Juliette
Le soleil se levait tout doucement sur l'horizon.
Ce jour devait être comme un autre sûrement, certainement obligatoirement et pourtant...
Le soleil se levait toujours. Le coq de la ferme plus loin avait déjà chanté depuis un heure. La rosée était tombée rafraichissant quelques instants le sol et l'air. Les étendards s'animaient au grès de la brise. Peu à peu, le domaine s'éveillait. Il y avait des personnes en cuisine, aux écuries, dans les couloirs. La fourmilière était réveillée et devait finir les préparatifs pour ce jour où Evreux changerait un peu, beaucoup, à la folie.
Le soleil était bien rond à l'horizon.
Les chevaux étaient préparés. Les lads les nourrissaient, les brossaient soigneusement. Leur écrin devait être propre et luisant. En aucun cas, les montures et le coche ne devait paraitre inaperçus lors du trajet jusqu'à la Cathédrale.
En cuisine, les plats étaient relavés pour briller de tout éclat lors du banquet. Les cuisiniers avaient commencé à faire les préparations pour les desserts. Tourte... mais ne commençons pas à allécher les babines trop vite ! changeons donc de pièce.
Les heures passées.
Une domestique s'inquiéta tout d'un coup. La baronne était matinale habituellement et elle n'était toujours pas levée. Elle entra doucement dans la chambre, à pas de loup au départ. Il ne fallait pas que la maîtresse soit en retard pour ce jour fatidique.
OOOOOOOOOOOOhhhhhhhhhhhhhh !!!!! cria-t-elle tout d'un coup. La Baronne n'était pas dans la chambre et rien n'indiquait qu'elle avait dormi ici. Marine, de son nom, couru alors dans le couloir à la recherche de l'Harles. Personne ne la trouva, personne ne savait où elle était. Diantre ! la noble se mariait ce jour, dans plusieurs heures certes mais ce jour quand même et le temps de préparation rétrécissait. Elle n'osa pas déranger le Duc pour ne pas qu'il s'inquiète à son tour. Marine fut suivi par Blondine et toutes deux se mirent à la recherche de la Baronne. Benoit ne tarderait pas à s'apercevoir qu'il y avait un hic. Mais le deux donzelles souhaitaient faire bonne figure en la trouvant d'elle même. La baronne était prévisible.
Cuisine, rien. Elle aurait pu avoir une petite faim à cause du stress
Salle de réception, rien. La nostalgie de l'étendard des Lasteyries aurait pu la frapper
Le petit salon, rien. Elle aurait pu avoir eu envie de broder pour se détendre.
La bibliothèque, rien. Elle aurait pu avoir envie de lire un livre du Duc pour prendre sa place quelques minutes.
La cour, rien. Elle aurait peut-être voulu accueillir les invités qui venaient de loin, elle même malgré qu'elle aurait manqué de temps.
Le jardin, rien. Elle aurait pu sentir les fleurs le matin pour animer ses sens et apaiser son esprit.
Mais où était-elle ? Elle n'était peut-être pas aussi prévisible que cela.
Blondine eut pourtant une idée qu'elle souffla à sa compère. Cela paraissait pourtant improbable mais on ne savait jamais. Elles relevèrent leur jupon et courrurent vers la forêt.
Madame la Baronne !!! Madame la Baronne !! Madame la Baronne !
Elles crièrent, appelèrent ainsi pendant plusieurs bonnes minutes. Et aucune réponse en retour. Les pauvres dames commençaient à désespérer. Dernière solution qui leur vint à l'esprit : l'Iton. c'était là que la Baronne avait passé son temps ces derniers mois.
Madame la Baronne !!! Madame la Baronne !! Madame la Baronne !
Toujours aucune réponse !
Elle veut toujours se marier au moins ? Demanda Marine sans vraiment attendre de réponse. Blondine haussa les épaules, presque confuse.
Pendant ce temps, les appartements des invités étaient prêts pour réceptionner les bagages. Le portier était à sa place.
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Ce jour devait être comme un autre sûrement, certainement obligatoirement et pourtant...
Le soleil se levait toujours. Le coq de la ferme plus loin avait déjà chanté depuis un heure. La rosée était tombée rafraichissant quelques instants le sol et l'air. Les étendards s'animaient au grès de la brise. Peu à peu, le domaine s'éveillait. Il y avait des personnes en cuisine, aux écuries, dans les couloirs. La fourmilière était réveillée et devait finir les préparatifs pour ce jour où Evreux changerait un peu, beaucoup, à la folie.
Le soleil était bien rond à l'horizon.
Les chevaux étaient préparés. Les lads les nourrissaient, les brossaient soigneusement. Leur écrin devait être propre et luisant. En aucun cas, les montures et le coche ne devait paraitre inaperçus lors du trajet jusqu'à la Cathédrale.
En cuisine, les plats étaient relavés pour briller de tout éclat lors du banquet. Les cuisiniers avaient commencé à faire les préparations pour les desserts. Tourte... mais ne commençons pas à allécher les babines trop vite ! changeons donc de pièce.
Les heures passées.
Une domestique s'inquiéta tout d'un coup. La baronne était matinale habituellement et elle n'était toujours pas levée. Elle entra doucement dans la chambre, à pas de loup au départ. Il ne fallait pas que la maîtresse soit en retard pour ce jour fatidique.
OOOOOOOOOOOOhhhhhhhhhhhhhh !!!!! cria-t-elle tout d'un coup. La Baronne n'était pas dans la chambre et rien n'indiquait qu'elle avait dormi ici. Marine, de son nom, couru alors dans le couloir à la recherche de l'Harles. Personne ne la trouva, personne ne savait où elle était. Diantre ! la noble se mariait ce jour, dans plusieurs heures certes mais ce jour quand même et le temps de préparation rétrécissait. Elle n'osa pas déranger le Duc pour ne pas qu'il s'inquiète à son tour. Marine fut suivi par Blondine et toutes deux se mirent à la recherche de la Baronne. Benoit ne tarderait pas à s'apercevoir qu'il y avait un hic. Mais le deux donzelles souhaitaient faire bonne figure en la trouvant d'elle même. La baronne était prévisible.
Cuisine, rien. Elle aurait pu avoir une petite faim à cause du stress
Salle de réception, rien. La nostalgie de l'étendard des Lasteyries aurait pu la frapper
Le petit salon, rien. Elle aurait pu avoir eu envie de broder pour se détendre.
La bibliothèque, rien. Elle aurait pu avoir envie de lire un livre du Duc pour prendre sa place quelques minutes.
La cour, rien. Elle aurait peut-être voulu accueillir les invités qui venaient de loin, elle même malgré qu'elle aurait manqué de temps.
Le jardin, rien. Elle aurait pu sentir les fleurs le matin pour animer ses sens et apaiser son esprit.
Mais où était-elle ? Elle n'était peut-être pas aussi prévisible que cela.
Blondine eut pourtant une idée qu'elle souffla à sa compère. Cela paraissait pourtant improbable mais on ne savait jamais. Elles relevèrent leur jupon et courrurent vers la forêt.
Madame la Baronne !!! Madame la Baronne !! Madame la Baronne !
Elles crièrent, appelèrent ainsi pendant plusieurs bonnes minutes. Et aucune réponse en retour. Les pauvres dames commençaient à désespérer. Dernière solution qui leur vint à l'esprit : l'Iton. c'était là que la Baronne avait passé son temps ces derniers mois.
Madame la Baronne !!! Madame la Baronne !! Madame la Baronne !
Toujours aucune réponse !
Elle veut toujours se marier au moins ? Demanda Marine sans vraiment attendre de réponse. Blondine haussa les épaules, presque confuse.
Pendant ce temps, les appartements des invités étaient prêts pour réceptionner les bagages. Le portier était à sa place.
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