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[RP]Cathédrale de Tours

Thimothee
Thim était présent en Cathédrale pour assister à la messe qui serait dite par l'Archeveque, le père Clodeweck.
Il recita la prière dite:


Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

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Estelan
Estelan avait passé la semaine précédente en retraite, et sa foi n'en était que plus forte, c'est avec plaisir qu'il sentit l'aura que dégageait l'archevêque, il s'assit silencieusement au tout premier rang et récita avec ferveur ces quelques mots:

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.
_hermine_
Hermine s'était levée à l'aube et avait rejoint la cathédrale d'un pas alerte afin d'assister à la messe donnée par son Eminence Clodeweck. Elle salua ses connaissances déjà présentes en l'édifice et s'installa avant de réciter la prière de confession avec l'assemblée.
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Lilolu
Lilolu, diaconesse venant d'arriver de La Flèche, s'installa dans la cathédrale afin d'écouter le sermon de Son Eminence.

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.
Princedusud



Prince était là aussi bien sûr car il se levait dès potron-minet.Il avait déjà fait mille et une choses...
Il était donc à l'office et il repris comme tout le monde:




Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité
Clodeweck
Reprenant la parole...

Mes frère mes soeurs, je vais vous faire lecture d'un passage de la vie d'Aristote.

Citation:
Un matin, Aristote avait une mine préoccupée. Son fidèle Sargas, qui fréquentait le lycée depuis des mois, vint à sa rencontre pour s’enquérir de son sort. Le maître lui fit cette réponse…

Aristote : "Cette nuit, mon cher disciple, j’ai fait un rêve."

Sargas : "Ah oui, maître ? Racontez-moi."

Aristote : "Certes oui. J’ai songé qu’en orient existait une cité merveilleuse."

Sargas : "Quel genre de cité ?"

Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.

Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."

Sargas : "Par ma foi, voilà une formidable cité que vous me décrivez."

Aristote : "Certes, c’est vrai. Et j’ai la conviction intime qu’elle doit exister, quelque part."

Sargas : "Croyez-vous, maître ? N’est-ce pas là un simple songe ?"

Aristote : "Non, je crois plutôt qu’il s’agit d’une prémonition. Et je veux m’en assurer par moi même. J’ai fait mon temps ici, et de ta condition de disciple, tu vas passer maître. Le lycée t’appartient."

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Leinad
Comme à chaque fois qu'il est en ce lieu, Leinad resent un sentiment de plénitude et d'appaisement. Toujours à la même place, il écoute religieusement son Eminence Clodeweck et comme toute l'assemblée, il répète à voix basse :

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

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Souzix_montfort_toxa
La jeune Souzix de Montfort-Toxandrie put enfin se libérer afin d'assister à l'office donné par son père. Elle avait pu prendre un bain à l'auberge et avait revêtu sa belle robe rouge.

Ce matin là elle poussa donc la porte de la cathédrale, se signa et alla s'installer.


Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

Elle écouta avec attention le passage de la vie d' Aristote. Si seulement cette merveilleuse cité existait.
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Zafara
Zafara était présente à la messe, au milieu de l'un des bancs, elle priait, priait, avec tant de ferveur qu'elle savait que sa prière serait entendue. Elle écoutait la messe.
Olesia
Olesia de Montfort-Toxandrie arriva en retard à la messe du dimanche dont son oncle célébrer. La jeune fille poussa les lourdes portes en bois de la cathédrale et s’y glissa a l’intérieur le plus discrètement possible. Un balayement du regard rapide pour constaté que la messe était commencée mais que déjà du monde était a l’écoute. Olesia longea l’allée centrale sans faire de bruit, mais malgré cela son passage pouvait être visible. Sans trop trainer et ne pas perturber la messe, elle s’installa près de sa petite sœur l’ayant remarqué dans sa marche.
Une fois installer, elle écouta soigneusement et minutieusement la lecture du passage de la vie d’Aristote

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Zebracolor
Zebracolor étais la, impossible pour lui de rester discret pour communier avec Aristote. Il était assis en bonne place, celle réservée au Duc régnant.

Il écoutât la lecture et pria pour la Touraine ressembla à cette citée merveilleuse ou pour le moment, les bandits et autres vipères pouvais se permettre de l'insulter sans qu'il ne puisse rien faire !

Il était abattus, ce demandant si finalement, il avait bien fait de ce présenter pour conduire de nouveau le duché.

Il Pria Aristote de lui donner la Force de continuer

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Bitterly
Dimanche, jour de prière, de reccueillement, de messe, d'introspection de soi. Plutôt que de se rendre à l'Eglise de son village, cette fois-ci elle se rendit à la Cathédrale de Tours. Et fichtre qu'il y avait foule. Le Duc en place, sur son beau siège, son Emminence Clodeweck, l'archidiaconesse Hermine qu'elle appréciait, le diacre Princedusud qu'elle avait eu comme ambassadeur à ses débuts, et tant d'autres. Souriante, la Baronne entra comme tout le monde, et s'assit sur un banc, au hasard. Une fois que cela fut fait, elle attendit le début de la cérémonie en occultant tous ses soucis. Oubliées les éléctions ducales en cours, oublié tout tout tout. Seul comptait sa communion avec le Très-Haut et "les autres".

S'interrogeant sur soi même, elle se demanda si elle avait été très pieuse ces jours derniers. Elle reflechit, longuement, et au moment ou elle concluait sur le fait qu'elle aurait dû accorder un peu plus le pardon, elle se concentra sur les paroles de Clodeweck qui commencait la messe. Ecoutant attentivement, Bitterly était dans sa petite bulle. Quand il eut finit son discours, la Vendômoise pria pour que tous les fidèles ici présents trouvent le bonheur, le sourire et obtiennent ce qu'ils désiraient le plus au monde.

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~en cours~
Princedusud



Prince avait écouté attentivement Son Eminence Clodeweck et comme le Duc régnant était arrivé,il se plaça à égale distance de Son Eminence et du Duc régnant afin d'assurer leurs protections .

Il scrutait toute l'assemblée d'un oeil vif afin de repérer un éventuel hérétique ou déséquilibré qui veuille attenter à leurs personnes ou ce qu'ils représentaient...

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité
Clodeweck
Le père Clodeweck ayant laissé un instant de méditation repris la parole

Quelle citée !
Chacun y a sa place, chacun y fait son devoir !
Certains produisent, certains gardent l’intégrité de la citée, d’autres sont en charge de la spiritualité.
Ce qui est évident c’est que chacun fait son devoir, car si l’une des classe devait ne pas le faire qu’adviendrait-il.
Que serait la citée si les producteurs ne produisaient pas ?
Que deviendrait-elle si les soldats ne la protégeaient pas ?
Que serait elle si la classe supérieure venait à ne plus servir d’exemple, a ne plus guider le peuple vers la spiritualité, à ne plus faire son devoir ?
Car à quoi bon tout cela si l’homme ne cherche pas à s’élever. A n’être pas différent de l’animal ?
Après tout, les chiens se satisfont de leur sort de chiens et ne cherche pas à s’élever !

Nous aussi avons dans nos royaumes
Des vagabonds, des paysans, des artisans, qui doivent produire.
Des soldats qui doivent défendre.
Des clercs et des nobles, qui doivent gérer montrer l’exemple et amener à la spiritualité et la vertu.

Je vais vous parler de la noblesse. Cette classe qui devrait être la plus élevée et la plus spirituelle.

Il est des vulgaires gueux, je précise que cela n’est pas une insulte, c’est un fait, c’est un confort parfois, on ne demande pas au commun des hommes de réaliser des exploits.
À la vérité, celui qui est noble a des devoirs sacrés à remplir envers la société ; ce caractère lui impose la tâche immense de s'élever par ses vertus au-dessus du commun des hommes ; dans les camps, par ses lumières et son courage ; dans la vie civile et privée, par sa tolérance et son humanité.
Il faut que les roturiers en le voyant se disent :
"consolons-nous de ce que la naissance a mis une distance entre lui et nous, la nature l'a doué des dons qu'elle accorde rarement au vulgaire! Et avouons que, s'il fallait désigner le plus digne, ce serait lui que nous nommerions!"
Voilà comme le peuple peut être rappelé aux sentiments de respect et de vénération qu'il doit à la Noblesse.


Chaque noble, chaque dirigeant, chaque responsable, chaque membre de la classe d’or de cette citée rêvée doit s’élever.
Par sa conduite ;
Par son langage ;
Par sa tolérance ;
Par sa vertu ;
Par le respect envers Dieu, le clergé, la Noblesse, les hommes et les traditions ;
Par sa façon de vivre dans notre siècle, comme un homme de notre siècle
Au dessus du commun des hommes.
Regardez vivre les nobles, mes enfants, mais ne regardez pas leurs bannières, car c’est par leur façon de vivre qu’ils se doivent d’être nobles, pas par leurs titres. Car une chose est vraie, toute personne prétendument noble qui se conduit comme un gueux n’est digne que du rang de gueux!

Messire Duc merci d’être présent et de montrer à chacun ce qu’est la valeur d’un serment, comme le serment de baptême par exemple.
Où sont-ils ceux qui ont prêté ce serment et qui n’assistent pas au partage du pain ?
Encore une fois merci au Duc régnant de nous montrer ce que devrait être toute la noblesse.

Je tenais avant de partager le pain avec vous à annoncer.

- Le bonheur que j’ai de voir Princedusud diacre de notre église récompensé d'une salamandre.

- La nomination de Lilolu comme diaconesse de Loches

- Le futur retour du père Minlawa à Chinon, qui nous revenant d’une longue retraire, va de nouveau pouvoir officier.

- La confirmation de notre sœur Hermine dans ses fonctions d’archidiaconesse de la province de Tours.

Mes frère mes soeurs, avant que de laisser icelle procéder au partage du pain.
Je vous invite à prier pour que la Touraine ressemble à cette Citée, où chacun fait de son mieux ce qu'il a à faire.

Pace e bene

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Estelan
Estelan n'avait pas quitté sa place, l'émotion était à son comble, il regardait l'archevêque avec de grands yeux remplis de larmes, songeant à cette cité merveilleuse dont Aristote avait rêvé, ces ouvriers, ces paysans, qui heureux, se contentait de peu et du bonheur de nourrir la cité, à ces fiers soldats qui défendaient la même cité, leur mère pour qui ils feraient tout, jusqu'à s'immoler sur l'hôtel des Héros et à ces sages parmi les sages, veillant comme des pères sur leur cité et les citoyens.

Estelan en restait rêveur! comme Aristote était un grand homme! instruit et intelligent, mis sage, surtout sage. Comme il ferait bon de vivre en un tel lieu! Comme j'aimerais que nous fussions les premiers à réaliser les vœux et l'espoir qu'il avait placés en l'humanité, en nous.
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