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[DUCHE] Composition du Conseil et Anoblissements

Nynaeve87
Nyna notait comme à chaque fois sur son livre le nom des feudataires qui s’agenouillaient un à un… elle était le témoin héraldique et se devait de rester attentive à chaque serment se qu’elle faisait de bonne grâce comme à chaque fois.
Elle les connaissait tous depuis longtemps, certains plus que d’autre…
Souvent ont pouvait lire en eux, tant leurs visages exprimaient leurs sentiments.
Quand ce fut le tour de son époux, elle posa un instant sa plume.
Leurs regards se rencontrèrent sans presque pouvoir se lâcher.
Elle lui sourit…
Leur union avait le goût un bonheur simple et une vie basée sur le partage.
Mais déjà il cédait la place aux Seigneurs des Lances…des nobles pas vraiment nobles…
A la simplicité, l’on choisissait pour le moment la discussion pour gagner un on ne sait quoi exactement…elle ne comprenait pas vraiment…certes elle ne s’y opposait pas … elle aimait le Lyonnais-Dauphiné et préservait…
Il s’agirait quand même de prendre une décision… car à la fin de ce mandat, faute d’un acte décisif, elle retirerait les Seigneuries du Nobiliaire Officiel.

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Penelope.


Le Gouverneur accueillit les trois soldats d'un sourire, hochant à chaque fois la tête une fois qu'ils avaient prêté serment.

Seigneurs des lances, je reçois les renouvellements de vos allégeance avec un grand respect.
Je connais votre tâche, votre travail et soyez assurés que je les estime. Et si toutefois la motivation venait à vous manquer, rappelez-vous qu' on ne recule devant rien quand on est soldat, rappelez-vous de cela !


Elle leur sourit largement, appuyant son regard sur le Seigneur de la Terrasse qui lui avait succédé à Vienne.
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Jay64
Hermance vit alors trois seigneur des lances faire leur serment, les uns apres les autres. Il regarda alors l'assembler qui etait devant lui. Il se décida de faire un pas et de prendre place devant le trône du gouverneur. Il posa genoux a terre, mit sa mains sur le pommeau de son épée. Il regarda alors Penelope, avant de prendre la parole.

Moi, Hermance Messonier, dict Jay, jure d'honorer mes fonctions de Seigneur des lances. Je renouvelle mon serment d'allégeance au duché du Lyonnais et du Dauphiné, à vostre Grasce Pénélope de Brasac, alors Gouverneur de ce duché et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, alors Roy de France.
Je jure respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à vostre personne.

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Maccornell
En ce vingt-neuvième jour de décembre, la cérémonie d'allégeance au nouveau gouverneur avait lieu. MacCornell venait tout juste de rentrer d'une semaine où il s'était mis au blanc - bin oui il y avait de la neige - pour réfléchir à la situation. Pour les lecteurs qui n'auraient pas lu cet épisode de sa vie, un bref rappel du dénouement de ses réflexions va être fait.

En contemplant la nature depuis un chalet enneigé où il s'était réfugié, la fable des Seigneurs des lances du Lyonnais-Dauphiné s'était réécrite devant lui et dans sa tête. MacCornell ayant pris du recul au sein de la nature où il avait grandi voyait encore plus clair qu'avant. Il avait fait son deuil de la situation. Les chefs de garnison n'étaient plus nobles par la volonté des têtes pensantes du Duché.

De retour dans la vie active, MacCornell n'avait pas eu de mal à retrouver la bonne humeur qui le caractérisait à ses débuts et à s'occuper. Certes, la flamme qui allait avec l'honneur d'être vassal du Lyonnais-Dauphiné n'était plus là. Mais là n'était pas l'important, il pouvait continuer à servir son Duché comme il l'entendait.

Ce matin-là de la fin de l'année 1457, un peu par habitude et puis par amitié avec ceux qu'il côtoyait de par ses fonctions, l'embrunais alla assister aux allégeances à Pénélope de Barsac, vingt-septième Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Il salua les personnes présentes qu'il croisa. Un grand sourire illuminait son visage. Une fois que le conseil eut reconnu son gouverneur. La Dame de Mirmande remit le fief de retraite à Saint-Véran. Les nobles présents renouvelèrent ensuite leur serment. Un manant interrompit brièvement la cérémonie. Puis, ce qui fit rire intérieurement MacCornell, les chefs de garnison renouvelèrent allégeance pour les terres dont ils ne pouvaient pas porter les armes. Lorsqu'ils furent tous passés, il s'avança en direction du Gouverneur. Il s'arrêta à quelques pas et inclina la tête en guise de respect.


Votre Grâce ! il se doutait que cela déplairait à Pénélope d'être appelée ainsi, mais en ce moment protocolaire, il n'avait pas le choix, il devait utiliser de ce titre. Et ce qu'il allait lui dire allait sans aucun doute laisser trace dans les annales du Duché. Vous savez l'estime que je vous porte, tout comme vous savez que les seigneurs des lances de notre ost ne sont pas reconnus comme nobles hors de nos frontières. Aussi vous comprendrez que je ne puis plus continuer à prendre part à cette mascarade. Non pas que je ne vous reconnaisse pas comme gouvernante élue par le peuple, mais simplement par respect des lois et de l'institution royale qu'est l'héraulderie.
Les parodies d'allégeance qui viennent de prendre place avec des chefs militaires ridiculisent les édits royaux et nuisent à l'image du Duché et à cet ost qui nous est si cher.

En conséquence, je vous présente mes respects comme tout bon soldat le fait à ses supérieurs.

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Elorane
Elorane avait attendu longtemps son mari, mais la il fallait qu elle y aille, tanpis encore une fois elle irait seule,elle commençait a en avoir l'habitude. La vicomtesse arrangea ses habits, en soupirant, pourtant cette fois il lui avait dit qu'il l'accompagnerait il lui avait demandé de l'attendre.

Triste et déçue de ne pas avoir son époux au près d'elle, Elorane rentra dans la salle des allégeances, elle essaya de ne pas montrer sa déception, c'était un jour important pour Péné.

Elle la regarda un moment les nobles du duché défilaient devant elle, elle en avait fait du chemin elle aussi, tout pleins de souvenirs lui revinrent, les fous rirent en taverne, la tombe qu'elles avaient creusé avec Space sur le noeud "des oubliées" comme elles l'avaient renommé. Cela remontait a tellement longtemps.

Elle s'avança enfin devant elle, et posa un genou au sol en la regardant dans les yeux


Qu'il soit su qu'en ce jour, nous, Elorane de Nasiria, Vicomtesse de Crest, Baronne de Poyet, Dame de Saint-Symphorien-sur-Coise, Dame Monestier d'Allemont et Dame de Thielt , nous renouvelons notre allégeance et notre attachement au Lyonnais-Dauphiné.

Qu'il soit su que nous vous reconnaissons vous, Pénélope de Barsac comme Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et qu'à travers vous, nous reconnaissons le Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III.

Qu'il soit su que sur notre vie et notre Foy, pour nos terres vicomtales, baronnales et seigneuriales. Nous vous jurons à vous, ainsi qu'au conseil élu, obsequium, auxilium et consilium.


La vicomtesse resta encore un moment un genou a terre avant de se relever devant Péné.
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Penelope.


Hermance.......jamais elle ne l'avait appelé ainsi, elle préférait le petit nom de Jay.
Le Seigneur des Lances de Valence s'avança et tout comme la tradition el voulait mit un genou à terre.

Hermance Messonnier, j'accepte votre allégeance, puissent vos armes continuer à défendre notre Duché comme vous le faites depuis toujours.

D'un signe de la main, elle l'incita à se relever quand MacCornell prit sa suite.

Le Gouverneur l'écouta avec attention, même si elle connaissait et comprenait ses revendications

Seigneur des Lances, je comprends ce que vous pouvez ressentir mais vous n'êtes pas sans savoir que, moi aussi, je tiens à ce que nous conservions cette coutume, celle d'une reconnaissance des Sdl en tant que nobles et ce même en dehors du duché.
Il me semble que vous êtes au courant des démarches en cours, aucune réponse définitive ne nous a encore été donnée... Actuellement nous recevons Le Roy d'Armes et nous nous efforçons, ensemble, à trouver un accord définitif.


Elle poursuivit en le regardant droit dans les yeux

Mac.....je trouverais regrettable que vous ne prêtiez pas allégeance alors que nous sommes en si bonne voie..vous risqueriez la destitution, ce qui serait fort dommage, d'autant que je n'en ai pas la moindre envie.

Les allégeances ne sont pas terminées, je vais accepter celle de la Vicomtesse de Crest et ne vous quitte pas des yeux en espérant recevoir un pli porteur de bonnes nouvelles d'ici la fin de cette cérémonie.

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Dedelagratte
Le Seigneur de Meyzieu était loin d'apprécier ce genre de cérémonie, beaucoup de gens barbant, une cérémonie elle aussi barbante ... bref tout pour rebuter DeDeLagratte de ce genre de choses.

Mais en tant que Seigneur de Meyzieu il se devait d'aller prêter allégeance, un simple courrier aurait suffit et lui aurait épargné tout cela mais par respect il y allait. Cela allait être rapide, plus vite ce serait fait plus vite il serait reparti ...

Il arriva donc dans la salle assez prestement le pas décidé à en finir, il posa le genoux à terre la main sur le pommeau de son épée puis d'une voix suffisamment claire et audible presta allégeance.


Moi, DeDeLagratte, Seigneur de Meyzieu, jure devant Aristote et les hommes, allégeance à Sa Grasce Pénélope, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan le troisième de Normandie.

Je mets mon bras armé au service du Duché et jure à son représentant aide et conseil.


Une fois terminé, il se tu, pensant déjà au travail qui l'attendait à sa sortie.
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Penelope.


Le Gouverneur avait incité explicitement à MacCornell de reprendre place dans l'assemblée afin de laisser les négociations se poursuivre.
Ils se connaissaient bien tous les deux et il devait bien se douter qu'elle espérait, autant que lui, qu'un accord serait enfin obtenu avec le Roy d'Armes.

Son regard se posa ensuite sur Elorane, et sans repousser le franc sourire qui étira ses lèvres, elle prit sa main dans la sienne.
Que d'aventures elles avaient vécues ensemble dans l'Ost, tant de péripéties qui feraient de belles histoires à raconter à leurs enfants, elle en ferait peut-être un grimoire pour ne jamais oublier.

Sans quitter son regard elle lui répondit d'une douce voix

Vicomtesse, j'accepte votre allégeance...Votre fidélité et votre dévouement pour le Lyonnais Dauphiné sont depuis longtemps connus de tous.


Pénélope lâcha la main de son amie en l'invitant à se relever. Puis Dédé s'approcha à son tour pour prêter allégeance. Elle observa son front un bref moment puis sourit discrètement se rappelant les 500 pompes qu'il lui avait infligées alors qu'elle n"était qu"un jeune Coutilier.
Reprenant un ton solennel elle lui répondit

Seigneur de Meyzieu, j'accepte votre allégeance avec émotion, je vous dois beaucoup et ne l'oublie pas. Puisse votre épée rester fidèle à notre Duché.

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Hardryan
Resté à l'écart, le duc de Queyras avait suivi la cérémonie, d'abord avec attention tandis que son petit neveu qu'il préférait appeler son cousin du fait de leurs âges pour le moins rapprochés, recevait le vicomté de Savines en tant que fief de retraite. De quoi réjouir le Montagnard, Savines était près de Chasteau Queyras et de Saint-Véran, son cousin resterait donc tout près dans leurs chères montagnes.

Quelques nobles se succédèrent ensuite, de même que les Seigneurs de l'Ost. Vêtu d'un pourpoint bleu brodé de fils d'or aux armoiries castel-queyrassines, d'une cape et de hautes bottes noires, le duc de Queyras, épée au ceinturon, se décida enfin à s'avancer, laissant avant lui le seigneur de Meyzieu prêter allégeance. Celui-ci s'étant retiré, Hardryan ploya genou au sol, porta son regard azuré dans celui du Gouverneur et commença d'une voix assurée:


Moi, Hardryan Devirieux dict «Le Montagnard», duc de Chasteau Queyras jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à sa Grâce Pénélope, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.

Je place entre les mains du Gouverneur les terres du duché de Chasteau Queyras et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal. Mon épée et mon cœur sont vôtres.


Ainsi son serment s'acheva, mais il n'était certes pas terminé. En d'autres lieux, en d'autres temps il le complèterait, ne s'adressant non pas au Gouverneur, mais à la femme sous la couronne, à la femme sans la couronne, celle dont il était tombé amoureux sans qu'elle n'eut eu à faire autre chose que d'être elle-même, malgré quelques divergences d'opinions entre eux parfois, malgré les autres, malgré tout.
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Shinji
Shinji étant à Lyon pour la construction de l'hotel de sa bien aimée, il en profita pour se présenter au chateau pour aller prêter serment. Shinji s'avança vers le nouveau gouverneur, respecta le protocole mais avec un grand sourir pour une grande amie et femme de caractére. Il dit ensuite ces paroles :

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief Bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, conseil ducal en charge de la Procure, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Pénélope de Barsac, et, à travers elle, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.


Shinji reparti travailler à son cabinet et espérait que le duché puisse enfin fournir des pierres à sa femme un jour. En effet, le projet était interrompu par le refus du CAC de fournir 10 quintaux de pierre car officiellement, il n'y a pas de stock.
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Princesse_lotus


Elle avait oublié. Tout simplement oublié que c'était aujourd'hui le jour de la cérémonie des allégeances...
Elle était pourtant à Lyon depuis deux jours, exprès pour l'évènement, mais à force de déambuler dans la capitale, de s'attabler plus que de raison pour des festins plus que copieux et copieusement arrosés, elle en avait fini par perdre la notion du temps et de l'espace...

C'est donc dans une taverne de la ville alors qu'elle trinquait allégrement avec quelques lyonnais que lui revint soudainement la raison de sa présence dans la capitale.
Elle vida sa chope, fallait pas gâcher, s'excusa auprès de ses compagnons de beuverie et leur promis de revenir bientôt, puis attrapa sa canne et sortit bien vite pour récupérer Tonnerre.
Elle le talonna vivement tout en s'emmitouflant dans sa cape et galopa jusqu'au château où elle entra en courant.
Enfin... courir est un bien grand mot, il y a bien longtemps qu'elle ne le pouvait plus.
Elle se dirigea vers la salle des allégeances y entra le plus discrètement possible et fila directement face au gouverneur, comme si elle venait de quitter sa place au fond de la salle.

Elle regarda sa siamoise au fond des yeux avec un franc sourire, puis s'inclina, mettant un genou au sol et baissant le regard pour articuler :

Moi, Lotus, Dame de Genay et de Ferrassières, jure devant Aristote fidélité au légitime gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Pénéloppe de Barsac, et, à travers elle, sa majesté LévanIII

Je mets mon épée au service du duché et promet assistance et conseils en tout domaine où j'aurais quelques compétences.
Penelope.


Dans les cérémonies officielles, il y avait trois sortes de personnes - en général et sans compter les absents qui, rappelons-le, ont toujours tort.

Il y avait ceux qui se hâtaient pour être les premiers, soit par désir de complaire, soit pour montrer aux autres que nananananèreuh, je suis arrivé avant vous-heu, soit parce que pressés de repartir et oublieux qu'ils devaient normalement rester jusqu'à la fin

Quand le Duc de Château Queyras s'avança, le Gouverneur se sentit blêmir alors que tout se bousculait dans sa tête. Vite trouver les mots, des mots qui forment des phrases, les phrases qui paraissent anodines, naïves même disent certains, des phrases qui semblent douces, discrètes, tenant du petit rien, du petit rien du tout.
Depuis des semaines elle se battait avec les mots des autres, des kyrielles d'insultes, de vomissures refoulées fusaient de toutes parts...qu'importe n'était pas né celui qui la ferait flancher...

Elle regarda Hardryan dans les yeux, s'imprégnait en silence, telle une éponge de ses paroles,. absorbant ses mots, faisant un effort surhumain pour ne pas se déconcentrer

Le Gouverneur chercha un instant les paroles appropriées et soutint son regard lorsqu'elle lui rendit son allégeance

Votre Grâce......... j'accepte le renouvèlement de votre allégeances avec humilité, Je compte sur vous pour que votre expérience puisse servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné. .

Le Duc put alors se relever et regagner la salle, le seigneur de Seigneur de Bocsozel lui succéda

Sire de Bocsozel, j'accepte votre allégeance... Votre travail et la pertinence de vos conseils ne sont plus à prouver...

Elle fit un léger signe de la main à son ami afin qu'il se relève. et lorsqu'elle vit s'avancer la personne suivante elle ne put s'empêcher de retenir son émotion.
Face à elle, sa siamoise et son double, son amie de toujours....prenant ses deux mains dans les siennes pour que cet instant soir plus intense pour elles deux, elle lui répondit d'une voix douce

Lotus de Montbazon-Navailles, Dame de Genay et de Ferrassières, puisse votre épée et vos compétences rester au service de notre Duché.

Puis tout bas

Relève-toi vite ma Lolotte...

Une fois que cette dernière eut rejoint sa place, le Gouverneur fit appeler Arwel.
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Arwel
Arwel séjournait dans une auberge lyonnaise... On lui avait bien dit de ne pas oublier la cérémonie d'allégeance... Elle ne l'avait pas oubliée, elle était simplement un tout petit peu en retard... Enfin croyait-elle... Alors qu'elle se faisait toute belle pour cette journée exceptionnelle, un page du Gouverneur arriva, l'informant qu'on l'attendait au château... La pauvrette rougit comme jamais... Miséricorde... Elle qui pensait faire une entrée discrète, ça allait être raté...

Elle regarda si elle n'avait pas oublié d'enfiler sa robe ou une de ses chausses dans la précipitation et se drapa d'une cape avant de sortir en courant de l'auberge, en oubliant qu'elle avait un cheval...

Ce fut donc passablement échevelée et essoufflée qu'elle entra dans la salle, faisant semblant d'arriver tranquillement... Voyant que le Gouverneur semblait l'attendre, elle s'approcha bravement du trône mais dans l'affolement que son retard avait provoqué, elle se savait plus ce qu'elle devait faire... Elle jeta un regard désemparé à Péné, enfin à Sa Grâce... Du genre qui disait "Sa Grâce, au secours, je sais plus ce que je dois faire !"
Aubanne.
Interminable...Le seul mot qui lui venait à l'esprit...
L'abri douillet des rideaux de velours qui lui avaient tant plu devenait rêche, vieillot et plein de poussières.

Son nez peu à peu retrouvait la grimace marque de famille.
Ses yeux à force de tension, à trop fixer le fauteuil du gouverneur se troublaient.
D'un geste rageur, elle plissa pour la nième fois sa robe et passa une main nerveuse sur ses cheveux.

Un long soupir s'échappa de ses lèvres et elle regarda brièvement autour d'elle...
Le brouhaha général, elle osait le croire aura emporté son soupir loin de sa mère.
Penelope.


Pénélope se serait bien levée pour faire le tour de la pièce histoire de dégourdir ses jambes, mais non elle était collée à ce trône pour combien de temps encore....
Un soupir...un soupir certes étouffé mais un soupir quand même, sa fille qui devait en avoir plus qu'assez, c'était déjà pas drôle ce genre de cérémonie, alors pour Aubanne ce devait être un calvaire.

Le Gouverneur se redressa alors qu'Arwel pointait le bout de son nez. De la main elle lui fit signe d'avancer en lui souriant.

Arwel, je crois que ton tour est arrivé !
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