[RP]Une bague en or, c'est toi qui sors

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Après mûres réflexions, tous s'étaient décidés à convoquer le nouveau Duc de Gasconha également patriarche de la famille pour mettre au point certaines choses et surtout une en particulier. Un sujet plus ou moins délicat à aborder mais nécessaire. La situation ne pouvait plus durer..
La réunion se déroulerait au domaine de la Duranxie, afin que tous se sentent chez eux.

Lisberoya fut une des premiers à arriver. Lisberoya, la jeune femme qui avait retrouvé sa famille il y a peu et que tous acceptaient. La blonde peu extravertie mais qui n'a pas sa langue dans sa poche quand il le faut. La réunion risquait d'être plutôt intéressante. Elle osait espérer que toute la famille serait là, ou du moins une grande partie.

Arrivée au domaine, elle demanda son chemin à un domestique qui le lui indiqua... plus ou moins précisément.
Après s'être perdue une bonne diz... une ou deux fois dans cette grande ou plutôt immense demeure, Lisbe trouva enfin les portes décrites par la servante. Massives, à tel point que la jeune femme se demanda si elle parviendrait à les ouvrir.
Etonnamment elle n'eut aucun mal à les repousser. Sûrement qu'elle s'était renforcée boucle d'or, à force de voyager..
Elle entra donc dans la salle, refermant soigneusement les portes derrière elle. Une longue table, entourée de tabourets. Des pichets remplis à ras bord. De quoi ? Elle s'approcha pour répondre à sa question. Un liquide rouge, parfumé. Du vin. Bonne ou mauvaise chose ? Les gens seraient plus détendus, mais à trop en abuser, les esprits risquaient de s'échauffer.
Elle haussa les épaules et s'installa en attendant les autres. Elle espérait que les membres de la famille ne seraient pas trop long à arriver, la patience ne faisant pas partie de ses qualités.

Elle ne fut pas déçue. Peu de temps après s'être installée, sa soeur fit son entrée. Lisbe soupira en voyant son air résigné, son regard triste.. Puis c'est Titoan qui fit irruption dans la salle. Il embrassa ses deux cousines.. Il serait plus juste de dire qu'il embrassa Lisberoya et agressa Ellya.
Puis se fut au tour de Riwenn, premier concerné par cette réunion qui les rejoignit.

Adishatz, oncle Riwenn...
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[ De grâce, ne mettons pas sous la gorge à Cupidon sa propre flèche ] *


Non.

La nonnette n'était pas d'accord.

Leurs arguments étaient compréhensibles mais pas acceptables à ses yeux. Reine devait être l'ultime. Pourquoi ne voulaient-ils pas l'accepter?
Peut-être que son propre refus était dû à ce qu'elle vivait elle-même avec son mariage arrangé. Ecoeurée par ce qu'ils proposaient, elle leur opposa une farouche opposition.

Le patriarche se doit d'avoir une femme à son bras, qu'ils disaient.
Les jeunes enfants se doivent d'avoir une mère, qu'ils rajoutaient.
Riwenn se doit de retrouver le sourire et l'art d'aimer, qu'ils concluaient.

Alors quoi? Une inconnue viendrait augmenter les rangs pour le prestige d'un nom? Inconnue qui ne remplacerait jamais la tante tant aimée. Femme qui n'offrirait ses charmes que pour le doux son des écus de son époux. Épouse qui subirait, à son tour, la malédiction des femmes portant un tel nom. Cela passait par la désorientation, la tristesse, la colère et s'achevait sur une mort certaine.



Mais quelques jours plus tard, elle était présente. La Candide qui ne croyait qu'au mariage d'amour, pur et sincère, allait une fois encore renier ses croyances et ses principes pour le bien de sa famille. Le coeur lourd, elle entra dans la pièce. Le clair regard enveloppa alors d'une vague d'amour tous les membres présents. Maternelle par nature, elle ne pouvait leur en vouloir.

Accoudée depuis plusieurs heures contre la fenêtre, elle se retourna quand débarqua enfin la victime de leur manigance. Son regard se voila de tristesse tandis qu'elle répondait, mine de rien.

Adishatz, mon oncle.


* Brassens
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Titoan avait passé toute la matinée à s'adonner à son jeu préféré: embêter les servantes. Il ne put jouir bien longtemps du plaisir de se cacher sous les jupons de ces dames et de les faire tourner en bourrique en changeant de place tout ce qui lui passait sous la main, puisque toute la famille était en train de prendre place dans la vaste salle de séjour. Il y était attendu lui aussi. Le jeune garçon s'y rendit donc et redevint le gentil banbin qu'il ne cessait presque jamais d'être. Titoan embrassa comme il se doit sa cousine Lisberoya, puis, apercevant Ellya accoudée à une fenêtre, il ne put résister à l'envie de sauter au cou de celle qui lui fit office de mère de substitution durant de longues années. Mais cela allait changer: Titoan avait bien l'intention de se trouver une véritable mère rapidement et ce serait lui qui la choisirait...

Eh oui, il la choisirait car à six ans à peine, le jeune garçon régnait déjà d'une main de fer sur la famille. Un sourire enjôleur à son père faisait frémir la maisonnée, ses yeux suppliants mettaient une tête à prix. En plus de cette influence redoutable, Titoan était le second fils de Riwenn soit la deuxième personne la plus importante de la progéniture du Duc puisque les femmes comptaient pour éléments négligeables.
Il avait choisi sa championne et se battrait bec et ongle pour qu'elle soit l'heureuse élue...


A l'entrée de son père, il mit en marche son numéro de séduction en courant l'enlacer de ses petits bras tout en lançant un joyeux:

- Adishatz papa duc.

Telle une furie, la jeune Fleur fut son entrée au domaine ! Aller savoir pourquoi, les gardes préféraient maintenant fuir en la voyant s’approcher que de lui demander de se présenter. Peut être des vieux souvenirs remontant à la surface…

Enfin bref, le passé appartient au passé ! Sourire naissant sur ses lèvres en y repensant, et la voilà arrivée au galop devant les portes du château. A peine le temps de sauter à terre pour ne pas faire une entrée encore plus remarquée qu’elle ne l’aurait espéré.

La jeune Rose lança un regard noir à son étalon encore trop grand pour elle, avant de lui conseiller : Pas le temps de te ramener aux écuries hein, mais tu ne t’éloignes pas trop ! Pas envie de passer la nuit à te retrouver !

Puis ses yeux se posèrent machinalement sur la grande épée qui se balançait le long de ses jambes. Je te la confie mais tu en prends soin ! Parce qu’Ellya, elle n’aime pas me voir avec cela !!

Et hop, la voilà déjà parcourant les longs couloirs qu’elle connaissait par cœur, à force de jouer à cache-cache avec les servantes. Avant d’arriver à destination, elle tappa le long de sa robe pour en retirer la poussière du voyage puis la plissa joliment avant de remonter sa longue chevelure fauve.

Satisfaite, elle pénétra à l’intérieur de la vaste salle de séjour sans même frapper ! Et voila tous les regards posés sur elle… Il y en a qu’elle connaissait, d’autres beaucoup moins, et enfin certains pas du tout. Mais qu’importe au final ! On l’avait prié de venir, et la voila… Après il ne faut pas lui en demander trop quand même.

Ben elles sont où, les prétendantes du patriarche ?

Et voilà tout le monde qui faisait une tête d'enterrement... Mais pourtant on lui avait dit que ca risquait d'être drole ! C'est pour s'amuser qu'elle était là, la fillette, pas pour pleurer !

Quand sa tante Ellya était venue la chercher, la fillette avait laissé échapper sa joie, et puisqu'elle l'emmenait avec elle, elle n'avait pas plus posé de question. Le simple bonheur de l'imaginer de nouveau près d'elle lui suffisait. Seulement, elle semblait contrariée. Arrivée dans la salle du rendez-vous familial dont elle ignorait encore l'existence, elle ne put retenir sa curiosité.

C'est quoi ça tata?

Pas de réponse, elle était réellement perdue dans ses pensées. Tandis que la nonette s'accoudait à la fenêtre, la blondinette patientait, difficilement mais sûrement. Elle observait sa cousine, celle qui l'avait amenée jusqu'ici, du coin de l'oeil. En son fort intérieur, elle espérait repartir chez l'oncle Watelse. Dans ce domaine, elle ne trouvait pas sa place. A Paris, ses autorisations de déplacements se limitaient à sa chambre et aux cuisines, mais ici elle n'était pas à l'aise. On ne cessait de lui dire qu'elle était une princesse, mais elle ne voulait pas être une femelle inutile comme le disait si souvent l'oncle. Elle voulait être un garçon comme son frère. Celui ci entra d'ailleurs. Elle se fit toute petite, il semblait déterminé, ça ne présageait rien de bon pour elle. Puis ce fut au tour de son père. Encore une fois, le garçonnet avait été plus rapide qu'elle. Alors elle ne bougea pas, regarda timidement tout ce monde.

Tata... pourquoi on est là?

Ben elles sont où, les prétendantes du patriarche ?

Coupée dans sa question, elle comprit soudain la raison de ce regroupement. Pour empêcher les larmes montantes de venir plus en avant, elle se répétait "les garçons ne pleurent pas". Elle leva les yeux sur son père, puis sur sa tante, et enfin sur son frère. Définitivement, la cigogne qui l'avait déposée s'était plantée d'endroit. Elle se mit à courir, passa devant son père sans pour autant lui dire bonjour. Direction sa cachette favorite: les cuisines.

Lou et moi, on était chez notre marraine, Victoria, quand on appris qu'il y allais avoir une reunion, qu'il soit impératif que l'on soit la. Marraine nous avais préparée à l'occasion. Comme d'habitude, moi avec la robe verte et mon foulard dans les cheveux, et Lou avec ses braies bleue et son chapeau bleu et noir. Mais je ne compris pas quelque chose. D'habitude, Marraine nous parle, nous fais rigoler quand elle nous habille, mais la, pas un mot.

Elle nous avais conduit alors, toujours sans un mot. Je regardais quelque fois Lou en haussant les sourcils, elle comprenait ce que je voulais lui dire: Je lui faisais comprendre que je ne comprenais pas, et Lou me répondais en haussant les épaules, me répondant en gros qu'elle ne savais pas non plus. Nous étions arrivée devant le Domaine, Vic s'accroupie devant nous et nous embrassa sur le front. Elle nous murmura par la suite qu'elle reviendras peut-etre nous rechercher, mais elle ne savais pas vers qu'elle heure. Un dernier sourire, puis elle se releva et partit. Je me retourna vers Lou, un peu inquiète.

Tu sais ques qui ce passe toi? Et pourquoi y'a une... HEY LOU!!

Je n'avais même pas finis ma phrase, que Lou était déjà prête à entrer, elle ne m'avais même pas attendus!

-MAIS ATTEND MOI LOU!!

Je me dépécha de la rejoindre, et nous rentrâmes dans le domaine. Après quelque minutes que nous tournions dans le domaine, nous avions reussie à trouver la salle où se passait la reunion. J'alla bisouiller Ellya et Lisb, tandis que Lou alla commencer à bisouiller Titoan et Liloia. A la fin de nos tournées de bisouille, la porte s'ouvrit. Tonton Riwenn venais d'entrée. Un sourire se fit voir sur mon visage, mais apparement, il n'y avais pas lieu de sourire.

Bonjour Tonton Riwenn

Je m'appretais à allais le bisouiller aussi, quand Lou me retenis en mettant sa main sur mon bras et le serrant un peu. Je la regarda alors, et elle me fit comprendre du regard que ce n'était pas trop le moment des calins et des bisous. Je ballada mon regard dans la piece. Personne n'avais apparement le coeur à sourire. Soudain, j'entendis quelqu'un parler de prétendantes du Patriarche. Ai ce que j'ai bien compris?!

Voyant Liloia partir comme une tornade sans dire bonjour à Tonton, je voulus allais la voir pour savoir ce qui lui prenais, mais Lou vit mon élan, et elle ressera sa main sur son bras. Grimaçant légerement parce qu'elle m'avais fait mal, je la regarda, et elle secoua légerement la tête en me regardant, me faisant comprendre que non, il ne fallais pas que j'y aille. Je posa enfin mon regard sur Ellya, attendant qu'elle explique clairement ce qui se passait.
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Lou ne comprenais pas trop pourquoi une tel reunion. Un décés? un remariage? Elle n'en savais rien. Victoria lui avais juste dit qu'il y avais reunion au domaine des Duranxies. A quel propos? Sa, elle n'en savais rien. Sa marraine n'avais rien dit de plus. Pendant le trajet pour aller au domaine, aucune paroles. Des échanges de regard se fit entre les jumelles, mais sans plus. Arrivée la bas, Vic les embrassa, et puis c'est tout, elle repartis.

Tu sais ques qui ce passe toi? Et pourquoi y'a une...

Lou pensa "Ah toi commences pas, c'est pas le moment!", puis elle avança vers la porte. Le cri de sa soeur la fit légerement sursauter, et elle se retourna dans sa direction.

-MAIS ATTEND MOI LOU!!

-Oui bah commence pas et dépéche toi, sinon je rentre sans toi et j'expliquerais à Ellya que tu m'enervais et que je t'es laissée dehors, elle me comprendras!

Son sourire sadique se fit voir, elle aimais bien embeter sa soeur. En même temps, Lou était la plus grand des deux,pas de beaucoup bien sur, mais c'était toujours quelques centimètres de plus. Elle se sentais alors plus forte. Son sourire se stoppa quand sa soeur l'avais rejoint, puis elles entrèrent. Quelques minutes plus tard, les jumelles trouvèrent la salle de reunion. Ely parta de son coté bisouiller, Lou du sien, en commençant par ses cousins, et en finissant par Ellya et Lisberoya. Elle vit ensuite la porte s'ouvrir, et son oncle apparaître. Lou regarda rapidement le visage d'Ellya et celui de Lisb, et ne vit pas de sourire, au contraire, des visages tristes, renfermés. Elle retourna son regard sur Ely et la stoppa dans son élan, elle croisa son regard et lui fit comprendre que non, pas maintenant. Son regard se posa ensuite furtivement sur Liloia qui partais. Elle ressera alors sa main sur le bras de sa soeur, la tirant doucement vers elle et lui murmurant discrétement qu'il fallais attendre.
Lou suivit alors le regard de sa soeur sur Ellya, le silence commençait à lui peser.

-Ellya... dit moi, ques qu'on fait ici au juste?
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Mathusin suivait de près Ellya de la Duranxie, comme cela lui avait été ordonné par son Maitre, le Grand Georges Léonard Watelse. Mathusin lui était loyal tant que ce dernier lui versait une somme conséquente et réglait ses notes salées laissées dans les bordels environnants.

Mathusin donc, suivait Ellya de la Duranxie depuis la Bourgogne. Pas une maraude sur le chemin qui ne sut lui ouvrir son lit l'espace d'une nuit. Mais pas la jeune Ellya! Non, non, ... Le valet grimaça. Pourtant, il aurait bien su dessiner un sourire de félicité et un regard plein de reconnaissance chez sa future Maitresse. Et qui était sa maitresse, ne devait pas l'être qu'à moitié. Cuisses ouvertes, et sans retenue. Mais cela, il ne le dirait pas à son Maitre Watelse.

Il commençait à prendre, tout comme son Maitre, en grippe la jeune donzelle, Sainte-Nitouche qui ne se voulait pas facile.

Il la suivait de près dans cette maison familiale. Espion de Watelse, qui se voulait tout savoir sur tout et surtout sur le titre auquel il voulait se lier à jamais. Un titre de noble. Un titre à la hauteur d'un Watelse.

C'est curieuse et inquiète que Crapaudine de la Duranxie vit s'approcher les tours de la maison familiale de son défunt époux.
Un lien toujours particulier la liait à cette famille malgré le temps qui passait, malgré les aléas de la vie, loin d'être tendre avec eux.
La clermontoise se rappelait du jour où son cher Jgo lui parla des la Duranxie, de sa famille dans laquelle par leur mariage elle entrerait. Elle se rappelait des membres qu'elle avait appris à connaître, à aimer, pour certains ... trop .... à pleurer.

Ellya, sa chère nièce, lui avait parler d'une réunion familiale, que sa présence serait souhaiter, et en bonne tantine elle avait fait préparer sa voiture. Les lieux maintes fois couverts entre le Bourbonnais-Auvergnat et cette demeure ne lui étaient plus pénible, les paysages qui défilaient devant ses yeux étaient comme autant de vieux amis à retrouver.

La voiture s'engagea dans la cour et Crapaudine sauta à bas, arrangea sa vêture et d'un bon pas se dirigea vers le salon, laissant à ses gens le soin de prendre ses bagages.

Le salon était déjà bien rempli, tous les visages n'étaient pas connus, les jeunes étaient là fort bien ! Elle salua à la ronde la petite troupe puis se tourna vers son beau frère.

-Bonjour, Riwenn, ravie de te revoir en pleine santé ! La couronne ducale te sied fort bien je dois dire.

Elle lui sourit mi-taquine mi-sérieuse. Puis se tourna vers les jeunes déjà installer.

-Y'a t'il une place confortable pour la vieille tante ?
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Il y a quelque jours , shuya recu une invitation a une reunion de famille
c'etait la premiere fois qu'il allait entré dans le domaine familliale .

Il arriva devant l'immense demeure s'arreta quelque seconde pour contempler , et se presenta aux gardes qui le laisserent passé sans encombre.

Il entra dans le batiment principale , et au bout d'une bonne heure qui ressemblai a une marche d'orientation plus qu'as une arrivée pour une reunion il trouva l'entré de la salle ou avait lieu le rassemblement famiiliale .

Shuya prit une grande inspiration et entra timidement dans la grande salle de reception . Il y avait deja beaucoup de monde , Il alla vers son cousin et le salua .

" Bonjour cher Cousin , ca fait plaisir de te voir . "

Puis il salua tout les autre memebre de la famille present , et se refugia timidement en se faisant le plus petit possible au coté de sa niece Lisberoya

" Coucou ma Niece , tu as vu j'ai repondu present au rendez vous , malgré ma grande timidité !"

Toutes ces empoignades chaleureuses le dégoutaient au possible. Mathusin était indépendant, des personnes autant que des sentiments. Si Watelse ne l'avait pas si bien payé, il serait déjà sorti de la salle tant ces expressions de tendresses lui donnaient de l'urticaire. Seul regarder le déhanchement lascif de certaines femmes l'aidaient à penser à autre chose. Oui, un beau va et vient qui lui donnaient des envie d'accouplement bestial. La Damoiselle Ellya en rougirait jusqu'aux oreilles ... en envieuse, demanderait alors de ses services.

Sur quel postérieur va t'il bien pouvoir laisser trainer sa main en premier? Il regarda bien autour de lui et guetta sa proie...

Damiàn sourit en voyant le domaine se dessiner devant lui au fur et à mesure qu'il avancé. Le jeune homme avait fait route depuis Montbrisson où il séjournait actuellement. Le voyage c'était bien passé mais l'inconfort de sa monture commencé à fatiguer le jeune homme, de plus il était impatient de revoir sa famille.

Arrivé devant le domaine, le jeune homme sauta sa monture. Il interpella le garde.

La réunion a commencé ?
Non messire, mais vous serez pas le premier arrivé

Le garde le regarda avec un grand sourire. Damiàn lui laissa sa monture et se dirigea vers l'entrée du domaine. Il couru dans les couloirs jusque dans la salle où tout le monde devait déjà être arrivé. Une fois devant la porte, le jeune homme donna un petit coup sur ses vêtements pour chasser la poussière et réajuster le tout, puis il poussa la porte...En effet il était pas le premier. Il sourit aux personnes qui se tournaient vers lui, le jeune homme fit des signes de tête, à droite, à gauche saluant tout le monde même ceux qu'il ne connaissait pas.
Damian s'avança vers son père, avec fierté.

Adishatz, Père.

Il lui sourit et s'installa avec le reste de la famille.

[ L'histoire du mollusque et de la bouée ]


On raconte qu'un jour, un mollusque naquit près d'une bouée, en pleine mer. Cette dernière devint son repère, tant dans l'orientation que pour s'y nicher. Le mollusque, qui était d'ailleurs un bulot, y resta de longs mois, rassuré. Mais lui vint un jour l'envie de s'éloigner. Alors il s'éloigna quelque peu de la bouée avant d'y revenir. Sa confiance tenait à un simple fait: la bouée ne bougerait pas et l'attendrait toujours au même endroit. Chaque jour, il s'éloignait davantage, rassuré par cette évidence qu'il ne se retrouverait jamais seul en fin de journée. Mais un jour, alors qu'il se trouvait à plusieurs brassées de son repère, une tempête s'éleva et la bouée se retrouva emportée par les vagues... Le bulot? Jamais habitué à la solitude nocturne, jamais habitué à l'abandon, tourna en rond de longs jours dans l'espoir de retrouver sa bouée. Il n'y parvint pas et se laissa mourir. De peur. De tristesse. De beaucoup de choses.


Pourquoi cette histoire? Parce qu'Ellya, sur l'heure, se sentit comme la bouée. Non pas à cause des embrassades et autres gestes de tendresse. Non, cela la ravissait, l'attendrissait. Mais c'était cette avalanche de questions des enfants qui la fit se sentir ainsi. Les pourquoi, les quoi, les regards emplis d'interrogations. Elle aurait aimé les rassurer, les garder près d'elle... mais n'avaient-ils pas réalisé qu'elle chavirait d'ores et déjà? Qu'elle n'était qu'un bulot parmi eux mais dont la propre bouée avait déjà coulé dans les sombres eaux?

Je vais chercher quelque collation. Commencez sans moi.

Sachant très bien qu'ils ne le feraient pas, elle se dirigea vers les cuisines. Excuse dont l'unique but était de ramener Lilo parmi eux. Elle ne put empêcher Mathusin de la suivre, à son plus grand désespoir. Quelques pas plus loin, quelques salles plus tard, elle retrouva sa nièce, sous l'immense table qui siégeait dans les cuisines.

Viens, ma bécaroïlle.

Elle avait décidé d'user de ce surnom lorsque Lilo avait vécu entre elle et l'Infâme. Une marque d'affection parmi tant d'autres, en somme.

Même si ce qui va se passer ne te plaira pas, il est important que tu y sois.

Un regard convaincant et quelques mots persuasifs plus tard, elle revenait dans le salon où avait lieu la réunion, la nièce dans les bras, le valet derrière elle. Pas de collation. Puis d'un geste ferme, décidée à en finir au plus vite, elle invita chacun à s'attabler. Il était grand temps de commencer.

Mon oncle. Certains ont quelque proposition à te faire.

Pas de "tonton chéri" ni de sourire candide. Elle tenait bien à lui faire entendre dès le départ qu'elle était contre.
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