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[DUCHE] Composition du Conseil et Anoblissements

Akmer
Le visage de marbre, se tenant droit comme un piquet et les mains dans le dos, le connétable attendait, réprimant avec force les quelques soupires qui tentaient de percer après le début des allégeances. Heureusement il avait subit un entraînement intense à Briançon, et aujourd’hui celui-ci portait enfin ses fruits.
Haussant par moment les sourcils quand les conseillers passèrent les uns après les autres, le connétable détournait par moment le regard pour balayer la salle des yeux, apercevant quelques têtes connues.

Les conseillers s’enchaînèrent, alors qu’un bruit étrange se fit entendre dans la salle et brisa le petit silence qui y régnait. Tournant de suite la tête, il fronça les sourcils. Le problème semblait être réglé, alors que Cyanne venait de prêter serment.
C’était maintenant son tour, et il attendit que le gouverneur ne prononce les quelques mots de coutume pour s’avancer à son tour.

Légèrement anxieux, mais ne laissant rien paraître, il se plaça devant le gouverneur et sa femme, posa un genou à terre avant de prendre une grande inspiration.


Moi, Akmer, actuel connétable du Lyonnais Dauphiné, reconnaît Geoffroy De La Chambre comme légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné. Je lui jure aide, fidélité, conseil et allégeance, et à travers lui au Dauphiné et à sa très Royale et Aristotélicienne Majesté Levan troisième de Normandie.

Prêtant allégeance la tête baissée, fixant le sol, il la redressa quelque peu. Ca y est, une bonne chose de faite.
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Le connétable est un homme, un vrai. Il va à la mine.
Tous à vos pioches !


--Gueusounette
Elle la regardait, elle était jolie, mais cette épaule nue était on ne peut plus déplacée en ce lieu. Elle rangea le mouchoir si gentiment offert dans la poche de son jupon et hésitait quand à la façon de rhabiller sa nouvelle amie.

Mince, je l'ai raté !

Elle regrettait d'avoir loupé le spectacle de voir la "grasse" prêter allégeance. Ça devait être quelque chose de la voir ravaler sa fierté pour mieux faire briller son hypocrisie. Elle avait du être comme à son habitude, parfaite... mais assurément, ca devait lui couter de courber l'échine face à celui qui lui avait prit la place, élu par les Dauphinois. La catin noble était loin de faire l'unanimité, et ça, il allait falloir qu'elle l'admette, si parfaite soit-elle. La gueuse regarda de nouveau sa voisine et opta pour la discrétion. Tout en regardant la foule avec attention, elle se permit d'essayer de remonter la manche de sa voisine avant de sentir une goutte se pointer sur le bout de son nez. Hésitant entre la manche et le mouchoir... elle choisit le tissu le plus proche et se moucha dans la manche de la dame avant de la remettre en place avec un sourire plus qu'amical

J'vous aime bien vous !
_geoffroy_
Quand Nathiavel se releva pour rejoindre les Conseillers, ce fut la deuxième femme de ce Conseil qui fit son apparition face à lui. Il la regarda venir vers lui alors que la salle se remplissait encore un peu... Le Pair de France, Sire Argael, quelques visages connus, d'autres un peu moins... Lorsque Cyanne prêta serment, il reporta son attention sur elle et esquissa un sourire... C'est qu'elle avait son lot de fierté aussi cette jeune damoiselle... A la fin de ses paroles il lui répondit calmement.

Damoiselle, j'accepte vostre allégeance. Puisse vostre curiosité vous guider pendant ce mandat et vous intégrer à part entière dans la vie politique de nostre duché.

Il savait qu'elle saurait faire du bon travail, seulement il ne fallait juste qu'elle sache écouter et qu'elle ne prenne pas mal tout ce qui pouvait être dit... C'est qu'elle avait un sacré caractère de chien. Il sourit à cette pensée et lui fit un léger signe de tête lorsqu'elle rejoint ses collègues. Ce fut au tour d'Akmer...Que dire sur cet homme... Cela faisait bien plusieurs mois qu'ils se connaissaient et qu'ils s'appréciaient. Bon soutien et de bon conseil le plus souvent, il savait qu'il pourrait compter sur cet homme sans problème au sein du Conseil. Il l'écouta donc attentivement avant de lui répondre.

Messire, j'accepte vostre allégeance. Que vostre fougue et vostre vivacité d'esprit puisse nous être aussi utile que vos connaissances en matière de diplomatie au sein de nostre Conseil.

Il le salua d'un hochement de tête à nouveau puis attendit le prochain Conseiller, ne prêtant pas vraiment attention à l'enrhumée dans l'assemblée.
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Plumedange
*En moins de seconde qu'il n'en fait pour dire Rugissante, Cyanne était là, en pleine révérence devant elle, la regardant les yeux écarquillés.
Plume se mit à rougir, imaginant bien les reproches que la Dame de Mions auraient pu lui faire si elle avait parlé.
La blondinette n'y pouvait rien...cette fatigue qui lui tombait dessus n'était même pas liée à la vague de conseiller qui défilaient régulièrement...
Elle avait tant attendu cette cérémonie, ce n'était pas pour la trouver ennuyante dès le début...
Le sourire amusé qu'elle arbora eut néanmoins le don de lui redonner contenance et elle regarda son petit rayon de lune "se battre" avec ses jupons pour poser un genou à terre.
Lorsque Cyanne prêta allégeance à sa personne Plume ne put empêcher un regard vers Dauphiné, elle ne savait pas si sa entrait dans les serments potentiellement faisable, mais la jeune fille en fut réellement touchée.
Il était vrai que sa position d'épouse lui donnait un statut particulier, déjà porter les armes du Duché et être là à côté de son époux lui semblait énorme, mais sa camarade d'étude avait le don de trouver de quoi la surprendre encore.

A la réponse de son époux, elle resserra doucement sa main sur son bras avant de se pencher à son oreille pour lui murmurer:

"Tu aurais pu dire "nous" quand même!"

Ben oui, pour une fois qu'une personne la citait il aurait pu éviter de répondre que pour lui, elle avait vraiment l'impression d'être qu'un objet de décoration pour le coup et hésita à partir, une sourde colère qui n'avait pas lieu d'être, en elle.
En ce moment elle s'énervait vite, très vite même...
Peut être du surmenage, ne pas dormir, angoisser pour ses proches qui disparaissaient les uns après les autres de sa vie, ce n'était pas évident.
Sa main se resserra sur le vêtement de son époux alors qu'elle chassait ses pensées pour revenir à cette cérémonie tant attendue.

Plume resta dans la salle, malgré son envie de faire le contraire pendant une fraction de seconde, et quitta rapidement l'oreille de sa moitié pour incliner la tête en direction du Bailli, qui se relevait, la gratifiant au passage d'un sourire.

Ak' s'approcha peu après.
Akmer, il avait été une personne avec qui Plume avait acquis une certaine complicité le temps ou ils avaient été ensemble à la chancellerie, puis cela c'était doucement perdu et la jeune fille avait appris qu'il avait perdu la mémoire et avait décidé de la perdre aussi vis à vis de cet Akmer qui ne serait probablement plus celui qu'elle avait connu.

La cérémonie avançait et elle se demandait si il restait encore beaucoup de conseillers, elle n'avait pas suivit le nombre...
Regardant alors les personnes présentes, elle aperçu que le Vicomte était arrivé, Plume ne se souvenait pas l'avoir vu depuis un certain temps par ici et elle sourit.
Se serait bien que cette cérémonie se passe avec fluidité comme maintenant et ne dure pas jusqu'à la nuit, que tout le monde continue à respecter le protocole, même si Guidel avait fait une légère entorse, sa mission l'exigeant, les autres avaient le temps...
Alors elle les regardait tous en train d'attendre, sachant que ceux qui devraient attendre le plus longtemps se serait les seigneurs qui devraient attendre que Ducs, Vicomtes, Barons, passent devant eux et tout cela au féminin aussi.*

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Thomas.zwyrowsky
Thomas était entré tardivement dans la salle d’allégeance. Son visage émacié et pâle traduisait un manque certain de sommeil. Son regard se plongeait dans le lointain, il paraissait absent. On lisait sur son visage le mépris et le dégout. Le décès brutal de ses parents l’avait laissé démuni. Il était anéanti mais ne pouvait que faire face à cela, sans se plaindre. Le jeune noble portait un pourpoint civil de soie noir, des boites de cavaliers noirs et des gants de cuir encore une fois noirs. Il avait délaissé les bijoux habituels qu’il aimait arborer. Seule coquetterie, une épée de cérémonie appartenant à son père battait sa cuisse droite. Vint alors son tour de prêter allégeance, parce qu’il était conseiller ducal, capitaine de l’ost du lyonnais dauphiné. Mais, il l’espérait en tout cas, parce qu’il représentait également la continuité d’une famille noble qui n’avait eu de cesse d’œuvrer pour le Duché.

Il s’avança donc vers le gouverneur, Geoffroy, à ces côtés se trouvait Plume la vassale de sa défunte mère. Thomas lui adressa un bref regard, presque imperceptible. Puis, il se reporta sur le visage du gouverneur. Retirant délicatement ses gants, Thomas s’agenouilla.

-«Moi, Thomas Zwyrowsky, fils de feu Jean Zwyrowsky et feue Espoire D’Amilly, actuel Capitaine du Lyonnais Dauphiné, reconnait Geoffroy de la chambre comme légitime Gouverneur. Comme le fit en tout temps ma famille, je lui jure aide, conseil et fidélité et à travers lui au Dauphin et à sa Majesté Levan le troisième. Qu’Aristote m’en soit témoin.»

Une fois fait le noble se releva l’air toujours aussi absent. Il attendit une éventuelle réaction du gouverneur avant de repartir. Las de cette cérémonie dont il ne pouvait apprécier le faste en ces jours de deuil.

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Ken_cohiba
Toujours blond et pâle, toujours de noir vêtu, il caressait la cicatrice qui lui barrait le visage en entendant la litanie des conseillers qui se succédaient. Cela le fit imperceptiblement sourire. D'autres temps, d'autres lieux, d'autres personnes, la mesme ambiance... Cette fois, c'était lui aui allait faire partie des acteurs de ce théâtre, et non en être spectateur, mais au final, cela changeait il vraiment quelque chose ? Des serments, il en avait fait avec moins de faste, et pour des personnages plus illustre, et toujours les avaient il respectés. Celui-ci ne serait qu'un autre serment, pour une autre mission.

Il se perdait dans ses pensées et ses souvenirs. Les disparus, les laissés pour compte, des Princes et des Reynes... Tous les visages de son passé se succédaient, comme les conseillers au devant du gouverneur. Sortant de sa rêverie, il vit se retourner le capitaine qui venait de terminer son office du jour. Il le vit avec les traits forts tendus... C'était compréhensible. Il se mit en chemin. Le croisant à mi parcours, il lui murmura un simple


Condoléances compagnon...

Sans détourner le regard de son but, il s'avança au devant du gouverneur et de son épouse pour venir se fixer au devant d'eux. Vrillant son regard dans celui du jeune gouverneur, il plaça le poing droit sur son coeur, puis d'un geste ample tendit son bras en angle tout en mettant un genou en terre et en baissant la tête.

Nous, Ken Cohiba de l'Isle, en nostre qualité d'actuel Procuraire du Lyonnais Dauphiné, jurons, devant Aristote et les hommes, aide, conseil, fidélité et allégeance au Lyonnais-Dauphiné, à son peuple, et à son Gouverneur et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale Majesté Levan le Troisième.

Il releva la tête, le regard franc, se remit debout, attendant la réponse du gouverneur, puis se retourna tout militairement, ce qui était quelque peu contradictoire avec sa charge, et s'en fut rejoindre sa place.
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_geoffroy_
Cérémonie longue et ça ne s'arrêterait pas de si tôt... Ils n'étaient plus que trois au Conseil à avoir à passer devant lui pour prêter allégeance... Le Capitaine, le Procureur et enfin le Porte Parole. Il laissa Akmer rejoindre les rangs à nouveau puis aperçut le Capitaine avec son air des mauvais jours. Il haussa imperceptiblement une épaule. Avec ce qu'il avait vécu récemment, il ne pouvait pas vraiment lui demander de sourire pour cette cérémonie, bien qu'il avait un sourire assez amusant cela dit. Il le vit s'agenouiller et réciter son allégeance.. Qu'il écouta avec attention.

Messire, j'accepte vostre allégeance... Puisse vostre poigne et vostre esprit d'analyse nous être utile pendant ce Conseil.

Il le laissa filer... Aurait il du dire nous ? Sa douce le lui avait chuchoté un instant plus tôt... mais il n'allait pas changer sa formulation en pleine cérémonie tout de même... Il sourit légèrement et aperçut Ken cohiba venir à lui. C'était peut être le moins connu, du moins pour lui, au sein du Conseil. Et il avait beaucoup à apprendre sur lui. Il l'écouta donc également avant de répondre.

Messire, j'accepte vostre allégeance. Que vos connaissances en justice et en diplomatie nous soient aussi précieux que vostre présence.

Il le laissa donc rejoindre sa place, puis son visage se tourna vers son Porte parole qui s'était semble t-il perdu... Il remarquait son regard presque vide, fixant un point dans l'assemblée.. Curieux de nature, il se retourna alors discrètement pour suivre la direction de son regard, et put apercevoir Penelope. Il esquissa un sourire amusé et se retourna vers lui.

Pssssssssssssssssht !

Il n'allait pas le secouer non plus devant tout le monde, à coup sûr qu'il entendra et cloturera cette cérémonie pour le Conseil Ducal.
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Hardryan
Hard était en plein vagabondage de l'esprit... Quand un "Pssssssssssssssssht !" vint l'en sortir. Un peu perdu et surpris, il plissa le front et se tourna vers le Gouverneur se demanda ce qu'il pouvait bien y avoir de si important... "D'oh!" Sans faire attendre davantage sa Grasce, le Montagnard quitta sa place pour aller poser un genou au sol devant ce dernier. Se râclant la gorge, il prononça son serment d'une voix audible de tous:

Moi, Hardryan Devirieux dict «Le Montagnard», duc de Chasteau Queyras, Porte-Parole du Lyonnais-Dauphiné, jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à sa Grâce _Geoffroy_ de la Chambre, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'accomplir mon devoir du mieux qu'il me sera possible de le faire.

Son serment prononcé, le Montagnard attendit que celui fusse accepté.
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_geoffroy_
Il ne put réprimer un sourire en le voyant revenir parmi eux, il n'avait pas mis longtemps à se rendre compte de ce qu'il se passait et donc de prêter allégeance. Il l'écouta alors attentivement, dernier Conseiller Ducal à se présenter devant lui, puis redressa légèrement la tête.

Duc, j'accepte vostre allégeance. Puisse vostre expérience et votre verve nous réussir dans ce que nous entreprendrons tout au long de ce Conseil.

Il le laissa donc se relever et cloturer la cérémonie, du moins en ce qui concernait les Conseillers Ducaux.
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--Gueusounette
Elle avait aperçu l'ancêtre, la cérémonie touchait à sa fin, qu'attendait-il? C'est qu'il en imposait quand même le Fier. Plus habituée à renifler que de se moucher dans une manche soyeuse, son vieux réflexe revint au galop. Lui, devait donner l'exemple, laisser son mauvais caractère de coté et prêter allégeance. Ce Geoffroy n'était pas plus mauvais qu'un autre, en tout cas, pas plus mauvais que la catin. Il se devait d'être un exemple s'il voulait pouvoir se permettre de continuer de râler. Tel qu'elle le connaissait, rien n'était moins sur, cependant, elle le guettait
Hardryan
Se relevant après que son serment eut été accepté, le duc de Chasteau Queyras se tourna ensuite vers l'assemblée:

Le Conseil Ducal ayant prêté allégeance dans son ensemble et ces allégeances ayant été rendues, les patients et nobles vassaux du Dauphiné peuvent maintenant s'avancer et prêter serment à leur tour !

Il reprit ensuite sa place à droite et en retrait du Gouverneur pour la suite de la cérémonie, ses yeux retrouvant les repères couleur noisette qu'il avait momentanément laissés pour sa prestation d'allégeance.
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Nynaeve87
Nyna comme d’habitude suivait la cérémonie avec intérêt notant sur ses tablettes les nobles qui s’étaient déjà incliné. La porte parole qui pour une fois avait pris les choses en main lui otait ainsi le souci de se lever et d’annoncer la suite.
Laissant donc reposer son dos lourdement sur le dossier de son fauteuil, elle attendit que les feudataires s’avancent à leur tour…

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Argael
Selon l’étiquette, le protocole établi un Pair de France ou un Grand Officier de la Couronne de par sa fonction avait la primeur sur quelconque rang de noblesse. Certains dans l’assemblée présente devaient bien imaginer quelle jouissance le fier devait avoir à se présenter de la sorte en tête de la noblesse. Souriant à cette pensée et à l’image qu’il pouvait renvoyé, il se gardait bien de démentir de quelques façons que cela soit.

Depuis combien de temps n’avait il pas fait son allégeance en face du Gouverneur du Lyonnais Dauphiné ? A y réfléchir le temps passait bien vite et la chose commencé à remonter. Alors qu’il s’avançait, quelques visages se crispèrent. A dire vrai chaque apparitions du montagnard étaient suivie de quelques remarques qui étaient en général pour déplaire. Voyons ce qu’il en sera cette fois ci.

Se plantant devant Geoffroy de la Chambre, il ploya genou, et le regarda dans les yeux. Un regard que seul les années données à un homme, point de dureté ni de faiblesse, simplement une sérénité que l’expérience des ans apportés.


Vostre Grasce,

Moi, Argael Devirieux dict « le fier », Pair de France et Ministre du Roy par ma fonction de Premier Secrétaire d’Etat, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud jure devant Aristote et les hommes présent ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à Geoffroy de la Chambre, légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France Marc Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné et d'apporter mon aide à son conseil ducal.

Je place entre les mains du Gouverneur mes terres de Monestier de Briançon, de la Tour du Pin ainsi que de Saint Giraud et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal, en espérant que vous serez diriger avec humilité et respect.

Qu’Aristote et Sainct Georges m’en soient témoins.

Toujours plantant son regard émeraude dans celui du Gouverneur, il donna une suite à ces propos point prévu.

Vostre Grasce, qu’il me soit également permit devant vous et la noblesse de ce duché de porter à votre connaissance mon indignation concernant deux sujets que je vais détailler.
A ce jour, je n’ai toujours point reçu de réponse du conseil quand à ma missive, bien que l’avis devrait être négatif, la courtoisie voudrait que l’on prenne le temps de me répondre.

Ensuite plus important. Le duché devrait être en deuil. Il y a peu, beaucoup on perdu un père, une mère, un membre de la famille, des amis. Je veux parler de Jean Zwyrowsky et de son épouse Espoire née d’Amilly. De deuil ou de cérémonie, de recueillement je n’ai rien vu de cela, vous ne pouvez cependant pas me dire que vous ignorer telle tragédie. Je ne peux qu’ici vous encourager à entendre mes propos et rectifier ainsi ce manquement qui ne fait pas honneur au duché selon moi.


Il en avait fini, avec calme il attendit que le Gouverneur accepte son allégeance et prennea la peine ou non de répondre à ses demandes.

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Sagaben
Ce devait être la première fois, de mémoire de Dauphinois, que le Vicomte de Laragne se présenterait aux allégeances en habits noirs. Il avait laissé tomber la couleur bleue qu'il affectionait temps pour cette couleur de deuil. Arborer une mine sombre à son insu, ça ne lui ressemblait pas. Son flegme habituel s'était transformer en fatigue. Elle se lisait sur son visage, il s'était enfermé dans un deuil. L'absence indéfinie de son épouse et de sa fille ne pouvait qu'accentuer les marques sur son visage.

Il était entré dans la salle d'allégeance d'un pas lent, presque solennel. C'est extraordinaire ce que la tenue de deuil vous conférait une sorte d'aura qui tenait éloigner beaucoup de monde et les plongeait dans une certaine déférence. Les gardes en signe d'honneur à sa famille, s'étaient cérémonieusement inclinés devait le dernier jumeau des Amilly. Il entra au moment où le Montagnard annonça la fin du passage du Conseil. Il chercha son neveu du regard. Il était avec les autres conseillers. Son premier passage au Conseil se faisait dans d'affreuses circonstances. Et encore! D'aucuns auraient pu considérer cette formule comme un euphémisme!

Même pas le temps de s'interroger sur la suite, son attention fut captivée par une voix. Cette voix. Les entrailles de celui qui fut appelé Tempéré se tordirent. Son visage changea, une lueur qui était apparue quelques jours auparavant refit son apparition, une colère montait en lui. Il sera les dents et son point droit ganté. Sa main gauche se crispa sur le pommeau de son épée... l'épée de leur père.

L'herminé ne se contenta pas de prêter allégeance, il rajouta des requêtes. Lui, toujours lui... Il poursuivit! Non! Pas ça... Une boule dans son estomac. Un père? Une mère? De qui se moquait-il? Il avait cité leurs noms! Lui? Le visage du Vicomte se décomposa encore plus. Il avait juré que l'Ours devrait bien se tenir! Ils avaient atteint au Goupil! Et il osait réclamer un deuil ducal?

Pour qui vous prenez-vous? La fin de sa pensée était sorti de sa bouche sans qu'il l'ait voulu. Les têtes se retournaient sur le milieu de la salle où la Colère se trouvait. Le visage toujours marqué. Oui, vous! Pour qui vous prenez-vous? Il avança vers l'avant de la salle où la noblesse s'était rassemblée. A quelques petits pas de lui, il planta son regard dans le sien. Les deux nobles ne s'étaient jamais appréciés, ne s'étaient jamais entendus. Mais il ne s'agissait plus d'entente! Il avait porté atteinte à sa famille! De manière toujours impunie! Sans changer son regard de sens, il s'adressa au Gouverneur d'une voix forte, sans doute trop forte. Votre Grasce! Cet homme ose vous réclamer un deuil! De quel droit? Qui est-il pour vous réclamer ce deuil? Changeant de ton, devenant sifflant. Oui, qui être-vous? Quel personnage se cache derrière vos titres et votre manteau d'hermine? Les larmes lui montant aux yeux. Il prononça les mots suivants sur un ton fort bas, presque triste. Qu'avez-vous osé faire? Oh cette phrase était double de sens. Il n'attaquait pas seulement la demande du Fier, mais bien les ordres qu'il avait donnés pour que le Goupil ne soit plus...
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_geoffroy_
Geoffroy avait écouté les paroles de son Porte Parole, c'était maintenant une toute autre cérémonie qui allait arriver... Les nobles de ce duché allaient devoir prêter allégeance devant lui.. Et pour débuter ce bal, ce fut tout simplement le Vicomte de Monestier qui se présenta devant lui. Il esquissa un léger sourire et écouta son allégeance... Alors qu'il allait s'apprêter à lui répondre, il continua en lui demandant deux choses qui ne relevaient pas vraiment de cette cérémonie.. Il fronça légèrement les sourcils et prit la parole.

Hum... Vicomte, j'accepte vostre allégeance.

Il prit un petit moment avant de reprendre.

Je vais prendre le temps de vous répondre brièvement. Concernant la perte tragique des personnes que vous citez, sachez que le deuil sera de mise prochainement. Seulement des funérailles ne s'organisent pas à la va vite, surtout pour des personnes aussi illustres qu'eux.

Et concernant la lettre...


Il passa sa main dans l'intérieur de son mantel et en sortit une enveloppe cachetée.

C'est entièrement ma faute, j'ai omis de vous la faire transmettre. Puissiez vous en prendre connaissance dès aujourd'hui. Sur ce, je me dois aussi de vous rappeler que nous ne sommes point en salle des Doléances. J'espère qu'à l'avenir vostre Seigneurie, vous ne manquerez pas faire la distinction entre ces deux salles afin de ne pas perturber le bon déroulement d'une cérémonie officielle.

Il lui sourit et lui tendit l'enveloppe.

Citation:
A sa Seigneurie Argael Devirieux dict « le fier », Pair de France et Ministre du Roy par sa fonction de Premier Secrétaire d’Etat, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud
Nous, Geoffroy de la Chambre, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Seigneur de Divajeu et de Sauzet.

Salutations.

Par cette missive, veuillez prendre connaissance de la bonne réception de vostre courrier et vostre demande.

Sachez que discussion à ce sujet a trouvé place au sein du Conseil.

Sachez que de cette discussion en est ressorti une réponse unanime que nous vous faisons part succinctement.

Sachez que le Conseil Ducal a décidé à la majorité de rejeter vostre proposition de devenir membre permanent du Conseil Ducal du Lyonnais Dauphiné.

Sachez que le Conseil Ducal se voit honoré de vostre proposition et que vos conseils avisés ainsi que vostre expérience seront toujours appréciés en temps voulu.

Qu'Aristote vous garde.

Faict au Castel Pierre Scize de Lyon, en l'an quatorze cent cinquante huit, du mois de mai le premier.

Geoffroy de la Chambre, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné



Alors que le Vicomte de Monestier prenait connaissance de la lettre, c'est une voix qui survint dans la salle... Et il connaissait cette voix... Celle de son Chancelier.. Il haussa un sourcil et le vit se diriger jusqu'à eux, et entamer quelques phrases... Les deux hommes semblaient avoir des affaires à règler entre eux... Il tourna légèrement son regard vers le fils du Goupil, comme s'il cherchait à savoir ce qu'il se passait, puis il se leva d'un bond en se relevant de son fauteuil.

Vicomte de Monestier, Vicomte de Laragne-Montéglin, je vous ordonne de quitter ces lieux. Veuillez respecter cette cérémonie et tenir vos rangs avec dignité.

Il porta son attention vers son chancelier et reprit.

Vous reviendrez prêter allégeance une fois que vostre raison aura pris le dessus sur vos émotions. Sur ce déguerpissez de ma vue !

Il leur fit signe de la main de quitter les lieux et jeta un regard aux gardes pour qu'ils s'occupent d'eux si besoin était. Espérant tout de même que les deux hommes règleraient leur problème ailleurs qu'en pleine cérémonie.
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