Gaborn
[edit demandé par les fans : c'est un RP ouvert à tous hein, viendez vous amuser les genses ! Tant qu'on est dans le mouve c'est qu'on est pas mort... pourvu que soit respectée l'ambiance générale, viendez !]
La Bourgogne... la terre riche et noire était non loin d'eux, se précisant sous les pas de leurs chevaux... Les nobles chevauchaient tranquillement sans garde excessive... Et quels nobles ! Un Pair, un Duc, une Vicomtesse et un tout nouvellement Seigneur. La compagnie avaient nobles allures d'ailleurs, mais sur certains visages une tension naissait alors que les frontières naturelles de la Bourgogne se précisaient... La terre devenait plus lourde sous les sabots, gorgée de cette douceur qui lui permettait de donner naissance à de grands vin, l'air devenait plus doux et le paysage plus beaux... c'était aussi cela revenir à la maison...
Des mois qu'il n'y était pas revenu. Des mois qu'il avait fui la puanteur des Bourguignons, leur crasse ignorance et leur sordide manigance... Des mois qu'il avait été à deux doigts de périr dans une forêt, lasser de la bêtise des hommes et des femmes... Son front se creusa, ses yeux s'obscurcir tandis qu'il repensait au mal et à la douleur par trop associés à ce duché... Folie, déshonneur étaient les mots qui lui venaient à l'esprit lorsqu'il pensait à la Bourgogne... Ses poings se serrèrent sur les brides des rennes. Sa colère coulait en lui comme au premier jour...
Il avait eu vent des dernières souffrance du duché... Et il avait rit. Mélangeant l'amertume à la colère... Pitoyable avait été le seul mot qu'il avait prononcé... avant que de partir dans de longues phrases... Un sourire carnassier se leva peu à peu sur ces lèvres. Ils n'ont que ce qu'ils méritent... voilà la conclusion qu'il en avait tiré.
Une part de lui avait même espéré voir arrivé les brigands au pouvoir, qu'il dépouille la Bourgogne, cette chienne infidèle...
Puis il s'était calmé... Il avait repris le contrôle de ces pensées... Il n'avait jamais vraiment cesser de penser que c'était bien fait pour le duché et la bêtise des Bourguignons prêt à élire n'importe qui, mais au moins avait il cessé en son cur d'insulter ce duché qu'il aimait... non pas le duché, la terre....
Aujourd'hui cette terre, il allait la fouler de nouveau... Prenant une grande respiration, il força ses mains à desserrer lentement les rennes. C'était plus dur qu'il ne l'avait prévu, bien plus... Il savait qu'il aurait de la peine en revenant, pas que cela déclencherait une telle vague de colère... Il savait pourtant qu'ici il avait quelques amis à retrouver. Il sourit en pensant à Erik qui la veille encore avait taché de le préparer moralement au désastre qu'il contemplerait... Erik... Coup d'il vers le cavalier non loin de lui, puis coup de talon pour rejoindre la cavalière devant. Arrivé à sa hauteur, il lui sourit avec douceur.
Nous y sommes presque mon amie, vous verrez bientôt la Bourgogne... vous respirerez son air et vous apprendrez à connaitre les Bourguignons. D'aucuns vous diront qu'ils sont moutons, instables, stupides... d'autres qu'ils ont le sang chaud, la loyauté chevillée au corps et l'envie de faire rayonner leur duché... pour ma part, je ne vous redirai qu'une chose. Ils sont tout cela... Et plus encore.
Un sourire et leur chevaux montèrent la butte pour laisser apparaitre devant eux les terres Bourguignonnes... et non loin, Cosne.
edit : correction d'une majuscule pour faire plaisir à la corbeille....
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banniere en cours de confection par mon épouse, mais voici le blason :
La Bourgogne... la terre riche et noire était non loin d'eux, se précisant sous les pas de leurs chevaux... Les nobles chevauchaient tranquillement sans garde excessive... Et quels nobles ! Un Pair, un Duc, une Vicomtesse et un tout nouvellement Seigneur. La compagnie avaient nobles allures d'ailleurs, mais sur certains visages une tension naissait alors que les frontières naturelles de la Bourgogne se précisaient... La terre devenait plus lourde sous les sabots, gorgée de cette douceur qui lui permettait de donner naissance à de grands vin, l'air devenait plus doux et le paysage plus beaux... c'était aussi cela revenir à la maison...
Des mois qu'il n'y était pas revenu. Des mois qu'il avait fui la puanteur des Bourguignons, leur crasse ignorance et leur sordide manigance... Des mois qu'il avait été à deux doigts de périr dans une forêt, lasser de la bêtise des hommes et des femmes... Son front se creusa, ses yeux s'obscurcir tandis qu'il repensait au mal et à la douleur par trop associés à ce duché... Folie, déshonneur étaient les mots qui lui venaient à l'esprit lorsqu'il pensait à la Bourgogne... Ses poings se serrèrent sur les brides des rennes. Sa colère coulait en lui comme au premier jour...
Il avait eu vent des dernières souffrance du duché... Et il avait rit. Mélangeant l'amertume à la colère... Pitoyable avait été le seul mot qu'il avait prononcé... avant que de partir dans de longues phrases... Un sourire carnassier se leva peu à peu sur ces lèvres. Ils n'ont que ce qu'ils méritent... voilà la conclusion qu'il en avait tiré.
Une part de lui avait même espéré voir arrivé les brigands au pouvoir, qu'il dépouille la Bourgogne, cette chienne infidèle...
Puis il s'était calmé... Il avait repris le contrôle de ces pensées... Il n'avait jamais vraiment cesser de penser que c'était bien fait pour le duché et la bêtise des Bourguignons prêt à élire n'importe qui, mais au moins avait il cessé en son cur d'insulter ce duché qu'il aimait... non pas le duché, la terre....
Aujourd'hui cette terre, il allait la fouler de nouveau... Prenant une grande respiration, il força ses mains à desserrer lentement les rennes. C'était plus dur qu'il ne l'avait prévu, bien plus... Il savait qu'il aurait de la peine en revenant, pas que cela déclencherait une telle vague de colère... Il savait pourtant qu'ici il avait quelques amis à retrouver. Il sourit en pensant à Erik qui la veille encore avait taché de le préparer moralement au désastre qu'il contemplerait... Erik... Coup d'il vers le cavalier non loin de lui, puis coup de talon pour rejoindre la cavalière devant. Arrivé à sa hauteur, il lui sourit avec douceur.
Nous y sommes presque mon amie, vous verrez bientôt la Bourgogne... vous respirerez son air et vous apprendrez à connaitre les Bourguignons. D'aucuns vous diront qu'ils sont moutons, instables, stupides... d'autres qu'ils ont le sang chaud, la loyauté chevillée au corps et l'envie de faire rayonner leur duché... pour ma part, je ne vous redirai qu'une chose. Ils sont tout cela... Et plus encore.
Un sourire et leur chevaux montèrent la butte pour laisser apparaitre devant eux les terres Bourguignonnes... et non loin, Cosne.
edit : correction d'une majuscule pour faire plaisir à la corbeille....
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banniere en cours de confection par mon épouse, mais voici le blason :