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[RP]Retour en Guyenne quand on revient là où tout à commencé

Enored
...mais l'on ne fait que passer.

Ils avaient établis leur campement juste après la frontière, en pleine campagne parce que depuis leur départ de Nîmes, ils avançaient rapidement. Hommes et bêtes avaient besoin de repos. Et c'est en prétextant ce besoin de se reposer que l'Irlandaise s'était engouffrée dans sa tente assez rapidement sans un mot de plus.

Depuis quelques temps, elle causait peu ... plutôt encore moins qu'à son habitude ... autant dire qu'on entendait sa voix que pour le stricte minimum. Le reste du temps elle se murait dans un silence lourd ... Ses compagnons de route avaient du prendre l'habitude ou pas ... peu lui importait. Elle avait fini par décider que, se taire serait mieux que de leur imposer ses colères plus ou moins incontrôlables de ces dernières semaines.

Le voyage était plutôt paisible, aucun soucis sur la route et puis ... et puis ils avaient franchis les frontières de ce duché ... là où pour elle tout avait commencé. La tête pleine de souvenirs, elle avait ressenti le besoin de s'isoler de tout, de tous. Alors que depuis leur départ, elle était la dernière à aller se coucher quand ils arrivaient quelque part, ce jour là elle fut la première.

Elle avait sentit le regard de Caline dans son dos, imaginé son sourire alors qu'elle devait penser qu'elle était enfin raisonnable. Mais à l'abri de la toile, la rouquine ne réussit pas à trouver le sommeil. Des souvenirs de son passé en Guyenne revenaient en pagaille. Elle faisait les cent pas. Là pour tourner une page sans aucun doute, définitivement surtout ... réflexion embrouillée et puis une nausée, et puis à la limite du malaise elle se sentit pâlir et s'allongea.

Quinze ans ... quinze ans au moins s'étaient écoulés. Elle était arrivée ici, après avoir fuit l'Irlande, la mort de ses frères et surtout les armées anglaises. Plus vraiment pirate, pas encore mercenaire elle était arrivée là. Avait été recueillie par un curé qui l'avait chassée à coups de pierres au final. Par réflexe ses doigts effleurèrent sa tempe. Avec les années la cicatrice de la pierre qui avait failli avoir raison d'elle n'avait pas disparu ... la rancœur envers les hommes d'église non plus. Même si elle avait apprit à ne pas généraliser.

Une nouvelle fuite, et puis, tenter de se guider vers le camps de mercenaires dont elle avait entendu parler. Elle ne sut jamais si ce fut elle ou eux qui l'avaient trouvé ... mais quoiqu'il en soit, sa première rencontre avec le colosse avait impressionné la "môme" qu'elle était alors. Dix sept, dix huit ans, peut être plus, peut être moins ... elle avait arrêté de compter de toute manière. Et puis elle avait découvert le campement hétéroclite ... des femmes, des hommes, des visages qui reviennent en mémoire ... Devil, Guillaume, Cassandre, Félina, Jean-jean ... un saltimbanque, une herboriste et d'autres encore ... qu'étaient ils devenus ? Elle avait appris la mort de Devil ... les autres ... plus aucune nouvelle.

A leur côtés elle avait oublié la pirate, était devenue mercenaire et puis ... et puis l'aventure s'était terminée, là comme ça un matin alors que Guillaume emmenait Cassandre au loin pour la protéger d'elle même parce qu'elle s'épuisait à la tâche. La rouquine avait prit a route avec Jean-jean, à ses côtés, elle se sentait protégée, invincible. C'est sur la route des Flandres qu'elle avait rencontré Samuel, un soir dans une taverne. Il était alors tavernier et se faisait appeler Dahut. Il y avait eu quelque chose de spécial dans cette rencontre, c'était le premier homme croisé avec qui elle avait eu envie de nouer contact. Et puis elle avait repris la route avec Jean-jean. Ensembles, ils avaient monté une autre troupe de mercenaire, et puis ... et puis l'appel de la mer avait été plus fort que tout ... la mercenaire avait disparu et revenait la pirate.

Capitaine parce qu'elle avait réussit à imposer le respect aux hommes d'équipage et se débarrasser du capitaine qui les tyrannisait en même temps elle savait qu'à la première occasion, ils feraient sans doute de même ... les lois de la piraterie. Une mutinerie et un naufrage plus loin et voilà l'Irlandaise sur les côtes de Guyenne ... encore ...avec Guillaume, Cassandre et Henri ... ironie du sort ... et puis un voyage et une page à tourner enfin avec ce retour en Guyenne.

Évocation d'un passé beaucoup moins douloureux, apaisé, parce qu'elle avait laissé s'échapper les fantômes du passé. A présent elle était là, sous sa tente, sur sa couche, les yeux clos mais le sommeil ne voulait pas d'elle. Une main posée sur le ventre, geste protecteur envers ce "petit bout de rien" fruit de leur amour... sentiment qu'elle croyait avoir banni pour toujours ... décidément elle n'était plus du tout la même ...

La Guyenne, juste un passage le temps d'un nouveau départ, de tourner une page et puis ... s'en va ... bientôt ils lèveraient le camp et poursuivraient leur route vers les nouvelles terres qui les attendaient. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres à l'idée de se poser enfin vraiment mais surtout ... oui surtout de ne plus s'éloigner de lui quoiqu'il advienne rester à ses côtés et derrière ses paupières closes c'est sur l'image de son visage que le sommeil vint la chercher...

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Kahhlan


Lorsqu'un retard amène à une rencontre ….


Le Périgord …. cela faisait des lunes qu'elle le pensait, la soif de retrouver sa petite maison isolée au quartier que l'amitié , l'envie de prendre une poignée de terre et le la laisser glisser entre ses doigts, l'envie de humer la colline au petit matin, admirer les reflets argentés sur la lac et ensuite aller faire visiter la forêt à son petit loup et le reste du village ….
Et bien nan, il lui aura fallu patienter, une visite au couvent de Uzès s'imposant pour plus d'une semaine et ensuite retrouver Théo pour pouvoir faire route ensemble …
Elle avait appris ensuite que ce dernier avait fait une mauvaise rencontre en chemin le laissant sans le moindre écu avec quelques contusions douloureuses …
Tout cela était derrière eux maintenant et la route défilait bon train , un arrêt entre Rodez et Sarlat ils feraient, afin de ménager leur fils.


L'aube naissante et habituée à se lever pour offrir le sein nourricier à son fils elle sortit sitôt le petit repu et endormi pour visiter l'endroit …
Surprise de voir fumer ce qui semblait être une restant de feu de camp … elle s'approchait et put constater qu'ils n'étaient pas les seuls à camper icelieu.
Amis …. ennemis …. ? Bah si c'était un camp ennemi leur pauvre tente à eux n'aurait pas fait long feu au vu du nombre de toile montée …
S'approchant avec l'envie d'y voir âme qui vive elle reconnut sur l'une des toiles la bannière.


Se mordant la lèvre et se pinçant le bras, elle n'en revenait pas …
Sa Rouquine préférée était là !!!
Le hasard aurait bien voulu qu'elles se revoient encore …

Elle avançait cette fois d'un bon pas et après avoir salué chaleureusement les personnes de sa connaissance qui avaient eu la bonté de ne pas aller s'endormir de suite , elle se dirigeait vers la toile de la Rouquine …


Oups … et pis si elle est pas toute seule ….. ? petite grimace de déconvenue qui ne dura que le temps s'y songer …. frapper sur une toile de tente pour se faire annoncer n'est pas des plus aisé non plus … appeler ou crier …. la rouquine risquait d'avoir le réveil grognon si elle était endormie ….

Alors elle sifflota le plus élégamment qu'elle pouvait un air bien connu d'elles deux lorsqu'elles étaient de garde …

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Enored
Des pas autour dans le campement ... un demi sommeil qui entraine une mauvaise humeur ... très mauvaise humeur. Des pas qui se rapprochent de la tente un sourire dans le demi sommeil mais ... pas ses pas à lui. Un grognement plus loin l'Irlandaise était totalement réveillée avec sans aucun doute aucune envie de bouger lorsqu'un air lui fit écarquiller les yeux.

Un air venu des nuits de veilles, venu de loin, de Provence ... C'était ... tout simplement impossible. Et pourtant ... cet air là ... Corps fourbu qui se détend doucement et fini par accepter de se lever. Main qui trouve une gourde pour passer de l'eau sur sa nuque. Petit air entêtant qui continue non ... elle ne rêvait pas.

Hésitation sur la suite et puis une idée ... aucune envie de sortir de la tente.


Dia duit Kahhlan ! arrête de faire ta timide !

Un silence, peut être qu'elle se souviendrais ... peut être pas .

Díreach le haghaidh deoch ar mo chara *

Petite phrase rituelle par laquelle elle terminait leurs tours de garde ... joignant le geste à la parole elle sortir une bouteille de sa besace et se posa sur le bord de sa couche attendant qu'elle entre.

*viens donc boire un verre mon amie
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--Petit.bout.de.rien
Le "petit bout de rien" était balloté secoué en tout sens, s'habituant à la voix forte et décidée de celle qui le couvait.

Toujours secoué depuis si longtemps, ce calme soudain, plus tot que d'habitude l'étonna, tout était étonnemment calme. Il gigota tourna et se retourna pour attirer son attention, tout ça n'était pas normal.

Le souffle qui se calme, ah oui ma foi, elle dort.

J'vais en faire autant pensa le" petit bout de rien".

Mais non, finalement elle remue, oh une nouvelle voix au loin, ça se rapproche et ça réveille celle qui lui sert de nid.

Rassuré, il se rendort au son de la voix si familière maintenant....
Caline
Devant un feu, le regard perdu ou quand on prend conscience de certaines choses….

Ou se porte son regard, elle ne voit que des cendres, des restes de vie calcinés, ce qui avait été n’était plus, le feu destructeur avait tout ravagé, détruit…
Ou se porte son regard, elle ne voit que des restes de vie noyés, ce qui avait été n’était plus, les eaux dévastatrices avaient tout englouti, inondé…
Ou se porte son regard, elle ne voit que des restes de vie broyés, ce qui avait été n’était plus, le vent destructeur avait tout saccagé, tout dévasté…
Ou se porte son regard, elle ne voit plus que des restes de vies broyés, ce qui avait été n’était plus, la terre dévastatrice avait tout écrasé, broyé…
Et pourtant parmi tout ça…une petite fleur pousse malgré tout, grandit, s’ouvre au soleil qui brille à nouveau, porteuse de vie, espoir d’une vaste étendue de fleurs….
Son cœur, son âme n’étaient pas vraiment morts sous les assauts des éléments, et pourtant elle avait cru, elle avait senti le désespoir terrible l’envahir, la tristesse, la souffrance grandir en elle petit à petit après la mort de sa mère, la vie avec son père, la mort de Kaelle, Renoan, les vies qu’elle avait prise en Provence… jusqu’à la faire devenir presque froide, insensible, détachée de tout…
Et étrangement, alors qu’elle pensait en être arrivée là, son amie qui partait se coucher de bonne heure pour une fois, celle qui l’avait empêché sans le savoir de totalement sombrée, avait amené l’eau nourricière pour la petite fleur d’espoir qui était en elle et avait résisté vaillamment jusque là, la faisant grandir. Elle venait maintenant d’en prendre conscience, Enored ne s’était pas laissé aller comme elle au désespoir, à la tristesse et pourtant elle en avait vécue des choses difficiles et là aujourd’hui, elle portait la vie…c’était l’eau qui doucement avait son chemin en elle….la vie.
Elle avait cru à un nouveau départ en Provence, en un sens c’était cela, elle avait eu besoin de sombrer, de se tenir au bord du gouffre pour là maintenant devant ce feu en prendre vraiment conscience.

Jusque là, elle n’avait fait que survivre, maintenant elle voulait continuer de vivre, regard vers l’améthyste à sa main, elle allait vivre comme il le lui avait demandé, son avenir restait à écrire, ils allaient vers la Gascogne, vers cette nouvelle vie, elle n’était plus là même que celle qu’il avait connu, quelques blessures, certitudes en plus...

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Kahhlan
Oreille attentive et le froissement d'un coprs se tournant et retournant ... puis ...

Dia duit Kahhlan ! arrête de faire ta timide !

Díreach le haghaidh deoch ar mo chara *


Alors ça ! il n'en fallait pas plus pour fendre la toile , pressée et ravie t'entendre cette voix au timbre unique ...

D'abord le nez , enfin le presque tout visage et ensuite un pas puis les deux et la voilà face à une Rouquine cheveux mêlés et bouteille à la main ...

Elle se baissa à sa hauteur et lui colla deux magistrales bises détestées de la Rouquine mais qui les acceptait quand même , dés l'instant ou personne ne voyait .

Alors ça ma belle , la plus agréable des surprises !
Oh que voui que je veux bien un godet de cette bouteille !!


Laisse ses yeux la parcourir comme par le passé, visage un peu pâle ... poitrine plus prononcée et légères rondeurs aux courbes harmonieuses ...
Un sourire éclairait son visage suite à l'inspection .
Lui murmure ...


J'ai bien fait de te confier mon sac alors ....

Franchement si on m'avait dit te croiser là ....
Allez tu nous le sers ce verre ?

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Enored
J'ai bien fait de te confier mon sac alors ....

Un sourire complice et un index qui se pose sur ses lèvres parce que dehors, à part Caline et Samuel ... personne ne savait. Puis main qui se porte sur le ventre léger froncement de sourcils ... c'était trop tot pour le sentir bouger quoique ... haussement d'épaules


En entendant ta voix j'ai bien cru rêver ... enfin ton sifflotement ...que de souvenirs, alors ça y'est tu as réussit à reprendre la route ?

Question sonnant plus comme une affirmation alors que ses mains s'activaient sur le bouchon de la bouteille qui céda rapidement. Deux godets attrapés plus loin, liquide versé et un des deux tendus

C'est pas de l'alcool de gland ... mais c'est pas mauvais non plus. Il faudra que tu viennes me voir à Mimizan j'ai en projet de me mettre à distiller du Poitin ... c'est une liqueur de chez moi ...

Un sourire à l'évocation du projet et puis un aveux.

Ca fait vraiment plaisir de te voir le hasard à bien fait les choses sur ce coup là.
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Kahhlan
Qu'il était doux de la revoir et c'était là un deuxième "chut" qui lui en rappelait bien un premier ...
Elle lui sourit grandement et savait que le temps était compté sous cette toile.

Oui j'ai réussi à reprendre la route après une cure chez les nonnes et quelques péripéties en chemin mais sans gravité.
Elouen est avec Théo et dame Olympe , d'ailleurs à ce propos Théo commence à jalouser dame Olympe qui d'après lui s'occupe un peu trop bien de notre perle.


Se marre doucement ....

Pour l'instant nous n'avons plus qu'une seule hâte, c'est celle de rentrer. Oh je sais bien qu'il y aura certaines langues à faire taire, que je vais paraître la plus cruche des nuches mais peu importe, je crois bien en avoir vu de pires ... euuuu pas des nuches hein !!! mais des" quand dira t-on" !
Et mon bonheur ne serait pas complet si je ne ramenais pas chez moi le père de ce petit bout . On doit appeler ça de l'amour je crois et j'en suis emplie pour ses deux êtres, alors au diable la cruche de Provence, au diable les commères , au diable cette aventure que Théo s'est offerte et je te promets que si prochaine il y a, enfin si je devais à nouveau le laisser quelque part sans moi, je lui offrirai moi même la dame ! quitte à choisir, au moins que ce soit moi qui le fasse !


Ensuite voui, Mimizan n'est pas loin, nous pourrons toi et moi aller et venir mais ... ! d'abord du repos pour toi dés que tu sera rendue et, je gouterai ensuite avec plaisir cette nouvelle liqueur.

Renifle son godet , sourit et se le boit cul sec .

Santé à toi ma belle , santé à vous surtout !!

Murmure un ton plus bas ....


Santé à vous deux bientôt trois Enored et qu'Aristote veille sur vous même si c'est pas ton plus grand copain oncle Ari ...
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Enored
Un verre qui se lève pour trinquer avec son amie. Ce petit imprévu redonna le sourire à l'Irlandaise. Revoir son amie, celle avec qui elle avait réussit à affronter une de ses plus grandes peurs.

Alors qu'elle dégustait doucement le contenu de son verre des images refluaient, images de l'accouchement de Reinette, de Kahhlan découverte inconsciente, son fils dans les bras. La rouquine posa une main protectrice sur son ventre en y repensant. Elle vida son verre en silence.


Qu'importe les mauvaises langues Kahhlan, si tu savais le nombre de fois où l'on m'a traitée de ... cailleach ... sorcière ... sans compter les doux surnoms auxquels j'ai eu le droit en Provence. L'essentiel ma belle c'est ton bonheur ... par contre si Théo avait la bonne idée de te faire souffrir à nouveau ... il aura affaire à moi ! un léger silence et puis ... enceinte ou pas ... un rire avant de rajouter quand à me reposer une fois arrivée à Mimizan ... tu ne vas pas commencer comme les deux autres hein !

Léger froncement de sourcils avant de se détendre un petit peu, son ton avait été plus sec qu'elle ne l'aurait voulu ... Caline lui avait tenu ce discours, insinuant qu'elle ferait mieux de voyager en carrosse qu'à cheval ... L'Irlandaise posa son verre tentant de retrouver un semblant de sourire ... sourire un peu forcé pour tenter de rassurer son amie ...
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Kahhlan , incarné par Enored
Kah se posait en tailleur et sirotait son godet , hochant la tête lorsque Eno lui disait qu'importe les mauvaises langues …. sourit au ton menaçant au cas ou Théo se jouerait de ses sentiments et de son coeur et devint plus grave lorsque le ton de la rouquine se fit plus rude à l'évocation de son futur repos ….

Certains qu'elle le devait ….. de se reposer un peu … un petit bout de rien c'est que ça fatigue et même si on se dit que tout va toujours bien …. ça vit au dedans de vous , ça ressent tout pareil que vous , ça peste quand ça va pas, ça remue et vous met l'estomac à l'envers …. et puis plus important que ça …. c'est que ce petit bout de rien des fois il tente de vous échapper …. une émotion un plus plus forte qu'une autre et hop voilà qu'il se dit que c'est pas si bien que ça d'être une personne à part entière …. donc de tout cela il faut veiller et pour expliquer ça à la Rouquine fallait se lever de bonne heure et de bonne humeur aussi.
Aussi têtue qu'une armée de mules lorsqu'il s'agissait d'elle même et de son bien être.


Heuuu nan je vais pas commencer, juste dire que les deux autres comme tu dis , ils ont raison valà ! Le sujet est clos M'dame !!!

Se marre doucement ….

En tout cas ravie de te voir toujours aussi en forme et ces début de rondeurs tu les portes à merveille !

Elle posa sa main délicatement sur celle de la Rouquine … et dit d'un ton plus bas ….
Veilles bien sur cette merveille de Vous …. et j'espère être non loin de toi pour sa venue au monde.

Elle retira sa main …. soupira légèrement …


Il est temps pour moi de rejoindre ma mini troupe .

Merci pour le verre Eno, merci pour tant de choses encore que mon coeur n'oubliera jamais, salues Sam et Caline pour moi. Prenez soin tous de vous et au plaisir de nous croiser encore.
Je t'aime fort Enored O'Ceallaigh !


Elle l'enlaça, la serrant tout contre elle puis se releva posant son godet en lui faisant un clin d'oeil (pas au godet hein ! ).
Gardes le pour une prochaine ma belle !

Elle sortit un peu brusquement surement mais elle n'arrivait jamais à dire au revoir à ceux qu'elle aime …. Humant l'air frais, elle sourit, heureuse de cette belle rencontre et du hasard qui avait travaillé pour qu'elle puisse avoir lieu.
Enored
C'est en silence qu'elle écouta son amie. Pourquoi donc tout le monde voulait absolument la conseiller sur ce que faire ... pas faire ... elle était consciente de l'enjeu consciente de ce qu'ils risquaient tous deux. La peur de perdre l'enfant lui nouait les entrailles à chaque fois que l'idée venait insidieusement lui frôler l'esprit.

La main de son amie sur la sienne lui rendit un demi sourire, un peu moins forcé, un peu dérisoire pourtant ... Ca aussi elle allait devoir supporter. C'était une des raisons qui lui faisait cacher les premiers signes tant que c'était encore possible. Chemise hors des braies ... il faisait chaud c'était pratique comme excuse ...

Et puis étreinte qui annonce le départ ... là c'est un peu plus dur à gérer. L'Irlandaise du bien se l'avouer, dur de voir partir la jeune femme. Elle aurait aimé réussir à la convaincre de venir vivre à Mimizan ... en même temps ... le plaisir des retrouvailles n'en serait que plus grand. Et jamais elle n'aurait forcé qui que ce soit à prendre une décision.


Slan agat Kahhlan, ar ais go luath. Is breá liom tú an iomarca.*

Un sourire, elle savait que la jeune femme ne comprendrais pas mais c'était tellement plus simple ainsi. La toile de tente retomba derrière la cuivrée et l'Irlandaise se laissa tomber sur sa couche. Depuis son dernier passage en Guyenne, décidément oui, tout avait changé. Elle ferma les yeux, bientôt il faudrait lever le campement. Main posée sur le ventre toujours, cherchant à savoir si ce qu'elle avait ressentit tout à l'heure c'était bien son petit bout de rien qui s'agitait ... ou juste une impression ... un murmure ...

Ag amharc trí m'óige,
Is mé 'bhí sámh,
Gan eolas marbh
Bhí mé óg gan am ...
**

Un espoir ... que l'enfant à venir soit heureux et éloigné du malheur le plus longtemps possible ... c'est sur cette pensée qu'elle trouva le sommeil, il lui fallait se reposer, bientôt, ils reprendraient la route.


*Adieu Kahhlan, reviens moi vite, moi aussi je t'aime beaucoup.
** Quand je regarde vers ma jeunesse,
J'étais heureuse,
Je vivais sans connaitre la mort,
J'étais jeune, hors du temps ...

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Flore
Voyage tranquille. Exactement ce qu'il fallait à Flore en ce moment. La campagne de Provence avait été éprouvante, sans surprise. Ils n'avaient pu détruire le gouvernement félon mais ses amitiés brigandes étaient aujourd'hui connues de tous les royaumes. Ce n'était donc qu'une question de temps pour voir la chute de ce régime contre-nature.
Pour l'heure, la demoiselle voulait goûter aux choses simples de la vie.
A son réveil, elle constate avec bonheur que le temps est au beau fixe. Comme son humeur. Depuis leur départ, chaque jour elle se sent revivre. De nouveaux défis, sa famille, ses amis, un futur comté en pleine croissance, tout pour lui plaire.
D'ailleurs, elle irait bien faire un tour en ville. Depuis le temps qu'elle n'a plus écumé les tavernes.
Bon, décision prise. Aucune difficulté à trouver une complice pour une virée nocturne. Commençons par Enored. Entre dans la tente de son amie, chef d'expédition autoproclamée.


Bonjour, Eno ! Bien dormi ? Moi, je suis en forme pour faire trois fois le marathon d'Athènes !
C'est en Grèce, plus loin au Sud. Y a des gars tout nus qui courent ensemble, lancent des disques, des javelots. C'est assez intéresssant.
Je viens te trouver pour rameuter les troupes ! Alerte à la taverne ce soir. Trop de temps s'est écoulé depuis notre dernière errance nocturne !

Regarde la mercenaire de haut en bas, puis lui dit un peu embêtée :
Euh ... Ne te vexe pas mais ... Tu n'aurais pas un peu grossi toi ?
Oui bon, nous les filles on déteste ce genre de remarque mais Flore se dit que c'est entre elles, et qu'il n'y a pas de mâle convoité dans les environs donc ça devrait passer.
S'apprête quand même à éviter une baffe. Autant rester prudente.

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Enored
Quand la colère grimpe, monte, s'intensifie et ne devient plus que difficilement contrôlable ... ou comment ne pas chercher une mercenaire enceinte sous peine de conséquences risquées ...

Un réveil en douceur, c’est de dont l’Irlandaise aurait rêvé ce jour là. La fatigue était là, elle ne pouvait le nier. Et puis … une absence à ses côtés l’avait mise de mauvaise humeur. Sans comprendre pourquoi … quoique. Bien sur que si qu’elle savait.

Un réveil en douceur, mais c’était sans compté sur la cadette de Lendelin … Flore … et son entrée tonitruante. Flore et … son flot de paroles … Tenter de mettre de l’ordre dans ses idées en l’écoutant. Bien dormi ? oui sans doute. Mais pas assez, le petit bout de rien lui prenait pas mal d’énergie, elle avait hâte que le voyage se termine. Voyage qui semblait réussit à la jeune femme bondissante qui se trouvait devant elle.

Un réveil en douceur … mais c’était raté et le sourire de la rouquine ressemble plus à une grimace. Colère qui monte, qui grimpe, qui s’intensifie … Respiration profonde qui ressemble plus à un soupire d’exaspération pour tenter de se calmer. Juste tenter … un instant, rien qu’un instant la rouquine imagine la tête de Florette si l’absence n’en avait pas été une et si elle les avait trouvés endormis. Et la rouquine de se mordiller la lèvre pour ne pas éclater de rire …

Se concentrer à nouveau sur les paroles. Une viré en taverne ? Pourquoi pas après tout. Mais Flore aurait pu lancer le mouvement sans elle. Ce n’est pas pare qu’elle avait organisé le voyage avec Samuel, en avait prit la tête pour lui permettre d’organiser la suite que … elle devait aussi organiser les virées taverne ! Colère qui grimpe, uniquement apaisée par l’idée d’une bière bien fraîche.

Un sourire franc qui nait enfin sur son visage jusqu’à ce qu’un regard et une phrase le figent.

Euh ... Ne te vexe pas mais ... Tu n'aurais pas un peu grossi toi ?

Yeux qui s’écarquillent pour ne pas frapper. Poings qui se serrent pour tenter de ne pas réagir. Respirer profondément. Démentir ? Annoncer ? non elle voulait attendre encore, être sure … Bien sur elle avait conscience que bientôt elle ne pourrait plus cacher la vérité. Seulement, elle savait les risques, son âge, la fatigue, la route … alors elle attendrait Mimizan pour l’annoncer officiellement, et laisserait peut être même le plaisir à Samuel de l’annoncer lui-même. Feinter donc.


B'fhéidir … Is dóigh liom * … bah pourquoi la jeunette faisait cette tête ? ah ben … oh … Gabh mo leithscéal **… arf ! excuse moi … je disais peut être … je suppose c’est que depuis qu’on a quitté la Provence, je prend le temps de manger avec vous … là bas je sautais pas mal de repas, avant d’arriver j’étais tout le temps sur les routes … et ne faisais pas vraiment attention à moi. Tout simplement. Tu me laisses le temps de … me changer ? me suis endormie sans prendre le temps de le faire… Rameute les troupes, j’arrive. un silence le temps de voir si la feinte à pris … mais Flore était, semble-t-il à des lieues d’imaginer la vérité … il faut dire qu’ils évitaient de s’afficher en public … inis dom *** hum … dis moi … tu aurais pu embarquer tout le monde sans … passer par moi … j’vous aurais retrouvés de toute manière …

Léger haussement d’épaule. La mauvaise humeur était là … elle était incapable de s’en séparer. Ca c’était habituel, juste que là … c’était pire qu’à l’accoutumée et Flore venait d’en faire les frais. Elle ne dirait pas un mot de plus, elle se dirigea vers son coffre pour sortir pantalon et chemise propres tournant ostensiblement le dos à Flore. Si elle se changeait devant la plus jeune des cousines, sa feinte ne tiendrait plus …

*Peut être, je suppose.
** Excuse moi
*** Dis moi …

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Flore
Bon, la conclusion est simple : la rouquine n'est pas du matin. Hum. A la réflexion, ni du midi, ni du soir. Flore passe en mode "Tu te rassures, j'assure".
Ah mais il n'y a rien à organiser ! Nous partons à l'aventure, quand tout le monde sera prêt. Je vais faire le tour des tentes pour informer les autres aussi. Je pensais aller repérer les lieux. Les établissements n'ouvrent sans doute pas avant midi. peut-être y-a-t-il des curiosités à voir dans le coin. Je ne connais pas du tout. Avec un peu de chance, un de nos compagnons de voyage en sait plus. Nous sommes tous du genre nomade.

Remarque qu'Enored élude la question sur sa légère prise de poids. Flore se demande si ... mais non, c'est ridicule. Elle l'a souvent taquinée en taverne sur les hommes et son amie lui a touours répondu qu'elle ne croyait pas en l'amour. Une ancienne expérience douloureuse sur laquelle Flore ne l'a jamais interrogée. Pendant que l'irlandaise se prépare, elle lui demande : T'es sûre que tout va bien ?
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Enored
Au ton de Flore, l'Irlandaise comprit qu'elle avait été sans doute un peu brusque ... sans doute plus qu'à l'accoutumée ... Elle réalisa aussi que la jeune femme ne bougerais sans doute pas. Dos tournée donc elle ôta sa chemise sans plus de gêne que ça et passa l'autre, prenant soin de ne pas la rentrer dans ses braies dont elle ne changerait pas du coup ... Un bain ... elle rêvait d'un bain mais l'océan n'était plus loin. Et puis la question fatidique ...

T'es sûre que tout va bien ?

Hum que répondre à ça ... tenter de s'apaiser déjà. Flore n'y était pour rien dans ses craintes après tout. C'est avec un sourire timide mais sincère qu'elle se retourna pour faire face à son amie.


Tu as raison, autant y aller au petit bonheur la chance, en écumant les établissements ouverts on finira par en trouver un accueillant. Et même si ça l'est pas à nous tous on mettra ... enfin vous mettrez de l'ambiance, c'est bien connu j'ai une humeur de chien

Cette fois l'Irlandaise ne pu s'empêcher de rire. L'auto-dérision faisait partie de son caractère et rendait les moments difficiles bien plus agréables. Fin prête, elle attrapa le bras de Flore, et la fixa un moment avant de répondre à son inquiétude réprimant une nausée. Elle avait fini par prendre l'habitude et à part une pâleur passagère, elle ne grimaçait même plus.

Ne t'en fais pas pour moi Flore. Je t'assure, tout va bien. Je suis ... juste un peu fatiguée, un peu lasse. Je ne pensais pas dire cela un jour, mais je crois que de me poser un moment à Mimizan me fera du bien. J'ai vécu ici, quelques temps il y a des années. A la Teste plus exactement. Je faisais partie d'une troupe de mercenaires et venais d'arriver en France. C'était il y a quinze ans à peu près. Depuis, je n'ai jamais arrêté. Je crois que le temps est venu de me poser quelque part. Un léger silence avant de reprendre. Tu vois, rien de bien méchant, juste une mercenaire épuisée et un peu mélancolique qui a bien besoin de noyer ça dans plusieurs chopes pour que ça passe. On y va ?

Sans attendre de réponse, le bras toujours calé dans celui de Flore l'Irlandaise l'entraina vers les autres tentes pour rameuter le campement. Un peu plus légère d'une partie de son état d'esprit dévoilé ...
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