[RP]Cathédrale de Tours

Rhiana

Les amis avaient parlé, Rhiana s’approcha du défunt

Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre frère Dragoond
Avec respect et affection, confions-le au Très Haut dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui.

Un moment de silence puis elle reprit

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Très Haut, avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.

Rhiana fit signe au soldat d’approcher pour fermer le cercueil, il était temps à présent de quitter la Cathédrale

Rhiana se plaça devant le cortège avec les autres clercs pour quitter la Cathédrale
Une marche lente jusqu’à l’arrière de l’édifice et ils se mirent en cercle autour de l’emplacement
Rhiana prit à nouveau la parole

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire adieu
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous, car nous espérons revoir Dragoond, quand le Très Haut nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Dragoond, à ca qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour le Très Haut.

D’un signe de tête Rhiana fit signe au soldat de faire descendre le cercueil.

Elle prit un peu d’eau et asperge le cercueil

Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que le Très Haut a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !

Messire Selean, acceptez toute ma sympathie et mes condoléances, n’oubliez jamais Messire, que les amis, ainsi que nous clerc de Touraine, seront toujours à votre écoute, n’hésitez pas à venir nous voir
Que le Très Haut vous bénisse et vous accompagne dans ces moments difficiles

Rhiana prend une poignée de terre et la jette sur le cercueil puis invite le fils de Dragoond à en faire autant

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Selean

Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre frère Dragoond
Avec respect et affection, confions-le au Très Haut dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui.

Selean se recueille et pense à son père. Une vive emotion s'empara de lui quand les soldats referment le cercueil.

Il suit le cortege quand celui ci se met en route.

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire adieu
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous, car nous espérons revoir Dragoond, quand le Très Haut nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Dragoond, à ca qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour le Très Haut.

A ce moment, l'emotion est trop forte et il ne peut retenir ses larmes.

Messire Selean, acceptez toute ma sympathie et mes condoléances, n’oubliez jamais Messire, que les amis, ainsi que nous clerc de Touraine, seront toujours à votre écoute, n’hésitez pas à venir nous voir
Que le Très Haut vous bénisse et vous accompagne dans ces moments difficiles

Selean hocha la tête en signe de remerciement. Il avait la gorge serrée et ne pouvait plus parler.

Quand Rhiana l'invita à l'imiter, il se dirige lentement devant le cercueil, prend une poignée de terre et la jette dessus. Il marque une temps d'arrêt avant de continuer son chemin.
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Pour Dragoon et Yanna

Jacq

Le jeune fils de Dragoon venait de jeter une poignée de terre sur le cercueil. C'était maintenant le tour de ses amis.

Jacq et les autres porteurs du cerceil s'avancèrent les premiers.

Jacq jette sa poignée de terre et reste un instant a se recueillir une dernière fois. Dernière prière silencieuse..

Paysans01

paysans ses leve et va vert la ports pour fairs des hais avec ses frére d'arme pour drago
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Linexiv

Si Line avait suivi le cortège, elle était ensuite restée à l’arrière de l’Église, adossée contre un pilier de manière à écouter la cérémonie tout en étant prête à effectuer la tâche qui leur avait été confiée en tant que Dragons de Touraine.

De plus, rester à l’écart lui permettait de contenir son émotion et de continuer à maintenir une légère barrière entre la réalité de ce cercueil au milieu de la cathédrale et la disparition du Sénéchal qu’elle ne parvenait toujours pas à admettre.

La vision du fils de Dragoon, si digne et si courageux devant Rhiana et les autres officiants lui glaça le cœur et elle essuya furtivement les larmes qui perlaient au coin de ses yeux. S’enchainèrent les prières et les hommages, Pierre remettant la Salamandre puis Kref, autant de tentatives glaçantes qui loin d’apaiser lui semblait plutôt renforcer la douleur. Puis vint la sortie du cercueil. La devançant, Line vint se placer aux côtés de ses frères d’armes, droite, dernier hommage à son chef avant de l’escorter jusqu’à sa dernière demeure.

Elle écouta la dernière prière prononcée par Rhiana puis observa Selean jeter un peu de terre sur le cercueil, submergé par l’émotion au moment de dire au revoir à sn père. Et lorsqu’arriva le tour des soldats, elle alla jeter une poignée de terre en murmurant un dernier adieu à son Sénéchal.

Elle s'éloigna ensuite, cherchant du regard Pierre.
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Donotach

Donotach était resté à l'écart avec les autre porteurs des oriflammes de Touraine. Il avait écouté la cérémonie sans bronché, mais il avait le coeur en peine. Cela lui rappelait la mort de son père un an plus tôt.

Puis ce fut le temps de la sortie du cercueil, il alla rejoindre les autres membres des Dragons, en ligne bien droite pour cette dernière haies d'honneur au sénéchal Dragoon.

Suivant le cortège il s'arrêta au dernier rassemblement et écouta la dernière prière de monseigneur Rhiana. Plusieurs allait jeter une pogné de terre sur le cercueil, mais lui il ne s'en sentait pas la force et se contenta de regarder les autres le faire. Au lieu de cela il se tint au garde à vous tout le temps que les proches défilèrent une dernière fois.
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_hermine_

L'heure de la messe était proche. Hermine rejoignit la cathédrale. Elle se pressait d'un pas léger : elle devait y retrouver certains des clercs de l'archidiocèse afin d'y célébrer l'office hebdomadaire. Arrivée devant d'édifice, elle le contourna, entra par la sacristie afin de se préparer : elle était ravie, les réserves de pain et de vin étaient à nouveau pleines. Le livreur avait fini par arriver ; même en prenant quelque chemin détourné.

L'archidiaconesse se pressa. Déjà deux vagabonds attendaient devant la porte afin de prendre le rôle de sonneurs de cloches et espérer ainsi pouvoir manger à leur faim aujourd'hui.

Elle les accueillit et leur demanda de ses suspendre aux longues cordes qui marquaient l'entrée de l'édifice. La jeune femme s'installa sur le parvis sous les résonances graves et sonores : elle avait eu peur d'être en retard. Elle était levée depuis l'aube et n'avait vu passer la matinée alors qu'elle lisait et relisait des textes dogmatiques.

Les premiers fidèles arrivaient. La diaconesse sourit.
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Annabelle.

Annabelle entra dans la cathédrale. Elle était toujours autant impressionnée par ce lieux et c'est avec recueillement qu'elle prit place dans les premiers rangs. Elle sourit à Hermine qu'elle aperçut et salua les premiers fidèles qui prenaient place à ses cotés.
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Le seul véritable voyage n'est pas d'aller vers d'autres paysages, mais d'avoir d'autres yeux.

Natsuki.

La cathédrale de tours.....

Natsuki, à la base, était partie dans l'église de la capitale, vous savez, la petite, celle où l'on célèbre la messe habituellement, avec ses fidèles fidèles et sa curée diaconesse. Il fallait qu'elle aille à la messe, non pas pour y boire son vin, bande de saoûlots de pacotille, mais pour assister à l'office, et ce, dans le but d'achever sa préparation au baptême. Même que c'était Hermine herself qui lui avait demandé. Alors....

Nous n'allons pas ici mentir à affirmer que la tourangelle rêveuse, digne fille de son père -qu'elle admire et qu'elle adore bien qu'elle montre le contraire ceci dit- soit une dévôte exemplaire : ses années passées à être couvée (fonction du couvent) sous l'égide de bonnes soeurs rigides et frigides avaient laissé quelques séquelles, et comme vous me comprenez, je n'ai pas envie de dire lesquelles. Si vous vous imaginez des trucs pas très catholiques, c'est pas ma faute à moi. Et non, j'suis pas une lolita....

Toutefois il serait honteux de dire qu'elle y allait à reculons. Elle était normale. Et la chose est suffisamment rare pour être soulignée. Parfaitement, suffisamment, normale. Elle s'inquiétait juste de quoi faire ou comment faire, et de si elle avait le droit de le faire. En fait elle s'imaginait déjà bafouer les règles en imitant quelque chose d'interdit aux non baptisés, et là Hermine portée par la justice divine, l'esprit du très-haut incarné en elle, énoncer la sentence à la demoiselle : l'enfer immédiat pour blasphème illusoire. Les paroles retentiraient, Hermine grandirait et prendrait de la barbe, les murs trembleraient, les gens se prosterneraient devant le tout puissant, et Natsuki pleurerait...Donc elle était un peu angoissée.

Quand elle entra dans la cathédrale silencieuse, silencieuse comme.....comme une cathédrale; devant la beauté de l'architecture elle ne put s'empêcher de sortir un grand et sonore

WOUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH

il ne lui restait plus à présent qu'à attendre que la prophétie dans sa tête s'accomplisse. Amen.

Princedusud

Prince avait promis à Hermine de venir à l'office dominical de ce 4 Juillet.
Il arrivait comme à l'accoutumé par le traje de derrière et attachait à l'anneau de forge son cheval.
Il prit le traje pour aller à la rencontre des passants et avait décidé de rentrer par la Grand Porte.Il soulevait son chapeau en guise de bonjour à toutes celles et ceux qu'il croisait.Il faisait beau.
Il entra donc dans la cathédrale et une Dame criait:

Citation:

WOUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH

Le clerc fronça les sourcils et la vilipenda abrupto

Ma Dame,je n'ai pas l'honneur de vous connaître mais de grâce,vos vociférations n'ont aucune place ici!
Je vous saurai gré de la mettre en veilleuse dans ce lieu Saint .
Je ne vous ferais pas deux remarques!

Le curé semblait ne point plaisanter...Il attendait Frère Thimothée pour le début de l'office
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

_hermine_

Les fidèles étaient peu nombreux : ils arrivaient épars.
Hermine attendait patiemment. Elle eut le plaisir de voir s'avancer Annabelle mais aussi Natsuki comme cette dernière le lui avait annoncé quelques jours auparavant. L'archidiaconesse sourit à la jeune femme, espérant que l'office de cette matinée lui apporterait quelque sérénité.
C'était ainsi : leur dernière rencontre avait perturbé le clerc de Touraine. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à la future fidèle sans froncer les sourcils tout en se demandant si elle trouverait un jour ce qu'elle cherchait ou si elle aborderait la vie avec davantage de quiétude...

Après avoir salué la jeune femme, celle-ci pénétra dans la cathédrale et émis une exclamation d'admiration des plus sonores. Hermine se retourna vers elle les yeux écarquillés puis sourit, amusée. Elle s'avança tranquillement pour aller discuter de l'édifice tout en l'enjoignant à la retenue lorsque Prince surgit subitement et la devança, réprimandant sévèrement la jeune femme :
Bonjour Prince et bonjour Natsuki.
Ne vous fâchez pas de si bon matin je vous en prie.
Je salue votre enthousiasme damoiselle : je ne puis cependant que vous inciter à le modérer quelque peu afin de respecter les fidèles en prière.
Si vous le désirez, je vous ferai visiter plus avant la cathédrale après l'office.

L'archidiaconesse sourit à la jeune femme et se tourna vers Prince :
Merci de si bien veiller sur le respect des lieux saints mon ami.
Nous allons commencer la messe si tu veux bien.

Alors qu'Hermine s'apprêtait à entrer dans l'édifice religieux, un cavalier attira son attention en arrivant en trombe devant la cathédrale. Il descendit de sa monture, un pli urgent en main et se dirigea vers l'archidiaconesse. Celle-ci déplia le parchemin et lut avec attention et appréhension ce qui y était consigné.
Lorsqu'elle eut achevé de prendre connaissance du texte, elle releva son visage vers Prince, aussi pâle que les colonnes de blanc calcaire de la cathédrale qui s'érigeait devant eux. Elle laissa glisser le parchemin à terre et s'appuya au bras du curé de Chinon ; sentant ses jambes se dérober sous elle face à une telle nouvelle :
Notre.... Notre archevêque... est mourant.

Elle sentit des larmes de rage et de peine affluer en sa gorge. Elle ne pouvait se laisser aller maintenant mais les fidèles devraient cependant patienter encore quelques instants : elle ne pouvait rassembler ses esprits, s'appuyer sur ses jambes, remonter la nef, lâcher le bras de Prince... Tout cela était, pour l'instant, inenvisageable.
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Princedusud

Prince était affecté par la nouvelle qu'il venait d'apprendre mais il était de ceux qui pouvait garder la teste froide pour faire ce qu'il y avait à faire...
Hermine était accroché au bras du curé,il l'emmena aux places réservées au Clergé,à droite de l'autel et lui fit une petite tape sur l'épaule

ça va aller,ça va aller...je vais commencer la messe

Prince s'avança vers l'autel ,puis commença l'Office

IN NOMINE DOMINI, ET CHRISTI ET ARISTOTELIS

AMEN!

DOMINUS VOBISCUM
ET CUM SPIRITU TUO

Chers Tourangeaux,une terrible nouvelle vient de nous parvenir.Nostre métropolite a fait l'objet d'une attaque en terre Angevine.
Cette terre qui se pourrie de jour en jour et qui devient l'endroit le plus infréquentable du Royaume de France.
On se demande si le Sans-Nom n'y réside pas ou si ceux qui peuplent cet Anjou ne sont pas des co-sanguins.
Je dénonce cet état de fait et je demande à nostre Duc et aux représentants du Conseil Ducal de tenir audience pour condamner cet acte vil,abject et ignoble envers un Prince de l'Eglise.Il ne peut en être autrement!

Il n'est pas la coutume de parler du temporel en lieu Saint mais comprenez que je le fasse .Nous autres,gens d'Eglise ne sommes pas belliqueux par essence puisque nous nous donnons et à Dieu et aux autres.La seule chose que l'on peut nous reprocher ,c'est d'avoir une teste bien faite et l'amour de son prochain.Rien de bien méchant en définitive.Quand nous voyageons,nous t'attaquons personne,nous voulons juste passer en paix.
Les Angevins ont failli.Il leur en coutera le prix fort.Nous saisinerons aussi La Garde Episcopale!

Nous allons donc nous purifier de tout mal et de toute iniquité afin que les bénédictions atteignent des corps sanctifiés par Dieu lui même.

Prions ensemble!

Prince retourna ses mains et les leva vers le ciel

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
A tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée,
En parole, en action et par omission.
Oui, j'ai vraiment péché.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il se tourna vers Thimothée qui devait faire le sermon et alla rejoindre Hermine
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Chapoto

Chapoto arriva, tout affolé par la nouvelle qu'il venait d'apprendre.

La cérémonie semblait déja avoir commencé, il entra donc discrètement et prit place.

_hermine_

Prince avait pris la situation en main.
Se laissant mener jusqu'à une place assise, Hermine tentait de reprendre ses esprits : quelle folie avait donc conduit ces Hommes à s'en prendre de manière aussi violente et meurtrière à Son Eminence ? Et dans quel état critique se trouvait-il maintenant ?

Il fallait absolument qu'elle fasse parvenir une missive de soutien à l'archevêque et ses proches. Au delà de son supérieur, c'était un homme pour qui elle éprouvait un profond respect et une réelle amitié : l'archidiaconesse était des plus affectées et n'aimait pas montrer ses émotions en public ; prenant cela comme une faiblesse évidente.

Pour l'heure, il n'était pas question qu'elle s'éclipse dans la sacristie pour écrire quoi que ce soit. Elle souhaitait se joindre à l'assemblée : Prier serait sans nul doute ce qui lui conférerait de nouveau une certaine sérénité et lui permettrait de réfléchir ensuite posément. Elle s'en voulait déjà terriblement d'avoir imposé à Prince son remplacement. Elle écouta le curé de Chinon entamer la prière de confession et récita avec lui :
Je confesse à Dieu Tout-puissant,
A tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée,
En parole, en action et par omission.
Oui, j'ai vraiment péché.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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_hermine_

L'archidiaconesse voyait bien que Prince attendait, comme prévu, l'arrivée de Thimothée. Cependant, le diacre ne semblait pas être là. Ayant recouvré quelques forces et ses esprits, Hermine se leva et s'avança vers son livre des vertus, rassurant le curé de Chinon d'un sourire. Un passage lui venait à l'esprit aujourd'hui et elle avait envie de le lire.

Chers fidèles,
Je souhaite lire un extrait de la Vie de Chistos, Chapitre XI.

La diaconesse se pencha sur l'extrait choisi et commença sa lecture :

Citation:

(...)" Les fidèles de Dieu, ceux qui ont appris l’enseignement d’Aristote et qui veulent suivre le chemin que je vous trace, doivent former une communauté de vie. Cette communauté trouvera son sens, et permettra à chacun de vivre dans la vertu, si elle est unie dans l’amitié réciproque que chacun de ses membres se doit d’éprouver envers ses semblables. Pour vous guider, je serai le père de cette communauté, j'en érigerai les principes, et mes successeurs feront de même après moi."

Christos se tourna alors vers Titus, qui se tenait là…
" Titus, approche, mon ami. Titus, tu es fort et vigoureux. Tu peux m'aider à porter cette communauté; tu seras mon second. Va Titus, tu es un titan, et c’est avec l'aide de ta force que je bâtirai une Eglise titanesque ! "

Et il se tourna vers les autres apôtres, qui faisaient la moue :

" Et vous, regardez-vous, voilà que vous oubliez la vertu et devenez jaloux! Pour faire partie de ma communauté fidèle à Dieu, il faudra tendre à être pur de tout péché. Or je vois bien qu’aucun d’entre vous ne peut prétendre à un tel niveau de vertu. Tournez vous alors vers Dieu, mes frères, car lui est miséricordieux et vous donne l’occasion de vous laver de vos fautes et de suivre le chemin que je trace pour vous.
N’ayez donc pas de peine, car vous serez mes successeurs, vous diffuserez la bonne nouvelle à toutes les nations en aidant Titus à créer mon Eglise. Ainsi, Je fais de vous les guides des fidèles de Dieu. Soyez des modèles pour ceux qui vous écoutent, car un mauvais guide trace une mauvaise route à ceux qui le suivent. Je vous nomme episkopoi (évêques). Vous aurez à charge le Salut de vos ouailles. "(...)

Christos était le deuxième prophète, celui qui fut aussi le Messie.
A travers ce texte vous voyez qu'il est celui qui a fondé Notre Eglise, qui a installé les premiers principes et nommé les évêques.
L'idée même de notre communauté repose sur l'Amitié vertueuse réciproque.
Ces bases ont été édictées par cet homme qui a su, par son sacrifice sauver l'Humanité de la colère de Dieu.

Il dit aussi : "pour faire partie de ma communauté fidèle à Dieu, il faudra tendre à être pur de tout pêché".
Voici donc la phrase clé ; celle que cherchent à respecter clercs, évêques et d'autant plus cardinaux afin, comme le dit notre prophète d'être "des modèles" , des guides pour les fidèles et les paroissiens qu'ils croisent au quotidien.

Le clerc choisit de vouer sa vie au Très-Haut : Il sera le serviteur de Dieu, transmettra les paroles de Christos, la sagesse d'Aristote, tentera d'être proche des fidèles et à l'écoute, défendra les valeurs qui lui paraissent importantes, saura écouter, expliquer, transmettre.
Sa ferveur et les textes rassemblés dans Ce livre lui permettront de garder espoir, de savoir qu'il oeuvre pour la Paix, l'Amitié et l'Amour de l'Humanité même aux plus sombres heures.

Son Eminence Clodeweck est un de ces clercs : un de ceux qui cherchent à transmettre ces valeurs avec humilité et à éloigner les peuples de la jalousie, du mensonge, de l'orgueil, de la colère et des multiples tentations du Sans Nom.
Il est cardinal Inquisiteur. Il voyageait non armé.
L'armée angevine l'a laissé pour mort sur le bord des routes.

Hermine se tut. Il était temps. Elle releva la tête un instant plus tard et ajouta :
Je souhaiterais que nous priions pour le Pape et la Curie afin que personne n'oublie les raisons de leur existence.

Logos éternel et tout-puissant
Dont la sagesse organise toutes choses,
Daigne écouter notre prière :
Protège avec amour le pape et sa curie que tu as choisis,
Afin que, sous la conduite de ces pasteurs,
Le peuple aristotélicien que tu gouvernes,
Progresse toujours dans la Foi,
Par Christos et Aristote nos prophètes.
Puissent Foi et Raison les guider,
Et que Saint Arnvald le justicier, les protége.

Amen.
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Cathédrale de Tours

Clodeweck

GRAND’MESSE du dimanche
Réouverture de la Cathédrale

Le cardinal archevêque de Montfort-Toxandrie rejoint dans le chœur les clercs déjà présents.
Il monte jusqu’à l’autel puis ayant rendu hommage à la relique, fait une courte prière.
Après une génuflexion difficile il se retourne vers l’assemblée et dit :

In nomine Dominus, Aristote et Christos

l’assemblée répond, en françois, en breton, en picard, en galo, en latin pour les lettrés mais ils sont peu nombreux…Bref en toute langue ce qui donne un infâme brouhaha

Qu’il en soit ainsi

Bonjour à tous !

Frères et Sœurs, je vous souhaite la bienvenue.

Il m’est donné l’honneur de célébrer devant vous cet office, profitant de ma présence en Touraine

Après cette introduction il s'approche de la lice et s'adresse de nouveau aux fidèles présents.

Mais avant de partager ce moment ensembles, il faut nous repentir de nos pêchés.

Oremus :

Citation:

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

Mes frères, souvenons nous de cet adage !
« Nul n’est autorisé à râler sur l’absence des clercs tant que les fidèles ne sont pas présents aux célébrations »
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_hermine_

Cela faisait plusieurs jours qu'Hermine attendait l'arrivée de Son Eminence Clodeweck, archevêque de la Province, dans l'archidiocèse. C'est avec plaisir et respect qu'elle l'accueillit en cathédrale.
Alors qu'il remontait la nef pour commencer l'office, elle le suivit et s'arrêta à hauteur d'un banc proche de l'autel.
Elle répéta avec ferveur la prière de Confession et regarda le Cardinal avec intérêt afin de suivre avec attention l'office du jour.
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Alberius

Alberius avait accueillit l'archeveque lors de son arrivée à Loches, il alla suivre l'office en la cathédrale

Il répéta la prière,

Citation:

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

Malgré le froid, il y avait du monde présent.
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Sentineltemplar

Sentinel, ayant vu l'annonce de son amie Hermine, qui indiquait que l'office aurait lieu à la Cathédrale, s'y rendit malgré le froid qui faisait rage.

Il se signa en entrant puis alla discrètement prendre place sur un banc.

Puis répéta à voix basse les mots de l'officiant.

Citation:

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

Feuilllle

Elle s'était dépêchée de galoper sur Eclipse pour arriver à l'heure, ayant eu à célébrer deux baptêmes le matin même à Vendôme.
Elle reconnut parmi la foule déjà présente et recueillie certains de ses amis, leur sourit discrètement, s'installa vers l'arrière pour ne déranger personne, puis récita doucement avec les autres Fidèles :

"- Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi."
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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."

Alandrisse

Profitant d'être à Tours, la jeune Montbazon se dirigea d'un pas leste vers ce lieu propice au pardon et la réflexion sur soi-même. Elle en avait besoin depuis que la jeune femme avait quitté le couvent, la sérénité qui l'avait alors gagné, avait peu à peu perdu son essence. C'était certainement pour cela qu'une force l'avait poussé ici-lieu, au milieu du parvis, la brunette accéléra la cadence pour enfin pénétrer dans le lieu de culte. Le Très Haut devait bien être dans le coin afin d'écouter ses ouailles. Petite pensée à lui quand son pied passa le seuil de la porte. Un regard qui tourne puis retourne avant de prendre place sur un banc. Elle murmura la simple phrase que le Cardinal Archevêque cita.

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure. Qu’il en soit ainsi.

Puis le silence s'installa, les pupilles émeraudes se levèrent vers l'orateur, attendant la suite.
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Princedusud

Prince était déjà présent pour assurer la sécurité et de la Cathédrale et des clercs.Il avait opinié du chef pour dire bonjour à tout le monde et il repris comme tous:

"- Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi."

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Clodeweck

Le père de Montfort s’approcha de la lice et pris la parole,

Mes frères mes sœurs,

Nous l’avons vu, enfin certains l’ont vu, pas tous hélas, nous sommes en 1457.
Cela implique plus de choses que nous le croyons
Notre époque moderne a vu la fin de bien des guerres, dont celle contre les anglois, mais n’a pas vu encore, l’homme se montrer intelligent. En effet sitôt les anglois boutés hors de France il se bat entre français.
Il y aura en effet toujours un élu temporel, élu pour quelques semaines qui croira détenir le pouvoir et qui en profitera pour se croire puisant.
Se croire puissant car en réalité il n’est rien. Rien qu’un élu qui oubli qu’il est au service de ceux qui l’ont élu et non à leur tête !
Car nous en sommes là, cette avidité de pouvoir qi pousse les petits chefs à se croire grands.
Il n’est de grand que le Très haut.
Car lui a tout créé et lui seul détient le pouvoir.
Que savons-nous mes enfants en 1457.
Que Dieu nous a créés et que nous le rejoindrons, c’est la seule certitude que l’homme de 1457 a, c’est la seule vérité.
Nous voulons le bien nous faisons le mal
Nous voulons vivre nous mourons
Nous voulons être grand nous sommes petits
Nous amassons des richesses et mourrons avant d’en avoir eu l’usage
Alors pourquoi ?
Même ici nous pouvons constater une chose:
Les pouvoir spirituel est supérieur au pouvoir temporel.
Les maires passent les curés restent
Les ducs passent les évêques restent
Rien que cela suffit à prouver que le seul chemin qui vaille est de servir la vertu.
Certes nous avons le choix
Notre vie de nous permet d’être paysan, artisan lettrés, et à l’heure du choix nous avons à prendre une route.
Guerrier, pour obéir et passer sa vie à « suivre le meneur », être parfois tué ou tuer soi même puis passer quarante cinq jours en retraite pour contourner les difficultés de la vie…?
Etre fonctionnaire ou politicien, briguer les hauts postes de l’état et recommencer tous les deux mois a s’insulter gaiment entre listes rivales ?
Etre médecin et ne pas soigner des maladies dont personne ne souffre ?
Devenir prêtre et tenter jour après jour de mener les hommes sur le chemin de la vertu.
Leur rappeler qu’en 1457 on respecte Dieu, le roy, la noblesse, le clergé…

Pour ceux qui souhaitent servir autre chose que les ambitions bassement personnelle prenez contact avec les clercs de Touraine.
Quant à la Vertu …
Regardez autour de vous…Dans cette cathédrale un dimanche !

Voyez vous des nobles ? Les nobles ne viennent pas à la cathédrale en 1457 ? Ou alors ne sont-ils seulement pas vraiment nobles ? S’il l’étaient ils seraient là
Voyez vous des prêtres, oui
Voyez vous des humbles oui
Voyez vous les gens qui savent à quelle époque nous vivons ? Oui

Les autres se sont simplement trompé !
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Leinad

L’annonce de cette grande messe en la Cathédrale de Tours, officiée par un cardinal n’avait pas échappé à Leinad.
Simple fidèle, considérant la présence d’un Eminence dans l’archidiocèse comme un événement, il avait pris son bâton de pèlerin et avait rejoint Tours pour assister à la grande messe.

Dans la grandeur de ce lieu Saint, mêlé à l’assemblée il est impressionné par la présence d’autant d’hommes et de femmes d’église.

Certes Leinad avait été attiré par l’événement, mais à l’approche de Noël il avait surtout envie de se recueillir et demander pardon.

Comme toute l’assemblée, il reprit a voix basse la prière de confession puis il écouta religieusement le cardinal
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_hermine_

Impressionnée, bouche bée, Hermine écoutait attentivement le sermon... Voilà pourquoi elle réclamait la présence d'un évêque... Jamais elle n'aurait osé tenir un tel discours. Jamais elle n'aurait osé se montrer aussi ferme et vindicative.
Elle aimait être proche des fidèles, elle aimait être à leur écoute et tenter de les guider, elle se rendait disponible lorsqu'ils en avaient besoin et tâchait d'être à la hauteur de la confiance qu'ils lui témoignaient. Elle essayait de le faire avec douceur et patience ; priant pour l'arrogant, négligeant l'orgueilleux, expliquant à l'ignorant....
Cependant, il se dégageait un charisme et une telle conviction de cet homme de Foi face à eux qu'ils ne pouvaient qu'engendrer le respect pour ses paroles et que celles-ci même ne semblaient pouvoir souffrir la moindre contradiction.
Hermine prit la mesure du silence dans la cathédrale et attendit pieusement la suite de l'office.
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Clodeweck

Le Père Clodeweck s’approche de l’autel préparé pour le partage du pain,
Récite à voix basse et renouvelle le rituel du partage

Il continue en disant
Priez mes frères, Nous allons partager le pain, ce partage symbolise que nous partageons aussi les joies, les peines, la vie. Que lorsque la maladie ou la guerre, la soldatesque ou la famine s’abattent elles ne s’abattent pas sur l’un d’entre nous mais sur nous tous. Symbole que nous partageons tout.
Qu’il en soit ainsi

Vient le moment du partage en lui même

Clodeweck reprend la parole
maintenant, soeurs et frères partageons le pain et le vin comme il nous a été appris à le faire.

Le père Clodeweck se saisit du calice, le tend vers les fidèles, et en boit. Certains fidèles ayant apporté du vin le boivent aussi dans la communion puis s'avancent vers l'autel, il leur distribue les pains, il invite l’assemblée pour distribuer quelques morceaux du pain rompu et faire boire un peu de vin pour manger et boire.

Suivent quelques instant de méditation

Je terminerai en remerciant les fidèles de la Paroisse qui ont assisté à cette messe.
A tous je souhaite du courage pour surmonter les épreuves…

Il lit la dernière prière.
Et Il bénit l’assemblée.

Benedíctat vos omnípotens Dominus, et Artistote et et Christos

L’assemblée répond :

Qu’il en soit ainsi

Ite messa est

Pour en savoir plus sur l’Eglise Aristotélicienne pose ta main sur les miennes ci-dessous :

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Sentineltemplar

Sentinel écoutait avec attention le sermont de l'officiant.

Étonné par une si grande franchise, mais admiratif des propos tenus par celui-ci.
Il serait bon que plus de gens entendent ce qui a été dit en ces murs aujourd'hui.

Leinad

Après la bénédiction de l’assemblée qui marque la fin de cette messe marquée par un sermon sans ambigüité, tout en franchise et pointant du doigt les grands de ce monde, les fidèles se dissipent peu à peu.

Leinad, genoux à terre reste à sa place pour méditer sur les paroles qu’il avait entendu. Il n’avait bien sûr pas retenu tout ce qu’avait si justement dit le père Clodeweck mais , si il doit retenir l’essentiel se disait-il, il gardera en mémoire cette vérité :

« Il n’est de grand que le Très haut. Car lui a tout créé et lui seul détient le pouvoir. »

Tête baissée, il fait une dernière prière, puis il se signe. Il quitte en fin la cathédrale qui s’était déjà vidée.
_________________

--Dom_courtin

Le cardinal ayant quitté la cathédrale, en prossession, le secrétaire de celui-ci s'approcha des fidéles qui restaient encore présents.

Son Eminence le Cardinal Archevêque de Montfort celébrera une messe ici même dimanche prochain.
Faites le savoir et soyez nombreux.

Clodeweck

GRAND’MESSE du dimanche

Le cardinal archevêque de Montfort-Toxandrie s’apprêtait à dire une deuxième messe en la Cathédrale de Tours, il souhaitait ardemment que la noblesse y vienne tenir son rang. Il entra dans la Cathédrale en procession, suivi des clercs qui composaient son train et alla rejoindre dans le chœur les clercs déjà présents.
La journée semble belle, à cette heure du jour la lumière qui pénètre par la rosace baigne l’édifice de douceur. Cette lumière du levant symbole de l’espoir d’une vie vertueuse qui mènera l’homme à être admis dans le paradis solaire pour une éternité d’éternités auprès de son père créateur.
Il profite de l’instant et prend une inspiration bénéfique avant de monter à l’autel.
Il monte jusqu’à l’autel puis ayant rendu hommage à la relique, fait une courte prière.
Après une génuflexion difficile, difficulté due à la fatigue des nombreux voyages, il se retourne vers l’assemblée et dit :

In nomine Dominus, Aristote et Christos

l’assemblée répond

Qu’il en soit ainsi

Bonjour à tous !

Frères et Sœurs, je vous souhaite la bienvenue.

Il m’est donné, une fois encore, le plaisir et l’honneur de célébrer devant vous cet office, profitant de ma présence à Tours, j’en remercie le Très Haut

Après cette introduction il s'approche de la lice et s'adresse de nouveau aux fidèles présents.

Mais avant de partager ce moment ensembles, il faut nous repentir de nos pêchés.

Oremus :

Citation:

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

Mes frères, souvenons nous de cet adage !
« Nul n’est autorisé à râler sur l’absence des clercs tant qu’il n’est pas présent lui même aux célébrations »
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Thimothee

Thim était présent en Cathédrale pour assister à la messe qui serait dite par l'Archeveque, le père Clodeweck.
Il recita la prière dite:

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.
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Estelan

Estelan avait passé la semaine précédente en retraite, et sa foi n'en était que plus forte, c'est avec plaisir qu'il sentit l'aura que dégageait l'archevêque, il s'assit silencieusement au tout premier rang et récita avec ferveur ces quelques mots:

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

_hermine_

Hermine s'était levée à l'aube et avait rejoint la cathédrale d'un pas alerte afin d'assister à la messe donnée par son Eminence Clodeweck. Elle salua ses connaissances déjà présentes en l'édifice et s'installa avant de réciter la prière de confession avec l'assemblée.
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Lilolu

Lilolu, diaconesse venant d'arriver de La Flèche, s'installa dans la cathédrale afin d'écouter le sermon de Son Eminence.

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

Princedusud

Prince était là aussi bien sûr car il se levait dès potron-minet.Il avait déjà fait mille et une choses...
Il était donc à l'office et il repris comme tout le monde:

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Clodeweck

Reprenant la parole...

Mes frère mes soeurs, je vais vous faire lecture d'un passage de la vie d'Aristote.

Citation:

Un matin, Aristote avait une mine préoccupée. Son fidèle Sargas, qui fréquentait le lycée depuis des mois, vint à sa rencontre pour s’enquérir de son sort. Le maître lui fit cette réponse…

Aristote : "Cette nuit, mon cher disciple, j’ai fait un rêve."

Sargas : "Ah oui, maître ? Racontez-moi."

Aristote : "Certes oui. J’ai songé qu’en orient existait une cité merveilleuse."

Sargas : "Quel genre de cité ?"

Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.

Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."

Sargas : "Par ma foi, voilà une formidable cité que vous me décrivez."

Aristote : "Certes, c’est vrai. Et j’ai la conviction intime qu’elle doit exister, quelque part."

Sargas : "Croyez-vous, maître ? N’est-ce pas là un simple songe ?"

Aristote : "Non, je crois plutôt qu’il s’agit d’une prémonition. Et je veux m’en assurer par moi même. J’ai fait mon temps ici, et de ta condition de disciple, tu vas passer maître. Le lycée t’appartient."

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Leinad

Comme à chaque fois qu'il est en ce lieu, Leinad resent un sentiment de plénitude et d'appaisement. Toujours à la même place, il écoute religieusement son Eminence Clodeweck et comme toute l'assemblée, il répète à voix basse :

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.
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Souzix_montfort_toxa

La jeune Souzix de Montfort-Toxandrie put enfin se libérer afin d'assister à l'office donné par son père. Elle avait pu prendre un bain à l'auberge et avait revêtu sa belle robe rouge.

Ce matin là elle poussa donc la porte de la cathédrale, se signa et alla s'installer.

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

Elle écouta avec attention le passage de la vie d' Aristote. Si seulement cette merveilleuse cité existait.
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Zafara

Zafara était présente à la messe, au milieu de l'un des bancs, elle priait, priait, avec tant de ferveur qu'elle savait que sa prière serait entendue. Elle écoutait la messe.

Olesia

Olesia de Montfort-Toxandrie arriva en retard à la messe du dimanche dont son oncle célébrer. La jeune fille poussa les lourdes portes en bois de la cathédrale et s’y glissa a l’intérieur le plus discrètement possible. Un balayement du regard rapide pour constaté que la messe était commencée mais que déjà du monde était a l’écoute. Olesia longea l’allée centrale sans faire de bruit, mais malgré cela son passage pouvait être visible. Sans trop trainer et ne pas perturber la messe, elle s’installa près de sa petite sœur l’ayant remarqué dans sa marche.
Une fois installer, elle écouta soigneusement et minutieusement la lecture du passage de la vie d’Aristote
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Zebracolor

Zebracolor étais la, impossible pour lui de rester discret pour communier avec Aristote. Il était assis en bonne place, celle réservée au Duc régnant.

Il écoutât la lecture et pria pour la Touraine ressembla à cette citée merveilleuse ou pour le moment, les bandits et autres vipères pouvais se permettre de l'insulter sans qu'il ne puisse rien faire !

Il était abattus, ce demandant si finalement, il avait bien fait de ce présenter pour conduire de nouveau le duché.

Il Pria Aristote de lui donner la Force de continuer
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Bitterly

Dimanche, jour de prière, de reccueillement, de messe, d'introspection de soi. Plutôt que de se rendre à l'Eglise de son village, cette fois-ci elle se rendit à la Cathédrale de Tours. Et fichtre qu'il y avait foule. Le Duc en place, sur son beau siège, son Emminence Clodeweck, l'archidiaconesse Hermine qu'elle appréciait, le diacre Princedusud qu'elle avait eu comme ambassadeur à ses débuts, et tant d'autres. Souriante, la Baronne entra comme tout le monde, et s'assit sur un banc, au hasard. Une fois que cela fut fait, elle attendit le début de la cérémonie en occultant tous ses soucis. Oubliées les éléctions ducales en cours, oublié tout tout tout. Seul comptait sa communion avec le Très-Haut et "les autres".

S'interrogeant sur soi même, elle se demanda si elle avait été très pieuse ces jours derniers. Elle reflechit, longuement, et au moment ou elle concluait sur le fait qu'elle aurait dû accorder un peu plus le pardon, elle se concentra sur les paroles de Clodeweck qui commencait la messe. Ecoutant attentivement, Bitterly était dans sa petite bulle. Quand il eut finit son discours, la Vendômoise pria pour que tous les fidèles ici présents trouvent le bonheur, le sourire et obtiennent ce qu'ils désiraient le plus au monde.
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~en cours~

Princedusud

Prince avait écouté attentivement Son Eminence Clodeweck et comme le Duc régnant était arrivé,il se plaça à égale distance de Son Eminence et du Duc régnant afin d'assurer leurs protections .

Il scrutait toute l'assemblée d'un oeil vif afin de repérer un éventuel hérétique ou déséquilibré qui veuille attenter à leurs personnes ou ce qu'ils représentaient...
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Clodeweck

Le père Clodeweck ayant laissé un instant de méditation repris la parole

Quelle citée !
Chacun y a sa place, chacun y fait son devoir !
Certains produisent, certains gardent l’intégrité de la citée, d’autres sont en charge de la spiritualité.
Ce qui est évident c’est que chacun fait son devoir, car si l’une des classe devait ne pas le faire qu’adviendrait-il.
Que serait la citée si les producteurs ne produisaient pas ?
Que deviendrait-elle si les soldats ne la protégeaient pas ?
Que serait elle si la classe supérieure venait à ne plus servir d’exemple, a ne plus guider le peuple vers la spiritualité, à ne plus faire son devoir ?
Car à quoi bon tout cela si l’homme ne cherche pas à s’élever. A n’être pas différent de l’animal ?
Après tout, les chiens se satisfont de leur sort de chiens et ne cherche pas à s’élever !

Nous aussi avons dans nos royaumes
Des vagabonds, des paysans, des artisans, qui doivent produire.
Des soldats qui doivent défendre.
Des clercs et des nobles, qui doivent gérer montrer l’exemple et amener à la spiritualité et la vertu.

Je vais vous parler de la noblesse. Cette classe qui devrait être la plus élevée et la plus spirituelle.

Il est des vulgaires gueux, je précise que cela n’est pas une insulte, c’est un fait, c’est un confort parfois, on ne demande pas au commun des hommes de réaliser des exploits.
À la vérité, celui qui est noble a des devoirs sacrés à remplir envers la société ; ce caractère lui impose la tâche immense de s'élever par ses vertus au-dessus du commun des hommes ; dans les camps, par ses lumières et son courage ; dans la vie civile et privée, par sa tolérance et son humanité.
Il faut que les roturiers en le voyant se disent :
"consolons-nous de ce que la naissance a mis une distance entre lui et nous, la nature l'a doué des dons qu'elle accorde rarement au vulgaire! Et avouons que, s'il fallait désigner le plus digne, ce serait lui que nous nommerions!"
Voilà comme le peuple peut être rappelé aux sentiments de respect et de vénération qu'il doit à la Noblesse.

Chaque noble, chaque dirigeant, chaque responsable, chaque membre de la classe d’or de cette citée rêvée doit s’élever.
Par sa conduite ;
Par son langage ;
Par sa tolérance ;
Par sa vertu ;
Par le respect envers Dieu, le clergé, la Noblesse, les hommes et les traditions ;
Par sa façon de vivre dans notre siècle, comme un homme de notre siècle
Au dessus du commun des hommes.
Regardez vivre les nobles, mes enfants, mais ne regardez pas leurs bannières, car c’est par leur façon de vivre qu’ils se doivent d’être nobles, pas par leurs titres. Car une chose est vraie, toute personne prétendument noble qui se conduit comme un gueux n’est digne que du rang de gueux!

Messire Duc merci d’être présent et de montrer à chacun ce qu’est la valeur d’un serment, comme le serment de baptême par exemple.
Où sont-ils ceux qui ont prêté ce serment et qui n’assistent pas au partage du pain ?
Encore une fois merci au Duc régnant de nous montrer ce que devrait être toute la noblesse.

Je tenais avant de partager le pain avec vous à annoncer.

- Le bonheur que j’ai de voir Princedusud diacre de notre église récompensé d'une salamandre.

- La nomination de Lilolu comme diaconesse de Loches

- Le futur retour du père Minlawa à Chinon, qui nous revenant d’une longue retraire, va de nouveau pouvoir officier.

- La confirmation de notre sœur Hermine dans ses fonctions d’archidiaconesse de la province de Tours.

Mes frère mes soeurs, avant que de laisser icelle procéder au partage du pain.
Je vous invite à prier pour que la Touraine ressemble à cette Citée, où chacun fait de son mieux ce qu'il a à faire.

Pace e bene
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Estelan

Estelan n'avait pas quitté sa place, l'émotion était à son comble, il regardait l'archevêque avec de grands yeux remplis de larmes, songeant à cette cité merveilleuse dont Aristote avait rêvé, ces ouvriers, ces paysans, qui heureux, se contentait de peu et du bonheur de nourrir la cité, à ces fiers soldats qui défendaient la même cité, leur mère pour qui ils feraient tout, jusqu'à s'immoler sur l'hôtel des Héros et à ces sages parmi les sages, veillant comme des pères sur leur cité et les citoyens.

Estelan en restait rêveur! comme Aristote était un grand homme! instruit et intelligent, mis sage, surtout sage. Comme il ferait bon de vivre en un tel lieu! Comme j'aimerais que nous fussions les premiers à réaliser les vœux et l'espoir qu'il avait placés en l'humanité, en nous.

Alberius

Alberius était parti de bonne heure et arriva à la cathédrale alors que l office etait commencé, il entra et s'étant signé. entra en priére.

- Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.
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_hermine_

Comme toujours, Hermine s'imprégnait de la lecture faite mais aussi du sermon qui s'ensuivait. Elle apprenait à chacune des messes. Les paroles de l'archevêque résonnaient contre les murs et venaient s'ancrer dans l'esprit de toute l'assemblée réunie. Elle espérait que chacun serait touché par la prière et par le message contenu dans l'homélie.
Hermine entendit Son Eminence annoncer les nominations et prononcer son nom. Elle tressaillit, quelque peu surprise, et le remercia (silencieusement pour l'instant) de lui renouveler ainsi sa confiance.
Lorsqu'il eut fini les annonces, elle se leva et alla chercher les pains préparés pour la communion.
La diaconesse se plaça près de l'archevêque et prit la parole devant l'assemblée :

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_hermine_

Les pains furent partagés et distribués aux fidèles qui s'avançaient pour communier.
Lorsque tout le monde eut repris sa place, l'archidiaconesse regarda son Eminence Clodeweck. Elle comprit qu'il lui laissait achever la cérémonie. La jeune femme se tourna donc vers l'Assemblée et enchaîna :
Avant de vous laisser reprendre vos activités dominicales, je tenais à vous informer que dimanche prochain aura lieu une procession avec retraite aux flambeaux suivie d'une messe célébrée ici même par tous les clercs du diocèse afin de célébrer l'an neuf.
Nous espérons tous vous y voir nombreux.
D'ici là, souvenons-nous des enseignements d'Aristote...

La diaconesse ouvrit les bras et termina la messe dominicale :

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_hermine_

Les lumières des torches brillaient dans la pénombre. Les fidèles avaient commencé à se rassembler près de la petite église Saint-Gatien, sur la route qui menait à Vendôme.
L'archidiaconesse arriva emmitouflée dans sa cape noire. La torche qu'elle portait se reflétait dans ses yeux clairs. Son visage avait les traits tirés dûs à la récente naissance mais un sourire y était dessiné et elle salua les clercs présents ainsi que tous les paroissiens avec chaleur et sincérité.
Des paysans, des artisans, des familles entières rejoignaient maintenant le groupe qui devenait à chaque instant plus conséquent. Les clercs prirent place sur le chemin qui menait à la cathédrale.
Hermine fit brûler les résines qui se trouvaient dans l'encensoir qu'elle portait. D'épaisses volutes de fumée commencèrent à danser dans la nuit. La diaconesse fit d'amples gestes afin de propager le parfum de l'encens : l'odeur de la prière et la purification qui les accompagneraient jusqu'à l'imposant édifice religieux au coeur de la cité.

Le blason de l'archidiocèse était porté haut et encadrait la procession.

La jeune femme regarda Prince qui se trouvait près d'elle et la longue file de fidèles commença à cheminer à travers la capitale Tourangelle. Ils traversèrent la Place Plumereau, dépassèrent la caserne avant de tourner au coin du marché et de la Cour de Justice et de déboucher dans la rue principale où se dressait au loin la façade claire de la cathédrale.
Pendant la procession, l'archidiaconesse guidait les fidèles par des louanges au Très-Haut. Tous entonnèrent le cantique sur la sagesse :
Je veux mourir pour tes beautés, Sagesse,
Pour ce bel oeil qui sait voir le destin,
Pour ce doux ris, pour la Cité enfin
De pierre et de bois, de la vie la Maîtresse.

Je veux mourir pour cette forteresse,
Pour les légumes de ce bien beau jardin,
Pour la rigueur de cette Juste Main,
Qui soigne les gentils, et les méchants blesse.

Je veux mourir pour le bon entretien
De cette mine dont le produit devient
Économie, cette richesse dispose.

Je veux mourir aristotélicien,
Donnant mon sang, la Cité défendant,
Protégeant la vie de la belle chose.

Alors que les dernières harmonies du chant religieux résonnaient encore dans l'air glacé, les cloches lancèrent leur appel et les fidèles, éteignant leurs torches à demi consumées, entrèrent dans la cathédrale pour y suivre l'office.

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Zafara

Zafara sortit de chez elle pour la Messe de l'An Neuf. Elle s'emmitoufla dans sa cape bleu nuit et rejoignit la Cathédrale. Elle enleva sa capuche et caressa son ventre en entrant dans l'édifice religieux. Les jumeaux s'activaient, la future mère se demanda à quoi ils ressemblaient, elle le saurait au Printemps.

Ah le Printemps, magnifique saison débutant le 21 mars, elle sourit à la pensée des fleurs qui s'ouvriraient lors de la naissance de ses enfants, à l'odeur sucrée et fleurie de l'air. Elle salua Hermine chaleureusement et la félicita, elle allait bientôt rendre visite à la nouvelle-née.

Feuilllle

... Elle s'était emmitouflée de sombre pour ne pas heurter la nuit.
Les petites lumières vacillantes et les fragrances d'encens lui avait ravi l'âme, elle ne pensait plus qu'Au Très-Haut et son cœur était ému par la solidarité Aristotélicienne.
La longue file de gens recueillis s'était amenuisée au fil du chemin légèrement enneigé menant à l'église : des groupes compacts d'amis ou de familles se rejoignaient, se coulaient dans l'ombre de la rue en la noircissant encore davantage, dessinant un large ruban mouvant illuminé de petites torches dites domestiques.

La file entière chuchotait des bruissements de pas feutrés sur le sol parfois crissant. Le Ciel gorgé de nuées basses donnait l'illusion d'un amoindrissement de l'espace, mais le froid faisant courber les têtes sous les nombreux capuchons, nul ne s'en souciait.
Le serpent de lumière s'effila devant la porte pourtant monumentale de la cathédrale, le respect du lieu induisait au mouvement collectif un comportement individuel sage et silencieux. Quelques lueurs stagnèrent un moment, puis chacun pénétra dans la cathédrale.

Les cloches avait entamé leur Appel. Elle eut une pensée de gratitude envers les Saintiers, ces forgerons hors pairs, qui" sentaient" les vibrations futures de leurs créations, sanctifiées plus tard. Ils savaient avec certitude définir le profil et les caractéristiques musicales d'une cloche pour faire de chacune d'elles une œuvre d'art digne du Créateur. Les formidables gongs battaient le bronze épais, vibraient au delà d'un seuil auditif à peine tolérable, tintaient enfin moins sauvagement pour rejoindre les pulsations des cœurs des Fidèles.

Feuilllle souffla sur sa flamme, entra doucement dans la Demeure Sainte, sourit aux autres Clercs sans parler et se plaça discrètement dans un coin.
De là où elle était , elle pouvait tout voir parfaitement sans ennuyer quiconque.

Un enfant encore au lange gémit, sa routine devenait sombre et trop inhabituelle. Mais était-ce la lumière spirituelle ou le calme de la mère, imperturbable et déjà à l'écoute de l'office? Le tout jeune enfant se tut brusquement et regarda avec étonnement les geste mesurés des officiants. Son visage reflétait la lueur du cierge laiteux qui l'embrasait de roses.

Une foule compacte se tenait sous la haute voûte sacrée. Ils se tenaient serrés pour la plupart, mais dignes. Quelques uns sortiraient du lot à cette messe pour y donner le meilleur d'eux-mêmes.

Feuillle sourit, puis se concentra sur l'office. Elle suivait des yeux Sœur Hermine avec recueillement, et murmura également avec elle :

"- Je veux mourir pour tes beautés, Sagesse,
Pour ce bel œil qui sait voir le destin,
Pour ce doux ris, pour la Cité enfin
De pierre et de bois, de la vie la Maîtresse.

Je veux mourir pour cette forteresse,
Pour les légumes de ce bien beau jardin,
Pour la rigueur de cette Juste Main,
Qui soigne les gentils, et les méchants blesse.

Je veux mourir pour le bon entretien
De cette mine dont le produit devient
Économie, cette richesse dispose.

Je veux mourir aristotélicien,
Donnant mon sang, la Cité défendant,
Protégeant la vie de la belle chose."

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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."

Drusilia

Une personne de bons conseils lui avait dit que cela serait fort intéressant de participer à un office à la Cathédrale de Tours.
Drusilia avait donc pris la route! La Messe de la Nouvelle Année était une très bonne occasion. Arrivée devant le grand édifice, la jeune femme fut très surprise de voir autant de monde entrer.

Elle se senti un peu gênée... Elle suivi la foule et entra lentement dans la Cathédrale. Elle alla se mettre discrètement un fond de la grande salle et se recueilli en attendant le début de l'office...
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Clodeweck

« Les cloches de la Cathédrale sonnaient à l'arrivée de MM. du Chapitre, qui s'arrestèrent au bas de la nef, rangés en haie sur deux lignes. Quelque temps après arriva le seigneur Archevêque de Tours, primat de Bretagne, Grand Inquisiteur, Son Eminence le cardinal Clodeweck de Montfort-Toxandrie Duc de Montforzh, précédé du clergé, en teste (qui était allé au devant de lui) et des Pères franciscains (qui l'avaient amené processionnellement) ; il était en rochet, camail et sans étole, sous un dais porté par quatre marguilliers de Saint-Etienne. Au moment que Monseigneur entrait dans l'église, le premier massier lui mit un carreau sur lequel s'étant mis à genoux il baisa la médaille d’Aristote et prit de l'eau bénite au goupillon que lui présenta M. le trésorier; celui-ci, après une profonde révérence au seigneur archevêque qui s'était levé, se couvrit et le complimenta.
Après la réponse, le chœur chanta en musique une antienne, durant laquelle Monseigneur, précédé de MM. du Chapitre, avança vers le sanctuaire, où les Pères franciscains occupaient le côté qui était le leur ; MM. du Chapitre se placèrent du côté de l'épître ; on avait eu soin de faire défendre l'accès par deux gardes épiscopaux envoyés exprès de la part du Chapitre. Après avoir fait sa prière au pied de l'autel, Monseigneur étant monté sur la plus haute marche, M. le trésorier lui donna l'étole à baiser et la lui passa au col, lui mit au doigt l'anneau pastoral, le revêtit d'une chape, lui mit la mitre en tête et la crosse en main. Ainsi revêtu de ses habits pontificaux, Monseigneur monta à l’autel.
Il s’assit dans le fauteuil qui lui été destiné et attendit, que le Duc régnant et les nobles de Bretagne arrivent à leur tour.
La cérémonie était bien réglée.
Assis sur le cathèdre, le prélat laissa son regard parcourir la nef, passant des nobles au premier rang puis aux notables et enfin aux gens du peuple qui se tenaient debout au fond de l’édifice. Durant que les gens continuaient d’affluer il entra en prière.
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Zebracolor

Le Duc arriva lorsque les cloches sonnais.
Il entra dans la cathédrale qui sentais bon l'encens et qui était bien éclairée par de nombreuses Torches.

Il avait amené ses enfants Joran et Aurë qu'une gouvernante tenais par la main.

Son Eminence, le cardinal Clodeweck de Montfort-Toxandrie, Duc de Montforzh, étais assis sur le cathèdre qui lui était réservé.

Le Duc se présenta à lui et s'inclina pour lui baiser l'anneau pastoral

Monseigneur....

Puis il se rendis sur son siège, au velours rouge, les places étant libres pour le reste du conseil et des nobles.

Ces enfants s'installèrent derrière, plus loin.
Enfin confortablement installé, il regarda son peuple qui venais écouter la bonne parole.

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Clodeweck

Le cardinal sourit au Duc et le bénit d'un geste.
Dans le même temps qu'il lui laissa sa main et l'anneau cardinalice, il lui dit, à voix basse, quelques mots qui ne dépassèrent pas la lice.

Merci pour l'exemple que la noblesse donne au peuple, mon fils, soit fier de la vertu qui par son geste rejaillit sur la Touraine.

Puis le prélat repris sa prière en attendant la suite de la cérémonie.
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Alandrisse

Une Alandrisse plus à l'heure que jamais, accompagnée de sa tante Jades, il n'en fallait pas plus pour parfaire le tableau. Bitterly n'était pas bien loin, pour une fois les trois jeunes femmes avaient réussi l'impensable arriver au bon moment, sans même courir. Elles arrivèrent sur la place, Al s'arrêta un instant pour observer la cathédrale, cette grande Dame l'étonnait toujours, heureuse que l'édifice appartienne à la Touraine. La jeune Montbazon courut après sa tante qui entrait déjà à l'intérieur. Un regard dans la bâtisse, Al reconnut le Duc non loin. Tirant sur la cape de Jades. Les deux Montbazons gagnèrent la place du conseil de Touraine. Elles saluèrent le Duc et le cardinal comme la bienséance le voulait, puis elles prirent place. Les mains croisées sur ses genoux, Al écouta le son qui régnait au sein de la cathédrale

Une inspiration légère, puis les souvenir de sa propre retraite et de son bien être, tout cela paraissait si loin maintenant. Elle avait repris pied, le chemin qu'Al empruntait dorénavant, ne laisserait que bonheur dans son sillage.
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--Soeur_bazouka

Soeur Bazouka était au paroxysme du désespoir. Elle n'avait plus foi en certains hommes et encore en la justice qu'il voulait imposer en Touraine. Pour une fois, la religieuse quitta le couvent pour se rendre à la cathédrale de Tours afin d'implorer indulgence au Très Haut dans un lieu qui lui semblait plus approprié qu'une petite chapelle.

Elle croisa sur sa route, juste avant le passage sous les remparts, une procession grossissant à chaque pas et y joignit le flambeau sensé illuminé sa route. Les lueurs individuelles devenues conjointes fendait la nuit sans appréhension aucune. Et pourtant une nouvelle année était à leurs pieds.

Dès son entrée dans la bâtisse somptueuse avec tous les autres aristoléciens venus assister à cette première messe de l'an 1458, soeur Bazouka se signa et s'agenouilla parmi le peuple avec toute l'humilité que lui imposait sa condition même si une place était réservée pour elle parmi les clercs. Elle se mit à prier pour que l'on accorde la grâce à cette enfant de 5 ans, Kiiara fille de comte poitevin, accusée si odieusement par deux membres du conseil ducal tourangeau. La bonne soeur n'en demandait pas plus. Elle leva les yeux pour chercher justement ces prétendus représentants du peuple que l'on ne voyait jamais en public. Peine perdue, ces monstres ne viendraient pas demander pardon au Très Haut pour les actes infâmes passés et dictés par leur ambition. Quelle tristesse.

Soeur Bazouka se replongea dans sa prière en attendant que son Eminence débute la messe.

Vois sur ces bâtards
S'écraser le hasard,
la chaotique ironie,
Car pour assouvir
Leur moindre désir,
Ils ont brisé l'Harmonie.

Princedusud

Prince n'était jamais loin de tout rassemblement pastoral en la province de Tours.
D'abord,il était le garant que les cérémonies se passent dans la sécurité et la préséance dévolue à ces lieux.
Il avait suivi l'archidiaconesse Hermine toute la procession et ouvert le chemin quand ça bouchonnait un peu dans les ruelles.
Arrivé à la Cathédrale,il faisait des grands signes de teste à sa fidèle garde rapprochée qu'étaient ses grenouilles de bénitier.Tout était codé,s'il y avait une personne avec un comportement bizzare,on lui faisait le signe du X.

Prince était assis à droite de Son Eminence dans un état assez fébrile vu toute la nomenklarura qui était présente.
Le Duc était arrivé et il s'inclina fortement comme le protocole l'exigeait.
Il faisait aussi des grands clins d'oeil avec ses beaux yeux bleus et ça exprimait des bonjours amicaux et rapides.

Hermine paraissait forte malgré qu'elle avait accouché il y a peu de temps mais il avait l'oeil partout et si elle avait besoin d'un simple soutien physique,il volait car elle était à deux pas.

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Jades

Une messe pour l'an neuf, quoi de mieux pour célébrer une nouvelle année qui s'offrait à tous. Pour l'événement elle avait décider d'arrivée bah à l'heure et c'était exceptionnel!
Mais avant passage oblige entre les mains experte de sa chambrière.

Hum Marthe je n'ai point envie de vert.

Un soupire de la vieille femme qui en disait long. Les fouilla dans les malles pour en sortir une robe d'un bleu nuit brodée de perles. Elle revint vers sa dame lui présentant l'étoffe.

Oui c'est parfais.

Parée, coiffée elle alla retrouver sa nièce et ensemble partir en direction de la cathédrale. Entrée silencieuse tant la bâtisse inspirait au calme. Salue de rigueur au quelques personne qu'elle reconnaissait. Elle vit le Cardinal qui malgré les circonstance lui sembla tout aussi abordable qu'en taverne. Un homme ouvert d'esprit. Puis avisant du Duc zébré qui avait prit place elle le rejoignit avec la Porte Parole s'essayant a ses cotés.
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Princedusud

Prince se dirigea vers l'autel et pour recouvrer l'attention des fidèles:

IN NOMINE DOMINI, ET CHRISTI ET ARISTOTELIS

AMEN!

DOMINUS VOBISCUM
ET CUM SPIRITU TUO

Tourangelles,Tourangeaux

C'est un grand privilège pour moi de vous accueillir en ce jour de grâce en nostre Grande Cathédrale de Tours.

Je veux remercier chacune et chacun pour sa présence,son attachement à l'Eglise et sa Foy,
Il m'est d'autant agréable de vous recevoir aujourd'hui,que nous sommes entrés dans l'an neuf et bien sûr,je souhaite à Toutes et Tous,prospérité,santé et des desseins au plus près de vos préoccupations et projets.
Des bourses pleines aussi! Ahhhhh wi très important!Des bourses qu'on arrivent plus à fermer tellement elles sont pleines!!!

Je suis d'autant plus heureux en ce jour,que vous avez pu voir mon nom par-ci,par là mais il est toujours connu que les bonheurs n'arrivent jamais seuls:
Je viens d'être reçu comme Théologien,ainsi que Soeur Feuille.Rassurez-vous l'humilité est dans nos gênes et nostre puissance s'incarne dans le charisme!Nul au delà!
Je veux aussi vous faire part d'un autre bonheur tout proche qui m'embaume tout entier rien qu'en voyant Soeur Hermine...
Et wi! Nostre Famille Aristotélicienne va s'agrandir! De l'Union de Laurent et Hermine que j'ai officié icelieu d'ailleurs,est né un petit bout'chou qui s'appelle Asceline,nous lui souhaitons un avenir radieux bien évidemment et le nom du parrain n'est pas encore connu mais je regarde les étoiles pour avoir la response!

Le Très-Haut est généreux en ce début d'année et souhaitons qu'il en soit ainsi toute l'année 1458!
Je veux aussi remercier Son Eminence qui me laisse la primauté d'ouvrir cette Office ainsi que tous les prélats présents.

Je vais maintenant demander de vous lever et nous allons nous confesser:

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

_hermine_

La procession avait été bien suivie. De nombreuses personnes avaient rejoint le cortège avant qu'il n'entre dans la cathédrale.
La jeune femme déposa l'encensoir qu'elle portait et alla s'installer avec les clercs de Touraine. Prince était plus rayonnant que jamais. Elle lui sourit avant qu'il ne débute la cérémonie.
Il accueillit les fidèles en latin. Mais, alors qu'Hermine pensait réciter la prière de confession, son ami et fidèle diacre de Chinon annonça les bonnes nouvelles qui ponctuaient ce début d'année 1458 et, devant l'église bondée, la naissance de sa fille quelques jours auparavant. La jeune femme baissa la tête, gênée et rougissante. Il était ainsi Prince : naturel et connaissant le véritable sens du mot Amitié. Un sourire se dessina sur son visage et d'un regard elle remercia le clerc pour les pensées et les mots qu'ils venaient de prononcer. Elle se tourna un instant vers l'assemblée des fidèles réunis, essayant d'y distinguer son époux puis elle se concentra de nouveau sur la prière et récita la Confession avec ferveur :
Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous aussi mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le Pardon, l'Absolution et la Rémission de tous nos péchés.
Amen !
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Thimothee

Un nouveau voile s'était levé, une nouvelle ère commençait.
Les cloches de la Cathédrale Tourangelle retentissaient. Une fumée d'encens se promenaient dans les rues faisant appel aux fidèles perchés dans leur demeure de venir rejoindre le cortège religieux qui passait en ouvrant le chemin vers la grande Cathédrale.
Les Clercs se trouvaient en tête et emmenaient les fidèles qui les rejoignit jusqu'à l'imposant édifice qui surplombait la cité. A l'intérieur, Ils prirent tous place, fidèles et clercs, avant que Prince ne s'avance pour débuter la cérémonie, comme il savait si bien le faire: des voeux et des souhaits de bonheur en cette nouvelle année.
Ainsi, la prière fut dite, tout le monde, comme une seule personne, éleva la voix.

Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous aussi mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le Pardon, l'Absolution et la Rémission de tous nos péchés.
Amen !
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Hijikata

Il était allé dans sa bibliotheque tard le soir... il avait ouvert son livre sur les petits bateaux comme à son habitude... mais un truc le génait legerement... à chaque mots son sentiment se precisait... il avait quelque chose a faire... un truc à ne pas oublier... faut dire que lorsqu'il était en ces lieux il avait du mal à revenir à la realité... sa lecture n'était pas du tout productive pour une fois... il devait un truc important... mais quoi... cela l'enervait enormement... mauvais signe... s'il commençait si tot dans la soirée matin... ça promettait pour la suite de la nuit...

Il ferma son bouquin... et se mit a reflechir... non pas de cours à donner... rendez vous avec le plus chignon du royaume... non plus... un jugement a rendre immediatement... pas du tout... il ralait tout seul dans la bilbiotheque l'Venerable Vieux Con... ça l'enervait de chercher depuis le matin... en plus ça le faisait pas avancer dans ses études... il changea sa façon de fonctionner... son regard se porte sur les differents bouquins... y a bien un truc qui va lui rappeler ce qu'il doit faire quand meme... livres de nanatomie... l'art la guerre... tout savoir sur les pestes... le commerce pour les nuls... mille et une façons de faire payer les impots... le petit kama illustré... comment defaire correctement un chignon... les grognons à travers les ages... fondement de la...

L'Doc se leve en faisant tomber sa chaise... il devait aller à la cérémonie avec son Eminence... long ralement accompagné d'une prise rapide de sa besace... oui il se sent nu sans elle... laisse le bouquin sur le bureau... pas son habitude la... mais il se sait deja en retard... descend les marches de l'université trois par trois... coupe au plus court dans les rues de la capitale... cathedrale droit devant...

Encore un grognement, les gens étaient deja a l'interieur... entrouvre seulement la porte et se glisse a l'interieur... ouf... pas encore vraiment commencé... fin des grognements... silence absolu pour le Seigneur de Léméré... se pose lentement sans regarder qui est autour de lui... pas de fauteuil cette fois ci et il ne ralera pas... comme quoi tout arrive... les études sortent de sa caboche...

Feuilllle

Elle s'était récité le pardon intérieurement...
Elle devait à ce moment continuer l'office avec le crédo, et elle était impressionnée par la foule. Sa voix tremblotait un peu, puis s'affermit au fur et à mesure de sa lecture, fervente sur la fin :

Elle continua :

"- Ce texte n'est ni une prière (demande), ni un remerciement, ni une louange.
Il résume la vie des personnes principales et essentielles de la croyance aristotélicienne, et affirme cette croyance et l'appartenance de celui ou celle qui la prononce.
C'est un dialogue intérieur entre le fidèle et la croyance aristotélicienne, mais cet écrit est aussi commun à tous. Il fédère et entretient la foi, il est un lien d’information et d’union pour toute une collectivité.

Néanmoins, ce n’est pas un symbole, c’est un état de fait tout autant qu’un état de foi.

Dans chaque strophe, le récitant est mis en valeur par son appartenance au Divin et la Création.
Il reste cependant en possession de son libre arbitre puisqu’un chemin lui est montré, mais non imposé.

Strophe une : Enfer, Paradis : le Très-Haut dans son infinie Bonté, insiste pour être seul juge de nos âmes : cela signifie que lui seul a le droit de nous juger à l’heure de notre mort, et au lieu d’inspirer de la crainte, cette phrase doit inspirer l’apaisement, puisque qu’Il est infiniment bon.

Strophe deux : Nous sommes petits dans l’univers, nous n’avons pas accès au Tout.
Dans notre méconnaissance de nous-mêmes, d’autrui, et du reste, ici encore notre appartenance à plus Grand nous octroie une place. Apprendre à croire à plus Grand que soi est le vrai début de la Sagesse. L’égarement serait de se sentir seul et isolé, et de se penser le plus fort en toute impunité.

Strophe trois : c’est l’histoire de la force de l’exemple, et de l’Investissement personnel menant au meilleur être de tout un groupe d’individus.
Le Soleil ici est évidemment Lumière, dans les sens liés d’un phare guide et d’un abri chaleureux.
Ce vers quoi doit tendre chacun d’entre nous, en pensée et en action, car c’est un droit Divin que chacun peut obtenir.

La dernière strophe insiste sur le Pardon et la compassion, et la force du groupe, liée par des efforts individuels.
La vie éternelle est autant celle des âmes qui ont terminé leur stage sur Terre, que celle de la descendance que nous nous devons de transmettre, avec nos progrès.

Amen : (Ainsi soit-il) peut être reçu comme un ordre divin…
Mais le Très-haut envoie des prophètes et des exemples bénéfiques ; ce mot doit être plutôt compris comme un désir fort, une espérance fondamentale pour le genre humain. Chaque être humain doit le souhaiter du fond de son cœur.
Ce tout petit mot (ou expression ) n'est ni une prière (supplique), ni un remerciement, ni une louange.
C’est une valorisation du Credo, un accent fort posé sur les mots précédents.
C’est surtout l’Espérance d’une évolution individuelle et collective.

La bonté, la sagesse, le don de soi, la compassion et l'espoir s'allient pour faire de ce Credo un chant d'Amour.

Elle se recula et reposa sur le Livre des Vertus le parchemin bien roulé.

[HRP texte remis puisque disparu]
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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."

--Sirobert

Encore sur les routes du Royaume!

Il en avait assez de trainer ainsi aux travers des villages et capitales (étaient-elles essentielles?)
Il commençait à en avoir assez d'être à califourchon sur son destrier noiraud et véloce, certes, mais au dos dur comme ébène! Le cuir n'y faisait rien, le cheval était un moyen de transport rapide, mais souvent lassant et inconfortable.
Ah, que n'enviait-il pas les charettes paysannes bordées de paille et de loques!
Mais son statut de Haut Fonctionnaire ne supporterait point ce manque de luxe! Il aurait été vulgaire vu son rang de se trimbaler si confortablement, allongé comme un serviteur ou un comédien sur quelque botte de foin , à se faire tirer par de forts paturons.

Il entendit au loin les cloches, tintant superbement, se dit qu'une pause lui ferait du bien.
De plus, il pensait devoir faire pénitence, sa dernière "prise" n'avait pas été trop consentante, il l'avait réchauffée plus qu'elle n'en voulait!
Il rigola un bon coup, lia son cheval piaffant à un anneau prévu à cet effet, puis pénétra dans la cathédrale.
C'était le moment du Crédo, il récita de sa grosse voix goguenarde et fortement marqué de l'accent du sud:

"- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle. AMEN"

Oldtimer

Oldtimer rentra dans la cathédrale pour la première fois. Il regarda tout autour ou plutôt il admira. Tout à ses observations, il faillit rater le Credo qu'il récita :
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Boudicca

Boudicca arriva alors que la messe débutait. Elle avait vu la procession parcourir la ville alors qu'elle effectuait un tournée de maréchaussée, lui rappelant ainsi qu'elle devait s'y rendre. Elle invita son groupe à s'y rendre et se dirigea vers l'édifice flanqué de ces deux faucons blancs et de son fils.
Elle prit place sur un banc à l'écart et suivit le court de la messe.
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Princedusud

Prince reprit le credo quand Soeur Feuille l'envoya et Thim faisait signe avec sa main de faire moins fort ...

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Othilie

Othilie avait pris place sur un banc, parmi les villageois.
Sa voix se mêla à celles des fidèles

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Thimothee

Il est bien fougueux et zélé le Prince, ça fait plaisir ça! Mais attention à ne pas trop déborder quand même.
Thim entra aussi dans le choeur

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Clodeweck

Ne voyant pas revenir la diaconesse de Loches, le père Clodeweck s'approcha de la lice.
Il s'adressa aux fidèles .

Mes frères, mes sœurs,

Je vais vous parler de réalisme…
J’entends déjà certains répondre, pour qui se prend-t-il, comment ose-t-il donner des leçons ?
Je vais donc répondre tout de suite cela leur évitera de tâcher le sol d’un excès de salive, je me prends pour un représentant de l’Eglise en cette année 1458 et prêcher la vertu est mon devoir.
De plus, nous ne sommes pas là pour parler de moi.

Je disais donc que je voulais vous parler de réalisme, car le mot ne semble pas être à la mode.
Que des gens courent après le pouvoir ce n’est pas nouveau et j’aurai presque à penser que cela est humain.
Mais…Je préfère penser que les gens sont de bonne foi et qu’ils font, dans leur majorité, tout pour aider leur prochain.
Alors pourquoi, pourquoi voit-on des équipes municipales crier victoire en écrasant sous les quolibets leurs adversaires ?
Alors pourquoi voit-on des élus cracher sur d’autres parce qu’ils ont recueilli quelques voix de plus ?
Je viens de parler d’élus, alors pour éviter que l’on me dise que les prêtres n’ont rien à faire en Politique, je précise pour ceux qui n’ont toujours pas compris que la politique est la vie de la cité…
Oui mais frères et sœurs, quelque soit le nombre de voix obtenues par un élu, être incapable de modestie est un manque de respect vis-à-vis des autres candidats bien sûr mais vis-à-vis de tous ceux du peuple qui ont voté pour les vaincus.
Vae Victis ne doit pas être un cri de victoire électorale.
Alors à tous, je dis, restez modestes, dans la victoire comme dans la défaite, et vous serez grands en vertu.
La vérité est là, la réalité aussi, un élu est au service du peuple et pas le contraire !

A l’heure où l’on entend des bruits de bottes, à cette heure où les armées se massent aux frontières.
Au moment où chaque peuple s’écrit que c’est l’autre le fautif !
A l’heure où chaque camp dira que l’église prend le parti de l’adversaire, comme d’habitude,
Qui peut me dire le quel des deux camps a été vers l’autre en cherchant à savoir pourquoi ?
Qui peut me dire lesquels des gouvernants ont fait œuvre de paix avant de fermer les frontières et de masser les armées ?
OUI, je sais, c’est la faute de ceux d’en face, on me l’a dit et répéter ! Ceux d’en face me diront la même chose demain.
Lequel des dirigeants a été assez humble pour vouloir la paix, pour se souvenir que le premier devoir d’un souverain et le bonheur de son peuple, que le but de toute action doit être le BIEN ?
Notre vie dans les Royaumes est elle si importante ?

Vanitas vanitatum….
Vanitas vanitatum, et omnia vanitas disait un vieux livre. Vanité des vanités, tout est vanité ! Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ?
Quel orgueil tire t il d’une gloire éphémère et temporelle ?
Vanité
Tel qui comme chef d’armée a tué deux hommes et trois alouettes, dont deux étaient cardiaques, se prend pour Alexandre le grand.
Tel qui comme élu par un peuple endormi, n’aura semé que désordre et malheur se prendra pour un grand souverain, pour la lumière du monde, pour Dieu, parfois.
Tel Duc ou comte ou souverain qui n’aura que guerroyé sans jamais apporté le bien à son peuple, se croira une icône
Tel élu ayant eu trois voix de plus que son voisin se prendra pour l’élu du monde, pour un messie !

Tout cela est vain car inutile
Une génération s'en va, une génération arrive, St Admin regarde partir les uns et arriver les autres. Les arrivants ayant méconnaissance ou oubli de ceux qui les précédaient et la terre subsistent toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera. Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie, dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler. Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'œil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre. L’esprit de vouloir, le cœur d’aimer.

Ce qui a existé, c'est cela qui existera ; ce qui s'est fait, c'est cela qui se fera ; «Nihil novi sub sole »il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une seule chose dont on dise : « Voilà enfin du nouveau ! » - Non, cela existait déjà dans les siècles passés. Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.

Alors Pourquoi ? Si la guerre, si la richesse, si le lucre, si les honneurs sont inutiles et vains !
Pourquoi s’adonner au mal quand le bien au moins est agréable ?

Je ne citerais qu’une phrase, non pas de Ste Boulasse, mais dite en parlant d’elle :
• Vraiment une telle félicité ne peut être que divine ! Pardonne nous Boulasse pour notre aveuglement ! (Childehald devant le corps supplicié de la Sainte)
Oui la réponse est là même devant la Ste patronne des vignerons et des taverniers que devant tout homme digne de ce nom.
Le bonheur et la voie à suivre ne se trouvent que dans le bien car il est bien, vu que rien d’autre ne sert mais que nous serons jugés sur nos bienfaits.
“Benefactis proxime ad deos accedimus.”

Alors ?

Alors ne regardez point votre entrejambes, ce n’est pas là que se trouve le centre du monde.
Alors chacun de vous n’est que fourmis, qui est née et mourra comme elle est venue ! Alors l’intérêt de chacun n’a aucune valeur comparé à celui de tous.

Alors commencez par être un être humain digne de ce nom, avant de vouloir être autre chose.

La fortune, trompeuse en toute autre chose, est du moins sincère en ceci, qu'elle ne nous cache pas ses tromperies ; au contraire, elle les étale dans le plus grand jour, et, outre des légèretés ordinaires, elle se plaît de temps en temps d'étonner le monde par des coups d'une surprise terrible, comme pour rappeler toute sa force en la mémoire des hommes, et de peur qu'ils oublient jamais ses inconstances, sa malignité, ses bizarreries.
De fait, toutes les complaisances de la fortune ne sont pas des faveurs, mais des trahisons.
Elle ne nous donne que pour avoir prise sur nous.
Les biens que nous recevons de sa main ne sont pas tant des présents qu'elle nous fait que des gages que nous lui donnons pour être éternellement ses captifs, assujettis aux retours fâcheux de sa dure et malicieuse puissance.
Cette vérité, établie sur tant d'expériences convaincantes, devrait détromper les ambitieux de tous les biens de la terre ; et c'est au contraire ce qui les engage.
Au lieu d'aller à un bien solide et éternel, sur lequel le hasard ne domine pas, on se donne tout à fait à elle.
Car écoutez parler ce politique habile et entendu. La fortune l'a élevé bien haut, et, dans cette élévation, il se moque des petits. Pour lui, il appuie sa famille sur des fondements plus certains, sur des charges considérables, sur des richesses immenses, qui soutiendront éternellement la fortune de sa maison. Il pense s'être affermi contre toute sorte d'attaque. Aveugle et malavisé ! Comme si ces soutiens magnifiques allaient perdurer !
Écoute, homme sage…
Voilà une grande fortune, un siècle n'en voit pas beaucoup de semblables; mais voyez quelle sera sa décadence.
“ Parce qu'il s'est élevé superbement, et qu'il a porté son faîte jusqu'aux nues, et que son cœur s'est enflé dans sa hauteur, pour cela, dit le Seigneur, je le couperai par la racine, je l'abattrai d'un grand coup et le porterai par terre ”
Il mourra au milieu de ses grands desseins, et laissera à des mineurs des affaires embrouillées qui ruineront sa famille. Est-ce là que devait aboutir toute cette grandeur formidable au monde ?
Ô homme, que penses-tu faire, et pourquoi te travailles-tu vainement ?
Crois-tu jouir de ton travail, alors que tu as si peu de vie ?
Tant de sueurs, tant de travaux, tant de crimes, tant d'injustices, sans pouvoir jamais arracher de la fortune, à laquelle tu te dévoues, qu'un misérable peut-être !
Regarde qu'il n'y a rien d'assuré pour toi, non pas même un tombeau pour graver dessus tes titres superbes, seuls restes de ta grandeur abattue
Crois-tu que ta descendance en profitera ?
Nenni tes héritiers mangeront oisifs ce que tu auras amassé actif.
Il y a dans l'esprit de l'homme un désir avide de l'éternité, si on le sait appliquer, c'est notre salut.
Mais voici l'erreur : c'est que l'homme l'attache à ce qu'il aime
S’il aime des biens périssables cet édifice est caduc
Si tu aimes l'éternité, cherche-la donc en elle-même,
Ô éternité, tu n'es qu'en Dieu; mais plutôt, Ô éternité, tu es Dieu même !
C'est là que je veux chercher mon appui, mon établissement, ma fortune, mon repos assuré, et en cette vie et en l'autre.
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Feuilllle

La voix résonnait encore fortement vers les hauts murs de la cathédrale, quand un signe de Sœur Hermine alerta la petite diaconesse Vendômoise.
Elle s'avança d'un pas ferme jusqu'à la Chorale qui s'était tenue sagement sur le côté droit du transept, et qui se plaçait à présent tous silencieusement à la croisée de ce même transept.

La chorale commença doucement, puis s'évada de plus en plus fortement vers les âmes des Fidèles.
Chacun se recueillait en entendant le cantique grégorien et les voûtes renvoyaient sans écho la force du chant de l'abside à l'antéglise, des chapelles absidiales à toute la nef.
Le gigantesque berceau de la Foy Aristotélicienne subjuguait la foule installée en son antre, et même au-delà.

Le chant merveilleux s'éteignit tranquillement.
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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."

Thimothee

Le moment de partager le Repas Saint était arrivé, Thim avait préparer tout ce dont il avait besoin et le mit de côté en attendant le moment propice pour le présenter et l'offrir aux enfants de Dieu. Le Diacre se leva donc avec la Communion et vint se présenter devant l'autel.

Il est à présent temps de venir Communier ensemble, chers frères et soeurs.
Nous allons communier au nom du Père, de ses Prophètes, Christos et Arsitote et de l'Esprit Saint! Amen!

Il accompagna ses paroles d'un signe de croix

Bénissons ensemble le repas:

Seigneur, nous allons communier en Votre Saint Nom
Nous Vous prions de bénir ce repas
Ce repas symbolisant la purification de nos âmes.
Sanctifiez ce pain et ce vin
Symbolisant, le corps et le sang pur de Votre Prophète bien aimé Christos
Que Votre Présence Céleste illumine ce moment
Et que tout ce qui doit être fait, soit fais selon Votre Volonté!
Amen!

Oui, le pain que nous allons porter à nos bouches est le corps de Christos qui s'est fait pêcheur afin que nous soyons tous rachetés.
Le vin aussi, est le sang pur que Christos a versé à la croix lors de sa crucifiction.

Je pries, à tous ceux qui ont reçu le Saint Sacrement du Baptême Aristotélicien, de bien vouloir s'avancer afin de venir Communier.

Célébrons ensemble l'Amitié Aristotélicienne en partageant le pain et le vin Au Nom du Très-Haut!
Amen

Thim tendit une bouchée de pain à tous ceux qui s'avançaient à lui et de petits verres contenant le vin était posés près de lui sur une table, tous passèrent et en prenaient une gorgée du vin avant de rejoindre leur place.
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Thimothee

Le temps était venu de clôturer la messe. Les mains levées vers le ciel, le Diacre déclara.

Son Eminance, le Père Clodeweck, l'Archidiaconesse, soeur Hermine, mes frères et soeur diacres et diaconnesse, Prince, Feuille et Albérius, se joignent à moi pour vous souhaiter à vous tous, peuple Tourangeaux, au Nom du Très-Haut, une excellente Année 1458!

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Clodeweck

Le père Clodeweck, Kardinal arch’escob Tours, primad Breizh, était revenu en la Cathédrale de Tours, cette fois ci pour des cérémonies de celles que l’on n’oublie pas…
Les mariages certes, mais même s’il est dit que ce que Dieu uni nul ne peut le défaire, moult encore n’étaient point capables de respecter un serment fait au Très haut.
Aujourd’hui il était venu pour une cérémonie d’ordination

Il s’avança donc, suivi par des acolytes, des clercs et des enfants de chœur etc.… Les messieurs du chapitre avaient pris place dans les stalles et le clergé de Tours serait prêt à le rejoindre dans le chœur.

La procession remonta l’allée centrale et pénétra dans le chœur, les deux diacre fermaient la marche, Sœur Lilolu et frère Princedusud, qui devraient aujourd’hui choisir de servir la plus noble des cause, celle de l’humanité celle de la vertu celle de Dieu.

Le cardinal s’installa sous le dais et attendit que l’église fut remplie. Que les diacres Lilolu et Princedusud fussent arrivés.
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Verty

C’est accompagnée de sa suite que l’Archevêque de Bourges était entrée dans l’édifice.

Elle était allée prendre place sur le cathèdre, placée sous le dais d’où elle suivrait cette cérémonie d’ordination.

Mgr Verty avait tenu à assister à ce sacrement, invitée par son éminence Clodeweck.
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Phaleg

Phaleg avait chevauché tout l'après midi pour arriver à temps. Il était venu directement de chez lui, sans repasser par le village de Chinon.
Arrivé devant la cathédrale, Il chercha du regard un visage connu... personne.
Son parrain était -il déjà entré? Il poussa légèrement la lourde porte; Un regard à l'intérieur; Pas de Prince. Othie non plus ne semblait être là.
Phaleg retourne sur le parvis, lorgnant quelques tavernes à proximité.
Il y serait certainement plus au chaud pour patienter...

Leinad

Ocasion importante ! Jour important pour Leinad. Il avait apris avec beaucoup joie, l'ordination du Diacre et non moins ami Prince. Pour rien au monde, il aurait raté cette cérémonie. Paré de ses plus beaux habits, il avait fait le déplacement vers Tours. Avec beaucoup d'émotion, il gravit les marche de l'imposant édifice. Il ne voulait surtout pas arriver en retard, aussi les bancs étaient encore clairsemé. Quelques fidèles assis ou genoux à terre et Le père Clodeweck étaient déjà là. Discrètement dans l'allée centrale, il s'incline, se signe puis s'assoie. De là, il ne raterait rien de la cérémonie.
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Princedusud

Prince arrivait à Tours avec son beau cheval blanc,tout de blanc vêtu,à petits pas cadencés .Pour l'occasion des grands jours ,Orifer était nanti d'un grand plumet blanc au sommet de la teste.

Son palefrenier Simon le suivait afin de s'occuper du cheval de son maître.

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

_hermine_

Ils en avaient parlé, longuement. Elle avait tenté d'être à l'écoute et de répondre sincèrement : associant son coeur à la raison. Et puis finalement le fameux jour était arrivé.
Elle n'aurait manqué ce moment pour rien au monde. Elle se sentait quelque peu fébrile : à la fois excitée, impatiente et heureuse pour son ami.
Elle portait Ascéline entre ses bras. L'enfant, bien emmaillotée, profitait de la chaleur du giron de sa mère.
Hermine entra dans la cathédrale, se signa, salua les personnes déjà présentes et alla s'installer en silence tout en s'assurant qu'elle pourrait profiter pleinement de la cérémonie de la place qu'elle occuperait.
Elle chercha Lilolu et Prince des yeux, en vain et sourit en constatant que malgré tout, elle avait réussi à être à l'heure.
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Phaleg

Phaleg, du fond d'une taverne, près de la fenestre, vit du mouvement devant la cathédrale;
Il se lève, remet sa cape et jette une pièce sur le comptoir en passant devant le tavernier.
C'est d'un pas rapide qu'il se dirige, à présent, vers la cathédrale, afin de s'installer convenablement, en toute discrétion.

Alberius

Alberius arriva directement dans l'édifice majestueux,
il alla s'asseoir et regarda qui il pouvait connaitre, à part sa belle.

Il y avait là beaucoup de monde pratiquement que des Tourangeaux, la cérémonie pouvait commencer, les interessées étaient là.
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Zebracolor

Le Duc avais laissé sa cape noire et son heaume, signe de sa charge militaire et c'est haut en couleur qu'il se présenta à la Cathédrale de Tours.

Prince avait du chemin et un beau !
Son fidèle Orifer étais la, bichonné et resplendissant, comme son cavalier.

Zebra pris place à sur son siège, en bonne place et il ne raterais rien de cette cérémonie.
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Thimothee

La Cathédrale était prete à accueillir à nouveau une cérémonie d'une très haute importance.
Les Clercs étaient tous présents dans l'immense édifice qui ne cessait de voir venir des fidèles à n'en point finir, venu assister à ce moment. Tout était en place.
Thim s'était bien installé confortablement dans sa tunique blanche et attendait à présent, comme tous ceux qui étaient là patiemment assis, que la messe débute.
Les personnes mises à l'honneur commençaient à arriver, la cérémonie allait débuter.
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Estelan

Estelan avait lu la note à l'église de Chinon, et il souhaitait à tout pris à assister à ce grand évènement. En rentrant dans l'Eglise il se signa et vint prendre place sur un des bancs.

"Tant de monde, pensait-il, quelle chance pour Frère Princedusud."

Feuilllle

Elle était émue...

Tant de monde se pressait pour les Ordinations! Elle était fière de cette glorification du Très-Haut, portée par deux Êtres Humains, deux de Ses enfants.
Elle vit Prince arriver, elle ne saurait jamais comment le remercier de toute l'aide qu'il lui avait apportée ici et là, elle espérait qu'il viendrait un jour à Vendôme.

Elle observa un instant le haut cierge blanc dont la lueur vacillante faisait ressortir le Livre des Vertus non loin de lui, et la même aura extraordinaire semblait caresser le visage de PrinceDuSud, debout et profondément pensif, une main sur son visage marquant son recueillement.
Prince pouvait partager avec quiconque ses réflexions sur la prière, le célibat, le Dogme, la place des laïcs, l'Église et la société civile, il savait aussi avec flair repérer les ennemis Du Très-Haut, d'Aristote et de Christos...

Toute sa personne semblait attendre on ne savait quelle félicité.
Elle l'observait, heureuse pour lui, installée dans son coin favori de la Demeure du Très-haut.

Son attention fut séduite par toute une famille qui arrivait, le plus jeune des enfants, au bras de sa mère, essayait d'attraper la lumière qui retombait en traits clairs vers eux... Son petit bras jouait dans un rayonnement rose et bleu.
Ils étaient installés non loin de Prince, touché lui aussi par la Grâce, et par le chatoiement irisé des vitraux.

Elle réfléchissait...
... Les ouvriers Maître d'Art dans le vitrail savaient matérialiser la lumière à travers les matériaux utilisés à cet effet, le plomb reliant les formes transparentes dessinait le décor, le verre travaillé offrait les nuances.
Leur art consistait à créer un univers lumineux au moyen de supports transparents et de matériaux divers qui reflètent, captent, accrochent la lumière, qui est le premier élément d'une œuvre sans lequel celle-ci n'existerait pas, et constitue la matière même du vitrail dont elle fait la particularité.
Le Mystère de la lumière se situe dans le fait qu'elle est à la fois matérielle et immatérielle, invisible mais révélée par les teintes, évanescente et chaleureuse. Sa nitescence la rend réelle.
Les Artiste humains utilisaient avec poésie et savoir-faire ce Don des Cieux, sans qui les ombres n’existeraient pas, pour la contrôler et l’enclore au sein d’un matériau et d’une création.
Les vitraux de la grande cathédrale peignaient le sol aux larges dalles de tâches floues et magnifiques par réverbération, car l'hiver laissait transpercer parfois un rayon de soleil artiste : la main de l'homme était alors mise à l'honneur par le biais de l'Astre Céleste, même pâli par la saison froide, la saison du repos de la Terre.

Les maîtres –vitriers sculptaient la lumière, et cette lumière était sur Prince.
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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."

Princedusud

Prince avait donc donné son cheval à son palefrenier et s'engagea subprebticement par une porte dérobée qui accèdait dans la salle réservé aux prélats.Pour ce jour si particulier ,il avait choisi une chasuble blanche.La Veuve couder s'était dépassée afin qu'elle soit impeccable.
Il entendait des bruits de bancs qui bougeaient,signe que du monde était arrivé.Prince était dans un état de plénitude,dans la ouate mais il allait vite retrouvé ses esprit quand le Cardinal allait arriver!Il était déjà habillé de blanc et il enfila donc sa chasuble...
Il pénétra par le coeur pour rejoindre sa place à droite de l'autel.De suite ,il s'ageunouille vers Monseigneur Marty et lui embrassa son anneau afin de recevoir sa bénédiction.Soeurs Hermine et Feuille et Frères Thimothée et Albérius étaient déjà là.Il les salua sourire aux lèvres.Il vit ensuite le Duc et fit la révérence avec un grand clin d'oeil hors protocole mais les deux hommes se connaissaient bien,ensuite il reconnu ses amis Phaleg,Leinad et d'autres fidèles qui venaient pour cette cérémonie exceptionnelle.Il baissa la teste pour leur dire bonjour avec un signe de reconnaissance si puissant que ce bonjour était aussi fort qu'une accolade.Il regagna les sièges vers ses amis clercs en attendant le Cardinal
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Othilie

Othilie entra dans l'édifice imposant, se signa puis salua d'un sourire les fidèles dont elle reconnaissait les visages, puis prit place aux côtés de Phaleg.
Elle garda le silence, l'heure était à l'émotion..

Oldtimer

Oldtimer entra dans la cathédrale. Il se signa. Il entra mais ne connaissait guère de monde qu'il salua au passage. Il reconnut Dame Feuilllle et alla s'asseoir à ses côtés.
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Clodeweck

L'église s'était remplie, les fidèles les amis, les famille, le Duc régnant. Il était donc temps de procéder aux ordinations.
Lilolu et Princedusud étaient présents.
L'officiant s'approcha de la lice et vint ensuite au devant des futurs prêtres.
Ils étaient vêtus de blanc, symbole de la pureté de l'âme vers laquelle devait tendre tout être humain.
Avant de les laisser s'engager dans la voix de la foy, de la vertu, du service aux hommes et de l'abnégation, il convenait qu'il leur pose une dernière fois la question.
Le cardinal s'adressa alors à Princedusud. A voix haute afin que nul n'ignore les propos qu'il allait tenir.

Princedusud, fils bien-aimé, avant d'être ordonné prêtre, il convient que tu déclares devant l'assemblée ton intention de recevoir cette charge.
Veux-tu être consacré à la prêtrise de l'Église Aristotélicienne ?
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Alberius

Alberius arriva dans cet édifice ou il y avait quand même beaucoup de monde et parmis eux d'illustres personnages, comme le duc et bien d'autres.
Il attendait Lea, elle etait en retard.

Il resta un moment a l attendre, et il la vit souriante, mais gelée.
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Leanice

Toujours un peu en retard, il ne faut pas changer les bonnes vieilles habitudes, Léa arriva enroulée dans sa cape pour affronter le froid et monta presque en courant les marches de la Cathédrale ..

Elle poussa la lourde porte et s'aperçut que la cérémonie avait commencé, il fallait qu'elle se fasse aussi discrète qu'une petite souris .. aussi se glissa t'elle sur le côté, penchant la tête pour passer un peu plus incognito, elle irait saluer toutes les personnes connues à la sortie, pour arriver au banc ou se trouvait déjà son tendre Alb .. une fois installée prés de lui elle lui murmura avec un sourire qui en disait long ...

- désolée mon coeur, mais je n'ai pas entendu les cloches ....

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Princedusud

Haut et fort il répondit

Oui,je le veux. Que mon âme soit portée vers le Très Haut afin de vivre dans le respect de notre Sainte Église Aristotélicienne
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Phaleg

Othilie était arrivée et était venue s'assoir près de Phaleg. Celui -ci lui fit un sourire et lui prit la main avant de prester toute son attention à la cérémonie qui maintenant avait débuté.

Clodeweck

Veux-tu accomplir ta mission de prêtre avec charité et simplicité de cœur, pour aider ton évêque, et faire progresser le peuple aristotélicien ?
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Boudicca

Boudicca entra dans la cathédrale juste au moment où Prince apportait sa réponse à l'archeveque. Elle prit place dans un coin reculé de l'édifice salua au passage les quelques personnes qu'elle connaissait.
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Princedusud

Oui,je le veux!
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Joce_de_sevillano

N'ayant toujours pas accès à l'Archevêché, le nouveau curé de Loches n'avait pas été informé de la cérémonie et arriva juste en retard à la cathédrale de Tours. Il n'avait même pas eu le temps de revêtir sa soutane mais peu importait.

Il était heureux et fier d'être présent pour ces ordinations. l'entrée en vocation de nouveaux prêtres était un grand jour pour l'Église et ses fidèles. Il salua très discrètement d'un signe de tête les personnes présentes qu'il avait eu la chance de rencontrer (incluant son Éminence) et s'assit doucement dans les premiers rangs. Puis il écouta les futurs guides aristotéliciens qui s'apprêtaient à prononcer leurs voeux.

Guss.

Laurent arriva en retard mais alla s'assoir discrètement au coté de son épouse.
En faisant cela, il partagea le moment le plus important pour son ami Prince du Sud et ainsi
lui prouva son amitié.
Il pris ensuite la petite Ascéline dans ses bras et suivit la suite de la messe.

Clodeweck

le cardinal s’adresse alors aux fidèles présents :

Mes sœurs, mes frères,

Nous sommes une communauté, je l’ai dit, répété et redit encore, une communauté, aujourd’hui une sœur, un frère, d’autres par les royaumes nous ont rejoint, nous sommes une communauté.
Car sachez le nul de nous ne peut exister en dehors, et à l’intérieur de celle-ci, tous nous devons vivre.
Le très haut nous a tous créés, qui à part quelques esprits dérangés en proie au mal et rongés par la bête, qui pourrait dire le contraire ?

Qui peut affirmer s’être créé tout seul ou avoir été créé par rien ?

Nous sommes en 1458, souvenez vous en…Gardez cela constamment à l’esprit.
En 1458.

Que savons-nous ? De quoi sommes-nous sûrs ?
Nous savons que le très Haut nous a créés, que par lui tout a été fait et que sans lui rien ne serait.
Nous avons du sang en nous, mais nous ne savons pas à quoi il sert !
Nous avons des viscères comme ceux des bœuf ou des cochons, mais nous ne savons pas pourquoi le très haut les a placé en nous !
Nous avons un souffle, nous voyons de nos yeux, entendons de nos oreilles et pensons de notre âme mais nous ne savons ni comment ni pourquoi !
Nous ne savons pas pourquoi nous sommes sur ce bout de terre plate, nous ne savons pas quelle est notre devenir, à peine savons nous que le but de notre quête est la mort.
Tout ce que nous savons nous le savons car le Très haut et les prophètes nous l’ont enseigné, Du reste nous ne savons rien.
Les maladies, les malformations, les plaies, les maux de tous les jours, nous savons que ce sont des punitions ou des épreuves que nous envoie le Très Haut…nous devons les expier et les supporter pour gagner le paradis solaire.
Paradis qui nous apportera la joie de quitter cette vallée de larmes.
Voilà mes sœur, mes frères, voilà ce que tout homme toute femme a comme certitudes en 1458.
Parce qu’il n’a jamais appris autre chose, parce que de toute façon nul ne peut lui apprendre autre chose, l’homme d’aujourd’hui de 1458 a ces certitudes, celles là seulement.
Ne jouez donc pas à savoir ce que seront les hommes de demain….
En vérité je vous le dit, Si vous souhaitez vivre ce que vous imaginez être demain vous n’avez plus votre place en notre siècle.

Alors me direz-vous ?

Alors en hommes et en femmes de 1458, vivez votre village, priez pour que nos dirigeants nous épargnent les guerres, pour que le ciel nous épargne la famine, pour que la soldatesque épargne vos fils, pour que vos champs donnent le meilleur blé.
Alors en hommes et en femmes de 1458 allez aux messes, matines et vêpres.
Alors en hommes et femmes de 1458 remerciez le seigneur de vous donner la vie…
Alors vivez l’année 1458, que je vous souhaite heureuse.

Que le frère Princedusud soit à compter d’aujourd’hui votre guide
Sit nomen domini benedictatum !

Au centre de l'église aristotélicienne, le postulant à la prêtrise médite à genou au centre d'un cercle tracé autour de quatre colonnades sur lesquelles reposent des objets de belle facture. Une vasque d'eau pure pour l'eau, un petit brasier pour le feu, une pierre taillée pour la terre et un encensoir pour l'air sont les symboles des quatre éléments de la théorie aristotélicienne. Le cercle et le futur prêtre figurent le dernier élément mystique : l'Éther, symbolisation de l'âme et de la présence du divin en toute chose.

Face à la flamme du brasier qui monte vers le ciel, promets-tu de vivre en communion avec l'œuvre de Christos ainsi que dans le respect et l'obéissance de la hiérarchie de notre Sainte Église Aristotélicienne ?
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Princedusud

Dans un pur état de solennité,Prince répondit:

OUI,je le promets
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Clodeweck

Que le Feu aristotélicien purifie et donne bénédiction à ce serviteur du Très-Haut !

Face à la pierre taillée, socle fondateur sur lequel repose toute l'architecture de l'édifice de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, veux-tu consacrer ta vie à suivre le chemin illustré par les paroles d'Aristote ? Promets-tu de vivre en communion avec tes collègues dans le respect et l’obéissance de la Foi et de notre dogme pour la vie ?
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_hermine_

Hermine était totalement immobile, concentrée sur chaque instant, sur les paroles prononcées, sur l'intensité des réponses de son ami, sur le silence porté par la ferveur de l'assemblée.
Laurent l'avait rejointe. Elle était heureuse qu'il soit à ses côtés en ce moment solennel.
Elle lui prit la main et tourna à nouveau son regard vers Prince, cherchant à graver en sa mémoire chaque instant de cette cérémonie.
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Princedusud

Prince regarda dans les yeux Son Eminence et dit:

Je promets de vivre dans l'obéissance de la Foy et de nostre Dogme pour la vie
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Clodeweck

Que la Terre aristotélicienne purifie et donne bénédiction à ce serviteur du Très-Haut !

Face à l'odeur de l'encens qui chasse les mauvaises émanations, promets-tu de respecter de tout ton cœur, de toute ton âme et sans aucune restriction mentale les préceptes du droit canonique de notre Sainte Eglise Aristotélicienne ? Promets-tu d'aider les enfants de Dieu à échapper à l’Enfer lunaire en les éloignant de toute hétérodoxie ?
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Princedusud

Je le promets Eminence,les enfants de Dieu ont besoin d'une présence constante de la Sainte Eglise Aristotélicienne
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Clodeweck

Que l'Air aristotélicien purifie et donne bénédiction à ce serviteur du Très-Haut !

Face à l'eau symbole de pureté, promets-tu de partager de tout ton cœur, de toute ton âme et sans aucune restriction mentale les préceptes de l'éthique aristotélicienne qui consiste principalement à trouver le juste milieu entre abstinence et débauche ? Promets-tu de tout ton cœur, de toute ton âme et sans aucune restriction mentale de refuser de sombrer dans le péché en cultivant les vertus et en luttant contre les vices ?
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Princedusud

Mon Coeur appartient à Dieu et je promets de toute mon âme refuser de sombrer dans le péché et de lutter contre les vices.
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Clodeweck

Que l'Eau aristotélicienne purifie et donne bénédiction à ce serviteur du Très-Haut !

Princedusud demeurait à genoux au milieu de l'allée centrale de la nef

Béni ton serviteur, O Très-Haut et octroi lui ta protection et ta faveur.

L’archevêque s'approche et met les mains sur la tête du futur prêtre

Que l'Ether aristotélicien achève lui-même en toi ce les autres éléments ont débutés. Frères, avec tous les saints qui intercèdent pour nous, confions à la miséricorde de Dieu celui qu'il a choisi comme prêtre.

Par l'imposition de mes mains et l'Ether aristotélicien, reçoit les pouvoirs de ton ministère , baptêmes, mariages, parfois sacrement des malades et guide les fidèles aristotéliciens par l'exemple de Christos et d'Aristote afin de les aider à accéder au Paradis solaire.

Puis Clodeweck revêt le prêtre de l'étole, la chasuble.....

Relève-toi Pére Princedusud, reçois la médaille prêtre de la Sainte Église Aristotélicienne,

et présente-toi à tes nouvelles ouailles
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Princedusud

Prince était dans un état de plénitude mais toujours sur terre alors il prit la parole:

A vous Tous qui êtes dans cette enceinte archiépiscopale,je veux dire que j'apporterais toujours mon amour à chacun d'entre vous.
S'il y a des ouailles perdues,je me donnerais tous les moyens pour les remettre dans le droit chemin.
Vous pourrez toujours me heller,c'est toujours un plaisir pour moi que d'arrêter le temps et prendre le temps de vous respondre.
A tous ceux que je connais,je sais comment ils me regardent et comment ils sont en symbiose et avec moi et nostre Sainte Eglise.
Pour ceux que je connais pas,ça sera un vrai plaisir de partager leur cheminement et de leur apporter un message de foy.

Chaque jour,nous montons une marche vers le Très-Haut et la lumière se fait de plus en plus blanche en montant vers ce paradis solaire auquel nous aspirons tous.
C'est avec conviction et foy que je vais prendre ce ministère.
C'est avec humilité que je vais servir avec honneur et loyauté l'Eglise
J'accepte et je comprends la suprématie de mon engagement envers le Très-Haut
Je jure de protéger l'Eglise
Je jure d'être respectueux du Dogme et du droit Canon
Je jure de servir de mon mieux les idéaux du bien vivant dans le respect du livre des vertus
Parce que ordination faite,je deviens et demeurerais pour toujours un prêtre,un enfant de Dieu comblé et aussi un guide pour ceux qui sont un peu perdus ou complètement oubliés.

Je vais maintenant vous faire lecture du Livre sacré - La Fin des Temps I : Le Rêve .:: Ysupso ::

Citation:

Gloire à toi Seigneur

J’avais en face de moi tous les humains qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut d’anges. Sept d’entre eux dépassaient leurs compagnons par la sensation de bien-être que je ressentais en leur présence. Je reconnus sans difficulté les sept archanges bénis de Dieu: Georges, patron de l’amitié, Miguaël, patron de la conservation, Raphaël, patron du don de soi, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadriel, patron de la conviction.

Derrière eux, je voyais de vastes paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie d’y rester pour l’éternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels s’affichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérait pouvoir les rejoindre.

Alors, j’entendis une voix dure et sereine me dire: “Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que J’ai confié à Aristote et à Christos. Mais saches que l’avenir ne sera pas aussi radieux pour tous”. Je compris que c’était Dieu Lui-même qui m’adressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. “Regarde dans la flaque d’eau à tes pieds”, me dit-Il.

J’y vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.

Louange à toi Seigneur

Prince regardait cet escalier qui l'emmènerait vers le Très-Haut,il était haut,presque inaccéssible comme la charge qu'il venait d'épouser.Mais un moral d'acier,des convictions et un charisme exceptionnel feront que les marches seront plus faciles à monter...

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

--Le_bourreau_de_touraine

Personne à droite,personne à gauche, le bourreau de Touraine entra en catimini dans l'édifice pour y prier...Il s'allègeait la conscience...Il était baptisé mais avait besoin du Très-Haut pour exorciser les basses besognes qui lui incombait...

Zebracolor

Zebra entra dans la cathédrale. Il venait demander conseil à Aristote.
Il s’imprégna de l’atmosphère, des odeurs d’encens et de cierges. Du silence feutré.

Il s’assit dans un coin et resta un long moment à prier. Seul.
Certaine chose devait être faite. Même désagréables, il devait le faire.

Aristote, donne mois la force… murmura-t-il

Au bout d’une heure, il se leva le regard droit.
Il savait ce qu’il devait faire. Et il le ferait !

Zebra quitta la cathédrale, guidé par Aristote.

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Satureia

C'était bras dessus, bras dessous que Satureia et Spm arrivèrent sur le parvis de la cathédrale Saint Gatien.
Jeunesse enjouée et radieuse, ils affichaient sourires étincelants, belles toilettes, prests pour ce jour premier, prests pour la bénédiction de l'heureux jour à venir.

Ils entrèrent dans l'édifice. Des bougies étaient allumées mais l'endroit était désert. Quelqu'un avait du venir avant eux, peut être deux personnes qui avaient fait comme eux... allez savoir...
En tout cas Aristote les accompagnait et acceptait de leur donner l'intimité qu'ils voulaient à l'occasion de cette bénédiction.

Hermine ne devait pas tarder à arriver très certainement...

Il s'asseyèrent donc, attendant la diaconesse, mais ne pouvant s'empecher de murmurer mots tendres, mots doux, projets pour le prochain premier...
Ils ne pouvaient s'empêcher de rire également à ce tour qu'ils jouaient à tous, imposer intimité à ce prochain jour tant attendu.
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Satureia
Habitante de Tours
Admiratrice de coquelicots
Amoureuse de l'intendant du verger turon
Vitrioleuse à ses heures...

_hermine_

Hermine arriva tout sourire en cathédrale. Elle y avait rendez-vous et avait hâte de retrouver ses amis pour ce jour important.
Elle poussa la porte de l'édifice et reconnut Satureia et Spm déjà installés en pleins chuchotements complices.
L'archidiaconesse s'avança :
Bonjour à vous deux. J'espère ne pas vous avoir trop fait attendre.
Comment vous sentez-vous ? La sérénité cache-t-elle une certaine fébrilité impatiente ?

La jeune femme leur sourit tour à tour tout en s'avisant d'un coup d'oeil que Satureia avait bien le parchemin dont ils avaient parlé à la main.
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Satureia

Ils saluèrent Hermine à son entrée. Comme de coutumée celle-ci était à l'heure, ravie de les retrouver en pareil entdroit pour pareille célébration.

Satureia souria lorsqu'elle lui demanda si elle n'avait pas oublié le parchemin dont ils avaient parlés ensemble quelques jours auparavant.

Oui dame Hermine, il est là, voyez donc...

Elle l'avait, en mains propres, prète à le donner à l'archidiaconesse dès qu'elle le lui demanderai.

Je vous le déplie?
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Satureia
Habitante de Tours
Admiratrice de coquelicots
Amoureuse de l'intendant du verger turon
Vitrioleuse à ses heures...

_hermine_

Apparemment, son coup d'oeil vers le parchemin roulé n'avait pas été des plus discrets puisque Satureia s'empressa de répondre au regard qui s'arrêtait sur l'objet contenant la raison de leur présence icelieu aujourd'hui :
Allons-y Satureia, dépliez-le et montrez moi ce chef d'oeuvre avant que nous ne passions à la bénédiction.
D'ailleurs devons-nous attendre vos témoins ou serez vous seuls aujourd'hui ?
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Satureia

Satureia sourit... Spm s'avanca et prit la main de son aimée dans la sienne. Il n'eut pas le temps de répondre à Hermine que son aimée lui coupa l'herbe sous le pied.

Et bien voyez-vous Hermine, nous serons seuls, c'est notre moment d'intimité à nous deux, ...enfin trois avec vous,.... mais bon.... vous voyez ce que je veux dire....
Nos témoines Dames Grossmama et Boudicca nous rejoindront pour le jour premier prochain.

Elle sourit de nouveau à l'archidiaconesse.
Ensemble, les coeurs palpitants, les joues rosies par l'émotion, mains quelque peu tremblotantes ils lui montrèrent le fameux document déplié...

Sur le parchemin il y a écrit:

Publication en la cathédrale St Gatien de Tours de l'annonce du mariage prévu le 19 février prochain entre Sieur Spm dit de la Sarriette, propriétaire et maître forgeron d'une part, et Damoiselle Satureia, aussi propriétaire et meunière d'autre part, les deux parties habitantes de ladite ville de Tours.

_________________
Satureia
Habitante de Tours
Admiratrice de coquelicots
Amoureuse de l'intendant du verger turon
Vitrioleuse à ses heures...

_hermine_

Hermine élargit son sourire à la réponse de Satureia :
Oui, je suis désolée mais si vous désirez recevoir votre bénédiction, il me faut être présente. Mais promis, sitôt fait, je vous laisse seuls et file rejoindre mon époux !

La diaconesse se pencha sur le parchemin rédigé et l'approuva d'un signe de tête :
Parfait mes amis. Vous n'aurez plus qu'à l'afficher à la vue de tous dés la bénédiction passée.

Avançons-nous à présent vers l'autel si vous le voulez bien.

La jeune femme sans attendre la réponse des futurs fiancés remonta la nef calmement. Elle se plaça devant l'autel afin de donner sa bénédiction et reprit un air solennel, propice au moment qui allait suivre.
Lorsque Satureia et Spm furent face à elle, elle leur demanda :
Veuillez vous agenouiller afin de recevoir le sacrement.
_________________

Spm

Très obéissants, encore davantage émus, Spm et Satureia respectèrent à la lettre les instructions et, à genoux sur le dallage un peu froid, attendirent la bénédiction achidiaconale.
_________________

Filons remplir la carte du verger de Tours !

_hermine_

Hermine savait à quel point ce moment était important. Elle se souvenait de l'intense émotion qu'elle avait elle-même ressentie lors de ses fiançailles avec Laurent et parvenait à saisir l'émotion qui se dégageait des futurs époux. La diaconesse regarda Satureia et son parrain et prononça enfin les paroles qu'ils attendaient tant :
Saints Archanges, qui chantez sans cesse les louanges du Créateur de toute chose, qui ne respirez que la Gloire du Très Haut, et qui resplendissez du Feu de Son Amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, bénissez Satureia et Spm ici présents.

Sainte Raphaëlle, archange de la conviction, donne-leur la force d’exprimer leur Foi et leur Amour en toute circonstance.

Que par les prières et les mérites des bienheureux de la communauté aristotélicienne vous apportent la paix, la prospérité, la force et le salut par la Foi et l’Amour de notre Créateur.

L'archidiaconesse apposa doucement ses mains sur la tête des fiancés et prononça la dernière phrase de bénédiction :
Et que cette bénédiction permette à la quintessence divine de descendre sur vous et y demeure à jamais.

Amen !
_________________

Spm

Toujours à genoux et toujours aussi ému, Spm ne dit qu'un mot (comme quoi parfois, pas besoin de longs discours...)

Amen
_________________

Filons remplir la carte du verger de Tours !

_hermine_

La diaconesse, tout sourire, poursuivit :
Vous pouvez vous relever.

Achevons ce moment solennel par la récitation de Notre Credo afin de réaffirmer notre Foi envers notre Créateur.

_________________

Satureia

C'est invitée à se relever, tenant la main de son fiancé, émotionnée de tant de solennellité, que Satureia récita le credo en mesme temps qu'Hermine.

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre asme à l'heure de la mort, et en Aristote, son prophète.
Le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, il est mort dasn le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le soleil où l'attendait aristote à la droite du Très-haut.
Je crois en l'Action Divine, en la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine une et indivisible, en la communion des Saints, en la rémition des péchés, en la vie Eternelle.

Amen.

C'est en disant ces mots que l'esprit de Satureia commença à divaguer.
Ils étaient maintenant fiancés, cela était de notoriété publique. Grasce à Aristote ou peut^tre le savoir faire d'Hermine, personne n'était entré en la cathédrale pendant cet instant d'intimité qui leur était si cher....
Il ne restait plus qu'a célébrer leur mariage, le 19 février prochain.... Et là beaucoup moins d'intimisme, tous leurs amis seraient de la feste, tous viendraient partager leur joie.
_________________
Satureia
Habitante de Tours
Admiratrice de coquelicots
Amoureuse de l'intendant du verger turon
Vitrioleuse à ses heures...

_hermine_

Après la prière, la diaconesse acheva la bénédiction ; désireuse de laisser les nouveaux fiancés savourer leur bonheur mutuel :
Chers amis,
Votre période de fiançailles est maintenant officielle.
Il ne vous reste plus qu'à envoyer les invitations et à afficher votre parchemin sur les portes de la cathédrale et de l'église afin que tous soient au courant !
Je vous laisse au partage de votre joie
Allez en paix.

Hermine salua Satureia et Spm et rassembla ses affaires afin de rejoindre son logis.
_________________

Spm

Afficher le parchemin, certes... mais avec quoi ? avisant un charpentier qui se rendait vers le chantier du port de Tours, Spm lui emprunta marteau et clous et l'annonce du futur mariage fut ainsi officiellement placardée.

Sur la porte de la cathédrale se trouve maintenant une annonce sur laquelle on a écrit:

_________________

Filons remplir la carte du verger de Tours !

--Pioupiou_pigeon_messager

Rrrooouu...Rrrooouu...Rrrooouu...
mempa grrrrain de maïs pooouuurrr les pigeons en ctéglise...
Rrrooouu...Rrrooouu...Rrrooouu...

Edité par Betty_Boop pour retrait de l'image trop grande, remplacée par une miniature, cliquez dessus pour la voir en grand. Rappel dimensions maximum autorisées 800x600 pxls pour un poids de 400ko

Princedusud

Citation:

MESSE DE SAINT VALENTIN

Tourangeaux,Tourangelles,

L'Office de dimanche 14 Février 1458 sera célébré par le Curé de Chinon,Père Princedusud à la Cathédrale selon les voeux de nostre Archevêque Métropolitain en la personne de Son Eminence Clodeweck.

Faict à l'Archevêché de Tours, le 12 Février MCDLVIII
Princedusud,Prêtre Théologien

_________________

Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Princedusud

Le clochard* que Prince avait trouvé faisait sonner les cloches pendant qu'il accueillait les fidèles sur le parvis de la cathédrale

Il fait un froid sec,vous avancez au son des cloches de la Cathédrale
Vous êtes emmitouflés,seuls les yeux apparaissent dans les rayons du soleil...Vous apercevez enfin la Cathédrale...

Seule la petite porte engoncée dans la grande porte est ouverte afin de vous accueillir...A l'intérieur,il fait bon chaud...C'est bien connu la chaleur rassemble les hommes et les âmes...

L'Officiant,Princedusud,prêtre de Chinon accueille les fidéles

Prince remonta la nef jusqu'à l'autel et se plaça derrière

Pour ouvrir l'Office,nous allons demander pardon pour tous les péchés que nous avons commis:

Confiteor Deo omnipoténti, et omnes sanctis et vobis, fratres, quam peccávi nimis cogitatióne, verbo et ópere. Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa. Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres, oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum. Amen

(Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères que j’ai péché en pensée, en parole, par action et par omission ; oui, j’ai vraiment péché. C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute. C’est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu. Ainsi soit-il)

Merci à toutes et tous d'être venu dans ce froid glacial mais c'est justement la foy qui nous guide,cette chaleur humaine qui aujourd'hui revêt un caractère un peu spécial.
En cet instant de s'ouvrir les yeux sur ceux qu'on aime et qu'il est important de leur dire,de leur redire ,un petit sourire,un clin d'oeil,un bisou Lève les yeux au ciel

Prince monta dans la chaire pour lire l'Hagiographie de Saint Valentin:

Citation:

On ne sait que peu de chose de la vie de Saint Valentin avant l'an 268, si ce n'est qu'il était prêtre aristotélicien à Rome et exerçait tranquillement son sacerdoce depuis de nombreuses années.

C'est en cette année qu'arriva à la tête de l'Empire Romain un nouvel Empereur dénommé Claude II. Or, ce rude militaire païen avait édicté une loi inique et barbare : sous prétexte de ménager les forces vives des jeunes gens en âge de combattre, il leur avait interdit le mariage. L'Empereur se justifiait en prétendant que les hommes qui étaient engagés dans une vie maritale et familiale devenaient de bien mauvais soldats car ils avaient alors des intérêts familiaux qu'ils ne pouvaient laisser derrière eux.

Or, le prêtre Valentin avait gravement contrevenu à cette prescription antinataliste. En effet, il bafouait ouvertement l'édit impérial en mariant à tour de bras tous les jeunes gens qui lui en faisaient la demande, son église étant envahie de couples d'amoureux...

Aux jeunes gens amoureux qui venaient voir Valentin, celui ci leur disait :

Citation:
Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple.
Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car il vient de Dieu.
Si vous avez conscience que l’amour que vous vivez a sa source en Dieu, que vous vous aimez de l’Amour de Dieu, par l’Amour de Dieu, quoi de plus normal de Lui dire votre reconnaissance, en vous unissant devant lui, dans son Eglise par le sacrement du Mariage.
Dès lors, le jour de votre mariage, votre passage à l’église sera une action de grâce à Dieu : car votre amour a sa source en Dieu et ce sera Lui qui sera le centre de la célébration religieuse.

Quoi qu'il en soit, le bon prêtre Valentin, sans doute dénoncé par quelque prétendant évincé, fut amené à comparaître devant l'empereur Claude.

Ce dernier lui demanda "Qu'est ceci, Valentin ? Pourquoi n'obéis tu pas à mon édit qui proscrit le mariage ?"

Ce à quoi Valentin répondit : Citation:
"L'homme et la femme unis par un amour pur et désintéréssé doivent être mariés, car, par le mariage, qui est l'un des sacrements divin, c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié. En me demandant de renoncer à marier ceux qui s'aiment, tu me fais aller contre Dieu, et cela je ne le peux.
Si tu connaissais la grâce de Dieu, tu ne parlerais jamais ainsi, mais tu renoncerais aux idoles pour adorer le vrai Dieu qui est au soleil."

Alors le Préfet de Claude prit la parole "Qu'as-tu à dire, Valentin, de la sainteté de nos dieux ?"

Valentin lui répondit : Citation:
"Je n'ai rien à dire, sinon qu'ils ont été des hommes misérables et souillés en toute manière."

Devant cette envolée blasphématoire aux yeux du païens Claude, il appela un de ses plus cruels officiers, appelé Astérius, et lui ordonna de l'emmener hors les murs afin de le décapiter.

Astérius ne put retenir une grimace de dépit. De longue date, il avait promis à son épouse, une commère plutôt du genre acariâtre, de passer cette soirée-là en famille. S'il ne rentrait pas en temps et heure, Madame l'officière allait encore imaginer des tas de choses !

Il se décida donc de ramener Valentin chez lui et de s'occuper de son supplice le lendemain.

Mais quand Valentin fut entré dans la maison de cet homme, il dit : Citation:
"Seigneur Dieu, vous qui êtes la véritable lumière, éclairez cette maison, afin que vous y soyez reconnu comme le vrai Dieu."

L'officier surpris lui dit : "Je suis étonné de t'entendre dire que ton Dieu est la lumière. Si ma fille, qui est aveugle depuis longtemps, recouvre la vue, je ferai tout ce que tu me commandera."
La jeune fille fut donc amenée à Valentin, qui, lui mettant la main sur les yeux, fit cette prière : Citation:
"Dieu Créateur de toute chose, permet à cet enfant de pouvoir contempler ce qui est la beauté de Ta création, car les choses sont des copies des Idées."

A ces paroles, elle reçut aussitôt la vue, et Astérius et sa femme, se jetant aux pieds de leur bienfaiteur, le supplièrent, puisqu'ils avaient obtenu par sa faveur la connaissance du Dieu vrai, de leur dire ce qu'ils devaient faire pour se sauver. Le Saint leur commanda de briser toutes les idoles qu'ils avaient, de pardonner à tous ceux qui les avaient offensés, et enfin de se faire baptiser, leur assurant que, par ce moyen, ils seraient sauvés. Astérius fit tout ce qui lui avait été commandé, délivra les Aristotéliciens qu'il tenait prisonniers, et fut baptisé avec toute sa famille, qui était composée de quarante-six personnes.
Valentin qui se lia d'amitié avec la fille d'Astérius lui offrit alors des feuilles rappelant la forme d'un coeur qu'il signa: De ton Valentin.

Malheureusement, l'empereur, averti de ce changement, craignit quelque sédition dans Rome, et fit prendre Astérius et tous ceux qui avaient été baptisés, et les fit mettre à mort par diverses sortes de tourments.

Pour Valentin, le père et le maître de ces bienheureux enfants et disciples, après avoir été longtemps détenu en une étroite prison, il fut battu et brisé avec des bâtons noueux et finalement fut décapité sur la voie Flaminienne le 14 février de l'an 270.

L'Empereur Claude fut puni par Dieu pour ce massacre, et mourut de la peste dès le mois d'août suivant.

Et c'est pour honorer son sacrifice pour l'amour que Valentin est canonisé et choisi comme Saint Patron par les Amoureux.

Au XIème siècle, le chef de saint Valentin, fut apporté à l’abbaye de Jumièges, du diocèse de Rouen; Baudry, évêque de Dol vers 1020, a fait le récit de cette translation et des miracles qui l’accompagnèrent.

Le Prêtre redescendit et prit place devant l'autel

Nous allons,maintenant Mes Enfants réciter le crédo

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN!

*(Le prêtre donnait la pièce au clochard car c'était très physique de sonner les cloches,le mot est resté avec la connotation que vous connaissez)
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Thimothee

Après son léger malaise de la semaine dernière, Thim se sentait enfin rétablit pour prendre les chemins pour aller participer à la messe de la St Valentin, dite par son frère, enfin le père Prince. ^^
Il se hâta pour se rendre à la Cathédrale de Tours pour participer à cette messe. Il prit ainsi place dans le monument et prêta l'oreille aux dires du prêtre qui avait déjà commencer.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN!
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Leinad

Leinad avait écouté avec attention l'Hagiographie de Saint Valentin. Il savait maintenant le sens donné à cet anniversaire. Cela le confortait dans le fait que l'amour est plus fort que tout. Il priat pour Saint Valentin. Puis ses pensées allèrent vers celle pour qui il avait une place dans son coeur. Il priat également pour elle.

Il recitat le crédo en choeur :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN!
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Ano.jojos

Ano découvrait la cathédrale pour la première fois. Le lieu était intimidant, elle s'était installée tout au fond et écoutait. Elle ne comprenait pas tout, mais quand l'assemblée se mit à réciter le credo, elle s'y joignit :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Vins;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN!

Une fausse note dans le credo de l'assemblée, il semblait quelque peu différent de celui récité habituellement par les curé, diacre, notables de Chinon. Mais qu'importe, l'important était de prier n'est-ce pas ?

Othilie

Othilie écouta attentivement les paroles du Curé.
Puis ses pensées se tournèrent vers son Bien-aimé.
Elle récita le Crédo, mêlant sa voix à celle des fidèles

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN!

Estelan

Estelan avait assisté à la prêche de curé, écouté attentivement l'hagiographie de Saint Valentin, il en fut tout émoustillé, et il sentit son amour, son amour grandir, son amour pour le plus estimable, le Tout Puissant. Son cœur battait la chamade.

Il récita le Credo en cœur avec les fidèles réunis. c'est dans de telles circonstances qu'on prend conscience du véritable sens de mots si puissants.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN!

Princedusud

Nous allons à présent partager le repas,signe de nostre amitié et d'appartenance à la Grande Famille Aristotélicienne

Puis Prince reprit la parole:

Je pense que beaucoup seront occupés après l'Office privilégiant les petits repas en amoureux et ceux qui ont de grandes familles,une petite festoye autour de crèpes par exemple ou une bonne tarte aux myrtilles...Que du bonheur^^
Je m'associe de tout coeur avec vous tous pour cette fête qui doit rester un petit moment particulier et privilégié pour se découvrir ou se redécouvrir dans cette vie trépidente ici-bas...Une sorte de grande respiration
Pour ma part,je vais faire une distribution de miches à mes petits protégés.
Ceux qui se sentent aimés ou qui aiment peuvent déposer ce qu'il veule à petits prix sur le marché ainsi ils seront aimés en tant que généreux donateurs et ceux qui recevront les aimeront.
Cet échange s'appelle simplement AMOUR et nous en avons tous besoin comme nous avons besoin d'aimer le Très-Haut afin d'être en parfaite harmonie avec nostre foy.J'aimerais qu'en ce jour si particulier que tous les couples tourangeaux viennent allumer une petite bougie en nostre cathédrale pour faire une offrande à Dieu mais aussi sceller par ce geste la grande chaîne de ce pourquoi nous sommes si proches...

Avant de vous libérer,je finirais par une citation:

Citation:

La Création humaine est peut-être imparfaite mais rien n'est plus beau que deux êtres qui s'aiment

Allez dans la Paix du Seigneur et l'Amour du Très-Haut!Je vous bénis Mes Enfants!
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Zebracolor

Le Duc Zebra, bien que toujours alité, allais mieux.
Il avait demandé à suivre la messe de la saint Valentin et c'était déplacé tant bien que mal à la cathédrale.

En retrait, ne voulant pas montrer sa faiblesse à tous, surtout en ces jours de joie, il eu une pensée pour sa Douce, Sa Lilou.

C'est à elle qu'il pensa en récitant sa prière.
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Satureia

C'était le deuxième jour premier attendu par les deux turons.
L'un répertorait les fruits du verger entre deux dossiers municipaux et quelques copies à corriger, l'autre préféra les chemins de traverse qui l'emmenèrent en direction de la cathédrale de Tours.
Cette autre, n'était pas venue les bras vides, elle avait ammené fleurs, coupns de tissu, petits cartons...

Elle était heureuse de préparer l'édifice pour cet événement attendu et qui ne pouvait se dérouler aussi simplement que les deux avaient espérer.
Donc tant qu'a faire pour tous, autant faire joliement, s'était-elle dit.

Elle n'avait rien expliqué non plus à l'un... elle avait pris le parti de réaliser tout l'artistique elle-même sans lui demander son avis, espérant qu'il serait aussi ravi qu'elle de ce qu'elle avait concosté pour l'occasion...

Avant le début de la cérémonie, l'autre d'affaira donc en la cathédrale...
Regardons voir....

En entrant dans la cathédrale,

Florilège des pose séants des présents,

Devant l'autel,

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Satureia
Habitante de Tours
Admiratrice de coquelicots
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_hermine_

Le mariage de son parrain tout de même... ce n'était pas rien ! Tant de temps passé à relancer les actuels fiancés sur le sujet qu'ils avaient tous fini par croire que l'évènement n'aurait pas lieu : le mythe du mariage le plus attendu de la capitale !... Finalement, le grand jour était arrivé.
La lumière était claire et pénétrait par les vitraux qui inondaient de leurs couleurs franches le sol de pierre. Le ciel était d'une douceur extrême et aurait presque pu laisser croire à l'arrivée d'un printemps précoce.
L'archidiaconesse était heureuse de l'évènement mais aussi quelque peu angoissée : elle espérait que la cérémonie répondrait aux souhaits des futurs époux. Bien entendu, ils étaient de fidèles turons ; mais ils étaient également et surtout des amis et en bien des circonstances leur aide et leurs conseils à son égard avaient été précieux.

Hermine était arrivée tôt et avait pu admirer tout à loisir la beauté de la décoration effectuée par les futurs époux. Elle s'était assurée de la propreté du lieu saint, avait préparé l'édifice, les pains de la communion, le vin à partager... Un immense cierge venait d'être allumé près du lutrin et sa lueur orangée se reflétait sur les pages ouvertes de son livre des vertus :

Elle était prête. Elle se dirigea vers le parvis afin d'accueillir tous ceux qui souhaiteraient partager ce moment important avec Satureia et Spm. Progressant dans la nef, elle fit signe aux deux vagabonds recrutés pour l'occasion de faire sonner les cloches et c'est sous une volée de sons brillants et joyeux qu'elle franchit la lourde porte de chêne.

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Spm

Le futur époux était sur le parvis, accueillant les invités qui arrivaient au son des cloches.

Sourire, front un peu rouge et bottes bien cirées et surtout, attendant avec une certaine impatience teintée d'excitation la plus belle femme de Touraine... et bientôt la sienne.
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Scoldt

Et malheureusement ce n'est que Scoldt qui arrive .. non pas sa futur promise

Il explique son retard .. disant que comme un idiot il se croyait le premier arrivé à l'église .. mais il appris il y a peu que le mariage se déroulait à la Cathédrale de Tours ....

Scoldt salut le futur marié qui attendait sur le parvis de la cathédrale, l'arrivée des conviés et de sa promise. Il pénètre dans l'immense édifice éclairé et décoré de mille feux. Il vit Hermine, notre chère Archi Diaconesse, occupée à régler les derniers préparatifs avant le mariage.
Il salut Hermine de loin, ne voulant surtout pas la déranger. Celle-ci lui répond par un signe de tête.

Scoldt flâne dans l'édifice. Il n'était encore jamais entré dans la cathédrale, alors qu'il passait très souvent devant.
La cathédrale était très chaleureuse, la diaconesse s'était improvisée décoratrice d'intérieur pour un soir, et celà lui avait réussi

Scoldt retourne à l'extérieur, sur le parvis, tenir compagnie à Spm qui rester patiemment dans le froid à attendre sa future et les invités.

Guss.

Laurent arriva, avec Ariel et la petite Ascéline.
D’une accolade franche il salua son amis SPM.
Je suis très heureux pour toi, courage, tu verras c’est merveilleux.
Ils entrèrent ensuite dans la cathédral, alla embrassée Hermine et s’installèrent à une place de choix, pour ne rien raté de la cérémonie.

Kayhan

Kay arriva. Pour l'occasion, elle avait sorti la houppelande. Elle vit Laurent et sa future petite nièce, et se dépêcha d'allers faire un bisou sur la joue toute rose d'Ascéline.

Elle salua Spm, et le félicita chaleureusement.

Elle avait toujours pensé que Satureïa et Spm étaient mariés. Cela lui paraissait comme une évidence tant le couple semblait en harmonie. C'est donc avec une grande joie qu'elle assistait à cet évènement.

Boudicca

Boudicca se rendit à la cathédrale en compagnie de son fils Kaelig trottinant et de ses deux faucons blancs. Le jour qu'elle attendait depuis des lustres avec meme une énorme pointe de désespoir était enfin arrivés: marier ses filleuls Spm et Satureia.
Elle salua Spm, Scoldt et Laurent puis entra dans l'édifice pour saluer son amie la diaconesse.
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Satureia

D'un pas assuré, Satureia peu habituée à se déplacée endimanchée, arriva à la cathédrale.

Son aimé était sur le parvis, l'attendant... Depuis longtemps, les cloches avaient cessé de sonner... Elle était en retard...

Laurent était arrivé, Scoldt, mais aussi sa marraine... Hermine devait trépigner d'impatience, eux qui avaient pris loisir de se marier au ggrès des pousses de coquelicots et des flots de nuages... Elle sourit.... Elle espérait qu'ils ne s'imaginaient pas qu'elle ne viendrait pas...
Elle savait que son aimé savait qu'elle serait là... C'était le plus important...

Elle s'arréta à deux pas du parvis, cachée pour que point ne la voye. Elle réajusta sa tenue...

Elle prit une inspiration profonde... Elle était impatiente, emprise d'une nervosité peu habituelle...
Elle prit le dessus et afficha magnifique sourire lorsqu'elle rejoignit son aimé.
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Satureia
Habitante de Tours
Admiratrice de coquelicots
Amoureuse de l'intendant du verger turon
Vitrioleuse à ses heures...

Spm

Les invités étaient déjà tous entrés pour ne pas mourir de froid. Ne manquaient que les retardataires (tant pis pour eux) et les absents (regrettés).
Quand Satureia rejoignit le parvis, Spm n'eut soudainement plus froid du tout. Plutôt chaud au front, même... le coquelicot serait à l'honneur ce soir.

Spm l'accueillit et la serra dans ses bras, puis tandis que les cloches continuaient leur mélodie (une pensée émue pour les deux sonneurs dont les bras devaient commencer à fatiguer un tant soit peu !), ils pénétrèrent dans l'édifice ensemble, main dans la main, remontant l'allée centrale jusqu'à deux places qu'ils n'avaient guère l'habitude d'occuper : tout devant.
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Satureia

Lorsque Spm étrégnit Satureia, elle oublia son endimanchement, sa nervosité. Elle lui déposa douce bise sur la joue et lui dit qu'elle était prête.

Elle se sentit plus sereine lorsqu'il lui prit la main, et quand il arrivèrent tout devant, son coeur battait si vite qu'elle dut respirer lentement pour reprendre ses esprits.
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Satureia
Habitante de Tours
Admiratrice de coquelicots
Amoureuse de l'intendant du verger turon
Vitrioleuse à ses heures...

Spm

Silence religieux, regards perplexes de Hermine et Boudicca : déjà là, les mariés ? si pressés que cela ?

Tout sourire, Satureia et Spm se tournèrent vers l'assemblée :

Mes amis, malgré les apparences, la cérémonies n'a pas encore commencé car nous attendons encore quelques invités, dont notre seconde témoin et chère amie, Grossmama.

Nous sommes entrés un peu solennellement, certes... ce devait être l'émotion. Et puis le plaisir de tous vous voir ici ce soir. Disons que cela nous fait une bonne répétition pour dans quelques minutes ! Mais surtout, nous avons quelque chose à vous remettre à toutes et à tous.

La cathédrale est déjà joliment décorée et fleurie ; mais vous, pas encore. Et comment vous épargner... ou plutôt, comment vous oublier ? Nous avons donc pensé à vos boutonnières, vos chapeaux, vos cheveux, vos corsages... faites comme bon vous semble, à dire vrai. Vous avez quartier libre, seule la matière première vous est imposée. Car ce mariage se fera sous le signe du coquelicot que je cultive depuis toujours avec plaisir dans mon champ de maïs. Un gentil coquelicot, mesdames, qui a tendance à se marier avec la rougeur de mes joues et de celles de mon aimée quand nous nous retrouvons ensemble. D'ailleurs, je sens que je vous en fais la démonstration à l'instant même.

Bref, nous allons vous remettre fleur et ruban. Charge à vous de vous mettre aux couleurs de la fête.

Un complice (il y a toujours un complice, fort pratique !) amena à ces mots deux paniers garnis de coquelicots fraîchement cueillis et de rubans fraîchement coupés. L'un pour Satureia, l'autre pour Spm. Et l'un et l'autre partirent dans une distribution générale au milieu des sourires, chacune et chacun se demandant comment se parer au mieux avec cette fleur et ce ruban assortis ?

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Oyotouf

Bon sang pourquoi faut-il qu'Oyotouf soit toujours en retard? D'un pas pressé dans les rues de Tours, Oyotouf cours dans les petites ruelles à la recherche du temps perdu. Flutio mais c'est qu'elle est loin cette foutue cathédrale...

Et voilà ça a déjà commencé maintenant il va s'agir d'être discret. Déjà on se recoiffe un peu. On ajuste sa barbichette. Voilà qui devrait faire l'affaire. Maintenant trouver une place en silence... C'est donc à petit pas qu'Oyo rentra dans la cathédrale...

Spm

Il est toujours de bon ton de montrer l'exemple : après avoir distribué rubans et coquelicots à tout va, Spm exhiba fièrement à sa boutonnière un coquelicot rouge vif et enrubanné. Bon... ce qu'il ne précisait pas, c'est que sa chère et tendre l'avait (fort heureusement) aidé à le confectionner. Sinon... Aristote seul sait ce qui se serait produit !

Apercevant alors Oyotouf qui croyait arriver en retard, il le salua, le rassura... et surtout, lui décerna à lui aussi coquelicot et ruban !
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Satureia

Alors que Spm fraichement coquelicoté, fila pour cocarder messire Oyotouf pas si en retard qu'il le pense..., Satureia se retourna et accrocha elle aussi sa boutonnière.
Elle fit d'amusantes contorsions, beaucoup de demandait ce qu'elle fabriquait...

De l'autre côté du décor, on a pu voir la mariée déboutonner légèrement son bustier et épingler la fleur, puis reboutonner son corsage, avant de se retourner vers les autres.

A son tour, elle alla vers les invités présents et leur agraffa coquelicot et ruban...
Mesdames j'ai d'autres boutons pour vos robes i vous le souhaitez...
Elle sortit du panier qu'elle avait posé dasn un coin de la cathédrale, quelques confections de ses mains.

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Satureia
Habitante de Tours
Admiratrice de coquelicots
Amoureuse de l'intendant du verger turon
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Grossmama

Essoufflée, échevelée, le hénin de travers, Grossmama franchit la porte de la cathédrale. Tout le monde était déjà en place. Les mariés présents, la diaconesse devant l'autel. Grossmama rosit, se remit en tenue et s'avança. Elle tenait son poing bien serré.

Bonjour ! Bonjour ! lança-t-elle aux personnes de l'assistance qu'elle reconnaissait.

Elle s'arrêta juste derrière les fiancés.

Mes chers amis. Je vous présente mes excuses pour ce retard. A croire que je n'ai pas dessaouler après la soirée d'hier.

Regard complice vers Spm.

Nous pouvons commencer.
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Theram, à toi, mon âme

Salamandre d'airain. Forgeronne et porcicultrice.
Pour la Touraine, point de haine. Tours a mon amour

Spm

Ah non, ah non... tout d'abord, décoration !

Et Spm offrit à Grossmama un coquelicot rouge vif et un large ruban. Le tout se mariant magnfiquement avec le rouge de ses joues (c'est ça de courir... ou de trop boire ?)

Il était maintenant temps de commencer la cérémonie, peut-être ? Spm regarda Hermine, guettant un signe de sa part le lui confirmant
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Satureia

Satureia sourit en voyant son amie arriver, echevelée....

Elle se demandait si l'arrivée tardive de messire Oyotouf, se faisant tout petit puis celle de son amie ne cachait rien d'autre....Mais là n'était pas l'important...
Elle était enfin arrivée, mesme si hénin de travers... Pourvu qu'elle n'ait point oublié les alliances...

Vous n'avez pas oublié les alliances mon amie, vous l'avez bien hein?
Satureia attendait un petit signe de rassurance de la part de son amie.
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Satureia

Ne lui laissant pas le temps de répondre, mais seulement celui de lui singer, Satureia murmura à l'oreille de son aimé:
Il est temps pour nous de remonter l'allée Saint-Gatienne mon aimé.

Avant de se faire, elle réajusta encore une fois sa tenue, elle remit son chapeau en place, enleva les plis disgracieux et regarda son aimé avec joie et paasion.
Elle rectifia la tenue de son aimé également, elle redressa le coquelicot et se ribans... Souriant de celui qu'il trouverait plus tard...
Puis elle lui prit le bras gauche, attendant que tous soient prets pour la remontée.

Il était temps pour les coquelicots et autres fleurs de voler lors du passage des deux épousailleux.

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-Remontée dirigée par Spm, racontée par Satureia-

Spm avait pris soin d'affubler notre témoin retardataire d'un de nos coquelicots porte-bonheur.
Celui-ci lui allait à merveille, il faisait ressortir le rose de ses joues... La dame aurait-elle eu mésaventure houblonneuse la veille au soir?
Avait-elle fait partie de celles et ceux enterrant comme de coutumée des vies de jeunot et pucelle...aurait-elle donc arrosé cette nuitée perdue dans la terre à en oublier le mariage du mois?...

Mon aimé me ramena à la réalité des faits. Nous étions au fin fond de la cathédrale, nos amis présents, retardatères et absents attendaient cet événement, il nous fallait y aller.

Il prit ma main droite, la serra, me souria.
Ma mie, c'est à nous d'entrer en scène et remonter cette allée. Espérons que l'on ne nous lance pas panier et pots, en place des fleurs, nous serions bosselés...Ce qui ferait mauvais effet en effet et ma robe appartient au couvent voisin, je n'ai pas envie de la salir... Les nones n'ont pas l'air commodes... le coupais-je.

Nous nous regardâmes dans les yeux, sourires complices... Puis en direction de l'autel, où nous attendaient nos témoines, Boudicca et Grossmama.
Je surpris cependant un de ses regards vers mon corset... Je suppose qu'il se demandait où était ma coquelicarde cachée... Je le regarda étrangement, il détourna vivement la teste...
Je souris amusée... Le sermont d'Hermine me revint en teste, les prières du soir.... pensait-il à cela visant le corsage?

Il était droit comme un if, beau, cette mèche rebelle toujours présente... un jour tel que celui-ci... de la résine... faut de la résine de pin...
Je senti qu'il se mit en marche, d'un pas sûr, lent pour ne pas que je trébucha dans les plis de la robe... délicate attention comme il l'était toujours.

J'étais fière comme les petits bancs que nous voulions clouer dans la cathédrale il y a quelques semaines...
Le bel intendant professeurs conseiller municipal de Tours, chevalier servant (il veut pas que je dise paladin... il trouve cela... je ne sais pas d'ailleurs, mais veut pas que je le dise... fort dommage, mais comme c'est notre mariage, on fait à deux désormais...) et la plus écervelées des turonnes, allaient preter serment devant Aristote.

Nous remontâmes donc l'allées sans avoir rencontré ni pots, ni paniers, ni terre, uniquement des coquelicots et quelque fleurs blanches ça et là.
Nos témoines et Hermine nous attendaient visiblement aussi heureuses que nous puissons l'être.

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Satureia
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Scoldt

Alors que les jeunes mariés s'apprêtent à remonter l'allée, Scoldt se lève en même temps que les autres, et accroche le coquelicot d'un rouge flamboyant à son mantel blanc propre

_hermine_

Les fiancés avaient choisi de se réfugier en cathédrale afin de ne pas avoir à braver trop longtemps le froid. Lorsqu'ils proposèrent des coquelicots comme thème du mariage, Hermine sourit et trouva la proposition charmante. Elle accueillit le présent de Satureia avec plaisir et se demanda un instant comment elle allait pouvoir partager avec ses amis cette passion champêtre... Après quelques instants d'hésitation, elle regarda Laurent qui piquait une fleur dans le bonnet d'Ascéline et la vue de son époux lui donna une idée. Elle entoura la tige autour de son alliance et affubla son annulaire d'un rouge flamboyant qui ne la gênerait nullement pour la célébration.

Grossmama arriva alors près de l'autel. Après que la jeune femme fut décorée par le fiancé fébrile, Hermine fit signe aux époux de prendre place face à elle et demanda aux deux témoins de s'approcher et d'encadrer leurs amis.
Lorsqu'ils furent prêts, elle leur sourit et redressa la tête pour s'adresser à l'assemblée :
Chers fidèles
C'est avec une joie immense que je vais sans doute avoir du mal à contenir, que je vous accueille tous aujourd'hui en nostre cathédrale pour célébrer devant le Très-Haut le mariage de Satureia et Spm ici présents.

Hermine sourit aux futurs époux, tentant d'apaiser quelque peu leur angoisse et leur impatience palpables et poursuivit :
Satureia est une femme reconnue pour sa vertu. Implantée de longue date dans notre cité, elle y fut maire à plusieurs reprises. Son dynamisme au sein du conseil municipal n'est plus à démontrer. Elle met en oeuvre chaque jour l'amitié aristotélicienne et le don de soi, n'hésitant pas à venir en aide aux plus faibles et aux plus nécessiteux d'entre nous.

Spm, quant à lui, est un véritable bourreau de travail : il s'investit pleinement dans toutes ses activités ; que ce soit au sein du conseil municipal ou du conseil ducal ou même dans sa forge. Sa vie, empreinte de réflexions, de sagesse et de tempérance, est un exemple pour nombre de turons qu'il n'hésite pas à aider dés que ses pas croisent leur chemin.

Ces deux brillants étudiants à l'université sont des figures incontestables de notre ville et de notre duché. Gageons que leur mariage, fruit de leur Amour sincère et profond qu'ils se portent depuis de longs mois soit la poursuite d'une vie vécue dans la Foi et les préceptes d'Aristote.
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Solange_curnonsky

Une invitation lui était parvenue et elle n'aurait pas voulu manquer le mariage de ses deux étudiants ... l'un très appliqué, l'autre préférant souvent l'étude ... buissonnière comme le premier disait d'elle lorsqu'il endossait le rôle de professeur, même à l'époque où il tentait en vain de lui apprendre les techniques de la communication.

Elle arriva alors que les futurs époux remontaient l'allée centrale de la cathédrale. Elle remarqua que tous portaient un ruban et un tendre coquelicot et elle ne tarda pas à s'en procurer dans un panier resté près de l'entrée, les deux petites choses qu'elle accrocha tant bien que mal à sa robe.

Elle se glissa discrètement quelques pas derrière pour pouvoir aller se placer plus près de l'autel et ainsi assister à la cérémonie sans rien en perdre.
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LA V2 c'est MIEUX pour les YEUX - http://old.lesroyaumes.com/
Pleure le Géant Vert. Recteur de Touraine Héraldique Européenne

Grossmama

Rassurée de voir que son retard ne gâchait pas la bonne humeur régnante, Grossmama remit une mèche de cheveux dans son chignon. Spm lui remit une très joli coquelicot enrubanné. Le thème la fit sourire. C'était un très mignon clin d'oeil à l'histoire de ses amis.

Elle montra son poing, dans lequel elle tenait les alliance, lorsque Satureia lui demanda. L'éleveuse de porc avait juste eu le temps de saisir les anneaux, point de les mettre dans sa bourse. C'est pourquoi elle tenait son poing si fermement serré que les jointures de ses doigts en étaient blanches.

Hermine prit la parole. Grossmama commença à se décontracter. Elle était très fière d'être témoin de cette union, si longtemps attendue.
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Theram, à toi, mon âme

Salamandre d'airain. Forgeronne et porcicultrice.
Pour la Touraine, point de haine. Tours a mon amour

Gatimasse

Gati avait réussi a se libérer.
Le moment que toute la capitale attendait était enfin arrivé!!
Elle s'était bien habillée pour l'occasion, enfin comme a son habitude!
Elle entra et s'installa. Du beau monde était déja présent. L'église semblait bien préparé, elle avait hate de voir Sat dans sa robe et Spm sur son 32!
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Dame de Saulaie. Rhiana tu es morte à mes yeux.

_hermine_

Alors que la cérémonie débutait, quelques invités retardataires continuaient à entrer et à prendre place sagement pour venir partager ce moment avec leurs amis. La cathédrale resplendissait de papillons écarlates accrochés ça et là au gré de la fantaisie des fidèles.
La présentation des futurs époux venaient d'être réalisée. Hermine annonça :
Nous allons maintenant écouter une lecture faite par un des témoins. Il s'agit d'un passage tiré de l'Hagiographie de Saint Valentin. Je vais demander à Dame Grossmama de s'approcher.
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Elmichele

à peine arrivés à Tours Elmi et Mega décidèrent de visiter la cathedrale
...
elle etait décorée ,magnifique ...un mariage !!!!

ils se glissèrent furtivement ...comme les coquelicots donnaient une note
champetre et gaie !

ils etaient dejà venus à Tours plusieurs fois ...avec Verya ,qui venait ,elle
aussi ,de se marier ,Elmi ,curieuse cherchait les visages connus et ...
surprise elle chuchota à son compagnon

mais regarde ...c'est Hermine !!!! elle est pretre???
en tout cas son église est magnifique ...et fréquentée!!!!!

elle soupira ,se remémorant la petite église désertée et mal entretenue
de leur village ....
depuis que la politique avait primé pour ....chut ,pas de ragots dans ce
lieu ...
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Grossmama

Vent de panique ! Elle tâte sa robe, cherche dans ses manches, regarde dans saa bourse. Grossmama réalise qu'elle a oublié son parchemin ! Regard affolé, visage livide.

Profonde respiration. Pas de panique. Tu as relu ce texte des dizaines de fois. Tu le connais. Concentre-toi. De quoi parle-t-il ? De Dieu ! Euh... du couple. Oui, c'est ça !

Grossmama reprend un air sérieux, se place devant l'assemblée et, regardant tour à tour Hermine, Boudicca et les fiancés, se mit à réciter :

Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple.

Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car il vient de Dieu.

Si vous avez conscience que l’amour que vous vivez a sa source en Dieu, que vous vous aimez de l’Amour de Dieu, par l’Amour de Dieu, quoi de plus normal de Lui dire votre reconnaissance, en vous unissant devant lui, dans son Église par le sacrement du Mariage.

Son texte fini, elle reprit place derrière ses amis.
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Theram, à toi, mon âme

Salamandre d'airain. Forgeronne et porcicultrice.
Pour la Touraine, point de haine. Tours a mon amour

_hermine_

Hermine vit tout à coup la panique inonder le visage de Grossmama. Le témoin avait donc oublié le texte qui avait été choisi. Il se trouvait pourtant en intégralité dans le Livre des vertus. Le temps que l'archidiaconesse fasse un petit signe discret en direction du recueil, Grossmama s'était déjà tournée vers l'assemblée attentive et, surmontant sa crainte, s'était élancée pour réciter le passage avec un aplomb insoupçonné quelques instants auparavant.
Hermine sourit et remercia Grossmama de son intervention.
Ainsi chers fidèles, comme vous l'avez entendu dans cette lecture, l'Amour sincère de deux êtres va naturellement de pair avec l'Amour qu'ils portent au Très-Haut.
Satureia et Spm s'aiment et s'engagent aujourd'hui devant Notre Seigneur à s'aimer toute leur vie durant, à supporter ensemble les tourments et les épreuves qui les toucheront, à partager leurs joies et leurs doutes, à se porter mutuellement secours avant de penser à eux même.

Boudicca et Grossmama, vous avez été choisies comme témoins par les futurs époux. A vous de les guider, de les ramener vers la Foi si le doute s'emparait d'eux. A vous de leur rappeler aux jours les plus noirs que seule la vie vertueuse leur apportera le bonheur. Vous serez présents pour leur remémorer la promesse qu'ils vont se faire en ce jour et leur donner le réconfort aristotélicien dont ils pourraient avoir besoin.

La vie réserve parfois bien des surprises, bonnes ou mauvaises. Cependant, ensemble Satureia et Spm se présentent aujourd'hui humblement devant le Très-Haut : ensemble ils resteront et se montreront fidèles et aimants jusqu'à ce que l'heure du jugement soit venue. Ensemble ils mèneront une vie de vertu qui leur apportera douceur et bonheur au quotidien.
Puisse Aristote guider leurs pas chaque jour.

Après un instant de silence, la diaconesse déclara :
Réaffirmons à présent notre Foi en Notre Créateur en récitant tous ensemble le Credo.

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Spm

Réciter le credo : une chose somme toute classique quand on fréquente suffisamment les bancs des églises. Mais quand on y vient après y avoir cloué les bans, tout devient différent et plus solennel.

C'est donc empreint d'une certaine émotion que Spm récita son dernier credo de célibataire (mais gageons que ce n'est pas le genre de pensées qui lui traversaient l'esprit en cet instant !), calant le rythme de sa voix sur celui d'Hermine en suivant le mouvement de ses lèvres.
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_hermine_

Le Credo récité, la diaconesse posa alors son regard dans celui des futurs époux. Le moment était venu, celui dont ils se rappelleraient sans doute toute leur vie durant... Son visage affichait la sérénité et la solennité que l'instant réclamait. Elle reprit la parole :
Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un envers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.
Satureia et Spm, est-ce bien ainsi que vous souhaitez vivre dans le mariage ?
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Omeyer59

Omeyer arriva en courant devant le cathédrale...
Il avait complètement zapé le rendez vous et s'en voulé a mort.
Il passa la porte du bâtiment et se cala dans un coin pour reprendre son souffle et ne pas interrompre la cérémonie de mariage qui semblait plus proche de la fin que du début..

Il se maudit intérieurement et se mêla aux invités.
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Se méfier de son talent est le premier pas du mérite

Satureia

Venant elle aussi de reprendre le crédo en même tant qu'Hermine et tous les invités, Satureia sentit que le temps du consentement n'allait plus tarder.

Et en effet, Hermine prononça la question fatidique,
Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un envers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.
Satureia et Spm, est-ce bien ainsi que vous souhaitez vivre dans le mariage ?...... Le souffle de Satureia si fit court.... Ces derniers mots trottaient dans sa tête...... Satureia et Spm, est-ce bien ainsi que vous souhaitez vivre dans le mariage ?..... Elle dévisagea son aimé.... Lui adressa un sourire....
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Satureia
Habitante de Tours
Admiratrice de coquelicots
Amoureuse de l'intendant du verger turon
Vitrioleuse à ses heures...

Zebracolor

zebra était dans la salle, pas comme Duc, mais comme ami. Il était venu en famille la dernière fois, lors des fiançailles, mais la il était seul.

Il s'amusa de l'hésitation feinte de Satureia au mots d'Hermine.
Quel beau couple ils formaient !

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Spm

Satureia a écrit:

Elle dévisagea son aimé.... Lui adressa un sourire....

Le dévisagé s'empourpra un peu. Pas de la honte, mais juste un zeste de palpitations cardiaques qui vous font grimper le sang aux tempes sans crier gare.
Mais laissons de côté ces histoires de coloris cutanés : comment hésiter une seconde quand le plus beau sourire de toute la Touraine vous rappelle incessamment que vous êtes déjà et continuerez à être le plus heureux des hommes ?

La réponse de Spm fusa donc avec clarté donc la cathédrale qui retenait son souffle, malgré un léger et court tremblement des cordes vocales le temps de poser sa voix.

Oui, c'est ainsi que je souhaite vivre dans le mariage avec Satureia : m'engager envers elle en lui offrant mon amour et mon respect tout au long de notre vie et [rougeur accentuée, car quel engagement !] en accueillant et éduquant avec elle les enfants que Dieu aura la grâce de nous donner. Bref, en partageant avec elle joies, peines et toutes aventures quotidiennes, pour le meilleur et pour le rire... euh... pardon, pour le pire.

Rires plus ou moins étouffés dans l'assemblée tandis que Spm terminait dans un souffle :

Mais de toute manière, il n'y aura pas de pire.
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_hermine_

Hermine regarda les fiancés qui s'empourpraient, Satureia qui semblait hésiter (sans doute davantage pour faire durer l'instant présent que par véritable hésitation quant à la réponse à la question posée) et Spm qui fit la plus longue réponse que la diaconesse n'ait jamais entendue. Habituellement, les futurs époux se contentaient d'un petit "oui" étranglé dans un souffle trahissant une émotion envahissante. Mais Spm n'était pas de ceux qui ont le verbe coupé juste par un mariage attendu depuis..... personne ne saurait plus donner de date exacte d'ailleurs !
Son parrain avait répondu. Hermine se tourna donc vers Satureia...
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Satureia

Satureia ne doutait en rien de sa réponse, elle prenait simplement le temps de calmer la joie intérieure et au moment de répondre, entendit les mots de Spm.

Elle rosit à son tour... Il venait de donner son engagement éternel... sa réponse ne se fit pas attendre.

Oui, je souhaite ainsi vivre dans le mariage avec Spm,
le choyer, le respecter, l'aimer, regarder dans la même direction que lui, sans cesse quotidiennement et pérennement, ... quand lui revint l'évocation des enfants en tête... et chérir nos enfants à venir.
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Satureia
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Spm

Petit silence des deux futurs profitant de l'instant présent. Hermine les regardant sans rien, Spm se dit soudainement que ce devait encore être à eux... ah oui, l'échange formel et officiel, selon la formule rituelle et consacrée !

Spm se tourna vers Satureia et la regardant dans les yeux au risque de s'y noyer (ceci étant dit, depuis le temps, il avait pris habitude et plaisir aux noyades et savait donc nager dans le bonheur !), lui demanda :

Satureia, ma tendre amie, acceptez-vous de me recevoir comme votre époux pour toute votre vie ?
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Satureia

Satureia qui se trouvait face à Spm ne le quittait point non plus du regard dans lequel elle s'était elle aussi plongée...

Satureia, ma tendre amie, acceptez-vous de me recevoir comme votre époux pour toute votre vie ?
Je le désire mon tendre aimé.

Puis à son tour, pour la questionnette solennelle, mit ses mains dans les siennes....

Spm mon tendre iamé, elle sourit, ... aimé, acceptez-vous de me recevoir comme vostre épousée pour toute vostre vie?
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Spm

La question est solennelle, la caresse des deux mains dans les siennes est... sensuelle...

Spm mon tendre iamé, elle sourit, ... aimé, acceptez-vous de me recevoir comme vostre épousée pour toute vostre vie?
C'est le plus cher de mes désirs, mon aimée.

Puis enchaînant avec la suite, comme répété moultes fois (on n'imagine pas les heures de répétition que nécessite une telle cérémonie !) :

Moi Spm, je vous reçois comme épouse et je serai votre époux. Je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Et Satureia à son tour de reprendre la formule consacrée :

Moi Satureia, je vous reçois comme épouse et je serai votre époux. Je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.
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_hermine_

Les serments venaient d'être échangés. Hermine sourit et fit un signe discret en direction de Grossmama avant de poursuivre la cérémonie :
Satureia et Spm, vous pouvez maintenant procéder à l'échange des anneaux.

La diaconesse espérait que le témoin n'aurait pas oublié les alliances avec le parchemin du texte récité précédemment ! Elle la regarda pour l'encourager à approcher et à transmettre aux futurs époux les symboles de leur union.
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Grossmama

Regard d'Hermine lorsqu'elle invite les amoureux à échanger les anneaux. Réponse des yeux accompagnée d'un sourire amusé : " Non Hermine, je n'ai pas oublié les anneaux. " Puis les yeux se baissent et se posent sur son poing, toujours fermement serré.

Grossmama relève la tête, s'approche de ses amis, les regarde, attendrie. Elle tend la main, dessert ses doigts et laisse voir les deux alliances, signes qui diront à jamais " Ces personnes sont unies par le mariage ".

Un doute à nouveau. Doit-elle remettre à chacun l'anneau de l'autre ou doit-elle rester ainsi et attendre que l'un puis l'autre s'en saisisse ? Elle décide de se placer un peu de côté, pour ne pas gêner l'assistance, et de rester main tendue. Cela facilitera l'échange. Ainsi ils auront les mains disponibles pour recevoir chacun le sien.
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Theram, à toi, mon âme

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Pour la Touraine, point de haine. Tours a mon amour

Satureia

Grossmama avait rassuré Satureia un peu plus tot, en lui montrant son poing fermé à en faire ressortir des rainures blanches....
Point de petit coffret, point de petit coussinet, qu'importait, le principal était que les anneaux soient préservés et présentés.

Grossmama s'approcha donc de Satureia qui venait de dire elle aussi son engagement, elle ouvrit la main et la présenta... Dans le rose de la paume, on ditinguait le lit des alliances qu'elle serrait fortement depuis un temps certain...

Tout en disant sa phrase,
Moi Satureia, je vous reçois comme épouse et je serai votre époux. Je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.
La mariée prit la main babordienne de Spm et glissa à son annnulaire un cercle de métal
Mon iamé, recevez et portez cet anneau scellant mon amour à jamais, qu'il soit témoin de ma fidélité et de mon dévouement, de ma constante présence à vos cotés dans la joie ou l'épreuve ... au doigt de l'intendant l'anneau prit place définitivement....

La mariée voulut que l'on précisa,
l'alliance choisie était incrustée de petites étoiles, celles qu'elle voyait dans les yeux de son iamé à chaque plongées...
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Satureia
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Spm

A son tour, Spm prit l'alliance que Grossmama lui présentait de sa main gauche (Spm est gaucher, ne vous l'avait-on point dit ?) qui s'enorgueillissait désormais d'un magnifique anneau étoilé.

Puis prenant la main gauche de Satureia de son autre main (la droite, vous me suivez ?), il glissa à l'annulaire gauche de sa belle meunière-géomètre-herboriste-étudiante buissonnière la seconde alliance :

Mon aimée, recevez et portez cette alliance scellant notre amour, qu'elle soit témoin de ma présence fidèle et quotidienne à vos côtés, dans les moments de joie que nous partagerons comme les épreuves que nous surmonterons.
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_hermine_

L'assemblée était restée silencieuse ; voulant elle aussi profiter de ce bonheur à l'état pur : se nourrir d'un peu de ce moment sucré, si doux, avant de quitter le lieu saint ; se rassasier de l'Amour que les époux se portaient et l'apprécier à sa juste mesure pour tenter d'en récolter quelque bienfait en son coeur parfois meurtri.
La diaconesse n'avait pas échappé à l'attitude des fidèles présents. Elle s'était bien gardé d'intervenir ; avait souri à Grossmama lorsque cette dernière avait révélé les anneaux brillants dissimulés au creux de sa main.
Lorsque les alliances furent passés aux doigts des aimés, que les serments furent échangés, Hermine reprit peu à peu conscience de son rôle et abandonna sa posture de spectatrice émue et attendrie pour retrouver son rôle d'officiante chargée de prononcer la phrase scellant officiellement l'union maritale :
Satureia et Spm, vous voici maintenant mari et femme, unis devant Dieu pour l'Eternité...

Laissant quelques secondes aux époux et aux amis présents pour se remettre de leurs émotions, Hermine regarda Boudicca ; lui signifiant par là même que son tour était venu.
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Grossmama

Les anneaux échangés, placés aux doigts des amoureux, scellaient l'union de Spm et Satureia. Ses amis étaient enfin mariés.
Grossmama s'écarta et reprit sa place sur le côté.
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Theram, à toi, mon âme

Salamandre d'airain. Forgeronne et porcicultrice.
Pour la Touraine, point de haine. Tours a mon amour

Ptelilie

J'étais en retard, quand j'étais arrivée chez moi, j'avais ouvert mon courrier et en ayant vu une invitation pour le mariage de Satureia et Spm aujourd'hui, je mettais habiller vite fait mais je n'avais pas courut assez vite.
J'étais enfin arrivée devant la cathédrale, j'entrouvais la porte et vit un beau baiser qui scellait cette union tant attendu.
Je me mis le plus discrètement possible dans le fond de la cathédrale afin de voir la fin de la cérémonie.
Que c'est beau de voir des personnes amoureuses s'unir .

Boudicca

Boudicca, à coté d'Hermine et de Grossmama, en sa qualité de témoin, suivit la cérémonie debout près de l'autel. Elle faillit laisser échapper son émotion au moment de l'échange des voeux puis des anneaux. Cela faisait si longtemps qu'elle attendait ce moment pour ses filleuls. Il fallait qu'elle se reprenne vite si elle voulait présenter une voix claire et sans trémolos. Quel idée aussi de vouloir de al faire chanter et en public qui plus est !
Ils voulait l'entendre chanter très bien! Ils seront pas déçus peut etre que la diaconesse ne verrait pas cela d'un très bon oeil mais tant pis.
Elle s'avança donc vers l'assemblée, s'éclaircit quelque peu la voix puis entonna les deux premiers couplets et le refrain.

Citation:

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
De la parfaite hémistiche
Aimant la mesure
Céleste césure,
Faisant pâlir le pastiche.
Les vers ciselés
Bien proportionnés
Pour mon esprit ont les charmes
Si harmonieux
Du plus haut des Cieux
Brillant à travers tes larmes.

Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Paix, foi, et volupté.

Les divins présents,
Créés du néant,
Qui précédait notre monde;
Les plus rares fleurs,
Leur terre, rondeur
Et les cercles purs de l'onde,
Les riches buissons,
Océans profonds,
La splendeur virginale,
Tous nous parlent en fait
À l'âme en secret
Sa belle langue natale.

Puis, frappant dans ses mains, invitant la foule rassembler à l'accompagner pour reprendre le refrain. Bah oui, c'est un peu triste de chanter seule et tellement plus convivial de chanter en groupe !

Citation:

Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Paix, foi, et volupté.

Puis, elle amorça le dernier couplet et refrain qu'elle entonna avec l'assemblée de volontaires qu'elle avait réussi à conquérir, reprenant plusieurs fois le refrain.

Citation:

Vois sur ces bâtards
S'écraser le hasard,
la chaotique ironie,
Car pour assouvir
Leur moindre désir,
Ils ont brisé l'Harmonie.
La beauté résulte,
Le bonheur exulte
De nos rythmiques prières
Et du nombre d'or,
l'Éternel effort
Fait rejaillir la Lumière.

Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Paix, foi, et volupté.

Boudicca reprit sa place souriant à Hermine attendant malicieusement sa réaction.
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Gatimasse

Satureia était magnifique, et Spm, on ne peut plus beau!
Quel beau couple, marié dorénavant!
Elle suivait la cérémonie, et vit l'anneau, très bel anneau, elle se disait que si un jour elle se remarierait, sa bague ressemblerait a celle ci.

Satureia et Spm, vous voici maintenant mari et femme, unis devant Dieu pour l'Eternité...

ENFIN!

Euh...

Un peu confuse, Gati souria, leur montrant qu'elle était contente que ce moment soit enfin arrivé!
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Dame de Saulaie. Rhiana tu es morte à mes yeux.

Satureia

Boudicca avait entonné le cantique d'une très jolie façon. Elle en était ravie... Tout compte fait sa marraine savait très bien chanter, quoiqu'elle en disait....

Et c'est après avoir entendu la dame chanter, qu'elle prit conscience qu'elle n'était plus Satureia la fille de salvia et de Montana arrivée il y a quelques temps déjà à Tours, mais l'espousée de Spm.
Elle n'était plus moiselle mais dame... Voilà qui lui donnait un nouveau petit coup de vieux...

Aussi ravie, qu'enchantée, qu'aux anges, elle donna doux baiser à son épousé... sur la joue... comme elle en avait l'habitude depuis des années, à chaque fois qu'elle en avait envie ou pour les moments importants.
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Satureia
Habitante de Tours
Admiratrice de coquelicots
Amoureuse de l'intendant du verger turon
Vitrioleuse à ses heures...

Zebracolor

Zebra était ravi d'avoir entendu Boudicca chanter comme cela, Il repris en coeur avec la foule le refrain et frappa des mains...

Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Paix, foi, et volupté.

C'était surprenant mais cela donnais une bonne ambiance gaie à cette chanson et cette cérémonie.

Une Belle journée ! Un beau mariage !
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_hermine_

Boudicca s'était avancée. Elle ne semblait plus aussi fébrile que la veille et un mince sourire paraissait même se dessiner sur son visage. Elle entama le chant d'une voix claire et bien posée. Mentalement, la diaconesse l'accompagnait : ce cantique était l'un de ses préférés et son amie l'interprétait merveilleusement. C'est alors qu'au moment d'aborder le refrain, la blonde turonne s'enhardit et se mit à frapper dans ses mains. L'assemblée, tout comme l'officiante, fut d'abord saisie par la surprise d'un tel changement. Mais le bonheur de la marraine-témoin jaillissait d'une manière si naturelle que bientôt, de nombreux fidèles l'accompagnèrent. L'archidiaconesse, une fois la stupeur passée, se fendit d'un immense sourire et se joignit finalement aux paroissiens visiblement désireux de partager ce moment de joie avec les nouveaux époux.
Boudicca reprit sa place. Hermine reçut son regard malicieux et lui répondit d'un air faussement courroucé avant de reprendre la parole :

Chers fidèles, avant d'achever cette cérémonie, je vous propose de vous approcher pour partager le pain et le vin, symboles de l'Amitié qui nous réunit ici.

Hermine fit passer des coupes contenant le vin et partagea les pains qu'elle avait apportés. Lorsque la communion fut achevée, elle annonça :
Cette cérémonie est maintenant terminée.
Je vous invite à vous approcher et à venir féliciter les mariés.
Gageons que le bonheur inonde leur quotidien et que l'éclat du Soleil les couvre de sa chaleur et de ses bienfaits.
Puisse Aristote guider leurs pas et le Très-haut veiller sur eux,
Amen.

Des murmures commencèrent alors à s'élever de la foule présente dans la cathédrale. Les sonneurs avaient été envoyés par la diaconesse pour se suspendre à la corde des cloches et annoncer à tous que la célébration du mariage avait bien eu lieu. Les mariés respiraient le bonheur et leur amour mutuel se lisait dans leur regard. Bientôt ils furent entourés par une multitude de paroissiens se pressant pour les féliciter.
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Spm

Ils aimaient voir leur ville en fête et en sourires
S'extasiant des vocalises de Boudicca,
Entendaient dans la musique les chants, les rires,
Rythmés par les mains qui claquent de Zebra
Eperdus de sentiments qui se bousculent
Etourdis, désemparés, ils restaient là
Quand soudain Hermine annonça la fin du culte
Et la foule vint les féliciter à tout va.

Entourés par la foule qui se presse pleine d'ivresse,
Enlacés l'un contre l'autre ils ne forment qu'un seul corps
Et le flot sans effort les pousse enchaînés l'un et l'autre
Et les laisse tous deux épanouis, enivrés et heureux.

[Pioupiou et Pipelette, nos deux pigeons voyageurs favoris, sont heureux de vous annoncer la participation imprévue de leur cousine Edith à la fête]
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Filons remplir la carte du verger de Tours !

Satureia

Et c'est ainsi que le mariage de Satureia et Spm venait d'être officié. Les alliances échangées pour "pour toujours" données et accrochées aux annulaires... il restait à leur souhaiter bon vent dans cette palpitante aventure de la vie maritale.

Tous deux rayonnants de bonheur, joie, allégresse et autre superlatifs joyeux, sortirent de la cathédrale.
Arrivés sur le parvis, ils se retournèrent vers tous et les invitèrent à la longère les rejoindre où se déroulerai le fameux banquet...
Car dans tout mariage qui se respecte, il y a banquet, et Satureia avait passé du temps à tout préparer.

Invités ou non, tous seraient les bienvenus...
La longère était suffisamment grande, la grange aussi...
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Satureia
Habitante de Tours
Admiratrice de coquelicots
Amoureuse de l'intendant du verger turon
Vitrioleuse à ses heures...

Thimothee

Les immenses portes de la Cathédrale se poussaient lentement, sous l'action d'une petite force, vu à quel allure et à quelle vitesse elles bougeaient. Pas rapidement, mais s'ouvraient surement, frottant légèrement le plancher bien garni et solidement ferme. Elles faisaient un léger grincement jusqu'à arrivée à terme, se collant contre le mur.
L'ombre d'une personne se faisait voir au milieu de l'espace laissé par la porte. Cette personne s'avança d'un pas sur vers l'intérieur de l'édifice profond et immense, c'était Thimothée, le diacre de Chinon.

Il semblait bien que cette journée lui devait être très mémorable, se présenter en premier dans la Cathédrale, ça lui coutait surement cher!
Il attendait ainsi la soeur Hermine, l'archidiaconesse, qui devait venir le rejoindre afin de commencer cette messe!

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Princedusud

Le prêtre de Chinon,Prince, était arrivé à cheval avec son palefrenier Simon.
Il lui confia son cheval et passa comme il le fait souvent par une porte dérobée que peu de gens connaissaient...
On arrivait dans une petite salle qui donnait sur le Choeur.

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

_hermine_

Hermine devait rejoindre Thimothée, les paroissiens et les fidèles tourangeaux pour une messe un peu particulière. Quelques petites choses à régler à l'archevêché puis elle prit la direction de la cathédrale de Tours, un parchemin roulé, scellé et serré dans sa main droite.
La vision de l'édifice imposant et ouvragé avec délicatesse la ravissait chaque fois qu'elle s'en approchait. La porte était déjà ouverte. La jeune femme passa le portail et s'immobilisa quelques temps à l'entrée de la nef afin que ses yeux s'habituent à la pénombre et que son âme se coule pleinement dans la quiétude du lieu. Elle se recueillit quelques instants et dévoila sa présence à ses deux amis clercs de Touraine : les complices de Chinon ! Un grand sourire se dessina sur son visage, heureuse de les retrouver :
Bonjour à tous les deux.
J'espère que vous allez bien.
Mes amis, je suis ravie de partager cette messe avec vous aujourd'hui.
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Princedusud

Prince avec sa gouaille toute naturelle leva les bras au ciel et dit:

Par Aristote,Christos et tous les Saints,et bien ce jour est à marquer dans les annales!
Le triumvirat qui fait honneur à sa province!

Fait un baise-main à Hermine et une accolade fraternel à Thimothée.Ses amis de toujours pour toujours.
C'était peut-être ça le plus beau,cette notion de perrenité et de non conformisme qui donnait force et foy à ces trois clercs....

On a le temps de gouster le vin de messe ou on commence l'Office?
Hermine,vous serez le maître de cérémonie,je vous en prie!

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

_hermine_

Prince avait le don : le don d'illuminer les moments anodins comme les plus sérieux, le don de donner le sourire à la diaconesse, le don de l'Amitié. Elle reçut le baise-main avec un léger rougissement des pommettes même si son ami agissait avec une légèreté toute naturelle :
Ah non Prince, pas de vin de messe avant la messe !
Et je ne serai pas maître de cérémonie. Aujourd'hui, c'est Thimothée qui est à l'honneur.
C'est à lui de décider de débuter l'Office.

Hermine se tourna vers le diacre de Chinon et attendit, souriante, sa décision.
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Thimothee

Voici venus ceux qui étaient attendus, Prince et Hermine. Thim partit les accueillir tous les deux aussitôt, il salua d'une révérence la soeur Hermine, avant d'accueillir Prince dans ses bras!

Je me sentais bien seul!

En pleine forme comme d'habitude nostre curé! ^^

Bon, je pense qu'on ne va pas trop tarder à passer au vif du sujet!
Je vais faire sonner les cloches à présent, faut attirer les paroissiens!

Thim indiqua à son jeune compagnon, Benjamin, d'aller faire tonner les cloches, la messe allait commencer!
Lui, pendant ce temps, allait se préparer derrière l'autel, mettant chaque chose comme il faut avant l'arrivée des fidèles.
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Joce_de_sevillano

Une vieille calèche s'arrêta devant la cathédrale de Tours.
En descendirent les deux clercs de Loches venus assister à cette célébration.

Le Père Joce attendit le frère Albérius avant de monter l'escalier menant au parvis.

Arrivé en haut, il salua les clercs présents.

Bonjour Dame Hermine.
Père Princedusud, c'est un plaisir de vous revoir.
Frère Thimotée, je vous souhaite une excellente journée.

Elle s'annonce très agréable cette journée!

Alberius

Alberius descendit de la calèche et suivit le Père Joce, montant les marches de la Cathédrale, arrivant à coté de lui, il salua Dame Hermine, Père Princedusud et le
Frère Thimotée.

- J'espère que nous ne sommes pas en retard ?

je ne voudrai point rater cette cérémonie.
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Zebracolor

zebra arriva, certainement sa dernière messe en tant que Duc, pour l'instant...

Il allais mieux et le repos à Tours au château lui permettait de guérir.

Il entra dans la cathédrale et alla vers la jolie troupe assemblée pour les saluer !

Bonsoir Hermine, Thimoté, Albérius, Prince !
Que de beau monde !
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Princedusud

Prince choississait une chasuble à la sacristie

Quand Le Père Joce et le Frère Albérius arrivaient de Loches...
Il les salua et était très heureux de les voir en cette belle journée à la cathédrale

-Mes Hommages Père Joce et Frère Albérius!
-Très heureux que vous soyez présents!
-Bon alors,nous sommes prêts!,elles sonnent quand ces cloches?

Sur ces entrefaits,Sa Grasce arrivait!

Prince se précipita et ne savait plus s'il devait faire la révérence,l'accolade ou ne rien faire!

Vostre Grasce,c'est toujours plaisir de vous rencontrer!Vous êtes un exemple pour l'Eglise et espérons que l'Amitié Aristotélicienne se perpétue!
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Thimothee

La messe allait commencé, Thim prit donc la direction de la sacristie, après avoir laissé un mot concernant sa destination.

Quelques minutes plus tard, il sortit neuf comme un sous-neuf, avec sur son dos, une soutane noire.
Aussitôt de retour, il vit arriver les deux clercs de Loches qu'il salua très affectueusement, très content de voir qu'ils ont fait le déplacement pour cette messe.

Ah! Loches est fièrement représenté!
Ne vous inquiétez pas, vous êtes bien à l'heure!

L'arrivée du Duc se fit bien remarqué vu avec quelle prestance il s'affirmait.

Bien le bonjour vostre Grasce, c'est un réel honneur que de vous recevoir!

Un sourire se dessina sur les lèvres du diacre.
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Thimothee

Les cloches sonnaient et se faisaient entendre dans toute lé région appelant les paroissiens à venir partager la messe qui allait commencer en Cathédrale. Leurs retentissement étaient fort et continus.

L'assemblée, présente, reçue les premières paroles de bénédiction sorties de la bouche du diacre, qui se réjouissait toujours autant de voir le peuple Tourangeau toujours et autant dévoué pour rendre Gloire au Seigneur!

Nous sommes tous réunis ici lieu pour célébrer la louange du Seigneur, votre déplacement n'est pas en vain, car en entrant, en dépassant ces deux portes, vous êtes condamnés à être bénis, à recevoir la Faveur du Très-Haut! Bénis par le Très-Haut, le Très-Saint, le Tout-Puissant.
Mais ces bénédictions touchent des corps purs, lavés et propres, pour cela je vous invite tous frères et soeurs à crier au Seigneur afin qu'Il nous pardonne nos péchés!

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Princedusud

L'Office avait commencé et Prince repris avec Thim:

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
A tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée,
En parole, en action et par omission.
Oui, j'ai vraiment péché.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

_hermine_

Les clercs de Touraine étaient à présent réunis sur le parvis de la cathédrale. Hermine eut une pensée pour Feuilllle qui manquait à cette assemblée.
La diaconesse salua l'arrivée de l'équipe lochoise. Visiblement, les duos de clercs masculins semblaient bien fonctionner en Touraine. Alberius et le Père Joce s'avançaient d'un pas dynamique et assuré. La jeune femme les accueillit avec plaisir. Après quelques échanges d'amabilité, ils allaient pénétrer dans la cathédrale lorsque le Duc fit son apparition.
Bonjour Votre Grasce. Je suis heureuse de vous retrouver icelieu.

Zebracolor fut accueilli avec chaleur et l'archidiaconesse laissa l'ensemble des fidèles pénétrer dans l'église tout en scrutant l'assemblée : pas un seul conseiller ducal alors que la cérémonie avait été annoncée au château. Mis à part les clercs, aucun prétendant, inscrit sur les listes électorales n'était présent. Ah, le duché aristotélicien, si bien mentionné dans les programmes...

Hermine sortit de ses pensées et remonta la nef. Elle ne voulait faire attendre Thimothée. Elle s'installa avec l'ensemble du clergé et sourit à l'officiant qui s'apprêtait à prononcer ses premières paroles. La diaconese récita avec conviction la prière de confession ; aujourd'hui elle en avait particulièrement besoin.
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Ruthenix

le seigneur de sainct avit aux vues de sa nouvelle situtaion avait du acheter un nouvel habit pour les cérémonies et mis le vieux costumes miteux de son grand père a la cave .
empêtré dans le niveau tissus il essayait de faire aller Paul avec jacques en se promettant qu il fallait qu il embauche une bonne .
tout d un coup il entendit les cloches annonçant l office,il serra ca ceinture ,attrapa une bourse et se précipita vers la cathédrale .

l office avait commencé ,il essaya de se faire le plus discret possible et alla s assoir devant ,faisant une inclinaison de tête pour saluer notre grasce mais aussi ceux qui l entourait.

a ca gauche une statue le défiait du regard ,il allait pas se laisser faire par cet hurluberlu de granite . et il planta son regard dans celui de la statue esperant lui faire baisser les yeux. qui allait craquer en premier? c etait un de ses passse temps favori durant les cérémonies un peu longuette.

Joce_de_sevillano

Le curé de Loches fit un court salut de la tête devant le duc tourain qu'il croisait pour la première fois depuis son arrivée. Le prêtre tenta de cacher sa suprise approbatoire de voir un duc participer aux évènements religieux. C'était un bel exemple pour la population et cela n'était pas courant dans les duchés qu'il avait traversés.

Le curé avait suggéré à Albérius d'arriver en soutane noire ajustée pour ne pas trop attirer l'attention. Ils suivirent ainsi discrètement la procession des clercs et ils s'installèrent un peu en retrait sur l'autel pour être prêt à assister si on leur demandait.

Après un court receuillement, le père écouta l'introduction du frère Thimotée et répondit en coeur lorsque les prières commencèrent.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
A tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée,
En parole, en action et par omission.
Oui, j'ai vraiment péché.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Alberius

Alberius reprit en coeur :

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
A tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée,
En parole, en action et par omission.
Oui, j'ai vraiment péché.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés

Beaucoup de monde était présent, il avait salué quelques personnes qu'il connaissait de vue.
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Princedusud

Le Père Prince était ravi de la présence de toute cette nomenklatura et temporelle et sprirituelle et pour le démontrer,il faisait des clins d'oeil à tout le monde^^
Il était en communion et avec le Très-Haut et tous ceux ceux qui étaient présents.
Il pensait très fort à Soeur Feuilllle et fît un grand signe de teste comme pour dire à son ami un peu fébrile qu'il pouvait continuer la cérémonie...
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Thimothee

A présent que tous étaient repentis, l'atmosphère devenait très souple en la présence de l'Esprit Saint du Seigneur qui venait mettre en état tous Ses enfants, aussi bien spirituellement que moralement!
Thim alors prit le Livre des Vertus qu'il ouvrit en se mettant au passage qu'il s'était lui même choisi pour ce jour là! L'ayant trouvé, il fit la lecture à haute et intelligible voix.

Extrait de Saint Apôtre Nikolos : Epître sur le travail

Citation:

Par le travail, l'activité, l'homme se libère des nécessités naturelles, il apprend à contrôler ses pulsions et ses désirs, il se donne des règles, apprend à se construire, se discipline et éloigne ainsi de lui les vices que porte en elle l’oisiveté et qui le rendraient esclave de la Créature Sans Nom et de ses pièges.

Le travail est donc un bienfait ; il est, en effet, une condition de la bonne santé morale et physique, de l'équilibre et du développement des facultés humaines. C'est une erreur de croire que l'on puisse conserver intacts ses dons ou ses facultés dans l'oisiveté. Nous ne développons nos capacités et n'augmentons nos forces que par l'exercice que nous leur donnons. La même expérience vaut pour les nations et pour les individus. Une grande nation ne se fait pas par un privilège ou une faveur de la chance : elle se fait par le travail continu de tous ses enfants de génération en génération et si la cité de Corinthe, jadis, avait moins paressé et avait montré plus d’assiduité au travail, elle ne ploierait pas aujourd’hui sous le joug de l’Empire romain, punition que Dieu lui a infligée à cause de sa paresse.

Ah, ce texte disait tellement vrai!

Le travail, le plus beau mérite que peut avoir un Homme, de part son courage, sa bravoure, sa volonté, son envie et sa détermination a toujours bien faire! C'est par son travail que l'on peut reconnaitre, en un Homme, ses qualités et ses performances, cela est comme un réveil des différents dons enfouis en chacun de nous, enfouis par Dieu, dans son immense Sagesse!

Ce extrait montre les différentes vertus du travail bien fait et ce qu'il apporte à ceux qui sont ses partisans.
L'homme doit aimer le travail, aimer se dépenser pour avoir une indépendance sur tous les plans, afin d'être libre d'agir a sa guise et comme il le souhaite! Il apprend de lui même des connaissances et ses facultés apprises lui restent innés, ce qui lui apporte discipline et respect des uns et des autres.
Le manque de travail conduit a la paresse, et cette paresse ne cultive rien de bien bon en un homme, elle ne fait qu'apporter ruine à son esprit et la perte de son bel apprentissage non fortifié par un supplément de travail.
Le travail est le moyen le plus noble et le plus digne de gagner sa vie et d'en être véritablement fier!

Les hommes de notre époque ont à présent pour idéologie le vol et les cambriolages, ils y trouvent plaisir, en créant désolation et peine derrière eux. C'est la dure vérité de la vie même si on n'arrive pas à l'accepter.
Le Sans Nom à su s'immiscer dans notre vie et à réussi à chambouler notre quotidien, la paresse, l'oisiveté a réussi a nous habiter et nous détourner de notre mérite. Le travail qui devait être notre attitude de tous les jours, a été substitué par ce péché qui nous empêche de pouvoir prospérer.
Voila donc pourquoi, le travail est le chemin qui mène à la liberté. Un liberté certaine qui rend indépendant de tout.
Sachez que seul le travail paie!!
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Thimothee

Le diacre leva les deux mains vers le ciel, et invita tout le monde à se joindre à sa prière!

Proclamons notre Foy, à travers le Crédo Aristotélicien qui nous unit tous!

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Zebracolor

zebracolor répondit à Prince,

Un exemple... il me semble bien que non... sinon beaucoup plus de monde serais présent ici... mais peut être les beaux conseillers préfèrent leurs privilèges à leurs devoirs...

Puis zebracolor répondit à Thimothee,

Je vous remercie, mon cher Diacre.

Puis il alla s'assoir à la place d'honneur, au milieu des bancs du conseil... qui restaient vide. Non, Le Seigneur de Saint Avit, Ruthenix, qui avant changé ses braies... ses chemises et même ses bottes venais de faire son apparition.

Zebra le saluât de la tête et Ruthenix s'assit sur le coté, fixant du regard une statue

Zebra se dit, "elle a pas du payer ses impôts cette statue..."

Il repris la prière, pensant à ces 4 derniers mois et sa dernière sortie au conseil...
Je confesse à Dieu Tout-puissant,
A tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée,
En parole, en action et par omission.
Oui, j'ai vraiment péché.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés

Mais même à la fin, de la prière, il se dit qu'il n'avait dit que la vérité.
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_hermine_

Au moment où Thimothée allait procéder à la lecture, Hermine reconnut le CAC de Touraine qui faisait son entrée. Elle le salua d'un sourire discret et se concentra de nouveau sur le sermon de Thimothée : le travail.... le sujet était bien choisi !
L'archidiaconesse suivit le diacre de Chinon et récita le Credo avec ferveur :

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Princedusud

Prince acquiesça à Sa Grasce d'un hochement de teste approbateur.Entre temps,Ruthénix était arrivé dans une livrée toute neuve et le curé lui fit un grand sourire comtemplateur.Thimothée avait délivré le sermon avec enthousiasme et Hermine se sentait bien à l'aise parmi tous ces clercs de sexe mâle...

C'était l'heure de la prière,Prince leva les mains vers le ciel et reprit le credo en choeur:

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Joce_de_sevillano

Tiens, une lecture que je ne connais pas. Intéressant.
Le travail pour l'individu et le travail pour le progrès de la société.
Un choix à saveur presque politique. Avec un joli sermon modéré. Parfait !

Le père récita le crédo avec les autres personnes présentes.

Thimothee

L'assemblée présente se faisait imprégné dans le sermon dit qui pouvait faire rappeler à chacun a quel point le travail est important, non seulement pour lui, mais aussi pour son village, pour son duché.
Le repas Saint était prêt. Avec un grand sourire, Thim reprit...

Je vous invite, à présent, à vous approcher, afin de célébrez tous ensemble l'Amitié Aristotélicienne en partageant le pain et le vin Au nom du Très-Haut.

Amen!

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_hermine_

Les fidèles s'étaient avancés, avaient partagé le pain distribué par Thimothée et avaient repris leur place, attendant la fin de la messe. Hermine lança un regard interrogatif au diacre de Chinon et comprit à sa réponse muette qu'elle pouvait maintenant intervenir.
L'archidiaconesse invita Sa Grasce Zebracolor à l'accompagner auprès de Thimothée.
Se plaçant à la droite de l'officiant, elle déroula le parchemin qu'elle tenait en sa main depuis le début de la cérémonie.
Chers fidèles, je souhaite vous faire lecture d'un document important qui symbolise un travail de confiance qui a pu être établi durant ce dernier mandat entre le Duché de Touraine et l'Archevêché. Je tiens pour cela à adresser mes remerciements les plus sincères à Notre Duc ici présent.

Ce n'est pas un hasard si Frère Thimothée, diacre de Chinon, a officié aujourd'hui.

La jeune femme déroula le contrat signé et scellé et en fit lecture :

Citation:

Le Concordat de Touraine procède que :
/SPAN>

Citation:

III.6 L'Eglise Aristotélicienne s'engage à tout faire pour placer un curé dans chaque paroisse de Touraine afin que les messes dominicales puissent avoir lieu.
En contrepartie, le Duché s'engage à soutenir financièrement le clergé tourangeau : le duché aidera les diacres à devenir prêtres par la mise en place de prêt d'écus à taux zéro et sur présentation d'un dossier par le prélat en charge du diocèse concerné. Ce prêt ne sera possible que si le futur prêtre reste en Touraine après son ordination pour officier, et ce pour un délai minimum de 6 mois.

En date du 5 février 1458, toutes les paroisses de l'Archidiocèse de Touraine sont dotées d'un curé ou d'un sacristain afin d'assurer des messes In Gratibus et Res Parendo
Des diacres officient également dans les dites paroisses.
Actuellement le diocèse de Tours compte, trois vicaires, chanoines ou archidiacres, Cinq prêtres ordonnés, cinq diacres.

Frère Thimothée est nommé depuis le 31 août 1457 en tant que diacre de Chinon.
Afin de l'aider à progresser dans la voie qu'il a choisi, et conformément à l'article III.6 du Concordat cité ci-dessus, le Duché de Touraine propose de lui allouer une aide financière répartie comme suit :
un don de 400 écus
un prêt de 400 écus, remboursable en 6 mois.

En contrepartie, Frère Thimothée s'engage à rester officier en Touraine durant un an après réception de l'aide financière.

Fait à Tours, le 16 février 1458
SE Clodeweck représenté par Monseigneur Hermine

Sa Grasce le Duc Zebracolor

Frère Thimothée

Après une lecture minutieuse, Hermine regarda sa Grasce Zebracolor, se demandant s'il souhaitait intervenir.
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Thimothee

La messe tirait a sa fin et la remise du mandat d'aide financière venait d'être lu devant toute la Cathédrale par l'archidiaconesse, Hermine Hanke. Elle était arrêtée juste à coté de lui avec le Duc Zebracolor qui avait accordé sa voix pour cette aide.
Thim ne bronchait pas, mais avait le coeur en joie du fait qu'il allait pouvoir, avec l'aide du Duché, atteindre plus rapidement la route de l'université. Il souriait simplement attendant l'intervention du Duc avant de pouvoir clôturer cette belle messe.
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Zebracolor

Zebra fit une pose avant de prendre la parole

Chers fidèles de l'église Aristotélicienne, j'ai souhaité accéder à la demande de Hermine et de Thimothee afin de vous permettre a vous tous de bénéficier de l'enseignement d'Aristote. Il est important pour moi, pour le conseil du Duché de Touraine, que tous vous puissiez au plus près de votre village, que vous puissiez bénéficer de sa parole.

Thimothee c'est engagé à servir Aristote et notre Duché pour un an. Je le remercie.

zebra fit un geste pour passer la parole à Thimothee
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Thimothee

Thim sourit. Les discours n'étaient pas trop son fort, mais il allait pas quand même se taire sur ce geste de bienveillance.

Je suis à la fois enchanté et heureux de voir la confiance que vous avez placé en moi, à travers cette aide financière qui me permettra de monter vite les échelons et atteindre le statut de Prêtre Théologien.
Engagement à servir le Seigneur pour un an en Touraine, oui je le fais et je sais, avec une ferme certitude, que je vais me sentir mieux chez moi plutôt qu'autre part ailleurs!
Je fais seulement l'œuvre à laquelle le Très-Haut m'a appelé sur cette terre des hommes, qui est de transmettre Son Message Divin, afin que tous soient appelés à entrer dans Son Paradis Céleste et y vivre une vie d'Éternité!
Je vous dis Merci du plus profond de moi même, Merci!

La messe était alors terminée, tous se mirent à applaudir à la fin des discours. Le diacre profita pour saluer chaleureusement le Duc, Zebracolor, le remerciant grandement de son geste. Il se tourne ensuite vers la soeur Hermine et lui fait une révérence avant de lui faire ses remerciements également, puis salue l'assemblée présente qui a eu la bonne foi de se déplacer jusqu'à la Cathédrale pour le soutenir.
Il lacha au passage un regard à son Alter Ego, le Père Prince, un regard complice suivi d'un geste amical de la main pour lui prouver toute sa sympathie.

_hermine_

Retour en cathédrale, matin claironnant pour une nouvelle cérémonie, pour un nouvel accueil : cela suffisait à mettre en joie l'archidiaconesse. Personne n'était encore présent à part les deux hommes dépenaillés à qui elle donna un morceau de pain en attendant l'heure d'appeler les fidèles à se rassembler. Elle avait le temps de préparer l'autel comme elle le souhaitait.
Elle franchit la porte ; comme chaque fois resta un instant immobile avant de remonter la nef. Elle dévoila un mince sourire involontaire, heureuse et sereine dans le lieu saint. Elle déposa pains, vin, fleurs, livre des vertus et bougies et prit le temps de se recueillir, sereine dans la solitude de l'instant.

Lorsqu'elle se sentit complètement prête, elle arrangea les fleurs amenées pour l'occasion dans une composition mêlant lierre sauvage et beauté contrastante de roses colorées.

Elle contempla le résultat et, satisfaite, elle se dirigea d'un pas alerte vers le parvis. Elle indiqua aux sonneurs que l'heure était venue de se mettre à la tâche. Une volée de cloches annonça à tous qu'un baptême aurait lieu aujourd'hui.
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Arthur7

Arthur arriva par ce matin printanier, habillé de ses plus beaux vêtements, tirés à quatre épingles. Il espérait qu'il n'en avait pas trop fait.Enfin, valait mieux trop que pas assez.

Aujourd'hui était un grand jour, celui de son baptême, événement qu'il souhaitait concrétisé depuis des lustres maintenant. Chose sera faite, voilà l'essentiel.

Il poussa la lourde porte de la cathédrale dans un grincement involontaire, imposante bâtisse, qui à elle seule, imposait respect et recueil. Des bougies éclairaient d'une douce lumière le monument religieux, alors que quelques rayons de soleil coloraient doucement les vitraux, se substituant en quelque sorte à une révélation divine. Une agréable senteur florale parvint jusqu'à ses narines. Le calme qui y régnait contrastait avec le brouhaha extérieur d'une ville en pleine activité.

Il aperçut l'archidiaconesse, en qui il éprouvait un profond respect. Tout sourire, il se dirigea en sa direction.

_hermine_

Hermine n'attendit pas bien longtemps avant que le futur fidèle fasse son apparition. Un sourire illuminait son visage et il semblait rayonner dans ses plus beaux atours. La diaconesse s'avança vers lui pour le saluer :
Bonjour Arthur. Vous êtes resplendissant ! Cela fait plaisir à voir ! Auriez-vous déjà été touché par la grâce divine ?!

La jeune femme sourit et ajouta :
Vous êtes donc le premier arrivé pour votre baptême. Nous allons attendre quelques instants. Je suppose que votre marraine ne devrait pas tarder.
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Bitterly

Depuis le premier mars, chaque jour que le Très-Haut faisait, Bitterly pensait "n'oublie pas, bientôt le baptême d'Arthur", "n'oublie pas, bientôt le baptême !"... Tant et si bien que fatalement, le jour-j elle en vint à oublier. Heureusement une missive de son ami le lui rappela in extremis. Oh bien sur elle aurait surement fini par s'en souvenir au dernier moment, ou un peu en retard... M'enfin.

Courrant, elle se précipita à la Cathédrale de Tours, après un passage infructueux a l'eglise de Vendôme... Mais il est vrai qu'après tout Hermine ne devait pas faire le déplacement pour un seul bapteme à Vendôme...

Les joues rougies par le froid et sa course effrenée, elle parvint tout de même a arriver, et à l'heure s'il vous plait.

- Bonjour... *houh* Hermine, bonjour Ar *houh* thur ! Me *houh* voilà !

Petit sourire.

- Scusez hin je *houh* reprends mon souffle et c'est bon...
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~en cours~

_hermine_

Arthur n'eut pas le temps de répondre à la diaconesse que sa marraine arrivait déjà sur le parvis, soufflant bruyamment, un peu moins apprêtée que le futur baptisé pour l'occasion mais au moins pleine de naturel ! Hermine rit en voyant Bitterly se précipiter vers eux et s'arrêter à moitié courbée par l'effort :
Bonjour Bitterly. Prends le temps de reprendre ton souffle. Les fidèles commencent juste à arriver.

Hermine désigna quelques villageois qui s'engouffraient dans l'église tout en les regardant du coin de l'oeil. L'officiante les saluait d'un sourire et d'un hochement de tête afin de les rassurer sur l'état de santé de la Chambellan de Touraine !

Lorsque tous eurent été accueillis comme il se devait et qu'ils eurent pris place à l'intérieur de la cathédrale, l'archidiaconesse invita Arhtur et Bitterly à remonter la nef avec elle afin de prendre place devant l'autel.

Se tournant vers l'assemblée, vérifiant que tout allait bien pour les deux vendômois qui se trouvaient face à elle, elle scruta les rangées de bancs à moitié vides et commença la cérémonie :
Chers paroissiens, chers fidèles, Bonjour à vous.
Je déplore que cette merveilleuse cathédrale ne soit pas pleine de fidèles aujourd'hui pour célébrer ce jour heureux.
En effet, aujourd'hui la communauté aristotélicienne va accueillir en son sein un nouveau fidèle en célébrant le baptême de Messire Erthur ici présent.

Je vais commencer par vous rappeler ce que signifie le baptême dans la religion aristotélicienne :
Par le baptême, le croyant entre dans la communauté aristotélicienne. Il fait alors partie d'une famille unie qui reconnaît Dieu comme le Créateur, l'Etre Suprême, le Père de l'Humanité.
Le baptême permet d'affirmer que vous reconnaissez l'Eglise Aristotélicienne comme guide de votre vie spirituelle et que vous souhaitez en suivre les principes de Vertu et d'Amitié.
Enfin, le baptême vous conduit sur la voie de la Vertu, la voie de Dieu, la voie qui permettra l'accés au Paradis Solaire après votre mort.

Récitons à présent ensemble Notre Credo afin de renouveler notre Foi en notre Créateur :

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Arthur7

Arthur ne put s'empêcher d'esquisser un sourire à l'arrivée de sa marraine.

Il s'empressa ainsi de réciter son credo:
Je crois en Dieu, le Très Haut Tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des pêchés
En la Vie Eternelle.

_hermine_

La diaconesse se pencha vers son livre des vertus.
Je vais vous lire un passage tiré du Livre I en lien avec l'entrée dans la communauté aristotélicienne et le sens qu'a donné Dieu à la vie :

Citation:

“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes

.

Hermine s'approcha alors du baptistère et invita le paroissien vendômois et sa marraine à en faire de même :
Arthur, veuillez répéter après moi s'il vous plaît :

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Arthur7

Arthur, impatient, durant cet événement qui marquait sa nouvelle vie, ne tarda pas à répéter, tout ému:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Être divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

_hermine_

Le serment d'allégeance prononcé, Hermine s'adressa alors à Bitterly :
Bitterly, tu as accepté aujourd'hui de remplir le rôle de marraine. Acceptes-tu de servir de guide pour Arthur ? de lui montrer le chemin de la vertu ? celui qui lui permettra d'accéder à la lumière éternelle ?
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Bitterly

Après avoir enfin repris son souffle... Car oui Vendôme-Tours au pas de course ca fatiguait un peu... Bitterly suivit Hermine et Arthur à l'intérieur de la Cathédrale. Une fois devant l'autel, la Vendômoise écouta religieusement - c'était le cas de le dire - le discours de l'archidiaconesse.

Elle aurait tant aimé se souvenir de son propre baptême... Mais non, sa mémoire n'était qu'une sorte de brouillard insaisissable... Nostalgique elle secoua imperceptiblement la tête et recita le crédo, priant de tout son coeur.

- Je crois en Dieu, le Très Haut Tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des pêchés
En la Vie Eternelle.

Une fois qu'elle l'eut fini, quasi en même temps que son "filleul", elle regarda la Turonne. S'approchant a sa demande elle écouta Arthur prêter le serment d'allégeance... Puis la jeune femme lui posa trois questions.

Hochant la tête avec un air pour une fois serieux, la Vendômoise articula :

- J'accepte en ce jour de servir de guide à Arthur, de lui montrer le chemin de la vertu, celui qui lui permettra d'accéder à la lumière eternelle. Je ferais mon possible et donnerai le meilleur de moi pour qu'il y parvienne.

Elle ne pensait pas être forcément le meilleur guide... Mais au moins ca oui elle était croyante.
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~en cours~

_hermine_

Hermine sourit à Bitterly lorsqu'elle lui répondit d'une manière claire et disctincte. Puis la diaconesse demanda ensuite à Arthur de s'approcher du baptistère et de s'agenouiller . Elle aspergea alors sa tête d'eau tout en prononçant ces paroles :
Je te baptise, Arthur, au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’Amour du Père de l’humanité.

Arthur, reçois ce cierge, symbole de la Lumière qui éclaire maintenant ton esprit et que je t'encourage à la porter aux autres par une vie de Vertu, dans l'Amour du Très Haut. Ne gâche pas cet Amour qui te serait arraché si tu trahissais ton engagement solennel par une vie de péchés.

Je te remets également cette médaille couleur bleu cyan, symbole des fidèles aristotéliciens et de l'engagement pris aujourd'hui.

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Arthur7

Arthur, posa un genoux à terre. Tout ému de ce moment tant attendu, quelques mèches de ses cheveux trempées, il prit délicatement dans ces mains le cierge, ainsi que la médaille.

Bitterly

La Vicomtesse regarda son ami recevoir les goutes d'eau précieusement bénnies, le cierge et la médaille de l'EA... Médaille qu'elle avait également, ainsi que le cierge qui se dressait fièrement à côté de son lit, mais qu'elle n'avait jamais osé allumer puisqu'elle le gardait pour de grandes occasions... Souriante elle se réjouit en ce jour pour Arthur qui entrait enfin dans la famille des Aristotéliciens.

Elle trouvait tout cela d'une émotion et d'un symbolique merveilleux. Repensant à ce qu'on lui avait proposé - selon son ecuyer - lorsqu'elle s'était fait baptiser... Elle se prit a rêver l'espace d'un instant... Et si ? Et si elle avait suivi la formation pour devenir diaconesse ? Elle avait déjà assez de travail... Elle chassa ces idées d'une brève remise en place de ses cheveux. Un jour peut-être, s'y consacrerait-elle... Après tout, n'avait-elle pas dit qu'elle ne serait probablement plus maire et que, c'était certain, elle ne serait plus tête de liste ? Cela lui laisserait certainement du temps...

Se recentrant sur son nouveau filleul, elle hésita à parler, elle ne voulait pas rompre le charme de l'instant. Si elle était sa marraine, l'instant et l'émotion n'appartenaient qu'à lui... A ses côtés elle se contenta donc de l'observer avec un regard bienveillant. Hé oui, la chieuse n'était pas qu'une machine. Parfois, des sentiments s'invitaient en elle.
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~en cours~

_hermine_

L'archidiaconesse avait rendez-vous en cathédrale ce jour pour un moment important ; un moment solennel et heureux, un prémice de bonheur... Elle se pressait, comme toujours, en parcourant les rues de la ville et s'arrêta un instant pour reprendre son souffle avant d'entrer dans l'édifice religieux. Elle poussa la lourde porte, constata qu'elle était la première, se recueillit quelques instants et alluma des cierges afin que la nef et l'autel soient baignés d'une douce lueur.
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Alberius

Alberius arriva devant la Cathédrale avec à son bras Leanice, tout les deux attendaient cet événement depuis si longtemps.
Ils entrèrent se signèrent et allèrent à la rencontre de Dame Hermine qui était déjà présente.

- Bonsoir ma Soeur, nous sommes pas en retard j'espère ?

Les cierges étaient allumés et répandaient leurs volutes de fumées dans l'enceinte sacrée.
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Leanice

Léa avait hâte d'arriver à la Cathédrale, au bras de son tendre Aimé elle essayait de suivre le mieux qu'elle pouvait, mais il fallait se rendre à l'évidence .. il faisait un pas elle devait en faire deux.

Elle put souffler un peu lorsqu'ils pénétrèrent dans la Cathédrale,après s'être signés ils allèrent à la rencontre de Soeur Hermine qui les attendait pour la Bénédiction avant Mariage ..

- Bonjour Ma Soeur, j'espère que nous en vous avons pas fait trop attendre..

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_hermine_

Alberius et Leanice ne tardèrent pas à rejoindre la diaconesse en cathédrale. Cette dernière venait d'achever d'allumer les cierges sur l'autel et fut surprise par la voix du diacre de Loches qui résonna dans son dos.
Elle se retourna et sourit en voyant le couple s'avancer vers elle :
Bonjour à vous deux. Vous n'êtes absolument pas en retard, je suis arrivée il y a peu... Et puis le temps paraît toujours suspendu en cet endroit.

Mais , attachons nous à ce qui nous amène icelieu aujourd'hui : Etes-vous prêts ? Toujours décidés ?

Bien qu'elle ne douta pas un instant de la réponse, elle posa tout de même la question, un demi sourire se dessinant sur ses lèvres.
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Alberius

Alberius sourit à l'archidiaconesse, il n'avait quand même pas fait toutes ces démarches pour renoncer si prés du but et répondit :

- Oui ma Soeur, toujours décidé et de mon plein grès.

il regarda Leanice lui sourit et attendit sa réponse.
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Leanice

Léa, au regard insistant d'Alb, fit mine un instant de réfléchir tout en regardant la magnificence des lieux, mais c'est avec un grand sourire qu'elle répondit à Soeur Hermine ..

- Oh oui ma Soeur nous sommes prêts, décidés comme jamais et d'une impatience sans nom ..

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_hermine_

Hermine était tournée vers Leanice et perçut l'attente malicieuse que la jeune femme plaçait avant de prononcer sa réponse. Lorsque celle-ci eut finalement affirmé que son désir restait inchangé, la diaconesse invita les futurs époux à s'avancer :
Alors si vous êtes impatients, approchons -nous de l'autel et agenouillez-vous afin de recevoir votre bénédiction.
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Alberius

Alberius s'avança suivit de Leanice prés de l'autel et s'agenouilla, aidant sa belle à s'agenouiller tout en lui souriant.
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Leanice

A la demande de Soeur Hermine Léa s'avança lentement vers l'autel et s'agenouilla,puis se tournant légèrement vers Alb elle tendit sa main afin qu'il vienne également prés d'elle.

Ce n'était qu'une simple bénédiction et elle avait déjà un peu le ventre noué par l'émotion, elle n'osait penser ce que ce serait le jour de leur mariage ..

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_hermine_

L'émotion d'Alberius et de Leanice était palpable. La diaconesse prit le temps de laisser l'impatience se mêler à la douceur et prononça enfin les paroles qu'ils attendaient tant :
Saints Archanges, qui chantez sans cesse les louanges du Créateur de toute chose, qui ne respirez que la Gloire du Très Haut, et qui resplendissez du Feu de Son Amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, bénissez Leanice et Alberius ici présents.

Sainte Raphaëlle, archange de la conviction, donne-leur la force d’exprimer leur Foi et leur Amour en toute circonstance.

Que par les prières et les mérites des bienheureux de la communauté aristotélicienne vous apportent la paix, la prospérité, la force et le salut par la Foi et l’Amour de notre Créateur.

L'archidiaconesse apposa doucement ses mains sur la tête des fiancés et prononça la dernière phrase de bénédiction :
Et que cette bénédiction permette à la quintessence divine de descendre sur vous et y demeure à jamais.

Amen !

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Alberius

Alberius écoutait l'Archidiaconesse, la bénédiction se finissait, il allait pouvoir publier le ban du mariage.

- Amen .

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_hermine_

Chers amis vous pouvez maintenant vous relever.
Nous nous retrouverons donc ici même dans quinze jours à l'occasion de votre mariage. Dans l'attente de votre mariage, je vous souhaite de profiter pleinement de votre période de fiançailles maintenant officielle.
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Alberius

Alberius souriant, tenait Leanice par le bras.

- Je vous remercie ma Soeur, donc à bientôt sans faute, nous serons à l'heure.

ils firent demi tour aprés avoir salués l'archidiaconesse, et dévalérent les escaliers de la cathédrale en courant.
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Minlawa

En ce matin ensoleillé, Mgr Minlawa traversa la place de la cathédrale en écouta les oiseaux chantonner.
Le parvis de l’édifice était bordé d’arbres et s’était toujours une sensation agréable que de s’apercevoir que nous sortions de l’hiver.. Cela réchauffait à la fois le corps et l’âme.
Aujourd’hui, il devait accueillir, pour la première fois en Touraine, les fidèles pour une grande messe en cathédrale.
Grande, d’autant que l’on y annonçait la présence de deux cardinaux en les personnes de leurs Eminences messeigneurs Verty et Clodeweck.

Il arriva devant le grand édifice, où il n’était que peu aller, et l’admira pendant quelques instants.
Il ouvrit les lourdes portes de la cathédrale pour y laisser entrer la lumière et les fidèles, bien entendu.

Minlawa prit place sur les marches et attendit les premiers fidèles.

Bienvenu à tous et à toutes, amis et amies Aristotéliciens.
Que l'esprit d'Aristote et la bonté de Christos soit sur nous !

Rhiana

Rhiana arriva de bon matin, elle gravit les marches de la Cathédrale , elle s'agenouilla, se signa avant d'aller vers Mgr Minlawa et elle s'incilna

Bonjour , Paix àvous, je suis heureuse de vous voir en notre Duché, j'espère que le voyage s'est bien déroulé
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_hermine_

L'archidiaconesse avait hâte de rejoindre la cathédrale. C'était une journée de printemps radieuse qui annonçait les réjouissantes animations aux couleurs nouvelles et aux espoirs neufs.
Lorsque les cloches se mirent à sonner pour appeler les fidèles à la prière, elle prit la direction de l'édifice religieux et ne tarda pas à rejoindre Minlawa devant le portail sculpté :
Bonjour Père Minlawa. Bonjour Rhiana.
Heureuse de me trouver ici avec vous. Si vous me permettez, je vais rester quelques instants sur ce parvis pour accueillir les paroissiens en votre compagnie.

Hermine sourit et attendit la réponse du prêtre.
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Minlawa

Minlawa croyait que le printemps amener « le » soleil, mais en voyant arriver Hermine et Rhiana, il y avait trois soleils, avec celui du Très-Haut.
Il se tourna vers Rhiana et lui adressa un grand sourire.

Ravi de vous rencontrer et merci d’être venu. J’espère que tout se passera bien et en votre présence, je n’en doute pas.

Tout en gardant le sourire aux lèvres, il regarda Hermine.

Tout le plaisir est pour moi. Je ne peux rien vous refuser et il en sera d’autant plus agréable d’accueillir les paroissiens avec vous.

Thimothee

Sans trop de hate, en ce Dimanche verdoyant de lueur et rempli de saveur, le diacre de Chinon arriva devant l'édifice tourangeau, la belle et grande Cathédrale arborait fièrement ses couleurs attirantes et faisait resplendir sa beauté à des kilomètres à la ronde.
C'était toujours autant un plaisir pour Thim de ce rendre dans cet endroit pour célébrer le Seigneur, surtout pour un jour pareil tel que le Dimanche.
Arrivant sur les parvis, il aperçu devant les 3 premiers arrivés qui ne pouvaient qu'être que les soeurs Hermine et Rhiana et à leurs cotés, le père Minlawa.
Il s'en approcha, monta les marches avant d'être à leur niveau puis leur adressa son salut.

Bonjour à vous, Dames Hermine et Rhiana, mon père Minlawa!
La Grâce de Dieu, Très-Haut tout puissant et des Prophètes soit toujours sur vous!

Une bien belle réponse qu'il pu trouver au père Minlawa qui l'accueillait également d'un mot fraternel.
Il continua aussitot.

..C'est un plaisir pour moi de me trouver ici en votre formidable compagnie!
Je vous laisse donc à l'accueil pour ne pas trop pertuber l'entrée, je serai à l'intérieur.

Avec un petit sourire amical, il pénétra dans la Cathédrale pour y prendre place attendant le début de la messe.
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Zafara

Zafara, marchant avec peine, arriva sur le parvis de la Cathédrale en ce premier jour de printemps. Elle marchait aux côtés de Phyll qui la tenait par la taille. Elle salua Hermine avec un grand sourire et lui fit la bise:

Bonjour Hermine, quel magnifique temps nous avons aujourd'hui! Je suis très heureuse de te voir.

En effet, le ciel était bleu azur, sans aucun nuage, le soleil brillait, et réchauffait la terre de ses rayons dorés. Et cette magnifique journée ne faisait que commencer. Les oiseaux gazouillaient gaiement le retour du printemps.

Princedusud

Prince arrivait à la cathédrale toujours en forme,prestance,cotte de maille au vent,une odeur agréable.Il y avait déjà du monde,il s'avança vers Monseigneur Rhiana et Son Excellence Hermine,il leur fit un baise-main qui ne pouvait que déclencher un joli sourire de ces dames bien mises et éblouissantes de par leurs parures.
Il serra les talons et baissa la teste en guise de salutations au Père Minlawa.

Et bien,j'ai pu me libérer et Tours n'est pas si loin pour rencontrer ses amis!
Je rentre mes enfants,je vais faire le tour comme d'habitude...Je trouve toujours des charrettes* en route!!!

Prince entra donc et sur qui tomba t-il ? you!you!

Je le croa pas! Tu es là Mon Frère! Alors le soleil va resplendir!

Prince lui fit une grande tape amicale dans le dos,signe d'une grande amitié entre les deux hommes

Plus je viens à la Cathédrale et plus je m'y sens bien! Je sais pas toi?
Allons faisons quelques pas ensemble...

Au passage ,ils saluèrent Dame Zafara et Messire Phyll et échangèrent quelques mots avec les grenouilles de bénitiers présentes dèjà depuis belle lurette.

Allons nous placer à nos places réservées avant que l'Office ne commence Mon Ami!

*charrette=une personne pour palabrer de tout et de rien et surtout du qu'en dira-t-on
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Minlawa

Minlawa entra en la cathédrale un petit peu triste de ne voir que peu de monde. Il remonta silencieusement l’allée centrale et alla se placer derrière l’autel.

Mes biens chères frères, fidèles aristotéliciens.

Bienvenus en cet office, qui comme chaque fois nous permet de nous retrouver tous ensemble et de partager l’amitié qui nous emplie. Je suis bien malheureux de voir que peu de personnes se sont déplacer. Celle-ci devaient surement avoir plus important à faire…certes.

Tout d’abord, demandons pardons au Très-haut !

Après avoir demander le pardon, Minlawa se recula légèrement pour laisse la parole à Soeur Hermine.
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_hermine_

Après avoir salué sa filleule et les clercs de Chinon, Hermine suivit le Père Minlawa près de l'autel pour le début de l'office. En remontant la nef, elle s'aperçut que les fidèles étaient peu nombreux. Sans doute aurait-elle dû mettre un mot à l'église de Tours pour leur dire de venir en cathédrale en raison de l'annulation du baptême prévu. Ce contretemps avait malheureusement précipité un peu les décisions. Elle s'installa près de Prince et Thimothée et récita la prière de confession avec ferveur. Ces derniers jours n'avaient pas été des plus calmes et la tournure qu'avaient pris les évènements la chagrinait. Elle tenta d'oublier ces moments peu agréables et se concentra sur l'office. Le Père Minlawa se tourna alors vers elle. A son invitation, elle s'avança devant l'assemblée présente.
Bonjour à tous chers fidèles et paroissiens.
Avant d'écouter la lecture d'aujourd'hui, je vous invite à réciter ensemble notre Prière universelle.
Il s'agit de notre Credo. Credo, qui, je vous le rappelle, signifie "je crois" en langue latine.
Réaffirmons donc notre Foi, notre Confiance et notre Amour en celui qui nous guide en notre quotidien ; notre Père à tous qui nous incite à pratiquer l'Amitié à travers chacun de nos actes et de nos pensées.

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Minlawa

Minlawa écouta attentivement Soeur Hermine et tout en croisant les mains recita le credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Totoriflette_le_vrai

Un peu en retard, il arriva à la Cathédrale, le lieu était majestueux, il se sentait si petit dans ce haut lieu de prière, il s'installa discrètement sur le dernier banc.

Les dernières heures passées avaient été des plus douloureuses, il avait bien des choses à se faire pardonner, aussi, lorsqu'il entendit la voix de son frère il leva la tête, un léger sourire sur le visage.

Il se mit à réciter le crédo, tout en baissant la tête, priant pour qu'Aristote l'entende.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Princedusud

Prince reprit la prière comme tout un chacun

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Rhiana

Rhia demanda pardon avec ses frères et soeurs

Puis elle acclama le credo

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Verty

L’archevêque de Bourges nouvellement nommée cardinal n’avait pas encore eu le temps de faire faire sa nouvelle garde robe.
C’est donc vêtue de vert, qu’elle assistait à l’office commun en cathédrale de Tours.

Callée dans une des stalles elle récitait avec ferveur l’acte de contrition.

Monseigneur de Montfort-Toxandrie reprit et chanta le credo d’une voix douce.

C’était toujours un réel plaisir de voir une messe commune, c’était là l’image d’une entente parfaite.
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Clodeweck

Le Cardinal de Montfort suivait la messe, dans le chœur, attendant son tour pour intervenir, la présence de tous les clercs de Touraine en cet endroit était une fort bonne chose.
Il chercha des yeux la noblesse du duché...
Puis il récita à voix basse la contrition et le credo
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Vodka81

En dépit de pouvoir avoir un curé pour Vendôme, Vodka alla à la cathédrale afin de pouvoir participer à une messe...

Il aperçut son éminence Clodeweck, qui salua d'un geste de la tête, et s'assit sur le banc...

Il récita à voix basse la contrition et le crédo également

Eowynn_de_galway1ere

Amazone était en terre tourangelle. Elle avait fait un long voyage depuis la Lorraine. Un voyage rempli d'épreuves, de chagrins mais sa foi restait inébranlable. Elle arriva devant la cathédrale. Elle allait y réciter la prière du pélerin comme le lui avait demandé feu Monseigneur Artmaniak, évêque de Toul. En effet, Amazone était sur les routes du royaume pour entreprendre sa quête personnelle. Or, en pleine nuit, au détour d'un chemin, Monseigneur apparut à la fidele dans une lumière apaisante. Après lui avoir fait sa prêche le halo disparu et Amazone réalisa qu’elle serrait dans sa main une bague. La même bague qu’elle avait souvent embrassé et qui se trouvait à l’origine au doigt de l’évêque Artmaniak.

La preuve était faite que le halo de lumière n’était pas un simple mirage mais bien l’apparition d’Artmaniak à la fidele qui lui transmettait un message.
Le halo de lumière envoya Amazonne en Bretagne porter la parole. Et prier dans tous les lieux saints qu’elle croiserait.

Citation:

Mon enfant, entends-tu ce qu’il se passe au dehors ? Aujourd’hui la foi n’est plus aussi forte qu’hier.

Aujourd’hui bon nombres de fideles oublient jusqu’à leur vie de 1458.

Aujourd’hui bon nombres de fideles ont l’air d’avoir des visions futuriste qui les emmène vers l’hérésie.

Je les comprends mon enfant, aujourd’hui L’église n’est plus aussi présente et visible qu’avant.

C’est pour cela que je t’ai choisie. Toi, fidele de l’église Aristotélicienne.

Je te donne une mission ; Vas et fait le pèlerinage qui y mène par la route que tu souhaites, et tu prieras dans chaque cathédrale, chaque basilique, chaque église, chaque chapelle, chaque lieux saint que tu croiseras en l’honneur du Très Haut.

Elle avait aujourd'hui la conviction que le chemin ne serait pas le Chaos, ce monde habité par la mort sous toutes ses formes : génies malfaisants, bêtes sauvages, monstres terrifiants.
Elle se devait par la force de cette apparition, jalonné ce chemin afin d'en faire Le chemin du pèlerin en mémoire de l'évêque Artmaniak le bien aimé. Amazone savait qu'il n'existait pas d'espace sacré. Elle pensait que c'était l'humain, créature qui possédait une âme qui rendait un endroit sacré. C''est justement dans l'un deux qu'elle entra.
Une messe y était donnée et elle en était heureuse. Durant son voyage, elle avait rencontré trop d'églises laissées à l'abondon. Elle entra donc discrétement et se mit dans un coin pour suivre la cérémonie. Elle récita le Crédo elle aussi.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis elle récita la prière du pélerin discrétement pour ne pas déranger.

Dieu Créateur de toutes choses, Toi qui n'est ni bon ni mauvais!
Toi qui sais tout, purifies ton enfant afin qu'il soit reçu à ta droite.
Guide-nous dans nos actes, comme il a pu nous guider en ton nom,

Dieu qui n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer.
Toi, L'Omniprésent mais nous laisse libre de notre destin,
Gardes les Vertueux dans un destin solaire et lumineux,

Dieu, Jetes les corrompus dans la lune, reclus et sombres.
Toi, je fais ma confession et mon pélerinage en Ton nom.
Gardes un regard sur mes actions et juges moi.

Dieu te Garde mon frère

Elle se signa et attendit la suite de la cérémonie

Thimothee

Comme tous, Thim suivit le choeur et récita le crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis il se disposa dans l'attente de la suite de cette messe.
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Princedusud

Hermine s'avança vers Prince pour lui demander s'il pouvait faire la lecture et c'est d'un naturel qu'il se dirigea devant l'autel et fit lecture ce qu'il avait choisi:
Livre I,le Mythe Aristotélicien,les Archanges-Gabriel:

Citation:

Hagiographie de Saint-Gabriel-Archange

Naissance de Gabriel

Gabriel naquit par un jour comme les autres jours, par un jour qui ne différait en rien des autres jour. Rien ne laissait présager la place qu’il allait tenir dans les temps à venir, rien. Car Gabriel naissait comme les autres. Seules sa vertu et la pureté de son cœur allaient lui permettre de rejoindre le Très-Haut.
Les parents de Gabriel étaient pieux, mais comme nombre d'habitants d'Oanylone, le message de Dieu qu'ils avaient reçu et qu'ils lui enseignèrent était perverti. Ils lui inculquèrent que Dieu avait créé la Terre, qu'Il était la base et le moteur de toute chose, mais également qu'il infligeait punition sans raison, et ne régnait qu'en souverain tyrannique…

Bien que les quinze premières années de Gabriel se passèrent sans que rien arrive qui puisse le distinguer des autres enfants de son âge, il s'intéressa à la recherche de la Vérité sur Dieu, et comprit que celui-ci était un Dieu d'Amour et non de Haine...

La Vie de Gabriel

Le père de Gabriel, qui se prénommait Vorian, était Marin et travaillait pour un riche armateur d'Oanylone nommé Léto. Celui-ci était un brave homme, juste avec ses pécheurs, mais il avait épousé Hécate, une femme méchante et cruelle. Ils avaient eu un fils, nommé Léviathan, qui était né quelques mois avant Gabriel. Léviathan avait hérité de tous les vices de sa mère mais d'aucune des vertus de son père. Il était colérique, fourbe et un expert du mensonge. Il était cependant excellent navigateur et son père l'avait dès ses quinze ans nommé capitaine d'un de ses navires de pêche.
C'était justement sur ce navire que Gabriel fut affecté lorsque pour ses quinze ans il commença lui aussi à travailler comme pêcheur.
Léviathan arriva hurlant comme à son habitude, crachant sur les pêcheurs pas assez rapides à son goût, les frappant et déclanchant en eux colère et ressentiment. Souvent les pêcheurs sombraient dans une colère noire et tentaient de se rebeller et de frapper Léviathan, mais celui-ci heureux de leur haine pour lui, évitait toujours les coups et s'acharnait alors à les frapper le sourire aux lèvres.
Gabriel assistait à tout cela, il voyait cet homme monstrueux qui était à peine plus agé que lui se délecter de la haine que tous lui portaient.
Cela faisait alors deux semaines qu'il était sur le bateau de Léviathan, sans que l'on ne puisse rien lui reprocher car il faisait bien son travail, quand Léviathan lui tomba dessus. Il lui reprocha d'avoir mal fait son travail, lui hurlant dessus pour voir sa réaction, mais Gabriel resta calme et sans colère ni haine. Les injures et cris de Léviathan glissaient sur lui comme la pluie sur une surface lisse. Rien de ce qu'il disait ne pénétrait en lui pour éveiller la colère. Déçu de la réaction de Gabriel, il le frappa un bon coup et repartit voir ailleurs.
Quelque temps plus tard, on apprit que Léto avait été tué par son fils, lors d'un des accès de colère de ce dernier. Il lui avait fracassé le crâne avec son sextant. Bien sûr, officiellement, cela n'avait été qu'un accident...
Devenu le patron, Leviathan devint incontrôlable, il déchaînait sa colère sur tous et engendrait ainsi la colère parmi tous ceux qui travaillaient pour lui.
Seul, Gabriel restait inébranlable devant les injures et les brimades de Léviathan. Ce dernier en restait incrédule, il ne comprenait pas que malgrè tout le déferlement de haine dont il abreuvait Gabriel, celui-ci reste calme, obéissant et travailleur...

C'est à cette époque que Gabriel rencontra un vieux mendiant aveugle qui lui dit ceci :

Citation:

« Comprends peuple que c’est toi qui te distingues et non ta naissance,
comprends peuple que Dieu te jugera en fonction de tes actes et non de ta naissance.
Il te place sur le chemin, et ce sont tes pairs les hommes qui, sciemment ou pas, le rendront sinueux ou droit, t’en éloigneront ou t’en rapprocheront mais c’est à toi et seulement à toi de décider là et vers où tu marches car au final c’est pour toi que tu marches.
Certes, tu dois marcher pour tes frères, tes sœurs et pour Dieu, mais c’est ton salut qui est en jeu.
En aimant Dieu, en aimant tes frères et tes sœurs les humains, tu ne peux qu’y gagner, si ce n’est sur Terre, ce sera ailleurs, dans l’astre du jour.
C’est à toi-même et à tes frères que Dieu te confronte car ce sont là tes plus grands ennemis bien que beaucoup cherchent à être bons. »

Ces dernières paroles emplirent son cœur et son âme et par la suite, la vie de Gabriel fut une sorte d’acceptation de tout le malheur du monde. Il avait déjà appris à subir le mal sans résister, maintenant, il savait qu'il devait surtout le comprendre, car pour lutter contre lui, quoi de mieux que de semer la paix et l’amour à l’intérieur même de ce mal ?

Il n’avait jusqu'alors jamais laissé parler sa colère ou sa haine, mais il savait maintenant qu'il lui faudrait dire non au mal lorsque celui-ci grandirait trop et sèmerait la discorde dans les âmes.
Il avait déjà une telle capacité à se contenir qu’il donnait de lui l’image d’un homme pour qui la vie n’avait plus de secret.
Il avait désormais une telle confiance en Dieu qu’il se laisserait porter par la providence et l’amour divin.

Un soir, Dieu lui parla dans son sommeil et lui dit :

Citation:

« Homme, je souffle chaque jour ma parole dans le creux de ton oreille
et la profondeur de ton coeur
mais toi, pêcheur et profiteur,
tu changes les Ecritures,
et pervertis mes dires en me faisant parler à travers toi.
Nombreux sont ceux à qui j’ai transmis ma parole,
Mais tous ont souhaité la détourner,
Ne serait-ce que pour attirer sur eux la gloire,
Ne serait-ce que pour justifier une de leurs propres paroles.
Mais viendra le jour où je confierai à Un ma parole de sagesse
et à Un autre mes commandements.
Car je t’aime, Homme,
Et tant que tu voudras entendre ce que j’ai à révéler,
Je parlerai,
Et lorsque sciemment tu te fermeras totalement à mes dires,
Je t’enverrai brûler dans les flammes de l’enfer au plus profond de la Lune.
Car seule la souffrance pourra te faire voir que chaque jour j’œuvre pour ton bien.
En te faisant souffrir je te ferai comprendre que sans moi rien n’est et rien ne peut être.
Si je t’obligeais à me suivre tu ne comprendrais pas en quoi il est bon de me suivre.
Tu mets du temps à comprendre, Homme, Et pourtant je t’aime.
Ne cherche pas, Le bonheur est là, Dans la simplicité de ton cœur.
Va Gabriel, Transmets Mon message à ceux que tu jugeras dignes d'être sauvés.
Car Gabriel, Je te le dis, d'ici peu cette ère de décadence prendra fin.
Et seuls les justes seront sauvés. »

Alors Gabriel parcourut Oanylone à la recherche des justes, il leur donna une telle soif de Dieu que beaucoup, dans les vocations qui leur étaient propres commencèrent à oeuvrer pour la gloire de Dieu. Il leur expliquait aussi la nécessité de savoir ce à quoi nous sommes appelés. Il disait ces paroles :

Citation:

« Mes amis, mes frères,
Dieu réserve à chacun d’entre vous une voie particulière.
Il ne cesse de vous la crier au plus profond de votre cœur.
Sachez vous ouvrir à son appel et répondre « Oui ! »
En disant « Seigneur, tu sais ce qui est bon pour moi. Là où tu me mènes je ne saurai me meurtrir car c’est la voie qui est mienne. Là où tu me mènes, je ne saurai qu’être heureux malgré les épreuves.
Alors, Ouvrez vos cœurs. »

Beaucoup furent touchés par ses dires, mais cela ne suffit pas à maintenir la foule des hommes entêtés sur la voie de Dieu.
En effet, les Paroles d’amour qui émanaient de Gabriel parlaient de s’éloigner du péché pour toujours plus se diriger vers la pleine vertu que seul Dieu possède, pour toujours plus se diriger vers Dieu.
Mais, il était tellement plus simple de rester dans sa vie, il était tellement plus simple de perdurer dans le pêché… Pourquoi changer quand on est bien dans une situation ?

C'est alors que Leviathan, qui était toujours très intrigué face à la tempérance de Gabriel le fit venir. Quand il arriva, il vit son père attaché à un pilier de bois. Léviathan lui dit que son père avait perdu toute une cargaison de poisson, que c'était un mauvais élément et qu'il méritait une correction. Léviathan commença à frapper Vorian, Gabriel le supplia d'arréter, mais plus Gabriel suppliait, plus Leviathan frappait fort... Leviathan frappa si fort, qu'il transperça dans une explosion de sang le ventre de Vorian qui mourrut sur le coup, accompagné des pleurs de son fils...
Leviathan s'attendait à ce que Gabriel réagisse et, ivre de colère, tente de venger son père, mais Gabriel n'en fit rien, il tourna le dos et quitta la pièce, mais juste avant de partir il dit ceci à Leviathan : "Ta Haine et ta colère ne m'atteignent pas, tu penses être le plus fort, mais ta fin est proche, Dieu te punira pour tes péchés et tu seras condamné à une éternité de souffrance." Avant que Leviathan ait eu le temps de répondre, Gabriel était parti...

La Chute d'Oanylone

Gabriel errait sur le port d'Oanylone en proie à une grande tristesse après le déchainement de violence auquel il venait d'assister. Il s'approchait du navire « Qué-Bec » , nom donné à ce bateau car sa proue représentait un albatros le bec grand ouvert : son armateur ayant dit "mais quel bec il a ce navire !" avec le fort accent des bas quartiers, ce fut pourquoi on choisit le nom de « Qué-Bec » à ce navire. L'armateur était un ami de Gabriel, il l'avait ramené dans le droit chemin quelques temps plus tôt.

Il s'apprêtait à aller le voir lorsque des éclairs apparurent dans le ciel.
Gabriel comprit tout de suite que l'heure de la chute d'Oanylone était venue.
Il décida immédiatement d'aller prévenir tous ceux qu'il avait rencontrés et qui l'avaient suivi dans la voie de la vertu pour les sauver.
Il commença par prévenir son ami Alcisde, l'armateur du « Qué-Bec » pour qu'il prépare le navire à embarquer tous ceux qu'il ramènerait, afin de les sauver.
Il parcourut alors les rues d'Oanylone prévenant tous ceux qu'il connaissait de se rendre au port et d'embarquer sur le « Qué-Bec », il leur disait surtout de ne rien emmener qui pourrait alourdir le navire.
Alors qu'il revenait vers le port accompagné de quatre orphelins, il vit Léviathan les yeux fous de râge et de colère projetter une énorme poutre sur le navire qui en tombant dans sa voile le fit prisonnier de la ville. Tandis qu'un Rire tonitruant de dément sortait de la gorge de Léviathan, Gabriel, n’écoutant que sa foi, fonça sur le pont pour aider à libérer le « Qué-Bec ». La poutre était trop haute, et Gabriel qui était très fort, proposa de faire une échelle de son corps. Il prit une planche qu’il tint à deux mains et dit à un des marins « Monte sur mon corps, tu peux m’utiliser comme une échelle » Celui-ci put ainsi grimper jusqu’à la poutre et libérer le navire. Tous crièrent alors « Vive Gabriel qui fit une échelle de son corps, vive le « Qué-Bec» libre ! ».
Ainsi libéré, tous montèrent à bord du navire.
Un homme demanda alors à Gabriel "Qu’attend Dieu de nous ?"
Ce à quoi Gabriel répondit :

Citation:

"Oane nous a pourtant gravé les paroles du Créateur sur le premier mur de notre cité, il y est écrit ce que Dieu a dit à nos ancêtres :
“Que votre fidélité soit celle des enfants envers leurs parents ou je serai aussi sévère que les parents envers leurs enfants. Car, lorsque chacun de vous mourra, Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée. Le soleil inondera chaque jour le monde de sa lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Ceux, parmi les tiens, que j’y enverrai, vivrons une éternité de bonheur. Mais entre chaque jour, la lune prendra la relève. Et ceux qui, parmi les tiens, y seront jetés n’y connaîtront plus que la tourmente.”

Mais moi je vous dis aussi ceci :

Ce jour est un jour tout neuf.
Il n'a jamais existé et il n'existera jamais plus.
Prenez donc ce jour et faites-en une échelle
Pour accéder à des plus hauts sommets.
Ne permettez pas que la tombée du jour
Vous trouve semblable à ce que vous étiez à l'aube.
Car demain serra peut être le jour où vous serez jugé."

Le navire s'éloigna tandis que Gabriel retourna dans la ville en proie au chaos absolu. Et, durant six jours, il fit tout ce qu'il put pour sauver ceux qui pouvaient encore l'être...
Vint alors le septième jour qui fut un cataclysme effroyable.
Gabriel était sur le port quand il vit Léviathan, fou de rage, tenter de fuir la ville sur son navire appelé le "Kraken", mais les éléments étaient déchainés et un terrible tourbillon se forma autour du Kraken et l'engloutit. C'est alors qu'un gigantesque tremblement de terre détruisit Oanylone qui fut submergé par les flots.
Des témoins virent alors un arc en ciel illuminer les cieux obscurs et certains reconnurent alors Gabriel tandis qu'il était emporté vers le soleil.

Prière à Saint Gabriel

Saint Gabriel archange,
ange de la Tempérance,
ouvre nos oreilles
aux doux avertissements
et aux appels pressants du Très Haut.
Tiens-toi toujours devant nous,
nous t'en conjurons,
afin que nous comprenions bien
la Parole de Dieu,
afin que nous Le suivions
et Lui obéissions
et que nous accomplissions
ce qu'Il veut de nous.
Aide-nous à rester éveillés
afin que, lorsqu'Il viendra,
le Seigneur ne nous trouve pas endormis.
Amen.

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

ellesya

La grande messe allait débuter lorsque le jeune Préfet du Collège Héraldique de Rome avait paru en la cathédrale turonne et prit place dans les premières rangées. Si elle n'était pas du genre à clamer le bonjour à la cantonnade, elle avait à coeur de ne pas aller se cacher derrière un sombre pilier comme trop souvent les gens le faisaient. Les officiants ayant bien assez à préparer, elle se contenta de saluer ceux qu'elle appréciait ou respectait d'un salut du chef et d'un sourire.

A l'invitation du Père Minlawa, qu'elle apprenait à connaitre un peu au séminaire, elle récita la demande de pardon en pesant comme souvent les mots qu'elle prononçait. Même si les remises en question nécessaire à une vraie demande de pardon n'était pas toujours un exercice facile.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

A défaut d'officier, la moindre des choses que les fidèles pouvaient faire, c'était de mettre du coeur dans les réponses et répétitions qu'ils formulaient. En accrochant son regard sur l'un des vitraux illuminés par le temps printanier, elle énonça le Credo.

Par contre, il fut bien plus difficile de suivre la lecture de l'hagiographie. Dommage que les conseils donnés lors des séminaires étaient souvent mises de côté par certains. Ellesya évita de jeter un regard pour voir si l'assistance, peu nombreuse malheureusement, avait décroché à cette vraiment trop longue lecture à son goût. Elle se contenta de suivre du bout de ses doigts gantés le dessin doré ornant la couverture de cuir de son livre d'heures.
"... afin que, lorsqu'Il viendra, le Seigneur ne nous trouve pas endormis. "
La conclusion de la prière à Gabriel manqua de la faire pouffer de rire. En fait, cette lecture était peut-être une mise à l'épreuve...
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Thimothee

Quelle lecture! Longue! Mais bien structurée et dite avec plein de vie, il faut bien s'y attendre à cela avec le valeureux Curé de Chinon. L'assemblée semblait à la fois prise dans la lecture, mais aussi impressionnée de sa durée et même de la durée de résistance de cette voix! Ah cette puissance faisait peur agréablement ^^
Un signe de la tête en venant s'asseoir fit savoir au jeune diacre que son tour de se présenter devant la Cathédrale. Thim se leva donc et prit le repas saint et alla en face de l'autel

Venez Célébrez avec nous l'Amitié Aristotélicienne en partageant le pain et le vin Au nom du Très-Haut.
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Clodeweck

Le cardinal assistait à la messe même s'il avait décidé, pour une fois de ne pas y prendre la parole.
Place aux jeunes.
Il sourit et se re-concentra sur l'office
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Thimothee

En guise de prière de fin, petit mot pour raccompagner les fidèles, Thim adressa un cantique, Le Cantique au Très-Haut.

Rendons grâce au Très-Haut

en Lui, tout fut créé, dans le ciel et sur terre.
Car le moteur du monde écartant le néant
de la Sainte Parole, nous faisant légataire
nous a prédestinés a être ses enfants

Le peuple d’Oanylone céda à la folie,
Et tous renonçant à l'amour d'eux-mêmes,
Impies jusqu'à mourir à force d’acédie
Aux côtés du Sans Nom reçurent l’anathème
Alors
Sa colère est venue et Il leur a offert
Par la voie du Pardon de trouver le salut
Epargnant les Vertueux dans un destin solaire
Jetant les corrompus dans la lune, reclus

mais Son Amour s'étend de royaume en royaume
Dieu a su éveiller nos esprits sous nos heaumes
comme Il nous l’a promis depuis les temps anciens
au travers du prophète, par la bouche des saints

Dispersant les ténèbres au dessus d’Oanylone
renversant les imbus de leurs superbes trônes
En déployant la force de son bras divin
il élève les humbles, comble les crève-la-faim,
renvoie les riches impies repartir les mains vides
Et secours la vertu dont la force impavide
à la face des peuples chante pour qu’on bénisse
Aristote le Sage, qui fût notre Prophète
Lumière qui nous révèle à sa pensée parfaite
et, qu'au nom de Christos tout les genoux fléchissent.

Gratia Dei Altissimi Omnipotentis et Prophetarum sit semper vobiscum!!
La Grâce de Dieu, Très-Haut tout puissant et des Prophètes soit toujours sur vous!!

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Leanice

Avertie par l'Archidiaconesse Hermine de l'ouverture spéciale de la Cathédrale en cette fin de soirée, veille de son mariage, afin qu'elle puisse y apporter la décoration pour ce grand jour, c'est donc les bras chargés de fleurs et de légers voiles que Léa passa et repassa plusieurs fois le grand porche.

C'est avec une grande émotion et surprise qu'elle vit un groupe de musiciens accompagné d'une Chorale entrain de répéter pour le Grand jour ...
Elle plaça tout d'abord prés de l'entrée dans de grands vases posés sur des genres de colonnes en bois ajourées de gros bouquets de fleurs blanches ...

puis elle déroula les mètres de voile qu'elle avait apporté et le fit courir le long de l'allée en l'attachant et l'ornant d'un autre bouquet de fleurs à chaque banc ...

pour enfin arriver devant l'autel ou elle mit la touche final avec quelques dentelles et fleurs qu'elle arrangea avec goût ..

Elle en avait terminé et sans presque y penser, elle s'agenouilla, les yeux levés vers la lumière qui tombait des vitraux, elle remercia le Seigneur avec ferveur... renouvelant le serment de ne jamais faillir à ses devoirs, ne jamais faire démentir sa devise .... Honneur et Fidélité ...

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_hermine_

Jour de mariage... Hermine poussa la porte de la cathédrale et découvrit la décoration effectuée par Leanice. Il ne manquait rien : dentelles et fleurs formaient un tableau parfait pour accueillir les invités et futurs époux.
La diaconesse posa son livre des vertus sur le lutrin prévu à cet effet et, regardant l'orgue rutilant qui dominait, se perdit dans ses pensées... Le regard bienveillant de Monseigneur Poltau vint flotter devant ses yeux. Un sourire se dessina à l'évocation de l'homme qu'il avait été et aux paroles qu'il avait prononcées à son encontre alors qu'elle venait d'entrer à l'archevêché. Ces derniers jours, son souvenir se faisait plus pressant. Ce temps était pourtant loin. Et l'heure n'était pas à la nostalgie mais à la joie des épousailles.
La diaconesse émit un bref soupir, acheva de préparer ce qui devait l'être et fit sonner les cloches.
Elle passa entre les vagues de voiles tendues et sortit sur le parvis pour accueillir fiancés et invités.

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Kamui.fuma

Kamui se rendit sur le parvis de l’église ou il était attendu de pied ferme qui lui chaufferai le popotin s’il s’avisait d’arrivé en retard encore que la blonde serai peut être trop occupé avec tout les gens venu célébré cette union pour s’en apercevoir toujours mais il qu’il ne voulait pas prendre le risque. Il passa entre les gens qui commencé a se rassemblé. Il eu un certain malaise dans sa tête il ne connaissait personne. Il n’était pas d’ici c’était certain, il n’était pas chez lui …pas encore … une autre région une autre vie… saurait’il la saisir … ce faire accepté… seul un peut de rouge de son pays lui redonnerai un peut le sourire mais ce serai pour après. Il n’avait pas encore déballé ses males entreposé dans sa chambre du lapin a trois patte. Tout était a refaire ici. Il en avait eu mare de ce voyage perpétuel qu’il avait entrepris il y a cela de longue années. Maintenant il aspirait a une vie un peut plus tranquille, se posé quelque part un moment pour se reposé. Une connaissance de bourgogne retrouvé lui avait redonné cette envi de stabilité… mais pour combien de temps…

Il traversa la place devant la cathédrale encore peut de personne si trouvé et aucune qu’il n’avait ne serai-ce que rencontré.
Il se glissa dans l’enceinte de du lieu saint et pris une place dans le font malgré qu’elle soit encore vide. Il resta discret pour ne pas se faire remarqué. Il n’avait pas encore déménagé qu’il était déjà invité a un mariage. Il avait du fouillé dans ses affaire ramené dans son ancienne propriété pour trouvé quelque chose d’à peut près convenable pour la situation. Il avait fallut le dépoussiéré vue le temps qu’il n’avait pas mit les pieds chez lui c’est a ce demandé pourquoi il avait déménagé là-bas . Il n’était pas un habitué des églises et n’y était les pieds que rarement. Dans ses voyages il faut bien l’avoué ce n’est pas la que ce font la plus part des rencontre, mais plus autour d’une chope ou d’un ballon de rouge comme par chez lui. Il avait quitté très tôt sa région pour voir le monde comme il disait. Il y repassé de temps en temps et c’est d’ailleurs lors d’un de ses passage qu’il fit la rencontre de cette blonde avec laquelle une grande amitié était né et qu’il retrouvé aujourd’hui pour un heureux évènement.

Assis sur le banc il regardé régulièrement ses pieds n’osant pas croisé le regard des ces inconnus qui commencé a arrivé. il resta tranquille hochant la tête quand il croisé du regard des visage plus ou moins familier. Les cérémonie ce n’était pas ca tasse de thé. Il se languissé plutôt la fête qui allé suivre ou il pourrai boire un peut, se déridé et peut être faire plus ample connaissance avec ce village…

--Titoukiki_

Ah lala tout juste posé le pied sur la terre ferme que la baronne devait trainer ses fesses et ses cernes jusqu'à la cathédrale!!
détour pour choisir une tenue qui la mettrait un peu en valeur , mais elle ne se faisait pas de faux espoirs vu les dernières heures qu'elle venait de passer à tanguer sur le pont du foncet en compagnie de son tendre Capitaine.
Croisière merveilleuse, une expérience à vivre et à commenter... hum en passant toutefois sur les petites difficultés que l'on trouve lorsque les éléments vous empêchent de rentrer chez soi et que les rations s'amenuisent à vu d'oeil
Pétard, elle y serait bien restée quand même !!!
hum....bon il manquait quelque chose à son bras.....ahhhhhhhhh oui, le dit captain.....bon bon ou qu'il est le baron? en tout cas , pas ici c'était certain
peut être à se faire beau pour sa dame ou encore la future mariée..........à moins qu'il ne règle son compte au bateau....

Petit sourire de la baronne et la voilà dans son élégante robe en taffetas d'un rouge éclatant
elle avait opté pour une tenue, certes des plus voyantes, mais également des plus sages
le décolleté cachait alors tout..........hormis ce petit renflement ........rrhooo discret hein

Titou soupira et avança, elle était heureuse pour sa mère c'était une évidence mais elle doutait que ce mariage la comble de bonheur
si vite........étrange comme elle avait accepté la demande alors qu'elle avait déjà vécu tant d'épreuves
après tout c'était sa vie et elle n'avait pas à juger de cette décision

elle attendit donc l'arrivée des invités avant de monter les marches
ses yeux fendaient la foule de badauds à la recherche de sa moitié ............mais...........
soupir.........

Alberius

Alberius arriva voyant du monde sur les marches de la cathédrale,
il alla à leurs rencontres:

- Bonjour Dame Hermine, Bonjour à vous Messire Kamui.fuma.

Et il alla voir la fille à sa futur espouse, Titoukiki, Baronne de Ligueil

- Bonjour à vous Ma Chére Titou, un bel événement et une belle journée, ne trouvez vous pas ?

Il regarda le ciel en même temps. Il attendait encore du monde, pour le moment aucun n'était en retard.
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Grenat_alexandria

Arrivée sur les terres Tourangelles durant la nuit, repos puis promenade en ville. Dans sa chambre elle avait mit du temps à choisir a robe, ayant du mal à choisir elle aait demander son avis, lui aussi était indécis il en aimait plusieurs.

Finalement elle s'était enfin décider, le choix fut dur, puis vint le choix du collier et des bijoux sans parlr de la coiffure, sans doute une heure après voir deu elle était enfin prête, sa fille, assisse sur le lit avait assisté la scène amusé .

La mère et la fille était prête, puis elles attendirent Valric, une fois tut le monde prêt ils grimpèrent dans l'attelage. L'attelage les conduisit à la cathédrale, elle descendit aider par Valric, lui prit le bras. Elle avait choisit une robe qu'il aimait.

Sur les marches il y avait déjà quelques personnes, elle reconnu son cousin aussitôt elle alla le saluer, la petite se tenait à leur côtés.

Bonjour cousin! Lui dit elle en souriant.

Je te présente Valric et Athéna ta cousine. Elle tenait toujours le bras de son ange.
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Deux amours, lui pour la vie et leur fille.

Alberius

Alberius ayant aperçu sa cousine, lui sourit et salua les personnes l accompagnant:

- Bonjour à vous, enchanté de vous rencontrer, entrez, avancez il y a deja du monde, s'il vous plait, vous pouvez avancer, je pense que la cérémonie va commencer. La mariée ne va pas tarder à arriver, et j'ai hâte de la voir.

Souriant Il passa devant pour ouvrir le chemin.
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Kassiopee

Le jour tant attendu état enfin arrivé pour son frère Alberius et sa future espouse Léanice.La cathédrale commençait à se remplir et de nombreux convives se présentaient sur le parvis des marches de ce sublime monument qui se dressait droit comme une tour.Un jour aussi merveilleux devait être un moment sans faille et aussi magique pour les deux êtres qui allaient bientôt s'unir devant Arsitote pour la vie éternelle , Kassiopee pour cette occasion dû se rendre chez un grand créateur afin de pouvoir se vêtir correctement pour faire honneur à la famille.
Alberius accueillait ses convives avec une telle élégance mais aussi un peu nerveux , Kassiopee fit quelques pas en sa direction pour l'encourager et lui souhaiter bonne chance.

Bonsoir mon cher frère , alors pas trop énervé je l'espère en ce jour de festes que nous allons célébrer en ce ice lieu avec vous.
Je te souhaite tout le bonheur que tu mérite avec ta chère et tendre Léanice qui va devenir ma belle soeur.

Kassiopee lui fait la bise et le serra dans ses bras afin de le féliciter de ce jour tant attendu et lui sourit.
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Valric

Il était assis au petit bureau un tout aussi petit coffre à bijoux ouvert sur celui-ci. Il regarda le reflet semi-brouillé de son image dans le miroir de piètre qualité dans sa chambre à l'auberge. Ses cheveux étaient une fois de plus en bataille et le peigne ne semblait pas en venir à bout. Il laissa le dossier de ses cheveux de côté, sachant que sa fille voudrait qu'il porte sa couronne "comme elle" qu'elle dirait... Des doigts fermes glissèrent dans le coffre où bagues en or et d'argent, des chaînettes et les sceaux de Famille et de ses terres se trouvaient. Il était pas trop porté sur les bijoux mais ce soir, sa femme était resplendissante et malgré l'heure, les deux heures qu'elle avait prit à se préparer, c'était lui maintenant qui était en retard. Heureusement, la petite avait le don de défaire ses cheveux et sa belle en était près de l'exaspération à force de les refaire ce qui durant ce temps, lui permettait de terminer sa tenue.

Il avait choisit un pantalon noir très simple qui allait bien se marier avec des bottes de type cavalière d'un cuir noir, lisse et suffisament lustré. Les ceintures venaient faire un espèce de "X" sur sa hanche gauche là où pesait l'arme d'apparât de Saint-Hilaire en Lignières. La lame était reliée par une légère chaînette en or au fourreau, chaînette qui ne saurait résister à la forte poigne du Gambiani s'il devait dégainer.

La chemise au col élevé rectanculaire noire venait épouser la carrure de ses épaules qui semblaient retrouver leur pleines forces à nouveau. Il contractionna légèrement les muscles de son corps pour sentir la chemise qui risquait de fendre. Il respira profondement. Cela faisait du bien d'être à nouveau lui et surtout, avec elles... Ses mains tels des pattes d'ours à l'agilité féline terminait d'enrouller un fin foulard blanc qui allait couvrir son cou et le protéger de l'éritation de ce foutue col à la rectancle... À savoir que les couturiers Parisiens n'avaient vraiment rien comprit au côté utilitaire qu'une chemise pouvait avoir et certe le Seigneur du Plaix n'avait pas la taille de "la Marquise Grec" à collant blanc et pomponné comme une catin des quartiers douteux de cette même ville où jadis il vait mit les pieds... "C'était la "mode"" l'avait-on convaincu...

Norf...

Le patois avait attiré l'attention de la petite qui courait pour voir comment il se portait. Elle s'arrêta net contre sa jambe l'enlassant en riant et le choc fit rebondir une bouclette blonde de sa peignure. Sa femme suivait derrière... Il lui fit un sourire puis un clin d'oeil lui signalant qu'il prenait alors le relais. Inutile d'en dire plus... Il voyait bien l'air sur son visage... Il la comprenait et il prit la petie sous les bras faisant attention de ne pas froisser sa robe pendant qu'il l'assoyait sur son genoux gauche. Sitôt assise elle plongea ses petites mains dans le coffre à bijoux. Rare était les fois où elle avait pu voir les apparâts du Seigneur de Saint-Hilaire en Lignières. Puis voulant réagir sur quels bijoux il devrait mettre, la petite inclina la tête alors que la repousse de barbe effleura sa joue. Puis elle eu ce sourire taquin et dit innoçament pour faire plaisir à sa mère.

"Tu va te couper la moustache "moustachu"?!"

Il la chatouilla légèrement ne voulant pas qu'elle se tortille trop dans sa robe toute belle et il hocha de la tête devant ce reflet qui lui renvoyait une image tordu de lui-même. Mais c'est ce qu'il était maintenant, le fier Seigneur entouré de sa Famille!

La moustache coupé, un simple bouc au menton et la petite durant se temps en train de se tordre pour lui mettre sa couronne sur la tête.

"Fais vite maman va nous dire qu'on est en retard!"

Il ajusta lui-même la couronne sur sa tête où ses cheveux châtains remontaient ébouriflés au travers des pierres inséré sur l'or de la pièce. Le sceau Famillial, celui de ses terres et une des cinq bagues que la petites avait sortie du coffre passés à ses doigts. Une grosse bague argenté sans pierre, juste bien illuminé par les ciseaux de l'artisan dont ne savait plus où... Bague qui avait appartenu au "vieux-singe" Gambiani... La fillette insistait pour des bracelets, des colliers et des pinces à vêtements et bon sang, elle voulait qu'il les mette tous... Il lui fit plaisir pour une chaîne à grosse maille assez serrée pour horner son cou et un bracelet plutôt large en argent pour son poignet droit. Il ne manquait qu'un détail important à sa hanche droite, une dague magnifiquement décoré, également chaînée d'une chaîne en argent et où ses initiales y étaient gravées... "V.R.G.V."

C'était suffisant, il déposa la petite sur ses pieds, il se leva la prenant par la main et alla rejoindre sa femme dans l'autre pièce. Il jetta un regard sur elle de la tête au pied et lui sourit hochant de la tête...

J'aime cette robe... Tu es magnifique me amor...

Le commentaire était sincère et cela paraissait. Elle s'avança caressant le revers de sa main contre sa joue fraîchement rasée et l'embrassa tendrement avant que le trio infernal embarque dans le coche qui allait les mener à la Cathédrale Touragelle... Ils firent la courte route, aida ses amours à descendre et se redressa dans toute sa carrure pour faire face à ses inconnues qui allait bientôt lui être présenté. Il sourit poliement lorsqu'il était remarqué et se contentait de répondre quand il était directement abordé. Il garda une patte sur l'épaule de la petite la gardant près de sa jambe. Après-tout, même elle semblait connaître plus de gens ici que lui... Se fut plus fort que lui...

Norf...
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Athena_vs

Que d'évènements en peu de temps pour la jeune Athéna Von Strass, fille de Grenat et Valric...

Ses parents l'avaient envoyé au loin lors des évènements en Berry, et elle en revenait transformée. Transformée en petite princesse qui a pris l'habitude de décider de tout, se donner l'illusion qu'elle était aussi grande et belle que sa mère, aussi impressionnante que son père...
Elle les avait retrouvé il y a peu, pour courir au mariage d'un cousin... Ou de qui que ce soit, d'ailleurs, Athéna faisait la fière devant tous les grands monsieurs qui la saluaient.

Elle avait admiré sa mère se vêtir, plongé ses mains dans des rivières d'or, essayé mille bagues trop grandes pour elle. Sa belle robe neuve, agrémentée de rubans, lui plaisait beaucoup, le tissu qui bruissait à chaque pas lui donne l'illusion d'avoir grandi plus que dans la réalité.

Fais vite maman va nous dire qu'on est en retard!

Les voici donc sur le perron de la cathédrale, dont les flèches immenses touchent le ciel. Une petite révérence pour saluer le messire, un grand sourire à Valric dont elle sent la main rassurante sur son épaule.
Mais à son âge, la curiosité l'emporte souvent sur la timidité. Et puis, la jeune demoiselle n'est pas peu fière d'avoir été choisie pour amener un coussin brodé avec des anneaux aux mariés. Elle se tient tellement droite, qu'elle en a mal au dos, mais mourrait plutôt que de l'avouer!!

Boudicca

Boudicca se précipita à la cathédrale se sentant en retard pour le mariage de ses amis Léanice et Albérius. Elle avait fait leur connaissance récemment en participant à une liste ducale, bien qu'elle les connaissant de noms auparavant. Elle avait pu ainsi découvrir un peu mieux leur sympathie.
Elle s'installa donc dans l'église avec son fils tronant fièrement dans sa petite charrette de bois tenant près de lui un panier en osier dans lequel se cachait sous une toile deux faucons gerfauts. Kaelig avait montré voix et caractère refusant de laisser les deux volatiles à la maison. Il ne faisait pas de doute que ce garçon de 16 mois révolu serait un maitre fauconnier plus tard suivant les traces de sa mère. Histoire de gène ...
Elle se plaça dans l'édifice de manière à etre la plus discrète possible dans une allée latérale puis attendit le début de la cérémonie.
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Altaiir

Petit regard à la fenêtre de son bureau, le paysage étincelait sous le voile de rayons ensoleillés, signe qu'une belle journée allait se passer... La main s'arrêtant d'écrire sur les parchemins, ses iris bleutés quant à eux scrutaient la rue juste devant le bâtiment : des femmes se baladaient le sourire aux lèvres tout en se pavanant dans leurs belles robes, avançant vers la cathédrale, pendant que des enfants jouaient en riant dans leurs beaux vêtements qui évitaient de justesse à être salis, ah les gosses...
Cathédrale... Gosses... Erf mariée ! Se dit-il en lâchant soudainement la plume, sortant en vitesse du bureau pour aller se changer dans la pièce d'à côté.

Voyons, quelque chose d'original pour une fois... Son regard se promenant sur les diverses tenues qu'il visionnait, un coup d'oeil sur le miroir juste à côté, hmm...
D'abord se faire propre, petit débarbouillage en s'étant changé pour évidemment ne pas mouiller ses vêtements blancs qu'il portait avant. Ensuite, les divers tissus qu'il allait porter, son choix se porta logiquement sur une veste blanche à capuche, mais il la mit de côté au lieu de l'enfiler, mettant une chemise blanche également mais sans capuchon, venant la border d'une élégante veste noire, avec pour seul bijou son médaillon qui signifiait bien des choses...

Trempant ses mains dans de l'eau parfumée typiquement masculine, il humidifia ses cheveux pour mieux les coiffer dans le sens qu'il voulait, envoyant un clin d'oeil à son égal dans son reflet.
Maintenant, direction la sortie... Arrivant au dehors, il aperçut la mariée qui perdait patience, faisant un petit air désolé en montant ses épaules, l'aurait la fessée plus tard. Les petits qui jouaient vinrent soulever, deux la robe d'un blanc éclatant qui ressortait bien sur la robe sombre de la monture sur laquelle elle attendait son cavalier, deux autres le voile bien long spéciale mariage.

Un pied dans l'étrier, il bondit habilement tout en évitant de salir sa cavalière toute belle avec la rotation de la deuxième botte pour ranger son deuxième pied. Petit sourire en coin en voyant l'étonnement de Leanice qui le regardait de haut en bas, l'encapuchonné décapuchonné :

Oui c'est bien moi, bon allons-y, désolé du retard j'ai pas vu l'heure passée...

Donnant un coup sur les rennes, les voila partis à allure lente, la monture se balançant de manière agréable, limite si elle ne cranait pas un peu. Arrivant devant les marches de la cathédrale, il s'amusait intérieurement à détailler les visages qui se demandaient qui était surement cet homme qui amenait de façon... osée, la promise de son ami Alberius.
Devant les yeux brillant sous ce jour de joie, il descendit afin de donner sa main pour aider à descendre le centre d'intérêt sur les marches de la cathédrale.
Inspection rapide de la mariée, il remit bien son voile, et les quelques plis faits par la chevauchée, lui adressant un charmant sourire et lui tendit son bras sans gêne.

Tu es ravissante ma chère amie, nous devrions y aller avant de prendre un coup de soleil...

Elle enroula de suite son bras fin autour du sien, et il emboîta la fameuse marche pour l'autel. Petits signes de tête à ses connaissances qui eux, le regardaient comme s'il tombait de la dernière pluie, pourtant c'était bien lui... Seuls ceux qui connaissaient son visage répondaient de manière complice à son salut courtois.
Une sacoche qui ceinturait son torse, que comportait-elle ? Bientôt promis vous saurez. Les pas s'arrêtèrent synchroniquement à leur destination, petit regard à son ami qui se posait des questions à son égard, ne pouvant retenir un petit sourire... Il avait confiance en sa tendre moitié, et c'est pour cela qu'il ne fut pas agacer, au contraire il finit pas sourire également.

Lâchant le bras de la mariée, il s'écarta en s'inclinant, faisant le tour vite fait en direction du coin curé pour se changer à l'aide des vêtements dans sa sacoche, qui comportait également les présents des mariés...
Et voilà, le capuchonné portant bien son nom cette fois alla trouver place à un banc tout en discrétion, attentif à cette cérémonie qui allait débuter.
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Leanice

Elle commençait à faire les cents pas, tenant son bouquet d'une main, son voile de l'autre, allait-elle finir par se marier dehors ? quand une silhouette tant attendue et familière s'avançait vers elle, et c'est avec un sourire et un petit air admiratif même qu'elle l'accueillit oubliant pour un instant du moins sa petite colère ..

- oufff Alt .. j'ai eu un moment de panique .. mais tu es là .. plus jamais une telle peur tu m'entends !! puis d'une voix plus calme .. tu es magnifique .. oui .. oui c'est vrai ..

Installée en amazone sur le magnifique destrier qui devait là conduire à la Cathédrale, Léa se tenait bien droite, fière de cet instant, ils avaient décidé de ne pas faire comme tout le monde et elle devait reconnaître que c'était réussi à en croire tous les regards dirigés vers eux.

Et c'est lentement qu'ils arrivèrent enfin devant le parvis de la Cathédrale, seuls les claquement des sabots résonnaient dans la rue, Altaiir là fit descendre avec une grande délicatesse et lui offrit un bras rassurant pour pénétrer dans cette Cathédrale et passer la lourde porte en bois restée grand ouverte pour l'occasion.

Elle mit vite son bras sous le sien, s'y accrochant légèrement, sentant monter en elle une certaine angoisse .. le grand moment était arrivé .. et c'est les jambes un peu tremblantes qu'ils pénétrèrent dans l'Eglise .. avançant en son centre elle aperçut son futur époux .. léger et timide sourire ..
Une profonde respiration pour tenter de maitriser l'allure de galop de son coeur, un regard vers les personnes présentes .. leurs amis étaient là ..

Arrivée enfin devant l'Autel elle se plaçat prés de Albérius, passa doucement sa main dans la sienne, la serrant trés fort .. puis se tourna vers l'Archidiaconesse Hermine pour la saluer ..

- Ma Soeur .. pardonnez ce petit retard indépendant de ma volonté .. petit contretemps qui donne toujours un petit air de fête au moment ou on ne s'y attend pas ..

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Alberius

Alberius attendait impatient de les voir arriver, il avait accueillit les amis.
Il avait entendu un bruit de sabots, et plus rien, deux silhouettes apparurent à l’entrée de la cathédrale, Elle était là enfin devant ses yeux éblouis, donnant le bras à Altaiir, ils avançaient dans l’allée centrale, se dirigeant vers l’autel. Elle était magnifique dans sa robe blanche et sa coiffure, il la trouvait sublime.

Arrivant à sa hauteur, elle lâcha le bras de son accompagnateur et prit la main d’Alberius la serrant très fort.

Il lui sourit et lui murmura:

" cela va aller, Amour, restons calmes"
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_hermine_

Elle se tenait sur le parvis et saluait, souriante, toutes ces personnes inconnues qui se présentaient pour le mariage. Leur mine réjouie était communicative et c'est avec un grand sourire qu'elle accueillit Alberius lorsqu'il se présenta. Il n'avait pas l'air trop nerveux et s'empressait pour accueillir chacun d'une parole agréable.
La cathédrale se remplissait à vue d'oeil et même Boudicca était arrivée avant que la mariée ne se montre !

L'inquiétude d'Hermine commençait à croître. Elle tenta de se répéter intérieurement quelques sages pensées afin de ne pas augmenter son anxiété ; ou tout au moins de ne pas la rendre visible : avait-elle célébré une seule cérémonie sans s'inquiéter le moins du monde ? Non. Les mariages ne s'étaient-ils pourtant pas déroulés convenablement ? Si ! Des questions simples aux réponses basiques lui permettaient de chasser toutes les éventualités qui venaient s'imposer à son esprit. Elle en était à se demander si Léanice pouvait s'être perdue en route lorsqu'un fier destrier attira son attention par ses claquements de sabots sur les pavés polis. L'archidiaconesse tourna la tête dans la direction de la monture et aperçut Léanice, magnifique amazone que l'on devinait sous le voile. Un homme menait la monture. Hermine pencha la tête et fronça les sourcils, semblant reconnaître la silhouette du cavalier qui aidait maintenant la mariée à le rejoindre à terre. Elle fut alors saisie de stupeur : Al ! C'était Al qui allait mener la mariée à l'autel. Il semblait heureux et fier comme un coq ! Hermine retint le rire qu'elle sentait monter en sa gorge devant cette situation si surprenante et s'empressa de rejoindre l'autel afin de laisser le champ libre au couple qui s'avançait déjà vers les portes.

Ils remontèrent la nef lentement, faisant l'admiration de tous. Leanice rejoignit son futur époux et, tandis qu'elle s'excusait de son retard, Hermine crut voir Altaiir se glisser vers la sacristie. Elle jeta un regard un peu affolé vers le lieu de disparition de son ami imprévisible avant de se retourner vers Leanice et de lui répondre, bafouillant légèrement :
Oh oui... Hum... heu... Ne vous inquiétez pas Leanice. Il s'agit de votre journée. Le mariage n'aurait de toutes façons pas débuté sans vous !

Un sourire vint ponctuer sa phrase avant qu'elle ne jette un coup d'oeil vers le transept : Altaiir réapparaissait, ayant changé de vesture et tentant maintenant, sans succés, de se fondre dans la foule. La diaconesse pencha la tête pour dissimuler son sourire et se concentra sur le début du sacrement. Lorsqu'elle dirigea de nouveau son regard sur l'assemblée, elle était prête à accomplir la bénédiction :
Bonjour à tous. Je me réjouis de vous voir si nombreux aujourd'hui pour assister à cette célébration.
Je tiens à vous souhaiter la bienvenue en notre archidiocèse et dans cette cathédrale qui va accueillir nos prières et les serments des futurs époux.

Leanice et Alberius se présentent en effet aujourd'hui devant le Très-Haut pour s'unir dans le mariage devant nous tous réunis.

Je vous invite à réciter Notre Credo afin de commencer en réaffirmant la Foi qui nous lie à Notre Créateur.

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Leanice

Léa qui commençait un peu à reprendre ses esprits avait écouté Soeur Hermine et récita le crédo tout en tirant un peu la manche d'Alb qui paraissait encore sur son petit nuage ..

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Alberius

Alberius sentit qu'on lui tirait la manche, il sourit a Lea, s'apercevant qu'il devait réciter le credo.

Il avait repris en coeur, avec sa belle.
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Titoukiki

titou se fendit d'un sourire à l'attention de son futur beau père, erf encore un faillit elle lacher..
contrôle parfaitement reussit soit dit en passant
hum bien le bonjour cher diacre, et la journée est un peu fraîche à mon gout mais ne dit on pas, mariage glacé, mariage.....euh hum peut importe oui c'est de l'evènement c'est certain

voilà qu'elle n'était pas des plus aimables devant le futur marié mais bon elle avait des raisons quand même
c'était le quoi? 4ème époux? oui c'était bien cela et sa mère n'avait été heureuse qu'avec son père alors quoi de plus normal que la baronne commence à être sur la défensive lorsqu'il est question des epousailles de sa mère

quelques invités arrivèrent de concert et elle s'autorisa à pénétrer dans l'édifice religieux

encore un coup d'oeil au bas des marches, rien, nouveau soupir et tête basse , elle entra....

quelques minutes passèrent ou plusieurs personnes lui étaient familières et elle les salua d'un mouvement de tête alors que pour certaines elle rajoutait un franc sourire

la cérémonie pouvait commencer, la mariée était arrivée

que la fête commence comme on dit.......hem!

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_hermine_

Je vais maintenant vous faire la lecture d'un passage du livre des vertus qui me semble fort approprié pour cette journée particulière.
Hermine ouvrit le livre sacré et se pencha sur le texte sélectionné :

Citation:

Vita de Christos, chapitre XIII

(...) Christos nous guida vers une grande maison cossue et bourgeoise qui faisait taverne et gîte pour la nuit. Il avait décidé que nous nous établirions là pour loger jusqu’au lendemain.

Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, et Christos reconnut celle qui se nommait Natchiachia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule.

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "

La lecture achevée, la diaconesse releva la tête et s'adressa à tous les paroissiens d'une voix claire et forte :
Ainsi chers fidèles, comme vous l'avez entendu dans cette lecture, l'Amour sincère de deux êtres n'est pas incompatible avec l'Amour qu'ils portent au Très-Haut, bien au contraire.
Leanice et Alberius s'aiment et s'engagent aujourd'hui devant Notre Seigneur à s'aimer toute leur vie durant, à supporter ensemble les tourments et les épreuves qui les toucheront, à partager leurs joies et leurs doutes, à se porter mutuellement secours avant de penser à eux même.

Titoukiki et Altaiir, vous avez été choisis comme témoins par les futurs époux. A vous de les guider, de les ramener vers la Foi si le doute s'emparait d'eux. A vous de leur rappeler aux jours les plus noirs que seule la vie vertueuse leur apportera le bonheur. Vous serez présents pour leur remémorer la promesse qu'ils vont se faire en ce jour et leur donner le réconfort aristotélicien dont ils pourraient avoir besoin.

La vie réserve parfois bien des surprises, bonnes ou mauvaises. Cependant, ensemble Leanice et Alberius se présentent aujourd'hui humblement devant le Très-Haut : ensemble ils resteront et se montreront fidèles et aimants jusqu'à ce que l'heure du jugement soit venue. Ensemble ils mèneront une vie de vertu qui leur apportera douceur et bonheur au quotidien. Puisse Aristote guider leurs pas chaque jour.
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_hermine_

Après la lecture et le sermon, la diaconesse posa son regard dans celui des futurs époux. Le moment était venu, celui dont ils se rappelleraient sans doute toute leur vie durant... Son visage affichait la sérénité et la solennité que l'instant réclamait. Elle reprit la parole :
Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.
Leanice et Alberius, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?
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Athena_vs

La blondinette avait des difficultés à rester en place.
Déjà, il faut bien bouger pour faire voir sa jolie robe. Et puis en plus, ça permet de réchauffer les petits pieds. Et pis aussi, il y a tellement de choses à découvrir, les mises des dames, les beaux visages des messires, les autres enfants s'il y en a!!

Comme elle est belle!! La mariée bien sûr!! Bon, moins belle que Maman, mais ça c'est logique, mais elle est belle quand même...

Et maintenant, malgré les envies d'Athéna de faire sérieuse, plus grande que ses 5 ans et demi, la dame qui parle prend du temps hein! Une brusque envie de boire un verre de lait chaud la prend. Mais non, il ne faut pas bouger... Pff...

N'y tenant plus, elle se penche vers l'astre maternel:
C'est quand que je dois me montrer? Et pis il est où le coussin?? C'est bientôt fini??

Hans

Après avoir songé à faire du petit bois de son navire à grands coups de hache, à jeter par dessus bord tout excédent de poids, épouse comprise, à échouer volontaire cette coquille de noix hantée par le Sans-nom pour pouvoir rejoindre la terre ferme, ou carrément sauter à l'eau afin de rentrer à la nage, Hans avait enfin réussi à faire repartir sa grosse barque mystérieusement coincée plus en amont depuis des jours.

Quelques tracasseries administratives supplémentaires et l'accord du chef de port plus tard, il avait enfin pu débarquer!
Ah la croisière a bien été exceptionnelle, riche en moments d'anthologie et instants d'intimité entre les deux amoureux, mais cela fait quand même du bien de rentrer, surtout qu'il ne faut pas manquer le mariage de belle-maman.

Sa bien aimée ayant des obligations auprès de sa mère et durant la cérémonie, étant témoin de la promise, elle est partie plus tôt sans doute. Plus une trace d'elle en tout cas, et pas un petit mot pour prévenir. Elle a de la chance que la mémoire de son mari ne soit pas totalement défaillante, car en ne lui rappelant pas la chose, il aurait très bien pu louper les noces. Abandonner si vite son homme, tssss... plus personne pour l'aider à s'habiller du coup.

Enfin le germain a fait un effort, et même s'il est loin de l'enthousiasme béat en rejoignant la cathédrale, il s'y présente finalement pas trop en retard. Habit sombre et sobre de rigueur, le baron sauvé des eaux prend discrètement place parmi les derniers rangs, ne voulant pas troubler inutilement la cérémonie qui débute. Il aperçoit sa belle, mais ne sait pas si les yeux bleus ont noté son entrée, et ira de toute façon l'embrasser un peu plus tard. Idem pour saluer et féliciter les mariés.

D'une oreille distraite, le brun grognon écoute Hermine poursuivre son office. cela faisait tout de même bien longtemps qu'il n'était plus entré dans un édifice religieux...

Alberius

Alberius très émus écouta l'Archidiaconesse, sessayant de se souvenir de son texte,
il dit :

- OUI , c'est ainsi que je souhaite vivre dans le mariage avec Leanice, m'engager envers elle en lui offrant mon amour et mon respect tout au long de notre vie et en accueillant et éduquant avec elle les enfants que Dieu aura la grâce de nous donner.
Je partagerai avec elle joies, peines et toutes aventures quotidiennes, pour le meilleur et pour le dire... euh... pardon, pour le pire.
[ il essayait de garder son sérieux]

Il laissa la parole à sa douce Lea, c'était à elle de se lancer dans son texte.
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Leanice

Une oreille ou plutôt deux oreilles attentives plus tard, Léa répondit en souriant à Soeur Hermine, d'une voix sure et déterminée ..

- Oui .. je m'engage librement et sans contrainte envers mon futur époux Albérius, je lui promets amour et respect pour toute la vie, j'accueillerai les enfants que Dieu me donnera et les éduquerai selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos, c'est ainsi que je veux vivre dans le mariage ..
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Grenat_alexandria

Présentation faîte, ils étaient entrer tout le trois avaient prit place. La petite trépignait d'impatience, la mère souria à ses propos, sa fille était plus belle de jour en jour, plus tard elle briserait des coeurs c'était une chose de sur.

Athéna voulait savoir ou se trouvait ledit cousin la mère lui chuchotta: Il s'agit du marié ma puce.

Un frisson parcourru son dos, son chale, arf rester dans l'attelage, elle se pencha vers Valric, lui murmurant au creu de l'oreille: Je reviens, je vais chercher mon chale, surveille Athéna...

Elle se leva discretement, sortit tout aussi discretement, l'air fraid sur son visage lui fit du bien, voilà ce qu'elle avait besoin d'un bon bol d'air, elle fit quelques pas en s'éloignant de la cathédrale.
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Deux amours, lui pour la vie et leur fille.

_hermine_

Les mariés semblaient avoir oublié la phrase qu'ils devaient prononcer ensuite. Hermine attendit un instant puis, devant leur mutisme reprit la parole :
Leanice, souhaitez-vous recevoir Alberius pour époux ?
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Leanice

Le grand moment tant attendu était enfin arrivé .. c'est avec une grande émotion que Léa réalise soudain que dans quelques minutes elle va devenir Dame Léanice Von Strass...

Après un tendre regard vers Alb, elle se retourne vers Soeur Hermine ...

- oui je le veux ..se racle discrètement la gorge .. OUI .. JE LE VEUX ..
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Alandrisse

Hein quoi oui non en faite il y avait une bonne explication comme toujours. Elle avait pris le temps de s’habiller entre deux parchemins. Peut-être qu’il y en avait plus en faite, mais bon cela ne l’empêchait d’écrire pour répondre aux différentes missives. D’ailleurs une envie d’embaucher un scribe pour lui prêter sa plume, elle n’aurait plus qu’à dicter le tout et investir dans des pigeons. Petite moue alors que la jeune femme s’étire les cheveux pour donner une forme à peu près convenable, se coiffer dans son bureau n’était pas le plus évident non plus. Enfin pourquoi choisir la facilité quant on peut se compliquer la vie à souhait. Encore un parchemin, une broche dans la chevelure brune et voilà que tout était terminé, d’un côté la Prévôté avait été bouclée de l’autre Al avait une allure respectable pour un mariage.

A présent il fallait courir pour éviter de se faire remarquer, toute une histoire comme toujours. Une pile de parchemin sous le bras, elle sortit de son bureau comme une furie. Un regard qui va à droite puis à gauche dans le couloir…

Par tous les saints, je lui avais dit d’attendre.

Un bougonnement de plus, la Montbazon fit demi-tour, reposa les missives et sortit en direction de la cathédrale. Elle en profita pour attacher sa cape qui avait juste été jetée sur son épaule et prier pour ne pas être plus qu’en retard que le retard lui-même. Après une course folle, des « excusez moi, poussez-vous » dans les rues bondées de la capitale, le parvis était enfin sous ses pieds. Une grande respiration quelques marches et … les portes étaient closes.

Ah pitain…

Elle se glissa par la petite porte grinçant un soupçon, puis se cala contre une colonne. Ni vu ni connu, elle assista à la fin de la cérémonie. Bientôt ça serait son tour, elle expira légèrement et croisa les bras.
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Alberius

Alberius attendait que Lea termine de dire la phrase fatidique, pour se lancer:

- Oui , je veux la recevoir pour épouse, oui, Je la veux.

Il la regardait souriant, et ayant finit la phrase tant attendu,
il se tourna vers soeur Hermine.

'Voilà pensa t il la cérémonie est pratiquement terminée, bientôt la fête.'

_hermine_

Leanice répondit clairement à la question posée. Alberius ne laissa pas le temps à Hermine de lui demander s'il voulait recevoir la jeune femme qui se tenait à ses côtés pour épouse : alors que la diaconesse ne l'attendait plus, il se décidait à intervenir !
Le témoin ayant changé, personne n'avait précisé à l'officiante qui détenait les alliances. Elle se contenta donc d'annoncer :
Vous pouvez maintenant procéder à l'échange des anneaux.
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Leanice

Les alliances ... un petit moment de réflexion ... il fallait réfléchir et vite .. un regard interrogatif vers Alb qui ne lui apporta aucune réponse positive .. il y avait eu ce brusque changement inattendu, surprenant, imprévisible, brutal et elle aurait pu encore trouver des termes plus rudes pour ce témoin qui s'était défilé et qui avait dû placer les précieuses alliances on ne savait où..

Léa se retourna lentement tout en priant qu'Aristote lui vienne en aide à l'instant, quand son regard se porta sur cet inestimable coussin sur lequel reposaient les bagues, coussin laissé négligemment sur une des petites marches menant à l'autel ..
Elle fit les quelques pas qui là séparait de ce trésor et se pencha pour le ramasser faisant un sourire à Sœur Hermine accompagné d'un soupir de soulagement ..

Elle posa le coussin entre eux d'eux, tendis la main pour prendre l'anneau que tenait un fin ruban de satin, et avec un regard attendri vers son Aimé elle lui prit la main et le glissa à son doigt ..puis elle leva la tête vers lui pour plonger dans ses yeux, et d'une voix qu'elle s'efforça de rendre audible tant l'émotion était forte ..

- Mon Amour .. je suis ici devant toi et devant le Tout Puissant pour concrétiser notre Amour. Depuis notre rencontre, tu as toujours été présent pour moi, comblant mes moindres désirs, une épaule sur laquelle poser ma tête, et mon cœur s'est rempli d'un amour profond et sincère.
Je ne vis que par toi et pour toi.
Je jure devant Aristote de t'aimer et t'être fidèle, je serai à tes côtés pour tout surmonter, tout ce qui pourrait se mettre sur notre route, dans la joie ou dans la peine, je t'appartiens corps et âme ... à Jamais ...
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Bitterly

Bitterly n'était pas de celles qui se parent pendant des heures, qui s'admirent dans un baquet d'eau à finir par s'y noyer ou qui se coiffent avec le dernier chapeau à la mode, de peur d'être la risée de tous. Non. La Vicomtesse était de ceux qui aiment les choses simples, précises et droites. Aussi, ce jour là, pour la mariage de Léanice et Alberius, elle ne fit pas plus d'efforts que cela, si ce n'est au niveau de la propreté et de l'assemblage des couleurs.

Une chemise noire, des braies noires, une ceinture rouge, des bas blancs et des bottes noires. Les cheveux lachés en cascade sur les épaules, dont les mèches folles avaient vainement été rassemblées avant d'entrer dans la bâtisse. On aurait pu la croire en retard ? Non non, elle était là depuis le début, au fin fond de la salle bondée, cachée derrière un vieillard édenté et une femme à la silhouette imposante.

Elle avait assisté à ce mariage sans surprise ni encombres, à l'echange des voeux, et à présent elle s'apprétait à assister à l'echange des anneaux.
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~en cours~

Alberius

Alberius la regardait cherchant les alliances sur le petit coussin, ou pouvait il être,
elle le trouva sur les marches devant l'autel, ensuite il l'écouta ému ce que lui disait Lea, Il lui souriait, quand vint son tour de faire cette promesse. Prenant l'anneau pour Lea et lui passant à son doigt, il lui dit:

- Mon Tendre Amour,
Depuis que je t’ai rencontré,
Tout dans ma vie s’est émerveillé,
Tu m’apportes cette force d’avancer,
Le courage d’accomplir mes projets,
A deux nous découvrons de nouveaux horizons,
Tu sais me faire dire oui là ou j’ai souvent dit non,
Tu es si formidable et tellement remarquable,
Que la vie devient des moments inoubliables.
Et moi aussi, je jure devant Aristote,
de t'aimer, d'être fidèle, d'être à tes côtés pour surmonter tout ce qui pourrait se mettre en travers de notre route, dans la joie ou dans la peine,
je suis à toi aussi longtemps qu'Aristote me laisse a tes côtés.

_hermine_

Leanice et Alberius vous voici maintenant mari et femme, unis devant Dieu pour l'Eternité.

Je demande à tous les fidèles de s'approcher pour partager le pain et le vin, symboles de l'amitié aristotélicienne, comme nous l'a enseigné Christos.

La diaconesse fit passer la coupe contenant le vin et partagea les pains qu'elle avait apportés.

Chers paroissiens, la cérémonie est maintenant terminée.
J'invite les mariés et les témoins à venir signer les registres paroissiaux.
Qu'Aristote guide vos pas et que le Très-haut veille sur vous,
Amen.

Un signe discret aux deux gamins diligentés pour faire sonner les cloches et la diaconesse se plaça de l'autre côté de l'autel afin de faire signer les personnes concernées.
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Alberius

Alberius sourit à Soeur Hermine, prenant la coupe et la tendant à Lea, et lui donnant un morceau de pain, il en prit un pour lui et bu après elle.
Il devait encore signer les registres, et prendre le certificat de leur union.
Il remercia les témoins, leurs serrant la main et embrassant Titou, sa belle fille.

Kamui.fuma

kamui réfléchit tout seule dans le font tien c'est bizare ce mariage il s'embrasse pas ? d'habitude il s'embrasse non ? ou je me goure c'est peut être pas dans cette religion je sais plus .... par contre il y a du vin ca c'est bien

kamui lorgne la coupe et marmone dans sa barbe

on a droit nous ou pas ppfff suis sur que non il vont tout boire ppff moi je devrais encore attendre pfff

Leanice

Léa regardait plus la coupe que son époux tenait que le morceau de pain .. en plus se dit elle du vin de Messe, çà se refuse pas çà .. divin nectar qu'elle sentait déjà couler dans son gosier asséché ..

Elle prit le petit bout de pain tendu et le mâchât en vitesse,mais s'emparât de la coupe et fermant les yeux se délecta de sentir le fin liquide s'écouler lentement .. rouvrant les yeux pour s'apercevoir que la coupe était vide elle là tendit à son époux avec un sourire innocent ..
Voyant le léger regard réprobateur de son Aimé elle accentua son sourire tout en lui murmurant ..

- je vais signer mon Amour, tu viens avec moi ?.. elle lui tendit la main afin qu'il l'accompagne se gardant bien de le regarder dans les yeux ..
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Alberius

Alberius regardait Lea avec la coupe, elle devrait en laisser aux témoins ça serait mieux. Une fois terminée, il lui attrapa la main et se dirigea vers l'autel pour la signature, avec elle qui le tirait.

- Oui, Oui, j'arrive.

Il regarda derrière lui, les témoins venaient à leurs suites.

Leanice

Arrivée derrière l'Autel tout en tirant son époux par la main Léa prit la plume déposée auprès du grand registre et y apposa sa signature .. puis regardant Alb ...

- à toi mon Cœur tu ne peux plus venir en arrière .. et elle lui tendit la plume en riant ..
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Titoukiki

titou avait trouvé tout de même une note émouvante dans cette cérémonie
peut être le fait de retourner quelques années en arrière, à son propre mariage..........elle tourna la tête à ce moment précis, comme attirée
ah voilà son preux chevalier, sage et superbe......hummmm
elle lui adressa un sourire empli d'un amour profond et se reconcentra sur les épousailles
les échanges des voeux, les "oui" ainsi que les petites recommandations d'usages...un mariage quoi!

à son rythme, elle suivait avec des souvenirs plein la tête

le moment des signatures était venu et elle fut rassurée de n'avoir pas eu à prendre la parole pour un discours
ce n'était pas sa grande spécialité surtout si elle devait parler de moralité et de bienséance
il fallait à présent attendre son tour pour apposer son grigri
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Alberius

Alberius sourit à la reflexion de Lea, il n'allait quand même pas reculer.
Il prit la plume et signa les registres.

- Voilà tout est fais et en règle, nous déposerons ce parchemin aux archives du manoir, Ma chére espouse.

Il reposa la plume, sourit et alla embrasser la mariée, comme il aurait du le faire il y a un moment.

Titoukiki

eh bien voilà, pas de retour en arrière possible à présent
les mariés avaient laissés leurs pattes sur le parchemin et titou en fit de même
la plume ne tremblait même pas entre ses doigts, c'est dire la concentration!
elle était quand même douée la baronne

titou regardait sa mère, qui, était rayonnante, puisse t elle l'être le reste de sa vie, et si par malheur son époux ne parvenait pas à lui laisser ce sourire sur les lèvres, alors elle se chargerait de lui remettre les idées en place!

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Altaiir

La cérémonie se déroulait bien, pis le ténébreux avait réussi son coup avec l'entrée de la mariée, bien qu'il est senti le regard d'Hermine en s'installant qui voulait tout dire... L'échange d'anneaux et le fameux "oui je le veux", il s'imaginait pensivement à la place d'un marié, vie à deux ? Hmm...
Mais il dut revenir à la réalité en entendant l'appel pour les signatures, regardant d'un air désolé ceux de sa rangée, les obligeant à se lever avec un regard fort peu commode que ce freluquet leurs ôte le popotin du banc.

Arrivant derrière Alberius, il attendit son tour patiemment, jetant un oeil aux mariés dont le visage s'illuminait d'enthousiasme. Hop, voilà la plume entre ses doigts, pas de pâté... Concentration et voilà la signature faite, pas mal hé hé.
Approchant d'Alberius, il posa sa main discrètement sur son épaule et lui souffla les félicitations tout en volant une bise à la mariée bien qu'elle fut vite occupée à embrasser l'amour de sa vie.
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_hermine_

L'archidiaconesse, passant devant la cathédrale ,vint afficher un parchemin en prenant soin de le rendre bien visible à tous :

Fidèles et Paroissiens,

Dimanche 25 avril, la Cathédrale de Tours ouvrira ses portes afin de vous accueillir pour une grande messe célébrée en l'honneur de Saint Georges, Archange de l'Amitié.

Au delà de nos différences, rassemblons-nous et partageons tous ensemble ce moment de prière et de recueillement,

Pax vobiscum,
Hermine Hanke
Première archidiaconesse de Tours

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Minlawa

Minlawa venait tout juste de sortir d’un sommeil profond. La nuit n’avait pour une fois pas était agité par des mauvais rêves. Il affichait un de ses plus beaux sourires et marchait en direction de la grande Cathédrale de Tours où devait avoir lieu l’office dominical.

Il regarda l’immense édifice devant lui, l’admira pendant quelques minutes comme s’il ne l’avait encore jamais vu. Il monta les premières marches tout en profitant de soleil qui était plus que présent aujourd’hui. Il fallait vite aller faire sonner les cloches. Sans même le temps de revêtir les vêtements sacerdotaux, il se précipita pour appeler les fidèles à L’Office.

Après cela, il retourna sur le parvis de la Cathédrale et attendit que les premiers fidèles virent montrer les bout de leurs nez, en espérant voir la noblesse un peu plus présente qu’elle ne l’était d’habitude.

_hermine_

Hermine avait fait un crochet par l'église afin de vérifier que les paroissiens turons étaient bien informés de la tenue de l'office ce jour en cathédrale.

Elle arrivait près du parvis lorsque les cloches se mirent à sonner. L'archidiaconesse leva la tête, heureuse de pouvoir, pour une fois, profiter de cette résonance à l'extérieur de l'édifice religieux.
Elle avança d'un bon pas vers le portail tout en maintenant son exemplaire du livre des vertus bien coincé sous son bras.
Elle salua le Père Minlawa avec grand plaisir et après quelques échanges cordiaux, remonta la nef pour s'installer aux places réservées au clergé.
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Kayhan

Kay se rendit en ce beau matin ensoleillé à la cathédrale, afin d'assister à l'Office. Elle arrivait à temps, entendant les cloches sonner alors qu'elle était sur le chemin.

Arrivée sur place, elle vit de loin Hermine entrer dans la cathédrale, et l'y rejoignit afin de la saluer. Puis elle se dirigea vers une rangée de bancs située au milieu de la nef, espérant voir arriver un peu de monde.

Omeyer59

En retard comme à son habitude Omeyer s'était rendu à l'église pour assister à la messe mais en arrivant à la porte il vit un parchemin indiquant que la messe avait lieu à la cathédrale.
Grincheux il courut à la cathédrale et s'installa hors d'haleine sur un banc en saluant au passage kay et hermine.
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Se méfier de son talent est le premier pas du mérite

Minlawa

Après avoir attendu les fidèles et saluer comme il se doit les personnes présentes, Minlawa alla rejoindre Hermine aux places réservés aux clercs.

Il s’avança vers l’autel pour prendre la parole.

Chers Sœurs, Chers Frères, Chers fidèles !
Bienvenus à cet office, en cette magnifique cathédrale de Tours, pour partager comme tous les dimanches les valeurs aristotéliciennes qui sont les nôtres.

Minlawa regarda les personnes présentes et soupira légèrement !

Je dénombres très peu de Tourangeaux parmi nous, mais je ne doute pas que les personnes n’ayant pu venir ont de très bonnes excuses…enfin passons.

Tout d’abord commençons par demander pardon au Très-Haut !

Anthoyne

Dimanche, jour de la messe. Anthoyne avait vêtu ses habits du dimanche car comme dit auparavant, c'est le dimanche. Il était tranquillement installé dans sa chambre lorsqu'il entendit les cloches sonnées. Là, commença le pèlerinage jusqu'à la cathédrale qui surplombait tout le reste de la ville. Si jamais, Anthoyne s'engageait dans une petite rue, il se faisait guider par le son des cloches et si c'était une grande artère, il se référait à sa vue.

Il ne lui fallut pas longtemps pour arriver face à ce gigantesque monument. Sur le parvis, alors que les fidèles étaient accueillis par l'ecclésiastique, le jeune homme leva la tête et admira l'architecture de ce lieu de recueillement pour les aristotéliciens. Puis quand vint le moment où les brebis se faisaient moindre, Anthoyne décida de rentrer dans la cathédrale, salua le père, puis assez près pour pouvoir entendre les paroles de l'homme mais pas trop près pour rester discret.
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Sybilla

Cela faisait déjà trop longtemps que la hollandaise était allé à la messe pour la dernière fois. Il y avait un temps qu’elle allait à la messe fidèlement presque chaque semaine, que les prières étaient un rite quotidien. Mais au fil des mois, quelque part entre le décès de son fils ainé et la maladie mortelle de sa fille, entre les problèmes qu’elle avait eu en Hollande et son départ en France, la comtesse avait commencé à croire que tout ce qui était passé était voulu par le Tout-Puissant. Et si ce Tout-Puissant, ce Dieu de l’amitié aristotélicienne, avait voulu tout ces choses, tous ces tortures et tous ces privations, alors comment pouvait-elle encore croire en Lui, qui avait, en ses yeux, agi comme un démon plutôt que comme un Seigneur bon et juste ?

Et là, après tous ces mois, mélancolique, triste, dépressive et surtout fâchée, voulant trouver une raison pour tout ce qui s'était passé, elle avait perdu sa foi. Elle ne voulait plus rien avoir à faire avec ce Dieu qu’on glorifiait et qu’on portait aux nues. Elle avait accepté le noir au lieu de chercher pour la lumière, convaincue d’avoir été forte et d’avoir fait le bon choix, fière et orgueilleuse.

Mais en voyage vers la France et son installation en Touraine l’avait fait réaliser certaines choses. En Tours elle avait finalement retrouvé la calme et la paix, et surtout le bonheur. Elle s’était réalisé que tout ce qui s’était passé était voulu par le Tout-Puissant en effet, mais pas pour la faire souffrir ou la punir. Le décès de son fils était une chose tragique, mais elle savait que maintenant il était sûr, aux mains du Seigneur au Paradis, ou il était sans doute heureux. Et toute la douleur qu’elle avait du subir l’avait enfin mené vers un lieu ou elle était heureuse. Elle avait pensé avoir compris son sort, le grand plan de Dieu, dans sa grande ignorance et son arrogance, mais rien n’était moins vrai.

N’était-il donc pas temps pour réconciliation avec son Seigneur ? Elle avait décidé d’aller demander pardon pour son infidélité, et elle savait qu’elle le recevrait. Parce que contrairement à ce qu’elle avait pensé, Il était un Dieu de merci et de pitié et pas de haine. Elle était donc en train de se diriger vers la grande Cathédrale de Tours, pour la première fois, pour y assister la messe en l’honneur de l’archange de l’amitié.

Arrivée devant les grandes portes, elle s’arrêta et fit le signe de la croix, comme d'habitude. Puis elle entra la Cathédrale. Voyant que la messe allait bientôt commencer, elle se chercha un siège rapidement, quelque part en arrière de la nef. L’attente pour l’ouverture de l’office ne fut pas trop longue. Quelques instants après son arrivée le prêtre commença à demander pardon. Elle ferma les yeux et récita discrètement la prière.

Thimothee

La journée s'annonçait belle et pleine de vie.
Le Diacre empruntait le chemin de la Cathédrale Tourangelle en compagnie des paroissiens des différents villages, à son bras sa filleule, Othilie, qui l'accompagnait.
D'un pas assez pressé et modéré, il y arriva enfin, saluant tous ceux qu'il rencontrait sur son chemin.
Se rendant près de l'autel pour s'y asseoir, place réservée au Clercs, il prit place dans le silence sans gené qui que ce soit, et débuta alors cette messe par la prière de confession, comme tout le monde.

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Princedusud

Prince était arrivé vers 10 h après sa partie de pêche très matinale.Il échangea quelques mots avec le Père Minlawa et Hermine puis s'installa à droite de l'autel aux places réservées au Clergé.
Ils fit un signe de teste aux personnes déjà présentes en signe de bonjour et de reconnaissance.

Il reprit en choeur la prière du pardon

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Othilie

Othilie ,accompagnée par son Parrain, Thimothée, pénétra dans l'imposante cathédrale.
Elle s'installa rapidement, la messe commençait...
Elle mêla sa voix à celle des paroissiens et récita la prière de confession

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole et en action,
Je supplie tous les saints,
Et vous, mes amis,
De prier le créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

_hermine_

Hermine récita la prière de confession au rythme donné par le Père Minlawa.
En cet instant, le sentiment d'impuissance qu'elle tentait de refouler depuis des jours vint de nouveau la saisir. Elle se sentait parfois comme un enfant : la joie de la découverte, l'envie d'un fruit bien mûr sur un arbre à portée de main, le plaisir simple de courir sans but avec quelques autres gamins croisés dans un pré bien vert... Et comme un enfant, elle était quelquefois fauchée en plein rêve par un sentiment d'impuissance qu'elle ne pouvait s'empêcher de prendre comme un échec personnel.
Un besoin irrépressible de cadre et de contrôle qui glissait entre ses doigts comme du sable trop fin. Et après tout, ne serait-ce point sentiment d'orgueil que de chercher à ce point à ne pas faillir ? Ne serait-ce point ce même orgueil qui la rendait chaque jour aussi peu sûre de ses agissements et de la place qui était sienne ?
Ne s'éloignerait-elle de ce « Juste Milieu » qu'elle tentait d'expliquer aux novices lexcuriens et qu'elle prônait comme la Vraie Foi ?

L'introspection et la confession serait pour plus tard. La prière était achevée et l'archidiaconesse s'avança devant l'autel pour la lecture et l'homélie. Elle remercia Minlawa d'un sourire et regarda l'assemblée :
Bonjour à tous chers paroissiens, chers fidèles.
J'ai aujourd'hui choisi un texte dogmatique qui s'intitule « De l'ordre des choses » par A. Mhour.
Je vais à présent vous en faire lecture de quelques passages.

L'archidiaconesse se pencha sur son livre des vertus et entama la lecture dudit texte :

Citation:

De l’ordre des choses, vu par Mhour

(...)La Création est dirigée par les lois de Dieu, les communautés sont dirigées par la loi des hommes.
(...)

Les lois des hommes ne sont pas moins importantes car elles sont inspirées en partie directement par Dieu.
Nul ne peut servir notre Créateur sans respecter les lois, ni celle de la Création ni celle des sociétés.
Sans loi, c’est celle de la créature sans nom qui prévaudrait, et le chef ne serait chef que parce qu’il est le plus fort, et chaque jour un autre voudrait prouver qu’il est plus fort que lui et aucune stabilité n’en découlerait. (...)
La société doit avancer vers la perfection divine, mais dans la stabilité. Elle doit donc être soumise à son chef, comme son chef doit être soumis à Dieu.

Le chef est la tête, le prêtre est le cœur, et les fidèles sont les autres membres du corps.
Si la tête ne suit pas le cœur, si les membres ne suivent pas la tête, le corps ne peut fonctionner...

Dans notre société la tête représente notre chef politique, c’est lui qui maintient l’ensemble de la tribu, mais si c’est elle qui pense pour le peuple, elle doit penser pour le bien du plus grand nombre sans pour autant oublier les plus faibles.

Le cœur est là pour lui rappeler que la plus grande loi est celle de notre Créateur, et que s’il gouverne sur terre il sera jugé comme tous les Enfants de la Création, et sans doute plus durement que les autres. (...)

Evidemment, ce n'est pas un hasard si nous nous trouvons ici aujourd'hui et si telle lecture est faite. La campagne ducale bat son plein et le résultat des élections tombera dans deux jours. Quatre listes sont en lice et se partageront les postes au conseil.
Une Duchesse ou un Duc sera alors élu. Une seule personne : quatre ne prendront pas la tête du Duché. Une seule sera reconnue comme « le chef de tribu » ! Mais alors, quid des autres ? Doivent-ils abandonner ? Doivent-ils se détourner de ce chef qui n'était pas le leur à l'origine ? Et, pour reprendre la métaphore évoquée dans ce texte ; que se passera-t-il entre cette « tête » et ces « membres du corps » ?

Les membres du corps : les autres, les prétendants au conseil et les conseillers élus, devront faire preuve d'humilité. Ils devront ravaler leur déception et leur orgueil. Le peuple les a élus pour qu'ils travaillent, qu'ils se montrent et qu'ils fassent preuve de pugnacité dans leurs fonctions. Le peuple vote, le peuple élit des conseillers. Les conseillers oeuvrent pour ce même peuple.

Le Don de soi, l'Amitié, la Tempérance, la Justice et la Conviction seront des Vertus qui devront être présentes en chacun des représentants. Elles devront l'être d'autant plus dans le Duc reconnu.

Il n'est sans doute pas facile de se retrouver à la tête d'un Duché : les jalousies, les pressions, les rancoeurs se déversent facilement dans le représentant de cette fonction.
Mais celui qui a été reconnu comme le Chef doit apprendre à agir avec tempérance et respect ; avec discernement et droiture ; avec conviction et équité. Il se doit d'agir en toute Amitié. Cette Amitié aristotélicienne qui est le principe fondateur de Notre religion.

Un représentant n'est pas au service de lui-même mais du peuple qui l'a élu. Ses décisions doivent se prendre en ce sens et les lois divines représentent l'intérêt de tous. Elles doivent lui servir de guide, de base commune, de règles universelles qui mèneront chaque âme à son salut.

Suivons l'exemple d'Oane et non celui de la Créature Sans Nom. Nous savons vivre en communauté. Nous savons vivre dans l'Amitié en rejetant la loi du plus fort. Ne nous détournons pas de Notre Créateur et n'oublions pas qu'Il a fait de nous Ses Enfants.
Hier était le jour de célébration de Saint Georges, archange de l'Amitié. Je concluerai cette homélie sur une de ses phrases : "De tous temps, les enfants de Dieu parlent une seule et même langue, car frères et soeurs doivent se comprendre pour s'aimer. (...) Vous êtes jugés non pas sur votre foi, mais sur votre amour du monde qui vous entoure. Apprenez à le connaître et vous apprendrez à l'aimer. »

L'archidiaconesse laissa un instant le silence s'étirer : certains dormaient peut-être sur les bancs du fond ; d'autres s'indignaient ou approuvaient le discours qui venaient d'être tenu. Au moins, elle aurait essayé de rappeler ce qui lui paraissait être l'Essence même de leur vie en communauté.
Elle recula et laissa la parole à Thimothée.
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Thimothee

Thim restait là à boire les paroles qui sortaient du sermon de l'Archidiaconnesse de Tours, des paroles qui sentaient le vrai, le juste, le droit, le véritable et par dessus tout l'Amitié, dans son sens éclaté.
Il se demandait simplement si les concernés allaient tenter de suivre ces conseils si bien donnés.

L'heure du Crédo arriva, l'autel se libéra, Thim se leva donc et se mit face a l'assemblée de fidèles présents.

Je vous salue chers paroissiens, chers fidèles, au Nom du Très-Haut!!

Maintenant, joignons nos voix en une seule et récitons le Crédo qui nous unifie!

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Alandrisse

Juste un peu en retard, un infime minuscule retard, comme toujours d’ailleurs. Ce n’était pas un désir de se montrer loin de là, mais plus elle voulait être à l’heure plus la jeune femme arrivait à la retarde. Enfin elle traversa le parvis plus vite qu’il ne faut pour dire ouf et la brunette se glissa à l’intérieur. Elle arriva quand il le fallait, comme Al arrivait à attraper n’importe quel tonneau en route, la Montbazon ne fit pas exception.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole et en action,
Je supplie tous les saints,
Et vous, mes amis,
De prier le créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle sourit aux paroles d’Hermine, la tête, le cœur et les membres à n’en point douter cela ressemblait parfaitement à ce qui allait suivre d’ici quelques jours. Une petite inspiration alors que sa caboche s’arrêtait déjà à ce qui allait arriver à midi. Il fallait faire par petit pas avant d’entamer les enjambés. Puis vint le Crédo, elle le cita et termina dans une prière silencieuse.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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P3r3v3rt

Le pierrot qui s'en revenait de guerroyé, avait pas mal de choses a se faire absoudre par le très haut, il décida donc d'aller à la messe comme le bon aristolicien qu'il est.
il écouta les paroles des hommes du très haut et repris en choeur avec eu et l'assistance.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole et en action,
Je supplie tous les saints,
Et vous, mes amis,
De prier le créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il écouta avec attention les paroles de l'archidiaconnesse, de bien sages paroles, qu'il espérait que tout entendront le moment venu..Puis il récita le crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
_________________

Esteban_m

Les cloches avaient elles sonnées ? En tout cas le blondinet ne semblait pas les avoir entendues ! C’est d’ailleurs pour cette raison que le malheureux arriva (pour une fois) en retard à la messe. En veillant à ne pas faire trop de bruit, il ouvrit délicatement un bâtant de la porte et se faufila telle une souris dans l’entrebâillement pour prendre place sur le premier banc vide qu’il trouva. Il récupéra en cours de route.

[…] -arole et en action,
Je supplie tous les saints,
Et vous, mes amis,
De prier le créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés

La prêche fut très intéressante ! Il ne connaissait pas ce texte et il était heureux de le découvrir. Comme on lui avait souvent suggéré en séminaire, le mieux était qu’elle soit en rapport avec l’actualité … C’était le cas … Il afficha un sourire ravi, donna un coup de coude à son voisin qui dormait pour le réveiller puis enfin, il reprit à son tour le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Sybilla

Le pardon. La raison pourquoi Sybilla était venue. Elle regarda autour de soi en prononçant les mots si connus. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander ce que les autres fidèles avaient fait pour vouloir être pardonnés aussi. L’infidélité, comme elle ? Ou peut-être pour avoir volé quelque chose, pour avoir fait mal à quelqu’un, pour avoir eu des pensées ou des rêves malpropres avec comme sujet la femme ou l’homme d’à coté, … Elle battit les paupières pour revenir au présent. Les mots de la prière s’écoulaient de ses lèvres. Elle les connaissait par cœur, elle les avait prononcés déjà centaines, voire milliers fois. Elle s’en rendit compte que ce serait trop facile de recevoir le pardon par réciter quelques mots. Ce n’était pas la prière qui comptait, mais bien le sentiment et l’âme de la personne qui la récita.

La prière était finie et le silence tomba de nouveau dans la cathédrale lorsque la première archidiaconesse de Tours prit la parole. Paroles qui s’agissaient - surprise - des élections. La politique était un sujet étrange dans un lieu comme celui-ci. Enfin… Un sujet étrange pour notre jeune Sybilla en tous cas, qui avait vécu entre les Italiens bizarres et les Hollandais arrogants et barbares. Mais elle apprécia bien les mots de sa concitoyenne. Bien que les programmes, les personnes et les caractères des membres des listes fussent différents, ils avaient un but commun : œuvrer pour le bien du Duché. Enfin, en tous cas c’était le but qu’ils devraient tous avoir.

Après le discours stimulant d’Hermine, un autre prêtre se présenta. Comme d’habitude, elle ne le connait pas. Il commença à réciter le Crédo, suivi par les fidèles et, bien sur, Sybilla.

« Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN »

Princedusud

Prince avait écouter avec attention l'homélie de sa consoeur.
Il avança vers l'autel

Il est maintenant le meilleur moment de l'Office à partager l'Amitié Aristotélicienne et à cet égard,je vais vous lire un passage de référence dogmatique :

Citation:

DE L'AMITIE ARISTOTELICIENNE

Chapitre Premier

I) L'Amitié Aristotélicienne, selon les principes d’Aristote établis au cours du repas avec Polyphilos, ne peut être véritable que si les membres de cette amitié sont égaux l’un envers l’autre. L’Amitié aristotélicienne est la communauté des baptisés de l’Église. L’on pourrait la représenter par un cercle, symbole même de la perfection divine. L'étude du cercle nous permet de faire ressortir deux éléments. Le premier, le centre, unique et maître de tout, et sa circonférence, sur laquelle tous les points sont égaux. Ainsi donc, la communauté aristotélicienne est une communauté de personnes ayant en commun leur foi en le Très-Haut et étant donc tous égaux devant lui par ce fait même. Le croyant est introduit à la communauté par le baptême. Le Baptême, ou rite d'entrée, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite. Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres. On peut parler à ce niveau d'une première étape de la vie spirituelle, celle des commençants, dans laquelle l'aristotélicien essaye de supprimer les vices qui demeurent en lui. On appelle aussi cette voie la voie Purificatrice, qui purifie l'âme de ses souillures.

II) Ensuite vient l'étape des progressants, ou voie illuminative dans laquelle l'Aristotélicien, débarrassé de ses vices, pratique activement les vertus et développe par là son lien avec Dieu et son prochain. Le point central de cette étape sera la pratique de la charité fraternelle, et la preuve première de la sainteté devra être le rayonnement spirituel auprès des autres. Le but de celui qui pratique cette voie est avant tout d'aider ses frères sur le chemin de la Vertu.

III) Enfin nous touchons à l'amitié parfaite, ou voie unitive. Cette voie est celle des parfaits. Il faut comprendre que l’Aristotélicien se consacre d’abord à Dieu, et que c'est dans une relation privilégiée avec Lui que se situe le plus haut point de la spiritualité. Cette relation avec Dieu se traduit par une profonde charité pour les autres, avec un sens parfait de l'amitié et une force de caractère qui permet de montrer aux autres la vérité sans les blesser. Mais cette union avec Dieu aura une condition, celle d'avoir une amitié parfaite sur cette terre avec un de nos prochains. Ne pourra accéder au titre "d'Ami de Dieu", donc de son égal, que celui qui aura concrétisé son aspiration à la perfection par une union d'âme avec un autre Aristotélicien.

Partageons ensemble le pain et le vin dans l'Amitié Aristotélicienne

Il se tourna vers Hermine afin de conclure l'Office
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

_hermine_

Les pains ayant été partagés et distribués aux fidèles, Hermine revint devant l'autel :
Avant de vous laisser profiter de la fin de votre journée,
Il me reste à vous rappeler une information :
Vous n'êtes pas sans savoir que notre archevêché lance actuellement un grand recrutement : un recrutement de clercs.

Mais aussi un recrutement de paroissiens qui souhaiteraient simplement s'impliquer au sein de Notre Eglise ; donner un peu de temps pour la communauté.
Nous cherchons des marmitons pour l'Hostel Dieu, des aide soignant, des femmes de chambre, un peintre pour refaire les fresques du plafond de l'Eglise de Tours, un maitre de musique, un gardien de cimetière, des enfants de choeur... Et encore plein d'autres choses.

Si vous souhaitez vous impliquer,n'hésitez pas à venir en parler à un des membres du clergé ou à nous envoyer missive pour obtenir des renseignements.

Passez une bonne semaine chers fidèles.
Puisse Aristote guider nos pas.
Amen.
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--Kidam

Voilà un grand jour ce dit le Kidam de Loches, lui qui était habitué à faire les travaux des gens de Loches avait été mandaté en ce jour par le sieur Donotach pour préparé l'église. C'était à ce qu'on disait en taverne les épousailles de Dame Fiocco Di Neve Di Consersano et du sieur Donotach.

Il se présentât donc comme convenu à la cathédrale de Tours pour tout mettre en place.

À sont arrivé devant la cathédrale il fit estomaqué par sa splendeur

Puis il entra à l'intérieur, l'endroit était tout simplement majestueux, il n'avait jamais vu un tel endroit de sa vie.

Tout en attendant que les fleurs et les décorations qu'il avait commandé arrive, il fit le tour afin de s'assurer que tout était fin prêt à recevoir tout ces gens. Lorsqu'il eu fini sa besogne, il retourna à l'avant d l'église et regardait les gens passé sur le chemin.

Minlawa

Le Père Minlawa arriva devant la cathédrale. C'était le grand jour pour deux tourangeaux et Minlawa était heureux de pouvoir aider à leur bonheur.

Il regarde le soleil illuminé l'édifice, le halo de lumière qui entourait la cathédrale était vraiment magnifique. Il aimerait rester à contempler ce merveilleux spectacle, mais il devait officier pour le mariage.

Il monta les marches de la cathédrale, poussa les grandes portes et regarda à l'intérieur. Tout était propre, lumineux, magnifique ! Le Père traversa l'allée centrale et alla se préparer en attendant les premiers invités et bien sur, les heureux élus .

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Linexiv

[Mariage de Donotach, tôt le matin, avant l’arrivée des invités]

De bon matin, Line s’était rendue à la cathédrale de Tours en compagnie de Loutte. Nul motif religieux toutefois, ce n’était pas un dimanche et disons que Line n’était pas spécialement pour l’assiduité, certaine que la quantité ne primait jamais sur la qualité. Il fallait donc une raison bien précise pour expliquer un déplacement jusqu’à Tours, en plus jusqu’à la cathédrale.

Le prochain mariage de Donotach et de Fiocco était une raison plus que suffisante, elle lui avait promis de vérifier toute l’installation et avait embarqué Loutte dans la manœuvre histoire d’avoir quelqu’un pour vérifier qu’elle n’oubliait aucun détail.

Elles étaient, à vrai dire, assez pressées devant ensuite repartir à Loches pour s’occuper de la future mariée !

N’ayant pas de temps à perdre, Line fut des plus soulagées de croiser sur le chemin la charrette en provenance de Montlouis transportant fleurs et dais de couleurs pour décorer la cathédrale. Bien que peu sortable, Burchard n’en demeurait pas moins efficace.

Comme Kidam était également à l’heure, Line s’estima des plus chanceuses, en plus à eux deux, ils allaient bien suffire pour tout décharger et installer, ce qui laissait aux deux femmes l’inspection du travail accompli au grand désespoir des deux serviteurs. Non que Line soit particulièrement sadique, mais il fallait bien que ça soit parfait, ce qui impliquait nécessairement de multiples réajustements.
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--Burchard

Livrer des fleurs et des draps… Tu parles d’une tâche glorieuse… C’est qu’il visait plutôt la carrière d’hommes d’armes le Burchard. C’est qu’à ne pas savoir ses lettres, y’avait pas grand-chose d’autre si on espérait faire autre chose qu’avoir les pieds dans le fumier… L’aurait dû s’engager comme soldat, en fait, au moins il aurait vu du pays au lieu de se retrouver à faire le livreur entre la Bourdaisière et Tours…

En plus, tu parles que le patron lui faisait confiance ! Parce que sinon comment expliquer qu’il ait été rejoint par la Dame de Gerfault et une autre dame qu’il avait déjà vu sans savoir son nom ? Tout ça pour des bouts de tissus… Surtout qu’à porter des chausses, la vassale du duc, elle ressemblait pas vraiment à une dame, mais ça il préférait le garder pour lui, pas téméraire non plus.

C’est pour ça qu’il ne ronchonna à peine lorsqu’il fallu décharger la carriole avant de faire le guignol sur une échelle pour fixer les tissus… Pour un peu il aurait bien juré mais c’est que c’était une église et en plus le curé était là.

Un peu plus à gauche ! Non, trop à gauche ! L’autre gauche !

Burchard ne put s’empêcher de partager avec le compère Kidam un regard qui en disait long. C’est tout juste noble et ça peut pas s’empêcher de se la péter…

--Kidam

Kidam vit deux dame fort bien vêtu passé, ce devait estre les personnes qui s'occuperait de tout vérifier qu'on lui avait parlé.

Puis la cariolle arriva finalement, il alla donc aider à décharger le tout et à mettre au bon endroit dans la cathédrale selon ce que les Dames lui disaient de faire.

Une fois que tout fut entré ce n'était pas tout, c'est qu'il y en avait des fleurs et des draps à placé.

Sur les recommendations de la dames il prit une échelle, OH il s'en voulait de ne pas avoir apporté la sienne, elle était bien plus solide. Mais bon c'est que la dame semblait insisté pour qu'il fasse quelques choses de ses mains. Finalement il mit l'échelle non loin de l'autre et pris un bout de tissus que lui tendait l'autre.

Un peu plus à gauche ! Non, trop à gauche ! L’autre gauche !

Il se demandait si les dames savait de quoi elle parlait, elle n'arrivait pas à ce décider. Lorsqu'il vit le regard qui en disait long de Burchard. Kidam aurait bien donné une journée de salaire pour savoir ce que pensait exactement son compère, mais il s'imagina facilement qu'elle ne devait jamais faire leurs travails ces dames, se contentant de donné des ordres

Linexiv

Elle abusait à ce point là ? Line se retourna vers Loutte qui semblait s’amuser du spectacle. Bon, elle était aussi crédible à commander l’agencement de morceaux de tissus qu’avec ses soldats. Au moins une chose qui ne changeait pas.

Dans un soupir et à grand renfort de gestes elle termina la supervision de l’accrochage des dais. Elle fronça les sourcils en s’apercevant que Burchard paraissait y mettre plus que de la mauvaise volonté. Manquerait plus qu’il entraîne Kidam.

Allez ! Courage, un salaire ça se mérite ! Et puis, on va passer aux fleurs, à disposer sur chaque dossier de banc le long de l’allée et autour de l’autel. Et n’oubliez pas les chœurs !

Après plus qu’à vérifier le plan pour les invités. Et vous aurez intérêt à vous en souvenir parce que c’est vous qui les placerez !
Et je ne vous raconte pas la tête du patron si vous vous trompez !

Line fixa particulièrement Burchard, pas certaine que la mission florale suivie de la nouvelle n’arrange son humeur.
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--Burchard

Installer des fleurs ! Soldat ! Il voulait être soldat et n’avait pas de temps à perdre avec ces fioritures ! Sauf que la dame ne semblait pas plaisanter. Enfin y’avait un avantage, les fleurs apparemment ça ne fatiguait pas puisque ces dames semblaient daigner mettre la main à la pâte.

Juste pour relever un bouquet et arranger trois pétales, mais c’était déjà ça. Et dire qu’il allait devoir placer tous les nobliaux et autres bourgeois… Et s’il se mélangeait sur les mots, le vicomte lui en causerait et l’était pas prêt de recevoir de l’avancement… Galère… Pas sûr en plus que le Kidam arrive plus à s’en sortir que lui..

--Kidam

Bon enfin les dais été finalisé. Restait plus que quelques fleurs à mettre en place. Kidam prit donc les derniers bouquets et alla décoré le coeur. Cette fois il y mit tout son talant pour que tout sois bien beau. Le choeur il fallait qu'il soit beau, tout le monde le verrait de leurs places.

Puis il aida Burchard à tout ramassé ce qui restait pour que la cathédrale soit propre comme un écu neuf.

Puis il sorti avec Burchard prêt à acceuillir les gens aux portes de la cathédrale, prêt pas tout a fait, il restait à regarder le plan. Y était bien beau le plan, la Dame semblait y comprendre quelques chose la dessus. Sauf qu'eux il y voyait bien des lettres et des sièges, mais comment savoir quel lettre était un personne, oh misère. Il espérait que quelqu'un pourrait les aider avant que les gens n'arrive. Au pire il ferait semblant d'y comprenddre quelques chose et placerait les gens selon leurs statut, cela devrait y faire croyait-il!

Puis un coup dehors il se mit à entendre les cloches retentir

Cyrielle.xxvii

Elle s’était perdu pour venir et voilà qu’elle était en retard. Dire qu’elle avait promis à Line de venir l’aider à tout préparer pour le mariage.

A voici la cathédrale de Tours ! C’était autre chose que la petite église d’Alais !
Oh non ! Était-ce un bruit de cloches !
Elle accéléra le pas. Elle allait arriver après les préparatifs ! Qu’est-ce que Line allait bien pouvoir penser d’elle ?

Elle vit deux hommes qu’elle ne connaissait pas devant la porte de l’imposant bâtiment. Elle hésitât, que faire… Elle rassembla tout son courage pour s’entendre dire d’une petite voix :
Bonjour, je suis Cyrielle, je cherche Line de Gerfault…

--Burchard

V’là que le Burchard en avait enfin fini avec le boulot de lopette pour se retrouver à devoir faire le valet. Et fallait être présentable qu’elle avait dit. Le Kidam avait récupéré l’parchemin sur lequel parait-il que le nom et les titres des invités étaient écrits, sauf qu’il n’avait pas l’air de savoir plus lire que lui et que les explications d’la Dame de Gerfault, ben il avait tout mélangé.

Bidule baron, machin, comte, c’était pas son truc au Burchard. Bah, il ferait à la couleur, plus ça sentait bon et plus ça donnait l’impression de porter un comté sur soi, plus c’était riche et plus ça devait aller sur les bancs du premier rang, ceux qui étaient rembourrés. Parce que c’était délicat le séant d’un nobliau !

Debout sur le parvis parce qu’il n’avait pas envie de se faire enguirlander par la Dame ou l’autre qui discutait avec le curé des derniers arrangements, le Burchard prenait son mal en patience, les cloches avaient sonné mais il restait encore un bon moment à attendre.

C’est alors qu’il vit une femme s’approcher. Bien en avance la jeunette, à vu d’œil, elle avait pas vingt ans. Vu la mise pas noble mais pas une vulgaire gueuse non plus. L’allait y à confesse ? Le Burchard la reluquait en connaisseur lorsqu’elle s’avança et demanda à voir d’une voix timide la Dame de Gerfault.

Line ? Vu qu’il était certain qu’elle l’entendrait pas, autant en profiter pour faire celui qui fréquente les nobliaux, histoire de pavaner un peu, c’est que la dénommée Cyrielle…L’est à l’intérieur avec une autre Dame, z’allait pas la manquer, les v’là qui sortent.

Linexiv

Line, suivit de Loutte sortait enfin de la cathédrale après avoir réglé les derniers détails avec le père Minlawa. Et cette dernière avait une légère grimace sur le visage alors que Loutte se retenait plutôt de pouffer. Elle venait d’apprendre que le témoin de la mariée devait faire une présentation de cette dernière et elle était plutôt gênée à l’idée de ne pas être à la hauteur.

Elle n’eut toutefois pas le temps de ruminer plus longtemps puisqu’elle aperçut en sortant Burchard qui paraissait faire le coq devant une demoiselle qu’elle reconnu aussitôt, Cyrielle.

Cyrielle qui les avaient accompagnés depuis le sud pour retrouver sa prétendue sœur en Touraine, Cyrielle à qui elle avait demandé de venir lui donner un coup de main pour les préparatifs et Cyrielle qui se retrouvait aux prises avec l’un des plus distingués des tourangeaux.
Gloups. La tirer de là au plus vite ! Line accéléra l’allure.

Burchard ! Allez plutôt voir si le Père Minlawa n’a pas besoin de quelque chose, avec un peu de chance il aura quelques minutes pour vous entendre en confesse !

Cyrielle, je suis ravie de vous voir, nous avons fini les préparatifs, j’ai hâte que l’on soit à ce soir pour voir la cérémonie quoiqu’il y a encore du travail à la Bourdaisière pour les derniers préparatifs. Je compte sur le Vicomte pour faire activer tout cela.

Oh, au fait, je vous présente Loutte, une amie qui est aussi demoiselle d’honneur. Loutte, c’est donc Cyrielle dont je t’ai déjà parlée, elle est rentrée de Provence avec le duc d’Azay, Robin et moi.
Nous allions repartir à Loches pour retrouver la future mariée afin de l’aider à se préparer…

Line esquissa une grimace à cette perspective, doutant de ses compétences en ce domaine, n’étant pas capable d’enfiler une robe elle-même… Elle se retourna vers Cyrielle,

J’y pense, par hasard, vous vous y connaissez en coiffure ?
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Zebracolor

Zebra était arrivé en compagnie de Joran pour la cérémonie.
Son garçon avait grandit et il s'était dit que l'emmener au mariage de Donotach était une bonne idée : le petit aimait voir des soldats et Dono était soldats. Il y en aurait plein à la cérémonie

Avisant les préparatifs en cours, zebra dit à Joran, en espérant que le petit ne fera pas plus de dégat que de rangement... :
Joran, vas aider la bas, il y a encore des chaises à bouger.
J'ai à faire seul.
Je reviens dans quelques minutes.

zebra s'éloigna quelques instants pour se recueillir et prier
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Cyrielle.xxvii

Les préparatifs était fini, Cyrielle rougit de honte et bafouillât quelques excuses.
Elle n’était même pas capable d’être à l’heure pour aider son amie à préparer un mariage. Alors qu’il y a quelques semaine Line avait tout fait pour l’aider à venir à Loches, lui trouver un cheval, lui expliquer comment monter, lui présenter ses amis… et à l’époque elles se connaissaient à peine. Cyrielle se sentait une bien piète amie.

Elle sourit timidement à l’amie de Line, quand celle-ci la lui présentât.
Puis elle écouta attentivement ce que la Dama de Gerfault lui disait, s’y connaissait-elle en coiffure ?

Ben comme toute les jeune fille, mais elle avait toujours trop travailler pour vraiment prendre le temps de se faire des coiffures élaborées, et puis c’était pour les nobles.
Mais bon elle saurait sûrement faire quelque chose, et après son retard pour les préparatifs elle devait bien ça à son amie ! Enfin si jamais c’était Line qu’il fallait coiffer cela risquait de avérer difficile. C’était vraiment étonnant qu’une Dame de son rang puisse avoir des cheveux si court, si rebelle.

Avant même d’avoir fini de réfléchir si elle pouvait ou non prétendre dire [i]qu’elle s’y connaissait en coiffure, elle prononça un :
Oui bien sur tout en levant les yeux vers les deux dames, quelques peu étonnée de son audace.[/i]

Linexiv

Line esquissa un grand sourire en entendant la réponse de Cyrielle

Parfait, dans ce cas, ne tardons pas ! Fiocco doit nous attendre et j’imagine qu’elle doit être stressée, c’est vraiment le grand jour pour elle ! Elle va enfin pouvoir…

Les mots de Line se perdirent en même temps que ses pensées, qui, elles, s’envolèrent du côté de la Bourdaisière... Fiocco avait de la chance.
Elle sursauta. Bon accélérons, sinon le Vicomte sera bientôt déjà rendu pour nous chercher et nous ne serons même pas prêtes !

Les trois femmes retrouvèrent leurs chevaux et prirent la route de Loches
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--Kidam

Burchard avait été envoyé aider le père Minlawa et les belle dames étaient retournés à Loches. Sur le coup le kidam se retrouva tout seul devant la cathédrale à se morfondre. Il trouva que la journée ne passait pas très vite.

Il regarda les gens passé et le soleil faire le tour du ciel et arriva à l'horizon. Il avait bien hâtes que les gens commence à arrivé, après la cérémonie il pourrait retourné à ses occupations.

Donotach

[Quelques heures plus tard]

C'était pas parce que c'était le grand jour qu'il fallait oublié de faire ses tâches. Lorsqu'on a des fonction, on se doit de les faire avant tout. Donotach s,était donc levé très tôt en cette journée pour tout faire et allez prendre un bon bain avant de partir pour Tours.

Il avait engagé le Kidam depuis quelques jours pour que celui-ci donne un coup de main à préparer la cathédrale. Donotach espérait que tout serait prêt à son arrivé.

Après avoir parcouru la distance entre Loches et Tours le plus vite qu'il le pouvait. Il arriva juste à l'heure pour accueillir les invités. À son arrivé il vit le Kidam sur le perron à se morfondre.

Donotach s'en approcha: qu'est-ce qu'il y a? On dirait que tu t'ennuie!

-Bonjour Sieur, c'est juste que tout est prêt depuis un bon moment maintenant et je n'ai plus rien à faire.

Laisse moi voir si tout est comme tu le dis!
Dono passa la tête par la porte de la cathédrale.
Tu as bien raison vous avez bien travaillé. Il ne reste plus qu'a attendre nos invités maintenant. On t'a bien expliqué comment placé nos invités dans la cathédrale?

-Bien la Dame nous a bien donné un plan. Puis il murmura à oreille de Donotach mais je ne sais pas lire ce qui est écrit

Ah je vois, c'est très facile, Dono ce mit à lui expliquer exactement ou allait chaque personne.

-Vous avez bien raison ce ne devrait pas estre très difficile je tacherai de m'en souvenir Sieur.

Une bonne chose de faite ce dit Dono. Puis il se rappela avoir vu quelqu'un dans la cathédrale, il y vit Zebra en train de se recueillir. Il se dit qu'il le saluerait un peu plus tard.

Dono resta avec le Kidam sur le perron en attente des invités
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Minlawa

Minlawa avait fini ses préparatifs. Pendant ce temps, des hommes et des femmes s'activaient au sein de la cathédrale, des fleurs par-ci, des fleurs par là... Minlawa ne reconaissait plus les lieux quand le travail fut fini.

Après cela, il s'installa derrière l'autel et attendit que les gens arrivent.

Robin_de_locksley

Robin lâcha la lame qu'il venait de forger dans un seau d'eau froide. Occupé dans son échoppe, il n'avait pas vu le temps passer. Il balança un flot d'injure dans sa langue natale et sortit en courant de sa forge. Il ne s'était même pas lavé, ni rasé et avec la chaleur dégagée par les flammes, il avait plus l'air d'un pouilleux que d'un invité à un mariage... Il jeta son tablier dans un coin, pris quelques feuilles de saponaires, un linge et sortit en courant pour se jeter dans le premier point d'eau qu'il trouva. Il se récura autant qu'il pu (supporter le contact avec l'eau, étant donné son affinité avec cet élément) et se rasa à la barbare avec sa petite dague. Il se sécha en vitesse et rentra chez lui, histoire d'enfiler des vêtements convenables pour le mariage de Dono. Sur le même rythme, il se rua à la cathédrale où il retrouva le futur marié. Il lui donna une tape dans le dos pour le saluer.

Bonjour mon vieux ! Prêt pour ton mariage ? J'ai bien cru que j'allais raté ça!
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Donotach

Dono reçu une tape dans le dos, il se doutait bien de celui qui venait d'arrivé. Il se retourna et confirma son intuition.

Bonjour Robin, bien content de te voir arrivé. Tes vêtements te vont vraiment bien, je suis pas trop habituer à te voir dans de telle accoutrement.

---Prêt pour ton mariage ? J'ai bien cru que j'allais raté ça!

Oh que ci je suis prêt, depuis le temps que je vous en parle on dirait que c'est finalement le grand jours aujourd'hui. Il y a bien de moment ou je ne pensais jamais qu'il arriverait lorsqu'on était en Provence mais tout est prêt pour le grand moment maintenant.
Cela m'aurait bien surpris que tu manque cela, à la course je comprends, car je sais que tu ne tiens pas en place 2 minutes.

Sur ce Donotach convia le Kidam à aller placé Robin à sa place. N'oublie pas c'est un soldat, tu le dirige svers le bon ban.[i]lui chuchota t'il

Alors Robin si tu veux bien prendre place, Kidam va te montrer ton emplacement, tu n'as qu'a le suivre.
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Lily-es

Lily était confuse... Elle n'avait pas compris correctement les explications fournies par son ami Dono... elle avait d'abord suivi un chemin qui l'avait mené vers un magnifique chateau mais point de fiancés ni de cérémonie en vue...

Rapidement, elle avait alors pris le chemin de Tours et venait d'arrivée à la cathédrale... Heureusement pour elle, il régnait encore aux alentours un joyeux remue ménage... Les gens s'interpellaient les uns les autres, tout le monde riait.

Lily ne connaissant pas grand monde, restait un peu sur le coté dans l'espoir d'apercevoir son collègue et ami...Elle ne voulait pas le déranger en ce jour mais juste lui faire un petit signe de connivence... elle avait été touchée d'être invitée aussi elle tenait à féliciter les heureux mariés.

Pour l'heure, le futur marié recevait les embrassades de ses amis... Lily souriait, était gagnée par la joie commune. Tout à l'heure, le moment serait venu à la solennité et au recueillement dans la cathédrale.
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Donotach

Kidam venait de partir avec Robin lorsque Dono remarque que son amie Lily était arrivé. Il alla la voir de ce pas.

Bonjour Lily, vous allez bien? Il lui fit la bise, il était content qu'elle soit venu finalement. Elle se déplaçait de Chinon après tout. Puis Lily était l'une des première personne avec qui Dono avait travaillé à la maréchaussée. Il avait été appelé à travaillé ensemble plusieurs fois comme chef maréchal

Puis elle lui dit que la missive n'était pas très clair, Dono s'en excusa. Il est vrai que de regarder quand on sais ce qu'on veux dire et que c'est un autre qui le lit cela peut estre très différent.

Alors vous avez fait bon chemin? Vous allez voir il y aura des visages que vous connaissez très bientôt parmi nous. Et puis pour le banquet je pourrai enfin vous présenter ma promise, on trouvera du temps pour bavarder un peu d'autre chose que le travail!

Sur ces mots Kidam revenait prêt à placé une austre personne. Kidam, je te présente dame lily, elle est de la maréchaussée, tu sais sur quel ban aller la reconduire n'est-ce pas?

---La maréchaussée vous dites, mais oui je me souviens

Mon amie, je vous laisse avec Kidam, il vous donnera une très bonne place, on se revoit un peu plus tard!
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Mayet

Mayet arriva à son tour à la cathédrale de Tours. Elle la trouva immense et très belle, presque aussi belle que la basilique qu'elle avait vu lors de son voyage à Lyon.

Elle aperçut tous les amis et invités de Sire Donotach et Dame Fiocco. Elle se sentit bien seule mais, toute heureuse qu'elle était de faire partie de ce grand évènement, elle entra.
Après un court instant, ses yeux s'étant enfin abitués à l'obscurité, elle découvrit l'intérieur de la cathédrale. Le décor était superbe, des dixaines de bouquets de fleurs offfraient aux regards mille couleurs et embaumaient de leur doux parfum.
Les dames et les messires étaient tous très élégants et tout le monde, évidemment, semblaient très détendus et heureux d'assister au mariage.

Ou est ce que je vais me mettre ??

Skippy18810245, incarné par Linexiv

Skippy de Caves-Brunes n’aurait manqué pour rien au monde le mariage de son ami Donotach. Arrivé à la cathédrale il chercha des yeux d’éventuelles têtes connues. Aucune trace de ses frères. Pour Montlouis, avec ses nouvelles responsabilités, il était bien possible qu’il soit en retard. Mais superviser une fromagerie pouvait-il suffire à expliquer celui d’Azay ? Quoique vu l’odeur imprégnait vite…

Il aperçut alors le futur marié, un peu stressé, il s’approcha et lui décerna une bonne tape sur l’épaule.

Alors l’ami ? Nerveux ? Bah, ne t’en fais pas trop, ça devrait bien se passer ?

Tu sais où je suis sensé m’installer ? Pas trop loin de la sœurette j’imagine ? Tu l’as vu arriver avec Karl ?

Donotach

Donotach et Kidam, un peu en retrait, était en train de discuter de l'architecture de la cathédrale, c'était un joyaux pour la Touraine. Puis Dono vit une hombre entré dans l'église. Allez viens Kidam, allons accueillir cette personne avec dignité.

Puis entrant à l'intérieur ils aperçue dame Mayet qui semblait se chercher un endroit pour s'assoir. Ils s'approchèrent donc d'elle.

Bonjour Dame Mayet, vous allez bien? Je suis bien content de vous voir ici à Tours!

J'aimerais vous présenter une amie, elle travaille à la prévôté et elle est très gentille, vous pourrez surement discuter avec elle un peu. Elle est de Chinon, la ville voisine.

Dono, le Kidam sur ces talons allait reconduire dame Mayet à son ban juste à coté de dame Lily.

Lily, je vous présente dame Mayet, elle est une assidu milicienne de Loches et s'occupe religieusement de me fournir le rapport des miliciens tout les jours. Dame Mayet, je vous présente Dame Lily, elle est chef maréchal de Chinon. Je vous laisse discuter un peu mesdames, je dois retourné à l'entré, à plus tard.

Donotach et Kidam, un peu en retrait, était en train de discuter de l'architecture de la cathédrale, c'était un joyaux pour la Touraine. Puis Dono vit une hombre entré dans l'église. Allez viens Kidam, allons accueillir cette personne avec dignité.

Puis entrant à l'intérieur ils aperçue dame Mayet qui semblait se chercher un endroit pour s'assoir. Ils s'approchèrent donc d'elle.

Bonjour Dame Mayet, vous allez bien? Je suis bien content de vous voir ici à Tours!

J'aimerais vous présenter une amie, elle travaille à la prévôté et elle est très gentille, vous pourrez surement discuter avec elle un peu. Elle est de Chinon, la ville voisine.

Dono, le Kidam sur ces talons allait reconduire dame Mayet à son ban juste à coté de dame Lily.

Lily, je vous présente dame Mayet, elle est une assidu milicienne de Loches et s'occupe religieusement de me fournir le rapport des miliciens tout les jours. Dame Mayet, je vous présente Dame Lily, elle est chef maréchal de Chinon. Je vous laisse discuter un peu mesdames, je dois retourné à l'entré, à plus tard.

[EDIT, Post croisé]
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Rhiana

Rhiana arriva au bras de son époux, aujourd'hui était un jour de fête pour leur ami Dono, elle sourit à Karl et laissa glisser sa main dans la sienne
Elle était si heureuse auprès de lui et le voeux qu'elle faisait aujourd'hui pour leur ami, était qu'ils le soient autant qu'eux

Elle aperçut son frère discuter avec Donotach et elle leur sourit

Bonjour Donotach , Bonjour Charles tu vas bien ?
Bien belle journée aujourd'hui , que le très haut vous bénisse vous et votre futur épouse

Elle fit la bise à son frère et salua leur ami

Nous avons des places attitrés ou nous pouvons prendre place ?
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Donotach

Une fois sortit dehors, Dono c'est mit à pensé à sa Douce promise qui était surement en trait de ce préparé à cette heure. En fait non surement en route pour Tours même.

Skippy avait une façon bien à lui de le sortir des ces rêveries. Et salut bien content de te voir parmis nous, il y avait un moment que je ne t'avais pas vus.

--Alors l’ami ? Nerveux ? Bah, ne t’en fais pas trop, ça devrait bien se passer ?
Oui en effet je suis pas mal nerveux en ce moment, j'ai bien hâtes que la cérémonie commence, à ne plus penser, l'enervement diminuera aussi et il lui fit un sourire

--Tu sais où je suis sensé m’installer ? Pas trop loin de la sœurette j’imagine ? Tu l’as vu arriver avec Karl ?
Non je ne les aient pas encore vue arriver, par contre en effet tu es situé juste à coté de ta soeur. D'ailleurs Kidam se fera un plaisir de t'y reconduire, Dono jeta un coup d'oeil au Kidam et lui dit n'est-ce pas?

Le kidam de répondre Bien sure que non sieur et comme il alla pour placer messire Skippy à son ban sa soeur et messire Karl arrivèrent

Bonjour Dame Rhiana et messires Karl, merci de vos voeux, c'est très apprécié!

Alors Kidam tu feras d'une pierre deux coup, toutes ces personnes vont au même endroit, je crois que tu as compris de qui il s'agissait?

--Oui bien sur, si vous voulez bien me suivre et il les guida jusqu'au bans qui leurs étaient assigné
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Tibetain41

Revêtu de mes plus beaux atours, j'arrivais au magnifique édifice qu'est la cathédrale de Tours. Je grimpais les marches une à une, savourant l'instant présent.
J'étais icelieu pour les épousailles de mon supérieur et néanmois ami.
Je l'aperçu, à l'entrée du noble édifice, en train d'accueillir ses invités.
Je m'approche et le salue:

Mes hommages Lieutenant.

Puis, lui lançant un cln d'oeil:

Alors mon ami, prêt pour le grand jour?

Donotach

Puis lorsqu'il se retourna il vit son Sergent et bon ami Tibetain qui montait les marches une a une. Il alla donc à sa rencontre

Merci à toi mon ami, cela fait plaisir de te voir icelieu. Et oui en effet je suit prêt pour le grand jours, vois comme je suis accoutré! J'espère que ma douce aimera, cela me change beaucoup de mes habits de soldat. Mais pour elle rien n'est trop beau en ce jours Puis Dono fit un grand sourire à Tibetain.

Puis ils discutèrent de tout et de rien e nattendant que le Kidam revienne.

Ah te voilà, tu peux aller placé mon ami, il devrait estre tout à coté de Dame Lily et Dame Mayet, merci Kidam.
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Barbe_noir, incarné par Linexiv

Ses affaires l’ayant retenu, le duc d’Azay arriva juste à temps pour le début de la cérémonie. Cherchant du regard s’il reconnaissait du monde, il salua le marié puis aperçu une silhouette qui lui semblait familière, mis à part quelques détails. Barbe s’avança et tiqua, c’était bien le danois nouvellement affecté à sa compagnie mais avec sa barbe taillée et des vêtements propres sur le dos, il était méconnaissable.

Et bien, tu t’es fait propre ? Il n’a pas plu pourtant ?

Kiboki

Kiboki s'était faite belle juste pour le mariage se son ami et collègue Donotach.
Elle devait se dépêcher car elle ne se pardonnerait pas d'arriver en retard à un événement aussi important pour lui.
Une fois prête, elle se dirigea vers la cathédrale où elle pû voir déjà pas mal de monde.
Elle entra dedans et alla saluer le grand veinard.

Bonjour Donotach!
Tout va bien, pas trop la boule au ventre? Kiboki sourit et fit un clin d'oeil à Dono

Valhara

Valhara avait réussis à trouver presque du premier coup, il faut dire que la belle cathédrale était visible de loin. En voyant Kiboki en train de discuter avec Donotach, elle accéléra le pas. Depuis son voyage de Poligny vers Loches, elle n'avait pas eu la chance de reparler avec dame Kiboki. Peut-être auraient-elles l'occasion de pouvoir discuter un peu avant ou après la cérémonie.

Valhara défripa sa belle robe qu'elle avait déniché dans le fond de sa malle de voyage, enfin, une des rares possessions que les brigands lui avaient laissé. Mais le temps n'était pas à la déprime, c'était jour de fête! Le mariage de son précieux cousin, pour lequel elle avait fait un si long chemin!

Bonjour Dame Kiboki, bonjour cousin!

Donotach

Le temps qu'il discutait avec son ami et collègue Tibetain, Dono vit entré Barbe dans la cathédrale, il se dit qu'il irait le saluer plus tard.

Puis arriva Dame Kiboki, la première prévôt avec qui il avait fait ses débuts à la prévôté il y a déjà un bon moment maintenant. Puis presque au même moment sa cousine Valhara arriva et venait les saluer. Elle connaissait Dame Kiboki car elle avait fait le voyage de la franche comté à Loches avec elle. Voyage qui, disons, avait laissé ses traces et avait été pas mal plus long que prévu.

--Tout va bien, pas trop la boule au ventre?
Donotach lui fit un beau sourire, il était content de la voir ici, il faut dire qu'il travaillait ensemble presque tout les jours. Bonjour très chère collègue, je vais très bien merci et vous même? Non pas trop la boule au ventre maintenant que les gens arrive cela fait quelques chose pour se changer les idées.

Bonjour cousine, je suis content que tu es trouvé le chemin sans trop de difficulté. Je vais te laissé jasé un peu avec Dame Kiboki.

Puis il se dit qu'une petit entorse au protocole ne dérangerait surement pas, il restait quelques places sur les bans en avant. Il alla voir le Kidam et lui chuchota On va faire un petit changement, tu trouve une place sur les bans d'en avant pour ces deux personne, Dono sortit le plan .Regarde Dame Kiboki s'assied ici, tu déplaceras cette personne là et celle-ci ici. Puis conduit nos charmante dame à cette endroit juste ici!

Puis retournant son regard vers ses invitées, on se revoie un peu plus tard.
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Tibetain41

Vraiment, il présente bien notre Dono, avec son beau costume. Tout en devisant nous attendons le placier.

Citation:

Ah te voilà, tu peux aller placé mon ami, il devrait estre tout à coté de Dame Lily et Dame Mayet, merci Kidam.

Un sourire au futur marié, et je suis Kidam. Je rejoins Lily, Mayet.
Je leur lance un sourire.

Mes Dames, mes hommages. Me ferez vous une petite place?

Lily-es

Lily après l'accueil de Dono avait été conduite à sa place autour. Ma foi tout était parfaitement bien organisé... En meme temps, la jeune femme n'était pas surprise, elle n'avait pas encore eu l'occasion de saluer l'épousée mais connaissait assez bien le futur marié... et elle savait que rien ne serait laisser au hasard pour le bien être des invités.

Regardant un peu autour d'elle, elle ne vit que costumes chatoyants, robes merveilleuses et sourires aux lèvres... S'avancant guidé par un ami de Dono, elle souriait, un peu dans le vide, il faut le dire ne reconnaissant personne. Mais elle était contente d'être là... Elle eut une pensée pour son amour resté à Chinon, elle se dit qu'elle aurait pu en parler à Dono il aurait certainement accepté de l'inviter... Mais bon ce n'était pas grave...

A peine installée, elle vit arriver près d'elle, une jeune damoiselle qui prit place à sa droite, elle lui sourit et allait entamer la conversation lorsqu'elle entendit une voix qu'elle connaissait :

Citation:

Mes Dames, mes hommages. Me ferez vous une petite place?

Lily se tourna un peu et se trouva face à face avec Tibetain...

- bonjour Tib...comment allez-vous? Cela fait plaisir de voir un visage connu... Vous avez fait bonne route ??? Bien sur que nous vous accueillons volontiers...

Se tourna vers la damoiselle, elle ajouta :
N'est-ce pas Damoiselle...!!! je me présente je suis Lily de Chinon... Je connais Dono et Tibetain par nos fonctions respectives à la police, à la douane et à la maréchaussée de nos villes. Et vous même ???
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Mayet

Mayet se retrouva placée à côté d'une charmante demoiselle qu'elle trouva tout de suite fort sympathique.

Enchantée Dame Lily. Je me nomme Mayet, j'habite à Loches et je travaille de temps de temps pour sire Donotach. En fait, je le connais très peu, nous échangeons simplement des missives.

Puis elle fit une place à Sire Tibétain après l'avoir salué également. Tous deux avaient l'air de bien se connaitre.

Elle les laissa donc converser et se remit à observer autour d'elle. Tout était si beau. Meme le soleil avait dû être invité et ses beaux rayons faisaient étinceler les superbes vitraux de l'immense cathédrale. Les personnes arrivaient encore et encore. On aurait dit que toute la ville était au rendez vous.
Mayet était très impresionnée. En fait, c'était la première fois qu'elle assitait à un mariage et celui ci était celui de personnes très importantes.
La lumière des vitraux, les fleurs et leur odeurs, toute cette foule qui prenait place, le brouhaha, la musique, tout cela représentait un instant magique pour Mayet. Elle ne savait plus ou poser son regard tellement tout lui paraissait irréel. Elle souriait et n'en perdait pas une miette.

Donotach

L'heure avançait et plusieurs des invités étaient maintenant arrivé et avaient pris leurs place.

Dono ce dit-il, il est maintenant temps de prendre place, ma douce serai ici très bientôt, je crois.

Donotach entra dans la cathédrale et regarda tout ces gens venu pour eux, il avait le coeur comblé. Il avança dans l'allée centrale vers l'autel. Au passage il salua Zebra et aussi à barbe car il n'avait pas eu la chance de le faire auparavant! Pour tout en s'avançant il souriait à tous au fur et à mesure qu'il passait à coté d'eux prenant le temps de tous les regarder un a un. Puis il arriva finalement à l'autel.

Il se signa, fit une révérence et souhaita la bonne journée au père minlawa
Puis Dono se plaça juste à coté et eu un regard vers la porte d'entré. Sa belle promise allait bientôt elle aussi passer cette porte et viendrait le rejoindre. Son coeur se mis à battre très fort.

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Petitemary03

Apres avoir pris le temps de vetir sa plus belle robe, d'avoir attendu que son futur mari soit enfin pres, Mary pouvait enfin arriver au mariage de Donotach.

Main dans la main avec Aure, ils entrerent silencieusement pour ne pas se faire remarquer, beaucoup de monde etaient deja arrivé, ils ne savaient pas trop ou ils devraient s'installer, ayant entendu dire que les invités etaient placés, ils s'avancerent timidement en direction de place libre.

Mary salua Dono d'un signe de la tete accompagné d'un sourire, il etait bien elegant en un jour si precieux, il parraissait detendu et attendait sa fiancée pres de l'autel.

Mary etait tres heureuse pour eux, meme si elle se sentait un peu crispée de se sentir a peine en retard...

Donotach

Dono vit arrivé Dame Mary au main de son Chef Maréchal Aure, il leurs fit une signe de la tête et leurs remis un beau sourir. Son coeur était joyeux en cette belle journée
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Lily-es

Lily écoutait également sa voisine se présenter :

Citation:

Enchantée Dame Lily. Je me nomme Mayet, j'habite à Loches et je travaille de temps de temps pour sire Donotach. En fait, je le connais très peu, nous échangeons simplement des missives.

Elle lui sourit et engagea la conversation :

Vous êtes également collègue dans ce cas..
Je suis Lieutenant de police de Chinon, Douanière remplaçante et Chef maréchale ....et oui tout ca, tout ca dans un si petit corps!!!
Donc je travailles par pigeon interposé avec Dono moi aussi...

Mais nous nous sommes connus pendant la guerre de cet hiver...il était venu en renfort...avec un autre collègue d'ailleurs... et nous sommes restés en contact...Donotach est quelqu'un que j'apprécie beaucoup vous savez...et je suis honorée de cette invitation...

Vous avez vu toutes ces belles toilettes, et la cathédrale est impressionnante, vous ne trouvez pas ... j'ai peu l'habitude des cathédrales je dois l'avouer...

Lily termina sa phrase en riant discrètement pour ne pas attirer l'attention sur elle...Elle se sentait bien avec cette dame qui semblait aussi intimidée qu'elle mais en meme temps très agréable
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--Joran

Laissé seul, Joran avait un peu aidé à mettre en place les chaises, en faisant comme les autres... Puis ils s'était lassé...
C'était plus rigolo de courir entre les chaises en imitant le cheval de papa....

Tagada Tagada Tagada....

Zebracolor

Zebra était s'était isolé pour prier, seul.

Puis, après ce long moment, il se releva, et entendit un bruit familier...

Tagada Tagada Tagada....

Il étendit la main au passage du garçonnet.

Hola mon garçon, on arrête le cheval, car ces animaux ne sont pas admis dans les églises.

Viens donc avec moi et allons saluer ce beau jeune homme en brun et blanc.

Donotach, je te présente Joran, mon fils. Joran, voici Donotach.

Puis il continua sa tournée et salua Lilly-es, Kiboki, puis aussi la famile, Karl & Rhina, Barbe Noir et Line, puis Skippy...

Que de monde hein Joran !
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Donotach

Zebra arriva avec un beau garçon, qui avait semblé bien s'amuser.

Bonjour Jorian, je suis enchanté de te rencontrer, tu vas bien?
Et toi Zebra tu vas bien?
Merci d'estre ici avec nous!
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Kardey

Kardey entra un peut timide , de peur d'etre en retard , alla s'assoir discretement a l'arriere ne sachant pas ou s'assoir et ne voulant pas attirer l'attention sur lui .

il regardas son ami Dono , et ne pu s'empecher d'avoir un gros sourire de joie de voir son ami dans un moment de si grand bonheur

Ruthenix

le seigneur de sainct avit avait ressortit son costume de parade pour l occasion, ruthenix entra donc tout rutilant dans la cathedrale au point que certaine de ses connaissances ne l ayant pas reconnu ,lui faisait du "bonjour messire". "je t en foutrait moi du bonjour messire tête d ail" .t elle etait sa reponse a chaque fois et il s amusait a voir la tète éberlué des gens qui venait de le reconnaitre .

il avança dans les rangés saluant de la tete lily,robin ou zebra puis s approcha de dono . il sortait juste de ses dossiers et le procureur était encore a font dedans .

monsieur le connétable bien le bonjour , vous vous souviendrez longtemps de cette journée j en suis sur .ca va etre un tres joli procé et vous faite une magnifique victime . qui est le juge? le pere milanwa? je vais prendre place dans le public ,pour une fois que c est pas moi qui bosse ,je compte bien en profiter

Donotach

Donotach vit arriver le seigneur procureur, il le salua puis l'écouta!

En effet ce sera mon procés aujourd'hui, le juge devant dieu étant effectivement le père minlawa. Et cela ne sera pas trop difficile pour lui, je me reconnais déjà coupable d'aimer la Dame Fiocco Di Neve et j'espère bien que la sanction sera le mariage prononcé. Mais cela seul mon père pourra en faire le verdict.

Puis il le regarda allez se prendre une place aidé du Kidam de service.
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Loutte1, incarné par Linexiv

Le carrosse aux couleurs du Val de Loire faisait route pour la cathédrale de Tours.

Les dernières heures passées sur Loches, chez Fiocco avaient été bien occupées.

Line, Cyrielle et Loutte avaient aidé Fiocco à se parer pour la plus belle journée de sa vie.

La future mariée semblait soulagée d'être enfin sur le point de se retrouver face à son futur époux mais aussi très stressée.

Loutte avait l'air rêveur avec son petit sourire au coins des lèvres.

Elle repensait à Cyrielle coiffant Fiocco, Line l'aidant avec ses bas... et puis les demoiselles d'honneur s'étaient habillées... Linounette et sa robe coincée dans ses bras qu'il avait fallu désincarcérer quasiment... Nounette et sa coiffure... que Cyrielle n'avait même pas pu finir... Nounette dans les escaliers qui n'avait rien de trouver de mieux à faire que de s'entraver et de tomber dans les bras de son Pierre... enfin dans ses bras... sur lui... plus exactement... vu l'élan pris durant la chute... et Fiocco qui s'impatientait...

Ellana était venue les rejoindre juste avant leur départ et c'est donc avec la future mariée et toutes les donzelles que Pierre du Val de Loire partit dans son carrosse.

Loutte sortit tout à coup de ses songes se rendant compte qu'ils étaient enfin entrés dans la ville de Tours.

Loutte les regada tous, tour à tour et arbora un sourire serein.

La future mariée paraissait tout aussi joyeuse qu'anxieuse, Ellana et Cyrielle regardaient à l'extérieur, le visage détendu et contemplatif pour Ella et l'air au bord de la panique pour Cyrielle. Line et Pierre se regardaient discrètement, tour à tour, avec parfois un petit rougissement de pommettes chez Line.

La journée allait être belle, c'était évident.

Fiocco45

Enfin le carrosse venait d' arrivaient à Tours, Fiocco aperçu de loin les deux tours de la Cathédrale qui brillaient au soleil.
La journée était très belle!
Fiocco, soulagée pensa que le voyage avait était fort agréable en compagnie de personne qu'elle aimait et estimait.
La jeune mariée était heureuse de voir enfin son amoureux et devenir son épouse mais, en même temps elle était anxieuse et stressée à la pensée que sa vie allait changer...

P3r3v3rt

Le pierrot était fier comme Artaban dans son carrosse avec toutes ces femmes.Le coché Pitimanard avait forcé l'allure pour ne point arriver en retard à la Cathédrale, les chevaux fonçaient.
Puis les voila à l'entrée de Tours, dans la grande rue le coché avec calmé l'allure, fallait pas écraser quelqu'un, déjà que pour allez chez Fiocco ils avaient renversé un truc bizarre, un blaireau masqué qu'a dit le Pitimanard, une sorte de salle bête peinturluré façon clownesque.
Pas simple a se représenter la bestiole, mais parait que ça existe du coté de Chinon, y en a un vieil exemplaire limite empaillé.
Puis après quelques minutes, la grande et majestueuse Cathédrale se dressait devant eux.
Le carrosse s'arrêta, le pitimanard ouvrit la porte et aida ses dames a descendre, puis s'approcha du Duc.

Non c'est bon merci t'es gentil, mais j'ai pas encore d'arthrite, et mes blessures de guerre sont refermées, je vais me débrouiller.

Il sauta du carrosse, puis regarda les jeunes femmes.

Nous y voila, Fiocco, tout ce monde n'est là que pour toi, ils sont là pour te célébrer, aujourd'hui tu es la Reine en cette Cathédrale, que se jour soit marqué de la bien vaillance d'Aristote.
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--Burchard

Le Burchard était resté à la porte laissant Kidam placer les invités, faut dire que même avec les explications du futur marié, l’était pas sûr d’avoir tout compris…
Il était donc resté à bailler, enfin à guetter l’arrivée de la mariée parce que comme l’autre avait dit : fallait l’annoncer pour que tout le monde se tienne prêt !

Sursautant en voyant le carrosse débouler à toute vitesse obligeant les passants à se pousser et manquant d’occire quelques poules, il était resté jusqu’à être sûr que ce soit le bon. Ben oui, c’est qu’il aurait l’air malin s’il se trompait !

Heureusement, Burchard était accoutumé à reconnaitre les armes de Montlouis et il parti prestement donner l’alerte après avoir pesté en apercevant Pitimanard. C’lui là il frimait bien tout ça parce qu’il était le page du vicomte et maintenant que ce dernier était duc, l’allait plus se sentir, c’est certain et lui faire voir que lui, ben il était bien loin d’occuper sa position si privilégiée.

C’est donc en toute distinction qu’il entra pour beugler un :

« Place ! Dames ! Seigneurs ! Tout le monde ! V’là le cortège !

Donotach

Donotach regardait le seigneur Ruthenix prendre place lorsque la porte de la cathédrale s'ouvrit. Son coeur arrêta de battre, étais-ce elle qui arrivait, était-ce sa tendre aimée qui arrivait?

Puis il vit Burchard entré et crier:
« Place ! Dames ! Seigneurs ! Tout le monde ! V’là le cortège !

Voilà c'était le moment tant entendu, se genoux faillir cédé sous la nervosité du moment. Non c'est pas le moment il faut de reprendre. À force de concentration, il fit comme on lui avait appris à l'armée, une grande respiration, il se redressa, puis regarda pour bien voir la mariée, sa future épouse entrer.
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Fiocco45

Fiocco, au bras de Pierre, monta les marches et arriva sur le parvis de l'église où des amis l' attendaient , elle leur fit un grand sourire et se rappela la phrase que Pierre venait de prononcer
-Nous y voila, Fiocco, tout ce monde n'est là que pour toi, ils sont là pour te célébrer, aujourd'hui tu es la Reine en cette Cathédrale- et elle commença à tremblait de la tête aux pieds -Et oui, pensa-t-elle,ce jour tant attendu étant enfin là. Quelle d'angoisse !!!-
Elle pénétra dans l'église tremblante et très émue,

et aperçut son fiancé qui était aussi blême qu'elle et pensa que lui aussi devait avoir une peur bleue !
L’allée centrale lui paru interminable. La Cathédrale était noire de monde !
Le cœur battant, émue et donnant le bras à Pierre, la jeune marié avançait la tête haute, souriante et radieuse vers Dono qui l'attendait devant l'autel.

Son regard parcouru l'assemblée. Beaucoup d’ amis étaient présent à l’antérieure. Fiocco leurs adressa quelques sourires mais, désormais, elle ne voyait plus qu'une seule personne : Dono.
Celui-ci se trouvait devant l'autel et la regardait venir à lui avec un regard débordant d’amour

Continuant à marcher dans l'allée centrale au bras de Pierre, le regard emplie de bonheur, Fiocco ne voyait plus personne et n'entendait que les battements de son cœur résonner. Dono l'attendait devant l'autel, fier, ne la quittant pas des yeux. Arrivé à la hauteur de son promis et tournant son regard vers lui, Fiocco lui chuchota discrètement un tendre "je t'aime".

Donotach

Donotach regarda Fiocco entrer au bras de Pierre. Aussitôt qu'il l'a vit, son regard ne pouvait plus se trouvé ailleurs que sur elle, elle était magnifique, plus belle encore que dans ses rêves, elle était un ange venu pour lui. Il ne l'avait jamais vu en robe, mais cela lui sied à merveille.

Lorsqu'elle arriva enfin à sa hauteur il vit qu'elle tremblait, il lui prit discrètement la main pour la rassurer. Elle lui murmura "Je t'aime". Il n'en fallait pas plus pour que son cœur s'enflamme et de lui répondre "moi aussi je vous aime".

Puis il se tournèrent vers le père Minlawa, la cérémonie allait bientôt commencé.
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Tibetain41

Un sourire à lily, un salut à Mayet, je suis vraiment en bonne compagnie.

Ravi de te rencontrer enfin, chére collégue. Depuis le temps...
Quant à vous, Dame Mayet, je suis ravi de voir que vous avez décidé de revenir parmi nous apporter du sang frais.

Soudain du remue ménage deriére nous

« Place ! Dames ! Seigneurs ! Tout le monde ! V’là le cortège !

La future épouse pénéttre dans la cathédrale.

Ils sont vraiment magnifiques. Ne trouvez-vous pas?

Linexiv

L’instant solennel pour Fiocco était enfin arrivé. Les portes de la cathédrale étaient devant eux et Burchard venait de les annoncer d’une manière si distinguée… Fiocco devait être à la fois heureuse mais aussi stressée. Line, quant à elle, était également stressée, ce n’était pourtant pas son propre mariage mais la réussite de celui de son amie dépendrait grandement de la façon dont ils allaient réussir l’entrée. Ne pas se mélanger les pinceaux donc.

Alors, récapitulons. Ella en tant que marraine tu ouvres la marche et tu te coltines les fleurs, un grand sourire sur les lèvres en lui refilant le panier laissé à l’entrée par Burchard Ensuite Loutte et moi, puis Pierre et Fiocco. Pour le pas, on choisit très lent, pour que la future mariée puisse savourer et…. pour que je reste sur mes deux pieds.
Cyrielle, le mieux c’est que tu ailles t’asseoir près de Rhiana ou de Barbe, devant, passe peut-être par le côté !

Tout le monde a compris ? Fiocco semblait déjà trop à l’ouest, mais ce n’était pas dramatique, Pierre était là pour la guider.

Bon, Ella, quand tu veux… Et oui, je prendrai un tour de garde en plus pour me faire pardonner pour les fleurs !

Au signal d’Ellana la procession s’ébranla. Un sourire crispé plus tard, Line réussit à parcourir l’allée sans provoquer une nouvelle catastrophe, juste la démarche légèrement chaloupée. Arrivée devant l’autel, Line salua le père Minlawa et prit place à côté de Fiocco en tant que témoin tandis que Pierre faisait de même à côté de Donotach et que Loutte et Ellana allaient s’asseoir.
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Alandrisse

Elle était invitée au mariage, bon un peu beaucoup en retard, mais la jeune femme avait une excuse aussi. Pour une fois, son impossibilité à venir plutôt ne pouvait être repoussée. Enfin bref, habillée avec des vêtements plus que féminin la jeune femme déboula accompagnée des deux bambins qu’elle avait recueilli depuis peu. Il faut dire que sa moitié ne pouvant se déplacer Al se retrouvait seule et les enfants avaient voulu l’accompagner pour combler le vide. Ce qui n’empêchait de courir pour éviter de montrer son minois à la fin du mariage, en plus Donotach était soldat en bon Capitaine, la Montbazon devait tout de même le féliciter dans ce grand pas dans sa vie. Alors avant que le cortège n’arrive, Al et compagnie se glissèrent dans le lieu saint et prirent une place. Elle salua rapidement car la mariée arrivait…
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P3r3v3rt

Le pierrot avait la marié au bras, il devait la mener a l'autel, et non pas l'hôtel comme il avait compris au prime abord, Line et Loute ouvraient la marche, d'en pas lent et assuré...il valait mieux si l'on ne voulait pas voir la témoin de la mariée s'affaler sur les dalles de l'église.
Lui suivait tranquillement, la marié avait l'air sereine.
Il passait devant les invités, bon nombre avaient répondu présent.
Enfin les voila a destination l'autel, il n'y avait pas d'étoiles...enfin si le marié était là.
Le pierrot se dirigea vers lui avec la future, puis se positionna à ses cotés.
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Cyrielle.xxvii

Cyrielle avait suivit tout le monde de chez Fiocco jusqu’à la cathédrale en ne sachant pas quel attitude adopter. Elle simple paysanne en compagnie de tous ces gens important.
Arrivé devant les portes de la cathédrale Line lui dit
Cyrielle, le mieux c’est que tu ailles t’asseoir près de Rhiana ou de Barbe, devant, passe peut-être par le côté !
Rhiana ? Barbe ? Devant? Elle ne pouvait pas prétendre s’assoir auprès du maire ou d’un duc tout de même ?
Bon passer sur le coté était une bonne idée. Elle se ferait moins remarquer c’est sur. Elle se coulât donc dans l’une des allées de coté qu’elle remontât lentement en cherchant une place libre. C’est fou le monde qu’il y avait. L’édifice lui avait paru immense le matin même, mais elle n’avait pas pensé qu’il accueillerai autant de personnes !
Heureusement personne ne faisait attention a elle, ils avaient tous les yeux rivés sur l’un ou l’autre des marier.
Elle aperçu Barbe et Rihana, et une place libre au bout banc qu’ils occupaient en compagnie d’autre personnes qui lui était inconnue. Bon ben elle allait faire ce que Line lui avait dit, en plus elle n’aurait besoin de déranger personne.
Elle s’assit donc le plus discrètement possible au bout du banc et portât toute son attention sur la cérémonie qui allait commencer.

Lily-es

Lily et sa voisine Dame Mayet discutaient tranquillement en compagnie de Tibétain lorsqu'on entendit un ordre crié du fond de la nef :

Citation:

« Place ! Dames ! Seigneurs ! Tout le monde ! V’là le cortège !

Toutes les têtes se tournèrent vers le portail ouvert en grand. Lily comme les autres vit venir vers le saint lieu de jeunes damoiselles que suivait la mariée. Elle était resplendissante dans sa robe.

Visiblement Tib était sous le charme

Citation:

Ils sont vraiment magnifiques. Ne trouvez-vous pas?

Lily murmura

Oui vraiment magnifiques, et ils seront encore plus beaux tout à l'heure à la sortie lorsqu'ils seront réunis par la grâce d'Aristote. Vous avez vu, que de personnalités prestigieuses présentes.... Dono peut être fier... il est reconnu et aimé... Dites moi vous connaissez sa future compagne ?? Elle est vraiment très belle !!

Tout en parlant tout bas, Lily suivait des yeux la progression du cortège jusqu'au Saint Lieu... Puis l'office commença et elle se recueillit.
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Loutte1, incarné par Linexiv

Ellana à l'avant jetait des pétales rouges sur le chemin qui menait la future mariée à l'autel. Loutte et Line vêtues de leurs somptueuses robes de velours bleu pétrole la suivaient, avançant cote à cote, doucement dans la nef, précédant Fiocco, resplendissante au bras de Pierre.

Arrivés au niveau de l'autel, Loutte alla s'asseoir sur un banc .

Les futurs mariés étaient beaux et resplendissaient de bonheur.

Loutte les regardait non sans une certaine émotion.

Minlawa

Minlawa avait regardé les invités rentrer au fur et à mesure dans la cathédrale. Le « grand monde » était présent, ce qui faisait sourire le vieux prêtre.

Avant de commencer, il regarda bien que les deux futurs époux étaient présents, cela peut être gênant qu’ils ne participent pas à leur propre mariage.

Il s’installa tranquillement derrière l’autel, posa doucement les mains sur le Livre de vertu, qu’il avait déposé au par avant, toussota et prit la parole.

Chers amis,
C’est avec une joie des plus immense que je vous accueil aujourd’hui en cette cathédrale pour un moment des plus heureux, le mariage de Donotach et Ficco.

D’habitude, je prends le soin de faire une petites descriptions de chacun, mais cette fois, j’ai eu envie de changer, j’invite donc les deux témoins à monter à la chair pour faire eux-mêmes cette petite description

Minlawa invita, d’un signe de la main, les témoins à aller prononcer les quelques mots au sujet des futurs époux.

Linexiv

A peine le temps de s’installer que le Père Minlawa enchaîna et interrogea les témoins. À elle de débuter en plus, honneur à Fiocco !
Il fallait préciser que lorsque Line avait appris qu’en tant que témoin de la mariée c’était à elle de présenter Fiocco, elle avait ressenti une belle angoisse à l’idée de cette nouvelle responsabilité. Mais elle avait accepté l’honneur qui lui était fait d’être témoin, donc maintenant il fallait assurer. Heureusement, elle avait eu le temps de réfléchir un peu et bizarrement, elle retenait davantage ce genre de discours que le credo. Se concentrant, elle s’efforça de parler d’une voix nette.

Et bien, pour commencer, j’aimerai revenir sur la surprise que m’a faite Fiocco en me choisissant comme témoin et surtout sur celle bien plus grande de ses fiançailles alors que nous combattions en Provence.
Surprise, oui, car rien ne m’avait laissé supposer que la discrète soldate, toujours à nos côtés en première ligne, toujours prête à aider ses camarades et veillant jalousement à l’amélioration de notre ordinaire, Line masqua un sourire en se souvenant combien ils avaient apprécié la cuisine de Fiocco , avait le cœur qui battait en chamade pour Dono !

Surprise qui s’est aussitôt transformée en joie à l’idée d’assister prochainement à un mariage dans notre chère Touraine alors le climat provençal commençait à nous peser.

Et voilà qu’aujourd’hui, je me retrouve être le témoin d’une soldate devenue peu à peu une amie, une amie sincère, fidèle et attentive qui sera sans aucun doute une épouse du même ordre, ce qui augure pour vous deux une vie heureuse.

Fiocco, je te souhaite plein de bonheur, et je vais laisser la parole au duc à présent.

Line ne put s’empêcher de rechercher le regard de Pierre.
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P3r3v3rt

Pierre était aux cotés de Donotach, , pour une fois que ce n'était pas l'inverse..il était le témoin choisi par le marié.
Il s'attendait bien à avoir un petit discours a faire, et ça ne manqua pas, le Père Minlawa, demanda aux témoin de dire un petit mot de présentation.
Tout Duc qu'il était, lorsqu'il était dans un église, une cathédrale, ou autre truc a résonance en relation avec le tout haut, il avait du mal a parler.
Mais bon quand faut y aller faut y aller.

Donotach est un homme que je qualifierai d'honneur, il est une personne sur qui l'on peut compter sans failles , très consciencieux dans son travail, toujours a rechercher la perfection et a donner le meilleur de lui.
Il est un soldat hors paire et a prouvé sa valeur au combat dans bien des batailles ses derniers temps, membre de la croisade qui est parti en direction de Genêve, pour finir a combattre pour notre roy en Provence.
Il est très investi dans la vie tourangelle, conseiller municipal de Loches, douanier de la dite ville, et actuellement Connétable de Touraine.

Ma surprise fut grande lorsqu'un soir au QG de la "Crépi Coronia", en Provence, il vint me voir pour me parler d'affaire personnelle, qu'il me dit.
Je m'attendais a tout sauf à ça, il me demanda d'être le témoin de son mariage qu'il fera avec Fiocco, lorsque nous serons rentré au pays.
Nous y voila, je sais que Fiocco trouvera en Donotach un bon mari, et c'est pour ça que je n'ai pas hésité une seule seconde a dire oui.

Il regarda Dono fièrement
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Minlawa

Minlawa avait attentivement écouté les descriptions des futurs époux. D’un petit sourire et d’un signe de la tête, il remercia les deux témoins pour leurs brèves interventions.

Chers amis,

Avant d’en venir aux choses, qui pour certains sont beaucoup plus intéressant que le reste, nous devons tout de même réciter une petite prière. Rendons grâce au Très-Haut, le créateur du Monde et de l’Univers.

Donotach

Dono, toujours éblouie par la vision de sa dulcinée avait beaucoup de difficulté à se concentrer sur les choses sérieuses. Pierre, maintenant le Duc de Touraine était à ses cotés. Cela mettait Dono un peu mal à l'aise, jamais il ne se serait douté de cela lorsqu'il avait fait son apparition au QG de la "Crépi Coronia", en Provence. Les choses c'étaient passé très vite depuis leurs retour de Provence, mais que de bonne chose. Aujourd'hui était la meilleur dans son coeur. Il allait finalement prononcé son veux devant le trés haut.

Puis lorsque Line et Pierre firent leur description il ne pu s'empêche de se dire que c'était bien vrai et que d'eau avait coulé sous les ponts depuis sa demande de fiançailles. Mais les écouter parler lui avait permit de revenir un peu à la réalité.

Puis il récita avec tout l'assemblé tout en regardant sa tendre amour du coin de l'oeil:

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Fiocco45

Fiocco écouta avec émotion les paroles que Line et Pierre venaient de prononcer. Pendant un court instant, elle vit passer devant ses yeux des scènes de leur vie en commun lors de la croisade ou lors des combats pour défendre le roy en Provence.
Du profond de son cœur, Fiocco les remercia d' un regard et leurs souhaita de vivre le même instant de bonheur que Donotach et elle-même.
Soudain elle entendit père Minlawa dire -Nous devons tout de même réciter une petite prière. Rendons grâce au Très-Haut, le créateur du Monde et de l’Univers. -
Et, avec toute l'assemblé, elle se rapprocha tout doucement de son fiancé et, avec lui, se mit à réciter la prière

Zebracolor

Zebra était heureux de voir les éloges de Pierre à l'endroit de Donotach ! un beau mariage, de beaux jeunes gents !
Si tous pouvaient prendre exemple sur eux !

A la prière lancé par Minlawa, une petite voix répondi à sa droite : Joran

Zebra sourit, heureux.
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Donotach

Lorsque sa douce se rapprocha pour réciter le credo, Dono voulu machinalement lui donner la main. Il se rendit compte qu'avec tout l'émerveillement pour sa promise il avait oublié l'essentiel, il avait toujours le bouquet de fleur dans ses mains. Quel honte!

Tout en récitant le credo avec elle, il lui glissa le bouquet très discrètement dans les mains, histoire qu'on ne s'aperçoive pas trop de son erreur.

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Fiocco45

Tout au long de la cérémonie, Fiocco se demandait pourquoi son amoureux ne lui donnait pas le magnifique bouquet de roses blanches qu'il serrait dans ses mains.
Soudains, au moment de réciter le credo quand elle s'était serré plus à lui, Fiocco, du coin de l'œil, vit son Dono lui glisser dans ses mains le magnifique bouquet.
Elle le pris, le regarda pendant un court instant et se tourna vers son fiancé pour le remercier mais il le vit devenir tout rouge... - c'est pas grave, lui dit-elle, ne vous inquiétez pas, ça peut arriver à tout le monde, personne n'a rien vu - et elle ajouta - il est très beau, mon amour, je vous adore - elle tourna le regard vers l'autel et repris la récitation du Credo le cœur plus léger!

Mayet

Mayet répondit à sa voisine Lily en lui souriant.

Oui, c'était vraiment un moment très émouvant et solennel. D'ailleurs, elle sentit une larme couler le long de sa joue. Elle s'empressa de l'essuyer en espérant que personne ne s'en fusse aperçu. Mais tout le monde était trop occupé à regarder les beaux et jeunes gens qui allaient s'unir.

Mayet ne connaissait pas grand monde, meme pour ainsi dire, personne, mais en cet instant précis, elle se sentit proche de tout ces gens réunis ici pour une seule et meme raison : l'amour et l'union de deux êtres.

Elle se mêla aux autres voix pour la prière.

Minlawa

Minlawa souriait de plus en plus en regardant les deux personnes qu'il devait marier. Le sourire sur leurs visages était le plus grand des cadeaux, voir les hommes heureux, que demander de plus.

Bien, encore une fois, je vais changer "la coutume". Je fais normalement une lecture, mais certains se plaignent de d'offices trop ennoyant et trop lourd, alors j'ai décidé de faire participer les fidèles.

Bref, j'invite donc un des deux futurs époux ou même les deux à venir faire une petite lecture.

Minlawa se recula légèrement et fit un signe de la main en direction de Fiocco et Donotach.

Fiocco45

Fiocco ne sembla pas surprise de l'initiative du père Minlawa, disons que, en le connaissant, elle s'y attendait un peu.
Souvent quand elle rentrait chez elle fatiguée, elle prenait le livre des textes sacrés et le lisait.
Parmi ces textes il y en avait un qu'elle préférait.
C'est donc celui là qu'elle allait lire.
Après s'être levée elle se dirigea vers l'autel , chercha dans le livre sacré le texte et commença :
Gentes Dames, Gentes Messirs, mes chers amis, je vais maintenant vous lire un extrait du livre des vertus:

Citation:

En ce temps là une grande nouvelle se répandit dans la ville de Stagire :
les sages astrologues venaient de repérer une comète inconnue dans le firmament.
Aussitôt l’assemblée de la ville se réunie sur l'agora, tentant de découvrir le message
que les cieux voulaient transmettre aux hommes. Hélas leur cœur était obscurci
par leur foi erronée en de faux dieux, et ils s’égaraient dans des suggestions impies :
pour l’un il s’agissait de la venue d’Hermès aux pieds ailés. Pour d’autre
la foudre de Zeus allait s’abattre au milieu des hommes, et les temps touchaient à
leur fin.
Seul dans l’assemblée un homme se taisait : son épouse était sur le point d’enfanter,
et l’angoisse qui était la sienne ne lui permettait pas d’intervenir.
Il n’était pourtant pas le moins sage, ni le moins écouté. La noblesse et
la paix se lisait sur son visage, ainsi que les marques d’un dur labeur et
d’une vie sans mollesse.

Une fois la lecture terminée elle s'adressa à l'assemblée des amis qui était devant elle, et d'une voix timide mais assurée elle eu le courage de dire
-Vous avez dans ce texte l'exemple d'un père noble et sage,
soucieux de son épouse et de l'enfant qui va naitre.
Son existence a été marquée par la justice, le travail et l'honneur.
Voilà l'exemple que nous devons suivre, que vous devez suivre.
L'honneur, la justice, le travail quotidien.
C'est là qui se trouve la clé du bonheur , de l'amour et de l'amitié -

Donotach

Dono qui avait suivi son amoureuse à l'autel et qui l'avait bien écouté.

Lorsqu'elle eu fini Donotach enchaina, d'une voix tremblante mais assuré,

Pour moi nous voyons ici l'exemple de l'homme face à l'inconnu.Trop souvent l'individu ne sait pas comment il doit se comporter et il confond souvent ce qui est avec ce qui devait être. Il oubli trop souvent de regarder vers la foie Aristotélicienne pour avoir de l'aide.

Mais dans cette histoire nous reconnaissons un homme sage qui met toute sa foie dans le Très Haut et, s'il respecte la parole d'Aristote il ne doit pas être inquiet car il peut vivre entouré de l'amour de sa famille et de l'amitiée de ses amis. Que Aristote nous garde tous!

Puis il regarda sa future épouse, lui tendit le bras et la raccompagna jusqu'à leurs places.
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Minlawa

Minlawa regarda discrètement en directions des deux amoureux. Il était content de voir le bonheur qui émaner des deux personnes.

Voilà, les moment tant attendu.

Fiocco et Donotach s'aiment et vont donc s'engager aujourd'hui le Très-Haut à s'aimer toute leur vie durant, à toujours être présent l’un pour l’autre, à surmonter tous les désagréments de la vie sans qu’un jour faiblisse ce qui les uni.

Line et Pierre, vous avez été choisis comme témoins par les futurs époux. Vous avez la lourde responsabilité de les guidés, de les ramener à la Foi. Vous devez être présent pour eux à tout moment et leurs rappeler quel est le but de notre vie.

Donotach et Fiocco vont devoir faire face aux surprises que réserve la vie, les bonnes comme les mauvaises. Ils vont devoirs se montrer forts et c’est pour cela qu’ils se présentent humblement devant le Très-Haut pour essayer d’avoir ensemble une vie des plus vertueuse possible.

Le prêtre attendit quelques temps des réactions éventuelles, mais personne ne se fit entendre. Il regarda l’assemblée discuter doucement tout en essayant de se faire le plus discret possible, cela le faisait sourire.

Le mariage n’est pas sans contrainte, c’est pour la vie et il est quasiment impossible de rompre un mariage. C’est la belle vie, mais pas complètement, il y a des facettes cachées que je laisse le soin à Donotach et Fiocco de découvrir.
Ils devront vivre dans le respect, avoir des enfants et bien sur les éduquer dans les préceptes d’Aristote.

Fiocco et Donotach, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Donotach

Donotach écoutait avec attention, nerveux mais heureux de ce qui s'en venait.

Citation:

Fiocco et Donotach, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Oui mon père c'est comme cela que je veux vivre dans le mariage. Puis il regarda sans tendre moitié répondre
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Fiocco45

Fiocco suivait avec beaucoup d'attention les mots que père Minlawa était en train de pronocer Son coeur battait de plus en plus -Voilà, le moment tant attendu est arrivé! Puisse Aristote nous protéger tout au long de notre vie à deux - pensa Fiocco
A' la demende du Père

Citation:

-Fiocco et Donotach, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?-

elle s'entendit répondre d'une voix assurée -Oui mon père, c'est bien ainsi que je veux vivre avec Dono, dans le mariage - et en prononçant ces mots elle regarda tendrement son doux chevalier.

P3r3v3rt

P3 suivait la cérémonie aux cotés des mariés, il récitait ce qui y avait a réciter.
Il était heureux pour les mariés et se faisait une idée de ce qui l'attendrait sous peu.

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Linexiv

Line observait avec attention la suite de la cérémonie, tous ces textes… Très jolis mais à retenir… Chapeau pour les futurs mariés ! Heureusement, tout le monde avait les yeux sur Dono et Fiocco et de ce fait, elle réussit parfaitement son play-back habituel, lisant sur les lèvres de Pierre lorsqu’il fallait réciter.
L’instant tant attendu était enfin arrivé. Encore quelques minutes et ses deux soldats seraient mari et femme ! L’émotion était au comble.
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Zebracolor

zebra se pencha en avant pour souffler dans l'oreille de Pierre :
Pierre, et toi, c'est pour quand le mariage.....
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Minlawa

Minlawa souriait de plus en plus. Il fallait qu’il commence à se presser, ils avaient monopolisés la Cathédrale déjà pendant trop longtemps. D’un petit signe de la main, il invita les témoins à venir apporter les anneaux. Il ne savait lequel de Pierre ou Line devait le faire, donc il invita les deux.

Line et Pierre vous pouvez maintenant apporte les anneaux !

Minlawa regarda avec attention les deux époux et les témoins. Il éprouvait toujours autant d’émotions lors d’un mariage!

Tibetain41

La cérémonie était somptueuse, les époux magnifique.
Instant d'intense émotion, le passage des anneaux.

Donotach

Il était maintenant le temps de sortir les alliances, Dono était de plus en plus nerveux. Il fit un grand sourire puis regarda Pierre, Line, rien. Il ne voyait pas les alliances, il se tourna vers sa douce Fiocco avec un regard interrogateur qui voulait demander silencieusement et surtout subtilement "mais qui à les alliances au juste" Il ne voulait surtout pas que cela paraisse qu'il ignorait qui avait apporté les alliances. Il pensait bien que c'était Pierre, mais là il n'en était plus certain...
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P3r3v3rt

Pierre regarda Line,l'air surpris de ne pas a voir bouger, puis il fit un signe, genre "allez tu fais quoi ils t'attendent là", mais line ne semblait pas bouger, et avait l'air tout aussi surprise.
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Fiocco45

Tendis que le père Minlawa disait -Line et Pierre vous pouvez maintenant apporte les anneaux ! - Fiocco croisa le regard interrogateur de Dono et pensa qu'il était de plus en plus nerveux et tendu. Pour le rassurer Fiocco lui fit un grand sourire et posa sa main sur son bras en lui disant tout doucement - Ne vous inquiétez pas mon doux ami, les alliances sont là...

P3r3v3rt

Pitimanard, le page du Pierrot se pointa discrètement, enfin non tout le monde l'avait vu, même la marié, il tenait un coussin avec les fameuses alliances.
Tan bien que mal il essaya de les refourguer au Duc de manière éhonté, et genre "ni vu ni connu", et il laissa quelques petits mot murmuré à son mestre, lui faisant comprendre que les alliances on été oubliées dans le carrosse et que c'est en voulant chopper la petite boulangè.. enfin bref passons, elles étaient dans le carrosse, et le pierrot les avait oublié donc il les lui ramenait.
Le Pierrot prit le coussin, et regarda line, genre "bah quoi ça arrive non?".. Ah bon..."
Puis il s'avança avec le coussin, il se sentait con, ça lui rappelait quand son vieux l'obligeait à aller faire l'enfant de chœur avec les cierges dans la chapelle familiale le dimanche matin et que le chapelain était encore bour.. ouai on s'égare là, revenons au mariage de dono et de fiocco.

Voilà, voici les alliances qui scelleront votre union. Il approcha le coussin des mariés.

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Donotach

-Ne vous inquiétez pas mon doux ami, les alliances sont là... lui avait-elle dit. Il se tournât la tête dans la direction montré par sa douce et vit arriver Pitimanard avec le coussin et les alliances. Son coeur se serra très fort à voire ce signe, le signe de leurs unions.

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Minlawa

Minlawa regardait les alliances, elles étaient magnifiques. Il ne savait même plus quoi dire tellement l'émotion l'emplissait. Il se frotta doucement un oeil et sourit aux personnes devant lui. Il était venu le moment de poser les questions, celle-ci allaient changer définitivement la vie des deux être présents devant lui. Minlawa se tourna vers Donotach

Donotach, veux tu prendre pour épouse Fiocco, vivre avec elle dans l'amour, le respect et la Foi ? Veux tu faire de ce mariage l'exemple du bonheur que nous apporte le Très-Haut chaque jour ? Veux tu vivre que pour elle et que par elle ?

Donotach

Donotach se racla la gorge, un peu nerveux, mais la réponse fut claire et asurée

Moi Donotach, je veux prendre pour épouse la douce Fiocco, vivre avec elle dans l'amour, le respect et la Foi! Je veux faire de ce mariage l'exemple du bonheur que nous apporte le Très-Haut chaque jour et je veux vivre que pour elle et que par elle! Je lui promet aussi fidélité et assistance tout les jours de nostre vie.
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Minlawa

Après la réponse de Dono, le vieux prêtre afficha un plus large sourire. Il se retourna donc vers Fiocco.

Fiocco, veux tu prendre pour époux Donotach, vivre avec lui dans l'amour, le respect et la Foi ? Veux tu faire de ce mariage l'exemple du bonheur que nous apporte le Très-Haut chaque jour ? Veux tu vivre que pour lui et que lui ?

Fiocco45

Fiocco était si émue qu'elle devait retenir ses larmes. Ils avaient vécu des moments très durs ensemble, mais des plus beaux restaient encore à vivre...
Elle ressenti une immense joie en pensant que, avec sa réponse, ils étaient enfin unis...
Elle s'entendit répondre

Plus que tout au monde, OUI, je le veux.

Sa voix tremblait, ses paroles, non

Minlawa

Minlawa regardait les deux amoureux qui étaient encore plus émus que lui. Il affichait toujours le même sourire qu’un gamin devant une friandise. Il prit les alliance et les leva.

Que ces alliances symboles d'unité et de perfection, de renouveau et de continuité, soient la représentation de l'amour que vous vous êtes jurés l'un à l'autre.

Minlawa tendit les alliances aux mariés et attendit qu’ils se les échangent et qu’ils prononcent leurs vœux.

Donotach

Donotach prit les alliances que lui tendait le père Milawna.

Ensuite il prit la main de Fiocco, qui tremblait un peu, et déposa enfin la bague là ou elle devait demeurer, pour le restant de ses jours.

Puis il la regarda droit dans les yeux, lui fit son plus beau sourire. Le plus beau moment de sa vie était en train de ce concrétiser avec la personne qu'il aimait le plus dans ce monde, sa tendre Fiocco.
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Fiocco45

Fiocco, contempla avec émotion la bague que son grand amour venait de lui mettre au doigt

Puis vent son tours, elle prit la bague qui était destinée à son amoreux

et en cherchant son regard, lui pris sa main gauche, et en murmurant un doux
- je t'aime pour la vie-
elle passa la bague à son doigt.

Minlawa

Minlawa était heureux, peut etre même plus heureux que les nouveaux époux. Il essuya une larme qui coulait sur sa joue, en essayant d’être le plus discret possible. Il reprit son souffle et après un cour moment de silence, il prit la parole.

Fiocco, Donotach. Aujourd’hui, au nom du Très-Haut, de Christos et d’Aristote, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage !

Toutes mes félicitations !

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Donotach

Citation:

Fiocco, Donotach. Aujourd’hui, au nom du Très-Haut, de Christos et d’Aristote, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage !

Ces paroles résonnèrent dans la tête de Dono, Ils étaient enfin épouse et époux. Il se tourna vers elle, tout doucement s'approcha -moi aussi je t'aime pour la vie- lui dit-il, puis il lui donna un doux baiser, LE BAISER qui concluait cette union.
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Robin_de_locksley

Robin commençait à en avoir marre. C'est pas comme si il appréciait particulièrement les églises. Pour le mariage de Dono, il était resté dans le lieu saint plus longtemps qu'il ne l'aurait voulu à écouter du charabia, les textes lus par Line et Pierre exceptés... Mais la cérémonie étaient loin d'être finie et il allait donc continuer à porter le masque du croyant, celui qui remue les lèvres comme les autres quand le curé récite sa prière. Bon sang mais comment les autres faisaient ils pour supporter ça ? Ils étaient fous au point de se faire baptiser.... Heureusement que ça ne lui arriverait jamais, au danois...

Maintenant que les anneaux avaient été échangés, il pouvait sortir le plus discrètement possible. Mais par quel moyen ? Il allait quand même pas ramper dans une église. Comme il n'avait pas de voisin, il entreprit donc de glisser sans décoller son postérieur vers le bout du banc qui donnait sur les collatéraux. Petit coups d'œil à droite et à gauche pour vérifier que personne ne le remarquait et il continuait la manœuvre avant de se fondre dans l'ombre des bas côtés pour remonter, à pas de loups vers la grande porte. Il tira sur cette dernière pour sortir et attendre sur le parvis, l'arrivée de ses compagnons d'armes et pouvoir former une haie d'honneur. Il était le premier à ce qu'il semblait. Mais que faisaient les autres ?
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Fiocco45

Fiocco répondu tendrement au baisé que son jeune mari lui donnait.
La cérémonie, magnifique, était enfin terminée.
Fiocco tenant Donotach par la main parcourut la nef jusqu'à la sortie de l'église heureuse
en faisait des signes aux uns aux autres disait
-Merci à vous tous et que la fête commence -

Tibetain41

Cà y est, les voilà unis! Je regarde Mayet et Lily:

Bon, on va les attendre dehors?

Donotach

Donotach était fier, c'était maintenant à son bras que sa douce épouse sortirait de la cathédrale.
Il fit une révérence au père Minlawa et parcourut la nef jusqu'à la sortie de la cathédrale heureux et croisant les regards des invités tout au long du passage les saluant pour les remercier de leurs présences qui était pour les nouveau mariées une bénédiction et une joie. Ils arrivèrent finalement à la sortie de la cathédrale.
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Kref

En grand uniforme, Kref arriva sur le parvis de la cathédrale. Il jeta un coup d'oeil autour de lui en quête d'autres uniformes ...

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Linexiv

Et voilà c’était fait, Dono et Fiocco étaient unis pour le meilleur et le pire. Enfin surtout le meilleur. Line les regarda remonter l’allée doucement perdus dans leurs songes. Tant pis, elle attendrait pour les féliciter, elle aurait bien le temps, surtout avec le banquet qui allait se tenir à Montlouis. En attendant, elle laissa échapper un léger soupir de soulagement. Cela s’était bien passé en dépit du léger raté au niveau des alliances.

Sur le coup, elle avait failli paniquer : faut dire qu’elle les avait vraiment zappées, ou du moins n’avait pas dû entendre le moment où Pierre lui avait dit de les prendre. Mais comme ce dernier ayant un écuyer vraiment zélé bien que travaillé par ses hormones, la catastrophe avait été évitée.

Comme Pierre semblait attendre que l’assistance se soit levée avant de partir à son tour, Line profita du répit pour observer lesdits manèges, repérant des gens qu’elle n’avait pas vu en entrant. Le capitaine. Tibétain. Et même un danois qui tenta de devancer tout le monde. Ah oui, c’est vrai qu’il y avait les instructions du capitaine à exécuter. Line jeta un regard sur sa tenue, cela serait sans elle. Dommage, mais elle risquerait de faire tâche.

Elle finit par se retourner vers Pierre afin de lui demander s’il comptait aller saluer le reste de sa famille avant les mariés.
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--Kidam

Kidam avait suivi la cérémonie religieusement et il était très émus. Ce n'est pas à moi que cela arrivera un jours se dit-il!

Tout était-il que la cérémonie était fini, il allait oublier qu'il lui restait une dernière tâches à faire, allez ouvrir les portes centrale de la cathédrale et faire retentir les cloches pour les nouveau mariez. Il se leva donc, et se créa un chemin avec des excusé pas-ci excusé par-la. Il arriva enfin à l'entré de la cathédrale.

Il ouvrit les portes et cria haut et fort Accueillez maintenant les nouveaux mariés, Dame Fiocco De Neve et Sieur Donotach

Puis il fit retentir les magnifique cloches de la cathédrale.

Entendre les cloches retentir

Jacq

Le Jacq, qui avait assisté a la cérémonie depuis le fin fond de la cathédrale, se pressa de sortir discrètement juste avant la toute fin. Ce qui n'était pas tout a fait facile, engoncé dans un plastron d'apparat..
Car oui, pour ce jour spécial, qui célébrait l'union de deux Dragons de Touraine, ça valait bien la peine de sortir tout l'attirail de parade!

Il avait remis un coup de lustre au plastron avec toutes ses décorations, bien huilé les autres pièces, histoire que ça ne grince pas, mis le plus beau panache a son casque et passé sur l'épaule son baudrier serti de pierres luisantes et d'argent..

Passant la porte il remarqua le Sénéchal Kref qui cherchait les autres soldats. Il lui fit signe et se mit lui aussi a rassembler les quelques soldats qui arrivaient..

Ok les gus, on se met en deux rangs juste après le parvis! Ajustez bien vos décorations, faut que ça aille l'air de quelque chose, sacrébleu!!

Loutte1, incarné par Linexiv

Loutte était émue.

Ils étaient enfin liés par les liens sacrés du mariage.

Leurs yeux n'étaient que myriades de cristaux et dans chacun d'entre eux, on pouvait y lire l'amour qui les unissait.

Loutte eut soudain une pensée pour Barbe.
Il était censé la rejoindre et être son cavalier. Il était un homme bon qui avait su lui apporter son soutien et même son toit alors qu'elle était dans le besoin.

Elle souriait, heureuse pour eux.

Lily-es

LIly était émue du bonheur de son ami. Elle entendit Tib leur glisser à l'oreille :

Citation:

Bon, on va les attendre dehors?

En souriant, elle hocha la tête et se leva en ajoutant,

- oui tu as raison Tib, nous les verrons mieux ainsi, vous venez Mayet ???

Se faufilant derrière le jeune homme Lily sortit afin de pouvoir assister à la joie des nouveaux époux...

De plus, le parvis de la cathédrale était baigné de lumière, le soleil venait lui aussi féliciter les amoureux...

Un court instant, Lily eut une pensée triste car juste avant la cérémonie, elle avait reçu un pigeon lui annonçant la maladie de son compagnon...Elle ne put s'empêcher de se dire que jamais elle connaitrait ce bonheur...
Puis chassant ces tristes craintes, et ne voulant surtout pas les faire deviner, elle sourit et acclama les époux.
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Joachim_

Johuv arriva juste à temps. Il voyait de moins en moins loin la catédrale où c'était déroulé la cérémonie.
Tout en préssant les pas, il se réajustait, enlevait les dernières traces et s'ajouta au rang dont Jacq avait ordonné quelques secondes plus tôt...

Paysans01

paysans suit les autre soldat et se rentre gadedral de tours il a lustre son armure pour que fase pas de bruits il sintale en face robin et acote de lui il y a son lieutant et duc et amis pierre de val de loirs
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Mayet

Tout en souriant, Mayet suivit dame Lily et sire Tibetain hors de la cathédrale.
La grande clarté lui fit fermer à demi les yeux. Le soleil resplandissait. Tout le monde se précipitait vers les jeunes mariés pour les féliciter.
Mayet n'osa pas y aller et resta un peu en retrait mais elle ne perdait pas une miette de tout ce bonheur qui se dégageait de ce bel instant.
Elle était si heureuse pour eux

Ils tont très beaux tous les deux dit'elle à Dame Lily

Cyrielle.xxvii

Cyrielle avait adoré le mariage, elle n’en n’avait jamais vu de si beau. Elle avait bien fait de prendre la place que lui avait indiqué Line, car cela lui avait permis de tout voir de près. Elle était heureuse pour les nouveaux époux. Ils semblaient radieux.
Elle appréhendait un peu le banquet qui devait suivre, ils y aurait à coup sur beaucoup d’invités et les endroit bondé l’effrayait un peu.
Elle se demandait si elle devait aller féliciter les marier, les traditions d’ici différait-elle de sa région natal ? Elle n’avait qu’a attendre, elle verrait bien se que ferai les autres invités…

Fiocco45

Voila la cérémonie terminée Fiocco posa délicatement sa main sur le bras de son amour et, ensemble ils traversèrent l'allée centrale jusqu'à la sortie.... et là, elle vit leurs compagnons des Dragons de Touraine leur faire une haie d'honneur jusqu'au carrosse qui allait les amener au château où se tenait le banquet.
Fiocco, arrivée sur le parvis remarqua que le soleil continuait à briller... et que sa joie était immense.
Les amis continuaient à les féliciter .... mais, au bout d'un moment, Fiocco approcha son visage à celui de Dono et l'embrassa en lui chuchotant tout doucement
-Tesoro mio, amenez- moi au château maintenant-

Linexiv

La cathédrale achevait de se vider des invités qui prenaient peu à peu la route de Montlouis pour les festivités en l’honneur des nouveaux mariés.
Line qui regardait le flot de gens en écoutant d’un air distrait Pierre discuter avec les autres membres de la famille et tous ceux qui voulaient échanger un mot avec leur duc sursauta d’un seul coup.
Montlouis ! Punaise, penser à arriver avant les invités, ça ne serait pas plus mal non ? Elle jeta un coup d’œil vers la sortie où Donotach semblait être arrivé aux mêmes conclusions.

Elle se pencha vers Pierre et murmura doucement :

- Je crains qu’il ne faille nous presser, après tout, vous recevez tout ce monde chez vous et il serait de bon ton que les mariés y soient avant leurs invités !

Ce dernier acquiesça et tous se dirigèrent vers le parvis où il fallut procéder à la délicate répartition par carrosse : on frôlait l’embouteillage avec au milieu Pitimanard pour Montlouis et Nestor pour Azay qui rivalisaient de signes au cas où leurs seigneurs soient incapables de repérer leurs propres voitures. Dans un style opposé, Sorianne attendait tranquillement Dame Rhiana et son époux Karl, style imité par le cocher des Roches.

Et comme il fallait faire œuvre de célérité et que Pierre accordait un grand soin à la réussite de chacune des missions auxquelles il était confronté, Pitimanard dû supporter l’aide de Burchard pour atteler deux chevaux supplémentaires au carrosse de Montlouis. Ce fut l’unique délai accordé aux mariés pour saluer leurs invités et les inviter à les suivre jusqu’à la Bourdaisière.

Temps hélas insuffisant pour se mettre complètement d’accord quant à la distribution dans chaque voiture. Line parvint de justesse à pousser Cyrielle à la suite des mariés, ne désirant pas perdre des yeux la jeune fille qui semblait assez paniquée avant de se hisser à son tour et de franchir la délicate étape du marchepied grâce à Pierre.

Elle réussit à s’asseoir non sans froisser un peu plus sa robe à la grande horreur de Cyrielle tandis que Pierre souhaitait bonne route au reste de la famille et ordonnait à Pitimanard de laisser Burchard s’accrocher derrière et de mener les chevaux à grand train avant de monter à son tour alors que le carrosse s’ébranlait.

Line esquissa un sourire en l’entendant préciser au page qu’il devait éviter évidemment de renverser le moindre quidam, sauf si ce dernier avait une allure clownesque.

Line observa de la fenêtre le reste du convoi s’organiser peu à peu. Ellana montant dans le carrosse de son suzerain Barbe d’Azay ainsi que Loutte alors que Skippy profitait de celui de sa sœur et que Zebra regardait son fils lui prouver qu’il était capable de monter tout seul comme un grand dans celui des Roches.
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Donotach

Tout le monde avait suivie le cortège qui se préparait à sortir de la cathédrale maintenant. Une fois les grandes portes ouverte, le soleil inonda l'intérieur et un halo se fit autour de la mariée. Dono se demandait s'il était le seul à le voir.

Puis sa douce le tira vers l'extérieur ou ils furent reçu par une haie d'honneur de leurs frères d'arme des Dragon de Touraine. Dono en profita pour les saluer de la tête au passage et ils prirent le chemin du carrosse de MontLouis.

Une fois arrivé au carrosse, Donotach aida sa douce à monté dans le carrosse. Allez ma bien aimé monté dans le carrosse je vous suis.
Il s'assit à coté d'elle et prirent place leurs témoins et Cyrielle.
-Tesoro mio, amenez- moi au château maintenant-

Puis le carrosse se mit en route, Donotach se retourna une dernière fois pour graver l'image de la cathédrale dans sa mémoire et il était en route pour la Bourdaisière

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Lily-es

Une fois dehors, l'assemblée continuait quelques temps ses félicitations aux mariés.

Puis sans doute suite à un ordre, les valets se mirent à gesticuler auprès de cette noble assistance et avec un léger vent de panique visible pour qui était en dehors, les amis, parents et proches montèrent dans les carrosses, certains derechef, d'autres avec plus de lenteur ou de distraction...

Les petits pages et les suivantes s'affairaient à qui mieux mieux auprès de leurs maîtres et maitresses..... surtout d'ailleurs des maîtresses car installer toutes ces jolies robes rapidement sans les froisser demandait de l'agilité et de la présence d'esprit.

Lily regardait tout cela avec un air un peu amusé. Pour elle et bien d'autres foin de carrosses ni même de chariot....

Elle repéra Tibetain et Dame Mayet dont dans la bousculade elle s'était un peu éloignée ; se rapprocha d'eux et en souriant leur proposa :

Dites moi, si vous êtes comme moi véhiculer par vos pieds, nous pourrions faire la route ensemble... En effet, Dono a eu l'amabilité de m'inviter mais je ne connais point le chemin...Qu'en dites vous ????
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--Kidam

Burchard ayant monté avec le carrosse de Montlouis Kidam reçu la tâche d'emmener les invités pour la cérémonie avec le carrosse qu'il laissait en arrière.

Kidam sorti donc un peu avant tout le monde et alla vérifier que tout était bien correcte. Lorsque les carrosse de la noblesse commencère à partir il se rapprocha de la cathédrale. Il se souvenait de quelques personnes que Donotach avait demandé explicitement qu'ils soit accompagné.

Kidam leva donc la voix: Pour tout les invités qui n'ont pas de monture ou de carrosse, nous en avons prévu une pour vous. Puis il alla voir les invités qu'on lui avait précisé de ne pas oublié.
Dame Lily, Dame Mayer, Sieurs Tibetain ainsi que tout les autres veuillez bien me suivre.

Puis il aida a embarquer tout le monde dans le carrosse, un fois qu'il fut certain que tous était bien en place il prit le contrôle des chevaux et partirent direction la Bourdaisière avec l'intention de ne nullement se laissé distancé par tout ceux qui était déjà partie

_hermine_

Belle matinée ensoleillée : l'archidiaconesse ouvrit les portes de la cathédrale en grand pour laisser la lumière inonder les premiers bancs de ses reflets dorés. La jeune femme était d'humeur légère. Elle s'apprêtait à célébrer le baptême d'une conseillère ducale et avait, pour l'occasion, choisit d'emplir la cathédrale des senteurs de muguet sauvage. La veille, une promenade dans les sous bois tourangeaux lui avait permis d'en rapporter une énorme brassée. Elle distilla donc les bouquets aux clochettes immaculées sur les bancs et en gerbes fraîches sur l'autel.

Ceci fait, elle disparut dans la sacristie afin de se préparer : un baptême était cérémonie importante et Hermine souhaitait que tout soit parfaitement prêt pour recevoir la future fidèle et ses invités.

Lorsque tout fut vérifié et que le soleil eut prit sa place bien haut dans le ciel azur, Hermine demanda aux vagabonds recrutés pour l'occasion de bien vouloir sonner les imposantes cloches de l'édifice religieux :
(BONG)((BONG))(((BONG)))((((BONG))))(((BONG)))((BONG))(BONG)
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Drusilia

Drusilia arriva comme à son habitude, les jupes au vent et très essoufflée... Elle pis un moment sur le haut des marche pour reprendre son souffle. C'était un grand jour, elle allait se faire baptiser et entrer dans la Grande Famille Aristotélicienne!! Elle était toute émue et ne savait pas trop comment réagir!
Bon allé! Il était temps, autant entrer tout de suite, il faudrait bien le faire de toute façon! Elle se demandait s'il y aurait du monde... Elle n'avait pas eu le temps de prévenir toutes les personnes qu'elle aurait souhaité prévenir, mais espérait que le bouche à oreille fonctionnait bien!

Elle entra dans l'immense Cathédrale et se signa! Puis s'avança dans la grande allée entre les bancs qui remontait jusqu'à l'autel. Elle vit les magnifiques bouquets disposés, c'était beau et propageait une agréable odeur. Les cloches devaient sonner depuis un moment mais personne n'était encore arrivé, elle se trouva un siège bien en vue pour se recueillir un peu et calmer les battements de son coeur encore un peu rapide suite à sa course!
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Kayhan

Kay arriva à la Cathédrale. Elle alla saluer Hermine, puis Drusilia. Elle était ravie de pouvoir assister à son baptême.

Elle connaissait depuis peu la jeune femme, mais avait pu découvrir dans le cadre du travail au sein du conseil ducal que celle ci était absolument sympathique. Elle espérait d'ailleurs que bien d'autres conseillers seraient là pour assister à cet évènement unique dans la vie d'un fidèle, premier pas dans la religion aristotélicienne.

Bonjour Drusilia ! Alors, pas trop angoissée pour ce grand jour ?

Drusilia

La blonde fut tirée de son recueillement par une voix qu'elle commençait à bien connaître depuis qu'elle travaillait au conseil ducal! Une personne attachante et qui l'aidait beaucoup! Il faudrait qu'elle pense à la remercier pour tout le travail qu'elle faisait pour l'aider dans sa tâche!!!

"Bonjour Drusilia ! Alors, pas trop angoissée pour ce grand jour ?"

Pas trop angoissée?? Oh que si, mais elle essayait de la cacher derrière un large sourire...

"Bonjour Kayhan! Un peu angoissée quand même mais ça va aller, je suis tellement contente d'être ici!! D'ailleurs, c'est bien gentil à toi d'être présente!!"
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Nessty

Son fiancé lui avait offert une robe pour assister dignement au mariage de son parrain l'blondinet et c'est cette même robe que la jugeote enfila pour devenir à son tour la marraine devant le Stote d'une blondinette. Une robe... une vraie ! et une très belle en plus.

La Vilaine était peu accoutumée à de telles attentions d'autant plus que rien chez elle ne laissait transparaitre le côté frivole que l'on connait chez toute femme. Après tout, en tant qu'ancienne tisserande, elle avait confectionné jusqu'à présent elle même l'intégralité de sa vesture. Du manteau et de ses moufles en peau de rats assorti au tapis de selle de son cheval à son unique robe en lin blanc, en passant par ses braies en cuir et, bien sur, sans oublier ses précieuses bottes de 7 lieux dont elle prenait soin comme de la prunelle de ses yeux, tout avait été tissé et cousu par ses petites mains. Seule sa cape n'avait point été son oeuvre. Elle l'avait chipé un jour à un sorcier de pacotille, ami de Grandstef et ancien chéri de la belle alors adolescente, et depuis, soleil et intempéries avaient donné à la laine cette couleur qu'elle appréciait tant au point de tailler dans le surplus quelques accessoires indispensables au minimum de coquetterie à laquelle elle s'adonnait. Une véritable garde robe pour une simple barroudeuse dont tout se doit de tenir dans un barda de bohème déjà surchargé d'armes et de gniole. Tout cela pour dire ô combien cette robe avait de la valeur pour elle, non celle du tissus ou de ses ornements, mais pour le symbole qu'elle représentait à ses yeux : un cadeau de son coeur pour être encore plus aguicheuse rien que pour lui et avoir le droit d'apparaitre à ses côtés sachant qu'il venait de reprendre du galon.

Vint le grand jour, celui du baptême de Dru et comme à chaque fois l'enfilage de cette fameuse robe causait le même effet sur la gueuse et pas que sur elle. Nessty restait sans voix en se reconnaissant à peine dans le reflet du miroir. Un cadeau de son Tendre était toujours un miracle du ciel mais, là, elle ne doutait absolument plus de ses goûts en matière de mode féminine, gardant loin d'elle le souvenir de tous ces jupons qu'il avait du lever avant le sien. Déjà qu'il lui avait fait fait reforger sa lame si précieuse brisée à Chinon puis il lui avait offert le plus fantastique cadeau de fiançailles qu'une femme puisse imaginer : la certitude qu'elle avait sa place à côté de Lui certes mais aussi celle que plus personne ne pourrait l'offenser sans qu'il ne la protège. Elle portait d'ailleurs toujours à la ceinture la petite bourse remise ce jour là et ne manqua pas de la rajouter en décoration de sa nouvelle robe. Hum, un peu étrange mais sans cela elle se serait sentie nue.

Celle qui avait toujours tremblée à l'idée de ressembler à une meringue de froufrous, engoncée jusqu'au cou dans les dentelles, avec la peur de déchirer à chaque pas la soie ou encore peinant sous le poids d'un velours trop lourd, celle là même était touot fière aujourd'hui. La tête à dame Pouffiasse dans un sac empli d'asticots l'aurait probablement fait bondir instantanément de joie le jour où son Coeur lui avait annoncé lui offrir une robe... mais aujourd'hui, nafoutre ! A choisir, la robe était bien plus belle et agréable.

Toutes ces années à ne concevoir le pomponnage de donzelle autrement que par ses souvenirs de greluches fardées et endimanchées à outrance qu'elle avait croisé au château de Poitiers, cela avait laissé des traces sous le chignon peu coquet. La noblesse poitevine brillait, non par son intelligence sinon cela se saurait, mais par l'arrivisme de la bourgeoisie de La TrèsNouille anoblie en masse par simple amitié d'un certain Ptit Hihan. Nessty se ressaisit, chassa vite fait ces images d'horreur de son esprit qui revenaient à chaque fois qu'on lui parlait de cérémonie. De fard, elle n'en mettrait pas ! Tout juste à se pincer les joues pour se donner meilleure mine et... roooooo... il lui restait quelques baies rouges de sa cueillette matinale, de quoi se colorer les lèvres et pourquoi pas leur donner un gout fruiter si.. hum.. pas à l'église mais sur le chemin qui sait...

Elle se regarda une dernière fois : pas trop de chichis pour fagoter une greluche un peu remuante et la faire passer pour une coureuse de rampart de luxe, suffisamment de matières précieuses pour effacer ses habitudes à fouler la fange et décapiter des crétins, puis toute l'attention du tisserand avait été porté sur un élément primordiale... surement un choix de celui qui avait commandé l'oeuvre : un corset en soie et brocard crème joliment décoré, avec un lacet en fils d'or tressés. Une belle cage à trésors mammaires qui laissait aucune indifférence à son généreux adorateur et donateur. Nessty pria pour que cette fois ci on ne la sépare pas par la force de son Coeur en plein choeur et aussi pour que l'attention du futur parrain soit reportée un peu sur la future baptisée... quand même...

Il est tout à fait inutile de justifier avec tout ceci le retard des deux tourtereaux... C'est ainsi qu'une enchignonnée tout sourire se présenta au bras d'un Vicomte et Vénérable Vieux Con en la cathédrale de Tours.

_hermine_

Hermine commençait à s'inquiéter sérieusement : les mendiants qui n'avaient eu de cesse de se suspendre aux cloches en attendant l'arrivée de la porte parole du conseil ducal étaient maintenant en train de ronfler un peu trop bruyamment, avachis près de la porte menant à la sacristie.
La diaconesse n'avait le coeur d'aller les réveiller dans l'instant. Elle avait accueilli Dame Drusilia avec plaisir, les sonneurs de cloches eux, avaient sans doute ressenti de la gratitude lorsqu'elle s'était montrée ; mais la marraine, elle, ne se montrait pas. Les clochettes du muguet commençait à pencher la tête dangereusement vers le sol frais suivant la courbe décrite par l'astre solaire.
Kayhan était arrivée pour assister à l'évènement et Hermine décida de sortir une dernière fois sur le parvis. Alors qu'elle s'apprêtait à aller annoncer la mauvaise nouvelle à la future baptisée ; lui disant qu'elle ne pouvait décemment attendre davantage, Sire Hijikata se présenta au bras d'une fort charmante femme.
La diaconesse salua le Vicomte avec plaisir et, se tournant vers la personne qui l'accompagnait, fut saisie de surprise en reconnaissant finalement la pétulante Juge de Touraine. Elle sentit ses joues s'empourprer de honte à ne pas avoir reconnu ce visage familier au premier regard :
Dame Nessty.... Vous êtes... Vous êtes éblouissante ! Vraiment... Cela valait le coup d'attendre !

Entrez vite, je vous en prie, la cérémonie va commencer.

Leur faisant signe de remonter la nef jusqu'au choeur, Hermine s'empressa d'aller se placer devant l'autel ; non sans avoir pris soin au préalable de réveiller les sonneurs qui se redressèrent tant bien que mal en grommelant quelques sons incompréhensibles. Elle demanda ensuite à Dame Druslia de se placer face à elle et lui sourit pour dissiper son éventuelle appréhension.

Chers fidèles, chers amis,
C'est pour moi un honneur que de me trouver ici et d'officier ce jour pour accueillir en notre communauté Dame Drusilia.
Sa pastorale achevée, elle n'a malheureusement pu recevoir le sacrement du baptême. Nous sommes réunis aujourd'hui pour pallier à cet état de fait.

Commençons par réciter la prière de confession afin de nous présenter à Dieu en nous repentant sincèrement de nos fautes ; dans une intention sincère et pure :

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Bitterly

Silencieusement, tandis que la cérémonie commençait tout juste, une silhouette pas plus haute que le mètre et demie fit son entrée dans la cathédrale de Tours. En quelques pas rapides et aussi feutrés que le vide de la bâtisse le lui permettait, l'ombre se glissa jusqu'à l'un des nombreux bancs. La jeune femme n'était autre que la Vendômoise Bitterly de Saint Paterne. Toute de noir vêtue, elle avait décidé de passer au dernier moment. Certes, elle n'avait nullement été invitée. Il faut dire qu'au fil des jours, Drusilia était de moins en moins parue en taverne, de plus en plus absorbée qu'elle était par sa nouvelle fonction et par ses nouveaux amis. La brune pensait cela sans amertume aucune. Toujours est-il que par hasard, elle avait appris, par un bruit de couloir, que la porte parole de Touraine se faisait baptiser ce jour de Mai 1458.

Après quelques hesitations, Bitterly était tout de même entrée. Sa présence n'était peut-être pas désirée, mais au pire si Drusilia ne voulait lui parler, cela serait toujours un bon moyen d'observer la cérémonie d'un baptême. Instructif pour une élève en formation religieuse. Ainsi ce n'était guère du temps perdu, loin de là. Concentrée sur ce qu'il se passait elle écouta donc Hermine Hanke qui officiait et invitait les personnes présentes à réciter la prière de confession. De manière muette ou non, quasiment tous les fidèles l'entamèrent. Et Bitterly ne fit pas exception. Murmurant pour elle même les paroles qu'elle connaissait bien, la brune agitait ses lèvres dans un chuchotement quasi inaudible.

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai pêché, en pensées, en paroles et en actions. Je supplie tous les Saints, mais vous aussi, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde à tous le pardon, l'absolution et la rémission detous nos pêchés.

Quelques experts auraient pu remarquer, s'ils avaient entendu, que quelques mots avaient imperceptiblement changé. Mais plus qu'une récitation, la brune vivait littéralement les paroles qu'elle prononçait. Aussi peu lui importait-il que cela colle parfaitement à ce qu'entonnait la salle au grand complet.

Une fois fini, elle rouvrit les yeux et regarda à nouveau devant elle. Au passage elle remarqua que la nouvelle Juge était présente et inhabituellement en robe. Bitterly le nota dans un coin de sa tête, puis écouta l'archidiaconesse.
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~en cours~

_hermine_

La prière de confession récitée, Hermine se pencha vers son livre des vertus qu'elle ouvrit à sa page préférée lorsqu'il s'agissait de célébrer un baptême :

Je souhaite vous lire un passage de la Vita de Christos afin que nous puissions en tirer enseignement pour ce jour et que nous comprenions tous ce que représente cette cérémonie du baptême :

Citation:

La Vita de Christos : chapitre XII

Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il (...) je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence.

A la fin de la lecture, Hermine s'adressa à l'assemblée réunie :
Tel le centurion se présentant à Christos, Drusilia se trouve devant nous aujourd'hui pour recevoir le sacrement du baptême. Cet acte sera pour elle comme une nouvelle naissance. Elle va ainsi rejoindre la communauté formée des fidèles de l'Eglise Aristotélicienne, et accèder à la vraie Foi par l'illumination de son âme. Celle-ci lui ouvrira le chemin de la Vertu et lui permettra par la rémission de ses péchés, l'accès au Soleil lorsque le moment sera venu.
Drusilia vivra dés à présent selon les préceptes dictés par Notre Religion, tels qu'ils ont été dictés par le Très Haut à Aristote notre prophète et tels que Christos, notre Messie, nous les a transmis. Le partage et l'Amitié universelle et désintéressée, valeurs suprêmes de Notre Eglise seront les guides de sa Foi.
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Hijikata

On avait reussi à le faire sortir des entrailles de sa bibliotheque... vraiment pas facile ces temps de le faire... deja que la sociabilité n'est pas son point fort en regle générale mais depuis quelques jours, ou meme semaine, c'était bien pire. Et ce n'est qu'apres que la future baptisée l'ai harcelée de missives, plutot envoyé une missive pour dire la veritée lui demandant d'etre le parrain, qu'il decida de mettre de coté pour le moment, le besoin de ne pas bouger de sa bibliotheque...

Il avait une double raison de participer à ce bapteme, meme une triple. Tout d'abord, et la plus logique, il appreciait Drusilia et meme s'il ne l'a nommait jamais par son prenom, lui affublant en permanence un sobriquet... il l'appreciait malgré ses innombrables siestes en tavernes... la baptisée y dormait aussi souvent que le Vénérable Vieux Con grognait...

La seconde raison lui était toute personnelle... enfin profiter du plus beau chignon du royaume qu'il n'avait plus l'occasion de voir ailleurs que dans sa couche vicomtale... le plaisir de la revoir porter cette fameuse robe qu'il avait mis tant de temps à trouver et qui faisait resortir en elle ses atouts... et il le savait fort bien... elle prenait un plaisir immense à la porter des que l'occasion se presentait... et il prenait un plaisir certains à la voir ainsi...

La troisieme raison était toute particuliere... voir la diaconnesse qui durant son mandat était devenue une amie devouée... il n'avait eu l'occasion de la recroiser de nouveau et esperait bien tailler un bout de gras lorsque la cérémonie se serait terminée...

Le retard légal passé... forcement cette robe mettant en atout une certaine cage aux tresors... le voila qui arrivait dans la cathedrale en bonne compagnie... des salutations envers les gens deja present... un coup d'oeil vers la maitresse de cérémonie... les voila en train de suivre la cérémonie... écoutant et recitant ce qu'il devait etre...

_hermine_

La lecture avait été faite et ne suscita aucune réaction. Hermine poursuivit donc la cérémonie entourée de paroissiens aussi dociles que dans ses rêves les plus fous !
Je demande maintenant à la future baptisée, au parrain et à la marraine, de s'avancer vers le baptistère.

Dame Nessty et Messire Hijikata, vous avez accepté aujourd'hui de remplir respectivement le rôle de marraine et de parrain.
Acceptez-vous de servir de guides pour Drusilia ? Acceptez-vous de lui montrer le chemin de la vertu, celui qui lui permettra d'accéder à la lumière éternelle ?
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Hijikata

Il s'agissait maintenant d'assumer le role de parrain qu'il avait accepté aupres de Drusilia... Hermine demanda au couple de se rapprocher d'elle... il se leva lentement... pas trop vite le Vénérable Vieux Con... un coup d'oeil vers le plus beau chignon du royaume...

Quelques pas pour rejoindre le baptistere... un coup d'oeil rapide a l'assemblé... a s'y perdre dans ses pensées... revenir de ses pensées tres rapidement lorsqu'hermine posa ses fameuses questions... legere grimace discrete... pas pensé a ça...

Un leger marmonnement avant de repondre... laissant Nessty reflechir quelques instants... repondit sobrement...

J'accepte bien entendu de guider Drusilia et de lui montrer le chemin de la... vertu ainsi que de la faire acceder a la lumiere éternelle.

Un pas en arriere pour laisser la marraine repondre...

Nessty

L'enchignonnée avait suivi le mouvement de son Coeur : se lever, se diriger dans le coin montré par la curetone sans lâcher le bras de son Tendre, rester sage comme elle savait le faire quand elle était avec Lui. Tout allait bien jusqu'à là. Elle osa quand même se mettre sur la pointe des pieds pour voir si des grenouilles pataugeaient dans le grand bénitier comme le racontait une légende populaire.

Dame Nessty et Messire Hijikata, vous avez accepté aujourd'hui de remplir respectivement le rôle de marraine et de parrain.

Envie de dire que pour la ptite blondinette qu'elle aimait bien, elle ferait beaucoup de choses et qu'elle n'avait pas besoin du titre de "Ma Reine" pour continuer à lui prodiguer de bons conseils de canailles ou l'entrainer à la descente de chopines Ptêtre pas ça que dame Hermine voulait entendre...

Acceptez-vous de servir de guides pour Drusilia ? Acceptez-vous de lui montrer le chemin de la vertu, celui qui lui permettra d'accéder à la lumière éternelle ?

Au moment où la gueuse ouvrit la bouche pour lâcher son "bah viiiiiiii mais..." habituel, elle croisa le regard de son fiancé Quelque chose détonnait entre la malice qu'il avait dans les yeux et le ton de sa réponse. C'est qu'elle commençait à bien connaitre son côté Vieux Con. Si lui restait sérieux, il était temps pour elle de se mordre la langue avant de répondre. Mais pourquoi la blondinette l'avait elle choisi ? La curetonne parlait de guide... mouhahahaha... elle avait juste oublié de préciser dans quelle direction... La Vilaine connaissait plutôt les chemins tortueux ou les raccourcis mais bon. Puis la vertu... Regard furtif vers Hiji pour le voir exercer l'art de la taquine dans lequel il excelle quand on parle de vertu. Déception. Fallait vraiment rester sérieuse sur ce coup là, pas d'bol pour elle. Quand ce fut à son tour de prendre la parole, Nessty ne put s'empêcher de mettre tout son coeur et sa verve dans sa déclaration.

Parait que tous les chemins mènent à Rome, hein... donc vi, j'veux bien montrer à Dru comment s'balader jusqu'à là bas et si jamais elle s'égare, j'lui ai fait faire une médaille avec son nom d'un côté et celui du Stote de l'autre...

Toute fière, la drôlesse sortit de son corsage une petite chainette avec un pendentif aristotélicien au bout. Elle les avait acheté dans la matinée à un mendiant qui passait par là, sans se renseigner sur leur provenance. Avec un gaillard pareil valait d'ailleurs mieux éviter car il était du genre à écumer les charniers ou à faire les poches des croques-morts. Quoi qu'il en soit, Nessty s'était souvenue que sa Marraine lui en avait offert un souvenir de baptême et qu'elle comptait perpétuer la tradition avec Dru.

Le Parrain quand à lui, il s'était contenté d'une accolade étouffante comme d'hab. Faudra d'ailleurs qu'elle pense à surveiller le Vénérable Vieux Con car elle savait qu'il appréciait Dru et son chaton, sans trop savoir à qui allait la préférence... Nessty fit danser son cadeau sous les yeux de la curetone, de la future baptisée et du Parrain, laissant les rayons du soleil jouer gaiement sur les facettes bleutées pour qu'on voit la lumière éternelle et...

PLOUF !

Le coup d'oeil vers son Coeur fut fatal pour l'émoi de la Vilaine comme à chaque fois qu'il mettait sa vertu à l'épreuve. En plus du bruit de la médaille plongeant dans le baptistère, raisonna dans la cathédrale un : Oups...

Drusilia

Toute absorbée et émue par ce qui se passait, la jeune femme avait un peu de mal à croire qu'elle se présentait pour se faire baptiser, après tant d'attente, faut avouer qu'elle n'y croyait plus beaucoup!
L'entrée du Vénérable Vieux Con ne lui avait pas échappée! Mais ce qui lui avait coupé le souffle c'est de voir Ness à son bras, si belle dans sa magnifique robe! Pas habituée à la voir vêtue ainsi et si rayonnante au bras de son fiancé!! Elle avait failli ne pas la reconnaître...
Elle aperçu une silhouette entrer et se faufiler jusqu'à un banc, sans pratiquement faire aucun bruit. Si elle n'avait pas tourné la tête à ce moment-là, elle ne l'aurait sûrement pas vue! Ce qui aurait été bien dommage, surtout quand elle reconnu Bitterly... Elle n'avait pas pu la prévenir et pourtant elle était présente! Un sourire fendit son visage, trop contente de la voir présente pour ce grand jour!!"Elle irait la remercie de sa présence à la fin de la cérémonie.

Drusilia se tenait bien droite devant l'assemblée, entourée de sa marraine et son parrain, se remémorant ses voeux et attendant patiemment le moment où elle les prononcerait et ferait ainsi son entrée dans la grande famille Aristotélicienne! Une sorte de renaissance, une nouvelle vie, encore!!!

Elle écoutait avec attention les paroles prononcées par son parrain, il était très sérieux, pas une once de moquerie dans sa voix quand il parlait de vertu, étrange d'ailleurs, petit sourire en coin tout de même! Puis vint le tour de sa "Ma Reine" de prendre la parole. Une belle surprise à laquelle elle ne s'attendait pas du tout! Quelle magnifique médaille!!

PLOUF!

La médaille et ses magnifiques reflets bleutés avaient disparu de son champs de vision pour atterrir dans le fond du baptistère sans même prendre son temps... Une image amusante dans une atmosphère aussi sérieuse!!! Un petit rire lui échappa malgré elle, étouffé par le "OUPS..." qui résonnait dans toute la cathédrale!
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_hermine_

Hijikata s'était d'abord avancé, non sans un regard pour celle qui l'accompagnait. Hemine lui avait souri et avait attendu sa réponse. Il avait semblé hésiter sur un mot : Un souci de mémoire ? Un léger doute sur ses capacités à montrer le chemin de la vertu ? Une crispation incontrôlable lorsqu'il devait prononcer ce vocable ?
La diaconesse n'aurait su le dire et cela l'étonna. A son sens, c'était un homme inimitable, mais un homme de vertu et de morale ; à n'en point douter.
Elle n'eut point le temps de se poser la question. Nessty approchait à son tour et fit une réponse toute personnelle qui fit instantanément sourire Hermine :

Parait que tous les chemins mènent à Rome, hein... donc vi, j'veux bien montrer à Dru comment s'balader jusqu'à là bas et si jamais elle s'égare, j'lui ai fait faire une médaille avec son nom d'un côté et celui du Stote de l'autre...

Mais que faisait-elle la main dans son corsage ? Hermine n'eut pas le temps de se poser d'autres questions qu'à son grand étonnement apparut une médaille de fidèle ! Déjà ? Mais....La cérémonie n'était pas terminée, le serment d'allégeance même pas prononcé et la diaconesse pourrait garder la médaille qu'elle avait amenée : ce serait toujours cela d'économisé pour l'Eglise ! Elle s'apprêtait à repousser poliment le cadeau qui allait être fait dans l'attente d'un moment plus propice lorsque la médaille tomba dans le baptistère.

L'archidiaconesse se mit sur la pointe des pieds pour observer le disque cyan couler lentement. Elle leva la tête vers Dame Nessty et lui chuchota :
Vous la récupèrerez tout à l'heure, ne vous en faites pas. Elle ne risque pas de se perdre en étant là !

Il était sans doute plus que temps de reprendre le contrôle de la cérémonie. Sans attendre la réponse de la marraine, et afin que l'assemblée ne se disperse pas trop, elle se tourna vers la future fidèle et enchâina :
Drusilia, il est maintenant temps de prononcer le serment d'allégeance à Notre Eglise. Agenouille- toi et répète ces mots après moi :

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Drusilia

Pas le temps de s'attarder à regarder miroiter la médaille au fond de l'eau, ce qui n'était pas plus mal finalement, ça évitait les fous rires mal venus!!
Hermine se ressaisi également et enchaîna la cérémonie...

"Drusilia, il est maintenant temps de prononcer le serment d'allégeance à Notre Eglise. Agenouille- toi et répète ces mots après moi:"

La jeune femme pris une grande inspiration, il était tant de se recentrer et de faire ce serment qu'elle avait entendu prononcer par tant de monde, c'était son tour et elle en était très fière! Elle répéta d'une voix claire qui résonnait comme un chant dans toute la cathédrale:

"Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu,
et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité,
seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant."
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Nessty

La maladroite était déjà en train de relever sa manche pour plonger le bras dans le bénitier tristement déserté par les grenouilles quand la curetone lui dit d'attendre.

Humpf

Un blasphème contenu de peu, une énorme démangeaison sous le chignon pour aller récupérer la médaille quoi qu'il en soit, une tentative de se concentrer sur la prière et une main qui s'en va frôler celle du Vénérable Vieux Con afin de détourner un son attention de Dru au moment où sa génuflexion offrirait la vue sur son balcon. La prière... La répétition des mots...

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
Envie de dire "Hum hum hum, l'est où l'carburant car commence à faire soif..."
La pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Envie de dire : "on est les champions, on est les champions, on est... on est..."
Je reconnais ...
Envie de bailler.
J’accepte...
ça y est, la gueuse a repris appui sur le bras de son fiancé et est prête à s'endormir. Mais point sans une nouvelle idée facétieuse sous le chignon, une idée, juste une idée comme ça... Et vlà que la gueuse murmure à l'oreille de Hiji :

Mon Coeur, en jetant Dru dans la bassine on pourrait peut être activer les choses ?

Sourire innocent

_hermine_

Drusilia s'approcha et prononça d'une voix claire le serment d'allégeance. Hermine souriait tout en surveillant tout de même la facétieuse Nessty du coin de l'oeil.
L'assemblée venait d'éviter de peu le bras de la belle plongé directement dans le baptistère. La diaconesse transpirait légèrement tout en se demandant si la cérémonie allait pouvoir s'achever sans qu'une nouvelle idée naisse de l'imagination fertile de la juge de Touraine.

Hermine s'approcha de Drusilia et lui aspergea légèrement le front tout en prenant un ton solennel pour prononcer la phrase fatidique que tous attendaient :
Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Aujourd'hui, devant nous tous rassemblés, tu as pris un engagement. L'engagement de vivre selon les lois de Dieu. Puisses-tu te souvenir de ce jour et t'approcher chaque jour davantage de la Vertu. Sache que si tu te détournes de Lui, Dieu s'en souviendra au moment du jugement.

La diaconesse laissa de côté la médaille qu'elle avait préparé, ne voulant commettre un impair diplomatique et se contenta du cierge qu'elle tendit à la porte parole de Touraine :
Par ce baptême, tu rejoins la communauté des fidèles de l'Eglise aristotélicienne. Prends ce cierge ; il sera le symbole de la Lumière qui éclaire maintenant ton âme. Je t'incite à diffuser cette Lumière autour de toi par tes actes et tes paroles.

Chers fidèles, ainsi s'achève le baptême de Drusilia.
Il ne me reste plus qu'à récupérer la médaille offerte très généreusement par sa marraine et vous pourrez alors fêter en paix ce jour heureux.
Puisse Aristote guider nos pas,
Amen

Un soupir quasi imperceptible accompagna le geste d'Hermine lorsqu'elle partit à la pêche à la médaille ! Le cercle d'argent récupéré, il dégoulinait et ne pouvait décemment être attaché ainsi au cou de la nouvelle fidèle.
La diaconesse lança un regard incrédule vers les badauds engagés pour sonner les cloches : ils se redressèrent instinctivement et se mirent à l'oeuvre en se souvenant de la pitance qui leur avait été promise en échange de leurs services. Nul espoir de ce côté ci. Il ne fallait tout de même pas faire une affaire d'état d'une médaille humide. Craignant que Dame Nessty ne sorte de son corsage un nouvel atout, l'officiante fit patienter quelques instants Dame Drusilia et fila en sacristie trouver morceau d'étoffe net et sec. Elle revint tout sourire et tendit la médaille à la marraine :
Je vous laisse l'honneur de l'attacher vous même au cou de votre filleule.
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Princedusud

Il fait beau en ce jour du 27 Mai 1458.Le curé de Chinon était arrivé la veille pour la cérémonie en la cathédrale de Tours.Il devait bénir les époux Hermine et Laurenthenrivaux et baptiser leurs enfants Asceline et Ariel ainsi que Kaeling fils de Boudicca d'Arkan.Le soleil transperçait les vitraux

Prince connaissait parfaitement la cathédrale depuis le temps qu'il y venait et il passait par la ruelle derrière et rentrait par une porte de service.Sans doute aimait-il les petites portes pour un jour passer par la grande.

Un vagabond l'avait aidé à descendre de son cheval,tout naturellement il lui dit qu'il ferait le clochard de service pour quelques écus.En attendant,il devait choisir une chasuble donc il se dirigea où elles étaient entreposées.

Il en choisit une selon son humeur du jour et la cérémonie.Il donna le signal au clochard de sonner les cloches afin d'appeller les fidèles.

Le clochard que Prince avait trouvé faisait sonner les cloches pendant qu'il accueillait les amis,la famille,les nobles,les clercs,les enfants et les fidèles de Touraine

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

_hermine_

La nuit avait été courte. La veille, en taverne, ils avaient commencé à fêter l'évènement et avait réussi à mettre le cafard à Kayhan en quelques instants tout en évoquant le temps passé. Fort heureusement, quelques chopes de bière plus tard, la future marraine avait retrouvé le sourire et les idées... claires !

Une fois n'est pas coutume, toute la famille s'agitait et la maison résonnait des appels et des rires depuis le début de la matinée. Au programme : décrassage en règle de tout le monde par ordre décroissant avec vérification des oreilles d'Ariel et des pieds de Laurent ; tentatives éculées et vaines d'aplatissage des cheveux rebelles du garçonnet et Hermine s'improvisant maitre barbier à la demande de son époux, elle tenta de lui couper les mèches indomptables qui ne cherchaient qu'à s'échapper. Il lui avait demandé, elle s'était exécutée mais on ne pouvait pas dire que le résultat était fort probant. Aux yeux de la jeune femme, son époux serait toujours le plus beau. Cependant, elle n'était pas sûre cette fois ci d'avoir contribué à l'embellissement de sa silhouette !

Ils avaient sorti le beau linge et la diaconesse culpabilisait un peu en regardant les effets neufs qui s'étalaient sur le lit. Elle était en train de préciser que les biens matériels n'étaient rien comparé à l'amour sincère qu'ils se portaient lorsque Ariel, profita de l'occasion pour ajouter que cela tombait parfaitement bien, qu'il n'avait certainement pas besoin de ces braies neuves pour aller à l'église et qu'il les laissait à un enfant plus nécessiteux que lui. Hermine commença par s'émouvoir par la générosité de son fils jusqu'à ce qu'il lui avoue qu'il ne voulait surtout pas les mettre puisqu'elles le grattaient !
La jeune femme ravala une grimace et insista fermement auprès de l'enfant : non cela ne se faisait pas d'arriver à son baptême avec un énorme trou au genou dans ses vêtements ; oui le Père Prince du sud était très compréhensif et tolérant mais non, il ne comprendrait pas pourquoi une telle décision aurait été prise ; oui, les vieilles braies seraient malgré tout conservées pour "l'après baptême" !
Après d'âpres négociations, Hermine réussit malgré tout à convaincre l'enfant sans qu'il ne s'enfuie en haut de son arbre et que Laurent soit obligé d'aller négocier à plus de deux mètres de hauteur !

Elle se tourna alors vers Ascéline pour qui elle avait brodé un bonnet. Boudi lui avait montré chaque point avec une patience infinie et l'avait même aidée à ajouter la dentelle. La coiffe minutieuse était enfin achevée et la jeune femme n'était pas trop mécontente du résultat. Elle attrapa le bonnet et en couvrit la tête de sa jeune fille. Celle-ci se laissa faire tout en ouvrant d'immenses yeux ronds. Lorsque le joli ruban bleu ciel fut attaché sous son menton, Hermine n'eut pas le temps de l'admirer : le visage du bébé devint écarlate et une seconde plus tard, il était accompagné par des vagissements tout à fait disproportionnés (les hurlements de bébé sont toujours disproportionnés à l'écoute de ceux qui se trouvent alentour !).
La jeune mère n'insista pas. Elle fit retomber le bonnet dans le dos de l'enfant. Et celle-ci, bavant sur le joli noeud bleu qui traînait sous son menton, retrouva son éternel sourire édenté instantanément...

Son époux était déjà prêt. D'un air désolé, elle lui demanda quelques instants supplémentaires de patience et fila pour se changer.

Elle sortit du paquet la magnifique tenue que son tendre lui avait offert la veille. Elle la contempla un instant : l'étoffe était des plus soyeuses et Hermine n'avait jamais eu l'occasion d'apprécier de si près ce genre de houppelande auparavant. Elle caressa un instant le tissu en souriant et sortit de ses rêveries pour revêtir enfin la tenue. Celle-ci lui allait parfaitement. Et maintenant qu'elle avait récupéré ses chausses oubliées dans un atelier de confection, elle pourrait enfin être présentable ! Elle noua ses cheveux négligemment dans son cou, prit un voile afin de couvrir ses épaules pour l'église et rejoignit la famille.

Ils étaient prêts, ils étaient propres et ils étaient beaux ! Il ne restait plus qu'à prendre le chemin de la cathédrale. Hermine prit le bras de son époux, cala Ascéline sur sa hanche, demanda à Ariel d'empoigner la main de son père et ensemble, ils progressèrent sur le chemin de la cathédrale, souriant et heureux !
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Zebracolor

zebra allais et venais entre son armée, la chancellerie et la taverne "A La Bonne Bouteille du Donald's Pub" ou il avait élu domicile dans les chambres située sous la pente.

Il vit passer un charmant couple qui avançais sur sa carriole...

Ils étaient beaux !
Ils étaient jeunes !

Quel plaisir d'œuvrer de ce démener pour la Touraine et son peuple quand on voyais des jeunes gents comme eux.

Il les regarda se diriger vers la cathédrale... et aperçu une tête connue rentrer par une porte latérale...
Prince, mon bon prince... dit il ...
Il faudrait que je lui parle...

Tiens, je termine cette affaire et je vais aller voir à la cathédrale !
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Guss.

Laurent heureux et fière arriva a la cathédral avec toute sa petite famille.
Il déposa Ariel et pris Ascéline dans ses bras, ensuite de l’autre main, aida sa jolie épouse à descendre de la charrette.
Ils entrèrent de l’édifice et allèrent saluer Prince du Sud.
Bonjour mon père, voici toute la famille.
Laurent glissa doucement sur le coté pour laisser la place à Hermine……….

Kayhan

Kay arriva à la cathédrale, entra dans l'édifice, et alla saluer les gens présents et...

Oooooh, Hermine ! Ta robe est magnifique ! Je sais que tu me l'as déjà montrée mais... Vraiment, Laurent, tu as eu un gout exceptionnel !

Kay embrassa le couple, avec un immense sourire sur les lèvres, ainsi qu'Ariel et Ascéline, qui allait devenir sa filleule.

Princedusud

Hermine était là dans une livrée digne des contes de fées,faut dire qu'il avait pas l'habitude à l'Archevêché...
Laurent se présenta avec les enfants et nostre curé fit la bise à tout le monde...Et wi c'était la famille....
Il aperçu Zébra qui faisait le cou de girafe pour lui signifier qu'il voulait lui parler mais bon c'était pas le moment,il lui fit un clin d'oeil
Les enfants étaient sages.On pu penser que leur éducation était en adéquation avec une certaine rigueur et bienveillance.

Le curé devenait une figure familière des tourangeaux comme un peu vous savez ces vieux brisquards des mers.Un genre de major sur qui on peut compter dessus discrètement et sûrement.
Il traversa la nef en direction de l'autel et se tourna vers les fidèles

Nous allons donc aujourd'hui bénir les époux Hermine et Laurenthenrivaux et recevoir dans la grande Famille Aristotélicienne leurs enfants Asceline,fille naturelle et Ariel,enfant adopté et reconnu Ainsi que Kaering fils de Dame Boudicca d'Arkan

Je vais demander si un enfant ici présent veut passer l'encensoir afin que nous rentriions en odeur de sainteté?

Déjà un grand sourire du curé et l'encensoir trônait sur l'autel et il attendit qu'un enfant se dévoue

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Spm

Un Turon s'était discrètement dans la cathédrale pour ce baptême de groupe.

Tiens donc, mais c'est un Zebra que j'aperçois là devant, pensa-t-il en repérant l'ancien bailli au seau à écus si célèbre. Voilà qui fait plaisir de voir des vieilles connaissances qui remettent le nez à Tours !
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Filons remplir la carte du verger de Tours !

_hermine_

La cathédrale se dressait devant eux et Prince était présent, radieux, comme à son habitude. Hermine vit sur le visage du prêtre qu'il était assez étonné de croiser sa "collègue" d'archevêché dans une telle tenue, entourée de sa petite famille ! La diaconesse se sentait pleine d'allégresse et lui rendit avec plaisir la bise qu'il déposa sur sa joue.

Prince tournant la tête sans doute vers une nouvelle arrivée, Hermine suivit son regard et aperçut Zebracolor qui ne semblait pas oser s'approcher ! Elle lui fit un signe, espérant bien que le nouveau chambellan de Touraine viendrait les rejoindre.
Kay retrouva tout le monde à cet instant. Hermine rosit un peu sous les compliments de son amie puis, voyant que la jeune femme semblait désoeuvrée ou tout au moins, libre comme l'air de ses mouvements, elle prit délicatement Ascéline des bras de son époux afin que celle-ci commence à s'habituer à trouver refuge auprès de sa marraine !

La petite souriait et paraissait n'avoir eu aucun mal à passer d'un bras à l'autre. Hermine se pencha alors vers Kayhan et lui chuchota :
Elle a l'air ravie d'être avec toi. Je sens que tu vas réussir à lui mettre son bonnet sans qu'elle ne pleure !

Petit clin d'oeil encourageant à l'intention de son amie avant de prendre de nouveau le bras de son époux : échange d'un regard tendre et complice . Il était temps à présent de se tourner vers Prince qui commençait la cérémonie à l'heure où Hermine apercevait son parrain tenter une arrivée discrète : ratée !
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Ellana

Ellana se baladait dans les rues de Tours, pas grand chose à faire de sa journée, les tavernes étaient vides, les rues aussi bref pas grand monde en fin de compte
Elle marchait en quete d'au moins une personne avec qui discuter quand débouchant d'une petite ruelle elle tomba sur l'écrasante cathédrale qui s'élevait dans les airs pour atteindre l'astre solaire
Une petite visite lui ferrait pas de mal c'est certain, elle monta alors les marches du parvis prenant le temps de contempler les scultures
Arrivée à la porte elle la poussa négligemment la porte se demandant qui pourrait bien être là, le jeudi, rien de prévu normalement
A son grand étonnement une ceremonie était en cours, elle n'eut pas de mal à reconnaitre Hermine, Laurent, Boudicca, les enfants et plusieurs autres personnes alors qu'elle se rendit compte que les regards se tournaient vers elle, elle se rappella son entrée triomphante, mais pas discrete, voir bruyante
Se faisant toute petite elle alla rejoindre le premier banc venu esperant se faire oublier
Ella se demandait quel pouvait bien être le sujet du jour, c'est qu'elle n'avait pas été prévenue...
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--Florentin

Un adolescent les oreilles en feuilles de chou,les cheveux longs et une barbe de quinze jours,un age incertain s'avança devant le prêtre et lui dit:

Bon Père,celà me ferait plaisir de passer l'encensoir!

Le curé respondit dans l'affirmative alors il s'exécuta

Boudicca

Un cheval blanc, portant une femme et un quelques paquetages, chevauchait rapidement sur la route que les ramener à Tours. Boudicca avait fait un détour par les Roches saint Quentin pour s'assurer que tout s'était bien passé en son absence. Elle s'était rapidement changé pour une tenue simple et confortable pour le reste de son voyage mais assez riche pour un tel événement. Kaelig était vêtu d'une jolie tenue bleu roi au dentelle dorée lui donnait un petit air princier.
Ils reprirent la route galopant à bride abattu tant vainement de rattraper leur retard. La jeune femme maugréant sur ces nonnes qui voulaient encore la garder un peu pour obtenir quelques bouteilles d'un mystérieux breuvage qu'elle leur avait fait gouter. La jeune femme avait finalement cédé gardant, quand meme, sa touche personnelle secrete.
Arrivée enfin à la cathèdrale, elle sauta de son cheval et grimpant quatre à quatre les marches, pénétra rapidement dan l'édifice religieux portant son fils et vint s'installer discrètement près d'Hermine et sa famille. Elle lui sourit et commença à suivre la cérémonie débutant à peine tout en cherchant du regard le parrain qu'elle avait choisi.
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Princedusud

Merci! Tu es maintenant un enfant de choeur et on pourrait même dire de coeur!

Alors pourquoi bénir les époux Hermine et Laurenthenrivaux,ici présents?
Les signes de bénédiction sont une longue vie,la fécondité,la paix et la prospérité.
Avons-nous ces quatres signes?
Une longue vie,nous pouvons respondre Oui,la fécondité,vu les enfants que je vais baptiser,je respond oui,la paix,on sait tous qu'un clerc par définition est un homme de paix,je répond oui et la prospérité enfin,je répond oui aussi car le ménage a su rendre fertile leur amour pour fondé une famille et subvenir au besoin de celle-ci.

Il demanda aux époux dans un premier temps de s'avancer vers lui

Avancez-vers moi,ageunouillez-vous sur ces prie-Dieu et prenez-vous la main,mettez l'autre main sur le livre des vertus,je vais mettre la mienne sur les vostres

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Saints Archanges, qui chantez sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirez que la gloire du Très Haut, et qui resplendissez du feu de son amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, bénissez les époux Hermine et Laurenthenrivaux par devers moi

Saints Archanges, qui nous soutenez dans tous nos justes combats, qui nous protégez de nous même comme vous avez protégé les justes à Oanylone, qui portez nos âmes devant notre Juge et Créateur, bénissez les époux Hermine et Laurenthenrivaux par devers moi

Que les Saints Archanges et les saints Apôtres Titus et Kyrène, dont la puissance et l'autorité à notre confiance, intercèdent personnellement pour nous auprès du Très Haut !

Que par les prières et les mérites des bienheureux de la communauté aristotélicienne vous apportent la paix, la prospérité, la force et le salut par la foy et l’amour de notre Créateur.
Saint Miguaë, archange du don de soi, guide nous sur le dur chemin de l’abnégation pour la grandeur de l’église et le service divin.
Et que cette bénédiction permette à la quintessence divine de descendre sur VOUS et y demeure à jamais.

Vous pouvez vous embrasser!

(....) Mes amis,je vous ai unis en ce mesme lieu et regardez vostre chemin parcouru! Vous avez affirmé vostre amour et fondé une famille.Je vois dans les regards que vous estes des modèles.Vous ne pensez pas qu'à vous mesme et le pouvoir n'est pas vostre priorité.
Vous vous inscrivez dans le chemin de la vertu et l'Eglise est fière de vous Soeur Hermine.Vous aussi Laurenthenrivaux pour la soutenir dans sa tâche quotidienne qui lui prend beaucoup de temps et d'énergie.
Vos épaules sont là et elle peut se reposer sur vous.Les enfants sont l'avenir de la Touraine.
C'est un véritable bonheur que d'être autour de vous aujourd'hui.

Relevez-vous! Nous allons écouter le petit texte que vous avez préparé
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Zafara

Mouarf, elle était en retard.Beaucoup trop! Elle courait à travers Tours, talonnée par Abigaïl. D'une main, elle portait le couffin,de l'autre un petit écrin. Elle poussa les portes de l'Eglise qui s'ouvriren dans un grincemnt et se fit toute petite. Elle glissa sur le troisième banc et posa le couffin à côté d'elle. Abigaïl posa sa truffe humide sur ses genoux, elle la caressa.

Elle reeva les yeux vers l'autel et concentra son attention sur Hermine, ans une magnifique robe, Laurent, Boudicca, toutes les personnes présentes qu'elle connaissait en fait. Elle écouta ce que Prince du sud dit avec attention. Elle se dit ensuite que bientôt viendrait le tour de Jules et Mary de se faire baptiser.

Altaiir

Le temps... Chose qu'on ne peut vraiment comprendre ni contrôler, il représente la chaîne interminable des événements découlant sans relâche, à une fréquence régulière. Mais en fait, savez vous s'il y a vraiment une base dans le temps ? C'est quelque chose d'inmesurable véritablement, un sablier dans lequel on ne sait vraiment la taille du grain qui s'écoule. Si on cherchait à comprendre, on deviendrait fou à force. Bref, le cours temporel ne débutera pas ici mesdames et messieurs, on ne partira que du misérable cadran solaire...

Laissant derrière sa pointe son reflet dans les ténèbres, il pointe vers ce qui est surement l'astre le plus important, le dieu céleste, celui qui permet la vie sur notre monde, nous sortant de l'obscurité. Et c'est en cet fin du mois de mai, période où il pointe son nez à pleine puissance, laissant les fleurs montrer leurs robes en pétales s'adonner aux petits pervers innocents, comme nos belles donzelles qui privilégient la jupe dans la même attraction plaisante et en proie à "l'adoration" du soleil sur leur peau.

Et c'est vers un tas de pailles qu'un lien de notre toile dorée en rayons lumineux trouva une accroche, un support blanc précisément. Mais tout cela semblait bien instable, le tissu frémissait sous un courant d'air plutôt... inhabituel. Le ciel était dégagé, pas même une feuille ne pouvait s'envoler ni valser en rasant le sol, alors qu'était-ce ?
La pointe de l'enveloppe tissulaire pointait vers le haut en s'agitant avant de retomber un court instant, immobile, reprenant le cycle et ainsi de suite. En suivant dans le sens inverse cette petite tornade, on arrive sur deux bandes rosées, légèrement embrunies, qui s'ouvrent et se referment pour laisser passer un souffle déclencheur la perturbation. Si l'on dévale la plus basse, on s'aperçoit vite qu'on suit l'axe principal d'un cheminement de pilosité légèrement rasée, formant une ancre en s'étirant sur les extrémités arrondies.

Le tout n'étant qu'en fait un visage endormi, plongé de moitié jusqu'à l'extrémité du nez dans l'ombre. Ici, seul le temps ne passe plus, déconnecté de tout le reste, plongé dans des songes qui dépassent la réflexion même la plus développée. Douillettement installé, sous la berceuse de quelques volatiles en admiration devant la scène, le résonnement sourd et brutal du grand clocher fit sursauter le dormeur paisible, les sens en panique. Ouïe à l'affut du moindre petit son, cristalins azuréens scrutant le moindre détail visuel dans les alentours, il lâcha un soupire bruyant témoin de son mécontentement. Quelle quincophonie ! pensa-il en maugréant des mots incompréhensibles. Quin... que (le son "ke") "K"... (Référence à Kaelig) Humf le baptême ! La sieste était trop longue.

Et c'est à la vitesse de l'éclair que l'encapuchonné fila à sa résidence, laissant derrière lui planer des brins de paille comme une petite trace de son passage, déboulant devant l'armoire pour prendre une tenue convenable, je vous passe la séance toilette... Un petit sprint pour la route le voilà devant la porte de l'édifice religieux, la poussant lentement en essayant de pas faire de bruit... Mais facile à dire ! Ces vieux mécanismes rouillés ça n'en fait qu'à sa tête, chantonnant des grincements pour le coup. Bon, une fois l'entrée refermée, direction l'autel, filant comme une panthère entre les rangés, dos baissé le plus possible ainsi que les genoux pliés vers le sol sacré, se planquant derrière la soeur qui semblait inquiète, petit tapotement sur l'épaule opposée pour signaler sa présence.
Seul hic... les boutons étaient décalés, oups. Reboutonnement rapide sous le regard amusé d'une mère dont l'enfant va être soumis à la torture de l'eau froide, mais pure certes. C'est qu'ils avaient déjà commencé la cérémonie ! Et qu'il avait l'air fier le Laurent, tout droit devant les paroles de Prince. L'allait voir lui à lui montrer le dos et... Petite tape sur le fessier oui oui, déconcentration qui lui valut de s'agenouiller. Et un peu plus tard...

"Vous pouvez vous embrasser! "

Ce que le ténébreux fit à l'archidiaconnesse... Mais sur la joue hé hé, non c'était pas encore l'heure de tuer la paroissienne rôh ! Il y tient quand même, d'ailleurs quand on parle d'une, il y a toujours l'acolyte non loin. Et hop, troisième bise discrète, plus ou moins, à Kayhan, et oui la première étant la jolie jeune femme blonde qui couve le futur filleul.
Lorsque la fin de la bénédiction se fit entendre, le brun s'approcha d'Hermine, lui murmurant :

Rassures-moi... les parrains et marraines vont pas recevoir la flotte avec les petits hein ?
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_hermine_

A la demande de Prince, Hermine, la main dans celle de Laurent, s'avança vers l'autel et s'agenouilla sur le prie-dieu. Elle n'avait pas vraiment l'habitude de se trouver dans ce sens là et elle trouvait que Prince arborait une stature réellement impressionnante. Cela ne devait pas faire le même effet lorsqu'elle officiait !
Elle s'empressa d'obéir au prêtre lorsqu'il leur demanda de poser leur main sur le livre des vertus. Elle écouta, émue, les paroles prononcées par son ami, clerc de Chinon. Surprise que ce fut déjà fini, elle murmura un "amen" quasi imperceptible et se pencha vers son époux afin de lui donner un baiser.

L'éloge de Prince qui suivit teinta son visage d'un joli dégradé de carmin. Alors qu'elle s'apprêtait à se relever, elle se demanda un instant si le clerc avait abusé du vin de messe avant la dite cérémonie : il ne lui avait jamais dit qu'elle devrait intervenir. Coup d'oeil un peu paniqué vers Laurent : cette fois elle avait repris sa couleur d'origine, et plus vite qu'elle ne l'aurait souhaité !!

Comme un bonheur ne vient jamais seul, c'est ce moment que choisit Altaiir, assis non loin de l'oreille de la clerc de Tours, pour lui chuchoter une question concernant les parrains . Hermine prit un air faussement sévère et lui répondit :
Il est possible que tu sois plongé intégralement dans le baptistère.

Une fois debout, elle se tourna vers l'assemblée sans pour autant lâcher la main de son époux. Après un court instant de réflexion, elle prit la parole :
Merci à vous tous d'être ici présents. Il y a un an jour pour jour nous nous sommes unis en cette même cathédrale en votre présence et sous le regard du Très-Haut.
La Foi qui nous habite nous guide et trace notre chemin au quotidien.
Je ne pense pas que nous soyons des modèles comme cela vient d'être dit. Hermine tourna la tête vers Prince et lui sourit.

Mais je ne sais vivre autrement. Dieu nous guide et l'Amour que nous lui portons nous est largement rendu en retour.
Les enfants qui nous entourent sont une joie perpétuelle et toujours renouvelée.
Aujourd'hui est jour particulièrement important : ces mêmes enfants seront baptisés et la Lumière divine ne cessera à présent d'éclairer leur chemin.

Encore merci à vous tous pour votre présence en ce jour unique à nos yeux.

La diaconesse se dit qu'il était temps qu'elle s'arrête avant qu'elle ne vole la vedette à Prince : question d'habitude, finalement, lorsqu'elle se trouvait dans l'autre sens, elle se débrouillait !
Elle tourna son visage vers son époux, se demandant s'il avait envie d'intervenir.
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Guss.

Laurent se tourna a son tour, Je vous remercie aussi d’être venu si nombreux. Chaque jours que Dieu fait est un jour de bonheur dans notre famille.Puis il embrassa Hermine.

Princedusud

Après voir écouter Hermine et Laurent,Prince reprit l'Office

Bon ce que l'on va faire maintenant,je vais vous demander de venir les époux Hermine et Laurenthenrivaux,Dame Boudicca ,Sieur Altaiir et les enfants Asceline,Ariel et Kaeling autour du baptistère

Même les enfants étaient sages,pris par le magnétisme du curé sans doute.

Je vais baptiser les enfants l'un après l'autre,Pour les Enfants d'Hermine et de Larenthenrivaux,c'est à dire Asceline et Ariel,c'est eux qui sont bien sûr parrain et marraine
Pour Kaeling de Boudicca d'Arkan,c'est Altaiir le parrain.

Les parrains et marraines auront le devoir de veiller à l'éducation religieuse des enfants.
Les enfants pourront demander confirmation du baptême dès qu'ils auront atteints l'âge adulte.

Prince prit la burette remplie d'eau bénite au Saint radis Aristotélicien et en fit couler sur le front de chaque enfant .Ensuite il trempe le bout de ses doigts dans le baptistère et les asperge par trois fois d'eau bénite.Il prononce les paroles sacramentelles:

-Par Aristote,je te baptise Asceline au nom de l'Eglise Aristotélicienne et au nom du Très-Haut,pour l'amitié de tous les Saints et pour l'amour du Père de l'Humanité

-Par Aristote,je te baptise Ariel au nom de l'Eglise Aristotélicienne et au nom du Très-Haut,pour l'amitié de tous les saints et pour l'amour du Père de l'Humanité

-Par Aristote,je te baptise Kaeling au nom de l'Eglise Aristotélicienne et au nom du Très-Haut,pour l'amitié de tous les Saints et pour l'Amour du Père de l'Humanité

Seigneur, Père saint, Dieu éternel et Tout-Puissant, auteur de la lumière et de la vérité, j’implore votre éternelle et Très Sainte Miséricorde sur vos serviteurs Asceline, Ariel et Kaeling, afin que vous daigniez les éclairer de votre lumière. Purifiez-les et sanctifiez-les ; donnez-leur la véritable science, afin que, devenus dignes de la grâce du baptême, ils gardent une espérance ferme, un jugement droit dans les préceptes de nostre Saincte Eglise Aristotélicienne Romaine.
Amen!

Nous allons à présent reprendre le credo

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

_hermine_

Hermine était plus que surprise : apparemment, Prince pratiquait le BAC (Baptêmes à la Chaîne). Du coup, il en oubliait les marraines désignées au préalable.
Décidément, il faudrait qu'elle lui demande à la fin de la cérémonie ce qui le perturbait ainsi.

Elle s'approcha de lui et lui murmura :
Prince, avant que tu ne récites le Credo, je dois signaler que les marraines n'ont pas été invitées à s'approcher du baptistère. Boudicca est la marraine d'Ariel et Kayhan est la marraine d'Ascéline.

Hermine se tut et attendit la réaction de l'officiant. Elle savait à quel point il était important pour ses amies d'avoir ce rôle là et elle espérait que tout allait s'arranger.
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Guss.

Laurent vit bien que quelque chose n’allais pas, en effet, pas de marraines et de parrains autour du baptistère.

Chère Prince, dit il, vous ne ferriez pas venir les marraines et parrains désigner pour le baptême?
Et sur un ton ironique il ajouta, à moins que vous ayez forcé sur le vin de messe?

Puis se mit à rire aux éclats….

Je m’excuse Prince mais vous me connaissez!

Princedusud

Prince n'était pas du genre à perdre la ciboule,ni forcer sur le vin de messe d'ailleurs, alors un grand quart de tout à droite comme si il allait commencer un menuet et s'exclama

Mea Culpa!Que les parrains et marraines s'approchent du baptistère!
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Kayhan

Kay, qui jusqu'alors se trouvait un peu déconfite, fit un grand sourire, et avança vers le baptistère.

Au passage, un petit regard chargé d'émotion à Ascéline, qui gazouillait sagement dans les bras d'Hermine.

Me voici, mon Père !

Boudicca

Boudicca tourna son regard vers Prince puis Hermine quand le pretre annonça le baptéme sans inviter les marraines. La remarque des deux parents la rassura. Elle s'approcha du baptistère sur la trace de Kay, laissant Kaelig à son futur parrain Altaiir, et vint se plaçait près d'Ariel, échangeant avec lui un sourire complice.

Me voici présente, mon père!
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Princedusud

Bien mes enfants! Mea culpa Dames Kayhan et Boudicca mais je suis parti comme une phacochère sur une pomme! Bien souvent ce sont les parents qui sont parrain et marraine et je vous ai occulter en route mais je suis sûr que vous me pardonnerez cet impair!

Je vais vous posez une question à toutes deux:

-Je viens de baptiser Ariel et Asceline,serez-vous à même de veiller à l'éducation religieuse des enfants et subvenir à leurs besoins en cas de défaillance ou de disparition des parents?
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Kayhan

Émue, et consciente de la responsabilité qui découlait de la question posée, et surtout de la réponse qu'elle allait y donner :

Oui, je serai à même de veiller à l'éducation religieuse d'Ascéline, et subvenir à ses besoins en cas de défaillance ou de disparition de ses parents.

Boudicca

Boudicca reprit à la suite de Kay.

Je m'engage à veiller sur Ariel concernant son éducation religieuse et je suis prete à subvenir à ses besoins si défaillance ou disparition de ses parents.
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Princedusud

Par les pouvoirs que mon ministère me confère,je remets à la Marraine D'Asceline,Kayhan et à la Marraine d' Ariel,Boudicca le cierge allumé qui représente l'âme purifiée

Pour Asceline Prince le donne à Kayhan

Pour Ariel Prince le donne à Boudicca

Ainsi que la médaille qui symbolise la parole d'Aristote qu'ils pourront désormais porter chaque jour sur eux.

Pour Asceline Prince la remet à Kayhan

Pour Ariel Prince la remet à Boudicca

J'appelle maintenant,Altaiir,le parrain de Kaeling et fils de Boudicca

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Boudicca

Boudicca prend les symboles de foi puis les donnent à Ariel, tout intimidé. Elle lui sourit pour le rassurer.
Puis, Altaiir vint les rejoindre à l'appel de son nom portant dans ses bras le petit Kaelig.

Altaiir ayant quitté le duché, LJD Altaiir m'autorise à le faire intervenir à sa place.

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Princedusud

Boudicca d'Arkan,présente devant moi et le Très-Haut,

Pour Kaelig,ton fils Prince le donne à Boudicca

Ainsi que la médaille qui symbolise la parole d'Aristote qu'il pourra désormais porter chaque jour sur lui.

Tous ces symboles que j'ai remis doivent être autant de vertu et d'ouverture d'esprit envers ces jeunes êtres qui vont grandir.Je réïtère que les parrains et marraines veilleront à l'éducation religieuse des enfants en concomitance avec l'éducation familiale.Ainsi,ils seront plus forts pour affronter la vie et ses vicissitudes.
Je dis toujours qu'une poule veille sur ses poussins et bien veillez sur eux comme des poussins.Ainsi ils deviendront des poules qui veilleront eux aussi sur leurs poussins et on recommence.La seule chose qu'il ne faut pas oublier dans ce dessein ,c'est que si on a reçu de l'affection et la protection et bien en redonner un peu,c'est la moindre des choses.
Elle se vérifie chaque jour qui passe et je peux même dire qu'elle serait une base solide à la construction de nostre être tout entier ainsi que de son âme.

Que tous ces enfants aillent dans la paix du Seigneur avec leurs parents,leurs parrains et marraines et surtout qu'ils grandissent avec la foy,cette foy indispensable à leurs développements intellectuels et leurs élévations au sein de la communauté Tourangelle.

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Guss.

Après ces quelques mots, laurent fit signe a un groupe d' amis de jouer un morceau de musique, ce fut sa surprise pour toutes les autres personnes.

**Edité par Betty pour cacher le lien, Merci et bon jeu**

Princedusud

Merci beaucoup Mon Ami!
Il nous en faut encore et encore des moments comme ça pour atteindre la paix intérieure...
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Zebracolor

Zebra, pas encore très vaillant fit une pose à la cathédrale sur le chemin de la caserne.
Un jour sombre ou un jour gai...sombre car on enterrais Dragoon, gai, car Aristote allais l'accueillir .
Il était un peu en avance et la cathédrale était bien calme.
Il pris le chemin de la caserne pour aller chercher le corps.

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Rhiana

Aujourd’hui jour de tristesse, aujourd’hui jour de peine, Rhia avait revêtu sa robe bleue nuit avec des fleurs de lys blanches brodée dessus
Elle plaça sur la tête un voile noir qui cachait ses cheveux et se dirigea vers la Cathédrale
Elle entra et alla préparer la nef, une fois tous les éléments aristotélicien réunis sauf un, puisque les fidèles formaient se dernier élément, elle recula, s’agenouilla et se signa
Il était temps d’aller sur les marches de la Cathédrale pour accueillir avec les autres clercs du duché les personnes qui souhaitaient rendre un dernier Hommage au Sénéchal Dragoond
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Princedusud

Le Père Prince de Chinon avait le déplacement jusqu'à Tours pour les funérailles de Dragoond.C'est l'air grave qu'il avança vers Soeur Rhiana et lui fit l'acolade fraternelle puis allait se signer devant l'autel...
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Loutte1

Loutte était de retour en Touraine avec ses frères de l'OSS.

Une des premières choses qui lui fut annoncée était le décès du Sénéchal Dragoond.

Elle avait eu l'honneur de le croiser quelques fois autour de débats quant à la bonne marche de la Touraine.

Elle pensa aussi à son épouse, la fougueuse Yanna, décédée quelques mois auparavant.

Elle se rendit donc à la cathédrale afin de lui rendre hommage, un certain vague à l'âme dans le regard.

Leinad

Sa présence en la Cathédrale de Tours n'était pas habituelle et pour cause, la distance la séparant de Chinon ne lui permettait pas. Mais pour cette occasion, il se devait de faire le déplacement. Il souhaitait être de ceux qui allaient rendre un dernier hommage au Sénéchal.

Leinad entra, il se signat et s'avenca pour rejoindre ceux qui étaient déjà là. Discrètement il prit place sur un banc aux premiers rangs. Ses pensées allaient vers ce grand homme qu'était Dragoond.
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_hermine_

Hermine avait rejoint Rhiana et Prince pour ce moment important.
Elle s'installa sur le parvis, près de l'officiante du jour et lui sourit ; tentant de lui apporter son soutien muet.
Les fidèles commençaient à arriver et à entrer dans la cathédrale. Un bref salut de tête, une aide discrète afin que chacun trouve où s'installer et l'archidiaconesse revenait se placer sur le parvis dans l'attente des amis et de la famille du Sénéchal.
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Paysans01

le jeune soldat Paysans a mis son costume noirs pour les enterment et va cadedral pour l'enterment du plus gradé,decoré,aprécis miliatairs tourangaux le chenechal drago dit bonjours a tout le monde et va sa soirs a cote de ses frére de d'arme
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Estelan

Estelan ne connaissait pas particulièrement feu le sénéchal Dragoond, cependant il savait qu'il s'agissait d'un homme méritant et son soudain décès l'affligeait. Il se présenta donc à la cathédrale pour lui rendre avec l'assistance les derniers honneurs. Estelan ne voulait pas paraître incommodant et après s'être signé, il s'installa sur un des derniers rangs de la cathédrale. Certains étaient déjà là, il les salua brièvement, la cathédrale paraissait encore calme, tout y était reposant. La famille ne devait pas tarder à arriver et avec elle, le deuil envelopperait la maison du Créateur d'un voile lourd et sombre.

Selean

C'est le coeur gros que Selean s'approcha de la Cathedrale. Il fixait le parvis et s'adressait à Aristote, les yeux emplis de larmes.

Pourquoi me les avoir pris tous les deux?!?!

Il essuya ses larmes du revers de la manche, entra dans la Cathedrale, se signa. Il fit une pause pour voir s'il connaissait quelqu'un, salua les personnes présentes d'un hochement de tête et decida de s'installer au premier rang en attendant l'arrivée du corps de son père...
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Pour Dragoon et Yanna

Zebracolor

Le cortège portant le corps arrivais doucement, zebra et Kref était au milieu, encadré de Ephesius, Hans , Burin et Llyr. Jacq ouvrais la marche.

La place silencieuse, les bruits s'atténuaient sur son passage.

zebra avais le cœur lourd...
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Jacq

Portant les armes du Sénéchal, le bouclier et l'arme bien ajustée, le casque au bras, Jacq ouvrait le cortège. Ils venaient droit de la caserne, passant a travers la foule silencieuse qui n'avait peut être point connu l'homme mais avaient entendu parler en bien de lui..

La cathédrale était pleine, nombre de Tourangeaux étaient là. Citoyens, soldats, amis de longue date, amis de passage..

Non sans émotion ils passèrent la parvis de l'église, longeant la nef d'un pas lent mais résolu. Le Sénéchal Dragoon allait être amené en sa dernière demeure avec les plus grands honneurs..

Arrivé devant l'autel, Jacq se signa, puis laissa place aux porteur du cercueil.

Selean

ça y est, son père arrive. Selean prend une profonde respiration. Il veut faire honneur au grand Homme qu'était Dragoon et ne pas pleurer.

Je veux être fort comme toi, papa.

Mais ne pouvait pas s'empecher de trembler...
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Pour Dragoon et Yanna

Methemvor

Methemvor avait appris la nouvelle sur le tard. Son vieux frères d'armes, Dragoond, avait quitté ce monde. Interrompant ses activités, le baron avait tenu à lui rendre un dernier hommage et était venu grossir la foule des tourangeaux anonymes qui pleuraient le fidèle serviteur de la Touraine.

Pendant qu'il regardait passer le sombre cortège, quantité de souvenirs affluaient à l'esprit de Methemvor, les campagnes militaires auxquelles ils avaient participé tous deux, les moments de franche camaraderie, en caserne et ailleurs .....

Rhiana

Rhiana accompagnée d'Hermine et de Princedusud, précédait le cortège, devant la nef , elle se signaa et se tourna vers l'assemblée laissant chacun prendre sa place avant de commencer l'office
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Alaman_karesh

Alaman suivait le cortège qui pénétrait dans la cathédrale en portant l'étendard de la Compagnie de Chinon.

A l'intérieur, après avoir remonté la nef, Alaman planta l'étendard dans l' un des socles se trouvant près du cercueil du Sénéchal.

Kref

Le trajet entre la caserne et la cathédrale n'était pas bien long, mais la foule massée le long des rues, s'écartant au passage du cortège, était nombreuse et recueillie, cela faisait chaud au coeur que chacun ait tenu à rendre un dernier hommage à Dragoon.

Il sentait que l'épaule de Zebra, encore blessée, n'était pas aussi sure qu'à l'habitude, il essayait de soulager au mieux le poids porté par son voisin.

Déjà le parvis de la cathédrale s'annonçait, les grandes portes étaient ouvertes.

La place était silencieuse, on n'entendait que les pas des porteurs sur les pavés.
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Hans

Il n'a jamais beaucoup aimé se rendre aux cérémonies, et ce n'est pas avec celle-ci que le baron de Ligueil retrouvera plus d'entrain. Pourtant cette fois il ne traine pas les pieds à cause des mondanités et des interminables discours qui se répètent à chaque fois, il sait au fond de lui qu'il doit être présent, pour dire adieu à Dragoon, mais les circonstances demeurent pénibles.

Le cercueil et son occupant ne semblent pas peser lourd pour le solide germain, mais la peine ressentie lui écrase pourtant l'épaule. Comme dans la petite chapelle de la caserne, Hans se tient totalement silencieux tout au long du parcours, la mâchoire légèrement crispée et le visage marqué.

Il est un peu absent, perdu dans quelques songes nostalgiques, et se contente de suivre le mouvement, portant la dépouille de son ami jusqu'à la cathédrale pour que l'office puisse débuter.

Lladrane

Lladrane, ordonée prêtre, depusi quelque semaine déjà par son Eminence, avait rejoint le cortège à la sortie de la caserne et fermait la marche par des prières, premières prières qui accompagnerait le défun juqu'au paradis solaire.
Ils arrivèrent devant la cathédrale , les clercs les attendaient et ouvrirent la marche jusqu'à la nef, elle ferma la marche et alla se placer auprès des officiants
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Zebracolor

Arrivé devant l'autel Zebra posa le cercueil avec les autres porteurs.
Il laissa échapper une grimace avec le mouvent douloureux pour son épaule.

Sa main s'attarda un peu sur le bois.... puis elle retomba a ces coté.

Les oriflammes des 4 compagnies, Chinon, celle de Dragoon, Tours, Vendôme, Loches était porté par les soldats Alaman Karesh, Johuv, Alandrisse et Donotach.

Le Duc étais la aussi avec le drapeau de la Touraine.

Zebra s'écarta et se dirigea vers une place libre au premier rang, pour laisser la place aux drapeaux qui allaient entourer le cercueil.
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Kref

Le cercueil était en place devant le grand autel, comme les autres porteurs il rejoignit le premier rang où quelques places leur étaient réservées.

L'émotion l'étreignait. Un pas de plus vers la dernière demeure de notre ami mais également un grand hommage rendu par toute la Touraine en la maison de l'Eternel.

Il se recueillit en attendant le début de l'office.
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Rhiana

Le cercueil avait été mené jusqu’au centre de la nef, les drapeaux des quatre villages posées autour, le drapeau de la Touraine entre les mains du Duc, elle s’inclina légèrement; elle se dirigea vers le lutrin et prit la parole

Soyez les bienvenus dans la demeure du Très Haut, nous commencerons cette cérémonie par une question
Pourquoi enterrer nos morts ?

L’homme fait de terre et d’eau est par nature attiré par le centre de la terre, mais l’amitié vraie élèvera son âme et si elle est digne de rejoindre le Très Haut, elle ne s’enfoncera pas comme le corps vers le feu des enfers, mais au contraire, elle trouvera sa vraie nature qui est de s’élever vers le Très Haut

Rhiana se tourne vers le Père Princedusud pour faire la confession
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Boudicca

Boudicca entra dans la cathédrale un peu en retard comme à son habitude. Il faut dire, apprenant que Zebra serait un des porteurs, qu'elle surveillait son patient et ami avec soin, repérant le moindre signe de faiblesse de sa part. Il semblait tenir le coup mais elle sentait qu'il devait souffrir quelque peu et les soins du soir révèleraient l'ampleur des dégats.
Pour le moment, la jeune femme se reporta sur la suite de la cérémonie funèbre s'installa dans un coin sombre de l'éifice. Elle avait peu connu le défunt, juste par des rumeurs, mais elle avait croisé au détour des couloirs de l'université son épouse et plus récemment leur fils Selean. C'était pour lui qu'elle avait voulu venir partager sa douleur et lui témoignait ainsi son soutien.
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Princedusud

L'instant était solennel,un silence assourdissant régnait dans une chaleur moite et presque intemporelle.Il y avait tout ce que la Touraine pouvait compter de nobles,clercs,érudits,paysans et vagabonds.Le temps était comme suspendu et les visages graves.Monseigneur Rhiana fit un signe de teste afin que la cérémonie suive son cours.C'était à Prince de prendre la parole:
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

P3r3v3rt

Le p3 portait l'oriflamme de la Touraine, il suivait le cortège funèbre, silencieusement, perdu dans ses pensées.
Il le va la tête, déjà la cathédrale, le parvis .
Les voila entrant, le cercueil est déposé, p3 plaça l'oriflamme de la Touraine là où il était prévu.
Puis se recula, attendant que la cérémonie débute.

Rihana pris parole, voila, le dernier voyage de son ami commença.

"Puisses tu voyager en première dans un splendide carrosse mon ami" pensa t il.
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Joachim_

Johuv portait l'étendard de sa compagnie. Celle de Tour. Il avait participé à beaucoup de cérémonies, mais ce fut la première pour un frère d'arme.

Jusqu'ici, il avait suivi le cortège comme en "trans". il ne connaissait pas personnellement le défunt, mais désirait lui faire honneur en tout point. Marcher au pas, se concentrer, voilà la solution. Il mimait ses homologues et restait droit et fière.

Cependant et malgré tout, l'intensité de la cérémonie le rattrapait quand le premier discourt fut prononcé. Ses mains moites commencèrent à faire trembler le drapeau. Une larme s'annonça sur le coin de l'oeil...

Il se ressaisit...

Princedusud

Le Curé de Chinon s'avança et prit la parole

Avant de demander Pardon,j'aimerais dire quelques mots pour nostre ami à Tous,ici présent d'entre les vivants et qui va rejoindre le paradis solaire car nous savons tous en nostre âme et conscience que le Sénéchal Dragoond était une personne de bonne composition,affable et surtout d'une humeur longiligne.
Nous nous rappelons tous qu'il avait toujours la plume facile et fort sympathique,qu'il avait le don pour bien expliquer les choses et que sa persévérence finissait par nous donner une image de bonté naturelle et sans fioriture.Je me dois de dire que le Sénéchal Dragoond restera à jamais gravé dans mon esprit et dans mon coeur pour son aura magnifique que je partageais avec lui.
Je dois dire à Toutes et Tous icelieu que Le Sénéchal était un homme d'armes et moi un homme d'église.Et bien,je dois vous dire et vous avouer qu'il n'y a jamais eu de référence à nos charges.Comme quoi les échanges entre deux êtres peuvent être subjugués par d'autres sujets qui élèvent les esprits et les âmes et aujourd'hui, c'est un jour de Deuil pour la Touraine toute entière.

Après un silence,Prince ému et larme à l'oeil,reprit la parole

Nous allons demander au Très-Haut de nous laver de nos péchés afin de trouver une âme pure

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Donotach

[Juste avant que le Curé de Chinon prenne la parole]

Suivant le cortège depuis la caserne, beaucoup d'image passèrent dans sa tête. C'était la première fois que Donotach assistait a une telle cérémonie et avait eu l'honneur de porter l'étendard de sa section la compagnies de Loches pour un chef aussi important que le Sénéchal Dragoon l'avait été. Il en avait porté lors des missions, mais jamais elle n'avait un tel goût amer et lui pesait autant. Cela lui rappelait combien la vie était fragile.

Il alla porté l'étendard là ou l'on lui avait indiqué puis le coeur gros il se retira quelque peut et écouta tout ces célébrants.
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Selean

Selean recita la Confession avec ferveur

Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous aussi mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le Pardon, l'Absolution et la Rémission de tous nos péchés.
Amen !
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Pour Dragoon et Yanna

Zebracolor

zebra regarda le fils Dragoon à la Confession et se demanda si un autre voulais se confesser aussi.

Lui n'avais jamais été fort pour les confessions privé... alors publique, ce n'étais pas sa place.
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Jacq

Jacq était resté debout juste a côté du cercueil durant le début de la cérémonie, portant toujours les armes du Sénéchal.

Lorsque Monseigneur Rhiana et le père Prince prirent la parole, il ne put réprimer l'émotion qui monta en lui. Les mains tremblantes, les genoux sur le point de lacher, Jacq dut se faire violence pour rester droit et solide..
Tous deux avaient trouvé les mots justes pour rendre honneur a Dragoon..

Heureusement il put reprendre un peu ses esprit durant la confession, sa voix s'affermit avec chaque strophe, le courage dont il allait avoir besoin par la suite se renforçait..

La confession terminée, Jacq s'avança, sur invitation du père Prince:
Aujourd'hui est un jour de grande tristesse, car la Touraine mène en terre un homme de grande valeur, que cela soit aussi un jour de réjouissance, car nous savons qu'il va rejoindre le Très Haut!

Aujourd'hui, beaucoup vous parlerons de notre grand Sénéchal Dragoon et lui rendront hommage...
Pour ma part je veux rendre hommage a l'homme que fut Dragoon, a celui qui fut un modèle pour moi, un commandant hors pair, un compagnon d'arme et surtout un ami fidèle.

Déposant le grand pavois de Dragoon sur le cercueil:
Mon ami Dragoon, voici ton bouclier, qu'il nous rappelle a toujours que tu fus un défenseur de la Touraine et de chacun de ses habitants. Toujours prêt a soutenir ceux qui en avaient besoin, sans jamais compter les coups reçus..

Déposant la grande lame finement travaillée dans le cercueil, le pommeau dans les mains croisées sur la poitrine..
Voici ta lame, qu'elle nous rappelle la vivacité de ton esprit, toujours tranchant, impartial. Tes avis n'étaient jamais vains, mais toujours bien pesés, tes colères justes et point mesquines. Tes ennemis ont tremblé devant tant de justesse et de fermeté, tes amis pouvaient compter sur ton soutien si leur cause était juste.
Jamais tu n'usa de ta position pour plus de gloriole, pour plus de richesse, au contraire tu la mettais au service de tes hommes et de la Touraine.

Déposant le casque au grand panache sur le pavois:
Et enfin Dragoon, voici ton casque. Qu'il nous rappelle la noblesse de ton âme. Car c'est par son rayonnement que tu as le plus brillé, que tu as su te faire une place dans le coeur de bien des hommes et femmes, paysans, nobles ou soldats.
Comme ce panache, elle te distinguait parmi les autres. Toujours tu avais un mot d'encouragement, un mot de gratitude pour ceux qui t'entouraient. Nous avons ri ensemble, nous avons combattu ensemble, nous avons pleuré ensemble. Et c'est pour cela qu'on t'aurait suivi jusqu'aux enfers...

La gorge nouée par la tristesse, Jacq peina a terminer..
Va en paix Dragoon, que ton âme rejoigne le Très Haut qui t'a rappelé a lui, et que de la haut tu continues a veiller sur nous..

Adieu..

un dernier salut militaire, puis Jacq s'en va s'assoir, vidé de toute énergie.

Rhiana

Rhiana s’approcha doucement du lutrin et après avoir remercié Princedusud, Messire Jacq s'approcha et déposa les armes aurprès de Dragoond , on pouvait lire l'émotion sur le visage de Messire Jacq.
Puis elle reprit la parole

Rhiana : Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens Seigneur

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami

Rhiana : Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la tienne Seigneur

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami

Rhiana : Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Rhiana : Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Tous Amen

Elle inclina la tête vers son Cousin Zebra
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Alandrisse

Le moment était venu, la Montbazon suivit le cortège tenant les couleurs de Vendôme. Celles-ci serrées contre sa poitrine comme pour se protéger de ce qui allait se dérouler au sein de l’église. Qui appréciait ce genre de cérémonie, qui aimait les adieux, cela ne faisait que rappeler des mauvais souvenirs. Des réminiscences du passé, des adieux douloureux avec sa mère et un père qu’elle croyait mort. Un regard lancé à l’entrée de la cathédrale, observant ses amis, cette famille, ses frères d’arme qui venaient la mine sérieuse dire adieu à ce Sénéchal qui avait su mettre son empreinte dans l’âme tourangelle. Elle avançait à pas prudent, ne voulant pas faire de bruit et troubler ses âmes en peine. La jeune Montbazon se pinça les lèvres et marcha derrière les autres porteurs. Elle suivit le reste de la troupe et déposa soigneusement les couleurs de sa ville, avant de se retirer en silence. Puis la cérémonie débuta et là les paroles fusèrent, déployant toutes les valeurs de la foi Aristotélicienne. Il y avait ce sentiment de perte qui faisait plus profond, la jeune femme mit sa main sur sa besace. Un simple morceau de parchemin qu’elle avait mis longtemps à écrire, espérant que celui-ci reflète au mieux feu ce vaillant soldat.

Je confesse à Dieu Tout Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous aussi mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le Pardon,
L'Absolution et la Rémission de tous nos péchés.

Amen !

A présent attendre, d’autres discours viendraient ponctuer cette cérémonie.
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Zebracolor

zebra regarda Rhiana, guettant un signe. Il pensa que c'était peut être à lui. L'assemblée était silencieuse depuis la confession de Selean, de Jacq et de Al.
Rhiana le regarda.
Il se leva et fit face à la foule silencieuse.

C'est la première fois que je vais réciter le crédo à un enterrement. ... silence .... Nous sommes tous ici pour Dragoon. Si vous voulez le réciter avec moi, à voix haute ou à voix basse, je vous en prie, pour Dragoon.

zebra pris sa respiration et dit les bras ouvert
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis zebra laissa retomber ses bras - serra les dents à cause du gauche - et retourna silencieusement s'assoir.
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Selean

Selean se dirige vers l'autel pour lire un passage du Livre Saint. Il ne peut pas s'empecher d'effleurer le cercueil de son père en passant auprès de lui.

Il commence donc la lecture du passage qu'on lui a indiqué, l'emotion jouant sur sa voix.
« Afin que vous remplaciez par de nouvelles générations celles dont la vie se termine, je vous fais un cadeau bien plus beau encore. Cet amour que J’attends de vous, Je vous permets aussi de l’éprouver également envers vous, en couple. La tendresse et le désir mutuels seront les composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera le but. Mais seul l’amour que J’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour. »

Il marque un temps d'arret, prend sa respiration et reprend le coeur gros.
« Alors, Dieu créa deux astres au-dessus du monde. L’un, rayonnant de lumière, fut appelé “soleil”. L’autre, luisant froidement, fut nommé “lune”. Dieu expliqua à Oane: “Que votre fidélité soit celle des enfants envers leurs parents ou je serai aussi sévère que les parents envers leurs enfants. Car, lorsque chacun de vous mourra, Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée. Le soleil inondera chaque jour le monde de sa lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Ceux, parmi les tiens, que j’y enverrai, vivrons une éternité de bonheur. Mais entre chaque jour, la lune prendra la relève. Et ceux qui, parmi les tiens, y seront jetés n’y connaîtront plus que la tourmente. »

Il retourne à sa place les larmes au bord des yeux. Il s'arrete à coté de son père, lui baise le front et lui murmure " Sois heureux avec maman... Vous me manquez telllement..."
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Pour Dragoon et Yanna

Rhiana

Rhiana s’avança après la lecture du livre Saint, un regard vers le fils de Dragoond pour lui montrer que tous ici étaient à ses côtés
Puis se tournant vers l’assemblée

Toutes les âmes pures vont au paradis solaire auprès d’Aristote et Christos .
Les âmes impures vont sur au paradis lunaire auprès des 7 Démons qui les supplicieront éternellement.

L’Homme fait de terre et d’eau est par nature attiré par le centre de la terre, mais l’amitié vraie élèvera son âme et si elle est digne de rejoindre le Très Haut elle ne s’enfoncera pas comme le corps vers le feu des enfers mais au contraire elle trouvera sa vraie nature qui est de s’élever vers le paradis solaire

Frères, si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié, un fils , une famille qui sont dans la peine. C'est aussi pour nous rappeler que le Très Haut se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre frère et de lui demander de lui faire bon accueil.

Rhiana s’approcha du défunt et déposa délicatement une médaille d’Aristote sur Dragoond

Dans un panier qui est déposé pour ceux qui veulent faire un présent au défunt, elle dépose une fleur d’autre déposeront ce qu’ils voudront

Pour montrer le signe de la lumière, Rhiana allume un a un les quatre cierges placés autour du cercueil

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Dragoond quel le conduit maintenant au Royaume de Dieu !

Le signe de la foi

Dragoond, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Que cette croix soit pour toi signe de salut et de vie éternelle

Le signe des amis

Rhia prit le panier et le déposa près de Dragoond

Dragoond, nous déposons ces présents, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur

Le signe de la mémoire

Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entouré de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette magnifique Cathédrale, autour de Dragoond., pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni au Très Haut, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.
La mort viendra pour chacun de nous, pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Très Haut nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidés et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du Très Haut pour qu’il le reçoive en son Paradis.

Elle regarde l’assemblée et leur fait signe

Que celui qui veut parler de Dragoond s’avance à présent

Elle se plaça près des autres clercs
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P3r3v3rt

Sur les mots de sa sœur, le Duc entrepris d'avancer et de prendre la parole.

Braves Tourangeaux, nous sommes ici, réunis ce jour pour faire un à dieu à un des nôtres.
Ces moments sont difficiles mais au combien importants, nous nous devons d'accompagner nos amis jusqu'à leur dernière demeure, même si cela nous fait mal de les voir partir si vite.

Dragoond était un homme que beaucoup appréciaient, l'assemblé ici présente en témoigne, il avait le respect de ses hommes et mais aussi de beaucoup d'autres qui n'ont jamais servit sous ses ordres, sa gentillesse sa disponibilité ses conseils faisaient de lui un homme adorable, respectable et respecté.
Nous ne comptons même plus le nombre de fois où il pris les armes pour défendre la veuve et l'orphelin ainsi que nos terres qui nous sont si chères.

C'est pourquoi, le conseil ducal, à l'unanimité à décidé de lui remettre la Salamandre d'Or a titre posthume, nous avons l'honneur d'accomplir cette dernière reconnaissance de tout un peuple qu'il a servit pendant si longtemps.

Pierre se dirigea vers Dragoond, puis posa la décoration sur le cercueil.

Tien mon fidèle ami, voici la plus haute distinction de Touraine, ...j'aurais tant voulu pouvoir te la remettre de ton vivant, vas en paix, n'es crainte nous nous occuperons bien de ton fils, tes amis ne le laisseront pas tomber, tu nous manqueras...

Le pierrot voulait reprendre la parole, mais l'émotion l'envahi, il sentait les larmes monter, il décida de se retirer pour retourner dans l'assistance.
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Kref

Devant l'émotion du Duc, Kref se leva pour prendre la parole.

Merci votre Grasce pour cette distinction qui au-delà de l'hommage à la personne de ce grand homme est la marque de la reconnaissance du Duché à ses grands serviteurs.

Les qualités humaines de Drag faisaient l'unanimité, en témoignent ses nombreuses amitiés et le respect général porté à cette belle âme.

Mais c'est sur ses qualités de serviteur de la collectivité que je voudrais insister.

Sa grand implication au service du duché n'avait d'égale que sa discrétion et sa capacité d'écoute et le respect des avis exprimés. C'est un exemple pour tous ceux qui entrent au service du Duché. Inutile de prendre la parole à tout va, d'imposer ses vues comme les seules recevables ou encore ne pas prendre en considération les sensibilités de tous sous prétexte d'un idéal supérieur.

Cette Salamandre d'Or est le témoignage du Duc et de son conseil.
Votre présence à tous, aujourd'hui, en ces lieux, est le témoignage du peuple.
Je souhaite que l'armée lui rende l'hommage qu'il mérite, aussi je proposerai à notre nouveau Capitaine de donner, à l'un des bâtiments principaux de la caserne, le nom de Dragoon.

Dragoon, que ton souvenir reste dans nos mémoires.

Les larmes aux yeux, il reprit sa place dans l'assistance.
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Llyr

L'on avait demandé au Cygne s'il souhaitait être un des porteurs du cercueil. "Avec Honneur" avait il répondu. Mais depuis le debut de la cérémonie il s'était tue, l'esprit dans ses pensées.

Les paroles dans la messe.

Le Cygne avait longtemps cotoyé Le seigneur de Ste Catherine de FierBois, comme pour le reste de la noblesse de Touraine à vrai dire. Mais il gardait un goût de trop peu pour l'occasion. Il se devait à une certaine distance du fait de sa charge héraldique, une distance qui l'empêchait de trop se rapprocher des autres membres de la noblesse Tourangelle.

Cela changerait bientôt, puisque la place était vacante. Mais pour le moment, c'était le recueillement et l'instropection qui était de mise.

Lui rendre un dernier hommage, même à titre posthume pas la Salamandre était une grande première qui ferait surement des petits.

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Rhiana

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Selean

Pour Dragoon et Yanna

Jacq

Paysans01

paysans ses leve et va vert la ports pour fairs des hais avec ses frére d'arme pour drago
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Linexiv

Donotach

_hermine_

Annabelle.

Le seul véritable voyage n'est pas d'aller vers d'autres paysages, mais d'avoir d'autres yeux.

Natsuki.

Princedusud

Citation:

WOUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH

Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

_hermine_

Princedusud

Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Chapoto

Chapoto arriva, tout affolé par la nouvelle qu'il venait d'apprendre.

La cérémonie semblait déja avoir commencé, il entra donc discrètement et prit place.

_hermine_

Citation:

Princedusud

Prince avait écouté sa Consoeur avec attention.Il s'approcha de l'autel pour continuer l'Office qui prenait une dimension hors norme.
Quand l'Archidiaconesse demanda qu'on prie pour le Pape et La Curie Romaine,il reprit en choeur:

Logos éternel et tout-puissant
Dont la sagesse organise toutes choses,
Daigne écouter notre prière :
Protège avec amour le pape et sa curie que tu as choisis,
Afin que, sous la conduite de ces pasteurs,
Le peuple aristotélicien que tu gouvernes,
Progresse toujours dans la Foi,
Par Christos et Aristote nos prophètes.
Puissent Foi et Raison les guider,
Et que Saint Arnvald le justicier, les protége.

Amen.

Les rayons du soleil traversaient insolemment les vitraux et on pu penser que c'était un bon présage.

Déclamons le Credo à présent Mes Enfants:

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

_hermine_

Hermine récita le Credo à l'unisson avec les fidèles présents et prit la suite de Prince :
Chers fidèles, je vous invite maintenant à vous avancer pour la communion.

Il me reste à vous souhaiter une bonne semaine jusqu'au prochain office.
Je prierai pour que la paix et la sagesse soient nos guides au quotidien.
Que l'Amour de Notre Créateur nous aide chaque jour et nous fasse entrevoir le chemin menant à la Lumière Eternelle.
Amen.

L'archidiaconesse rassembla ses affaires, alla remercier Prince, saluer Monseigneur Chapoto qu'elle n'avait eu le temps d'entrevoir avant le début de l'office et fila dans la sacristie afin de prendre la plume sans tarder.
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Bradwen

La cathédrale de Tours était imposante, majestueuse. Elle imposait le respect par la puissance qui s'en dégageait.
Bradwen en fit le tour afin de grasver l'image de cette maison de Dieu Tout-Puissant dans sa mémoire, puis se décida à entrer. Il ouvrit la porte principale mais un détail vint gascher ce moment de sérénité. Cette main gauche... Toujours elle ! Pourquoi avait-il fallu qu'il ouvre cette porte de la main gauche ? Pourquoi... ? Pourquoi, alors qu'il avait tout pour estre heureux, fallait-il qi'elle vienne ainsi le hanter encore et encore ?

Tout à l'intérieur incitait à la méditation, au recueillement, et cela eut un effet apaisant sur nostre homme. Le paysan observa une représentation de Christos au fond de la cathédrale, sur sa droite. Il s'agenouilla devant elle, baissant la teste en guise de soumission.

Ben l'bonjour l'Christos. Comme tu vois, j'respecte ma promesse. J'visite chacune d'tes maisons que j'croise sur mon ch'min ! T'as là une ben belle maison ! Ouais, elle est magnifique ! Grande, richement décorée, d'belle facture...
Aujourd'hui fut une aut' belle journée, et j'viens t'en r'mercier ! Tout comme j'te remercie d'la tranquilité qu'on trouve jusqu'à présent sur les routes... Mais l'Christos, dis-moi... j'ai b'soin d'savoir !... C'te main gauche !... Pourquoi ? ... Pourquoi ? L'créature sans nom y habite t-elle ? A t-elle un controsle sur moi ?

Poussant un soupir de déception, le paysan continua

Dieu Tout-Puissant, j'm'adresse à toi et à tes prophètes. Vous savez tous que j'suis sur l'point d'm'engager. J'voulions point r'présenter un danger pour ma promise... alors comprenez-vous qu'j'ai b'soin d'savoir ce que tout ça veut dire ? J'suis point mauvais... mais si j'peux d'venir un danger pour mon entourage, alors j'dois l'savoir pour qu'j'puissions prendre les m'sures adaptées.

Le paysan se retourna alors vers la statue de Christos, attendant une réponse...
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Bradwen

Mais de réponse, il n'en eut point... comme depuis plusieurs semaines déjà. Christos, son confident, ne daignait plus lui répondre. Pourquoi ? Le paysan ne le savait point. En fait, il n'avait pas eu de réponse de la part de Christos depuis son baptesme, ce fameux jour où il se cogna la teste contre celle de Galadryel et que ses souvenirs partirent en fumée.

Dépité, le paysan se releva, hochant la teste de gauche à droite d'un air de dépit. Soufflant un grand coup pour extirper la déception de son corps, il sortit de la cathédrale...
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_hermine_

Hermine avait recruté toute une équipe de volontaires à qui il avait été promis repas chaud et quelques écus en échange d'un nettoyage complet et d'une préparation de la cathédrale de Tours.
Cette matinée là, elle se dirigeait avec eux vers l'édifice religieux, souriante et ne cessant de bavarder ; tentant de communiquer son enthousiasme retrouvé au petit groupe qui l'accompagnait.

Lorsqu'elle arriva devant la cathédrale, elle poussa la porte qui grinça et déchira les toiles qui supportaient des araignées installées tranquillement depuis de nombreuses semaines.
Elle resta un instant silencieuse, observant la nef, l'autel, les vitraux, les travées, les lourds chandeliers ; repensant aux heureux moments passés en cet endroit.

L'heure n'était cependant point à la nostalgie mais bien à l'action. Elle se tourna donc vers l'équipe qui l'entourait en silence et annonça :
Il faut chasser la poussière de tous les recoins où elle peut se dissimuler, changer les chandelles, frotter les vitraux, cirer tous les sièges réservés aux hauts fonctionnaires et à la noblesse.
Et dimanche, il faudra également fleurir les lieux.
Pensez-vous pouvoir m'aider ?

Après avoir reçu réponse affirmative et suffisamment appuyée pour la rassurer, Hermine indiqua qu'elle allait s'occuper de l'inventaire des réserves de pain et de vin.
Encourageant d'une dernière parole les travailleurs, elle commença par ressortir et apposer une affichette sur la porte :

Fidèles et Paroissiens,
Notre splendide cathédrale est restée bien trop longtemps inusitée.
Ce dimanche 26 septembre 1458, elle ouvrira de nouveau ses portes pour y célébrer un office à plusieurs voix.

En espérant vous y retrouver nombreux,
Hermine Hanke de l'Olivier
Diaconesse de Tours

La jeune femme se relut et approuva d'un signe de tête avant de retrousser ses manches et de s'armer d'un balai poilu pour remonter la nef jusqu'à l'autel.
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_hermine_

Elle avait dit qu'elle serait là, elle était là. Pour Irella et Monseigneur Saint-Cyr ; mais aussi et avant tout pour les fidèles.

Après la nuit de ronde et de cantiques bien moins éclatants qu'à l'ordinaire, elle avait franchi la distance qui la séparait de la cathédrale et était venue directement à l'édifice religieux.

Tout était prêt comme elle l'avait demandé quelques jours plus tôt. Elle se contenta d'ouvrir les portes et demanda doucement à un des employés de vouloir faire retentir les cloches afin d'appeler les fidèles à l'office. Auraient-ils le réflexe de venir de nouveau vers la cathédrale ?

Elle n'en savait rien et se contenta de se poster sur le parvis, le visage tiré par la nuit blanche qu'elle venait de passer. Cela n'avait aucune importance, le sommeil n'était pas prêt de l'accabler. Elle voulait accueillir chaque paroissien comme il se devait : un mince sourire se figea sur son visage.
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Kayhan

Kay arriva pour une fois en avance à l'Office. Sur le parvis, elle aperçu son amie Hermine. Celle-ci était repartie quelques jours auparavant vers Chinon. Contente de la revoir, Kay alla la saluer.

Bonjour Hermi... Ben dis donc, tu n'as pas l'air très en forme ! Puis en murmurant presque : Passerais tu tes nuits à lire le livre offert par ton Suzerain, pour avoir de tels cernes ?! * petit sourire taquin *

Irella

A la croisée du Cher et de la Loire, derrière ses remparts, la capitale se dessinait nettement dans la clarté du jour en ce dimanche en terres de Touraine.

Les joues rosées par la fraîcheur matinale qui confirmait que l'on était bien rentré dans l'automne, Irella traversa le pont de la Loire et se dirigea vers la butte où dominait la cathédrale. Il ne lui fut pas difficile de suivre la flèche qui se dressait au dessus des toits d'habitation et trouva la place qui donnait sur l'église.

Les fidèles commençaient à converger vers l'imposant édifice quand les cloches se mirent à retentir dans toute la cité tourangelle.

La première arrivée, Hermine accueillait les paroissiens qui n'avaient pas traîné pour retrouver le chemin du rendez-vous dominical. Irella, ravie d'être là, s'avança et salua les deux jeunes femmes.

Bonjour ma soeur; ma Dame, mes salutations.

La montmiraillaise se mit en retrait pour les laisser continuer leur conversation et scruta les abords de la place.
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_hermine_

Le sourire se fit plus prononcé lorsque Kayhan arriva : la première, comme à son habitude. Hermine la salua, heureuse de la revoir :
Bonjour Kay, non pas vraiment.... Ce livre est sans doute très intéressant mais il est resté dans la demeure de Candes. Du coup, pour l'instant, je n'ai eu l'occasion de le feuilleter.

La diaconesse se demandait tout de même la raison de cet air taquin qu'arborait son amie :
Mais laissons cela. Ravie de te voir à l'office. Tu aurais pu traîner dans ton sillage quelques turons, ou tout au moins ta nièce, non ?

Irella arriva alors qu'Hermine attendait la réponse à sa question :
Bonjour ma soeur. Je crois que vous connaissez déjà mon amie Kayhan. Restez donc avec nous.

Dans un geste de familiarité qui fit rosir la diaconesse, elle rattrapa par la manche sa consoeur avant qu'elle ne se mette à l'écart et lui offrit un !sourire en guise d'excuse.
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Honore.saint_cyr

Le prélat n'était pas homme à se reposer durant des heures, ses nuits étaient généralement courtes, ce fut donc aux aurores qu'il partit se promener, juché sur Eminence grise, dans la campagne tourangelle alentour.

Chemin faisant, il se perdit volontairement dans les cépages des environs. Depuis quelques jours le raisin était à maturité, les vendanges avaient déjà débuté, en y pensant, ce n’était pas l’eau qui lui venait à la bouche, toutefois, le clerc se rappela ce proverbe qui disait: "quand le vin est tiré, il faut le boire" , son sacerdoce en était sa plus belle preuve.

Honoré avait emmené avec lui un petit panier en osier afin de le remplir de châtaignes, fruit d'automne par excellence mais spontanément il descendit de sa jument et il se pencha sur les feuilles de vigne pour les ramasser en nombre, ça collerait mieux avec la lecture de soeur Hermine, se dit-il. Il sourit en pensant que finalement, il pouvait aussi faire preuve d'improvisation.

Il pleuvinait et le ciel n'était pas engageant, Honoré découvrit un abri pour vaches et décida de s'y installer afin de trier les plus belles feuilles, il avait de la suite dans les idées, l'honoré.

Sa tâche accomplie, l'évêque repartit et se dirigea tranquillement vers la cathédrale. Il s'approchait de l'édifice au petit trot et de là où il était, il aperçut soeur Hermine qui bravait la fine pluie pour accueillir les fidèles, non loin d'elle irella veillait.

Après avoir attaché sa belle monture, il rejoignit ses soeurs...Honoré salua, tout d'abord, soeur Hermine :

- Bonjour ma soeur, la journée n'est pas ensoleillée mais comme on dit "Pluie du matin n'arrête pas le pélerin" Honoré fit un clin d'oeil à la clerc tourangelle dont le teit était plutôt pâle...

Puis il alla étreindre sa charmante fille et lui chuchota...

- heureux de vous voir ma tendre enfant, aurons-nous l'occasion de voir votre époux?
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LE DOGME

Irella

Rattrapée par la manche, Irella rejoignit les deux jeunes femmes regardant un peu plus attentivement la femme qu'elle avait saluée. En effet, elle l'avait déjà rencontrée dans une taverne de Tours... enfin, c'est ce que sa mémoire lui renvoyait, elle n'en aurait pas mis sa main à couper ne faisant qu'une confiance très limitée en sa mémoire des visages et des noms.

Ravie de vous revoir dame Kayhan.

Sur ces entre-faits, arriva Eminence et son cavalier. Porteur d'un panier, il vint les retrouver pour les saluer.

Bonjour mon cher père, répondit Irella à l'étreinte.

J'espère le voir ce matin si ses rondes sur les remparts chinonais le lui permettent.
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Anorion2

Ce dimanche pluvieux de septembre, Anorion avait pensé pouvoir arriver avant sa tendre épouse, histoire de lui faire une agréable surprise, mais il n'était pas venu assez tôt.

Dommage...

Pas tant que cela en y réfléchissant bien ! Il pouvait retrouver sa bienaimée et passer quelques moments à ses côtés. Il rejoignit sa charmante Irella d'un bon pas, la salua, puis l'embrassa

Bonjour ma douce ! Je t'ai déjà dit que je t'aime ?
Bon dimanche à vous, Monseigneur ! Merci d'avoir veillé sur Irella pendant votre voyage.
Dames et sieurs, le bon jour à vous.

Honore.saint_cyr

On avait à peine parlé de lui qu'il arriva, Honoré n'eut pas complètement le temps de penser "quand on parle du loup on voit sa..." Qu'il était là, face à lui, l'époux de sa fille, en quelque sorte son beau-fils...Honoré lui sourit et répondit à ses salutations par ces quelques mots:

- Ah mon fils, disons que votre aimée veille autant sur moi que je ne veille sur elle, c'est un travail d'équipe agréable sans aucune contrainte, c'est ce que j'apprécie avec Irella, je me sens constamment libre, aérien, je ne sais pas si vous me comprenez ?

Et il fit un clin d'oeil à sa fille..
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LE DOGME

Anorion2

Monseigneur ! Je vous comprends parfaitement, n'en doutez pas ...
Ce n'est pas pour rien que nous nous aimons, Irella et moi.
Je suis ravi que vous vous entendiez toujours aussi bien tous les deux et de savoir que je peux compter sur vous deux pour veiller l'un sur l'autre.

Anorion gratifia son ami de son grand sourire

Vous me semblez en pleine forme. Je crois bien que cette messe va être mémorable...

Irella

Entourée comme elle l'était, Irella était aux abonnées sourires. Un baiser tendre et des mots doux...

Je crois avoir déjà entendu pareille déclaration, mais je ne m'en lasse pas, chuchota-t-elle à l'oreille d'Anorion.

Aérien, voilà comment le prélat se sentait accompagné d'Irella. L'idée l'amusa.

C'est donc ça les petites ailes qui vous poussent dans le dos? plaisanta-t-elle en répondant à son clin d'œil.

Hermine, permettez-moi de vous présenter Anorion, mon époux. Anorion, voici Hermine, diaconesse de Tours, qui était doyenne au séminaire Saint-Louis aussi. Et voici dame Kayhan.
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Anorion2

Aux paroles prononcées par son épouse, Anorion ne put s'empêcher de pencher la tête pour regarder si elle aussi n'aurait pas de ces petites ailes blanches dans le dos ...
Il sourit et fit un clin d'oeil à Irella.

Lorsqu'elle lui présenta tour à tour les deux personnes toutes proches, Anorion s'inclina.

Diaconnesse Hermine, mes hommages.
Dame Kayhan, ravi de vous connaître.

_hermine_

La jeune femme hocha la tête en guise de salut à la présentation :
Ravie de rencontrer le messire qui fait battre le coeur de ma consoeur.
Ne la perturbez pas trop aujourd'hui s'il vous plaît : elle a office à effectuer !!

Hermine sourit au messire avant de se retourner vers les sonneurs de cloches afin qu'ils envoient de nouveau une envolée de sons puissants jusqu'aux confins de la ville : aujourd'hui était dimanche, jour d'office, jour de trève dominicale.
Tous les citoyens étaient prêts à défendre leur cité. Mais est-ce que chacun se rappelait pourquoi ? est-ce que chacun se rappelait que l'origine de la discorde entre les deux duchés étaient une idée appelée "l'angevinisme" ? Est-ce que chacun se rappelait qu'il s'agissait de réaffirmer nos croyances et nos valeurs aristotéliciennes ? Ou bien est-ce que l'affirmation par les armes et la violence comptait davantage que la prière et la communion ?

La diaconesse scrutait les ruelles environnantes sourcils froncés tout en pensant que plus d'un paroissien devait sans doute simplement se demander s'il s'agissait bien de l'appel de la cathédrale (resté trop longtemps silencieux) qui résonnait à leurs oreilles.
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Louane

Louane se hâtait pour arriver avant que l'Office ne commence. Elle entendait déjà les clochent tintaient..

Enfin elle arriva aux portes de la cathédrale et aperçut sa tante Kay et non loin Hermine.

Louane était très heureuse de pouvoir retrouver la jeune femme partie quelques jours plus tôt pour Chinon.

Louane salua sa tante et Hermine d"une signe de tête tandis que cette dernière s'éloignait déjà pour officier..

En effet, le silence se fit dans l'immense cathédrale, on aurait pu entendre une mouche voler..

Louane était très attentive à ce qui allait suivre car c'était la première fois qu'elle allait assister à une messe..

Princedusud

ien arrivé à Tours.Le curé de Chinon avait déjà officié à Chinon et avait été invité par ses Confrères et Consoeurs à l'Archevêché
C'est la cotte de maille au vent,sûr de lui,tout sourire qu'il arrivait par la petite porte de service qu'il connaissait bien.

Il y avait déjà du monde à l'intérieur de la Cathédrale,tout d'abord,il se présenta vers Monseigneur Honoré,ploya le genou afin de recevoir sa bénédiction,puis ensuite salua Hermine avec un clin d'oeil,Soeur Irella qui semblait accompagnée d'un bel homme,et Kay.
Aux autres qu'il ne connaissait pas,il fit un hochement de teste.
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

_hermine_

Lorsque la pluie commença à transpercer ses vêtements et à faire trembler son corps sous un frisson glacé, Hermine fit signe aux derniers paroissiens et aux clercs d'entrer afin que l'office puisse commencer. Elle suivit les différents officiants et vint se placer devant l'autel :
Chers paroissiens, chers fidèles,
Bonjour.

Je suis heureuse de vous retrouver dans ce magnifique édifice resté trop longtemps inusité pour célébrer notre office dominical.

Nous avons la joie de recevoir parmi nous Monseigneur Saint-Cyr, ancien évêque du Mans et Soeur Irella, diaconesse de Montmirail. Leur présence nous permet aujourd'hui de célébrer une messe ensemble et c'est une joie et un honneur de pouvoir officier en leur compagnie.

Afin de préparer notre âme à la prière, à la réflexion et au recueillement, j'aimerais tout d'abord que nous récitions tous avec ferveur la prière de confession.

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Honore.saint_cyr

Honoré sourit à son beau-fils, en pensant que lui aussi avait l'air en forme, il ne manqua pas de lui en faire part:

- Vous aussi, vous me paraissez être plein d'enthousiasme, quant à savoir si la messe sera mémorable, je le souhaite sincèrement!

A peine sa phrase terminée, que sa charmante fille vînt titiller son bon père en plaisantant sur ce qu'il venait de dire à son époux, et Honoré de lui répondre:

- Avec certaines personnes les ailes m'en tombent mais avec vous, elles se déploient ma chère enfant, vous êtes mon ange-gardien!

Pendant que ça causait ferme sur les ailes et à quoi elles pouvaient servir, le frère Princedusud fit son apparition et très protocolairement il vînt s'agenouiller devant l'évêque pour lui baiser son anneau épiscopal, Honoré n'était pas habitué à ces rites mais il fit mine de rien et bénit le clerc tourangeaux en formulant:

- Et benedictio Dei omnipotentis: Patris descendat super vos et maneat semper, Amen!

C'est alors que la pluie redoubla d'intensité, Hermine estima que la patience avait ses limites, elle invita donc toute la compagnie, fidèles et clercs, à entrer dans la cathédrale puis elle leur emboîta le pas et se dirigea vers l'autel où elle entama l'office.

Les présentations terminées, elle demanda aux fidèles de réciter la prière de confession et Honoré s'exécuta sans délai:

- Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints pour les péchés que j'ai pu commettre et qui m'ont éloigné de la vertu.
Dieu puisses-tu m'accorder l'absolution et la rémission de tous mes péchés.

Amen
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LE DOGME

Irella

Le moment des retrouvailles passé et la pluie redoublant d'intensité, il fut temps de rentrer pour commencer l'office. Tous se dirigèrent donc auprès de l'autel et purent écouter Hermine qui commença la cérémonie.
A l'unisson, on put entendre la prière de la confession résonner dans toute la cathédrale.

Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints pour les péchés que j'ai pu commettre et qui m'ont éloigné de la vertu.
Dieu puisses-tu m'accorder l'absolution et la rémission de tous mes péchés.

Amen
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Nessty

La gueuse était arrivée à temps pour entendre dame Mimine annoncer l'ouverture de l'office dominicale en la cathédrale de Tours. Comme elle n'avait aucune envie d'assister à la messe à Chinon, tout simplement pour éviter d'y croiser le Prince totalement à l'Ouest, elle ne fut pas déçue en le voyant en ce lieu. Aussi resta-t-elle comme à son habitude dans le carré des pouilleux. Pour rien au monde, Nessty n'aurait raté une cérémonie de Hermine. Pour rien au monde non plus, elle n'aurait manqué une occasion pour prier le Stote afin qu'il dégage la dudununuche du trône de Touraine et qu'il rende la paix au peuple saturé par la situation.

Un simple regard sur l'assemblée et la Vilaine constata qu'une fois de plus aucun noble et aucun conseiller ducal tourangeaux n'était présent en ce jour pour honorer le Très Haut et se conformer dans la foi aristotélicienne comme au Concordat de Tours. Ceci était quand même un comble quand l'on savait que la dudununuche préférait s'adonner à ses charges d'ecclésiaste plutôt que de répondre aux affaires politiques.

Nessty se signa et mit un genoux à terre pour suivre l'office dans le silence le plus total. Promis aujourd'hui, elle n'irait pas vérifier s'il y avait des tétards dans les bénitiers. Elle n'avait guère le coeur à cela.

Lamentin

Cela fessais quelques semaines qu'il n'avais pas assisté a une messe, et il espérait que son implantation à Loches lui permette de renouveler son plaisir à Aristote. Hier il était passé devant la cathédrale, qui ne semblait pas accueillir un office, mais ce lundi les portes étaient ouvertes, il s'y précipita donc et prit place dans le lieu de culte.
Lamentin récita la confession :

Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints pour les péchés que j'ai pu commettre et qui m'ont éloigné de la vertu.
Dieu puisses-tu m'accorder l'absolution et la rémission de tous mes péchés.

Amen

Et écouta la suite de la messe.

Anorion2

Anorion entra dans l'édifice majestueux à la suite de ses amis.
Il se signa au passage et alla s'installer parmi les ouailles.

Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints pour les péchés que j'ai pu commettre et qui m'ont éloigné de la Vertu.
Dieu, puisses-tu m'accorder l'absolution et la rémission de tous mes péchés.
Amen

_hermine_

La prière de confession récitée, la diaconesse s'avança vers le lutrin où était déposé son livre des vertus :

Chers paroissiens, chers fidèles,
J'ai choisi aujourd'hui une lecture tirée de la "Vita d'Aristote". Il s'agit d'un passage où le prophète aborde le sujet de l'Amitié, la "réception chez Polyphilos" :

Citation:

Aristote avait été invité à une réception chez [...]Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. [...]
Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. [...]

C'est un de mes passages préférés du Dogme. Certains d'entre vous l'ont peut-être déjà entendu lors d'un office précédent que j'aurais célébré. Cependant, je vous rassure, ce n'est pas moi qui vais me charger de l'homélie qui va suivre !
Je vais laisser la place à Monseigneur Saint-Cyr qui saura, j'en suis certaine, trouver les mots qui sauront tous nous toucher.

Hermine se retourna tout sourire vers le prélat et l'invita à s'avancer afin de prendre sa place.
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Othilie

C'est franchement en retard qu'Othilie pénétra dans l'édifice religieux.
Une malencontreuse ornière avait eu raison d'une roue de sa charrette, décidément le voyage n'était point fait pour elle.
Elle s'assit sur le blanc le plus proche pour écouter l'homélie qui allait suivre.

Honore.saint_cyr

Après que la plupart des personnes présentes eurent récité la prière du pardon, Hermine reprit le cours de l'office en lisant un extrait de la vita d'Aristote. Honoré l'écouta relgieusement et quand elle précisa que c'était un de ses passages préférés, l'évêque opina discrètement du chef pour approuver car lui aussi y était très sensible.

Puis, Hermine céda gentiment sa place à Honoré qui la gratifia d'un large sourire et la remercia.

- Merci Soeur Hermine!

L'évêque s'installa derrière l'autel et tourna quelques parchemins...

-« Mes amis, mes enfants, je vais donc prendre la parole en ce dimanche 26 septembre MCDLVIII et c’est avec grand plaisir que j’officie une messe en la cathédrale de Tours, je remercie les clercs de Tours, et plus particulièrement sœur Hermine, de nous avoir si aimablement accueillis, Irella et Moi.

- Depuis quelques jours, nous sommes entrés dans la phase automnale de nos saisons successives et je désirerais aborder cette période tant redoutée de façon à ce que vous la regardiez d’un autre œil. Durant l’automne, la végétation meurt en beauté en même temps qu’en générosité, dans une dernière montée d’énergie avant le repos hivernal, qui n’a jamais été fasciné par les couleurs vives dont les végétaux se parent ? En cette époque de l'Action de grâce, on a recueilli, récolté, engrangé les fruits de la Terre en abondance.

Honoré fit découvrir aux fidèles le contenu de son petit panier en osier :

- Mes amis, mes enfants ; voyez ici des feuilles de vigne, nous sommes en pleine saison des vendanges, le vin de Touraine est connu dans les contrées les plus retirées, je ne vous apprendrai rien en vous disant que les vignes sont des arbrisseaux sarmenteux de la famille des Vitaceae. Ce sont des plantes du genre Vitis largement cultivées pour leur fruit en grappes, le raisin, dont on tire un jus, le moût, qui devient du vin après fermentation.

- Mes amis, je vous suggère de faire sécher les feuilles de vigne entre deux parchemins pressés sous un gros livre, elles seront ainsi conservées comme le gage d’une amitié sincère qui j’ose l’espérer, nous unit tous autant que nous sommes, le frère Princedusud vous les offrira à la fin de l’office.

- Pour en revenir au raisin, il est un fruit d’automne par excellence, il a mûri durant l’été, il n’est pas superflu de remercier notre créateur pour les bienfaits qu’il nous a apportés et il faut que nous le fassions de la plus belle manière qui soit, c'est-à-dire en prenant exemple sur celle qui nous ressource, mère nature, et faire preuve d’altruisme du latin "altrus" qui signifie "l’autre", L’amitié étant une de ses nombreuses facettes.

- Dans l’Ethique à Nicomaque, Aristote explique que la seule véritable amitié est l'amitié vertueuse. Cette dernière est recherchée par tout homme, même si tout homme ne la rencontre pas nécessairement. Selon le philosophe, elle peut avoir lieu entre deux individus d'« égale vertu » et se distingue de l'amour en cela que l'amour crée une dépendance entre les individus. L'ami vertueux, c'est-à-dire véritable, est le seul qui permet à un homme de progresser car l'ami vertueux est en réalité le miroir dans lequel il est possible de se voir tel que l'on est. Cette situation idéale permet alors aux amis de voir leur vertu progresser, leur donnant ainsi accès au bonheur et qui est, pour Aristote, la plus importante.

Aristote pose ainsi l'amitié véritable comme pré-requis indispensable pour accéder au bonheur.

Une relation d'amitié est une sympathie durable entre deux personnes. Elle nait généralement de la découverte d'affinités ou de points communs : plus les centres d'intérêts communs sont nombreux, plus l'amitié a de chances de devenir forte.

Une relation d'amitié peut prendre différentes formes, passant souvent par l'entraide, l'écoute réciproque, le soutien, l'échange de conseils ou le partage de loisirs. Elle implique souvent un partage de valeurs morales communes.

Nous pouvons retenir de ce message, d’une part que l’ami tel que nous devons nous le représenter, le vrai, n’est pas celui qui abondera dans notre sens à chaque fois, il n’est point celui qui flattera notre égo, il n’est point celui qui nous trahira, il est celui qui sera notre alter ego, notre frère, notre père, mieux notre compagnon. Celui qui ne doutera pas de nous et nous ne douterons point de lui, même si l’amitié est parfois mise à rudes épreuves, nous reviendrons toujours à l’origine de cette relation.

- Je terminerai en vous disant qu'n lien indéfectible unit les vrais amis pour toujours, ce que nous confierons à un ami, nous ne le confierons pas à une autre personne, lui est à même de nous comprendre, sans juger.
De tous les sentiments qui favorisent l’échange, c’est sans aucun doute l’amitié qui est le plus authentique et le plus honorable.

Honoré rassembla ses parchemins et se mit en retrait afin de laisser Hermine poursuivre..
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LE DOGME

Falco.

Parvis puis Cathédrale

Deux cavaliers au ptit trot salis de boue et trempés arrivent en vue de la Cathédrale. La route fut longue depuis le Berry et la météo exécrable.
L'un file vers Chinon, l'autre fait tinter les pavés urbains.
L'inverse aurait été préférable quand au qui fait quoi, mais Aristote est un farceur.

C'est donc Falco sur son palefroi et en harnois léger qui chahute le pavage ainsi que quelques mémés , pressé de trouver l'abris de la Cathédrale.
Ignorant totalement la cérémonie sortant de l'ordinaire qui y a cours, croyant à juste titre le batiment desert comme d'habitude.

Etant en froid trés prononcé avec le Curé de Chinon pour cause de baptême refusé, il a décidé de prier un coup ici plutot que de courir le risque de tomber sur le bonhomme.

Surtout aprés avoir laissé en faire part une déclaration de Foi en l'Aritotélicisme Réformé sur le vantail.
PrinceduSud n'est plus à ses yeux qu'une sorte de gibier sur patte à peine protégé par son statut de vassal d'un noble de Touraine.

Prier, donc!
Car son voyage en Berry fut plus productif que prévu grace à une dose de chance qu'en bon croyant il attribue au Trés Haut.

Mantel violet constellé de gadoue fines comme étoiles sombres ouvert sur une brigandine piquetée de rouille par la bruine, il saute de selle et lie son cheval à un des anneaux de la façade.

Aux portes est accroché un tronc pour les dons, il y plante son épée et y accroche son écu.
Point que Dieu se formalise qu'il entre en armes ou non, il est homme respectueux des usages des autres croyants, quels qu'ils soient.

Sait on jamais, qu'il ne soit pas seul à hanter ce navire pour une fois..

Le vantail claque, rabattu par un courant d'air tiéde des plus agréable.

Nom d'un Cardinal en Jupons, bien la premiére
fois que cette foutue baraque
n'est pas
glacée!
Oups!...

Encens et cathédre, autel immaculé, plébe en grande tenue, soutanes de tout grades en veux tu en voilà..Un sermon qui s'achève et lui qui en laisse tomber son gantelet.

Kabadong...Diling....Diling

Evidement, c'est en spluitchant à cause de l'eau de ses bottes qu'il se faufile sur un banc.
PrinceduSud est la..Ainsi qu'Hermine, car Aristote est farceur, ne l'oublions pas.
Les autres Prélats il ne les connait pas mais le solennel de la cérémonie est omniprésent.
Pourquoi ce jour la? Ici? Maintenant?
Stoîque dans l'épreuve et n'ayant pas eu la présence d'esprit de fuir, il serre la machoîre.
Quand on met le pied dans un traquenard pareil, il faut le déguster jusqu'au bout...

Conformément à sa foi habituelle il désirait calme et face à face avec ses doutes.
Puis errer en regardant les abbsidioles dédiées à tel ou tel Saint, offrant un cierge ou une offrande selon l'humeur etle plaisir d'éclairer un espace trop terne.

Ceci est peut être la derniére Messe célébrée par des gens de l'Eglise à laquelle il assiste.
Les stances filent à l'abris de son front ridé.

Au nom du Très Haut, Amen.

1. Il n’est de Dieu que Dieu.
2. En disant : « croyez en moi », le très Haut a voulu que la vie entière des fidèles fût l’antichambre du Ciel.
3. Cette parole ne peut pas souffrir des prescriptions d’une Autorité, telles qu'elles sont exigées par le prêtre et le seigneur. Aucune prescription d’Homme n’est légitime.
4. Le Très haut transmet ses commandements par les rêves et par le verbe.
5. C’est pourquoi le vrai croyant doit se défier de ceux qui usurpent la parole divine, et ce jusqu’à l’entrée dans le royaume des cieux.

Il ne reste plus qu'à écouter.
En se faisant oublier , bien calé parmis la petite assemblée de fidéles.

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_hermine_

Pendant la prière de confession, l'église avait continué à se remplir. Elle avait écouté avec attention l'homélie de Monseigneur Saint-Cyr, laissant son regard errer sur l'assemblée présente. A la fin de l'intervention de l'évêque, un retardataire se glissa à l'intérieur de l'édifice et prit place.

Hermine scruta la silhouette, croyant tout d'abord se tromper sur la personne qui venait d'entrer. Néanmoins, elle dût se rendre à l'évidence : il s'agissait de messire Falco ; celui-là même qui avait tenté de les corrompre avec Prince pour obtenir certificat de baptême. Celui-là même qui n'avait pourtant pas montré une once de Foi à chaque instant de leurs rencontres ; préférant la provocation facile aux démonstrations d'Amitié.

Que pouvait-il bien venir faire ici ? La diaconesse, après un instant de surprise, n'eut qu'une seule réponse : l'homme avait sans doute pris conscience de son égarement et venait pour s'amender, demander le Pardon au Très-Haut. Elle sourit, ravie de le voir s'installer.

Chers fidèles, je vous invite maintenant à réciter le Credo.
Prions tous ensemble et renouvelons notre attachement à Notre Créateur :

Lorsque la prière fut récitée, Hermine reprit la parole un court instant :
Soeur Irella a également préparé une intervention. Je lui laisse donc dés à présent la parole.
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Anorion2

Anorion récita le credo en même temps qu'Hermine :

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des Péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN

Irella

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Une fois qu'Hermine et les fidèles terminèrent le credo, Irella fut invitée à s'approcher de l'autel.

Merci ma sœur.

Mes frères, mes sœurs,

Nous voici au seuil de l'automne. J'ai envie de vous dire que c'est surement un des moments de l'année où nous réalisons le mieux que la roue du Temps tourne inlassablement.

Dans cette dernière montée d’énergie avant le repos hivernal, les couleurs changeantes se mêlent, s’entrechoquent, se contrarient comme sur la palette d’un peintre fou. Cependant, la nature qui semble mourir est pour l'homme l'occasion de renaître intérieurement. Mais pour qu'il y ait naissance, il faut qu'il y ait semailles. En ce moment même, nous travaillons la terre pour semer les graines avec la promesse d'abondance pour la prochaine récolte et l'espoir que la terre continue de nous donner ce dont nous avons besoin. C'est aussi à l'automne que l'on sème la graine du futur.

Ce que l'on a engrangé cet été et les récoltes à venir, ce sont les fruits de nos actions passées bénéfiques, celles qui ont donné de bons fruits qui peuvent être récoltés. On récolte ce que nous avons semé, et on se prépare à laisser dans l'obscurité de l'année ce dont on n'a plus besoin. Certes, nous ne pouvons pas changer le passé, mais nous pouvons l'utiliser à bon escient, pour qu'il devienne un guide pour notre avenir.

Irella fit une petite pause avant de conclure en levant les paumes vers le ciel.

Nous nous rendrons compte alors qu'il n'y a jamais de fin mais un perpétuel renouvellement, que par-delà les changements il y a la continuité d'une Vie éternelle.

Irella fit un petit pas en arrière et de côté et sourit à Hermine et Prince à qui elle céda la place.
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Honore.saint_cyr

Les fidèles et les clercs officiants restèrent suspendus aux lèvres d'Hermine durant un bon moment, qu'est-ce qui avait pu perturber la diaconesse de Tours? Il y avait bien cet homme peu discret qui était entré dans la cathédrale....,Honoré ne sut s'il était à l'origine de la longue interruption, possible pensa-t-il mais l'évêque supposa qu'Hermine était comme lui, elle appréciait, légitimement, qu'on l'écoutât avec attention...

Enfin, elle se mit à réciter le crédo et Honoré la suivit dans le tempo:

"Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des Péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN "

Ensuite, elle céda sa place à Irella qu'Honoré prit grand plaisir à écouter...
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LE DOGME

Falco.

Merci mon Dieu! J'ai échappé à ce genre de culte de victimes!

Il ne peine pas trop à rembobiner la pelote jusqu'à son début.
L'office suit une mécanique prévisible et si l'autre andouille ajoute un couplet sur l'automne comme allégorie il va lui jeter une de ses bottes trempées.

L'automne est une saison parmis quatres, elle rythme le labeur des paysans, sonne la fin des galops ravageurs sous le soleil d'été.
Les chevaux valent rien dans la glaise et le fantassin guère mieux sous le crachin. Trop de travail aux champs pour lever de grandes armées..

En quoi les actions faites en septembre sont elles plus bénéfiques que celles de mai ou de mars?
Ces gens la passent leur temps à ranger selon des échelles de valeurs futiles chaque personne et acte.

Seul Dieu est juge.
Et le Croyant se garde de l'Orgueuil .

Quand le choeur dissonant du credo passe de bouche en bouche il léve les yeux au ciel.

Foutrentraille!...Vous créez des hérétiques comme le chien etronne et voudriez qu'ils louent le nom de votre Eglise sitot qu'ils s'adressent à Dieu?

Droit sur son banc, des flaques s'étalant à ses pieds, il grommelle.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
En ses trois Prophètes, puisse t'il en venir d'autres.

Hermine l'a repéré. Heureux qu'il n'y ai qu'elle et que les autres soient étrangers. Il a répondu au regard désapprobateur avant d'écouter les mots creux.
Et ils s'etonnent que la cathédrale soit vide?
Même pas un noble de Touraine ou un bourgeois dévôt.
L'Eglise est...Que disait cet ouvrage lu en Languedoc?Ah oui!

"Je ne vois qu’orgueil et fatuité des citoyens, qui se réjouissent de la contemplation de leur propre image, et qui se persuadent de vivre dans la perfection physique, morale et politique. Ceux-là deviendront les plus laids, les plus difformes d’entre tous à mesure qu’ils vieilliront ; ils finiront fous de désespoir d’être rendus à l'état de monstruosités rampantes, larves visqueuses qui n’ont plus rien d’humain."Un sacré rigolo l'Aristote!

Avec beaucoup de bol, cet office si long aura donné le temps à l'ondée de filer plus loin.
Mais la prochaine fois, s'il veut prier alors qu'il pleut à vaches qui pissent, il se trouvera une chapelle, voire une croix abritée par un arbre!

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Honore.saint_cyr

La fin de l'office approchait, il était prévu que ce soit le frère Princedusud qui s'en chargeât. Honoré souleva le petit panier en osier afin de lui remettre pour la distribution des feuilles de vigne, l'évêque jeta un regard alentour mais il ne repéra pas le curé de Chinon, où était-il donc passé?

Qu à cela ne tienne, se dit Honoré, je vais m'en occuper! Et le prélat alla chuchoter sa décision dans l'oreille d'Hermine...

L'évêque s'installa devant l'autel pour recevoir les fidèles qui désiraient partager cet instant de communion mais avant il dit quelques mots:

- Il me tient à coeur d'exprimer ma gratitude à ceux qui sont venus assister à cet office que nous avons préparé de concert avec les clercs tourangeaux,après la communion Hermine prendra une dernière fois la parole.

- J'ajouterai que les sermons doivent nous inciter à la réflexion, à la remise en question mais sachez que quoi qu'il arrive nous possédons tous notre libre arbitre, seul le Tout-Haut sera en mesure de juger nos actes lorsque nous trépasserons et que nous serons devant lui.

- Je n'ai qu'un conseil à vous donner, puissiez-vous y puiser le meilleur pour obtenir votre sauf-conduit pour le paradis solaire!

Honoré ne put s'empêcher de sourire en pensant que sur terre, les laissez-passer s'octroyaient plus souvent en période de guerre , au fond se dit Honoré, l'humain est continuellement en conflit avec lui-même et c'est Dieu qui lui accordera un sauf-Conduit avec une destination précise...il se racla la gorge et poursuivit:

Puisse la Fraternelle sagesse infinie d’Aristote nous illuminer dans la gloire du Très-Haut!

Honoré procèda à l'élévation, il prit le pain le rompit et lui rendit grâces, puis, il prit le calice rempli de vin et lui rendit grâces, il invita les fidèles à venir partager les offrandes en disant:

-« Heureux les invités au repas du Tout Haut ! »

Il attendit que les fidèles vinssent vers l'Autel, il leur offrit un morceau de pain et une feuille de vigne:

-« Allez dans la paix d’Aristote, donnez-vous chacun un signe de paix et d’amitié, au nom de la fraternité aristotélicienne ! »

Le prélat invita les fidèles à s'embrasser et à se faire des accolades amicales, lui-même se dirigea vers Anorion et Irella pour les étreindre, ensuite, il fit une accolade fraternelle à Hermine et finit son tour en serrant chaleureusement les mains de toutes les autres personnes.
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LE DOGME

Irella

Honoré procéda à la bénédiction du pain et du vin et appela les fidèles à communier. Chacun put recevoir le pain et repartit avec sa feuille de vigne.
Dans un conte qu'elle avait entendu, certains en faisaient des attributs vestimentaires. Ce jour encore, en prenant la feuille, elle se fit la remarque qu'on ne devait pas pouvoir cacher grand chose derrière un aussi petit accoutrement.

Comme il aimait à le faire, le prélat proposa à tous d'offrir un geste d'amitié à son prochain. D'étreintes chaleureuses en accolades amicales et fraternelles, de poignées de mains en baisers les uns et les autres se déplacèrent puis rejoignirent une place afin d'écouter la fin de l'office. .
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_hermine_

Hermine communia avec joie avec chacun des paroissiens présents. Lorsque tout le monde eut regagné sa place elle prit une dernière fois la parole :
Merci à tous d'être venus aujourd'hui pour participer à cette messe.
J'ai eu grand plaisir à officier icelieu, en votre présence, en compagnie de Monseigneur Saint-Cyr et de Soeur Irella.

Je souhaiterais juste ajouter une petite chose : l'archevêché reste ouvert à tous.
Si vous aimez aider votre prochain,
Si vous savez écouter, tendre la main,
Si votre Foi est votre guide au quotidien
Rejoignez-nous !

Les moyens de soutenir les valeurs aristotéliciennes sont nombreux : prêtre, diacre (qui, je le rappelle, permet d'avoir une vie de famille), acolyte, bedeau, etc.... Renseignez-vous, n'hésitez plus...
L'Eglise a besoin de Vous !

En espérant vous retrouver très bientôt,
Je vous souhaite à tous une excellente semaine
Puisse Aristote guider chacun de nos pas.
Amen !

La diaconesse sourit, soupira d'aise et, alors que l'église commençait à se vider, se tourna vers les clercs afin de les remercier. D'ici peu leurs chemins seraient sans doute séparés et cet office commun serait un bien beau souvenir à évoquer.
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Falco.

Quand chacun se léve, il faut se lever.
Par contre quand un homme vient à vous et vous tend la main, on est en droit de ne pas la prendre.

Son regard est explicite tout comme sa main gauche refermée sur le moignon du bras droit.

Qui es tu?
De quel droit?

Il refuse leur communion car elle est entachée d'un mal profond.
Nul ne peut prétendre à intercéder entre Dieu et le croyant.

A Hermine il prend la peine de murmurer.
Vous perdez plus que vous ne gagnez. Ou sont les fidéles?
Ma Maison vous est ouverte pour en débattre autour d'un vin ou d'une tisane, m'dame.

Il quitte les bancs en toute normalité de Cartel.
Trempé, boueux, mais avec l'assurance sereine de qui marche dans les bonnes bottes.

Vous préchez des convertis..Vous prechez une Foi stérile.
Laissez nous entendre Dieu sans votre brouhaha.

Tant à faire...
Et ces gens la comme ennemis à ses devoirs.
Cependant il ne désespére pas d'en convaincre un ou deux de lui foutre la paix et de continuer à servir la Touraine.
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_hermine_

Alors qu'elle s'apprêtait à quitter l'édifice, Hermine vit Falco s'approcher d'elle pour lui murmurer des paroles incompréhensibles. Elle s'arrêta, saisie ; le regarda attentivement, réfléchit tout de même aux mots prononcés sourcils froncés et lui répondit enfin :
Mais de quoi parlez-vous messire Falco ? Perdre ? Gagner ?
Où vous croyez-vous ? vous avez sans doute perdu la raison !

Peut-être êtes-vous souffrant ?
Vous sentez-vous faible ? fiévreux ?

Nous ne sommes pas dans une lice ici, je ne mène pas de combat. Vous m'avez confondue avec un soldat !

La diaconesse ne put s'empêcher de sourire à cette idée : la ressemblance avec un militaire étant tout de même des plus éloignées...

Quelle est donc cette agressivité qui vous anime cher Messire ? Auriez-vous gardé quelque rancune que vous ne parvenez à résoudre ?
Du coup, il vous faut trouver quelqu'un pour supporter votre colère ?

Vous vous méprenez et n'avez pas compris l'essence même du message ; ou peut-être préférez-vous l'occulter : il parle d'Amitié, d'Amour, de famille, de Père, de Créateur, d'Enfants, de Foi, de don de Soi, d'Humilité, de bonheur simplement...
Mais certainement pas de combat !...

Vous semblez quelque peu sourd messire : vous voulez entendre Dieu ? En effet, je suis certaine que cela vous ferait le plus grand bien de comprendre que nous sommes tous, ici, Ses Enfants ; juste Ses Enfants...

Hermine salua messire Falco et quitta l'édifice pour rejoindre Irella et Monseigneur Saint-Cyr afin de partager quelques derniers moments agréables en leur compagnie avant leur départ.
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Princedusud

Citation:

Vous connaissez toutes et tous ce visage familier,ce chinonais de naissance qui a oeuvré pour le bien-être de TOUS à Chinon.
De part son investissement personnel,faisant abnégation de sa personne,il a oeuvré pour Chinon et s'est beaucoup investi dans la justice et l'Eglise.

Nous avons perdu un Frère et sommes tous très éprouvés par son départ précipité,nonobstant,nous continuons nos charges respectives car nous tenons trop à chacun d'entre vous.
La cérémonie des Funérailles officielles selon le rite Aristotélicien aura lieu le:

Le Jeudi 28 Octobre

En la Cathédrale de TOURS.Après la cérémonie,nous l'accompagnerons jusqu'à sa dernière demeure au cimetière de Chinon.
Je me sens un peu orphelin mais Dieu a dit "Memento mori" Souviens-toi que tu es mortel et si nous vivons dans la vertu,on ne doit craindre la mort,d'ailleurs Dieu n'abrège les jours de vertu sur la Terre que pour les allonger dans le ciel.

AMDG,En ce jour de grâce de 25 Octobre MCDLVIII

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Princedusud

Le glas annonçait des funérailles à la Cathédrale...

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Les rangs de la Cathédrale étaient remplis,Sa Marraine Othilie,La famille et les amis proches étaient assis au premier rang.Prince était vêtu d'une chasuble de deuil

.......................................

Il s'installa derrière le pupitre et se tourna vers l'assemblée

Mes biens chères soeurs,mes bien chers frères,l'homme fait de terre et d'eau est par nature attiré par le centre de la terre,mais l'amitié vraie élèvera son âme et si elle est digne de rejoindre le Seigneur,elle ne s'enfoncera pas comme le corps vers le feu des enfers mais au contraire,elle trouvera sa vraie nature qui est de s'élever vers nostre Seigneur.

Après ces paroles ,le cercueil fît son entrée dans l'église porté par quatre hommes vêtus de noir et s'arrêta en face de l'autel.

Après tous nos regards qui ont croisé le sien,qu'il puisse enfin voir le tiens, Seigneur.

Seigneur ne détourne pas ton regard de nostre Ami et Frère

Après l'amitié qu'il a reçu et qui a guidé sa vie,accorde lui l'amitié ultime qu'est la tienne Seigneur.

Seigneur ne détourne pas ton regard de nostre Ami.

Après les peines et les larmes qui ont obscursi sa vie,illumine sa route pour l'éternité.

Seigneur,nous tournons vers toi nos espoirs à l'heure où disparaît le corps de l'Ami qui nous est cher.

Accorde-nous l'espérance de le revoir ,auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Amen!

Au pied du cercueil se trouve un panier en osier où chacun déposera s'il le souhaite un présent.Le contenu de cette corbeille sera destinée aux nécessiteux.Il y avait déjà un médaillon d'Aristote et trois fruits.Prince repris la parole:

Frères et Soeurs,si nous sommes ici,c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine.C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y eu de bien dans la vie de nostre Frère et de lui demander de lui faire bon accueil.
C'est aussi au nom de nostre Saincte Eglise Aristotélicienne et Romaine que je rend hommage au Frère Estelan,celui qui a transmis la Foy sur nos terres tourangelles.

Prince descendit de l'autel et se dirigea vers le cercueil afin d'allumer quatre cierges tout autour.Une fois le dernier allumé,il regarda le cercueil et dit:

..................

L'Amitié est la lumière du monde,c'est la flamme qui réchauffe nostre coeur.
Qu'elle éclaire maintenant la route de Nostre Ami Estelan et le conduise maintenant au Royaume de Dieu.
Frère Estelan,nous déposons cette croix Aristotélicienne sur ton cercueil.
Que cette croix soit pour toi, signe de salut et de vie éternelle.

...............................

Après ces quelques paroles,Prince invita l'assemblée à se lever et à défiler devant le cercueil pour rendre un dernier hommage en offrant quelques présents.

Il fit signe à Othilie de venir pour l'éloge funébre.Il régnait un silence cérémonieux...
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

John.cage

john était là, dans le public de cette massive cathédrale de tours, pour dire un dernier au revoir à estelan. bien qu'il fut de son vivant diacre de chinon, ce n'est pas en tant qu'ecclésiastique qu'il avait eu affaire à lui, mais bien en tant qu'avocat du dragon. estelan avait fait partie de la première promotion des diplômés lors de la reprise des cours à l'université du dragon, tandis que john faisait partie de la dernière session en date. en attendant le début des cours, il avait écrit à estelan, et leurs échanges épistolaires laissaient augurer d'une belle collaboration juridique. mais voilà, la vie en avait décidé autrement

Othilie

Othilie s'approcha du lutrin, ouvrit le Saint Livre .

Citation:

Livre de l’Éclipse
Chapitre VI - « Le soleil »
….
4 Quelques instants plus tard, j’entendis un concert de battements d’ailes. Je levai les yeux et vis un magnifique spectacle: sept anges étaient en train de se poser sur la terrasse bleue. Je reconnu l’Archange Michel, saint patron de la Justice, en armure, tenant en main une magnifique épée et un grand bouclier aux merveilleux ornements. Mais mes connaissances théologiques étaient limitées et je demandai, non sans honte à qui j’avais affaire. Je m'attendais à entendre quelque reproche, mais ce ne fut pas le cas. Tous me regardèrent d’un regard plein de douceur et d’amour.

5 L’un d’eux s’avança et me dit: “Je suis Georges, Archange de l’Amitié. Et voici Gabriel, Archange de la Tempérance, Michel, Archange de la Justice, Miguaël, Archange du Don de soi, Galadrielle, Archange de la Conservation, Sylphaël, Archange du Plaisir, et Raphaëlle, Archange de la Conviction. Nous sept, sous les ordres du prophète Aristote et du messie Christos, sommes chargés de guider les humains sur le chemin de la vertu, qui les mène vers Dieu et Son Paradis.”

6 J’avais en face de moi les sept humains les plus importants de l’histoire, exception faite d’Aristote et de Christos. Devant un tel privilège, je ne pus que me prosterner à leurs pieds, face contre terre. Mais Georges me dit: “Ne te prosterne pas devant nous : nous ne sommes en définitive que des humains. Seul Dieu mérite cela. Nous sommes Ses humbles serviteurs, accomplissant Sa divine volonté. Mais viens avec nous, car l’heure est bientôt venue de faire le choix. Nous sommes là pour te mener au soleil.”

Sypous

La jeune femme referma le livre avec douceur:

Estelan, a entrepris un dernier et beau voyage, accompagné des 7 archanges.
Je suis persuadée que notre ami et Bien-aimé Filleul a trouvé sa place auprès des prophètes car Dieu dans sa grande miséricorde ne détourne pas Son regard de l'homme qui lui a donné son amour.
Ce jeune homme, discret a œuvré de tout son cœur pour l'amour de son Prochain .
Je l'ai connu tout jeune et démuni, 2 miches de pain et quelques écus garnissaient sa besace.
Grâce à son courage, malgré sa santé fragile, il est parvenu à acquérir une boulangerie et travaillait nuit et jour pour proposer du pain à bas prix aux plus pauvres d'entre nous.
Et nous le retrouvions, le dimanche en la Collégiale Sainte Mexme , souriant et ravi d'accueillir ses ouailles.
Malheureusement, son corps affaibli n'a pu supporter la lourde charge ducale qu'il souhaitait mener et c'est bien triste qu'il a été contraint d' y renoncer.
Nous nous souviendrons d'Estelan comme un homme juste et bon et cette belle âme trouvera sa place auprès du Très-haut pour y vivre dans un éternel bonheur.

Dieu l'a conduit jusqu'à nous mais il temps pour lui de retrouver le giron de notre Créateur.

Othilie déposa sur le cercueil un rameau de chèvrefeuille ,symbole de l'amour fraternel, puis invita les amis du Défunt à lui rendre un dernier hommage.

Princedusud

Après qu'Othilie ait fait l'éloge funèbre.On sentait une certaine émotion dans l'assemblée.
Prince les yeux brillants prit la place de Othilie pour prendre la parole:

Vous voudriez connaître le secret de la mort.
Mais comment le trouverez-vous sinon en le cherchant dans le coeur de la vie ?
La chouette dont les yeux faits pour la nuit sont aveugles au jour ne peut dévoiler le mystère de la lumière.
Si vous voulez vraiment contempler l'esprit de la mort, ouvrez amplement votre coeur au corps de la vie.
Car la vie et la mort sont un, de même que le fleuve et l'océan sont un.
Dans la profondeur de vos espoirs et de vos désirs repose votre silencieuse connaissance de l'au-delà ;
Et tels les grains rêvant sous la neige, votre coeur rêve au printemps.
Fiez-vous aux rêves, car en eux est cachée la porte de l'éternité.
Votre peur de la mort n'est que le frisson du berger lorsqu'il se tient devant le roi dont la main va se poser sur lui pour l'honorer.
Le berger ne se réjouit-il pas sous son tremblement, de ce qu'il portera l'insigne du roi ? Pourtant n'est-il pas plus conscient de son tremblement ?

Car qu'est-ce que mourir sinon se tenir nu dans le vent et se fondre dans le soleil ?
Et qu'est-ce que cesser de respirer, sinon libérer le souffle de ses marées inquiètes, pour qu'il puisse s'élever et se dilater et rechercher Dieu sans entraves ?

C'est seulement lorsque vous boirez à la rivière du silence que vous chanterez vraiment.
Et quand vous aurez atteint le sommet de la montagne, vous commencerez enfin à monter.
Et lorsque la terre réclamera vos membres, alors vous danserez vraiment.

Seigneur Dieu,
Donnes-nous la paix, puisque tu nous as tout donné.
Donnes-nous la paix du repos,
la paix qui n'a point de soir.
Le septième jour ne comprend pas de soir
et n'a pas de couchant puisque tu l'as sanctifié
pour qu'il dure toujours.
et si toi, au terme de tes oeuvres très bonnes,
que tu as faites pourtant dans le repos,
tu t'es reposé le septième jour,
c'est pour nous dire d'avance par la voix de ton livre
qu'au terme de nos oeuvres,
qui sont très bonnes
du fait même que c'est toi qui nous les a données,
nous aussi au firmament de la vie éternelle
nous nous reposerons en toi.

Toi, tu m'as vu,

Tu m'as aimé dans le pays des ombres,
et tu ne pourrais ni me revoir,
ni m'aimer dans le pays des immuables réalités?
Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens
comme elle a brisé ceux qui m'enchaînaient
et quand un jour que Dieu connaît et qu'il a fixé,
Ton âme viendra dans le ciel où t'a précédé la mienne,
ce jour-là, tu reverras celui qui t'aimait et qui t'aime plus encore.

Tu me reverras donc,
transfiguré par l'extase et le bonheur,
non plus en attendant la mort,
mais en avançant d'instant en instant,
avec toi qui me tiendras par la main,
dans les sentiers nouveaux de la lumière et de la vie,
buvant avec ivresse, auprès de Dieu,
un breuvage dont on ne se lasse jamais
et que tu boiras avec moi.
Essuies tes larmes et ne pleures plus,
si tu m'aimes.

Puis,Prince retourna sur l'autel face au cercueil:

Frère Estelan,nous déposons ces présents sur ton cercueil,signe de nostre amitié,signe de nostre prière,signe de nostre coeur.

Je dépose un anneau de Saint-Louis,preuve de mon attachement et aussi la reconnaissance d'un Frère Théologien dont tu avais déjà la trempe mesme si tu n'a pas eu le temps de le recevoir.

Les yeux brillants,il se reprit et s'adressa alors à l'assemblée:

Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses:
Le souvenir d'un Ami Aristotélicienne qui vient de nous quitter.D'un homme bon et généreux qui avait une histoire unique avec Dieu.Qui était entouré de tendresse par Dieu,Sa Marraine,ses Frères de la Saincte Eglise et ses amis.Nous voici nombreux dans cette église,autour de toi,Estelan pour prendre conscience de ce lien d'amour qui t'a toujours uni à Dieu,qui unit Dieu à chacun d'entres nous,à tout instant puisque Dieu est omniprésent et omniscient.

La mort viendra pour chacun de nous.Pour les uns,tôt,pour les autres plus tard.Pour les uns dans leur jeunesse,pour les autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient:

"Soyez prêts,soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure"

Nostre présence ici est prière.Comme le bon larron,nous invoquons Aristote afin qu'il mesure les péchés de notre Frère pour que le Seigneur le reçoive en son Paradis.

Je laisse maintenant ceux qui l'ont connu, parler de lui...
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

John.cage

sans être vraiment sûr qu'il pouvait dire qu'il avait connu estelan, john se leva à l'appel du curé

je n'ai pas vraiment connu estelan, en fait je ne suis arrivé à chinon que quelques semaines avant sa mort. mais j'ai quand même eu le temps de correspondre avec lui, car j'avais pour projet d'intégrer l'université du dragon pour devenir avocat, alors que lui était le seul avocat du dragon présent dans le duché. il avait pour projet de créer un barreau d'avocat pour la touraine ainsi que de modifier les imperfections qui selon lui se trouvaient dans notre coutumier. j'aurais été fier de pouvoir collaborer avec lui une fois mes études terminées et mon diplôme obtenus, mais les mystères de la vie et de la mort en ont décidé autrement. estelan est maintenant dégagé de toutes ces tracasseries terrestres, puisse-t-il veiller sur nous depuis le paradis solaire, entre deux discussions juridiques avec le bienheureux cicéron, saint arnvald et l'archange michel. j'espère également que son souvenir nous permettra de réaliser les projets qu'il n'a pas pu mener à bien.

Altaiir

Assis à la première rangée de bancs en face de l'autel, s'étant revêtu d'une tenue noire pour ce jour si sombre et triste, l'encapuchonné avait tenu à venir pour rendre hommage à un homme qu'il n'a pas connu personnellement mais pour toutes les bonnes choses qu'il a fait pour la Touraine, pour les autres.

Tandis qu'il écoutait d'une oreille attentive les saintes paroles de Prince dont la mine était vraiment attristée, les yeux d'azur eux observaient la marche des hommes porteurs du défunt, le silence régnant dans les échos qui résonnent à travers les âmes en peine venues trouver refuge dans la maison du Très Haut.
Il délaissa un instant le cercueil de sa vision pour se concentrer sur la marraine qui s'avançait au pupitre, inclinant légèrement la tête vers elle quand leurs regards se croisèrent, écoutant son récit suivi de près par l'ami célébrant l'événement.

Les amis venaient tour à tour, lui se perdant dans les souvenirs qu'il a d'Estelan, une personne qu'il a connu notamment par le conseil ducal, toujours aimable et respectueux, un homme dont la justice est précieuse et qui oeuvrait pour la paix de tous.
Le nouveau représentant du duché ne prendrait pas la parole, ne se sentant pas assez proche d'Estelan, mais ses pensées accompagnaient les amis et la famille, se penchant un peu discrètement en avant pour déposer une plume blanche d'un faucon : symbole d'espoir et de sérénité; se disant intérieurement repose en paix...
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Leinad

A l’invitation de l’officiant, à son tour, il prit la parole pour rendre un dernier hommage à cet homme qu’il appréciait pour sa générosité, son attachement au service des autres et son humeur toujours agréable.

Frère Estelan malgré sa discrétion, était toujours présent quand Chinon avait besoin de lui. J’avais eu l’occasion de faire appel à lui lorsque le pain manquait et que son prix devenait inabordable pour les pauvres gens. Sans hésitation et sans calculs, cet homme au grand cœur, a fait tourner son four à plein régime pour fournir ce pain qui manquait permettant ainsi de fournir aux plus démunis leur pain quotidien.

Estelan était de ceux qui sans attendre en retour, donnait beaucoup à son prochain. Je suis sûr, que les anges venus le chercher, l’emmènent auprès de Dieu, où il reposera en paix.

Après ces quelques mots, Leinad se prosterne une dernière fois devant le cercueil avant de rejoindre sa place et prier.

Princedusud

[Transport de la dépouille jusqu'à CHINON]

Les Funérailles étant terminées,le cercueil fût emmené en charette vers le petit cimetière de Chinon où le Curé se chargeait de la mise en terre de son ami...
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Princedusud

C'est une belle journée, froide et ensoleillée qui vous accueille au réveil.
Vous approchez de la Cathédrale au son des cloches qui retentissent dans tout le Duché
Au moment où vous entrez, vous êtes bercés par la lumière des cierges et une douce odeur d'encens.
A la porte le prêtre vous accueille avec un mot réconfortant à chacun, ainsi que les vitraux qui vous ouvrent grands leur bras

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Dominus vobiscum
Et cum spiritu tuo
Benedicat vos omnipotens Deus Pater

Amen!

Bénis soit, les âmes d'un coeur sincère qui se déplacent en ce jour radieux pour venir rendre Gloire et prier le Tout-Puissant.
Vous réjouissez tellement le coeur de Dieu rien que par votre présence qu'il ne cesse de vous bénir pour ce simple geste là.
Nous allons donc nous purifier de tout mal et de toutes iniquités afin que les bénédictions atteignent des corps sanctifier par Dieu lui même.

Prions ensemble!

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
A tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée,
En parole, en action et par omission.
Oui, j'ai vraiment péché.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Proclamons bien haut notre Foy à travers le Crédo Aristotélicien qui nous unit

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Prince ouvrit le Livre des Vertus et le feuilleta afin de prendre le passage qu'il avait prévu.

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

John.cage

qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour voir son parrain : john était donc venu entendre la messe à la cathédrale de tours plutôt qu'à la collégiale de chinon. il se demanda d'ailleurs ce que pouvaient bien y faire les deux diacres, mais qu'importe après tout. il récita donc ce qu'il y avait à réciter

je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les saints, et à vous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
je supplie tous les saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi, que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés

après cette introduction, on pouvait entrer dans le vif du sujet, à savoir le credo

je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant, créateur du ciel et de la terre, des enfers et du paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort.
et en aristote, son prophète, le fils de nicomaque et de phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.
je crois aussi en christos, né de maria et de giosep. il a voué sa vie à nous montrer le chemin du paradis. c'est ainsi qu'après avoir souffert sous ponce, il est mort dans le martyr pour nous sauver. il a rejoint le soleil où l'attendait aristote à la droite du Très-Haut.
je crois en l'action divine, en la sainte église aristotélicienne romaine, une et indivisible, en la communion des saints, en la rémission des péchés, en la vie éternelle.

amen

il attendait maintenant avec impatience la lecture du livre des vertus

Othilie

Othilie, après avoir expédié ses courriers, et tenu quelques registres avait pris le chemin de la Cathédrale.

Les cloches appelaient les fidèles, elle pressa le pas, puis se mêla à la populace qui pénétrait dans l'édifice religieux.

Elle demanda le Pardon, car Dieu est miséricordieux envers les méchantes langues

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
A tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée,
En parole, en action et par omission.
Oui, j'ai vraiment péché.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Puis réaffirma sa Foy

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.

Princedusud

Livre des Vertus: Chapitre IV - « Le Doute »

Citation:

2 Toutes les espèces qu’elles avaient rencontrées était doté d’un talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement l’herbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de l’éclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.

3 Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés d’une longévité qui n’avait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à l’envi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe s’interrogeait. Mais pourquoi leur espèce n’avait-elle aucun talent particulier ?

4 Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force n’égalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais c’était une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.

5 Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles n’osèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel qu’elles le faisaient, qu’elles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce.

6 Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? "Aucun", répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais c’était pour compenser le manque de griffes ou d’autres organes. Ainsi, leur estomac était si faible qu’il leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, qu’il leur fallait s’éclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse qu’ils devaient s’abriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.

7 Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

Pourquoi les Hommes, depuis la nuit des temps, ne se sont jamais contentés de ce que Dieu leur a donné?
On dit de Dieu qu'Il est la sagesse infini, Sophia, alors comment peut-on, nous les Hommes, Ses créatures, pouvont nous douter de Ses capacités et de Ses déductions?
Dieu n'a pas eu besoin d'un ou d'une assistant(e) pour façonner la Terre et le Soleil, les mers et les océans, les cieux, la lumière et les ténèbres, la végétation, les animaux et les Humains. Ce qui peut et doit nous faire comprendre à quel point Son intelligence est immense.

Ce extrait nous montre clairement que la créature humaine se sentait délaissée de ne pas avoir un des différents talents que Dieu à attribuer aux différents animaux qui peuplaient la terre. Ils en venaient même à pleurer de ne pas pouvoir agir comme elles, qui sont, certaines fortes, rapides et d'autres ont une longue vie, une grande descendante et autres encore.

Les Hommes sont les Créatures les plus aimées de Dieu, de par leur intelligence, et le fait qu'ils connaissent le véritable sens de l'amour, mais pour en venir au but de mon homélie, nous ne devons pas cultiver cette envie qui nous fait pleurer, ou sinon nous amène a nous plaindre de ce que les autres ont, ou obtiennent.
Cela est de la jalousie et être jaloux des autres, peut vous emmener à haïr d'abord cette personne, et a vous nuire aussi du fait que méditer de malheur des autres vous entraine aussi dans le malheur!

En conclusion, soyez toujours content de voir vos proches avancer dans les différents secteurs d'activités, ne vous croyez pas toujours capable de faire mieux que celui qui est mis a un poste que vous convoitiez!
Encouragez plutôt cette personne et donnez lui encore plus l'envie de faire mieux pour le bien de tous

Pax Vobiscum!

Avec le sourire, Prince referma le Livre des Vertus laissant ceux qui l'avaient écouté méditer sur ses paroles

Il est temps à présent de partager l'Amitié Aristotélicienne avec le repas du pain et du vin

................................

Gratia Dei Altissimi Omnipotentis et Prophetarum sit semper vobiscum
La Grâce de Dieu, Très-Haut tout puissant et des Prophètes soit toujours vous

ALLEZ DANS LA PAIX DU SEIGNEUR MES ENFANTS!

...................................

Le curé fit ouvrir les portes et raccompagna tous les fidèles jusqu'au parvis.Les cloches sonnaient la fin de l'Office
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

--Arnulfusi

se cachant de regard ils décidaires de passer à l'action.[quote="sancte"]

Citation:

Aux vrais croyants de Tourraine, paix et salut !

Vous savez combien votre duché devient chaque jour plus tyrannique et contrôlé.
La liberté de penser n'est plus. Elle a disparu grâce à la toute puissance de Rome qui impose et contrôle tout.
Je vous engage donc à prendre dès ce jour la route et à venir vous installer à Genève, Phare de l'aristotélité.
Vous trouverez une ville non assujettie à une puissance supérieure quelconque. Elle est libre et indépendante, même de l'Empire.
Elle est ouverte à tous, y compris aux parias des Royaumes.
La liberté de conscience est totale. Rome n'a pu y étendre son emprise. Il n'y pas de concordat.
Les salaires y sont libres, tout comme le marché (sauf exception du bois et du fer).
Les salaires des mines sont à 16.5 écus !
Le marché est en permanence bien fourni grâce à la compagnie du Léman.
Les tavernes sont pleines et animées.
Seule cité a avoir résisté à deux croisades et mené seule une guerre victorieuse jusqu'en Béarn pour punir des jean-foutre.
Une position de carrefour remarquable.
En Savoie un homme de soit disant Dieu, nommé Guillaume nous meunace! Nous le tuerons!

En bref, Genève n'a que des avantages comparé à la vieille Tourraine sclérosée.
Rejoignez la Liberté !

[/url]

Princedusud

Prince passait à proximité de la Cathédrale quand il vit une affichette,il n'alla pas mesme à la fin de la lecture qu'il la prit et la jeta dans le premier brasero à sa portée

Tiens! la Voilà la toute puissance de Rome,hihi
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Bardieu

Le frère Bardieu découvrit enfin, après une longue route, les doux remparts de la ville de Tours. Deux pointes hautes marquaient la sainte bâtisse de Tours. Sur le chemin qui menait des remparts à la cathédrale, le frère Bardieu s'arrêta à plusieurs reprises. Tout d'abord, il déboursa ses quelques écus au marché contre deux fruits afin de se nourrir pour la journée, puis il regarda les différents étals sur le marché. L'odeur du fromage était une bénédiction pour le cistercien, mais, lorsqu'il demanda le prix, il comprit bien que seul les nobles et les bourgeois pouvaient accéder à ce plaisir de la bouche.

Il arriva ensuite devant les vêtements. Bardieu chercha, au milieu des étables et des discussions des tisserands et fileurs de laine, une nouvelle robe de bure. Là, c'est un problème de taille qui se posa. Le ventre de Bardieu ne pouvait entrer dans aucune des robes proposées. Ce fut donc à regret que Bardieu continua sa route vers la suite du marché en découvrant le coin de la guilde des boulangers. Des centaines de pains, de toute forme, étaient présentés à la vente, mais Bardieu se contenta de regarder le spectacle d'une ville bien nourrie et bénit, d'un geste de la main, l'étable la plus proche.
Le seigneur de Vierzon et abbé de Noirlac retira de sa petite poche le fruit qu'il avait acheté quelques minutes plus tôt et commença à le manger tout en marchant vers la cathédrale. D'un pas ferme, il traversa le parvis pour atteindre la grande entrée de la cathédrale.

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--Dom_courtin

CEREMONIE D'ACCUEIL

En revenant de Nantes….En revenant de Nantes….De Nantes à …

Se sachant seul dans l’édifice dom Courtin vérifiait, avec bonne humeur, que tout était en place. Comme dans toute cérémonie le placement était important. Les prélats dans les stalles. Celles-ci avaient été ornées de calicots aux armes de chaque cardinal, archevêque ou évêque, ainsi les stalles du côté gauche du chœur en face à la croisée de transept seraient occupées par le clergé local alors que celles qui leur faisaient face seraient réservées aux membres du Haut clergé participant au concile.
Tout était en place.
La nef, en regardant le chœur, rangée de gauche , la haute noblesse, puis derrière la noblesse, jusque là pas de souci. Rangée de droite les conseillés ducaux, ceux qui ne font pas partie de la noblesse et le clergé local.
Parfait.
Derrière dans les travée des banc avaient été installés pour les notables et les bourgeois, le peuple se tiendrait debout au fond de l’édifice. Tout cela était naturellement arrangé.

Courtin contempla satisfait la décoration. Bien sûr pas de fleurs en cette saison mais des tapisseries aux armes des invités et du clergé et de la noblesse locale.

Le déroulement de la cérémonie, semblait simple, les prélats seraient accueilli dans leur ordre d’arrivé par SE éminence le cardinal archevêque de Tours.
Puis une messe serait dite.
…
Tout se passera bien pensa Dom Courtin.
Restait à faire sonner les cloches.

Rhiana

Rhiana se précipita à la Cathédrale et sourit à Dom_Courtin, il etait là pour la mise en place et vériiait que tout était en ordre

Bonjour Dom_Courtin, vous allez bien?
Le voyage s'est bien passé?

Je viens vous aider et pour sonner les Cloches de notre magnifique Cathédrale

Elle déposa sur l'autel du pain tout chaud qui sortait tout juste du four et trois magnifique carafe de vin juste à côté

Elle alla ensuite sonner les cloches pour appeler les fidèles et alla rejoindre Dom_Courtin en attendant les paroissiens
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Odoacre

Ayant confié le convoi aux bons oins du Père Lotx, le vieux Grec entra dans la cathédrale.

Sûr de lui, il se dirigea vers le chœur jusqu'à l'autel. Une femme venait de déposer du pain tout chaud qui fit saliver le Primat.

Ah bonjour ma fille, vous êtes la bonne qui classe les archives inquisitoriales je me trompe ?

Puis sans attendre sa réponse, il porta une main sale sur le pain chaud et en arracha un généreux morceaux, emportant dans l'opération une importante portion de mie planche.

Le tout fut englouti aussi sec... mais l'archevêque, ayant quelque peu surestimé ses capacités buccales, se trouva empêché d'avaler.... rougissant, il porta alors la main à sa gorge et commença à frapper l'autel de sa main droite...

Hhhhhhhh
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi

Rhiana

Rhiana sourit et répondit

Non point la bonne, mais nous sommes tous des serviteurs du très Haut

Petit sourir et ajoute

Je suis la vicomtesse de Véretz et la secrétaire de son Eminence le Cardinal Camerlingue Clodeweck

le temps de finir de lui répondre, ne voilà t-il pas qu'il s'étranglait avec du pain, elle versa vite une coupelle de vin et lui tendit, en l'aidant pour commencer à se reprendre

Monseigneur, que faite vous là, seriez vous gourmand?
Elle le vit reprendre visage plus apaiser et il prit le vin

Et bien Monseigneur,tout va t-il bien à présent ?
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Odoacre

Le vin fut rapidement envoyé à travers son gosier et il amollit suffisamment le pain pour lui permettre de déglutir...

Après avoir aspiré une grande goulée d'air, il se resservit une coupelle de vin
L''humble prélat que je suis fait du pain sa nourriture première ma fille.
Enchanté de faire votre connaissance ailleurs qu'aux Lamentations ma fille, si vous dressez votre table aussi bien que cet autel, je suis certain que vous accepterez de confier à la Primatie l'une des ailes de votre résidence tourangelle !

Cela dit, le vieux Grec commença à picorer le reste de la miche... cela aurait fait désordre de la laisser à moitié entamée sur l'autel. Arrachant des morceaux, il les trempait ensuite dans la coupelle pleine de vin.

Désignant Dom Courtin

Serait-ce un chanoine local ?
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi

Naudeas

Ne sachant que faire de ses guêtres, Naud se rendit donc à la Cathédrale, de toute façon le vieux barbu serait attendu dans tous les cas, elle le savait. Elle pénétra en la Cathédrale. Elle reconnut le frère Courtin, un autre tout noir qu'elle avait déjà entendu parler par Clo et m'dame la secrétaire. Elle avait apprécié sa rencontre en taverne, pourtant ça ne devait pas être chose aisée que d'être la secrétaire de Clodeweck. Sa garde n'était déjà pas de tout repos alors secrétaire, il en fallait une sacrés quantité de plumes et de cires pour le reste.

Bref, elle pénétra en ce sacre saint et fit une génuflexion. Elle s'approcha du troupeau composé de trois personnes, c'est ça les nouveaux troupeaux. Elle balaya tout de même le lieu pour admirer les décorations, ça en avait de la gueule ses lieux. Entre les vitraux, les arcs boutés ou croisés. Bref de quoi s'occuper si elle était là pour faire du tourisme.

Bonjour mon frère, madame la secrétaire et monsieur ! Elle avait oublié son nom au tout noir qui avait mis des miettes partout, tsss aucune tenue ses frères, mouais ca devait en être, ça elle en était sûre. De toute façon, pour le moment, elle était là pour perdre un peu de temps, donc autant que ce soit agréable. Bon appétit
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Curé Sans Église Fixe, Garde inquisitoriale, Procureur Adjoint Général de la CSI Comprendra qui veut

Feuilllle

Entourée par l'aimable et forte escorte de Damoiselle Ambre, elle avait suivi Les Amis Lescuriens du Maine jusqu'à Tours, pour rejoindre le Concile.

Des écharpes molles et grisâtres glissaient par instants sur les clochetons, enrobant de nuages temporaires les tours.
La haute cathédrale semblait accrocher les Cieux tant elle s'élevait haute, droite et ferme, et en levant la tête elle fut prise d'un léger vertige.

*Les enfants Du Très-Haut ont été choyés en recevant le don d'esprit et de parole, et prouvent qu'ils peuvent se servir de cette intelligence pour unir et utiliser leur forces et leurs savoir-faire pour sa gloire. *

Se dit-elle subjuguée.

Elle était toujours étonnée des constructions des Grands Bâtisseurs, réservées le plus souvent à leur Créateur.
Grâce à Lui, au travers de la Foi, ils progressaient continuellement à travers les âges à faire évoluer leur connaissances.

.... Alors qu'elle voulait y pénétrer, rêvant depuis longtemps de voir la magnificence intérieure de la cathédrale, les cloches se mirent à sonner.

*Je découvrirai plus tard... Je ne dois pas entrer maintenant.
Certainement le Haut Clergé doit entrer avant.*

Elle se positionna au dehors, sur le parvis, non loin des lourds et superbes vantaux sculptés de l'entrée.

Un vent froid souffla son haleine presque hivernale, une envolée de feuilles rousses et chuchotantes caressa les hauts murs avant de retomber doucement sur le sol, et les tours d'une des demeures Du Très-Haut se profilèrent dans le ciel dégagé temporairement.

Frissonnante, elle referma sa cape en souriant : l'automne était toujours aussi chatoyant.
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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."

Verty

Entre une éminence fulminante.
« Ce @@@ de… GGG de Camerlingue de grrrrrrrrrr… ce n’est pas vrai je n’ai pas pris des fesses, je n’ai même pas grossi c’est la soutane qui est trop serrée. »

Tout à ses pensées la Montfort remonta l’allée et s’approcha du petit groupe qui se trouvait près de l’autel.

Son Eminence Verty tenta une génuflexion gracieuse en passant devant l’autel, puis alla saluer les personnes présentes.
Mon cher primat heureuse de te revoir, je vois que tu n’as pas perdu les bonnes habitudes.

Verty jeta un regard concupiscant vers les miches étalées sur l’autel, mais n’y posa pas la main, consciente que son vieux complice serait encore capable de plaisanter sur les siennes.

Elle salua ensuite la secrétaire du bougon Clodeweck, bonjour Rhiana ravie que tu sois là.
Courtin as tu fais bon voyage ?
Elle donna une accolade quasi protocolaire à la capitaine des gardes.

Dom Courtin la cérémonie est prévue pour quelle heure ?
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--Dom_courtin

Dom Courtin était un homme effacé, transparent, il arrivait parfois qu'on le confonde avec l'ombre de son supérieur, tellement il était devenu partie intégrante du Paysage, derrière son cardinal, toujours derrière, ou pas loin.
Il sursauta, imperceptiblement lorsque Son éminence Verty s'adressa directement à lui. C'était peu courant qu'on lui adressa la parole.

- Bonjour éminence,

Il se plia avec déférence et baisa l'anneau cardinalice comme il est de bon ton et très protocolaire de le faire.

- Son éminence n'a pas donné d'heure, il m'a simplement dit que les prélats devraient se rassembler et prendre place dans les stalles, de ce côté.
Il désigna l'endroit.

Mais pour le moment nous assistons surtout à des retrouvailles, les gens semblent heureux de se rencontrer, après les dangers bravés sur les routes des royaumes.

Il observait du coin de l'œil le Primat qui semblait revenir à la vie...

Clodeweck

La cathédrale sentait...Le père Clodeweck huma un peu l'air...Oui cette odeur, il la connaissait. Il fronça les sourcils, et se concentra pour laisser sa mémoire olfatique lui venir en aide...."Ventre-Saint-Gris"...Il ne pu retenir le juron, Il est arrivé. Un seul homme sur terre pouvait senti la chèvre, ou le bouc, il ne savait plus, à ce point...
Tout à ses pensées le Cardinal de Montfort avait traversé l'édifice jusqu'à joindre le petit groupe qui discutait devant l'autel. Les odeurs mêlées de pain chaud et de fromage de chèvre le mettait en appétit.

- Sit nomen Domini benedictum !

Lança t il

Mes frères mes sœurs que je suis aise de vous revoir.

Il donna une accolade au vieux grec, en retenant sa respiration discrètement puis tendit l'anneau cardinalice à tous les gens présents, de façon à faciliter leur salutations respectives.

Mes frères mes sœur, c'est un joie vraiment que de voir tant de prélats joindre la Touraine. Nous allons attendre que tout le monde soit là ..

Courtin, j'ai aperçu notre archi diaconnesse sur le parvis, va la mander, elle va prendre froid ce serait une très mauvaise chose que de la voir attraper une phtisie.

Il regarda la cardinale Verty, elle avait vraiment grossi du fondement...
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Odoacre

Odoacre salua les cardinaux présents, tout sourire

Oui c'est grande joie que de nous voir assemblé dans une ville française... les miasmes du Latium sont lassants à la longue !

Puis il tendit la main pour attraper un Livre des Vertus posé non loin et le feuillera.... fronçant les sourcils.... aucun espace vierge... il reposa le livre.

Sa main entra dans l'une des nombreuses fentes de sa bure qui accueillait bien des poches et des compartiments, en sortit un petit couteau, une plume, un petit pot d'encre et un vieux morceau de parchemin.

Posant le tout sur... pas l'autel, il déplaça son geste pour poser le tout sur un banc. Il tailla la plume puis écrivit

Citation:

Odoacre
Verty
Chlodeweck

Levant la tête il dit

Plus tôt nous saurons qui est là, plus tôt je pourrai disperser en commissions les prélats afin de commencer les travaux le plus tôt possible.
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi

Feuilllle

Le froid commençant à la pincer fortement, elle osa entrouvrir le vantail de droite, espérant entrer discrètement dans la Saint Lieu.
Las!
Les grommellements de portes ne sont pas réservés aux simples tavernes...
L'affreux couinement qui la précéda perça les tympans à plus d'un !

Retenant un rire inadéquat en ce lieu, elle secoua très sagement sa cape humide et tapa légèrement des pieds dans le narthex, puis se faufila en souriant parmi les divers Fidèles, Croyants ou Pèlerins qui se tenaient là.

Elle ne vit personne de connaissance, mais était encore loin du petit groupe de Prélats qui se tenaient vers l'autel.

Elle dirigeait ses pas vers le côté réservé aux femmes, déjà bien coloré, lorsqu'elle reconnut Monseigneur Clodeweck, près de l'exèdre. Il semblait en grande discussion avec d'autres Éminences plus ou moins grises voir dégarnies, ainsi qu'une silhouette plus féminine.

Immédiatement, elle refoula toute préséance pour bienséance : elle s'approcha donc de Monseigneur et, profitant d'une pause dans leur débat, plongea révérencieusement en baisant son anneau...
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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."

Esley

Landdel avait suivit les indications que son Frère Aranwäe lui avait donné et avait trouvé rapidement la cathédrale. Landdel poussa l’épaisse porte et vit que de nombreuses personnes étaient déjà là.

Il se fraya un chemin au travers des croyants massé pour cet Office et s'approcha des prélats. Il reconnut immédiatement Odoacre avec lequel il avait déjà travaillé dans le cadre de conférence, il reconnut aussi Verty et
Chlodeweck qu'il avait déjà croisé à Rome. Il reconnut aussi sa Soeur Feuille.

Il s'approcha des prélats et les salua :

Bonjour éminence, vous avez fait bonne route ?

Camille.

Camille poussa doucement les linteaux de la Cathédrale de Tours. La plupart des prélats étaient déjà en ces murs pour participer au Concile. Discrètement vêtue d'une robe de lin, un voile long dissimulant le jais de sa chevelure tressée et atténuant l'or de ses yeux, elle s'avança au milieu des coursives pour atteindre l'autel. Elle avait travaillé longuement ces dernières semaines depuis l'annonce par Prince du Sud de la tenue de ce concile en Touraine et déposa avec respect le sujet de ses nuits passées.

Le Livre des Vertus patiemment rénové, aux enluminures ravivées siégeait désormais dans la cathédrale.

Messeigneurs, Eminences, représentants de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, je me permets, au nom du Duc, de vous souhaiter bon séjour en notre capitale de Tours. Que ce gage de la Touraine à l'Eglise de Rome scelle la bonne entente entre nous et vous offre sérénité et méditation durant les jours à venir de ce Concile. Si vous aviez besoin de quoi que ce soit durant votre séjour, n'hésitez pas à me faire appeler. Je suis Camille d'Anclair et serai en charge de votre accueil et me ferai un point d'honneur à rendre votre présence en nos terres agréable.

Camille s'inclina respectueusement et sourit à ceux d'entre eux qu'elle avait déjà pu croiser depuis leur arrivée, puis se retira à l'écart pour ne pas déranger outre mesure les Prélats.
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Clodeweck

S'il est quelque chose de curieux c'est bien de voir quelqu'un s'adresser à une "éminence" au milieu d'un groupe, tout le monde se sent à la fois concerné et détaché.
Le Père Clodeweck bénit Feuillle et lui rendit grâce de ce qu'elle avait fait le déplacement depuis le Maine.

- Ma sœur, je suis fort aise de ta venue, sois en remerciée, que ton dévouement à l'Eglise soit une indulgence à jamais qui te permettra de gagner le paradis solaire.
As tu des nouvelles de l'état de santé de notre cher évêque du Maine, monseigneur Chapoto ?

Une ombre passa dans le regard du prêtre, très inquiet, puis en attendant la réponse de la diaconesse, il salua les arrivant à mesure.
Voyant venir l'envoyée du Duc et du conseil, il s'adressa à elle.

Ma fille, tu remercieras pour ce geste qui de droit, mais je pense que nous aurons le loisir de remercier le Duc et les autorités temporelles de Touraine plus avant lors de la cérémonies d'ouverture officielle du concile.
Je te présente Mgr Odoacre Primat de l'Eglise Aristotélicienne de France, à qui nous devons ce concile

Il désigna de la main Mgr Odoacre

C'est à lui et à ses gens qu'il faut s'adresser pour savoir s'il est des participants à loger, ou qui auraient des besoins particuliers...

L'archevêque fit signe à Dom Courtin de mettre l'ouvrage sur le lutrin principale de la Cathédrale

Je ne sais qui est l'artisan de cette belle ouvrage, mais il conviendra de lui faire les plus grands remerciements, Frère Odoacre, que penses tu de cela ?
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Princedusud

Entre temps,le Père Prince était arrivé avec son destrier blanc.Il était pas loin,juste au Castel avec bureau presque oval et des piles de dossiers si hautes qu'on le voyait plus derrière.
Quand il entendit la cloche ,il se pointa à la Cathédrale.Toujours sa cotte de maille au vent,une posture altière et son humeur longiligne.
Il donna les rênes au premier clochard qui se présenta à lui ,sachant qu'il aurait sa pièce au retour du prêtre.

Brosse le un peu! Tu auras ta miche aujourd'hui!

Il faisait beau,il y avait déjà du monde.Prince ne savait par qui commencer,ni une ni deux,direction son métropolite qu'il croisait tous les jours à l'Archevêché.Comme il y avait du monde ,il s'ageunouilla ,embrassa sa bague d'améthyste,afin de recevoir sa bénédiction...

Heureux de vous accueillir Eminence!Très heureux de voir autant de clercs,C'est un peu comme si Rome venait à moi!!!Moi qui suis si casanier en ma terre de Chinon!

Puis instinctivement se dirigea vers Soeur Feuille qu'il n'avait pas vu depuis longtemps et lui fit l'accolade fraternelle.

On se reverra plus tard Ma Soeur

Prince attendrait sagement qu'on le présenta aux autres prélats
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Aranwae

A son tour, Aranwaë vint en la Cathédrale de Tours pour y retrouver à la fois Landdel et Feuillle. Il avoit mander la présence d'Iphéos et Ambre ainsy que de Lucho et Sorraine afin qu'ils fassent acte de Foy en estant céans.

Lorsqu'il vit Son Éminence Clodeweck en compaing du Primat, il vint les saluer. Tandis qu'il s'appresta à baiser la main du Primat, il vit également Son Éminence Verty quelque peu en retrait.

Monseigneur Primat de France Baisant l'annel de se dernier. Je suy fort aise de vous voir de sy bonne hore icilieu. Il me tardait d'estre à Tours pour le Concile.

Faisant ensuyte face à Clodeweck.

Vostre Éminence Il baisa également l'annel de son supérieur comme l'exigeait l'étiquette et la bienséance. Je vous mercy d'estre nostre hôte en vos terres. Il vous faudra très certainement faire montre de patience afin de composer avec nous tous car nous serons très vistement perdu en ces lieux estrangiers. Dit il avec le sourire.

Puy, se tournant vers Verty, il la salua également selon l'usage dû à son rang. Par là mesme, il ne commit nul impair sy tant que sa remembre luy faille apenser aux dires de la Veve de Nesles. Il en sourit à son évocation fugitive et personnelle.

Enfin, il alla aux costes de Feuillle et Landdel et les salua en leur permettant, s'ils en faisoient la gesture, de baiser son annel qu'il avoit placé en son majeur droit, le gauche estant réservé à sa parole donnée en mémoire de Ricoh d'Appérault.

Je me réjouis de vous voir tous deux céans. Leur adressant à l'une comme à l'autre un sourire sincère et enjoué.

Et là, un peu en retrait, Aranwaë reconnut quelqu'un qu'il n'avoit poinct revu de puy fort long temps.

Rhiana ? C'est... Ouy... C'est toi ? De la Citadelle Franche ? Ouy, te souviens tu de moy ?

Ses efforts pour respecter les us furent réduits à néant par ceste instant de spontanéité que luy avoit offert la surprise d'un visage amical sy lointain.
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Ambrinelle

Une promesse estait une promesse, et mesme sy elle angoissait s'assister à ce concile, la Dame de Villers-La-Chèvre se devait d'estre présente.
Le son des cloches luy donna le signal de départ, ce n'estait guère l'endroit pour arriver en retard.
Se faufilant dans la foule de croyant, elle se fraya un chemin jusqu'au parvie de la cathédrale.
Ville inconnue, visages inconnus que de choses luy procurant une peur angoissante..
C'est alors qu'elle pensa à ses cousins Aldéran et Arnaud, ces deux derniers n'aimaient guère les festivités dû à leur rang et pourtant ils avaient jà encontré le Roy luy mesme à moults reprises...
Alors elle n'allait tout de mesme pas estre impressionné par ces représentants de l'Eglise aristotélicienne...
Petite pensée devant luy donner courage, elle estait en effect entrée en la cathédrale.
Des petits groupes estaient formés et elle chercha du regard un ou une de ces escortés afin de l'enjoindre.

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Rhiana

Rhiana souriait, que de monde dans cette magnifique Cathédrale , elle eu juste le temps de dire à Monseigneur Odoacre

Notre demeure vous est uverte , elle a déjà acceuillit pas mal de nos Cardinaux et certain sont déjà ici avec nous, d'autre vont arriver, je vous conduirais ainsi que tout ceux qui cherche un coin pour se reposer jusqu'au Thuisseau bien volontier

Elle lui sourit et s'inclina avant de continuer les salutation, se tournant vers Verty à Clodeweck elle fit une profonde révérence et baisa la bague cardinalesque

Soyez les bien venu en Touriane , heureuse de vous revoir vos Eminences

Elle sourit à Feuilllle et à Prince

Bonjour Prince comment allez vous mon frère?
Feuilllle ma soeur, cela fait si logntemps, que je suis heureuse de vous voir en Touraine

Elle lui fit la collade et se tourant au moment ou Camille d'Anclair déposa le livre des vertus sur l'Autel, elle vit à ce moment là ,arrivé une vieille conaissance

Oui Monsiegneur Aranwae, c'est bien moi, Rhiana de Hasselt de Rosslyn, capitaine de l'ocf ,épouse de notre Maréchal Karl de Hasselt,et secrétaire de notre Cardinal Camerlingue

Elle s'inclina respectueusement, puis lui sourit

Cela fait en effet fort longtemps que l'on ne vous avait vu soyez le bien venu en Touraine

Elle se plaça un peu à l'écart laissant les prélats discuter entre eux et surveillant l'entrée comme tout bon soldat de l'Eglise, son épée toujours à porter de main au cas ou , sachant que d'autres vieillaient dans l'ombre de notre Cathédrale à la sécurité de ceconcil, elle chercah des yeux un moine spécial de sa connaissance , se demandant s'il viendrait à la cérémonie , un sourire s'échappa et elle reprit sa surveillance de l'entrée
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Camille.

Camille s'inclina avec délicatesse devant Mgr Odoacre et le salua avec cette discrète grâce qui la caractérisait.

Monseigneur, c'est un honneur de vous être présentée, je suis à votre disposition pour faciliter votre présence en ces lieux.

Camille rosit cependant à la remarque de l'archevêque sur le Livre et cacha rapidement ses doigts encore légèrement marqués de l'encre des dernières retouches de la nuit.

Je ferai transmettre vos remarques à l'artiste, je suis persuadée qu'elles trouveront un écho digne de l'attention que vous avez apporté à cet ouvrage.

Le Duché est honoré de votre présence et le Duc sera heureux de vous saluer dès que le protocole lui permettra. Mais je vois que mon confesseur est arrivé et saura s'exprimer au nom du Conseil mieux que moi.

Camille s'inclina devant Prince du Sud et lui sourit avec déférence.
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Karl06

le maréchal entra, dans la cathédrale,
cela faisait longtemps qu'il n'était pas entré ici; ces derniers mois , sa présence avait été requise en d'autres terre lointaines.
Il s'approcha de son épouse, un sourire complice, pas besoin de paroles pour savoir que tout allait bien.
quelques saluts polis pour accueillir les prélats déjà présents.
Il s'approcha de son éminence Clodeweck, s'inclina respectueusement,

Éminence, bien venu chez vous ; je suis à votre disposition avec les quelques hommes disponibles de l'OCF;

Il serait là vigilent, car la Touraine était secouée par des hordes de pillards peu scrupuleux et pas du tout respectueux de l'église et de ses princes.
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Princedusud

Dans sa ligne de vision immédiate,le Lieutenant fraîchement nommé par ses soins,Fauvedanclair faisait obédience au Primat de France.Il n'avait pas encore été présenté,il attendit donc...

Soeur Rhiana s'approcha de lui pour lui demander s'il allait bien?

Soeur Rhiana,je commençais à m'ennuyer sans vous à l'archevêché!Vous estes en toute beauté aujourd'hui! Comment va Karl sinon?ça me fait très plaisir de vous voir.Je suis toujours de bonne humeur mais si en plus vous estes là,je vais devenir euphorique,attention!!!!

Prince était à l'aise.Il se dirigea vers Son Eminence Verty qu'il connaissait depuis des lustres,le rituel était immuable,il s'ageunouilla et embrassa sa bague d'améthyste afin de recevoir sa bénédiction

La dernière fois que nous nous sommes croisés Eminence,c'est ici mesme, lors de mon ordination,un excellent souvenir d'ailleurs.Je ne laisserais ma place à personne!Je suis heureux comme un pape à Chinon!
Si vous avez besoin de quoi que soi,je me ferais un plaisir Eminence,un oeuf à quatre du matin ou vous promenez avec moi sur les remparts du Castel ....
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Thibaut

Thibaut venait d'arriver en Tourainne. Son voyage se passa merveilleusement bien et n'avait eu à souffrir d'aucunes sortes. Arrivé en ville, il prit la résolution de trouver l'église mais dans le dédalle de rues se ressemblant étrangement, il se perdit rapidement. Il vit cependant au loin les flèches de la Cathédrale de Tours. Comment avait-il pu passer à côté d'un bâtiment si immense, réduisant toute autre construction humaine à état de miniature?

Il prit donc route vers le lieu de culte. Il s'arrêta cependant un instant, le temps d'acheter à un marchand d'oublies de quoi manger sur le chemin, il n'avait eu sous la dent qu'un petit morceau de pain qu'il avait garder dans son sac.

Arrivé à la vue du lieu de culte, il l'observa de haut en bas et fut pris d'une impression de vertige, tel que ce le fut le jour où il vit pour la première fois la Cathédrale du Mans. Il gravit une à une les marches le séparant des lourdes portes. Arrivé devant elles, il entendit des voix résonnées, il passa donc dasn le plus grand silence et discrètion. Il alla aussitôt allumer un cierge et se placa devant l'autel, les deux genoux à terre, la tête baissée, les deux mains jointes.

Seigneur,

Je viens à toi aujourd'hui pour te remercier de ce que tu fais, de ce que tu as fais et de ce que tu feras pour moi.
Je viens te voir pour te rendre grâce pour tout ce que tu m'apportes, pour la Lumière que tu me donnes afin de me guider.
Merci de me permettre de résister au Sans-Nom car sans Toi je serais perdu.

Je sais que je suis pécheur et que je ne mérite pas tant d'attention de ta part mais tu es le bon et grand Dieu miséricordieux qui offre ta miséricorde à ceux dans le besoin et dans la détresse.

Je te remets tous mes péchés et je te demande la pardon. Permets-moi de ne pas me détourner de Toi. Donnes-moi la force de combattre tes ennemis, par la Foi mais aussi par les armes car tu es mon guide. Ordonne et j'exécuterais sans discuter.

Que ta Volonté soit faites.

Amen.

Après ce court instant de prière, il se releva et s'installa sur un banc pour continuer ainsi ses prières, ses demandes.
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Ecuyer à l'Ordre Teutonique.

Odoacre

Le vieux Grec salua chaleureusement Landdell et Aranwaë

C'est toujours un plaisir que de rencontrer des Normands !

Prenant alors le beau livre, le retournant de tous les côtés et en bon grec qu'il était

Un peu sobre à mon goût mais la facture est remarquable, je ne savais pas les peuplades barbares de Francie Occidentale disposer d'une telle habileté.

Il sourit à l'envoyée du duché

Merci pour votre accueil ma fille. Je compte sur vous pour me montrer le palais qui m'a été apprêté. Je vous informerai que j'y tiendrai ma table ouverte durant tout le temps du concile, j'espère que vous n'êtes pas en pénurie de victuailles en tous genres !

Claquant des lèvres à l'idée des festins à venir

Les sessions plénières du concile pourront se tenir dans cette grande cathédrale. Cependant concernant d'autres affaires et surtout les travaux théologiques répartis par commission, il nous faudra d'autres locaux plus confortables mais je suis sûr que vous disposez déjà de tout cela.

Regardant Clodeweck

Commençons l'office mon frère, les prélats aiment bien arriver en cours de route !
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi

Clodeweck

Merci Karl, point n'est besoin de me démontrer la détermination de l'OCF à servir la foy, j'ai un excellent souvenir de notre périple guyennais.

Après une série de bénédictions et de salutations protocolaires, ayant pris un plaisir tout particulier à rencontrer certains, le père Clodeweck pris le vieux grec par le bras et le conduisit un peu à l'écart du groupe.

- Pour ce qu'il est de l'office nous le débuterons Samedi soir vers 21H00.
- Ensuite je ferai préparer la Cathédrale pour la messe solennelle du début du concile, je pense que tu voudras y convier les membres du gouvernement temporel et la noblesse, il faudra charger Mgr PrinceduSud de cela, il est le mieux placé pour ce faire.
- Je vais faire ouvrir le palais épiscopal afin que tous le monde y soit logé, je t'ai fait préparer une suite, dans l'aile orientale....Sourire amusé...J'ai demandé de loger les cardinaux dans l'aile occidentale, SE Verty y a elle ses appartements en permanence puisqu'elle est ma belle sœur et que le palais est une résidence familiale à son origine. Les gens de la suite des prélats seront logés dans les communs les clercs pouvant étre logés à Saint Louis, un fort beau lieu qui tenait à coeur à notre regrété Savoie.
Quant aux repas, n'aies de crainte, la Gédéone me suit partout où je vais. Une excellente cuisinière. Nous ne sommes pas venu pour faire bombance aux yeux du peuple, je pense donc que les soupers seront plutôt....Discrets...
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Verty

SE Verty, était radieuse et heureuse d’être venue.
Elle regardait avec plaisir les prélats et leur suite entrer dans l’édifice, appréciant la présence des ordres militaires- religieux dont la dévotion à la Foy n’était plus à démontrer.

Elle salua tous les prélats, Mgr Aranwae, elle eut un sourire particulier pour Princedusud dont elle se souvenait effectivement de l’ordination.

Prince heureux comme un pape à Chinon ? Effectivement le terme de pape revient souvent dans les conversations ses temps ci.
N’ait de crainte cependant, je ne mange jamais à quatre heure du matin !
Je ne me promène que très rarement la nuit. Par contre j’ai un excellent souvenir des vins de Touraine.

Ce début de cérémonie totalement informel ressemblait davantage à des retrouvailles joyeuses d’anciens séminaristes qu’a une réunion de travail ou une pompe officielle.
Elle en était ravie cet affut de personnages de toute condition était de bonne fortune.

Quelle organisation pouvait se venter de déplacer autant de gens à travers les régions de France ? La force de la Foy trouvait ici sa représentation.

Tout les prélats, les participants au concile, les pèlerins, les simples curieux avaient bravé le danger des routes, avait fait le chemin, avait abandonné l’idée de pouvoir travailler et s’enrichir durant une longue période tout cela grâce à la FOY.

L’aspect totalement désintéressé de leur geste était l’insigne emblème, s’il le fallait encore que seul la Foy peu déplacer des montagnes.
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Naudeas

Naud s'était reculée dans le fond de la Cathédrale, surveillant au moindre geste que pouvait faire le Clodeweck. Elle avait main sur la garde de son épée. Bon d'accord on est dans une église, un lieu saint mais n'est ce pas le meilleur endroit, là où la vigilance baisse le plus. Elle soupira légèrement jamais elle n'avait vu autant de soutaneux dans un même lieu. À donner mal à la tête, toutes ses couleurs, ca on allait pas les perdre.

Là ca parlait d'intendance, ou dormir les suites etc. Elle haussa un sourcil, Gédéone faire un repas maigre ca se saurait. Bombance ca ils le feraient. Elle ne savait pas faire dans la demie-mesure la cuisinière. En espérant qu'elle est amenée sa chevrette Mobylette, pour son fameux fromage surtout quand elle le cendrait. Ouais ben il allait pas la faire dormir avec une quantité de curés, il voulait sa mort, elle irait voir sa Vertu pour lui mander une chambre, elle devait bien avoir ça pour elle, heureusement que la grâcieuse Verty était là.

Bref tout ça n'avait rien de très excitant, elle avait compris qui était l'autre homme quand elle avait pénétré la Cathédrale, celui qui avait remplacé l'ancien Primat de France. Et qui faisait semblait il aussi parti de l'Inquisition. D'ailleurs, elle avait hâte de pouvoir recevoir sa médaille qui prouverait qu'elle avait réussi son intégration voilà bien longtemps que ca ne lui était pas arrivée, une chose de bien.

Allez ne perdons pas le file de l'histoire pour le moment, elle restait attentive à tout et surtout aux nouveaux arrivants !
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Curé Sans Église Fixe, Garde inquisitoriale, Procureur Adjoint Général de la CSI Comprendra qui veut

Graoully

Sortant de son carrosse, l'évêque d'Angers, qui avait passé un fort mauvais voyage, arriva en jurant dans la cathédrale.

Ventre Saint-Gris, au diable ces routes !

Se rendant compte qu'il avait inconsciemment franchi les portes de la cathédrale alors qu'il croyait avoir juré sur le parvis, il se signa immédiatement en faisant une profonde génuflexion. Un petit groupe de soutanes s'était formé près de l'autel. En ce jour, l'évêque-inquisiteur avait revêtu sa soutane violette, sa barrette de la même couleur, et portait son anneau et sa croix épiscopale. Remontant la nef, il se fit une place dans le petit groupe.

Demat d'an holl ! Heureux de vous voir tous chers frères et soeurs !

Se tournant vers le primat.

Quelle merveilleuse idée mgr de Rouen que de nous tous réunir en un lieu autre que Rome, vraiment je suis enchanté d'être ici !
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Feuilllle

Gens d'église et représentants des villes affluaient, et elle n'eut le temps de confier à Monseigneur Clodeweck qu'un rapide :

"- Non Monseigneur, je n'ai aucune nouvelle de notre Évêque du Maine, et j'en suis étonnée et inquiète."

Elle se tourna ensuite vers deux autres Prélats, sans être présentée mais l'étiquette exigeait au moins d'elle un salut discret.

Elle avait souvent entendu l'un deux à Rome, mais n'avait jamais eu l'opportunité de le croiser réellement :
Pour le moment il inscrivait toujours quelques mots sur un parchemin très usagé.

"- Monseigneur Odoacre..."

Elle eut garde de ne point déranger son travail, (chacun avait à cœur avant de débuter une révérence pour permettre le baiser de l'anneau rituel en tout conformisme aux usages, d'attendre une présentation.)
Elle eut le temps de voir quelques échantillons minuscules de ces pains Tourangeaux, dont dit-on qu'il sont forts bons (pas autant que ses propres miches cependant...) éparpillés sur sa vêture...

*Je vais me "régaler" ici je crois bien...*

Son sourire s'accentua.

Elle se tourna vers le dernier Prélat du groupe et s'attacha alors à saluer comme il se devait Son Eminence Verty, qui pour une raison inconnue semblait contrariée.

"- Monseigneur Verty..."

Elle eut ensuite un hochement de tête accorte vers celui qui était appelé Dom Courtin.

Ses Amis Lescuriens arrivèrent : Landdel qu'elle étreignit chaleureusement de l'accolade Lescurienne, et Monseigneur Aranwaé, qui leur présentait son majeur droit pour le baiser de l'anneau.
Ce fut avec chaleur qu'elle se prêtât à ce geste, respectueusement.

Elle se tourna ensuite vers les autres arrivants :

"- Bonjour Princedusud, je me souviens de ton ordination également dans cette cathédrale.
C'était hier!"

Ajouta t-elle dans un bon rire presque silencieux.

Elle sourit à Rhiana, qu'elle avait rencontrée à Cosne jadis se souvenait-elle.
Elle était accompagnée de son époux, le Maréchal Karl de Hasselt, qu'elle connaissait très peu.
Elle les salua tous deux.

"- Bonjour Rhiana, les chemins du Royaume sont parfois très rapprochés."

Elle reconnut Ambre - elles avaient passé quelques moments en taverne d'échanges amicaux et plaisants - et lui sourit, ainsi qu'à Dame Fauvedanclair, l' Envoyée du Conseil, porteuse d'un présent riche et instructif.

Elle crut apercevoir Messire Thibaut, (elle était un peu éloignée) c'était surprise de le voir ici.
Elle le saluerait plus tard, dès qu'elle aurait trouvé l'occasion de s'approcher de lui.

"- Bonjour mon Frère, Graou heureuse de te voir."

Murmura t-elle à l''intention de son terrible frère en riant à son oreille.
Elle se souviendrait toujours de son côté boudeur envers elle, mais ne pouvait s'empêcher de l'aimer sincèrement.
Elle éprouvait une immense reconnaissance envers celui qui l'avait retrouvée.

... Elle put enfin admirer la grande demeure Du Très-Haut.
Son regard voyageait entre les vitraux chatoyants qui déposaient des flaques de couleurs sur les dalles du sol impeccable, aux cierges de cire pure et blanche qui éclairaient de leur lumière chaude presque chaque endroit de la bâtisse.
Les paroles résonnaient parfois sous la voûte en doux chuchotis , un banc grinça malencontreusement poussé par un jeune garçon qui se fit réprimander par son père. Le geste paternel était sans équivoque, même si l'expression des visages était trop distancée pour les voir.
Une masse de paysans se tenait au fond de la Nef, profondément pieuse et intimidée, "absorbant" la Foi autant que les lumières, couleurs et mouvements, et cela le plus possible : sans oser se signaler bien souvent, ils étaient là, bien présents, et une des tâches quotidiennes des Clercs était justement de les mettre à l'aise avec le Dogme.

Une immense fierté la prit lorsqu'elle se rendit compte de la puissance de La Grande famille Aristotélicienne.
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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."

Odoacre

Mécontent que Chlodeweck prenne les choses en main de la sorte, le vieux Grec n'en montra rien sur le moment mais dit

A Éminence, j'accepte avec grand plaisir le gîte et le couvert que m'offrez !

Vous ne verrez aucun inconvénient j'en suis certain à ce que j'insiste sur une conception différente des banquetteries épiscopales.... non seulement nous avons un rang à tenir mais ce genre de ripailleries où le baron pouillon comme le simple payson pourront nous rejoindre est une excellente manière de rencontrer les fidèles et d'échanger avec eux de façon simple et détendue.

Désignant l'ordonnancement des sièges dans la cathédrale

Regardez donc, je suis persuadé que si ce n'est déjà prévu les comtes voudront siéger devant les charpentiers... il n'y a qu'une noblesse en ce bas monde et elle est spirituelle. Le reste n'est que du vent.

J'ouvrirai le concile en présence des princes temporels en effet, ce sera une bonne occasion de les prêcher et de les remercier officiellement.

S'adressant à PrinceduSud

Très cher fils en Dieu, je vous saurai grès de bien vouloir convier dimanche l'ensemble des conseillers comtaux ainsi que tous les autres princes qui pourront se trouver à Tours en ce jour.

Nous débuterons les travaux effectifs entre pères conciliaires lundi.

Puis Graoully entra en jurant et se rapprocha d'eux et le vieux Grec éclata de rire à ses paroles

Pour sûr mon frère, cela doit vous changer des spécimens angevins ! Avez-vous lu le programme de cette .... Kila ou Kilia ? Encore une qui prétend préférer un soi disant amour sans violence pour se mettre tous les hérétiques dans la poche, j'en vomirais si nous n'étions pas dans un lieu saint !
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi

Clodeweck

Le père Clodeweck donna, discrètement, un coup de poulaine dans le tibia du vieux grec
- Chuuuut mon frère, cette Killia est la sœur de SE Verty , qui est assez malheureuse d'avoir cette engeance dans sa fratrie...Evite d'en parler devant elle.
puis relevant la voix
- Le clergé local est donc à ta disposition, quant à l'organisation que tu souhaiteras, mon diocèse est donc à ta disposition le temps du consile mon cher frére.....Mon vin de messe aussi
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Princedusud

Monseigneur Odoacre s'était adressé à Prince et celui-ci lui répondit

Bien sûr Monseigneur!Il en sera fait ainsi!

Il glissa subrepticement un clin d'oeil à son métropolite en guise d'aquiècement
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Aranwae

Aranwaë vit la Dame de Saint Pierre entrer. Il luy fit un signe afin qu'elle enjoigne le petit groupe. elle cognoissait jà Landdel, son assistant en théologie, et Feuillle, sa soeur avec quy il espérait pouvoir deviser bien plus sérieusement que de coutûme. Il luy indiquant, oncques, les autres personnes dont la face luy estoit familière. Il la salua comme il se devoit.

Voyez vous... Dit il en approchant discrètement sa joue de la sienne afin que leur converse soit la plus discrète possible... L'homme d'âge mûr à l'aube cardinalesque estoit Son Eminence Clodeweck de Montfort-Toxandrie, Chancelier de la congrégation de la sainte Inquisition, archevêque de Tours et Primat de Bretagne; nostre hôte durant le Concile. Souriant à son élève. Tout un programme, n'est ce pas ? Puy, montrant Odoacre Voicy le Primat de France, Monseigneur Odoacre de Corinthe. Assez âgé, n'est ce pas ? Je luy donne bien 55-60 ans. Au moins une bonne dizaine d'années de plus que son illustre acolyte. Il n'y avoit nulle mesquinerie mais bien sympathie à ceste évocation faisant référence à quelque tempe grisonnante naissante quy, dès lors, sembloit bien peu face à de tels décatis.
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Odoacre

Retrouvant le sourire, les choses s'organisant sous de bons auspices.

Le vieux Grec prit alors la parole d'une voix forte en incitant les autres à s'assoir

Très chers frères, très chères sœurs, filles et fils en Dieu, c'est avec joie que j'ouvre ce petit office du soir qui précédera l'ouverture demain en grande pompe du premier concile de l'Église nationale de France.

Se dirigeant vers l'autel il leva vin et pain

Comme nous sommes très peu nombreux, je vous invite à venir près de l'autel pour partager le pain et le vin et à prier avec nos papilles et nos estomacs afin de célébrer la magie créatrice qui a structuré des organismes aussi élaborés que les êtres humains, créatures de chair et de sang qui peuvent en outre raisonner et rencontrer Dieu et les Anges !

le vieux Grec commença ainsi à partager les miches de pain en morceaux inégaux, et à faire passer les pichets de vin.

Tout en faisant cela il continuait de parler

Que ce breuvage et ces nourritures soient bénis et nous unissent...

Ayant conscience de ne pas mener une cérémonie des plus ... régulières, il continua avec ces mots

je vous invite également à prier pour nous frères qui sont encore en route afin qu'ils nous arrivent sans encombre...
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi

Ambrinelle

Ambre comme médusée cherchait déséspéremment regard connu...c'est alors qu'elle aperçut Feuille, Landdel et Monseigneur.
Se rapprochant du groupe , elle fut sitost prise en main après avoir prit le temps de saluer ces deux autres escortés.

Elle prit note des noms, de leur titre , voulant s'en rappeler comme sy sa vie en dépendait...
Aquiescant aux indications de l'evesque...

Eminence..CLodeweck...hoste...Odoacre...agé...
C'est alors qu'elle se rendit compte qu'il la taquinait alors que elle se concentrait sur ces remarques...

Aranwaë...Agé ? vous trouvez...?...uhm...Moui...Un peu comme vous...il faut dire qu'avec cette mêche...vous faictes bien dans les...uhm...40 ans...

elle le gratifia d'un sourire taquin.
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Lotx

Les prières furent vites exaucées comme le temps de recueillement n'était pas fini que les portes de la cathédrale se mirent à grincer puis à claquer bruyamment.

*Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii* *Schbaf*
Monseigneur Odoacreuh je suis là ça y est, j'ai mis vos fûts de côté!

Sans plus de préoccupation pour les notions hiérarchiques et protocolaires qu'il venait d'en avoir pour celles de silence et de discrétion, le garçonnet parcourut alors au pas de course la distance qui le séparait du primat tout en faisant "coucou" de la main lorsqu'il passait devant un prêtre qui le dévisageait les yeux ronds... soit pas mal de monde en fait.

Ouais bon, vous aviez dit dix mais y en avait un peu plus alors j'vous l'ai mis quand même hein? Pis en plus s'du bon vin, de quoi rendre jaloux tous les autres évêques pour pouvoir les accuser du péché d'envie hein? D'ailleurs je vous en piquerai sûrement deux ou trois... Rapport 'vec la commission toussa...

Grand sourire, il était très fier de lui.

Sinan vous faites quoi d'intéressant vous? Vous avez trouvé un péquenaud local pour nous loger? ...Et euh... pourquoi qu'y me regardent avec ces yeux là eux, j'ai le nez crotté?
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Pasque y a pas que les poneys dans la vie d'abord: l'hymne de Lotx

Titca

[ De Vendôme à Tours tout droit au sud ! ]

De bon matin un Dimanche, la Dame de Soye décida qu'il était temps de partir à Tours, elle connaissais environs le chemin et ne risquait pas -trop- de ce perdre. Embrassant les uns après les autres ses enfants, son époux, et ses animaux de compagnie. La Secrétaire Apostolique de France chevaucha son étalon et s'enroula dans sa cape d'hivers s'il vous plait ! Direction les chemins et la Cathédrale de la Capitale. Entre chemin poussiéreux et parfois même neigeux elle était bien décidée de retrouver quelques amis et affronter quelques autres. Armée d'une arme d'apparats très utiles sur les chemins peuplé de Bandits, Typhanie de Divonne parcourt les routes pendant de longue heure, profitant parfois d'une pause pour ce soulager et boire une gouttes ou deux de chouchenn. Rien de très passionnant de soit, mais il fallait bien voyager pour arriver à destination non ?

[ Arrivée vivante. ]

Enfin ! La cathédral et que de mouvement, le lieux Saint était remplit d'hommes et de femmes tout aussi Saints -enfin à une ou deux exception - poussant les portes délicatement dans un grincement à vous donner froid dans le dos, elle lança un coup d'œil à gauche et à droite. Comment arrivée comme un cheveux dans la soupe de mouche hein ! Souriante elle alla rejoindre les quelques personnes présentes et s'inclina à tout va.

Demat d'an holl Bon soyons gentille, en Français pour les autres. Bonjour à tous.

Typhanie qui cherche du regard Monseigneur Tully s'inquiète pour sa sécurité, ou encore Adso le râleur toujours de mauvaise humeur, pas encore présent ses deux là. Dommage, mais peu importe.

Je peux vous aider ?
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Odoacre

Les fûts étaient de côté, c'était bien le principal... le vieux Grec en releva pas le reste... difficile d'expliquer que le péquenaud qui les logeait était l'archevêque de Tours... il sourit alors, bonhomme et tendit une carafe de vin à Lotx

Fin de la cérémonie du samedi. Place à l'ouverture du concile qui a lieu le dimanche, sur un topic séparé.

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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi

Feuilllle

Elle avait longuement marché dans la campagne environnante, opacifiée et ouatée par son tapis de neige.
La beauté des troncs bruns, portant sur eux les sculptures du vent et de leur vie, et celle plus souple des reliefs qui se profilaient à l'horizon, l'avaient un temps laissée transie, immobile dans sa cape garance doublée de cendal, pourtant lui-même bien fourré d'une fourrure de vair exceptionnellement chaud.
Ses pas crissaient en s'enfonçant sur le sol resté meuble et vierge de traces humaines.
Quelques empreintes - des palmes - longeaient la rive de certains points d'eau en pointillé ; cependant elle en releva d'autres plus fines mais suffisamment enfoncées pour reconnaitre celles des échassiers, plus lourds que les simples oiseaux.

La neige uniformisait tout, apaisait les contours et tamisait les sons.
L'horizon se confondait parfois avec le ciel, bas et gris clair.

Elle découvrit enfin ce qu'elle cherchait ; quelques branches de houx mâle, tacheté de baies rouge-vif.

Prenant garde aux griffes des dures feuilles, et s'arrachant à sa contemplation, elle se dirigea vers la cathédrale qui élançait ses tours plus haut qu'aucune autre bâtisse vue ailleurs jusqu'alors.

Les gros vantaux s'ouvrirent sous sa poussée, éclairant un instant d'une lumière froide la douce pénombre du Lieu Saint.
Elle prit un cierge et s'avança vers un des côtés de la nef.
Son capuchon et ses bottes étaient encore un peu saupoudrées de neige, mais elle n'y prit garde.
Elle déposa son léger fardeau aux reflets d'émeraude et de sang sur un petit autel du transept nord de la cathédrale, et laissa quelques branches à même les dalles.
Elle alluma ensuite son cierge en le penchant doucement vers la cinquantaine d'autres de hauteurs diverses, plantés en pyramide sur un chandelier prévu à cet effet.
Chaque petite flamme éclairait d'un cercle d'or un petit coin, et la masse de tous ces petits soleils illuminait toute cette partie de la voûte.
Un pupitre maintenait ouvert une enluminure sainte.

Elle pria.

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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."

Princedusud

Le clochard que Prince avait trouvé faisait sonner les cloches pendant qu'il accueillait les fidèles et les clercs

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Bienvenue Frères et Soeurs à la Saint NOËL!
C'est toujours un plaisir de vous voir ce jour.Et comme l'année dernière,je suis là!Constance,tempérance et persévérence nous font avancer,nous font vibrer,nous font partager l'Amitié et l'Amour et nous sentons en nous comme un besoin de nous coller les uns aux autres pour faire union avec le Très-Haut.

Prince avait mis une chasuble pour la circonstance

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Un sapin bien décoré trônait dans une abside sur un coffre

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Frères et Soeurs,entrons dans cette célébration,marquons-nous du signe qui nous rassemble en ce jour si particulier et demandons pardon de tous nos péchés

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Camille.

Camille passa doucement les linteaux de la cathédrale. Elle avait revétu sa traditionnelle robe de lin écru, silhouette longiligne et silencieuse qui s'avança dans les travées. Venant saluer Prince, elle lui sourit doucement et se signa devant l'autel.

La jouvencelle regardait les préparatifs de la cérémonie et s'arrêta un moment devant le sapin décoré. Elle eut un sourire amusé. Derrière son air fier et droit, elle devinait chez Prince une âme d'enfant qu'il prenait souvent un peu trop soin de cacher. Mais ainsi était son caractère et chacun en ce bas monde avait le libre arbitre d'être celui qu'il désirait être.

Revenant vers ce dernier, elle prit le temps de discuter un peu avec lui tandis que les premiers arrivants entraient dans l'église.

Il fait bien frais ce matin, l'air est vivifiant. espérons qu'il guide de nombreux fidèles vers la cathédrale pour cette célébration. Savez vous si Feuillle sera bientôt de retour sur Tours?
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Othilie

La jeune Diaconesse avait suivi le pas des villageois qui s'installaient et gagna les bancs réservés aux Clercs.

Dieu! aie pitié de moi dans ta bonté; Selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions;

Camille.

Camille sourit à l'entrée d'Othilie. Elle ne se sentait pour sa part pas encore en droit de se rendre du coté des Clercs, n'ayant pas reçu la confirmation de son diplôme. Elle s'installa donc avec plaisir parmi les fidèles. Profitant de son arrivée matinale pour se placer non loin de l'Autel afin de regarder avec soin comment Prince guiderait la cérémonie. Baissant les yeux, elle demanda Pardon au Très Haut pour les fautes qu'elle avait pu commettre ces derniers temps.

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Thibaut

Thibaut profita de ses derniers jours en Touraine pour aller à la Cathédrale. Les cloches sonnaient et indiquaient ainsi qu'une messe allait avoir lieu.

Il se pressa sur les chemins et passa rapidement les lourdes portes du lieu de culte, alluma un cierge et s'installa à l'instar des autres fidèles.

Il récita alors le Credo, comme demander par l'officiant.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
A tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée,
En parole, en action et par omission.
Oui, j'ai vraiment péché.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Ecuyer à l'Ordre Teutonique.

Othilie

Othilie , sur un signe de Prince s'approcha de l'autel.
Elle s'éclaircit la voix.
Sa voix résonna dans l'édifice, elle était impressionnée.

Mes soeurs , mes frères, affirmons notre Foy en nos coeurs et prions:

La Diaconesse se dirigea ensuite vers la Crédence où était posé le Livre des Vertus.
Elle en feuilleta quelques pages, puis entama la lecture

Citation:

Hagiographie de saint Noël

Ses origines

Arrière-petit-fils d'un brave homme ayant suivit Christos de son vivant, Nicolas Noël est né dans un chariot tiré à ce qu’on dit par des cerfs dressés par son père.
A cette époque les registres n’existaient pas et on ne connaît pas le lieu exact, ni la date exacte de sa naissance mais on sait que c’était pendant un hiver particulièrement rude.

Noël faillit ne pas dépasser l’âge de la puberté tellement il avait souffert à sa naissance, et il a même été en état de mort plusieurs fois. Par contre à chaque retour à la vie, contrairement au commun des mortels, il revenait plus en forme que jamais.
Pourtant chaque année au solstice d’hivers il semblait mourir pendant cinq jours et cinq nuits, mais bien que son corps soit veillé certains prétendaient l’avoir vu à différent endroit, offrant du pain aux plus pauvres, du feu à ceux qui n’en avaient pas, et même un simple jouet aux enfants triste.

Sa vie

Vers l’âge de 15 ans alors qu’il n’avait jamais étudié, il racontait l’histoire de Christos que son arrière-grand-père avait transmit à son grand-père et qui lui-même l’avait transmis à ses enfants et petits enfants.
Le curé de sa paroisse l’invitait régulièrement à participer à la messe et en fit son diacre. Très vite tout le monde fut surpris de son érudition, sa simplicité, son amour pour les autres et ses connaissances intuitives du dogme aristotélicien.

Un jour où on le questionna sur les raisons de ses problèmes de santé liés à l’hiver il répondit :

Je parlerais d’un cadeau de Dieu plus que d’un problème, car à chaque fois que je frôle la mort j’en apprends de Christos et Aristote, car notre Créateur nous donne toutes les réponses à toutes les questions pour que nous puissions voir notre vie sous des jours nouveaux, et que nous puissions nous juger nous même avant d’être jugé.
En principe en revenant à la vie, nous laissons ces connaissances et un peu de notre force, mais Dieu en a fait autrement pour moi je pense, bien que je ne garde qu’une réponse, sans choisir la quelle, je ne perds pas tout de ma visite chez les Saints.

Bien entendu personne ne le prenait réellement au sérieux, et il ne l’était d’ailleurs peut être pas, mais tout ce que les gens retenaient de cet événement c’est que c’était un érudit et un homme aussi sage que bon.

Tout au long de l’année, il donnait la moitié de son temps pour aider les malheureux, pas forcément les pauvres, mais bien ceux qu’il nommait les malheureux.

Quand on lui demandait pourquoi il aidait des riches comme les pauvres, il aimait répondre des phrases qu’il disait tenir d’Aristote lui-même :
« Les talents du riche ne remplace pas le talent d’être heureux ».
« Etre remplis de talents ne permet pas d’acheter le bonheur »
« on vit avec talent, mais on n’emporte pas ses talents dans la tombe »

Tous ne comprenaient pas, car il y avait longtemps que le talent n’était plus monnaye courante...

Vers l’âgé de 35 ans, il fut nommé Evêque et il continua sa vie de la même façon, aidant ceux qui devaient être aidé, quel que soit leur rang social, il était reconnu pour toujours avoir la parole ou le cadeau qu’il fallait pour rendre la boulasse aux plus malheureux.
Et chaque solstice d’hivers il semblait mourir, mais chaque fois 3 ou 4 jours plus tard il revenait plus en forme que jamais et organisait une messe vers minuit où il racontait une nouvelle histoire.
Une année il annonça que vu son grand âge, il avait près de 90 ans ce qui est un miracle en soi, il renonçait à sa charge et entreprendrait, seul, un dernier pèlerinage. Bien sur tout le monde voulu l’en dissuader, mais il promit qu’il reviendrait pour le 25 décembre, et que de toutes façons il faudrait bénir ce jour particulièrement car il avait appris de Christos et d’Aristote eux même, que c’était le jour de leur naissance à tous trois, Aristote étant né à midi et Christos à minuit et lui juste entre les deux, à dix huit heures.

La légende

Le Père Noël, comme avait continué de l’appeler ses fidèles, pris la route et revint parmi les siens le 6 décembre suivant.
Il ne répondit que peu aux questions sur ce pèlerinage, mais il avait ramené deux chariots. L’un remplis de bûches, et l’autre rempli autre de pains
Il fit distribuer le pain et le bois aux plus pauvres, et une fois la distribution terminée, il envoya les chariots faire le tour des plus riches à qui on demandait de déposer un présent.
Le 24 décembre, Monseigneur Noël organisa deux messes, l’une à midi en l’honneur d’Aristote et une à minuit en l’honneur de Christos, puis il se dirigeât vers la sacristie et plus personne ne le revit.

La totalité des villageois, du plus croyant au plus mécréant passèrent la nuit à le chercher, et c’est seulement au petit matin qu’épuisés, ils rentrèrent chez eux.
C’est là que la légende fut inscrite parmi les miracles, car chaque maison sans exception avait son foyer allumé et des cadeaux au pied de la cheminée.

Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout qu’en décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur. On prétend même, que parfois, Christos et Aristote l’accompagnent directement...

Dans les églises du monde entier, les Aristotéliciens se sont rassemblés pour fêter la naissance de Christos et d'Aristote.

Chers frères et sœurs, notre rassemblement de ce soir, , s’enrichit d’un autre motif important : avec toute l’Eglise, nous voulons célébrer solennellement une veillée de prière pour la vie naissante. Je désire exprimer mes remerciements à tous ceux qui ont adhéré à cette invitation et à ceux qui se dévouent de façon spécifique à l’accueil et à la protection de la vie humaine dans ses différentes situations de fragilité

L’homme se présente comme un sujet unique et singulier, doué d’intelligence et de libre volonté, et composé d’une réalité matérielle. Il vit simultanément et indissolublement dans la dimension spirituelle et dans la dimension corporelle.
Nous sommes donc esprit, âme, et corps. Nous faisons partie de ce monde, liés à la possibilité et aux limites de la condition matérielle ; en même temps, nous sommes ouverts à un horizon infini, capables de dialoguer avec Dieu et de l’accueillir en nous. Nous travaillons dans les réalités terrestres et à travers elles, nous pouvons percevoir la présence de Dieu et tendre vers lui, vérité, bonté et beauté absolue. Nous goûtons des fragments de vie et de bonheur et nous aspirons à la plénitude totale.
Dieu nous aime de façon profonde, totale, sans distinction ; il nous appelle à l’amitié avec lui ; il nous fait participer à une réalité au-dessus de toute imagination et de toute pensée et parole : la vie divine même. Nous prenons conscience, avec émotion et gratitude, de la valeur, de la dignité incomparable de toute personne humaine, et de la grande responsabilité que nous avons envers tous
Quand vous rejoindrez la chaleur de votre foyer, après l'Office, pensez à Saint Noël qui avait allumé les âtres des maisonnées et allumez dans votre cœur la petite flamme de la bonté de Dieu; par notre amour, portons tous la lumière dans le monde! Ne permettons pas que cette flamme de lumière soit éteinte par les courants froids de notre temps! Gardons-la fidèlement et faisons-en don aux autres!

Camille.

Camille récita le credo avant d'écouter l'homélie d'Othilie.

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Princedusud

Prince avait repris le credo en choeur et avait écouté solennement Othilie nous décliner l'hagiographie de Saint-Noël

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Mes Frères ,mes Soeurs,il est temps de partager l'Amitié Aristotélicienne en partageant le repas:

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Vous pouvez aller en paix mes enfants! Si vous rencontrez un vagabond,n'hésitez pas à partager avec lui votre miche ou votre repas.
Pensez aussi à replier un coin de la nappe sur la table pour penser à ceux qui sont partis avant d'aller vous coucher. Allumez trois bougies qui représentent Aristote,Christos et tous les Saints.
Je suis de tout coeur avec vous et nostre Archevêque se joint à moi pour vous souhaiter Bonne Saint Noël.

Il neigeait à gros flocons sur la cathédrale et tous les fidèles repartaient emmitouflés vers leurs masures

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Zebracolor

zebra de passage par Tours entra dans la cathédrale.

La porte grinça.... la neige accumulé devant... sans trace de pas... personne n'as l'air d'avoir franchis les portes depuis un mois...

De la poussière sur le sol, les bancs....

il fait froids...

zebra prends un cierge et l'allume, faible lumière, faible source de chaleur...

Zebra s'agenouille et fait une prière pour son cousin Pierre.

Citation:

Il reste quelques instant silencieux... puis se relève et retourne à son campement...
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Minidou

Il faisait frais, mais le soleil était au rendez vous

De passage dans cette ville, je me dirigeais vers l'église

Mes sandales étaient trouées par ce long voyage et le retour me semblait bien long

Je poussais la porte et m'approcha de l'autel

Je ne signai et me mis a genoux pour prier

Minidou : Curé de Montargis
Vicaire de Sens
Doyen a l'université
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--La_veuve_couder

La Veuve couder arrivait de Chinon pour faire son marché et acheter des fleurs.Elle devait aussi passer à la Cathédrale annoncer l'Office de demain,ce qu'elle fît en premier lieu bien sûr...

Citation:

MESSE DE SAINT VALENTIN

Tourangeaux,Tourangelles,

L'Office de dimanche 13 Février 1459 sera célébré par le Curé de Chinon,Père Princedusud à la Cathédrale selon les voeux de nostre Archevêque Métropolitain en la personne de Son Eminence Clodeweck.

Faict à l'Archevêché de Tours, le 12 Février MCDLIX
Princedusud,Prêtre Théologien

Merci de vostre Présence à la Cathédrale

Ad Majorem Dei Gloriam

Princedusud

Seule la petite porte engoncée dans la grande porte est ouverte afin d'accueillir les fidèles...A l'intérieur,il fait bon chaud...C'est bien connu la chaleur rassemble les hommes et les âmes...

Prince accueillait les fidéles individuellement.Il avait l'air préoccupé mais la foy qu'il avait embrassé était inébranlable et l'Office d'aujourd'hui se devait d'estre irréprochable.

Prince remonta la nef jusqu'à l'autel et se plaça derrière

Pour ouvrir l'Office,nous allons demander pardon pour tous les péchés que nous avons commis cette semaine

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Confiteor Deo omnipoténti, et omnes sanctis et vobis, fratres, quam peccávi nimis cogitatióne, verbo et ópere. Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa. Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres, oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum. Amen

(Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères que j’ai péché en pensée, en parole, par action et par omission ; oui, j’ai vraiment péché. C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute. C’est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous mes frères, de prier pour moi le Seigneur nostre Dieu. Ainsi soit-il)

Merci à toutes et tous d'être venu dans ce froid glacial mais c'est justement la foy qui nous guide,cette chaleur humaine qui aujourd'hui revêt un caractère un peu spécial.
En cet instant de s'ouvrir les yeux sur ceux qu'on aime et qu'il est important de leur dire,de leur redire ,un petit sourire,un clin d'oeil,un bisou,une accolade,

Lève les yeux au ciel

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Aujourd'hui,j'ai choisi de vous lire l'Hagiographie de Saint Valentin puisque que nous le festons demain selon le rite aristotélicien.
Prince monta dans la chaire et s'exécuta:

Citation:

On ne sait que peu de chose de la vie de Saint Valentin avant l'an 268, si ce n'est qu'il était prêtre aristotélicien à Rome et exerçait tranquillement son sacerdoce depuis de nombreuses années.

C'est en cette année qu'arriva à la tête de l'Empire Romain un nouvel Empereur dénommé Claude II. Or, ce rude militaire païen avait édicté une loi inique et barbare : sous prétexte de ménager les forces vives des jeunes gens en âge de combattre, il leur avait interdit le mariage. L'Empereur se justifiait en prétendant que les hommes qui étaient engagés dans une vie maritale et familiale devenaient de bien mauvais soldats car ils avaient alors des intérêts familiaux qu'ils ne pouvaient laisser derrière eux.

Or, le prêtre Valentin avait gravement contrevenu à cette prescription antinataliste. En effet, il bafouait ouvertement l'édit impérial en mariant à tour de bras tous les jeunes gens qui lui en faisaient la demande, son église étant envahie de couples d'amoureux...

Aux jeunes gens amoureux qui venaient voir Valentin, celui ci leur disait :

Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple.
Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car il vient de Dieu.
Si vous avez conscience que l’amour que vous vivez a sa source en Dieu, que vous vous aimez de l’Amour de Dieu, par l’Amour de Dieu, quoi de plus normal de Lui dire votre reconnaissance, en vous unissant devant lui, dans son Eglise par le sacrement du Mariage.
Dès lors, le jour de votre mariage, votre passage à l’église sera une action de grâce à Dieu : car votre amour a sa source en Dieu et ce sera Lui qui sera le centre de la célébration religieuse.

Quoi qu'il en soit, le bon prêtre Valentin, sans doute dénoncé par quelque prétendant évincé, fut amené à comparaître devant l'empereur Claude.

Ce dernier lui demanda :Qu'est ceci, Valentin ? Pourquoi n'obéis tu pas à mon édit qui proscrit le mariage ?

Ce à quoi Valentin répondit :

L'homme et la femme unis par un amour pur et désintéréssé doivent être mariés, car, par le mariage, qui est l'un des sacrements divin, c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié. En me demandant de renoncer à marier ceux qui s'aiment, tu me fais aller contre Dieu, et cela je ne le peux.
Si tu connaissais la grâce de Dieu, tu ne parlerais jamais ainsi, mais tu renoncerais aux idoles pour adorer le vrai Dieu qui est au soleil.

Alors le Préfet de Claude prit la parole :
Qu'as-tu à dire, Valentin, de la sainteté de nos dieux ?

Valentin lui répondit :

Je n'ai rien à dire, sinon qu'ils ont été des hommes misérables et souillés en toute manière.

Devant cette envolée blasphématoire aux yeux du païens Claude, il appela un de ses plus cruels officiers, appelé Astérius, et lui ordonna de l'emmener hors les murs afin de le décapiter.

Astérius ne put retenir une grimace de dépit. De longue date, il avait promis à son épouse, une commère plutôt du genre acariâtre, de passer cette soirée-là en famille. S'il ne rentrait pas en temps et heure, Madame l'officière allait encore imaginer des tas de choses !

Il se décida donc de ramener Valentin chez lui et de s'occuper de son supplice le lendemain.

Mais quand Valentin fut entré dans la maison de cet homme, il dit :
Seigneur Dieu, vous qui êtes la véritable lumière, éclairez cette maison, afin que vous y soyez reconnu comme le vrai Dieu.

L'officier surpris lui dit : Je suis étonné de t'entendre dire que ton Dieu est la lumière. Si ma fille, qui est aveugle depuis longtemps, recouvre la vue, je ferai tout ce que tu me commandera.
La jeune fille fut donc amenée à Valentin, qui, lui mettant la main sur les yeux, fit cette prière : Citation:
Dieu Créateur de toute chose, permet à cet enfant de pouvoir contempler ce qui est la beauté de Ta création, car les choses sont des copies des Idées.

A ces paroles, elle reçut aussitôt la vue, et Astérius et sa femme, se jetant aux pieds de leur bienfaiteur, le supplièrent, puisqu'ils avaient obtenu par sa faveur la connaissance du Dieu vrai, de leur dire ce qu'ils devaient faire pour se sauver. Le Saint leur commanda de briser toutes les idoles qu'ils avaient, de pardonner à tous ceux qui les avaient offensés, et enfin de se faire baptiser, leur assurant que, par ce moyen, ils seraient sauvés. Astérius fit tout ce qui lui avait été commandé, délivra les Aristotéliciens qu'il tenait prisonniers, et fut baptisé avec toute sa famille, qui était composée de quarante-six personnes.
Valentin qui se lia d'amitié avec la fille d'Astérius lui offrit alors des feuilles rappelant la forme d'un coeur qu'il signa: De ton Valentin.

Malheureusement, l'empereur, averti de ce changement, craignit quelque sédition dans Rome, et fit prendre Astérius et tous ceux qui avaient été baptisés, et les fit mettre à mort par diverses sortes de tourments.

Pour Valentin, le père et le maître de ces bienheureux enfants et disciples, après avoir été longtemps détenu en une étroite prison, il fut battu et brisé avec des bâtons noueux et finalement fut décapité sur la voie Flaminienne le 14 février de l'an 270.

L'Empereur Claude fut puni par Dieu pour ce massacre, et mourut de la peste dès le mois d'août suivant.

Et c'est pour honorer son sacrifice pour l'amour que Valentin est canonisé et choisi comme Saint Patron par les Amoureux.

Au XIème siècle, le chef de saint Valentin, fut apporté à l’abbaye de Jumièges, du diocèse de Rouen; Baudry, évêque de Dol vers 1020, a fait le récit de cette translation et des miracles qui l’accompagnèrent.

Citation:

*(Le prêtre donnait la pièce au clochard car c'était très physique de sonner les cloches,le mot est resté avec la connotation que vous connaissez)
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Malaga

Malaga se dirigea de bon matin vers la catédrale de Chinon.

Il était temps d'aller prier comme au couvent.

Cela lui manquait.

Le coeur léger elle gravit les marches du perron et entra dans l'édifice en ne faisant aucun bruit.

Elle resta bien au fond derrière un pillier comme en avait parler dame Lily.

Les cloches sonnaient...

Camille.

Camille avait passé la matinée à préparer la cathédrale à la venue du Père Princedusud. Elle était ravie de voir une grand messe à Tours et avait laissé un message à ses ouailles pour qu'ils assistent à la messe commune afin de profiter de ce jour saint pour rencontrer des voisins des autres villes et lier des liens d'amitié avec ceux ci. Et quel plus bel office pour cela que celui dédié à la Saint Valentin. Se reculant, elle sourit à la vue de la Cathédrale rutilante et des petits vélins rappelant à chacun les chants et prières qu'ils auraient à psalmodier durant l'office.

Camille rejoint alors Princedusud pour accueillir les arrivants, serrant tout d'abord Princedusud dans ses bras, pour lui montrer qu'elle était avec lui dans la douleur qui était la sienne. Elle se concentra alors sur les arrivants, les accueillant avec le sourire et un mot pour chacun.

Quand les gens furent entrés, elle alla s'installer près de l'autel pour écouter la messe de son ami. Le texte était bien choisi et elle médita dessus.

Après ce temps de recueillement, elle prie le temps de répéter le credo avec Princedusud.

Elyra

Elyra était à Chinon depuis quelques jours et elle attendait la prochaine messe avec impatience. Une amie, dénommée Rose, lui avait parlé de cet instant calme paisible et surtout des textes lut par les officiant qui étaient toujours très important et très intéressants. Juliette aussi n'avait cessé de lui rabâcher de venir et Ely qui dormait trop le dimanche matin, loupait à chaque fois l'office. Mais ces derniers mois ce qui empêchait la blondinette d'assister à une messe c'était ses voyages. Elle était toujours en mouvement. Son long pèlerinage à travers le royaume avait prit fin et elle se contentait à présent de voyager dans le duché avec l'armée, suivant son sergent à la trace.

Elle s'était donc levée tôt, était allée voir son sergent pour le prévenir qu'elle allait à la messe et comme il dormait encore, elle s'était contentée de rabattre sa couverture sur lui et de déposer un baiser sur sa joue. Elle était ensuite partie sans un bruit pour ensuite courir jusqu'à la cathédrale. Elle gravit les marches, passa la grande porte et entra furtivement. Elle s'assit au fond pour ne pas déranger.

Elle écouta la messe et se dit que Rose avait raison. C'était un bien beau texte que le Père Princedusud récitait là.

Tout comme les autres, la demoiselle entonna le credo lorsque le moment fut venu.

Graoully

Revenu en Touraine, l'ex chanoine archidiocésain de la province de Tours, devenu évêque de Metz puis d'Angers, et désormais numéro trois de l'Inquisition, vint assister à la messe. Emmitouflé dans sa cape violette, recouvrant sa soutane de la même couleur, il arriva alors que l'officiant lançait la prière du pardon.
L'abbé remonta le nef en vint se placer au premier rang, juste sous le nez des clercs. Bien que cela lui fit bizarre d'être ainsi placé là, il était au moins près des candélabres qui éclairaient l'édifice, mais qui chauffaient également les gens qui avaient eu la bonne idée de se mettre à côté. Poussant les fidèles agglutinés autour en faisant remarquer ses croix pectorale et inquisitoriale, il vint donc s'asseoir à côté d'un des candélabres, et écouta la messe.
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Scoldt

Scoldt arriva légèrement en retard, comme d'habitude, et se fit donc discret pour se placer dans l'assemblée. Il trouve une place libre, vint s'asseoir et récita le crédo avec les autres fidèles.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN!

Puis il attend que le prêtre reprenne la parole
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Othilie

Othilie, Diaconesse de Chinon, avait salué les Clercs sur le parvis, puis s'était mêlée aux fidèles qui s'installaient.

Les villageois semblaient moroses, à l'image du froid qui engourdit le corps des hommes.
Elle s'installa près d'une grosse femme, plus préoccupée par sa prochaine récolte et à ses futurs revenus que par la messe.
Elle joignit les mains

Dieu d'amour et de tendresse, Dieu qui pardonne, entend ma prière

Citation:

La vieille chantait tout bas une comptine pour enfant, remuant ses lèvres pour faire croire qu'elle priait.

Elle affirma sa Foy de la même manière, implorant le Très haut de lui accorder richesse et notoriété.

La jeune diaconesse, jeta un regard de travers à sa voisine puis prononça les mots de Saint Olcovidius

Citation:

La femme aux formes généreuses triturait son lourd pendentif d'or qui ornait son opulente poitrine, pendant que le Curé de Chinon narrait la vie Saint Valentin...

Drusilia

Entendant sonner une messe, la blonde se dit que ça lui ferait peut-être beaucoup de bien d'y assister, surtout ses jours-ci où son moral touchait un peu le fond. Elle entra aussi discrète que possible dans la demeure du Très-Haut et s'installa un peu en retrait pour suivre l'office et prier silencieusement.
Elle murmura le Crédo doucement, liant sa voix à celle de l'assemblée.

"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen"

--La_veuve_couder

La gouvernante du curé était à l'Office et reprit en coeur le credo

Elle avait vu l'inquisiteur arriver et elle faisait des grands clignements des yeux afin que le curé comprenne le message

Graoully

Remarquant le manège de la femme derrière lui, habitué qu'il est à regarder partout, même lorsqu'il est au premier rang. Il s'adressa à la bonne, d'une voix ferme mais basse pour ne pas troubler l'officiant.

Dis donc toi, tu as une mouche dans l'œil ? Tenterais-tu de séduire le curé ?
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Camille.

Camille sourit en voyant le prélat ennuyé de la réaction de la veuve. Il était temps de poursuivre. Souriant à Prince, elle se leva et prit en charge sa partie de la célébration. Déposant des miches de pain frais et du vin sur l'autel, elle apposa ses mains au dessus et récita la bénédiction du repas.

Seigneur,tes mains rompent le pain;
tu nous le présentes pour que nous en mangions,
même ceux et celles d'entre nous qui te trahissent.

Seigneur,tu prends la coupe et tu rends grâces,
la coupe de notre salut,
la coupe de ton sang versé.

Nous allons partager le pain et la coupe
avec celles et ceux qui n'en ont pas.
Nous allons nous rassembler du nord, du sud, de l'est et de l'ouest,
pauvres et riches unis en communauté,
chacun prenant soin de l'autre,
donnant et recevant, comme un signe de ta grâce.
Seigneur, sois présent lorsque nous mangerons ensemble.

Prions le Seigneur.

Seigneur, notre Dieu, tu as béni les pains
Rassasié les personnes affamées;
bénis ce pain, ce vin et tous les fruits de la terre;
sanctifie les fidèles qui se les partagent
fais que ces nourritures abondent,
non seulement pour nous qui sommes ici,
mais pour ton peuple tout entier, où qu'il soit.
Car c'est toi qui bénis et sanctifies toutes choses,
et nous te rendons gloire,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

Amen.

Camille rompit les pains et les imprégna d'un peu de vin, puis prenant le panier de pains bénis, elle vint le distribuer dans les traverses à ceux qui souhaitaient communier.

Princedusud

Pendant que Fauve partageait le repas,Prince descendit de l'autel et s'adressa au prélat bardé de la Croix inquisitoriale et des attributs d'évêque.

Mes Hommages Monseigneur.Bienvenu à la Cathédrale de Tours!
Nostre Sainte mère l'Eglise est heureuse de vous compter parmi nous et j'ose espérer que vostre visite n'est qu'une visite de courtoisie.La Touraine est une terre très aristotélicienne et l'hérétique n'a pas de place icelieu.
Venez,je vous installe confortablement Monseigneur.

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Graoully

Sourit.

L'Église est heureuse de me compter dans ses rangs ? Ma foi, je l'espère bien ! Ma venue ici se fait comme simple paroissien en fait, puisque j'attends ton archevêque, avec qui je dois partir.
Où veux-tu donc m'emmener mon père ?
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Princedusud

Pas bien loin Monseigneur,dans les stales réservées aux clercs et prélats.
Ah mon métropolite arrive?C'est toujours une grande joie pour moi.
Goustons le vin de messe et partageons le pain si vous le voulez bien avec Soeur Fauve.

Puis Prince reprit la parole devant les fidèles

Je pense que beaucoup seront occupés après l'Office privilégiant les petits repas en amoureux et ceux qui ont de grandes familles,une petite festoye autour de crèpes par exemple ou une bonne tarte aux myrtilles...
Je m'associe de tout coeur avec vous tous pour cette feste qui doit rester un petit moment particulier et privilégié pour se découvrir ou se redécouvrir dans cette vie trépidente ici-bas...Une sorte de grande respiration
Pour ma part,je vais faire une distribution de miches à mes petits protégés.
Ceux qui se sentent aimés ou qui aiment peuvent déposer ce qu'ils veulent à petits prix sur le marché ainsi ils seront aimés en tant que généreux donateurs et ceux qui recevront les aimeront.
Cet échange s'appelle simplement AMOUR et nous en avons tous besoin comme nous avons besoin d'aimer le Très-Haut afin d'être en parfaite harmonie avec nostre foy.J'aimerais qu'en ce jour si particulier que tous les couples tourangeaux viennent allumer une petite bougie en nostre cathédrale pour faire une offrande à Dieu mais aussi sceller par ce geste la grande chaîne de ce pourquoi nous sommes si proches...

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Avant de vous libérer,je finirais par une citation:

Citation:

La Création humaine est peut-être imparfaite mais rien n'est plus beau que deux êtres qui s'aiment

ALLEZ DANS LA PAIX DU SEIGNEUR ET L'AMOUR DU TRÉS-HAUT.JE VOUS BÉNIS MES ENFANTS!

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Princedusud

[VEILLÉE POUR LE SEIGNEUR DE SAINCT AVIT]

C'est le visage fermé que le curé de Chinon s'engouffra dans la Cathédrale.Il avait appris une triste nouvelle.Son ami d'enfance Ruru était entre la vie et la mort à Aurillac dans le Bourbonnais.
La nouvelle l'avait bourleversé et affecté à tel point que pour se protéger,il instaura le déni.Il ne pouvait se résigner à la terrible nouvelle qui pouvait arriver à tout moment.
Il alluma autant de cierges comme autant de prières.

Il s'ageunouilla et pria de toutes ses forces:

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le Tien, Ô Très-Haut.
Père, ne détourne pas ton regard de nostre ami Ruthénix
Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde-lui l’amitié ultime qu’est la tienne, Toi Nostre Créateur.
Père, ne détourne pas ton regard de nostre ami,
Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Père, ne détourne pas ton regard de nostre ami,
Père, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où son esprit quitte son corps celui qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de nous TOUS!

AMEN!

De grosses larmes coulaient sur ses joues,il se dirigea au presbytère et s'envoya une timbale de vin cul sec.Ce grand bonhomme solide et sûr de lui parraissait tout à coup fragile et chancelant.
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Camille.

Camille avait promis de venir soutenir le père Prince dans cette épreuve, et ce jour là, sortant de son bureau de la prévoté, elle vit les linteaux de la cathédrale ouverts et des lueurs dans le jour qui mourrait. Elle alla prévenir Altaiir qu'elle passerait à la Cathédrale, puis revint remonter la nef en silence.

Arrivée devant l'autel, elle posa genou à terre et récita doucement :

Mon Dieu, vos vues sont impénétrables, et dans votre sagesse,
vous avez cru devoir affliger le seigneur Ruthvenix par la maladie.
Jetez, je vous en supplie, un regard de compassion sur ses souffrances,
et daignez y mettre un terme.
Archanges, ministres du Très Haut, secondez, je vous prie,
mon désir de le soulager ;
dirigez ma pensée afin qu'elle aille verser un baume salutaire
sur son corps et la consolation dans son âme…
Inspirez-lui la patience et la soumission à la volonté du Très-Haut ;
donnez-lui la force de supporter ses douleurs avec une résignation toute aristotélicienne
afin qu'il ne perde pas le fruit de cette épreuve…

Camille resta silencieuse un moment, puis levant son regard, elle aperçut Prince dans le presbytère. Sans un bruit, elle prit le verre dans ses mains pour le poser puis le prit dans ses bras en signe d'amitié et de consolation, jouvencelle menue, berçant, maternelle, le grand gaillard indéboulonnable qui en cet instant se laissait aller aux sanglots de la douleur et de l'inquiétude pour un être cher.
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Othilie

Les pas d'Othilie résonnaient dans la Cathédrale et c'est le cœur chagrin que la Diaconesse de Chinon s'approcha de l'autel, s'agenouilla pour joindre ses mains.

Dieu mon Père, me voici pour te prier.
Il y a au fond de mon cœur comme un grand vide, comme une blessure
Je suis là avec mon désarroi, ma peine
Je tends mes mains vers Toi et te supplie

Éclaire les pas de Ruthenix et rends le plus fort pour qu'il puisse supporter le fardeau de la maladie .
Par ton souffle revivent les fleurs, la nature ressuscite, des foules de minuscules créatures s’éveillent. Ton regard est plus clair que les cieux printaniers, ton Amour, plus chaud que les rayons du soleil. De la poussière terrestre tu as ressuscité la chair périssable de l’homme, pour l’épanouissement à la vie éternelle, alors éclaire aussi ton serviteur Ruthenix de la lumière de tes Bontés.
Seigneur, Amour au-dessus de toute compréhension, prends pitié de ton serviteur et de mon ami.

Elle resta quelques instants ainsi, puis se releva pour allumer une petite flamme qui vacillait comme la vie de son ami.

Puis ses pas résonnèrent à nouveau dans la Cathédrale, froide et sombre...

Zebracolor

Zebra n'avais pas put être la pour la veillée pour le Seigneur de Saint Avict... Il était à loches, l'épée tirée et avait presque perdu son cousin Skippy, mourant en ce 17 février 1459.

Il avait été convoqué au tribunal le 17 et c'est en sortant de celui-ci qu'il s'arrêta à la cathédrale. Il pris une bougie et fit une prière pour celui qui avait été son compagnon à Chinon pendant des années...

Et même si ... Ruru ... était devenu Seigneur de Saint Avict... c'est surtout comme un ami cher, aimant la bonne chère et les Femmes, les plaisanteries et le bon vin qu'il se souviendrais de Ruthenix.

D'ailleurs, il avait apporté un bouteille de Bourgueildont il bu une rasade, puis la laissa à coté du cierge avec ces mots...

Buvez un coup, à la mémoire de Ruru.
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Princedusud

Il fait beau et froid en ce jour exceptionnel sur la Capitale de Tours.
Les cloches sonnaient à toute volée pour presser les tourangeaux à l'Office qui se tenait à la Cathédrale

Le soleil perçait les vitraux mais l'un d'eux attirait plus d'attention en ce jour si particulier

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Un magnifique bouquet de lys blanc trônait au pied de l'autel

Monseigneur Princedusud accueillait les fidèles sur le parvis.Il avait un document à la main auquel il semblait tenir...

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Camille.

Très tôt, ce matin là, Camille s'était levée en sursaut : ciel, la relève!!! Puis, soudain, la réalité prit le dessus et elle se rappela qu'elle n'était plus prévôt. Un sourire doux vint effleurer ses lèvres, elle pouvait attendre le chant des coqs et les premiers rayons du soleil à travers les rideaux pour sortir de son lit. Replongeant sous la couette, elle se pelotonna contre son protecteur "oreiller" et replongea dans les bras de morphée...

Cocoricooooooo!!!!

Tsss, nouvel oeil qui s'ouvre. Là plus d'échappatoire, il fallait indéniablement sortir de ce bienveillant lit où elle ne séjournait malheureusement que trop peu. Un coup de langue enthousiaste de Luppo, le louveteau qu'ils avaient adopté et Camille se résigna à sauter de la couche : elle avait fort à faire durant cette matinée dominicale. Enfilant, une robe de chambre en douce laine, elle sortit à pas de loup, observant le louveteau justement qui filait prendre sa place dans le lit, le bougre flemmard et se dirigea vers son boudoir.

Son courrier matinal avait été déposé sur le bureau et elle prit connaissance des nouvelles en chipant une pomme dans la corbeille de fruits frais. Les nouvelles étaient dans l'ensemble bonnes, les projets au conseil prenaient forme et commençaient à fleurir avec le banquet organisé à Chinon par la pétillante porte parole du Conseil. Bientôt, l'aval de la Reyne devrait tomber et les projets se succéder dans les différents domaines pour le bien du peuple tourangeau.

Mais l'heure tournait bien vite et à vue de nez, les rayons du soleil laissaient présager qu'il était plus que temps de se préparer à la seconde priorité de la matinée : la messe à la cathédrale de Tours tenue par monseigneur Prince de Sud. Pour la première fois, elle s'y rendait en tant que Duchesse et choisit avec soin des vêtements aux couleurs de la province afin de montrer son engagement envers son Duché. Sortant les ornements ducaux, elle s'en para avec délicatesse, fixant avec soin la couronne ducale à son chignon. Aujourd'hui, elle passerait les portes de Saint Gatien, non pas en tant que diaconesse mais bien comme représentante du pouvoir temporel.

Les premiers sons de cloches se firent entendre, il était temps de rejoindre la cathédrale. Camille était fin prête et un peu émue par la solennité de ce qui l'attendait. Elle referma la porte de son boudoir, allant toquer à la porte de celui qui veillerait sur elle aujourd'hui et attendit qu'il la rejoigne. Une fois réunis, elle prit son bras et ils se rendirent en la cathédrale s'arrêtant sur le parvis pour saluer Prince du Sud.
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Elyra

La tourangelle avait réussi à dormir 5h au lieu des 4 des derniers jours mais du coup lorsqu'elle se réveilla, la matinée déjà bien avancée, elle se rendit compte qu'elle était presque en retard. Elle n'avait gère le temps de se pomponner, se contentant de passer un coup d'éponge sur son visage qui lui donnait l'air aussi frais que la rosée du matin, elle enfila à la va-vite une robe couleur écru bordée de dentelle aux reflets auburn. Rapidement, elle passa un coup de brosse dans sa longue chevelure dorée, ne se montrant aucunement douce avec ses mèches. Elle les releva en chignon élégant duquel s'échappaient quelques mèchent retombant avec volupté le long de sa nuque.

Ainsi prête, elle enfila ses souliers et prit une pomme qu'elle mangea sur le chemin la menant à l'église. Elle rencontra en route un bon nombre de fidèles qui se rendaient eux aussi dans la cathédrale, l'air moins pressé qu'elle puisqu'ils n'avaient pas eu à courir pour arriver à l'heure. Parmi la foule elle reconnu quelques croyants qui comme elle assisteraient à l'office. Elle avait hâte de devenir fidèle à part entière mais elle ne cessait de repousser la date de cet événement pour raisons professionnelles.

La sérénité des lieux apaiserait l'agitation de son coeur qui s'était activé sous l'effort et la course de la demoiselle. Elle salua sa duchesse qui était déjà arrivée puis s'arrêta devant Prince du Sud et lui adressa un doux sourire.

Bonjour Prince, j'espère ne pas être trop en retard, j'ai failli ne pas me réveiller à temps ce matin, heureusement que le Très-Haut veille et m'a tirée de mon sommeil par la caresse des doux rayons de notre astre solaire.

Ceci dit, elle poussa enfin les portes en bois massif de la magnifique cathédrale et s'avança lentement dans la grande allée centrale. Elle alla s'assoir au premier rang où il lui avait promis une place le jour du banquet en l'honneur de Jeanne d'Arc à Chinon deux jours plus tôt. En attendant les autres, elle se recueillit.
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Zebracolor

Le Duc était heureux de voir de l'animation en Touraine, même si des problèmes personnels lui fit faire une grimace à leurs souvenir...
Il les chassa d'un mouvement de tête. L'avenir, il ne le maitrisait pas.

Debout de bon matin, comme tous les jours depuis aout, il fit le tour de leur campement, dans la clairière au sud de Tours. Tout allait bien, le feu fumait, les soldats se reposais de la garde de nuit, ou discutaient tranquillement. Ellana passait la main sur son ventre rond..., l'air radieuse... Oui, tout allait bien.

Zebra dit aux soldats : Soldat, ce dimanche matin, nous sommes à Tours. Je vous encourage à me suivre à la cathédrale de Tours ou Prince doit dire la messe ainsi qu’une lecture de Jeanne, qui mena le combat contre les anglois. Venez avec moi écouter [Gargote à Tours : [RP]Cathédrale de Tours]

Il prit le chemin de tours et arriva à la cathédrale derrière Elyra qui avait le pied léger.. Mais aussi des responsabilités d’organisation.

Se dirigeant vers Prince, il lui fit le baisemain et le salua :
Bonjour Prince, comment allez vous ce matin ? Fin prêt pour votre lecture à ce que je vois … ajout-a-il en regardant le document que tenais le Père Prince.

Puis il alla saluer la Duchesse Camille et l’abreuva de milles questions. Bonjour votre Grasce, comment allez vous et comment se porte le conseil ? Avez-vous eu le temps de faire le fastidieux voyage au Louvre ? J’ai regardé la composition de votre conseil, et je dois dire qu’avec les poids lourds expérimentés que sont Spm et Skippy à l’économie, je ne me fait pas de soucis pour les prochains mois, la gestion du duché est assurée. La ou je me fais des soucis, en rapport à la maladresse récurrente de la vicomtesse Bitterly, c’est pour le prestige, je vous encourage à y porter une attention toute particulière, c’est important pour notre armée. Et je dois dire que votre accession au trône de Touraine me ravit, j’espère que le bon travail que a été mené par la prévôté ce derniers mots vas être continué et vas devenir la règle de conduite et d’information entre l’armée et la prévôté et restera pour longtemps comme la marche à suivre en Touraine. Je compte sur vous.

Me permettez-vous de m’assoir à vos coté ? ajouta l’ancien Duc de Touraine, par deux fois sur ce trône il y a 10 mois…
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Jeremi

jeremI c'était levé tot pour allez a la ceremonie en l'honeur de la sainte jeanne.
il s'habilla vite et se diriga vers la cathédrale. esperant ne pas etre en retard il entra discretement. il alla ensuite dire bonjour au personne qu'il connaissait puis alla s'asseoir et attendit que la cérémonie commence

Princedusud

Avec prestance,il traversa toute la nef pour accéder à l'autel et prit sa petite voix fluette(sic)

IN NOMINE DOMINI, ET CHRISTI ET ARISTOTELIS

AMEN!

DOMINUS VOBISCUM
ET CUM SPIRITU TUO

Nous avons tous péché durant la semaine écoulée,nous allons donc demander le pardon à nostre Seigneur,ainsi nos consciences seront affranchies pour recevoir la Foy à coeur déployé

Vostre Grasce,chers amis,chers fidèles,Tourangeaux et pélerins,

Vos Grasces Camille et Zébracolor,veuillez vous installer au premier rang je vous prie ,Elyra aussi! Chose promise,chose dûe!Prince n'a qu'une parole!

Ce jour est un grand honneur pour moi car j'ai le privilège aujourd'hui de vous lire l'Hagiographie d'une personne que tout un chacun a déjà entendu parler.Si je vous dis que cette personne entendait des voix,tout à coup la mémoire devient collective et empreint d'une certaine solennité.
Mon Duc,inviter vos soldats est une excellente initiative,j'espère qu'il vous écouterons!
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Joachim_

Le réveil fut difficile pour Joachim. Cela faisait un certain temps que ses nuits blanches l'éprouvait. Depuis le dernier combat sur Loches. La soirée du banquet fut son salut. Le sergent à pu enfin dormir.

Après s’être lever, il se dirigea vers la rivière, se nettoya et s'habilla dans l'idée d'aller écouter le Père Prince dont il avait fait connaissance en personne le soir d'avant, sachant également qu'Elyra y serait.
Juste pour l'excuse de la voir et pour cette fois, se faire moins discret quand à l'écoute de la messe ou plutôt ce jour, de l'Hagiographie.

Devant le parvis de la belle Cathédrale, il s'avança auprès du Père, lui prit la main et embrassa sa bague.
Bonjour, mon père. Voyez, aujourd'hui je me présente. Je ne vous écouterais plus en clandestin.

Il entra alors dans le Saint Lieu.

S'approchant à la suite de Zébra, il salua la Duchesse comme il se devait en lieux publics.
Vostre Grasce, je vous donne le bonjour.

C'est alors qu'il reconnu la Belle en recueille au premier rang. Il ne pu s'empêcher de s'approcher d'elle et tout en s'accroupissant:

Bonjour Douce Ely, et lui embrassa la main.

Il se releva pour aller s’asseoir quelques rangs plus loin.
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Princedusud

Prince vu arriver Johuv et lui fit un signe de teste

Premier rang vous aussi!
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Joachim_

En bon soldat, il s’exécuta. Discrètement, il se dirigea au premier rang.
Ely, puis-je ?
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Paysans01

paysans alla a la mésse de dedier a la jeanna

et sa soits une place

pris pourt tout les gent qui nons besion

et sourtout pour janne d'arc
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Camille.

Camille s'avança dans la cathédrale au bras d'Altaiir, salua JeremI installé en retrait et sourit à Elyra avec douceur, la saluant en retour d'un signe de tête et d'un clin d'oeil fraternel. Son amie était rayonnante ce matin malgré le travail qui les tenaient toutes deux éveillées fort tard ces derniers jours. Voyant entrer Joachim, elle se dit que le valeureux sergent n'y était certainement pas pour rien. Elle le salua à son tour lorsqu'il présenter ses hommages.

C'est un plaisir de vous voir également. J'espère que vous prenez bien soin de notre Porte Parole.

Avançant plus avant, Camille vint rejoindre Prince et le salua d'une révérence.

Monseigneur, c'est un plaisir de venir assister à l'office ce matin et de voir la Cathédrale se remplir ainsi. J'avoue ma curiosité et il me tarde d'entendre votre lecture.

Regardant la place qu'il lui indiquait, elle sourit et s'assura qu'une place serait libre pour son cavalier. Se tournant ainsi, elle se trouva face à Zebracolor et le salua de même avec respect.

Votre Grasce, c'est un plaisir de vous croiser si souvent.

Camille écouta toutes les questions et partit d'un rire léger à tant de curiosité.

Et bien, voici bien des questionnements. Ma foi, je me porte bien. Je me suis rendue au Louvre dès ma nomination annoncée pour permettre la mise en place le plus rapidement possible d'un conseil prêt à travailler. Les choses se mettent en place plutôt bien pour le moment, avec les petits balbutiements de débuts de mandats pour les conseillers les plus novices. Mais tout s'apprend et en effet, le conseil compte des personnes expérimentées qui guident les nouveaux.

Pour ce qui est de Spm et Skippy, oui, j'ai toute confiance en eux pour nous aider à remonter l'économie de la Touraine qui devenait des plus préoccupante. Nous allions vers un déficit inquiétant mais j'ai tout confiance en eux pour former notre nouvelle Commissaire aux mines et trouver les financements aux projets que nous allons mettre en place.

Pour ce qui est du prestige, j'ai pour mener à bien cette tache des conseillers qui maitrisent le sujet et je sais reconnaitre que je ne maitrise que peu certains domaines. Leur expérience m'est précieuse et nous allons mettre tout en oeuvre pour assurer un prestige optimal au Duché.

Enfin pour ce qui est des relations entre la prévôté et l'armée, soyez en rassuré elles ne feront que s'améliorer, étant un des points des projets à mettre en place en réunifiant le pôle défense de la Touraine. Il faudra d'ailleurs que nous puissions discuter de tout cela avec le capitaine Altaiir dans les jours qui viennent. Je passerai sans faute à la caserne et serait honorée si vous acceptiez de me la faire visiter.

Camille écouta sa dernière question et son visage s'illumina d'un sourire malicieux.

Entre vous et le vicomte de Rigny Ussé, je ne pourrai que me sentir en parfaite sécurité durant cette cérémonie. Même s'il me semblera un peu étrange d'être ici en spectateur sans aider à l'office Monseigneur Prince.

Camille s'avança donc au premier rang, toujours au bras du Capitaine et prit place sur le fauteuil réservé au Duc de Touraine. Oubliant tout le reste, les titres, les charges, elle redevint alors ce que tous étaient en ce lieu, simples croyants et fidèles réunis en ce jour pour prier dans l'humilité le Très Haut.
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Scoldt

Scoldt venait d'arriver, un peu en retard comme d'habitude..

Cette fois l'office n'avait pas commencée, il se pressa de rejoindre une place de libre, saluant d'un geste de la tête les différentes personnes qu'il connaissait et dont il été ravit de la présence.
Il trouva finalement une place de libre et s'essaya attendant que le père Prince débute l'office.
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Princedusud

Quelquechose était entrain de se passer en Touraine...Un genre de renaissance...Il est vrai que le printemps n'était pas loin et que la séve commençait à monter dans la végétation.
Montait-elle aussi chez les tourangeaux?

Monseigneur Princedusud très sensible à toutes ces choses ne pouvait penser qu'un vent nouveau soufflait sur la Touraine.D'ailleurs ça se lisait sur son visage et quand il vit arriver Messire Scoldt,le nouveau Prévost

Messire Prévost,vous allez devoir assurer ma sécurité!Premier rang aussi!!!Vos Grasces,je tiens à vostre sécurité et à la mienne aussi!!!

Sourires des interréssés
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Elyra

Elyra regarda amusée Prince envoyer tout le monde au premier rang. Mais il avait raison, la sécurité ne devait pas être négligée. Elle sourit à Joachim qui s'approcha d'elle et lui répondit.

Oui Excellence vous pouvez venir à côté de moi.

Elle sourit taquine à son aimé et regarda autour d'elle. La Touraine reprenait vie et ça lui faisait très plaisir. Elle avait beaucoup travaillé pour obtenir ce résultat, et donné la quasi totalité de ses nuits et ses journées à l'animation, l'organisation et la coordination. Faire ses peintures, mettre en place ses idées tout cela lui prenait un temps fou et elle comprenait pourquoi personne ne se lançait dans cette entreprise. Seule, elle devait abattre un travail colossale, alors par tous les moyens elle tentait de déléguer une partie se son travail, mais elle devait admettre qu'elle n'avait pas du tout envie de laisser quelqu'un d'autre faire ses peintures qu'elle aimait tant.
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Princedusud

C'est alors que Prince se ficha au pied de l'autel et ouvrit son document pour lire l'Hagiographie de cette Sainte que tout le monde connaissait sous le nom de Jeanne d'Arc.
C'est dans un grand silence et devant toute la nomenklatura de Touraine que la lecture pu commencer

Citation:

Hagiographie de Sainte Jeanne d'Arc

Chapitre I : l'Enfance de la Sainte
C'est en l'an de grâce 1412, durant un pénible mois de janvier que naquit Jeanne, en Lorraine à Domrémy. Ce petit village dont l'histoire chaotique l'avait fait dépendre de différentes suzerainetés, se situait de part et d'autre de la Meuse, définissant ainsi l'appartenance à l'un ou l'autre Royaume. Par chance pour le Royaume de France, Jeanne d'Arc, fille de Jacques d'Arc et d'Isabelle Romée, était née du côté du barrois mouvant; pour faire simple, chez les Français. Ses arrières grand-parents avaient fuit l'invasion anglaise du Royaume de France et s'étaient réfugiés dans le Saint-Empire, mais sa famille était toujours restée attachée à ses origines françaises.
Jeanne naquît donc un 5 janvier, et l'on raconte qu'au moment de sa naissance dans la curieuse petite maison à la forme incertaine, la vile tempête de neige qui sévissait au dessus du village se calma soudainement, et que tous les moutons bêlèrent en cœur...
Dès son plus jeune âge, l'enfant montrait une douceur et un amour incomparables, pour les gens comme pour les bêtes. Elle savait apaiser les brebis lors de leurs mises bas, et mener les troupeaux aux pâtures avec une aisance toute particulière. Mais Jeanne était surtout très pieuse et vertueuse, à tel point qu'elle passait pour être une vraie dévote, toujours vierge au jour de ses 13 ans alors que ses petites camarades du village étaient déjà toutes mariées ou promises.

Chapitre II : Où l'enfant est guidée par Saint Michel jusqu'au Roy Lévan II
Ce fut en mars de sa treizième année que l'enfant entendit la voix de Michel, Archange de la Justice, l'enjoignant a délivrer le Royaume de France du joug Anglois. Cela ne la surprit pas plus que ça, car sa piété n'avait d'égale que sa candeur. Durant 4 années, elle médita sur ces paroles et en 1429, alors que partout en France se répandait la rumeur que le royaume serait délivré par une jeune fille venue de Lorraine, elle se rendit à la cour du Roy afin de lui demander audience.

Le Roy, Lévan II, hésita durant trois jours, puis accepta de la voir. Mais pour être sur qu'elle fut bien envoyée par Dieu, il la soumit à une épreuve. Il se déguisa et se mêla aux autres courtisans, demandant à l'un d'entre eux de faire semblant d'être le Roy. La jeune femme ne tomba pas dans le subterfuge et elle reconnut le véritable Roy. Le roi s'agenouilla alors devant la jeune femme, choquant de nombreux courtisans, et lui demanda de le pardonner.

/SPAN>

Citation:

"Qui suis-je pour tendre un piège à une jeune femme innocente, qui vient m'offrir son aide, alors que j'entends mon peuple qui me crie qu'elle est l'envoyée de Dieu?
Je suis couvert de honte."

Et Jeanne lui répondit :

Citation:

"Mon sire, vous avez été choisit par Dieu pour guider le royaume et moi pour le délivrer, mais le Sans Nom revêt bien des formes et je ne peux vous en vouloir de prendre ce genre de précautions.
Qui suis-je moi, pour vous reprocher de protéger le bien le plus précieux de votre peuple, à savoir son roy, vous mêmes ? "

Lévan II et Jeanne s'entretinrent ensuite longuement en privé et il lui confia alors une armée pour délivrer Orléans alors sous siège, lui demandant d'épargner l'ennemi chaque fois qu'elle en aurait l'occasion en lui proposant de se rendre, ce à quoi Jeanne répondit que c'était de toutes manières son intention.

La population reçut la jeune femme avec enthousiasme, voyant en elle un espoir de jours meilleurs, la réponse à leurs prières. Une grande messe eut lieu et tous purent constater sa dévotion et sa pureté.

(Jeanne d'Arc à Chinon)

Chapitre III : Où Jeanne devient une guerrière pieuse
Ses frères l'ayant rejointe, elle peut maintenant partir bouter les Anglois hors de France ! Elle porte une armure rutilante, et un étendard blanc sur lequel figurent les symboles du Roy Lévan II. Elle arrivé à Orléans, accueillie par les clameurs des villageois et redonne courage et foy aux soldats.
Alors que ses capitaines voulurent partir à l'assaut des assiégeants anglais sans attendre, Jeanne se rendit devant l'armée ennemie, pour parler au commandant des troupes anglaises. Conrad XIXième du nom, Duc de Sussex. Elle lui proposa de lui laisser la vie sauve, à lui et à ses hommes, s'ils quittaient tous le royaume de France sans tarder.

Mais l'homme prit la jeune femme de haut et lui répondit en ces termes.

Citation:

"Qui es-tu femelle pour oser me parler ainsi ? Toi qui n'est qu'une gueuse, une roturière, tu oses t'adresser à moi qui suis bardé de titres ? Ne sais-tu donc pas que la seule force qui existe en ce monde est celle de la violence? Ma famille a éliminé tous ses ennemis, sans aucune morale, aucun scrupules, nous avons pillé, volé, assassiné et se faisant nous nous sommes couverts de titres. Et toi qu'as-tu ? qui es-tu ?
Une pucelle, qui gardait des moutons, et en garde maintenant d'autres, en armure. Retourne dans ta ferme, gueuse, tu n'es pas digne de me parler.
Tu n'es qu'une buse, alors que je suis paon."

La jeune femme, qui guidée par ses sentiments aristotéliciens avait voulut faire preuve de charité et de compassion envers les ennemis du Royaume de France, comprit alors pourquoi Dieu l'avait guidé ici.

Les armées anglaises vivaient dans le péché. Leurs chefs avaient perdu de vue les vertus aristotéliciennes, avides de choses matérielles, ignorant les sages enseignements de Christos et d'Aristote sur l'amitié Aristotélicienne, considérant les femmes comme inférieures aux hommes, volant, pillant, ils étaient devenus les esclaves de la bête sans nom.

Alors, Jeanne se tourna vers son armée, prit l'étendard royal, et se jeta dans la bataille contre les anglais.

Terrifiés par la fougue de la jeune femme, ils furent défaits, levèrent le siège et s'enfuirent.
Jeanne poursuivit l'armée anglaise, accomplissant le dessein de Dieu, et au fur et à mesure qu'elle remontait vers le nord, la population sur son passage scandait :

Citation:

"Sainte Menehould ! Sainte Menehould !"

Chapitre IV : le Sacre du Roy
La ville de Troyes, ville symbolique par l'humiliant traité, fut prise aussi. On arriva enfin à Sainte Menehould en Juillet 1429. La garnison bourguignonne quitta la place forte et on put enfin sacrer le Dauphin en présence de son père Lévan II. Jeanne était debout près de l'Autel représentait le peuple de France.
C'est un signe fort adressé à tous : le Roy est fort, et le Royaume de France vaincra quoi qu'il arrive, car il est soutenu et approuvé par le Très-Haut !
Par ce sacre, le roi Lévan II renoua aussi avec la tradition des premiers rois francs, dans laquelle les rois faisaient sacrer leurs fils de leurs vivant afin d'assurer la pérennité de la dynastie et la continuité de la monarchie française. De fait le traité de Troyes devint désuet. Et la France retrouva ses véritables maitres.

Chapitre V : le martyr
Fort de ses exploits, Jeanne voulut toujours aller de l'avant. Elle insista pour continuer la lutte, mais depuis le sacre, de plus en plus de capitaines et de seigneurs la jalousait et la ralentissait dans ses démarches. Impatiente, elle décida fin Aout d'attaquer Paris, mais rien n'était préparé. Elle n'en persista pas moins, mais hélas dut abandonner. Compiègne qui avait ouvert ses portes à Jeanne fut assiégé par les bourguignons. Se portant à leur secours, Jeanne fut faites prisonnière non sans avoir résisté avec courages aux lames ennemies. Livrée aux anglais, ces derniers l'enfermèrent à Rouen pour y être jugé.
Durant son procès qui durera trois mois, elle fut interrogée très rudement, mais tiendra bon, malgré son enfermement durant des mois dans les geôles anglaises et leurs conditions de détention extrêmement pénibles. On dit que durant son sommeil, elle murmurait le nom de "Clarisse" et qu'elle entendait des bêlements...
Ses juges ne parvenant pas à trouver de chef d'inculpation valable, elle fut finalement condamnée pour hérésie et sorcellerie, car elle était vêtue comme un homme. Ile remettaient de surcroît en question les voix qu'elle entendait, selon eux, la Créature sans Nom parlait à travers elle. Elle sera alors considérée comme hérétique !
Elle fut brulée place du vieux marché. Et afin qu'il ne reste rien de son corps, le cardinal Anglois fit brûler ses restes deux fois supplémentaires... Le bourreau qui mit le feu se trouva mal et fut emmené par ses compagnons, il déclara plus tard :

Citation:

"J'ai vu de sa bouche, avec le dernier soupir, s'envoler une colombe..."

Puis plus tard, un secrétaire du roi d'Angleterre qui assista à la scène déclara en revenant à Londres :

Citation:

"Nous sommes perdus; nous avons brulé une sainte !!"

Jeanne avait donné l'élan et rompu le charme de la mauvaise fortune. Lévan II, par de grands capitaines et d'habiles négociations, acheva la délivrance du pays. Pour mettre fin à l'alliance anglo-bourguignonne, il fit quelques concessions à Philippe le Bon : quelques villes aux abord de la Somme, des comtés de Mâcon et d'Auxerre, etc. Le traité d'Arras confirma la réconciliation entre armagnacs et bourguignons en 1435.

Chaptire VI : La réhabilitation

Bien des années après son martyr, Jeanne était toujours vue officiellement comme une hérétique alors que sa sainteté ne faisait aucun doute aux yeux du peuple.

Un jour de mai 1457 aux abords de Rouen, le berger Paul Ochon était parti à la recherche d'une de ses brebis égarée.
Celle-ci était tombée dans la Seine lorsqu'il la retrouva.
Le berger tenta de la sauver, mais il manqua de se noyer.

Alors qu'il récupérait son souffle, le cœur meurtri de douleur de voir sa chère brebis emportée par le courant, il vit une jeune femme, toute de blanc vêtue sortir de l'eau, elle prit la brebis dans ses bras et la ramena sur le bord de la rive près de son berger.

Le berger lui demanda son nom et voulut la remercier, mais elle répondit Jeanne, et s'évanouit dans les airs.

Beaucoup au village pensèrent que le brave Paul, un peu porté sur la bouteille avait eu une illumination, mais ceci suffit pour qu'un procès en réhabilitation soit ouvert à Rome.

De nombreux témoignages de miracles furent recueillis, ainsi que sur ses derniers instants dans sa cellule et sur le bûcher auprès des témoins encore en vie.
Les principaux responsables de son martyr étant morts les uns après les autres moins d'un an après son décès, dans d'étranges circonstances, ceux-ci ne purent être entendus, mais il y eu assez d'éléments recueillis pour permettre au tribunal ecclésiastique de travailler.

Il apparut vite aux yeux du tribunal ecclésiastique chargé de revoir le procès que Jeanne avait accomplit plusieurs miracles pour la population et qu'elle méritait, tant par sa vie chaste et pieuse que par ses actes le statut de Sainte.

Ainsi la mémoire de Jeanne fut restaurée, et elle est maintenant fêtée le 29 février.

Ainsi la Sainte Eglise en a fait une Sainte!Nous allons en pensant à elle,réciter le credo

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Joachim_

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN
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Elyra

La jeune femme glissa sa main dans celle de Joachim, écoutant avec attention l'hagiographie de Sainte Jeanne d'Arc. C'est en pensant à elle que la blonde récita son credo.

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Camille.

Camille écouta avec attention l'hagiographie et prit le temps de méditer sur les mots prononcés. En tous temps le Sans Nom soufflait aux oreilles des hommes pour tenter de rabaisser ce qui se battaient pour défendre la Parole et son combat. Il fallait apprendre à se battre pour défendre le juste... Levant le regard, elle pria alors à l'unisson des autres.

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Jeremi

jeremI écouta l'hagiographie avec attention, c'était la première fois qu'il l’ententé puis récita son credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN

Princedusud

Je sais que beaucoup étaient très intéressés par l'objet de l'office aujourd'hui et je veux les remercier d'estre venu.Vous connaissez tous l'adage:"les absents ont toujours tord" et bien wi ,ils ont eu tord! Nostre Royaume se fait jour après jour,avec chaque entité que nous sommes,et chaque action que nous faisons couche sur le papier l'Histoire avec un grand "H"
Rien n'est anodin dans la vie et le simple fait d'estre icelieu est inscrit dans l'histoire de la Touraine!
Je veux dire étant donné l'installation toute récente de la nouvelle Duchesse,Sa Grasce Camille d'Anclair ici présente dans la maison de Dieu,que l'Eglise toute puissante de Rome en reconnait le bien-fondé et une légitimité au delà de l'entente cordiale.
L'investiture aura lieu selon le protocole temporel et spirituel.

Il est temps à présent de partager l'Amitié Aristotélicienne avec le repas du pain et du vin

ALLEZ DANS LA PAIX DU SEIGNEUR MES ENFANTS!

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Zebracolor

Zebra avait suivit avec attention la lecture de l'hagiographie de Sainte Jeanne d'Arc par Prince.

C'est en pensant à elle, à son martyr, à son exemple que zebra récita son credo avant que Prince reprenne la parole.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN
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--La_veuve_couder

La Veuve Couder,la gouvernante de Monseigneur Princedusud était arrivé la veille à Tours pour s'assurer que tout serait en place pour le Couronnement demain,elle se dirigea tout d'abord à la Cathédrale pour afficher le plan afin que tout ce beau monde trouve sa place aisément.

Kref

[Le matin dit - Parvis de la Cathédrale]

Dès potron-minet le Vicomte se trouvait déjà à Tours. Il avait chevauché depuis La Guerche alors que le jour n'était pas encore levé pour atteindre la capitale aux premières lueurs du jour.

Un tour par la caserne pour poser sa monture, faire sa toilette et revêtir une tenue seyante pour l'occasion et il se dirigea vers la cathédrale.

Peu d'invités encore pour participer à cet office particulier, il décida d'attendre pour entrer et élit domicile sur le parvis d'où il pourra saluer les arrivants.
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Princedusud

[Extérieur de la Cathédrale, sur le parvis, près de la grande porte]

Tout était sous contrôle, - grâce lui soit rendue - Prince s'occupait des invités.Il avait revêtu une chasuble de cérémonie

....................................

Soudain, trompettes et tambours s'activèrent : le carrosse ducal arrivait en vue. Son coeur s'accéléra ; il reconnût les armoiries qu'il voyait presque quotidiennement, et les chevaux des écuries de la Prévôté.
En ce jour si solennel, le Vicomte accompagnait Sa Grasce.

......................

L'attelage traversa la place et vint se placer tout en bas des marches, qu'il commença à descendre.

... il envoya donc un enfant de choeur pour sonner les cloches qui s'en donnerait à coeur joie.[/i]

...........................

Dong ... Dong ... Dong ... Dong ... Dong ...

La porte du carrosse s'entrouvrit enfin, laissant apparaître la plus gracieuse des duchesses de Touraine - à ses yeux, tout du moins.
Violet ! Couleur de rêve et de paix... il aurait reconnu cette robe entre mille
Tous les regards convergeaient vers eux.

Vostre Grasce, vous estes plus ravissante que jamais.Vicomte,vous aussi bien sûr!
Permetttez-moi de vous mener jusqu'à l'autel,passez tous deux devant et je vous suis derrière à pas lents

Ainsi donc, ils entamèrent la montée des marches et entrèrent sous le porche, saluant respectueusement les statues d'Aristote et de Christos, placées de part et d'autres, comme si ils surveillaient du regard froid et impassible de la pierre tous ceux qui rentraient.
L'allée centrale les attendait ...
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Camille.

[Le calme d'un matin presque ordinaire]

Le soleil venait de passer les interstices des rideaux de la chambre. Camille était déjà à son bureau, finissant un courrier à transmettre de toute urgence en Alençon, la sécurité du royaume de France se moquait bien du sommeil matinal de la duchesse. Mais la demoiselle préférait ça. Son aigle s’amusait à lui dire souvent qu’elle était une abeille consciencieuse, toujours dévouée au Duché et oublieuse, parfois un peu trop, de son propre bien être. Camille abhorrait l’ascédie et s’épanouissait dans ses nombreuses charges quotidiennes. Et puis, avouons-le, elle prenait avec la cérémonie qui aurait lieu dans quelques heures, la pleine étendue de sa charge ducale. Ce n’était pas juste un poste de plus où il fallait se donner à corps perdu : elle représentait son Duché, le peuple tourangeau et chacune de ses décisions pouvait avoir un impact sur tous. Elle avait un devoir, une responsabilité envers ceux qui l’avaient choisie.

Camille se leva de son bureau. Il était temps de se préparer. Elle se déplaça à pas de loup dans la chambre pour ne pas réveiller Luppo, son louveteau. Il suffisait qu’il la voit et les jappements réveilleraient tout le monde dans la maisonnée. Prenant la robe qu’avait conçue pour elle Princedusud, elle se dirigea vers le cabinet de bain et se prépara en toute intimité. Vêture, coiffure, parements, elle prie le temps de se charger de chaque étape avec soin, calmement, soucieuse du détail. Respirant profondément, elle s’observa et sourit, un peu nerveuse.

Et bien ma douce, il n’est plus temps de reculer…

Les préparatifs avaient pris du temps et elle avait entendu les bruits du domaine prenant vie autour d’elle. Elle sourit car le vicomte n’aurait visiblement pas besoin d’un verre d’eau fraiche pour l’aider au réveil cette fois. C’est donc avec un air un brin amusé, qu’elle l’attendit au salon pour pouvoir partir de concert. Il était le Capitaine des armées et son cavalier pour cette journée particulière. Quand elle le vit entrer, comme d’ordinaire et peut être un peu plus encore que d’habitude, son cœur loupa un battement et c’est d’un regard ému qu’elle lui prit le bras offert pour monter dans le coche afin de rejoindre la cathédrale.

[Le parvis de la cathédrale : quand faut y aller...]

Camille s'était laissée un peu bercer par le roulis du coche. Serrant la main du Vicomte, elle se sermonnait de laisser la tension ainsi l'envahir. Il s'agissait d'une cérémonie, elle allait à la messe tous les dimanches et assurait même des offices. Mais là son rôle serait tout autre et elle voulait faire honneur au peuple tourangeau et aussi à l'Eglise qui ainsi annonçait clairement son soutien au Duché. Le coche ralentit, pavés larges du parvis aux sonorités particulières sous les sabots des chevaux. Camille se redressa, lissa sa robe, rangea dans son chignon une boucle vagabonde et inspira profondément. Elle ne s'appartenait plus une fois cette porte passée pour la journée à venir. Un tendre regard échangé, puis la porte s'ouvrit et la jeune Duchesse de Touraine sortit de sa cachette pour venir saluer Princedusud.

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Vostre Grasce, vous estes plus ravissante que jamais.Vicomte,vous aussi bien sûr!
Permettez-moi de vous mener jusqu'à l'autel,passez tous deux devant et je vous suis derrière à pas lents

Camille lui sourit et inclina la tête. La robe ne pouvait qu'être en tout point adapté à la cérémonie, vu que c'était la gouvernante de Princedusud qui l'avait aidée.

Mon Père, c'est pour moi un plaisir que de vous voir aujourd'hui bénir notre investiture. Et je suis sur que le Vicomte saura me guider sans faillir.

Camille adressa un sourire un peu nerveux à Altaiir, mais la confiance et la sérénité qu'elle lut dans son regard eut un effet sans pareil. La Duchesse sembla rassurée dans son rôle et d'un pas calme et posée, elle prit le temps de remonter la nef de la Cathédrale. La pression rassurante sur son bras lui fit décrocher un sourire doux et c'est en saluant de la tête les personnes présentes, de tous horizons et de tous rangs qu'elle parvient à la place qui lui était attitrée. Attendant un signe de Princedusud, elle s'installa enfin pour écouter la cérémonie.
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Joachim_

Joachim avait laissé le campement au petit matin. Il avait prit soin de donner des ordres avant de partir mais savait que les activités de cette journée, de toute façon, pouvaient le laisser vaquer à d'autres occupations.

Habillé de ses plus beaux effets, Joachim avait briqué le cuivre et le métal de chaque détails qu'il portait. Les moindres recoins de son armure légère étaient lustrés. Par dessus, il avait enfilé le surcot neuf aux couleurs du Duché puisque, non noble, il servait la Duchesse.

Arrivé devant la cathédrale, il avait laissé sa monture non loin et avait rejoint l'entrée pour attendre sa compagne. Il y salua Le sénéchal et le père Prince avec le plus grand respect quand le carrosse ducal se fit entendre.
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Gerard75020

Et voilà j'ai suivi Joachim ce matin pour l'escorter on ne sait jamais

Elyra

[Dans son bureau au Château.]

Ce fut étalée sur les articles découpés de son journal qu'elle essayait de positionner qu'elle se réveilla ce matin là. Une habitude à présent. Elle avait presque élu domicile à son bureau et depuis quelques jours elle n'en sortait plus, à part peut être pour manger un petit quelque chose mais l'appétit n'était plus là alors la veille elle n'avait rien avalé. Elle avait mal au ventre, la faim sans doutes.

Ouvrant un tiroir elle en sortit un biscuit et s'en contenta comme repas. Elle rangea un peu son bureau, mettant ses articles sous scellé car personne ne devait les voir avant la parution. Ouvrant un autre tiroir elle en sortit une brosse et une épingle ainsi qu'un ruban noir. D'un placard elle sortit un pichet et un baquet en porcelaine puis entreprit de se laver un peu.

Une vraie mini maison sur place... Elle avait tout ce qui lui fallait, quoique une couche ne serait pas plus mal, ça lui éviterait un mal de dos répétitif qu'elle écopait en dormant sur son bureau.

Elle peigna ses cheveux, les noua en tresse avec le ruban puis enroula la tresse en chignon qu'elle fit tenir en place avec l'épeingle. Elle ne chercha pas à se vêtir de quelque manière que ce soit. Elle n'avait ici qu'une seule tenue de rechange et celle ci suffirait amplement. De toute manière, la jeune femme aux cheveux d'un blond vénitien, n'était pas d'humeur à être coquette. Elle était même de très mauvaise humeur. Si cela n'avait tenu qu'à elle, elle se serait enfermée chez elle et aurait passé la journée à ruminer sous ses draps.

D'habitude enjouée et guillerette, Elyra n'était pas au mieux de sa forme et ça, elle ne voulait pas qu'on le remarque alors elle se mit de la poudre aux joues pour masquer un peu sa pâleur inhabituelle et se força à sourire devant son miroir portatif. *ça passera il ne remarqueront rien, de toute façon tout le monde regardera la cérémonie* Par tous, elle entendait surtout Camille. Il était hors de question que la duchesse s'inquiète pour elle, elle avait bien d'autres choses à faire plus importantes.

[En approche du parvis de la Cathédrale.]

Elyra grommela a peu près durant tout le trajet. Ce ne fut que lorsque la cathédrale fut en vue, qu'elle afficha un visage impassible, neutre au possible. Joachim semblait l'attendre sur le parvis. *Hum... il aurait pu rentrer je lui avais dit que je serai en retard...* Elle prit une grande inspiration. Paraître en forme ne serait chose aisée mais la poudre aux joues aiderait. *C'est pour leur bien, quand je vais mal je suis exécrable !* Cette pensée la fit sourire, elle pouvait vraiment avoir mauvais caractère quand elle s'y mettait. Heureusement que ses années au couvent lui avaient apprit la tempérance, toutefois cela ne l'empêchait pas d'être de nature spontanée et de se laisser aller de temps en temps.

A présent elle était face à lui. Sans un mot, juste les restes du sourire qu'elle avait eu quelques secondes plus tôt, elle le prit par le bras et l'emmena à l'intérieur. Elle le laissa avec les membres de l'Etat Major.

On se retrouve plus tard ?

Plus tard... si elle ne faisait pas un malaise d'ici là étouffée par la présence d'autant de monde autour d'elle, ou si elle ne filait pas à son bureau reprendre le travail qu'elle avait laissé en plan la veille avant de s'endormir. Elle se faufila jusqu'à un pilier où elle s'adossa afin de contempler la cérémonie dans le coin réservé aux membres du conseil ducal.
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Jeremi

jeremI s'était soigneusement préparé, il s'était coiffé, avait mis ces plus beau habit pour la cérémonie de la nouvelle duchesse.

il se dirigea ensuite vers la cathédrale, sans trop se presser, il savait qu'il ne serait pas en retard, il s'était levé tôt pour l'éviter . il arriva devant celle-ci et vit Joachim_, il se dirigea alors vers lui pour le saluer ainsi que l'home qui le suivait puis vit arriva le carrosse.

Zebracolor

Il n'y aurai spas grand monde dans l'armée ce jour à Vendôme, zebra avait quitté sa le campement après sa garde de nuit, à cheval, mais passé par une Auberge pour ce changer et se faire récurer la peau par une servante, il était fin prêt pour tenir son rang. Il enfila une tenue éclatante de Couleur..sa tenue d'apparat qu'il avait conservé du temps ou il était Duc de Touraine.

Il était passé au Château... et la, la salle de réception était encore bien vide... seulement la Duchesse qui finissait de donner ses ordres avant de venir d'abord à la Cathédrale. Pas plus mal au final.... de passer avant par la Cathédrale.

C'est donc tranquillement qu'il s'y dirigea espérant y retrouver son épouse....

Sur le Parvis, il retrouva Prince... et une bonne partie de son armée. Gérard avec suivi Johuv...

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Princedusud

[Intérieur de la Cathédrale]

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... et ils la parcoururent lentement, savourant chaque moment, chaque pas. Silencieux, leur regards échangés parlaient pour eux ; l'Amour, cette glorification du Très-Haut était si visible entre eux.

Arrivés devant l'autel, celui qui officiait fut soulagé de voir que personne n'avait volé la couronne ducale ; il désigna à la Duchesse le trône installé pour l'occasion et soucieux du moindre détail,il était assorti à la couleur de la robe,puis installa le Vicomte Altaiir à peine en décalé à ses côtés comme le protocole l'exigeait

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Altaiir

[Rigny-Ussé, appartements du Vicomte, lueurs fragiles du matin]

Dimanche... Jour du Seigneur et surtout date à laquelle il aime bien rappeler les engagements de la Foy au ténébreux baptisé... Mais malgré tout, le Très Haut devient de plus en plus faible sur son courroux matinal, les réveils se font habitude et la douceur mêlée gagne du terrain.
C'est dans un de ces moments de grasce que le maître du Castel était déjà debout, de bonne humeur, levé du pied... gauche, il est gaucher le mauvais pied serait donc le droit, se promenant dans toute la pièce en quête d'un étrange objet qui est doux, portable, quoi qu'un peu lourd.

Si la gentillesse d'une de ses dames de chambre n'était pas intervenu au moment promptu, l'élégance des lieux se serait transformé en vrai champ de bataille avec des affaires étalées partout. Remerciant d'un baise-main taquin en signe de reconnaissance, il prit l'habit recherché pour l'enfiler sans gêne devant elle, visant la crise cardiaque... Enfin, plutôt la panique et la voir fuir, heureusement que sa Grâce était à ses petits soins dans la pièce voisine sinon la tête de la ménagère était bonne pour la guillotine.
En face d'une glace superposée sur le mur au dessus de la cheminée, dressé fièrement et revêtu pour l'occasion de son uniforme de Capitaine avec une touche personnelle concernant la cape légère qui entoure de ses liens son buste, il flatta son égo d'un sourire satisfait. Tendant la main pour attraper le flacon sur la poutre qui ornait le manteau du coeur aux braises, il s'en aspergea délicatement le cou, trouvant que ça devenait son outil fétiche cette huile de bergamote... Le capuchon venant sceller le tout, il était fin prêt pour escorter la duchesse.

Voyant qu'elle était loin d'être prêtre, il entama le pas pour descendre attendre au salon afin de se "recueilli en ce jour du Très Haut auprès d'un petit déjeuner léger et gourmand. Le fameux Luppo d'ailleurs ne voulait rater la "cérémonie" pour rien au monde, truffe aux aguets des mouvements sifflant dans l'air, ou plutôt le suivi de l'odeur enivrante qui allait se faire becter par un monstre sans coeur, émettant un gémissement plaintif. Mais le monseigneur était bon avec les membres de sa maison, aussi refila-t-il un morceau au malheureux pendant qu'une servante était de dos le plumeau en main sur un tableau; les faims de loup se comprennent entre congénères d'une même meute.

Et finalement la descente royale se fit entendre par les corps... des escaliers soufflés par les talons. Une paire de jambes minces et luisantes sur la traversée ensoleillée dont la vue se faisait par intermittence entre les plis de robe... Et quelle robe, une vraie altesse, mettant bien en valeur ce corps majestueux, tout comme la coiffe imposante et à la fois élégante. Face à tant de puissance harmonieuse, la droiteur et le calme impassible du capitaine des armées ne put retenir un ravalement de salive difficile, presque similaire à un son de gloussement étouffé.

Se levant de suite en s'étirant le plus possible vers le haut, si bien qu'il penchait le buste légèrement en arrière, il l'examina un instant puis le sourire vint se pointer en même temps qu'un bras pour l'emmener en "promenade ecclésiastique", embarquant dans la grande "gondole" pour traverser monts et rivières jusqu'à l'église. Dommage que ça ne soit pas Venise et qu'il faille des montures pour avancer, m'enfin !

[Cathédrale Saint-Gatien, parvis et ce qui suit, progression vers l'ombre et le calme divin]

L'arrêt ne fut pas brutal, les montures étaient de beaux étalons après tout, triés sur le volet en fonction de leurs performances et expériences. Le vicap (et non vicaire...) ouvra le volet donnant sur l'extérieur, s'assurant que les gardes avaient ouvert un passage pour éviter que la foule ne se rue sur la duchesse, descendant ensuite une fois le signe confirmé pour donner la main à la reyne de la journée, l'aidant à descendre pour clôturer l'échappée en convoi. Le Prince de l'église en personne était sur les lieux, et il s'inclina respectueusement devant lui sourire aux lèvres, n'ayant point manquer à sa mission d'amener la grandeur de Touraine en un seul morceau.

Mon père... Heureux de vous voir pour ce grand jour, j'espère que tout se passera bien car nous avons une bonne étoile descendue afin de nous illuminer.

Petit sourire en coin, visant la jouv... uchesse, il glissa discrètement ses doigts autour des siens pour la rassurer, la tension était palpable comme on dit, d'autant plus quand on est si serré jusqu'à sentir même la circulation de son sang.
A présent c'était l'heure : ils rentrèrent dignement dans la plus grande Maison du duché, sous un nuage aigu mais pur des enfants de choeur entamant un chant d'introduction. Leurs pas lents fondaient sur les cordes vibrantes des petits anges, lui attirant un peu plus le bras tremblant sous le sien pour lui donner confiance, jusqu'à finir ce bout de tapis rouge à la place marquée non pas par un X.

Mais, il manquait quelque chose... Ils sont où les témoins ?
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Scoldt

Scoldt entra dans l'Eglise, habillé de sa plus belle cape et son manteau le plus propre et blanc qu'il possédait. Il était un peu en retrait, la Duchesse et le Capitaine étant déjà arrivés au niveau de l'hostel.
Il avance dans le long couloir, hésitant entre s'arrêtait aux bancs réservés aux membres de la Prévosté, ou à celui du Conseil Ducal. Après un moment d'hésitation il continua sa route après avoir saluer ses collègues qui étaient déjà installés.
Il salua les personnes qu'il connaissait, et se rangea près des bancs réservés au Conseil, debout attendant que la Cérémonie débute.
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Linexiv

Il est des choses qui ne changeaient guère pour Line. Arriver à l'heure à une cérémonie officielle en faisait partie. Voilà qu'elle avait même loupé l'entrée de la duchesse, impolitesse en plus... Que faire à présent? Impossible d'accéder aux places réservées à la noblesse sans se faire remarquer.

Bah, c'était aussi une très bonne excuse pour ne pas s'installer auprès des dames arborant coiffes et jupons. Cela faisait bien trop peu de temps qu'elle était de retour en Touraine pour s'infliger pareil supplice. Mais il n'était pas sûr qu'un équipement complet soit la tenue indiquée pour l'investiture d'une duchesse...

Elle se contenta donc de rester près de la porte, ne sait-on jamais, peut-être croiserait-elle un autre retardataire?
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Jacq

Peu avant l'entrée de la nouvelle Duchesse dans la Cathédrale, Jacq était entré dans l'église par la porte sur le côté. Revêtu de son plastron d'apparat avec par dessus une légère tunique aux couleurs de son fief, il alla tout d'abord rejoindre les officiers de Touraine, les salua et allait s'assoir a leur cotés, lorsque la veuve Couder arriva presque paniquée, lui faisant comprendre que les nobles avaient leur place plus avant..

Lorsqu'il vit que le Sénéchal et le Duc de Roches l'Évêque chauffaient déjà les bancs à l'avant il s'empressa de les rejoindre et les saluer:

Sénéchal.., Duc..
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Seigneur de Saincte Catherine de Fierbois

Princedusud

L'instant lui avait paru si court que déjà ils devaient se quitter, rappelés tous deux à leurs obligations respectives.
Elle la Duchesse, représentant le pouvoir temporel,et lui Capitaine de nostre belle armée tourangelle.

Au commencement il n'y avait que Dieu et le Néant, puis Il pensa un minuscule point, qu'il nomma univers ... son univers à lui se tenait devant lui ...

Alors Dieu créa le mouvement ... Prince leva alors les mains, imposant le silence à l'assemblée présente dans la Cathédrale : le couronnement commençait.

Puis, il créa alors les quatre éléments ... la pierre de l'autel symbolisait la terre, l'eau bénite se trouvait dans la coupe, l'encens s'élevait dans l'air, comme pour rejoindre les cieux, et les cierges avaient été allumés, pour symboliser le feu.

Cette matière, Dieu la nomma : "le Monde" ... ainsi voici où ils étaient, rétablissant, en un lieu sacré, l'union du Spirituel et du Temporel, avec les Enfants de Dieu : femmes, hommes, citoyens, amis et visiteurs, ils étaient là ...

Chers Croyants, chers Fidèles,chers Amis,

Soyez les bienvenus en cette Cathédrale de Tours. Aujourd'hui, l'on ma demandé de faire la cérémonie de couronnement d'une Duchesse exceptionnelle, Sa Grasce Fauvedanclair dite aussi Camille Fauve d'Anclair
Appréciée par le peuple tourangeau, unifiant et fédérant chacun, sans distinction de parti politique ; et aujourd'hui, le même combat est mené, pour et par le peuple, avec son aide et celle de tous, mais aussi celle du Très-Haut.

Prince invita alors toute l'assemblée à réciter les prières classiques de l'aristotélisme, le confiteor et le credo.

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Puis enfin, au lieu de tourner les pages du Livre des Vertus et de réciter un texte issu de ce dernier, il regarda la Duchesse :

Ma Fille, ne retire pas au pauvre ce qu'il lui faut pour vivre, ne fais pas attendre le regard d'un indigent.
Ne fais pas souffrir un affamé, n'exaspère pas un homme qui est dans la misère.
N'ajoute pas au trouble d'un coeur irrité, ne fais pas attendre ton aumône à celui qui en a besoin.
Ne repousse pas celui qui supplie dans la détresse, ne détourne pas du pauvre ton visage.
Ne détourne pas du miséreux ton regard, ne donne pas à un homme l'occasion de te maudire.
Car s'il te maudit dans l'amertume de son âme, celui qui l'a créé entendra sa prière.
Rends-toi aimable à toute l'assemblée, et baisse la tête devant Celui qui commande.
Penche l'oreille vers le pauvre, et répond avec douceur à son salut de paix.
Délivre l'opprimé du pouvoir de l'oppresseur, et ne sois pas timide quand tu rends la justice.
Sois comme une mère pour les orphelins. Alors tu seras comme un Enfant du Très-Haut, et Il t'aimera comme il aime tous Ses enfants.

Il marqua une courte pause, puis reprit :

Ce lien, aujourd'hui marqué, entre le Clergé et le Duché se doit d'être un lien solide, où l'Amitié Aristotélicienne, le respect et l'échange se mêlent en une parfaite unicité, une beauté qui résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux.

Aujourd'hui, par mon entremise, l'Église va poser sur la tête de la Duchesse la couronne, symbole de son pouvoir et de son autorité surmontée de la croix,guide de la foy.
Puisse-t-elle nous mener justement et honorablement.

La Couronne ducale avait été posée sur l'autel et n'attendait plus que d'être placée.

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Contournant l'autel, Prince prit alors la couronne et traça dessus une invisible croix aristotélicienne, puis s'avança vers la Duchesse, se tenant face à elle ...
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Zebracolor

zebra regarda la cérémonie, bien placé parmi les Nobles.
Elle était bien menée par Prince... et ... oui...bien... cela donnais du poids à la chose, à cette couronne qui allais être posée sur la tête de la Duchesse... le poids des responsabilité...
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Camille.

Camille s'était installée et écoutait les paroles de l'officiant. Avec dévotion, elle récita à l'unisson les prières sacrées.

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi,
mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le
Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Puis, voyant que Princedusud lui parlait personnellement, elle l'écouta avec attention. Comme toujours ses paroles étaient empruntes de sagesse et de raison. Elle trouva en elles l'écho de sa vision de la charge qui lui incombait. Durant les semaines à venir, elle tenait à se mettre au service de toute la Touraine et de la couronne de France, tout autant qu'elle avait tenue à être le lien qui resserrerait les relations entre l'Eglise et la Touraine. Elle avait toujours vu cette charge comme la pierre angulaire qui permettait à tous d'avancer pour le bien du Duché. Elle avait donc tout fait pour s'entourer de gens de confiance, qui partageaient cet état d'esprit envers leur province, son peuple et sa noblesse.

Pour cette raison, et pour illustrer son implication totale envers la Touraine, elle choisit de quitter le confort de son fauteuil ducal pour une génuflexion tant à l'homme d'Eglise qui allait ceindre son front de la couronne qu'à la Touraine toute entière.
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Titoukiki

Plancher des vaches et bonjour la touraine!
l'air pur fait un bien fou à la baronne qui avait posé pieds à terre en continuant à tanguer!
les croisières entretiennent la jeunesse non? ouais surement mais bien que le portugal et autre avaient été intéressant, la miss pétard ressentait le manque du pays plus fortement jour après jour...
l'éloignement pour une mère ayant laissé ses enfants reste une aventure à part entière, elle était sur le point de devenir encore plus chiante qu'à l'accoutumé ! mais les retrouvailles avaient été merveilleuses , elle n'en revenait pas du changement
Bastian ressemblait trait pour trait à son germain de père (il en fera tomber des donzelles!!!), Luna devenait une belle jeune fille bientôt prête à faire son entrée dans le monde (et à faire vieillir son père de 30ans d'un coup!!!)quant à kirsten elle était la plus adorable des petites filles (logique,hummm tout le portait de sa mère!!!)

Tout avait très bien commencé depuis qu'ils étaient de nouveau en famille et c'est d'un pas alerte que la baronne flânait dans les ruelles et PAFF qui qu'elle voit au loin? sa fillote!!!
agitant la main, elle se rapproche haletante

Line!! ne te souviens tu pas que tu es déjà baptisée? hum et vu ta tenue ce n'est point le jour de ton mariage
mais alors que fais tu ici?
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Linexiv

[Toujours sur le parvis si si]

La cérémonie avait commencé pleine d'entrain, avec tout de même le zeste de gravité adéquat, ce qui était normal vu que Prince était l'officiant. Rien ne saurait détourner de sa charge cet homme.

Line essayait pour le mieux d'appliquer sa stratégie, soit rester près de la porte, ne pas se faire remarquer et être aux premières loges lors de la sortie de la duchesse, à défaut de l'entrée, façon "si si j'y étais votre grâce". La partie était presque gagnée, le duc des Roches -l'Évêque ne semblant même pas s'être aperçu de sa présence de même que le capitaine Jacq.

Toutefois, Line avait négligé un élément crucial, le retour en Touraine avait enthousiasmé l'ensemble des participants à l'aventure portugaise et le ton de sa marraine pouvait en témoigner.

Line sentit brusquement chacun de ses muscles se tendre alors que le regard de ses voisins ne pouvait que s'être tourné vers eux deux. Pourvu que cela ne perturbe point la cérémonie... Prince risquerait de se venger en leur infligeant une quelconque pénitence. Déjà que comme venait de le faire remarquer Titou, Line ne fréquentait que trop rarement les églises...

Autant y mettre les formes? Histoire de rabrouer tout reproche possible en provenance de l'assistance avoisinante. Après tout, ces dames pouvaient user privilèges et parler à voix haute sans voir débarquer la garde épiscopale contrairement au reste de la roture. Sauf que dans ce cas-là, il n'aurait pas fallu être surprise. Dès lors la réponse de Line frisa les deux registres...

Rougir tout d'abord, tenter de chuchoter sans guère de réussite dans un second temps...

Marraine! Je vous te signale que la duchesse est à l'intérieur avec tout le reste des gradés et du gratin... Une reprise de souffle plus tard... Il serait judicieux, baronne, que sa grâce ne nous entende pas.
Puis en chuchotant, c'est sûr que ce jour-là, je dormirai dans l'église pour être certaine de ne pas le manquer... L'attente finit par être vraiment longue... Enfin... Il parait que la duchesse est entrée au bras de son amant...

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Titoukiki

petit sursaut de surprise et cou tordu pour vérifier les dires de sa fillote et la baronne dépose la main sur sa pulpeuse bouche
pour retenir un rire ou un hoquet honteux? surement les deux

oh je suis confuse!! je n'avais guère fait attention qu'il y avait animation à l'interieur
vois tu, lorsque je suis accaparée par quelque attention , plus rien ne compte
mais tu as raison il vaudrait mieux pour nous de ne point être entendu

elle attrape line pour se mettre à l'abri de la lourde porte derrière laquelle elles auraient plus de facilité à converser sans rien interrompre

as tu des nouvelles de pierre? et que dis tu? une nouvelle duduche? arf je ne savais pas mais qui est elle pour se présenter à la cathédrale accompagnée de son amant? et qui est cet amant? pétard mais tu en sais des choses alors que nous venons de poser pieds à terre! pas juste, les ragots étaient de mon domaine avant............je dois perdre la main pour ce genre de chose.......

mais curieuse comme pas deux, la miss pétard se tord le cou afin de distinguer au loin à quoi pouvait bien ressembler la nouvelle régnante
ben oui inconnue pour elle, mais elle aurait surement loisir de faire sa connaissance aux allégeances.........
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Khalanelder

Khalan entra dans la cathédrale et pris place sur le banc, après avoir saluer tous ceux qui étaient présent. Puis il récita:

"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi,
mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le
Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés."
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Ne cherche pas a être un grand homme, sois juste un homme.

Elyra

Deux prières à la suite, dont sa préférée... Pourquoi adorait-elle réciter le credo ? Un mystère... Mais elle ne ratait pas une occasion pour le faire, malade ou pas, sa foi lui fit oublier momentanément toutes ses peines et ses soucis. Promis, pour la suite elle ferait un petit effort dans sa tenue vestimentaire et elle essaierait de quitter son humeur massacrante. Une fois ces bonnes résolutions prises elle récita les prières.

Citation:

Ceci dit, elle quitta son poteau et alla se rapprocher de Scoldt. Doucement pour ne pas déranger la cérémonie elle lui murmura : Bonjour messire le Prévôt vous allez bien ? D'ordinaire elle l'aurait tutoyé, quoique... ils jonglaient entre les deux... Mais là elle faisait référence à une petite discussion qu'ils avaient eut au château.
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Khalanelder

Khalan récita ensuite le crédo:

"Je crois en dieu, le très haut tout puissant, créateur du ciel et de la terre, des enfers et du paradis, juge de notre âme à l'heure de notre mort.
Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep, il a voué sa vie à nous montrer le chemin du paradis, c'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyr pour nous sauver, il a rejoint le soleil où l'attendait Aristote à la droite du très haut.
Je crois en l'action en l'action divine, en la sainte église aristotélicienne romaine une et indivisible, en la communion des saints, en la rémission des péchés, en la vie éternelle. Amen"
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Ne cherche pas a être un grand homme, sois juste un homme.

Jeremi

jeremI c'était installé a la place qu'il devait et récita son crédo

Je crois en dieu, le très haut tout puissant,
créateur du ciel et de la terre,
des enfers et du paradis,
juge de notre âme à l'heure de notre mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
né de Maria et de Giosep,
il a voué sa vie à nous montrer le chemin du paradis,
c'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
il est mort dans le martyr pour nous sauver.
il a rejoint le soleil où l'attendait Aristote à la droite du très haut.

Je crois en l'action en l'action divine,
en la sainte église aristotélicienne
romaine une et indivisible,
en la communion des saints, en la rémission des péchés,
en la vie éternelle.

Amen

Princedusud

Reçois cette couronne, Fauvedanclair dicte Camille d'Anclair, Duchesse de Touraine, qu'elle fasse de toi un guide pour le peuple, une main aimante étendue sur ton Duché.

Avec cette couronne tu reçois bien plus qu'un pouvoir, tu reçois des responsabilités ; celles de toujours faire passer le bien de tes sujets en premier, d'être juste et toujours honorable.

Mais surtout, accomplis toute chose dans l'humilité, et tu seras aimée plus qu'une bienfaitrice. Plus tu es grande, plus il faut t'abaisser et tu trouveras grâce devant le Très-Haut. La présomption a égaré bien des gens, leur manque de jugement a fait dévier leurs pensées et la condition de l'orgueilleux est sans remède, car la racine du mal est en lui. Sers ton Duché correctement et le temps s'écoulera sans problème.

Par cette couronne,devant la Noblesse et le peuple tout entier,devant Dieu, je te fais Duchesse légitime du Duché de Touraine.

Prince posa délicatement,voire précieusement la couronne sur la teste de la nouvelle Duchesse

Une fois que la Couronne ducale trônait sur la teste de la duchesse, Prince fit une révérence à la Duchesse,signe de reconnaissance au pouvoir temporel.
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Linexiv

[Dérives peu solennelles, en direct du parvis bis]

J'ai vu Pierre oui, tu penses bien que je me suis précipitée à la Bourdaisière aussitôt rentrée! Il va mieux, j'espère qu'il pourra bientôt sortir se promener dehors... Avec le retour des beaux jours...

Les yeux dans le vague, Line craignait tellement de voir ses espoirs s'envoler... Autant repartir sur un sujet plus croustillant et justement la seconde phrase de sa marraine s'y prêtait bien.

Voyons, grand, encapuchonné en souvenir d'un temps où il vagabondait et fréquentait quelques bouges enfumés... Soldat autrefois avant d'être appelé vers des cieux plus ténébreux et revenu tout brillant pour ceindre la couronne? Cela ne te dit rien? Léger sourire en coin.

En tout cas, il y a pleins de nouvelles têtes et je crains que cela ne soit pas simplement à cause de la cérémonie... Quoique vu le banquet dressé, toute la Touraine a intérêt à venir, il me semble que tout le trésor ducal a dû y passer... Et puis tu as lu le menu? Pas moins de neuf service! Misère! Tu crois que la populace saura se tenir tout de long? Je doute que les gens soient en mesure de lire le programme!

En tout cas, les valets vont être bousculés..

La clameur à l'intérieur de la cathédrale se tut brusquement. Line ravala sa salive, on devait frôler l'instant crucial, il ne serait pas véritablement opportun que sa voix se fasse entendre au beau milieu du silence...
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Titoukiki

Deux conspiratrices en plein déballage de potins plus ou moins mondain alors que le lieu ne s'y prêtait guère
hum pas grave, personne n'entendait ces petites indiscrétions et quand bien même hein? selon les dires de sa fillote, tous les tourangeaux devaient être au courant
attentive, la baronne boit les murmures de line et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle lui relate l'apparence du dit amant!!!

QUOI??????????? oups pardon mais ce que tu me dis m'étonne un peu! en es tu certaine? humm visiblement "sa grasce" voudrait manger à tous les râteliers

A cet instant lui revint en mémoire quelques paroles........quelques intentions non dissimulées ou à peine.........le meilleur dans cette histoire était qu'elle avait fait mention de ses tendances à être un vil séducteur
ah lala les hommes et leur besoin d'être réchauffer sous les draps!
elle comprenait que trop bien le fait qu'il veuille éluder ses questions

La baronne pouffait sous cape et tentait de ne point se faire entendre

rrhhooo line, j'ai comme l'impression que nous sommes toutes deux des commères à l'affut du moindre potin !!! ne devrions nous pas en avoir honte?

elle avait déjà sa réponse : nannnnnnnnnnn!!! pas honte du tout, elle adorait connaitre toutes les indiscrétions de chacun mais elle s'inquiétait de la santé de Pierre
sa fillote avait longtemps attendu avant de trouver l'amour et maintenant qu'elle l'avait à portée de main l'élu avait une santé fragile
pauvre Line...

Pour Pierre ma chère, ne t'inquiète pas, il ne laissera jamais sa fiancée et fera tout pour recouvrer la forme et ainsi lui offrir les plus belles noces
et c'est une cérémonie que je ne veux pas rater!!!
surtout le fait de te revoir en robe

elle appuya ses dires par un sourire et une main qu'elle pose sur son bras
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Camille.

Camille écouta avec humilité les paroles prononcées par le père Prince. Quand la couronne fut posée sur sa tête, elle sut que tout était scellé. Elle se redressa avec grâce et sourit avec douceur à la révérence du prélat. La première étape de cette journée touchait à sa fin et elle choisit de la conclure en tendant sa main à Princedusud, pour lui indiquer de se relever en toute amitié aristotélicienne. Cette bénédiction sonnait un moment d'importance et il lui fallait désormais sortir sur le parvis pour inviter chacun au banquet d'honneur.

Camille laissa son regard rejoindre celui d'Altair et rassurée de le sentir à ses cotés, elle prit son bras pour remonter la nef et sortir sur le parvis. Elle croisa en chemin une noblesse bien dissipée de Touraine, mais préféra garder pour elle les brides qui avaient pu être perçues. La journée n'était pas à ce genre de ragotages rancuniers indignes de certains rangs.

Le spirituel avait posé sa marque sur cette journée. Il était désormais temps que le temporel fasse son oeuvre.
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Zebracolor

zebra suit la cérémonie... au bon moment, a voix basse, il récite en écho la prière.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Puis regarde Prince remettre sa couronne à la Duchesse.... et le regard de connivence de celle-ci envers Altaiir.... un beau couple... mais sans son capuchon de mystère....

Enfin il la cérémonie terminée, il sort en suivant la Duchesse et croise... Line et Titoukiki... Il laisse alors le cortège s'éloigner vers la salle d'allégeance pour s'attarder après de ces Dames...

Alors Mesdames, il m'avais semblé entendre le coin coin d'un canard Portugais depuis l'intérieur de la cathédrale... Dit-il avec humour en regardant la Baronne, puis à toute les deux il demanda :
Comment allez vous ? Bien rentrée de votre balade au soleil pendant que nous subissons les rigueurs de l'hiver ?
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Titoukiki

le cortège ducal commençait à s'ébranler vers la sortie car leurs voix furent couvertes par le bruit des glissements de petits petons sur les pierres lisse du sol
alors voilà la nouvelle Duchesse!! eh ben!! visage inconnu pour la Baronne
elle passe à coté et titou se met en devoir de dessiner une légère révérence mais voyant que le regard glisse sur elle sans même que sa bouche n'affiche le moindre sourire aimable elle ressent comme une gène
les temps ont bien changés ..........

alors prête à retourner aux bonnes paroles de sa fillote, une voix grave s'incrusta entre elles et la fit se retourner

ohhh zebra comment allez vous mon cher? notre bailli devant l'éternel!
et quoi? vous avez entendu un canard parler portugais? rrhooo il vous faut voir un médicastre mon cher car les canards ne parlent point vous savez
qu'il était agréable de voir une tête connue même si celle ci était la pour vous lancer quelques reproches à peine voilés

je vous taquine mon cher mais voyez comme nous sommes en pleine santé, le soleil à surement eu bon effet sur nous oui et vous remarquerez que notre teint n'en est aucunement altéré et garde cette magnifique couleur de pêche
je vous dirais également qu'il a été bien agréable de s'éloigner des rigueurs des guerres et autres actions néfastes sur notre bonne touraine puis un engagement est un engagement n'est ce pas? et en parlant d'hiver nous n'avons pas échappés au mauvais temps nous aussi...

mais dites moi, j'ai entendu dire que vous aviez essuyés une attaque alors même que vous tentiez de protéger Loches?
j'espère que ce n'était point grave et qu'il n'y a pas eu de perte suite à la folie et l'incompétence de l'ancien maire hein? rassurez moi

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Zebracolor

Titoukiki, il est vrai que l'air marin vous donne un air radieux, et que votre teint n'en n'as pas souffert. J'avoue avoir souris en lisant les descriptifs de vos aventures en terre portugaise, et, si je n'étais bloqué ici à défendre le duché, j'y aurais bien volontiers participé....zebra sourti amusé

Je regrette juste que vous ne m'ayez pas rapporté un petit souvenir local, une tapisserie ou un tonneau de vin....
ajoutât-il pour la taquiner... Enfin à défaut, j'espère que vous donnerez bientôt une soirée ou vous nous raconterez cela par le détail ?

En ce qui concerne loches, oui, nous attendons toujours le jugement de ce benêt de Lamentin, incapable de prendre ces responsabilités... 3 morts, 1000 écus de dégâts divers, et il clame toujours son innocence...

Quand à moi, j'ai eu droit à une cicatrice de plus... j'en aurais bientôt autant que votre époux ! Mais mon Cousin Skippy a été plus a plaindre, il a faillit rejoindre Aristote !
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Titoukiki

titou écoutait attentivement zébra faire son récit

hum oui il est vrai que nous avons quelque peu donner une leçon de courtoisie aux portugais..........et votre suggestion d'organiser une soirée pourrait être envisageable en effet
il faudra que j'en touche deux mots à mon époux, une petite reception pourrait nous divertir et en même temps fêter notre retour tout en me faisant pardonner de n'avoir aucun présent pour vous!

la baronne n'était pas du genre mondaine mais une fois de temps en temps il n'y avait aucun mal à convier quelques personnes à passer un bon moment et si elle pouvait prendre dans ses filets son bien aimé pour l'entrainer au centre de la piste et entamer une danse........cela s'avèrerait plus que plaisant

les cicatrices peuvent donner un brin de virilité mon cher mais ce qui est fâcheux dans ce que vous venez de me confier est tout le malheur que cet individu a fait
je ne pensais pas que les dégâts avaient été aussi important tout comme je ne savais pas que skippy avait frôlé la mort! quelle histoire!!!
il est assez difficile de rentrer chez soi et de ne trouver que de nouvelles têtes et qu'ensuite on apprenne tant de mauvaises nouvelles
j'espère apprendre prochainement de meilleures choses, cela me ferait beaucoup de bien et me donnerait de nouveau envie de m'investir

la miss pétard ne regrettait pas d'avoir fait quelques entorses à la règles et attendre sur le parvis
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Zebracolor

Cela ferais plaisir effectivement de faire un soirée entre anciens...cela fait trop longtemps que l'on ne c'est pas réuni pour fêter quelque chose... donc pourquoi pas votre retour ?

Je suis sûr que ce bon vieux Elze serais ravi... !
Il a repris du service à Chinon... et à rajeunit de 15 ans !

Je vais vous laisser, rejoindre la salle des fêtes et de l'allégeance...... car je dois repartir de bonne heure.

A toute à l'heure mesdames...
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Linexiv

Perdue dans ses pensées, Line sursauta alors que s'amorçait la sortie du cortège et toute concentrée à effectuer une légère révérence au passage de la nouvelle duchesse couronnée, elle ne vit pas son futur beau-cousin s'avancer et ne remarqua sa présence qu'au moment où ce dernier prenait congé.

Oh toutes mes excuses Zebra, je ne t'avais pas vu!

Oui, j'espère que ce lamentable Lamentin sera rossé voire mis sur la roue ou du moins au pilori mais vu l'activité de notre juge je crains qu'il n'échappe à la sentence... Restera la divine mais bon... Beaucoup trop tardive celle-là.. Je me demande si notre juge n'est point malade... Cela serait ennuyeux, il n'est pourtant pas si âgé que cela...

Pour la réception cela serait une bonne idée, tu l'organiserais à Ligueil Titou? Mon parrain aime tellement les mondanités... Mais pour Luna cela pourrait être une belle occasion.

Puis, comme Zebra prenait congé, elle le salua et ajouta néanmoins, Il me semble que Donotach sera présent puisqu'il profite de son passage en Touraine pour saluer la duchesse. J'espère qu'il sera moins inquiet, je pensais que son pèlerinage lui aurait remis les idées en place mais l'état de santé de Pierre l'inquiète tant... Pourrais-tu le rassurer s'il te plait?

Se retournant vers Titou Il va falloir prendre la direction des allégeances également. Mais j'ai entendu dire que les conseillers passeraient avant les nobles alors ce n'est pas la peine de se presser, ainsi nous n'aurons pas à nous sentir insultés.
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Titoukiki

eh bien ceci est dit et bientôt cela serait fait!

ouais c'est bien de prévoir une reception mais encore faut il que le baron donne un avis favorable et surtout qu'il y assiste! erf alors la i fallait qu'elle planche la baronne ou qu'elle l'attache ! hummm suggestion très interessante cela dit! oh oui très très mais la voilà qui reprend part à la réalité

euh oui à ligueil biensur et il faut que je m'organise pour tout préparer
lancer les invitations, réunir les domestiques pour leur assigner les diverses taches, le menu.......rhhoo et les allégeances oui! pétard il faut y aller également oui j'allais oublier les allégeances mais bon si les conseillers passent avant les nobles à présent autant prendre notre temps en effet et ainsi ne pas faire tapisserie !

voyant zébra ouvrir le chemin, la baronne suivit accompagnée de sa fillote
elle espérait néanmoins qu'un certain baron penserait faire son apparition et lacher les quelques éventuelles affaires qu'y lui prendrait tout son temps...
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Princedusud

Prince allait officier une messe un peu spéciale mais la foy le tenait du dehors et du dedans.

C'est avec une certaine tristesse qu'il abordait l'Office mais il irait jusqu'au bout..

Mes Amis,aujourd'hui est un jour un peu spécial,de ces jours qui nous ont marqués par un évènement tragique et affligeant,la mort de nostre ami Ruthenix.
J'ai le souvenir d'un ami toujours affable,dès qu'il arrivait en taverne,il disait "salut les têtes d'ail!"

Dès qu'on le voyait à la fenêtre,c'était la foire d'empoigne pour rentrer et bien vite la taverne se transformait en un endroit fort sympathique avec des cris,des rires et autres sénettes plus ou moins avouables.
Non ,aujourd'hui,je ne pleurerais pas car j'ai demandé du temps au temps et qu'il nous en faut toujours un peu.
Les plaies ont besoin de temps pour cicatriser.

Bon je vais déclamer le credo devant l'autel

Cathedrale de Maguelonne(34)

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Reprenons le Credo tous ensemble!
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Gatimasse

Gati se rendait rarement à l'église, encore moins à la cathédrale.
Mais ce jour là était spécial, comme le disait ce cher princedusud.
Gati se souvenait de Ruth, un être fort, cru, un peu brut, mais tellement gentil et attachant...
Elle vint même avec un cadeau, un pigeon. Il avait l'habitude de les manger quand il recevait un courrier...
Elle soupira, se disant que surement, bientôt, elle allait enterrer son suzerain, s'affaiblissant de jour en jour...
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Dame de Saulaie. Rhiana tu es morte à mes yeux.

Solange_curnonsky

Elle ne pouvait en ce jour ne pas honorer la mémoire d'un homme qu'elle avait su apprécier et qui avait travaillé avec tant de conviction auprès d'elle, lors de ses premiers mandats de prévôt.

Sous ses airs rustres, c'était un homme bon et soucieux du travail bien fait. Elle avait apprécié son investissement et son seul regret était sans doute de n'avoir pu le côtoyer plus souvent en taverne. Quand elle avait pu, on pouvait dire que la journée se terminait de façon savoureuse.

Elle se rendit donc en la catédrale où une célébration était prévue à sa mémoire. A son entrée, elle fut surprise de voir qu'il y avait encore peu de monde et elle se dirigea au plus près du choeur et, voyant son amie Gati, elle alla s'installer auprès d'elle, sans un mot. Elles savaient pourquoi elles étaient là.
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LA V2 c'est MIEUX pour les YEUX - http://old.lesroyaumes.com/
Pleure le Géant Vert. Recteur de Touraine Héraldique Européenne

Princedusud

Faire l'éloge d'une personne,ce n'est pas simple,d'ailleurs je décide de ne pas le faire tellement sa gentillesse toute légendaire et naturelle ne pourrait souffrir de paroles,tant soient-elles affables...

Gardons un souvenir intact,son esprit vif et sa gouaille auraient pu remplacer dix curés,d'ailleurs il m'appelait 'Cureton" et je l'acceptais bien car ça rimait avec bien avec "jambon"!

Prince avait dit qu'il resterait présentable mais ses yeux brillaient, des larmes qui commençaient à monter...
Il appela à la rescousse Tio,l'enfant de Choeur pour égrener la longue liste des Nobles de Touraine qui se devaient de lui rendre un dernier hommage
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

--Enfant_de_choeur_tio

L'enfant de Choeur s'exécuta de bonne grasce pour soulager le prélat

Damoiselle Ellesya de la Louveterie, Duchesse d'Amboise et de Luynes, Vicomtesse de Montbazon et Baronne de Vouvray,
Messire LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc du Lavardin et Baron du Gault-Perche,
Messire Barbe_Noir du Val de Loire et Dame Mandine, Ducs d'Azay-le-Ridel
Messire Zebracolor du Val de Loire et Dame Lilouz,Ducs des Roches l'Evesque et Barons de Bourgueil
Messire Pierre du Val de Loire, Duc de MontLouis, Baron de Saint Cyr
Messire Elzebur de Gioberney, Vicomte de Montrichard
Dame Solange S. Curnonsky, Vicomtesse de Saint Jean Froidmentel
Messire Kref,Vicomte de la Guerche et Barons de Tauxigny
Dame Rhiana et messire Karl de Hasselt de Rosslyn, Vicomtes de Véretz Seigneurs de Thuissau et de Feubrun, chevaliers Francus Bellator Dei
Messire Altaiir, vicomte de Rigny-Ussé
Messire Jason et Dame Passion de Prie-Montpoupon, Barons de Sainte-Maure
Messire Theudric, Baron de Bléré
Messire Burin_Khazad et Dame Badgirl30 de Fouchault, Barons de Vallères et Seigneurs de Saché,
Dame Babak29 de Salières, Baronne douairière de Villandry,
Messire Methemvor, Baron de Chedigny,
Messire Hans et Dame Titoukiki, Barons de Ligueil et Seigneurs de Beaumont-Village,
Dame LineXIV, Dame de Restigné,
Messire Alberius, Seigneur vénal de la ville-aux-clercs,
Messire Jacq, Seigneur de Saincte Catherine de FierBois,
Messire Minlawa de Monfort-Balmyr, Seigneur vénal de Ferrière-Beaulieu,

Linexiv

Les églises, Line les fréquentait trop rarement, préférant le plus souvent rester à proximité de la porte, voire même sur le perron à échanger des potins avec sa marraine. Perspective bien plus joyeuse qu'un enterrement.

Mais, sans l'avoir véritablement connu, Ruthenix avait été noble de Touraine et surtout un ami de son promis. Lequel ne pourrait se déplacer en ce jour. A elle de le remplacer et de représenter la maison du Val de Loire en compagnie du duc des Roches l'Évêque.

Droite, elle attendit l'arrivée de ce dernier pour le suivre jusqu'à la place réservée à leur famille. Il serait inconvenant qu'elle s'y place avant sa grâce Zebracolor.
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Princedusud

Il venait juste de rejoindre la Noblesse tourangelle et n'a pas eu le temps de s'investir.Cet évènement est d'autant plus tragique qu'il m'avait confié d'estre très heureux d'avoir été anobli.Je partageais sa joie et en taverne,j'aimais à lui donner du "Monseigneur" et aussitôt c'était les invectives qui fusaient et à contrario de ce que l'on pouvait penser,on se régalait de ses réponses.

Vous,Vostre Grasce,Nobles de Touraine et Tourangeaux,je veux vous dire que nous conserverons dans nostre souvenir,des images douces de bonheur partagé,de bons moments vécus ensemble.

La mort n'est pas une absence,seulement une différence de présence.Je crois sincèrement pour les gens qui se sont aimés qu'il en reste toujours quelque chose par delà la mort et la peine.C'est un petit réconfort,puisse-t-il apporter un quelconque adoucissement.

Après que toute l'assemblée eut repris le Credo,Prince fit un signe de teste à la choriste et aux musiciens

Devant ma tombe,ne pleure pas

Je n'y suis pas, je ne dors pas

Je suis un millier de vents

Je souffle dans le ciel

Je suis la lumière d'automne sur les champs

Je suis l'éclat du diamant sur la neige

Je suis l'oiseau du matin lorsque tu t'éveilles

Je suis l'étoile du printemps, je veille sur toi

Ne pleure pas devant ma tombe

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Camille.

Camille avait répondu à l'appel comme elle avait soutenu Prince lors des derniers jours de Ruthenix. Elle était entrée en toute simplicité dans la cathédrale, remontant la nef, sans bruit pour s'installer à sa place. Elle était vêtue de blanc, couleur de deuil, un voile sur ses cheveux pour en limiter le contraste sur la robe. Son regard était triste. La Touraine perdait un de ses feudataires et l'ami de nombres de tourangeaux. Baissant le regard, elle pria doucement en une douce mélopée presque inaudible.
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Princedusud

Après que les musiciens et la choriste eurent terminés ,un silence assourdissant enveloppait la Cathédrale.Ces silences qui veulent dire plein de choses en même temps mais qui est d'or...

Prince alluma trois bougies sur l'autel,ces trois bougies représentent la Sainte Trinité:Christos,Aristote et Tous les Saints.

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Puis il prit la parole

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens Seigneur.
Seigneur ne détourne pas ton regard de nostre ami.

Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la tienne Seigneur.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Seigneur ne détourne pas ton regard de nostre ami.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs. Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi en compagnie de nos prophètes.

L’Amitié est la lumière du monde, c’est la flamme qui réchauffe nostre cœur. Qu'elle éclaire maintenant ta route du Seigneur de Sainct Avit,Sieur Ruthénix jusqu'au Paradis Solaire!

La Messe de requiem était terminée et Prince remercia tous ceux qui étaient venus.Il se dirigea sur le parvis et laissa envoler une colombe vers un ciel pure et limpide.A cet instant précis,il laissa éclater sa peine au vu et au su de tous.

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Joachim_

Joachim entra dans la Cathédrale pour une fois déserte. Il marchait à pas lents, se croisa avec l'eau du bénitier et se dirigea vers l'icone de son seigneur.
Son esprit lui faisait défaut. Les yeux brillants, il s'agenouilla devant la croix.
*Aides moi. Aides moi à ne pas devenir fou, ou aides moi à mourir à mon tour...*
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Camille.

Camille était venue se ressourcer dans la Cathédrale ce matin là. Le manque de ferveur sur Tours, la faisait parfois douter mais elle espérait pouvoir bientôt apprendre plus et transmettre davantage.

En se levant pour s'en retourner à ses tâches, elle apperçut Joachim et son visage s'attrista. Le jeune homme traversait une passe difficile, et elle décida après réflexion de venir en silence s'asseoir auprès de lui pour prier avec lui, soutien muet et présent à la fois, pour lui exprimer qu'elle comprenait sa détresse et serait là si besoin.
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Joachim_

Le soldat avait senti sa présence mais ne bougea pas.
Il s'efforça de trouver la force qui lui faisait défaut. Au bout de longs moments, il se releva et se signa. d'un demi tour assez lent, il regarda la Duchesse pour lui esquisser un sourire, comme pour la remercier, mais finalement il devait être seul.

Il ne pouvait s’empêcher d'avoir une grande rancœur. Mais en vers qui ? Et finalement pourquoi ? il s'en voulait à lui même surement.

Il prit finalement le chemin de la sortie. Il avait tant de chose à dire ou à demander, mais n'avait pas envie de s’épandre. Il ne devait non plus s'apitoyer. * Le jour viendra...*
La tête basse, il s’arrêta devant le bénitier. il y trempa sa main pour arroser le pommeau de son épée *ou aides moi à mourir à mon tour*, puis prit le chemin du campement de l'armée.
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Hansreudi

Réveillé de bonne heure et de bonne humeur ce matin. Il n'avait pas envi d'en foutre la rame aujourd'hui. Il est vrai qu'habituellement il n'était pas des plus vaillants, mais comme sa Belle tapait allègrement dans ses écus et qu'il se retrouvé le plus souvent avec pas un "pélo" en poche il était bien obligé de bosser de temps en temps. Juste de quoi se payer une bière sans être obligé de réclamer. Bordel, il a sa fierté quand même. Enfin, bref, il avait décidé de rien foutre aujourd'hui...Mais c'était sans compter sur son épouse attentionnée qui était toujours là pour introduire son mari dans des cérémonies en tout genre. Et voilà, c'est tombé comme un coup de poing dans la gueule..

Chérie, on va à Tours pour assister à la messe en la cathédrale

Ouaii, un coup de poing, un coup de pelle dans la tronche plutôt. Il était aux anges. Ourahhh!!!!! se taper des lieux de voyage pour assister à la messe à Tours. alors qu'il n'y avait que deux rues pour aller à Notre-Dame de Loches. Un sourire à peine forcé pour montrer quelle joie il éprouvait à cet instant. et sa journée de glandouille au placard...
Mais alors c'était sans compter sur le terrible:

Fais toi beau, propre et soigné

C'est vrai qu'au départ il avait pensé y aller en charrue, avec les bottes pleines de mouscailles de vache. Il n'était pas des plus sophistiqué mais de là à venir comme une guenille y avait un fossé.

Bon, ben va falloir que j'aille me foutre les fesses dans un bain moi alors. Pfff, tu peux pas le dire plus tôt toi aussi. Toujours à la dernière minute.
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Tayabrina.reudi

Sois disant qu’il était sale et tout crasseux, la châtaigne avait trouvé encore une raison ou un pretexte de balader ses mains sur son époux encore une fois. L’avantage d’être marié était que on pouvait faire ce que l’on voulait, chouette ! C’était sans compter, que le bain de l’époux allait finir en devoir conjugale, quand des mains expertes se baladent sur le corps d’un beau viril c’est n’était plus à son époux qu’elle donnait le bain, mais à une bête qui lui lança ce regard en biais qui en disait long et qui d’une main vive l’obligea de regagner la baignoire, baisers fougueux, des mains incontrôlables, c’était un bain censuré. Le bain il a eu et la châtaigne aux anges.

Tu peux te salir encore et encore amor, je m’occuperai désormais de tous tes bains !

Bon soit ! Hansreudi très propre, tout beau et tout soigné ! Où sont les enfants ? Boh, ils trouveront sûrement la route d’eux-mêmes, ils étaient tout le temps fourrés avec les parents de toute façon.

Va y avoir une messe qu’il a dit ! Le cardinal et sa clique, une équipe à faire peur. Le moine bozo, dozo ? 'Fin, elle n’avait pas compris pourquoi il avait conseillé au couple une charrette derrière l’église pour mettre en route leur premier enfant issus de ce mariage, elle avait rit jusque ne plus pourvoir en tenir. Drôle de soirée, fin le couple avait suivi le conseil mais avait regagné le domaine pour leurs devoirs conjugaux. Ils avaient soupçonné le moine d’être un farceur ou voyeur, de plus il parlait de vouloir voir la pleine lune. Etrange !

Ils se pointent à la cathédrale, mari et femme tout heureux comme les nouveaux mariés qu’ils étaient, deux complices ces deux là. Ils prirent place, dernières rangés, elle ne tenait pas à devenir sourde, et ils se rendent compte que la messe n’est pas encore préparée et elle revient en arrière, oh mince !

Chéri, c’est une messe à Loches qu’il m’a dit.

Sourire mesquin sur les lèvres de la Lochoise, elle prend la main de son époux. Ça va râler, prions !
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Hansreudi

[Arrivée en la cathédrale de Tours.....vide]

Et voilà, lavé...bien lavé même, un lavage qui aurait bien demandé un peu plus de temps, mais il fallait aller à Tours. Madame avait décidé qu'il était de notre devoir d'aller à Tours assister à la messe. plusieurs lieux de cheval, le cul en sucette, la gueule pleine de poussière...bon, ça c'est pas grave, il pourra se laver de nouveau avec plaisir, pour trouver une cathédrale....VIDE.

Un regard dirigé vers la châtaigne....légèrement énervé.

Taya, t'étais certaine à 100% que c'était prévu ce soir ici?? Ton informateur était vraiment de première ordre hein?? Bahh j'espère qu'il t'a rien couté alors.
T'as pas confondu Loches avec Tours, des fois?? Parce là, c'est un peu mort de chez mort non?

Bon, ben maintenant qu'on est là, on entre, pas le choix.

Un grincement qui fait un mal affreux aux dents, ils entrèrent dans l'édifice. Toujours aussi vide que d'apparence extérieure.

ils s'installèrent et se mirent à réciter le Crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

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Clodeweck

CEREMONIE DU PARTAGE DU PAIN
Appelée aussi « messe »

Le cardinal archevêque de Montfort-Toxandrie s’apprêtait à dire la messe . Il entra dans la l’édifice en procession, suivi des clercs qui composaient son train et alla rejoindre dans le chœur les clercs déjà présents.
La journée avait été longue, et dure, il avait passé son temps à écouter les discours des candidats à l’élection prochaine. Edifiant, comment pouvait on être capable de tant de haine envers des gens que l’on ne connaît pas ? Juste parce que l’on croit, sans en être certain, qu’ils ne sont pas des nôtres !
Montant les marches qui mènent à l’autel il marque un temps d’arrêt.
Il profite de l’instant et prend une inspiration bénéfique avant de monter à l’autel.
Il monte jusqu’à l’autel puis ayant rendu hommage à la relique, fait une courte prière.
Après une génuflexion difficile, difficulté due à la fatigue des nombreux voyages et à l’agression récente dont il avait été victime, qui lui laissait comme souvenir un mal de tête solide. Il se retourne vers l’assemblée et dit :

In nomine Dominus, Aristote et Christos

l’assemblée répond

Qu’il en soit ainsi

Bonjour à tous !

Frères et Sœurs, je vous souhaite la bienvenue.

Il m’est donné, le plaisir et l’honneur de partager avec vous cet instant, profitant de ma présence ici, j’en remercie le Très Haut . Certes les Royaumes et le monde connus sont si étendus, que je ne suis pas présent aussi souvent que je le voudrais, je fais le maximum, cependant

Après cette introduction il s'approche de la lice et s'adresse de nouveau aux fidèles présents.

Mais avant de partager ce moment ensembles, il faut nous repentir de nos pêchés.

Oremus :

Citation:

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

Mes frères, souvenons nous de cet adage !
« Nul n’est autorisé à râler sur l’absence des clercs tant qu’il n’est pas présent lui même aux célébrations »
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Verty

Son Eminence Verty récita l’acte de contrition avec ferveur.

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Tayabrina.reudi

Pas certaine, alors là pas certaine du tout ...mais non si ! Voilà le cardinal. La châtaigne se redresse, se signe. Confesser, oui il le fallait ! Elle se signe la Lochoise sourit à son homme avant de s'en remettre au Très Haut

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Clodeweck

Me père pose ses mains sur la lice, c'est l'heure de la leçon de morale...Sourire !

Mes frères, mes sœurs,

Je ne savais pas encore, en entrant dans cet édifice de quoi j'allais vous parler !
Certes je pourrais vous parler de vertu, ou des défauts qui s'y opposent, mais j'ai préféré vous parler de quelque chose d'autre.
Je vais vous parler de la Haine idiote et gratuite.
De cette haine qui fait que l'on haït quelqu'un juste parce qu'on le hait, comme-ça, sans trop savoir pourquoi ! Bêtement...Cette haine est d'ailleurs l'apanage des benêts, les gens intelligents savent écouter et répondre.
Ces benêts là, jettent des poncifs rebattus et sifflent leur haine et leur bêtise sans vraiment penser.
J'ai trouvé cette superbe phrase d'un imbécile, bête à bouffer du foin dans les citation de la campagne électorale.

Citation:

"Prenez garde lorsque vous dites vouloir ouvrir les portes du conseil à l'Église, nombre de ses représentants ne sont que des félons se servant de leur position pour affaiblir les duchés liés à la Reyne et à l'Église, ils passent plus de temps à introduire le mal dans le coeur des hommes qu'à l'en extraire car ils y trouvent un plus grand pouvoir. La Touraine est particulièrement ciblée par certains d'entre eux dont vous devez connaître les noms puisqu'ils sont déjà connus comme traîtres et félons. Pour servir l'Église comme il se doit il vaut mieux les écarter de toute affaire politique car ils ne savent que mentir et tromper."

Nombre des représentants de l'église ne sont que des félons, cet ignare ignore que la félonie n'a rien de religieux, mais que c'est le manque à ses obligation de la par d'un vassal, les prêtres n'ont de suzerains que Dieu...

Quel intérêt pour un prélat d'affaiblir un duché ?
Avec quelles armes ?

Introduire le mal dans le cœur des hommes ? Que croyez vous que tente de faire cette baudruche en disant cela ?

La Touraine est particulièrement visée...Qu'en sait-il, ce petit monsieur ?
Il croit que si l'Église avait décidé d'envahir la Touraine, elle aurait mis au courant le premier tocard de rue qui passe ?

Méfions nous des imbéciles, mes frères ils sont pis que des ennemis intelligents.

Nous avons en Touraine des petits, tous petits, qui jettent sur tous leur rancœur de n'être que ce qu'ils sont...
Pardonnons leur, mais méfions nous.
Certes l'homme qui met des échasses pour être plus grand est ridicule, mais méfions nous des benêts...
Cet homme a de la haine pour le clergé, sans savoir vraiment pourquoi.
Sans doute est-il malheureux de n'étre qu'un petit, un rien, un insignifiant, mais est-ce une raison pour haIr ?

Prions pour lui
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Fingolfin

Preuve était faite que ce félon oeuvrant au sein de la très sainte Église pour les intérêts de sa famille et donc pour les ennemis de la Couronne et de la vraie foi était en plus lié à l'ennemi, le voici qui répétait au mot près les paroles que l'écuyer avait prononcé plusieurs jours auparavant alors même qu'on lui avait annoncé que l'archevêque se trouvait en dehors de la Touraine et ne pourrait venir à s'opposer à la noblesse avec son poison breton.

Désespéré de voir ainsi la très sainte Église accepter un homme de mauvaise vie acceptant de se lier à l'ennemi afin d'obtenir vraisemblablement des capacités lui permettant de connaître l'inconnaissable, Fingolfin ne pu que s'en remettre à la prière afin d'espérer que le Très Haut sauve ses serviteurs et les libères de l'adversité. N'étant point noble ni instruit, il ne pu que parler en langue vulgaire, honteux d'ainsi devoir parler au très haut sans employer langue noble, restant au fond du saint lieu, il se mit à marmonner.

Je m’en remets à Toi, Créateur de toute chose.
Toi qui as confié la terre à l’Humain pour qu’il te serve,
Aide-moi à être la couronne d’épine qui tiendra l’hérétique loin de nos terres,
Aide-moi à protéger la terre Tourangelle de l’ombre de la créature sans nom,
Ne laisse pas nos terres souffrir, comme Christos à souffert,
Fait que cette fois ce soient nos épines qui percent le cœur de Tes ennemis

Jurant d'apprendre le latin si le Très Haut lui accordait de débarrasser la terre de cette immonde créature ayant décidé d'utiliser cet homme afin d'oeuvrer contre la très sainte Église et les gens de peu de foi qui se voyaient détourner du droit chemin, Fingolfin écouta quelques mots du serviteur de l'ennemi et décida de s'en aller afin de ne point être tenté de le châtier par l'épée alors qu'il fallait là un prêtre afin d'opérer.

Clodeweck

Ho, un penseur ? Le prêtre regarda le penseur penser, la ferveur se lisait dans ses yeux, le prêtre en fut satisfait.
Comme quoi il suffit de peu de chose pour amener les gens à la raison.
Il laissa prier le penseur et continua.

Ainsi donc mes frère ne jugeons pas les autres en rapport à ce que nous sommes, ils ne sont pas nous.
Ce n'est pas parce que nous serions lâche face à la maladie que les autres le sont.
Ce n'est pas parce que nous serions haineux dans une circonstance que les autres le sont
Ce n'est pas parce que nous serions jaloux qu'ils le sont etc...
Pour cela lorsque vous entendrez quelqu'un dire d'un autre qu'il est ceci ou cela , c'est simplement parce que lui le serait s'il était à sa place.

Ainsi en va t il de la vie, l'homme intelligent écoute et accepte la discussion. Le benêt pense et insulte.

Au demeurant, mes frères mes sœurs, ayez la bonté de pardonner à ces hommes de n'être que ce qu'ils sont, le Très Haut les a créés ainsi, ils n'y peuvent rien.
Chaque homme peut se tromper, le péché ne réside que dans le fait d'insister et de persister dans l'erreur.
Lavez votre cœur et votre âme, car souvent la haine d'un personnage atteint son âme,
Ouvrez vos bras et votre esprit
Sachez engager la discussion sans haine et sans insulte, cela est toujours possible.

J'invite quiconque à le faire, s'il se trouve assez de courage pour oublier sa haine.

Prions
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Camille.

Une ombre s'était faufilée dans la cathédrale. On en voulait à la duchesse en exil et si l'un des félons mettait la main sur elle, cela en serait fait de sa légitimité. Ils ne l'avaient pas encore saisie et le courrier de la Reine l'avait rassurée dans ses charges.

En attendant que l'inéluctable se dénoue, la duchesse avait eu vent de la présence de son Eminence, et l'ombre vint se glisser entre les rangs et d'une voix pleine de ferveur, suivit la messe et son sermon qui venait ici braver ces nobles sans jugeote qui se comportaient en butors et brigands sous le nom d'un sang et d'un rang qu'ils venaient de souiller de la pire des manières.

Citation:

Pardonnez nos fautes, Seigneur,
afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints,
jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

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Princedusud

Le Père prince était arrivé par une porte dérobée à la Cathédrale.Le Métropolite avait commencé l'office,il se glissa subrepticement dans les stales réservées au clergé.Il avait aperçu quelques personnes qu'il connaissait et afin de ne pas perturber la liturgie,il fit des signes de teste.Il était temps de prier.Sa prière allait tout particulièrement à tous ceux qui combattaient les hérétiques en terre de Savoie.

Citation:

Seigneur ,

De qui descend toute noblesse et toute chevalerie,

Apprenez-nous à servir noblement ;

Que nostre fait ne soit point parade ni littérature,

Mais loyal ministère et sacrifice coûteux.

Tenez nos âmes hautes, tout près de Vous,

Dans le dédain des marchandages,

Des calculs et des dévouements à bon marché,

Car nous voulons gagner notre paradis

Non pas en commerçants, mais à la pointe de l’épée,

Laquelle se termine en croix, et ce n’est pas pour rien.
Nous avons fait de beaux rêves pour Vostre amour ;

Dans l’obscurité des journées banales,

Préparez-nous aux grandes choses par la fidélité aux petites,

Et enseignez-nous que la plus fière épopée

Est de conquérir notre âme et de devenir des Saints.
Nous n’avons pas visé moins haut, Seigneur,

Et nous sommes ambitieux,

Mais malheureusement, nous sommes faibles,

Et cette grâce, nous l’espérons de votre miséricorde, nous conservera humbles.
Demandez-nous beaucoup, et aidez-nous à vous donner davantage.

Et puisque nous sommes livrés à Vous,

Ne vous gênez pas pour nous prendre au mot et pour nous sacrifier,

Nous vous le demandons malgré le tremblement de notre chair,

Car nous voulons n’avoir qu’une crainte, celle de ne pas Vous aimer assez.

Et quand au soir de nostre dernière bataille,

Votre voix de Chef sonnera le ralliement de tous Vos Chevaliers,

Faites, Seigneur, c’est notre suprême prière,

Faites que nostre mort serve à quelque chose,

Et accordez-nous la grâce de mourir debout.

Ainsi soit-il!

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Clodeweck

Le Père Clodeweck s’approche de l’autel préparé pour le partage du pain,
Récite à voix basse et renouvelle le rituel du partage

Il continue en disant
Priez mes frères, Nous allons partager le pain, ce partage symbolise que nous partageons aussi les joies, les peines, la vie. Que lorsque la maladie ou la guerre, la soldatesque ou la famine s’abattent elles ne s’abattent pas sur l’un d’entre nous mais sur nous tous. Symbole que nous partageons tout.
Qu’il en soit ainsi

Vient le moment du partage en lui même

Clodeweck reprend la parole
maintenant, sœurs et frères partageons le pain et le vin comme il nous a été appris à le faire.

Le père Clodeweck se saisit du calice, le tend vers les fidèles, et en boit. Certains fidèles ayant apporté du vin le boivent aussi et le partagent puis s'avancent vers l'autel.
Il leur distribue les pains, il invite l’assemblée à distribuer les quelques morceaux du pain rompu et les invite à boire un peu de vin .

Suivent quelques instant de méditation

Après ce symbolique repas pris ensembles, j'en terminerai en remerciant les fidèles de la Paroisse qui ont assisté à cette messe.
A tous je souhaite du courage pour surmonter les épreuves…

Il lit la dernière prière.
Et Il bénit l’assemblée.

Benedíctat vos omnípotens Dominus, et Artistote et et Christos

L’assemblée répond :

Qu’il en soit ainsi

Ite messa est

Pour en savoir plus sur l’Eglise Aristotélicienne posez la main sur l’image ci-dessous :

(Edit...absent jusqu'au 1° Mai)
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Malvil

Malvil entra en ces lieux et se mit à prier ......Malvil est un individu très croyant et il était heureux de trouver le chemin de la cathédrale .

Eyloiise

La porte de la cathédrale s'ouvre et entre une jeune fille brune, fluette, vêtue d'une robe en toile et d'un voil pour cacher ses cheveux.

Allant vers le sud, l Ouest et l Est même le nord... du duché, La demoiselle errait toujours depuis son arrivée, n'ayant pas trouvé sa place, n'ayant pas trouvé qui elle était a l intérieur...
Si vous regardez bien, son regard est assez terrifiant, il est vide...
Si jeune et déjà sans gout et désabusée.

Eloïse entra dans le grand édifice froid ou elle sentirait peut être la chaleur d Aristote, celui qu’elle avait loué toute sa jeunesse au couvent... l avait elle abandonné comme toute sa famille?

La jeunette voulait en être sur et avança vers l autel, le regard fixé vers l horizon néant. Ses jambes fléchirent et la donzelle fut à genoux, les mains jointes pour la prière.
Sa bouche remuait doucement à mesure qu'elle louait le seigneur...
Une perle humide glissa sur sa joue.
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{Gizmo}

~*comme annoncé , division faite et verrouillage fait
profitez pour faire vos sauvegardes si vous en avez besoin*~
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pas de HRP dans le RP !!!!

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[RP]Cathédrale de Tours