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[RP] L'enlèvement d'un Ours Danois

Miramaz
[La rédemption est proche...]

Le voyage lui avait plu à la Prunette, pensez une bête de somme à martyriser pendant tout le trajet, une grande première pour elle vu que d’habitude ses montures elle ne s’en occupait absolument pas, elle se juchait dessus, et les laissait se diriger dans la direction voulue en se contentant de leur râler dessus en cas de besoin. Avec l’Ours, la technique se devait d’être plus élaborée et plus violente, il était plus têtue qu’une mule et plus lent qu’un cheval de trait, la seule manière d’avoir le dessus sur lui était donc de le frapper...de l’épée ou de la main peu importait tant que la voix suivait en lui reposant inlassablement la même question.

La méthode de dressage pourrait être commercialisé vu les résultats concluants, Saint-Aignan était en vue et elle avait eu sa réponse qui ne lui plaisait certes qu’à moitié mais elle n’allait pas chipoter pour ça mieux valait une demi-victoire qu’une défaite complète. Elle s’était promis de lui en reparler si l’occasion se présentait mais pour le moment elle avait mieux à faire : s’enrichir pour s’acheter de nouveaux vêtements, ce n’est pas que le léchage d’étal lui plaisait mais elle était plus que vexée qu’on se moque des ses frusques qui abimaient les yeux aux dires de certains.

Elle obligea donc l’Ours à emmener la chariote jusqu’à la mairie pour qu’il la garde-la marchandise pas le bâtiment tss- pendant qu’elle partait à la recherche du maire. L’ami Alf rapidement trouvé, les affaires furent florissantes pour l’un et l’autre, seul Robin en pâtit puisqu’il dut décharger la cargaison rapidement sans avoir eu le temps de prendre un instant de repos ni une goutte d’alcool…un bon esclave est un esclave [strike]mort[/strike] sobre. Une fois la transaction terminée, le prisonnier –presque volontaire- fut nommé responsable de la trésorerie Parfaite et bien entendu il reçut l’interdiction d’en dépenser un seul écu sans l’accord de sa maîtresse.

Les soirées alcoolisées commencèrent, il fallait bien fêter cette nouvelle richesse et la mairesse de Loches fut chaudement remerciée par de nombreux toasts silencieux pour sa gestion parfaite des ressources de sa ville –prix trop bas et c’est la bourse de la méchante pilleuse de marché qui se remplit-. La bourse fut rapidement vidée entre bières et autres dépenses aussi inutiles qu’idiotes, l’argent se transforme rapidement en choses futiles mais d’apparence indispensable telles qu’une coiffe, une cape des poulaines ou encore un bustier...tout ceci dans des couleurs plus discrètes qu’auparavant mais toujours aussi mal assorties. Les moqueries reprirent donc et la Prunette ne put chasser ses idées noires qu’en reportant sa colère sur les êtres les plus vils qu’ils soient : les roux.

La chasse aux démons reprit donc, passe-temps agréable auquel aimait s’adonner l’ardente châtaigne lorsqu’elle croisait les pires de ces rouquins, ceux qui niaient l’irréfutable à savoir la couleur même de leur chevelure. La Foy de la mercenaire fut sérieusement ébranlée lorsqu’elle découvrit que ces fils du Sans Noms avaient le droit de se marier et était même baptisé pour certains, une hérésie totale, Foy qui dégringola encore lorsqu’elle apprit que certains participants de la dernière croisade n’étaient même pas baptisé et même incroyants, certains dont l’horrible prisonnier qu’elle avait enlevé... Ne pouvant à elle seule réparer toutes les erreurs et oublis de l’Eglise elle décida- à défaut de devenir papesse- de s’occuper de ce qu’elle pouvait et ainsi de procéder elle-même au baptême immédiat de l’Ours hérétique.

Le cérémonial fut rapidement expliqué à un Robin encore une fois trop obéissant pour être honnête et les préparatifs commencèrent, il fallait d’abord rassembler le matériel liturgique nécessaire, et trouver l’endroit propice pour agir. La taverne déserte gérée par la mairie ferait l’affaire –c’est toujours dans les municipales que des choses étranges se passent...allez savoir pourquoi-, le lieu étant défini la mission « baptême » pouvait continuer… direction l’Eglise au beau milieu de la nuit.


Toi tu f’ras le guet, un idiot d’soldat doit bien savoir faire ça et moi j’prendrai ce qu’il faut dans l’église, et t’oublies pas d’hurler si quelqu’un approche !
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Robin_de_locksley
Du travail, encore du travail…. Le transport, le déchargement, si le danois avait aimé un tant soit peu l’eau, il aurait certainement pu gagner sa croûte en bossant dans un port. Heureusement, – ou malheureusement suivant le point de vue – il était attaché à la terre ferme comme une bernique sur son rocher.

Après deux jours de fuite, il allait enfin pouvoir récupérer un peu et la vie reprenait un cours un peu plus normal. Alcool, railleries et bêtises résument assez bien les occupations du danois en terres berrichonnes. Mira semblait apprécié ça sauf quand elle était la cible des moqueries, évidemment. Ses nouveaux effets complétaient une collection vestimentaire des plus atypiques, certainement le summum du mauvais goût et de la laideur. Nan mais sérieusement, une coiffe mauve… Quelque chose ne devait pas tourner très rond dans la tête de la mercenaire.

Aux trois occupations mentionnées un peu plus tôt vinrent s’ajouter un nouveau sport : la chasse au roux. Certainement pas aussi physique que la Soule mais tout aussi amusant. Martyriser des êtres vils et de mauvaise foi, ça fait toujours plaisir. Correction, martyriser des gens tout court, ça rend toujours de bonne humeur. Les règles sont simples, il n’y en a pas, tous les coups contre les puants sont permis. Hélas, la plupart des adversaires ne tiennent pas jusque là, surtout les blonds vénitiens encore appelés « Roux de la pire espèce » ou « Roux teint ». En général, ses créatures fuient ventre à terre après quelques minutes de jeu.

La chasse aux roux amena une autre question sur le tapis, une dont Robin se serait bien passé. Qu’en était il de son cas ? Croyait-il au Très-Haut et à son compère Aristote ? La réponse est simple : Non. Faut dire que jusqu’à son arrivée en France, le danois en avait vu et pas jolies jolies. Pillages, massacre de la garnison de Hambourg, la débâcle de l’Ems contre les troupes du Saint Empire dix ans plus tôt. Cette défaite avait conduit à la quasi extinction de la ‘Compagnie du Svartalfheim’ – dont il est vraisemblablement le seul rescapé -.*

Dans le feu de l’action, l’instinct de survie prime sur tout. Les religions servent surtout à justifier les exactions commises par les hommes. Elles servent également à dominer la majeure partie de la population, d’où la nécessitée brodé tout un folklore autour et préserver son emprise sur les naïfs à travers les âges.

Si Rob’ avait participer à la Croisade, c’était uniquement car Pierre du Val de Loire, quelqu’un qu’il considérait plus comme son ami que son ex-Capitaine, lui en avait fait la demande et non pour servir le Très-Haut , ni racheter ses fautes. De toute façon, si l’Enfer existait, nul doute qu’il y finirait alors à quoi bon se racheter ? Robin ne pouvait que tenir ses convictions religieuses qu’enfouies au fond de lui et faire semblant d’appartenir au troupeau, sans quoi l’Inquisition se ferait une joie de s’intéresser à sa petite personne et d’organiser un méchoui géant sur la place du village. Le baptême improvisé lui permettrait de se fondre un peu plus dans la masse. Aussi accepta donc sans trop broncher de se faire baptiser par Mira en taverne.
Direction l’église pour chercher l’eau bénite et les autres babioles nécessaires.


Toi tu f’ras le guet, un idiot d’soldat doit bien savoir faire ça et moi j’prendrai ce qu’il faut dans l’église, et t’oublies pas d’hurler si quelqu’un approche !

La remarque fut accueillie par un grognement.


Ouais ouais, mais magnes toi, petite diacotruc. J’ai soif.


Un léger sourire apparut sur les lèvres de l’Aide de camp tandis que la mercenaire s’engouffrait dans le ventre du monstre de pierre. Puis le balâfré s’acquitta de sa part du boulot. Les rues étaient désertes et un silence de mort régnait dans les rues, parfois rompu par une série d’aboiements ou de feulements des animaux du coin.

Rob’ commençait à trouver le temps alors il hurla comme un dément pour rappeler à Mira qu’ils n’étaient pas en train de faire le marché. Cela la perturberait sûrement, ce qui n’était pas pour déplaire au danois non plus. Petite vengeance mesquine de ‘l’idiot d’soldat’. Quelques instants plus tard, la Prunette pointa le bout de son nez, les bras pleins de divers objets, sans doute tous utiles pour le rituel. Elle serait sûrement furieuse quand elle allait réaliser qu’il n’y avait aucun danger.


C’est bon, t’as fini tes emplettes ? Parce qu’on a pas toute la nuit…


*référence à l'histoire du danois, que le joueur a eut la flemme de rédiger jusqu'à présent.
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Miramaz
Pendant qu'un soldat montait la garde, une mercenaire pillait une église, enfin pas vraiment elle empruntait juste ce dont elle avait besoin en se promettant de les ramener plus tard.

Avançant lentement dans l'église sombre et déserte, elle essayait de faire le moins de bruit possibles, pas facile vu qu'elle se cognait dans les quelques bancs situés devant l'autel. Ses yeux s'habituant à la pénombre elle repéra quelques cierges qu'elle coinça sous son bras, un livre des vertus suivit le même chemin jusqu'à l'arrêt devant les fonts baptismaux. Il lui fallait de l'eau bénite, pas de baptême sans le liquide sacré, n'ayant rien pris pour la transporter elle chercha -en vain- un récipient adéquate pendant quelques instants puis trouva la meilleure solution. Sa gourde de bière fut vidée en un instant -dans son estomac, elle gâche rien- et le précieux liquide ambré fut remplacé par l'onde sacrée, le bouchon à peine remis en place qu'un grand cri déchira la nuit.

Premier réflexe se cacher derrière la cuve baptismale, Robin avait du voir quelqu'un mais saurait-il empêcher l'intrus de pénétrer ici? Rien n'était moins sûr avec lui. Oreilles aux aguets, yeux essayant de percer les ombres pour voir ce qui se tramait à la porte elle attendit un signe lui annonçant que la voie était libre. Aucun chuchotement, aucun appel ne troubla l'oppressant silence et c'est accroupie qu'elle regagna la porte chuchotant à chaque pas:


Rob... t'es là? Idiot dis moi si'jpeux sortir... Roooooooob

Finalement sans encombre mais passablement agacée -comme souvent en compagnie de son prisonnier- elle rejoignit la porte sursautant quand il lui adressa la parole. Ne pouvant pas avouer qu'il lui avait fait peur, elle ne put que le houspiller pour passer sa frayeur.

Andouille...pourquoi t'as hurlé? Ya personne...t'as confondu un chien et un homme? T’sais même pas faire le guet? J’ai perdu du temps à cause de toi.

Ronchonnant et râlant, ses futurs outils dans les bras, elle l'entraîna rapidement vers la taverne, où elle referma la porte derrière eux. Elle commença à installer ce qu'il lui faudrait, renversant la gourde dans un broc, installant les cierges. Elle ordonna au brun de se déshabiller entièrement, puis ferma les yeux autant pour se remémorer la cérémonie à venir que pour éviter de se faire surprendre en train de le détailler.

Une fois qu'ils furent prêts, elle se plaça à côté de la table servant d'autel de fortune et lui demanda de s'agenouiller devant elle. Bien obligé d'ouvrir les yeux, la Prunette ne savait plus où poser son regard passant du visage au torse, évitant de descendre plus bas pour ne pas bégayer en plus de rougir.


Hum...euh... bah on va commencer... Alors Robin, es tu prêt à te faire baptiser, à entrer dans la grande famille aristotélicienne? Te permettant ainsi de purifier ton âme et d'accéder aux sacrements divins tels que le mariage ou l'extrême-onction.

Légère pause le temps qu'il réponde, l'apprentie diaconesse en profite pour chercher ce qu'elle va dire ensuite, se maudissant d'avoir parlé d'union et de mort, si elle voulait le faire fuir c'était une bonne idée sinon...

Hum donc acceptes-tu d'être purifié, de t'efforcer de vivre dans les vertus aristotéliciennes pour rejoindre le Paradis, acceptes-tu que la Foi illumine ta vie?

Regard qui se veut méchant pour qu'il ne change pas d'avis, joue cramoisie quand ledit regard dévie de façon indécente. Elle se morigénait, se répétant que c'était normal qu'il soit nu, une façon d'être purifier entièrement, que le pardon Divin le toucherait plus facilement ainsi... Mais rien à faire des pensées beaucoup moins chastes rejoignaient celles-ci, à défaut du Pardon divin, ses doigts pourraient le toucher...
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Robin_de_locksley
Andouille...pourquoi t'as hurlé? Ya personne...t'as confondu un chien et un homme? T’sais même pas faire le guet? J’ai perdu du temps à cause de toi.

Bah ça d’venait long et y avait pas roux en vue pour m’occuper… Pi d’abord, je suis certain que t’étais en train de t’envoyer le vin d’messe du cureton… T’aurais pu en ramener un peu… tssss.

Comme toujours, il acheva sa phrase avec un petit rictus de défi au coin des lèvres. La pauvre Mira, elle ne méritait certainement pas ça. M’enfin tant que Forsete ne le punissait pas, il allait pas se gêner pour lui en faire voir des vertes et des pas mûres.

Pestant et râlant contre son prisonnier rebelle, Mira et ce dernier reprirent la route de leur lieu de culte improvisé. Pendant que la mercenaire s’occupait des préparatifs, Robin avait une mission simple : ôter ses frusques ce qu’il fit rapidement. Le fait de se retrouver nu comme un ver ne le dérangeait pas plus que ça. C’était pas la première fois qu’une femme le voyait ainsi et même lorsqu’il prenait un bain – phénomène rare qui vaut l’détour, je vous assure-, qu’il y ait des spectateurs ou non, il s’en battait l’œil…
Par contre, la mercenaire ça avait l’air de la perturber, à tel point qu’elle en fermait ses mirettes. Le brun s’agenouilla à sa demande et elle commença à lui parler de mariage et d un truc extrême...
Il savait pas trop ce que c’était et il avait bloquer sur le mot mariage…


Bah, j’veux bien faire baptiser… Avait il vraiment l’choix ?
Par contre, j’veux pas m’marier ni recevoir l’extrême savon là.
Pi d’abord ça veut dire quoi ? Que j’vais être obliger de m’laver tous les jours ? Nan parce que si c’est ça, j’vais pas pouvoir obéir, t’sais bien ! Moi et l’eau…

Hum donc acceptes-tu d'être purifié, de t'efforcer de vivre dans les vertus aristotéliciennes pour rejoindre le Paradis, acceptes-tu que la Foi illumine ta vie?

Elle le regarda comme si elle allait l’tuer en cas de réponse négative. Cette expression fut bien vite remplacée par un rougissement. La tenue de Robin, enfin son absence de tenue plutôt continuait de la perturber.

Elle était plutôt pas mal, la Mira malgré ses fesses plates qui seraient sans doute bientôt coloniser par des animaux semblables à des escargots ou des bernard l’ermite… Une grimace fit une brève apparition sur la trogne du Rob. Enfin pour l’moment y avait des choses plus importantes comme le baptême du danois.


On va dire que oui. Mais j’serai obliger d’aller à la messe et d’m’confesser chez l’curé ?

Souvent ?


Il n’avait aucune envie de déballer sa vie devant un gus en robe…Et mine de rien, le sujet l’angoissait plus qu’il ne le laisse paraître.


C’est bon c’est fini ? Chuis un Aristomachin ? C'était plus facile que j'croyais..

Malheureusement pour le soldat, la diaconesse d’un soir lui fit signe que non. Apparemment, le calvaire ne faisait que commencer…
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Miramaz
[Toujours dans la municipale de Saint-Aignan...début juin 1458]

La pauvre Mira commençait à regretter d'avoir eu l'idée de baptiser elle-même le brun alors qu'elle n'était qu'une ex-apprentie diaconesse, certes elle avait assisté à de nombreuses cérémonies, elle en aurait même dirigé quelques unes si un homme avide de pouvoir ne lui avait pas piqué sa place, en attendant son séminaire inachevé n'était pas d'une grande aide pour baptiser un incroyant aussi récalcitrant.

Elle fusillait l'ours du regard, se retenant de l'étrangler à chaque bêtise qui interrompait sa concentration -déjà bien mise à mal par la tenue du baptisé-. Ne pouvant tout abandonner -son entêtement l'en empêchait, elle le baptiserait elle-même quoiqu'il arrive- elle répondit aux dernières questions de manière à le faire taire et à l'effrayer un peu, vengeance pour tout ce qu'il lui faisait subir depuis qu'elle l'avait enlevé.


Mais j’serai obligé d’aller à la messe et d’m’confesser chez l’curé ?
Souvent ?

Hum...pour la messe t'pourras t'en passer si tu loues et remercies Dieu chaque jour, pour les confessions par contre tu d'vras y passer à chaque péché que tu commettras...soit en allant voir un prêtre soir en venant m'voir moi. C'est nécessaire pour t'absoudre après pénitence et qu'tu puisses rejoindre le Soleil ou la Lune à ta mort...ce c'rait dommage d'rester dans les limbes juste pour ça...

C’est bon c’est fini ? Chuis un Aristomachin ? C'était plus facile que j'croyais..
Nan mais tu plaisantes là? Ton baptême commence à peine, entrer dans la famille de Dieu et redevenir aussi innocent qu'un nourrisson ça se mérite.

Ne bouges pas, je vais te purifier, j'te préviens c'est d'l'eau...pas la peine de grimacer c'comme ça...et non la bière c'pas possible ça fait pas l'même effet!


Et la prunette de commencer à l'asperger, quelques gouttes du bout des doigts au départ, puis elle renversa le broc sur son crâne, s'aidant de ses mains pour étaler l’eau bénite afin purifier entièrement le corps du presqu’aristotélicien. Plongeant son regard dans le sien, pour le forcer à accepter ce rite, elle prononça les paroles rituelles d’une voix claire et ferme :

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint, pour l’amour du Père de l’humanité, et pour que tu rejoignes la Perfection.

Attendant un instant qu’il s’imprègne de la solennité du lieu –et de l’eau aussi-, elle en profita pour jeter de rapides coups d’œil sur le corps mouillé, seulement pour vérifier qu’aucun n’endroit avait échappé aux vertus de l’eau bénite. Avant de rougir de nouveau, ses pensées refusant de rester seulement « professionnelles », elle se lança dans la suite de la cérémonie.

Robin, pour faire pleinement partie de notre famille tu dois réciter le Credo avec le cœur empli de foi et d’amour pour Dieu et ses Saints. **marmonne aussi : et pour moi qui ait réussie à te supporter jusqu’ici** Reprends après moi, passage après passage, et grave les dans ta mémoire ainsi que dans ton cœur :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Une fois le Credo récité, non sans quelques grimaces devant le manque d’intérêt flagrant du ptit soldat, elle ajouta sa petite touche personnelle, celle qui faisait qu’il rejoignait en même temps l’aristotélisme et le perfectionnisme –religion dont elle est la déesse et le brun déjà prophète-. Se penchant pour déposer un baiser sur le front du brun, elle ferma les yeux pour ne pas être plus troublée qu’elle ne l’était déjà et prononça sa bénédiction.

Que la Parfaite veille sur toi, qu’elle te guide dans la longue route vers la Perfection.
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