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Information and comments (6)
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Réaménagement de printemps

Ulrich
Bravo, bravo, bravo!
Ca c'est du travail d'équipe!


Mais Ulrich était inquiet... Il chercha Brunhilde, Garance, et Pacôme du regard: ils avaient un rôle primordial dans la composition du lieu...

Le feu avait commencé à diminuer, peut être un peu trop d'ailleurs, on finirait par ne plus rien voir...

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Brunhilde
Elle s'est habillée de noir pour l'occasion. Enfin, non, elle est toujours habillée en noir. Pied nus, ils ont grimpé la façade, jusqu'au toit. De son long bow, elle a tiré.
Zioup, ping !
'tain, Mac… T'as pas perdu la main.
Manquerait plus que ça. Un Escot mauvais à l'arc… Ca existe ?
Chais, pas, chuis flamand.
Arf… J'oubliais ce détail.

D'une main elle tend vers son complice, la corde reliée à son grappin de fortune, gagné aux bras de fer contre quelque imbécile persuadé de ne pouvoir être massacré à ce jeu par une femme. Que la cour des miracles a du bon parfois… hormis sa détestable odeur. On y rencontre aussi des acrobates flamands qu'on a croisés dans d'autres temps.
Va accrocher ça solidement à la cheminée.
Bon, tu peux m'expliquer ce que tu vas faire…
Je vais descendre jusqu'à la fenêtre et dès qu'on ouvre… tu envoies les sacs ?
Et y'a quoi dans tes sacs ?
Des poules de Barbezieux… Convoi spécial de ce que la chandeulière Mahaut a piqué à son presque fiancé le Comte du Périgord pour son papa, le PIP !
Le quoi ?
Le Primus inter machin… Le premier pair…
Ah ? On a détourné un convoi destiné à la Pairie ?!!

Haussement d'épaules.
Des poules volées… comme si la pairie allait s'encombrer de poules volées… On a fait un geste… salutaire.
Tandis qu'elle s'accroche à la corde par les bras et les mains à la corde pour descendre vers la fenêtre convoitée tête la première.
'tain, faire des conneries pareilles à mon âge… J'te jure.
Vue d'ici, Mac, j'te promets t'as de beaux restes…
Tais-toi et surveille…
Sont mortes les poules ?
Non, juste étourdies à l'alcool de prune… pour qu'elles ne caquettent pas tout de suite...
Et la grande et ses six pieds de long descend comme un atèle sur la corde. Arrivée de l'autre côté, elle frappe délicatement à la fenêtre.
Ohé, et oh ?!
Pourvu qu'ils soient déjà là à l'intérieur… Il fait froid et le sang commence à lui remonter à la tête… Pourvu que quelqu'un ouvre.
Choubi... Nom de diou... Foutrec... Chuis sûr qu'il est là...

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Wha daur meddle wi me ?
Lotx
Et pendant ce temps, à l'intérieur, un certain choubinet était bel et bien présent non loin de la fenêtre. Pensez donc! Quelqu'un avait apporté un poney, rose le poney en plus. Poney qui ressemblait à Flex d'ailleurs mais nous nous égarons.
Lotx avait donc entendu un bruit derrière la fenêtre et était allé voir ce dont il pouvait bien s'agir. Peut-être était-ce une chauve-souris qu'il pourrait faire entrer, ou alors quelqu'un avait ramené un dahut qu'il convenait de faire passer par la fenêtre. Bon, il ne voyait pas très bien pourquoi on chercherait à faire passer un dahut par une fenêtre mais en même temps il ne savait pas ce qu'était exactement un dahut au juste alors bon...


Tiens le dahut ressemble à Bryn c'est marrant!

Heureusement Lotx ne s'était pas fait avoir par cette grossière imitation de la connétable. Pensez donc, ce qui était accroché derrière la fenêtre était parfaitement silencieux, or Bryn n'était jamais parfaitement silencieuse. CéQuèFfeDé comme on dit.
Le garçonnet entreprit donc de faire de grands coucous à base d'amples gestes des bras, sans songer un seul instant à ouvrir la fenêtre.


Youhouuuuuuuuuuuu! Coucou Bryyyyyyyyn! Qu'es-ce que tu fais là dis-donc?
Ulrich
Vite, vite, le bâtard ouvre la fenêtre, ce n'est pas juste qu'une dame reste en bonne compagnie sans la faire partager aux autres...

tout de même un...


MAIS TAIS TOI ON VA SE FAIRE REPÉRER !



[hrp: l'heure fatidique approche, désolé pour ce post baclé ]

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Elisabeth Stilton
Des cris, des flemmes, des bruits en tous genres, mais que se passait il donc dans la salle ? La colère de la jeune fille montait en elle, elle bouillonnait. Les saphirs devinrent durs comme la pierre. Il paierait, car oui elle savait qui était responsable de la mascarade. Elle approchait à grandes enjambées pour les surprendre tous, mais elle ne fut pas assez rapide, certains fuirent sans qu'elle ne put les reconnaitre. Oh pas grave elle ferait craquer les autres pour qu'ils parlent.

Eli entra donc dans la salle des professeurs pour trouver un massacre, massacre sur les meubles, les livres, elle, la charte du juge. Elle !!!! Mais qui avait osé, qui s'était permis ? Oh ils allaient comprendre leur douleur.

C'est quoi ce bazar ???!!!

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Brunhilde
Elle amorce un signe de la main pour que le flamand rêlache la corde. Tanpis pour les poules... Ne lui reste plus qu'à escalader cette façade-ci en rappel... 'tain, c'est vraiment plus de son âge. Mais elle sera sauve. Finalement Choubi lui a épargné de se faire choper... mais il va quand même le payer.

Ulrich ! Prend ma main... Dépêche-toi... !

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Wha daur meddle wi me ?
Della
Della était assise, sagement, à un banc, regardant autour d'elle, le spectacle aussi absurde qu'amusant de la salle devenue grand terrain de jeux des étudiants avocats.
Ah oui, quand même...avocats...hum, ça, ça restait à voir parce que là, on 'était vraiment mal barré.
Mais on s'amusait et ça, ça valait son pesant de cacahuètes !

La porte s'ouvrit...chouette, une nouvelle copine de bazar...Oups, non, en fait non, pas vraiment une coupine de bazar, plutôt la grande cheftaine de la maison, la directrice quoi.
Della se mit à rire en pensant au dessin qu'elle avait fait de la dame, sur la feuille du professeur Rochelle et vite, elle plaqua une main sur sa bouche. Trop tard ou pas...on allait le savoir.

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Lotx
L'instinct de survie. Sentiment étrange assurant la sélection entre deux sortes d'individus: ceux qui ne l'avaient pas et qui se faisaient chopper et ceux qui l'avaient et qui s'en tiraient. En marge de cela il y avait ceux chez qui on ne pouvait pas qualifier à proprement parler d'absence mais disons d'altération. Oui, c'était le mot, altération. Un peu comme ces gens possédant un tronc cérébral -si, si, en pratiquant une opération chirurgicale on peut bien constater qu'il est là- mais sans pourtant présenter de signe phénotypique attestant de sa présence... un peu comme la population angoumoisine en fait oui.
L'instinct de survie, donc, chez Lotx se présenta de la manière suivante:

C'EST PAS MOUA!
Ulrich
L'instinct de survie du bâtard n'allait guère plus loin que celui de Lotx, juste qu'il avait songé que si l'un du groupe balançait, ça remonterait forcément à lui...

Première étape, s'occuper de Bryn, à qui il tendit la main, et lui chuchota...


Laissez vos amis en bas, je sens qu'ils s'ennuieraient ici...


Puis demi tour, direction la doyenne...

Oui, madame!
C'est un scandale!


Il y a près d'une heure, nous entendîmes d'affreux bruits, qui ressemblaient à ceux du Sans nom en train de manger de la potée auvergnate.

Nous nous levâmes d'un bond, remplis de civisme pour aller voir...

Et nous tombâmes nez à nez avec ce... ce carnage!

Comme nous sommes des gens de bien, nous tentâmes donc d'éteindre l'incendie, et de repérer des traces.

Ulrich farfouilla dans son pourpoint, et sortit la liste qu'il avait faite la veille, et qui contenait le nom des gens qui n'avaient pas répondu, ou avaient décliné... Il la tendit à la doyenne...

Nous avons déjà établi une liste de suspects, Madame! Soyez assurée que nous dénicherons les coupables, et leurs ferons payer de mille tourments cette horreur!

Vous pouvez retourner vous coucher, nous avons la situation bien en main!

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Brunhilde
'tain, le damelot venait de faire capoter la plus belle évasion qu'elle aurait fait depuis qu'elle avait l'âge adulte. Au lieu de la suivre, Ulrich l'avait tirée vers l'intérieur... Note mentale : trouver un grand sac et les mettre tous les deux dedans avec Choubi, et les noyer le plus tôt possible... Grr... Colère et fulmination.

Elle allait devoir trouver en quelques secondes comment expliquer cela à la doyenne dans une envolée lyrico-délirante qu'ils étaient deux à exploiter à merveille dans le Périgord et dans cette salle. Et vu que l'autre, là, le morveux calamiteux, venait de se débalonner en un quart de seconde comme une outre à vin à la Ste Boulasse de Bergerac... Elle était seule, abandonnée... Tss...

Imitant l'essoufflement qui sied à son âge, roulant des yeux effarés, la main sur son torse comme une vierge outragée (comment ça pas crédib... pfff).


Madame la doyenne, je mettrais ma main au feu que les responsables de cette forfanterie se sont échappés par cette fenêtre que vous voyez ouverte ici et la corde qui y pend.

Alliant le geste à la parole à grand renfort de ses mains immenses.

J'allais les suivre tandis que votre entrée fracassante a provoqué une telle surprise, dans l'émotion du moment, que j'en failli m'en projeter dans le vide. Forte heureusement, mon copromotionnaire m'aidait gentiment à remonter au péril de sa propre vie...

Coup d'oeil vers le toit d'en face. Le flamand avait déjà disparu. Elle s'évente, elle lève les yeux -- admire le travail au plafond au passage.

Moi qui ai mené et subi tant de combats en tant que soldate, je dois avouer ressentir instamment la plus grande faiblesse qui ne m'est point commune... Qu'on m'apporte une outre... un siège... Qu'on m'apporte les COUPABLES !!!

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Wha daur meddle wi me ?
Della
La tentation était trop forte et puisque la Doyenne était accaparée par les autres zigotos, la respectable Damoiselle de Volvent, se leva discrètement et alla choper le fameux code de déontologie qu'elle avait si habilement manipulé, se disant qu'elle allait peut-être pouvoir sauver la mise de ses camarades et la sienne en même temps.

Fièrement, de l'exhiber en s'exclamant, l'air indigné, digne d'une plaidoirie dans une illustre cour :

Permettez-moi, très chère et honorable Doyenne de vous soumettre ce document-ci.
Voyez par vous-même, c'est clairement écrit...L'instigatrice de tout ceci n'est autre que...
Quelques secondes de silence pour captiver l'attention, pour suspendre l'auditoire à ses lèvres fines et si bien dessinées...dame le Professeur Rochelle ! Regardez, les annotations qu'elle a elle-même faites sur ce cours montrent aussi clairement que le nez au milieu de votre visage...forts jolis d'ailleurs, nez et visage...Petite inclinaison de la tête et sourire mielleux...montrent, disais-je, que ce professeur s'ennuie et aussi...Regard et petite moue presque dégoûtée en montrant le dessin représentant la Doyenne...et aussi qu'elle se moque de vous, ô ma dame la Doyenne...Et dans un déplacement théâtrale, la Dame de Railly fit les quatre pas qui la séparaient de la Doyenne et lui tendit le fameux code de déontologie, avec un petit soupir de celle qui fait ce qu'elle doit.

Oui, je vous le dis, c'est le professeur Mouta...euh Rochelle, avec un code de déontologie, dans la salle des professeurs !
Musique d'ambiance...

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Elisabeth Stilton
Quatre étudiants étaient dans son champ de vision, Della, Brunhilde, Lotx et lui ! Elle le foudroyait du regard. Elle était trop occupée par ses quatre là pour faire attention aux autres qui auraient pu être les complices de cette mascarade. Sa colère était sans borne. Son esprit fourmillait de punition, torture, ou tout autre moyen de les ennuyer. Elle cherchait le moyen le plus cruel quand une voix enfantine lui vrilla les oreilles. Elle montra Lotz du doigt.

Toi, tu file chercher le vice-doyen Xollir et en vitesse. Tu le trouvera dans le bâtiment d'à côté, c'est le logement pour les avocats. Et surtout tu reviens ici !

Eli se retourna vers les trois autres. Du haut de ses 15 printemps elle les toisa.

C'est pas parce que je suis jeune qu'il faut me prendre pour une courge !

Vous !
Vers Brunhilde. Votre essoufflement, votre tenue vous pensez que je vais vous croire. Vous verrez avec le vice doyen Xollir pour les explications.

Vous !
Vers Della. Vous pensez sincèrement que Dame Rochelle aurait fait une telle ... ignominie ! Même chose que pour Brunhilde, vous vous expliquerez avec Xollir.

Elle finit par le plus coupable de tous à ses yeux. D'une parce qu'elle avait une lettre écrite de sa main, de deux parce qu'il l'avait énormément déçue. Il lui plaisait, elle pensait que c'était réciproque et il lui faisait ça. Organiser ce bazar, comment avait il pu. Elle le fixa, ses saphirs exprimant la déception plus qu'elle ne l'aurait voulu, son ton par contre lui était sans équivoque.

Vous ! Avec moi ! Nous allons parler en privé !

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Lotx
Lotx s'inclina alors bien bas et prit la voix la plus mielleuse qu'il pouvait, cherchant à faire sortir des papillons argentés et des licornes fuchsia d'entre ses lèvres.

Mais bien sûûûûûûûûûûûûûûûûûr ma dameuh. Tout de suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite ma dameuh.

Se relevant, il s'éclipsa bien vite. Là, il fallait se la jouer finement. Par chance il était passé expert dans les tentatives de manipulation (notez bien que la tentative n'implique pas forcément de résultat). La première étape était donc de trouver ledit Xollir, la seconde était de sauver la peau de ses camarades ou, à défaut, la sienne, il n'était pas vraiment très exigent en fait.
Arrivant dans le bâtiment d'à côté, donc, il interpella le premier type qui passa.


Scusez mon brave, j'recherche un... heum... comment qu'elle a dit déjà?

Il fronça les sourcils. Ah oui, ça lui revenait "vice-doyen" qu'elle avait dit.

Je recherche un vieux vicieux. Vous savez oùsque j'peux le trouver?
Brunhilde
Désolée, doyenne... Mon essoufflement n'est lié qu'à ma surprise, mon effroi et mon grand âge.

Regardant ses vêtements.

Et pour ma vêture, c'est celle que je portais aujourd'hui. Tout Paris peut en attester... De la poterne de Vincennes au Louvre. Vérifiez par vous même, je ne m'habille jamais autrement. Premier lieutenant et connétable je suis et je reste avant tout... Ecossaise également... Et veuve... J'aime les vêtements simples, pratiques... et noirs...

Toisant la minaude qui toute doyenne qu'elle fût devait avoir à peu près l'âge de sa propre fille et la moitié de sa taille. Elle réfléchit un instant à ce qu'elle allait lui asséner comme vérité du genre Personne ne s'est jamais permis de remettre en doute la parole de Brygh Ailéan McFadyen s'en encourir...une cuite magistrale ou un bras de fer. Nan, mais je peux pas lui dire ça, même pas sûre qu'elle sache de quoi je parle. Lorsque la dernière phrase de la loupiote lui attira un sourire. Bah voyons !

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Wha daur meddle wi me ?
Xollir
Xollir avait choisi sa chambre avec soin, au premier étage et donnant sur l'entrée. Il en était sûr, un jour ou l'autre la grande prévôté viendrait troubler le sommeil des dragons, et l'Angevin tenait à être bien placé pour bombarder les agents de la pairie. Ses munitions reliées de cuir remplissaient deux étagères à portée de main. La plus proche affichait en lettre dorée son origine : Languedoc.

Le maitre des lieux était pour l'heure étendu sur sa couche, la tête en biais sur son oreiller de plumes. Le codex périgourdin qu'il dissimulait n'offrait en effet point le confort auquel le dormeur aspirait. Mais pour l'heure, les grondements sonores qui s'échappaient de lui faisaient trembler les parchemins dispersés sur son bureau. Celui-ci, oeuvre de ses mains, avait été spécialement conçu pour pouvoir être placé entre le lit et la porte, bloquant cette dernière. Chaque nuit, le procureur pouvait ainsi se retrancher.
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