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RP : L’Auberge Reptilienne

Rakloura
soupir, sourire.. Médite
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Rakloura
Akane se tourna vers la fille qui entrait et s'inclina respectueusement ..
Les femmes attirées par l'odeur d'Akire étaient nombreuses et peu pouvaient se vanter de l'avoir soutiré à Nee..
Elle se demanda a la réfléxion du Ryo.. chose, si il n'était pas un peu plus bleu que dans le fin fond de sa réfléxion, qui se révèlait être bien pompeuse tout à coup..
Elle secoua sa tête en signe d'ennervement elle n'aimait ni les courbettes,
ni les formalités en tirage de châpeau..
Quoi que parfois elle aimait s'en amuser, pinçant des lêvres histoire de jeter au loin la voix rauque qui la perturbait
et qu'elle trouvait soudain un peu trop dangereuse à son goût, faiblir n'était dans son lot en ce moment, il fallait trouver refuge vers âme qui la repousserait..
La sécurité...
Se demandant toutefois, ce qu'il pensait réellement des gens comme eux les raclures..
C'est qu'il est vrai la plupart étaient dangereux mais tout de même ..
Savaient se tenir devant les kimonos propres..
Elle laissa l'homme faire son paon devant la belle qui aux aguets hélait Akire, pour aller se réfugier près du vieux et telle une enfant,
quoi qu'elle émit un sourire du haut de ses 18 ans et demi, elle avait mentie avec grâce à Ryo sur son âge,
aimant se faire plus grande, histoire de ne pas se faire envoyée bouler,
elle vint se mettre contre le vieux, besoin de temps en temps de tendresse mais pas trop, et près de lui, le pas trop était vivement stoppé soit par un grognement ou un coup de canne,
ce qui sufisait amplement à Akane..
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Akire
... et hop, v'là qu'il s'effondre, le Rustre. Le visage rougi par l'alcool, les traits tirés par une grotesque euphorie, tout mouvements alentours se faisant plus flous à ses yeux. Il commençait à retrouver son état le plus habituel. Au son d'une voix féminine qu'il ne reconnut pas dans l'immédiat, il haussa les sourcils et se redressa quelque peu.

Le type s'était approché d'Amaterasu, un certain malaise le trahissant aussitôt. Certains sourires apparurent, chaque pensée soudain matérialisée par la voix empâtée de l'ivrogne Lézard qui s'exclama :

"
Pas si impassible que ça, en fin d'compte ! Hé, l'gros dur ! Pousse-toi un peu, que j'puisse lorgner la beauté qui... Tiens, 'Terasu ! "

Il eut un rire, pas curieux le moins du monde par sa venue ici. Juste un peu surpris. Choisissait bien son moment, la belle, pour lui rendre ses provocations... Le regard noir et l'expression glacée arrachèrent au brigand un éclat d'amusement.

"
Un type comme moi, et tu l'sais, l'a pas b'soin d'... "

Quelques soubresauts lui secouant le corps, il vida ses tripes en divers jets malodorants. Se faisait plaisir, le rustaud. Ses éructations cessèrent bientôt, un frisson lui parcourant la nuque. Il releva la trogne, et s'autorisa un autre sourire emprunt de cette fierté bien spécifique aux poivrots que l'on croise parfois...

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Le Rustre, fière raclure.
Amaterasu
Ama rendit son salut à la jeune femme en s'inclinant également légèrement. Elle en profita pour laissait son regard faire le tour des lieux. Elle regardait toujours tout le monde dans les yeux, de son regard froid et impassible. C'était sa manière à elle de dire bonjour.

Son tour d'horizon fût perturbé par la venue de Ryokai qui se plantant devant elle venait la saluer à sa façon.


« Konnichi wa Amaterasu ! Quel bon vent t’amène ? »

Elle pu lire dans ses yeux une question qu'il ne pouvait manifestement prononcer autrement qu'ainsi.
Elle était aussi à l'aise ici que dans un espace public mondain. Il semblait bien plus en danger qu'elle, mais son attitude chevaleresque l'amusait.

Honorable femme de jour, abominable belle de nuit, l'éclat glacial de ses yeux n'avaient d'égal que celui de la lame de son kaiken qui ne quittait jamais la manche de son kimono de soie.

Un infime étirement sur le coin de ses lèvres lorsqu'elle avise le rustre étalé pitoyable.


Konnichiwaa Ryokai, je passais juste voir...un ami...

Elle écoute le géant déblatérer des mots sans queue ni tête, parole de poivrot. Elle s'amuse à le voir ainsi et se décale un peu pour mieux l'observer. Elle se régale intérieurement de la scène qu'il lui propose quand incapable de finir sa phrase il infeste l'auberge du contenu de ses entrailles.

...j'aime le voir ramper avec le sourire.

Son regard s'adoucit, sensation de plénitude quand le silence s'installe.

Rabaissant son capuchon, elle traverse l'auberge et marche jusqu'à lui, évitant soigneusement les tâches glaireuses ici et là. Elle passe une main dans l'humidité des cheveux de jais masculin et la ramène pour caresser lentement sa joue du bout du doigt.
Elle prit une voix douce presque sensuelle.


Tu m'offres un verre ?

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Ryokai
Amaterasu a écrit:
Konnichiwaa Ryokai, je passais juste voir...un ami...


La démarche assurée d'Amaterasu laissa quelques instants Ryokai perplexe. Tout d'abord, il pensa tout simplement qu'elle était des leurs, fait qu'il préféra réfuter aussitôt tant le respect pour la Dame -qu'il ne connaissait malgré tout que peu, était grand. C'était une femme de valeur, après tout, rien à voir avec toutes ces raclures qui trainaient dans cette auberge. Enfin... Si elle en faisait partie, elle était sans aucun doute l'atout "dignité" du groupe... !

Sans chercher à insister plus longtemps sur la raison de sa présence et les quelques dangers qu'elle pouvait courir, dans la mesure où elle semblait en être conscience, Ryokai n'insista pas plus et alla au comptoir retrouver ceux avec qui il avait déjà conversé tout à l'heure, dont la jeune aveugle, silencieuse.

Assis sur un tabouret, bras croisés, il fut légèrement surpris de voir l'attitude qu'Amaterasu pouvait avoir vis à vis de l'ivrogne baignant presque dans son vomi. Sans aucun doute, cela était sûrement ce qu'il méritait, mais bon... Venant d'une femme, c'était toujours un peu surprenant, quoi que très amusant.

Après quelques minutes passées à regarder cela, Ryokai se retourna pour faire face au comptoir sans même regarder ceux qui s'y trouvaient et se gratta la joue. Comme d'habitude, il se grattait la joue. En toutes circonstances. C'était le moment de boire, rien de plus, rien de moins. Mais pas au point de trainer dans son vomi, ah ça non !

En silence, il but une gorgée du saké qu'on lui avait servi.

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Kuan
Pendant ce temps là, le garnement préparait sa nouvelle farce. Occupés à discuter, personne n'avait l'oeil sur lui, et il avait donc les mains libres.

Kuan partit d'abord chercher un seau vide, qu'il remplit à l'abreuvoir du coin, renversant au passage pas mal de flotte sur son chemin. Il posa sa charge dans la réserve et loucha vers les tonneaux de saké. Les cibles. Les raclures ne buvant que ça, il était facile de les atteindre de cette manière.

Dans son seau d'eau, son urine vint s'y mélanger, puis quelques douces et belles crottes de nez. Ajouté à ça de l'herbe parfumé de vomi (il était très facile d'en trouver à l'extérieur), et quelques bons crachats, voilà qui vous donne le saké parfait !
Kuan, avec un couteau déniché de sous le comptoir, perça un tonneau en bas, de sorte que le saké commencé à s'écouler doucement. Puis il versa sa mixture par le haut, et mélangea le tout avec un large baton récupéré un peu plus tôt.

Le problème c'est qu'il ne voyait pas le haut du tonneau. Il se hissa en une manoeuvre périlleuse sur les tonneaux voisins, pour voir sa tambouille. Périlleuse, car le mioche finit par basculer dans sa mixture, la tête la première. Une oreille avertie aurait entendue un "plouf!" bien singulier suivi de quelques marmonnements dépités. Le jeune réussit à se sortir de là, laissant un peu de terre et de sang séché derrière lui.

Un grand sourire illumina alors son visage et il courut dans la pièce principale pour faire sa pièce de théatre :


Y'a un tonneau de saké qui fuit !
Faut l'boire tout vite, sinon on va tout gaspiller !


Il tira sur la manche de son oncle. C'était vraiment dur de prendre l'air affolé, mais il comptait sur leur ivresse déjà avancée pour ne se rendre compte de rien. Malin c'gosse.

'Kire, viteeeeuuu !
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--Masao


Quoi ?? Un tonneau qui fuit ??

Le vieux taulier lança un regard accusateur vers son fils, c’est qu’ça coutait la peau des fesses un tonneau de saké, et s’élança vers la réserve pour constater de lui-même l’étendue des dégâts …
--Akimoto


Akimoto lui emboita aussitôt le pas.

Bon d’accord, l’alcool avait commencé à lui embrumer le cerveau mais quand même, il avait disposé lui-même, et avec soin, les tonneaux dans la réserve, et tous semblaient parfaitement étanches et puis, qu’est ce que ce sale gosse avait été fabriquer tout seul la bas ?

Il n’en savait rien. Une chose était sûr, en arrivant sur place, il n’avait d’autre choix que de l’admettre … le tonneau fuyait … et pas qu’un peu …

Son regard parcouru la pièce à la recherche d’un quelconque objet capable d’arranger le problème …
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