Cerridween
La rousse lentement défait les ceintures qui la parent.
Le mantel licorne est déjà tombé sur le dossier d'une chaise. Miséricorde rejoint le sol, comme sa dague, son couteau de lancer. Seule sa trousse d'herboriste reste à son côté. Et l'angoisse aussi. Même si elle n'est pas perceptible sur son visage. Ici elle n'a plus rien. Surement quelques potions et herbes oubliées avant son départ houleux quelques mois auparavant. Mais nullement la pharmacopée sur laquelle d'habitude elle se repose. Angoisse. Car la duchesse est affaiblie à souhait. Maigre et fatiguée, elle va devoir supporter un accouchement, ce qui paraît difficile à la rousse. Un frisson se glisse le long de son échine. Elle n'avait que l'espoir que le travail se fasse rapidement, étant donné que la brune en était à sa cinquième grossesse.
La nuit s'annonçait dure.
La porte s'ouvre et apparaît Eloin. Pas mécontente la rousse de la voir arriver si vite. Pas d'interrogations quant à sa présence. Là n'est pas le lieu ni le moment.
Que vous faut-il, Cerridween ? Des gens, des linges, de l'eau chaude ?
Elle s'approche de la suivante et lui murmure en retroussant les manches de sa chemise.
Des gens à disposition. Amener de l'eau chaude à profusion, du savon, des linges, une aiguille et du fil de soie. Et si vous avez quelque part de l'huile de violette et de laurier... amenez également. Dès que tout sera près, j'aurai besoin de vous. Cela peut être rapide comme très long alors hâtez tout le monde et menacez que ce soit moi qui me charge personnellement des retardataires.
Arrivée en trombe dans la chambre de deux chambrières. Le château s'est donc bien réveillé.
La rousse laisse Eloin sur ces derniers mots.
Je vous laisse donner ordres et faire au mieux pour que cela soit préparé au plus vite.
Elle se retourne vers Izarra. Crispée sur son siège. Criant comme une possédée. La petite Elianor avait donc raison, plus qu'elle ne croyait...
Elle s'approche doucement de la brune et la prend dans ses bras pour la forcer à se calmer.
Allons ma douce.... chuuuuuuuut.... tu sais déjà ce qui t'attends... des douleurs, un grand moment difficile. Mais nous ne te laisserons pas seule... je suis là.... je ne pars pas...
La rousse fatiguée se détache un instant du corps distandu et annonce d'une voix calme.
Je vais t'aider à te lever. Ensuite je t'aiderai à enlever ta robe. Puis tu vas aller t'allonger...
Les deux mains se tendent vers elle pour qu'elle les saisissent. Izarra tu n'as pas le droit d'abandonner.
Le mantel licorne est déjà tombé sur le dossier d'une chaise. Miséricorde rejoint le sol, comme sa dague, son couteau de lancer. Seule sa trousse d'herboriste reste à son côté. Et l'angoisse aussi. Même si elle n'est pas perceptible sur son visage. Ici elle n'a plus rien. Surement quelques potions et herbes oubliées avant son départ houleux quelques mois auparavant. Mais nullement la pharmacopée sur laquelle d'habitude elle se repose. Angoisse. Car la duchesse est affaiblie à souhait. Maigre et fatiguée, elle va devoir supporter un accouchement, ce qui paraît difficile à la rousse. Un frisson se glisse le long de son échine. Elle n'avait que l'espoir que le travail se fasse rapidement, étant donné que la brune en était à sa cinquième grossesse.
La nuit s'annonçait dure.
La porte s'ouvre et apparaît Eloin. Pas mécontente la rousse de la voir arriver si vite. Pas d'interrogations quant à sa présence. Là n'est pas le lieu ni le moment.
Que vous faut-il, Cerridween ? Des gens, des linges, de l'eau chaude ?
Elle s'approche de la suivante et lui murmure en retroussant les manches de sa chemise.
Des gens à disposition. Amener de l'eau chaude à profusion, du savon, des linges, une aiguille et du fil de soie. Et si vous avez quelque part de l'huile de violette et de laurier... amenez également. Dès que tout sera près, j'aurai besoin de vous. Cela peut être rapide comme très long alors hâtez tout le monde et menacez que ce soit moi qui me charge personnellement des retardataires.
Arrivée en trombe dans la chambre de deux chambrières. Le château s'est donc bien réveillé.
La rousse laisse Eloin sur ces derniers mots.
Je vous laisse donner ordres et faire au mieux pour que cela soit préparé au plus vite.
Elle se retourne vers Izarra. Crispée sur son siège. Criant comme une possédée. La petite Elianor avait donc raison, plus qu'elle ne croyait...
Elle s'approche doucement de la brune et la prend dans ses bras pour la forcer à se calmer.
Allons ma douce.... chuuuuuuuut.... tu sais déjà ce qui t'attends... des douleurs, un grand moment difficile. Mais nous ne te laisserons pas seule... je suis là.... je ne pars pas...
La rousse fatiguée se détache un instant du corps distandu et annonce d'une voix calme.
Je vais t'aider à te lever. Ensuite je t'aiderai à enlever ta robe. Puis tu vas aller t'allonger...
Les deux mains se tendent vers elle pour qu'elle les saisissent. Izarra tu n'as pas le droit d'abandonner.