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[RP] Orphelinat Sainte Clothilde

--Nestor



Eh beh ! Parfois s'calme s't'endroit mais parfois s'bien vivant ! Z'imaginez pas que l'on dort ici tout d'même ? Parce que malheureus'ment s'pô l'cas !
Et alors que j'venais d'am'ner les deux mioches jusqu'à la Rod' -que j'étais d'ailleurs allé chercher dans l'écurie- et que j'préparais un r'pas convenable pour la marmaille qui allait bientôt terminer leur cours, la cloche sonne encore... Et comme d'hab' s'qui qui doit aller ouvrir ? C'est bibi !

Ben donc j'y vais, lentement mais surement... c'est qu'j'suis plus tout jeune hein, qu'est-ce que vous croyez ? M'faire faire tant d'marche que ca, c'pas bon pour c'que j'ai ! J'vous l'dis que j'vais faire un arrêt avant d'arriver à l'aut'bout d'la cour ! Mais non. J'arrive quand même à la grille où une mioche toute seule avec son nounours attendait. J'hausse donc un sourcil et la r'garde de mon unique œil avant d'ouvrir la grille.


Alors, t'es qui toi la p'tite ? Pis y a personne qui t'a am'né ?
J'vous jure ! D'mon temps s'tait pas comme ca ! J'te l'dis moi gamine ! Avant un mioche il était jamais tout seul... jamais ! 'fin suis moi pour l'instant... j'prépare le déjeuner, y a toute l'marmaille qui va arriver et tu pourras aller r'joindre la Rod' dans l'réfectoire.


Ouais, ca m'arrive de piailler aussi, qu'est-ce que vous croyez ? Enfin en râlant, j'demande à la gamine de m'suibre d'un signe de la main. Pis une fois arrivée au domaine, j'la pousse à l'intérieur du réfectoire où la Rod' joue les mères poules avec la plus p'tite qui piaille et la plus grande silencieuse.

Aller vas-y, présentes-toi gamine ! Elle va pas t'bouffer la Rodrielle !
Moi j'vais faire la bouffe m'dame Rod' ! Ce s'ra prêt dans pas long... et j'sonne la cloche après.


Et enfin j'repars à ma cuisine et à mon verre de vin !
Gaelle_21
[À la porte de l'Orphelinat...]

Après quelques minutes, la grande porte de l'Orphelinat s'ouvrit enfin!
Mais...Ce fût un monsieur assez vieux qui lui ouvrit...En fait, la petite brunette ne s'attendait pas vraiment à ça...
Mais bon ce n'était pas vraiment le moment de faire la difficile, pour une fois qu'une nouvelle demeure s'offrait à elle!


-Alors, t'es qui toi la p'tite ? Pis y a personne qui t'a am'né ?

-B'jour euh...j'm'ap...

Elle n'eût pas le temps de vraiment lui répondre qu'il continua sur sa lancée et continua à râler de tout...C'était quoi tout ça? Le monsieur n'avait pas l'air très content...
Elle le suivit tout de même sans rien ajouté et en l'observant discrètement de la tête aux pieds.
Il la conduisa jusqu'au réfectoire afin de rencontrer une certaine Rodrielle...


[Au réfectoire...]

Arrivée au réfectoire, elle regarda un peu partout en pleine période d'admiration. La voix du vieux monsieur la tira de ses pensées et la ramena à la réalité...

Aller vas-y, présentes-toi gamine ! Elle va pas t'bouffer la Rodrielle!

Elle regarda droit devant elle et aperçût une Dame...Jolie...Avec un tatouage au visage. Ce devait surement être elle, Rodrielle!
Se présenter...C'est ce qu'elle devait faire et c'est ce qu'elle fit...avec un certain manque d'assurance dans sa petite voix d'enfant.


-Euh...B'jour Madame!
Rodrielle
[Au réfectoire]

Après avoir parlé aux filles, Rodrielle commençait à leur expliquer comment se déroulait la vie à l'orphelinat. Rien de bien spectaculaire en somme, mais au moins la tatouée essayait de leur donner un endroit tranquille ou vivre et s'épanouir.

C'est à cet instant même que Rodrielle regarda par la fenêtre. Elouan était là, avec Blanche. L'Ombre ressentit alors un pincement au cœur... la communication avec cet enfant n'allait pas être simple. Et alors que la tatouée poussa un léger soupire et détourna le regard qu'elle venait de croiser avec celui de l'enfant, Nestor fit son apparition avec une nouvelle petite.

Reprenant son air maternel, la tatouée écouta Nestor, acquiesça d'un signe de tête et invita la petite à s'approcher.

Bonjour ma jolie !
Je suis Rodrielle, c'est moi qui m'occupe de cet endroit.
Et je te présente Mat' et Liana qui viennent d'arriver aussi.


Elle tendit alors la main vers la nouvelle petite venue afin qu'elle s'approche, gardant Liana sur elle et Mat' assise à coté.

Alors, quel est ton prénom et quel âge as-tu ?

_________________
Gaelle_21
[Au réfectoire...]

La petite brunette sentit du réconfort venant de Rodrielle...
Elle afficha un joli petit sourire à la fois timide et joyeux.
Elle sentait qu'elle pouvait faire confiance à la Dame qui se tenait à genoux devant elle.
Rodrielle présenta les deux filles qui était avec elle.
Nouveau sourire timide aux filles...Elle aimerait tellement être amie avec les enfants qui étaient à l'Orphelinat...
Gaelle se retira de ses courtes rêveries et se dit qu'il vallait mieux commencer par ouvrir la bouche si elle voulait avoir des amis.


-Alors, quel est ton prénom et quel âge as-tu ?

Super! La Dame lui donnait l'occasion de parler et sa nervosité diminua...

-Euh...Mon nom à moi c'est Gaelle et j'ai...6 ans!
Darkangeluna
De retour avec une petite bourse de tissue, Darka descendit de cheval.
-" Dame Rodrielle?*

Regardant dans tout les coin elle s'avanca un peut plus.

-" Dame Rodrielle!!*



[Merci de faire un effort en étoffant un peu votre post. Cf les Règles d'Or.
Bon jeu
Modo Alix]
Rodrielle
[Du réfectoire à la Cour]

La petite semblait intimidée par tout ce monde, et Rodrielle trouvait cela vraiment touchant. 6 ans... Elle était venue ici toute seule à 6 ans ! Il n'y avait pas à dire, le monde changeait déjà ! Et même aussi assassin qu'elle était, la tatouée n'aurait jamais laissé un enfant de cet âge seul dans la rue. Pourtant elle en avait vu des choses, mais cela jamais. La tatouée poussa donc un léger soupire et sourit à la petite. Encore une fois elle allait répéter son discours sur l'Orphelinat...

Bienvenue alors, Gaelle. Tu as un joli prénom ! Laisses moi juste t'expliquer comment ca se passe ici, d'accord ?

Elle marqua une pause, le temps de laisser la petite s'assoir à coté de Mat', puis reprit le plus clairement, rapidement et facilement possible. La cloche de la pause de déjeuner sonnait déjà, les autres enfants n'allaient pas tarder à sortir dans la cour pour jouer avant de manger.

Après la pause déjeuner, toutes les trois vous allez choisir une chambre où vous allez pouvoir mettre toutes vos affaires. On ne demande pas grand chose ici, en fait, si ce n'est d'aller avec Célestin qui vous apprendra à lire, à écrire et à compter. Ensuite, il y a plein de monde pour vous écouter et pour vous apprendre tout ce dont vous avez envie, pour vous lire des histoires et s'occuper de vous... Dehors il y a une écurie et un grand jardin où vous avez le droit d'aller, tant que vous faites attention. Et parfois même on fera des sorties tous ensemble. Si tu as faim ou soif, appelle Nestor, le monsieur qui t'a ouvert, il te donnera ce que tu veux. Et puis surtout, je dis bien surtout, il faut se faire des amis, d'accord ?

La tatouée termina alors dans un clin d'œil pour les trois petites et entendit Darka l'appeler. Étrange. Posant Liana par terre, la tatouée se tourna vers les trois jeunes filles.

Je dois aller voir une dame. Profitez-en pour aller vous amuser dehors tant que Nestor s'occupe de préparer la table pour déjeuner. D'accord ?

Elle leur sourit une nouvelle fois et s'en alla dans un "à tout à l'heure" rejoindre Darka qui se trouvait dehors également. Petit regard vers Blanche et Elouan avant de reporter son attention sur la jeune femme.

Je suis là, dame ! Que se passe-t-il ?

_________________
Eloysse


Dès son arrivée au village de Muret, Eloysse avait déjà récupéré un vieil hospice pour ouvrir son Dispensaire. Ceci étant dit, elle n'avait pourtant pas tant de blessés que ça. Allons, elle n'allait pas se plaindre car les villageois, ses compatriotes, n'étaient pas malades !

N'empêche que désormais, Eloysse manquait de travail, elle adorait s'activer et toujours être en activité. C'est pourquoi elle avait observé le panneau des annonces et y avait trouvé son compte.
Il ne restait plus qu'à envoyer une demande et ainsi recevoir une réponse, positive ou négative.
Ce qu'elle reçut, c'était une missive qui lui ouvrait les portes de l'orphelinat.
La raison de son engagement envers un orphélinat était simple. Eloysse subissait, depuis déjà plusieurs semaines, un énooooorme chagrin d'amour.
En rejoignant un endroit paisible, elle pourrait ainsi oublier cet homme. Mais celà allait être dur étant donné qu'il allait lui donner un enfant.

[ Devant les grandes portes de l'orphelinat Sainte Chlotilde ]

Une fois avoir parcourru les chemins et s'être perdue milles et une fois, Eloysse avait enfin trouvé ce fameux orphelinat.
On pouvait le voir de loin par sa majestueuse taille, on pouvait l'entendre de loin grâce aux enfants qui jouaient dans la coure et on pouvait l'attapper d'une seule main tellement il restait de la route à faire pour la jeune infirmière.

Par ce temps froid, la jeune femme avait pris ses précautions mais c'est tout de même gelée qu'elle arriva devant la cloche.

Elle la fit retentir et c'est ainsi qu'un homme vînt lui ouvrir.
Il lui demanda :

Citation:
Dame, Bonsoir. Que venez-vous faire dans le coin ?


En répondant au bonhomme :

Citation:
Une Dame nommée Rodrielle m'attend, puissiez-vous me mener à elle, je vous prie ? Je pense, et j'espère, être la nouvelle infirmière.


L'homme, méfiant, s'en alla demander à la maitresse des lieux et Eloysse resta congelée sur le seuil de la porte.
--Nikholas
[Quelque part dans la Capitale de Lyon][/size]

"Aie ! Ça va pas là ! Nah mais ô ! Incompétents !"

Et puis voilà que le jeune Nikholas se prend une baffe en pleines tronches. C'est qu'ils rigolent pas à la maréchaussée Lyonnaise ! Il envoie un crachat à même le sol au moment ou un garde lui relève le coude pour l'envoyer dans la charrette. Le germanique grimace, mais ce laisse entrainé. De toute façon la carrure que ses douze printemps lui on offert ne servirais à rien contre ces brutes.

"C'la fait la 2ème fois qu'on t'choppe en train de mettre ta truffe de môme dans les étagères des marchands et d'en retirer quelques miches avec ta main d'sâle voleur. T'à quel âge ?" lâche le maréchal en direction du blondinet.


Nikholas sait qu'il n'est pas majeur. Pas encore. Il se doit de mentir. Il le sait, mais cela pourrait l'envoyer dans les geôle. Que faire ? Impatient et quelques peu pris au piège, le mioche se met à réagir impulsivement,.

"C'n'est pas d'vos affaire ! unkultiviert !"

"Tu arrêtes tout suite avec ton germain. Dis-nous t-on âge et on donnera peut-être une dernière chance..." lance-le de nouveau le maréchal en défiant le mioche.

Le jeune garçon se crispe. Il serre les dents et les poings . Il se sait dans une impasse. Il vont lui demander où sont ses parents, et il devra leurs dire qu'ils sont mort dans un incendie, de là venant la blessure mal soigné qu'il porte à la main gauche. Ainsi, il sera inscrit orphelin et envoyer à l'Église pour qu'on s'occupe de lui pour qu'il devienne moine enfermé dans le mutisme d'une vie qui n'aurait pas dû être la sienne. Il soupire.

"Douze ans.."

Le maréchal lui demande si ses parents habitent dans le coin. Le jeune garçon ne répond pas. Il s'enferme dans un silence. Le maréchal sort de la charrette sans dire mot. Il relève le menton et ordonne à ses hommes :

"Amenez-le à Saint-Clothilde. Ne me fait pas regrettez ce geste petit..."

Et le maréchal se tourne et s'en va devant les yeux bleus de Nikhos qui semblent perdu. Pourquoi le maréchal a t-il eu un geste de bonté envers un garçon pratiquement majeur qui n'est rien d'autre qu'un sale voleur ? Et où vont-ils ? La charrette se déplace au même moment laissant le blondinet dans un silence rempli de questionnement.

[Devant les grilles de l'Orphelinat]

On le pousse hors de la charrette, ses pantalons se trempant au contact de la neige contre ses genoux. Le froid ne tarda pas à l'envahir. Il n'était pas habillé en conséquence. Des bottes vieillit par le temps, sans doute trop petite pour Nikholas, un pantalon trop grand, une chemise abimé et un manteau sans doute volé.Ses yeux bleus levèrent vers la grille. Dans sa main, une lettre de la garde Lyonnaise interdisant au jeune germanique de quitter l'orphelinat avant sa majorité au risque qu'il se retrouve dans les geôles pour vol à l'étalage et récidive.

"Ah ben crotte alors !"
Gaelle_21
[Au réfectoire...]

Tu as un joli prénom....Ces mots là résonnèrent dans sa tête comme une petite mélodie.
Son visage délicat vira aussi vite au rouge et elle prononça poliement un petit "merci".
Elle s'accroupit alors sur ses genoux, tout près des 2 petites filles, pour écouter ce que Rodrielle avait à dire.
Aller à l'école...Apprendre à lire, écrire et compter! WoW!
Faire des sorties en groupe! Re WoW!
Gaelle était toute émerveillée et surexcitée, elle voulait tout apprendre! Apprendre plein plein de chose! Elle avait aussi hâte de jouer et de se faire des amis et tout!
G.É.N.I.A.L c'était le seul mot qui décrivait son impression du moment.


Rodrielle se releva et la brunette la suivit du regard avec un énorme sourire accroché aux lèvres.

-Je dois aller voir une dame. Profitez-en pour aller vous amuser dehors tant que Nestor s'occupe de préparer la table pour déjeuner. D'accord ?

Elle regarda dehors et s'aperçût que des enfants commençait à sortir dehors pour s'amuser à des jeux.
Gaelle se releva et, son nounours pendant à sa main, regarda les 2 filles.


-Vais jouer dehors moi! Venez on va s'amuser!

La fillette n'attendit pas vraiment et se précipita vers la porte pour rejoindre les autres enfants dans la cour.
Shahdara

[Précédemment, en classe]


Blanche n’avait pas tort, les enfants faisaient grise mine en entrant dans la classe. Les deux jumeaux semblaient perplexe, se demandant ce qu’on allait bien pouvoir leur faire. Enid, qui était finalement descendue de son arbre non sans résistance, essaya d’esquiver la corvée sans succès. Et puis Shah et ses grands yeux curieux qui se laissait porter par tout ce petit monde.

Tout semblait pourtant avoir bien commencé. Célestin avait davantage « appâté » les enfants avec les caissettes de fraises de la voisine que réellement attisé leur envie de participer à un cours de calcul. Mais passons, les faits étaient là. Les enfants étaient sagement assis en classe et le professeur majestueusement installé sur l’estrade.

A bien y réfléchir, l’adjectif serait bien plus approprié pour gratifier la façon dont Sethh s’était établi sur ses genoux. Mais la question n’était pas là.

En réalité, il s’avérait que Célestin, malgré le faible nombre d’élèves dont il disposait, meublait la classe à lui tout seul. Et que je me mette à dériver sur les vilaines manières de la voisine, et que je .. Zzzz.. hein ?


- ‘fesseur Celestin ?
- … tenez-vous bien, lors de notre dernière entrevue, le Comte.. mmh ? .. qu’y a-t-il mes enfants ?

Maintenant qu’elle avait attiré son attention, il fallait trouver quelque chose à dire, et vite.
- Pou’quoi y a des fraises ?
- Ah mais bien sûr, bien sûr mes enfants, elles sont là pour le calcul, évidemment !

Pour le calcul ? Pourquoi pas après tout, le calcul ça peut être amusant, surtout si on a le droit de manger des fraises en même temps ! Chacun s’était vu distribuer une poignée de fraises avec l’interdiction formelle de les manger avant la fin du cours. Du coup Sethh, qui avait du quitter son piédestal, avait rapidement pris possession du fauteuil de l’estrade. Célestin, ignorant totalement le matou, était venu s’installer au milieu des enfants pour commencer son cours, illustrant ses dires avec des petites farandoles de fraises.

- Une fraise et une fraise donnent deux fraises. Si je rajoute une fraise, ça donne trois fraises. Et encore une fraise, nous voici avec quatre fraises. Allons, répétez avec moi … une, deux, trois, quatre.
- Et maintenant, si j’enlève une fraise… ?


(…)

Petit à petit, des sourires étaient apparus sur le visage des quatre enfants et quelques fraises avaient mystérieusement disparues pendant la classe.


[La cloche sonne, direction la cour]

- Terminé pour aujourd’hui les enfants, emportez donc vos fraises et allez jouez dehors.

A peine le temps de finir sa phrase que Shah avait englouti en une seule fois les trois fraises qui ne tenaient pas dans ses mains et s’était élancée dehors à la suite de ses camarades.
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Blanche30
Alors qu'elle finissait de nettoyer les chambres en compagnie d'Elouan, Blanche entendit la cloche sonner. Déjà ? Elle fit signe au garçon de la suivre, et ils se retrouvèrent dans la cour. Midi. Il allait falloir les faire manger. La jeune fille les observait quand elle remarqua certaines taches sur eux.

La blondinette attrapa Shahdara qui passait par là.


- Hop hop hop ma puce. Qu'est ce que je vois ?

Elle s'agenouilla et aperçut des traces rouges autour de sa bouche.

- Mmh je dirai au professeur Célestin d'utiliser des plumes la prochaine fois. On va déjeuner et vous avez tous manger des fraises avant j'imagine. Vous n'allez plus avoir faim !

Blanche sourit affectueusement à la petite fille.

- Allez ma chérie, va au réfectoire, je vais appeler les autres, on va déjeuner.

Elle se redressa et s'adressa à Elouan :

- Tu m'aides à rassembler tous les petits ?

Puis en direction des autres enfants :

- A TAAAABLE ! TOUT LE MONDE AU REFECTOIRE S'IL VOUS PLAIT !

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--Elouan.


Elouan hocha la tete en souriant. Il avait gagné !
Enfin pour le moment !

Et pour le moment aussi il avait promis d’aider pour le ménage… Drôle de chose. Lui qui avait toujours préférer courir les rues il trouvait cela un peu bizarre, mais bon… Tout était bizarre depuis son arrivé à l’orphelinat.
Dormir sous un toit, manger assis a une table, obéir à des règles, parler même… et puis ce drôle de sentiment qui l’envahissait quand Rodrielle le regardait. Oui tout était bizarre…

Le seau dans la main, le gamin regarda un instant Blanche qui tentait de lui inculquer quelque leçon. Un seau et encore un seau… Ben ca faisait deux seaux, elle savait pas compter ?
Compter… il venait de compter… une chose que finalement il faisait depuis longtemps déjà quand il « comptait » son butin voler avec les autres vauriens des rues…

Elouan passa le reste de la matinée a aidé la jeune femme en réfléchissant a ce qu’il s’était passé. Entre les paroles de Rodrielle, son regard qui lui avait fait… mal et maintenant Blanche qui avait tenté de lui montrer comment apprendre… La journée allait être longue… bien trop longue pour lui.

Lorsque la cloche sonna, il lâcha avec plaisir son balai et suivit son « professeur » du jour dans la cours… L’heure du repas avait sonné apparemment. Il devrait affronter le regard des autres enfants et des nouveaux venu, être de nouveau un enfant parmi tant d’enfant… Rien d’autre…
Haussant les épaules à la demande de Blanche pour l’aider à rassembler les petits, Elouan préféra se détourner et entrer seul dans la cuisine.

S’occuper des p’tits, faire le ménage, obéir, ce n’était pas vraiment son truc… Finalement les écuries n’était pas un endroit si mal et tout ce qu’il désirait actuellement s’était s’y rendre loin de tout ce monde et toute cette agitation.
Chipant donc un morceau de pain qui trainait par là, Elouan sorti de la cuisine comme une furie manquant de renverser enfant et adulte et s’échappa de nouveau vers son petit coin bien à lui.

Pas question de voir les autres. Pas question de rester avec les autres morveux tout juste bon à chouiner. Pas question d’obéir à leur règle et leur semblant de vie « normal ». La sienne ne serait jamais normale, plus jamais. Il était trop grand et avait vu et fait trop de chose…

Avalant son morceau de pain en toute hâte, Elouan attrapa alors un long bâton et commença a faire semblant de se battre à l’abri des regards, dans son coin à lui.
Loin des pleurnichards, loin des regards des dames, loin de l’œil du gardien, tout seul comme il en avait l’habitude, le gamin s’enferma dans son petit monde, tenant de chasser ses démon a l’aide de ce baton.


Rodrielle
[Dans la Cour]

Rodrielle entendit elle même la cloche annonçant l'arrivée de nouvelles personnes. Nestor le Borgne ne tarda pas alors à amener le jeune garçon et la future infirmière jusqu'à elle, dans le hall. Les enfants étaient également sortis de classe, et la tatouée aperçue Shahdara dont la bouche était recouverte de fraise ainsi que Blanche avec Elouan. Tout allait bien, donc. La tatouée s'excusa tout de même auprès de Darka en l'invitant à rejoindre le réfectoire puis alla rejoindre le petit garçon et la dame à qui elle serra la main.

Bonjour et bienvenus à l'Orphelinat Sainte Clothilde !
Je suis Rodrielle, maîtresse des lieux, enchantée ! Vous devez être dame Eloysse pour le poste d'infirmière ? Je suis heureuse que vous soyez venue ! Je vais d'ailleurs aller à l'essentiel en vous donnant le post puisque vous m'aviez envoyé votre expérience... Nous verrons juste à mettre tout cela en forme après le repas, d'accord ?
-puis se tournant vers le petit garçon- et toi un nouveau venu ? Quel est ton nom ? -marqua une légère pause pour leur laisser le temps de répondre- Justement vous arrivez juste pour le déjeuner ! Suivez moi...

Rodrielle se rapprocha donc de Blanche et lui présenta Eloysse et Nikholas tout en lui précisant qu'elle comptait présenter les nouveaux venus avant le repas dans le réfectoire -parce qu'il y en a eu des arrivées depuis la veille- puis sourit à tous et les invita à se rendre au réfectoire en tapant énergiquement des mains.

C'est d'ailleurs à cet instant qu'elle se fit bousculer par Elouan qui courrait à nouveau vers l'écurie. La tatouée soupira face à cette réaction, à la fois triste et déçue par cette réaction... comment allait-elle le faire s'intégrer ? Elle n'avait pas le choix...

Blanche, peux-tu installer tout le monde au réfectoire ? Je reviens

Sachant que sa nounou allait faire le mieux possible, Rodrielle alla également aux écuries où Elouan se battait avec un baton. Cette image la fit sourire quelques secondes avant qu'elle ne prenne un air sévère... Son regard s'était assombri, et la Rodrielle maternelle laissa place à l'assassin... Il ne résisterait pas.

Si tu comptes te battre comme cela, tu n'y arriveras pas... -sa voix froide résonna dans l'écurie alors que la tatouée s'avançait vers le petit gars- Elouan, tu n'as plus d'excuse pour rester ici. Il y a au réfectoire un bon repas chaud et copieux qui t'attend, et je compte présenter les nouveaux arrivants, dont trois ont ton âge... Tu vois, il n'y a pas que des petits !

Non, il n'allait pas avoir le choix cette fois-ci. Le petit était intelligent mais devait surement manquer de limites... A elle de les lui apprendre, même si cela la chagrinait. Ainsi, Rodrielle attrapa d'un geste vif la main libre d'Elouan au moment où il lui tournait le dos.

En tant que membre de la famille, tu te dois d'être présent là bas, que tu le veuilles ou non. Et puis manger autre chose que du pain ne te fera pas de mal... Surtout si tu veux que je t'apprennes à te battre.

Cette dernière phrase sonnait comme un deal, un chantage que de toute façon l'enfant était obligé d'accepter... Peut être serait-il le seul à connaître réellement qui elle était, la tatouée ? Si c'était le seul moyen pour qu'il vienne, pourquoi pas. Mais pour l'instant la tatouée ne faisait qu'éveiller sa curiosité. Pour l'instant, l'heure était de manger avec les autres.

Rodrielle revint donc avec Elouan au réfectoire, reprenant petit à petit son air maternel et joyeux. Et ce n'est qu'une fois dans la pièce qu'elle lâcha le jeune homme afin qu'il prenne place à la table que Nestor remplissait déjà de victuailles. Rodrielle prit alors place au bout de la table, à coté de Blanche, et prit encore une fois la parole.

J'espère que votre première matinée de classe s'est bien passée ! Je vois que Célestin a su vous amadouer avec les fraises... J'espère donc que vous avez toujours faim car Nestor semble nous avoir gâté ce midi.

Mais avant de commencer je vous apprends que nous avons des nouveaux venus, qui sont arrivés ce matin et il y a 10 minutes. Je leur laisse donc la parole, afin qu'ils vous apprennent leur nom. Ensuite, vous pourez manger.


Rodrielle s'assit enfin puis regarda Eloysse, Nikholas, Liana, Matahari et Gaelle afin que chacun se présente. C'est pas ca, mais elle avait faim la donzelle !

_________________
--Nikholas


De sa nonchalance habituelle, Nikholas avait suivi le borne sans un mot, sans tentative d'évasion. Et pourtant, il aurait pu fuir. Oui, en Rouergue, il aurait pu y rester un moment et voir pour remonter dans Limousin. La maréchaussée lyonnaise ne l'aurait pas suivie jusque là. C'est contre la diplomatie de l'ère adulte. Il soupira. Les portes s'étaient déjà fermé derrière lui et il ne savait pas où il était. Valait mieux se préparé un peu avant de quitter cet endroit qui grouillait de mioches braillards. Il dévisage la femme. Tout doucement se perd le jeune garçon désorienté et sentimental pour aller se fondre dans le mutisme de ses vestiges et de sa puberté entamé depuis peu. Alors qu'il songea de nouveau à sa fuite, une femme se présenta à eux d'un air supposément agréable. Elle discuta un bref moment à la dame à côté de lui avant de s'adresser à Nikhos.

"J'pas aux langes, té pas obliger d'me parler comme si j'tais un mioche de 6 ans. J'ai le double de l'âge que j'te dis !"

Et il la dévisage. Sans gène. Il n'est plus le petit germanique qui ne sait quoi faire devant les gardes et qui a peur d'aller dans les geôles. Il n'est ni plus ni moins que le p'tit voleur, ingrat et arrogant. Ni plus ni moins qu'un garçon en crise d'identité atterrissant dans une puberté qu'il ne comprends pas. Ni plus ni moins qu'un jeune germanique qui a vu ses parents brûlé et dont la main souffrant le martyr lui rappelle toujours cette profonde blessure dans l'âme qui le ronge chaque jour et le rend aigri et distant. Il n'est plus l'innocence de l'enfance, ni même ce petit bout de garçon un peu rebelle que l'on croise chez les enfants d'âge avant la puberté, entre 8 et 11 ans. Non, il a 12 ans et il comprends. Comprends que la vie c'est la guerre, pas celle des petits soldats de bois, mais celle qui tue et fait mal. Il souffle, se sentant transparent de comprendre ses choses si douloureuse qui le pénètre telle une lame en plein cœur.

"L'petit déjeuner ?"

Nikholas suit la dame, sceptique. Il n'avait que manger des bouts de pain, et quand il était chanceux des légumes depuis plus de 8 semaines maintenant, depuis la mort de ses parents, quoique adoptifs, mais c'était pour lui ses parents puisqu'il n'avait jamais connu autre chose. C'était un abandonner qu'une famille de paysan avait rescapé dans leur grandeur de prospérer dans le monde adulte avec un mioche germanique de quelques semaines qu'il on voulu adapter avec la langue française. Tout ça pour dire que le mot petit déjeuner avait éveillé un grognement au niveau du ventre de l'adolescent et qui avait suivi, se disant que manger avant de s'évader était une solution évidente à long termes. La dame qui l'avait "accueillit" était parti, on les avaient guidés au réfectoire et la dame avait rapporté avec elle, tel un sac trop lourd de soucis, un jeune garçon de pas plus de 10 ans.Nikhos s'appuya contre un mur, mains dans les poches, arrogant comme dix, n'écoutant en rien la dame qui croyait, que lui, le pauvre gosse allait se présenter aux autres. Quelle farce. Il en ria un coup avant de laisser les autres parler. Ils avaient le droit de le faire, mais Nikholas n'allait certainement pas partagé de sa vie intérieur ici-lieu, dans ce bâtiment de on ne sait trop où il se situait.
Gaelle_21
[Dans la cour]
Gaelle venait à peine de commencer à jouer dehors quand l'arrivée du repas fut annoncé.
Elle ne tarda pas une seconde puisque son petit ventre grondait férocement en attendant impatiemment la nourriture.
Pas question d'attendre! Elle se mit à avancer d'un pas de course jusqu'au réfectoire.
Dans la pièce une chaise l'attendait à la table où le monsieur à un oeil, qui l'avait accueillit tout à l'heure, commençait à servir la nourriture.
Elle prit place à la table avec d'autre enfant et regardait les plats avec appétit.
La fillette s'apprêta à tendre le bras pour prendre un morceau de pain mais Rodrielle prit la parole avant.


-Mais avant de commencer je vous apprends que nous avons des nouveaux venus, qui sont arrivés ce matin et il y a 10 minutes. Je leur laisse donc la parole, afin qu'ils vous apprennent leur nom. Ensuite, vous pourez manger.

Les joues de la brunette s'empourpra aussitôt. Fallait qu'elle se présente à tout le monde...!
Et manger?? Elle avait tellement hâte de manger...mais elle patienta.
Voyant qu'aucun des nouveaux arrivants comme elle ne parlait et que les 2 filles qu'elle avait fréquenté au réfectoire avait l'air tout aussi gênée, Gaelle se leva et commença la première.


-Hmm...Moi j'm'appelle Gaelle j'ai 6 ans et euh...j'ai hâte d'aller à l'école et de manger les fraises moi aussi! *Mini moment de silence* Pis voilà!

Ne sachant quoi ajouter d'autre, Gaelle reprit place sur sa chaise et offrit un sourire à Rodrielle, fière d'avoir parlé la première...
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