pour le pauvre homme agonisant sur le sol mais l'occasion était trop belle...
Tout le monde avait les yeux rivés sur cet homme, ils pouvaient s'approprier le siège ni vue ni connu.
La baronne regarda le baron sans un mot, allant du fauteuil a lui, un seul regard et il comprit de suite.
Ni une ni deux, il monta sur l'estrade sans bruit et s'empara du siège sous le bras avant de s'engager vers la sortie comme si de rien. La baronne le suivit un large sourire aux lèvres, s'imaginant déjà telle une reine dans le fauteuil qui trônerait dans son salon. Au passage, elle déroba quelques couverts en argent qu'elle déposa dans son sac...

Hardryan

Le Montagnard avait quitté sa place derrière le Gouverneur alors qu'un attroupement s'était formé autour du baron de Montfort. Le Gouverneur avait fait appeler un médicastre, y en avait-il seulement un dans la salle? N'en apercevant pas, Hardyran fendit la foule à la recherche d'un visage connu, Altea était-elle là? Isa était-elle arrivée pour prêter allégeance? Tout en se dirigeant vers le fond de la salle -il irait chercher de l'aide lui-même s'il le fallait- Hardryan aperçut derrière les gens ahuris de ce qui se passait au-devant une femme qui lui faisait dos... Et qui se servait dans les ornements de valeur qui habillaient la salle? Ne comprenant pas ce délire, Hardryan fit un pas de plus vers la femme, ce n'était pas une servante et ses gestes trahissaient sa nature. En quelques pas, presque devant les gardes à la porte, il la rejoignit, l'agrippa par les cheveux, la projetant au sol sans ménagement. Elle tomba dans un fracas tandis que la voix du duc en colère s'éleva:

Oh là bougresse tu restes là! dit-il en plaquant son genou contre son torse pour l'immobiliser avant de sentir quelque chose de dur buter contre lui.
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Penelope.

Pénélope n'avait pas bougé d'un orteil quand le Baron de Montfort se laissa choir, non pas qu'elle était indifférente à l'évènement qui se passait sous ses yeux, mais déjà bien assez de monde s'agitait déjà autour de lui.
Elle cherchait Démons du regard, espérant qu'il puisse porter secours à Kederick, quand un couple de dégénérés entra sans crier gare dans la salle d'allégeances.
La Vicomtesse plissa les yeux, observant les deux énergumènes se demandant bien qui pouvaient-ils être, la femme souriait bêtement et lui, l'homme, saisit aussitôt le trône avec le plus grand naturel, comme s'il faisait cela tous les jours, comme d'autres vont à la mine, semblant même se délecter de la situation.

Oh là bougresse tu restes là!

Tout s'enchaina très vite, le Porte Parole attrapa la tignasse de la pie voleuse et l'immobilisa à terre, tandis que le dingue, le trône toujours sous lz bras, se dirigeait déjà vers la sortie.

Ira ? ira pas ? les gardes paraissaient en pleine sieste, pourtant on n'allait quand même pas laisser le trône s'échapper sans rien faire. Le temps d'une enjambée elle se propulsa à la hauteur de l'homme pour lui infliger un discret croche-botte.

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--Baronetbaronnedepercy

La sortie était à quelques pas, le butin leur appartenait, ils se voyaient déjà dans leur château savourant leur prise. Ils allaient enfin pouvoir se reposer, l'objet tant désiré dans les bras, tout était parfait . Il ne restait plus qu'à franchir les portes de la salle des allégeances.

Ce pauvre homme allongé par terre leur avait facilité la tache, dommage pour lui mais tant mieux pour eux. Il attirait l'attention de tout le monde. Aristote le bénisse.

Plus que quelques pas et ils passeraient les portes devant les gardes qui eux aussi tentaient d'apercevoir ce qui se passait près du trône... Le trône, quel trône ? Tout à coup ce fut la surprise.
La Baronne fût attrapée par la chevelure puis plaquée au sol. Le Baron quant à lui allait perdre l'équilibre après qu'une dame lui eut lancer un croc en jambe afin de le faire basculer. De justesse il posa le siège au sol et se rattrapa aux accoudoirs.

Ils étaient démasqués, il fallait riposter, demi tour sur lui-même il la fixa d'un air sévère, il n'allait pas la frapper cela ne se faisait pas de s'attaquer à une personne plus faible qui plus est une femme. Il n'avait pas de morale lorsqu'il s'agissait de voler mais là tout de même, frapper une femme ! Elle avait eu de la chance et la surprise l'avait aidé mais elle ne risquait pas de faire grand mal à personne vu sa tenue, elle n'était même pas en tenue pour se battre.
Il avait des valeurs tout de même, il dédaigna donc cette jeune femme et se tourna vers la sienne. Elle était dominée par une espèce de brute, il n'allait pas laissé faire ça, pas de cadeau pour lui par contre... Tout en souplesse il s'approcha de l'autre...

La baronne surprise par le placage soudain au sol n'avait pu s'empêcher de sourire en voyant son adversaire grimacer de douleur, lors de son choc avec elle il s'était appuyé tout contre elle, mais ce qu'il ne savait pas c'est qu'elle avait piqué de l'argenterie. Qui dit argenterie dit couteaux et fourchettes généralement et si le gaillard qui la tenait ne le savait pas encore lorsqu'il lui avait sauté dessus, il était maintenant au courant une fourchette planté dans votre bedaine malgré votre pourpoint ça fait mal de même qu'un couteau qui tout doucement rentre dans votre genou. Car non content de la maintenir plaquée au sol le gaillard, bien musclé d'ailleurs elle pouvait le sentir, ou était-ce autre chose ? Faisait pression avec son genou sur le sac, ce qui amena une des lames à traverser la toile du sac et à faire son chemin à travers l'étoffe des braies.

Le baron s'était donc lancé dans une opération de sauvetage de sa femme. Ni une ni deux il souleva le fauteuil, qui n'était pas si lourd que ça finalement, était-ce du toc ? et l'envoya direct sur le sire pour libérer sa femme. La seule option qui restait au duc lorsqu'il vit le Baron soulever le fauteuil c'était de lâcher sa femme sinon il risquait de prendre le fauteuil en pleine poire. Le Baron le vit donc reculer, plié sur lui-même et ainsi libérer la baronne, le Baron esquissa un sourire de pleine réussite.

Ne t'avise plus de touchez à un cheveu de ma baronne compris?

Elle, surprise par la rapidité des faits, fusilla le duc un instant du regard et ajouta...

Tenez il vous manque la fourchette de luxe ! Prenez un bain froid également, cela vous fera le plus grand bien...

Elle s'était rapidement remise et décidant de se venger, attrapa une fourchette dans son sac et la planta dans la fesse droite du messire. Elle se releva et rejoignit aussitôt son mari. Pliés de rire, les narguant un peu plus, le Baron récupéra le siège et cette fois, ils sortirent sans plus de problème car la jeune femme était toujours figée sur place....

{Vengeur}

Ce sujet a euuuh... allègrement dépassé les 50 pages dévolues aux topics RP.

Si quelqu'un souhaite sauvegarder des pages/posts en plein milieu, c'est le moment de le dire, sinon je ne garde que les 10 dernières.

(Ici ou en bureau de censure, les demandes à ce propos).
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