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[RP]Cathédrale de Tours

Anorion2
Aux paroles prononcées par son épouse, Anorion ne put s'empêcher de pencher la tête pour regarder si elle aussi n'aurait pas de ces petites ailes blanches dans le dos ...
Il sourit et fit un clin d'oeil à Irella.

Lorsqu'elle lui présenta tour à tour les deux personnes toutes proches, Anorion s'inclina.


Diaconnesse Hermine, mes hommages.
Dame Kayhan, ravi de vous connaître.
_hermine_
La jeune femme hocha la tête en guise de salut à la présentation :
Ravie de rencontrer le messire qui fait battre le coeur de ma consoeur.
Ne la perturbez pas trop aujourd'hui s'il vous plaît : elle a office à effectuer !!

Hermine sourit au messire avant de se retourner vers les sonneurs de cloches afin qu'ils envoient de nouveau une envolée de sons puissants jusqu'aux confins de la ville : aujourd'hui était dimanche, jour d'office, jour de trève dominicale.
Tous les citoyens étaient prêts à défendre leur cité. Mais est-ce que chacun se rappelait pourquoi ? est-ce que chacun se rappelait que l'origine de la discorde entre les deux duchés étaient une idée appelée "l'angevinisme" ? Est-ce que chacun se rappelait qu'il s'agissait de réaffirmer nos croyances et nos valeurs aristotéliciennes ? Ou bien est-ce que l'affirmation par les armes et la violence comptait davantage que la prière et la communion ?

La diaconesse scrutait les ruelles environnantes sourcils froncés tout en pensant que plus d'un paroissien devait sans doute simplement se demander s'il s'agissait bien de l'appel de la cathédrale (resté trop longtemps silencieux) qui résonnait à leurs oreilles.

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Louane
Louane se hâtait pour arriver avant que l'Office ne commence. Elle entendait déjà les clochent tintaient..

Enfin elle arriva aux portes de la cathédrale et aperçut sa tante Kay et non loin Hermine.

Louane était très heureuse de pouvoir retrouver la jeune femme partie quelques jours plus tôt pour Chinon.

Louane salua sa tante et Hermine d"une signe de tête tandis que cette dernière s'éloignait déjà pour officier..

En effet, le silence se fit dans l'immense cathédrale, on aurait pu entendre une mouche voler..

Louane était très attentive à ce qui allait suivre car c'était la première fois qu'elle allait assister à une messe..
Princedusud

ien arrivé à Tours.Le curé de Chinon avait déjà officié à Chinon et avait été invité par ses Confrères et Consoeurs à l'Archevêché
C'est la cotte de maille au vent,sûr de lui,tout sourire qu'il arrivait par la petite porte de service qu'il connaissait bien.

Il y avait déjà du monde à l'intérieur de la Cathédrale,tout d'abord,il se présenta vers Monseigneur Honoré,ploya le genou afin de recevoir sa bénédiction,puis ensuite salua Hermine avec un clin d'oeil,Soeur Irella qui semblait accompagnée d'un bel homme,et Kay.
Aux autres qu'il ne connaissait pas,il fit un hochement de teste.

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité
_hermine_
Lorsque la pluie commença à transpercer ses vêtements et à faire trembler son corps sous un frisson glacé, Hermine fit signe aux derniers paroissiens et aux clercs d'entrer afin que l'office puisse commencer. Elle suivit les différents officiants et vint se placer devant l'autel :
Chers paroissiens, chers fidèles,
Bonjour.

Je suis heureuse de vous retrouver dans ce magnifique édifice resté trop longtemps inusité pour célébrer notre office dominical.

Nous avons la joie de recevoir parmi nous Monseigneur Saint-Cyr, ancien évêque du Mans et Soeur Irella, diaconesse de Montmirail. Leur présence nous permet aujourd'hui de célébrer une messe ensemble et c'est une joie et un honneur de pouvoir officier en leur compagnie.

Afin de préparer notre âme à la prière, à la réflexion et au recueillement, j'aimerais tout d'abord que nous récitions tous avec ferveur la prière de confession.


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Honore.saint_cyr
Honoré sourit à son beau-fils, en pensant que lui aussi avait l'air en forme, il ne manqua pas de lui en faire part:

- Vous aussi, vous me paraissez être plein d'enthousiasme, quant à savoir si la messe sera mémorable, je le souhaite sincèrement!

A peine sa phrase terminée, que sa charmante fille vînt titiller son bon père en plaisantant sur ce qu'il venait de dire à son époux, et Honoré de lui répondre:

- Avec certaines personnes les ailes m'en tombent mais avec vous, elles se déploient ma chère enfant, vous êtes mon ange-gardien!

Pendant que ça causait ferme sur les ailes et à quoi elles pouvaient servir, le frère Princedusud fit son apparition et très protocolairement il vînt s'agenouiller devant l'évêque pour lui baiser son anneau épiscopal, Honoré n'était pas habitué à ces rites mais il fit mine de rien et bénit le clerc tourangeaux en formulant:

- Et benedictio Dei omnipotentis: Patris descendat super vos et maneat semper, Amen!

C'est alors que la pluie redoubla d'intensité, Hermine estima que la patience avait ses limites, elle invita donc toute la compagnie, fidèles et clercs, à entrer dans la cathédrale puis elle leur emboîta le pas et se dirigea vers l'autel où elle entama l'office.

Les présentations terminées, elle demanda aux fidèles de réciter la prière de confession et Honoré s'exécuta sans délai:


- Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints pour les péchés que j'ai pu commettre et qui m'ont éloigné de la vertu.
Dieu puisses-tu m'accorder l'absolution et la rémission de tous mes péchés.

Amen

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LE DOGME
Irella
Le moment des retrouvailles passé et la pluie redoublant d'intensité, il fut temps de rentrer pour commencer l'office. Tous se dirigèrent donc auprès de l'autel et purent écouter Hermine qui commença la cérémonie.
A l'unisson, on put entendre la prière de la confession résonner dans toute la cathédrale.

Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints pour les péchés que j'ai pu commettre et qui m'ont éloigné de la vertu.
Dieu puisses-tu m'accorder l'absolution et la rémission de tous mes péchés.

Amen

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Nessty
La gueuse était arrivée à temps pour entendre dame Mimine annoncer l'ouverture de l'office dominicale en la cathédrale de Tours. Comme elle n'avait aucune envie d'assister à la messe à Chinon, tout simplement pour éviter d'y croiser le Prince totalement à l'Ouest, elle ne fut pas déçue en le voyant en ce lieu. Aussi resta-t-elle comme à son habitude dans le carré des pouilleux. Pour rien au monde, Nessty n'aurait raté une cérémonie de Hermine. Pour rien au monde non plus, elle n'aurait manqué une occasion pour prier le Stote afin qu'il dégage la dudununuche du trône de Touraine et qu'il rende la paix au peuple saturé par la situation.

Un simple regard sur l'assemblée et la Vilaine constata qu'une fois de plus aucun noble et aucun conseiller ducal tourangeaux n'était présent en ce jour pour honorer le Très Haut et se conformer dans la foi aristotélicienne comme au Concordat de Tours. Ceci était quand même un comble quand l'on savait que la dudununuche préférait s'adonner à ses charges d'ecclésiaste plutôt que de répondre aux affaires politiques.

Nessty se signa et mit un genoux à terre pour suivre l'office dans le silence le plus total. Promis aujourd'hui, elle n'irait pas vérifier s'il y avait des tétards dans les bénitiers. Elle n'avait guère le coeur à cela.
Lamentin
Cela fessais quelques semaines qu'il n'avais pas assisté a une messe, et il espérait que son implantation à Loches lui permette de renouveler son plaisir à Aristote. Hier il était passé devant la cathédrale, qui ne semblait pas accueillir un office, mais ce lundi les portes étaient ouvertes, il s'y précipita donc et prit place dans le lieu de culte.
Lamentin récita la confession :


Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints pour les péchés que j'ai pu commettre et qui m'ont éloigné de la vertu.
Dieu puisses-tu m'accorder l'absolution et la rémission de tous mes péchés.

Amen


Et écouta la suite de la messe.
Anorion2
Anorion entra dans l'édifice majestueux à la suite de ses amis.
Il se signa au passage et alla s'installer parmi les ouailles.




Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints pour les péchés que j'ai pu commettre et qui m'ont éloigné de la Vertu.
Dieu, puisses-tu m'accorder l'absolution et la rémission de tous mes péchés.
Amen
_hermine_
La prière de confession récitée, la diaconesse s'avança vers le lutrin où était déposé son livre des vertus :



Chers paroissiens, chers fidèles,
J'ai choisi aujourd'hui une lecture tirée de la "Vita d'Aristote". Il s'agit d'un passage où le prophète aborde le sujet de l'Amitié, la "réception chez Polyphilos" :


Citation:
Aristote avait été invité à une réception chez [...]Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. [...]
Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. [...]


C'est un de mes passages préférés du Dogme. Certains d'entre vous l'ont peut-être déjà entendu lors d'un office précédent que j'aurais célébré. Cependant, je vous rassure, ce n'est pas moi qui vais me charger de l'homélie qui va suivre !
Je vais laisser la place à Monseigneur Saint-Cyr qui saura, j'en suis certaine, trouver les mots qui sauront tous nous toucher.


Hermine se retourna tout sourire vers le prélat et l'invita à s'avancer afin de prendre sa place.
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Othilie
C'est franchement en retard qu'Othilie pénétra dans l'édifice religieux.
Une malencontreuse ornière avait eu raison d'une roue de sa charrette, décidément le voyage n'était point fait pour elle.
Elle s'assit sur le blanc le plus proche pour écouter l'homélie qui allait suivre.
Honore.saint_cyr
Après que la plupart des personnes présentes eurent récité la prière du pardon, Hermine reprit le cours de l'office en lisant un extrait de la vita d'Aristote. Honoré l'écouta relgieusement et quand elle précisa que c'était un de ses passages préférés, l'évêque opina discrètement du chef pour approuver car lui aussi y était très sensible.

Puis, Hermine céda gentiment sa place à Honoré qui la gratifia d'un large sourire et la remercia.



- Merci Soeur Hermine!

L'évêque s'installa derrière l'autel et tourna quelques parchemins...

-« Mes amis, mes enfants, je vais donc prendre la parole en ce dimanche 26 septembre MCDLVIII et c’est avec grand plaisir que j’officie une messe en la cathédrale de Tours, je remercie les clercs de Tours, et plus particulièrement sœur Hermine, de nous avoir si aimablement accueillis, Irella et Moi.

- Depuis quelques jours, nous sommes entrés dans la phase automnale de nos saisons successives et je désirerais aborder cette période tant redoutée de façon à ce que vous la regardiez d’un autre œil. Durant l’automne, la végétation meurt en beauté en même temps qu’en générosité, dans une dernière montée d’énergie avant le repos hivernal, qui n’a jamais été fasciné par les couleurs vives dont les végétaux se parent ? En cette époque de l'Action de grâce, on a recueilli, récolté, engrangé les fruits de la Terre en abondance.





Honoré fit découvrir aux fidèles le contenu de son petit panier en osier :

- Mes amis, mes enfants ; voyez ici des feuilles de vigne, nous sommes en pleine saison des vendanges, le vin de Touraine est connu dans les contrées les plus retirées, je ne vous apprendrai rien en vous disant que les vignes sont des arbrisseaux sarmenteux de la famille des Vitaceae. Ce sont des plantes du genre Vitis largement cultivées pour leur fruit en grappes, le raisin, dont on tire un jus, le moût, qui devient du vin après fermentation.

- Mes amis, je vous suggère de faire sécher les feuilles de vigne entre deux parchemins pressés sous un gros livre, elles seront ainsi conservées comme le gage d’une amitié sincère qui j’ose l’espérer, nous unit tous autant que nous sommes, le frère Princedusud vous les offrira à la fin de l’office.

- Pour en revenir au raisin, il est un fruit d’automne par excellence, il a mûri durant l’été, il n’est pas superflu de remercier notre créateur pour les bienfaits qu’il nous a apportés et il faut que nous le fassions de la plus belle manière qui soit, c'est-à-dire en prenant exemple sur celle qui nous ressource, mère nature, et faire preuve d’altruisme du latin "altrus" qui signifie "l’autre", L’amitié étant une de ses nombreuses facettes.

- Dans l’Ethique à Nicomaque, Aristote explique que la seule véritable amitié est l'amitié vertueuse. Cette dernière est recherchée par tout homme, même si tout homme ne la rencontre pas nécessairement. Selon le philosophe, elle peut avoir lieu entre deux individus d'« égale vertu » et se distingue de l'amour en cela que l'amour crée une dépendance entre les individus. L'ami vertueux, c'est-à-dire véritable, est le seul qui permet à un homme de progresser car l'ami vertueux est en réalité le miroir dans lequel il est possible de se voir tel que l'on est. Cette situation idéale permet alors aux amis de voir leur vertu progresser, leur donnant ainsi accès au bonheur et qui est, pour Aristote, la plus importante.

Aristote pose ainsi l'amitié véritable comme pré-requis indispensable pour accéder au bonheur.

Une relation d'amitié est une sympathie durable entre deux personnes. Elle nait généralement de la découverte d'affinités ou de points communs : plus les centres d'intérêts communs sont nombreux, plus l'amitié a de chances de devenir forte.

Une relation d'amitié peut prendre différentes formes, passant souvent par l'entraide, l'écoute réciproque, le soutien, l'échange de conseils ou le partage de loisirs. Elle implique souvent un partage de valeurs morales communes.


Nous pouvons retenir de ce message, d’une part que l’ami tel que nous devons nous le représenter, le vrai, n’est pas celui qui abondera dans notre sens à chaque fois, il n’est point celui qui flattera notre égo, il n’est point celui qui nous trahira, il est celui qui sera notre alter ego, notre frère, notre père, mieux notre compagnon. Celui qui ne doutera pas de nous et nous ne douterons point de lui, même si l’amitié est parfois mise à rudes épreuves, nous reviendrons toujours à l’origine de cette relation.

- Je terminerai en vous disant qu'n lien indéfectible unit les vrais amis pour toujours, ce que nous confierons à un ami, nous ne le confierons pas à une autre personne, lui est à même de nous comprendre, sans juger.
De tous les sentiments qui favorisent l’échange, c’est sans aucun doute l’amitié qui est le plus authentique et le plus honorable.


Honoré rassembla ses parchemins et se mit en retrait afin de laisser Hermine poursuivre..
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LE DOGME
Falco.
Parvis puis Cathédrale

Deux cavaliers au ptit trot salis de boue et trempés arrivent en vue de la Cathédrale. La route fut longue depuis le Berry et la météo exécrable.
L'un file vers Chinon, l'autre fait tinter les pavés urbains.
L'inverse aurait été préférable quand au qui fait quoi, mais Aristote est un farceur.

C'est donc Falco sur son palefroi et en harnois léger qui chahute le pavage ainsi que quelques mémés , pressé de trouver l'abris de la Cathédrale.
Ignorant totalement la cérémonie sortant de l'ordinaire qui y a cours, croyant à juste titre le batiment desert comme d'habitude.

Etant en froid trés prononcé avec le Curé de Chinon pour cause de baptême refusé, il a décidé de prier un coup ici plutot que de courir le risque de tomber sur le bonhomme.

Surtout aprés avoir laissé en faire part une déclaration de Foi en l'Aritotélicisme Réformé sur le vantail.
PrinceduSud n'est plus à ses yeux qu'une sorte de gibier sur patte à peine protégé par son statut de vassal d'un noble de Touraine.

Prier, donc!
Car son voyage en Berry fut plus productif que prévu grace à une dose de chance qu'en bon croyant il attribue au Trés Haut.

Mantel violet constellé de gadoue fines comme étoiles sombres ouvert sur une brigandine piquetée de rouille par la bruine, il saute de selle et lie son cheval à un des anneaux de la façade.

Aux portes est accroché un tronc pour les dons, il y plante son épée et y accroche son écu.
Point que Dieu se formalise qu'il entre en armes ou non, il est homme respectueux des usages des autres croyants, quels qu'ils soient.

Sait on jamais, qu'il ne soit pas seul à hanter ce navire pour une fois..

Le vantail claque, rabattu par un courant d'air tiéde des plus agréable.

Nom d'un Cardinal en Jupons, bien la premiére
fois que cette foutue baraque
n'est pas
glacée!
Oups!...


Encens et cathédre, autel immaculé, plébe en grande tenue, soutanes de tout grades en veux tu en voilà..Un sermon qui s'achève et lui qui en laisse tomber son gantelet.

Kabadong...Diling....Diling


Evidement, c'est en spluitchant à cause de l'eau de ses bottes qu'il se faufile sur un banc.
PrinceduSud est la..Ainsi qu'Hermine, car Aristote est farceur, ne l'oublions pas.
Les autres Prélats il ne les connait pas mais le solennel de la cérémonie est omniprésent.
Pourquoi ce jour la? Ici? Maintenant?
Stoîque dans l'épreuve et n'ayant pas eu la présence d'esprit de fuir, il serre la machoîre.
Quand on met le pied dans un traquenard pareil, il faut le déguster jusqu'au bout...

Conformément à sa foi habituelle il désirait calme et face à face avec ses doutes.
Puis errer en regardant les abbsidioles dédiées à tel ou tel Saint, offrant un cierge ou une offrande selon l'humeur etle plaisir d'éclairer un espace trop terne.

Ceci est peut être la derniére Messe célébrée par des gens de l'Eglise à laquelle il assiste.
Les stances filent à l'abris de son front ridé.

Au nom du Très Haut, Amen.

1. Il n’est de Dieu que Dieu.
2. En disant : « croyez en moi », le très Haut a voulu que la vie entière des fidèles fût l’antichambre du Ciel.
3. Cette parole ne peut pas souffrir des prescriptions d’une Autorité, telles qu'elles sont exigées par le prêtre et le seigneur. Aucune prescription d’Homme n’est légitime.
4. Le Très haut transmet ses commandements par les rêves et par le verbe.
5. C’est pourquoi le vrai croyant doit se défier de ceux qui usurpent la parole divine, et ce jusqu’à l’entrée dans le royaume des cieux.


Il ne reste plus qu'à écouter.
En se faisant oublier , bien calé parmis la petite assemblée de fidéles.


_________________
_hermine_
Pendant la prière de confession, l'église avait continué à se remplir. Elle avait écouté avec attention l'homélie de Monseigneur Saint-Cyr, laissant son regard errer sur l'assemblée présente. A la fin de l'intervention de l'évêque, un retardataire se glissa à l'intérieur de l'édifice et prit place.

Hermine scruta la silhouette, croyant tout d'abord se tromper sur la personne qui venait d'entrer. Néanmoins, elle dût se rendre à l'évidence : il s'agissait de messire Falco ; celui-là même qui avait tenté de les corrompre avec Prince pour obtenir certificat de baptême. Celui-là même qui n'avait pourtant pas montré une once de Foi à chaque instant de leurs rencontres ; préférant la provocation facile aux démonstrations d'Amitié.

Que pouvait-il bien venir faire ici ? La diaconesse, après un instant de surprise, n'eut qu'une seule réponse : l'homme avait sans doute pris conscience de son égarement et venait pour s'amender, demander le Pardon au Très-Haut. Elle sourit, ravie de le voir s'installer.

Chers fidèles, je vous invite maintenant à réciter le Credo.
Prions tous ensemble et renouvelons notre attachement à Notre Créateur :




Lorsque la prière fut récitée, Hermine reprit la parole un court instant :
Soeur Irella a également préparé une intervention. Je lui laisse donc dés à présent la parole.
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