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[RP] La plage

Cecile
Ça y' est la tempête était bel et bien là, le vent s'amusait à fouetter de sable ses jambes nues se qui lui faisait faire une bien étrange danse pour échapper à la piqure désagréable des grains minuscules.

Elle avançait en lutant, son bras contre son visage pour se protéger, tel un vaisseau a la dérive sur la mer bataillant la proue en avant.
Elle se protégeait si bien qu'elle ne voyait strictement plus rien, mais elle allait toujours devant, s'arrêtant parfois penchée face au vent pour reprendre son souffle.

Un pas après l'autre elle ne pensait plus à rien, c'était déjà ça de gagné. La pluie redoublait plaquant à même sa peau ses vêtements alourdis de sable mouillé.
Sa aurait put être agréable tant l'eau était tiède, si seulement les bourrasques n'avaient pas été si glaciale...
Le froid semblait vouloir transpercer sa peau comme pour désirer y figer la vie même et transformer ses os en cristal.

Mais elle reprend sa route, buttant contre des dunes qu' improvise le vent pour la faire tomber , elle avance les yeux fermer, elle avance et soudain
.. POC!... EEeeet MèèèRrrdA !!.....
Son bras heurte sans ménagement quelque chose ou quelqu'un se qui la fait jurer dans sa belle langue gasconne.

Elle lève un peu son visage protégé par cet obstacle inattendu et ouvre un oeil larmoyant.

A première vu ça semblait vivant , une espèce de grande montagne sombre se tenait devant elle et l'encerclait!
Ah non pas de ça!
La lionne se débat, déjà qu'elle devait luter pour rester debout, mais si alors un tas de muscles s' y mettait aussi!
Sa main fouilla prestement sa ceinture à la recherche de son épée qu'elle avait bien entendu laisser quand... quand soudain le vent étrangement plus serein transporta un doux parfum.

Elle referme les yeux et inspire longuement soudain rassénérée, cette odeur ne lui est pas étrangère, loin de la, c'est celle de son Lion.
Il est là, droit dans ses bottes tel le rempart inébranlable à la fureur du temps, tout comme à celle de son âme.
Cécile se blottit se sentant soudain si frêle, si fragile.
Entre ses bras elle défaille et perd tous ses moyens, il lui faut son amour, sa source de vie, son espoir pour un autre lendemain.
Il lui faut voire encore une fois le soleil se lever à ses cotés, entendre à l'envie son coeur battre contre sa poitrine.
Il lui faut sentir son souffle chaud caresser son visage, jour après jour, comme à cet instant unique où ils sont seuls sur la terre au milieu des éléments déchaînés.

Ses bras dans un geste plein de douceur viennent enlacer son cou alors que sur sa peau elle souffle des mots d'amour, oubliant tout, oubliant...

Je vous aime mon Lion Je vous aime je vous aime......
Sa voix se perd et s'éteind dans un sanglot.
Il n' y a que lui pour entendre, que lui pour comprendre, que lui tandis que son corps tremblant se plaque au sien.
Tout autour d'eux tout n'est plus que fureur et bruits... Q 'importe... Ils sont de nouveau Un...
Power
Cette fois, il avait le temps d'aller le voir, ce fameux océan dont la bretonne lui rabachait les oreilles depuis des années. Il pensait que son impression serait celle de voir le lac de Genève, mais en plus grand. Il s'était trompé ... l'immensité de l'étendue, la taille des vagues, celà n'avait rien à voir avec le lac auquel il était accoutumé.

Il se demandait comment la bretonne avait pu rester aussi longtemps et aussi loin de ça.
Cael
Après avoir clôturé les éternelles obligations administratives, Caëlliane avait enfin pris la direction de la plage. Elle y était arrivée jusqu'aux dunes et jusqu'au sable sans aucune difficulté . Elle avait été comme guidée par le vent portant le roulis fracassant des vagues.

Face à l'étendue de sable embrassant l'océan, son coeur s'était emballé ! Le voyage arrivait enfin son but... Ses lèvres sourirent, ses yeux azurés se mirent à pétiller à la vue de l'océan... Pourtant ce n'était pas encore son chez elle... ce n'était pas son golfe, ce n'était pas les petites criques de son enfance, de son adolescence, ce n'était pas les dunes du petit ruban rouge... Mais, c'était le même océan dans un autre lieu !

Elle se mordit la lèvre inférieure pour résister à l'appel de la mer. Ses yeux balayèrent la plage et se posèrent sur Power. Que faisait il donc là ? En deux secondes, ses chausses étaient éjectées de ses pieds et prises en main...La Bretonne se mit alors à courrir vers lui à toute allure.

Sans aucune retenue, lâchant ses chausses dans le sable, elle se jeta au cou de Power en s'écriant :
C'est mon Océéééééan .... mon océaaaaaan.... Elle fit claquer une bise sur la joue de Power en lui disant dans sa langue natale avec une intonation terriblement joyeuse : "Diwall Power ! Fetez, karet muioc'h out ganin-me !" (Attention Power ! En ce jour, je t'aime encore plus)

Elle éclata de rire et lui attrapa la main pour tenter de l'attirer vers l'eau en lui disant : "Allez, viens, il faut la goûter ! "
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Caëlliane Woronvë : En transit
Power
Le tumulte des vagues de l'Atlantique ne permirent pas à Power d'entendre arriver Cael. C'est donc la surprise qui lui fait mettre la main sur la pommeau de son épée avant qu'il ne reconnaisse la bretonne .. il reconnut d'ailleurs plutot la voix qui lui hurlait dans l'oreille que son anatomie. Le baragouinage breton était incompréhenssible aux oreilles du lieutenant-colonnel, mais il n'en voulait pas à son amie puisque lui même ne se privait pas de parler alsacien ... surtout quand il était en colère.

Elle tenta de l'attirer dans les vagues, mais il résista.


"Hey attends, je ne veux pas me pourrir mes bottes avec cette eau dont personne ne sait combien de cadavres y sont actuellement en décompositions."

L'ex-boucher genevois était un romantique, un vrai ....
Cael
Cael sentit la main de Power se dérober. Pffff.... il était décidément franchement pas drôle ! Mais ça, ce n'était pas une découverte pour la Bretonne... C'était connu : Il ne savait pas profiter des bonnes choses, l'alsacien-genevois ! Et il en fallait plus pour entamer la bonne humeur de la Bretonne, toujours toute excitée à la vue de son océan.

Elle avanca dans l'océan jusqu'à avoir de l'eau à mi cuisse...sans se soucier de ses braies qui faisaient amplement trempette. Elles auront bien le temps de sécher plus tard.


Citation:
"Hey attends, je ne veux pas me pourrir mes bottes avec cette eau dont personne ne sait combien de cadavres y sont actuellement en décompositions."


Quand la voix du lieutenant colonel se fit entendre, la Bretonne éclata de rire. Elle lui répondit du tac au tac avec amusement sur un ton condescendant : " Mon cher, il vous suffit d'enlever vos bottes si précieuses car conçues de ma main pour qu'elles ne pourrissent point dans cette eau contaminée par un nombre incalculable de cadavres de crevettes, de crabes, de méduses, de moules, d'huitres.. en décomposition...Huuum.... je suis même certaine, qu'il y a la dedans des espèces encore bien pires ! "

En même temps que les paroles, la main bretonnante glissa dans l'eau et remonta vivement avec une lampée d'eau qu'elle lança en direction de Power. Les goutelettes s'éparpillèrent devant lui sans réussir à l'atteindre. Caëlliane le regardait avec des yeux pétillants de bonheur. Elle ajouta alors en se rapprochant du bord et donc de Power " Oui, tu as bien raison... Garde tes forces pour ma "Morbihan" (= Petite Mer).... Là-bas, tu n'y échapperas pas, mon grand ! Je t'obligerai à venir faire coucou aux adorables cadavres en décomposition de la mer du plus joli pays du monde ! "

Elle lui sourit. Pouvait il seulement imaginer combien elle était impatiente d'être enfin chez elle...
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Caëlliane Woronvë : En transit
Lisandre


Arrivée à destination....
Lisandre aurait du être heureuse et sauter de joie d'être arrivé dans cette ville dont elle avait tant parlé pour sa beauté...
Ces vacances bien méritées comme il disait...
Etait-ce l'occasion de voir sa maitresse en passant par là...?
Lis se mordit les lèvres sentant déjà les larmes venir...
Mains sur son ventre de plus de 8 mois, elle arriva devant la plage..
Le vent, doux comme une caresse passa dans ses longs cheveux qu'elle avait détaché...
Elle enleva ses bottes et avança dans le sable pour se rapprocher de cet océan...

Que c'était beau.... son coeur s'emplit d'un nouveau souffle...le changement d'air surement... Il y avait un peu de bien être qui avait réchauffé son coeur si froid...
Elle se dit qu'elle n'aurait pas du être seule pour voir une beauté pareille... Mais celui qu'elle aimait plus que sa vie en avait choisi une autre....
Les larmes coulèrent sur ses joues et comme pour la consoler, le vent océanique lui sécha ses larmes...



Lisandre s'avança un peu et relevant sa robe, elle laissa les vagues un peu déchainé lui lécher les pieds... Elle sourit un peu de cette sensation sur elle...
Comment un endroit qui pouvait paraitre banal pour certain pouvait lui faire autant de bien ?....
Elle ne fit plus attention a sa robe qu'elle laissa trainé dans l'eau des vagues et posant les mains sur son ventre...

"Tu viendras au monde ici... Et c'est tout ce qui me rend heureuse aujourd'hui"

La pensée de se dire que son enfant vivra à nouveau sans père la rendit à nouveau morte de chagrin et s'asseyant dans le sable avec les vagues qui venait sous ses fesses, elle lacha les vannes et pleura sans s'arrêter mains sur son ventre...

"Pardonne moi mon enfant... mon petit bonheur..."

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Shiste
Il l’avait trahi, c’est le moins que l’on puisse dire …
En lui disant qu’il partait la rejoindre, c’est comme si il lui avait avoué qu’il l’avait trompé. Comme si …
 
Le beau brun avait passé des heures à se ressasser cette dispute, ce qu’il avait dit, ce qu’il avait fait, et surtout ce qu’il n’avait pas dit. Il regrettait oui, qu’il regrettait ses actions, ses choix, ça lui paraissait évident aujourd’hui qu’il ne pouvait aimer deux femmes, qu’il finirait par en perdre une et aujourd’hui, il espérait que ce ne serait pas celle qu’il avait épousé.
 
Le voyage depuis Niort avait été terrible, elle avait la veille, préférée faire la route seule, il pouvait lui arriver n’importe quoi, après avoir lâché de rage un : Je pars la retrouver … Elle ne pouvait pas s’imaginer qu’il l’aimait, qu’il l’aimait plus que tout, plus qu’elle ne pouvait l’imaginer, elle ne pouvait pas savoir qu’elle était toute sa vie et qu’il en était ainsi depuis leur rencontre. Que d’incompréhensions et de mauvais choix. Et puis, ce bébé qu’elle attendait, qu’ils attendaient … Pauvre enfant qui allait naître dans cette atmosphère, là où le jeune homme avait espéré joie et bonheur, il n’avait semé que haine et colère …
 
Tout ça pour rien, perdre la femme de sa vie, leur enfant, Lucas … Ce qu’il aimait et chérissait, quelle idée d’avoir mené double vie depuis si longtemps ! Pourquoi n’avoir pas osé l’avoué au curé, pourquoi ne pas lui avoir dit au moins à lui.
 
Enfin … le voilà arrivé à La Rochelle, avec Lucas et une fille qu’il avait intégré au groupe la veille, avant la dispute, avant les regrets. Il avait laissé Lucas à l’auberge, le voyage l’avait fatigué, demander sans cesse où se trouvait sa mère, pourquoi n’était-elle pas du voyage … Shiste n’avait rien su répondre à l’enfant, qu’il adorait comme s’il était le sien. Il l’avait laissé s’épuiser à poser questions sur questions, se retenant de craquer. Il avait attendu tellement de ses vacances, avec elle, pour la retrouver ... pour la revoir sourire, pour les rapprocher.
 
Ce jour, il espérait la voir, sa Douceur, sa louve … Même s’ils passaient beaucoup de temps à ne pas se comprendre, il savait qu’il la trouverait à la plage, ils voulaient tous les deux voir l’océan …
 
Trouver la plage fut facile, s’y rendre un peu moins, il fallait au perché le courage de se rendre, de l’affronter, d’affronter ce regard, ses yeux qu’il aimait tant, qui seraient chargés de reproches … Elle lui en voudrait, elle aurait certainement même envie de le tuer pour ce qu’il avait fait, mais comment avait-il pu penser une chose pareille ! Pourquoi l’avoir trahi ? Il n’avait pas la réponse, mais cette fois, il lui ferait des excuses dignes de ce qu’elle représentait pour lui.
 
Le beau brun avait les alliances dans la main, il avait retrouvé celle de sa douce la veille, là où la dispute avait prit fin, lorsqu’il était parti à cheval, qu’est ce qu’on regrette le lendemain …
 
Il avait vu juste, elle était là, assise dans l’eau, magnifique, comme chaque fois qu’il la voyait, il serrait dans ses mains, les anneaux d’or qui avait quelques mois plus tôt scellés leur amour. Qu’il en avait fait l’apologie, il aurait voulu le retour à ce moment là.
 
Il n’osait pas faire un pas, trop peur de la perdre définitivement, trop peur qu’elle lui en veuille à jamais, il fit un pas, puis deux, le cœur battant, il voulait pleurer, mais il savait qu’il n’allait pas l’émouvoir de si peu.
 
Le bruit des vagues cachait le bruit de ses pas sur le sable. Il voulait poser les alliances à côté d’elle, de sa blonde, à qui il ne manquait que ce sourire sur son visage, la peine qu’il avait pu lui faire, comment se le pardonner, jamais, jamais il n’oublierait ça. Il ouvrit la bouche, aucun son ne sorti.
 
Il s’accroupit à ses côtés, les bottes dans l'eau, il tient l'alliance de sa douce entre le pouce et l'index. il fini par réussir à s'humidifier la gorge pour qu'un mot n'importe lequel sorte.

Le jeune homme s'était répété tout un tas de scenarii mais aucun ne revenaient, il allait devoir improviser et l'expérience le lui avait démontré, il n'était pas bon dans ce domaine. Il lui aurait bien dit je t'aime mais il avait trop peur qu'elle lui rit au nez.

Alors, proche d'elle mais à distance respectable, il déglutit avant de laisse une suite de sons sortir.


Ceci est à toi ... Elle t'appartient !

Pas de réaction, enfin le beau brun n'en remarque pas, il se retient, il aimerait pleurer, crier, hurler, frapper ... mais il le sait, il n'est pas la victime de cette aventure. Non, il est celui qui à planté la dague dans le coeur de celle pour qui son coeur bat. Si l'eau n'était pas venue lui lécher les pieds, il aurait posé les alliances à côté d'elle .. ou même dans sa main mais il n'oserait pas la toucher, ce n'était pas une bonne idée, il le sentait.

Il serra les anneaux entre ses doigts, les articulations blanchies par la pression qu'il exerçait dessus.


Tu mérites bien mieux ... Je n'ai pas su me montrer digne de ton amour, je te décrocherai la lune qu'elle n'aurait pas de valeur, alors ... je .. m'en vais ... sans toi, ma vie n'a pas de sens ...

Le Très-Haut saura quoi faire de moi, ma place sur la Lune est réservée, je m'en vais la prendre.


Il se redressa en murmurant presque : Prends soin de toi mon cœur, la regardant encore une fois. Il laisse son regard se perdre au loin dans l'océan, sur la ligne d'horizon. Et il fit demi tour.

Je t'aime plus que ma vie Lis, il en a toujours été ainsi ...

Il se rendit à ses chausses qu'elle avait laissé à l'abri de l'assaut des vagues et y déposa les bagues, les deux .. là où il allait, il n'en avait plus besoin. Les épaules basses, loin de sa stature habituelle, la mine défaite, il allait bien se trouver un coin où finit sa vie, préférant se sacrifier plutôt que de lui laisser croire qu'il pouvait en préférer une autre qu'elle. Il n'était pas à plaindre, il l'assumerai jusqu'au dernier souffle. Un dernier regard chargé de remords et de regrets sur l'amour de sa vie, le seul, l'unique.
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Lisandre


Lisandre avait arrêté de pleurer... surement qu'elle avait épuisé toutes ses ressources en larmes...
Mais son visage était triste, déformé par le chagrin... les traces sur ses joues laissaient deviner qu'elle avait beaucoup pleuré et ses yeux rouges, qu'elle avait pleuré longtemps...

"Ceci est à toi ... Elle t'appartient !"

Cette phrase résonnait comme un écho incompréhensible... Perdue dans son chagrin, elle n'avait pas compris, elle se croyait toujours seule et que cette voix n'était que l'effet de son imagination... Elle ferma les yeux pour enlever cette voix... cette voix qu'elle aimait tant, l'enlever de sa tête... Il était parti la rejoindre... Elle était seule... seule...

"Tu mérites bien mieux ... Je n'ai pas su me montrer digne de ton amour, je te décrocherai la lune qu'elle n'aurait pas de valeur, alors ... je .. m'en vais ... sans toi, ma vie n'a pas de sens ..."

La voix se fit plus distincte mais dans sa tête elle résonnait comme un souffle... un rêve... ce qu'elle aurait aimé entendre de sa bouche... de sa bouche à lui... Qu'il n'aimait qu'elle... que sans elle, il ne pouvait tout simplement pas vivre... Que comme elle, son existence n'avait plus de sens... Qu'il voulait toujours ce bébé et qu'ils l'élèveraient ensemble...

"Le Très-Haut saura quoi faire de moi, ma place sur la Lune est réservée, je m'en vais la prendre."

Cette phrase la fit sortir de ce qu'elle croyait un rêve et tourna la tête... Il était là... Il était pas reparti... Elle le regarda faire demi tour et marcher doucement, dans ce qu'elle avait compris, le chemin de la mort...
Sur le coup, elle ne bougea pas... elle ne savait même pas quoi penser... Tirailler entre la haine, la colère et le soulagement et l'amour qu'elle ressentait pour lui...
Elle se leva et la colère l'emporta sur le moment... Prenant sa dague, elle le rattrapa, le prit par le bras pour le tourner face à elle et sans hésitation, elle lui taillada la joue !
Ses yeux lançaient des éclairs, il pouvait lire, dans ses yeux, tout ce chagrin, toute cette peine qu'il lui avait fait...
La colère montait et elle cracha son venin

"Cette blessure pour te rappeler à jamais, quand tu te regarderas dans le miroir, ce que tu m'as fait subir... Cette plaie comme celle que tu as fait à mon coeur... Ce coeur qui t'aimait plus que sa vie... Ce coeur qui s'est donné entièrement à toi sans jamais douter de l'amour qu'il ressentait pour toi... Ce coeur qui ne voyait que toi et SEULEMENT TOI ! CE COEUR QUE TU AS BRISE, ANEANTI ET PIETINE COMME QUELQUE CHOSE SANS IMPORTANCE !!!!"

Lisandre avait encore de la ressource.... Ses larmes coulaient chaudement sur ses joues... Elle le voyait trouble mais savait qu'il ne bougerait pas... qu'il oserait pas lui tourner le dos encore une fois... Elle le regardait et continuait à dire toute cette colère, ce chagrin qui était en elle..

"JE VOUDRAI TE HAIR... OH QUE OUI JE VOUDRAI T ENFONCER PLUS BAS QUE TERRE... JE SUIS EN COLERE... TELLEMENT EN COLERE QUE JE POURRAI RETOURNER LE MONDE !!! MA RAISON ME DIT DE TE HAIR ET DE NE PLUS T AIMER ET JE NE VEUX PLUS T'AIMER ALORS POURQUOI POURQUOIII POURQUOI JE T'AIME ENCORE... POURQUOI TU ME MANQUES ET POURQUOI JE NE VEUX PAS QUE TU MEURS NI MEME QUE TU PARTES...
MAIS POURQUOIIII..."


Lisandre s'arrêta nette... trop nette que si elle n'avait pas eu mal elle aurait toussé...
Elle écarquilla les yeux et posa les mains sur ventre... Un liquide chaud trempa ses cuisses...
Elle baissa la tête et de nouvelle larmes coulèrent sur ses joues...

"Je... j'ai perdu les eaux.... Je crois que le bébé arrive..."

Lisandre sentit une contraction et cria sa douleur l'agenouillant dans le sable...
Elle était seule... Shiste, avec ce qu'elle lui avait fait et dit allait repartir et la laisser seule sur cette plage confronté à elle même... Accoucher seule... quelle terrible épreuve... Sa douleur se mélangeait à ses larmes... Elle avait peur... si peur... Pitié pour que son bébé naisse en pleine forme après toutes les émotions que lui aussi à dû subir...

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Will.
Will avait l'habitude de se balader un peu partout, de traîner à droite à gauche en espérant trouver des petites choses intéressantes! Enfin, vous savez quand il dégomme pas des épouvantails à coups d'épée faut bien trouver une occupation!

Il venait d'être élu maire après de longue péripéties et une victoire qui a quelques chose prêt lui serait passé sous le nez, après s'être occupé toute la matinée de réaménager le bureau du maire à sa sauce - oui, il aimait pas la tapisserie, ce marron c'était d'uuuuuuuuune tristesse, je vous jure... - sans parler qu'il commençait déjà à mettre de l'ordre là encore à son goût.

Bref, une balade sur la plage s'imposait! Il préfère les baignades dans le lac, mais après tout, pourquoi ne pas changer! Enfin bon, Il se promena sur la plage puis vît Lisandre sur la plage.

Ni une ni deux, il sauta dans un buisson pour ce cacher. Il la vît faire des gestes incompréhensible, il l'aurait presque entendu crier, puis d'un coup, elle tomba à genoux! Alors là encore, ni une ni deux il se précipita pour voir ce qu'il ce passait là-bas.

Arrivé à hauteur de Lisandre il lui adressa la parole.

-Lisandre ça va pas? qu'est ce qu'il t'arrive?

Il remarqua que sa Houppelande était tâchée, mouillée. Alors, dans sa grande ignorance et son talent inexplicable pour la production de bêtises en masse il s'exprima malheureusement en attendant une réponse.

-Tiens, tu t'es baignée toute habillée?
Leelou
Leelou passait par là, ayant eu une envie irrépressible de sentir le sable se mélanger sous ses orteils, et de sentir le soleil chauffer sur sa peau trop blanche à son goût. Cela faisait peut-être un quart-d'heure qu'elle marchait le long de la plage, toujours pensive. C'était son activité préférée après la taverne. Marcher, seule, lui permettait de réfléchir tranquillement, avec le bruit des vagues en musique de fond. Musique si apaisante et douce à ses oreilles. Puis Leelou s'arrêta net, entendant des cris de douleurs à quelques mètres de là. Elle aperçu directement une silhouette, courbée en deux, paraissant trembler de tout son long, avec celle de son frère, de dos, paraissant perdu. Prise de panique, elle se précipita vers la dame, pliée sur le sable, en sanglots et en sueur.

En aperçevant le sable mouillé sous ses pieds et le ventre bombé de la dame, Leelou compris directement, elle poussa son frère d'un geste doux mais sûr, s'accroupit et alla poser doucement ses mains sur les épaules de la dame, pour l'inciter à se coucher. Tentant de garder son calme, et ne savant pas quoi faire du tout, Leelou essaya de revoir son père et ses pratiques, faites il y a bien longtemps. Elle décida de prendre exemple dessus. Tirant sur sa seule chemise elle l'enleva et s'apprêta à acceuillir le bébé. La dame hurlait de douleur, et Leelou souffrait pour elle.Ne pouvant dire un mot, elle fit signe à son frère d'aller chercher de l'eau douce et chaude dans une bassine, et une serviette humide en écrivant la liste sur le papier qu'elle gardait toujours avec elle d'une main tremblante et pressée. En attendant, ne savant pas quoi faire de plus et prise de panique, elle se contenta de caresser d'une main encourageante et douce les cheveux en sueur de la future mère, et de l'aider à se redresser à chaque contraction....
Will.
Will savait ce qu'il avait à faire! Il a lui même fait l'accouchement de sa femme - qui a dit que c'était interdit aux hommes d'être présent à l'accouchement? Des vieilles mégères superstitieuses oui! sans offenser mesdames si il y en a... - de plus, là si il se pressait pas ce serait fâcheux!

Donc Will se mît à courir rapidement vers la première maison qu'il vît, avec grande classe il enfonça la porte d'un coup d'épaule et cria:

-Messire le maire, j'ai un mandat pour être ici!

Oui... il à toujours rêvé de dire quelque chose comme ça, et puis bon, avouez que c'est joliment fait et dit! Par chance il n'y avait personne, il se servît dans un tas de serviette qui avait l'air propre puis prît une bassine qu'il remplît d'eau chaude, quel chance que les propriétaires de cette maison était parti en laissant un chaudron remplit d'eau chaude sur le feu!

Il se dépêcha de revenir en courant, les serviettes sur l'épaule, la bassine dans les mains en priant pour ne rien renverser et faire marche arrière. Non sérieusement ce serait fâcheux imaginez que les proprios reviennent, la honte!

Il arriva sur la plage.
Leelou
Leelou vit Will arriver avec ce qu'elle lui avait demandé. Elle ne pu s'empêcher d'étouffer un rire en le voyant rouge comme une pivoine. Elle le remercia d'un signe de la tête et pris les serviettes. Elle se servit d'une pour essuyer le front en sueur de la dame, d'une autre pour tremper dans l'eau chaude, et d'une autre pour placer sous les jambes de la dame. Il ne fallait surtout pas faire un faux pas, ou bien le sort du bébé, et de la mère, serait en danger...
Shiste
Sympa votre intervention, mais c'est dommage que vous m'ayez oublié en cours de route ..



Elle avait fini par le rattraper. Il ne s’y attendait pas le moins du monde et il prit le coup de dague qui suivi avec sollicitude. Ô qu’il comprenait ce geste et il remercia en silence le Très-Haut qu’elle ne l’ait pas entaillé plus bas. C’en aurait été fini de lui et il n’aurait pas eu la chance, l’honneur de l’entendre dire qu’elle l’aimait.

Oui, elle avait dit ce doux mot, placé au milieu d’autres si peu recommandables.


« Je t’aime »

Encore, toujours, il n’avait pas bien saisi la suite mais il en était certain, il n’y avait pas eu de négation. Elle l’aimait et il lui manquait. Comment pouvait-il en être ainsi ?

Au vu de la réaction de sa femme, le beau brun, si jaloux, si possessif, comment pouvait-il imaginer qu’elle ressente pour lui autre chose que de la haine, du dégout et du mépris. Il porta la main à sa joue, l’autre bras toujours maintenu par la force de caractère de la belle blonde. Le liquide vermeil s’écoulait chaudement sur sa peau, lentement, remplaçant ces larmes qu’il n’avait pas eu, qu’il avait gardé pour lui.

Il n’était pas fier, là, sur cette plage dont il avait tant rêvé, dont ils avaient tant parlé. Elle venait de lui marquer à vie ce déshonneur qu’il lui avait fait subir, la cicatrice de trahison. Il laissa le sang s’écouler sans un mot. Le jeune homme endurait son regard, il lui devait bien ça. Et la dernière phares qu’elle prononça le plongea dans un état catatonique. Pour lui, le vide, le flou, le doute, auxquels s’ajoutaient l’espoir, le bonheur et la joie.


« Le bébé arrive, le … bébé arrive … Le bébé … arrive … »

Alors qu’ils auraient du avoir encore un mois d’attente, Lis, l’amour de sa vie, l’âme et le cœur déchirés par le mensonge et la traitrise allait donner la vie. Un être humain … issu de leur chair, de leur sang, de l’amour qu’ils avaient éprouvés, qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Dans ce déchirement d’émotion, l’innocence même allait ouvrir les yeux. Prématurément, c’était de sa faute … Comme il s’en voulait …

Elle était à terre et les passants qui avaient assistés très certainement à la scène venaient au secours de se Douceur. Sa douleur, sa détresse à elle ! Ils étaient un homme et une femme à son chevet, volant le rôle du mari, celui qu’il aurait du avoir. Faire diminuer ses souffrance, lui tenir la main, la rassurer, la consoler, la soulager. Mais bon sang, que faisait-il … Elle, étendue sur le sable et eux à s’occuper d’elle. D’un geste, il repoussa l’homme, qui était-il ? Pour qui se prenait-il ? De quel droit il se permettait d’approcher sa louve de si près. Shiste ne les avait pas vus venir et il ne l’avait pas vu, comme si, il avait été invisible durant plusieurs minutes.

Il tomba les genoux au sol, toute sensation de douleur ayant disparue, il avait bien trop mal au cœur pour se soucier des douleurs physiques et il prit la main de sa belle dans la sienne, si belle et si fragile et il la serra doucement, il voulait lui rappeler sa présence, son amour, jamais il n’aurait pu la laisser tomber, pourquoi avait-il pensé à se laisser mourir de chagrin. En cet instant, elle avait autant besoin de lui que lui d’elle et sa main dans la sienne, juste ce contact, il voulait que ce soit le symbole de leur union. Il la regarda une seconde, les grimaces de l’accouchement lui rappelait que la situation était douloureuse et il leva le nez vers les inconnus.


« Vous d’abord !! Éloignez vous ! Elle a besoin d’air, de place, arrêtez d’envahir son espace vital !! »

L’homme avait tout prit, après tout, ce n’était qu’un homme et puis, il avait ignoré le beau brun, une chance que Lis soit sur le point d'accoucher, le pauvre homme aurait pu s'en prendre une dans le nez. La femme, elle, s’occupait déjà des linges, des contractions, de la naissance … A croire que c’était dans les gènes des femmes que de pratiquer des accouchements. Un regard noir au sieur qui avait eu la maladresse de l’ignorer suivi d’un regard implorant à la femme, demandant en silence comment ça allait se passer … Le beau brun avait toujours la main de Lis dans la sienne, il ne la lâcherait pas, plus, jamais. Il caressa le visage de sa douce, avec délicatesse, il ignorait si elle l’acceptait ou si elle souffrait trop pour s’en occuper, il voulait par ce geste lui prouver son attachement.

« Qu’est ce que je dois faire pour l’aider ? »
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Will.
Will jusqu'à présent ne c'était pas occupé de l'homme, d'ailleurs pourquoi s'en serait il occupé un instant? il voyait une femme, une connaissance qui n'allais pas bien, la première chose à la quel il pensa fût d'aller l'aider.

Il laissa sa soeur s'occuper de tout, c'était pas sa tasse de thé les accouchements, bien qu'il en avait fait déjà deux... Non mais vraiment, les hommes préfèrent voir des femmes s'occuper de leurs femmes, je sais pas pourquoi, on a les mains suffisamment occupé pour commencer a draguer la minette qui accouche! en même temps... faut dire que Will réagirait un peu pareil! Non mais c'est vrai à la fin! On touche pas à SA femme...

Bref, nous nous égarons là, c'est ça de raconter sa vie et de... Bref.

Après que l'homme repoussa notre grand Will et commença à lui hurler dessus.

« Vous d’abord !! Éloignez vous ! Elle a besoin d’air, de place, arrêtez d’envahir son espace vital !! »

Il lui répondît sans retenir ses mots.

-Hé! ho! le balafré! Je sais pas si t'es au courant mais tu saignes là, et elle a pas besoin de boire ton sang qui goutte éloigne toi un peu! Je suis pas sûr qu'elle est envie de te voir d'ailleurs.

N'ayant pas vraiment vu toute la scène vu qu'il se planquait dans un buisson mais voyant la dague de Lisandre il se douta que cette marque venait d'elle.

-Reculez donc, occupez vous de votre plaie et évitez de nous bousculer nan mais oh!

Il resta debout près de l'homme lui indiquant un endroit du doigt pour lui dire de s'en aller ce détendre ailleurs, c'était d'après lui la meilleure chose à faire le temps qu'il ce calme.
Lisandre


Lisandre vit passé la suite a la vitesse grand V...
Elle vit deux personne s'approcher d'elle et ce n'était pas son mari... La douleur était si intense qu'elle avait du mal à parler mais après avoir entendu les deux voix, elle su que c'était Will et sa soeur qu'elle avait rencontré le jour de son arrivée...
Elle ne comprit pas trop ce qu'ils disaient mais après tout elle s'en fichait elle avait mal et il fallait lui enlever cette douleur tout de suite...

Une dispute entre les deux hommes... Dispute qui n'avait pas lieu d'être quand dans sa situation elle avait besoin d'aide de soutien illico presto XD

"HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA"

Son cri déchira le ciel et fit arrêter direct la dispute... Elle se cramponna à Shiste

"Reste avec moi...!!!"

Elle lui en voulait mais elle l'aimait... Et cet enfant était aussi le sien... Il l'avait fait à deux et dans l'amour... Lis avait besoin de lui... tellement besoin de lui... Et même si sur la colère elle avait voulu lui faire mal... lui faire une marque indélibile pour qu'il se souvienne à jamais de sa trahison, elle tenait à sa présence.... elle serra sa main, la douleur était tellement insupportable qu'elle pensait mourir...
Elle regarda la jeune femme qui devait regarder où est-ce que ça en était...

"Je vais mourrir JE VAIS MOURIIIIIR"

Elle avait oublié à quel point ça pouvait faire mal

"AIDEZ MOI AIDEZ MOIII !!!"


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