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[RP] Mariage ou Quand le Canard s'allie au Rouge ?

Ursin
Le grand Maitre pris le bras de sa belle sœur.
Puis se retourna vers un des pages, d'un discret claquement de doigt il lui signifia qu'il était temps que les orgues jouent.
Dans les secondes qui suivirent le fracas musical débuta. Décidément le comte détestait cet instrument, mais un mariage sans orgues c'était comme un diner sans fromage, une chose inconcevable.
C'était le moment pour commencer de remonter la grande Nef de la Cathédrale Rouannaise.


Ma sœur allons y et tachons d'être souriant l'un et l'autre. Votre promis est là qui vous attend en haut de cette nef, juste devant le grand Jubé.
Hâtons avec lenteur que ce temps qui nous passe ne se précipite pas trop.


[/i]
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Juliette
pensée du moment : je suis dans la cathédrale et n'en sortirai qu'une fois mariée !!

Les choses commençaient donc ? Ursin prit le pas et l'amena jusque dans l'allée principale. Elle eut juste le temps de voir que de nouvelles personnes entraient. Joey en l'occurence ! La dame qui l'accompagnait, devait sûrement être celle qui l'avait contacté par courrier dernièrement. Elle n'y avait pas répondu songeant lui parlé lors de cette journée, en espérant vivement qu'elle en ait l'occasion. Joey la lui présenterai tout de même !

Vous trouvez donc que je ne souris pas assez ? murmura-t-elle à Ursin. Elle s'inquiéta tout de suite et força donc le sourire pour corriger. Elle qui pensait être arrivée joyeuse et plus apaisée, n'avait pas pensé à faire disparaitre son voile de non-amabilité. je vois bien le promis, je le fixe même... je sens aussi mes jambes tremblées... Pour AAAAhhh t... quoi la cardinale n'est toujours pas là ? et... Elle fronça les sourcils à la dernière phrase d'Ursin. Vous voilà moins pressé que je l'épouse ? Moi j'ai plutôt hâte, figurez vous !

La musique avait commencé mais le pauvre musicien ne s'était pas rendu compte qu'il manquait une pièce à la scène. Était-ce grave ? Peut-être pas au final puisqu'il permettait d'éviter une entrée plate en l'absence de la cardinale. Espérons qu'elle ne tarda pas trop.

Juliette ralenti le pas tout d'un coup se rappelant avoir vu une chose suspecte.


Ulrich ? Ulrich est là !! ne put-elle s'empêcher de s'exclamer. Voilà une surprise agréable se dit-elle. Il avait sûrement des choses à lui raconter pour expliquer sa présence ici.

Les deux Lasteyries évoluaient doucement dans la grande allée. Juliette pu inspecter le travail fait sur la décoration. Elle fut satisfaite de l'effet. Rouge et azur se mariaient très bien. Plus elle approchait du Duc, plus son coeur battait vite, très vite. Elle se rassura en pensant que s'il était là, alors il n'y avait aucune raison que son cauchemar puisse se réaliser. Il lui dirait "oui"... elle lui dirait "Oui"... Elle fixa son regard cherchant confirmation. Mais c'était trop beau pour qu'elle puisse s'apaiser aussi facilement. l'absence de la cardinale, ne la laissait pas tranquille. Elle s'imagina que la confession avait peut-être été un acte de trop et que la Cardinale était absente parce qu'elle refusait de célébrer pareil union malgré le fait qu'elle ait promis que la chose restait confidentielle et que Juliette pouvait lui faire confiance. Que ne pouvait-on pas imaginer encore en période de grand stress ?

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ulrich
Il y a des fois où l'on cligne des yeux, s'assoupit, ou part dans une pensée qui focalise notre esprit sur elle, quelques instants, croit-on, mais en fait, autour de nous, les gens continuent de se mouvoir... Le bâtard fut sorti des bras de Morphée, ou de sa muse, peu importe par l'appel de son nom...

Sa grande-tante était arrivée, et au bras de grand père, elle remontait l'allée centrale... Ulrich était un peu jaloux d'Ursin, comme il eut aimé être à sa place! Enfin, le sort qui lui avait été réservé, à savoir une distinction parmi les convives, c'était la classe aussi, il ne fallait pas le nier...

Pour que tout le monde sache qui il était, il fit de grands gestes du bras en direction de la future... On ne se refait pas, on est prétentieux, ou on ne l'est pas, là! Il n'osa tout de même pas crier un "youhou, ma taaaaaante!" de peur de lui voler la vedette, crime impardonnable s'il en était...
Silence dans les rangs, ne manquait que le célébrant... Silence relatif en fait, il ne semblait pas être le seul à s'interroger de cette absence... Son voisin en parlait justement avec son épouse...
Pour s'occuper, le bâtard se mit à fredonner ce chant si cher aux Normands...


C'est dans la taverne que tout commence,
Avec une choppe de calva quoi que t'en penses ! ...

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--Villageois
Jehan était en train de débattre avec sa femme sur la raison de l'absence de Seriella... Enfin surtout sur la question de savoir si sa douce avait le temps de courir à leur chaumière pour éteindre le feu (peut-être laissé allumé, madame n'en était pas tout à fait certaine...) sous la marmite de soupe... Ils étaient rarement conviés à des endroits où ils pouvaient frayer avec la haute, alors autant en profiter... Jusqu'à ce que le jeune fat à leurs côtés se mette à chanter l'hymne normand...
D'abord, ils lui firent les gros yeux, indignés... Puis Monsieur, reprit en hésitant, mais comme par réflexe duchéotique ©...


Mais c'est à Bayeux où coule l'Aure
Que l'on découvre mille trésors,
Mais c'est à Lisieux que toutes les roses...


puis plus fort, et rejoint par son épouse...

Sous vos yeux éblouis éclosent,
Mais à Dieppe parmi les marchands
Hume l'air ça sent le hareng,
Mais c'est à Avranches que chantent les hérons
Et de la terrine nous aurons à foison, ...


Après tout, ils étaient Aristotéliciens, ça, personne ne pourrait le leur enlever, mais le sang normand coulait dans leurs veines!
Drôle de trio, en vérité...
Seriella
[toutes mes excuses toussa toussa / du coup j'ai lu en diagonale]

Sacristie

Seriella était bien là. Dans la sacristie de la cathédrale, petit endroit calme où seuls les officiants pouvait se poiser, petit lit, petite eau de vie de prune... Tout ce qu'il fallait pour se préparer à une belle cérémonie.

Mais dans les faits, Seriella était assise, son menton reposant sur a main gauche, la droite pianotant sur la vieille table en bois. Sur un coin de la table, le parchemin qu'elle s'apprêtait à envoyer à l'Assemblée Episcopale de France, dans lequel elle déposait sa démission de l'archevêché de Rouen.
Une cérémonie importante sous bien des aspects donc. Probablement sa dernière cérémonie ici. Sauf exception bien sûr, quand on est cardinal on a tous les droits évidement.
Et puis bien sûr c'est pas tous les jours qu'on mariait son ex-mari. Enfin dans son cas c'était tout de même la deuxième fois mais tout de même.

Ce n'était pas avec la même personne. Les mots de la confession lui revinrent en mémoire. Allons allons Seriella, qui peut se vanter d'être exempt de tout pêché ? Certes mais cette femme faisait maintenant partie de la vie de son mar... ex-mari, et par conséquent de son fils.

Le brouhaha se fit plus intense et elle se leva. Quelques tiraillements lui rappelèrent sa condition physique altérée et elle eut un sourire en coin : pouvait-elle vraiment se permettre de juger la future mariée ?
Elle ajusta ses bandages, et revêtit une large aube blanche sur laquelle elle ajouta ses multiples accessoires : mitre, crosse, étole pourpre dûe à son rang de Cardinale. Y'a pas à dire elle avait la classe.

Prenant une grande inspiration elle préparé son entrée de star. Oui rien de tel que d'arriver en retard pour se faire repérer, et ce coup ci c'était son tour. Elle pénétra dans le coeur de la cathédrale.


Coeur de la cathédale

Pleine à craquer. Et devant l'autel, les mariés. Elle marqua un temps d'arrêt en apercevant la future et ses yeux brillèrent légèrement.

Du pourpre !!! Elle portait du pourpre !!! La couleur cardinalistique par définition ! Certes elle avait évidement le droit d'en porter, mais venir lui faire de l'ombre en portant sa couleur jusque dans la cathédrale... !
Respiration profonde, sourire. Calme toi Seriella.

Elle balaya l'assemblée du regard. Son sourire s'estompa légèrement. Il n'était même pas là ! Gabriel n'était même pas là ! Sa mère mariait son père et il n'était pas là !
Calme toi Seriella, c'est mauvais pour ce que t'as.


Chers amis, chers fidèles !

Bienvenue dans notre belle cathédrale de Rouen ! C'est toujours un plaisir pour moi d'officier ici, surtout dans des circonstances aussi heureuses; en effet aujourd'hui nos amis Estienne et Juliette souhaite - enfin diront certains - s'unir sous la bénédiction du Très Haut.

Pour qui est-ce une surprise ? Cela fait bien longtemps que leur amour est visible à nos yeux... Depuis leur rencontre en Bourgogne, cet amour a ensuite guidé Juliette jusqu'au sol Normand pour qu'il s'épanouisse de plus belle.

Aujourd'hui ils sont ici devant nous tous réunis, leurs bans sont affichés depuis longtemps, alors si quelqu'un a quelques raisons de s'opposer à cette union, il ne lui reste que quelques instants pour s'exprimer.


Il fit silence et scruta les rangs d'un oeil accusateur.
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Juliette
Juliette avait vu son petit neveu évidemment. Qui ne l'aurait pas vu ! il devait croire qu'elle n'avait pas fait attention à lui vu comment il se donnait beaucoup de mal pour qu'on le remarqua. A peine avait-elle tourné la tête pour voir dans quelle direction elle allait, pour ne pas marcher sur sa robe, qu'elle entendit un peu d'agitation, un semblant de propos musicaux. Ulrich ! La chanson fut plus forte encore par la suite. Diantre ! il voulait faire oublier les futurs époux, centre normalement de l'attention de tout le monde aujourd'hui ? Elle le fixa avec un regard noir avant de se reconcentrer sur l'homme qui l'attendait au bout de la nef. Elle y arrivait !

Et ce fut à ce moment là que la Cardinale fit sont arrivée. Juliette passa doucement de l'inquiétude à l'apaisement. Elle était venue, elle ne refusait donc pas de les marier même après ce qu'elle avait entendu à la confession. Le regret, c'était le sentiment qu'elle avait eu besoin d'exprimer.

Juliette était cette fois-ci arrivée pour de bon au côté du Duc. Elle le regarda rougissante. Quelque chose pourtant la travailla. Elle n'avait pas vu ni son fils, ni sa nièce ni son vassal ni la fille du vassal ni l'épouse du vassale ni sa vassale ni... Avait-elle bien regardé ?

La cardinal commença la cérémonie par la phrase fatidique. Le duc qui aurait pu contesté n'était pas là, le vicomte qui aurait pu contesté n'était pas là, le fils du premier duc, le coureur de jupon de là bas et... Non quand même pas... Elle n'avait pas autant de prétendants tout de même - malheureusement. Cela aurait monté les enchères - L'Harles n'osa pas se retourner pour voir qui oserait dire quelque chose. Elle souhaita que cet instant passa vite d'ailleurs. allez à la suite, zooouuu ! Personne ne disait rien. Les propos de la Cardinal l'avaient rassuré "Cela fait bien longtemps que leur amour est visible à nos yeux". Que des mots pour la ravir !

Elle murmura tout de même quelque chose à Evreux.


Mon Duc, votre famille n'est pas là. Dois je m'inquiéter ?

Aliénor n'était pas très loin avec son jolie petit bouquet. Elle était bien calme contrairement à sa mère. Elle était vraiment mignonne. Sa mère le reconnaitrai peut-être par la suite, une fois le stress retombé.
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Morkar
Juliette a écrit:
Elle murmura tout de même quelque chose à Evreux.

Mon Duc, votre famille n'est pas là. Dois je m'inquiéter ?


Dans un sourire sibyllin, il répondit.

Du tout... Gabriel viendra, il est même probablement là, déjà... Je sais qu'il est heureux de ce mariage, mais mon jeune fils est... imprévisible ces derniers temps.
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--Ulrich_


[C'est parti mon kiki!]

"vingt-deux" , ou plutôt ça donnerait quelque chose comme trente-cinq (son éminence" étant plus long que "chef") si l'imprimerie était un peu plus diffusée à cette époque... Silence dans l'assemblée, le patriotisme normand, ça va cinq minutes, mais face au risque de se faire rabrouer publiquement par l'officiant, le bâtard, comme ses voisins d'ailleurs, ne le sentait pas trop...

Silence religieux, suivi du baratin traditionnel, Herminval le connaissait sur le bout des doigts, bien que lui avait résolument opté pour le placement dudit baratin sur les époux après la messe proprement dite, histoire d'agacer les fidèles, et les regarder trépigner... histoire aussi d'être certain qu'aucun ne quitte le lieu avant le terme de l'office...
Bon, après tout, ce n'était pas sa messe, ni son mariage, il allait falloir faire avec...

Perdu dans ses pensées, le bâtard s'éveilla au moment de l'oeil accusateur... N'ayant rien suivi, il supposa qu'elle était en train de faire son homélie... Il se pencha vers son voisin... regard entendu...


Ho oui, elle a raison, c'est terrible!


C'était forcément un truc sur l'enfer, ou sur le pêché, sinon, pourquoi ce ton? Pourquoi ces yeux ? Ou peut-être qu'elle prêchait contre la journée à la mine? Ulrich se mordit les lèvres... Et s'il avait manqué l'excommunication en direct du duc? Bon, personne ne saurait qu'il somnolait à ce moment, il pourrait raconter ça en taverne, en ajoutant force détails, tels que l'écume de bave sur le coin des lèvres de la célébrante, ou, pourquoi pas un éclair qui lui serait sorti de l'index?

[merci à Jd Filsdhelios de poster pour moi
Edit Jd Filsdhelios suite à la demande de Jd Ulrich, petite incohérence, ]

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Patsy


[Cathédrale de Rouen...]


Conches avait fait une entrée discrète accompagné par son épouse.
Depuis son retour de Provence, il n'aimait guère la compagnie, son intendant s'étant même inquiété de cet isolement soudain.
Ces six mois de campagnes l'avait usé plus que de raison...

Mais aujourd'hui, il était de sortie loin de son château ou de son bureau de Vice Amiral, il avait revêtu ses plus beau habits...il le devait bien à son suzerain, lui qui avait toujours été à ses cotés, dans les bons comme dans les mauvais moments.

Il s'était mis juste derrière Evreux...toujours très discret, savourant chaque instant de cette journée, qui pour sur allait rester graver dans sa mémoire.
Monseigneur Seriella fit son entrée, la cérémonie commença.
pierre n'en perdit pas une miette...

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