Margaid
Rp commencé à Craon, dont vous pouvez lire le début sur RP partage "Un Destin... une Histoire"
[A Craon. Dans les bas fonds de la ville ]
Elle avait relevé sa capuche sur ses cheveux, dissimulant ainsi son visage au teint laiteux et soigné, de même elle avait recouvert ses vêtements des pans de sa cape, même si elle ne portait plus les toilettes riches de sa famille, elle avait quand même gardé le plaisir de se vêtir coquettement et ne voulait pas risquer de se faire agresser. Au fur et à mesure quelle senfonçait dans les ruelles du coin de la ville quelle ne connaissait pas encore, elle ne put sempêcher de remarquer que celles-ci devenaient de plus en plus étroites , sombres et malodorantes. Elle essaya de réprimer les hauts de cur quelle ressentait parfois tant lodeur devenait nauséabonde ou lorsquun vieillard dont le visage était rougi par des années de boisson, crachait à ses pieds du jus de chique.
Des bagarres éclataient, des taverniers jetaient à la rue des clients trop éméchés et violents. Elle manqua plusieurs fois se cogner à lun deux . Elle finit par se dire que ce nétait pas une si bonne idée que cela. Repoussant les malotrus, elle continua pourtant à avancer, se demandant comment elle allait faire son choix quand à létablissement ou elle devait forcement entrer si elle voulait trouver un compagnon de voyage pas trop curieux Des femmes de mauvaises vies comme sa mère les nommaient, marchaient le long des maisons, Margaid les détaillaient du regard, elles étaient toutes très fardées, peu vêtues, dévoilant leurs corps. Certaines fumaient, accostant les hommes, leur offrant de vivre des moments inoubliables selon elles
Margaid pensa que cétait à ces femmes quelle devait sadresser, elles connaissaient bien les lieux et pourraient la renseigner. Elle prit une grande inspiration et se dirigea vers lune delle, ne sachant pas trop comment sy prendre
- Je peux vous déranger un moment ? jaurai quelques questions à vous poser
La fille de joie de répondre
- Alors ma Belle ? envie de faire des folies de ton corps ? tu as besoin dargent ? Méfies toi, y a des filles qui si elles voient que tu veux leur piquer leur boulot, elles vont tarracher les yeux
Margaid :
- Non, non
Jetant un il vers les autres filles, puis regardant à nouveau la femme, mais quelle âge pouvait-elle avoir se demanda-t-elle
- Je cherche un homme, qui pourrait maccompagner pour un voyage, mais quelquun qui poserait pas trop de questions
La fille de joie posa ses mains sur ses hanches et fronça les sourcils, lair curieux
- On a des choses à cacher ? on fuit quelquun ?
Margaid ne pouvait plus reculer maintenant, elle plongea ses yeux dans celle de la femme, soutenant son regard et répondit
- Ca, ça me regarde, vous pouvez maider ou pas ?
La fille de joie :
- Cest dangereux pour une fille de ton genre de fréquenter les tavernes dici, si tu tiens à ta vie et à ta bourse, faut pas rester là ma Belle, tu risquerais dy perdre ta petite vertue aussi
Margaid :
- Je saurai défendre ma petite vertue , ce que je veux cest quitter la ville et me rendre quelque part. Mais pas non plus nimporte quelle personne voulant juste gagner de largent et qui me laissera à la moindre occasion.
La fille de joie se redressa encore plus et se mit à réflechir, regardant plus loin encore dans la ruelle, puis elle pointa du doigt
- Là-bas, tu trouveras une auberge ou les marins viennent se reposer après leurs longues traversées, cest pas trop coupe gorge et tu devrais trouver ton bonheur ma Belle. Ca sappelle à la taverne du vieux forban. Le patron est un ami, tu lui dis que tu viens de la part dIsa et que tu as besoin daide. Il te montrera à qui te fier.
Margaid allait reprendre sa route vers lendroit désigné, lorsquIsa larrêta, lui attrapant le bras
- Fais bien attention ! Ici lorsque la nuit tombe, tout peut arriver
Margaid ne peut sempêcher de frissonner à ces mots, elle remercia la femme puis hâta le pas . Une fois devant lenseigne, elle posa une main sur la clenche de la porte, ferma les yeux une seconde pour se donner du courage, ouvrit la porte qui gémit et entra. Létablissement bruyant linstant davant se fit silencieux à son entrée, elle nhésita pas et se dirigea droit vers le tavernier, sure delle, effrontée même et dit à son encontre dune voix basse
- Cest Isa qui menvoie, elle dit que vous pouvez maider
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