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[rp]Montpellier... qu'il fait bon vivre dans ces géôles.

Garance
[Entre le campement et le marché..]

Au Tribunal, plus vite que ça
Une chose que Garance déteste c'est qu'on lui donne des ordres et encore plus d'un vulgaire soldat.
Plait-il?
Oh tu vas pas faire ta mijaurée! Tu vas goûter du fer comme les autres!
C'est bien connu, la moindre once de pouvoir donne aux êtres les plus serviles une jouissance extrême et vue la rougeur du garde devant elle, le doute n'était plus possible.
Et pourquoi irais-je au Tribunal?
Parce que Madame la proc te le demande, espèce de moulin à questions! Et même que je vais t'escorter!
Haussant le sourcil très très haut.
Je suis aux arrêts, pas en procès, mandibule à pattes! C'est au Prevôt de faire son travail! Je sais il est un peu débordé ces temps-ci, mais si tout le monde fait n'importe quoi, on n'en aura même plus à semer le chaos!
Essaie pas de m'embrouiller la Garance. parce que je le connais ton p'tit nom.
Erreur grandissime à ne pas commettre avec elle. Elle détestait la familiarité vulgaire. Elle préférait encore un bon coup d'épée ou un coup de genou... ses yeux s'allumèrent..
Vous m'appelez Garance encore une fois et vous ne pourrez plus jamais le prononcer.
Mais soit, je vous suis.
Y avait autant de monde qu'au marché dans cette cour. Et les accusations voalianet comme des miches à 2 écus. Ah tiens une procureuse.

Citation:
En ce jour du 22 Mai 1458, nous Cebyss, procureur du Languedoc, mettons aux arrêts la dénommée Mestra Garance, considérant qu�elle représente une menace pour la sécurité du Comté du Languedoc, dans le cadre de la loi martiale décrétée en ce 21 Mai dernier par Sa Grandeur Klan l�Acier. Etant bien précisé ici, qu�il s�agit d�une mise aux arrêts et aucunement d�un procès.

Voici les articles de loi qui se rapportent à l�affaire:
Article 2.1.4.4. � La loi martiale ne peut être décrétée que lorsque l�intérêt général du Languedoc la requiert. Le décret de la loi martiale engendre automatiquement les mesures suivantes, sauf mention explicite contraire :
Article 2.1.4.5. � Toute personne qui désire pénétrer au Languedoc est contrainte de se signaler auprès des conseillers membres du conseil militaire, à savoir le comte, le capitaine, le connétable et le prévôt, et que toute personne ayant pénétré en Languedoc sans s�être au préalable signalée sera reconduite manu militari hors du Languedoc dans les plus brefs délais ;
Article 2.1.4.6. � Le décret de la loi martiale autorise le conseil comtal à décider d�ostraciser ou d�emprisonner, en dehors de toute procédure judiciaire, pour une durée limitée de 6 jours toute personne pouvant présenter une menace pour la sécurité du comté du Languedoc.
Article 2.1.4.7. � Toute autre mesure devra explicitement être indiquée dans le texte décrétant la loi martiale.


Garance se mordit les lèvres;; Elle aurait bien répondu que c'était inique et trop facile. mais ce n'était pas un procès . Elle se tut et se rassit.. Les accusés défilaient et défilaient.

Citation:
Première plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée
.

Et la procureuse , sans un iota de faits ou de semblant d'enquête asséna une sentence

Citation:
Réquisitoire de l'accusation
Dans le cadre de l'application de la loi martiale et compte tenu de la menace actuelle, je demande la mise aux arrêts de l'accusée pour une période de 5 jours.


Elle se serait bien levée là et se calma.. Garance, ce n'est pas un procès.. Juste une mise en garde.

Citation:
Dernière plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.


Bon, elle se demandait quand même combien de temps elle allait rester au tribunal. Tapotant sur ses genoux d'un air agacé. La juge monta au créneau.. Pourquoi une juge pour mettre aux arrêts? c'était le fait d'un Prévôt. Tout ceci n'était qu'une vaste plaisanterie.

Citation:
Le jugement a été rendu
Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
En ce jour du 28 mai 1458, Nous Mimi44, Juge du Languedoc par la volonté de Sa Grandeur Klan d'Acier , allons rendre notre verdict au sujet de l'affaire concernant Garance de Tourelle.

Considérant qu�elle représente une menace pour la sécurité du Comté du Languedoc, je rappelle qu'il s'agit ici d'une mise aux arrêts dans le cadre de la loi martiale décrétée en ce 21 Mai 1458 par Sa Grandeur Klan l�Acier.

Nous condamnons l'accusée Garance à 4 jours de prison.

Vous pouvez faire appel de ce jugement en cour d'appel.

Que le Très haut veille sur vous !

Mimi44, Juge du Languedoc.
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 4 jours.


Et là, elle bondit du banc :

Que le Très Haut veille sur moi?

Fixant la juge d'un regard noir..

Que le Très Haut veille sur vous. Vous en aurez besoin.. Croyez-moi.. Faites vos prières, Rameutez vos pourceaux et vos veaux! Le chaos est proche.! Et avec tout ça, je n'ai même pas pu me changer.
Viens que j'te mette les jolis bracelets!
Si vous insistez.. je ne peux résister aux bijoux.

Elle faisait la faraude, mais ces fers pesaient une tonne. Et c'était la première fois qu'elle allait en prison

Ah dites, tout ça est des plus excitants, mais j'aurais besoin d'une plume et d'un parchemin pour écrire à un ami.
Pain sec et eau, c'est tout ce que t'auras
Vous avez raison, pour écrire, ce n'est pas des plus judicieux. Mmmm! Eh bien, faites quérir MaÎtre Blablatus de Bordeaux.. Puisque ce n'était pas un procès mais un procès quand même. Vous saisissez mon brave?
Oué, oué, tout ce que tu veux. Entre là-dedans

Et de se voir projetée dans une cellule déjà bien remplie.. d'odeurs et de prisonniers.
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Pas de réponse HRP à du RP. "Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! (Breiz24)
--Gurdil
Le vieux Gurdil avait été et resterait un grouillot. Tout juste bon à faire le ménage, et limite à se prendre un coup de pied au derrière de temps en temps. Mais cette position était fort pratique. En effet il entendait et voyait des choses que personne ne daignait lui taire, puisque les riches ne le remarquaient même pas.

De plus les arrestations arbitraires commençaient à l'agacer. Comme cette femme que les soldats avaient appelé "La Garance". Qu'avait elle fait ? Rien d'après certains domestiques. Elle avait juste eu le tort de se balader en Languedoc au mauvais moment. Il se dirigea donc vers les geoles avec une plume, de l'encre et un bout de parchemin qu'il avait fauché et dissimulé sous ses vêtements. Une bouteille de vin à la main il se dirigea vers les gardes.

Halte le vieux ! On passe pas.

Oh bien sûr, bien sûr. Je ne faisais que vous apporter à boire de la part du capitaine de la garde. fit le vieux domestique.

Le vin fit le reste. Les gardes enivrés finirent par s'endormir sous l'effet de l'alcool. Il put donc accéder à la cellule qui l'intéressait.


Psst ! Mamzelle Garance. J'ai entendu les gardes vous appeler comme ça. Je vous ai apporté de quoi écrire. Mais dépêchez vous car les gardes ne tarderont pas à s'éveiller. Et surtout ne laissez aucune trace dans la cellule sinon ils vous tueront et moi avec.

Il passa discrètement la plume, le vélin et l'encre à la prisonnière à travers les barreaux. En espérant que les deux crétins locaux ne s'éveilleraient pas de sitôt.
Sisley
Le verdict allait être rendu : allez tout droit en prison, ne passez pas par la case départ. Dès le début elle avait su, de toute façon, la justice languedocienne était corrompue et faisait de nombreuses erreurs. Procès non équitable, absence totale de preuve, plaidoiries pas écoutées ... en gros un procès basé sur de simples spéculations.
Aussi, quand la juge lui annonça qu'elle prenait 3 jours de geôle, Sisley ne put s'empêcher de s'esclaffer. Cependant, lorsque les gardes s'approchèrent d'elle, prêts à la saisir ou même pire, elle perdit son sourire et fronça les sourcils

Si j'étais vous, je n'ferai pas ça ...

Tu crois quoi, ma jolie ? Allez, ne nous oblige pas à employer la manière forte, tu veux ? Tu vas nous suivre gentiment et ...

PAF !

Un bruit sourd, un garde à terre...
Sisley avait frappé au bon endroit, pile à l'entrejambe. 'Faut dire qu'elle avait eu un bon professeur. Elle ricana mais ne vit pas l'autre garde se jeter sur elle... Il n'eut pas de mal à la maîtriser, il est vrai qu'elle n'était pas vraiment musclée, la Sisley.
L'autre garde se releva difficilement mais une fois debout, il risqua une main vers sa bouche ... Mauvaise idée, encore. Elle s'avança et mordit la main de toutes ses forces

- Aïe ! Mais c'est qu'elle mord en plus ! Complètement dingue celle-là ! Comme tout ses amis d'ailleurs...

L'autre garde soupira et leva les yeux au ciel

- Allez, finissons-en, on en a d'autres à foutre au trou

Sisley fut saisie par les bras, amenée jusqu'aux geôles et jetée dans l'une d'elles violemment.
Une cellule obscure, poisseuse... mais pas vide. Du bruit, beaucoup de bruit... Quelque chose brillait dans l'ombre. Il fallait le temps que ses yeux s'habituent à la faible lumière... Au bout de quelques secondes, Sisley sourit, se remit debout et fila vers le fond de la geôle :

Aaaah Garance ! Ben t'es là finalement !
Scuadro
PAS CONTENT PAS CONTENT PAS CONTENT ! ON VEUT DU PAIN, DU CHOUCHEN ET DE LA PRISON !

Pas content le Kirke, il avait toujours pas pu rendre visite aux rats de Languedoc, dans ces geôles. La horde manifestait devant les geôles. Il avait emmené son ravitaillement pour les prisonniers quand même, l'est généreux le breton, après avoir distrait les défenseuses sur les remparts il se retrouve à faire de l'humanitaire pour les prisonniers.

Le meneur de la manif' s'avança devant le garde, afin de porter négociation :

- J'ai un laissé passé exprès du Comte, alors vous allez pas continuer à m'emmerder, ok ? Faut que je vous fasse quoi ? Un numéro, que je fasse le beau ?

- Vous passerez pas.

Kirke lui colle le laissé passé au front.

- C'est marqué là !

- Roh ça va si on a plus le droit de rire... Bon je vous laisse entrer mais je vous suis.

- Pis quoi encore ?!?

Il passa la porte, en oubliant pas de placarder OCCUPE, puis referma la porte derrière lui. L'odeur se ressentit, les prisonniers puaient à un point que ça lui rappelait quand il y était passé, il y a quelques mois. Il se dirigea vers quelques têtes connues, il déposa son fardeau part terre et en sorti du chouchen, du pain frais et les tendit entre les barreaux :

- Prenez, ça vous réconfortera. Pis j'ai emmener un jeu de carte, ça passera le temps

Il tendit le jeu de carte.

- Bon pas de viande, mais me suis dit que y'avais des rats, en tout cas c'était comme ça quand j'y étais, c'est pas mauvais mais un peu sec...

Petit rire moqueur, roh ça va c'est pour détendre l'atmosphère, d'ailleurs fait chaud ici
Garance
La promiscuité, elle connaissait depuis le temps qu'elle avait rejoint l'Hydre. Les pérégrinations à bord de roulottes bringuebalantes au début et bien plus luxueuses depuis Mont de Marsan.

Fernand la regardait sans cesse de son air goguenard avec ses manières de noble qui ne l'était plus depuis depuis 4 mois, mais peu importe le pli était pris et elle y tenait à son standing. Observer d'abord et elle aviserait ensuite. La compagnie des rats lui étaient familère et elle espérait bien en dresser l'un ou l'autre pour faire un petit numéro.

Psst ! Mamzelle Garance. J'ai entendu les gardes vous appeler comme ça. Je vous ai apporté de quoi écrire. Mais dépêchez vous car les gardes ne tarderont pas à s'éveiller. Et surtout ne laissez aucune trace dans la cellule sinon ils vous tueront et moi avec

Un allié ici... déjà.. prenant prestement les outils et les cachant dans son décolleté:

Reviens ici demain vieillard.. je te donnerai un message à porter au campement. Tu seras récompensé pour ta peine.

Un oeil sur les gardes complètement cuits.

J'espère que ton vin n'était pas trop bon.. Amène aussi une bouteille pour nous tous. Dessine-moi un plan des souterrains et compte le nombre de gardes.

A peine disparu qu'une forme familère était jetée dans sa cellule sans ménagement.

Sisley, ma parole! Quoi? Fernand veut aussi qu'on fasse la fête ici?
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Pas de réponse HRP à du RP. "Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! (Breiz24)
--Gurdil
Le vieux écouta les requêtes de la prisonnière. Il savait qu'en aidant cette femme, il se condamnerait lui-même si cela se savait. Mais il savait aussi que la mort le prendrait bientôt. Autant ajouter un peu plus de justice dans ce monde avant de mourir.

Il fila discrètement en cuisine et demanda quelques provisions. Un peu de pain et de miel, du vin et même un morceau de viande.

Connaissant les cuisiniers depuis que ceux ci étaient nés, cela ne lui posa aucun souci. Il retourna prestement au sous sol et distribua son butin aux prisonniers.

Tenez, prenez ceci en faisant attention que ces imbéciles ne vous voient pas. Dans les geôles ils sont une dizaine tout au plus, plus le maître geôlier.

Ils n'y mettent que les plus brutaux, les plus bêtes et les plus fainéants. A minuit vous avez de grandes chances de les entendre ronfler. Ah et tenez aussi prenez ceci.

Il tendit à la prisonnière un morceau de vélin plié en huit.

Ceci est un plan de tout le sous sol. Quant aux remerciements eh bien oubliez les. Je vous demanderai juste de transmettre un message à mon petit-fils si vous le voulez bien. Je ne l'ai pas vu depuis ses six ans.
Konrad_slayerstone
Konrad écouta calmement ce que le bailli du Languedoc avait à lui dire. De tout évidence pas grand chose et ça Konrad n'en avait pas douté lorsqu'il l'avait vu passer la porte de sa cellule. Il décida de changer de ton en s'adressant à lui.

Messire Divinus, vous avez perdu votre temps en venant en ce lieu. Les gens ne changent pas Messire Bailli et malheureusement le Languedoc que je pratique depuis de très nombreuses années non plus. Voyez-vous j'ai d'autres pensées en ce moment et des décisions à prendre qui m'éloignent un peu de la discussion cordiale que nous n'avons jamais eu par le passé et que vous souhaitez avoir ici. Entretenir un peu plus à mon humiliation. Vous pouvez demander à vos gardes de me remettre les chaines.

Konrad tendit sa cheville afin que le garde le remette aux fers.

29 mai 1458. L'heure de la libération approche.

Konrad n'avait pas plus dormi la dernière nuit que les nuits précédentes. Les rares heures où il put enfin y trouver le sommeil furent agitées par des cauchemars d'une rare réalité. Il attendit patiemment, pensant à beaucoup de choses à faire et beaucoup de décisions à prendre en sortant d'ici. Même s'il ne s'attendait pas à ce qu'on lui ouvre la porte dès le premier chant du coq entendu, il espérait quand même que sa libération ne se ferait pas trop attendre. Il se tendit vers la porte de sa cellule frappant du poing sur le bois.

Ohhh !!!! C'est quoi ce bordel???? C'est aujourd'hui que j'suis libéré, j'dois encore attendre quoi là?? Vous êtes plus enclin à enfermer les gens qu'à les libérer vous !!!
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Sisley
Sisley lança un regard furtif autour d'elle, des têtes qu'elle connaissait, d'autres pas. Il y avait beaucoup trop de monde dans ces geôles. Il allait falloir songer à agrandir, décidément.
Elle retourna son regard vers Garance; heureuse - et rassurée quelque part - de ne pas être toute seule ici

- Sisley, ma parole! Quoi? Fernand veut aussi qu'on fasse la fête ici?

Faire une fête dans les geôles ? Pourquoi pas après tout ... ! D'autant plus que la population ne manquait pas.

- Oui j'crois bien ! Enfin il l'a pas dit explicitement mais j'suppose que ça doit être le but ! Non ? Enfin peu importe, de toute façon faut bien qu'on trouve une occupation pour passer le temps...

Un rat passa près d'elle à ce moment là, elle le suivit du regard jusqu'à ce que celui-ci disparaisse sous la porte. Elle ricana

- ... Parce que bon, un élevage de rats on en a déjà un ...
Delhie
[Récit de la veille]

« -Ils se foutent de nous! Tu as vu cette longue liste ? Se plaignait un soldat bougon, à son collègue tentant de le raisonner.
-Elle a pas chaumer la juge, poursuivait il, oui sais c’t une brave femme ... Mais tout de même, ça va nous prendre la journée d’aller les chercher tous ceux là …
- Bon voyons voir, Dé….l euh … oui voila Delhie, faut qu’on leur ramène une demoiselle Delhie, l’interrompe son collègue agacé par ses plaintes indignes d’un bon soldat de Langudoc.
- Delhie tu dis? Hum oh mais c’est pas la donzelle qu’est venu t’voir avec une petite tas d’ecus pour que tu t’en aille porter une lettre a son homme. Mais si tu sais, le petit bout de femme de rien du tout, une brunette, pas forcement très jolie mais le plus beau derche que le Seigneur m’ait donné de voir !
- Ah oui, le croupion de la diaconesse ! Sourit l’autre. M’a permis de me refaire ma garde-robe c’te histoire … »

Et c’est des réflexions machistes plein la bouche que les deux hommes se mette en route. Le nombre de brigand en ville aillant sensiblement diminué ce matin là que la tache s’avère moins compliquée qu‘on aurait pu le penser.
Les deux hommes tente une infiltration des faubourgs à la recherche de renseignements

« - Une diaconesse qu’vous dites ? Pour sur qu’j’l’ai vu la mignonne, leur annonce un vieux pécore édenté, pas vilaine la demoiselle. Elle tirait une barque derrière elle en direction d’la plage. »
Un regard inquiet entre les deux hommes qui s’élancent vers la plage, sous l’œil furibond du vielle homme qu’agite sa canne en l’aire en hurlant:
« V’m’aviez dit 2 écus le renseignement! …… SALOPIAUX DE VOLEURS ! »

La dévote, ils la retrouvent sur sa barque au milieu de l’eau. Panique chez les soldats qui se l’imaginent déjà essayer de fuir la justice par la mer et la rouste qu’ils se prendraient.

______________

Il faisait bon vivre à Montpellier, à se dorer la pilule au soleil, canne a pêche en main. Pour une fois qu’elle ne s’était donné rendez vous avec les copains devant le château pour tenter le squatte, la brunette avait bien mérité cette journée de repos. Dévote, diaconesse, peste et poissonnière. Depuis l’Armanac l’odeur de poisson pourri est sa signature. Faut bien refaire les provisions de temps en temps.
L’après midi est a peine entamée que la demoiselle remarque deux glandus en train de lui faire de grands signes depuis la plage.
Poliment la donzelle leur répond d’un signe de la main. Sûrement deux fans, un peu d’attention et ils lui foutront la paix. Mais voila que devant ses yeux ébahis, les deux glandus se jette à la mer.
Retour sur la berge a la force des bras des glandus rames en main. Et bref passage au tribunal qui se termine pas une Delhie insistant pour que la procureur se retire le persil fourré dans ses oreilles. Puis pres le verdict tombe, elle passera le week end au frais.

Dans un premier temps elle cris au scandale, vont lui faire louper la messe ces couillons!
Mais ensuite, elle joue moins la fière sur le chemin de sa cellule. une première pour cette vierge du cachot. Moins cossu qu’elle l’imaginait. Sombre, humide, bruyant et bon sang qu’est-ce que ça puire !

La belle est jetée sans ménagement des ses appartements et si recroqueville dans un coin noir le temps que le garde s’éloigne. Son regard méfiant inspecte les environs. Pas très grande la cellule, mais sûrement prévue pour plusieurs. pas de traces de paillasses et le sol qu'est si dure sous ses mains, pas sure qu'elle parvienne à fermer l'oeil cette nuit. Près des barreaux, un bol de bouillon nauséabond sur le quel elle se jette.

Le bouillon, ca ne s'attarde pas longtemps dans l'estomac, c'est direction la vessie, et en chute libre. Pas la moindre commodité dans le coin s’inquiète la peste. A moins que ça ne soit ce coin là bas qui refoule plus encore qu’ailleurs …. Non devant tout le monde?

Hepssss, il y a qui dans le coin ?

...

Dites, ça fait scwik et chreuch-chreuch au font de ma cellule. Pas très rassurant ... c’est normal?
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Mimi44
29 mai - Cour de la Prison.

Non pas qu'elle en ai vraiment envie mais Mimi avait décidé de quitter le Tribunal pour aller voir où en étaient les préparatifs du bourreau.

Elle se retrouvait donc dans la Cour de la Prison. L'estrade avait été montée. Quelques mètres plus loin, le bourreau avait allumé un feu qu'il entretenait le plus consciencieusement possible. Une barre de fer reposait dedans le foyer. Mimi s'en approcha et regarda longuement l 'ouvrage, on y distinguait une Croix Languedocienne qui rougissait sous l'effet de la chaleur.
Des chaises avaient été installées devant l'estrade pour que les notables puissent voir le châtiment que l'on infligeait aux bandits qui menaçaient le Languedoc.

Comme elle était à présent Juge, c'était elle qui détenait la liste des personnes à marquer au fer rouge. Encore quelques heures à patienter et la torture allait commencer...
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Konrad_slayerstone
Konrad entendit encore une fois la lourde clé tourner dans la serrure de la porte de sa cellule. Il croisait les doigts pour que cette fois ce fut la dernière.
un garde entra dans sa superbe chambre et lui retira ses chaines.

Allezzz !!! Dehors toi. Fous moi le camp de là et qu'on t'y reprenne plus.

Ahhh ben c'est pas trop tôt.

Puis rebaissant d'un ton, il s'adressa au garde.

Dites-moi, vous savez pas si Dame Delhie est dans vos murs par hasard?

Ouaii, elle y est depuis hier. Pourquoi?? Tu veux rester à l'attendre là? Allez, dégage !!!

Je ne pourrais pas la voir éventuellement??

C'est çaaaa et perdre ma place. J'ai quatre bouches à nourrir moi, sans compter les maitresses et les marmots que j'ai pas reconnus. Alors ousttt, fous moi l'camps que j'te dis.

Il ne se fit pas prier pour quitter ce lieu infâme. Il pensa à la brunette et ce qu'elle devait endurer en ce moment. Mais elle avait la couenne dure.

Il avait tant croisé les doigts pour la retrouver à l'extérieur mais il n'avait plus cet espoir à présent. Ces pourris l'avaient condamnée à la prison. Il s'en doutait mais il y avait cru jusqu'à la dernière minute. Pourtant Dieu sait qu'il en avait rêvé de ces retrouvailles, de la retrouver elle et son....sa...croupe à se damner rien que pour poser une main dessus. Il tenta d'oublier cette vision digne du paradis.

D'abord ébloui par un soleil ardent qui lui brulait les yeux jusqu'au cerveau, il se précipita à la taverne où il logeait avant toute cette affaire. Il ne fallait pas que quelqu'un se mette sur sur la route tant il galopait, en trainant une patte quand même, jusqu'à l'auberge. Il se mit à écrire une lettre pour elle, souhaitant pouvoir la lui faire parvenir. Il ne prit même pas le temps de souffler qu'il retourna toujours aux pas de course vers la prison du Comté espérant trouver un garde conciliant pour lui faire parvenir ce message. Il reconnu le garde qui lui avait pris ses vêtements en échange d'un morceau de vélin et d'une pointe de bois. Collé contre le mur, laissant juste dépasser sa tête encore bouffie par les coups il chuchota au garde.

Ehh, le garde. Pchiiiiitt. Tu m'remets?? C'est à moi que tu as pris les nippes pour écrire une lettre à une Dame de dehors. Tu pourrais me rendre un autre service?? Mais cette fois la faire parvenir à l'intérieur, toujours à elle. Dame Delhie qu'elle se nomme. C'est possible?? Cherche pas j'ai plus de frusque à t'filer. Mais j'ai encore 16 écus. Tu veux combien pour ça??

L'homme regarda Konrad faisant mine de réfléchir un moment bien qu'aillant déjà ses exigences en tête.

Bahhhh 16 écus c'est c'qui t'en cout'ra mon gars ah ah ah ah !!!

Bordellllllll !!! Bordel !!! vous faites pas l'amour à l'œil ici.

Konrad lui tendit la bourse et la lettre. Le garde pris tout son temps pour compter et recompter l'argent de la bourse qu'il lui avait tendue. Puis il regarda de nouveau Konrad.

J'aime bien tes braies aussi. On doit faire du pareil j'pense. c'est qu'est une bien lourde lettre que v'là.

C'est donc presque à poil qu'il rentra à la taverne. En deux jours pour faire parvenir deux lettres il avait perdu toutes ses nippes et plus un rond en poche. Le dévoué l'était cette fois sans aucun doute s'il fallait une preuve.
Garance
Cling.. cling..
Elle rejoint Sisley contre le mur..
De la vieille paille moisie.. des murs qui suintent..Cling.. cling..
Mais c'est d'un bruyant ces trucs-là.. Vrai qu'ils n'ont pas un écu sonnant ces languedociens. Des geôles aussi mal tenues, ça ne me donne qu'une envie moi.. Tout nettoyer!

Elle voit se remuer vaguement des formes et une nouvelle qui rentre. Et des rats qui s'enfuient.Ils ont pas l'air de manger à leur faim ceux-là..Un chuchotement et la vieille silhouette qui revient

Cling.. cling..
Ceci est un plan de tout le sous sol. Quant aux remerciements eh bien oubliez les. Je vous demanderai juste de transmettre un message à mon petit-fils si vous le voulez bien. Je ne l'ai pas vu depuis ses six ans.

Vous êtes rapide vous.. je ne vous attendais pas avant demain.

Cling.. cling.. cling..

Garance prend prestement parchemin dans son décolleté qui va avoisiner le 100C si ça continue et passe les vivres à Sisley. De toutes manières y a un tel boucan ici que ce petit dialogue passera inaperçu.

Votre petit-fils, brave homme? Donnez-moi son nom pendant que je rédige un mot.

Citation:
Crapule,
Il est temps de mériter salaire et d'ajouter de la soie pour péter dans ton lit toutes les nuits.
Un homme te donnera ce mot. Toujours le même. Il te racontera les détails.
Suis-le et tes petites mains avides pourront tâter encore des écus.

Garance


Cling.. cling..
Donne-le au Campement. On fera suivre.. Et file..
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Ayerin
[Sombres heures]

Lune après après lune...passait le temps...sentiment de solitude étreignant son palpitant.
De visite courtoise, en visite grivoise passant par celle utilitaire...passait le temps...Tic, tac, tac, tic...mais ne semblait pas avancer bien vite...Tac, tic, tic, tac...passait le temps...alors que la tactique des Gardes était de laisser fuir ce temps pour que nul appel ne se fasse entendre...temps filant afin que les emplumés mettent en place les sentences...le mal étant depuis la fin des temps, l'un de leur malin penchant.

Virevoltent donc, amères pensées sur des stratégies que Locarin n'avait jamais bien piger...faisant plus grande place au doute, aux interrogations sur une justice aveugle.
Viennent ou reviennent les harpies, ennemies d'hier quand tant de questions restées muettes noient son neurone, sous ses tifs rebelles.
A la une, à la deux, à la trois,... mais, mais,... !
Ou sont donc passés les révoltés, les fidèles qui auraient pu mettre à mal cette prison ? Qui auraient pu faire de ce cloisonnement présent, une histoire passée afin de se donner la chance de fuir sans honte l'injustice se profilant à l'horizon.
Ces blessures au plat du jour devant se faire, n'auraient jamais dû être envisagées, n'auraient même jamais dû naitre sur des lèvres Languedociennes, quelles soient juge, procureur ou autres conseillers... …

Appel, Appel,...!!
Mot douloureux claquant en son crâne...demande écrouée autant qu'elle...acte manqué alors que Locarin était terrée, sous cet amas de pierres, aux murailles infernales qui pour le malheur de ses oreilles laissaient passer bruits sourds, coups lourds, d'un échafaud, que les bourreaux échafaudaient... …
_________________
Sofio
On s'était dit rendez-vous en prison

Même jour, même heure, même geôle
pour féter tous ensemble tous nos procès
A montpellier pays de tarés

Le jour est venu et nous aussi!!
Mais on veux être tous les premier
Pour revenir un jour les poutrer
On s'ra tous présent aujourd'hui

C'est fou ce qu'un noir de cellule
Puisse autant nous dégriser
Même pas vrai qu'ont soit si nul

Qu'est-ce-que j'ai fais de ces années?

Prend une cuillère fous la dans ton corsage, lui avait dit Delhie, pas compris sur le coup , elle avait cru a un truc de cureton, un passage du crédo, genre "Aristote et sa cuillère qui descendent de la lune" mais ce jour dans le froid, lugubre de la cellule, accroupie au sol en train de creuser, elle se prit a la remercier en silence.

J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
Des trous de seconde classe, des trous de premiere classe.

La faim ca rend sénile avait dit ayééééééé, ben déjà que au départ fallait pas trop pousser, alors dans l'élan des bruits incongrus des cellules elle commença a l'entendre


Sent pas bon
_________________
--Arauzo


hooo..poussez pas...z'allez faire tomber mon masque....voulez faire des cauchemards effroyables en voyant la laideur dessous,rogné pas la maladie?? heinnn!!!

Bon ben gardez vos sales pattes alors,j'vous ai donné un plein sac d'écus,j'en ai pas plus..j'veux mon temps de visite maintenant!!!



Faut pas hésiter à mordre qu'il se disait,laisse toi aller,sois méchant en plus tu sais l'être ,si tu joues les molaçons,les gardes vont te ruer dehors et faire main basse sur la bourse...

Quand soudain il valsa de deux mètre en avant,déséquilibré prêt à tombé,c'est à coup de pied au cul que l'accord fût conclu...

hééé,le pourris de la gueule!!! t'as 10 minutes ta tronche aux barreaux,après je te vire des geôles et veux plus sentir ta puanteur de parfum...beurkkkk qu'est-ce tu flaires....

Sans demander son reste,pourtant il aurait pu! que même en temps normal c'est demi-tour et distribution de bourre pif et casse dents à volonté.
Mais la,il n'était pas venu pour la baston,y a d'autres lieux pour se faire plaisir...non...il avançait à demi pas ne distinguant pas grand chose,il était agressé par une odeur indescriptible lui piquant les yeux...des relants
d'envie de vômir lui restait en travers de la gorge

Purain c'que ça blaire!!!

Longeant les barreaux,d'un pas plus rapide ,il s'arrêta net.
Tapies au fond,elle était la...faisant des mouvement avec sa main sur le sol..il l'avait reconnue de suite,un léger rayon de lumière venait éclairer sa chevelure de rousse...il approcha et se colla au barreau...

Ppsssstttt héééééé....sofiiii...hoooo...allez viens..c'est moiiii..approche....

Tendant les bras paume de main ouverte dans sa direction,elle arriva..c'est tres ému qu'il lui parla mais à voix plus basse...

Chérieee...tu tiens le coup...hoo je suis si contend de te voir...j'ai pas beaucoup de temps..alors écoute....tiens dans ma main une pointe,fait gaff elle est tres aiguisée,on sais jamais pour te défendre....et puis j'ai ta fiole aussi,tu sais pour tes blessures....tu dois cicatriser....

Lui glissant tout cela avec discrétion absolue ,il profita pour poser ses mains sur elle et l'embrasser au travers de deux barreaux...

tu me manques tant..mais t'as vu je suis la ....ouiii serais la désormais....et ce nous il est bien la...approche ton oreille....écoute bien hein...""je t'aime mon amour et c'est pas un duc,une prison ou autre qui vont nous séparer,uni chérie..uni....tm..""

Une gueulante arriva ,le geôlier faisait son numéro, à la main un gourdin lui procurait sensation de force...,si il savait qui se cache sous se masque,il aurait déjà pris ses jambes à son coup...
Mais arauzo gardait ses forces malgré une énorme envie de lui faire manger ce rondin...


FINIII la parlotte...tu décampes et vite encore...à moins que je te fracasse le crâne??



C'est bon...je suis déja parti là...voila voila...demandé ainsi..tout de suite je fais...

Dernier regard rapide vers son aimée,lâchant sa main,le bouts de ses doigts glissant sur les siens...dernier contact avant un moment...aurait bien voulu lui faire clin d'oeil,lui envoyer de ses lèvres un baisé mais son masque était sa protection d'identité,il ne pu l'ôter....
Tournant talons,pas rapides,tres rapides, passant les gardes,couloirs déffilants,il sorti le coeur lourd,une larme longeant sa joue que personne ne pourra voir mais "elle"... il l'avait vue...ouiii..son audace,ses attributs sous braie,il en avait lui....!!!
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