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[RP]Cathédrale de Tours

_hermine_
La procession avait été bien suivie. De nombreuses personnes avaient rejoint le cortège avant qu'il n'entre dans la cathédrale.
La jeune femme déposa l'encensoir qu'elle portait et alla s'installer avec les clercs de Touraine. Prince était plus rayonnant que jamais. Elle lui sourit avant qu'il ne débute la cérémonie.
Il accueillit les fidèles en latin. Mais, alors qu'Hermine pensait réciter la prière de confession, son ami et fidèle diacre de Chinon annonça les bonnes nouvelles qui ponctuaient ce début d'année 1458 et, devant l'église bondée, la naissance de sa fille quelques jours auparavant. La jeune femme baissa la tête, gênée et rougissante. Il était ainsi Prince : naturel et connaissant le véritable sens du mot Amitié. Un sourire se dessina sur son visage et d'un regard elle remercia le clerc pour les pensées et les mots qu'ils venaient de prononcer. Elle se tourna un instant vers l'assemblée des fidèles réunis, essayant d'y distinguer son époux puis elle se concentra de nouveau sur la prière et récita la Confession avec ferveur
:
Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous aussi mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le Pardon, l'Absolution et la Rémission de tous nos péchés.
Amen !

_________________
Thimothee
Un nouveau voile s'était levé, une nouvelle ère commençait.
Les cloches de la Cathédrale Tourangelle retentissaient. Une fumée d'encens se promenaient dans les rues faisant appel aux fidèles perchés dans leur demeure de venir rejoindre le cortège religieux qui passait en ouvrant le chemin vers la grande Cathédrale.
Les Clercs se trouvaient en tête et emmenaient les fidèles qui les rejoignit jusqu'à l'imposant édifice qui surplombait la cité. A l'intérieur, Ils prirent tous place, fidèles et clercs, avant que Prince ne s'avance pour débuter la cérémonie, comme il savait si bien le faire: des voeux et des souhaits de bonheur en cette nouvelle année.
Ainsi, la prière fut dite, tout le monde, comme une seule personne, éleva la voix.


Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous aussi mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le Pardon, l'Absolution et la Rémission de tous nos péchés.
Amen !

_________________
Hijikata
Il était allé dans sa bibliotheque tard le soir... il avait ouvert son livre sur les petits bateaux comme à son habitude... mais un truc le génait legerement... à chaque mots son sentiment se precisait... il avait quelque chose a faire... un truc à ne pas oublier... faut dire que lorsqu'il était en ces lieux il avait du mal à revenir à la realité... sa lecture n'était pas du tout productive pour une fois... il devait un truc important... mais quoi... cela l'enervait enormement... mauvais signe... s'il commençait si tot dans la soirée matin... ça promettait pour la suite de la nuit...

Il ferma son bouquin... et se mit a reflechir... non pas de cours à donner... rendez vous avec le plus chignon du royaume... non plus... un jugement a rendre immediatement... pas du tout... il ralait tout seul dans la bilbiotheque l'Venerable Vieux Con... ça l'enervait de chercher depuis le matin... en plus ça le faisait pas avancer dans ses études... il changea sa façon de fonctionner... son regard se porte sur les differents bouquins... y a bien un truc qui va lui rappeler ce qu'il doit faire quand meme... livres de nanatomie... l'art la guerre... tout savoir sur les pestes... le commerce pour les nuls... mille et une façons de faire payer les impots... le petit kama illustré... comment defaire correctement un chignon... les grognons à travers les ages... fondement de la...

L'Doc se leve en faisant tomber sa chaise... il devait aller à la cérémonie avec son Eminence... long ralement accompagné d'une prise rapide de sa besace... oui il se sent nu sans elle... laisse le bouquin sur le bureau... pas son habitude la... mais il se sait deja en retard... descend les marches de l'université trois par trois... coupe au plus court dans les rues de la capitale... cathedrale droit devant...

Encore un grognement, les gens étaient deja a l'interieur... entrouvre seulement la porte et se glisse a l'interieur... ouf... pas encore vraiment commencé... fin des grognements... silence absolu pour le Seigneur de Léméré... se pose lentement sans regarder qui est autour de lui... pas de fauteuil cette fois ci et il ne ralera pas... comme quoi tout arrive... les études sortent de sa caboche...
Feuilllle
Elle s'était récité le pardon intérieurement...
Elle devait à ce moment continuer l'office avec le crédo, et elle était impressionnée par la foule. Sa voix tremblotait un peu, puis s'affermit au fur et à mesure de sa lecture, fervente sur la fin :




Elle continua :

"- Ce texte n'est ni une prière (demande), ni un remerciement, ni une louange.
Il résume la vie des personnes principales et essentielles de la croyance aristotélicienne, et affirme cette croyance et l'appartenance de celui ou celle qui la prononce.
C'est un dialogue intérieur entre le fidèle et la croyance aristotélicienne, mais cet écrit est aussi commun à tous. Il fédère et entretient la foi, il est un lien d’information et d’union pour toute une collectivité.

Néanmoins, ce n’est pas un symbole, c’est un état de fait tout autant qu’un état de foi.

Dans chaque strophe, le récitant est mis en valeur par son appartenance au Divin et la Création.
Il reste cependant en possession de son libre arbitre puisqu’un chemin lui est montré, mais non imposé.

Strophe une : Enfer, Paradis : le Très-Haut dans son infinie Bonté, insiste pour être seul juge de nos âmes : cela signifie que lui seul a le droit de nous juger à l’heure de notre mort, et au lieu d’inspirer de la crainte, cette phrase doit inspirer l’apaisement, puisque qu’Il est infiniment bon.

Strophe deux : Nous sommes petits dans l’univers, nous n’avons pas accès au Tout.
Dans notre méconnaissance de nous-mêmes, d’autrui, et du reste, ici encore notre appartenance à plus Grand nous octroie une place. Apprendre à croire à plus Grand que soi est le vrai début de la Sagesse. L’égarement serait de se sentir seul et isolé, et de se penser le plus fort en toute impunité.

Strophe trois : c’est l’histoire de la force de l’exemple, et de l’Investissement personnel menant au meilleur être de tout un groupe d’individus.
Le Soleil ici est évidemment Lumière, dans les sens liés d’un phare guide et d’un abri chaleureux.
Ce vers quoi doit tendre chacun d’entre nous, en pensée et en action, car c’est un droit Divin que chacun peut obtenir.

La dernière strophe insiste sur le Pardon et la compassion, et la force du groupe, liée par des efforts individuels.
La vie éternelle est autant celle des âmes qui ont terminé leur stage sur Terre, que celle de la descendance que nous nous devons de transmettre, avec nos progrès.

Amen : (Ainsi soit-il) peut être reçu comme un ordre divin…
Mais le Très-haut envoie des prophètes et des exemples bénéfiques ; ce mot doit être plutôt compris comme un désir fort, une espérance fondamentale pour le genre humain. Chaque être humain doit le souhaiter du fond de son cœur.
Ce tout petit mot (ou expression ) n'est ni une prière (supplique), ni un remerciement, ni une louange.
C’est une valorisation du Credo, un accent fort posé sur les mots précédents.
C’est surtout l’Espérance d’une évolution individuelle et collective.

La bonté, la sagesse, le don de soi, la compassion et l'espoir s'allient pour faire de ce Credo un chant d'Amour.


Elle se recula et reposa sur le Livre des Vertus le parchemin bien roulé.


[HRP texte remis puisque disparu]
_________________
"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."
--Sirobert
Encore sur les routes du Royaume!

Il en avait assez de trainer ainsi aux travers des villages et capitales (étaient-elles essentielles?)
Il commençait à en avoir assez d'être à califourchon sur son destrier noiraud et véloce, certes, mais au dos dur comme ébène! Le cuir n'y faisait rien, le cheval était un moyen de transport rapide, mais souvent lassant et inconfortable.
Ah, que n'enviait-il pas les charettes paysannes bordées de paille et de loques!
Mais son statut de Haut Fonctionnaire ne supporterait point ce manque de luxe! Il aurait été vulgaire vu son rang de se trimbaler si confortablement, allongé comme un serviteur ou un comédien sur quelque botte de foin , à se faire tirer par de forts paturons.

Il entendit au loin les cloches, tintant superbement, se dit qu'une pause lui ferait du bien.
De plus, il pensait devoir faire pénitence, sa dernière "prise" n'avait pas été trop consentante, il l'avait réchauffée plus qu'elle n'en voulait!
Il rigola un bon coup, lia son cheval piaffant à un anneau prévu à cet effet, puis pénétra dans la cathédrale.
C'était le moment du Crédo, il récita de sa grosse voix goguenarde et fortement marqué de l'accent du sud:

"- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle. AMEN"
Oldtimer
Oldtimer rentra dans la cathédrale pour la première fois. Il regarda tout autour ou plutôt il admira. Tout à ses observations, il faillit rater le Credo qu'il récita :
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

_________________
Boudicca
Boudicca arriva alors que la messe débutait. Elle avait vu la procession parcourir la ville alors qu'elle effectuait un tournée de maréchaussée, lui rappelant ainsi qu'elle devait s'y rendre. Elle invita son groupe à s'y rendre et se dirigea vers l'édifice flanqué de ces deux faucons blancs et de son fils.
Elle prit place sur un banc à l'écart et suivit le court de la messe.

_________________
Princedusud



Prince reprit le credo quand Soeur Feuille l'envoya et Thim faisait signe avec sa main de faire moins fort ...




_________________
Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité
Othilie
Othilie avait pris place sur un banc, parmi les villageois.
Sa voix se mêla à celles des fidèles


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
Thimothee
Il est bien fougueux et zélé le Prince, ça fait plaisir ça! Mais attention à ne pas trop déborder quand même.
Thim entra aussi dans le choeur



_________________
Clodeweck
Ne voyant pas revenir la diaconesse de Loches, le père Clodeweck s'approcha de la lice.
Il s'adressa aux fidèles .


Mes frères, mes sœurs,

Je vais vous parler de réalisme…
J’entends déjà certains répondre, pour qui se prend-t-il, comment ose-t-il donner des leçons ?
Je vais donc répondre tout de suite cela leur évitera de tâcher le sol d’un excès de salive, je me prends pour un représentant de l’Eglise en cette année 1458 et prêcher la vertu est mon devoir.
De plus, nous ne sommes pas là pour parler de moi.

Je disais donc que je voulais vous parler de réalisme, car le mot ne semble pas être à la mode.
Que des gens courent après le pouvoir ce n’est pas nouveau et j’aurai presque à penser que cela est humain.
Mais…Je préfère penser que les gens sont de bonne foi et qu’ils font, dans leur majorité, tout pour aider leur prochain.
Alors pourquoi, pourquoi voit-on des équipes municipales crier victoire en écrasant sous les quolibets leurs adversaires ?
Alors pourquoi voit-on des élus cracher sur d’autres parce qu’ils ont recueilli quelques voix de plus ?
Je viens de parler d’élus, alors pour éviter que l’on me dise que les prêtres n’ont rien à faire en Politique, je précise pour ceux qui n’ont toujours pas compris que la politique est la vie de la cité…
Oui mais frères et sœurs, quelque soit le nombre de voix obtenues par un élu, être incapable de modestie est un manque de respect vis-à-vis des autres candidats bien sûr mais vis-à-vis de tous ceux du peuple qui ont voté pour les vaincus.
Vae Victis ne doit pas être un cri de victoire électorale.
Alors à tous, je dis, restez modestes, dans la victoire comme dans la défaite, et vous serez grands en vertu.
La vérité est là, la réalité aussi, un élu est au service du peuple et pas le contraire !

A l’heure où l’on entend des bruits de bottes, à cette heure où les armées se massent aux frontières.
Au moment où chaque peuple s’écrit que c’est l’autre le fautif !
A l’heure où chaque camp dira que l’église prend le parti de l’adversaire, comme d’habitude,
Qui peut me dire le quel des deux camps a été vers l’autre en cherchant à savoir pourquoi ?
Qui peut me dire lesquels des gouvernants ont fait œuvre de paix avant de fermer les frontières et de masser les armées ?
OUI, je sais, c’est la faute de ceux d’en face, on me l’a dit et répéter ! Ceux d’en face me diront la même chose demain.
Lequel des dirigeants a été assez humble pour vouloir la paix, pour se souvenir que le premier devoir d’un souverain et le bonheur de son peuple, que le but de toute action doit être le BIEN ?
Notre vie dans les Royaumes est elle si importante ?

Vanitas vanitatum….
Vanitas vanitatum, et omnia vanitas disait un vieux livre. Vanité des vanités, tout est vanité ! Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ?
Quel orgueil tire t il d’une gloire éphémère et temporelle ?
Vanité
Tel qui comme chef d’armée a tué deux hommes et trois alouettes, dont deux étaient cardiaques, se prend pour Alexandre le grand.
Tel qui comme élu par un peuple endormi, n’aura semé que désordre et malheur se prendra pour un grand souverain, pour la lumière du monde, pour Dieu, parfois.
Tel Duc ou comte ou souverain qui n’aura que guerroyé sans jamais apporté le bien à son peuple, se croira une icône
Tel élu ayant eu trois voix de plus que son voisin se prendra pour l’élu du monde, pour un messie !

Tout cela est vain car inutile
Une génération s'en va, une génération arrive, St Admin regarde partir les uns et arriver les autres. Les arrivants ayant méconnaissance ou oubli de ceux qui les précédaient et la terre subsistent toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera. Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie, dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler. Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'œil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre. L’esprit de vouloir, le cœur d’aimer.

Ce qui a existé, c'est cela qui existera ; ce qui s'est fait, c'est cela qui se fera ; «Nihil novi sub sole »il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une seule chose dont on dise : « Voilà enfin du nouveau ! » - Non, cela existait déjà dans les siècles passés. Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.

Alors Pourquoi ? Si la guerre, si la richesse, si le lucre, si les honneurs sont inutiles et vains !
Pourquoi s’adonner au mal quand le bien au moins est agréable ?

Je ne citerais qu’une phrase, non pas de Ste Boulasse, mais dite en parlant d’elle :
• Vraiment une telle félicité ne peut être que divine ! Pardonne nous Boulasse pour notre aveuglement ! (Childehald devant le corps supplicié de la Sainte)
Oui la réponse est là même devant la Ste patronne des vignerons et des taverniers que devant tout homme digne de ce nom.
Le bonheur et la voie à suivre ne se trouvent que dans le bien car il est bien, vu que rien d’autre ne sert mais que nous serons jugés sur nos bienfaits.
“Benefactis proxime ad deos accedimus.”

Alors ?

Alors ne regardez point votre entrejambes, ce n’est pas là que se trouve le centre du monde.
Alors chacun de vous n’est que fourmis, qui est née et mourra comme elle est venue ! Alors l’intérêt de chacun n’a aucune valeur comparé à celui de tous.

Alors commencez par être un être humain digne de ce nom, avant de vouloir être autre chose.

La fortune, trompeuse en toute autre chose, est du moins sincère en ceci, qu'elle ne nous cache pas ses tromperies ; au contraire, elle les étale dans le plus grand jour, et, outre des légèretés ordinaires, elle se plaît de temps en temps d'étonner le monde par des coups d'une surprise terrible, comme pour rappeler toute sa force en la mémoire des hommes, et de peur qu'ils oublient jamais ses inconstances, sa malignité, ses bizarreries.
De fait, toutes les complaisances de la fortune ne sont pas des faveurs, mais des trahisons.
Elle ne nous donne que pour avoir prise sur nous.
Les biens que nous recevons de sa main ne sont pas tant des présents qu'elle nous fait que des gages que nous lui donnons pour être éternellement ses captifs, assujettis aux retours fâcheux de sa dure et malicieuse puissance.
Cette vérité, établie sur tant d'expériences convaincantes, devrait détromper les ambitieux de tous les biens de la terre ; et c'est au contraire ce qui les engage.
Au lieu d'aller à un bien solide et éternel, sur lequel le hasard ne domine pas, on se donne tout à fait à elle.
Car écoutez parler ce politique habile et entendu. La fortune l'a élevé bien haut, et, dans cette élévation, il se moque des petits. Pour lui, il appuie sa famille sur des fondements plus certains, sur des charges considérables, sur des richesses immenses, qui soutiendront éternellement la fortune de sa maison. Il pense s'être affermi contre toute sorte d'attaque. Aveugle et malavisé ! Comme si ces soutiens magnifiques allaient perdurer !
Écoute, homme sage…
Voilà une grande fortune, un siècle n'en voit pas beaucoup de semblables; mais voyez quelle sera sa décadence.
“ Parce qu'il s'est élevé superbement, et qu'il a porté son faîte jusqu'aux nues, et que son cœur s'est enflé dans sa hauteur, pour cela, dit le Seigneur, je le couperai par la racine, je l'abattrai d'un grand coup et le porterai par terre ”
Il mourra au milieu de ses grands desseins, et laissera à des mineurs des affaires embrouillées qui ruineront sa famille. Est-ce là que devait aboutir toute cette grandeur formidable au monde ?
Ô homme, que penses-tu faire, et pourquoi te travailles-tu vainement ?
Crois-tu jouir de ton travail, alors que tu as si peu de vie ?
Tant de sueurs, tant de travaux, tant de crimes, tant d'injustices, sans pouvoir jamais arracher de la fortune, à laquelle tu te dévoues, qu'un misérable peut-être !
Regarde qu'il n'y a rien d'assuré pour toi, non pas même un tombeau pour graver dessus tes titres superbes, seuls restes de ta grandeur abattue
Crois-tu que ta descendance en profitera ?
Nenni tes héritiers mangeront oisifs ce que tu auras amassé actif.
Il y a dans l'esprit de l'homme un désir avide de l'éternité, si on le sait appliquer, c'est notre salut.
Mais voici l'erreur : c'est que l'homme l'attache à ce qu'il aime
S’il aime des biens périssables cet édifice est caduc
Si tu aimes l'éternité, cherche-la donc en elle-même,
Ô éternité, tu n'es qu'en Dieu; mais plutôt, Ô éternité, tu es Dieu même !
C'est là que je veux chercher mon appui, mon établissement, ma fortune, mon repos assuré, et en cette vie et en l'autre.

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Feuilllle
La voix résonnait encore fortement vers les hauts murs de la cathédrale, quand un signe de Sœur Hermine alerta la petite diaconesse Vendômoise.
Elle s'avança d'un pas ferme jusqu'à la Chorale qui s'était tenue sagement sur le côté droit du transept, et qui se plaçait à présent tous silencieusement à la croisée de ce même transept.

La chorale commença doucement, puis s'évada de plus en plus fortement vers les âmes des Fidèles.
Chacun se recueillait en entendant le cantique grégorien et les voûtes renvoyaient sans écho la force du chant de l'abside à l'antéglise, des chapelles absidiales à toute la nef.
Le gigantesque berceau de la Foy Aristotélicienne subjuguait la foule installée en son antre, et même au-delà.

Le chant merveilleux s'éteignit tranquillement.
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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."
Thimothee
Le moment de partager le Repas Saint était arrivé, Thim avait préparer tout ce dont il avait besoin et le mit de côté en attendant le moment propice pour le présenter et l'offrir aux enfants de Dieu. Le Diacre se leva donc avec la Communion et vint se présenter devant l'autel.

Il est à présent temps de venir Communier ensemble, chers frères et soeurs.
Nous allons communier au nom du Père, de ses Prophètes, Christos et Arsitote et de l'Esprit Saint! Amen!


Il accompagna ses paroles d'un signe de croix

Bénissons ensemble le repas:



Seigneur, nous allons communier en Votre Saint Nom
Nous Vous prions de bénir ce repas
Ce repas symbolisant la purification de nos âmes.
Sanctifiez ce pain et ce vin
Symbolisant, le corps et le sang pur de Votre Prophète bien aimé Christos
Que Votre Présence Céleste illumine ce moment
Et que tout ce qui doit être fait, soit fais selon Votre Volonté!
Amen!


Oui, le pain que nous allons porter à nos bouches est le corps de Christos qui s'est fait pêcheur afin que nous soyons tous rachetés.
Le vin aussi, est le sang pur que Christos a versé à la croix lors de sa crucifiction.

Je pries, à tous ceux qui ont reçu le Saint Sacrement du Baptême Aristotélicien, de bien vouloir s'avancer afin de venir Communier.



Célébrons ensemble l'Amitié Aristotélicienne en partageant le pain et le vin Au Nom du Très-Haut!
Amen


Thim tendit une bouchée de pain à tous ceux qui s'avançaient à lui et de petits verres contenant le vin était posés près de lui sur une table, tous passèrent et en prenaient une gorgée du vin avant de rejoindre leur place.
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Thimothee
Le temps était venu de clôturer la messe. Les mains levées vers le ciel, le Diacre déclara.

Son Eminance, le Père Clodeweck, l'Archidiaconesse, soeur Hermine, mes frères et soeur diacres et diaconnesse, Prince, Feuille et Albérius, se joignent à moi pour vous souhaiter à vous tous, peuple Tourangeaux, au Nom du Très-Haut, une excellente Année 1458!


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Clodeweck
Le père Clodeweck, Kardinal arch’escob Tours, primad Breizh, était revenu en la Cathédrale de Tours, cette fois ci pour des cérémonies de celles que l’on n’oublie pas…
Les mariages certes, mais même s’il est dit que ce que Dieu uni nul ne peut le défaire, moult encore n’étaient point capables de respecter un serment fait au Très haut.
Aujourd’hui il était venu pour une cérémonie d’ordination

Il s’avança donc, suivi par des acolytes, des clercs et des enfants de chœur etc.… Les messieurs du chapitre avaient pris place dans les stalles et le clergé de Tours serait prêt à le rejoindre dans le chœur.

La procession remonta l’allée centrale et pénétra dans le chœur, les deux diacre fermaient la marche, Sœur Lilolu et frère Princedusud, qui devraient aujourd’hui choisir de servir la plus noble des cause, celle de l’humanité celle de la vertu celle de Dieu.

Le cardinal s’installa sous le dais et attendit que l’église fut remplie. Que les diacres Lilolu et Princedusud fussent arrivés.

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