[RP] La plage

Elle écouta attentivement sa réponse s'attendant à un refus, ce qui aurait été bien normal. Comment pouvait-elle penser qu'un noble aurait un temps soit peu un intérêt pour une gueuse comme elle ? Certes, elle avait eu la possibilité d'offrir ses services pour des personnes importantes mais elle connaissait les règles. A moins que... Et puis qu'importait, la présence de cet homme était ni plus ni moins qu'une aubaine. Sa galanterie, sa bienséance, son respect valaient bien plus à ses yeux que toutes les idées qu'elle pourrait se faire.

Déplacé ? haussant un sourcil interrogatif. Pourquoi le serait-il ? Je me ferai un plaisir de vous les faire visiter. finit-elle dans un petit sourire. Nous pourrrions...

Il lui fallait trouver un lieu de rendez-vous. Elle aurait pu lui dire de revenir ici mais, s'il se perdait ? Non... un lieu plus propice et surtout plus facile à trouver ? Mais lequel ? Quand...

nous retrouver à l'Eglise.

Baissant la tête, elle se maudissait intérieurement. Mais pourquoi avait-elle donné ce lieu quand il avait parlé d'obligations ? Pourvu qu'il ne suppose rien ! Vite. Il lui fallait trouver une excuse plausible pour ne pas qu'il s'imagine tout un tas de choses. Avait-il ressenti le même désarroi ? Se sentait-il aussi embarrassée qu'elle sur le lieu de rendez-vous ? Elle le supposa quand elle entendit...

Votre demeure semble magnifique... elle a été construite dans le style de la région?..

Ma demeure ? fronçant les sourcils d'étonnement, elle se tourna vers la porte d'entrée et l'observa comme si elle la voyait pour la première fois. Euh... je suppose. En tout cas, elle était ainsi quand je l'ai acheté. conclut-elle avant de se tourner de nouveau vers l'Auvergnat.

Pourvu qu'il ne lui demande pas de la visiter ! se disait-elle. Il aurait été impoli qu'elle refuse vu son statut mais tout aussi déplacé qu'elle accepte. Aussi s'empressa-t-elle de changer de sujet pour revenir à celui qui les préoccupait en premier lieu.

Qu'en pensez-vous alors ? marquant une pause avant de reprendre... Nous disons demain après nos tâches ? A l'Eglise ? finit-elle d'une petite voix ou un tout autre lieu. Dites et je viendrai. avant d'incliner la tête telle une servante à son maître.
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Béatrice Madeleine dite Bettym
Vice-Présidente de la Cour d'Appel par INTERIM
Juge à la Cour d'Appel


[Merci à celui ou celle qui a sauvé ma poupée. Elisabeth alias Bettym]

Le trajet de la plage jusqu'à La Rochelle lui avait paru beaucoup plus court en sa compagnie. Peut-etre le fait qu'ils avaient discouru tout le long ou alors le froid qui leur faisait presser le pas ? Toujours est-il qu'ils étaient presque arrivés devant sa demeure lorsque celui-ci lui parla de ses fonctions passées et actuelles au sein du Duché du Bourbonnais.

Que de nobles tâches ! Celles par où j'ai commencé d'ailleurs. Enfin... presque.

Elle lui sourit ne perdant pas une miette de ce qu'il venait de lui dire. Il avait vendu terres et échoppe et se retrouvait maintenant comme un sans domicile. Il errait deci delà cherchant... Mais que pouvait-il chercher au juste ? Elle lui aurait bien posé la question, cependant, la bienséance le lui interdisait. Un tel intérêt pourrait être tellement mal interprêté et elle ne le connaissait qu'à peine pour oser une telle intimité.

Bien... fit-elle s'arrêter devant le seuil de son appartement... je crois que... enfin je suis sûre que je suis arrivée. rougit-elle, devant cette incertitude. Elle aurait aimé que cette discussion continue mais l'aurait-il voulu lui ? Elle ne voulait s'imposer et il lui semblait le plus approprié de devoir ce quitter ici, devant sa porte. L'avait-il ressenti ainsi ? Elle ne saurait le dire. Toutefois, il dénoua l'étole qui lui remit sur les épaules. Merci... lui gratifia-t-elle d'un souffle court.

La châleur qui l'envahit à cet instant était indescriptible et bienvenu. Sans savoir pourquoi, elle plongea ses prunelles noisettes dans celles de son vis-à-vis et...

Que faites-vous demain ? puis s'avisant de sa question si directe... euh... je voulais savoir si vous restiez encore quelques jours à La Rochelle. Mais ne vous sentez pas obligé de me répondre. Enfin... Je ne voudrais pas que vous vous sentiez prisonnier de cette ville si votre destin est de voyager.

Heureusement qu'elle était en pleine pénombre car elle passa du blanc au rouge en un quart de secondes, des bouffées de châleur l'iradiait, si elle avait pu trouver un trou de souris, elle y serait entrée immédiatement.
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Béatrice Madeleine dite Bettym
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Bien que le costume de Valexan sortait de l'ordinaire, la silhouette dans le soleil couchant n'était pas désagréable à regarder et n'avait en rien de ridicule. Elle ne saurait dire si à la lumière cela serait toujours le cas, mais pour l'heure, aussi bien lui qu'elle avaient repris le cours de leur discussion comme si de rien n'était. Commençant à marcher le long du rivage vers les feux de La Rochelle, elle fit se qu'elle promit : répondre à ses questions.

Je vous en remercie, rougissant au compliment. Et vous avez bien raison ! L'air marin a des vertus sur ma bonne humeur mais pas seulement. Le climat est beaucoup plus serein au Poitou qu'au Bourbonnais. Les gens, dans son ensemble, sont plus serviables et agréables. C'est bien loin de toutes les fourberies que j'ai pu constater dans les montagnes du Massif Central.

Pour sûr qu'elle ne regrettait nullement cet exil. L'accueil avait été des plus châleureux. Et lorsqu'elle débattait de temps à autre de politique, ce n'était ni dans les cris, ni dans la vindication. Ils s'écoutaient même si les opinions étaient différentes et rien que pour cela, elle ne voudrait pour rien au monde partir de ce coin de paradis.

Vous ne vous trompez point, large sourire à l'évocation de son fils, sa merveille, son petit roi comme elle l'aimait à le surnommer quand ils étaient seuls. Guéric est devenu un jeune homme plein de fougue. Malheureusement, fit-elle en regardant dans le vide face à elle, je le vois rarement depuis son retour du monastère où il a fait ses études. Il n'a rien trouvé de mieux que de s'enrôler dans l'armée ! puis se campant droite dans ses chausses, elle fit face à Valexan. Vous vous rendez compte ! L'Armée ! Quelle folie ! Si son père...

"Son père" signifiait "son époux à elle". Sauf que voilà d'époux il n'y en avait pas. Et pour couronner le tout, le Vicomte évoquait l'image d'une famille idéale. Une belle famille... quel doux rêve ! Il était vrai que son départ avait coïncidé avec la venue de son fils et la date de son mariage. Mariage arrangé qui fut un fiasco et pour preuve ! L'homme qui lui avait été désigné n'avait rien trouvé de mieux que de prendre la poudre d'escampette avant la cérémonie. Certes, peu de gens le savait et quant elle était arrivée à La Rochelle, elle ne s'était jamais étendue sur le sujet préférant prétexter que l'homme était mort ou en retraite. Mais comment aurait-elle pu imaginer qu'une personne de sa connaissance puisse lui parler de cet ignoble individu ? Que pouvait-elle répondre ? La vérité et ainsi avouer qu'elle était une fille dépravée ? Ou tout simplement dire la vérité et passer pour une pauvre femme laissée à son propre sort ? Dans tous les cas de figure, aucune des solutions ne lui plaisait.

En effet, finit-elle par dire, tendue comme un arc essayant toutefois de rien montrer de son amertume face à l'échec d'une vie familiale heureuse comme chacun espérait en rêver, nous formons une belle famille mon fils et moi. préférant ainsi éluder le sujet de l'époux invisible et surtout inexistant. Elle prit une profonde respiration avant de se remettre en marche vers l'une des portes de la ville, bras croisés sur les avant-bras qu'elle frottait doucement de ses mains pour diffuser un peu de châleur que le soleil n'arrivait plus à lui distiller.

Comment j'occupe mes journées ? heureuse que le sujet déviasse vers d'autres horizons. Et bien... non je ne fais pas partie du conseil comtal ni même de quelques institutions poitevines. Non pas que cela ne m'intéresse pas mais l'occasion ne s'est pas présentée. Et puis... j'aide Sa Majesté à préserver ses terres. Je ne sais si cette fonction est compatible avec une du Poitou.

Elle resta un moment à rêvasser avant de se tourner vers son interlocuteur.

Et vous, Messsire de Montbazon ? Avez-vous travaillé au sein de votre duché ? D'ailleurs c'est peut-être une des raisons de votre passage ici ?
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Béatrice Madeleine dite Bettym
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Rassurée qu'il fut du même avis, elle sourit lorsqu'il lui apprit qu'il était ici par pur hasard et seul par dessus le marché. Elle aurait eu du mal à marcher en ville en essayant d'éviter une des personnes qui fut la raison de son désamour pour le Bourbonnais. Mais le souci était que le noble semblait affecter par l'absence de la femme qui aurait dû être à ses côtés pour le restant de ses jours.

Encore une fois, elle avait mis les pieds dans le plat. Grimaçant devant l'aveu d'aucun trouverait honteux, elle bredouilla un...

Je suis désolée de l'apprendre.

Elle l'aurait bien consolée en lui disant une de perdue dix de retrouver, cependant, ne le connaissant que peu, cela aurait été déplacé. Sentant un blanc se profiler à l'horizon, elle remercia le ciel que son interlocuteur change de sujet et quel sujet !

Oui en effet. J'ai bien de la chance, les yeux brillants de bonheur. Mais avant de vous en dire plus, si vous permettez... elle se départit de son étole et lui tendit. Tenez. Je sais que ce n'est pas trop dans les coutumes de notre Royaume mais je n'ai pas de fils ni d'aiguille sur moi pour repriser vos braies. Alors... à défaut, vous pourrez toujours passez cela autour de vos hanches pour masquer la déchirure.

Elle rougit de son audace mais elle avait du mal à garder la maîtrise de la situation en le voyant ainsi se tenir les braies qui, automatiquement, attirait son regard.
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Mais pourquoi lui avait-elle demandé s'il venait du Bourbonnais ? Il était évident qu'il aurait voulu savoir comment elle le savait. Maintenant il fallait lui répondre ! Oui mais quoi ?

Peut-être que si elle lui disait que c'était son accent qui l'avait mise sur la piste ? Bien que ce soit une bonne idée, il lui rétorquerait sans l'ombre d'un doute que c'était elle qui avait un accent et non lui... Et si elle lui disait qu'elle connaissait quelqu'un qui avait parlé d'un certain Valexan du Bourbonnais ? Un Auvergnat ? C'était pas mal comme idée mais qui ? Shekina ? Elle était justement là à La Rochelle... mais le hic était qu'elle lui avait dit être revenue de retraite au bout de deux années de méditation. Non, cela ne pouvait se faire surtout si, ils se rencontraient tous les trois en taverne et que Shekina lui demande de faire les présentations. Dame Gypsie alors ? Soyons réalistes ! Bettym et Gypsie ne s'entendaient pas. Pourquoi une noble dame aurait tenu une conversation avec la simple gueuse qu'elle était ? C'était trop absurde à n'en pas douter !

Cherchant désespérément une réponse à sa question, elle bénissait le ciel que l'homme ne l'ait pas reconnue. Elle allait lui rétorquer que cela ne le regardait pas quand...

Dame... B.. Bettym?? Vous?? ici?? mais.. comment?? pourquoi??

Zut et flute, elle était faite comme un rat. Comment réagir ? Malgré le tremblement de ses membres inférieurs, elle essaya de ne pas montrer la panique qui s'emparait d'elle. Inspirant profondément, elle lâcha.

Euh... oui... c'est bien moi. Comment ? Tout simplement parce que je vis à La Rochelle et que tous les soirs, je viens me ressourcer devant cette vaste étendue d'eau.

Elle lui sourit espérant ainsi calmer les esprits quand le Vicomte se mit à bredouiller des excuses. Etonnée, elle regarda le seigneur auvergnat, l'air intriguée, cherchant la meilleure attitude à adopter. L'espace d'un instant, elle eut l'idée de profiter de la situation mais son statut ne le lui permettait pas. Alors tout bonnement, elle lui baissa la tête et d'une voix plus calme...

Vous n'êtes pour rien dans tout cela... je vous en prie, vous... je... Et si nous oublions cet incident ? Ce serait beaucoup plus simple vous ne trouvez pas ? finit-elle par dire, un large sourire sur les lèvres. D'ailleurs, comment se fait-il que vous soyez ici ? Un voyage de noce ? Votre épouse est-elle aussi avec vous ?
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Béatrice Madeleine dite Bettym
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Valexan terminait de s'épousseter la partie charnue de sa personne lorsque les paroles de la jeune femme interpelèrent quelques peu son esprit

Valexan vous dites ?... du Bourbonnais Auvergne ? Béatrice...

Haussant un sourcils, il se retourna vers elle, et obligé de cligner des yeux pour lutter contre les rayons aveuglants du soleil reprit d'une voix méfiante

Du Bourbonnais Auvergne? et bien.. oui! mais, comment le savez-vous, Dame... Béatrice?

Bon, il est vrai que de se savoir connu à travers le royaume était pour le moins flatteur ; encore plus lorsqu'on était connu dans un village où jusque-là on a jamais mit les pieds ; en même temps, il ne pouvait se prévaloir de nul fait d'arme, nul exploit, ni même attaque de mairie ou de château pouvant valoir une telle renommée! Il fallait donc que cette femme le connaisse pour une autre raison ; mais laquelle?

Il essaya à nouveau de regarder son visage, mais rien à faire, celui-ci se trouvait exactement dans l'axe du soleil! Elle aurait voulu faire en sorte de ne pas se faire reconnaitre qu'elle n'aurait pu trouver meilleure place! Il se devait absolument de réussir à la faire ce déplacer, pour qu'il puisse savoir qui elle était ; mais comment? plusieurs idées lui venaient à l'esprit...

La première, la pousser violemment pour qu'elle tombe ; plutôt violent comme méthode, et il risquait de la blesser... La seconde, la contourner de façon insidieuse, pour que ce soit lui qui se retrouve avec le soleil de dos ; cela semblait la meilleure solution ; mais comment faire pour que ce "contournement" se fasse de la façon la plus naturelle qui soit? S'il y avait eut de la musique, il aurait pu l'inviter à danser, mine de rien, mais en l'instant nulle musique ne s'élevait ; Un autre moyen serait de crier "attention, un serpent!", et de profiter du fait qu'elle s'écarte brusquement pour se jeter à sa place, en faisant mine de se jeter sur le reptile pour faire obstacle de son corps et ainsi se retrouver à l'endroit désiré... pas mal comme idée, mais s'il se jetait trop fort il risquait de dévaler la pente sur le ventre ;

Autre possibilité : lui indiquer du doigt une quelconque pierre en disant "oh! regarder cette pierre!! ce n'est pas un diamant / saphir / rubis ??" là, à coup sûr elle accourrait! Oui, cette idée lui semblait la meilleure, à coup sure ; il s'apprêtait à la mettre en œuvre lorsque la luminosité sembla soudain s'assombrir, la faute à un nuage qui commençait à masquer le soleil ; Et, comme par magie, le visage de la jeune femme commença à se découvrir au regard du Montbazon ; de longs cheveux bruns, un visage fin, une bouche un peu mutine, de jolis yeux en forme d'amende...

Découvrant à présent entièrement le visage de son interlocutrice, Valexan ne put rester que bouche bée en découvrant qui c'était! Il venait de reconnaitre une femme qui avait vécu de longues année en Auvergne, une femme qu'il n'avait que peu côtoyé, certes, mais qu'il était difficile d'oublier; d'autant qu'il l'avait rencontrée voilà quelques temps dans l'enceinte de la cours d'appel ; Une femme qui avait marqué de son empreinte le BA, une femme dont les talents en matière juridiques étaient connus et reconnus ; bref, pas n'importe qui, mais QUELQU'UN! Quelque peu honteux de ce qu'il avait pu dire à la jeune femme, sentant le rouge lui monter aux joues, il balbutia

Dame... B.. Bettym?? Vous?? ici?? mais.. comment?? pourquoi??

s'excuser, il devait s'excuser

Je.. euh.. désolé d'avoir dit que.. enfin, de vous avoir prit pour... Non, vous êtes beaucoup trop bien pour être concierge... et vous n'êtes pas...

Un trou... chercher un trou... vite... et s'y cacher....

Le sol sur lequel il s'aventurait à présent ayant été rendu glissant de par le ressac des vagues, c'est à présent en fixant le sol et en se concentrant que Valexan s'avançait vers la jeune femme; mais il n'en gardait pas pour autant la langue dans sa poche!

VOTRE tranquillité ?

Oui, MA tranquilité! j'étais là avant vous, j'ai donc un droit de préemption sur la tranquillité de ce lieu!

Eviter ces petits cailloux qui ne semblent pas stable, poser plutôt son pied à droite...

Polluer la nature ?

Vous trouvez que vous l'enjolivez en criant de la sorte??

Ouh là! de la mousse! dangereux ça! doucement Valexan, doucement...

Qui je suis ?

Je ne vous ai pas demandé qui vous êtes!!!

Ah! là cela a l'air plus stable... ah bah non en fait!

Est-ce que je vous en pose MOI des questions ?

Oh! la mauvaise foi! Vous ne cessez de le faire! pour être aussi curieuse, vous officieriez dans une conciergerie que cela ne m'étonnerait guère!!

Attention, là le sol brille, cela doit être très glissant, ne surtout pas poser le pied ici, surtout pas, j'ai dit surtoooouuuuuuuttttttt p...

Trop tard, le pied qui ripe sur le sol, et voilà l'Auvergnat qui se retrouve les quatre fers en l'air, le bas du dos endoloris par le contacte quelque peu brutal avec le sol ; se relevant péniblement, il lève enfin son visage en direction de la jeune femme qui n'est plus distante de lui que de quelques mètres, mais le regard éblouie par le soleil rasant au dessus de l'océan, il est aussitôt obligé de mettre sa main devant ses yeux pour les garder ouverts

Et puis VOUS d'abord ! Qui êtes-VOUS ?

Moi? qu'est-ce que cela peut vous faire??? vous êtes de la maréchaussée??

A présent relevé, il se tord le coup en arrière pour vérifier l'état de ses braies, espérant secrètement qu'elles n'aient pas trop souffert de la chute

Je me nomme... Valexan ; vous avez pas besoin d'en savoir plus. Pffff regardez ce que vous avez fait!!!! mes braies sont toutes déchirées à présent! ah bah bravo Dame.. Dame??

Le calme... la tranquillité... le silence, à peine troublé par les cris des Goélands... quel bonheur!! Pour un peu, Valexan se serait cru au paradis! Fermant les yeux, la tête tombante en arrière et prenant appuie sur ses mains, le Montbazon se laissait enivrer par cette sérénité toute particulière qui caractérise les bords de mers, respirant à plein poumon, laissant son esprit divaguer au gré des parfums, des senteurs qui lui parvenaient... Encore un peu, et il se serait assoupi! sauf que...

Je te déteste ! Tu entends ? Maudit sois-tu d'avoir laissé faire !

Adieu, veaux, vaches, cochons, silence tant apprécié, volupté de l'instant chéri! Ouvrant les yeux en sursaut, l'Auvergnat jeta un coup d'œil à droite, puis à gauche, à la recherche de l'origine de ce cri indicible qui venait de lui transpercer les tympans. Quel animal mythique, mystérieux, pouvait être l'auteur d'une telle cacophonie? Un oiseau? Valexan avait bien sur déjà entendu parler des mouettes rieuses, mais jamais des mouettes râleuses ou crieuses!

Se relevant, son humeur devenu bougonne en raison de cette interruption indépendant de sa volonté, il commença a gravir les rochers l'environnant, cherchant en cela à atteindre un point culminant qui lui permettrait de dominer le secteur et de repérer le ou la terroriste sonore. Bien que périlleuse, il avançait d'un pas résolu, marmonnant par avance le serment qu'il allait faire à la chose ou à la personne responsable de son dérangement.

Encore quelques pas, et s'aidant de ses mains il atteignit son objectif ; la main placée au dessus des yeux pour se protéger du soleil couchant, il posa son regard vers le nord, puis le sud puis... Là! il voyait distinctement la silhouette d'une jeune femme, debout sur un rocher, tournée vers la mer ; Commençant à s'avancer dans sa direction, il commença à l'interpeller

Eh! oh! dites donc! qu'est-ce qu'il vous prend de troubler ainsi MON moment de tranquillité à moi que j'ai! de polluer la nature de vos cris! vous vous croyez où?? vous n'êtes pas dans la première agora venue! vous pourriez avoir un peu de dignité et respecter le silence, la beauté et la magnificence de ce lieu, bon sang de bon soir!!

La jeune avait beau avoir l'air charmante de dos, d'après ce qu'il voyait au fur et à mesure qu'il se rapprochait, avec de longs cheveux bruns, une silhouette gracieuse et fines, une chute de rein plutôt agréable au regard, n'empêche qu'il était remonté, le Saint-Christophe!

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Le cheval était las d'avoir brinquebalé toute la nuit le paysan saumurois, lequel, d'évidence, avait plus l'habitude de se balader à dos de cochon que de se tenir droit sur des étriers. Quelle misère ! On devrait réserver l'équitation aux gens de qualité, ronchonnait dans son mors le bel animal qui avait connu plus noble sort dans des écuries domaniales.

Sottement, Abraxes avait tenu à arriver à l'aube sur la plage. Pour voir le soleil se lever, pensait-il obstinément toute la nuit, tandis qu'il se tapait les fesses sur la selle bien trop dure. Mais quelle idée absurdement poétique, scientifiquement inepte ! Voir le soleil se lever sur l'Atlantique ? Tout Rochelais à qui il en aurait fait part se serait gaussé de son souhait !

Enfin, du moins sa monture et lui étaient-ils parvenus avant les primes lueurs du matin sur la plage abandonnée. Laissant le bourrin, pardon, le fier destrier errer de ci de là à sa guise, le voyageur se laissa tomber sur le sable. On distinguait les traces d'une carriole, qui avait dû séjourner plusieurs heures tant l'empreinte était bien marquée, puis la double sinuosité s'estompait dans le lointain… De toutes petites marques de pas, ou de pattes, attirèrent aussi son attention. Et des pieds humains s'étaient pressés ici. Son esprit tentait de se représenter la scène. Ces indices accumulés lui évoquaient le singe et la roulotte des sympathiques bohémiens que, voici peu, à Saumur, lui avait présentés son amie Soaz.

Soaz dont il était venu ici fêter l'anniversaire, se disant avec sa fatuité naïve que, somme toute, son arrivée inopinée lui tiendrait lieu de cadeau. Sa présence en guise de présent. Mais, pour lui faire surprise, arriver dès l'aurore était indispensable.

Et, après s'être goulûment empli les poumons d'air iodé pour se remettre d'aplomb, aller faire le guet en taverne, où elle tomberait sur lui par hasard. Enfin, c'était à souhaiter, inch'Ari comme on dit en Anjou !
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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)

Azzazelo venait de quitter la mairie pour voir les comédiens donner leur représentation. Il sourit au "Brave new World !"du pauvre Prosperino et fut particulièrement touché par le spectacle, dont des fragments restèrent longtemps dans son esprit...nous sommes faits de la même étoffe que les rêves...
Il applaudit et remercia les artistes, puis s'écarta quelque peu pour repenser au spectacle, seul, à l'aise, près des dunes de sable.....il enfonça ses mains dans les replis de son vieux mantel et trouva au fond de ses poches un petit morceau de papier. Il tourna la tête et regarde autour de lui . Qui avait pu lui glisser ce papier sans qu'il ne s'en aperçût ? Personne autour de lui. Il se mit à déchiffrer le papier

La vie n'est qu'une ombre en marche, un pauvre acteur qui s'agite une heure en scène, et alors on ne l'entend plus ; c'est une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, ne signifiant rien*.



*Macbeth
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Doryane avait eut le plaisir de faire la connaissance de Zeze depuis longtemps déjas, elle apprit par son compagnon qu'ils donneraient une représentation théâtrale sur la plage, elle décida donc de s'y rendre.
Il faisait pas très chaud mais peu importe Dory avait l'habitude avec ses tours de gardes sur les remparts.
Elle s'installa sur un banc, sorti une couverture de sa besace et la posa sur ses jambes et elle prit une fiole ou elle avait mis un peu de gnole histoire de se réchauffer.
Elle n'était pas en retard pour une fois la pièce allait commencé.
Elle regarda la représentation avec beaucoup d'attention, elle aimait le théâtre et c'était tellement rare d'en voir sur La Rochelle.
Une fois la représentation finie, Doryane se leva et applaudie, puis elle rangea sa couverture dans sa besace et se dirigea vers la scène pour féliciter tous le monde.


-Bonsoir Sandino et Zeze, très belle représentation, je tenais à vous féliciter pour celle-ci.

Mine de rien, ni vue ni connue je t'embrouille, l'avait rejoint une bretonne.

Encore une étrangère qui s'incruste et qui vient nous piquer du travail... Si elle croit que je ne l'ai pas vue parce qu'elle se cache sous sa coiffe, elle se plante le bras dans l'oeil ! Et en plus que ça critique... Vraiment c'est hôpital qui se moque de la charité... heureusement que j'ai les idées larges et que je suis tolérante, sinon, je te mettrais tout ça dans une galère, saltimbanque, bretonne ou zingara, et vogue...

- Démat ! j'suis Bécassine

Peut pas dire bonjour comme tout le monde, ces étrangers qui baragouinent à peine... c'est ti pas compliqué quand même... Pis quel nom bizarre, bientôt elle va me dire que c'est ma cousine pour mieux noyer la morue...

- B'soir !

- faut les surveiller ces deux là! sont là pour fair' un mauvais coup, j'en suis sûre, dam, j'les suis depuis un bon moment et c'est pas Aristotélicien de viv' com'eux ! sans maison, même pas mariés ! ma brav'dame sont pas honnêtes, c'est ce qui s'dit en taverne. J'suis sûre qu'ils font du théâtre juste pour pouvoir vous faire les poches le temps que vous les regardez!
Vous savez qu'ils ont avec eux un animal du Diable, c'est comme un homme mais plus petit, comme un nain, ils appèlent ça un "singue ou singe", chais pu et ça crie au lieux de parler, une créature du sans nom, j'vous dis !

- Pour sûr qu'faut les surveiller... Mon dieu, mon dieu, mon dieu... je ne pensais pas arriver à cet âge pour voir tant de débauche... C'est inimaginable !

Et se signe pour ne pas être en reste, on ne sait jamais, à défaut de faire du bien ça ne peut pas faire de mal !

la tempête

Sur une plage, un homme est endormi, autour de lui … malles et fût de vins son éparpillés comme jetés sur le sable par la mer.
Il se réveille, des gestes lents comme au sortir d'un profond sommeil, puis d'un coup s'accroupit tout en regardant autour de lui ... on pouvait lire la peur sur son visage.




Prospérino:
Seigneur où suis-je ? quelle est cette infortune
Est-ce la tempête qui m’a abandonné à la dune
Quel est donc cet inconnu rivage
cette mer, ces cieux, cette plage
Ces tonneaux et ces coffres mélangés
Seraient-ils avec moi les uniques naufragés…

… J’ai compris !! Je n’ai que très bien compris !!
Je suis échoué, survivant, seigneur je t’en prie
Epargne moi une fin solitaire
Faites qu’au sable succède la terre
D’Albion j’ai rêvé, des dragons du pays de Galles
De cercles de pierres et de forêts sans égale
Là bas magique la vie serait devenue
Et l’harmonie du monde revenue…

… Mais voilà où Ariel m’a recraché
Avec pour tout espoir mon désarroi à remâcher

Qu’est-ce donc ? j’entends une voix
D’autres que la tempête renvoi ?
Ou bien déjà qui m’étreint, la folie
Faisant dans l’ombre de mon âme, son lit…

… Par Dieu !! au loin c’est bien un humain !!
Une tête, des jambes des pieds des mains !!

HELP !! HELP !! à l’aide !! à l’aide !!
Je suis naufragé ! j’ai besoin d’aide !!

Soaz:
What’s happen ? May I help you ?...( que se passe t’il ? Puis je vous aider)

Prospérino::
O, Wonder!
How many goodly creatures are there here!
How beauteous mankind is! O brave New World!
That has such people in't!*

Soaz:
Messire que vous arrive t-il ?
Quel est donc ce péril

Prospérino::
LES PI…LES PIPI…LES PIRATES !!
Gorgés de mauvais picrate !!
Ou la tempête !! le naufrage !! quasiment noyé
Ces tonneaux, ces coffres et moi par la mer renvoyés
Sur vos côtes anglaises
Où vous me sauvez à dieu plaise !!

Soaz :
Je pense avoir compris ce qui vous accable
Hélas mes cartes sont restées sur la table
J’aurais pu vous montrer où nous sommes
Aussi sur qu’au pied du pommier tombe la pomme
Quant à la tempête à laquelle vous avez survécu
Ce n’était qu’un orage que le vent a vite vaincu…

… La tempête est punition divine, l’orage une révélation
D’ailleurs je dois vous en faire une sans hésitation
Ces barriques et ces caisses qui font votre émoi
Sont bel et bien toutes à moi
J’attendais que la pluie cesse pour les charger à bord
Comme vous !! que nous attendions pour prendre le nord
Car messire au risque de vous choquer
Le bateau est encore à quai
Votre voyage n’a pas encore commencé
Et nous sommes toujours en territoire français
Mon gabier m’a dit que vous étiez étrange
Je crois qu’il a raison, que le kraken nous mange !!
Si avant d’arriver à bon port
Nous n’essuyons pas quelques avanies avec vous à bord…

Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil.**

Vous vous êtes endormi sur la grève sans voir se voiler le soleil

Allons messire !! il est temps de hisser les voiles
A moins que vous ne suiviez à pieds en vous guidant à votre étoile…


Le rideau se referme derrière Sandino et Zézé qui saluent le public


* « O, merveille !
Combien de belles créatures vois-je ici réunies !
Que l'humanité est admirable ! O splendide Nouveau Monde
Qui compte de pareils habitants ! » Shakespeare

** Shakespeare
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A force d'aller vers l'ouest, ça devait bien arrivé, plus de route, que de l'eau. Pour cette Bretonne, revoir la mer était une bénédiction. L'odeur, le cris des mouettes lui rappelait son pays, qu'elle n'aurait jamais dû quitter.
Un caractère à ne pas lui mettre une cruche pleine entre les mains au risque de la voir vous la lancer au visage. Cette vieille fille avait voulu faire un voyage et c'est naturellement qu'elle s'était retrouvé en Poitou et depuis le temps qu'elle s'y trouvait, un âne ne voulait pas la quitter d'un sabot, allez savoir pourquoi ? ce n'est pas faute d'avoir voulu le perdre en route, mais il était têtu la bourrique.
la première chose qu'elle voit c'est la carriole sur la plage, cette carriole elle l'avait déjà vu bien des fois sur sa route, la gitane et son chevelu aussi.

- Ah ben sont encor' là eux ?

En disant cela elle prend à témoin une vielle dame qui se trouvait là, devant la porte d'une maison en s'appuyant sur son balai.

- Démat ! j'suis Bécassine, faut les surveiller ces deux là! sont là pour fair' un mauvais coup, j'en suis sûre, dam, j'les suis depuis un bon moment et c'est pas Aristotélicien de viv' com'eux ! sans maison, même pas mariés ! ma brav'dame sont pas honnêtes, c'est ce qui s'dit en taverne. J'suis sûre qu'ils font du théâtre juste pour pouvoir vous faire les poches le temps que vous les regardez!
Vous savez qu'ils ont avec eux un animal du Diable, c'est comme un homme mais plus petit, comme un nain, ils appèlent ça un "singue ou singe", chais pu et ça crie au lieux de parler, une créature du sans nom, j'vous dis !

Elle se signe en fixant la carriole et les Tsiganes.


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...Revenu des quais où il avait regardé de prés les bateaux à l'ancre et écouté les conversations, Sandino de méchante humeur s'était dépéché sur le chemin du retour, ne cessant d'injurier le ciel et son grand architecte.

- Toi là haut hien !! le trés haut comme ils disent tu devrais pas t'occuper de mes affaires !! ça va pas te porter chance et ensuite tu vas le regetter !! c'est comme je dis !! testa di cazu !! après tu vas venir me demander de t'excuser et pousser des jérémiades.

Parvenu aux abords du camp il se mit à crier le nom de sa compagne jusqu'à ce qu'il la trouve dans le vago occupée à noter le détail des achats fait pour la mairie de Thouars.

- Zézé !! ostia !! porca miséria !! maderchod !! Tu sais ce que j'ai entendu ?!! Nous avons de la concurence !! on nous vole on nous spolie !! Il parait que ce soir une troupe de théatre va donner un spectacle, une femme l'aurait annoncé en pleine journée !!
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La carriole arrive doucement sur la plage ... les bohémiens retrouvent l'emplacement qui leur était habituel quand ils venaient à La Rochelle. Il faisait froid, mais ils n'en avait cure du moment qu'ils avaient leur carriole avec eux pour se mettre à l'abri quand il pleuvait.
Toute leur vie était dans cette carriole, c'est à dire pas grand chose ... quoique, en y regardant de plus près, on pouvait voir, en ouvrant la porte, un bazar "ordonné" ... des mâles remplies de parchemins, d'autres de costumes ... un canard qui profitait de chaque halte pour rejoindre le point d'eau le plus proche, suivit par un corbeau. Un singe, quant à lui restait non loin des gitans, observant le monde des humains avec bienveillance ... ou pas !

Dès leur arrivé, ils se mettent au travail en montant ce qui semblait être une scène de théâtre, à même la plage. Une fois fini, la gitane, mains sur ses hanches, interpèle les gens qui se promenaient.

- Mes dames, mes sires !! ce soir la Carriole Magique fera une seule et unique représentation dans votre ville, faites passer le mot à vos amis et venez assister à notre toute dernière pièce, vous serez les premiers à la voir ... venez nombreux !!!
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Au moment où la mouette lâchait un jet de fiente, Lyseron s'aperçut que le bourgmestre lui parlait...
Toute à ses divagations c'est en bafouillant qu'elle le salua...

-Ah...Euh...Oui da! Euh...Le bonjour messire Azzazzarello! Pardonnez moi je pensais...Enfin bref!
Tééé non je n'ai point reçu de pain...Mais bon on en trouve au marché pas trop cher...Et pis j'suis point ici pour faire la mendiante!
J'y suis allée en taverne...Mais peut être pas au bon moment...
Enfin...Bon...Euuuuh des connaissances...Non point...
Mais ça viendra sans doute....

Lyseron adressa un sourire poli au bourgmestre, puis se leva de son siège improvisé.

-Fait un rien froid hein! J'm'en vas travailler à la mine....Je passerai en taverne...Enfin dès que j'vous y verrai...
A tantôt messire...Euh...Bourgmestre...Au plaisir...

Tournant les talons, la jeune fille poussée par le vent glacial, fila en direction de la mine...

N'arrivant plus à dormir et le froid ambiant de sa masure n'aidait pas à un doux repos. Aussi Lyseron se dirigea vers l'océan.

A l'Est le soleil ne se montrait point, de gros nuages obscursissaient sa face.
A quand l'astre pourrait il donner toute sa splendeur?

Les chausses de la jeune fille foulaient un sable humide et froid, sable qui s'infiltra dans le pied gauche. Avisant un bois flotté échoué là, elle s'y installa et enleva les fines particules indésirables.

Resserrant autour de ses épaules la peau de mouton qui la protégeait tant bien que mal du froid, Lyseron laissa vaquer son regard ainsi que son esprit...

-Hummm je m'ennuie! Té! Cela fait une semaine que je suis là et j'ne connais encore personne....Pourtant c'est pas faute d'aller en taverne...MAIS Y A JAMAIS PERSONNE!

Un coup de pied rageur fit voler le sable. La jeune fille ne s'était même pas aperçue qu'elle avait presque crié la fin de la phrase...

-P't'être bien que j'y vais pas aux bonnes heures...Et pis l'bourgmestre qui m'dit d'y venir pour m'donner du pain! Pffff! Si j'dois attendre sur lui c'est d'faim que j'mourrai plus vite que d'froid tééé!

Une mouette matinale vint interrompre ce triste monologue.
Lyseron leva les yeux et l'aperçut dans le jour qui se levait lentement.
- Té! Toi ma belle tu peux aller où bon te semble...Comme j'aimerai pouvoir faire comme toi...

Un gros soupir ponctua ces paroles...

Son départ pour passer une journée à Niort avait été repoussé par le fait que des brigands rodaient dans la région. Arzhel avait même entendu dire qu'ils auraient prit le château du comté !
Cela l'avait bien fait rire en lui même. Fût un temps, lointain, il aurait sûrement participé avec eux. Mais il s'était rangé du bon côté. Cela ne l'empêchait pas de ne pas croire en certain nobles de basse cours qui pavoisaient comme le coq parmi ses poules. Se montrer sous ses atours, mentir à ses prochains...tout cela pour continuer à vivre dans leur petits souliers.

Fixant l'océan en étant assit sur la plage, le regard un peu absent, pensif, il se demandait combien de temps les pillards resteraient dans le château.
Arzhel se plaisait bien ici, mais parfois, les fourmis qu'il sentait dans ses guiboles lui incitaient à se remettre en route. Pour le moment, ce n'était pas pour demain. Souriant, un rayon de soleil lui chauffant le visage, il s'allongea sur le sable, fermant les yeux et s'assoupissant un peu. Il fit quelques rêves bien à lui, que personne ne saurait jamais.
Le réveil fût plus glaciale que ses rêves.
Des gouttes d'eau tombèrent du ciel, doucement puis de plus en plus vite !
L'ondée arrivait. Le déluge même !

Fichtre...de...boudiou...de bordel....de raclure de pissure ! J'suis trempé maintenant ! M'apprendra à m'endormir sur le sable !


Se levant en ronchonnant comme à son habitude, courant aussi vite qu'il le put dans le sable mouillé, il atteignit un sol plus ferme et partit se mettre à l'abri dans la petite maison qu'il avait eu le temps de son séjour à La Rochelle.

Neige était bien passée a Sainte mais n'avez pas eu le temps de voir cette étendue d'eau qu'on appelait ""la Mer"" aussi c'est en quittant la roulotte que ses pàs l'emmenèrent vers la plage.....

La , se qu'elle vit était un enchantement,ses yeux ne pouvaient se détacher de se spectacle.............Elle commençait a se rapprocher du bord quand elle aperçue Arzhel .... elle s'arrêta dans son élan et le regarda se débattre avec ses drôles d'oiseaux donc elle ne connaissait même pas le nom , quand soudain elle l'entendit ronchonner.......



Elle se mit la main devant la bouche pour éviter d'éclatée de rire ,une fiente sur le visage..... Il fallait bien que cela tombe sur lui, Neige le regarda se rincer le visage et partir en grommelant....


Elle se rapprocha du bord , enleva ses chausses et ses bas et mit les pieds dedans , l'eau était gelée..... elle se recula illico presto , se rechaussa puis s'assit sur le sable , serrant son lainage sentant l'humiditée la traverser.... elle contempla l'océan un long moment .....puis décida de rentrer






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L'Océan...
Plus d'un an qu'il attendait ce moment...
Sa Puce dormait encore mais lui n'avait pas pu résister à la tentation d'admirer enfin ce spectacle.
Quand il la retrouverait, il lui ferait la mouette avec une stature spéciale (contrepeterie )

Debout, en haut d'une dune, la bouche bêtement entrouverte, son regard passait alternativement de l'horizon au bord de plage, foulé des pas d'une multitude de mouettes.

Incroyable, toutes ces mouettes qui foulent ()... pensa-t-il tout haut.


L'immensité du tableau qui lui faisait face lui tournait un peu la tête... la fatigue du voyage devait en être en partie responsable.

Léo resta là encore quelques minutes, à s'imprégner de nouveaux sons... le pleur des goélands l'hypnotisait... le ressac des vagues s'écrasant contre un coin de rochers le sortait par moment de sa torpeur.
Il aperçut d'ailleurs quelques personnes, avançant penchées à cet endroit... sans doute des fous d'étrilles à la recherche de crabes osseux ()

Il se mit en route dans cette direction avec l'intention de ramener de quoi déjeuner cet après-midi...
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C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certaines personnes paraissent brillantes avant d'avoir l'air connes...

http://www.youtube.com/watch?v=RsLW5xNYZeQ

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Depuis deux ou trois jours elle était arrivée à La Rochelle ...
Tous les souvenirs ressurgissaient au détour de chaque ruelle , elle n'avait osé retourner sur la plage et puis ...L'appel de la mer s'était fait le plus fort.

Cette plage où quelques mois plus tôt elle avait foulé de ses pieds le sable chaud accompagnée de Cephiz.

C'était la fin de l'été , elle s'était plongée dans les vagues avec délice , sous les yeux de son bien aimé. La mer était belle , elle découvrait avec émerveillement cette nature qu'elle n'aurait jamais imaginée même dans ses rêves les plus fous .


Les mois avaient passé ...Un grand malheur l'avait anéantie ...

Et maintenant la vie reprenait ses droits , Flavien était à ses côtés , aimant , attentionné , amoureux . Il était attentif à ses moindres désirs et elle l'en remerciait chaque jour .

Elle l'aimait ...Elle aimait de nouveau , elle n'aurait jamais cru cela possible et pourtant ...

Elle regardait la mer , les vagues très hautes , le sable froid , rien à voir avec ce qu'elle avait connu .

Il faisait une température glaciale , le vent balayait son visage ramenant sans arrêt ses boucles brunes sur ses yeux .

Elle fit demi tour , elle allait retrouver les bras chauds et protecteurs de son aimé : Flavien ...j'arrive ...
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Il était arrivé pendant la nuit. L'air ici n'était pas le même qu'ailleurs, et après la moiteur glaciale des marais, le sel et l'iode emplissaient ses narines.

Son âne lui avait échappé. Il était parti vaquer à ses occupations asinesques, laissant son maître seul sur la plage.

Assis dans le sable, Hymmenete avait contemplé l'océan pendant un temps qu'il n'avait pas cherché à estimer. Sans chercher à comprendre, à calculer, à souhaiter, comme il regardait les étoiles juste pour la beauté de l'instant.

Et puis, au dessus du ressac incessant et des soupirs du vent, il crut entendre son nom appelé. Il se releva, et tourna les yeux, cherchant la direction du bruit qui tourbillonnait dans le vent. Et puis, tranchant dans le sable, une silhouette à l'échevelure blonde regardant de l'autre côté de sa position. Il souleva son chapeau rouge, et l'agita en l'air en appelant à son tour :

" Maloooone ! Maaaalooooone ! "

Takira était ivre de bonheur.
Leur course sur la plage les avait tous deux ébourifés.
Husseau lui retint la main.
Zézé était partie.

ma foie, oui,je crois que tu vas prendre froid! Allons chercher ta chemise.

Takira, se retourna une dernière fois, ce soir, vers la mer. Décidément, la nuit est magnifique.
Puis, elle se blottit dans les bras de son aimé. Tous deux quittèrent la plage et partirent vers la rue St Léonard.

Cindy arriva enfin sur la plage donnant la main à Flavien et fermant ses yeux stoppa devant une superbe vue," L'OCEAN" qu'elle attendait de voir depuis si longtemps elle s'écria en ouvrant les yeux :

Ouahhhhh que c'est beau!!! La lune qui reflète sur la mer c'est vraiment magnifique! Je te remercie de tout coeur Flavien car tu as exaucer mon voeux ! Viens Flavien on court dans l'eau le long de la plage ! Ouaisss !!!Elle l'attrapa par la main et se mirent à courir sautillant dans les vagues, criant de joie, levant les bras au ciel et riant aux éclats

Ouiiiii Flavien je suis très très heureuse d'être là avec toi!
Sa joie fut si forte qu'elle fredonna tout en continuant à tournoyer sur elle même au bord de l'eau
sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés lalalalalalallalalaalaala

Revenu a La Rochelle le jour meme je me dirigeai vers la plage cette fois accompagné. A mes cotes cindy qui sautillait, heureuse a l'idée de voire la mer.

Tu va enfin voir se pourquoi nous avons fait ses 3 jours de marche.

Nous arrivions devant l'océan, Le soleil était couché depuis deja bien longtemp, La lune éclairair l'eau avec les etoiles. L'ecu blanche semblait briller de mille feux. Je l'avais vu de jour, mais pas de nuit, se spetacle me rendis sans voix. Le fait que cindy était avec moi me remplissait de joie

Je la regardais, ses yeux brillait comme des etoiles a la vue de se merveilleux paysage

Heureuse d'etre venu?

Husseau était fier de marcher a coté de sa belle, il avait envie de le crier au monde entier . Il se mit a courir en faisant de petits sauts de cabris qui en d'autres circonstances, eurent un effet du plus haut comique !

Il revint vers Takira, lui donna la main et lui souffla :
" Nous pourrions passer voir Zeze a sa roulotte , qu'en penses-tu ? "

Sachant qu'elle frissonnait de froid , a moins que ca ne soit d'émotion, il enleva sa chemise pour lui en couvrir les épaules .

Il pensa en son fort interieur que la vie était belle et que depuis son arrivée a Lr, il n'avait vécu que de bonnes choses . La meilleure d'entre elle était bien sa rencontre avec takira. Un viel homme a chauvigny, lui avait dit : "tu verras, peut-etre un jour auras-tu un coup de foudre " A l'époque, il n'avait pas compris le sens de cette phrase !

Il sourit et pressa plus fortement la main de son aimée ... Il se pencha et l'embrassa ...

Takira avait adoré cette course!
Aussi, alongée sur le sable près de Husseau, elle se retourna vers lui et lui dit : "Vous avez triché sir Husseau! Je gagnais!
Elle se sentait bien avec lui.

Aussi, voyant le ciel qui s'assombrissait, elle se leva et lui tendit les mains et aida Sir Husseau à se relever.
Peut-être devrions-nous rentrer? je commence à avoir un peu froid. dit-elle en laissant sa main dans la sienne.

Takira n'avait d'yeux que pour son Sieur Husseau. Il était gai, gentil, attentionné et surtout, elle voyait dans son regard qu'elle pouvait entièrement lui faire confiance.
Elle l'aimait, et cela comptait plus que tout au monde!

Ils repartirent ensemble rejoindre le sentier du village.

alors qu il lui avait sauvé la vie en utilisant toute sa science , la corvinus elle ne pensait qu a bouffer . elle apprenait vite la bougresse .un merci du bout des lèvres et hop on passe a autre chose .

justement cet autre chose se pointa vite sous la forme d une bonne femme qui réclamait leur aide . notre aide???? et puis quoi encore , pas le temps de la remballer voila que la corvinus partait a sa suite

pffffff et crotte .

que faire se casser ou suivre la corvinus ? il la regarda partir dans ces petites braie toute mouiller qui lui collait sacrément le séant . le tout dans un déhanchement a réveiller un mort . le raoul d un seul coup ne compris pas ce qu il lui arrivait ,il découvrais une nouvelle émotion que certain appelle désir .

ben défection qu est ce qu il m arrive? je ...; reprend toi raclure manquerai plus qu elle te fasse tourner la tete cette cruche

il secoua la tete ,encore bouleversé par cette decouverte et suivi les deux femme jusqu a la pauvre victime .enfin pauvre pfffffffff .

c est du chiqué moi je dis , il est a peine egratigner ,ce deplacer pour ca c est une honte ...ben voila qu est ce que je disais regardez moi ce pingouin il ouvre deja les yeux .


Alors c'est donc vrai que vous nous reconnaissez à l'odeur! Je croyais que c'était juste toi... ou moi vu que je me lave pas très souvent...

ben oui a ton avis ,pourquoi je te pisse sur les chausses tout les soirs?

pas la peine de s attarder plus longtemps sur cette plage .il tardais au raoul de quiter ce lieu et quand la corvinus proposa d aller manger des huitres .c était comme une délivrance même si il trouvais cette idée ridicule . helas la corvinus voulais amener avec elle les deux perdreaux et demanda de l aide au raoul .

que je le preine par les pieds? qu il se dédéfection ouai ,je le connais pas moi je vois pas pourquoi en plus de lui sauver la vie je devrais l aider. temps que t y es? tu veux pas leur payer la bouffe aussi?

le raoul pris les devant ,il accelera le pas ne regardant pas derriere lui. tres vite il arriva devant une petite auberge ,il regarda le menu .il y avait des huitres ,on etait sauvé . il apostropha l aubergiste

bon on est deux ou peu etre quatre ,file nous des huitres et n essaye pas de m impressionner avec de la garniture hein .c est pas par qu on met trois tomates et de l herbe que c est meilleur ,on me la fait pas a moi . d ailleur j attend rien de ton auberge ,je repartirai forcement déçu
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Louvea s'avança lentement vers le sable. Cela faisait si longtemps.
Elle enleva ses bottes pour apprécier la sensation et marcha vers l'eau.
Hésitante, elle regardait les vaguelettes avancer vers elle.
Sans réflechir, elle suivit les marques des vagues sur le sable, tête baissée, pensant à son avenir si incertain.
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Takira avait décider d'aller se promener sur la plage, comme le lui avait suggéré Husseau.
Il avait raison, il y faisit bon vivre! L'air frais du large sans ses cheveux lui donnait l'impression de voler. Elle se sentait bien, elle se sentait légère... Elle se rapprocha de l'eau et aperçut des mouettes. A son approche, elles s'envolèrent. A cet instant, une roulotte passa près d'elle.
Elle reconnue son occupante qui lui fit un geste de la main.
Que la mer était belle! Quelle tranquilité!
Takira s'asseya et se mît à jouer avec le sable en le faisant glisser entre ses doigts. Après quelques instants et à son grand étonnement, elle contempla son oeuvre.
Elle avait commencer à écrire le prénom de jeune homme : H U S ... .Pas la peine de poursuivre, elle savait. Il avait été là à son arrivée et petit à petit, il devînt son repère. Certes, elle avait rencontré de charmantes personnes... Elle se rapela sa vie à Poitiers, ses parents, soeur Maria, Charles et Victorine, les 2 enfants qu'elle avait tant aimé. Quelle douleur se fût quand il a fallu les laisser partir.
Takira sentit ses larmes sur ses joues. Un jour, peut-être retrouver-t-elle une famille? Elle soupira. Oui, elle était décidée à vivre et prête à se battre pour défendre sa cause. Elle le savait, ses parents veillaient sur elle.
Et puis, La Rochelle était un village surprenant avec une population passionnée. Et cela lui plaisait.
Takira se leva et fit quelques pas en suivant les sillons qu'avaient creusé la roulotte. La plage était déserte, enfin presque. elle n'était pas seule à se promener. Elle n'arrivait pas à discerner cette silhouette. Elle était trop loin.
Une mouette se posa près d'elle. Elle décida de profiter encore de ce moment de bien-être. Elle s'asseya et ferma les yeux.

[b] Husseau marchait sur la plages, ses pieds nus s'enfoncaient avec bonheur dans le sable que les vagues venaient désaltérer .

Non loin de la, les cloches sonnaient, ce joyeux son le tira de ses rèveries .
Rèveries emprises de doutes, que devait'il faire ?!

Bien sur, il avait la possibilité de faire un court voyage et de découvrir ainsi d'autres villes que La rochelle .

Mais, n'était'il pas trop tendre pour affronter les dangers d'une route aux multiples aléas ?

Et puis, était-ce prudent de quitter déja sa maison, son champ tant attendu meme pour un court laps de temps?

Que de questions se bousculaient dans sa pauvre tete !!

Il passa sa main dans ses cheveux ébourrifés par le vent salin et toucha son oreille.
Cela lui rapella dame Takira, il sourit et jetta un bois mort dans l'eau, il le regarda flotter.... Elle est bien gentille cette dame, pensa-t'il ...

Son regard se perdit au loinIl ava, puis balaya la cote et fut attiré par une masse sombre...
nca encore et puis enfin distinguer de quoi il s'agissait. C'était une roulotte...

Revenu de ses émotions, il se rendit compte qu'il était dans les bras d'Anna.
D'autres personnes étaient là aussi dont une charmante dame qui mourrait de faim apparemment.
Cephiz prit appui sur Annabelle pour se relever. Sa tête tournait un peu mais il crâna.

Tout va bien, une petite chute de rien du tout.

N'empêche qu'il avait un effroyable mal de crâne.
C'est ainsi que les 4 quidams se rendirent à l'auberge de Doryane pour y savourer des huîtres.

Annabelle s'était penchée sur Cephiz guettant le moindre souffle de celui qu'elle aimait . Ses doigts serraient le morceau de sa robe avec le quel elle avait essuyé la blessure . Elle pleurait doucement , ses larmes tombant sur le visage pâle de Cephiz .

Soudain ...les paupières bougent légèrement ...une voix ...

Mon amour !!!! Oui , je suis là ... Je suis là , tout près de toi ...

Annabelle soulève la tête de Ceph et la met tout contre elle , sur sa poitrine , elle embrasse ses cheveux , la joie se lit au fond de son regard .


Oh ! mon coeur ! Comment te sens tu ? On va te porter jusqu'à une auberge ... Vous voulez bien m'aider ?



annabelle regarde le couple
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Cephiz voguait dans une brume bleutée. Tout bourdonnait, tout semblait irréel.
Un bruit venait et repartait apportant des odeurs maritimes. Il marchait dans cette brume vers l'inconnu. Il était perdu mais pas angoissé.
Il ne savait pas pourquoi il était là.
Des bruits feutrés se rapprochait de lui..... un bruit plus sourd...une odeur connue....une odeur connue....une odeur connue....

Cephiz ralentit sa marche vers le néant. Il regarda derière lui mais ne vit rien. Il hésita.
Un éblouissement furtif...
La brume se dissipa doucement, le bruit se fit plus nette, l'odeur plus présente....
Les bourdonnements s'estompèrent, une voix venue de nulle part...

Ma dame.....l'odeur..... Anna belle....

Un sourire se dessina sur ses lèvres et il ouvrit les yeux doucement.

Le couple à qui Annabelle avait demandé secours était plutôt ... Hum ...Comment dire ? ... Particulier ! Oui c'est ça particulier .


Anna les avait rejoint , leur avait expliqué très vite la chute de Cephiz et repartait tout aussi vite leur indiquant l'endroit de l'accident , elle entendit la femme :

Annabelle continua sa course , rejoignant Cephiz , lorsqu'il ouvrit les yeux tous les espoirs furent permis à annabelle même s'il s'endormit très vite à nouveau .

Lorsqu'elle vit arriver l'homme et la femme qui jurait comme un charretier elle leur expliqua la chute de Cephiz et leur demanda de l'aider à le transporter au moins dans un endroit où on pourrait le soigner .
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Cephiz dormit un bon moment.
Le bucheronnage, le voyage et la pêche l'avait fatigué . La marche au bord de l'eau et la soirée l'avait achevé.
Il se réveilla aux cris des mouettes et avec un soleil qui était déjà haut dans le ciel.
Il battit des paupières et eut une impression irréelle de voir une sirène sur le rocher. Il lui fallut un petit moment pour se rendre compte que c'était Annabelle.

Toujours aussi belle, toujours aussi séduisante,....

Cephiz se redressa sur un coude, la regardant amoureusement.

Qui aurais pensé ça? Moi, le voyageur solitaire.

Anna!

Il lui sourit et lui fit un signe de la main avant de se lever et d'aller vers elle.

C'est comlètement sous le charme qu'il ne vit pas la branche à demi-enterrée. Son pied se prit dedans et il s'affala de tout son long.
Sa tête vint heurter un rocher, il perdit conscience.

Annabelle suivait Cephiz ... Mais où l'emmenait il ? Elle avait vu la lueur espiègle dans le regard de son amoureux et ne se posait pas vraiment la question ...

Ho ! Ceph ...

Tenant sa main et sautant de rocher en rocher, ils étaient arrivés jusqu'à une petite crique abritée des regards, là Ceph l'avait enlacée et posait mille baisers sur sa bouche entrouverte , elle avait ensuite appuyé sa tête sur son épaule , se laissant bercer entre ses bras ; ne pensant plus ...juste ressentir le plaisir des caresses qu'il posait sur son corps .

Ils s'étaient allongés sur le sable , l'océan s'approchait puis repartait , le doux clapotis de l'eau était le seul bruit qui arrivait à leurs oreilles , ils s'étaient aimés puis s'étaient endormis dans les bras l'un de l'autre , heureux et tellement amoureux .

Le soleil dardait ses doux rayons réchauffant les deux amoureux ... Anna ouvrit un oeil , s'étira telle une chatte , tourna la tête vers Cephiz , caressa sa joue , puis posa doucement ses lèvres sur sa bouche endormie , y laissa un doux baiser ...Elle se leva et se dirigea nue dans l'eau froide , l'eau la saisit mais quelques brasses eurent vite fait de la réchauffer ... Elle ressenti le bien être merveilleux qu'elle éprouvait chaque fois qu'elle nageait , l'eau était l'élément d'Anna , tel un poisson elle nageait , mettait sa tête dans l'eau , tournoyait et se relevait , jouait des vagues qui la recouvraient , riait en les voyant arriver et se recroquevillait lorsque celles ci passaient par dessus elle ...Le jeu dura un bon moment et lorsqu'elle fut complètement épuisée elle regagna le rivage , se posa sur un rocher tout près de Cephiz et laissa le soleil la sécher .
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La promenade au bord de l'eau les avait bien mouillés. Anna y était pour quelque chose, Cephiz en était sur, il la connaissait trop bien.
Cela le fit sourire comme à chaque fois qu'elle avait des gestes et des mots de séduction très .... parlant.

Cephiz n'aimait pas nager mais pouvait marcher ainsi les pieds dans l'eau pendant des heures sans que rien ne vienne le perturber.
Mais pour son ardente femme, il n'en était pas ainsi.

Si tu as eu un poisson peut être pourrions nous le faire griller ici, sur la plage ; nous le dégusterions face à l'océan ...
Ensuite , allongés , nous pourrions dormir un peu , au creux de cette petite crique

A nouveau , Cephiz sourit et regarda Anna d'un air entendu.
Il savait bien ce que voulait dire "allongé" et "dormir" pour Anna.

Il se mit à la chatouiller.
Elle s'enfuit en riant , craintive des chatouillis. Il lui courrut derrière , riant, l'attrappa et la serra contre lui, tout émoustillé.

Tu es sure que tu veux manger du poisson?
Tu n'as pas un autre appétit? Je suis sur que si.

Et il entraina Anna vers un lieu discret.

Les mains de Cephiz sur ses hanches , ses yeux plongés dans les siens , cette petite phrase :

Tout ce que tu voudras...Et quand tu le voudras .

Je te remercie mon ange , mais tout ce que tu me donnes est déjà tellement au delà de mes rêves les plus fous , je ne veux rien d'autre , juste que tu continues à m'aimer ainsi ...

Puis il lui propose :

Marchons un peu, veux tu ?

Avec plaisir , mon coeur ...

Elle prend sa main et commence à marcher dans l'eau, certaines vagues éclaboussant jusqu'au haut de ses cuisses ... Sa robe fut vite trempée mais qu'importe , elle riait et courait par moments entrainant Cephiz bien malgré lui à se mouiller aussi . Ils marchaient depuis une bonne heure quand soudain la faim commence à se faire sentir ...

Cephiz as tu pêché aujourd'hui ? Si tu as eu un poisson peut être pourrions nous le faire griller ici, sur la plage ; nous le dégusterions face à l'océan ... Ensuite , allongés , nous pourrions dormir un peu , au creux de cette petite crique ...
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Cephiz regardait Annabelle courrir sur la plage comme une enfant.
Cela lui faisait plaisir de la voir ainsi jusqu'au moment où elle lui lança :

Tu viens ? te baignerais tu ? moi j'ai une envie irrésistible de me mettre entière dans l'eau même si elle est un peu fraîche ...

Cela devenait du coup moins drôle.

Arf! Aller dans l'eau ,et en, plus froide...
Je ne suis pas trop nageur, je vais paraître quoi, moi?

Mais le cours des choses n'en resta pas là . Elle revint et releva les bras dégageant un décolleté à tomber par terre.
C'est à peine s'il entendit

Je t'aime ...Merci pour ce magnifique voyage .

Il sourit et se releva. Il mit ses mains sur les hanches d'Anna.

Tout ce que tu voudras...et quand tu le voudras.

Il passa un bras autour de sa taille et l'entraina vers la mer.

Marchons un peu, veux-tu?

la corvinus avait réussi a entrainer le râleur sur la plage .la bougresse devait avoir une idée sur derrière la tète . un moment d inattention et celle ci lui fit un croche pate . et voila pas qu elle entraina le raoul dans des roulade essayant de lui bouffer la gueule . une fois la surprise passé ,celui ci se dégagea et se redressa.

hum bon ca suffit ,j ai tenu promesse tu l as eu ton moment de romantisme ,j espere que tu as apprécié parce que je ferai pas le couillon tout les jours a me rouler dans le sable pour te faire plaisir hein

Ben crotte, va falloir aller laver ça! Mouarf elle est belle leur plage!

le raoul se regarda ,il y avait bien quelques taches par ci par la mais rien d alarmant pour lui .

se laver?qu elle drole d idée? puis un peu de fantaisie sur tes fringues hein ca peu pas te faire de mal .tout en noir c etait d un triste pffff

le rat d egout comme elle aimait l appeler croyait en avoir fini avec cette fichu mer ,mais son supplice n était pas fini . voici que SA corvinus se dirigea vers une nouvelle plage .il soupira de dépit , inspira un grand coup puis la suivit .une promesse etait une promesse mais mon dieu que ca lui coutait.

la premiere remarque que ce fis raoul c est que tout le monde etait a poil sur cette fichu plage .a gauche une bonne femme qui entrai dans l eau et a droite un couple qui se papouillait ,tout ce qu il detestait en quelques sorte .

par les asticots qui bouffent les poils de cul de ma grand-mère, en voilà une qui a les ovaires qui frémissent ou je m'y connais pas

hum pour une fois t as pas tord femme . et lui je pari qu il a la trique le saligot, ferai mieux de se rhabiller tien ,quel spectacle navrant pour les poisson .moi si un jour tu me surprend a te caresser promet moi de me supprimer

un haussement d épaule plus tard,il marmona

qu elle perte de temps ses roucoulade ,je m y ferai jamais.puis etre ici pfff ca aussi pfff

mais le raoul n était pas très objectif dans ces jugement ,dans ces ralages.il regardait la corvinus tremper ses pieds tout en retenant un sourire . la voir être tout simplement heureuse n étais pas fait pour lui déplaire .hum euuh bon ,n allait pas croire que celui ci l aimais hein,il ne l avouera jamais d ailleur. mais son affection pour la bougresse ce faisait un peu plus grande chaque jour. quand il fut tiré de ses pensées par un grand cri .

Cooooooooooooooooooooooooooouilles de vieux chamois!

Raouuuuuuuuuuuuul c'est quoi ce truc dégueulasse? Pis regarde y en a plein qui flottent là dans l'eau, tout près! Ayiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih

par les braies ensanglantées de ma grand mere ,t as fini d etre vulgaire comme ca,pour qui tu va nous faire passer? pour arrete de gueuler pour un rien. chochotte va .

le raoul attrapa un baton et souleva une de ses saletés et l observa de plus pres

hum bizarre ,on dirai une poche . un peu comme quand femme et bete enfante ,une sorte de placenta .moi je dirai que c est ce qui se passe .les poissonne mette au monde et laisse trainer leur truc dans la mer .et ca donne ca quoi . pas de quoi faire le moindre aie hein?bon tu voulait te laver?

le raoul d une humeur plutot taquine pour une fois recula de cinq ou six pas ,pris son elan ,et lui fit un placage terrible digne des plus grand joueur de soule .l entrainant avec lui dans la mer .il se releva ,fier de lui .mais le raoul n avais pas oublié un truc depuis sa présence sur la plage .la muse qui se baignait nu a leur gauche .discretos croyant échapper au regard de la corvinus ,il lorgnait ,louchait vers celle ci.
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La Corvinus et son rat d'égoût arrivaient enfin sur la plage de la Rochelle. Ils s'étaient d'abord planté de route et avaient atterri sur une plage pleine de merdes de mouettes, qui n'était pas faite pour le touristes apparemment. Non la vraie plage, celle des amoureux, se trouvaient plus loin et on y ramassait les crottes et les bout de verres tous les matins.

Mais comme ils étaient pas très regardants, ils avaient pas fait gaffe à ça tout de suite et s'était roulés dans le sable et couverts de guano. Ce n'est qu'un peu plus tard, en se relevant qu'ils s'étaient rendus compte que leurs habits en étaient couverts.

Ben crotte, va falloir aller laver ça! Mouarf elle est belle leur plage!

C'est en revenant sur leurs pas qu'il avaient vus deux pigeons heu tourtereaux qui marchaient main dans la main en direction de la mer et s'étaient rendus compte de leur erreur.
Ils leur avait filé au train et étaient arrivés jusqu'à une jolie plage toute propre et un joli coucher de soleil.

Waouh t'as vu ça, l'Raoul?

La Corvinus s'approcha de l'eau et laissa les vagues lui lécher les pieds.

Elle aperçut non loin d'elle les deux autres qui se faisaient des mamours à côté et se disait "par les asticots qui bouffent les poils de cul de ma grand-mère, en voilà une qui a les ovaires qui frémissent ou je m'y connais pas" Et comme elle se fichait tranquillement d'eux, elle ne sentit pas tout de suite un truc gluant se coller à son pied et soudain elle sentit une vive brûlure qui la fit hurler:

Cooooooooooooooooooooooooooouilles de vieux chamois!

Elle venait de marcher sur une chose blanche et gélatineuse, comme un espère de glairon immense tel qu'elle n'en avait jamais vu de sa vie.

Raouuuuuuuuuuuuul c'est quoi ce truc dégueulasse? Pis regarde y en a plein qui flottent là dans l'eau, tout près! Ayiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih
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You can be anything you want to be.

Arriver enfin à la plage Selene pris une grande inspiration et sourit voila une vue magnifique qu'elle n'avait encore jamais vue elle profita qu'elle était seul pour marcher tranquillement et profitant de se calme étonnant, mais curieux elle voulait absolument voir l'eau de bien plus près alors la brunette s'en rapprocha.

Peu de temps après la voila marchant au bord de l'eau et en sourit de nouveau elle se dit pourquoi pas faire une bonne route puis revenir sur ses pas, elle c'était arrêter a se moment la puis se dit que sa serait une bonne idée et repris sa marche tranquillement mais profitant fortement du calme et l'écoute des vagues laissant qu'un bruit sourd.

Et les oiseaux qui tournoyais voir même si poser puis s'envole après avoir pris quelque chose dans son bec qu'elle proie été prisonnière elle n'a pas eu le temps de voir hélas mais sa pensé été tourner avec un petit poisson.

Une bonne marche avait été faite lorsque Selene s'en rendit compte et bien faudrait retourner sur mes pas se dit t'elle et c'est se qu'elle fit, mais la lenteur ds pas ne changea pas pour autant autant en profiter jusqu'au bout.
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Azza. écarquilla les yeux, ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose, puis se ravisa. Il se leva, se déshabilla lentement et ils se dirigèrent tous deux vers l'eau. Deux corps, à peine éclairés par les quelques rayons de la Lune qui venait de se lever, se devinaient, s'approchaient du rivage, puis glissèrent silencieusement dans l'eau fraîche.

Un jour, pensa Azza, expert en rêveries et autres chimères, je nagerai droit devant pour voir s'il y a quelque chose de l'autre côté de l'Océan. Je suis sûr qu'il y a quelque chose, une île, promesse de bonheur...je saurai comment la baptiser. Et il regarda en souriant Désirade qui ondoyait dans les flots.
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Bleizra sentit le vent salé et s'en remplit les poumons :

Hmmm ! Que c'est bon !! pensa-t-elle, un sourire aux lèvres et les yeux fermés, écoutant le cri des mouettes et des goélands jouant dans les airs.

Elle enleva ses bas, voulant sentir le sable chaud couler entre ses orteils.. Elle descendit en flânant vers la mer, heureuse. Elle avait rencontré des gens sympathiques sur la route et à la Rochelle, sans doute allait-elle rester.. De toute façon, il fallait qu'elle trouve de quoi se vêtir convenablement avant de reprendre la route, ainsi qu'une épée et un bouclier..

Toute à ses pensées, elle marchait un sourire aux lèvres au ras de l'eau et les vagues lui léchaient les pieds et les mollets agréablement. La mer lui avait manqué ...

Elle s'arrêta, se débarrassa du superflus et se jeta à l'eau : il y avait trop longtemps qu'elle n'avait pas nagé dans l'eau salée !
Elle nagea, jouant avec les vagues, plongea et remonta à la surface en riant toute seule : ça faisait tellement de bien ! Enfin, elle se laissa flotter, plongée dans ses pensées..

Elle commençait à avoir froid, aussi se remit-elle à nager vers le rivage. Là elle se rhabilla, s'assit et contempla l'océan. Puis elle ferma les yeux et offrit son visage au soleil et au vent. Ses cheveux voletaient autour d'elle et elle se sentait bien..

Le sourire d'Azza s'élargi en entendant la voix de sa compagne et il ouvrit les bras pour l'accueillir. Et c'est ainsi qu'ils contemplèrent ensemble les dernières lueurs du soleil couchant se reflétant à la surface de l'eau. L'obscurité se fit plus dense, les bruits de la ville au loin plus ténus, seuls les soupirs des vagues se faisaient entendre. Azza serra Désirade un peu plus fort.La nuit était à eux....
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Se rendant au lieu du rendez vous donné par Roul’, Pat en oublia tout ses petits soucis .
Soucieuse de ne pas abimer ses bottes, elle les retirât retroussa ses braies et marcha a vive allure.
Patrie se rappelant qu’il fallait qu’elle fasse attention « au trou »,se trouva nez a nez avec celui-ci….
elle prit de l’élan et sauta par-dessus …
Apercevant une ombre au loin , elle se mit a courrir vers cette direction…
C’était bien lui ….il regardait le coucher du soleil en m’attendant….
Elle criant son nom aussi fort que possible :
« ROUUULLLL’…………….ROUUULLLL’!!!!!!!!!!
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"Tu vois , suis venue"
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[Après midi du 3 août 1458]
il arriva sur la plage en pleine tempête et il cria pour savoir si il y avait des personnes

He hoooo ! il y a quelqu'un ? faut pas resté ici! le vent commence à se levé !

il était habillé d'un mantel qui flottait dans les airs

si il y a quelqu'un faut partir maintenant !

Lulu arriva avec la fidèle et éternel de son chien ... Il s'asseyait et contempla la mer de Lr...

Rien de mieux que de se relaxer sur la plage !!

Lulu sorti sa guitare et en joua un morceau sur la plage... Il contemplait la plage... Sans s'arreter de jouer ... Puis il se leva, il ôta quelque vêtement de lui et plongea dans l'eau bleu et pur de La Rochelle accompagnée de son chien

Signature retirée car hors normes. LJD Lulu007 vous avez un MP.{S_H}

A son tour, elle plongea dans les vagues..

Arrivé à sa hauteur, tout contre Lui, Elle l'embrassa d'un passionné baiser.

Charmé, captivé, envoûté par sa beauté, la chaleur amoureuse qui émanait d'Elle dans ce baiser, la douceur de ses lèvres sur les siennes, il commença à l'entourer de ses bras pour serrer plus fort leur étreinte, quand malicieusement, elle se déroba, pour s'éloigner en quelques brasses.

Il souria, avant de tenter de la rejoindre.

Mmh.. Ce coup là n'était pas permis mon Coeur. Rire

Si, je t'attrape m'dame mon Coeur.. Je te promet, que tu ne m'échapperas pas deux fois. Rire
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De son clin d'oeil coquin et riant..

Mmh.. Ton programme me sied Amour ; Je suis partant mon Coeur. On va très vite oublier ces problèmes de LP, et se détendre.. Sourire. Autant profiter pleinement de cette journée! D'autant plus à l'abri des regards.. des poissons.. Rire, et clin d'oeil complice.

Il lui prit tendrement la main, l'aidant à se relever..

Le temps de la surprise, et.. Un baiser?!.. Sourire

Alors, qu'elle avait pris une avance, il se défit de ses vêtements, tout en courant en sa direction, les jetant négligemment par ci, par là.

A sa hauteur, et tout en riant, il l'attrapa.. Et hop..
Puis la porta sur le haut de son épaule, la ramenant au point de départ, avant de nouveau s'empressait de vite regagner le bord de l'eau, et plonger dans les vagues.

Il la regarda, d'un oeil taquin et riant.

Tous les coups étaient permis, non?! Rire..
Et que ne ferais-je pas, pour un baiser de mon Coeur..Sourire amoureux.
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Un crissement sur la sable???
Lui??

Des lèvres qui s'emparent de siennes, un corps qui prend possession du sien...le soleil, la mer et Lui...un bonheur total qui lui fait tout oublier...

Je savais, mon coeur que tu ne résisterais pas longtemps à l'appel de l'océan...et j'aime nos moments magiques enlacés ainsi...
Dis, on se baigne?
Viens...la mer est à nous, les poissons vont en fermer les yeux...

Riant et lui faisant un clin d'oeil coquin, elle se relève et lui tend la main ...

Allez, le premier déshabillé arrivé à l'eau gagne un baiser...

Enlevant prestement ses frusques, elle court vers les vagues...
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Il avait pris chemin tardivement, de Saintes, après une soirée sympatique avec l'Ami Nox, puis un duo rampo souriant, riant. La nuit, déjà, laissait tomber son voile.

Tantôt en selle sur l'bourrin, Mina dans la sacoche, et tantôt à pieds, pour le reposer l'canasson, mains amoureusement entrelacées, c'est à l'aurore qu'ils aperçurent les premières habitations de La Rochelle, dominaient au loin par ses tours.

A peine foulaient-ils de leurs pas, les rues du village, qu'on leur remetta un pli scellé.

Présence illégale.. Aux mêmes titre que les vils brigands, on leurs refusaient un LP pour visiter le Comté. Après la Prévôt des Maréchaux, Dame Allydou, c'était le Sous-Lieutenant Rouletabille qui leur ordonnait de quitter les terres du Poitou sous 48 heures, sous peine de poursuite judiciaire.. Soupire.

Antton souriait, à la lecture du dernier chapitre de la missive..

Dénoncer les brigands? Et pourquoi le ferait-il? On le mettait aujourd'hui dans le même sac que ceux-ci, en leur refusant un LP. Lui et sa compagne n'avaient pourtant aucun casier judiciaire.. Ils arpentaient le royaume depuis un peu plus de trois mois, une escapade amoureuse.. Sourire.

Et bien tant pis.. Le Poitou ne ferais pas parti des bons souvenirs qu'ils garderaient de ce voyage amoureux. Ils allaient reprendre chemin, vers d'autres Comté plus accueillant. Dommage..
Mais qu'on ne vienne pas lui demandait de dénoncer qui que ce soit pour mener une traque, alors qu'on en menait une à leurs encontres, par ce refus, et ce courrier qu'il recevait de l'un et l'autre, chaque jour!

Après un bref passage au Marché du village, Antton partit rejoindre Joëlle. Aujourd'hui, ils profiteraient de l'océan.. Amoureux de ces étendues d'eau l'un et l'autre.. Sourire.

Une douce brise soufflait un vent léger et frais..

Au loin, il l'aperçut, allongée sur le sable. Il mena ses pas vers Elle.. Plus il avançait, plus son corps peu vêtu se dessinait à Lui.. Sourire.

Arrivé sans bruit à sa hauteur, il s'agenouilla.. La regarda.. Elle.. De toute beauté.. Sourire. Son coeur cognait toujours aussi fort que le premier jour où il avait croisé son regard à Belley, en Savoie. Leur amour n'avait fait que s'amplifier, se solidifier dans le temps.. Inséparable, ils l'étaient.. Sourire.

Les yeux fermés, Elle semblait apaisée, détendue. Il se pencha vers Elle, lui caressa tendrement la joue, avant de s'emparer de ses lèvres, dans un baiser très passionné..

Mon Coeur..

Il s'allongea doucement moitié sur le sable, moitié sur Elle.. L'entourant de son bras, son autre main glissant dans ses cheveux, et la caressant avec tendresse, douceur..

La regardant intensément.. Sais-tu que je suis fou amoureux de ma femme?! de ma Dame de Coeur?! Ma tendre, ma douce, ma Chéwie.. Toi, Joëlle qui me donne tant de Bonheur chaques jours à tes côtés..

Il ne lui laissa pas répondre, posant de nouveau ses lèvres sur les siennes, les baisant sensuellement.. Puis lui murmurant.. Je t'Aime mon Coeur..
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Robin s’était levé tôt pour se rendre à la plage. Il espérait bien repartir de LR en sachant nager.
Il marchait le long de l’eau, ses bottes à la main. Il aperçut au loin Genièvre et sourit.
Elle était là, lui ayant promis un cours de nage. Il s’approcha vers elle qui était assise.
Bonjour Genièvre, en souriant.
Je vois que vous êtes plus matinale que moi, malgré la fête de cette nuit.
Il posa ses bottes, la regarda en croisant les bras.
Alors, quel est le programme ? faisant encore un peu le coq, sachant que ça n’allait pas durer…

Au soir...

En rentrant de taverne ce soir là, je fis un petit crochet par la plage et contemplai l'Océan si vaste et si puissant.
Je pensai à demain puis rentrai chez moi, fatiguée.

Le lendemain matin...

C'était le jour de mon cours, le soleil venait de se lever alors que je prenais mon déjeuner.
Je pris une couverture et un essui et me dirigeai vers la plage.
Il faisait déjà chaud mais la température restait très agréable.

Je déposai la couverture sur le sable et m'assis sur mon essui.
Ma leçon particulière de natation allait commencer lorsque mon élève serait arrivé.

Le soleil dardait de ses chauds rayons sur moi, faisait très lentement brunir quelque peu ma peau de porcelaine.

J'entourai de mes bras mes jambes repliées contre moi.
Le sable chauffait doucement au soleil.
J'attachai mes cheveux en une natte collée et attendit.
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Alea Jacta Est... Un bonbon au citron?

Le ciel d'un bleu pur, le soleil et l'air salé qui brulent la peau, l'eau renvoyant une lumière aveuglante, au point de faire pleurer les yeux.

L'Océan digère tout. Il accepte tout, épaves, noyés, débris, avec indifférence, et le rend soigneusement lavé, poli, au bout de quelque temps. Toutes les larmes de tristesse ou de colère ne sont qu'un goutte insignifiante. Mais les hommes n'oublient pas et ne digèrent pas si facilement leurs déceptions, leurs humiliations, leurs doutes et leur désespoir. Alors que faire ?

Azzazelo s'approcha de l'eau, se dévêtit entièrement et plongea dans l'eau rafraichissante. Il s'éloigna du bord, s'immergea complètement et le plus longtemps possible,jusqu'à ce que ses poumons soient proches d'éclater. Il ouvrit la bouche pour hurler sa rage à l'Océan. L'Océan accueillit son cri avec indifférence. Il pleura. L'Océan accueillit ses larmes avec indifférence.

Après un long moment, Azzazelo revint au bord de l'eau, se sécha et se rhabilla. Détruit, assurément, mais nettoyé, en partie au moins.
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Ooohhhh ... La voilà ... la mer ... là face à elle, puissante, non docile, régnant en maître, bordant la plage sous forme de vagues d'écume ... la brise du soir vint la décoiffer, cheveux au vent, elle enleva ses chausses, déboutonnant juste un bouton de son chemisier, pour être plus à l'aise, son foulard retenant ses mèches rebelles glissa pour se poser sur le sable ...





Elle avançait maintenant vers l'EAU, les vaguelettes léchaient ses orteils, l'eau tiédie par la journée ensoleillée et chaude la ravivait et se surpris à rire doucement ... quelle sensation de bien être, seule et profitant de ce que la nature lui offrant ... Oui, on ne s'en rend pas compte, bien souvent ... maintenant l'eau lui arrivait aux chevilles, marchant dans l'eau elle suivit le long du rivage le sable mouillé, imprégné de galets ...

A force de baignade, la fraicheur finissait par gagner sur la chaleur, et la blonde se fatiguait. Lutter contre les vagues, ça permet de se croire invincible, mais tellement peu de temps. Elle revenait donc paresseusement vers la plage, se laissant porter par l'eau salée.

D'un coup d'œil, elle avait remarqué la course poursuite, et surtout l'homme vaincu! Elle aurait mieux fait de l'ignorer, car il n'allait pas finir d'en entendre parler, se faire distancer par des enfants, et revenir suant et soufflant!!
Un sacré garde du corps dont elle a hérité!!

Ahh, il lui aura tout fait!!! Prendre le départ sans vivres pour arriver presque mourant à Niort, et là, se faire prendre ses habits par une bande de gamins!!

Mais il est irrésistible, à croire qu'Aristote s'acharne toujours sur les mêmes! La blonde qui se relève sur le bord de l'eau, lèvres pincées pour ne pas laisser fuser un rire un peu trop moqueur pour l'égo masculin.

Elen.... Silence désabusé.
Tu le fais exprès ou non???
Pourquoi il n'y a qu'à toi que ça arrive ce genre de choses?

Elle reste là, les pieds dans l'eau, la chemise collant un peu trop à certains contours, fermant les yeux pour laisser le soleil la sécher.
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Absente du 17 au 27 décembre. Bonnes fêtes à tous!

Margot ne comprend pas. Pas, pas tout, pas du tout...
Elle n'imagine pas qu'il soit venu pour autre chose que pour son plaisir, et le voilà... Avec la même tête qu'un chat mouillé par inadvertance!

Tu avais peur d'avoir froid?? Mais Elen!! Les vêtements mouillés, c'est pire que tout.
Et pourquoi tu te forces à venir dans l'eau alors que tu n'aimes pas ça?? Vu tes grimaces, c'est pas ton endroit de prédilection.

Alors, je te propose un truc. Moi je me baigne, et toi tu me surveilles de loin...
Et ne t'inquiètes pas, je sais très bien nager, et je n'irais pas loin. Mais franchement, ne te forces pas pour moi.

Elle plonge la tête la première dans l'eau, mouillée pour mouillée, puis se laisse porter par le courant, se tournant sur le dos pour laisser le soleil chauffer son corps à travers la chemise quelque peu transparente.
Adressant un dernier mot à Elen.

Et n'oublies pas de faire sécher tes vêtements!!

Elle ne peut s'en empêcher, faut toujours qu'elle ait le dernier mot!!
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Absente du 17 au 27 décembre. Bonnes fêtes à tous!

[Est ce que l'océan est le même?]

Arrivée ce matin, départ ce soir. Peut-on connaitre une ville en une journée? Certes non.
Mais il y a un lieu qui permet de se retrouver, soi.
Et la blonde arrive, instinct peut-être, vers ce vert mouvant, celui qui a connu ses secrets, son vieil ami, l'océan, qui l'a refusé déjà une fois.

La plage n'est pas la même, l'odeur et les bruits se ressemblent. Margot laisse courir son regard sur les flots, vers le nord. Là bas, bien plus loin, peut être qu'une de ses amies est assise sur la plage de Vannes.

Petit haussement d'épaules, profiter de l'instant présent.

L'étendue de sable est grande, personne ne fait attention à elle, ses pas la mènent vers une dépression, ne lui laissant que l'horizon mouvant en ligne de mire.
Enlevant gilet et braies, la blonde en chemise se dirige vers l'eau, histoire de communier avec les éléments. Les vaguelettes lèchent ses orteils, une grimace, l'eau n'est pas chaude.
Mais l'attrait irrésistible l'entraine vers les profondeurs, la chemise est mouillée, le ventre se crispe sous la fraicheur, les vagues se brisent sur la taille fine. Les frissons l'envahissent alors que le soleil continue de chauffer les épaules et les mèches blondes.
Ira... N'ira pas....
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Absente du 17 au 27 décembre. Bonnes fêtes à tous!

La fraicheur, on s'en accoutume... Le plaisir de se faire masser par les vagues prend le pas sur le reste. Envie de plonger dans les eaux émeraudes.
L'eau toujours au niveau de la taille, la blonde hésite. Se mouiller la nuque avant le reste, ou alors plonger sans plus de retenue??.... Ahemm, vaste dilemme, qu'elle n'aura pas le temps de résoudre.

L'interpellée se retourne avec un sourire étonné. Tiens, elle le croyait parti faire la sieste!!

Elen!!! Viens te.....

Pas le temps de dire la suite qu'il est déjà en train de se diriger vers elle, tout habillé, au milieu d'éclaboussures pléthoriques. Bon, plus de dilemme à avoir, la voilà trempée!

Margot éclate de rire en le voyant, tremblant, trempé, sa tête des mauvais jours.

Elen... L'eau est bonne, certes, mais pourquoi garder tes vêtements pour te baigner?
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Absente du 17 au 27 décembre. Bonnes fêtes à tous!

[ Dimanche 27 juin 1458 ]

Une rencontre en taverne, les retrouvailles avec son amie Kiliana et de fil en aiguille les nouvelles s’échangent, les bonnes comme les mauvaises. Et une qui lui brisa le cœur une nouvelle fois. Alors Jake s’était rendu sur la plage, il avait retiré ses chausses marchant pied sur le sable, il s’assoit au milieu de nulle part, devant l’étendue bleue qui avançait et reculait tranquillement. Jake laissa les larmes perler sur ses joues et se laisser bercer par le bruit des vagues qui l’envoûtait et l’envoya dans ses souvenirs.

Il l’avait rencontré au bal de muguets, il y a quelques semaines, ils avaient dansé, il avait été charmé, subjugué par ses mirettes émeraude. Ils avaient passé de tendres soirées en taverne à discuter et à se promener ensemble tel un couple qui vivait une histoire platonique. Chaque soir, il l’a raccompagnait à son hostel où elle séjournait. Et puis un jour, il avait voulu lui offrir un bouquet de roses blanches, ses fleurs préférées, mais la noble dame les avait refusé. Elle l’avait laissé espéré n’étant pas indifférente à ses attentions. C’est le cœur saignant qu’il s’était rendu à La Rochelle pour oublier cette déconvenue. Mais quand Kiliana lui annonça que la Dame s’était amouraché d’un Vicomte, Jake fût effondré par la nouvelle.

Laissant le vague à lames l’envahir, il s’allongea sur le sable regardant ciel, perdu dans ses pensées, ruminant la trahison qu’il avait subit, une fois de plus. Comment pouvait-il encore aimer si à chaque fois, il était trahi, autant par ses amis que par les femmes. Oh, il n’était pas prêt d’ouvrir son cœur, pour être poignardé une fois de plus. Son seul réconfort est qu’il avait trouvé une sœur et ça, ça n’avait pas de prix …
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Au crépuscule... la fin d'un voyage, long... dangereux.... semé d'embuches...
Et soudain un début.... un peu d'espoir....un horizon époustouflant...
Le vent dans les cheveux, elle s'approche de ce qu'on lui a dit s'appeler l'Océan, elle n'en revient pas.

Les yeux au bord des larmes elle prend de grandes respirations pour faire entrer en elle cet air si vivifiant.
Ce vent, cet air semblent balayer d'un coup toute l'ombre et la mélancolie qu'elle porte sur elle.
C'est merveilleux, elle n'avait même pas imaginé que cela puisse être ça l'Océan...

Captivée Liocea s'avance.. Sa Mule compagne de voyage, quant à elle reste en retrait... tétanisée....

Ensorcellée elle se déchausse, relève ses braies et ose à peine y tremper les pieds..
Le mouvement de l'eau glisse jusque ses frêles mollets..
Progressivement du sable se glisse entre ses orteils..
Instant magique..
Elle laisse aller ses larmes, livrant tous ses chagrins, comme une libération.

C'est un monde merveilleux qu'elle vient d'atteindre...Elle lève les yeux pour contempler les étoiles qui une à une scintillent semblant lui souhaiter la bienvenue...
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Connaissant son secret, elle ne put que sourire intérieurement à la réponse de Jake mais bien évidemment il lui fût difficile de ne pouvoir le taquiner, ce qu'elle fit sans aucun mal d'ailleurs...

Euh... regardant le genou de l'infirme puis relevant la tête vers Emilie, un clin d'oeil au passage... pour vous Jake, ce sera une mention spéciale ! Jusqu'au genoux !

Et voyant la tête que faisait le Pictave, elle éclata de rire.

Laissant ses convives finir tranquillement leur repas, elle en profita pour faire un tour d'horizon. Malheureusement, comme c'était souvent le cas en cette saison et sur les côtes de l'océan, les nuages se profilaient en un grain qui pouvait arriver à tout moment ou presque. Le vent commençait à se lever et quelques passages cotonneux masquaient l'astre chauffant.

Je crains qu'il ne faille se dépêcher à rentrer, fit-elle, déçue en montrant d'un signe de tête la mer. Désolée pour la baignade... et de garder son sourire malgré sa désillusion Ce n'est que partie remise !

Et c'était le coeur en peine de ne pouvoir plus profiter de cet instant présent, qu'elle commença à ranger les victuailles restantes pour ne pas être pris à l'improviste par l'ondée qui semblaient arriver à grand pas.
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Béatrice Madeleine dite Bettym
Vice-Présidente de la Cour d'Appel par INTERIM
Juge à la Cour d'Appel


[Merci à celui ou celle qui a sauvé ma poupée. Elisabeth alias Bettym]

L'Océan... enfin... Né sur les bords des mers du grand nord, dans le froid et la nuit éternelle, Sha se sentait renaitre chaque fois qu'il respirait l'air marin. C'était d'ailleurs l'un des éléments qui le liait à Kil. Ils partageaient tous les 2 une passion infinie pour cette étendue magnifique.
Kil. Depuis quelque temps, il l'avait laissé si souvent seule. Il n'avait rien vu. Et voilà que sa douce sans jamais se plaindre attendait patiemment que le Norrois daigne enfin sortir de son antre. Pour se ressourcer, elle était venu ici. Comme la première fois, là où tout a commencé, où ils se sont aimés.
Dès qu'il le put, il prit la route avec son cher "Sleipnir". Grace à l'endurance et le dévouement de son étalon, Sha était maintenant sur la plage, et pouvait regarder la grande Bleue.

Debout devant sa monture, il entra dans l'eau jusqu'aux genoux et leva la tête. Des nuages traversaient le ciel. Il s'adressa à ses Dieux

" Que les Ases me pardonnent si je n'ai pas su être digne d'elle, mais Óðinn, je t'en conjure, aide moi à la retrouver... "

Il tomba à genoux, l'Océan lui fouettant le visage.

Ce ne fut que lorsqu'elle vit le pot d'onguent passer de main en main qu'elle releva un sourcil, intriguée. Curiosité qui fut immédiatement assouvie par la question d'Emilie et des braies relevées.

Ben c'est pas bien joli ça ! puis pensant que les cordonniers étaient toujours les plus mal chaussés... Si je puis me permettre, vous devriez voir un bon médecin ! Il vous aurait surement dit... un sourire espiègle sur les lèvres... qu'il n'y avait rien de mieux qu'un bon bain de mer !

Et de croquer dans sa tranche de pain accompagnée d'un bon fromage, se dépêchant à avaler et boire un coup...

Comment ça vous ne me le dites pas ! faussement fâchée avant de le prier. Racontez ! S'il vous plait.

Il n'en fallait pas plus pour que l'homme se décide à narrer la mésaventure. Suspendue à ses lèvres, mordant de temps à autre un bout de pain ou de fromage.

Ho ! regardant Emilie étonnée d'apprendre une telle chose. Vous aimez vivre dangereusement très chère ! Sourit-elle alors que la Pictave expliquait qu'elle avait déjà prévenu de ses habitudes au médecin.

Bettym s'amusait beaucoup à les entendre raconter les aventures qui leur arrivaient. C'était plein de malice et de taquinerie tout ce qu'aimait l'ancienne maréchale.

J'imagine fort bien ! rit-elle en visualisant la scène comme si elle y était et essayant de prendre une mine complaisante de poursuivre... Je suis persuadée que vous avez été blessée d'une telle réaction en plus Emilie !

Les rires qui fusaient étaient plaisants à entendre. Le repas continua dans la même ambiance et de chacun à raconter une petite histoire qui amusaient les autres.

Vous savez quoi ? fit-elle alors qu'ils arrivaient à la fin la pitance campagnarde. J'irai bien tremper les pieds dans l'océan dès que nous aurons fini. Ca vous tente ?
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Béatrice Madeleine dite Bettym
Vice-Présidente de la Cour d'Appel par INTERIM
Juge à la Cour d'Appel


[Merci à celui ou celle qui a sauvé ma poupée. Elisabeth alias Bettym]

Elle avala ce qu'elle avait enfourné et regarda Bettym.

Oh vous savez je ne suis pas une grande artiste, loin s'en faut ! Disons plutôt que je me débrouille plutôt pas trop mal.

Elle jeta un oeil sur Jake qui terminait de se masser le genou. C'est alors qu'il commença à raconter comment il s'était fait ça. Elle prit alors la parole pour continuer.

Et dis donc ! Je t'ai déjà dit que quand je me baigne je le fais rarement toute habillée, voire même jamais ! Et avant de remettre mes vêtements j'ai pour habitude de me laisser sécher s'il fait suffisamment chaud.

Elle regarda alors Bettym pour continuer le récit.

Je séchais donc tranquillement quand j'ai entendu du bruit. J'ai attrapé mes affaires que j'ai enfilées à la va-vite pour aller voir ce que c'était et devinez qui j'ai vu affalé au sol ???!!!! Je vous le donne en mille ! Môssieur Jake en personne ! Et si vous aviez vu la couleur de sa tête ! Rouge comme un coquelicot !
C'est bien la première fois qu'un homme fuit en me voyant ! Hein vilain garnement !

Elle pouffait de rire en regardant son ami. A bien y réfléchir, elle se dit qu'elle avait beaucoup de chance d'avoir à ses côtés un homme tel que lui pour la protéger. Il était tellement plus q'un simple ami. Presque un frère en somme. Et c'est avec beaucoup de tendresse qu'elle le regardait continuer de manger.

Toujours est-il qu'il s'est fait mal en tombant et qu'en plus de ça, il a fallu que je le soigne !

Regard plein de malice avant d'enchainer.

Ça t'apprendra à jouer les voyeurs !!!

Et là c'est l'éclat de rire qu'elle ne put retenir plus longtemps, s'amusant une nouvelle fois de la situation et en profitant pour le taquiner de plus belle.
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« Vous avez raison mais je me doute bien que votre Adélaide doit bien cuisiner, sinon vous ne l’auriez pas garder à votre service. » répondit-il amusé.

C’est vrai que l’histoire aurait pu le blesser en pensant à son épouse, mais ce n’était pas le cas car il avait trouvé en Emilie tout ce qu’il avait perdu avec Sehanne, mais malgré tout, leur complicité n’avait jamais été plus loin que l’amitié. Pourquoi ? Sans doute que la peur que cette complicité s’évanouisse. Et puis, Jake était un peu comme un protecteur pour Emilie qui veillait sur elle.

« Rassurez-vous Bettym, raconter cette histoire m’a fait plaisir. »

Elle se tourna ensuite vers Emilie lui demander de voir ses œuvres tout en se rappelant les conditions dans lesquels, il avait accueilli Bettym au manoir, revenant du séance de peinture avec sa fille. Jake pouffa de rire.

Il avait demandé à Emilie son pot d’onguent. Il acquiescer de la tête quand elle lui disait qu’il avait encore mal. Elle le sortit de sa besace lui tendit. Jake ouvrit le pot et releva jusqu’à son genou, le tissu. La plaie s’était ouverte à cause de la course. Jake prit une noisette d’onguent du Chevalier St Victor et s’en badigeonna, puis il effectua un massage. Une fois terminé, il rendit le pot à Emilie, recouvrant sa jambe.

Bettym proposa alors de commencer ce pique-nique coupant quelques tranches de pains. Jake s’arrangea pour faire corps contre le vent, évitant ainsi que le sable vienne s’ajouter aux aliments. Il prit une tranche de pain et y tartiner du pâté, pour une mordre une bouchée.

« Je vous dis pas comment j’ai eu cette blessure … Une sacré histoire. Vous allez rire. On était arrivé à Niort. Après ma sieste, je me suis promené près de la rivière, puis j’avais envie de lancer quelques galets dans l’eau pour y faire des ricochets. J’ai cru entendre du bruit alors je me suis approché, pour voir madame dans sa plus simple anatomie à se dorer au soleil sur l’herbe verte … »

Il laissa alors Emilie raconter la suite de cette histoire bien cocasse … prêt à rire au dénouement.
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- Dites Braedwynn... Vous croyez qu'il y a encore autre chose au-delà de la ligne? C'est l'Autre Monde?

Le druide s'attendait à cette question qui taraudait depuis des lustres l'esprit de Kiliana. Il s'approcha d'elle, mais sans entrer dans l'eau salée.

- Oui, il y a un Autre Monde, mais ce n'est pas celui que tu crois, ce n'est pas le Sid...

Braedwynn n' approfondit pas la réponse. Kiliana n'était pas prête à écouter des hypothèses scientifiques qui l'auraient lassée. Il savait qu'en ce moment, elle devait surmonter un lancinant état de mélancolie.

- Je retourne au village, je vais te trouver une hostellerie. Je dormirai dans la forêt à quelques lieues du bourg. Je ne veux pas que tu viennes avec moi! Nous nous verrons le jour, je t'enverrai un pigeon pour te dire où me rejoindre!

Le druide se retourna, et, son bâton en main, se dirigea vers son cheval.
Sa protégée avait besoin de rester seule: il savait à qui elle songeait...

J'espère bien que l'on se régalera ! ne doutant nullement des talents de sa servante. Je le ferai, soyez en sûr, mais après que vous ayez goûté... et de glousser... on ne sait jamais, peut-être ne l'apprécierez-vous pas tant que cela !

Lueur d'espièglerie dans les prunelles, un regard amusé voir coquin envoyé à Emilie qui semblait prête à toutes les bêtises du moment et... une moue lorsqu'il commença à raconter leur rencontre se maudissant de mettre toujours les pieds dans le plat.

Je suis désolée... je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie. Fit-elle en entendant que ce fut au moment de la mort de l'épouse de Jake qu'ils avaient pris contact.

Malgré ce souvenir, il poursuivit... peut-être ne voulait-il pas que Bettym se sente confuse ? ou alors trop heureux de cacher cette amitié qu'ils entretenaient et qui, aux yeux de l'ancienne juge qu'elle était, avait un effet bénéfique. Autant Emilie que Jake semblaient radieux de cette relation et en jouaient avec beaucoup de connivences.

J'espère Emilie que j'aurai la chance de voir vos oeuvres ! Celles de Jake était très particulières... Sourire taquin, en repensant à leur rencontre à Poitiers après une séance de beaux-arts que le Seigneur de Valombre avait donné à sa fille.

Et si nous passions aux choses sérieuses ? Prenant un couteau et commençant à couper quelques tranches de pain.
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Béatrice Madeleine dite Bettym
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Voilà arrivé prêt de Bettym, Jake était pas essoufflé mais la douleur au genou et bien présente. Il ne voulait pas rompre la bonne humeur et évidement quand Bettym lui dit qu’il l’avait laissé gagner par la galanterie, il acquiesça de la tête.

« Oui, ça doit être ça … » affichant une petite moue, puis rigole avec ses amies.

Bettym les prit tous les deux bras dessus bras dessous pour les emmener sur le lieu du pique-nique. Jake s’assoit grimaçant à la douleur. Il regarda avec des yeux gourmands sortir du panier, différentes terrines et pâtés, des grosses crevettes à décortiquer, quelques fruits secs, du pain et une gourde de vin. Elle servit deux godets de vin et leur tendit trinquant avec eux.

« On va se régaler là, quel festin ! Vous remercierez Adélaïde. » dit-il trinquant avec Emilie et Bettym, portant un toast à leur séjour. Il ne voulait rien gâcher de ce moment en délicieuse compagnie mais après sa dernière déconvenue … enfin l’espoir fait rêver dit-on.

Il trempa ses lèvres dans le liquide aviné et en bu une gorgée. En fine observatrice, Bettym avait bien remarqué la complicité entre Jake et Emilie et leur demandait alors comment on s’est connu. Souriant à Bettym, Jake tourna la tête vers Emilie qui préféra le laisser parler. Alors il raconta leur belle histoire.

« En fait, Emilie est une amie proche de ma défunte épouse Sehanne. Elle m’a un peu parlé d’elle et puis j’ai vu quelques toiles peintes dans son atelier au nom d’Emilie. Alors quelques mois après son décès, j’ai voulu prendre contact avec elle. Nous avons entamé une correspondance d’abord pour se remémorer les souvenirs communs de Sehanne, et puis nous avons fait connaissance. Nous avons lié assez vite une affinité entre nous. Et nous sommes devenu un peu des confidents. Et puis en mars dernier, nous avons décidé de nous rencontrer. Et notre amitié épistolaire est devenue réelle. Notre complicité s’en est trouvé renforcée. »

Il pencha la tête vers Emilie lui demanda discrètement.

« Aurais-tu encore ton pot d’onguent avec toi s'il te plait … » dit-il un peu désappointé.
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Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit-déjeuner, elle avait flâné dans les rues de la ville, mais surtout elle avait retrouvé Jake et Bettym en taverne. Cette dernière proposa un pique-nique sur la plage et Emilie trépignait d'impatience d'y être, pressée de voir à quoi ressemblait l'océan, s'il était aussi différent que la mer.

Une heure après le départ de Bettym partie pour préparer tout ça, les deux Pictaviens sortirent de taverne et prirent la direction de la plage.

Oui, ça fait du bien de se laisser faire pour une fois..... merci de m'avoir invitée à venir avec toi. J'ai besoin de penser à autre chose.

La gorge légèrement serrée de repenser à tout ce qu'il s'était passé ces dernières semaine, elle tourna la tête pour lui sourire lorsqu'il lui prit la main. Main qu'elle resserra lorsqu'ils arrivèrent devant le spectacle que leur offrait l'océan. Grandiose et sauvage ...... elle avait raison et elle ne put s'empêcher de penser à elle. Ballet incessant des vagues qui venaient finir leur course sur le sable dans un bruit sourd et régulier.
Elle regarda Jake sans dire un mot. Elle savait qu'il pensait à Sehanne lui aussi, ça ne faisait aucun doute. Il tourna la tête et la regarda, azurs légèrement noyés. Emilie se contenta de lui sourire. Aucun mot inutile. Juste un instant de recueillement.

Puis, le voyant quitter ses chausses, elle l'imita, s'asseyant sur le sable pour quitter ses bottines.

« Ah là voilà … prête pour la course friponne ? »
Friponne ? Tu vas voir toi !

Tout juste le temps de se relever et de prendre ses bottines qu'il se mit à courir vers Bettym au loin. Mais elle n'allait pas se laisser faire et elle fit de grandes enjambées, riant aux éclats quand elle le rattrapa et le doubla.
Arrivée près de Bettym, elle se tourna pour regarder Jake.

Je ne perds rien pour attendre ? Ouuuhhhh j'ai peur !!!!

Nouvel éclat de rire avant de partir vers l'endroit choisi pour le repas, bras dessus, bras dessous. Elle se laissa tomber à genou, encore un peu essoufflée par la course et hocha vigoureusement la tête pour accepter l'offre d'un verre de vin.

Dites moi, vous deux... comment vous êtes-vous connus ? Pardonnez cette question abrupte mais c'est tellement agréable de voir la complicité entre vous que je ne peux me résoudre à taire ma curiosité.

Emilie se mit à sourire et porta le verre à ses lèvres, laissant Jake lui expliquer tout ça.
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kiriell regardant toujours les bestioles pour ne pas dévier son regard sur celle qui les tenait les vit soudain d'un autre œil lorsque alara lui parla de manger.

et bien voilà une bonne idée en fait !

vous avez gagné, même si.. enfin bref, en plus vous avez deux magnifiques tourteaux donc je me dois à présent de vous inviter en mon domaine afin de les y faire préparer.

il regarda au loin les murs du domaine de la rose noire.

damoiselle, me feriez vous l'honneur de m'accompagner en mon domaine, afin de nous changer et quitter ses vêtements mouillés le temps que mes valets nous préparent un bon petit plat avec ses crabes.

il va de soi que cette proposition est en tout bien tout honneur, je ne saurais vous manquer de respect.
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Il était près des 11 heures du matin. Les rayons du soleil chauffaient depuis un bon moment cette plage qui s'étendait à perte de vue grâce à la marée basse qui arriverait d'ici quelques heures à son point le moins haut. Avec la fête de l'Eté, la jeune femme avait eu l'idée de mener l'utile à l'agréable.

Alors que ses amis continuaient à discuter en taverne elle prétexta d'aller retrouver Adélaïde pour chercher le panier de victuailles qu'elle avait demandé de préparer.

Au programme... une journée à la plage pour les vacanciers.

Elle leur avait proposé de la rejoindre d'ici une heure le temps de se rendre en bord de mer et de mettre en place couverture et autres accessoires pour ce pique-nique plus ou moins improvisé.

Certes, l'excuse était bel et bien réelle. Cependant, rien ne pressait. La Rochelaise aurait très bien pu les attendre afin de trouver un lieu qui leur conviendrait à tous. Sauf que... Bettym était préoccupée et qu'elle avait eu besoin de se retrouver seule un peu avant d'être toute entière à ses convives. Par expérience, elle savait que la mer pouvait avoir des vertus apaisantes ce qui pourrait bien être utile à l'ancienne juge.

Avançant sans vraiment regarder où elle allait, elle se trouva près des rochers qui se jetaient dans l'océan petit à petit. Elle s'arrêta un instant pour voir les alentours et en conclut que c'était l'emplacement idéal pour la pêche au crabe en plus des coquillages enfouis dans le sable. Elle posa donc le panier et remonta un peu ses braies pour éviter d'être trempée avant de s'avancer sur les écueils avec précaution.

L'exercice était peu aisé mais l'aventure fort intéressante. Essayant de se concentrer sur une pince qui dépassait d'un trou, elle n'arrivait pas à s'ôter de la tête les mots qu'elle avait lus sur ce pli reçu la veille.

Dans un premier temps, elle eut le réflexe de ne pas y répondre mais cela ne lui ressemblait pas et c'était surtout un marque d'impolitesse qu'elle ne pourrait se pardonner.

Oui mais voilà... que répondre ? Accepter était bien tentant sauf qu'elle ne savait pas si elle était prête à cela. Refuser pourrait la faire passer pour rustre ce qu'elle était loin d'être. Désespérée, elle apostropha le soleil...

Pourquoi m'as-tu fait ça ? fit-elle à voix haute les yeux levés au ciel, espérant une réponse.
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Béatrice Madeleine dite Bettym
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Juge à la Cour d'Appel


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Le retour était plus facile heureusement et la nageuse prenait de l'avance sans qu'il puisse la rattraper.
le rivage arrivait à grandes brassées et kiriell se voyait déjà perdant et humilié par la sauvageonne qui ne manquerait pas de se moquer de lui.
il plongea la tête dans l'eau puis se mit à redoubler d'effort pour la doubler.

lorsqu'il releva la tête pour respirer, ses yeux était embués par l'eau salée puis il allait remettre la tête dans l'eau quant il vit que la plage arrivait enfin et que la dame n'était plus devant.

il plongea à nouveau la tête dans l'eau et en quelques brassées de plus, arriva enfin.

posant les pieds au fonds de l'eau qui lui arrivait à présent aux cheville il se redressa fièrement et se tourna pour voir où elle en était.

Mais ! MAIS, OU EST ELLE ?

il se retourna de nouveau croyant un instant quelle serait arrivée et l'attendrait riante aux éclats mais rien, personne !

c'est pas vrai...

il partit en courant vers les rouleaux puis plongea de nouveau à l'eau
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une fois avoir plongé, il commença à chercher au fond mais revint vite à la surface, épuisé par la course folle qu'il avait mené.
soudain il entendit derrière lui un cri.
se retournant, il vit une sirène brandissant un énorme crabe dans chaque main.
il se frotta les yeux puis en les rouvrant s'aperçut que c'était en fait la sauvageonne qui arborait une sourire triomphant
il avait envi de l'enguirlander tant il avait eu peur pour elle, mais face à ce corps de sirène, vêtus de linge mouillé qui dessinait ses courbes si féminines, il en perdit la voie et avala du même coup une tasse d'eau de mer qui le fit taire définitivement.

en quelques brassés, porté par le courant, il arriva à sa hauteur, un peu inquiet face aux deux bestioles qui agitaient leurs énormes pinces.

vous, vous êtes... vraiment étonnante et si...

il en perdit à nouveau les mots et resta figé, eau jusqu'aux genoux face à elle.
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Boivin avais due lâcher sa trouvaille quand sa tantine l'attrapa au vol , parce que de tenir une vraie épée à son âge c'était déjas bien trop lourd donc impossible en faisant une acrobatie et la dite épée et son fourreau retombèrent dans le sable prêt des vêtements de sa propriétaire en pleine baignade !

Un adulte s'approcha ,Boivin sentais les battement de coeur de sa tantine s'accélérer en le voyant et lorsqu'il fut à porter de main elle embrassa l'homme sur la bouche laissant boivin perplexe est ce que sa tantine allais mettre le monsieur enceinte ? on lui avais expliquer il y as peut que les enfants ça nais par amour et là tantine elle semblais l'avoir beaucoup aimé le monsieur , il allais peut être se réveiller enceinte demain et avoir plein de petits enfants tout comme lui même ce qui au final fit beaucoup rire le petit .

Enchanté petit.

Lui donna l'homme au moment où Boivin regagnais le sable chaud sur ses deux pieds multipliant pour Boivin l'effet visuel de la différence de taille .

'zours méchire , z'êste l'amoureuch de tanstine ? Vouch allois estre encheinte di combin de pestits enfang coumme moué ? Et tanstine aussi elle seras enceinte en mêsme temps que fou ? ..et .. euh ..

Boivin venais de redécouvrir le trésor de la plage : l'épée !

Il en perdit toute considérations métaphysiques sur la venu des enfants ,l'esprit complètement prit par ce jouet géant et inespéré , laissant du même coup le couple finir leur ballade en toute intimité .

LJD Boivin_de_mesdeuzes, vous avez un MP {S_H}
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Signature non conforme

Enchanté petit.

Rouletabille entendit Patrie annoncer son départ, il perdit son sourrire, mais sa déception vu vite effacer avec le tendre baiser de son amour.

D'accord, de toute façon je sais bien que tu dois partir.

Roul' l'enlaça et l'emmena un peu marcher au bord de la mer en lui bisouillant tendrement le cou.
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Kiriell qui se battait contre la marée était partit un peu avant espérant ainsi s'assurer une victoire mais voilà que la sauvageonne le rattrapait déjà.
il garda son rythme, du moins celui qu'il arrivait à tenir, et voyait le rocher se rapprocher.

vous pchhiittt vous allez bien ?

il venait d'avaler une tasse d'eau de mer en voulant parler pour faire le malin et lui faire croire qu'il était en grande forme.
il toussota puis continua à combattre le courant.

vivement le retour hein, on sera dans le sens de la marée cette fois !

l'arrogance et l'assurance de la nageuse ainsi que son aisance à se mouvoir dans l'eau avait tendance à l'énerver un peu, sans doute avait il trouvé une rivale de taille à lui faire regretter d'avoir répondu favorablement à son défi.
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Rouletabille décida de prendre une petite pose et se rendit à la plage, arrivé à la plage, il vit sa douce bisouiller un enfant, Roul' s'approcha.

Coucou mon coeur, désolé de te déranger, mais je me suis libérer pour me reposer un peu et je suis venu à la plage et quelle agréable surprise de te voir ... Qui est cette enfant ?
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kiriell était chaque fois déstabilisé par cette fougueuse dame.
Il se demandait même s'il avait réellement affaire à une femme, et ce serait vraiment posé la question sérieusement s'il n'avait en face de lui ce corps si bien battit mais aux formes qui ne laissaient transparaitre aucun doute possible.
Il avança alors jusqu'à sa hauteur puis afin de ne pas être saisie par le froid, se tourna vers elle.

Et bien allons y alors, et que le plus rapide gagne !

regardant l'objectif, ce rocher qui commençait déjà à disparaitre sous la mer qui montait lentement mais surement, il se jeta dans la première vague affrontant le courant.
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pendant qu'il faisait sa roulade... la dame s'était déjà dévêtue en partie et le toisait un sourire en coin.
Elle semblait bien avoir compris le manège et fièrement elle partie en direction de la plage.

heuu oui, j'arrive !

il retira, son col, sa ceinture, sa chemise, posa son épée, son bouclier, son chapeau, retira ses bottes et ses bas, puis une fois enfin en braie il releva la tête et vie la brune qui l'attendait au bord de l'eau

il partit alors au trot vers la plage pensant qu'elle était décidément très rapide la bougresse.

en avançant, il admirait sa silhouette et ne pouvait lâcher son regard de cette femme si charmante, cheveux aux vents, face à la mer.

il arriva enfin à coté d'elle puis mit les pieds dans l'eau.
le froid du liquide le saisit, et esquivant juste une grimace pour ne pas se faire remarquer une fois de plus.

et bien, on prend la température ?

il souriait forcé, masquant le froid qui le saisissait.
se baissant, il pris de l'eau dans les mains et s'aspergea le corps.

Elle est peut être un peu fraiche, si vous voulez changer, d'avis, je ne vous en tiendrais pas rigueur, c'est déjà un véritable plaisir que de vous avoir vue ainsi vêtue.

il réalisa à ses dires, que la sauvageonne, n'allait pas le rater une fois encore et se mordit la lèvre inférieur regrettant déjà ses paroles.
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La brune sauvageonne, revenant sur la plage pour reprendre son occupation favorite du moment, nager à contre courant et contre les vagues, grommela quand elle constata que la plage avait été investit par un campement de fortune, le temps qu'elle aille au bureau de pêche ...
Grimaçant sous la contrariété de cette découverte, elle s'avance un peu, c'est alors que son regard est attiré par un homme planté là à observer les donzelles ... D'un oeil acéré et peu scrupuleux, elle le reluque de pied en cap.

*Hummm un homme de grande classe ... Sans doute un encouronné ...*

Passant non loin de lui elle entend son murmure que lui porte le vent malicieux du bord de mer. Et c'est du tac au tac qu'elle lui rétorque :

Et celles qui nagent vous aimez aussi ? Vous êtes aussi bon nageur que beau parleur ?

Elle se retourne alors pour lui lancer un regard de défi, les jades étincelantes, nullement impressionnée par la carrure de l'homme en question.

Une légère grimace s'esquisse sur le visage de la brune. C'est qu'elle déteste qu'on l'appelle comme ça, elle qui a été élevée à la dure parmi les hommes, des marins au long court ...
Elle ravale néanmoins, la remarque qui lui brûle les lèvres, pas envies de finir au tribunal pour avoir insulté un auréolé.
Puis elle intercepte son regard, le sentant glisser sur elle, chose dont elle a aussi horreur ... Elle qui ne s'assume pas comme femme et se considère presque comme un homme. Elle ronge son frein la sauvageonne ... Son regard se fait toute fois plus dur, presque hautain et orgueilleux.
Elle écoute sa douce et mielleuse litanie ... Faudra bien qu'elle s'y habitue un jour ...

Alors qu'il termine son discours, un fin sourire carnassier vient étirer les lèvres de la sauvageonne aux cheveux de jais. Et le prenant au mot, elle achève de lui poser son défi.

Si vous êtes si bon nageur qu'vous le dites ... Une course à la nage contre une femme, n'vous déragerait donc point ?

N'attendant même pas la réponse du noble, elle commence déjà à se défaire du baudrier en cuir dans lequel est glissé sa rapière.

Les deux femmes décident de planter la tente sur la plage , pas trop près n'y trop loin de l'eau .
Elles avancent dans le sable en tirant la bride des bêtes , vident les paniers et montent la tente .
Rosely va chercher un peu de bois avec Pipo l'âne de Froncine le temps que celle ci leur fasse un lit douillé pour la nuit dans la tente .

Rosely attache les bêtes un peu plus loin et leur donne de quoi boire et manger , Froncine prépare le petit déjeuner .
Rosely enlève ses bottes et ses bas et va marcher dans l'eau un moment, elle respire le grand air du large .

L'acceptation de la jeune femme à lui faire visiter la ville aurait sans doute due le rendre tout à sa joie ; néanmoins, quelque chose dans le petit geste qu'elle avait joint à ses dernières paroles l'attristait ; Ce geste était semblable à celui que pouvait lui faire les servantes de son domaine après qu'il leur eut demandé quelque chose... Un doute s'empara immédiatement de lui : acceptait-elle cette promenade par envie de partager sa compagnie, ou se sentait-elle obligée de le faire, eut égard à son rang? Il savait que certains nobles étaient forts attachés à l'étiquette et au respect de celle-ci, mais lui ne l'était point ; Jamais il n'avait usé de la préséance due à sa noblesse, et ce jour encore moins qu'un autre. Faisant une petite moue, il dit

Bettym... Vous savez, ce n'est pas parce que je possède un titre et vous non que vous devez vous abaisser de quelque façon que ce soit devant moi... Ce sont les actes qui définissent bien plus la noblesse qu'un simple titre sur un parchemin, et par vos actes votre noblesse est assurément bien plus grande que la mienne ; aussi, je vous serais reconnaissant de ne point voir en moi un noble mais... disons juste un homme comme les autres qui souhaite profiter de votre compagnie demain, si vous même le voulez...

Ces paroles ayant pour effet d'instaurer un petit silence entre eux, il reprit

Et bien, entendu pour demain donc, A l'église. Je ne devrais point avoir de mal à me repérer à l'aide du cloché

Il sourit doucement quand tout à coup une question lui traversa l'esprit ; Pourquoi voulait-elle qu'ils se retrouvent à l'église, et de quels tâches parlait-elle??? Il n'avait pas révé, elle avait bien dit :

Nous disons demain après nos tâches, à l'Église ?

Autrement dit, elle voulait qu'il vienne à l'église pour accomplir certaines tâches en sa compagnie puis, une fois celles-ci finies, ils partiront visiter la ville... Il avait comme un doute à présent ; Si elle œuvrait à l'église, peut-être cela signifiait-il qu'elle était diaconesse, voir même entrée dans les ordres! Peut-être manquait-il de politesse depuis leur rencontre en l'appelant par son prénom au lieu de lui dire "ma sœur" ou "ma mère"???

Ne sachant que penser, il réfléchit rapidement à un moyen d'éclaircir la situation... Se disant que le mieux était sans doute d'évoquer directement son interrogation, il dit

Mais... excusez moi Bettym, d'être indiscret, mais... j'ignorais que vous œuvriez à l'église... Seriez-vous devenue diaconesse?... Ou bien, entrée dans les ordres?...

Il la regarda, un peu gêné par sa question, espérant qu'elle ne s'offusquerait pas de sa curiosité...

La jeune femme s'apprêtant à ouvrir la porte de sa demeure, Valexan répondit à ses salutations par un

C'est moi qui doit vous remercier pour cette promenade, Dame Bettym, à demain ; Je vous souhaite une bonne nuit.

avant, en souriant, de la saluer d'un geste de la main alors qu'elle s'engouffrait par la porte entrebâillée et de s'éloigner d'un pas guilleret, non sans avoir pu s'empêcher de se retourner deux fois en direction de la-dites porte avant que celle-ci ne disparaisse à sa vue. Cheminant vers l'auberge dans laquelle il avait élu domicile le temps de son séjour, il ne pu s'empêcher de repenser aux dernières paroles de l'ancienne Auvergnate.

Il n'était pas certain du fait de l'avoir convaincu qu'elle ne devait point le voir comme un noble... Oh, il ne lui en voulait point vraiment; comment en vouloir à quelqu'un chez qui le respect, la bienséance et la politesse était quelque chose de si important? C'était si rare de nos jours... Il savait qu'elle se forcerait sans doute le lendemain pour ne voir en lui qu'un "homme", comme elle avait dit - remarque à laquelle il avait eut du mal de ne pas lui répondre qu'il remerciait Aristote de ne point porter ni cheveux longs ni kilt écossais, sans quoi la tâche de la jeune femme n'en aurait été que plus compliquée - mais peut-être parviendrait-il, s'il avait l'occasion de converser à d'autres occasions avec elle, à lui faire oublier ses titres?

Une chose été certaine en tout cas : En lui demandant si elle était diaconesse ou entrée dans les ordres, au vu de la réaction de la jolie brune, il s'était couvert de ridicule! heureusement pour lui que la pénombre avait masqué le rouge qui avait envahit ses joues, car nul doute que le rire de la jeune femme aurait redoublé! En tout cas, oui, comme elle l'avait deviné, cette réponse l'avait rassuré ; Non pas que cela eut pu avoir la moindre importance sur l'envie qu'il avait de la revoir le lendemain ; Sans qu'il ne s'explique vraiment pourquoi, il se sentait bien après ce moment passé en sa compagnie, et la perspective de la revoir le lendemain prolongeait ce sentiment de bien être. Mais il aurait eut toutes les peines du monde assurément à l'appeler "ma sœur", "ma mère" !!! surtout "ma mère" en fait, ne serait-ce que par son age.

Arrivé à destination, il poussa la porte de l'auberge prestement, saluant au passage l'aubergiste, affairé à servir les clients du soir, et gagna directement sa chambre; un débarbouillage rapide de son visage et de ses mains plus tard, il s'allongeait sur sa couche et se laissait gagner par un sommeil qui, pour la première fois depuis bien longtemps, le préserva de mauvais rêves et autres cauchemars...

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Entière, elle était arrivée entière, et sans le mal de mer!
Mais Imp l'avait fait débarquer quelque peu rapidement, et elle s'était retrouvée seule au bord du quai, ignorant dans quelle direction aller, maudissant le chevalier.
Eh oui, c'était indiqué en gros dans le contrat, Assistance et dévouement à toute heure du jour ou de la nuit!! Malgré ça, donc, elle s'était perdue dans les ruelles de La Rochelle, et s'était échouée dans une auberge pas trop douteuse, avec un bon matelas de paille et des draps encore moelleux. L'idéal quoi, pour dormir deux jours de suite! Deux jours sans trop émerger, sans boire ni manger, à rattraper les heures de sommeil qu'il lui manquait.

Trois jours de navire, collés l'un contre l'autre sur une couchette exiguë... Au moins, ce sera l'un des meilleurs souvenirs qu'elle gardera, sa première traversée... Ceci expliquant cela, la blonde n'émerge que ce matin, la faim au ventre, les yeux encore gonflés de sommeil, mais une envie de profiter!!
N'ayant aucun goût pour entrer dans toutes les tavernes à la recherche de l'hypothétique chevalier servant, elle préfère se diriger vers la plage.
Profite du sable fin, plus clair que celui qu'elle trouve à Vannes, au milieu des rochers. Enlevant ses bottes, et relevant sa jupe pour ne pas la mouiller, Margot joue avec les vaguelettes qui s'échouent sur la plage. Le soleil lui parait plus chaud qu'en Bretagne, et elle sourit, heureuse, refusant d'écouter son cœur qui lui susurre qu'il manque quelqu'un pour que le bonheur soit total.

Au fur et à mesure qu'elle avance, elle remarque un peu plus loin un couple qui profite du soleil. Elle s'arrête, hésitant à leur passer devant, ou au contraire faire demi-tour.
Leur lance un regard envieux, elle aimerait bien, elle, regarder dans la même direction que son homme, posant sa tête sur son épaule, et imaginant un avenir commun.
Mais un détail, peut être l'attitude, peut être la chevelure, ou cette façon de pencher la tête, bref, une chose inexplicable s'imprime sur sa rétine. Et là, elle stoppe net.

Observant de loin l'homme qui joue lui aussi avec les vaguelettes. Lui!!
Elle le quitte deux jours, et le retrouve déjà occupé à discuter avec une damoiselle! Non mais ce n'est pas vrai!! Dire qu'il avait promis de changer.
La blonde passe par toutes les couleurs de l'arc en ciel!

Scénario 1: Elle se sauve en courant, elle remonte dans le bateau d'Imp et repart aussi sec!
Le hic1: Elle décevra son parrain et tous ceux qui comptent sur elle.
Le hic2: Elle a promis de faire confiance...

Scénario 2: Elle se précipite vers eux, lui fiche une baffe sans se préoccuper de savoir qui a tort ou raison, enfonce la tête de la blonde dans le sable, et rentre se saouler à ne plus tenir debout.
Le hic1: Elle risque de se prendre une baffe en retour, et le rat a la carrure beaucoup plus imposante que la sienne.
Le hic 2: C'est un peu loupé pour des présentations courtoises, et on ne fait pas ça aux inconnues, pas sans en apprendre un peu plus avant.

Scénario 3: Elle oublie ses interrogations jambonnesques existentielles, supposant que le blond est resté végétarien depuis leur séparation, et se présente avec le sourire, étouffant de force cette satanée jalousie.
Le hic: Il n'y en a pas, sauf qu'il remarquera les éclairs dans les azurs, lui fera un petit sourire ironique, et elle hésitera encore entre l'embrasser ou lui balancer un coup de coude vengeur...

Bien, comme elle n'a toujours pas décidé, elle reste là, préférant respirer lentement, faire le vide. S'ils ne l'ont pas vu, elle évitera une situation embarrassante. Oui, mais elle, elle veut le voir, elle veut retrouver ses bras, et se noyer dans son regard argent. Sauf qu'elle ne va pas se jeter sur lui, elle est bien élevée, et la demoiselle n'a rien fait, enfin, on va supposer qu'elle n'a rien fait...
La confiance, Margot, la confiance...
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Absente du 17 au 27 décembre. Bonnes fêtes à tous!

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Les premiers rayons du printemps coloraient l'océan d'une belle couleur verte.
A peine arrivé au but de leur voyage, Len et Esquimote se précipitèrent sur la plage.
Le fond de l'air était encore un peu frais mais ils en avaient tant envie ...

Len sortit son attirail de pêche et lança sa ligne aussi loin qu'il pouvait.

Esqui! Viens vite ici! Ca mord!
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RITM - Respect - Intégrité - Tolérance - Maine

Frissonnant, les pieds dans l'eau encore fraiche de ce début de saison, Len remplissait sa besace de poissons frétillants. Les pauvres ne savaient pas combien ils seraient délicieux, une fois leurs entrailles remplacées par un mélange d'herbes et de beurre, et grillés sur un feu de bois allumé à l'abri du vent, entre deux dunes.

Au loin, les marins chantaient, achevant de rendre la scène idyllique.

Len leva les yeux de sa ligne pour les poser sur sa douce. Il l'attira à lui. Il la sentait frissonnante. Etait-ce l'eau froide à leurs pieds qui la faisait frissonner ou bien autre chose? Il la serra un peu plus fort contre lui.

Regarde, mon coeur, le soleil se lève sur l'océan! Quel magnifique spectacle! Je suis si heureux d'être ici avec toi! Quelle merveilleuse idée que ce voyage à nous deux.

Les yeux d'Esquimote étaient remplis des reflets multicolores de la mer et Len ne pouvait en détacher les siens ...
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RITM - Respect - Intégrité - Tolérance - Maine

Desk avait passé la nuit de la Rochelle, premiere nuit depuis un bon moment ou il se pose enfin dans une ville au lieux de prendre les chemin.
Une nuit fort agité car il n avait pas fermé l oeuil, une nuit entiere a ne savoir que faire, impossible de dormir meme avec quelque verre de calva.
A l'aube sa bouteille etait fini, il décida donc d aller boire un dernier pti verre en tav.
En arrivant il rencontra un jeune dame trés matinal, leurs discution c etait trés bien passé, mais il ne put rester trop longtemps de peur de s endormir sur la table bave a la bouche...
Il retourna donc se coucher a l hotel comme un bébé a qui ont aurait remplit son biberon de calva.
En se reveillant en début d apres midi un mal de tete térrible le frappé.
Il se rendit sur la plage, car il adorait regardé la mer et surement que son mal de tete passerait.
Sur la plage la jeune dame du matin etait la, Desk allait a sa rencontre et aussi tot elle lui proposa de balader avec elle.

Avec grand plaisir dame Alida.

Il lui tendit son bras puis ils marcherent le long de la mer...
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Le vent tirait ses boucles rousses en arrière et emplissait ses yeux de larmes. Il ressentait le martèlement des sabots d'Alonzo qui frappaient le sable mouillé de la plage, projetant des gerbes de sable loin derrière eux.

Parfois, ils traversaient une vague venue s'échouer sous les pieds de l'animal. des embruns se projetaient alors en grandes gerbes dans lequel le soleil levant formait des petits arc-en-ciel tout autour d'eux.

Accrochée à lui et collée dans son dos, Esquimote riait aux éclats. Et Len ne pouvait s'empêcher de rire avec elle.

Le vent de la course, le soleil brillant, le balancement du cheval qui les emmenait au grand galop, l'eau verte, le ciel bleu, sa douce serrée contre lui ... Etait-ce cela le paradis?
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RITM - Respect - Intégrité - Tolérance - Maine

Hadelize avait prolongé son séjour à La Rochelle plus que prévu et aimait se promener sur la plage.



Elle y trouvait détente, respirait l’air iodé avec un plaisir indéniable.
Elle marchait des heures, regardant le large où quelques voiliers évoluaient.
Elle les suivait des yeux, admirative de la façon dont ils évoluaient.
Elle rêvait qu’elle était à la barre, qu’elle était capitaine.
Sa promenade solitaire lui faisait du bien, elle oubliait les tracas de son voyage.
Souvent, elle s’asseyait sur le sable, le dos appuyé à un rocher, les yeux à l’horizon, là où le ciel et l’eau ne font plus qu’un et imaginait ce qu’il y avait derrière cette ligne bleue.

Quand elle avait bien respiré, bien rêvé, elle retournait en taverne où elle aimait discuter, boire quelques bières.
Elle y rencontrait souvent le maire avec qui elle aimait échangé quelques propos devant un verre.

D’ailleurs, secouant le sable qui collait à ses braies, elle partit d’un pas lent vers la taverne de la ville.
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6 avril 1459. La Rochelle.

Retour dans le comté du Poitou pour une blondinette partie depuis quelques semaines déjà.

Aux alentours de Saintes, la jolie blonde avait pu s’enfuir, s’ échappant ainsi des griffes de ce foutu blond qui s’était mis en tête de la vendre à celui qui offrirait la plus grosse somme d’argent. Quel abruti…

Donc, Aléa la fugitive s’était mise en route pour La Rochelle, n’empruntant pas les chemins habituellement fréquentés par les voyageurs.
Au début, elle ne s’arrêta même pas en ville. Elle trouva un fermier au sud de LR et se vit offrir le gîte et le couvert. Elle repartit en direction de Niort le soir même. Et allez savoir comment, mais entre les deux villes, un ange tomba du ciel, la ramenant à LR dans un état lamentable. Ce beau brun ténébreux eut soin d’elle, la remettant vite sur pied.

Et parce qu’elle ne voulait abuser de la bonté de cet homme, Aléa disparut le lendemain presque remise du petit malaise de la veille. Yago était très certainement à Niort, loin d’elle, ne s’attendant pas à ce qu’elle fasse demi-tour. ‘Fin, elle devait toujours être prudente la blondinette, histoire de pas se faire choper et se faire vendre… ou tuer ! Ca dépendrait de l’humeur du blond si jamais il mettait la main sur la blonde.

Bref. Tout ça pour dire qu’il fallait faire preuve de prudence.

Et donc, de nouveau livrée à elle-même, Aléa reprit ses vieilles habitudes : les tavernes ! Elle rencontra quelques personnes, dont une plus curieuse que les autres. De fil en aiguille, Aléa lui raconta la façon dont elle était arrivée à LR… mmh… et ça veut être prudente après, hein ? Bah c’était pas gagné !
Sûre et certaine qu’elle serait en sécurité quelques jours (le temps que l’aut’ abruti se rende compte qu’en fait, elle a fait demi-tour), elle accepta l’invitation d’une sympathique donzelle pour crécher sur la plage, dans un petit abri.

Au matin, lorsqu’Aléa sortit de son abri, elle fut subjuguée par la vue. Jamais elle n’avait eu l’occasion de voir l’Océan.
Un vent frais et maritime lui caressait le visage. L’odeur de l’Océan lui chatouillait les narines. Et le sable, sous ses pieds nus, quelle agréable sensation.
La blondinette s’approcha de l’eau. De petites vagues venaient s’éclater sur la plage. La marée était encore basse. Elle ne tarderait pas à monter pour laisser place à d’énormes vagues.
Ah ! L’Océan ! Si beau mais tellement dangereux.

Blondie numéro cinq se posa au bord de l’eau, laissant l’eau venir jusqu’à elle. Ce matin là, elle ne se sentait pas bien. Elle avait terriblement chaud. Elle était plus que bouillante, prise de vertiges et toute courbaturée. Les forces lui manquaient et elle ne pourrait reprendre la route dans cet état. Si Yago s’apercevait qu’elle avait fait demi-tour, qu’elle était revenue à La Rochelle, elle se ferait prendre, à coup sûr. Peut-être même qu’elle crèverait. Cet homme était devenu cruel, impitoyable. Il tuait sans même ressentir une once de culpabilité.

Seule et sans défense, Aléa sentait sa fin proche. Il allait réussir à lui mettre la main dessus, le blond. Elle se prendrait un carreau entre les deux yeux, se ferait enterrer et on entendrait plus jamais parler d'elle.
Mais comme un ange tombé du ciel, un beau brun, un cavalier au drôle d'accent lui apparut et lui vint en aide. Alors forcément, elle accepta et s'éclipsa avec lui...

Toute pimpante, elle s'affairait à préparer le panier de provisions pour l'occasion... Un pique-nique en compagnie d'une charmante jeune fille espiègle qui ne cessait de poser questions embarrassantes sur questions gênantes et d'un homme tout aussi séduisant qui se servait très souvent de sa petite cousine pour faire passer ses idées ou ses interrogations.

Malgré ces aléas, Bettym se réjouissait de partir en promenade avec les deux Montbazon au bord de mer, lieu des retrouvailles des deux adultes avant la mésaventure du Bourbonnais.

En entendant frapper à la porte et voyant Adélaïde se précipiter vers l'entrée, Bettym refaisait l'inventaire du pique-nique.

Alors... nous avons du pain, du fromage, de l'eau... grimaçante, elle regarda Meileen d'un air désolé... je crois que j'oublie quelque chose. Vous n'auriez pas une idée par hasard sur ce qu'il manque ?

Le menton dans entre le pouce et l'index, elle réfléchissait tout en faisant un tour d'horizon de la pièce et tomba sur...

Ah voilà ! C'est bien cela. Des fruits pour le dessert. Tout en posant les pommes et poires dans la bannette, elle fit non de la tête et soupira. Je suis sûre qu'il manque encore quelque chose.

Faut dire que depuis qu'elle avait vu Adélaïde disparaître, elle n'avait plus toute sa tête, son coeur battait la chamade et la petite fille semblait s'amuser de cet état de chose pour son plus grand malheur.
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Béatrice Madeleine dite Bettym
Vice-Présidente de la Cour d'Appel par INTERIM
Juge à la Cour d'Appel


[Merci à celui ou celle qui a sauvé ma poupée. Elisabeth alias Bettym]

La porte ne tarda pas à s'ouvrir, laissant apparaitre à la vue de l'Auvergnat une Meileen tout sourire qu'il ne tarda pas à prendre dans ses bras et à embrasser sur la joue, tout content qu'il était de la revoir ; Force était de constater que chaque jours il s'attachait un peu plus à cette enfant qui avait fait irruption dans sa vie de façon impromptue ; Bien qu'il sache qu'un jour viendrait certainement ou, ses craintes apaisées, elle repartirait à La Tremouille auprès de sa grande sœur, il était incapable de refréner sa tendresse pour la jeune fille, voyant en elle cet enfant qu'il n'avait jamais eut.

Prenant la main de sa cousine, il lui dit en souriant

Alors, tu es prêtes pour aller voir la mer?

avant de pénétrer dans la demeure de Bettym, non sans avoir salué la femme qui était apparue dans l'encadrement de la porte et que Valexan s'imagina être Adélaïde, et se laissa conduire dans la cuisine de la maison. C'était la première fois qu'il pénétrait en cette demeure, et elle n'était guère différente de ce qu'il avait imaginé : une demeure simple, à la fois joliment décorée mais sans fioritures superflues.

Apercevant Bettym en train de s'affairer à préparer le pique-nique, le cœur de l'Auvergnat s'accéléra brutalement. Son regard croisant le sien, il se rapprocha d'elle, comme attiré par un aimant, avant de l'embrasser tendrement et de lui dire

Je suis ravi de vous revoir, Bettym... Je vois que le pique-nique est prêt!

et de plonger littéralement sa tête dans le panier, curieux qu'il était de voir les bonnes choses qu'elles avaient préparées ; Du pain, du fromage, divers fruit, mais... non, il ne se trompait pas, il manquait... relevant la tête, et regardant tour à tour Bettym et Meileen en faisant une grimace, il balbutia

Hum... vous n'avez point prévu de... charcutaille ?...

Voyant le regard de la jeune femme et de l'enfant se poser dans un synchronisme parfait ou, sous sa chemise, pourrait se cacher une bedaine naissance - une bien vilaine légende inventée de toute pièce, il faut le préciser!! - il se ravisa et ajouta

Bon, bon.. je n'ai rien dit... euh.. si vous êtes prêtes, et bien on peut y aller!

Finalement les jours passaient assez vite depuis son départ de Thouars. Un jour, une ville. Poitiers, Niort et maintenant La Rochelle . Elle avait décidé comme ça sur un coup de tête de partir du jour au lendemain. Seule sa destination était prévue en son coeur depuis quelque temps. Depuis qu'elle avait reçu cette lettre où il lui annonçait son départ vers des terres lointaines, de celles dont on ne revient pas...

- Sons...

Quelle étrange impression elle ressentait. La plage de La Rochelle était vide de toute présence. Seul le bruit du ressac accompagnait ses pieds nus s'enfonçant dans le sable humide, dont les empreintes se refermaient au passage de petites vaguelettes .
Cette solitude et ce silence étaient propices à la réflexion, entourée ainsi des quatre éléments. L'air vivifiant qui s'engouffrait sous sa houppelande avant de la plaquer contre son corps, lui faisant inspirer plus fort une grande bouffée d'air iodé. La terre qu'elle foulait de ses pieds. L'eau calme à l'horizon mais si turbulente en s'y approchant.
Seul le feu manquait à l'appel.
Cali referma sur elle le châle qui couvrait ses épaules. Le fond de l'air lui parut plus frais. Les embruns sans doute. Elle avait pensé avec joie faire ces quelques pas avec une personne qu'elle appréciait , devisant tranquillement avec lui mais il devait être fort pris, ou pas envie. Machinalement elle haussa des épaules, un peu déçue tout de même.
Pour l'heure ses pensées s'envolaient vers celui pour qui elle faisait ce voyage, espérant retrouver un peu de son ami parti au loin dans le lieu où il avait vécu , voir ses amis aussi.
La Thouarsaise n'avait pas croisé Wif aujourd'hui. demain peut-être. Elle sourit en y pensant. C'était un gars gentil. Il lui avait fait la surprise de venir à Thouars pour la voir. Et voilà qu'elle l'embarquait dans sa virée sur les routes, en ne sachant même pas ce qu'elle trouverait à Saintes. Elle devait faire ce voyage. C'était important pour elle.
Demain soir, elle partirait, poursuivant sa route.

Cali resta là assise à rêvasser, les genoux repliés, en regardant la nuit envelopper l’océan.
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Cela faisait un moment que Rouletabille ne s'était pas rendu sur la plage, peut être trop occupé ou tous simplement il n'éprouvait pas le besoin de s'y rendre, mais aujourd'hui il en ressentais le besoin, il se rendit donc en direction de la plage, le soleil était de la partie, se qui rendait encore plus agréable cette promenade, il arriva au niveau du trou qu'il sauta comme d'habitude, il ne l'avait pas oublier, il se retourna sans dire un mot, mais plusieurs souvenirs refit surface se qui ne manqua pas d'interpeller Roul', il continua et arriva au niveau de la butte, que la mer était belle, toujours aussi belle, sa n'avait pas changé, Roul' se posa sur le sable et enfonça ses mains dans le sable chaud, il ferma les yeux et se laissa emporter au grès du bruit des vagues.
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Le voyage atteignait l'un de ses buts. Mev avait retrouvé avec plaisir quelques personnes qu'elle avait eu plaisir à rencontrer et a apprécier dans cette ville de Saintes qu'elle affectionnait tant. Mais il fallait de nouveau repartir. avant de le faire, elle avait promis de repasser par ici, au retour, chose qu'elle ferait, quoi qu'il arrive.

La blonde savait bien que ce voyage ne serait pas des plus simples... Revenir en Poitou, après tous ces mois d'absence ne serait pas sans réveiller des souvenirs, douloureux, entre autre. Mais elle ne pouvait plus reculer.

Elle avait attelé la chariote, et, la nuit tombant, tenant fermement les rênes dans une main, d'un coup sec sur la croupe du cheval, elle l'avait mise en route.

Plus elle approchait de La Rochelle, et plus un sentiment étrange l'envahissait. Son estomac produisait d'étranges sons, son coeur semblait se resserrer et elle avait peine à respirer. Pourtant, comme chaque nuit, elle visait avec précaution chaque nid de poule qu'elle apercevait sur le chemin. Et Gypsi marquait avec attention, d'un p'tit trait de charbon sur la toile de la chariote, tous ceux qu'elle réussissait à prendre. C'est qu'il y avait un record à battre !

La chariote avait parcouru le chemin plus rapidement que dans ses souvenirs. Mev sentait l'air frais de l’océan, cette odeur si agréable qui émanait de lui, venir lui chatouiller les narines.

Elle laissa échapper un long soupir...

Elle hésita a s'arrêter là, ne pas aller plus loin... Elle secoua la tête pour enlever cette idée saugrenue. Cela ne servait à rien, il faudrait aller jusqu'au bout...

La chariote, qu'elle avait inconsciemment ralentie, repartie dans un rythme plus soutenu. Elle savait par avance où elle allait l'arrêter....

Le bruit des vagues devenait de plus en plus fort. Ils y étaient presque... Encore un tout petit instant, et elle pourrait à son tour aller fermer les yeux.

Cette fois, la chariote stoppa pour de bon. Un regard échangé avec Gypsi pour lui signifier qu'elles pouvaient enfin aller fermer les yeux, Mev se dirigea à l'arrière pour aller se glisser le plus discrètement possible aux côtés de Snoop.

Elle s'endormit, un sourire aux lèvres, bercée par le murmure de l'océan....

Lorsqu'elle se réveilla, le soleil chauffait déjà la toile de la chariote. Doucement, elle s'étira, prit le temps de garder encore un peu les yeux fermés et d'écouter avec plaisir les bruits environnants.

Elle bougea un peu et s'aperçut que Snoop n'était plus à ses côtés. Elle s'extirpa de la chariote, tant bien que mal, se prenant les pieds dans d'autres pieds, trainant là, dans divers objets, entreposés, retenant à chaque fois un juron pour ne pas réveiller les autres passagers.

Arrivée dehors, elle admira la vue qui s'offrait à elle. Fermant un instant les yeux, souriant, elle huma l'air, si spécifique à cette ville. Puis, elle le chercha du regard et l'aperçu, un peu plus loin, allongé sur le sable. Lentement, elle se dirigea vers lui, le sable chaud s'enfonçant sous ses pas lui laissait toujours la sensation agréable qu'elle avait ressenti dès la première fois.

Pffffffff... comme il lui était compliqué de revenir ici, plus qu'elle ne l'aurait imaginé... La tristesse envahit son regard l'espace d'un instant... elle pressa le pas...

Elle le rejoignit, silencieusement, elle s'allongea à ses côtés, se blottit contre lui, son regard absorbé dans la beauté de l'océan.

Après quelques instants mutiques, elle tourna son visage vers lui, l'observa.

C'est magnifique n'est ce pas ?
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[La roche, elle aussi, est perdue autant que la brune]

La brune était assise prêt de la plus belle des blondes, dans la chariotte, tandis que celle ci les emmenait vers La Rochelle.

En fait, elle était soulagée la brune, de quitter Sainte. Trop de souvenir douloureux dans cette ville, même si elle l'aimait vraiment. Son coeur s'était serrée a la vue d'une taverne qu'elle avait bien des années auparavant voulu bruler avec une amie maintenant disparue de son carnet d'adresse. Les larmes étaient monté furtivement et sournoisement à ses yeux devant l'ancien sanctuaire de Libi... Partir en courant, regard fixé dans le vide, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit. Courir, jusqu'à la chariote vide encore durant ce début d'après midi, et fermer les yeux, en attendant le soir, le départ sans oser les rouvrir jusqu'à entendre la voix de Meval, et sourire, comme si de rien n'était. Elle savait bien faire ça, la brune. Un masque de joie et de bonne humeur sur un coeur blessé, meurtri, esseulé et fatigué.

Alors, elle se sentait rassurée de s'éloigner quelque peu de Saintes. Pourtant, elle savait que pour son amie, c'était le contraire. Un coup sec sur les rênes avait mis le cheval en route, et le chemin les rapprochait petit a petit de cette ville au bord de l'océan. Tout en comptant les nids de poules que mev réussissait a viser, à merveille, elle devait l'avouer, la brune regardait son amie, et s'inquiétait pour elle. Mais Gyps ne voulait pas lui poser de questions. Elle savait que Meval n'aimait pas parler de ses souvenirs douloureux généralement. Elle espérait aussi que son amie savait qu'elle pouvait compter sur elle pour la soutenir en cas de soucis.

La toile de la chariotte, cette nuit là, se remplit de petit trait de charbon plus que les autres nuits. Peut être que pour ne pas trop penser qu'elle allait arriver a La Rochelle rapidement, Meval se concentrait plus encore sur les nids de poule qui couvraient le chemin sinueux. Quoi qu'il en soit, le record avait été largement battu ce soir là. Et puis, la chariotte ralentit, et la brune vit Meval hésiter un bref instant, avant que celle ci fasse repartir la troupe de plus belle.

Les bruits des vagues se rapprochèrent et tintèrent clairement dans l'esprit de la jeune vagabonde. L'odeur saline se fit plus forte, plus soutenue, venant lui rappeler de nouveaux souvenirs. Et la chariotte s'arrêta. Retenant un léger soupir, elle regarda Meval, échangea avec elle un regard, entre complicité et fatigue, compréhension, et soutien, et la suivit des yeux tandis qu'elle se glissait au coté du jeune homme brun qu'elle, Gypsi, connaissait encore a peine. Mais elle était heureuse pour son amie.

Gypsi alla alors s'allonger un moment, attendant simplement le moment où tout le monde serait endormi tranquilement. Puis, elle se leva, et alla marcher sur la plage un moment. Elle savait qu'elle n'arriverait pas a dormir. Trop de souvenir lui revenait, trop de nostalgie la hantait en repensant a zara et maud ainsi que sa mère, esta, et trop de questions se bousculaient dans sa tête. Elle marcha, au bord de l'eau, dans le sable mouillé et froid, laissant ses pieds se faire lécher par les vagues glaçantes, qui la tenait éveillée. Elle marcha longuement, s'éloignant toujours plus de la chariotte.

Lorsqu'elle ne put plus voir celle ci, elle s'arrêta, face a l'océan, face a l'horizon noir infinie. Et elle le contempla longuement. La noirceur du ciel et ses étoiles brillantes, la douceur et la profondeur du bleu de l'océan. Elle se concentrait sur les détails de l'environnement qui l'entourait, tel le léger vent qui venait caresser son visage, le sable qui recouvrait ses pieds de voyageuse, le chant des vagues, et le silence incroyable de ce qui se trouvait autour.

Puis, elle se laissa tomber sur le sable, un peu plus loin du bord de l'eau et s'endormit, seule, sur cette plage déserte. Elle se réveilla dès l'aurore le lendemain. Finalement, elle avait très peu dormi. Le soleil commençait a se lever et a teinter d'or et de rose l'est. Quelques nuages flottaient de ci de là, renvoyant encore plus de couleur. Et elle repensa a l'observatoire de Brown, en secouant la tête. Elle chassa rapidement ce souvenir et s'assit sur le sable; les coudes posés sur ses genoux, la tête posée sur ses mains, le regard, posé sur l'horizon.

Elle avait souvent voulu vivre libre, et elle savait que cela voulait dire vivre seule. Mais elle était heureuse d'avoir retrouvé Meval et rencontrer ses compagnons de route. Elle les aimait bien, pour le peu qu'elle connaissait. Elle espérait que cela dure... encore un peu au moins. Elle resta là, assise, a contempler l'horizon, en laissant ses pensées défiler.
En fait, elle attendait. Mais ce qu'elle attendait, elle l'ignorait elle même.

Snoop était allongé sur la plage, son corps encore refroidi des eaux froides de sa trempette matinale.
Quand Mev se lova contre lui, il profita de sa chaleur pour reprendre quelques degrés. Il l entoura de ses bras comme pour l emprisonner, la garder contre lui le plus longtemps possible.

Toujours trop court ses moments.... la blondinette se leva et parti en trombe, Snoop n'eut pas le temps de réagir qu'elle était déjà loin.


Huuuummm elle veut jouer à sa la pestouille....

Snoop se mit à courir derrière elle, ce qui devenait une habitude. Il l'apercevait au loin se retourner pour évaluer son avance puis repris sa course de plus belle.
Alors qu elle regardait à nouveau devant elle Snoop bifurqua et disparu derrière les dunes.

Mev continuait sa course, sans même s apercevoir que Snoop n était plus sur ses traces, il l observait de loin aller s'assoir près d une jeune femme.
Même s'il était trop loin pour voir, il pensa bien à Gypsi sans en être vraiment certain.

Passant derrière la dune Snoop vu quelques fleurs sauvages parsemé si et là.
Le printemps était bien là, amenant avec lui ses couleurs, ses odeur et la douceur de son climat.

Snoop ramassa quelques une de ses petites fleur violettes encore toute fraiche tout en observant les deux amies qui semblait discuter en contre bas.
Snoop souriait en les observant, il savait qu elles avaient sans doute besoins d un moment pour discuter toutes les deux, des trucs de femmes quoi...
Mais nul doute que Mev finirait par remarquer son absence.
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Mev écouta son amie lui répondre, sentant dans sa voix ce petit quelque chose qui vous laisse comprendre que la vie, bien souvent, parsème sur votre être de douloureux souvenirs.

La blonde savait combien la brunette (son amie, pas le champignon) était passée, elle aussi, par de terribles épreuves. Elle la connaissait avide de liberté, autant qu'elle, d'ailleurs.

Elles s'étaient rencontrées sur les chemins, il y avait bien longtemps maintenant. De quelques mots échangés était née une amitié sincère, durable, indestructible. Et les voyages, moins solitaires, avaient commencés...

Même si toutes deux restaient parfois dans de longs silence, suivant chacune leur chemin de vie, elles avaient toujours plaisir à se retrouver.

Elles se connaissaient, l'une et l'autre, devinant au moindre regard ce qu'elles n'avaient plus besoin de se dire.

Des rires, des fous rires, elles avaient partagés, des larmes aussi, parfois, de nombreuses chopes, de celles qui faisaient paraitre la route bien plus longue tellement elle devenait sinueuse....

Tu sais... On se ressource où l'on peut, et notre "chez soi" n'est pas toujours l'endroit idéal pour cela. Les amis sont là aussi. Ils te permettent de retrouver le sourire, même s'il n'est que façade, de t'évader de certaines pensées, ne serait ce qu'un instant...

Lorsque son amie lui parla de ce besoin de solitude, de sa difficulté de vivre en groupe, le coeur de Mev se serra. Elle venait à pein de la retrouver qu'elle ne pouvait envisager que leurs chemins se séparent de nouveau. De sa présence et de sa bonne humeur, elle avait besoin.

Elle l'observe plus attentivement, reculant le moment de poser la question qui lui brulait les levres.

Dis ? Tu... Tu ne vas pas... Repartir maintenant ? Pas déjà ?

Gypsi la questionna au sujet de Snoop. Jusque là, son amie ne lui en avait point parlé. Discrète elle était. en souriant, elle lui dit.

Je te laisse faire sa connaissance, j'suis pas objective moi... Tu sais... il me redonne vie... Même si cela m'effraie au plus haut point. Tu sais, toi, pourquoi...

D'ailleurs... il devrait être là, il me suivait tout à l'heure...
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La journée promettait d'être belle et Clemence avait un léger sourire au coin des lèvres. Elle avait mis un livre, de quoi se nourrir et un gourde pleine d'eau et se dirigea vers la plage. Il n'y avait personne, juste quelques pêcheurs préparant leur barque pour partir au large.

Elle trouva un endroit qui lui plu immédiatement. Quelques rochers et du sable. Elle retira ses bottes et resta juste en haillons. Il ne faisait pas encore trop chaud et elle prit une profonde inspiration, là, elle se sentait bien.

Elle prit une pomme dans laquelle elle mordit un grand coup puis ouvrit son livre. Elle commença sa lecture, bercée par le mouvement des vagues....
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Clemence ne regardait pas ce qu'il passait autour d'elle, tellement la lecture de son livre était prenante. Malgré tout, elle revint à la réalité en entendant quelqu'un l'appeler. Elle tourna la tête et le vit.... Un sourire éclaira son visage, c'était toujours le même, il n'avait pas changé.

Un peu maladroit il commença à lui parler en bafouillant et elle se mit à rire.

Bonjour Ante ! Je vois que tu as trouvé la plage ! Non, pas de crabes.... J'ai dû leur faire peur peut être !!! Mais assieds toi, comment vas tu ?

Elle lui laissa une place près d'elle, vraiment heureuse de le retrouver, après si longtemps....
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Elle l'écouta parler de son voyage et d'avant également.... Quelquefois son sourire s'effaçait selon ce qu'il lui narrait et d'autres fois, il revenait, irradiant son visage.

Ils discutèrent un bon moment, se posant mutuellement des questions sur leur vie. Clemence avait pardonné depuis un petit moment, elle devenait sage et comme lui disait souvent son meilleur ami, il fallait laisser glisser les choses et c'est ce qu'elle faisait désormais.

Elle fouilla dans sa besace et prit deux pommes. Elle lui en tendit une.

Tiens Ante, goûtes, tu vas voir, elles sont délicieuses ! Désires tu tremper tes pieds dans l'eau, moi j'avoue que j'en ai vraiment envie....
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Clemence lui prit la main et se releva. Sans se lâcher ils marchèrent jusqu'au bord de l'eau. Elle trempa un pied puis deux. L'eau était bonne. Elle serait bien allée plus loin mais il n'était pas convenable de se déshabiller pour se baigner, surtout devant lui. Ils marchèrent le long de la plage. Le soleil brillait et le ciel était bien bleu. Pourtant il n'y avait personne et ils discutèrent, toujours main dans la main. Clemence serrait un peu plus la main de Ante par moment comme pour lui montrer qu'elle ne voulait pas le lâcher désormais, qu'elle voulait que sa main reste toujours dans la sienne.

Il firent demi tour et Clemence s'arrêta un instant, le regardant droit dans les yeux.

Tout ce temps.... Tu m'as manqué tu sais.....
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