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[RP] Oui mais cette fois, on y va !

Della
Partagée entre rage et trouille, Della serra la dague sous elle, dans une main qui ne pouvait plus trembler. La brigande, vilaine femme comme toutes ses semblables, lui piqua la nuque du bout de son épée. Le contact de la lame lui fit l'effet d'un coup de trique et elle releva le nez du sol, crachant, rageusement : Qu'avez-vous fait à mon cousin ? En aucun doute, pour Della, les comparses de ces laides étaient en train de maltraiter Kiss qui devait se trouver dans la même situation plutôt délicate. Et si Ode et Gabriel subissaient le même sort ?
Mais pourquoi ne pas avoir attendu Ode, à Mayenne ? Voilà, vouloir faire sa tête de mule la menait le nez dans les feuilles mortes en entraînant sa famille avec elle !
Et ce nom...elle avait un surnom, cette femme...un surnom de partie de sous-vêtements...le Corset ? Non ! Le Bas...non plus ! Isa...la seule Isa qu'elle connaissait était Dragon d'Arquian...Saleté de nom qui refusait de revenir !
Evidemment tout cela se passait très vite...trop vite...

Serrant plus fort encore le manche de sa dague, cachant celle-ci dans un pli de sa chemise, la Blonde se releva, s'égratignant la peau du cou au passage, sur l'épée. Vivement, allant chercher dans des réserves de courage insoupçonnées, elle fut sur ses pieds, jambes souples et la lame tendue vers l'Isa, menaçante, féroce, se sentant capable d'éventrer la femme.


Si vous osez avancer, je vous saigne comme un goret !
Wawouw...si Eldwin, du haut du ciel voyait ça, il devait se retourner dans sa tombe ! Sa petite soeur menaçant de tuer quelqu'un...Il aurait tout vu avec elle !

Trêve de plaisanterie, Della assurait.
Oui mais...seule contre trois...elle les avait oubliées, les deux autres...Pauvre Blonde.

_________________
Elsaria
[Gien]

C'est à Gien que la jeune Elsaria repensait alors à ses cousines. Elle se demandait si elles étaient arrivés à leur destination comme elles le souhaitaient. Elle, avait rejoint messire Angelhead pour respecter la mission qui venait de lui être confiée.

Alors qu'elle était paisiblement assise en taverne, seule, comme à son habitude depuis le début de son voyage, elle entendit la porte s'ouvrir. Une petite fille pointa le bout de son nez, brune, les yeux bleus; le regard inquiet. Elsaria n'eut aucun mal à reconnaître sa petite Maelle !

Elle accourut et la serra dans ses bras. Après plusieurs heures ou Maelle et elle se racontait le récit de leur voyage, Maelle accepta de la suivre. La petite voulait rejoindre son parrain malheureusement ils étaient déjà bien loins, et Maelle venait de confier à Elsaria qu'elle n'avait guère de nouvelles de leur part.

Elsaria promit alors d'en prendre dès le lendemain à leur prochaine arrivée.


[Sancerre]

Leur voyage s'était déroulé sans encombre. Tous trois étaient arrivés en pleine forme, la route n'était pas si longue. Maelle avait marché tout le long sans se plaindre et Elsaria jetait des coups d'oeil vers elle de temps à autre pour vérifier que tout allait bien.

Enfin ils virent les ramparts. Maelle et la jeune femme avait laissé Angelhead pour rejoindre les tavernes. Malheureusement Maelle préférait faire le tour de la ville. Elsaria accepta. Puis profitant de ce moment d'intimité elle écrivit à sa cousine Della :


Citation:
Ma chère cousine,

Aujourd'hui je suis à Sancerre. Je ne t'en ai pas fait part à mon départ mais rassures toi tout va pour le mieux je ne voyage pas seule, un membre de l'Ordre est venu me rejoindre. Sois rassurée.

De plus j'ai croisé la petite Maelle à Gien. Elle souhaitait vous rejoindre mais je lui ai expliqué que vous étiez bien trop loin... Alors elle a renoncé mais a été très déçue de ne recevoir de nouvelles de son parrain. Ainsi elle est en sécurité avec moi. Je l'accompagnerais jusqu'à Cosne. Ensuite ce sera à elle de choisir ce qu'elle veut.

J'attends de tes nouvelles afin que tu me contes vos aventures.
Avec toutes mes pensées,
Elsaria.


La jeune femme cacheta l'enveloppe et le donna au premier pigeon venu.

* Espérons qu'il la trouve et qu'il ne lui ai rien arrivé *

Le pigeon s'envola...
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Tarteauxfraises
En Avant

Tarteauxfraises, dite TAF, avait répondu avec enthousiasme à l'appel de La Jarretière, toujours prête ! C'est ce qu'elle s'était dit et en s'entendant l'dire alors qu'elle lisait le pigeon d'sa coupine, elle s'dit que ça sonnait bien ...

Alors elle avait préparé son bardas : quéque chose de suffisant à sa façon, genre baluchon pour éventuelle disette, fallait pas manquer, elle supportait même pas l'idée de manquer un jour...

Enfin sur la route, l'air sain, le sein haut, l'esprit léger comme le reste, la cuisse tout aussi légère mais bien ferme, bah égale à elle même une membre de l'Ordre quoi !
Elle crapahutait avec les filles et ça lui allait bien, le tournoiement en rond c'était pas bon pour sa fraise, ça allait lui donner l'bourdon...

Quand elle comprit, voyant le doigt d'Isa pointer un point sur la carte, qu'elles ne partaient pas pour la grande aventure comme l'épopée "Action sur le Jambon" - d'ailleurs pas trouvé ce jambon germain - elle roumégua un chouille mais l'jeu favori était d'la partie alors ça lui convenait.

Pas une chieuse la Fraise, quoique... mais on va pas épiloguer... En mode Red elle peut surprendre ; m'enfin le terrain de jeu lui plaisait et Aider son prochain c'était son destin...


Au Maine... Amen - Amène !

L'avait donné en un temps lointain pour le Maine et l'était l'moment que le Maine lui rende ! ou les mainois, ou qui vous voulez mais kékun !!!
Terrain foulé et refoulé... connaissance de refoulés, 'fin pas de surprise en ces lieux, l'aide aux mainois voyageurs était lancée.


Sur la route... 'fin sur le point sur la carte ...

Matant l'blond et saisissant qu'il avait lancé l'aide en prems, elle maugréa en suivant Isa. Ses quelques borborygmes rythmaient les bougonnements d'Isa alors qu'une voix se fit entendre.

Elle vit le signe, se plaça derrière la voyageuse d'un bond majestueux de Fraise généreuse du genre POUF PAF TAF !

La Jarretière se lançait dans les présentations... Taf sourit et caressa le fourreau de son Affranchisseuse...
Alors que le cheval piétinait, elle entendit la donzelle...
TAF était d'un silence douteux, 'fin douteux pour son habitude...
Quand la blonde argua connaître la Jarretière, elle s’dit quelle renommée, fierotte de sa coupine… entendit la menace de la blondasse et s’énerva en rétorquant pour elle-même « pi quoi encore l’allait pas jouer à la cafteuse – la blonde - naméhooo… La justice c’est bon hein là aussi j’ai donné dans le genre : INJUSTICE - C’était MON échelle !!! ».
Le roulé-boulé façon califourchon la calma et elle ne put réprimer un rire moqueur…La réplique d’Isa la fit pouffer … et s’dit bah oui on se plaignait d’être aidée ?! Ingratitude !!! Vlà les voyageurs sont des ingrats !

Le chuchotement marquait le ton, aide en douceur, sans sueur et sans patience pour supporter les humeurs….. de la blonde qui pensait saigner des angevines comme des gorets ?!
Elle vociféra : "Chui Bio moi Dame alors ramenez pas vot' goret comme référence, sinon j'm'énerve !"
Elle sortit sa lame, de ce fait, et passa telle une caresse sa lame dans le dos de la blonde à terre…

Joujou, elle avait envie de faire joujou…
Isatan
Le regard se fait maintenant moqueur tandis que la blonde qui l'instant d'avant était couchée face contre terre se dresse à présent devant elle.
Les yeux allant de la dague à sa propre lame pour faire comprendre à la donzelle que les forces sont inégales quoi qu'elle fasse.
Tant sur la longueur de l'arme que sur le nombre, la fille est seule, et elles sont trois.


J'lui ai rien fait à votre cousin, d'autres s'en chargent ...
Pis avant d'vouloir me saigner, apprenez à t'nir votre jouet.
La Jarretière accompagne ses mots d'un violent coup coup du plat de l'épée sur le poignet de sa victime.
Z'allez énerver ma comparse qu'est derrière vous ... Petit clin d'oeil destiné à Taf, valait mieux pas qu'elle se lance avec son Affranchisseuse la Fraise, on avait vu ce que ça donnait une fois ...
Moi j'dis devriez vous estimer heureuse qu'on daigne vous accorder notre aide... z'auriez pu tomber sur pire nan ?
Z'avez deux possibilités, soit on vous aide avec votre consentement ... Soit on s'en passera ! Dans tous les cas z'avez pas le choix...
La pointe de son arme se baisse pour venir trancher le lien de la bourse. La voix se fait de nouveau chuchotante :
Tout à fait entre nous, vous manquez singulièrement d'éducation, je me suis présentée et vous ne m'avez pas rendu la politesse.
Un long sourire accompagne ses derniers mots, Isa aime provoquer et pousser les gens à bout.
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Della
La situation n'était pas en faveur de la Bourguignonne, n'importe qui l'aurait bien dit. Alors qu'elle bravait courageusement la femme-dont-elle-ne-se-souvenait-pas-du-nom, lame de sa dague tendue, la voix de l'autre brigande, venant de derrière elle, se chargea de lui rappeler la précarité de sa situation.
Et si cela ne suffisait pas, la vilaine Isa envoya valdinguer la dague d'un coup d'épée sur le poignet, sous le choc et la surprise, la Blonde lâcha prise.
Désarmée.

Existait-il seulement une seule chance pour qu'un valeureux Chevalier arrive à cet instant ? Elle en doutait, il n'était jamais là quand il fallait le Prince Charmant ! Ce serait trop beau et trop facile ! Que des trucs qu'on racontait aux petites filles, ces bobards ! Pfff...et dire qu'elle y avait cru, étant enfant. Qué misère !

Zip, d'un coup la bourse attachée à la ceinture s'en alla. Hop, réflexe pour la rattraper, les deux mains enserrèrent la dite bourse, la ramenèrent tout contre la poitrine de la Blonde et la réussite de l'exercice lui rendant du courage, elle toisa la brigande, planta son regard acier dans celui de la femme et lui lança, d'une voix rageuse :
Vous n'aurez rien, absolument rien de moi ! Et je ne m'abaisse jamais à me présenter devant des...gens comme vous !
Là-dessus, la Blonde cracha aux pieds de la femme. Question provocation, elle avait fait fort Isa. La réaction ne fut pas moindre. La peur semblait ne plus exister, Della défendrait son bien, coûte que coûte !
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Oderay
(Et moi, pendant ce temps là, j'tournais la manivelle, et moi pendant ce temps là, je chantais dans les bois.....)

Invités nous étions au mariage de La Baronne Juliette. Alors quand ma cousine de mes rêves m'apprit qu'elle aussi, ni une ,ni deux, nous décidâmes de partir ensemble.

C'est ainsi, que par un beau matin, Della, Elsaria , mon blondinet de mari et le bourreau des cœurs version couche culotte qu'était mon fils primes la route.

Le voyage était plaisant, un soleil présent, des routes tranquilles, les personnes qui m'étaient chères auprès de moi, une occasion rêvée de se changer les idées.
Pendant les pauses en pleine campagne, j'en profitais pour affuter ma lame, enfin...mes lames pour être exact et jouer à la bagarre avec Gabriel.

Or à un moment....tout bascula!

Ce jours là, Kiss s'affairait près du feu et Della rédigeait des missives, mon autre cousine étant repartie de façon précipitée.

Armée d'une branchette, j'apprenais donc les rudiments du bâton à ma tête blonde. Fin là, c'était plus un jeu que vraiment un cours, mais je sentais sa hargne et j'avoue que j'aimais le voir ainsi. Ses petits yeux qui pétillaient quand il arrivait à toucher maman.

Mais Gabriel était mon fils...et celui de Kiss du coup il ne vit pas la pierre sous son pied et avant même que je puisse le rattraper, c'etait gamelé la tête la première au sol.

Il leva vers moi ses yeux bleu et je vis le mouvement caractéristique de la bouche qui annonçait le début de l'apocalypse! Le prenant dans les bras et lui faisant moult bisous magiques, j'allais fouiller ma besace à la recherche de mon baume.

Et la horreur et damnation, j'avais pas pris le bon! Celui ci était quasi vide! Une chance, la foret n'était pas loin, j'allais pouvoir me ravitailler en urgence.


Amour,je vais chercher quelques plantes avec Gabriel,tu viens nous chercher quand il sera temps de prendre la route si on est pas revenu

Mon fils sur une hanche, la besace sur l'autre, nous partîmes à la découverte de cette foret Mainnaise.

Le sentier au départ était bien dégagé comme entretenu, et évidement ce n'est pas la que je pouvais trouver mes plantes. Nous enfonçâmes davantage dans la forêt qui semblait devenir de plus en plus dense.
Avisant un ruisseau, je déposais Gabriel au sol et commençais la cueillette de quelques simples qui me serait utile.

Quand soudain, apparaissant de nul part, surgit (non pas un aigle noir) non pas un, non pas deux,non pas trois mais quatre! Créatures aux dents acérées et oreilles pointues! Bondissant comme des sauvages, ils prirent d'assaut mon Gabriel qui s'était accroupit pour regarder une limace. Oui, c'était eux! Des LAPINS!

Mon bout de chou surprit m'alerta par un cri fulgurant suivit de reniflement intempestif et mon ventre à la vue des bestiaux, ne fit qu'un tour! De la viande! De la viande pour ce soir, oooh oui! Bon ça!
Je lachais besace et plantes et dégainais mes dagues!

Leur regards rencontra le mien....Froncement de sourcil, tentative pour m'impressionner. C'était eux ou moi! Et franchement, je suis sure qu'ils sont bien meilleurs que moi avec de la moutarde!
Gabriel, sentant la tension dans l'air devant ce combat épique fit silence et s'arma lui aussi d'une branche, sait on jamais si maman avait besoin d'aide...

Et là, dans ce coin de foret si calme se déroula une scène d'une incroyable cruauté. Bondissant ici et là, les lapins sauvages tentait de me fatiguer, peine perdue, j'envoyais mes dagues une à une sur eux.

Deux connurent une fin rapide et sans douleur, les deux autres rendu fou de rage devant ce carnage tentèrent de ....fuir au plus vite mais c'était sans compter sur Gabriel qui en écrasa un de son poids en lui sautant dessus!
Je ne vous cache pas que je ressentie une pointe de fierté en voyant mon fiston se débattre avec le lapinou. Le dernier eu raison de nous en se carapatant d'un terrier.

Alors que je récupérais mes dagues et les lapins morts en pourléchant les babines d'avance a l'idée de les déguster ce soir, je me rendis compte que le soleil venait de se coucher... Curieux, on devait partir avant il me semblait. Je n'avais pas entendu ni vu Kiss, donc je finis ma cueillette rapidement et les herbes, les lapins et le fils sous le bras , je repris le chemin du camp.

A notre arrivée, j'en restais muette de stupeur, ils étaient parti...sans nous. Mais pourquoi? Je n'avais pas entendu Kiss pourtant. Ou pouvaient ils bien être? Je couru près du chemin histoire de voir si ils n'étaient pas loin mais peine perdu. Rien à l'horizon.

Gabriel sentit que quelque chose n'allait pas, lui qui voulait montrer à Della et à Kiss son trophée de chasse les cherchait partout.

Vu l'avancée de la soirée, je pris le parti de rester au camps afin de manger et nourrir mon petit monstre qui était tout triste du coup et de repartir le lendemain matin. Je ne pouvais prendre le risque de faire la route de nuit avec Gabriel.

C'est ainsi qui nous fîmes la route et arrivâmes bientôt à Laval. On m'apprit que ma cousine et mon mari était passé mais rapidement et qu'il fallait se méfier, des brigands rodaient..

La peur au ventre , serrant mon fils et mon épée, je repris la route direction Fougère, priant pour que rien ne leur soit arrivé...
--Jarodcoeurvif
Je me présente,moi c'est Jarod,et ce qui m''amène ici bah c'est simple,je suis a la recherche de bois,j'habite pas loin d'Avranche,comme a mon habitude je me rend sur la route vers la campagne,ya toujours des bouts de bois qui traine sur la route,comme j'ai pas de hache,j'ai pas le choix,doit récupérer le bois comme ca.

Me voila donc avec ma brouette,j'ai passé ma journée a cherché des buches,et ma brouette et pleine a rabord,je suis sur le chemin du retour et la je voit quoi,une épée planté dans la terre,mon jour de chance que je me dit,vais pouvoir la vendre a bon prix au marché et avec ma brouette pleine,j'aurai un bon pécules d'argent. Je m'approche de l'arme,ah bah mince,le pommeau est plein de sang,faudra nettoyer ca si je veut la vendre cher,je pose mon genou a terre "crac",c'est quoi ce crac,je baisse les yeux et je voit une main,qui appartient a un blond plein de sang et qui a pas l'air en forme. Sang,damned,le sang sur le pommeau sa doit être a ce type.
Aristote me dit de l'aider,mais pour cela,faut que je vide ma brouette,c'est cruelle comme choix,me serait fait pas mal d'argent avec l'épée et le bois,d'un autre coté,je pourrait passé pour un héros a Avranche,pour sur ca va impressionné la petite Emma


Hé le blond,ta mourut???youhou,ta l'air mal en point la!!

Je lui passe un main sur la bouche,il respire,il a pas l'air mort,je peut pas faire plus pour lui,vais l'amener a l'hospice du village,labas ils savent soigné les gens. Je vide ma brouette et cache le bois,je viendrait le récupérer plus tard,je charge le blond et le pousse jusqu'au village,arrivait au village je le laisse a l'hospice et je reprend ma route,je passerait voir ce blond plus tard,il me donnera surement une récompense
Isatan
La Jarretière lève les yeux au ciel, la blonde l'est vraiment blonde sur ce coup, l'a toujours pas compris qu'elle avait pas vraiment l'choix ... M'enfin au moins l'a du cran, ça on peut pas lui retirer.
Mais c'est pas ce qui fera qu'elle ne subira pas l'aide forcée dont les donzelles ont décidé. L'épée regagne son fourreau tandis que le sourire se veut bienveillant. Isa fixe la blonde un instant avant de fondre sur elle pour la chopper de sa senestre à la gorge.


On aura tout ce qu'on veut de toi !
Surtout venant de gens comme nous ...
Ce qu'angevin veut, angevin l'obtient !
Les doigts s'agrippent de plus belle là où bat la vie de la jeune femme, serrant fermement. Le sourire sur les lèvres de la brune reste doux tandis qu'elle approche son visage de celui de sa victime, ses lèvres se posant tout près de son oreille.
Je suis Isatan dict la Jarretière, pour vous servir...
Et la main continue sa caresse mortelle, mais elle ne la tuera pas, elle continuera de serrer tant que la blonde fera mine de se rebeller. Isa se recule alors un peu pour venir lui percuter la tempe de sa dextre- lui colle un pain pour faire clair - là où ses lèvres l'instant d'avant lui murmuraient presque tendrement ces quelques mots.
L'est pas violente en général la brune, mais l'aime pas qu'on lui résiste. Et le lieu n'est pas propice à de longs palabres pour convaincre la blonde qu'elle est un peu dans l'obligation d'obéir.
Pour faire bonne mesure, le genoux se lève pour venir s'enfoncer violemment dans l'abdomen de cette femme qui a osé se rebiffer.

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Della
Ce qu'angevin veut, angevin l'obtient !

Ô la rage qui se mit à gronder au fond du ventre de Della...encore des angevins !
La Bourgogne hait les Angevins, c'est comme ça. Tout Bourguignon qui se respecte déteste l'Anjou ! Et Della plus encore, depuis que cet olibrius de Saltarius l'a pendue par les pieds dans sa propre cave ! Della tuera des Angevins, ça, c'est une promesse !
Oui mais pas aujourd'hui...

Saleté de pourriture angevine !
Le dernier mot sifflera dans la gorge blonde enserrée par la main de la Jarretière. Oui, c'est ça, la Jarretière, c'est ce nom qu'elle cherchait depuis le début...Le souffle commençait à manquer à la Blonde tandis que la peur, cette fois, l'emprisonnait de son poison de panique. Elle lâcha sa bourse pour poings serrés, marteler le dos et les épaules de la brigande, de toutes ses forces, de ces forces qui appellent au secours. Ce ne fut pas ses poings qui firent mouche mais bien celui de l'Isatan. Della eut l'impression que son crâne se fracassait sous le choc, sa tête lui fit un mal atroce et l'air qui n'arrivait que difficilement à sa gorge la brûlait. Un coup de pied fut lancé vers le tibia de l'ennemie mais ne toucha que le vide alors que le souffle coupé, cette fois, elle prenait le coup du genou, foudroyant. Jamais elle n'aurait cru que l'on pouvait avoir aussi mal, la pauvre Blonde.
Dans un dernier effort, elle s'accrocha à une épaisse mèche de cheveux de la Jarretière et elle tira, tira de toutes ses forces, les dernières...avant de sombrer dans l'inconscience, étouffant...

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Kisscool974
(Plus loin,plus en forme,plus a Avranche,Plus près de Rouen )


Les gens d'Avranche avait prit soin du blond,en concoction,bandage et conseil,l'hospice avait remit Kiss sur pied,tout en lui fournissant un troisieme pied,un jolie canne en bois de chêne. Il avait retrouvé sa femme et son fils,tout aller bien sans le meilleur des mondes,si on occulté le fait qu'il devait voyagé maintenant avec une canne et une douleur présente plus qu'il ne le laissé paraitre. Kiss ne montrait pas que les mouvements du cheval lui causait des douleurs qu'il caché a tout le monde,c'était un Dieu tout de même,enfin ca,il y avait que lui pour le croire.

Il profita d'un pause de la troupe pour soufflait un peu,il se mit a l'écart de Della,Ode et Gabriel et marcha pour allait s'assoir un peu plus loin. De sa place,il voyait encore la joueuse troupe,la cousine en train d'écrire et Ode jouant au bâton avec Gabriel. Kiss attarda son regarde sur Ode entrain de se "battre" et rire avec le petite,et cela le fit sourire,il avait plaisir de passé des moments a la regarder. Son regard ce perdu sur les belles formes de sa femme et des idée peu aristolicienne lui vint a l'esprit,il secoua la tête et se calma en appuyant un doigt sur un cotes. Il grimaça sous la douleur mais ca avait pour effet de le calmé.
Dans sa contemplation,il n'avait pas remarqué un petit écureuil qui était en train de faire ces dents sur une de ces bottes


Hey espèce de sale petit rongeur!!!! Veut tu lâcher cette botte!!! Tu sais le prix qu'elle ma couté!!!!lâche ca tout de suite!!!

Le rongeur leva les yeux,prit un caillou et le jeta sur le blond qui se le prit en plein sur le front. L'écureuil parti en courant et en riant (enfin Kiss crut entendre un rire,vous savez bien que sa rit pas ces bêtes,et sa jette pas de caillou non plus),le Semurois se leva avec vitesse,chose qu'il n'aurait pas du faire,il étouffa un crie dans sa main et pesta en silence contre la petite bête brune. Il grommela et se frotta le front,il tourna les talon ne voyant plus la boule de poil et retourna près de la troupe. Il se mit a hauteur du petit et de sa femme

Vas y mon fils!!! Montre a maman c'est qui l'homme!!aller!!c'est toi le plus fort

Kiss sourit et regarda Ode et..encore une fois ces formes,il se mordra le creux des lèvres et s'approcha d'Ode en souriant,puis doucement lui déposa un baiser au coin des lèvres et remonta a son oreille et lui souffla "je vous aime Oderay De Volvent",il mordilla légèrement l'oreille et alla s'assoir pour les observer se battre
Della
[De nombreux soins plus tard.]

Fécamp était une belle ville...Della appréciait de pouvoir l'admirer, sachant par où elle était passée.
C'est à Fécamp qu'elle passa commande pour une panoplie complète d'armes, de lames.
De sa dernière attaque, elle avait retenu que sa seule dague n'avait pas suffit. Il lui fallait plus et mieux.
Un forgeron de Fécamp, le Seigneur Horloger, réputé pour ses lames extraordinaires, s'était vu confier la délicate tâche de forger quatre lames. Trois pour la Blonde et une qu'elle espérait offrir à un certain homme.

Ramassée dans un fossé, inconsciente, pas loin de la mort, par un marchand, la Renarde avait été conduite à Avranches, à l'hospice tenu de main de maître par dame Keyliah. A son réveil, elle voyageait de façon incongrue entre passé-présent et même futur. Elle avait cherché un homme, mort depuis longtemps, elle avait oublié la raison de sa présence en Normandie, jusqu'à ceux qui l'accompagnaient. A force de soins et de volonté, elle avait peu à peu réussi à remettre les pièces en place mais restait définitivement marquée par cette épreuve.
Jamais plus elle ne serait la même.
L'envie de vivre et de profiter de cette vie était devenue primordiale.
Et dans cette vie, désormais, il y avait...Fil.
Oh oui, elle avait, de manière prude, voulu occulter ses sentiments, se mentir à elle-même et ne voir cette relation que sous un aspect purement amical. Pourtant la vérité crevait les yeux, elle l'aimait.

Lorsque Kiss et elle avaient été plus ou moins remis, que Ode et Gabriel les eurent rejoints, enfin, tous, ils reprirent la route pour la dernière étape : Rouen.
Là, c'était le mariage de Juliette et là, était Fil qui en Duc inconscient mais vaillant, défendait la capitale.
Bientôt...très bientôt...elle pourrait lui avouer en face ce qu'elle ressentait.

On y va. Nous pouvons encore chevaucher deux heures avant le coucher du soleil, nous devrions être arrivés avant.
Della de Volvent, fière Bourguignonne, têtue et bornée, pleine d'entrain, noble jusqu'au bout des ongles tant par le sang que par l'honneur, crevant de mal au creux du ventre encore blessé, les yeux remplis d'un éclat joyeux, se remit en selle.
Gabriel lui tendit les bras, elle le fit grimper devant elle, il tenait les rênes...

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Della
[Et on était arrivé !]

Rouen...
Belle ville.
Quelques personnes sympathiques.
Une armée toutes armes dehors, devant les murailles.
Et un Duc...chéri.

Della avait passé des moments inoubliables ponctués de rire, de sourire, de chuchotements échangés, de regards chargés de tendresse, de promesses aussi...
Ils avaient eu une idée folle, se marier, vite et discrètement, grâce à l'aide d'un ami, dans une abbaye.
Mais cela ne fut pas.
Ne cherchons pas de raison, eux seuls savent.

Une annonce ducale tomba !
Tous les étrangers, dehors !
Oh bien sûr, il y avait ces deux mots : sauf exceptions.
Mais Della n'en voulait pas de cette exception !
Contrariée, de mauvaise humeur, amère aussi, elle avait pris sa décision, elle rentrait !
Sa tâche diplomatique s'était réduite à rien du tout au vu de la tournure de la politique diplomatique engagée par Ingeburge. Le mariage de Juliette était retardé sans savoir quand il commencerait. Le sien...n'en parlons pas, inutile de remuer le couteau dans la plaie.
Elle avait des choses à faire, en Bourgogne, on l'attendait là-bas...ses vignes l'attendaient !

Bagages faits.
Paperasse laissée aux bons soins d'Ulrich devenu compagnon de route.
Rouen fut abandonnée...le chemin du retour était entamé.



[Et on repartait...]

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ulrich
[Besoin d'se dégourdir les patounes...]

"Dans l'attente de votre réponse profondément respectueuse, j'attends de vous désagréger rapidement"... Les mots se mélangeaient dans la tête du bâtard... C'était la cinquième missive de demande d'autorisation de traversée du territoire qu'il écrivait: la première au prévôt Normand, la deuxième, un gros mensonge au maire de Fécamp pour qu'il appuie sa demande, la troisième, c'était une deuxième demande au prévôt normand, la quatrième, en Alençon, et la cinquième, en Orléans...

Les fameux "èlpé"... On était donc si souvent sous loi martiale pour que plus personne ne se donne la peine d'écrire en entier "laissez-passer", en considérant que chacun sait ce que c'est que cet acronyme synonyme de lenteurs, retards, confusions, erreurs, refus arbitraires, et parfois même, mort?...

On l'y reprendrait à faire le lettré! "oui, pas de problèmes, je m'occupe des formalités, ce ne sera qu'une... formalité!" Tout ça pour caser un jeu de mollets*...
Bon, enfin c'était fait, restait à attendre les réponses... Tout ça pourquoi? Un retour en Bourgogne, terre qu'il avait longtemps exécré?
Peut-être pour la renarte... Mais plus sûrement pour échapper à l'emprise grand-paternelle qui prenait une tournure qui lui déplaisait particulièrement... A moins que ce ne soit pour revoir une vieille connaissance? Enfin vieille... juste par son nom! A quinze ans, s'appeler doyenne... pfff!... Peut-être qu'on aurait pu y voir une envie de quitter un peu la Normandie, toujours égale à elle-même... Ou tout simplement pour s'enrichir ? Un peu de commerce n'a jamais tué personne... Sauf les alençonnais, et les sancerrois qui détestaient les poissons étrangers...
Bon, restait plus qu'à attendre Della, Ode, Kiss et le pfrumph...
Sur un tonneau avec sa pipe, tout en regardant passer les c...heu les gens, ce serait parfait...


*A jd Sancte
_________________
Della
[Fécamp, deuxième !]

Ah que c'était difficile de s'en aller.
Une fois la colère retombée, évidemment, la Blonde se trouva un peu...décontenancée par les événements qui une fois encore, l'avaient devancée. Impulsive, la Blonde ? Nan, pensez-vous...
Bref, à Fécamp, ce matin-là, elle ne sortit pas de sa chambre, restant à ressasser les jours passés dans sa tête de blondinette, en mangeant plus que de raison de délicieuses friandises.

L'on frappa à sa porte.


Toc toc...Dame de Volvent ?

Grumph...Pourquoi venir la déranger ?

Oui ? Qui est-ce ?

J'ai un message pour vous, ma Dame et un colis, de la part du Duc.

Re-grumph...C'était pas déjà assez compliqué comme ça ?

J'arrive...

Et elle sortit de son lit, renversant au passage les fruits confits qu'elle dévorait l'instant d'avant et s'enroulant tant bien que mal dans son châle, les cheveux en bataille et les pieds nus.

Le bonhomme qui lui tendit parchemin et paquet la regarda des pieds à la tête, éberlué. Sans doute lui avait-on dit qu'il allait porter un message à une riche Bourguignonne plutôt mignonne et il se trouvait devant une sorte d'épouvantail à étourneaux.
Della lui fit un large sourire.


Merci, merci beaucoup.

Elle prit les deux objets et referma la porte, rudement. Il n'aurait pas de sous ! Il n'avait qu'à pas la reluquer ainsi !

Elle trottina jusqu'au lit sur lequel elle se laissa tomber.
Là, elle décacheta la lettre et la lut.

Citation:


Mon Amour, Mon Aimée,

Je regrette votre départ,...
...
Ce mariage est-il donc voué à l'échec ?
...
Je prends la plume dans la minute, afin d'écrire à votre suzeraine, Beatrice...
...
J'aurai tant aimé, Ma Douce, que ce mariage eusse pu se faire comment nous l'avions souhaité.
...
Mon Amour, mes plus tendres pensées et baisers.

Vostre dévoué,
Fil

Et là, elle ne put empêcher le flot des regrets de venir noyer ses yeux...Un vague sentiment de culpabilité l'étreignit et elle renifla comme une petite fille. Si ce mariage n'avait pas lieu, elle en serait responsable...La petite voix se fit entendre "Et si tu ne voulais pas de ce mariage, coquine ?".
Rhooo...cette voix était infernale !
Non mais !
Si, elle voulait ce mariage !
Mais elle l'aurait souhaité là, tout de suite et pas après...deux ans de fiançailles et trois ans de préparatifs !
L'air boudeuse, elle croisa les jambes sur la couverture et attrapa le colis qu'elle ouvrit...Les larmes qui s'étaient arrêtées revinrent en force devant les fleurs et le caillou ramassé sur la plage...

Citation:
16-06-2010 14:03 : Vous recevez un caillou de la part de Filsdhelios pour votre anniversaire.
16-06-2010 14:03 : Vous recevez un bouquet de fleurs de la part de Filsdhelios pour votre anniversaire.

Citation:


J'ai trouvé tantôt, sur la plage de Blonville, à quelques mètres même de ma demande en mariage, ce caillou...

Elle tapa la couverture, plusieurs fois, le poing fermé, de rage, consciente qu'elle venait de perdre un pan de bonheur...


Le temps s'étira, ce jour-là.
Long, monotone...
Et Della compensa sa mélancolie par de la nourriture.
Après un copieux repas fait de viandes, de fromages et de pain, le tout arrosé de bon vin, elle se décida à répondre à son ex-officieux fiancé, futur fiancé officiel...


Citation:


Tendre Fil,

Votre lettre me touche, beaucoup.
...
Pourtant, il me faut prendre la route.
Je reviendrai, j'en fais la promesse. Quand ? Cela je ne peux dire.
...
Je vous embrasse, mon Duc chéri.
Que la fin de votre mandat soit éblouissante, surtout, restez vous-même et gouvernez en Duc.

A bientôt.
Tendrement,

Della.

Elle eut du mal à l'écrire, sa lettre et elle ne lui plut pas beaucoup.
Mais elle était...déboussolée.


EDIT : ajout événements IG et balises.
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Della
En passant par l'Alençon...

Le propre des voyages, c'est l'inattendu !
Et là, question surprise et changement de programme, il y avait de quoi faire !

A peine la frontière normande abandonnée que voilà un zoli pigeon tout droit arrivé de très très loin, de Thorens, vous vous rendez compte ?
Quoi ? Vous ignorez où se situe Thorens ? Mais c'est en Savoir, bien sûr. Et c'est la base secrète de l'Ordre Teutonique.

Donc, voici un pigeon famélique arrivé de Savoie qui tenoit en son bec un message.
La Blonde, par la curiosité, alertée, lui tint à peu près ce langage :
"Hé ! bonjour, Monsieur du pigeon..."
Oui, bon, on s'égare là.

Della déplia la missive et la parcourut.
C'était de son parrain Jackson, parrain de l'Ordre Teutonique.
Un charmant homme, ce Jackson d'ailleurs, d'une patience à toute épreuve, Ritter de l'Ordre et qui donc écrivait à sa filleule.
Jackson lui demandait si elle désirait se joindre à une promenade de santé de l'Ordre Teutonique qui devait se passer vers l'ouest.
Ca tombait bien puisque Della y était, vers l'ouest.
La réponse serait donc positive.
Les promenades de santé, elle aimait ça, la Renarde Noire !

C'est ainsi qu'elle séjourna en Alençon, en attendant Jackson et en nourrissant le pauv'pigeon.

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