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[RP]Retour en Guyenne quand on revient là où tout à commencé

Flore
Flore s'était retournée pendant que l'irlandaise s'habillait, puis avait enchaîné à ses paroles :

En avant !

Passe près des tentes et réveille ses compagnons par un délicat : Debout bande de marmottes ! Mission reconnaissance des lieux. Si vous n'êtes pas lavés et habillés en cinq minutes, vous nous trouverez dans une des tavernes de la ville !

Se marre

Attendons quelques minutes. Tu as encore des amis ici ? Des amoureux de la mer aussi ? Ou des ennemis ? Ne me dis pas qu'un archevêque revanchard t'attend ! Un damné de Provence, ça me suffit !

Rit franchement

Je découvre pour ma part. Ma soeur a l'air de trouver le duché à son goût en tout cas. Il y a longtemps que je n'ai l'ai plus vue si sereine. Les épreuves récentes ont touché chacun. Ce déménagement sera bénéfique, j'en suis persuadée.
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Enored
Humpf, pour du réveil, c'était du réveil, décidément, la cadette des Lendelins état en forme ... L'Irlandaise l'écouta réveiller tout ce beau monde avec tact et douceur en souriant. La jeune femme avait su, malgré les épreuves garder toute sa fraicheur. Ca laissait de l'espoir pour le reste.

Cette petite note positive, cette touche de ce qui pouvait ressembler à de l'insouciance, la rouquine l'avait perdue depuis un moment. Elle en était là de ses réflexions quand elle se rendit compte que c'était à elle que Flore parlait.


Je ne crois pas que les gens se souviennent de moi ici, cela fait tellement longtemps que je suis partie ... et puis vu ce que nous y avons fait ... vaut peut être mieux. Certains se souviennent peut être de Cassandre quand elle était duchesse ... mais c'est du passé. Par contre à l'époque je n'avais pas de relation étroite avec le clergé local.

Un clin d'oeil à la jeune femme avant de prendre la route des tavernes. Décidément ... cette nouvelle page commençait bien malgré tout ...
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--Petit.bout.de.rien
Du mouvement, elle bouge.

Ah oui elle bouge beaucoup!

Tout est rentré dans l'ordre, me voilà en pleine forme, content.

Allez hop! on s'étire. J'ai de la place hop, j'aime bien tourner d'un coup, c'est drolement amusant.

Je sais que ça l'arrête d'un coup de bouger quand je fais ça et que je tape dans la grosse baudruche au-dessus de moi.

Ben c'est de bonne guerre, je la rends pas malade, j'l'arrête juste quand elle me secoue trop ou quand elle avale de ce truc qui fait plein de bulles et qui m'endort, j'aime pas trop ça moi, c'est amer et après j'arrive plus à prendre mon pouce, je sais plus viser.

Oh elle rit, j'aime bien ça, faudrait qu'elle le fasse plus souvent...
Caline
une petite fille...le brouillard...elle a peur...un homme...le ciel...un oiseau qui lui parle...on va l'attraper...

Sursaut brusque tandis que les derniers souvernirs d'un cauchemar ou d'un rêve s'enfuient...et elle se retrouve assise tous les sens en alerte se demandant ce qui se passe, prête à prendre son épée posée non loin s'il le faut, et puis une voix clair qui rameute tout le camp et qu'elle entend finir de parler

....lavés et habillés en cinq minutes, vous nous trouverez dans une des tavernes de la ville !

Flore, elle reconnait sa voix, c'est donc elle qui l'a réveillé de façon si délicate en hurlant dans tout le camp, pour un tour en taverne ! Elle qui a cru qu'il se passait quelque chose de grave...main qui passe dans ses cheveux emmêlés par le sommeil,grognement intraduisible d'une bretonne qui aurait bien aimé dormir encore un peu...ce rêve, ca l'intrigue, elle avait peur mais de quoi ? Bon,elle verra ça plus tard, faut qu'elle se bouge...elle se lève de son lit tandis qu'une pensée fait son chemin dans son cerveau encore embrumé : "elle a une sacrée manière de tiré les honnêtes gens de leur sommeil la Flore ... oui toute en délicatesse et en finesse...allez secoue toi, hop hop hop on se prépare sinon on partira sans toi ..."

Cinq minutes plus tard, là voila qui sort de sa tente, fin prête enfin aussi prête qu'on peut l'être en cinq minutes, le sourire aux lèvres et l'esprit toujours à se demandé de quoi elle pouvait bien rêver, elle rejoint in extremis Enored et Flore qui sont déjà sur le départ des tavernes.


Dites donc les filles...laquelle de vous deux à eu cette idée ?

Regard qui passe de l'une à l'autre, tandis qu'elle remet machinalement ses cheveux en place, adaptant son pas à celui rythmé des filles.
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Flore
Lève la main droite et dit très clairement : Je plaide coupable, Votre Honneur !

Sourit

En voila une courageuse ! Ou bien une incapable de résister à l'appel de la bière. Voire de tout autre breuvage arômatisé. Héhé.

Flore a confiance en son appel. Ceux qui font semblant de dormir ont entendu. Tant pis pour eux s'ils arrivent après qu'elles aient goûté aux meilleures liqueurs. Le trio se dirige donc vers la ville.

Les filles, notre mission du jour n'est pas que de reconnaissance du terrain.
Que nenni !
Nous avons aussi une tâche d'espionnage.
Je m'explique. Lorsque nous serons à Mimizan, je vois bien une taverne à nous.
Non, plus précisément, elle appartiendra à Eno.


Se tourne vers leur capitaine : Tu m'avais vaguement parlé de ton envie de faire connaître la cuisine et les boissons d'Irlande. Bientôt, ce rêve pourra se réaliser.
Et j'ai réfléchi à l'enseigne : "A la flamboyante rousse"
Le nom donne bien, n'est-ce pas ?


Tout en devisant, les trois demoiselles atteignent les premières maisons de la capitale. Bonne nouvelle, la première auberge est ouverte.
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Enored
Et une bretonne une et ...Et de nouveau le coeur au bord des lèvres et ... à nouveau cette impression et un léger sourire cette fois plus de doute. Elle commençait à le sentir bouger. Au début elle avait pensé à un gargouillis mais non ... sourire qui s'étire alors qu'elle frôle son ventre et un murmure presque inaudible.
Calma sios leanbh ...*

Attention qui revient vers les filles quand elle entend parler de son projet de taverne et du nom Floresque ... "A la flamboyante rousse" Rouquine qui manque de s'étouffer.

Maaais bien sur ! Et puis quoi encore ! Ni ! ainm agam cheana féin ! ahum ... gabh mo leithscéal cailíní Elle ne pu s'empêcher de rire. Etrange pensa-t-elle comme elle se remettais à parler naturellement irlandais depuis qu'elle était enceinte je disais donc : non, le nom je l'ai déjà excusez moi les filles ... tendance à revenir à ma langue maternelle en ce moment ... Par contre le nom de ma taverne bah ... c'est un secret et heu ce sera plutôt les liqueurs d'Irlande que les plats parce que ben heu je sais pas cuisiner. Et je veux pas vous empoisonner ...Vous savez quoi, j'vais finir par vous l'apprendre le Gaélique ! comme ça m'évitera de traduire en permanence, j'avais commencé avec Istanga ... ça vous dit ?

Question posée alors qu'elles mettaient le pied dans la première des tavernes et humpf ... sale môme il faisait quoi là ? coeur au bord des lèvres, elle laissa les filles entrée et s'appuya sur le montant de la porte cette fois il y allait un peu fort le monstre ... Et l'Irlandaise de finir par rentrer, s'installer à côté des filles et commander ... une tisane et de marmonner qu'au réveil là tout de suite, sans rien avoir avalé ... la bière ça passerait pas et de hausser les épaules face à leur regard médusé ... Et une envie subite de sucré ... de ... lait chaud au miel comme sa mère faisait les hivers ... bah tiens ... on était en plein été ou presque.

La matinée s'écoula ainsi, de tisanes en tisanes, elle finit par céder à la tentation de la bière. Mais juste une une et humpf ... légère grimace ... elle ne supportait plus l'odeur ... lèvres trempées dans le doux breuvage et ... ierk ... non ça ne passait plus. Sale môme ! une certitude que c'était son état qui lui imposait cela, elle avait souvent vu des femmes enceintes ne plus supporter certaines odeurs, certains gouts ... bière laissée sur le bord de la table avec comme excuse la fatigue et tout ...


* calme toi bébé ...
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Istanga
« Les choses se passent comme elles le doivent »

Quelques longues journées d'attente à Nîmes se passent à écouter de ci, de là, les voix qui s'élèvent contre des pratiques de sorcellerie. Je ne m'en mêle pas, car il m'est avis que ces voix auraient dû commencer par la Provence. Je ne m'en mêle pas, car j'ai décidé comme certain philosophe de ne plus m'en prendre à personne, de peur de finir par ressembler à mon dernier ennemi, ce qui, on en conviendra, est monnaie courante.

Ainsi, le coeur débarrassé de toute contingence belligérante, je puis m'engager en toute légèreté sur les routes qui me mèneront en Gascogne. Ainsi, libérée de la servitude de la parole donnée, du poids d'un engagement dont les buts m'ont totalement échappé, je puis laisser mes pensées vagabonder et voleter avant que je ne les attrape et les triture en tous sens pour en extraire la quintessence. Ainsi, déliée du joug des traîtrises, je puis diriger mon regard vers un avenir, le mien et celui de ceux que j'aime. Ils sont rares, et précieux.

Le ralliement se fait, nous rejoignons la lance d'Enored et partons pour la Gascogne. Mes compagnons me trouvent certainement peu courtoise, car je ne parle quasiment pas. Seuls Darius et Flore ont l'occasion de m'entendre. Il faut dire que la route me procure un plaisir que j'avais oublié quelque temps : l'herboristerie. Et j'ai décidé d'enseigner à Darius certains mystères, comme celui de la fécondité, de la création. Programme ardu et ambitieux, car j'espère qu'avec son aide, j'aurai les réponses.

Aussi, à la faveur des haltes, nous engouffrons-nous dans les sentiers, nous frayons-nous un passage dans les fourrés, à la recherche d'un spécimen de plante exceptionnel. Je dois bien avouer que la recette n'est pas très gratifiante, mais ces recherches ont le mérite de nous réinstaller, Darius et moi, dans notre quête : le sens de la vie.

C'est aux abords de Montauban que nous perdons le reste de la troupe. Il y a une raison à cela. Darius a ralenti le pas et, tel un chien truffier, suivi une piste latérale nous menant dans une petite prairie ceinte d'un cercle d'arbres. J'entre à sa suite, mue par la sensation d'une découverte proche, et je la vois.

La seule fois où j'ai pu en examiner une, c'était aux alentours de Samarkand. La retrouver ici était le signe que j'attendais.


Darius, approche-toi! Regarde cette merveille! Une Pyschellis Vipérine! Regarde cette fleur tentaculaire, irrégulière, mythique, digitale, presque animale!

Il s'avance fasciné et, du bout du doigt, caresse les pétales étranges, aux couleurs allant du fuchsia au rose tendre, en passant par le pourpre.La fleur répond à la caresse du tout jeune homme et lui offre une danse faite de mille balbutiements.

Je le regarde faire, émue de son émoi, et ajoute :

Cette fleur recherche les lieux où le ciel ne croit plus en rien.

Il lève la tête et me sourit.

Je lui réponds :


Oui.
Nous restons.





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C'est toute l'histoire de ma vie.
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