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[RP] La plage

Azzazelo
Azzazelo venait de quitter la mairie pour voir les comédiens donner leur représentation. Il sourit au "Brave new World !"du pauvre Prosperino et fut particulièrement touché par le spectacle, dont des fragments restèrent longtemps dans son esprit...nous sommes faits de la même étoffe que les rêves...
Il applaudit et remercia les artistes, puis s'écarta quelque peu pour repenser au spectacle, seul, à l'aise, près des dunes de sable.....il enfonça ses mains dans les replis de son vieux mantel et trouva au fond de ses poches un petit morceau de papier. Il tourna la tête et regarde autour de lui . Qui avait pu lui glisser ce papier sans qu'il ne s'en aperçût ? Personne autour de lui. Il se mit à déchiffrer le papier

La vie n'est qu'une ombre en marche, un pauvre acteur qui s'agite une heure en scène, et alors on ne l'entend plus ; c'est une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, ne signifiant rien*.



*Macbeth

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Zeze5
La pièce fini, les quelques personnes présentes avaient salué les bohémiens-acteurs. Bien qu'ils ne faisaient pas cela pour les applaudissements, quand ça arrivait ils étaient content d'avoir apporté un peu de distraction sur leur passage.
Mais il était temps de reprendre la route après que chaque partie du décors est trouvé sa place dans la carriole.
Soaz leur avait autorisé à utiliser son nom pour cette pièce et en souvenir de leur premier voyager en mer avec elle, ils le garderaient.

Il faisait nuit, la lune qui les accompagnait souvent, quand elle ne se cachait pas derrière les nuages, était pleine ce soir, la route en serait bien plus agréable.
Un dernier regard vers les vagues et la carriole quitte la plage.

A bientôt La Rochelle !
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Abraxes
Le cheval était las d'avoir brinquebalé toute la nuit le paysan saumurois, lequel, d'évidence, avait plus l'habitude de se balader à dos de cochon que de se tenir droit sur des étriers. Quelle misère ! On devrait réserver l'équitation aux gens de qualité, ronchonnait dans son mors le bel animal qui avait connu plus noble sort dans des écuries domaniales.

Sottement, Abraxes avait tenu à arriver à l'aube sur la plage. Pour voir le soleil se lever, pensait-il obstinément toute la nuit, tandis qu'il se tapait les fesses sur la selle bien trop dure. Mais quelle idée absurdement poétique, scientifiquement inepte ! Voir le soleil se lever sur l'Atlantique ? Tout Rochelais à qui il en aurait fait part se serait gaussé de son souhait !

Enfin, du moins sa monture et lui étaient-ils parvenus avant les primes lueurs du matin sur la plage abandonnée. Laissant le bourrin, pardon, le fier destrier errer de ci de là à sa guise, le voyageur se laissa tomber sur le sable. On distinguait les traces d'une carriole, qui avait dû séjourner plusieurs heures tant l'empreinte était bien marquée, puis la double sinuosité s'estompait dans le lointain… De toutes petites marques de pas, ou de pattes, attirèrent aussi son attention. Et des pieds humains s'étaient pressés ici. Son esprit tentait de se représenter la scène. Ces indices accumulés lui évoquaient le singe et la roulotte des sympathiques bohémiens que, voici peu, à Saumur, lui avait présentés son amie Soaz.

Soaz dont il était venu ici fêter l'anniversaire, se disant avec sa fatuité naïve que, somme toute, son arrivée inopinée lui tiendrait lieu de cadeau. Sa présence en guise de présent. Mais, pour lui faire surprise, arriver dès l'aurore était indispensable.

Et, après s'être goulûment empli les poumons d'air iodé pour se remettre d'aplomb, aller faire le guet en taverne, où elle tomberait sur lui par hasard. Enfin, c'était à souhaiter, inch'Ari comme on dit en Anjou !

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Cornelia



Cela faisait presque deux mois qu'elle n'avais vue la Rochelle et sa longue plage.
Cornélia ressentait toujours un étrange sentiment en venant sur cette plage. Quelque chose de lointain mais d'encrer en elle comme une signature.
Elle qui avait tant peur de l'eau et de ce qu'elle pouvait causer surtout restait malgré tout fascinée par cette immense force calme.
Toute cette insondable masse d'eau qui pourrait envahir à sa guise la ville toute entière et peut-être même au-delà, restait pourtant stable dans ses mouvements immuables.
Quelle étrangeté, se dit-elle, qu'est la force de l'eau… Contenable mais insaisissable, qui vous glisse entre les doigts et pourtant, palpable mais intouchable…
Cornélia qui n'aimait pas l'eau se rendit compte non sans un certain étonnement que c'est peut-être justement dû au fait qu'elle lui ressemblait de près, finalement.
Perdue dans ses pensées, elle marcha les pieds dans l'eau, le long de la plage balayée par les vents, regardant en souriant sa mouette Djinn s'en donner à cœur joie…


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Cornelia


Ayant appris le retour imminent de l'Atlantis, Cornélia ne put faire autrement que de se sentir soulagée pour ses compagnons d'armes.
Ombre seule plongée dans le tumulte des vents, elle scrutait l'horizon, autant en quête d'une silhouette de bateau que de réponses à ses questions.



Elle décida de ne plus penser à tout ça, ou du moins d'essayer, ne serait-ce qu'un temps ou un instant.
Illusion ou non d'une paix fugace…

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Emma66
Malgré la fatigue et le froid qui heureusement l’avait empêchée de s’endormir en chemin !
Emma insouciante comme aux premiers jours, comme... avant, sentait qu’elle approchait de la côte. Elle percevait de plus en plus fort le ressac et les premiers embruns et elle allongeât le pas pour revoir enfin ce qui lui manquait tant.
Majestueuse beauté d’un lever de soleil au dessus de l’océan. Elle prit à pleins poumons l’air iodé, et respirant au rythme de l’eau, c’est en fermant les yeux que sereine elle s’assit.
Pour enfin les rouvrir doucement, comme la première fois et laisse son regard se mêler à l’horizon.

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Valexan
Cela faisait déjà quelques jours que Valexan était arrivé à La Rochelle, et pourtant il n'avait même pas encore prit le temps d'aller se promener sur la plage pour contempler l'océan! Il faut dire en même temps qu'il avait été pas mal occupé depuis son arrivé : Ses réserves de nourriture à sec, il n'avait eut d'autres recours que de se rendre à la mairie au plus vite pour y trouver un emploi ; C'est que, mine de rien, depuis que d'artisan il était devenu étudiant, sa faim avait pour le moins augmentée, preuve s'il en est que, réfléchir, et bien cela creuse l'appétit!

Comment il était arrivé à La Rochelle? un peu par hasard en fait ; après avoir quitté le BA, il avait tourné à droite, puis à gauche, il avait poursuivit vers l'ouest, puis remonté un peu vers le nord, puis... Bon, c'est vrai, même si le Montbazon ne l'aurait jamais reconnu même sous la torture, il s'était perdu ; Et, comble du malheur, son cheval c'était enfoui alors qu'il prenait un peu de temps pour se reposer! c'est donc à pied que le futur ex-Vicomte avait poursuivi son chemin ; Sans encombre, par la grâce d'Aristote, le bonhomme ne faisant pas la moindre mauvaise rencontre. et ce, malgré plusieurs jours à errer en plaine campagne, aux environ de Nantes. Tous au plus avait-il eut le droit de goutter aux geôles de Tours, en raison d'un manque de liquidité momentané ; expérience surprenante, mais pas dénuée d'intérêts en fait ; Sans cet incident, jamais sans doute il n'aurait pu assister à un match de soule pour lequel un rat faisait office de vessie de porc!

C'est comme cela qu'il avait finit par atterrir dans cette ville inconnue dans laquelle il ne connaissait personne ; mais où au moins on pouvait trouver du travail sans trop de difficulté, et où les salaires auraient rendu jaloux des fonctionnaires de son duché d'origine! La solitude lui pesait peu en fait; il avait appris à l'apprécier par la force des choses, et savait sans doute mieux qu'un autre que mieux valait être seul que mal accompagné. Il ne savait pas encore combien de temps il resterait là, le temps en tout cas de se faire un petit magot pour acheter des victuailles avant de reprendre la route.

Ce soir donc, profitant du fait que les nuages avaient cédés un bout de ciel au soleil couchant, il s'était enfin résolu à se rendre sur la plage pour contempler cette immense flaque que constitue l'océan. C'était la première fois qu'il s'aventurait aussi à l'ouest, et jamais encore il n'avait eut l'occasion de voir cette étendue ininterrompue. Un paysan rencontré au hasard lui avait indiqué un petit sentier permettant de s'aventurer au milieu des rochers sans prendre trop de risque de se briser les os, et il l'avait suivi du plus loins qu'il le pouvait ; finalement, commençant à avoir un peu mal aux jambes, il s'était assis sur un rocher rendu plat par l'action des vagues, face à l'océan, laissant les vagues venir mouiller de leurs embruns ses chausses et le bas de ses braies; Et il était rester là, à rien faire, se contentant de regarder des mouettes s'affairer à plonger dans l'eau pour attraper leur nourriture, ou de lancer de petits morceaux de rocher dans l'eau...
Bettym
La journée touchait à sa fin et Bettym avait hâte de retrouver un peu de sérénité après le dur labeur des mines. Noire de la tête aux pieds ou presque, elle utilisait toujours les chemins de traverse pour se rendre vers la plage à cette heure désertique. Elle prenait le temps de se débarbouiller un peu le visage avec l'eau de mer, de faire quelques mètres pour se dégourdir les jambes avant de rentrer chez elle.

Depuis qu'elle était revenu au Poitou après sa virée dans le Domaine Royal, histoire de mettre un peu les points sur les i et les barres sur les t aux différents superviseurs des douanes, elle profitait de ses moments de solitudes pour se délasser et se rafraîchir près du rivages, les pieds nus dans l'eau et jouant de temps à autre un sourire sur les lèvres avec un petit crabe ou encore une coque qui chercheraient à s'enfuir.

Aujourd'hui, rien de tout cela. Elle avait opté pour une contemplation du soleil couchant. Seule sur le sable, les yeux dans l'eau euh... non les pieds, c'était mieux à cette époque encore frisquette. Elle ne rêvait pas mais jouait au morpion avec un adversaire imaginaire. Regardant son quadrillage, elle faisait mine de réfléchir à la meilleur solution pour contrer son vis à vis qui n'était autre que... l'homme ou la femme invisible.

Grimaçant, elle soupirait se disant qu'il aurait été amusant que pour une fois, son fils vienne la rejoindre et partage ces moments intimes. Mais voilà ! L'armée... toujours l'armée et encore l'armée. Partout où elle mettait les pieds, cela la poursuivait. Par moment, elle maudissait son fils d'avoir accepté de les rejoindre, par d'autre c'était Florelanne pour avoir su recruter sa progéniture. Toujours est-il qu'elle détestait cette perspective.

Rageuse, elle se leva d'un coup et cria au soleil à défaut d'un coupable approprié...


Je te déteste ! Tu entends ? Maudit sois-tu d'avoir laissé faire !
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Béatrice Madeleine dite Bettym
Vice-Présidente de la Cour d'Appel par INTERIM
Juge à la Cour d'Appel


[Merci à celui ou celle qui a sauvé ma poupée. Elisabeth alias Bettym]
Valexan
Le calme... la tranquillité... le silence, à peine troublé par les cris des Goélands... quel bonheur!! Pour un peu, Valexan se serait cru au paradis! Fermant les yeux, la tête tombante en arrière et prenant appuie sur ses mains, le Montbazon se laissait enivrer par cette sérénité toute particulière qui caractérise les bords de mers, respirant à plein poumon, laissant son esprit divaguer au gré des parfums, des senteurs qui lui parvenaient... Encore un peu, et il se serait assoupi! sauf que...

Je te déteste ! Tu entends ? Maudit sois-tu d'avoir laissé faire !

Adieu, veaux, vaches, cochons, silence tant apprécié, volupté de l'instant chéri! Ouvrant les yeux en sursaut, l'Auvergnat jeta un coup d'œil à droite, puis à gauche, à la recherche de l'origine de ce cri indicible qui venait de lui transpercer les tympans. Quel animal mythique, mystérieux, pouvait être l'auteur d'une telle cacophonie? Un oiseau? Valexan avait bien sur déjà entendu parler des mouettes rieuses, mais jamais des mouettes râleuses ou crieuses!

Se relevant, son humeur devenu bougonne en raison de cette interruption indépendant de sa volonté, il commença a gravir les rochers l'environnant, cherchant en cela à atteindre un point culminant qui lui permettrait de dominer le secteur et de repérer le ou la terroriste sonore. Bien que périlleuse, il avançait d'un pas résolu, marmonnant par avance le serment qu'il allait faire à la chose ou à la personne responsable de son dérangement.

Encore quelques pas, et s'aidant de ses mains il atteignit son objectif ; la main placée au dessus des yeux pour se protéger du soleil couchant, il posa son regard vers le nord, puis le sud puis... Là! il voyait distinctement la silhouette d'une jeune femme, debout sur un rocher, tournée vers la mer ; Commençant à s'avancer dans sa direction, il commença à l'interpeller


Eh! oh! dites donc! qu'est-ce qu'il vous prend de troubler ainsi MON moment de tranquillité à moi que j'ai! de polluer la nature de vos cris! vous vous croyez où?? vous n'êtes pas dans la première agora venue! vous pourriez avoir un peu de dignité et respecter le silence, la beauté et la magnificence de ce lieu, bon sang de bon soir!!

La jeune avait beau avoir l'air charmante de dos, d'après ce qu'il voyait au fur et à mesure qu'il se rapprochait, avec de longs cheveux bruns, une silhouette gracieuse et fines, une chute de rein plutôt agréable au regard, n'empêche qu'il était remonté, le Saint-Christophe!
Bettym
Elle soupira d'aise et donna en offrande au vent du large et aux derniers rayons du soleil son visage. Toujours debout, les yeux clos, elle se laissait berçait par le ressac quand...

Eh! oh! dites donc! qu'est-ce qu'il vous prend de troubler ainsi MON moment de tranquillité à moi que j'ai! de polluer la nature de vos cris! vous vous croyez où?? vous n'êtes pas dans la première agora venue! vous pourriez avoir un peu de dignité et respecter le silence, la beauté et la magnificence de ce lieu, bon sang de bon soir!!

Sursautant aux paroles, elle recula d'un pas manquant glisser du promontoire qui lui avait permis de déclarer sa rage, jouant au funambule afin de retrouver l'équilibre. Elle chercha d'où pouvait venir cette voix quand elle aperçut une silhouette masculine, dont les contours se dessinaient à merveille. Elle regrettait de ne pouvoir jauger mieux celui qui se dirigeant vers elle d'un pas décidé. Cependant, elle n'était pas prête à se laisser agresser ainsi malgré les jolies ombres chinoises qui dansaient devant ses yeux. Descendant prudemment des rochers pour éviter de se retrouver dans une posture peu avantageuse, elle recommençait à pester, non plus contre un coupable indéterminé mais contre l'énergumène qui osait l'attaquer.

VOTRE tranquillité ? Polluer la nature ? Elle ne pouvait s'empêcher de répéter toutes les fins de phrases. Non mais j'en crois pas mes oreilles, fit-elle comme pour elle-même avant de s'adresser à l'offenseur. Qui je suis ? Est-ce que je vous en pose MOI des questions ? Reprenant un peu ses esprits après la gifle qu'elle venait de recevoir, gonflée à bloc, elle avançait prête à en découdre. Ne disait-on pas que la meilleure défense était l'attaque ? Et puis VOUS d'abord ! Qui êtes-VOUS ?
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Béatrice Madeleine dite Bettym
Vice-Présidente de la Cour d'Appel par INTERIM
Juge à la Cour d'Appel


[Merci à celui ou celle qui a sauvé ma poupée. Elisabeth alias Bettym]
Valexan
Le sol sur lequel il s'aventurait à présent ayant été rendu glissant de par le ressac des vagues, c'est à présent en fixant le sol et en se concentrant que Valexan s'avançait vers la jeune femme; mais il n'en gardait pas pour autant la langue dans sa poche!

VOTRE tranquillité ?

Oui, MA tranquilité! j'étais là avant vous, j'ai donc un droit de préemption sur la tranquillité de ce lieu!

Eviter ces petits cailloux qui ne semblent pas stable, poser plutôt son pied à droite...


Polluer la nature ?

Vous trouvez que vous l'enjolivez en criant de la sorte??


Ouh là! de la mousse! dangereux ça! doucement Valexan, doucement...

Qui je suis ?

Je ne vous ai pas demandé qui vous êtes!!!


Ah! là cela a l'air plus stable... ah bah non en fait!


Est-ce que je vous en pose MOI des questions ?

Oh! la mauvaise foi! Vous ne cessez de le faire! pour être aussi curieuse, vous officieriez dans une conciergerie que cela ne m'étonnerait guère!!


Attention, là le sol brille, cela doit être très glissant, ne surtout pas poser le pied ici, surtout pas, j'ai dit surtoooouuuuuuuttttttt p...

Trop tard, le pied qui ripe sur le sol, et voilà l'Auvergnat qui se retrouve les quatre fers en l'air, le bas du dos endoloris par le contacte quelque peu brutal avec le sol ; se relevant péniblement, il lève enfin son visage en direction de la jeune femme qui n'est plus distante de lui que de quelques mètres, mais le regard éblouie par le soleil rasant au dessus de l'océan, il est aussitôt obligé de mettre sa main devant ses yeux pour les garder ouverts


Et puis VOUS d'abord ! Qui êtes-VOUS ?


Moi? qu'est-ce que cela peut vous faire??? vous êtes de la maréchaussée??

A présent relevé, il se tord le coup en arrière pour vérifier l'état de ses braies, espérant secrètement qu'elles n'aient pas trop souffert de la chute


Je me nomme... Valexan ; vous avez pas besoin d'en savoir plus. Pffff regardez ce que vous avez fait!!!! mes braies sont toutes déchirées à présent! ah bah bravo Dame.. Dame??
Bettym
Elle était campée devant les rochers où l'équilibriste essayait de trouver tant bien que mal une position stable à chaque pas. Le voir agir ainsi lui donnait le mal de mer sans compter ses paroles qui la faisait bouillir de plus en plus.

Les insultes maintenant ! Ne vous a-t-on pas appris un peu de politesse lors de votre jeunesse ? Et puis cessez de gesticuler ainsi vous allez...

Elle n'eut pas fini sa phrase qu'il ripa et se retrouva au sol. Instinctivement, un sourire se dessina sur ses lèvres et comme pour marquer le coup...

Bien fait ! fit-elle toute heureuse de savoir que le Très Haut était à ses côtés pour une fois. Au moins il y a une justice. Levant les yeux au ciel... Merci cher Créateur. Ce fut à ce moment qu'il se releva et se présenta. D'un coup, elle passa du blanc au rouge, sentant une chaleur se diffuser sur les joues. Valexan vous dites ? déglutissant doucement... du Bourbonnais Auvergne ?

Elle n'osait croire que ce pouvait être lui. Il était impossible qu'il se soit trouver ici vu qu'elle l'avait croisé plusieurs semaines auparavant à Paris et qu'il n'avait, enfin le pensait-elle, pas l'intention de venir ici. Comment allait-elle se présenter après toutes les vilaines choses qu'ils s'étaient dites. Lui un noble et elle une simple roturière.

Béatrice... fit-elle d'une petite voix espérant qu'il ne fasse pas le rapprochement avec Bettym. Il faut dire qu'elle utilisait que très rarement son prénom en son entier sauf lorsqu'elle agissait en tant que Chef Douanière à Paris pour de suite inviter les personnes à l'appeler sous son pseudonyme.
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Béatrice Madeleine dite Bettym
Vice-Présidente de la Cour d'Appel par INTERIM
Juge à la Cour d'Appel


[Merci à celui ou celle qui a sauvé ma poupée. Elisabeth alias Bettym]
Valexan
Valexan terminait de s'épousseter la partie charnue de sa personne lorsque les paroles de la jeune femme interpelèrent quelques peu son esprit

Valexan vous dites ?... du Bourbonnais Auvergne ? Béatrice...


Haussant un sourcils, il se retourna vers elle, et obligé de cligner des yeux pour lutter contre les rayons aveuglants du soleil reprit d'une voix méfiante

Du Bourbonnais Auvergne? et bien.. oui! mais, comment le savez-vous, Dame... Béatrice?

Bon, il est vrai que de se savoir connu à travers le royaume était pour le moins flatteur ; encore plus lorsqu'on était connu dans un village où jusque-là on a jamais mit les pieds ; en même temps, il ne pouvait se prévaloir de nul fait d'arme, nul exploit, ni même attaque de mairie ou de château pouvant valoir une telle renommée! Il fallait donc que cette femme le connaisse pour une autre raison ; mais laquelle?

Il essaya à nouveau de regarder son visage, mais rien à faire, celui-ci se trouvait exactement dans l'axe du soleil! Elle aurait voulu faire en sorte de ne pas se faire reconnaitre qu'elle n'aurait pu trouver meilleure place! Il se devait absolument de réussir à la faire ce déplacer, pour qu'il puisse savoir qui elle était ; mais comment? plusieurs idées lui venaient à l'esprit...

La première, la pousser violemment pour qu'elle tombe ; plutôt violent comme méthode, et il risquait de la blesser... La seconde, la contourner de façon insidieuse, pour que ce soit lui qui se retrouve avec le soleil de dos ; cela semblait la meilleure solution ; mais comment faire pour que ce "contournement" se fasse de la façon la plus naturelle qui soit? S'il y avait eut de la musique, il aurait pu l'inviter à danser, mine de rien, mais en l'instant nulle musique ne s'élevait ; Un autre moyen serait de crier "attention, un serpent!", et de profiter du fait qu'elle s'écarte brusquement pour se jeter à sa place, en faisant mine de se jeter sur le reptile pour faire obstacle de son corps et ainsi se retrouver à l'endroit désiré... pas mal comme idée, mais s'il se jetait trop fort il risquait de dévaler la pente sur le ventre ;

Autre possibilité : lui indiquer du doigt une quelconque pierre en disant "oh! regarder cette pierre!! ce n'est pas un diamant / saphir / rubis ??" là, à coup sûr elle accourrait! Oui, cette idée lui semblait la meilleure, à coup sure ; il s'apprêtait à la mettre en œuvre lorsque la luminosité sembla soudain s'assombrir, la faute à un nuage qui commençait à masquer le soleil ; Et, comme par magie, le visage de la jeune femme commença à se découvrir au regard du Montbazon ; de longs cheveux bruns, un visage fin, une bouche un peu mutine, de jolis yeux en forme d'amende...

Découvrant à présent entièrement le visage de son interlocutrice, Valexan ne put rester que bouche bée en découvrant qui c'était! Il venait de reconnaitre une femme qui avait vécu de longues année en Auvergne, une femme qu'il n'avait que peu côtoyé, certes, mais qu'il était difficile d'oublier; d'autant qu'il l'avait rencontrée voilà quelques temps dans l'enceinte de la cours d'appel ; Une femme qui avait marqué de son empreinte le BA, une femme dont les talents en matière juridiques étaient connus et reconnus ; bref, pas n'importe qui, mais QUELQU'UN! Quelque peu honteux de ce qu'il avait pu dire à la jeune femme, sentant le rouge lui monter aux joues, il balbutia


Dame... B.. Bettym?? Vous?? ici?? mais.. comment?? pourquoi??


s'excuser, il devait s'excuser

Je.. euh.. désolé d'avoir dit que.. enfin, de vous avoir prit pour... Non, vous êtes beaucoup trop bien pour être concierge... et vous n'êtes pas...

Un trou... chercher un trou... vite... et s'y cacher....
Nora.


Ca y est... Elle y était... Ellé était arrivée...
Nora ne voulait pas se reposer.. pas tout de suite.. cet air que respirait ses narines... l'air marin lui émoustilla le corps et toute excitée elle se mit à courir.. courir très vite
Il fallait qu'elle arrive le plus vite car il l'attendant... son océan... depuis le temps...
Sautant par dessus la digue, elle courut dans le sable..
Un grand sourire sur ses lèvres se fit au fur et a mesure qu'elle voyait la grande étendue se rapprocher...
Sans attendre une seule seconde elle enleva ses bottes, ses bas, sa jupette et se mit en haillons et toujours en courant elle laissa le vent salé glisser dans ses cheveux
Et dans un cri de joie elle se jeta dans l'océan.... froide ? oui... mais peu importait elle voulait juste ne faire qu'un avec cette étendue qui lui avait tant manqué..

Elle remonta a la surface et éclate de rire...
Passant les mains dans ses cheveux elle se mit par la suite ne étoile de mer rêveuse, regardant le ciel et laissan le peu de soleil lui réchauffer sa peau légèrement bleuté du au froid....

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Bettym
Mais pourquoi lui avait-elle demandé s'il venait du Bourbonnais ? Il était évident qu'il aurait voulu savoir comment elle le savait. Maintenant il fallait lui répondre ! Oui mais quoi ?

Peut-être que si elle lui disait que c'était son accent qui l'avait mise sur la piste ? Bien que ce soit une bonne idée, il lui rétorquerait sans l'ombre d'un doute que c'était elle qui avait un accent et non lui... Et si elle lui disait qu'elle connaissait quelqu'un qui avait parlé d'un certain Valexan du Bourbonnais ? Un Auvergnat ? C'était pas mal comme idée mais qui ? Shekina ? Elle était justement là à La Rochelle... mais le hic était qu'elle lui avait dit être revenue de retraite au bout de deux années de méditation. Non, cela ne pouvait se faire surtout si, ils se rencontraient tous les trois en taverne et que Shekina lui demande de faire les présentations. Dame Gypsie alors ? Soyons réalistes ! Bettym et Gypsie ne s'entendaient pas. Pourquoi une noble dame aurait tenu une conversation avec la simple gueuse qu'elle était ? C'était trop absurde à n'en pas douter !

Cherchant désespérément une réponse à sa question, elle bénissait le ciel que l'homme ne l'ait pas reconnue. Elle allait lui rétorquer que cela ne le regardait pas quand...


Dame... B.. Bettym?? Vous?? ici?? mais.. comment?? pourquoi??

Zut et flute, elle était faite comme un rat. Comment réagir ? Malgré le tremblement de ses membres inférieurs, elle essaya de ne pas montrer la panique qui s'emparait d'elle. Inspirant profondément, elle lâcha.

Euh... oui... c'est bien moi. Comment ? Tout simplement parce que je vis à La Rochelle et que tous les soirs, je viens me ressourcer devant cette vaste étendue d'eau.

Elle lui sourit espérant ainsi calmer les esprits quand le Vicomte se mit à bredouiller des excuses. Etonnée, elle regarda le seigneur auvergnat, l'air intriguée, cherchant la meilleure attitude à adopter. L'espace d'un instant, elle eut l'idée de profiter de la situation mais son statut ne le lui permettait pas. Alors tout bonnement, elle lui baissa la tête et d'une voix plus calme...

Vous n'êtes pour rien dans tout cela... je vous en prie, vous... je... Et si nous oublions cet incident ? Ce serait beaucoup plus simple vous ne trouvez pas ? finit-elle par dire, un large sourire sur les lèvres. D'ailleurs, comment se fait-il que vous soyez ici ? Un voyage de noce ? Votre épouse est-elle aussi avec vous ?
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Béatrice Madeleine dite Bettym
Vice-Présidente de la Cour d'Appel par INTERIM
Juge à la Cour d'Appel


[Merci à celui ou celle qui a sauvé ma poupée. Elisabeth alias Bettym]
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