Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Des nobles en Bourgogne

Gaborn
[edit demandé par les fans : c'est un RP ouvert à tous hein, viendez vous amuser les genses ! Tant qu'on est dans le mouve c'est qu'on est pas mort... pourvu que soit respectée l'ambiance générale, viendez !]

La Bourgogne... la terre riche et noire était non loin d'eux, se précisant sous les pas de leurs chevaux... Les nobles chevauchaient tranquillement sans garde excessive... Et quels nobles ! Un Pair, un Duc, une Vicomtesse et un tout nouvellement Seigneur. La compagnie avaient nobles allures d'ailleurs, mais sur certains visages une tension naissait alors que les frontières naturelles de la Bourgogne se précisaient... La terre devenait plus lourde sous les sabots, gorgée de cette douceur qui lui permettait de donner naissance à de grands vin, l'air devenait plus doux et le paysage plus beaux... c'était aussi cela revenir à la maison...

Des mois qu'il n'y était pas revenu. Des mois qu'il avait fui la puanteur des Bourguignons, leur crasse ignorance et leur sordide manigance... Des mois qu'il avait été à deux doigts de périr dans une forêt, lasser de la bêtise des hommes et des femmes... Son front se creusa, ses yeux s'obscurcir tandis qu'il repensait au mal et à la douleur par trop associés à ce duché... Folie, déshonneur étaient les mots qui lui venaient à l'esprit lorsqu'il pensait à la Bourgogne... Ses poings se serrèrent sur les brides des rennes. Sa colère coulait en lui comme au premier jour...

Il avait eu vent des dernières souffrance du duché... Et il avait rit. Mélangeant l'amertume à la colère... Pitoyable avait été le seul mot qu'il avait prononcé... avant que de partir dans de longues phrases... Un sourire carnassier se leva peu à peu sur ces lèvres. Ils n'ont que ce qu'ils méritent... voilà la conclusion qu'il en avait tiré.
Une part de lui avait même espéré voir arrivé les brigands au pouvoir, qu'il dépouille la Bourgogne, cette chienne infidèle...

Puis il s'était calmé... Il avait repris le contrôle de ces pensées... Il n'avait jamais vraiment cesser de penser que c'était bien fait pour le duché et la bêtise des Bourguignons prêt à élire n'importe qui, mais au moins avait il cessé en son cœur d'insulter ce duché qu'il aimait... non pas le duché, la terre....

Aujourd'hui cette terre, il allait la fouler de nouveau... Prenant une grande respiration, il força ses mains à desserrer lentement les rennes. C'était plus dur qu'il ne l'avait prévu, bien plus... Il savait qu'il aurait de la peine en revenant, pas que cela déclencherait une telle vague de colère... Il savait pourtant qu'ici il avait quelques amis à retrouver. Il sourit en pensant à Erik qui la veille encore avait taché de le préparer moralement au désastre qu'il contemplerait... Erik... Coup d'œil vers le cavalier non loin de lui, puis coup de talon pour rejoindre la cavalière devant. Arrivé à sa hauteur, il lui sourit avec douceur.


Nous y sommes presque mon amie, vous verrez bientôt la Bourgogne... vous respirerez son air et vous apprendrez à connaitre les Bourguignons. D'aucuns vous diront qu'ils sont moutons, instables, stupides... d'autres qu'ils ont le sang chaud, la loyauté chevillée au corps et l'envie de faire rayonner leur duché... pour ma part, je ne vous redirai qu'une chose. Ils sont tout cela... Et plus encore.


Un sourire et leur chevaux montèrent la butte pour laisser apparaitre devant eux les terres Bourguignonnes... et non loin, Cosne.

edit : correction d'une majuscule pour faire plaisir à la corbeille....
_________________
banniere en cours de confection par mon épouse, mais voici le blason :
Mariealice
Bourgogne. Voyage imprévu à la base, seuls eux devaient s'y rendre. Mais une invitation et les circonstances en avaient décidé autrement, le cortège continuant sur la Normandie tandis qu'ils prenaient des chemins de traverse.

Elle en connaissait certaines choses de cette province, dont l'amour que ses amis portaient à leur terre voire leur ville. Snell, Eusaiais, Armoria portaient au nu Sémur, les deux premiers alléguant que les plus belles femmes y vivaient. Gaborn c'était Cosne.

La jeune femme se souvenait de son premier passage, rapide, pour aller en Franche Comté. Voyage qui aurait dû permettre de ramener un vivant et avait fini par prier pour un mort. Le second avait été au début du cortège, plus long cette fois, début d'un long voyage.

A l'approche du cheval du Duc, elle tourna la tête et lui sourit, écoutant et hochant la tête.


J'en connais quelqu'uns déjà et pas des moindres. Ce qui m'a déjà donné une idée de vos caractères et points communs.

J'ajouterai qu'ils sont têtus, épicuriens et veulent à tout prix, du moins pour certains, que je devienne sémuroise.


Le haut de la butte et de l'autre côté une ville, un paysage.....

_________________
Gaborn
Semuroise, Dieu du ciel... Un grand éclat de rire ponctua cet appel à l'être céleste. Puis vint le haut de la colline et un arrêt au haut de cette butte. Un arrêt, que dis je, une halte demandée par le Duc de Louhans. Une peur irraisonnée au creux des reins, une tristesse inconsolable dans l'esprit et une joie primaire dans le cœur. Dieu, revoir ces terres... Et puis bientôt... Louhans et Château-Chinon... ses castels... sans son épouse... Une goulée d'air pour réprimer les pensées qui assaillent son esprit soudainement.
Un regard aux compagnons de route, un regard vers le chef de l'expédition... et un coup de talon dans les flancs de Zéphyr. L'étalon qui l'a suivi depuis le début du cortège royal, attaché au carrosse et de nouveau monté, est toujours présent prés de lui.

Un murmure au cheval, un coup de talon à nouveau et voilà Gaborn galopant sur les routes, lançant son cheval sur les chemins bien connus, riant aux éclats, pensant à sa fille Soraya, à son épouse, pensant à son Émeraude Violette... pensant aux raisons de cette chevauchée, au besoin quasi impérieux qui lui commanda son retour pour quelques jours ici... ici en Bourgogne...

Après quelques minutes, il fit arrêter son cheval. il connaissait cette route par cœur, là à quelques minutes maintenant se dresserait l'arbre de l'entrée ouest du village. Il mit pied à terre, attendant ses compagnons qui ne manquerait pas de le rejoindre. Il flatta l'encolure de son étalon, heureux de cette course... Il murmura à l'étalon.
Tu vois, nous sommes revenus... Le cheval, comme si il comprenait l'homme ou réagissant simplement au son de sa voix, lui donna un coup léger sur l'épaule. Avec un sourire le Duc lui flatta à nouveau l'encolure.

Il resta paisiblement debout, sur le bord du chemin, les attendant, souriant.

_________________
banniere en cours de confection par mon épouse, mais voici le blason :
Mariealice
Cela ne manqua pas. A cette idée Gaborn éclata de rire et Marie l'accompagna à son tour, gagnée par sa gaieté.

Elle l'observa partir au galop, rejoindre sa terre, sa ville, au grand galop. La jeune femme comprenait bien ce besoin qu'il avait, entre celui de liberté et de retrouver sa terre.

Ses yeux le suivirent jusqu'à ce qu'il disparaisse au détour du chemin, retenant sa jument qui piaffait d'envie d'en faire autant, la cavalière et la bête aimant elles aussi piquer des quatre quand l'occasion s'en présentait. Mais là, il avait besoin de ce moment, seul.

Regard à l'arrière vers le Tri Duc et le nouveau Seigneur, petit sourire en se remémorant la cérémonie d'anoblissement qui s'était tenue voici peu.


Et bien mes Seigneurs.. Vous lambinez je trouve. Du nerf que diable, ou l'on va croire que la noblesse s'encroute.

Petit coup de talon pour passer au galop à son tour.
_________________
Erikdejosseliniere
Une fragrance, un parfum tout à la fois fort et délicat, une couleur franche -le vert- étalée comme une évidence au lointain des vallées, au dela du cours pas encore si large mais déjà majestueux de la Loire, le Roy des fleuves, le fleuve des Roys, en contrebas. Cosne. La Bourgogne, le seul amour que le Duc ait, finallement, jamais eu et su garder, d'aussi loin qu'il se souvienne, malgré les peines diverses, malgré la folie qui semblait avoir saisi ce peuple qu'il aimait tant, sincerement, sans pudibonderie, sans suffisance, sans insolence ni naïveté.

La Bourgogne, cette Bourgogne qu'il avait tenté de diriger au mieux de ses forces et de ses convictions durant six longs mois, celle qu'il avait quitté depuis bientot quatre afin de protéger de son épée le Roy de France et son amie, la GMF, cette Bourgogne encore, qui était devenue un sujet d'inquiétude et de débats au plus haute niveau du Royaume, cette terre de tous les exces, de toutes les fantaisies, de toutes les attentions étalait enfin à son regard troublé par la froidure et l'émotion qui le tenaillait, ses vallées d'émeraude, ses vignobles à flanc de côteau, tandis que dans le brouillard lointain, il devinait la froide, compacte et forestiere masse des monts du Morvan.

La Bourgogne, enfin, comme lieu de tous les possibles. C'est à peine s'il entendit la voix de Marie-Alice, mi-dirigiste, mi-moqueuse, tandis que Gaborn chevauchait devant, lançant son destrier dans un fol galop. Instinctivement cependant, il donna un leger coup de talon dans les flancs de son cheval pourtant épuisé de toute cette route avalée et se porta au niveau dela premiere des deux... Amoureux ? Le Duc s'en fit rapidement réflexion puis, chassant cette idée ne correspondant guere à son humeur du moment, il adressa un grand sourire embué à sa soeur licorneuse, et, se permettant le luxe de dépasser la limousine dans la descente, imprima de son assiette son soudain désir de furieuse cavalcade à son fidèle étalon, pour rattraper, sans trop de peine, le Duc de Louhans, désormais aux cotés de sa bête.

Enfin arrivé à sa hauteur, et de cette maniere toujours enjouée lorsqu'il s'adressait à ce vieil ami qu'il avait bien cru devoir perdre à tout jamais dans les ombres morbides de la folie -où de la mort-, il s'exclama, quelques trémolos dans la voix :


Tu te rends compte, mon Gabou ! La Bourgogne, enfin ! Notre bonne vieille Bourgogne...!

MAJ pour raccords techniques... Grrrr... Gabounet, j'te hais, j'te hais j'te hais !
_________________

Duc de Corbigny
Snell
Ah! La Bourgogne! Cette chère Bourgogne! Terre de son sang, patrie de son esprit!

L'infâme Borgne de Bourgogne et nouveau Seigneur de Moulins-Engilbert était tout sourire en apercevant le duché qu'il aimait tant! Comme il était bon de sentir ces odeurs familières! D'admirer les paysages qui lui manquaient tant! De retrouver ces gens qu'il aimait ou détestait, mais qui ne le laissait jamais indifférent.

Il rentrait avec un groupe qu'il appréciait bien. Erik, son nouveau -eh oui finalement- suzerain, chevauchait à ses côtés. Gaborn, maintenant de retour parmi les bons vivants au bonheur de tous, se fit la joie de faire galoper sa monture en avant d'eux. Snell ne put que sourire de voir que son ami partageait le bonheur du retour. Et Marie-Alice, cette chère amie qu'il s'était découvert durant ce voyage, qui les invitait à imiter le duc de Louhans.

Elle le traitait de noble encrouté? Hé bien, il lui en montrerait, de la croute!


Oh là, vicomtesse! Nouveau noble que je suis, je me dois de rester réservé. C'est fini pour moi les excès et les abus. Je ne cours plus, je marche. Je ne ris plus, je souris. Je ne bois plus, je sirote. Me voilà rendu au-dessus de ces plaisirs éphémères et temporels.

Il fit un petit geste négligent de la main en se gardant bien de sourire.

_________________
Snell du Quai Baudon
L'infâme Borgne de Bourgogne
Seigneur de Moulins-Engilbert
[bannière en construction]
Mariealice
Un Duc qui partait au galop pour rattraper le second, lui filant sous le nez, gai comme un pinson.

Elle ne put que rire à le voir ainsi chevaucher aussi vite alors que d'habitude il était plutôt à l'arrière, le nez au vent.

Tête tournée vers le nouveau Seigneur, elle se hissa droite sur ses étriers, se courbant en avant dans sa direction.


Seigneur, vous me voyez fort marrie de vous voir ainsi prendre un air pédant qui sied certes à quelques coqs de basse cours se prenant pour fiers paons dans le parc. Hélas, pour vous... Je crains que cela ne vous aille point au teint et vous rende plus fat que certains fâcheux que nous connaissons tous deux.

Coup de talons dans les flancs d'Alestria, claquement de langue et la limousine dévala la pente, cheveux et cape claquant au vent, brune montée sur une jument noir de suie passant devant deux bourguignons.

Je crois que je serai à Cosne avant vous Vos Grasces.

Rire en cascade tandis que les portes de la ville se rapprochaient.
_________________
Gaborn
Tu te rends compte, mon Gabou ! La Bourgogne, enfin ! Notre bonne vieille Bourgogne...!

La voix d'Erik le tira de sa rêverie. Il n'aurait pas cru voir cet homme descendre en premier et s'attendait plutôt à une voix féminine. Il sourit toutefois au Duc, repensant comme à chaque fois aux querelles qui les séparèrent, aux tensions qui naquirent, vieillirent, moururent et renaquirent... Et également à cette amitié qui les unissait. Elle était étrange cette amitié. Entre un homme à fleur de peau et l'autre qui n'avait pas toujours conscience du poids de ses boutades... Enfin, Gaborn avait fini par accepter Erik tel qu'il était, même si cette pointe de jalousie ne le quittait jamais vraiment...
Il fit donc un grand sourire à Erik et lui répondit avec douceur.


Oui Erik, la Bourgogne... Cette chère et sénile Bourgogne... enfin, sénile... vieille à tout le moins...


Gaborn parti dans un eclat de rire et remonta à cheval, lançant l'étalon au pas sur le chemin. Un bruit connu de galopade les rattrapèrent et ils virent une limousine foncer à toute berzingue sur la route, la lumière du soleil joua sur les rares fleurs rouges du chemin et Gaborn se prit à penser que Marie devrait peut être ralentir voire s'arrêter. Il reprit ses esprits lorsque la voix de la jeune femme retentit un peu en avant d'eux.

Je crois que je serai à Cosne avant vous Vos Grasces.

Non mais dites donc ! Holà la vicomtesse !

grogne pour lui même et pour son pendant. Dis moi on va pas laisser une limousine nous doubler non ?!
Allez suis moi ta pairitude !


Nouvel eclat de rire et cheval talonné. Voilà le Duc de Louhans qui part lançant Zéphyr au trot, petit galop et grand galop. C'est que l'étalon reconnait le chemin et que le duc peut le faire les yeux fermés (ce qu'il ne fait pas, pas folle la guêpe), quoiqu'il en soit, la distance avec la Vicomtesse finit par se réduire à peaux de chagrin tandis que les portes de la cité et l'arbre devant se rapproche. Quelques encouragements à son étalon, pas le temps de vérifier si Erik le suit correctement et un cri pour demander à Marie de s'arrêter au pied de l'arbre. Et sous-jacent à tous cela, le bonheur de la chevauché sur une terre aimée, et l'impatience de revoir les êtres chers.

_________________
banniere en cours de confection par mon épouse, mais voici le blason :
Erikdejosseliniere
Une limousine, y a pas à dire, ça met peut etre le temps à pousser le cheval, mais quand c'est lancé, faut le reconnaitre, ça dépote ! Pour un peu, elle aurait presque pu surprendre nos deux compères pourtant bien partis à bavasser sur le compte de leur chère pays... Or, en moins de temps qu'il n'en fallu à votre humble narrateur pour vous l'écrire, le baron de Chateau-Chinon était déjà remis en selle, oreilles dans le vent, en équilibre savant au dessus de ses étriers et... Suivi de pret par un Pair -pendiculaire-, lui aussi lancé à vive allure.

Dis moi on va pas laisser une limousine nous doubler non ?!
Allez suis moi ta pairitude !


Certes non, ta Duconnerie ! Certes non ! Pas de ça chez nous ! Au grand galop, et qu'ça saute !

C'est incroyable, mes amis ! Aux abords de la ligne droite de Cosne, Marie-Alice mène la danse, remontée à une vitesse étonnante par un Zéphyr de toute premiere force, le Corbigny est à une encolure, pret à saisir sa chance, en observation... Les trois chevaux sont maintenant à quelques encablures du dernier tournant, la lutte est d'abord incertaine -Ah ! Mes amis, quelle belle course !-, de là où je vous parle, j'ai du mal à voir quel concurrent va réellement se détacher... Mais... Mais... Je vois un cavalier mantel rouge, braies vertes, chapeau blanc qui semble se détacher sensiblement, laissant dans le vent le canasson de la fière limousine, tandis les couleurs à dominantes bleu ciel de Corbigny semblent ne pas vouloir laisser le Louhans prendre trop d'ascendant... C'est une fin de course éblouissante à laquelle il nous est donné d'assister tandis que les chevaux abordent la fin de leur parcours et... Gabooooorn ! Gaborn vainqueur, mesdames et messieurs, suivi, d'une courte tête d'Erik, la limousine totalement lachée à la sortie du virage -plus de gaz sans doute ?- arrive bonne troisieme à la suite des deux bourguignons ! A mes amis, quel spectacle, quelle célérité, quelle classe, quelle... Mais je vois que je dois rendre la mésange, ici Cosne, à vous les studios.

Ravi de cette courses folle, en sueur presque tout autant que les betes, le Pair lacha d'aise :


Ahhh ! Ca, mon vieux Duc, c'est ce que j'appelerais une belle leçon de pilotage ! Dans le vent, la grosse cylindrée...

Et de partir dans un énorme éclat de rire...
_________________

Duc de Corbigny
Mariealice
En plein dans le mille. Taper un homme dans sa fierté masculine et à tous les coups cela fonctionnait. Réaction immédiate.

Deux Ducs au taquet, prenant le mors aux dents et filant comme le vent pour montrer à la limousine qu'ils étaient sur leurs terres et que c'était eux les mâles dominants.

Marie les regarda la dépasser en souriant, retenant sa jument, lisant dans son regard son incompréhension.

Se penchant sur l'encolure, elle murmura quelques mots à sa monture, expliquant qu'ainsi ils seraient de bonne humeur, se vanteraient, feraient les beaux. Après tout ce n'était qu'une course.

Elle riait en arrivant, s'arrêtant près des deux bourguignons, les joues rougies par le froid, les cheveux emmêlés par le vent.


Je vois que pour Vos Grasces, la galanterie ne compte plus lorsqu'il s'agit de gagner.

Ah... Où se trouvent les Ducs Charmants d'antan, prêt à tout pour plaire à la dame de leurs pensées.


Regard en arrière.

Au fait.. Où est donc notre Infâme préféré?

_________________
Snell
Snell rit bien de la réplique de la Marie. Il ne s'attendait à rien de moi de sa part qu'une réplique aussi cinglante et sans équivoque. En effet, peu étaient aussi doués qu'elle pour le remettre à sa place. Il ne fallait pas s'étonner qu'il l'appelle parfois sa conscience.

Heureux de fermer la marche, l'infâme Borgne regarda ses amis faire la course et se contenta de bien fermer la marche avec un galop modéré de son canasson. D'ailleurs, il faudrait bien qu'il se résout à lui donner un nom à ce cheval sur lequel il voyager depuis plusieurs mois. Enfin, il n'avait jamais été très doué avec les animaux.


Au fait.. Où est donc notre Infâme préféré?

Je vous manque déjà, Marie? Ne vous réjouissez pas trop vite, on ne se débarasse pas de moi aussi facilement.

Tout sourire, Snell arriva à hauteur de ses compagnons alors qu'ils franchissaient les limites du village.

Nous voici donc à Cosne, les amis! Cosne! Le village des gros poissons et des petites cochonnes!

L'Infâme rit en se souvenant de cette affiche qui était jadis aux portes du village des pêcheurs, à l'époque de sa première visite dans la bourgade.
_________________
Snell du Quai Baudon
L'infâme Borgne de Bourgogne
Seigneur de Moulins-Engilbert
[bannière en construction]
Gaborn
La course avait été belle. Et comme il avait sans conteste le meilleur des étalons, il l'avait remporté d'une légère encablure. Arrêtant les chevaux, frappant avec affection le cou de Zéphyr Gaborn éclata de rire. Dieu il avait l'impression de ne pas avoir tant rit depuis une éternité. Depuis Poitiers ou avant, il ne s'en souvenait plus...

Regardant Marie arriver quelques instants après eux, mais faisant mine de bailler, il ne put que sourire à sa remarque...


Je vois que pour Vos Grasces, la galanterie ne compte plus lorsqu'il s'agit de gagner.
Ah... Où se trouvent les Ducs Charmants d'antan, prêt à tout pour plaire à la dame de leurs pensées


Vous vous trompez Vicomtesse, nous voulions vous épargner la peine de devoir nous trouver des excuses pour une défaite et vous voir mal à l'aise pour nos sensibilités... Aussi avons nous décidé d'un commun accord de remporter haut la main, que dis-je, facilement, cette course...

temps de silence

oh et puis nous sommes meilleurs accessoirement...

Grand éclat de rire du Duc de Louhans, se retenant à ses rênes, les larmes lui montant aux paupières sous l'effet d'une joie pressante...

Tandis que Marie finissait sa phrase et que Snell lui répondait, Gaborn reprit finalement un semblant de calme et contempla l'entrée de la ville de Cosne. Beaucoup de souvenirs affluèrent alors. Son visage perdit peu à peu son sourire, retrouvant un masque de sérieux.



Nous voici donc à Cosne, les amis! Cosne! Le village des gros poissons et des petites cochonnes!


La voix du borgne le sortit de sa rêverie et il sourit doucement. Cosne murmura t il en lui même... Reprenant plus fort

Allons compagnie, je connais une auberge fort agréable répondant au nom du Valtordu. Tenu par un ami, elle saura sans mal nous accueillir pour la nuit... Demain, nous reprendrons la route... Nul doute que nous rencontrerons quelques Bourguignons d'ici là. J'ai trouvé les routes fort peu usitées... ou peut être est ce notre équipage et nos armes qui dissuadent les gueux d'approcher...

Haussement d'épaules dubitatif accompagnant la réplique, il entra dans la ville. L'auberge était non loin, mais grâce à Dieu, il n'avait pas à passer rue des artisans pour aller jusqu'à la rue du Valtordu... il ne savait pas si il aurait le cœur à voir sa demeure sans occupant... Il grogna pour lui même tentant de se redonner un courage qu'il sentait fuyant. Secoue toi pauvre imbécile pensa t il, secoue toi...
D'un coup de talon, il pressa un peu son cheval, passant à un trot léger tandis que son front se barrait d'une ride de réflexion. D'un geste de la main il guida l'étalon, lui refusant la rue de droite, vers sa demeure, pour l'aiguiller à gauche vers l'auberge. Concentration...

_________________
banniere en cours de confection par mon épouse, mais voici le blason :
Erikdejosseliniere
Par simple et évident sens de la plus primaire, secondaire et tertiaire des courtoisies, Erik s'était seulement contenté de pouffer en écoutant les fumeuses explications de la premier secrétaire d'état. Evidemment, à un certain niveau dans les affaires du royaume, il fallait savoir user de raisonnements duplices et falatieux afin de sortir tête haute de situations perdues d'avance, mais tout de même, allons, soyons un peu raisonnable : faire appel à un soi-disant orgueil de mâles murs maigréant à qui mieux mieux qu'ils étaient de force supérieure, voila bien la plus improbable des explications !

Aussi, mettant son pouffage en mode pause, c'est opinant du chef que le Pair, cillant, qu'il commentait avec assurance et finesse les explications de son vieux Gaborn et néammoins compère :


Vous vous trompez Vicomtesse (...)

Accompagné, donc, d'un très juste :

Pour sur !

Louhans poursuivant l'analyse :

(...)nous voulions vous épargner la peine de devoir nous trouver des excuses pour une défaite et vous voir mal à l'aise pour nos sensibilités...

Etayé d'un fort complet :

Palsembouc ! Oui, da !

Lorsque Chateau-Chinon completa d'un cinglant :

Aussi avons nous décidé d'un commun accord de remporter haut la main, que dis-je, facilement, cette course...

Le Duc de Corbigny se mit en peine d'un ajout fort saisissant, véritable modèle de démonstration digne de paraitre au firmament de l'Université Marleaauvergne :

Par Saint Bynarr ! Voila qui est envoyé !

Et lorsque son ami concluait d'un bref mais significatif :

Oh et puis nous sommes meilleurs accessoirement...

Certes, l'argument était un peu avancé brutalement mais, fort heureusement, Corbigny se fendit -comme la bise- d'un étincellant :

Y a même pas à revenir là-dessus...!

Décidement, de respirer à nouveau l'air cinglant, vivifiant et notoirement hallucinogèno-hilarant de la Bourgogne avait les meilleures conséquences sur la paire de Ducs antiques mais certes pas en toc. C'est donc tout naturellement que l'autunois parti, lui aussi, dans un grand éclat de rire sain, simple, presque enfantin mais tellement oxygénant, au risque, bien qu'ils étaient fourbus par leur folle équipée, d'effrayer leurs équidés si méritants.

Lorsque le vassal de Corbigny les rappela brutalement à la raison, le calme revint presque aussi vite qu'il avait précédement disparu. La route n'étaot plus très importante qui les tenait encore éloigné de la premiere ville de Bourgogne où ils traineraient leurs sabots élimés. Cosne. La ville d'Esmeraaldaa, nouvellement et suprenement Duchesse... Le ciel était dégagé et, n'eut été une certaine froidure, il faisait raisonnablement beau sur le Duché ce jour là. Beau... Mais d'un calme ! Nul paysan sur les routes, nul vagabon, même pas la guetre d'un petit brigand armé d'un vulgaire baton... Bourgogne Zone Hibernante ? Aussi, et bien que cela l'inquiétait presque autant que cela lui faisait plaisir de se voir sur la même longueur d'onde que son fidèle ancien conseiller, le Pair acquiesca assez gravement aux derniers mots de son Gabou :


Oui... Bien calme, notre campagne... Trop calme... C'est à peine si l'on entend le moindre froissement d'aile... J'espère qu'ils sont encore en vie, et heureux d'être de ce monde, nos chers bourguignons...

Disant cela, Erik se laissa rattraper par les communiqués et autres nouvelles alarmantes qui lui étaient parvenues ces dernieres semaines, de l'état de deliquescence politique dans laquelle se trouvait le Duché. Son regard devint subitement noir et soucieux même s'il tachait de penser qu'il y avait encore forcement des gens dont la joie de vivre et l'envie de s'amuser ensemble dépassaient toutes les considérations politiques de basse fosse, les remuggles électoralistes, les luttes fratricides, les coups bas de soi-disants bourguignons sans vergogne ni morale, tels qu'on les lui avait décrit...
_________________

Duc de Corbigny
Constance
[Cosne, Taverne du Valtordu]

CONSTAAAAAANCE !

Voilà 3 jours que Constance était à Cosne. Elle avait préféré faire une halte pour visiter avant de rejoindre plus tard ses amis à Sémur. En trois jours seulement elle était tombée amoureuse de cette ville, de ses habitants, du Valtordu où elle avait sa chambre fraichement rénovée depuis un sordide incendie qui avait eu lieu quelques semaines plus tôt. Et surtout elle avait son petit réveil de 2 ans, nommée Thaïs, fille du propriétaire et de la tavernière, qui chaque matin la sortait de son sommeil de sa douce voix, d'un petit "Conteence, Conteeeence...?"

Trois jours donc qu'elle évoluait autour de cette petite famille, qu'elle embêtait le maire de Cosne par des courbettes verbales des plus extravagantes tant il détestait ça et qu'elle commençait même à se méler de la vie politique de ce duché qui n'était pourtant pas le sien discutant ça et là de cette drôle de liste de brigands presque arrivée au pouvoir.


Quoi Green ! je dis juste que s'ils sont malades, ils ne doivent pas voyager ! Et toi tu lui offres le gite, tu lui parles normalement... tu lui donnes même des petits sachets de... d'herbes pour qu'ils "tiennent" jusqu'à Nevers ! Si les duchés où la maladie sévie ont leurs frontières fermées, ce n'est pas pour rien !

Elle faisait de grands gestes tout en le regardant mettre tranquillement au feu, tous les objets que l'homme qui était là un peu plus tôt et qui cachait son visage, avait touché. Jusqu'à la chaise où il était assis, le tout, le plus normalement possible, comme si il faisait ça tous les jours. Bouche bée, elle était. Son calme face à la situation, son visage serein pendant qu'il exécutait lentement ces gestes la laissait sans voix.

Elle poussa un "hiiiiiii", leva les yeux au ciel et recommanda une bière.

_________________
Mariealice
Marie ne put qu'éclater de rire devant le duo improvisé par les deux Ducs.A n'en point douter elle venait d'assister à la première du nouveau couple comique de l'année, les Bourguignon's brothers. Elle avait devant elle, sans nul doute, le résultat d'heures d'un entrainement intensif, pour arriver à une telle synchronisation dans la mauvaise foi.

Et pour parfaire le tout, Snell y alla de la phrase.


Euh... Cosne est la ville des petites cochonnes? Les truies y sont plus petites qu'ailleurs?

Quant à vous, Vos Grasces, je dirais que vous êtes tout à fait dans le ton. A quand le prochain numéro?


Sourire en coin, connaissant l'Infâme, ce ne devait pas être le sujet de la phrase et nouveau rire.

Le petit groupe s'ébranla et passa les portes, suivant Gaborn vers une auberge qu'il connaissait et conseillait pour la nuit.

La jeune femme haussa un sourcil en l'écoutant. Il avait dit nous et donc ne comptait pas laisser ses amis pour dormir chez lui. Le regard noisette se porta sur le dos du Ténébreux, une certaine tension se devinant dans sa posture. Un soupir, se demandant ce qu'il pouvait se passer dans la tête du cosnois.

Après quelques minutes, la dite-auberge se trouvait devant eux, les chevaux remis aux mains d'un garçon d'écurie et les compères entraient dans la salle pour y tomber sur un étrange couple devant la cheminée.

Bonjour.
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)