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[DUCHE] Composition du Conseil et Anoblissements

Ka_devirieux
edit pour casse-couilleries mi RP mi HRP pour une question temporelles......



Nous, Ka Devirieux, prévôt des maréchaux et secrétaire d'état du Lyonnais Dauphiné, reconnaîsons Geoffroy De La Chambre comme légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné. Nous jurons aide, fidélité, conseil au Lyonnais-Dauphiné, à son Gouverneur légitime, et à travers lui au Dauphin et à sa Majesté trèst Aristotélicienne Levan le troisième de Normandie. Nous prestons également allégeance de par la même pour les terres de Savines et de Saint-Véran.

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- Secrétaire d'Etat, secrétaire de l'Assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné - Kartographe
Plumedange
*La prestation de Thomas fit tout oublier à Plume...
Sa mauvaise humeur, sa fatigue, sa tristesse et cette joie qui se mélangeaient sans qu'elle ne puisse rien y faire.
Tout la ramena à cette peine qu'elle tentait de cacher sous son masque souriant en ce jour particulier.
Elle avait réussie à oublier et là, là elle se souvenait et un voile de ténèbres recouvrit la lumière qu'elle tentait de faire briller.
La blondinette espéra que tout les nobles feraient diligence maintenant, elle ne tenait plus qu'à une chose, prendre l'air...

Puis, tout s'enchaina assez vite la prestation d'allégeance du Vicomte de Monestier et l'apparition du frère de feu sa suzeraine et mère.

Plume écouta les paroles autant qu'elle le put, n'y comprenant guère grand chose, elle c'était reculée jusque derrière son époux et lorsqu'il fit résonner sa voix dans la salle, la jeune fille fut réellement prise d'un mal être important.
Elle ne savait se qu'il se passait entre Saga et Argael, mais elle jugeait préférable de ne pas s'en mêler...

Attrapant sa robe entre ses menottes, elle prit discrètement la poudre d'escampette afin d'aller quérir de quoi faire passer cette nausée qui montait en elle et espérant revenir avant que son époux ne remarque son absence.*

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--Gueusounette
Quand elle le vit s'avancer, elle bomba un torse, pleine de fierté, comme s'il représentait tous les gueux qui voulaient encore y croire. C'est qu'il claquait quand même l'ancêtre, cette classe n'était pas donnée à tout le monde. Elle écouta attentivement son serment, elle le savait sincère et c'était sans doute pour cela qu'il lui était si sympathique. Elle sourit dans le vide, pleine d'admiration envers un homme qui occupait des postes qu'aucun, dans ce lieu, ne pouvait se permettre de prétendre. Oui, la gueuse était fière de lui, Pourquoi?... Ca, elle n'aurait pas pu répondre elle même, peut-être était-ce parce qu'elle aimait ce duché, tout simplement.
Il enchaina sur une requête. Cela la fit sourire, elle écouta... Il avait encore raison. Encore une fois... n'en déplaise à ses détracteurs... N'est-il pas de meillleurs ennemis que ceux que l'on respecte? Elle esperait le Fier aussi bon qu'elle le rêvait.
Aucune manche près d'elle, elle garda son precieux mouchoir presque propre et renifla
Argael
Il en était à attendre les réponses du Gouverneur quand, un fait surprenant et non prévu d’autant qu’il n’était de son fait se produisit. Un homme endeuillé se présenta. Il ne sut si c’est la peine qui lui donner quelques bosses dans les braies, mais le Tempéré, sortant de ses gonds interrompit le lien entre le Gouverneur et le Pair de France de façon pitoyable.

Pour qui vous prenez-vous? …Oui, vous! Pour qui vous prenez-vous? …Votre Grasce! Cet homme ose vous réclamer un deuil! De quel droit? Qui est-il pour vous réclamer ce deuil?... Oui, qui être-vous? Quel personnage se cache derrière vos titres et votre manteau d'hermine?... Qu'avez-vous osé faire?

Haussement de sourcil qui aurait pu être amusé, si les accusations n’étaient si graves et pensées, et si l’instant n’était point solennel. Alors qu’il allait prendre la peine de lui répondre de manière forte diplomatique façon montagnarde, un mode de communication reconnue par delà les frontières du duché, le Gouverneur sans doute sentant anguille sous roche prit la parole.

….Vicomte de Monestier, Vicomte de Laragne-Montéglin, je vous ordonne de quitter ces lieux. Veuillez respecter cette cérémonie et tenir vos rangs avec dignité.


Quelle était donc cette folie, « Vicomte de Monestier », il lui ordonnait de quitter ces lieux. « Veuillez respecter cette cérémonie et tenir vos rangs avec dignité. », il le tenait responsable de la faiblesse d’esprit du Chancelier… Comment osait il donc traiter sa personne de la sorte, lui « le fier ». Sombre fou, que voila le pouvoir faisait une fois de plus tourner les têtes pour ainsi cracher sur un représentant du Royaume. Serrant les point, ignorant totalement le Chancelier perdu dans quelques idées comme à son habitude bien loin de la vérité, perdu dans les affaires de ce monde, il ne cessa de fixer le Gouverneur.

Ainsi donc il le congédiait, l’empêchant d’assister au reste de la cérémonie. Pauvre Duché ou des questions voyaient tel dénouement, ou l’on oubliait tout des anciens et des us et coutumes. Tel Camouflé, grand dieu, par Aristote une chance qu’Argael Devirieux n’est toujours eu comme désir d’aider le Lyonnais Dauphiné, car moi bien disposé, il aurait pu causer bien des tords pour sur….

Se relevant, ne quittant point de son regard pénétrant et neutre le Gouverneur, il réajusta sa tenue, claqua un demi tour, passant parmi tous les nobles présent et sortit laissant l’incrédulité d’un tel ordre raisonner aux oreilles de la noblesse. Le Duché évoluait mais définitivement guère en bien ni en phase avec le Royaume de France.

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Sagaben
Non, il devait avoir mal entendu! Ce n'est pas l'herminé qui lui répondit mais bien le Gouverneur qui parla! Il leur ordonnait de partir. La colère se mêla à de l'incompréhension. Aucune réponse du suzerain, une congédiation. Argael ne lui adressa pas même un regard, il le laissa là, tournant les talons! Il s'en alla! Se retournant sur lui, sans même s'il l'entendrait car il prononça les mots d'un ton neutre.

Nous nous retrouverons, Monestier!

Il resta interdit. La salle devait avoir les yeux rivés sur lui. Et Thomas? Où était son filleul? Etait-il trop "noble" pour que sa colère et sa peine ne jaillissent comme la sienne, lui qu'on avait pourtant appelé le Tempéré? Il se retourna vers le Gouverneur et le regarda. Il plongea ensuite son regard dans le chapelet qu'il tenait de la main droite. Ce chapelet familial qui les avait retrouvés, Espoire et lui. Chapelet qui l'avait toujours accompagné. Puis, il tenta de maîtriser sa voix pour s'adresser au Gouverneur.

Votre Grasce, ma famille s'est vue doublement réduite ces derniers temps. Ma Soeur, Baronne de Marsanne et son Epoux, Jean Zwyrowsky, Vicomte de Crots, Baron de Saillans et Seigneur de Ribiers sont morts. Je doute que ces derniers apprécieraient de me voir dans cet état de colère. Mon flegme a dû s'envoler avec eux. Lui, a été tué, par une bande d'assassins! Si vous ne me donnez ce que je demande, car vous me le devez...

Le Vicomte s'agenouilla et serra les dents pour maintenir ses paroles et sa colère.

... Car je vous promets Conseil, Aide et Fidélité pour les terres de Laragne-Montéglin et de Montauban-d'Ouvèze, et que je vous reconnais comme Gouverneur légitime...

il se releva aussi promptement et poursuivit dans une voix sombre. car sinon, Votre Grasce, Il avait insisté sur ces paroles. les Amilly et leurs alliés se feront justice eux-mêmes.

A nouveau, le Vicomte se perdit dans ses pensées. Des souvenirs, des prédictions, la vengeance, la tristesse, la colère...
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Coppensbe
Sortis de ses livres poussièrieux Coppensbe arriva doucement devant devant le gouverneur




Moi, Coppensbe Duc d'Albon, jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à sa Grâce _Geoffroy_ de la Chambre, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'accomplir mon devoir du mieux qu'il me sera possible de le faire.

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_geoffroy_
La scène qui s'en suivit le fit grimacer très légèrement, alors que le Vicomte de Monestier quittait la salle, c'est un de ses nouveaux Conseillers, après la démission de Sire Leon devirieux qui avait prit la relève pour prêter allégeance. Il l'écouta donc, quelque peu irrité par ce qui venait de se passer et répondit calmement.

Messire, j'accepte vostre allégeance. Puissiez vous trouver vos marques et reprendre le travail de vostre prédécesseur aussi bien qu'il ait pu faire.

Il le laissa se relever et filer avec ses collègues conseillers ducaux et ce fut Sagaben qui s'était approché... Il haussa alors un sourcil, l'écoutant prêter allégeance... Drôle de timbre de voix, il l'écouta donc jusqu'au bout et reprit d'une voix sèche.

Vicomte, j'accepte vostre allégeance. Je suis déçu Vicomte. Que dois je penser de mon chancelier s'il s'adonne à de pareilles déclarations, qui plus est en pleine cérémonie officielle ? N'apprenez vous pas la tempérance dans vostre fonction ?

Il planta son regard dans le sien.

J'exige, et j'appuierai sur ces termes, que vous présentiez des excuses à nostre assemblée ci présente pour l'image que vous avez pu lui offrir aujourd'hui. J'irai même jusqu'à vous demander de vous excuser au près du Vicomte de Monestier. Je ne suis pas icelieu pour écouter vos menaces et vostre manque de calme. Maintenant reposez vous car vous en avez vraisemblablement besoin et revenez nous tel que nous vous connaissons tous ici.

Il lui fit signe de se relever, puis aperçut le père de Colombine qui s'avança vers lui. Il esquissa un sourire, ce n'était plus souvent qu'il pouvait le croiser cet homme. L'écoutant alors il répondit d'un ton plus calme.

Duc d'Albon, j'accepte vostre allégeance.

Il lui sourit et le laissa rejoindre sa place, attendant le prochain à vouloir prêter allégeance..
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Estalabou
Un peu abasourdit par ce qu'il venait de vivre, le Duc de Gap n'en oubliait pas moins ses obligations et devoir envers son duché.

Decidement, ces cérémonies sont toujours le lieu d'actes pour le moins interessant... pensa t'il

Arrivé devant le nouveau gouverneur, le vieux Duck, aprés avoir plongé son regard dans celui du gouverneur, baissa la tête et posa son genoux à terre.
Posant sa main droite sur le coeur, il prit la parole:


Nous, Estalabou de Vaucanson dict « le Batisseur », Duc de Gap,Vicomte de Chandieu et de Tursan, Baron de Cauna et Seigneur de Mison jurons devant Aristote et les hommes , auxilium, obsequium, concilium et Prestons en ce jour allégeance à Geoffroy de la Chambre,Gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers elle au Dauphin du Royaume de France ainsi qu'à sa Majesté Levan III.
Nous jurons de servir au mieux les intérêts du Lyonnais Dauphiné et de porter toute aide necessaire à son conseil ducal.


Ayant terminé, le Duc resta en position, attendant la reponse du gouverneur.
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Duc de Gap, Vicomte de Chandieu, Vicomte de Tursan, Baron de Cauna, Seigneur de Mison
_geoffroy_
La cérémonie pouvait donc continuer, les choses étaient plus ou moins entrées en ordre. Il attendit alors le départ de Sagaben, puis une autre personne qu'il avait du croiser une ou deux fois, pas beaucoup plus... Un ancien du Duché semblait il, arrivait face à lui, prêtant allégeance. Il reconnut ses traits, et au nom qu'il prononça, il esquissa un sourire. L'écoutant alors attentivement, il finit par lui répondre.

Duc, j'accepte vostre allégeance.

Il lui fit un léger signe de la tête en souriant pour le faire se lever et pouvoir rejoindre sa place... Quand il se tourna pour voir sa femme, elle avait quitté la salle... Il soupira légèrement, espérant que rien de grave ne se soit passé pour elle.
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Sagaben
C'est interdit que le Vicomte de Laragne était. Il restait coi! Où étaient nos grands Gouverneur? Quel suzerain peut rejeter une telle demande d'un revers de main! Le Chancelier avait placé beaucoup d'espoirs en le jeune Gouverneur. La jeunesse est une force. Ils furent vite anéantis... Avant de reprendre, le vicomte ne put que voir passer deux ducs qui, sans prendre garde à sa présence, firent leur allégeance. Il ne put que fusiller du regard les ducs d'Albon et de Gap. Et la noblesse? Ces deux ducs ne comprenaient-ils pas ce qu'il se passait?

Reportant son regard vers le jeune Gouverneur autoritaire, il tenta de retenir un maximum colère et indignation.


Pour Vous répondre, Votre Grasce, Il insista encore sur ces deux mots. sachez que la déception est partagée. Sachez également que de Tempérance, je n'ai pas de leçon à recevoir. Et il pensa en se retenant de l'affirmer : "Encore moins de vous".

Il se retourna ensuite vers la salle et s'adressa à l'assemblée.
Noblesse et bon peuple dauphinois. Je m'excuse... Oui, je m'excuse de ne pouvoir poursuivre cette discussion maintenant, dans cette pièce, et devant vous. Le chancelier commençait, contre son gré, à sentir des larmes venir. Il se retourna à nouveau vers le Gouverneur.

Quant aux excuses au Vicomte de Monestier... Laragne défia le Gouverneur du regard, porta son chapelet, le chapelet des Amilly, qu'il tenait dans sa main droite, à ses lèvres. Une larme coula sur sa joue droite. Il se retourna et remonta l'allée centrale de la salle, sans jeter un regard à quiconque. Arrivé dans le couloir, un jeune page l'attendait, c'était François. Il voulut parler mais le Vicomte l'en empêcha.

Nous allons à l'Hostel d'Amilly, nous avons des affaires à régler...
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--Gueusounette
Elle regardait, indifférente, bien qu'une pointe de tension se faisait sentir. Ça allégeait à qui mieux mieux, plus ou moins sincère, ou peut-être indifférent, comme elle. Elle s'apprêtait à quitter la salle qui, bien que magnifique, n'allait pas la nourrir. L'entrée ferait l'affaire, quand on voyait les gens qui venaient trainer dans le coin, elle pouvait se permettre d'espérer quelques piécettes. Quand le vicomte d'Amilly prit la parole, elle ne put empêcher sa tête de rentrer dans ses épaules. Lui, qu'on appelait le Tempéré ne l'était plus vraiment. Manifestement, un litige l'opposait avec le Monastier, mais pourquoi? Il quitta l'endroit sans s'excuser. Elle retourna son regard vers le gouverneur, un peu inquiète. Elle n'osa même pas renifler et s'écorcha le nez sur sa manche en faisant une petite grimace sous la piqure du tissu. Elle décida d'attendre un peu avant de partir, ce n'était pas le moment de se faire remarquer
Tenshikuroi
Plusieurs nobles de haut rang avaient déjà posé genou à terre devant le Gouverneur. Tenshi observait tranquillement dans son coin en se demandant s’il pouvait maintenant s’avancer sans briser le protocole ou froisser inutilement quelques susceptibilités. Pas que ça le gênait habituellement… mais tout de même.

Cela dit, la cérémonie avait prit un tour particulier. Le Seigneur de Saint-Firmin n’avait pas connaissance de ce contentieux entre le Chancelier et le Pair de France… Toujours est-il que le Tempéré ne l’avait pas été sur ce coup et que le Fier, fidèle à son épithète particulièrement bien choisi, ne s’en laissait pas compter aussi facilement. En tout cas, impossible pour Tenshi de savoir qui de l’un ou de l’autre était le plus légitime dans cette situation. Surtout qu’un deuil lui semblait à lui aussi indispensable. Même s’il n’avait pas connu le Goupil, il respectait le personnage et le travail accomplit pour le Duché. Par contre, il avait perdu une amie très chère, sa marraine au barreau et à l’OSG et espérait une cérémonie à hauteur de la femme exceptionnelle qu’avait été Espoire.

Toujours est-il que les autres nobles ne se décidaient plus à bouger. C’est donc la main sur la garde de son épée qu’il s’avança devant le Gouverneur. Les yeux tout d’abord plantés dans ceux de Geoffroy, il posa genoux à terre et inclina ensuite légèrement la tête avant de prononcer à haute et intelligible voix :


Moi, Tenshikuroi Deschenaux, Seigneur de Saint-Firmin, jure devant Aristote et les hommes Auxilium, Obsequium et Concilium au Lyonnais-Dauphiné, et prête allégeance à Geoffroy de la Chambre, son légitime Gouverneur. Je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et de porter assistance, par tous les moyens à ma disposition, à son Conseil.

Tenshi garda quelques instant la pose, afin que le Gouverneur puisse accepter son allégeance et de pouvoir retourner à sa place.
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Walan
Arrivant sur le tard, Walan n'avait pas suivit l'altercation précédente entre deux des vicomtes du Lyonnais Dauphiné et ne put s'empêcher de se demander quelle était la cause cette ambiance dans la grande salle du castel de Pierre-Scize.

Sans Repos attendit patiemment que Tenshikuroi se soit relevé et ait repris sa place avant de s'avancer à son tour devant le Gouverneur d'une démarche assurée. Arrivé devant celui-ci, il s'agenouilla et plaqua comme à son habitude ses yeux dans ceux de son vis à vis avant de prononcer avec calme mais fermeté.


Moi, Walan dit "Sans Repos", vicomte d'Ancelle, vicomte de Charpey et seigneur de Meyrieu, conseiller militaire du Lyonnais Dauphiné, reconnaît Geoffroy de la Chambre comme légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.
Devant le Très Haut et les hommes, je lui jure aide, fidélité et conseil de par mes terres et ma fonction.
Puisse celles-ci demeurer au juste service du Duché.

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--Gueusounette
Elle regardait le complice de la catin de Marmande en se demandant, ou sans se demander d'ailleurs, comment il avait atteint ces postes si rapidement. Il avait sans doute payé de sa personne quand on connaissait le tempérament de la Dame
Et voilà un autre ancêtre qui s'avançait. Pas le même genre que le précèdent, mais il avait son charme. Elle ne comprenait d'ailleurs pas qu'il ne soit pas marié. Il aurait pu faire la cour à la Colombine, qui devait désespérer de trouver un mari, ou l'Appolline, non... peut-être pas l'Appolline, elle était un peu jeune pour lui, il risquerait de ne pas être à la hauteur et sa fierté de mâle en serait probablement blessée. Bien que la gueuse fut jeunette aussi, si elle avait pu avoir, ne serait-ce qu'un début d'espoir, de croiser le regard du Sans Repos, elle aurait fait l'effort... de se laver les cheveux
Shinji
Shinji ayant repris ses études dans le domaine de l'Eglise, il commença à réflechir à son futur voyage studieux. Aussi, il se rendait utile à Die en faisant gagner de l'argent à la commune avec son poste de conseiller aux impôts. Une vie bien remplit. Mais il n'oubliait pas ses devoirs avec l'élection dans la douleur de messire Geoffroy. Il alla donc au château pour aller prêter serment. Shinji s'avança vers le nouveau gouverneur, respecta le protocole mais avec un grand sourire pour une grande amie et femme de caractère qu'il appréciait particulièrement. Il dit ensuite ces paroles :

Moi, Shinji de Kiriyama,seigneur de Bocsozel, détenteur du fief Bocsozel obtenu par la grâce du Gouverneur, jure devant Aristhote fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Geoffroy, et, à travers lui, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité (obsequium), je jure aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.


Shinji reparti travailler à son cabinet.
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