Norats
La brune s'inclina légèrement devant le Shômin et les quelques autres personnes présente. Elle avait sur le visage les traits de la curiosité, et peut-être de le gêne. Relevant la commissure gauche de ses lèvres, elle réfléchit quelques instants, puis commença doucement :
Konnichi wa très chers.
Si vous le permettez, je souhaiterais aborder un sujet qui me tracasse depuis un certain temps.
Elle marqua un bref temps de pause.
Depuis qu'Hayate san m'a fait l'honneur de me nommer au poste de tribun ...
Elle s'inclina à nouveau légèrement face à Hayate
... j'ai pu circuler dans le Sô, lire quelques-unes des archives, avoir diverses conversations, plus ou moins intéressantes, mais toujours instructives.
Pourtant, plus les choses vont, plus je suis gênée ... chaque jour, je découvre que nombre de personnes auxquelles je ne m'attendais pas interviennent dans les conversations.
La chose ne me gêne pas en soi - l'avis et la position de chacun, comme je l'ai dit, sont toujours instructifs - mais je suis étonnée qu'un lieu que je croyais assez confidentiel soit ainsi ouvert aux quatre vents.
J'en suis même arrivée parfois à hésiter à parler librement, de peur que mes propos ne soient entendus, interprétés, et utilisés par des personnes que je n'aurais pas encore remarquées dans les couloirs.
Ainsi, j'aimerais bien que dans un premier temps, les choses soient clarifiées, par exemple en tenant un registre des personnes ayant accès au Sô, de manière silencieuse ou avec droit de parole.
Elle marqua à nouveau une brève pause.
Dans un second temps, j'aimerais que cet état de fait soit discuté, ici même.
En effet, si les discussions que nous menons au Sô sont publiques, autant les mener directement en halle : elles permettront plus de transparence, animeront le village, feront participer tous les habitants d'Imari, et pas seulement quelques privilégiés. Le Sô pourra alors être limité aux sujets plus confidentiels, comme par exemple l'octroi des mandats, les archives, l'inventaire des biens du Sô, etc, auxquels seuls les élus et personnes nommées par le Shômin pourront participer.
L'autre solution étant de donner l'accès à tous, éventuellement seulement pour écouter, mais de manière non discriminante.
Elle se fit alors silencieuse, du regard parcourant l'assemblée.
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Konnichi wa très chers.
Si vous le permettez, je souhaiterais aborder un sujet qui me tracasse depuis un certain temps.
Elle marqua un bref temps de pause.
Depuis qu'Hayate san m'a fait l'honneur de me nommer au poste de tribun ...
Elle s'inclina à nouveau légèrement face à Hayate
... j'ai pu circuler dans le Sô, lire quelques-unes des archives, avoir diverses conversations, plus ou moins intéressantes, mais toujours instructives.
Pourtant, plus les choses vont, plus je suis gênée ... chaque jour, je découvre que nombre de personnes auxquelles je ne m'attendais pas interviennent dans les conversations.
La chose ne me gêne pas en soi - l'avis et la position de chacun, comme je l'ai dit, sont toujours instructifs - mais je suis étonnée qu'un lieu que je croyais assez confidentiel soit ainsi ouvert aux quatre vents.
J'en suis même arrivée parfois à hésiter à parler librement, de peur que mes propos ne soient entendus, interprétés, et utilisés par des personnes que je n'aurais pas encore remarquées dans les couloirs.
Ainsi, j'aimerais bien que dans un premier temps, les choses soient clarifiées, par exemple en tenant un registre des personnes ayant accès au Sô, de manière silencieuse ou avec droit de parole.
Elle marqua à nouveau une brève pause.
Dans un second temps, j'aimerais que cet état de fait soit discuté, ici même.
En effet, si les discussions que nous menons au Sô sont publiques, autant les mener directement en halle : elles permettront plus de transparence, animeront le village, feront participer tous les habitants d'Imari, et pas seulement quelques privilégiés. Le Sô pourra alors être limité aux sujets plus confidentiels, comme par exemple l'octroi des mandats, les archives, l'inventaire des biens du Sô, etc, auxquels seuls les élus et personnes nommées par le Shômin pourront participer.
L'autre solution étant de donner l'accès à tous, éventuellement seulement pour écouter, mais de manière non discriminante.
Elle se fit alors silencieuse, du regard parcourant l'assemblée.
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