Maeve.
[Quand le hasard fait bien les choses...]
Maeve avait atterri à Sémur par le plus grand des hasards. Sa route qui devait la mener au Maine n'en finissait pas de détours, mais celui là avait une saveur particulière. Après tout, Sémur était sa résidence officielle... Elle y avait passé beaucoup de temps, y avait beaucoup de souvenirs, et des amis. Sans oublier bien sur un Gardon qu'elle adorait !
Mais alors il en est un qu'elle ne s'attendait pas à rencontrer, et c'est l'air ahuri qu'elle entre dans la taverne où elle l'a aperçu, courant se jeter à son cou... Eusaias est là, il est rentré, il est en vie, et il va bien ! La rouquine n'en finit pas de l'observer, vérifier qu'il se porte bien, traquant sur le bourguignon quelque stigmate de l'empoisonnement qui avait bien failli lui couter la vie, ravie qu'il n'en soit rien.
Les discussions entre le Balbuzard et la Flamme n'avait jamais revêtu le caractère parfois superficiel ou répétitif des conversations de taverne. Toujours, ils allaient à l'essentiel, depuis ce jour d'automne où à huit ans, il lui avait dit que sa cicatrice lui allait bien, et que de toute façon, rien ni personne ne pourrait dire le contraire de la fille de Marie-Alice tant qu'il serait là. Elle l'avait cru, et n'avait pas été déçue par la suite.
Un vieil ami -dans les deux sens du terme- dont elle ne pensait pas qu'elle serait si soulagée de le retrouver. Soudain, c'est comme si un poids sur ses épaules s'étiolait pour rejoindre le néant. Un poids dont elle n'avait même pas conscience. Maeve pensait profiter jusqu'à la lie de sa période de vacances, elle ne se rendait pas compte qu'elle se perdait, ce qu'elle confie sans ambages à Eusaias. Le Balbuzard sourit... et la rassure. Il est là.
L'adolescente rassurée accepte, fait extrêmement rare, de délaisser le campement et sa tente pour aller dormir sous un toit. "Il y aura sans doute ma fille." Sourire de la rousse qui connait déjà la Cerise pour l'avoir croisée lors d'un précédent périple, même si alors elle ne connaissait pas le lien de parenté, pas plus que les intéressés d'ailleurs à ce qu'elle a cru comprendre.
La fin d'après midi s'est passée à bichonner Fernand et Gilles... Puis elle avait rejoint les tavernes, une bulle, une autre... avait passé une soirée délicieuse, avant de prendre le chemin de la demeure des Blanc Combaz. Un léger détour tout de même pour récupérer Gilles. Des fois que Grid mette ses menaces à exécution, sait on jamais.
Et c'est donc une rouquine ébouriffée, un lapin de garenne dans les bras, sa hache et son arc dans le dos, un balluchon avec quelques affaires, sa besace aux merveilles et une mine rayonnante qui se présente au bout de l'allée. Guillerette, même si les mirettes cernées mériteraient une bonne nuit de sommeil, elle avance vers le perron et la porte, sur laquelle elle frappe doucement avec son poing un instant libéré.
Ola ! C'est Maeve, comme promis...
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Au revoir, Fab.
Maeve avait atterri à Sémur par le plus grand des hasards. Sa route qui devait la mener au Maine n'en finissait pas de détours, mais celui là avait une saveur particulière. Après tout, Sémur était sa résidence officielle... Elle y avait passé beaucoup de temps, y avait beaucoup de souvenirs, et des amis. Sans oublier bien sur un Gardon qu'elle adorait !
Mais alors il en est un qu'elle ne s'attendait pas à rencontrer, et c'est l'air ahuri qu'elle entre dans la taverne où elle l'a aperçu, courant se jeter à son cou... Eusaias est là, il est rentré, il est en vie, et il va bien ! La rouquine n'en finit pas de l'observer, vérifier qu'il se porte bien, traquant sur le bourguignon quelque stigmate de l'empoisonnement qui avait bien failli lui couter la vie, ravie qu'il n'en soit rien.
Les discussions entre le Balbuzard et la Flamme n'avait jamais revêtu le caractère parfois superficiel ou répétitif des conversations de taverne. Toujours, ils allaient à l'essentiel, depuis ce jour d'automne où à huit ans, il lui avait dit que sa cicatrice lui allait bien, et que de toute façon, rien ni personne ne pourrait dire le contraire de la fille de Marie-Alice tant qu'il serait là. Elle l'avait cru, et n'avait pas été déçue par la suite.
Un vieil ami -dans les deux sens du terme- dont elle ne pensait pas qu'elle serait si soulagée de le retrouver. Soudain, c'est comme si un poids sur ses épaules s'étiolait pour rejoindre le néant. Un poids dont elle n'avait même pas conscience. Maeve pensait profiter jusqu'à la lie de sa période de vacances, elle ne se rendait pas compte qu'elle se perdait, ce qu'elle confie sans ambages à Eusaias. Le Balbuzard sourit... et la rassure. Il est là.
L'adolescente rassurée accepte, fait extrêmement rare, de délaisser le campement et sa tente pour aller dormir sous un toit. "Il y aura sans doute ma fille." Sourire de la rousse qui connait déjà la Cerise pour l'avoir croisée lors d'un précédent périple, même si alors elle ne connaissait pas le lien de parenté, pas plus que les intéressés d'ailleurs à ce qu'elle a cru comprendre.
La fin d'après midi s'est passée à bichonner Fernand et Gilles... Puis elle avait rejoint les tavernes, une bulle, une autre... avait passé une soirée délicieuse, avant de prendre le chemin de la demeure des Blanc Combaz. Un léger détour tout de même pour récupérer Gilles. Des fois que Grid mette ses menaces à exécution, sait on jamais.
Et c'est donc une rouquine ébouriffée, un lapin de garenne dans les bras, sa hache et son arc dans le dos, un balluchon avec quelques affaires, sa besace aux merveilles et une mine rayonnante qui se présente au bout de l'allée. Guillerette, même si les mirettes cernées mériteraient une bonne nuit de sommeil, elle avance vers le perron et la porte, sur laquelle elle frappe doucement avec son poing un instant libéré.
Ola ! C'est Maeve, comme promis...
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Au revoir, Fab.