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[RP] La plage

Maegorn55
La jeune femme revint. Elle allait s'en aller quelques jours.
Mae sourit et salue la Mer d'un regard. Le vent dans le dos, elle quitte la plage. Le sourire aux lèvres.
Meval
Cela faisait quelques temps déjà qu'ils étaient de retour à La Rochelle. Chacun avait déposé son baluchon dans sa propriété et s'affairait dans ses champs ou son échoppe.

Tous, sauf Meval.

Elle n'avait point trouvé de lopin de terre dont elle aurait pu se rendre acheteuse. Et pour ce qui était d'ouvrir une échoppe, elle ne savait quel métier choisir.

La Rochelle semblait ne manquer de rien.

Elle continue donc à dormir dans sa chariote dont elle commence à connaitre les moindres recoins. Les nuits se font fraiches, aussi a t elle installé quelques peaux dans lesquelles elle trouve un peu de chaleur et de confort.

Depuis leur retour, elle se lève tôt, chaque matin, pour aller faire le tour des propriétaires terriens, à la recherche d'un quelconque emploi. Elle trouve toujours une âme charitable pour lui fournir du travail. Le temps est encore clément pour la saison, ainsi, en labourant, semant, récoltant, elle profite des rayons du soleil et des derniers jours encore agréables.

Tant bien que mal, son ventre rebondi entravant ses mouvements, elle essaye de terminer sa tâche le plus rapidement possible pour aller marcher un peu sur le sable fin de la plage.

Ce jour, le soleil est encore haut dans le ciel lorsqu'elle prend le chemin de son lieu préféré. Mais le coeur n'est pas à l'allégresse, ou moins que d'habitude, et c'est d'un pas trainant qu'elle se dirige vers l'océan. Une main posée sur son ventre, comme pour le soutenir, elle avance lentement.

Ces derniers jours, les douleurs se font plus présentes, plus fortes, surement à cause du dur travail qu'elle doit abattre, jour après jour, pour pouvoir acheter de quoi se nourrir.

Elle s'assoit, à l'écart des quelques personnes qui déambulent devant elle.

Les yeux plongés dans l'immensité de l'océan, le regardant sans le voir, elle laisse ses pensées divaguer, comme bon leur semble. C'est à peine si elle voit les rayons du soleil semblant frôler, effleurer la surface de l'eau, s'amusant avec les vagues formées par la marée descendante qui se retire lentement, laissant juste la trace de son passage sur le sable encore humide par ses caresses.

Ses amis ne l'oublient pas. Elle a reçu une missive de Dark, qui s'est enfin décidé à s'établir, dans le Limousin, Ahl a pris le bateau, elle qui ne voulait pas tanguer au gré de l'eau, Gypsi, elle l'a laissé, alors qu'elle s'apprêtait à mettre au monde son enfant - ou plutôt ses, au vu de la bosse immense que dessinait son ventre - Mircha a quitté le Rouergue, Karine repris les chemins...

Ce matin, frissonnant aux premières heures du jour, elle a rassemblé quelques unes de ses affaires, le peu qu'elle possède.

La nuit commence à l'envelopper, péniblement, elle se relève, reste là quelques instants, à observer l'océan plein de vie.
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Malone
Promenade du petit matin.
Après la ville, la plage.
Au soleil levant, la plage est immense. Tout comme l'océan.

Les cheveux agités par le vent, une jeune femme marche, fouillant chaque recoin de son regard d'émeraude, héritage de sa mère.
L'ami qu'elle attend doit pourtant bien être quelque part. Alors pour couvrir le vent, elle crie.


Hymm ?! Hymmeeeeneeete ?!
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Hymmenete
Il était arrivé pendant la nuit. L'air ici n'était pas le même qu'ailleurs, et après la moiteur glaciale des marais, le sel et l'iode emplissaient ses narines.

Son âne lui avait échappé. Il était parti vaquer à ses occupations asinesques, laissant son maître seul sur la plage.

Assis dans le sable, Hymmenete avait contemplé l'océan pendant un temps qu'il n'avait pas cherché à estimer. Sans chercher à comprendre, à calculer, à souhaiter, comme il regardait les étoiles juste pour la beauté de l'instant.

Et puis, au dessus du ressac incessant et des soupirs du vent, il crut entendre son nom appelé. Il se releva, et tourna les yeux, cherchant la direction du bruit qui tourbillonnait dans le vent. Et puis, tranchant dans le sable, une silhouette à l'échevelure blonde regardant de l'autre côté de sa position. Il souleva son chapeau rouge, et l'agita en l'air en appelant à son tour :


" Maloooone ! Maaaalooooone ! "
Genievre_derosebourg
Genièvre s'avança seule sur la place, la gaieté dans le coeur, elle enleva ses chausses, pour sentir le sable froid à ses pieds.
Elle marcha, laissant derrière elle les marques de ses pas.

Elle marcha jusqu'à l'eau, risquant de mouiller ses braies.
Elle regarda sa main gauche, à son annulaire, il y avait son anneau de pureté, la promesse éternelle d'une chasteté avant le mariage.

Elle posa ses affaires non loin, sentit une brise marine sur son visage.
Elle huma l'air, légèrement salé.


Brr!

L'eau était froide mais en s'habituant, elle serait très agréable.

Elle se tenait, face au soleil couchant, ses rayons accentuant ses courbes fines, douces, et gracieuses, donnant à ses cheveux bruns bouclés un couleur flamboyante.
Elle attendit, face à ce soleil magnifique, la venue de quelqu'un.

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Alea Jacta Est... Un bonbon au citron?
Fyndecano


Fyn avait répondu à l'invitation de Genièvre qui s'était aimablement proposée de lui faire découvrir la ville.

Elle lui avait parlé d'un phare près duquel elle habitait et où il pourrait la rejoindre afin de commencer la visite.

C'est calmement, le cœur léger....enfin presque, qu' il avançait en direction de l'imposant édifice, longeant l'écume,scrutant au loin, plissant les yeux, ébloui par le soleil, tout en prenant soin de ne pas mouiller ses chausses dans les vaguelettes qui venaient mourir sur la plage.

Elles devaient être froides en cette saison.

Il réprima un frisson, puis son visage, toujours voilé d'une ombre de tristesse, s'éclaira dans un sourire en voyant la jeune femme qui pataugeait non loin de la rive.

Pataugeait....? Brrr
Il se sentit glacé rien qu'en la regardant faire.

Néanmoins, il s'approcha du bord de l'eau et la salua d'un signe de tête


Noz vat Genièvre...je ne vous demanderai pas comment vous allez... contrairement à ce que j'aurai pu penser vous n'avait pas...frigorifiée?


Il accompagna ses mots d'un nouveau sourire


Cornelia


Cornélia n'était pas venue à la plage depuis un bon moment…
Elle observait tranquillement le soleil se couchant lentement sur l'horizon, ombre seule et droite balayée par le vent d'automne.

Les mouettes virevoletaient, semblant s'amuser dans les bourrasques marines, leur arrachant des cris qui ressemblaient à des rires moqueurs.
Elle aimait cet air doux et sain avec cet odeur si particulière, salée, propre aux villes portuaires. C'était pour elle un instant de simple apaisement…
Elle aurait aimé qu'Ani soit là, à ses côtés pour partager ce moment où elle se sentait revivre bercée par les vents marins…

Elle se sentait dans son élément à cet instant… et la vue de la mer qui se gonflait sous la menace du vent ne la rassurait guère en se rappelant
la promesse qu'elle avait faite de prendre le bateau, au moins une fois pour essayer.
Elle soupira en espérant qu'elle n'ait pas de terrible choix à faire plus tard…

Elle aimait les observer et comme ces oiseaux semblaient libres et heureux à jouer avec les affres du vent, se dit-elle…
Elle vit une des mouettes plonger du ciel vers l'eau comme si elle ne risquait rien et rasant les vagues de son bec,
redressa aussitôt après son vol pour remonter bredouille.
Cornélia sourit en la voyant faire, apparemment pleine d'insouciance…

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Genievre_derosebourg
Genievre se retourna, sa jupe balayant l'eau tout le long du geste. Elle sourit, lui dit bonsoir.
Elle réfléchit un instant, sortit ses pieds de l'eau.


Elle n'est pas encore si froide pour la saison.
Mais, je commence à avoir froid, allons-y!


Elle remit ses bas, ses chausses et commença à marcher, Fyn ne tarda pas à la rattraper.

J'aime bien venir ici lors du coucher de soleil, mais ce que je préfère, c'est prendre une couverture, me coucher dessus et regarder le soleil se lever, c'est poétique, magnifique, et...romantique.
Je le fais souvent.

Si on veux me trouver le matin, je suis presque toujours sur la plage.
C'est si...agréable de sentir les premiers rayons du soleil réchauffer son visage, ce le sera encore plus cet hiver, lorsque percant le froid de la nuit, le soleil apparaîtra, majestueux.


Elle se tut un instant, continuant de marcher, le soleil miroitait, faisant apparaître les reflets blonds dans ses cheveux, des lèvres douces et roses, des yeux de braise plus brillants qu'en pleine journée.
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Alea Jacta Est... Un bonbon au citron?
Loreleii
Depuis qu''elle était arrivée à la Rochelle, Loreleii venait régulièrement se promener sur la plage quand le temps le permettait.. Elle aimait marcher au bord de l'eau, jouant avec le ressac, s'amusant comme une enfant des vagues s'échouant sur la grève.

D'autres fois, elle se rendait à la tour de la Chaîne sur le port, vidant son esprit des préoccupations qui l'encombraient..

Mais ce jour là, quand elle prit la direction de la grève, elle n'était pas tout à fait dans le même état d'esprit.. Certes, elle goutâit le plaisir du vent dans ses cheveux en suivant le vol piqué d'un goeland en quête de nourriture, mais ses pensées étaient ailleurs..

IL était revenu! le voyageur, dont elle avait fait connaissance quelques semaines plus tôt était là, à la Rochelle..

Si Loreleii ne savait rien de l'amour, elle ne pouvait ignorer le trouble qui s'était emparé d'elle au fil de leur conversation en taverne.. Sa haute stature , son regard posé sur elle ..

Elle lui avait dit qu'elle viendrait à la plage.. Il lui avait répondu qu'il l'y rejoindrait. Fallait-il le croire, ou n'étaient-ce là que des propos polis? Sans vouloir donner libre cours à ses sentiments naissants, il lui fallait toutefois reconnaître qu'elle l'espérait..

Elle se retourna, guettant la silhouette espérée.. Rien..

Bah, tu auras mal interprété ce qui n'était que propos courtois, ma fille!, se dit-elle à elle-même..

Pourtant, elle continuait à vouloir y croire.. Pourquoi, comment, quel était donc cet émoi qu'elle n'avait encore jamais éprouvé?

Elle se remit en marche, sans destination précise.. sentant confusément que ce jour était différent des autres..
Fyndecano


Fyn commençait à connaitre cette langue de plage qui partait du village pour finir au phare de La Rochelle, fierté locale non usurpée.

" Commencer à connaitre " était peut être un peu exagéré, car ce n’était en tout et pour tout que la deuxième fois qu’il longeait ce bord de mer.

La première c’était pour répondre à l’invitation d’une serviable "rochelaise", qui s’était proposée de lui faire découvrir la ville.

Il avait, du reste, passé un agréable moment en sa compagnie.

Puis étant rentré sur Saintes, il ne l’avait plus revue, mais lui savait gré de sa gentillesse.

Pour la deuxième fois, les choses étaient sensiblement différentes.

C’était lui qui s’était proposé de rejoindre damoiselle Loreleii dans sa promenade quotidienne.

Et il avait été enchanté, d’apercevoir une lueur de joie dans ses yeux quand elle avait accepté sa proposition de lui tenir compagnie.

Un léger émoi c’était emparé de lui sans qu’il n’en comprenne pas vraiment le sens.

Veuf inconsolable, il côtoyait nonobstant des jeunes femmes, dont la présence lui faisait oublier un peu son chagrin.

Mais c’était tout.

Alors que là…?

Il s’interrompit dans ses réflexions, voyant un point qui grossissait, prenant forme, passant d’une vague silhouette éthérée, à une consistance concrète jusqu’à devenir la jeune femme qu’il désirait rejoindre.

Plus il avança, mieux il put distinguer la frêle jeune fille qui s’approchait .

Elle fut bientôt là, lui souriant, grelottant dans les embruns qui l’enveloppaient.


Demat Loreleii, je suis vraiment heureux d’être enfin arrivé auprès de vous.

Je n’arrivais pas à joindre Valmyre qui devait garder Maeva et Earandil

Vu le temps aujourd’hui, j’ai jugé préférable de ne pas les emmener avec moi, de peur qu’ils n’attrapent pas mal.


Tout en parlant, il défit sa cape et en ceint les épaules de la jeune fille, puis pris d’un courage qu’il était loin d’éprouver, il lui enserra la taille ,l’entrainant dans cette promenade désormais commune.

Lulu007
Lulu arrivait a peine de Honfleur qu'il s'assit dans le sable doré de La Rochelle

Ahlala ! Sa va me faire drôle de quittez mon "pays" ... Enfin j'ai une femme et une fille maintenant ...

Lulu contemplait le coucher de soleil puis soupira... Il s'allongea puis s'endormit peu a peu épuise de son voyage...
Sglurp
Ça faisait quoi? Six mois? Sept? Oui! Au moins sept mois qu'ils voyageaient, qu'ils n'avaient cessé d'aller de villes en villes, longeant fleuves et rivières, franchissant les plus hauts sommets alpestres et pyrénéens. Ils avaient trainé leurs guêtres en Catalogne, Aragon et Castille. Sept mois d'aventures, de folies, de crises, de calme, de prison, de fête...

On leur avait souvent demandé quel était leur but. Ils avaient répondu battre l'ennui.
On leur avait souvent demandé quelle était leur destination. Ils avaient répondu La Rochelle.

La Rochelle traversée au printemps dernier. La Rochelle qui leur avait donné un souvenir commun qui avait achevé de sceller leur pacte.

Ils y étaient arrivés, enfin, ce matin de décembre sur lequel l'hiver avait bien empiété.

Le turbulent Blondinet marchait seul sur la plage, un large sourire étirait ses lèvres. Il se sentait chez lui. Vraiment. Il avait ressenti quelque chose de similaire la première fois qu'il avait posé son maigre balluchon à Thiers en Auvergne. Mais en nettement moins fort et précis... Là, il savait ce qu'il voulait! Des projets, il en avait tant qu'ils s'échappaient de chaque pore de sa peau si bien que malgré le froid, il avait l'impression de transpirer.

Il s'assit un moment, regardant les vagues se fracasser sur la plage. Il imagina une affiche... Oui! Une affiche!!! Il allait commencer comme cela!
Flidrissela
Flidrissela était sur la plage, on ne pouvait pas rater cette immense plage.
Il faisait froid mais le ciel était d'un bleu éclatant et l'océan était encore plus bleu.

Elle en avait du des mers mais pas l'Océan. La bise lui fouetta le visage mais elle n'en avait cure. elle regardait cette immense étendue d'eau et la joie, le bienêtre qu'elle ressentait était là, chaque fois renouvelé. Elle adorait la mer.

Elle pensait à ses amis qui voguaient vers l'Espagne, elle aurait pu être avec eux mais elle avait préféré rester avec une autre amie et en suivant cette amie, ses pas l'avaient menée à La Rochelle. La Rochelle, la ville de l'Océan.

Elle se mit à marcher sur la plage, respirant les embruns à pleins poumons.
Elle avait eu raison de venir s'installer là. Elle se sentait bien.
Flidrissela savait qu'elle repartirait sur l'eau, cela viendrait inéluctablement. Elle était une fille de la mer.
En attendant, elle avait trouver un endroit où elle pourrait venir jouer de la vielle.
Nebuleuse.
Cela faisait plusieurs jours que la charrette était stationnée à l'entrée de La Rochelle, hors des murs d'enceinte bien évidemment. L'hiver recouvrait la nature, les arbres se dépouillaient de leurs dernières feuilles. Certains jours, la tempête faisait rage, d'autres c'était simplement le froid qui engourdissait tant son corps que son esprit.

La plage... celle dont elle avait tant rêvé, elle n'avait même pas pris le temps d'y faire quelques pas depuis leur arrivée.
Pourquoi ? La Poussière d'Etoiles n'en avait pas la moindre idée.
Elle se décida néanmoins, en cette après-midi glaciale, alors que quelques flocons virevoltaient dans le ciel, à se promener sur la grève.
Le vent s'engouffrait dans ces vêtements, pourtant, la sensation de brûlure du froid la revigorait. L'océan devant elle, était grisâtre, l'horizon crênelé, signe de tempête...

Qu'importait tout cela, elle marchait, elle marchait, regard perdu dans le lointain, les pensées fuyantes.
Que faisait son Blondinet ? Elle l'ignorait, il semblait s'épanouir dans cette cité océanique, et c'était bien là, la seule chose qui lui importait.

Pensées vagabondes... qui la ramenaient souvent sur les chemins pyrénéens ou ibériques. Petit sourire au coin des lèvres.

Malgré le froid, elle s'assit, elle avait besoin de réfléchir. L'étrange mal dont avait souffert son compagnon l'envahissait à nouveau. En cette période de fête et de réjouissances, il était difficile à gérer...
Quelques larmes roulèrent sur ses joues... larmes d'épuisement, de doute.

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Annabelle1
Depuis deux ou trois jours elle était arrivée à La Rochelle ...
Tous les souvenirs ressurgissaient au détour de chaque ruelle , elle n'avait osé retourner sur la plage et puis ...L'appel de la mer s'était fait le plus fort.

Cette plage où quelques mois plus tôt elle avait foulé de ses pieds le sable chaud accompagnée de Cephiz.

C'était la fin de l'été , elle s'était plongée dans les vagues avec délice , sous les yeux de son bien aimé. La mer était belle , elle découvrait avec émerveillement cette nature qu'elle n'aurait jamais imaginée même dans ses rêves les plus fous .


Les mois avaient passé ...Un grand malheur l'avait anéantie ...

Et maintenant la vie reprenait ses droits , Flavien était à ses côtés , aimant , attentionné , amoureux . Il était attentif à ses moindres désirs et elle l'en remerciait chaque jour .

Elle l'aimait ...Elle aimait de nouveau , elle n'aurait jamais cru cela possible et pourtant ...

Elle regardait la mer , les vagues très hautes , le sable froid , rien à voir avec ce qu'elle avait connu .

Il faisait une température glaciale , le vent balayait son visage ramenant sans arrêt ses boucles brunes sur ses yeux .

Elle fit demi tour , elle allait retrouver les bras chauds et protecteurs de son aimé :
Flavien ...j'arrive ...
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