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[DUCHE] Composition du Conseil et Anoblissements

Tomek
Nous, Tomek, Seigneur de Sathonay, renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

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Tomek, Seigneur de Sathonay.
Arwel
Arwel vit le Seigneur des Lances prêter serment, elle l'accepta :

J'accepte votre allégeance avec plaisir... Soyez un vaillant Seigneur des Lances et ne doutez pas de la légitimité de la noblesse que je vous ai accordée, jamais...

Un soldat... Il lui fallait sceller le lien vassalique par un geste symbolique mais elle n'était décidément pas faite pour giffler qui que ce fût et elle se baissa pour déposer un baiser vassalique sur les lèvres du Seigneur d'Antonaves puis lui fit signe de se relever.

Alors qu'elle allait annoncer la fin de la cérémonie, deux Nobles quelque peu en retard se présentèrent... Elle décida de leur rendre tout de même leur allégeance...


Nous,Julie de Barsac, Baronne de Saint Vallier, reconnaissons notre vassalité envers le Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à son légitime souverain, Dame Arwel.
Par ce serment, nous lui jurons aide, conseil et fidélité et à travers elle à Sa Majesté Levan III Roy de France.
Nous jurons de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter notre aide à son conseil ducal.


D'une voix douce, le jeune Gouverneur reprit :

J'accepte votre allégeance...

Nous, Tomek, Seigneur de Sathonay, renouvelons notre serment d'allégeance au Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur, élu par et pour le Peuple, Dame Arwel.
A nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Grand-Duché et de son gouverneur-régent, représentant du Dauphin de France, et à travers lui, à sa Très Aristotélicienne Majesté Levan III.


J'accepte votre allégeance...

Elle se leva alors pour signifier la fin de la cérémonie :

Je vous remercie tous d'être venus renouveler votre allégeance à ce Duché... Je vous remercie également de votre patience... Cette cérémonie arrive enfin à son terme... Je vous invite à rejoindre le buffet ou à prendre congé si vous préférez...

Elle-même décida qu'il était temps d'aller se rafraîchir après avoir tant parlé, pendant des heures et des heures...
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Jay64
Hermance reçut alors un baiser vassalique. Il fut étonner par cela, car il ne se souvenait pas d'avoir reçut un quelconque baiser lors de sa dernière cérémonie. Il fut étonné. A son ordre il se releva et baissa sa tête avant de reprendre sa place dans l'assemblée.

Quelque instant plus tard, apres avoir accepter les serment des deux retardataire, le gouverneur annonça la fin de la cérémonie et ainsi de ce déplacer vers le buffet.

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Pouilleux
[Castel de Pierre-Scize - Le 29 décembre 1457 au matin]

La salle des allégeances connaissait, comme à l'aube de chaque mandat, une certaine agitation, qui pouvait virer à une agitation certaine. Gros bras, ménagères et divers ouvriers travaillaient comme une colonie de fourmis, se jurant de ne s'arrêter que lorsque tout serait prêt pour la cérémonie.
Ils commencèrent par balayer le sol couvert des terres et cailloux apportés par les derniers visiteurs, puis, de passer une serpillère sur le dit sol. Rien ne devait être sale.
Vint ensuite le travail sur les meubles. Les tapis furent agités pour être dépourvus de poussière, les plus usagés furent remplacé. Certains bancs, les plus débraillés, furent vernis de nouveau, afin d'éviter des échardes à l'assistance.
Le siège du Gouverneur, lui, fut un réel travail de restauration. Si le bois qui le composait, ayant une valeur symbolique, ne fut que verni, sa tapisserie et les coussins furent reprisés ou remplacés, redonnant aux couleurs du Lyonnais-Dauphiné leur étincelante valeur. Rien ne devait paraître usé.
Enfin, les domestiques étendirent de grandes tapisseries rouges, afficheant fièrement le blason Lyonnais-Dauphinois, sur les murs, avec un espacement aussi régulier que possible que chaque. Tout devait être luxueux.

Enfin, la salle semblait restaurée et décorée comme il se devait d'être. La cérémonie pouvait commencer, et se dérouler parfaitement, sans la crainte de voir le mobilier et la toiture tomber en ruine, ou de se salir le genoux en prêtant son allégeance. Les portes pouvaient s'ouvrir, les nobles affluer, et le Gouverneur s'assoir.
Le Porte-Parole fit sortir les ouvriers et domestiques. Puis il épousseta sa tenue légèrement poussiéreuse et en rajusta les quelques plis qui se rebellaient.
Une fois présentable, il fit ouvrir les deux grandes portes de la salle. Déjà de nombreux Lyonnais-Dauphinois de tous poils attendaient. En tête, Pénélope. Il indiqua à cette dernière le siège qui lui était réservé.


"Si vous voulez bien vous assoir, nous pourrons commencer la cérémonie."
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Penelope.


Ayant abandonné ses couleurs claires pour leurs équivalences sombres à la mémoire de l'ancien Gouverneur Lavoyageuse et de son ami Nestor, Pénélope franchit les portes de la salle des allégeances.
Elle ignorait ce qu'il avait bien pu se passer dans cette salle pour la rendre bien plus gaie qu'à l'ordinaire, de son regard elle inspecta le trône ducal puis sourit à Antoine en le remerciant d'un signe de tête.

Aujourd'hui c'était bel et bien la première cérémonie pour laquelle c'était à elle que l'on prêterait serment et elle en était aussi fiere que nerveuse.
Elle s'installa donc en se faisant le serment de continuer à servir son Duché comme elle l’avait fait jusque là, avec coeur et détermination.
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Pouilleux
Suivant les conseils d'Antoine, le Gouverneur s'était installé.
Alors que les nobles, les conseillers et les simples badauds s'installaient sur les bancs restaurés, le Porte-Parole suivit Pénélope et se positionna derrière elle, à sa droite, comme il avait vu ses prédécesseurs successifs le faire. Il resta debout, les mains jointes au niveau des cuisses, observant l'agitation de l'entrée des différents visiteurs.

Contrairement à ce qu'il espérait, le bruit de fond ne se tut pas rapidement. Visiblement, les gens d'ici avaient de nombreuses choses à se raconter. Aussi, Antoine crut bon de s'éclaircir bruyamment la gorge, afin de rappeler sa présence. Alors, lentement, la rumeur s'éteignit.
Une fois le silence totale, le Porte-Parole ouvrit la bouche.


"Voici le début de la cérémonie d'allégeance à Sa Grasce Pénélope de Barsac, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
Les membres du Conseil ducal viendront, par ordre protocolaire, dire leur allégeance au Gouverneur, suivi des vassaux du Lyonnais-Dauphiné. Après quoi, tous les gens présents seront invités à un buffet dans la salle voisine.
Messire de Phelim de Tassin la Demi-Lune, Vicomte d'Oingt, Capitaine de l'Ost, ouvrira donc cette cérémonie par son serment d'allégeance."


Il recula d'un pas pour observer le déroulement de la cérémonie. Son parrain serait-il encore en retard ?
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Spacewolf
Comme a son habitude, le Signeur Des Lances de Vienne était la au début de la cérémonie.
Il se place au fond de la salle, adossé au mur. De cette place la, il pouvait voir parfaitement toutes les allégeances.

Cette cérémonie lui tenait à cœur. Aujourd'hui il prêtera allégeance à Pénélope, son ancien SDL, ancien Capitaine...

Il attendit paisiblement son tour tous en réfléchissant à trouver un autre surnom a sa Pénépitaine

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Instructeur de l'école militaire
Vétéran de Mont-Aiguille et de Vae Victis
~Fidelitate et Honore~
Nynaeve87
[Lyon : Colline de Fourvière]


Nyna son pinceau dans la bouche regardait les derniers traits qu’elle venait d’apporter au blason qui était devant elle. Elle aimait ce travail et l’ambiance qui régnait dans ces bureaux depuis un petit moment. Chacun semblait trouver sa place et agir selon ses envies ou compétences dans le respect et la bonne humeur ce qui n’était pas l’apanage de tous les endroits où elle exerçait.
Elle ouvrit son registre sur les fiefs issus de mérite, elle avait encore nombre de recherches à faire, notamment sur la Tour du Pin qui lui donnait du fils à retordre depuis plusieurs soirées sans compter celles qu’elle avait aussi passé sur ceux du vicomté du capitaine.
L’évoquer la fit sourire, suffisait qu’il éternue deux fois pour que tous les bandits se disent qu’ils allaient enfin pouvoir prendre la capitale… Ils auraient pourtant du savoir que goutte au nez ou non… il les chasserait jusqu’au dernier.
Son regard se posa sur le courrier qu’elle avait envoyé à sa Grâce Pénélope de Barsac lors de sa prise de fonction…



Citation:
De Nynaève de Gaudemar
Vicomtesse du Monestier de Clermont
Seigneurs de Mornant et du Glaizil

A
Penelopedefrance
Gouverneur de Lyonnais-Dauphiné
Dame de Neuville-sur-Saône et de Mirmande

Votre Grâce,

Étant donné votre nouveau statut de régnant d’une province de France, vous vous devez de porter les armes du duché du Lyonnais-Dauphiné en signature. Vous les trouverez en la Chapelle des hérauts d’armes de France ou au château de Lyon. Votre époux devra porter les mêmes armes que vous, joignant le titre de gouverneur consort. Vous devrez renoncer à vos armes familiales le temps de ce mandat.
Vous devrez ensuite vous rendre en salle du trône afin de prêter allégeance à notre très aristotélicienne majesté, le Roy Levan III et attendre la réponse du Grand Chambellan qui ne saurait tarder.
Nous pourrons, ensuite fixer ensemble une date pour la cérémonie d’allégeance des conseillers ducaux et des nobles du Lyonnais-Dauphiné. Il me faudra en effet le temps d’envoyer à chacun une missive pour les prévenir. Votre époux pourra se tenir à vos cotés lors de cette cérémonie.

Voici donc pour l’essentiel, je me tiens, à votre disposition pour toutes questions que vous vous poseriez quand à la noblesse en générale sachant que vous songerez peut-être à certains anoblissements avant la fin de votre mandat.
D’autre part, il sera temps de rendre conforme le souci quant aux fiefs de vos seigneurs militaires qui ne sauraient être reconnus comme fief de fonction par l’hérauderie de France sans un contreseing attestant de leur légitimité.

Très respectueusement,
Faict le vingt-cinquième jour du Mois de décembre 1457 sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie.
« Dauphiné »



Houlà… je vais être en retard moi…

Alors, posant rapidement sa cape sur ces épaules, elle s’empressa de rejoindre rapidement la salle d’anoblissement qui devait, cette fois, avoir été préparée par son filleul…

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Nynaeve87
Essoufflée, Dauphiné arriva enfin en salle d’allégeance et franchit la porte sous l’œil amusé des gardes qui la connaissaient bien depuis le temps qu’elle arpentait les couloirs.
Rasant les murs, le plus discrètement possible, elle se plaça à coté de son pilier habituel, légèrement en arrière et à droite du siège ducal. Là… un petit vent de panique… mais où était donc son pupitre ?
Comment pourrait-elle prendre note ou sceller contreseing……
Agitant doucement la main, elle essaya discrètement d’attirer l’attention, sur elle, du porte parole qui annonçait déjà le début de la cérémonie…


Psst….Antoine….

Elle se sentait un peu gênée de voir les regards qui commençaient à converger sur elle et s’excusait d’un sourire… seul le principal intéressé ne tournait les yeux…
Déjà il appelait le Vicomte de Oingt … ne savait-il pas que sans la présence du héraut le serment serait caduque ?


Psst… Antoine…

Elle trépignait…
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Pouilleux
Naturellement, comme prévu, le Vicomte d'Oingt n'était pas encore là, et Dauphiné aurait tout le temps d'arriver, avant que ce dernier ne se rende compte de son retard.
Pourtant, celle-ci n'arrivait pas. Où était-elle ? Personne n'était rentré depuis son annonce. Antoine regardait fixement la porte, attendant avec impatience l'entrée de sa marraine, ne prêtant pas attention à l'assemblée qui le regardait, l'air surpris. Avait-il demandé à Phelim de s'avancer ? Il ne le croyait pas. Cherchant dans sa mémoire à court terme, il se rappela seulement d'avoir énoncé le programme de cette cérémonie.

Pourtant, les personnes présentes semblaient toujours le fixer. Certains semblaient moqueurs, d'autre impatients, d'autre surpris. Cela commençait à agacer le porte-parole. Ce n'était après tout pas sa faute si Dauphiné n'arrivait pas.
Alors qu'il s'impatientait toujours, Antoine remarqua que son oreille sifflait, à plusieurs reprises. Etait-il devenu sourd, à force de crier ses annonce.
Il fit un brusque mouvement de tête afin de se dégager de cet horrible bruit. Il semblait avoir cessé.
Mais, alors que le Premier conseiller regardait de nouveau devant lui, une anomalie lui vint à l'esprit dans le décor de fond de salle. Une silhouette, plus proche que les murs, plus noire que le sol. Antoine se retourna de nouveau. Elle était là. Pourquoi l'avait-elle laissé dans l'ignorance ?

Le porte-parole la fixa. Elle trépignait. Etait-ce donc elle que les badauds observaient depuis quelques minutes ?
Il semblait manquer quelque chose à sa marraine. Mais quoi donc ? Il n'avait pourtant rien oublié. Il réfléchit rapidement. Qu'y avait-il à la dernière cérémonie qui ne se trouvait pas dans cette salle ?
Il se remémora à toute vitesse les préparatifs. Qu'avait-il fait sortir de la salle ? Rien pourtant. Qu'avait-il changé ?


"Ah, le pupitre ..."

Antoine se mordit la lèvre. Comment avait-il pu oublier le pupitre ? Un bref regard vers la foule lui fit remarquer les sourires des uns, les rires camouflés d'autres, et les râles des derniers.
Il s'excusa d'un léger geste de la main et, sans toutefois courir, se dirigea du plus vite qu'il pouvait dans l'arrière salle, où, faute de mieux, il avait fait entreposer les meubles remplacés. Il s'adressa au domestique qui s'occupait de les ranger, avec une certaine panique.


"Pupitre ... retiré par erreur ... où ?"

Ce dernier ne sembla pas comprendre immédiatement. Le porte-parole inspecta la salle. Il le vit, derrière un banc. Certainement pas remis à neuf comme les autres meubles, mais il fallait faire avec. Il le montra à l'homme, lui demandant de le transporter jusqu'à la salle.
Ils retournèrent ensemble vers ce lieu où, si certains riaient, davantage s'impatientaient réellement. Le premier conseiller ordonna au domestique de le poser devant sa marraine, et rapidement. Puis il le congédia.

Le problème du pupitre était réglé. Il restait à attendre le Vicomte. Il allait certainement arrivé.
Mais une nouvelle panique s'installa dans son esprit. Le siège de Florian était vide. Même pas une fourmi pour l'occuper. Antoine se retourna prestement vers sa marraine.


"Où est Florian ?"
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Nynaeve87
Nyna respira enfin… ouf… il l’avait vu…

Elle fouilla bientôt dans le grand sac qu’elle avait au préalable posé sur son genoux… surtout, s’occuper pour ne pas voir tous les regards qui, amusés… du moins elle l’espérait…ne cessait de passer de l’un à l’autre… à savoir du porte parole où d’elle, celui qui avait le plus attiré l’attention…

Enfin bon… elle n’allait pas rester toute la cérémonie debout contre son pilier…puis… pour une fois qu’elle avait pris un coussin…

Alors, brassant dans ce sac qui aurait pu, à lui seul, en contenir plusieurs, elle sortit d’abord son vieux porte-document de cuir noir… bien qu’adossée au pilier son équilibre restait un peu précaire et elle vit arriver son pupitre avec bonheur…

Il semblait bien vieux ce pupitre dans cette salle rutilante préparée avec faste et splendeur…
Il pouvait même faire un brin décalé…mais elle l’aimait bien et heureusement on n’y avait pas touché…

Passant devant Antoine en souriant, elle le remercia d’un signe de tête.

D’un regard, elle s’excusa en silence devant le gouverneur qui la fixait sans rien dire et déposa son dossier sur l’écritoire.
Fouillant encore dans sa besace elle en sortit discrètement le moelleux petit cousin et prit place, finissant d’enlever la poussière avec sa manche…

Restait encore à sortir l’encrier et la plume… mais tout le monde s’était tu… elle les sortirait à l’occasion…

C’est alors qu’Antoine lui posa une question qui la laissa presque bouche bée…

Comment pouvait-elle savoir où était Florian ? Son regard embrassa la salle... pas là manifestement…

Elle regarda de nouveau son filleul…


Je ne sais pas moi… il ne doit pas être loin…peut-être un souci avec son habit…
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Penelope.


Pénélope observait chacun des gestes de Nyna, d'abord installer son coussin, trouver son pupitre, déballer ses plumes et son encrier avant de chuchoter avec Antoine.
Que le temps lui paraissait long, alors qu'elle venait à peine de s'asseoir et que la cérémonie n'avait pas commencé officiellement.

D'un regard circulaire elle balaya la salle, s'attardant sur le tapis, tentant d'en évaluer l'épaisseur, rêvant au plaisir de le fouler pieds nus, puis ôtant de son esprit toutes pensées n'étant pas en accord avec sa nouvelle fonction, elle lorgna sur la porte un bref instant avant de se redresser.

On lui avait dit de garder la tête droite, de ne pas s'affaler sur le trône, et de sourire à tout bout de champ.....Sourire...mais elle ne savait pas sourire sur commande et aurait un mal fou à activer ses 17 zygomatiques si son nez ne voulait pas se plisser.
Inspiration et léger craquement de ses phalanges en espérant voir entrer Aubanne et son père pour qu'enfin les allégeances puissent débuter avec le Vicomte de Oingt.
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Fontvell


Pour Fontvell, la présence d'un membre d'un Ordre Royal et qui plus est du CORF était indispensable lors de ce genre de cérémonie.
Or donc, à son habitude, il avait revêtu ses atours immaculés brodés de la Croix de Sable et s'était installé auprès de son pilier favori.
Il adressa un clin d'oeil peu protocolaire en direction de Nyna et de Pénélope en se demandant si cette dernière portait des bottes sous sa somptueuse robe de cérémonie.
Cettei dée le fit sourire un instant puis il tenta de reprendre son officiel sérieux.

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Dameisabeau
En ce jour débutait la cérémonie des allégeances.
La Dame De Hauterives avait en premier lieu hésité à s’y rendre si tôt, suivant l’ordre protocolaire elle ne serait appelée que plus tard mais finalement elle s’était dit qu’après tout mieux valait arriver dans les premiers, cela avait l’avantage de pouvoir arborer regard et moue réprobateurs aux retardataires, ce qui l’amusait beaucoup à voir leur gène.

C’est pourquoi elle s’était fait apporter ce matin là, une tenue de circonstance, une nouvelle robe couleur crême, qu’elle avait commandée pour l’occasion dont la coupe parfaite et le rajout de quelques pendentifs émeraude en relevaient la sobriété.
Le tout agrémenté d’une coiffure de bon ton, cheveux relevés, que sa servante avait réussi à discipliner à grands renforts d’épingles et c’est ainsi parée qu’elle s’était rendue dans la salle prestigieuse des allégeances.

Saluant d’un signe de tête appuyé et d’un sourire amical, les personnalités déjà présentes, la juge prit place sur le siége qui lui avait été assigné et s’abîma dans la lecture d’un traité de droit qu’elle avait pris soin d’apporter sachant que la présence de l’Imprévisible devrait donner le signal de l’ouverture de la cérémonie.
On était donc là pour un bon moment....
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Aubanne.



Comme à l’accoutumé, elle attendait…fin prête…
Cheveux sages et relevés, robe à la mise simple mais dont la couleur gris nacré atténuait la sévérité…
Sa cape déjà posée sur ses frêles épaules, elle attendait…
Son père n’arrivait pas et elle imaginait très bien le nez de sa mère amorçant son fameux virage…
Il faut dire qu’elle même était prête d’effectuer le même virage avec le sien…

Ses pas, même si elle avait pris soin d’adopter la marche de l’escargot avait finit par l’amener dans cette salle des allégeances…

Immanquablement quelqu’un allait bien finir par déloger la silhouette qu’elle était…
Immobile et à demi cachée derrière une tenture, elle avait de là une vision particulièrement nette …

Son regard s’attacha longuement sur sa mère qui se contenait tant bien que mal...
Elle se mit à rire doucement, pressentant l’éclat d’impatience qui devait, qui se devait de reste enfouit …
Le message que secrètement ses marines envoyaient vers le gouverneur se voulait rassurant…
Regarde moi maman...Vois-moi !!....

Elle soupira un peu trop fort peut-être...et se tassa contre le mur…
Son visage tourné vers la porte ..regard tendu…
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