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[RP]L'histoire, c'est la légende sans le Louis

Tchoune
Une lettre publique, comme il les aimait.


Citation:
Au peuple d'Alençon et au conseil ducal nouvellement élu,

Comme vous le savez, ma fierté s'arrête là où commence mon orgueil.
Au cours de ses élections, j'ai du constater que le peuple n'était poinct derrière moy, au vu du peu de réussite qu'a réussi à obtenir ma liste.
J'ai ensuite discuté avec Aldebbarant, nostre futur duc, au sujet du poste de Commissaire au Commerce. Celuy-ci m'a appris que je ne serais poinct Commissaire au Commerce durant ce mandat. Lui demandant pourquoy il décidait de m'ôter ce poste alors que j'étais encore plongé dans les réformes économiques que j'ai entrepris il y a deux mandat, il m'a simplement dit que le prochain Commissaire au Commerce a de l'expérience et il a arrêté son choix sur celuy-ci.
Nostre prochain duc fut incapable de me donner un seul autre argument.
J'ai donc pu constater que je n'avais pas non plus la reconnaissance de la part du conseil ducal pour mon travail.

Lorsque le peuple n'est plus derrière vous et lorsque le conseil ducal n'est poinct reconnaissant, le temps est venu pour vous de vous retirer.

C'est donc ce que je ferais. Je démissionnerai une fois que Chrystel aura pris le poste de Commissaire au Commerce en main, puis irais voir si dans d'autres duchés, ma plopicence saura estre mieux reconnue.

Certains crierons à un comportement honteux. Mesme Christos ne fit pas l'unanimité.

Je fus heureux de grandir et de travailler avec la plupart d'entre vous.

Bien plopement

Faict à Verneuil, en ce plopeux 27 mai de l'an de grasce 1458

Louis d'Appérault dict Tchouné


En la terminant, Louis murmura en levant les yeux au ciel...

...Pardonne-leur. Ils ne savent pas ce qu'ils font...
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Eoghan
En voyant la lettre publique qu'il avait eu le loisir de lire au Conseil quelques minutes auparavant, Eoghan sentit la rage montée en lui devant cette injustice. Injustice tout autant par rapport au travail de Louis, qu'envers le Duché et son économie.

Le jeune maire d'Alençon était plutôt calme, posé, et fuyait les conflits. Mais là, devant l'ampleur de la décision politicienne du futur Duc à défaut du bien pour le Duché, il ne resterait pas sans rien faire.

Il y a longtemps qu'un Conseil et surtout un Duc en exercice n'avait pas eu de réelle opposition politique en Alençon. Et le blondinet n'allait pas laisser cela continuer, foy de Dénéré !

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Oceade
En lisant la lettre déposée en place publique, Oceade sentit une forte envie de rire monter..
Que c'était beau de s'imaginer rester à un poste alors qu'un nouveau Conseil venait d'être élu. Qu'il était doux de rêver à la reconnaissance du peuple qui avait toujours été considéré de haut, comme quantité négligeable.
Heureusement que tous les CAC ne faisait pas un drame quand ils étaient remplacés ou remerciés de leur poste, sinon la place publique seraient inondée de ce genre de courrier.
Le monde politique c'était ça.. une vague continuelle de changement que le travail accompli soit parfait ou pas.. qu'il y ait des choses en cours ou pas.. il suffisait de savoir passer le relais, d'accepter la décision du duc élu.. ce qui était normal et logique lorsque l'on faisait partie de la liste adverse. Surtout lorsqu'on était minoritaire..
Un bon conseiller à la base se devant d'obéir au duc, quelque soient les décisions de celui ci. Aprés libre à chacun d'accepter ou pas, de démissionner sans en faire un drame.
Les jeunes avaient perdu certaines valeurs, notamment celles du respect.
Sur ces pensées, le Cara retourna à sa mairie, les épaules secouées par le rire.

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Le dernier mot de la liberté, c'est l'égoïsme.
[Gérard de Nerval]
Eoghan
Alors qu'Eoghan repartait vers la Chancellerie où du travail en retard l'attendait, il entendit une voix féminine se fondre en rires. Se retournant naturellement par curiosité, il vit Océade faire demi-tour après apparemment avoir lu la lettre de démission de Louis.
Ne pouvant s'en empêcher, le jeune Maire d'Alençon fit demi-tour, se rapprocha en courant légèrement vers elle et la héla poliment.


Bonjour Océade...

Je passais dans le coin et j'ai lu la lettre de démission de Louis, sans doute comme toi, et je t'ai entendu rire.

Excuse-moi d'être aussi franc et curieux, mais qui y'a-t-il de si drôle ?


Il n'était plus qu'à quelques mètres d'elle lorsqu'il l'interpella, et espéra qu'elle ne l'ignorerait pas et lui répondrait franchement.
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Thdlj
Citation:
Certains crierons à un comportement honteux. Mesme Christos ne fit pas l'unanimité.


Jusque là, le petit morveux avait été dans son rôle : platitude et vanité. Rien de bien grave, en quelque jours on s'y habituait. Mais là...

C'est certes un Aperault, ce geignard, mais faudrait pas qu'il oublie sa place. La comparaison à Christos est une honte, certains brûleraient déjà en place publique pour de tels mots. C'est bonne chose que le nouveau conseil l'ait dégagé du Conseil Ducal, lui et ses mains trop... acérées.

Il sourit, peut être allait il quitter le duché. Ah, c'est clair, une défaite n'a rien de bien drôle, mais avec une personne aussi détestable que Louis c'était une réelle partie de plaisir. Thomas Henri s'en foutait pas mal de la politique. Ce qu'il voyait c'était des personnes, comme Louis, s'accrocher à leur place comme s'il s'agissait de la chose la plus importante en ce bas monde.


Qu'il pleurniche, il la retrouvera bien sa place. Néanmoins, j'aurais aimé lui souhaiter un destin à la Christos... c'est à dire crucifié.


Et il partit dans un éclat de rire incontrôlable.
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Oceade
La jeune femme se retourna, salua Eoghan et l'écouta :

Tu veux savoir ce qu'il y a de drole ? C'est que si chaque conseiller qui a été remercié à la suite d'un changement de Conseil était venu geindre en place publique, le panneau d'affichage serait déjà rempli..
C'est que la vanité n'est pas un motif sérieux pour venir se plaindre ainsi..
C'est que meme si il avait des projets en cours, il aurait pu rester au Conseil et soumettre ces dites idées au nouveau Duc.
C'est qu'il a oublié une régle essentielle en politique.. celle des chaises musicales..
C'est surtout et avant tout, le ton de sa lettre qui me fait rire.
Sur ce, tu m'excuseras mais j'ai du travail qui m'attend.

Elle le salua, grimpa sur Bravache et s'en alla vers Mortagne.
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Le dernier mot de la liberté, c'est l'égoïsme.
[Gérard de Nerval]
Tsampa


Océade, normal qu'elle râle.
Son cousin, normal aussi, il ne fait que râler l'Insupportable.

Eoghan... Merci Eoghan.


Sortant de sa poche l'Appérault d'Or qu'elle lui a acheté, elle regarde l'éclat du soleil sur le portrait mignature du CaC en déroute et lui sourit.

Louis, je t'ai dit hier ce que j'avais à dire...
Il y des choses que je ne partagerai pas ici, parce qu'elle restent entre ton bailli et son Louis d'Or.


Mais tu sais, je souhaite du courage au prochain, et à ceux d'après...
Ton parrain a souvent à la bouche une phrase que j'aime beaucoup, et qui te va à merveille : "ils ne t'arrivent pas à la cheville" ...


Bonne route, votre Popliscence, et si à l'occasion l'air de l'Alençon vous sied de nouveau, ou que, sait-on jamais, le duché vous manquait, si si, on s'y attache en fait à ces choses là, n'hésite pas à revenir chez toi.

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Nabel_de_volvent


Elle avait était là la blonde. Depuis le début.
Elle en avait parler la blonde, à son CaCounet, à sa brune.
Elle en avait même souffert ... c'est qu'on s'accroche à cette espèce à force de la côtoyer.

Elle avait grimacé la renarde, à la limite de montrer les crocs.
Certains rigolaient, Aristote sait pourtant que ce n'étaient pas les mieux placés. Mais en faite ... rien d'étonnant...
Quand le Eusébius avait ouvert la bouche, elle lui avait infligé une claque derrière la tête, se levant sur la points de pieds pour ne pas manquer son geste.

Quand on ne connait pas ... on ne juge pas cher Thomas Henri.
Peut être que Brutus pourrait vous éduquez à ce sujet, je lui ai moi même enseigné.


Et elle avait sourit la blonde, un sourire pour Eoghan. Parce qu'en place publique ou au conseil, il avait dit, avait parler, exprimer ce qu'elle pensait tout bas, ce qu'elle ne disait que à la Plopiscence.

Et puis elle avait vu Tsampa, et quand cette dernière avait sortie le Louis d'Or, sa main c'était dirigé sur celui qu'elle portait.
Pendentif, bijou inestimable certainement, pour elle en tout cas.
Argent pour le duché, mais argent dépensé pour Lui.
Le médaillon entre en l'index et le puce, les yeux parcourent encore le parchemin signé de la main de Tchouné.
Triste, peu de personnes comprendrons pourquoi...
Sa brune avait toujours les mots qu'il fallait, la blonde elle avait plus envie de s'enfoncer dans son silence.

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Thdlj
Quand on ne connait pas ... on ne juge pas cher Thomas Henri.
Peut être que Brutus pourrait vous éduquez à ce sujet, je lui ai moi même enseigné.


Thomas Henri grimaça. Une claque derrière la tête, c'est pas douloureux, c'est humiliant. Mais il la connait la Volvent, et le Brutus aussi il le connait, alors, il faut se la jouer fine...

Vous venez protéger le gamin, dit il en riant encore. Il m'a suffit d'à peine quelques heures pour le juger, car ainsi sont certaines gens, jugeables facilement. Surtout quand on est aussi... expressif que lui. Ou que vous.


Il lui fait un sourire bien sadique histoire de lui montrer qu'il désarmera pas. Et dans un murmure cruel...


Prenez garde vous aussi, à ne point vous croire trop importante. Il n'y a de grand icelieu que le Très Haut, et point de Louis d'Or, ou de Brutus. Alors mettez vous à prier, les semaines qui vont suivre risquent d'être aussi sombres que l'avenir du mioche en face de nous...

Et tout en disant cela, il lui plaque une main claquante sur le popotin.
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Eoghan
Il n'est pas dit que Dénéré ploiera, encore moins lorsque celui-ci a du sang breton dans les veines. Il regarde Océade, sourcils froncés. Celle-ci ne lui laisse même pas le temps de répondre qu'elle lui tourne le dos, déjà. Impolitesse ou désir de fuir le débat, il n'en sait rien.
Toujours est-il qu'Eo lui répondit, qu'elle l'entende ou pas. De toute façon, même si elle avait été à deux centimètres de lui, vu sa réaction, il doutait qu'elle l'aurait écouté.


Et je dirai qu'il y une chose qu'il ne faut pas oublier en politique... C'est qu'elle doit servir les intérêts du Duché, et non le Duché servir les intérêts de la politique, comme notre cher futur Duc le montre déjà dès le premier jour de mandat.
Je m'en fiche des autres conseillers. Mais Louis, malgré son horrible égo et l'inimitié qu'il a envers moi, je ne m'en fiche pas. Il fait un travail formidable pour l'économie du Duché, que peu pourraient avaler et faire avec tant de virtuosité et d'efficacité. Et tout ça pour une magouille électorale, on le vire de sa place de CaC alors qu'il est évident qu'il aurait dû continuer ? Excuse-moi du peu, mais ce comportement me dégoûte.

Peut-être pour toi est-ce normal, mais dans ma conception que l'on doit servir les intérêts du Duché & non l'inverse, ça ne l'est pas.


Pour faire perdre son calme à l'adolescent de treize ans et demi, il en fallait. Mais là, en un jour, c'était fait.
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Nabel_de_volvent


Vous venez protéger le gamin,. Il m'a suffit d'à peine quelques heures pour le juger, car ainsi sont certaines gens, jugeables facilement. Surtout quand on est aussi... expressif que lui. Ou que vous.

La blonde le regarde. pas si trouillard que ça en fait le nobliaux. Part pas en courant, dommage elle aurait bien récupéré une nouvelle bourse.

Un gamin ? le même âge que moi même, ou que votre cousine, vous n'êtes guerre beaucoup plus vieux au vue des peu de rides sur votre visage. Et ma foi, si il vous a fallut un jour pour le juger, retourner en votre famille et demandez percepteur. Qu'on vous apprenne au moins les valeurs !
Car vous jugez mal mon cher ... très mal ...
Essayez de voir plus loin que le bout de votre nez et que des apparences, vous y découvrirez beaucoup de choses.


Elle lui rend son sourire, sourire dénudé de toute joie, mais sourire tout de même, un peu sadique, beaucoup hypocrite, comme feu son oncle lui avait enseigné.
Une sensation, un bruit, et la main de l'homme claque sur son fessier.
Les yeux rond, choquée mais surtout furax, la blonde le regarde.

Prenez garde vous aussi, à ne point vous croire trop importante. Il n'y a de grand icelieu que le Très Haut, et point de Louis d'Or, ou de Brutus. Alors mettez vous à prier, les semaines qui vont suivre risquent d'être aussi sombres que l'avenir du mioche en face de nous...


Quant à vous attention de ne pas dépasser les limites mon cher. Votre nom et la voix que vous avez choisie ne vous épargnera pas la punition du Très Haut.
Et tant que vous serez ambassadeur, je vous serez grès d'en être digne.
Je ne suis pas plus important que quiconque. Ni moi, ni Louis, et encore moins vous. Surtout vous!
Alors gardez votre main à distance de mon fessier sinon c'est la mienne qui viendra s'aplatir sur votre visage...


Et la tête se tourne, regardant Eoghan, écoutant la réponse qu'il fait alors même que son interlocutrice à du temps pour rire mais trop de travail pour s'exprimer.
Eoghan ... si quelqu'un avait dit qu'il serait en train de défendre le Cac un jour, personne n'y aurait cru, et pourtant ...


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Thdlj
Thomas-Henri sourit. En effet, il était ambassadeur, et elle chancelière. Être aux ordre d'une femme aussi belle et aussi teigneuse que la Volvent avait quelque chose d'immoral. Il lui répondit sèchement, tout en contemplant la tirade du Maire :

Il n'est rien que je ne puisse faire pour mon duché, si celui-çi me le demande, j'aime beaucoup mon poste, Dame. Beaucoup.


Il s'incline devant elle, assez bassement à vrai dire.

Je l'aime tellement que je souhaiterais en faire profiter quelqu'un d'autre. Voyez rien ne m'attache, sinon Dieu et sa Puissance.

Relevé, il reluque la croupe de la jument Volventienne, et dit d'un ton cassant :

Et je vous le prouverais dès que possible.


Puis il partit, toujours en éclatant d'un rire moqueur, et s'éloigna prier vers l'Eglise.
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Koreldy
Koreldy se promenait tranquillement dans les environs lorsqu'il vit un attroupement autour d'un morceau de papelard un peu miteux affiché, que les gens lisait.
Nul doute que le papier faisait débats au vu du ton sur lequel parlait les gens, il s'approcha pour pouvoir lire la lettre, bouscula le sieur Eoghan sans faire exprès, s'arrêta un instant.


Veuillez m'excuser, dit-il tout en souriant.

Il se remit dans la direction de la dudite lettre sans trop prêter à l'attention du piètre ex cam et commença à lire. Au fil de sa lecture, son sourire s'agrandit et une fois finit, il éclata de rire à n'en plus s'arrêter.Il se calma essuya une larme causé par un rire fort et continu puis respira un grand coup.

Ah le Tchouné autant un idiot que son père pensa-t-il. Il croyait quoi qu'il avait sauvé le duché par son travail? Allons bon, il n'était dieux le père n'ont plus. Voila ce que c'était que de vivre avec une cuillère dans la bouche, on se croit ensuite irremplaçable surtout que pour lui c'était loin d'être le cas bien au contraire.

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{Souris_verte}
Par Christos, Aristote, et tous les Saints des RR... Que de pensées dans vos écrits!

Trop... beaucoup trop...

Faites donc parler vos persos, faites les assumer ces pensées qui ne peuvent être entendues de leurs oreilles mais seulement lues par les yeux des joueurs...

Créez du jeu plutôt que des tensions!

Soyez RP nom d'un petit bonhomme en mousse, ou d'une sourie verte, suivant vos affinités!


{SourisVerte}

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