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[RP] La plage

Azzazelo
Malgré le travail qui l'attendait, Azzazelo avait décidé de s'accorder une petite pause en allant flâner près de la plage, l'un des endroits de La Rochlle qu'il préférait. Il respira un grand coup l'air marin et se mit à contempler le rivage, quand il aperçut une forme qui lui était familière....une jeune Dame, enveloppé dans un mince vêtement, qui s'attaquait rageusement à un morceau de bois et qui parlait à une mouette. Se pouvait-il que....oui, c'était bien elle, la nouvelle arrivante qu'il avait croisé dans le bureau du tribun, Lyseron si ses souvenirs étaient exacts. Il ne l'avait pas revu en taverne, pourtant il y était tous les soirs, à la municipale, fidèle au poste, prêt à rencontrer les rochelais. Il s'approcha à grand pas et s'adressa à la jeune fille :

- Le bonjour, Demoiselle. Vous souvenez vous de moi ? Azzazelo, maire de La Rochelle, nous nous sommes croisés il y a peu. Avez-vous eu votre pain à deux écus ?
Voyant la mine quelque peu renfrognée de la demoiselle, Azzazelo toussota

Hum, on ne le dirait pas. Je suis désolé d'être aussi peu disponible, mais comme je commence seulement ma fonction, je cours un peu à droite et à gauche. Vous me verrez cependant en taverne le soir, et je me ferai un plaisir de vous présenter à d'autres rochelais ! Vous pouvez aussi contacter Muzelinne, le tribun. Avez vous fait des connaissances jusqu'ici ?



Azzazelo attendit la réponse en observant la mouette qui semblait, elle aussi, le regarder d'un air de reproche...
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Lyseron
Au moment où la mouette lâchait un jet de fiente, Lyseron s'aperçut que le bourgmestre lui parlait...
Toute à ses divagations c'est en bafouillant qu'elle le salua...


-Ah...Euh...Oui da! Euh...Le bonjour messire Azzazzarello! Pardonnez moi je pensais...Enfin bref!
Tééé non je n'ai point reçu de pain...Mais bon on en trouve au marché pas trop cher...Et pis j'suis point ici pour faire la mendiante!
J'y suis allée en taverne...Mais peut être pas au bon moment...
Enfin...Bon...Euuuuh des connaissances...Non point...
Mais ça viendra sans doute....


Lyseron adressa un sourire poli au bourgmestre, puis se leva de son siège improvisé.

-Fait un rien froid hein! J'm'en vas travailler à la mine....Je passerai en taverne...Enfin dès que j'vous y verrai...
A tantôt messire...Euh...Bourgmestre...Au plaisir...


Tournant les talons, la jeune fille poussée par le vent glacial, fila en direction de la mine...
Zoukk
De passage à LR, Zoukk décidà d'aller prommener un peu sur la plage.
Sentir un peu d'air frais sur son visage, lui qui vennait de sortir de plus de deux mois de retraite.
La vie tumultueuse qu'il avait connu c'était un peu évapporée et lui donnait un peu le sentiment de vivre une vie en dehors de celle des autres.

Il tenait à éviter tout contacts et marchant auprès d'Eole sa fidèle jument il regardait le sol pour enfin arriver au plus près de la mer.

Il débrida son cheval et contempla l'horizon perdu dans ses pensées.

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Zeze5
La carriole arrive doucement sur la plage ... les bohémiens retrouvent l'emplacement qui leur était habituel quand ils venaient à La Rochelle. Il faisait froid, mais ils n'en avait cure du moment qu'ils avaient leur carriole avec eux pour se mettre à l'abri quand il pleuvait.
Toute leur vie était dans cette carriole, c'est à dire pas grand chose ... quoique, en y regardant de plus près, on pouvait voir, en ouvrant la porte, un bazar "ordonné" ... des mâles remplies de parchemins, d'autres de costumes ... un canard qui profitait de chaque halte pour rejoindre le point d'eau le plus proche, suivit par un corbeau. Un singe, quant à lui restait non loin des gitans, observant le monde des humains avec bienveillance ... ou pas !

Dès leur arrivé, ils se mettent au travail en montant ce qui semblait être une scène de théâtre, à même la plage. Une fois fini, la gitane, mains sur ses hanches, interpèle les gens qui se promenaient.

- Mes dames, mes sires !! ce soir la Carriole Magique fera une seule et unique représentation dans votre ville, faites passer le mot à vos amis et venez assister à notre toute dernière pièce, vous serez les premiers à la voir ... venez nombreux !!!

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Sandino
...Revenu des quais où il avait regardé de prés les bateaux à l'ancre et écouté les conversations, Sandino de méchante humeur s'était dépéché sur le chemin du retour, ne cessant d'injurier le ciel et son grand architecte.

- Toi là haut hien !! le trés haut comme ils disent tu devrais pas t'occuper de mes affaires !! ça va pas te porter chance et ensuite tu vas le regetter !! c'est comme je dis !! testa di cazu !! après tu vas venir me demander de t'excuser et pousser des jérémiades.

Parvenu aux abords du camp il se mit à crier le nom de sa compagne jusqu'à ce qu'il la trouve dans le vago occupée à noter le détail des achats fait pour la mairie de Thouars.

- Zézé !! ostia !! porca miséria !! maderchod !! Tu sais ce que j'ai entendu ?!! Nous avons de la concurence !! on nous vole on nous spolie !! Il parait que ce soir une troupe de théatre va donner un spectacle, une femme l'aurait annoncé en pleine journée !!
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Zeze5
Elle venait à peine de finir la liste des achats qu'elle se met à genoux sur la paillasse qui leur servait de couche, pour étaler les costumes de la représentation, Zézé sursaute à l'arrivé de son compagnon ... un sursaut suivi d'un "AAIIIEeeeee "

- Mais ça va pas de hurler comme ça ? j'ai eu peur et me suis cogné la tête, tu sais bien que le toit est bas dans la carriole !!!


C'est en se frottant la tête qu'elle descend du lit pour se planter devant Sandino.

- Ma che dici ? (mais que dis-tu) tu arrêtes de brailler comme un âne à qui on enlève son avoine ?!! ... il ne t'es pas venu à l'idée que la troupe de théâtre c'est nous ?!! ... aller prépare toi il est temps, j'espère que le bouche à oreille aura marché et que nous aurons du public !!
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Soaz.

- Mes dames, mes sires !! ce soir la Carriole Magique fera une seule et unique représentation dans votre ville, faites passer le mot à vos amis et venez assister à notre toute dernière pièce, vous serez les premiers à la voir ... venez nombreux !!!


C'est que, pour rien au monde Soaz n'aurait manqué la troupe. Pour une fois qu'elle pouvait se divertir autrement qu'en envoyant par le fond un navire, qu'en traversant une tempête ou tailladant de la chair fraiche sur un champ de bataille, l'occasion était trop belle, vraiment !

Elle ne voulait pas les déranger pendant les préparatifs, (et encore moins les aider, ils auraient été capable de l'embaucher), aussi prit-elle la direction de son chez elle. Enfin, son chez elle c'était vite dit parce qu'elle n'avait même pas prit encore le temps de s'installer et de faire son trou. Elle chassa l'idée d'un revers de main... Du temps, maintenant, elle en avait, peut être même à revendre... Inutile de se presser quand on était à la retraite... Cette pensée la fit frémir... Vraiment il lui fallait un bon spectacle pour se divertir.

Elle laissait donc défiler la journée, l'occupant à la contemplation d'ouvrage de navigation plus qu'à l'étude, et, le soir venu, elle se vêtit de sa plus jolie robe (chose aisée, elle n'en avait qu'une) pour faire honneur à la troupe de saltimbanques avec qui elle avait pirrrrrrrr navigué avec tant de plaisir.
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--Bertillette


Sur la place, chauffée au soleil, une vieille s'est mise à balayer.
Elle balaie toujours pareille, aux balayeuses d'antiquité...
Et le balai, ce ne pas ce que maniait le mieux Bertille dicte langue vipère...

Elle était quotidiennement devant sa porte, son balai à la main, observant, scrutant, détaillant le moindre évènement. Elle l'avait vue passer la carriole avec les bohémiens. Des voleurs poules, des tueurs d'enfants... De toute façon, sa dernière poule elle l'avait mangée l'an passé, une vraie carne celle la, à peine bonne au pot. C'est toujours ça qu'ils ne lui voleraient pas. Et des enfants, elle n'en avait pas, Aristote de ce côté là l'avait préservé. Jamais un homme n'avait posé les mains sur elle pour l'engrosser, ni pour autre chose...
L'homme était suspect et la femme, n'en parlons pas... Chez ces gens là, on avait le mal dans le sang. Jamais au grand jamais ils ne la tromperaient... De toute façon elle les avait à l'œil.

La drôlesse brune criait à la cantonade une invitation à un spectacle. Mais les prenait-elle pour des benêts ? Bertillette n'était pas si bête ! une nouvelle ruse pour les détrousser, leur voler les biens si durement acquis.
Mais qu'ils s'approchent d'elle, qu'ils tentent... Un rictus se dessina sur son visage à la peau détendue. Elle saurait les chasser, leur faire ravaler leur morgue à ses trancheurs de gorge.

Coléreuse, elle s'appuya sur le manche pour mieux contempler la scène. Le monde devenait fou. De son temps, on vivait honnêtement, on n'aurait pas autorisé une telle débauche. La société était décadente... Mais heureusement, pour le bonheur de tous, et surtout le sien, elle veillait.
--Becassine




A force d'aller vers l'ouest, ça devait bien arrivé, plus de route, que de l'eau. Pour cette Bretonne, revoir la mer était une bénédiction. L'odeur, le cris des mouettes lui rappelait son pays, qu'elle n'aurait jamais dû quitter.
Un caractère à ne pas lui mettre une cruche pleine entre les mains au risque de la voir vous la lancer au visage. Cette vieille fille avait voulu faire un voyage et c'est naturellement qu'elle s'était retrouvé en Poitou et depuis le temps qu'elle s'y trouvait, un âne ne voulait pas la quitter d'un sabot, allez savoir pourquoi ? ce n'est pas faute d'avoir voulu le perdre en route, mais il était têtu la bourrique.
la première chose qu'elle voit c'est la carriole sur la plage, cette carriole elle l'avait déjà vu bien des fois sur sa route, la gitane et son chevelu aussi.

- Ah ben sont encor' là eux ?


En disant cela elle prend à témoin une vielle dame qui se trouvait là, devant la porte d'une maison en s'appuyant sur son balai.

- Démat ! j'suis Bécassine, faut les surveiller ces deux là! sont là pour fair' un mauvais coup, j'en suis sûre, dam, j'les suis depuis un bon moment et c'est pas Aristotélicien de viv' com'eux ! sans maison, même pas mariés ! ma brav'dame sont pas honnêtes, c'est ce qui s'dit en taverne. J'suis sûre qu'ils font du théâtre juste pour pouvoir vous faire les poches le temps que vous les regardez!
Vous savez qu'ils ont avec eux un animal du Diable, c'est comme un homme mais plus petit, comme un nain, ils appèlent ça un "singue ou singe", chais pu et ça crie au lieux de parler, une créature du sans nom, j'vous dis !


Elle se signe en fixant la carriole et les Tsiganes.


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Sandino
...Soulagé que la pièce annoncée soit la leur, le bohémien avait obtenu de sa compagne un moment de repos après tant d'émotion, ragaillardi par sa sieste il s'était réveillé de bonne humeur et avait aidé à la préparation du spectacle.

L'heure de la représentation venue, il s'était présenté devant les quelques personnes assises en demi cercle devant un feu de camp
.

- Gentes Dames et messires, la carriole magique est heureuse de vous présenter sa dernière piecette " La Tempête", petite pièce écrite de retour d'un voyage chez les anglois, notre premier voyage sur mer dont nous devons une partie du succès au Capitaine Soaz ici présente à laquelle nous avons emprunté le patronyme pour l'un des personnages de la pièce et à qui nous dédions le spectacle de ce soir. Je vous souhaite de passer un moment agréable et vous remercie d'être venus.

W. Shakespeare n'étant pas encore né à l'époque qui nous concerne je ne pouvais pas parler de ce génie directement, néanmoins le titre de la pièce ainsi que quelques vers signalés par * sont de lui, j'ai voulu ainsi lui rendre hommage et à travers lui à l'angleterre dont nous revenons RP.

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Zeze5
                  la tempête


Sur une plage, un homme est endormi, autour de lui … malles et fût de vins son éparpillés comme jetés sur le sable par la mer.
Il se réveille, des gestes lents comme au sortir d'un profond sommeil, puis d'un coup s'accroupit tout en regardant autour de lui ... on pouvait lire la peur sur son visage.





Prospérino:
Seigneur où suis-je ? quelle est cette infortune
Est-ce la tempête qui m’a abandonné à la dune
Quel est donc cet inconnu rivage
cette mer, ces cieux, cette plage
Ces tonneaux et ces coffres mélangés
Seraient-ils avec moi les uniques naufragés…

… J’ai compris !! Je n’ai que très bien compris !!
Je suis échoué, survivant, seigneur je t’en prie
Epargne moi une fin solitaire
Faites qu’au sable succède la terre
D’Albion j’ai rêvé, des dragons du pays de Galles
De cercles de pierres et de forêts sans égale
Là bas magique la vie serait devenue
Et l’harmonie du monde revenue…

… Mais voilà où Ariel m’a recraché
Avec pour tout espoir mon désarroi à remâcher

Qu’est-ce donc ? j’entends une voix
D’autres que la tempête renvoi ?
Ou bien déjà qui m’étreint, la folie
Faisant dans l’ombre de mon âme, son lit…

… Par Dieu !! au loin c’est bien un humain !!
Une tête, des jambes des pieds des mains !!

HELP !! HELP !! à l’aide !! à l’aide !!
Je suis naufragé ! j’ai besoin d’aide !!

Soaz:
What’s happen ? May I help you ?...( que se passe t’il ? Puis je vous aider)

Prospérino::
O, Wonder!
How many goodly creatures are there here!
How beauteous mankind is! O brave New World!
That has such people in't!*

Soaz:
Messire que vous arrive t-il ?
Quel est donc ce péril

Prospérino::
LES PI…LES PIPI…LES PIRATES !!
Gorgés de mauvais picrate !!
Ou la tempête !! le naufrage !! quasiment noyé
Ces tonneaux, ces coffres et moi par la mer renvoyés
Sur vos côtes anglaises
Où vous me sauvez à dieu plaise !!

Soaz :
Je pense avoir compris ce qui vous accable
Hélas mes cartes sont restées sur la table
J’aurais pu vous montrer où nous sommes
Aussi sur qu’au pied du pommier tombe la pomme
Quant à la tempête à laquelle vous avez survécu
Ce n’était qu’un orage que le vent a vite vaincu…

… La tempête est punition divine, l’orage une révélation
D’ailleurs je dois vous en faire une sans hésitation
Ces barriques et ces caisses qui font votre émoi
Sont bel et bien toutes à moi
J’attendais que la pluie cesse pour les charger à bord
Comme vous !! que nous attendions pour prendre le nord
Car messire au risque de vous choquer
Le bateau est encore à quai
Votre voyage n’a pas encore commencé
Et nous sommes toujours en territoire français
Mon gabier m’a dit que vous étiez étrange
Je crois qu’il a raison, que le kraken nous mange !!
Si avant d’arriver à bon port
Nous n’essuyons pas quelques avanies avec vous à bord…

Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil.**

Vous vous êtes endormi sur la grève sans voir se voiler le soleil

Allons messire !! il est temps de hisser les voiles
A moins que vous ne suiviez à pieds en vous guidant à votre étoile…


Le rideau se referme derrière Sandino et Zézé qui saluent le public



* « O, merveille !
Combien de belles créatures vois-je ici réunies !
Que l'humanité est admirable ! O splendide Nouveau Monde
Qui compte de pareils habitants ! » Shakespeare

** Shakespeare

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--Bertillette


Mine de rien, ni vue ni connue je t'embrouille, l'avait rejoint une bretonne.

Encore une étrangère qui s'incruste et qui vient nous piquer du travail... Si elle croit que je ne l'ai pas vue parce qu'elle se cache sous sa coiffe, elle se plante le bras dans l'oeil ! Et en plus que ça critique... Vraiment c'est hôpital qui se moque de la charité... heureusement que j'ai les idées larges et que je suis tolérante, sinon, je te mettrais tout ça dans une galère, saltimbanque, bretonne ou zingara, et vogue...

- Démat ! j'suis Bécassine

Peut pas dire bonjour comme tout le monde, ces étrangers qui baragouinent à peine... c'est ti pas compliqué quand même... Pis quel nom bizarre, bientôt elle va me dire que c'est ma cousine pour mieux noyer la morue...

- B'soir !

- faut les surveiller ces deux là! sont là pour fair' un mauvais coup, j'en suis sûre, dam, j'les suis depuis un bon moment et c'est pas Aristotélicien de viv' com'eux ! sans maison, même pas mariés ! ma brav'dame sont pas honnêtes, c'est ce qui s'dit en taverne. J'suis sûre qu'ils font du théâtre juste pour pouvoir vous faire les poches le temps que vous les regardez!
Vous savez qu'ils ont avec eux un animal du Diable, c'est comme un homme mais plus petit, comme un nain, ils appèlent ça un "singue ou singe", chais pu et ça crie au lieux de parler, une créature du sans nom, j'vous dis !


- Pour sûr qu'faut les surveiller... Mon dieu, mon dieu, mon dieu... je ne pensais pas arriver à cet âge pour voir tant de débauche... C'est inimaginable !

Et se signe pour ne pas être en reste, on ne sait jamais, à défaut de faire du bien ça ne peut pas faire de mal !
Soaz.
Après sa longue et difficile journée (si si, elle avait travaillé au moins 3/4 d'heure sur son manuel "comme achever un sabordage dans les règles de l'art"), elle était allée se délasser à la taverne du coin. Quel plaisir de rencontrer des gens vivants qui ne nageaient pas en criant !
L'heure était enfin arrivée et c'est toute guillerette, une ritournelle aux lèvres qu'elle se rendit à la page. Elle traversa la place, saluant poliment la vieille dame qui fossilisait sur son balai.

- bonjour Mémé, alors, toujours en vie ?

Elle s'éloigna sans regarder le visage cramoisi de la mémé, outrée, qui pour le coup manqua de passer l'arme à gauche et qui, dans un dernier soupire parvint à éructer un :

- Ventrebleu, ya plus respect ! Tout se perd !

Arrivée à la plage, elle s'installa confortablement sur le sable, et se drapa dans son vieux châle, relique bretonne qu'elle parvenait à conserver malgré les voyages.

Le spectacle débutait. Sur scène, les 2 artistes déclamaient leur texte. Une histoire de navire. Elle se sentait soudain terriblement dans son élément... et une tempête en plus. Elle aurait voulu demander la force du vent, sa direction, crier à l'équipage la manœuvre à élaborer. C'est qu'elle les avait vécues les tempêtes qui vous laissent aveugles, l'angoisse de ne plus savoir si la coque va résister à la prochaine bourrasque... le tout compensé pour le sourire que lui avait procuré l'idée de la tête du sieur Pano si la cargaison avait coulé !
Quand ils eurent fini, elle se leva d'un bon et applaudit comme une enfant contente !
Ya pas à dire, mais les vivants avaient aussi du bon !
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Craquette
Craquette arriva comme à son habitude légèrement en retard pour la représentation...
Elle repéra rapidement Soaz. emmitoufflée dans son châle et vint s'asseoir près d'elle.
Elle échangea un regard,un rire retenu avec elle,puis se concentra sur la pièce qui se jouait devant elle.
Charmée par la magie de ce récit,elle embarqua pour un bref instant sur un navire et ne revint à la réalité que lorque Soaz bondit à côté d'elle pour applaudir a tout rompre la troupe.
Craquette se leva à son tour applaudit les acteurs,ravie du spectacle auquel elle venait d'assister.
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Fide,sed cui vide.
Doryane
Doryane avait eut le plaisir de faire la connaissance de Zeze depuis longtemps déjas, elle apprit par son compagnon qu'ils donneraient une représentation théâtrale sur la plage, elle décida donc de s'y rendre.
Il faisait pas très chaud mais peu importe Dory avait l'habitude avec ses tours de gardes sur les remparts.
Elle s'installa sur un banc, sorti une couverture de sa besace et la posa sur ses jambes et elle prit une fiole ou elle avait mis un peu de gnole histoire de se réchauffer.
Elle n'était pas en retard pour une fois la pièce allait commencé.
Elle regarda la représentation avec beaucoup d'attention, elle aimait le théâtre et c'était tellement rare d'en voir sur La Rochelle.
Une fois la représentation finie, Doryane se leva et applaudie, puis elle rangea sa couverture dans sa besace et se dirigea vers la scène pour féliciter tous le monde.



-Bonsoir Sandino et Zeze, très belle représentation, je tenais à vous féliciter pour celle-ci.
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