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Promenade dans les replis des mondes....

--Petrus_le_portier


Petrus leva un sourcil broussailleux :

Citation:
T'as des fiches sur les gents d'ici aussi dans ton bazar là????
T'en aurais une sur moi ou sur ma femme par exemple??


Il jeta un oeil rapide sur son fichier, puis referma bien vite le couvercle du machin
- Désolé mon vieux, pas possible.... Ta femme elle a un pack furtif permanent.
Personne ne sait où elle est, même quand elle cueille... surtout quand elle cueille.

Et puis c'est top secret défense ce truc là.
T'imagine le Bronx si n'importe quel quidam pouvait savoir tout sur tout le monde en temps réel ?
Ce serait invivable. Le monde entier serait en procès !

Il regarda l'éternel mari d'un oeil pétillant .
- C'est comme ça mon bon... faut accepter de vivre avec une part de hasard, d'inconnu. C'est dur ... mais c'est sage.
D'ailleurs la voilà ta femme, elle est derrière toi !

La faucheuse, en effet, arrivait tranquillement en croquant une pomme à belles dents.
--Le_mari_de_la_faucheuse


Citation:
- Désolé mon vieux, pas possible.... Ta femme elle a un pack furtif permanent.
Personne ne sait où elle est, même quand elle cueille... surtout quand elle cueille.


Un pack furtif ! Un pack furtif ?
Mais pourquoi un pack furtif , Et c'est quoi d'abord un pack furtif ? Et puis, à quoi ça sert un pack comme ça ? Je vois pas pourquoi elle aurait besoin de ça... et surtout pour cueillir... quoi déjà? Des pommes ? Mais quelle idée...Pourquoi elle mangerait d'abord ? Ici on mange tout le monde le sait.


Citation:
Et puis c'est top secret défense ce truc là.
T'imagine le Bronx si n'importe quel quidam pouvait savoir tout sur tout le monde en temps réel ?
Ce serait invivable. Le monde entier serait en procès !


Le mari réfléchi un peu.
C'est vrai que... question protection de la vie pivé...
Oui mais en même temps, ce serait très pratique pour les maris cocus qui cherche à prendre leur épouse sur le vif...


Code:
- C'est comme ça mon bon... faut accepter de vivre avec une part de hasard, d'inconnu. C'est dur ... mais c'est sage.
D'ailleurs la voilà ta femme, elle est derrière toi !


Hein ? Quoi ???

Le mari se retourna précipitamment, comme pris en flagrant délit d'espionnage et de doute, et la regarda avancer tranquillement.

(Tristesse) Et dire que j'croyais qu'elle courait dans tout les sens à la rencontre de beaux jeunes homme, et qui espérais en fait qu'elle court partout à ma recherche... (déception).

Une pomme... une pomme?
Voilà ce qu'elle faisait la trainée.
Elle était dans le verger en train de se taper Adam!!!

Il la regardait toujours et une fois celle-ci arrivée à sa hauteur, il lui dit :

Coucou ma p'tite faucille. Alors ? ce boulot ??? et lui sourit (tristement tout de même le sourire parce que, l'est pas comédien non plus pfff)
Saltarius
[reconnecting Salt...]

Saltarius sentit la douleur venir de loin.

Des semaines qu'il errait dans l'indécision. Entre les plis des mondes.
Ah oui, il avait fait quelques chouettes rencontres.
'Fin, il avait vu du monde.

Et puis Teresa et son air désolé.
Petrus et ses regards ; sa petite phrase aussi..
.
Citation:
on va le renvoyer....


Les compagnons de la route des morts qui avaient leur ticket pour l'éternité.

- Et moi ? Se dit-il
Il se voyait sur son grabat, gisant entouré de ses femmes...
Exposé.
Sans défense.
Seul, malgré tout.
Enfermé dans un repli, indépliable.

Il appela Teresa au secours...

- Teresa ? Explique-moi .... Je peux pas rester ?

Teresa fit non de la tête, les larmes aux yeux....
- Bécassine ne viendra pas ?
De nouveau, Teresa fit non.

Saltarius se sentit le coeur transpercé. Il se plia en deux.
Le souffle coupé.
Il se tassa sur le banc.
Il regarda mieux son amie céleste.... l'amie de son amie céleste.
Il vit la flèche
.


- Dis-moi, cette flèche dans ton coeur... Tu l'as reçue comment ?



- Comme toi, mon pauvre ....
- En guerre ou en amour ?
- Les deux, mon général.... En amour, ça ne se passe jamais comme prévu...et la guerre...c'est pareil.
- Tu souffres ?
- Nan, j'ai souffert... C'est une belle blessure que celle-là, on ne souffre pas toujours.
- Là, je crève ...

Teresa s'approcha, le prit dans ses bras et le berça :
- Je m'en doute....Ecoute, mon beau ... Tu vas te sentir très seul...
- Je me sens très seul....
- Tu n'es pas seul....Ye souis là....et Bécassine aussi...
- ...

- Elle t'aime tu le sais...
- Elle n'est pas là.


Et il pleura. Longtemps.
Se détacha.
Et partit sans se retourner.

[ Là où l'on a mal et où on le sait ... ]

Saltarius était balloté sur le brancard.
Puis dans le tombereau.
Montait la douleur du plus profond des os.
Du plus vif de son coeur.
Du plus grave de ses entrailles, un cri monta


- Rhhhhhhhhhhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Dalano
Dalano se tourna vers Griottinnes.
Il avait essayé de porter tout le poids du moribond parce qu'il craignait pour la blessure de Gri.
Elle avait réussi à la réouvrir cette petite folle !
La veille en taverne, ça lui avait pas plu ce qu'il avait vu. Si la petite continuait à la malmener, elle se refermerait jamais cette blessure !
Heureusement il était pas bien lourd le bougre.


C'est quoi ce cri ?

Salt hurlait.

Tiens donc ! se dit-il.

Le cri était déchirant mais Dal souriait. S'il hurlait , c'est qu'il était pas mort, pas mort du tout.

Alors vieux ! Bienvenue dans le monde des vivants !
Griottinnes
Gri s'était trouvé bien bête quand Dalano avait découvert que sa blessure s'était réouverte.

C'est vrai qu'elle n'avait pas été prudente en tirant seule le tombereau mais...
Mais rien ! Elle n'avait aucune excuse. Juste qu'elle avait agit sur l'instinct et quand l'aubergiste lui avait proposé ce moyen pour transporter Salt, elle avait foncé sans réfléchir.

C'est que… elle n’était pas vraiment habituée à faire attention à elle avec la vie qu'elle avait eu.
Mais Dalano lui avait fait comprendre qu'elle devait faire attention à elle. Gri s'était rendu compte à ses reproches et ses questions qu'il s'inquiétait pour elle et lui avait promis alors, d’être plus attentive et de faire des efforts.

Elle était honteuse de lui causer des soucis. Comme si, il n'en avait pas déjà assez avec Salt et ses propres blessures.

Et quand il avait fallu porter Salt pour l'installer dans le tombereau, elle avait senti que Dal portait plus lourd qu’elle. Il la regardait sans cesse, prêt à tout prendre sur lui au moindre signe de douleur.

Heureusement, ils arrivaient à l’auberge quand…

Un cri déchirant, douloureux même pour celui qui l’entendait.

Salt se réveillait.
--Lys.
Ca y est, c'en était fini du voyage.
On lui avait fait comprendre que si elle y tenait... En bas aussi, son fiancé avait émis l'hypothèse que si elle l'avait souhaité...
Au lieu de la pleurer, il lui en voulait, c'était la meilleure !
Sa sœur était venue la porter en terre. Si longtemps qu'elle l'avait pas vue. Elle s'était quand même pas déplacée pour l'occasion !
En tous cas, elle s'était démenée pour trouver un curé mais visiblement, on s'en foutait aussi des morts de ce côté-là. Alors elle l'avait simplement laissée dans son champ de maïs.


Lys se saisit de la main de la demoiselle brune.

Vous m'avez demandé pourquoi j'étais là, je vais vous le dire. Je m'ennuyais en bas tout simplement.

Je crois qu'il faut passer de l'autre côté. Je crois aussi qu'il y aura que nous deux comme invitées. Le sieur, il va pas nous accompagner.
--Sarco_suceuse_de_charogne


[ Parce que ses croutes avaient si bon gout, on le regrettera ]

Non mais c'est quoi s'borde... !?!

Nanmèhoooo elle va s'calmer la p'tite dame là ???
Et l'autre là?? Mais qu'est ce qu'ils foutent ?

Tu veux bien le laisser tranquille, redéposes le là où tu l'as pris, aller!!!


La sarco, elle est pas bien du tout là.
Elle vole en tout sens dans la cabane et sont vol est encore plus découpé, plus neveux que d'habitude.

C'est que Dalano, aidé des dames, s'affairait autour de Salt et ... Sarco avait peur pour son casse-croute.
Déjà qu'à cause d'elles, il n'était pas mort! La mouche avait tout de même espéré que ce n'était que chose remise. En plus, autour de lui, il trainait toujours bien un truc ou deux avec croutes ou sans séché.
Et voila qu'on lui piquer le morceau d'barbaque directement sous le nez.


Hey !!! Miss cracra !... miss cracra heu non pff ... Carla !!! Carlaaaaaaa !!!
Reviens vite ma belle, faut faire quelque chose et vite.
Ils emmènent notre panier garni.
Carla!!!
Files moi un coup de patte vite. Faut trouver quelque chose pour nous garder Salt.
--Miss_carla


Citation:
Hey !!! Miss cracra !... miss cracra heu non pff ... Carla !!! Carlaaaaaaa !!!


Qu'est ce qu'elle me veut la Mini-Sacro ?
Miss Carla se retourne d'une manière élégante, comme si elle était arrivée au bout d'un podium, et lança à Sarco un regard un peu dédaigneux.


Humm ? Oui ? C'est pourquoi ???


Citation:
Carla!!!
Files moi un coup de patte vite. Faut trouver quelque chose pour nous garder Salt.


Ho c'était donc ça ? Mais Salt, elle s'en foutait de Salt la Carla.

Elle ... ce qui l'intéressait, la seule chose importante à ses yeux, c'était Célestin.

Miss Carla fit demi-tout de la même façon que la première fois. Ses antennes formaient des vagues ondulées tout le long de son mouvement qui s'exécutait comme au ralenti pendant qu'elle lança juste un PFFF. Et elle reparti.
Saltarius
Salt avait mal. Très mal.

Il oscillait de la conscience à l'inconscience.
Présent/Absent/O/1/

Citation:
Alors vieux ! Bienvenue dans le monde des vivants !


Tu parles, Charles ....

Tiens une bête, des ailes... des yeux... beaucoup des yeux.

- Bonjour Mouche, zavez de beaux yeux, savez ? On s'y perd....
Parlez lentement, j'comprends pas tout chuis Saltarius.

Chbleng, la tête retombe contre le brancard.
Les yeux de Bécassine multipliés à l'infini.
Me plaît bien la mouche.


N'entendait pas le grand cri qui continuait à sortir de sa bouche, de ses entrailles.

-Ygeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerrrrrrrrrrrrrneeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuu
Leanore


La jeune Griottinnes avait rapporté on ne sait comment un tombereau pour transporter le blessé dans un endroit plus sain. Un tombereau....... C'était un véhicule pour transporter les morts ça..... Enfin c'était mieux que rien.
Tant bien que mal et avec mille précautions, on l'installa. Vu la vitesse d'exécution, on aurait pu penser que Griottinnes et son compagnon voulaient enlever le blessé. Pour sûr, une histoire liait ces trois là. Puisl'un tirant, l'autre poussant, on prit la direction de l'auberge conseillée par la jeune fille. On y était presque lorsque soudain comme revenu d'entre les morts, le blessé hurla : un cri mi-humain mi-animal. Un cri venu d'on ne sait où tellement il était puissant. Un cri qui glaçait tant il était lugubre mais qui réchauffait le coeur quand même car il montrait que l'homme était vivant. Un cri poussé tel un petit enfant qui vient de naître. Prestement Léanore monta sur la charrette pour vérifier l'état du malade et essayer de le maintenir en place afin que ses blessures ne se rouvrent pas.
--Sarco_suceuse_de_charogne


Miss_Carla a écrit:
PFFF...


Non mais r'gardez là cette pimbêche !!!

Ouèèè vas-y héé!!!

Casses-toi pauv'con !!!
Heu non zut... pauv'conne^^


Oula! Elle est pas d'humeur la Sarco. Sa couque au beurre rance, sa couenne verdie, sa pomme pourrie... Ils l'enlève, l'emporte, la kidnappe...

RRhaaaa mais ça va pas les savonnettes vous???
Fichez lui la paix et redéposez le de suite !!!


Elle vole, volette, bat des ailes et file sous les nez, devant les yeux...
Si elle pouvait, elle mordrait, poinçonnerait, gazerait...

Et pour finir, épuisée par ses actions tout à fait inefficaces, elle se soumet et va bourdonnant doucement se poser directement sur le merveilleux corps qu'on confisquait, pour une dernière lèche tendre et langoureuse.


Hey mais, faites doucement rhoo!!!
Après l'avoir sauvé, vous brusquez ? Z'allez finir par l'achever !...


Oula... ma pauvre Sarco, tu déconnes là! T'es conne ou quoi? S'ils l'achèvent... t'en aura plus pour ton quatr'heure...

... se dit-elle. Et la vla qui d'un coup se calme et se laisse ballotter, caché dans la tignasse sale de son beau Salt.

Humm mais s't'un vrai garde manger ici, y a déjà de quoi se caler la dalle^^
Hecat
Hécat était resté un long moment seule au chevet de Saltarius. Il n'avait toujours pas eu de réaction au retour de la jeune femme et de l'homme qui l'accompagnait. Ils avaient semble t-il trouvé de quoi le transporter. Ils déplacèrent le corps inanimé du brigand pour le déposer dans un tombereau afin de le transporter dans un lieu plus propice et plus sain.

Hécat les suivit avec son cheval. Ils étaient presque arrivé, lorsqu'un cri déchira le silence qui les entouraient. Hécat sentit une douleur dans la poitrine. Il criait. Il était donc bien en vie et pas près à ce que la mort vienne le cueillir, bien qu'il revenait de loin.
La médicastre le maintenait pour ne pas qu'il ouvre ses blessures avant d'être mit dans sa future couche.

Une fois arrivé, Hécat regarda la bâtisse et sentit son coeur se serré, elle avait du mal à respirer. Des images passaient devant ses yeux. C'était la. La ou cette horrible nuit s'était produite.

Les cris la sortirent de ses visions et elle se ressaisit. Il lui fallait affronté la situation, elle n'avait pas le choix. Elle accrocha son cheval et aida les autres à le transporter dans la chambre. Elle se sentait défaillir au fur et à mesure qu'elle montait les marches qui menaient à la chambre. Chambre qui était celle ou il se trouvait quand elle lui avait rendu visite. Elle vivait à nouveau son cauchemard qui passait devant ses yeux quand ils furent à l'intérieur. Elle devenait de plus en plus blême, la chaleur l'envahissait, elle fut prise de vertiges et quand il fut posé sur la couche, la jeune femme s'écroula.

_________________

Maire de Gien
Leanore


Enfin ils arrivèrent à la dite auberge. Léanore avait remarqué qu'au fur et à mesure de leur avancée, l'autre jeune femme qui avait suivi avec son cheval palissait à vue d'oeil. Etait-ce la chaleur, la fatigue, l'émotion de ces derniers instants. Léanore n'aurait su le dire. La montée vers la chambre fut des plus périlleuse, l'escalier était étroit, très pentu et pour monter le blessé, cela ne fut pas aisé. D'autant plus qu'il commençait sérieusement à gigoter. C'est seulement qu'il fut correctement installé, que la femme s'écroula.

Allons bon pensa Léanore, un sort du sommeil et l'autre s'en va maintenant.

Elle comptait sur les deux autres pour maintenir le blessé. Elle réfléchissait déjà à la potion à lui donner pour le calmer pendant qu'elle se penchait vers la jeune évanouie, la déliait un peu de son corsage et chercha un linge humide pour lui bassiner les tempes.
--Celestin_le_pieux


[ Célestin et les fruits défendus ...]

- Grmlmlm jamais tranquille ...

Célestin, soudain, était trop tranquille.
Tout ce beau monde avait quitté sa cabane. Le Roi des Brigands et toute sa cour.


- Bon débarras...grmlmlml... toutes ces femelles ..., ces mamelles qui se gonflent, ces odeurs écoeurantes de parfum à la tire-moi-vers-le-bas que je défaille ...Ne pensent qu'à ça, ces perverses....
Et qui c'est c'trouffion qui les fait accourir et pleurnicher? L'est pas plus beau que moi pourtant....

Il regarda d'un oeil indifférent passer le cancrelat qui tournait autour de lui . Leva la main ... la laissa tomber
- Bah ça me fera de la compagnie....

Il vida l'outre de son compagnon parti.
Regarda la couche vide.

- Humpf... j'vais pouvoir revenir à mes occupations....

Il sortit poser ses collets.
Revint chez lui... Il se mit à chanter un hymne à sa chère solitude.
D'entendre sa voix éraillée et sans grâce le fit grincer des dents.
Il ferma les yeux.
Des images folles de lui avec toutes ces jolies femmes le poursuivaient. Des positions qui le faisaient rougir de honte et d'envie. Il poussa un grand soupir.

- Va falloir que je trouve à m'occuper, je vais devenir fou.
Tiens, elles ont laissé les bagages du mort.

Il se réjouit.

-Vais pouvoir retourner en ville.

Il se mit à fouiller soigneusement les bagages à la recherche de ...quelque secret, quelqu'objet de valeur....
Il trouva un petit rouleau avec toute la correspondance du fou.

- Diable, il écrit comme un lettré le bonhomme... Et il connaît du beau monde.... Mais comment il fait ?

Une correspondante revenait souvent, une certaine Ygerne.. une amie de toujours... Encore !
Il se décida et se leva. Chercha un velin et une plume, son seul luxe.
L'occasion de faire venir encore une femelle de luxe n'était pas pour .. nan... Il se devait d'avertir les proches....c'était son devoir.



Demoiselle Ygerne,
Je suis Célestin, ermite, j'ai recueilli votre ami Saltarius qui avait été laissé pour mort sur les chemins de Patay, Orléans.

J'ai trouvé votre nom dans ses bagages.
Cet homme est au plus mal, il semble vous aimer beaucoup.
J'ai pensé que vous devriez être avertie.
Que Sainte boulasse vous garde.
Célestin le pieux.



- Voilà, pas trop long, pas trop court... J'espère que le pigeon va la trouver cette -comment il dit encore , "petite mie de pain" ? Je me demande comment elle est..

Et il se gratta les couilles rêveusement.
--Airbus


Airbus arriva en vue de Patay...
Il vit un joli crâne dénudé précédé par une odeur riche,harmonieux composé de sueur, de fumée, de tourbe et diverses liqueurs d'humanité.
Le crâne se promenait dans la cambrousse patichonne porté par un sac de harde noué par une corde,de temps en temps un bras velu en sortait et ramassait.. Deos sait quoi....
Airbus, qui s'entraînait depuis des mois, visa le juste milieu de la tonsure et lâcha sa déjection avec une précision réjouissante.
Bingo, en plein dans le mille !

Puis il se dirigea vers le pigeonnier municipal et délivra son message au coursier.




A frère Célestin, ermite, dans les bois de Patay


Lequel coursier le remit dans la main du pieux qui avait rajouté la fiente de pigeon à son délicat parfum d'homme des bois et ne s'en rendait même pas compte




Cher Frère Celestin,

Merci d'avoir pris le temps de m'informer de l'état de mon ami Saltarius le Saint Plet.

J'étais prête à courir vous rejoindre or quelques armées me dissuadent de passer la frontière. Mon frère je dois vous confesser ne pas toujours avoir fait le bien.

J'imagine que Saltarius est avec sa Sainte, qu'elle veille sur lui. Il paraît qu'il y a des anges gardiens pour les simples.

J'imagine que sa Bécassine lui fait gouter les merveilles de l'autre monde, mais dites à mon ami qu'il n'a pas le droit de partir y vivre sans me prendre avec lui. Tout seul il se fera avoir par ses saints de mauvaises fois, ils vont voler ses quelques économies, c'est mon devoir de veiller à ce qu'il ne soit pas plus volé que nécessaire.

Dites à mon ami que je l'aime, que lui non plus n'a pas le droit de me laisser dans ce monde corrompu. Sans lui je finirai au mieux chambrière, au pire dans un bordel.

Dites lui enfin que je viendrai, je ne sais comment ni quand, mais je viendrai et nous partirons à la découverte d'autres mondes ensembles. Il m'a parlé d'un rêve ou nous voguions sur l'eau, nous devons partir à la découverte de monde inconnu ou il pourra construire des Temples à sa Sainte.

Frère Celeste, dites lui ces mots la, soignez-le, cet homme n'est pas comme les autres, un jour il siégera aux côtés de nos Saints. Vous trouverez avec ma lettre de quoi payer les onguents nécessaires à son bon rétablissement.

Bien à vous
Ygerne
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