Sybilla
Cela faisait déjà trop longtemps que la hollandaise était allé à la messe pour la dernière fois. Il y avait un temps quelle allait à la messe fidèlement presque chaque semaine, que les prières étaient un rite quotidien. Mais au fil des mois, quelque part entre le décès de son fils ainé et la maladie mortelle de sa fille, entre les problèmes quelle avait eu en Hollande et son départ en France, la comtesse avait commencé à croire que tout ce qui était passé était voulu par le Tout-Puissant. Et si ce Tout-Puissant, ce Dieu de lamitié aristotélicienne, avait voulu tout ces choses, tous ces tortures et tous ces privations, alors comment pouvait-elle encore croire en Lui, qui avait, en ses yeux, agi comme un démon plutôt que comme un Seigneur bon et juste ?
Et là, après tous ces mois, mélancolique, triste, dépressive et surtout fâchée, voulant trouver une raison pour tout ce qui s'était passé, elle avait perdu sa foi. Elle ne voulait plus rien avoir à faire avec ce Dieu quon glorifiait et quon portait aux nues. Elle avait accepté le noir au lieu de chercher pour la lumière, convaincue davoir été forte et davoir fait le bon choix, fière et orgueilleuse.
Mais en voyage vers la France et son installation en Touraine lavait fait réaliser certaines choses. En Tours elle avait finalement retrouvé la calme et la paix, et surtout le bonheur. Elle sétait réalisé que tout ce qui sétait passé était voulu par le Tout-Puissant en effet, mais pas pour la faire souffrir ou la punir. Le décès de son fils était une chose tragique, mais elle savait que maintenant il était sûr, aux mains du Seigneur au Paradis, ou il était sans doute heureux. Et toute la douleur quelle avait du subir lavait enfin mené vers un lieu ou elle était heureuse. Elle avait pensé avoir compris son sort, le grand plan de Dieu, dans sa grande ignorance et son arrogance, mais rien nétait moins vrai.
Nétait-il donc pas temps pour réconciliation avec son Seigneur ? Elle avait décidé daller demander pardon pour son infidélité, et elle savait quelle le recevrait. Parce que contrairement à ce quelle avait pensé, Il était un Dieu de merci et de pitié et pas de haine. Elle était donc en train de se diriger vers la grande Cathédrale de Tours, pour la première fois, pour y assister la messe en lhonneur de larchange de lamitié.
Arrivée devant les grandes portes, elle sarrêta et fit le signe de la croix, comme d'habitude. Puis elle entra la Cathédrale. Voyant que la messe allait bientôt commencer, elle se chercha un siège rapidement, quelque part en arrière de la nef. Lattente pour louverture de loffice ne fut pas trop longue. Quelques instants après son arrivée le prêtre commença à demander pardon. Elle ferma les yeux et récita discrètement la prière.
Et là, après tous ces mois, mélancolique, triste, dépressive et surtout fâchée, voulant trouver une raison pour tout ce qui s'était passé, elle avait perdu sa foi. Elle ne voulait plus rien avoir à faire avec ce Dieu quon glorifiait et quon portait aux nues. Elle avait accepté le noir au lieu de chercher pour la lumière, convaincue davoir été forte et davoir fait le bon choix, fière et orgueilleuse.
Mais en voyage vers la France et son installation en Touraine lavait fait réaliser certaines choses. En Tours elle avait finalement retrouvé la calme et la paix, et surtout le bonheur. Elle sétait réalisé que tout ce qui sétait passé était voulu par le Tout-Puissant en effet, mais pas pour la faire souffrir ou la punir. Le décès de son fils était une chose tragique, mais elle savait que maintenant il était sûr, aux mains du Seigneur au Paradis, ou il était sans doute heureux. Et toute la douleur quelle avait du subir lavait enfin mené vers un lieu ou elle était heureuse. Elle avait pensé avoir compris son sort, le grand plan de Dieu, dans sa grande ignorance et son arrogance, mais rien nétait moins vrai.
Nétait-il donc pas temps pour réconciliation avec son Seigneur ? Elle avait décidé daller demander pardon pour son infidélité, et elle savait quelle le recevrait. Parce que contrairement à ce quelle avait pensé, Il était un Dieu de merci et de pitié et pas de haine. Elle était donc en train de se diriger vers la grande Cathédrale de Tours, pour la première fois, pour y assister la messe en lhonneur de larchange de lamitié.
Arrivée devant les grandes portes, elle sarrêta et fit le signe de la croix, comme d'habitude. Puis elle entra la Cathédrale. Voyant que la messe allait bientôt commencer, elle se chercha un siège rapidement, quelque part en arrière de la nef. Lattente pour louverture de loffice ne fut pas trop longue. Quelques instants après son arrivée le prêtre commença à demander pardon. Elle ferma les yeux et récita discrètement la prière.