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[RP] L'Ordre Teutonique en Provence

Hobb


[Entre Aix et Nans Les Pins ]

Les heures avaient passées, devant le Reiter Amyr avait disparu de la vue du Ritter Hobb. Puis à l'approche d'Aix les Teutoniques le virent au loin, le Seneschall Magenoir lança son cheval au galop pour le rejoindre. Les autres arrivèrent à la hauteur de Amyr quelques instants après. Des combats avaient eu lieu, et des cadavres jonchaient le sol. Hobb descendit de son destrier et enleva son heaume. Il dit à ses compagnons.

"-Il est étonnant que les combattants laissent ainsi leurs morts. Ils vont revenir à coup sûr les récupérer."

Puis le diacre Hobb s'approcha d'un soldat qui gisait à proximité, un Provençal. Il s'agenouilla et pria.

-" Mon garçon te voilà gisant, que le Très Haut t'ouvre ses bras et te console.
Mon garçon tu as fait ton devoir, en suivant tes convictions, jusqu'au sacrifice ultime.
Mon garçon, je prie pour ton âme."


Hobb se releva et dit à haute voix, les bras écartés et les paumes vers le ciel, pour le repos des corps ici.



Hobb se signa. Puis il s'adressa à ses compagnons.

-"Nous allons installer icelieu un avant poste afin de diriger les personnes vers notre Commanderie. Je voudrais que Magenoir et Jackson vous alliez chercher quelques paysans qui doivent s'être abrités à proximité des remparts, il faut faire ramener ses corps pour une sépulture décente. puis entrez dans Aix pour faire un bilan des besoins. Reiter Amyr tu restes à mes côtés pour l'instant, nous repartons vers la Commanderie.

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Amyr
[On retourne à la commanderie!?]

Venu devant les murailles de la capitale pour rien? Pourquoi retourner à la commanderie alors qu'il y avait encore pleins de cadavres sur l'herbe devenant givrée à cause du froid?

Rentrer? Pourquoi y'a des problèmes ou des blessés à la commanderie ritter!?

Attendant la réponse à sa question, il se releva du sol et enleva l'herbe resté collé à sa tunique. On peut même pas rentrer dans la capitale, j'ai fatigué ma bête pour rien en plus, c'était-il dit. Comme première expérience d'éclairage, comme il appelait cela il trouva qu'il c'était bien débrouillé. Mais s'il avait eu des ennemis? Il était certains qu'il aurait fait la bonne chose aussi et s'en aurait bien sorti.

Il se rendit à son étalon resté près de lui et grimpa sur son dos afin de retourner à la case de départ. Le ritter Hobb à ses côtés, il partirent vers la commanderie teutonique.


Ils ont surement plus besoin de nous à Aix, qu'à la commanderie ritter!

Ils continuèrent tout de même leur route.
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Thrandhuil
[à quelques kilomètres au sud ouest de Nans]



Sur un petit chemin à travers la garrigue, arrivant du sud-ouest où se situait la cité phocéenne, le curé-diplomate arrivait à dos de mulet, en vue de la fortification de l'Ordre Teutonique. Il s'attendait d'un moment à l'autre à être accueilli par une sentinelle, aussi était-il très vigilant.
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curé de Marseille
Hobb


[Retour à la Commanderie Teutonique pour Amyr et Hobb]

Après avoir discuté des détails de la poursuite de leur mission. Hobb repartit en compagnie du Reiter Amyr vers la Commanderie.

Amyr a écrit:
-Rentrer? Pourquoi y'a des problèmes ou des blessés à la commanderie ritter!?
...
Ils ont surement plus besoin de nous à Aix, qu'à la commanderie ritter!


-" Je pense que la présence des Hauts Dignitaires Jackson et Magenoir est suffisante pour Aix, pour les blessés et s'assurer de la protection des lieux Saints. Mais je pense que nous devrions envoyer une mission en direction de Brignoles, qu'en penses-tu ? Seulement je te laisserai à Nans Les Pins ou nous devrons avoir une discussion sérieuse, afin que nous poursuivions notre tâche à nouveau sur de bonnes bases. Et j'ai besoin d'un logisticien pour nos besoins. D'autre part il est possible que nous recevions le Hochmeister Chevreux et surtout des délégations sur des pourparlers. Nous ne serons pas trop de deux pour assurer le Commandement, tout doit être parfait. Tu me comprends Reiter Amyr ?"

Les deux cavaliers partirent au galop, ils étaient suivis par une demi douzaine de Neulinge ( Novices ). Les gonfanons claquaient au vent. L'allure était appuyée, mais sans abuser des forces des chevaux. Le Ritter Hobb fit signe à Amyr de chevaucher devant le groupe mais à vue. C'est alors qu'à faible distance de la Commanderie, le groupe de l'Ordensmarschall rattrapa un quidam chevauchant une mule et qui se dirigeait dans la même direction. Plus prêt l'on pouvait constater qu'il s'agissait d'un Clerc. Amyr était déjà arrêté à ses côtés le reste du groupe ralentit et se porta à leur hauteur.

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Amyr
[Retour à la Commanderie Teutonique pour Amyr et Hobb]

-" Je pense que la présence des Hauts Dignitaires Jackson et Magenoir est suffisante pour Aix, pour les blessés et s'assurer de la protection des lieux Saints. Mais je pense que nous devrions envoyer une mission en direction de Brignoles, qu'en penses-tu ? Seulement je te laisserai à Nans Les Pins ou nous devrons avoir une discussion sérieuse, afin que nous poursuivions notre tâche à nouveau sur de bonnes bases. Et j'ai besoin d'un logisticien pour nos besoins. D'autre part il est possible que nous recevions le Hochmeister Chevreux et surtout des délégations sur des pourparlers. Nous ne serons pas trop de deux pour assurer le Commandement, tout doit être parfait. Tu me comprends Reiter Amyr ?"

Il fit un simple mouvement de tête positif avec un petit hmm hmm. Il retenait plutôt la discussion sérieuse. Il se doutait un peu le pourquoi. À cause de ses Provencaux de la dernière fois. Pour une fois, c'était eux qui avaient commencé. Une vrai réponse d'enfant sa. Il était toujours un peu ronchonné à cause qu'il devait rentré, il aurait aimé visiter un peu plus la capitale de Provence. Mais les ordres c'est les ordres, en plus qu'il devait avoir une conversation sérieuse avec le ritter à la commanderie. Et s'il devait être ''prisonnier'' dans 4 murs et guider les fidèles aux bons endroits. Un peu plus tard, il vit un clerc. Il talonna sa monture jusqu'à lui, laissant le reste du groupe Teutonique avec le ritter Hobb.

Vers où vous allez comme ça mon père? On peut vous accompagner si vous voulez, nous sommes deux Teutoniques.
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Thrandhuil
Bonjorn, mes braves... oui j'avais reconnu vos couleurs. Je me rendais en votre fief, pour la Rencontre, vous savez?..
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curé de Marseille
Hobb


[Devant la Commanderie Teutonique]

Alors que le Reiter Amyr parlait avec le Curé Thrandhuil, le Ritter Hobb arriva.

-" Dominus Vobiscum mon Père.
Curé Thranduil je suppose ? "


Hobb regarda vers la Commanderie.

-" Eh bien allons y donc, je pense que nous y retrouverons le Connétable Rehael et nos hommes auront préparé des tentes pour les blessés ou ceux qui fuient les combats."



La Commanderie était en effervescence. Et lorsqu'ils arrivèrent dans la cour les premières tentes étaient montées. D'autres avaient été mises dans des chariots prêtes à partir pour Aix et Brignoles. Des Neulinge arrivaient pour s'occuper de leurs montures et du nouvel hôte le Père Thrandhuil.


-" Mon Père suivez moi, vous allez pouvoir vous restaurer. Reiter Amyr tu nous rejoins, nous allons préparer notre voyage pour Brignoles."

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Hersende


Un petit détachement de la Mistrale se dirigeait vers Nans les Pins. Quoique la plus grosse partie de l'armée ait été laissée à Aix, le petit groupe était fortement armé, dans la mesure où des résidus des armées françaises infestaient encore les campagnes provençales.

Hersende ne se pressait pas. Malgré le sauf-conduit qu'elle avait octroyé au Prime Chancelier et à sa suite en réponse à sa demande d'entretien, le Savoyard n'avait à sa connaissance toujours pas quitté Arles, ayant sans doute quelque angoisse pour sa sécurité.
Crainte d'ailleurs tout à fait fondée... Les bandes éparses issues des armées françaises disloquées étaient capables d'attaquer n'importe qui, tirant leur épée avant même de s'enquérir de l'identité de la personne en face.

Elle arrêta sa monture et attendit que sa Sénéchale l'ait rejointe. Quand celle-ci fut arrivée à sa hauteur, elle lui dit :

Vous resterez à l'extérieur de la Commanderie, Atchepttas, pour monter votre bivouac, à moins que les Chevaliers ne vous accordent l'hospitalité. Nous nous sommes engagés à venir sans armes à cette discussion.

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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Amyr
[Devant la commanderie

Un regard en arrière, des Provençaux, un soupire et un regard vers l'ouest. On entendait que l'arrivée de l'arrivée de l'armée Memento Mori dans la campagne Provençal. Il tourna sa bride et regarde le détachement du Marquisat des Alpes se rapprocher vers eux. Il ne devait pas rester là, il se rappela quand il avait craché sur le cadavre Provençaux devant Aix. Si un soldat l'avait vu, il ne serait pas surpris qu'un soldat lui demande des explications. Et il est était d'humeur bougon aujourd'hui, alors donner des explications sur son geste lui déplaisait fortement, surtout s'expliquer avec un Provençaux. Le Teutonique était neutre physiquement, mais pas mentalement, il haïssait toujours autant les Provençaux depuis la dernière soirée avec ceux-ci. Son côté francoys ressortait de lui au plus haut point. Francoys-Provençaux ne font pas bon ménage il parait, enfin, d'après ce qu'il avait pu apercevoir. Le ritter Hobb s'adressa à lui

-" Mon Père suivez moi, vous allez pouvoir vous restaurer. Reiter Amyr tu nous rejoins, nous allons préparer notre voyage pour Brignoles."

Le reiter avait complètement oublié le curé qui était près d'eux, mais une chose était sûr, il n'ira pas vers l'est. Son regard se retourna plutôt vers l'ouest, vers Memento Mori, vers sa fiancée. Il n'ira pas à Brignoles, pas pour l'instant en tous cas. Il devait partir maintenant, la présence des ''Marquisient'' le troublait.

Désolé ritter, mais nous devons protéger tous les Aristotéliciens, non? Je n'irai pas à Brignoles, et je ne resterai pas ici, vous comprenez non?Il désigna les Provençaux d'un petit mouvement de tête discret.Donc je vais à la rencontre de l'armée Memento Mori, le nom que les paysans on toujours sur le bout de la langue. Je ne fuis pas, je remplie mon devoir ritter.

Il parti alors chercher un étendard Teutonique près de la tente. Ce sera un lieu neutre près de cet étendard. Il retourna sa bride vers l'ouest et commença à faire galoper son destriers vers sa belle. Et se retourna et précisa encore à Hobb

N'oubliez pas ritter, je fuis pas, je remplie ma fonction

Puis il parti sans regarder vers l'arrière.
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Magenoir
Voilà quelques temps que le Ritter Hobb avait prit la route de la Commanderie accompagné du Reiter Amyr, se tournant et jetant son regard en arrière, le Senechall fut troublé par la vue qu'il avait...
Hobb, lui, était proche de la tente Teutonique, à ce que Mage savait, ils allaient accompagner un Prêtre vers Brignoles.
Mais, étrangement, le Reiter Amyr fuit vers une autre direction...
Cela fit réfléchir Magenoir, mais il avait une mission, et il fallait la faire.

Toujours sur la bute, il se rendit compte que le Ritter Jackson n'était plus à ses côtés, surement était-il déjà dans la Grande Capitale qu'est Aix.
Prenant la route et esquivant les quelques cadavres restants, le Senechall passa devant des gardes, une fois arrivé aux remparts.
Annonçant qu'il était Teutonique, on le laissa passer.
Une fois à Aix, un bruit l'attira, des voix et des rires, surement une taverne.
S'y rendant, il rencontra une femme nommée Alexandra, charmante femme et grande voyageuse, cette femme connaissait l'Hochmeister Chevreux ainsi que sa compagne et avait demander au Senechall de passer le bonjour, cette femme avait aussi connu Hobb, lorsqu'il était Reiter... surement il y a très longtemps...
Cela fit sourire Magenoir, cette femme Aristotélicienne avait l'air heureuse de parler aux Teutoniques et elle avait promis de prévenir le Senechall ou un autre Teutonique si elle avait besoin d'aide pour soigner un blessé.

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--Foulques_de_lorches


[Devant la Commanderie]

Alors que le Ritter Hobb discutait avec le Père Thrandhuil, le Reiter Amyr eut un comportement des plus étrange.

Amyr a écrit:
Désolé ritter, mais nous devons protéger tous les Aristotéliciens, non? Je n'irai pas à Brignoles, et je ne resterai pas ici, vous comprenez non?.Donc je vais à la rencontre de l'armée Memento Mori, le nom que les paysans on toujours sur le bout de la langue. Je ne fuis pas, je remplie mon devoir ritter.


Il empoigna une bannière teutonique et lança son cheval.

Amyr a écrit:
N'oubliez pas ritter, je fuis pas, je remplie ma fonction


Hobb quitta des yeux le Reiter pour les poser sur un cavalier qui arrivait face à eux. le Teutonique le connaissait bien. Il s'agissait du Chevalier lorrain Foulques de Lorches, son ami et qui était souvent son compagnon lors de voyage. Ces deux là s'estimaient et bien que le lorrain ne soit point un Teutonique, ils aspiraient au même idéal, celui de la chevalerie. Chacun poursuivait sa quête, ils avaient tous les deux dans les cieux une étoile à atteindre, pour la gloire du Très Haut, et au profit du faible. Mais c'est une autre histoire, bien éloigné des événements actuels. Quoique !
Enfin donc Foulques de Lorches arriva à l'instant où le Reiter Amyr partait rejoindre l'armée Memento Mori.
Hobb cria vers son ami.


-" Foulques ! Halte den Reiter an !"*

Foulques voyait ce cavalier saisir une bannière, entendit Hobb qui l'interpellait. Sans chercher à comprendre plus avant il lança son destrier sur celui du Reiter pour lui couper la route, fit faire une volte à son cheval pour offrir son flanc là où le caparaçon était le plus épais. Il espérait ainsi faire cabrer la monture de l'autre cavalier.

*"Foulques ! Arrête l'écuyer !"














Ledzeppelin
Effarée par les dernières nouvelles, la Comtesse de Provence pense immédiatement aux Chevaliers Teutoniques. Elle prend la plume pour leur faire part de sa reconnaissance. Dieu ! Qu'elle avait bien fait de leur dire de venir selon les termes du Traité qu'elle-même avait fait signer l'an dernier. Mais en plus de la reconnaissance, elle appelle aussi à l'aide.



Bien cher Grand Maître !

Je vous écris avec toute l'affection qu'une soeur peut témoigner à un frère.

En ce jour terrible ou deux nouvelles armées venues de France sont entrées pour massacrer les habitants pacifiques de mon pays, sans sommation, je vous appelle. Les faucheurs ennemis empêchent les Arlésiens d'approcher du champ de bataille, dont un chevaucheur est venu apporter la nouvelle du massacre de certains habitants.

Se peut-il que sous la protection de la Croix Teutonique vous puissiez porter secours aux blessés et ramener les morts à leur familles ?

Lorsque je vous ai demandé de bien vouloir, selon les termes de notre Traité signé l'an dernier, mais aussi au nom de l'Amitié Aristotélicienne, effectuer votre mission chez nous, je ne pensais pas que le massacre serait si important. Que Dieu pardonne à ceux qui ont fait cela, pour ma part, je ne le puis encore.

Faites-moi savoir si vous avez pu accomplir votre mission due aux blessés et aux morts. Je n'aurais pas de paix d'içi là.

Merci encore pour toute l'aide que vous et les vôtres avez accepté de nous prêter et je vous prie d'être prudents pour vos vies et votre sécurité.

LedZeppelin
Comtesse Légitime de Provence


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Tchantches
Tchantchès, capitaine Helvète mais aussi Sénéchal de la Noblesse Noire alla rendre les homages aux valeureux Teutoniques.

Il avait entendu parler de leur présence et il souhaitait voir son Frère d'arme Le Bruder Hobb.

Il arriva à l'entrée du camp et respectueux s'annonça au frère qui était de faction. En tant qu'ancien templier il connaissait les usages dans les OMR.


Que le très haut vous garde mon frère.
Permettez-moi de m'adresser à vous en toute humilité et respect pour votre foy et votre abnégation.


Il s'inclina et attendit en retour la permission de continuer.

Le frère Hocha la tête tout en regardant toujours aux alentours comme s'il voulait éventer un piège. Tchantchès sourit il aimait l'attitude en éveil de ces braves croyants, dont il se sentait si proche.


Je me présente à vous, je suis le Chevalier de Tabor, Sénéchal de la Noblesse Noire et capitaine à l'ACF de Fribourg. Je vous demande de m'annoncer à votre Frère le Brueder Hobb qui est aussi mon frère d'arme et mon ami. Il m'est revenu qu'il était présent et je souhaiterais lui présenter mes hommages, voire partager une prière avec lui pour la préservation de la paix.

Tchantchès, au nom du Brueder Hobb, vit le visage de la sentinelle s'éclaircir et un sourire poindre sur sa face burinée. Bien que vêtu très honorablement ce sergent était aussi atteint par l'âge et les épreuves que lui-même avec quelques années de moins. Il entendit sa réponse.

- Frère Tchantchès, Chevalier, j'ai entendu parler de vous par notre frère. Gardez donc l'entrée, je m'en vais le faire quérir.

Et le frère entra dans une tente, pour probablement envoyer un soldat ou un serviteur, porter le message au camp.

Tchantchès regarda le jour poindre et le soleil qui allait commencer à baigner les belles valées de ce doux pays. Il se rappela l'espagne et la Syrie ce que l'Helvétie n'vait jamais eu l'heure de pouvoir faire ...

Il attentdit.
Amyr
[Sur la route, continuant ou revenant?]

-" Foulques ! Halte den Reiter an !"

Il regarda en arrière, un cavalier arrivait. Le Amyr n'avait pas bien entendu la langue parlée, ni de qui il s'agissait. L'humidité dans l'air rendait la cotte de maille du reiter plus lourde qu'à l'habitude, et son casque, lui, manquait de tomber à chaque foulée du destrier vieux. Des frissons lui passait sur le corp à cause du froid ou du chaud, il ne le savait pas. La température montait graduellement en lui, comment une cheminée. Ses joues devenaient rosées, ses mains moites, et de grosses goutes de sueur commençait à glisser sur son front. L'adrénaline montait en lui. L'autre cavalier, dans sa course frénétique, commençait à rejoindre Amyr. Le reiter, se croyant poursuivi fit aller sa monture au plus vite qu'elle le pouvait, il ne lâchera pas la cadence tant que l'autre cavalier n'aura pas lâcher priser. Finalement, ce petit voyage vers sa bien-aimée, se transformait en poursuite vers l'amour, on pourrait dire. Le Amyr était stressé, l'autre cavalier se rapprochait dangereusement. Sa vision brouillée à cause des goutes de sueur dans ses yeux et en plus, la sueur lui piquait les yeux. Le chevalier était à côté de lui, Amyr dédaigna sans plus attendre son épée et assena un coup dans sa direction, mais son sois disant ''adversaire'' fit un virage brusque et se mit face à face devant lui. Amyr tira de toutes ses forces sur sa bride, et fit cabrer sa monture. Sa monture revient les 4 sabots au sol, Amyr cria au chevalier

Ritter lässt mich verbringen*

Il avait usé de toutes ses notions pour dire ces 4 mots-là. Aux commanderies Teutoniques, il essayait de retenir la majorité des mots sortant des bouches Allemandes. Le reiter pointa ensuite son épée vers le chevalier. Il pouvait à peine reconnaitre les traits d'un cheval et d'un homme. La sueur perlait sur son front, et sa vision était quasi-nulle. Il plissa les yeux, mais ne vit pas plus grand chose. Il reprit maintenant dans sa langue maternelle.

J'vais à la rencontre de l'armée Memento Mori, pour aider tous les Aristotéliciens, c'est ma mission en tant que Teutonique, il montra alors la bannière qu'il tenait de son autre main, l'épée toujours pointé vers son ''ex-poursuivant''. Qui êtes-vous aussi? Et je le répète, laissez-moi passer chevalier!


*Laissez-moi passer chevalier(Désolé si il y a des fautes pour la phrase en allemand)
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Hobb


[Devant la Commanderie]
( Où comment les événements s'entrechoquent. )

Alors que la Reiter Amyr était face au Chevalier Foulques de Lorches, que le Chevalier Fribourgeois, vieil ami Noble Noir de Hobb se trouvait à la porte de la Commanderie, une missive importante lui fut portée.
Il s'agissait d'un message de Sa Grâce Ledzeppelin. L'Ordensmarschall le parcourut avec intérêt et émotion, il s'agissait d'événements graves s'étant déroulés à Arles. Il répondrait à l'affirmative à cette demande. Il lui fallait organiser un déplacement sur cette ville. Il donna des consignes au porteur de la missive afin d'organiser les préparatifs et de préparer une réponse épistolaire.
Mais Hobb se devait de régler définitivement le cas du Reiter Amyr qui était soumis à un dilemme des plus difficile. Ce qui montrait que son intégration chez les Teutoniques n'était point totale.
De loin il avait vu que son ami Foulques avait arrêté le Reiter, personne n'était blessé, ni homme ni cheval, c'était déjà ça. Mais la situation était tendue. Hobb savait que le Chevalier lorrain était maître aguerri du combat, mais il ne fallait pas que le fer croise entre ces deux là.
Aussi il lança Tapfer et se porta à hauteur des deux protagonistes.


-" Bienvenue mon ami Foulques je constate que je peux toujours compter sur toi, dans les moments délicats.
Reiter Amyr rengaine ton épée, il n'est pas dans les choses établies qu'un écuyer défie un Chevalier, la Règle à suivre Reiter, voilà ce qui te manque. Je sais que tu as un conflit d'intérêt à surmonter, mais de cette façon ça n'est pas acceptable. Tu n'as pas à utiliser la bannière Teutonique pour ton confort. Je te rappelle le premier article de notre Règlement :"


Citation:
1. De la hierarchie et du Hochmeister

Obéissez à votre supérieur comme à votre père, obéissez surtout au Grand Maitre de l’ordre qui prend soin de nous tous.
Observez exactement tous ces points, ne rien laisser passer négligemment


-"Tu as reçu tes consignes et tu ne les observes pas. ton attachement personnel est supérieur à celui pour l'Ordre. Je t'en laisse tirer les conséquences par toi même. Suis moi pour que nous trouvions une solution à cette situation qui met en péril notre mission. Je sais que tu crains pour certains, mais ta solution n'est pas la bonne."

Puis Hobb saisit la bannière teutonique et s'en retourna à la Porte de la Commanderie où l'attendait le Chevalier Tchantchès de la Noblesse Noire Helvète. Hobb savait les prises de position dans ce conflit. Il reconnut de loin le Chevalier et sourit. Du coin de l'oeil il surveillait le Reiter Amyr. Foulques de Lorches faisant de même.
Hobb descendit de son destrier et s'avança sourire aux lèvres vers Tchantchès. Ce dernier était une légende en Helvétie, il avait combattu pour l'Eglise avec fougue et véhémence même, gare à celui qui se mettait en travers de son chemin.


-" Ami Noble Noir Tchantchès, je suis ravi de te voir en ce lieu, que viens tu m'annoncer ?
Mais je t'en prie avant de me répondre, je te présente le Chevalier Foulques de Lorches, mon ami, mais tu as dû le rencontrer à la Commanderie de La Chaux de Fonds.
Je suis arrivé icelieu avec le Ritter Jackson, le Ritter Magenoir que tu connais bien, un des nôtres Noble Noir, et puis le Reiter Amyr qui a bien des soucis et qui viennent de ce conflit entre Aristotéliciens. "





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