Ryokai
*Tu crois vraiment que tu devrais trainer avec ce genre de gars ?*
Ptet bien, ouais. En tous cas, ils semblaient avoir les clés à certains problèmes. Après de longues semaines de silence depuis quil les avait rencontrés au détour dun voyage, Ryokai sétait longuement demandé sil pouvait être utile pour eux. Sil était sage daller les trouver dans leur auberge, leur quartier général. Lauberge Reptilienne. Un beau nom, quoi quon en dise, même si les lézards qui sy terraient étaient sûrement beaucoup moins beau, que ce soit du point de vue physique comme du point de vue de lopinion public. Ils étaient parias, et ils semblaient bien le vivre.
Alors, quand sa décision fut prise, Ryokai se décida à se rendre sur place. Il devait leur parler, ne serait-ce que pour savoir sils étaient idiots ou non. Sil était possible de négocier avec ces types-là. Mains dans le dos, marchant en regardant de droite à gauche, il arriva bien vite à lauberge. Alors, il scruta tout autour de lui et attendit que la rue soit vide pour y entrer.
Il ferma la porte, et quelques visages se tournèrent vers lui. Yavait de lambiance, cest sûr.
Que dire ? Que faire ? Se présenter, ou commencer une espèce de tirade guerrière pour tenter de les impressionner un peu ? Il navait pas envisagé le fait quils soient si nombreux, ni quils soient visiblement en train de « samuser ». Quelques-uns picolaient, un gamin semblait jouer avec une espèce de lance-pierre chargé de munitions étranges, un vieux radotait. Comme personne ne disait rien, sûrement curieux de revoir cet homme quils avaient détroussé quelques semaines auparavant, Ryokai se lança le premier en croisant les bras, sadossant au mur le plus proche.
« Jme suis longtemps demandé si je devais ou pas venir vous voir, les Lézards. Comme vous lvoyez,jsuis là »
Laissant le silence se faire, Ryokai se tut quelques instants pour ensuite reprendre :
« Jai à vous parler Moi et les miens, on a besoin dun bateau. Pour ça, il nous faut de largent. Beaucoup dargent. »
Adressant un regard à tous ceux qui se trouvaient sur place, Ryokai espérait quils se souviendraient du fait quil avait avec lui beaucoup de personnes, et quils souhaitaient tous pouvoir faire de largent. Très vite, et très facilement. A ce problème, les Lézards étaient la solution.
« Et croyez pas que jme fous dvos gueules Jsuis pas du genre « agent infiltré », moi. D'ailleurs. Sur les routes, vous avez dû voir qu'on faisait l'même boulot. »
Espérant qu'ils s'intéresseraient un peu à son cas, et qu'il n'avait pas été trop vite en besogne, Ryokai gardait les bras croisés, le dos très droit comme pour tenter de se donner une allure digne. Digne, alors même qu'il avait peut-être trainer avec les parias d'Oda. Ceux-là même qui bossaient pour eux. Rien de plus, rien de moins.
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Ptet bien, ouais. En tous cas, ils semblaient avoir les clés à certains problèmes. Après de longues semaines de silence depuis quil les avait rencontrés au détour dun voyage, Ryokai sétait longuement demandé sil pouvait être utile pour eux. Sil était sage daller les trouver dans leur auberge, leur quartier général. Lauberge Reptilienne. Un beau nom, quoi quon en dise, même si les lézards qui sy terraient étaient sûrement beaucoup moins beau, que ce soit du point de vue physique comme du point de vue de lopinion public. Ils étaient parias, et ils semblaient bien le vivre.
Alors, quand sa décision fut prise, Ryokai se décida à se rendre sur place. Il devait leur parler, ne serait-ce que pour savoir sils étaient idiots ou non. Sil était possible de négocier avec ces types-là. Mains dans le dos, marchant en regardant de droite à gauche, il arriva bien vite à lauberge. Alors, il scruta tout autour de lui et attendit que la rue soit vide pour y entrer.
Il ferma la porte, et quelques visages se tournèrent vers lui. Yavait de lambiance, cest sûr.
Que dire ? Que faire ? Se présenter, ou commencer une espèce de tirade guerrière pour tenter de les impressionner un peu ? Il navait pas envisagé le fait quils soient si nombreux, ni quils soient visiblement en train de « samuser ». Quelques-uns picolaient, un gamin semblait jouer avec une espèce de lance-pierre chargé de munitions étranges, un vieux radotait. Comme personne ne disait rien, sûrement curieux de revoir cet homme quils avaient détroussé quelques semaines auparavant, Ryokai se lança le premier en croisant les bras, sadossant au mur le plus proche.
« Jme suis longtemps demandé si je devais ou pas venir vous voir, les Lézards. Comme vous lvoyez,jsuis là »
Laissant le silence se faire, Ryokai se tut quelques instants pour ensuite reprendre :
« Jai à vous parler Moi et les miens, on a besoin dun bateau. Pour ça, il nous faut de largent. Beaucoup dargent. »
Adressant un regard à tous ceux qui se trouvaient sur place, Ryokai espérait quils se souviendraient du fait quil avait avec lui beaucoup de personnes, et quils souhaitaient tous pouvoir faire de largent. Très vite, et très facilement. A ce problème, les Lézards étaient la solution.
« Et croyez pas que jme fous dvos gueules Jsuis pas du genre « agent infiltré », moi. D'ailleurs. Sur les routes, vous avez dû voir qu'on faisait l'même boulot. »
Espérant qu'ils s'intéresseraient un peu à son cas, et qu'il n'avait pas été trop vite en besogne, Ryokai gardait les bras croisés, le dos très droit comme pour tenter de se donner une allure digne. Digne, alors même qu'il avait peut-être trainer avec les parias d'Oda. Ceux-là même qui bossaient pour eux. Rien de plus, rien de moins.
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