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[RP] Mariage ou Quand le Canard s'allie au Rouge ?

Juliette
A Evreux encore....

Juliette était dans le petit salon. La lettre était partie. Toujours aussi nerveuse, elle n'attendait plus que sa fille normalement. On vint lui dire que le coche était prêt, qu'elle pouvait d'ors y déjà s'y installer.


... hum... le Duc est parti déjà ?

- Oui Ma Dame, il y a une heure environ je crois.

- Ah...
On ne saurait dire si c'était un "ah" de satisfaction, un "ah" de désespoir ou un "ah" tout simplement neutre, parce qu'il fallait une réponse peut-être.

Elle eut quelques vertiges et s'assit rapidement pour ne pas tomber de trop haut, comme on dit.


Où en est ma fille ? aaaattttt.... Elle retint sa respiration. est-elle prête ? que nous puissions y aller ?

- Elle ne va pas tarder, Ma Dame.

- Ah...
Décidément, on pourrait croire qu'elle était malade. Elle l'était d'une certaine façon, non de deux façons.

Elle se leva décidant d'aller prendre un peu l'air. La Baronne prétexta que le corset la serrait trop. Dehors, cela allait un peu mieux mais l'air exterieur ne résolvait pas non plus tout le problème.
Le cauchemar la hantait. C'était à ce moment là qu'on souhaitait de tout son âme à ce que jamais il ne se réalise contrairement au souhait si courant du rêve qu'on aimerait bien voir devenir réalité.

Il était peut-être encore temps de faire demi tour. Après tout, des bourguignons étaient arrivés ici, ils pouvaient bien repartir chez eux ensuite avec elle. Il est difficile d'expliquer pourquoi à des moments comme celui ci, certains souvenirs rejaillissaient. Là en l'occurrence, ce fut une conversation avec le Vicomte Sardanapale qu'elle eut en tête. Il avait été persuadé que Juliette quitterai la Normandie il y a 6 mois. Combien d'arguments lui avait-il donné pour qu'elle resta ? Oh elle n'en avait pas eu l'intention et ses mots n'avaient pas été utiles. Mais aujourd'hui, ils redonnaient un peu de sens.

Elle était partagée. L'Harles soupira lourdement. En attendant sa fille, elle s'assura que le reste était prêt. La contradiction était impressionnante.


"Ils" sont prêts eux aussi ? Un des domestiques acquiesça. Bien, "ils" nous attendent bien à l'endroit convenu ? L'homme acquiesça de nouveau.
Martine arriva tout d'un coup et tendit sans prévenir un éventail à la Baronne. Étonnée, elle regarda la domestique bizarrement. Elle était en effet surprise que l'on agisse avec autant de prévoyance. Il ne fallut pas longtemps pour que Juliette s'en serve. Mervans et son éventail, un tandem.

Elle finit par prendre place dans le coche mais perdit patience très vite.


Pourriez vous lui dire de se presser ! Je ne voudrai pas que l'on repousse ce mariage encore par sa faute !

Sous la pression, l'angoisse - justifiée ou non - elle laissait la place à un visage de mère indigne et elle s'en moquait complètement.

Mais madame, la voici ! (*)

alors qu'attendons nous ! allons y !!


Elle ne s'excusa pas. La tension était toujours aussi palpable. Le départ fut lancer. Deux cavaliers escortaient le coche. Evreux était loin maintenant. Le groupe arriva à proximité de Rouen. Ce fut là qu'un autre groupe les retrouva. "Ils" étaient bien au rendez vous. Les deux cavaliers descendirent de cheval et donnèrent rapidement les objets nécessaires. Le groupe entoura alors le coche. Il était composé d'enfants de tout âge.

Le deux premiers portaient l'étendard des deux familles de Juliette. Celle paternelle et celle qu'elle allait désormais quitter héraldiquement.


-*-

A ce moment là, le groupe se transforma en véritable choeur. Ils entonnèrent un chant qui n'était pas très typique de la région. Juliette l'avait découvert il y a longtemps mais ne saurait même plus dire comment. Toujours était-il, que le groupe reprit la route. Le coche portait les armes de Mervans. L'aigle avait un regard bien froid.

La musique disait-on, apaisait. Il fallait espérer que cela fonctionna durant le trajet. Par moment, elle était ponctuée de petits éternuements dont certains étaient contenus. Juliette ne dit pas grand mot durant le trajet mais regarda par moment sa fille, songeuse. Un jour, elle aussi passerait par cette grande étape de la vie. Et ce que Juliette faisait aujourd'hui était un acte capital, un tournant dans sa vie et cela impactait celle d'Aliénor qui n'avait pas paru contre jusqu'à présent, ce changement.

Les portes de Rouen en vue, les cavaliers précédèrent rapidement le groupe pour s'assurer qu'ils passeraient sans encombre. Ils patientèrent un instant jusqu'à ce qu'on les laissa passer. Le chœur baissa un peu le ton. ce n'était qu'un entrainement, un échauffement de voix.

Une fois que les portes furent ouvertes Le chœur reprit. Rouen, ville symbolique. Il fallait que ce soit en Normandie.

Les gens de Rouen devait sûrement se poser des questions sur l'étrangeté de ce convoi. Mais qu'ils ne se plaignent pas ! cela mettait un peu d'ambiance dans cette ville tout aussi tendue que la future mariée. Au moins, Juliette n'était pas nue sur un cheval en direction du Château !

La prochaine étape était la cathédrale. Elle était d'ailleurs bientôt en vue.
Juliette tentait de se calmer doucement pour paraitre au mieux devant tout le monde. Finalement, ce n'était pas dans un confessionnal où elle risquait d'être jugée mais plutôt à son propre mariage alors attention aux faux pas ! Avec une voix bien plus douce, elle s'adressa à sa fille :


comment le sens-tu Aliénor ?

(*) mes excuses à LJD Aliénor, j'ai très mal lu son post.
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ulrich
[Toujours dans la cathédrale]

Quuueeee d'la gueule! Le bâtard sourit aimablement à Della, comme si elle avait fait une plaisanterie avec son "Dieu vous le pardonnera"... Il y avait trop de monde maintenant pour que la rixe éventuelle passe inaperçue dans la cathédrale, et surtout... en Normandie!


Bon, ça va pour le partage des honneurs... Enfin faudra voir avec les autres après notre diplôme... si on le décroche...

Ode et Kiss... ce n'était pas la peine de les lui présenter, il les avait assez fréquentés... Par contre Gabriel...
Fort bien, je vous suis!Et il se retourna, pour découvrir le fameux Gabriel...
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Nith
[Sur le parvis de la cathédrale]

Et oui, qu'est-ce qu'il attendait, le Perplexe?

Attendait-il la réponse du garde de faction? Non, pas vraiment... Après tout, les événements de ce genre, avec de telles personnalités en principaux acteurs, ça attirait toujours du monde, et il était difficile de devoir refouler la noblesse locale. A moins bien sûr qu'il s'agisse d'un mariage secret où seule la famille proche était invitée... Mais dans ces conditions, on ne choisissait pas un endroit mis tant en valeur que la cathédrale de Rouen. Enfin bref, de toute façon, il ne fallait pas qu'il manque un tel événement.

Patientait-il alors que le garde l'annonce, comme cela devait se faire lorsque l'on respectait l'étiquette propre à tout événement mondain? Non, il n'était pas à ce niveau là. Car il était Normand avant tout, prompt au franc parler et habitué aux manières directes et brutes propres à la Normandie. Il ne subissait pareilles exigences de la Cour uniquement lorsqu'il se retrouvait à Paris, lors d'événements officiels.

Admirait-il l'architecture propre au lieu saint de la Normandie? Un petit peu. C'est à dire que cela faisait vraiment longtemps qu'il n'avait pas mis les pieds à Rouen, à dire vrai, cela devait remonter à peu près à son règne en tant que Duc de Normandie. Il regarda donc les pierres, la maçonnerie, les moellons entassés les uns sur les autres pour donner cet imposant édifice. Sans compter les maisons et les places publiques qu'il n'avait que rarement pu visiter, pris par ses fonctions de régnants ou par ses missions à la Licorne.

Alors, attendait-il de rencontrer une personne connu avant de prendre place dans la cathédrale? c'est vrai qu'il n'avait, malheureusement, que peu souvent pu assister aux cérémonies d'hommage lorsqu'étaient élus les nouveaux Ducs. A son grand dam, il fallait dire: il n'avait que peu souvent eu l'occasion de côtoyer les nobles de Normandie. Alors toutes les personnes qu'il voyait sur le parvis, il était bien en peine de nommer ces gens.

En fait, il était plongé dans le passé, dans ses propres souvenirs. La Normandie était sa patrie, mais était devenue au fil des mois passées en mission loin de ses terres. Alors oui, il était encore un peu perdu, en manque de repère, car pour l'heure, il ne retrouvait que bien peu de chose de la Normandie de ses souvenirs. Il n'était revenu que depuis quelques jours, mais pour l'instant, il n'avait eu à faire qu'avec des inconnus. Et lui aussi était devenu un inconnu pour les Normands, trop éloigné de la vie quotidienne des gens du commun.

Oui, il était temps de se ressourcer, de revenir dans la vie des Normands, de reprendre position sur la scène publique. Et ce mariage était une bonne occasion de renouer des liens avec des anciennes connaissances, et de rencontrer pourquoi pas la nouvelle génération de Normand; oui, il faisait désormais parti des vieux, des reliques, des anciens...

Retour au présent. Il entendit d'une oreille distraite le garde l'invitant à entrer, son attention était un peu attiré par le groupe qui attendait aussi sur le parvis de la cathédrale. Bon, il aurait le temps plus tard de se rapprocher de la conversation, pour l'heure, il valait mieux pénétrer dans l'édifice. D'un geste, il détacha le baudrier qui ceignait sa taille, protégeant sa lame, et présenta le tout dans les mains du garde, en annonçant:


- Et prenez-en bien soin, je la récupérerai à la fin de la cérémonie.

Respecter les préceptes de l'Église... Ainsi il avait toujours vécu, et ainsi il se comporterait jusqu'à la fin. Et bien, c'était donc l'heure... Il s'avança, ses pas résonnant dans le bâtiment pratiquement vide, et prit place sur l'un des bancs du milieu, ni trop loin de l'autel, ni trop loin de la sortie...
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Valric
[À l'auberge - Séance d'habillage pour clients râleurs...]

Norf! Vous ne trouvez pas que je suis beau?!

Un Gambiani bombant le torse tout en haillon devant la classe en parlant à Chris le garde de sa belle... Fallait dire qu'il avait bien récupéré depuis son passage en Provence, les dernières guerres qui l'avaient usées et le travail sur ses terres à Saint-Hilaire en Lignières lui avait redonné sa forme typique. Parfait pour son retour à la vie publique! Il se devait d'être fidel à soi-même: une peignure en bataille affichant sa nature de combattant, de forte épaulles supportant son tempérament bastonneur et sa gueule, fier et noble pour afficher clairement aux inconnus son rang ainsi que le fait que le Gambiani avait toujours préféré vivre l'histoire et non la lire!

Le roullement de yeux du garde était suffisant pour que Valric lève la main le coupant de son prochain commentaire. "Oui sa belle lui dirait de mettre sa vantardise au placard" il le savait plus que bien et la main était levée ainsi aussi pour lui dire d'oublier ce qu'il venait de dire... Il regardait les habits que la nourrice avait sortie pour lui... Oui oui la nourrice, le Gambiani avait quand même gardé un coeur d'enfant nah? Bon c'est que tout les servantes et demoiselles étaient occupées à habiller sa belle et leur fille donc la nourrice avait fait des heures supplémentaires préparant les habits du Gambiani et maintenant affairer à habiller le petit. Ses habits étaient vraiment beau... La classe quoi... Ils avaient fait les échopes sa belle et lui une journée durant à son grand supplice pour être enfin prêt et être à la hauteur de la Grande Dignité de ce mariage.

Allez savoir pourquoi il avait été invité d'ailleurs... Il ne connaissait pas personnellement le marié et lui ne devait même pas avoir déjà entendu parlé du poussin noir de la Famille Valrose. La mariée quant à elle était une connaissance de longue date mais aller savoir pourquoi elle avait insisté sur sa présence. Était-ce là au moins une Normande qui se souvenait qu'il avait été le meneur des premiers renforts étrangers en sol du Domaine Royal lors de la guerre d'Artois précédant celle de Bretagne? Se souvenait-elle qu'il avat défendu Dieppe avec ses hommes et que dès les hostilités engagés avec la Bretagne il y avait combattu cinq mois durant? Au moins, peut-être en effet qu'au moins une Normande se souvenait qu'il avait été Lieutenant d'État-Major Royal et Commandeur du Renseignement Royal... Tant de gens l'avait si rapidement oublié alors que pourtant il avait remplit son rôle des plus noblements sans pour avoir à se dire "chevalier" ou autre... Homme d'Honneur et de Justice voilà ce qu'était le Gambiani.

Bref les habits... Se sentant pour le moins ridicule en haillon il décida d'enfiller le pantalon noir d'un tissu fin et soigneusement choisie d'entre les mains expertes de sa belle à l'échope. Il s'apprêtait à mettre sa chemise noire et pareillement choisie quand la porte de sa chambre s'ouvrit en grand fracas, lui serrant le poing prêt à faire face à l'envahisseur et son fils déboullant habillé comme...


... ah non jeune-homme vous ne sortirez pas habillé tel Robin des Bois!

Son poing se relâcha, son fils, de vert et brun vêtu... Une tenu pour le bois, une tenu chic mais qui jurait tellement qu'elle donnait mal aux yeux. Vraiment une tenu qui allait bien à son téméraire de fils et qui fit sourire le père aimant qu'il était.

Norf! Tu veux bien écouter la nourrice et d'habiller avec les habits que ta mère t'as acheté toi!

Une envie de lâcher un "pfff!" lui traversa l'esprit mais un seul regard dans les yeux du Gambiani et il comprit que la rigolade prenait ainsi fin. Fallait être prêt et fallait être beau! Il s'en retourna avec la nourrice dont les pommettes se couvraient peu à peu de rouge à la vue du Seigneur du Plaix en simple pantalon... C'est qu'elle avait le don de toujours arriver au mauvais moment elle! Finalement, la chemise fut enfillée avec ses initiales marquées à son col, "V.R.G.V."... Chemise noire, lettre d'or et une sacrée belle carrure dedans... Dire qu'il l'a trouvait trop ample... Vraiment son corps avait bien récupéré et sur lui elle lui convenait juste parfaitement.

Sa belle avait vu juste comme lui pour la broigne. Il hésita quelque peu avant de l'enfiller. Elle, elle aurait bien voulu qu'il s'en passe mais lui, il n'était pas du genre à sortir sans la moindre protection au corps et ce, même pour un mariage! La broigne était d'un gris plutôt spécial reflétant des notes de blanc cassé et de rose très pâle mais qui s'hamonisait très bien avec le reste. Une fois la protection mise fallait s'afficher des "armes". Sa main alla telle un réflexe vers sa rapière qu'il portait habituellement à sa hanche gauche et surtout qu'avec les échos du combat que se livrait les filles dans la pièce d'à côté on aurait cru l'auberge sur le pied de guerre!

Il se ravisa, la laissant de côté pour prendre l'épée d'apparât de Saint-Hilaire en Lignières et il s'assura que la chaînette d'or soit bien en place entre la garde et le fourreaux. Être peu armé était aussi contre sa nature... La dague aux saphirs si belle et finement conçu et offerte par sa belle trouva sa juste place à sa hanche droite où là aussi, chaînette d'argent cette fois gardait la lame bien callée dans son fourreau.

Foulard ou pas foulard? Telle était la question. Non pas qu'il voulait recouvrir ses cheveux mais bien son cou... Ça lui donnait un certain air noble, quelque chose de classe et d'éléguant... Sa belle en avait un doute mais en le voyant elle apprécirait cette touche de blanc à son cou et quant à cheveux, ils pointaient n'importe où! Chevalière de ses terres à sa main, une autre bague dans l'autre et un bracelet de mailles d'or plutôt large à son poignet droit. C'était tout pour l'apparât lui qui habituellement n'en portait pas outre la chevalière. Finalement prêt, il se rendit au salon où il espérait que le reste de la famille l'attendrait...

Il était seul et le reste de la bande en avait encore à faire à se préparer... L'attente commença donc...

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Alienor_de_lasteyrie
Comment le sens-tu Aliénor ?

Mais bon sang!! la petite blonde regarde sa mère, toujours pas tout à fait remise des cris de celle ci. Elle a entendu et malgré ses quelques printemps elle pourra le dire: c'était petit!
Pourtant la petite Lasteyrie est montée dans le coche sans broncher, elle a juste cessé de parler.

On lui dira que c'est bien fait,ou que c'est sous le coup du stresse du au mariage, que la baronne c'est laissé emporter, peut être mais quand même, est ce une raison?
C'est injuste!

Donc reprenons la gamine était en train de chercher sa mère quand enfin on l'avait fait venir dans un salon pour ensuite faire embarquer les deux blondes en direction de la cérémonie.
Mais il avait été difficile pour Alienor de trouver Juliette qui ne tenait plus en place et c'est ainsi qu'elle avait pu entendre ce doux sous entendu!

Non elle n'avait pas grogné c'était un peu de sa faute, mais à la question de sa mère elle répondit par un regard blessé puis un haussement d'épaule suivit de quelques bribe de mot.


Hmm bien...

Huit ans et des poussières et pourtant le caractère déjà bien marqué, voila c'est dit: la mini Lasteyrie boude!


Et le coche continue sa course, pour bientôt arriver devant la cathédrale.
Elle lève les yeux vers sa mère, ronchonne cette fois ci puis regarde la porte.

Et après ca, est ce qu'elle aura toujours sa mère? la sienne à elle? et un nouveau père?

Alors c'est toujours cette curiosité qui la tiens, c'est dit! Car même si elle est toujours vexé, pour être une bonne fille, pour ne pas que sa mère ne veuille plus d'elle si elle venait à avoir un autre enfant pour la remplacer... elle tiendra son petit bouquet en souriant.

Attristé par l'éventualité que Juliette puisse ne plus l'aimer, ce qui expliquerait cette remarque désagréable et expliquerait aussi qu'ensuite elle veuille la remplacer, la petite damoiselle de Meyssac baisse la tête pour attendre de sortir la première dans sa jolie robe de demoiselle d'honneur.

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Alexandria
[ Comment perdre patience en deux secondes!!! ]


Voilà qu'elle devait se préparer, la petite ne laissait pas Maria l'habiller.

Mais Maria tu me fait mal!! Regard noir sur Maria, celle ci baissa le regard.

Maman Maria me fait mal! Ton chouineur pour que sa mère compatisse et qu'elle lui cède ce qu'elle lui demandera.

Athéna maintenant tu te laisse habiller et je doute que Maria te fasse mal.

Pas de temps à perdre, ils étaient invité à un mariage, elle ne connaissait ni la mariée ni même le marié, fallait pas arriver en retard ce qui aurait fait mauvais genre. Elle savait que la mariée était une connaissance de son ange.

Maria avait habillé la petite, la mini demoiselle était ravissante dans sa robe rose pastel avec une ceinture de soie blanche, des rubans dans ses cheveux remontaient, la petite chipie prit la couronne de sa mère et la regarda en la défiant du regard.


Maman je suis prête et je vais comme ça au mariage!

Regard sur sa fille Athéna tu reposes la couronne de suite, j'ai pas le temps de jouer avec toi, on est presser je te rappelle, donc tes caprices on verra à un autre moment.

La mère était en corset et jupons prête à passer sa robe la blanche et verte avec des manches quand sa fille lui fit une moue boudeuse, la blondinette se dit " telle mère telle fille", elle passa sa robe, Maria l'aida à la lasser. La petite fit non de la tête en regardant, Grenat fronça les sourcils. C'était sur qu'elle n'allait pas se changer sinon ils avaient pas fini d'être là. La porte s'ouvrit et là son fils fit son apparition non pas vêtu tout de vert mais habiller en rouge et or.

Regarde maman comme je suis beau. Le petit souriait heureux.

Un sourire en direction de son fils, elle lui fit admirait sa robe, le petit n'avait pas l'air convaincu non plus. Mais décidément ils avaient quoi ces gosses à contrarier leur mère? A croire que ces deux là s'étaient donner le mot.


Bon elle a quoi ma robe? Elle me va pas? Elle me grossit? Elle a une tâche? Elle les observait à tour de rôle, pour une fois ils étaient complices et ne se chamaillaient pas, c'était suprenant.

Nan mais elle est bien maman, mais... Il regarda sa soeur comme si il cherchait de l'aide.

Mais c'est que sa fait trop sérieux et pis t'aura chaud maman avec les manches. Evidemment elle était venu à son secours, très étrange, qu'est ce qu'ils avaient prévu de faire?

Maman met ta robe rouge et or comme ça tu seras assorti avec mon ensemble. Il regardait sa mère les yeux brillant de joie, en espérant qu'elle accepte.

Non poussin je l'a mettrait pas. Petite moue.

Elle réfléchit puis commença à chercher dans les malles sa robe parme, celle avec des bretelles, impossible de la trouver, rha tout pour la contrarier. Et voila que sa fille jouait à présent avec ses bijoux et son fils qui avait sorti la robe rouge et or, là à bout de patience elle leur cria dessus.


Maintenant ça suffit vous deux! Pour les bijoux c'est non Théna, et j'ai dit non pour la robe Géran, allaient rejoindre votre père et que ça saute. Dehors et laisser m'habiller en paix!

Et voilà ils avaient réussi à l'énerver rapidement, les joues en feu, sa robe parme introuvable, la robe rouge et or très jolie mais pas trop ce qu'elle voulait porter, la blondinette fit signe à Maria de lui défaire la robe, chose faîte de nouveau le nez dans les malles à la recherche de la robe pour ce mariage.

Bon pas la turquoise, la bleu là non, pas la rouge.. La blanche moui à voir...

Mais nan elle est pas difficile, juste un peu indécise. Enfin elle l'a trouva, celle qui lui fallait, la robe parfaite pour l'occasion. La robe en main, Maria la lui prit et l'aida à la mettre. Elle se regarda dans le miroir, tourna sur elle même satisfaite, sa robe bleu roy avec bustier haut laissant son cou libre ainsi que le haut de ses épaules, petites manches arrivant aux coudes, cintré à la taille, les broderies dessus était couleur argent. A coup sur y avait des chances qu'elle soit bien assortit à son " Seigneur ".

Séance d'habillage fini, à présent c'était la coiffure, cheveux remontaient en un chignon léger, quelques mèches retombant pour faire plus naturel, une tiare dans les cheveux, un collier à son cou avec un saphir rappelant les teintes de la robe. A son poignet une fine gourmette d'argent, à ne pas oublier sa chevalière à son annulaire celle aux armes de Saint Hilaire, la fameuse chevalière faite à sa taille, celle ci avait était livré juste avant que la séance d'habillage commence.

Habiller, coiffer, bijoux, tout était parfait, elle allait à la porte les rejoindre quand elle s'arrêta, elle avait oublier un petit quelque chose, la blondinette retourna vers la commode, prit un flacon de parfum, son préféré, quelques gouttes derrières les oreilles, aux poignets, puis à la base du cou, le parfum coula le long de sa peau comme si il suivait une route bien précise. Dernière petite touche bien féminine un peu de rose à ses lèvres, voilà maintenant elle pouvait se montrer après l'attente interminable qu'elle lui avait fait subir, Maria la suivait de prés et à la porte elle lui donna le châle afin de couvrir ses épaules.

La poignée de la porte tourna, des bruits de talons sur le plancher signala l'arrivée de la blondinette. Verdict final quand elle se plaça devant son " Seigneur ". Il était beau comme toujours, mais là la chemise lui allait à merveille, parait de ses armes, il montrait bien son côté d'homme de guerre, c'est sur que là il était séduisant et que les regards se poseraient sur lui...

A son bras elle aurait fière allure.Les enfants étaient en admiration, bien que la petite boudait car maman n'avait pas voulu qu'elle prenne de bijoux, là elle avait oublier cette histoire.


Alors qu'en pense tu ma ael?

Elle le savait qu'elle était jolie, mais elle voulait savoir si là elle était parfaite sinon elle retournerait se changer en vitesse. Lui la regardait, elle tourna sur elle même afin de se faire admirer un peu plus. Oui la blondinette était très jolie, son regard d'émeraude ne laissait pas insensibles les hommes, mais celui a qui elle voulait plaire et séduire n'était nul autre que l'homme qui se tenait face à elle.

Les deux bambins sautillaient sur place, attendant leurs parents, Grenat pencha la tête légèrement de côté en voyant le foulard à son cou, ça faisait bizarre comme effet, elle ne le voyait pas avec. Ce foulard à son cou donnait un certain côté grec, elle se mordit la langue pour ne rien dire, Chris vit le regard de Grenat et il hocha la tête comme si il voulait dire " je sais à quoi vous pensez et je partage votre avis" la blondinette se doutait que Chris partageait son avis.

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Deux amours, lui pour la vie et leur fille.
Della
Fort bien, je vous suis!

En même temps, vu la façon dont elle lui avait enserré le bras, il aurait eu du mal à ne pas venir avec elle.
Ce que Della veut...héhé.

Ils revinrent donc vers l'entrée, à la rencontre de Oderay et de Kiss accompagnés de leur charmant bambin, Gabriel.

Della, tenant toujours Ulrich, fit un gros bisou à sa cousine adorée ainsi qu'au dieu des tavernes de Sémur, le bien nommé Kiss. Puis, lâchant enfin son "ami", elle prit Gabriel dans ses bras et lui colla à lui aussi, un bisou avant de le tendre à Ulrich.
Ulrich, je vous présente Gabriel...Faites-lui un bisou, il adore ça. Le menton de Gabriel était un peu baveux mais qu'à cela ne tienne, Ulrich en avait vu d'autres...
Et avec un sourire à ses cousins :
Il me semble que vous devez connaître Ulrich, il a séjourné à Sémur...

Et pendant ce temps-là, les vieux priaient, les gens arrivaient et...le Duc se faisait attendre...
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Oderay
Pas l'habitude des églises moi quand même, bien sur que je pouvais rentrer, c'était pas une prison...quoique le couvent des fois...mais passons!

je vis arriver au loin ma cousine dans une élégante robe bleu...qui me parut un peu serrer par rapport à sa blessure, elle devait avoir mal la pauvre, mais elle était coquette, alors...

Je répondis à sa bise par une aussi claquante qu'elle.


Citation:
Il me semble que vous devez connaître Ulrich, il a séjourné à Sémur...


Je saluais de la tête l'homme. Oui le nom me disait quelque chose mais...fiou, ma mémoire de poisson rouge faisait des siennes, mais ne laissons pas paraitre.

Le bonjour messire Ulrich, ravie de vous revoir, si on s'attendait à vous croisez ici...

Un regard à mon fiston qui réclame son dû, et je pars dans de vagues pensées en regardant les vitraux...Dans la lune moi? si peu...

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Marie.antoinette
Habillée d'une robe bleue brodée de pierreries, les cheveux relevés, cachés sous une belle coiffe, la comtesse se tenait près de son époux, salua son petit-fils, qui semblait de fort bonne humeur, ainsi que la dame, elle les écoutait, pressé de voir sa belle soeur. La cathédrale se remplissait doucement.
Ursin
Le vieux comte était tout à ses songes au bras de sa tendre épouse lorsqu'il vit son petit fils arrive jusqu'à eux.

Il ne voyait que fort peu Ulrich, qui à la fois semblait tant être son regretté père et à la fois en était si éloigné. Son petit fils semblait bien un Lasteyrie, à la fois par ses attitudes et par ses mimiques.

Il avait une démarche qui lui faisait penser à son regretté frère et une manière de s'adresser aux personnes qui était bien proche de la sienne.
C'était peur être pour tout cela et bien autre choses d'ailleurs qu'Ursin aimait tant son petit fils.

Peut être parce que il était le seul de ses petits fils, ou peut être tout simplement parce qu'il était lui.

Son petit fils se présenta devant lui et fit un salut tout empreint de respect.



Mon cher fils, relevez vous et ne vous courbez point si fort devant moi.
Lasteyrie jamais ne ploie.

je suis très heureux de vous voir en ce lieux et en ces jours ou nous allons assister votre tante pour ses noces. Ce sera je pense bien belle cérémonie et votre grand mère s'est mis en grand train tout comme nous même pour y assister.

Nous avons traverser une bonne moitié du royaume et cela ne fut pas partie de joie dans ces contrées qui bruissent du fracas des armes, j'ai cru mille fois finir embroché par des patrouilles et nous avons du votre grand mère et moi même user de mille missives pour pouvoir obtenir le droit d'être ici.

Sachez même que nous n'y avons pas le droit de porter arme, et que pour chevalier comme nous sommes c'est là fort désagrément.
A je vois que vous tenez à nous présenter fort gente dame.

Je suis ravis de la rencontrer.


Se faisant il s'avance vers la demoiselle pour lui rendre le salut en lui baisant la main.


Dame, les amies de notre petit fils ne peuvent qu'êtres bien chères à notre coeur, gageons que notre épouse sera du même avis que nous même.


Puis se tournant vers son petit fils et bien bas de sorte que lui seul puisse entendre.


Mon fils vous avez là fort bon gout et je reconnais bien en vous membre de notre lignage.
J'espère que vous me compterez tout cela par le menu bientôt.

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Ciciaa


Une grande cérémonie se préparait à Rouen, une certaine effervescence inhabituelle avait envahi les rues de Rouen et notamment aux abords de la cathédrale.

Quelques semaines auparavant Ciciaa avait reçu l'invitation de Juliette pour ses noces avec le Duc d'Evreux,une grande cérémonie allait avoir lieu à Rouen. Une cérémonie comme il y a longtemps qu'il n' y en avait pas eu.

Aujourd'hui elle faisait relâche au conseil elle allait profiter de cette journée,prendre un peu de temps pour en profiter .
Elle était installée comme à son habitude dans l'hotel habituel qu' elle réservait lors des ces séjours à Rouen.
Elle avait revêtu sa tenue choisie pour l'occasion, un choix difficile parmi les meilleurs tisserands de la capitale.

Elle prit le chemin de la cathédrale profitant du beau soleil de cette journée ... Elle finirait par être en retard si elle continuait à trainer, mais la ballade était agréable... des chants se répandre au travers des rues.... Rouen était en fête...

Arrivant sur le parvis, beaucoup d'invité arrivaient encore , elle n' était pas en retard... Elle s'avança vers l'entrée de la cathédrale.


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Juliette
Dans le coche, sur Rouen

Aliénor avait vaguement répondu à sa question. Juliette la regarda un long moment et la trouva bien boudeuse, refermée sur elle même. Ça y est elle commençait déjà à s'éloigner de sa mère. Le cauchemar devenait réalité. Sa fille la renier.

Qu'est ce que c'était pénible, usant, stressant un mariage ! Heureusement, qu'en théorie on ne se mariait qu'une fois.

Dans toute cette affaire, Juliette se montait bien la tête. Alors elle décida de se concentrer sur le chœur d'enfants qui les escortait jusqu'à la Cathédrale. Ces enfants étaient souriant, vivants et enthousiastes. Ils attiraient la curiosité des passants qui souriaient ou haussaient les épaules et passaient à autre chose. C'était période de tension, rappelons le. Cela désolait d'ailleurs la baronne qui se croyait bien malchanceuse pour les mariages. A chaque fois il y avait quelque chose. Enfin, cette fois ci, son promis était en bonne santé, ne travaillait pas comme CAM au conseil et ne risquait donc pas de visiter une mine qui pourrait s'écrouler sur lui. Elle avait réussi à obtenir de lui qu'il ne s'inscrive pas aux joutes pour le mariage. Elle voulut se laisser bercer par le chant et ferma les yeux.


Citation:
- Je vous avez promis aide et assistance, en cas de besoin. J'espère vous l'avoir offert comme un ami devait le faire. J'espère que vous avez trouvé, Madame, la satisfaction que vous pouviez retirer d'une situation où, que le Créateur nous en soit témoin, je ne pense pas qu'il pouvait en avoir. Vous êtes libre, Madame... Libre de choisir votre destin maintenant...

Mais...


Il avait posé un genou puis deux à terre. Elle l'avait regardé avec surprise et émotion. Elle était libre, libre de choisir.

Citation:
Mais déniez pardonner au pauvre pécheur que je suis d'avoir cru en quelques instants pouvoir obtenir de vous ce que je rêve depuis tant de temps, depuis notre première rencontre.

C'en est fait, Madame, en cet instant, je vous supplie d'accepter l'amour que je vous porte. Je ne peux retenir plus longtemps ces sentiments, je vous les offre et vous laisse maitresse de mon cœur...

Mon coursier est prêt, je puis disparaitre comme je suis venu, aussi vite que vous souhaiterez.


Une larme coula sur son visage encore rougi légèrement. L'émotion de revivre cet instant lui décrocha un petit sourire.

Commençant à s'apaiser sans perdre ses éternuements du jour, elle regarda où ils en étaient. Le coche avait du mal à avancer dans les rues étroites mais le groupe parvint quand même non loin de la destination finale. Un des cavaliers qui escortait, s'éloigna seul, jusqu'à la cathédrale pour aller aux informations.

Il revint plusieurs minutes après et vint rendre compte à la Baronne.


Ma Dame, le Duc est bien là. La plupart des invités le sont. Mais... Voilà un mot qu'elle craignait.

- Mais ?

- La Cardinale n'est pas là encore...

- Arf... AAAATtttcccchhhhh..... grrrr

- Nous pouvons refaire un tour de Rouen en attendant, si vous le souhaitez.

- ...
Elle grimaça. Il fallait encore attendre - le verdict ? la sanction ? l'élection ? .... Le bonheur ???? ! Que faire ? Elle regarda Aliénor cherchant une réponse, une inspiration. Hélas, elle ne trouva rien. Si elle entrait maintenant, l'effet ne serait pas aussi marquant quoique....

Ma Dame ?

- allons y. Le Duc doit aussi attendre... Attendons donc tous ensemble !
Au moins, elle serait avisée de la situation et de l'attitude de Morkar. Si elle le voyait stressé, elle serait rassurée, Ils seraient deux. Quoique...

S'adressant à sa fille.


Aliénor, tu ... tu prendras les devant avec ton bouquet. Et .... sourit un peu s'il te plait, c'est aussi... ton AAAAAATTTTTTTcccchhhhhooo... jour en quelque sorte...

Elle lui sourit doucement. Et le coche avança. Il se posta devant les grandes portes. On leur ouvrit la porte, du côté d'Aliénor pour qu'elle descende la première. On l'aida à descendre.

La mariée était sur le parvis. les deux enfants qui portaient les étendards se mirent tout de suite derrière la mariée et la suivirent. Certains étaient encore dehors. Elle retint sa respiration. Ursin devait être à l'intérieur.

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Ursin
Le vieux comte entendit les pieds ferrés des chevaux frapper le pavé de la métropole Normande, ce fut ensuite le son des roues qui arriva à ses oreilles.
L'équipage devait être magnifique, enfin il se devait d'être magnifique pour mener vers la Cathédrale la future Duchesse d'Evreux.
Le vieux comte avait été très touché de la demande que Juliette lui avait faite.
Les Grandes portes de l'édifice s'ouvrirent.
Deux pages l'un aux armes des Lasteyrie l'autre aux armes d'Harles accompagnait la promise.
Celle ci portait robe resplendissante qui éclairait encore son éclat.
Le vieux comte fit deux pas vers Juliette.



Ma soeur vous êtes bien belle en ce jour, nous pouvons procéder si vous le souhaitez
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Juliette
Son beau frère l'accueilli dans la cathédrale. Juliette ne su lui offrir qu'un sourire crispé.

Merci Ursin. Je crois que ... Elle resista du mieux qu'elle pu à l'envie d'éternuer. Si tout le mariage se déroulait ainsi, ce serait une véritable bataille. Nous pouvons... nous pouvons...

Elle prit son bras. Le Duc était là. Elle se mordit les lèvres. Le grand jour était là. Plus moyen de reculer maintenant...
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Arambour
[Moi j'préfère rester toute seule ! (*)]

C'est aussi qu'elle n'avait point eu le choix de rester dans une chambre d'auberge à Rouen. Le Mystère l'avait laissée là, disant qu'il reviendrait rapidement.
Cela dit, après quelque discussions avec ce Messire qu'elle avait rencontré par hasard à Dijon lors de son arrivée sur le sol bourguignon, elle avait fini par comprendre ce que signifiait pour lui la rapidité.
S'il arrivait avant la fin de la matinée afin de ne point être en retard à la cérémonie, pour sur qu'elle serait en face d'un Miracle et non d'un Mystère.

Enfin, cela lui permettait de se pomponner pour l'occasion et redescendant les escaliers pour voir si elle n'avait point laissé ses bagages sur le dos de sa jument...


-Oh mon Dieu mais quel idiot ! Comment puis-je m'habiller avec mes vêtements rendus au Domaine de la Baronne !

La jeune femme aux yeux émeraudes se précipita dans sa chambre afin d'écrire un message au Messire avant qu'il ne soit trop tard, et qu'elle ne se retrouve si mal vêtue pour un mariage noble.
Le tavernier, intriguée de voir la Démesquine aller et venir avec des airs inquiets et pressés ne put s'empêcher de beugler.


-Mademoiseeeeeeeeeelle ! Z'avez un problème ?

-Je n'ai point le temps de discuter avec vous ! Ma tenue pour le mariage de la Baronne de Mervans n'est point dans mes affaires et fait présentement route pour Evreux, vous comprendrez mon soucis et ma précipitation !

-Ooooh bah c'est vous la Dame qui m'a causé l'autre avec son oeil en moins et ses p'tits airs de mec qu'à tout connu ! Ben j'ai un truc pour vous !


L'homme sorti délicatement de sous son compteur, un paquet qu'Arambour reconnu dans la seconde. C'était exactement le même paquet qu'elle avait reçu quelques jours plus tôt : sa commande de robe.

-Oh ! Je ne vous embrasse point, ce n'est point dans mes habitudes..... Mais je vous remercie grandement mon brave ! Pour sur que s'il m'est permis de revenir en Normandie, mon premier verre sera pris chez vous, j'espère votre Calva de bonne qualité.

Elle ne s'attarda point à discuter avec l'homme, elle n'aimait pas vraiment longuement palabrer avec les gueux doués d'une culture plutôt médiocre.
Une fois rendue dans sa très.... très modeste chambre d'auberge, elle s'appliqua à sortir la robe de son paquet et de l'admirer dans le reflet de la fenêtre.
Arambour avait beau avoir un tempérament dur et impassible, elle n'en restait pas moins une jeune femme de bientôt vingt printemps qui apprécie de porter de beaux vêtements, d'autant plus que quand ceux-ci sont de couleur violette, elle ne puit y résister bien longtemps.

C'est bien pour cela qu'elle ne tarda point à endosser sa tenue et à refaire ses macarons à la perfection.

Le soleil avançait toujours dans le ciel, et Messire Joey n'était toujours point revenu. L'aurait-il oubliée et serait-il parti seul à la cérémonie finalement ?
Qu'il n'ose point faire cela, il lui en cuirait !
C'est à cette pensée qu'une main délicate frappa à la porte de la chambre pour laisser entrevoir le visage du Mystère.

La Démesquine eut un léger soupire de soulagement, et peu de temps plus tard, ils partirent tout deux en direction de la cathédrale qui n'était qu'à deux pas de l'auberge où ils avaient élu domicile pour quelques temps.


[Devant la Cathédrale de Rouen]

Sur le chemin, la jeune femme avait eu tout le loisir de faire l'inventaire de la tenue de celui qu'elle accompagnait. Elle avait réussit à remarquer la présence d'un étrange collier autour du coup du Bourguignon, mais elle se garda de poser la question de savoir à quoi cela faisait référence, elle se la permettrait plus tard.

En arrivant devant l'Édifice religieux, le Mystère n'avait toujours pas prononcé un seul mot.
A quoi pensait-il alors qu'il la regardait ?
Un sourire apparut enfin sur son visage, et la voix au reconnaissables teintes italiennes retentit enfin aux oreilles de la Démesquine.

Elle l'écoutait avec un sourire en coin, comme d'habitude, mais ses yeux s'agrandirent quelques secondes lors que Messire Joey osa la tutoyer.
Voilà bien là quelque chose qu'encore personne n'avait osé faire ! Ce fameux "tu" qu'elle trouvait des plus irrespectueux.
C'est avec un léger rictus qu'elle lui répondit tout de même...


-Je suis ravie de savoir que ma compagnie vous soit agréable Messire Joey. Je n'ai point l'intention de reculer, même s'il est vrai que ma présence dans une église est une chose bien rare.

N'ayant de toute façon point le choix de le suivre, étant délicatement tenue par le bras par le Vellini, elle s'avançant également vers les grandes portes de la cathédrale.
Pourtant, ses yeux s'arrêtèrent sur cet homme arborait les armes de la Licorne, cet ordre où elle avait envoyé une demande il y a peu. Le Grand Maître lui avait d'ailleurs annoncé un délai d'attente de trois semaines...
Diable, attendre trois semaines afin de connaître une telle réponse était une chose presque insoutenable pour une femme habituée à tout avoir dans la minute ou l'heure.

Elle ne put s'attarder plus longtemps, Messire Joey poursuivit son ascension vers les portes. Ils passèrent près d'un couple et d'un enfant. Voilà une chose qu'elle n'aurait jamais : un enfant. C'est bien trop long à éduquer et bien trop idiot pour qu'elle aie la patience d'en élever un.

Avant d'entrer elle glissa doucement à l'oreille de son "cavalier".


-Pensez-vous qu'il me sera permis un jour d'être dans une cathédrale à la place de la Baronne de Mervans ?

Ses yeux émeraudes la trahirent quelque peu en brillant un instant, puis elle sourit en coin avant de se demander quelle pourrait bien être la réponse du Mystère....

(*)Pour ceux qui ont de l'urticaire en écoutant Lorie, ne pas écouter. Je décline toute responsabilité de santé et ne rembourserais pas les pommades et autres machins anti-gratouillage ^^
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