Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 41, 42, 43   >   >>

[RP] Orphelinat Sainte Clothilde

Garrett
Nayièl, Garrett et Serya bavardaient gaiement quand le blondinet sentit la main chaude de sa compagne se glisser tendrement dans la sienne. Il sourit tout simplement et tourna la tête en direction de sa belle.
Il détailla une fois de plus son visage rayonnant et s'aperçu que Dame Rodri était là, juste derrière Nay.

Ils se saluèrent et le blondinet suivit les trois femmes jusqu'au réfectoire. L'endroit était acceuillant, dumoins ce qu'il en avait vu. Un homme qui semblait avoir la même infirmité que Garrett, leur servit un peu de vin pendant que Rodrielle répondait à leurs questions.

Merci Messire. Hmm comment cela se passe t-il pour adopter un enfant ? Ils ne vont pas être trop tristes qu'un de leur camarade s'en aille ?

Garrett, plus jeune, avait connu l'enfer de l'orphelinat... Enfin ce n'était pas vraiment un orphelinat, c'était une sorte d'école qui faisait internat. C'était donc sensiblement la même chose ! Ce qu'il en avait retenu ? C'était les bétises et les coups en douces qu'ils faisaient aux surveillants et aux filles tout au long de l'année, pas ce qu'on lui avait appris pendant de longues heures assis près de la fenêtre.
_________________

Personne ne va t'empêcher de sourire !
Nayiel
Quelques instants de bavardages, et Rodrielle vint leur ouvrir.

Et bien qui vois-je ?!
Je suis ravie que vous soyez venus, les enfants ! Vous allez bien ?
Aller, entrez vite, il fait froid.


Nayièl sourit, de ce sourire qui ne la quittait jamais, avant de répondre tout en suivant la jeune femme:

Qui d'autres aurais-tu voulu voir?!
Oui, il ne fait pas très chaud, on suit!


Tous les trois la suvirent au réfectoire, s'installèrent, et se firent servir un verre de vin chaud. Très bien pour réchauffer. Elle remercia le jeune homme qui leur avait servi le breuvage, puis laissa garrett poser ses questions. Une question qu'elle s'était posé également. Elle regarda Rodrielle, lui laissant expliquer les démarches administratives, et les conditions de vie des enfants dans cet établissement, avant de demander a son tour:

Et les enfants a adopter ont quel âge environ? le plus jeune, et le plus vieux, histoire d'avoir une légère idée! Comment sont-ils arriver dans ton établissement?

Elle espérait qu'ils pourraient en voir quelques uns, mais Rodrielle avait raison. Il valait mieux commencer par les questions, et voir ensuite.

En fait, vous êtes combien pour vous occuper de tout ça?

Curieuse de tout, elle avait tendance a passer du coq a l'âne, surtout qu'elle préférait les ânes aux coqs! Tout en écoutant, elle observa la pièce où elle se trouvait. C'était simple, mais jolie et les enfants devaient vraiment se sentir bien ici. Il n'y avait pas de doute la dessus. Elle s'arrêta un instant de poser ses questions, laissant la place aux autres.
--Garcon_errant

Le morveux, après s'être rassasié avec une baguette de pain habilement volée à une personne du troisième âge, passa devant l'orphelinat. Il n'avait pas vraiment envie d'aller là dedans nan... C'était pas fait pour lui. Mais les gens devaient bien s'occuper des sals gosses comme lui non ? Peut être pouvait-il en tirer profit pour ses jours futurs ? Parceque c'était bien de vivre dans sa misère au jour le jour mais quand il faisait froid, on était bien content d'avoir quatres murs et un peu de soupe !

Hé ! Hé oh ! Ya quelqu'un ? Hmm j'aurai du toquer c'est c'que font tout l'temps les vieux...

Le petit mioche hésita et toqua doucement à la porte de l'orphelinat. personne ne montrait le moindre signe de vie donc il se demandait s'il y avait quelqu'un...

Bon, j'crois faut attendre un peu, sont toujours occupés dans ces endroits là...

Cette fois ci en revanche, le garçonnet avait retiré son cache oeil et le bout de bois soutenant sa jambe. bref il se présentait comme il était : tout sal, mal éduqué mais pas infirme grâce au Très Haut.
--Elouan.


[Les écuries de l’orphelinat – Territoire protéger – Défense d’entrée]
[Quand une (grosse) bêtise se prépare]

Depuis combien de temps était-il dans cet établissement ?
Il ne savait plus le môme… il avait arrêté de compter des la seconde nuit.
Non pas qu’il n’était pas bien ici, il ne pouvait pas dire ça. Il ne manquait de rien, un toit, des repas chaud, tout ce dont un orphelin peu rêver.
Oui mais voila…

Elouan préférait passer son temps dans son domaine, perché dans les écuries. Parce que quoi qu’on en dise, cette partie là de l’orphelinat était son territoire à lui et personne d’autre ! Et pas question de le partager avec les nouveaux arrivants.
Il se sentait déjà frustrée de devoir partagé celle qui avait réussit à le faire sortir de sa coquille, sans avoir a partagé son domaine…

Les bras croisé sur ses genoux repliés sous son menton, le garçonnet regardait mélancoliquement le jour se lever par la petite embrasure découpé à l’étage de l’écurie. Cette ouverture donnait directement sur la rue, la ville et son animation.
Juste de quoi le faire pensé a sa vie « dehors ».

C’est vrai qu’elle n’avait pas tord la tatoué… Il n’y avait rien qui l’attendait dehors. Hormis la bande du boiteux qui voulait lui mettre une raclée. Enfin ça, c’était y’a quelque temps. Mais a part ça… Il n’y avait rien dehors, mis a part la misère, le froid, la faim et puis…. La liberté…
Ce genre de liberté qu’aucun gamin échoué ici ne devait connaitre… Pourtant elle connaissait Rodrielle. Elle savait ce que c’était… Alors pourquoi voulait-elle faire de lui un gamin « ordinaire »…

Un long soupire s’échappa du garçonnet qui releva la tête.
Et si…
Et si juste pour quelques heures, il reprenait sa liberté.
Juste quelques heures, personne ne le verrai ?
Il partait maintenant et serait revenu pour le repas de midi !

Aussitôt dit, aussitôt fait, le gamin maigrichon se faufila par l’embrasure et se retrouva bien vite « dehors ». Et sans attendre son reste Elouan se mit à courir en direction de la place, espérant retrouver son tonneau et peut être faire quelques larcins.


[La rue – Un vent de liberté – et plein de problème aussi
Mais alors ça serait bien trop long à expliquer !]


[Retour à l’orphelinat- dans un piteux état-
...Si j’avais su… J’s’rais pas v’nu !]


Ah il avait voulut quelque heure de liberté le môme ! Et bien il y avait gouté et finalement… C’t’était bien l’orphelinat…

Elouan s’était pris quelque châtaigne, des marrons aussi, quelque pain dans la figure le tout assaisonner de coup de taloche dans les cotes. Pour avoir dérouillé, il avait dérouillé le môme… Vraiment pas de chance d’être tombé sur la bande du Boiteux juste ce jour là….
N’empêche que, il leur avait mit la patate aussi ! Tant qu’a faire ! Une gauche, une droite et un bon coup

Restait maintenant à savoir comment il allait faire pour cacher ses bleus et sa lèvre ouverte à tout le monde et surtout… à Rodrielle….
Pour sûr qu’il se ferait disputer… punir surement… Battre peut être aussi. Mais tant pis, il avait eu ce qu’il avait voulu.

Escaladant tant bien que mal le mur de l’écurie pour regagner son petit coin à lui, Elouan parvint a se faufiler par l’embrasure qui servait de fenêtre et se laissa tomber dans la paille en soupirant...
Quelle heure pouvait-il être ?
Avait-il raté le repas ?
Aucune idée et puis de toute façon… il n’avait pas vraiment faim... Juste, très, très, très sommeil….

Et se recroquevillant sur le coté, le gamin ne tarda pas à fermer les yeux….


--Marineblanche



Marine Blanche courrait dans les allées, bousculant les gueux qui lui hurlaient dessus mais elle s'en fichait, elle avait peur, soif et faim. Les larmes qui coulaient le long de ses joues collaient ses cheveux roux. Ses bras et ses jambes avaient des hématomes, on pourrait croire qu'elle s'est fais cela en tombant d'un arbre en jouant mais la vérité est tout autre. Son père la battait férocement, méchamment et pourtant elle était une petite fille bien polie, bien sage, elle faisait tout pour plaire à son papa mais lui buvait et la battait, ignorant ses pleurs et ses supplications.

Et même parfois, il la grondait parce qu'elle pleurait. Il lui disait souvant " tu n'es qu'une bonne à rien" " Pourquoi tu pleurs? Il y'a des enfants qui n'ont pas d'habits ni à manger ! Tu n'es qu'une sale égoiste ! " Elle voulait, pourtant, donner ses habits et sa nourriture à ses enfants qui sont plus malheureux qu'elle et d'ailleurs elle l'avait avoué à son père mais ce jour-là, il l'avait battu à coup de verges, ces petits faisceau de badines souples liées entre elles.
Elle avait beaucoup pleuré ce jour-là et lui beaucoup frappé. Elle avait d'ailleurs un peu saigné de la peau.

Sa maman ne disait rien, s'occupait généralement du petit frère qui était le chouchou du papa donc Marie-Blanche se sentait comme une bonne à rien et avait accepté sa condition.

Un jour, elle errait sur le marché la tête baissée en donnant des coups de pieds au pierre se trouvant là et sans faire exprès, elle rentra dans quelque chose de lourd mais elle savait que c'était un homme.
Elle mit ses bras de façon à protéger son visage d'une éventuelle claque mais elle ne tomba pas, c'est alors que la petite regarda l'homme aux yeux bleus.
Elle comprit tout de suite qu'il était un noble, il ne portait pas d'habit de paysans et n'était pas sale.


- Vous ne me frappez pas?

Marine-Blanche ne pouvait pas croire que cet homme ne l'avait pas frappé, elle n'aurait pas courru pourtant, elle se serait soumise à la correction comme elle en avait l'habitude mais bizarrement, il sourit. Il avait cette lueur dans ses yeux qu'elle ne comprenait pas, qu'elle n'avait jamais vu. Une lueur protectrice. Il prit un fruit qui avait une forme ronde et une couleur orange puis lui tendit doucement.

- Frapper un enfant est réservé aux lâches.

Elle le remercia d'un sourire en caressant doucement le fruit. Son père était-il un lâche? Elle ne comprenait pas les mots du noble et resta bouché bée et c'est alors qu'une femme belle avec une chevelure blonde s'approcha avec une petite fille du même âge qui n'avait aucun bleu. Marine-Blanche eut envie de pleurer.

Et une larme s'échappa coulant sur ses joues en voyant le père prendre sa petite fille dans ses bras en lui caressant les cheveux. Marine-Blanche courrut à sa maison, se recroquevillant sur elle-même.
Elle se sentait mal, très mal, elle voulait crier, vomir tout ses sentiments qui la submergeait et c'est alors que on père la vit pleurer, la frappa et elle, ne bougea pas. Quand il eut fini de la battre, elle sécha doucement ses larmes du rebord des manches puis elle lui répondit :


-Avoir des habits et de la nourriture n'est pas important...Je préfererais avoir faim et être nue que d'avoir un père aussi lâche que toi, qui ne sait pas donner de l'affection qu'un père devrait porter à sa fille. Tu es un lâche, papa !

Le papa resta tout d'abord médusé mais ses poings se fermèrent et là Marine-Blanche comprit qu'il allait la tuer de ses coups. Au lieu de se soumettre, elle prit ses jambes à son cou puis courrut, courrut dans les allées...

Le soir arriva et trouva une grande batîsse qui se tenait là, elle était très fatigués puis se dirigea vers des écuries où se trouvait des chevaux puis s'endormit avec eux.
--Garcon_errant


Toujours devant l'entrée de l'orphelinat, le garçonet avait vu passer des enfants mais ils l'avaient pas remarqué. Il avait froid, si froid... Ces enfants étaient-ils des penssionaires ? Pourquoi est-qu'ils courraient partout ? Pourquoi ne lui ouvrait-on pas ? Il n'était pas assez riche pour qu'on le laisse se mélanger avce les autres ?

Le morveux de 10ans ne s'était jamais posé toutes ces questions, c'était la première fois... Pourquoi maintenant il se demandait ça d'abord ? Il s'en fichait pas mal de ce que les autres pensaient de lui. Ses parents, avant de mourir, lui avait appris que quoi qu'il fasse dans sa vie, il finirait comme eux, dans un trou à rat et mort de faim.

En repensant à cet instant, il serra les poings et retint une larme. Il voulait avoir l'air fort et fier de lui ! Depuis quand on a le droit de choisir ce que feront les autres plus tard ? C'est pas parcequ'on le traitait comme un mandiant qu'il ferait ça toute sa misérable vie.

Un jour, ils me le paieront tous, tous sans exception ! Le portier, le boulanger, le curé, les sals gosses de nobles qui s'amusent à me jeter des pierres et tous les autres aussi... Je les haie !
Nayiel
[Le même jour, bien plus tard. En soirée donc]

Toujours assise à la table, Nayièl écoutait les questions et réponses qui s'enchaînaient en commençant a gigoter légèrement sur sa chaise. Elle qui détestait rester immobile, et avait toujours besoin d'air et de mouvement, d'aventure, mettait sa patience a rude épreuve. Et puis, boire, c'était bien beau, mais il venait toujours un moment, ou le trop plein devait sortir! Et bien, c'était le moment, même si la blondinette le retardait. Elle finit par craquer, contente d'avoir des informations suplémentaires, mais impatiente, comme toujours. Elle se leva, s'excusa, alla prévenir la belle tatouée qu'elle s'éclipsait pour se rendre là où personne ne pourrait aller a sa place, et s'en fut.

Elle parcourut un moment le dédale de couloirs, faillit se perdre, trouva le lieu qu'elle cherchait. Elle en ressortit plus légère, et se remit en marche pour rejoindre son compagnon, rodrielle, et serya. En route, elle s'arrêta, et soupira grandement. Les connaissant, ils allaient encore parler un moment, et prit dans le feu de la discussion, ils ne remarqueraient pas son absence tout de suite. Alors, autant en profiter pour visiter un peu. Faisant demi tour, elle repartit, guillerète, a travers le couloir. Des fenêtres le parcouraient, permettant d'avoir une vision globale sans les torches en feu, classique. Discrétion et voyage obligeait, elle n'avait pas cela sur elle. Elle regarda a travers une des ouvertures dans le mur, et constata qu'elle se trouvait quasiment en face du portail où ils étaient entrés un peu plus tôt. Plissant les yeux, elle crut distinguer une silhouette, petite, recroquevillé au loin.

Elle se dépêcha alors de se diriger en direction du portail. Si quelqu'un attendait là bas, il allait congeler sur place, le pauvre! Il était déjà tard qui plus est. En arrivant devant la porte d'entrée, elle croisa le borgne qui leur avait servit le vin chaud. Elle lui montra le portail, lui expliqua que quelqu'un se trouvait derrière, en espérant si elle ne voulait pas passer pour une idiote qu'il ne serait pas partit entre temps, et elle l'accompagna afin de vérifier. Elle frissona au contact de l'air froid, regrettant d'avoir laissé sa cape à l'intérieur, et se pressa d'atteindre le portail. Elle frémit en voyant un petit garçon, proche de l'agacement, et qui semblait assez frigorifié attendre ainsi. Il devait avoir 10 ans a peine, et était sale comme un porc. Mais une fois lavé surement très mignon, elle n'en doutait pas. Tous les enfants étaient beaux de toute façon. Elle pria Nestor d'accélerer le rythme, et se baissa un instant pour se mettre a la hauteur du garçon.

Tu attends là depuis longtemps? Tu dois être mort de froid!

Se relevant en constatant que Nestor avait enfin ouvert le portail, elle laissa le petit entré, et parlé brièvement avec Nestor. Après tout elle ne savait pas comment ça se passait dans cet orphelinat. Elle prit ensuite les épaule du petit entre ses mains, et pressa le pas pour l'emmener le plus rapidement possible au chaud, tandis que Nestor les suivait, après avoir refermé le portail.

Je m'appelle Nayièl, et toi, c'est comment? Tu verras ça a l'air bien ici! Et puis, il fera toujours meilleur que dehors!

S'arrêtant brusquement, elle crut entendre un gémissement étouffé. Comme lorsqu'on fait au mauvais rêve. Elle tourna la tête, crut apercevoir les écuries, et fronça les sourcils.

Nestor, quelqu'un s'occupe des écuries en ce moment?

Continuant a avancer, ils entrèrent tous les trois à l'intérieur.

Il fait quand même vraiment froid! laissa-t-elle échapper
Comment ça se passe Nestor? Tu t'occupes du jeune homme? Ou je l'emmène vers Rodrielle? Parce que je dois y retourner moi, ils vont finir par s'inquiéter je pense!

Elle regarda le jeune homme, attendant la réponse. Si il s'occupait lui même du garçon, elle ressortirait jetter un coup d'oeil aux écuries, sinon, elle serait ravie d'accompagner le jeune crasseux. Elle souriait, comme toujours, tentant de communiquer aux autres un peu de sa joie de vivre.
_________________
~ Parce que la vie sans toi n'a pas de goût, pas de sens. Parce que sans tes yeux je suis aveugle, sans tes mots, je me perds. Parce que sans toi mon âme est nue. Parce que je t'aime. ~
--Elouan.


[Dans l’écurie, la mezzanine remplie de foin – Mon territoire !]

Réveil en sursaut, la sensation d’une présence étrangère non loin de lui et le gamin ne mit pas longtemps à se redresser non sans grimacer de douleur.
Ouch ! Il avait presque oublié son escapade et la castagne de la journée !

Passant rapidement la main sur sa lèvre enflée et son œil tuméfié, le gamin regarda rapidement et discrètement en dessous ce qu’il se passait.
Il n’avait rien oublié de ses reflexes, a croire que ses choses là, restait encrer à jamais dans la tete et les gestes. Se déplacer sans bruit, observer sans se faire voir, calmer sa respiration au point de ne plus se faire entendre, devenir une ombre…. Juste une ombre…

Et la petite ombre qu’il était avait réussi a descendre doucement l’échelle pour arriver dans une des stalles vide d’un cheval et là….
Là…

Horreur !
Un inconnu sur son territoire !
Pire encore !

Une fille !!!!
Pouah ! une fille !

Elouan fronça les sourcils et regarda la petite fille endormi CHEZ lui… Elle avait osé ! Mais elle faisait quoi Rodrielle là ! D’puis quand elle laisser les autres dormir dans son domaine a lui ! Nanméo !


-Eh ! Oh ! Tu dors ? Demanda-t-il en poussant doucement le corps endormis de la fillette.
-Eh ! T’peux pas dormir là t’sais !

Elle n’était pas malade au moins ? Pas morte quand même ? On aurait été capable de dire que c’était sa faute après !
Oh la la, ca faisait beaucoup de bêtise en si peu de temps là… Qu’est ce qu’il allait prendre si Rodrielle l’apprenait….
Déjà que quand elle verrait ses bleues à lui, il l'entendait déjà le harceler de question, le sermonner, et tout et tout, alors si en plus y'avait un mort dans son coin....

Aller quoi, faut qu’elle se réveille maintenant ! C’est pas un endroit pour dormir ici !



-Eh ! oh ! Faut s’réveiller maint’nant ! T’es pas mourrut quand même ?



--Marineblanche



[ Aux écuries ]

Marine-Blanche dormait à poing fermé, rêvant. Rêvant de quoi? Aucune idée mais elle rêvait tout simplement.
C'est alors qu'une voix vient la déranger et on la poussait. Elle se réveilla doucement, les yeux complêtement cernés. Qu'est-ce qu'elle était fatiguée.

Elle regarda alors le petit garçon, empêchant ses yeux de refermer


- Pourquoi je ne pourrais pas dormir ici?

Elle ne put réprimer un baillement mais elle se releva en enlevant la paille qui était sur sa jupe.

-Tu t'appelles comment toi?

Elle se recroquevilla un peu sur elle-même car elle avait froid et faim mais elle n'avait pas le choix, a moins qu'elle rentre chez elle mais elle serait morte dans tout les cas.

Il était beau le petit garçon, peut-être qu'il accepterait d'être son amoureux?

Elle sourit doucement.
--Garcon_errant


Il se faisait tard mais de toute façon, le garçonet n'avait d'autre de mieux à faire que d'attendre là...
Il s'assit donc devant le portail, emmitouflé dans sa couverture assez fine.

Il s'était un peu endormi quand il entendit des pas aller dans sa direction, on allait lui ouvrir enfin ? Il releva la tête et vit un homme borgne et une femme blonde. Elle avait l'air gentille mais peut être était-ce encore une ruse pour le dommestiquer ?

Il entrèrent et marchèrent un peu, il faisait bon à l'intérieur...

Citation:
Je m'appelle Nayièl, et toi, c'est comment? Tu verras ça a l'air bien ici! Et puis, il fera toujours meilleur que dehors


Le petit s'arrêta de marcher et regarda la demoiselle, surpris qu'elle lui pose la question.

Je... Je m'appelle... Duncan... Mais souvent on... On m'appelle morveux

Toujours sous le choc d'entendre à nouveau son prénom, le garçonet regarda la blonde. Elle avait de grands yeux tout doux et sa peau était belle, était-ce une nobliote ? D'après ses vêtements non...
Garrett
[En train de parler avec Serya et Rodri]

Ils parlaient, parlaient, parlaient et parlaient encore ! De vrais moulins à parole. Garrett Serya posaient mille et une questions et Rodrielle leur répondait le mieux possible. Finalement, après quelque verres, la discution avait un peu dérivé et ils philosophaient sur tout et n'importe quoi. Le blondinet borgne s'interrogeait sur la différence entre un corbeau et un bureau... Il exposait sa théorie à son verre vide qui ne semblait pas vraiment l'écouter.

Mais au fait, où est Nayièl ?

Il s'excusa et se leva pour partir à la recherche de sa belle... Il se promenait en chantonnant sa fameuse chansonnette :

tadadidadada tadadada tadadada, tadadidadada tadidada...

Les paroles étaient en anglois, c'est pourquoi il ne voulait pas articuler les paroles... On l'aurait enfermé soit pour espionage soit pour avoir un peu bu et délirer !

Quoi qu'il en soit, il finit par retrouver la belle blondinette en compagnie d'un petit bonhomme crasseux et de son collègue borgne. Il laissa sa tête de blond dépasser du mur et leur adressa un sourire amical accompagné d'un signe de la main.

Bonsoir bonsoir, je te retrouve enfin ! Garrett S. Floright, enchanté petit Messire. Tu es dans un état petit bonhomme... Que t'es-t-il arrivé ?

Bien qu'il n'avait pas toute sa tête, déjà parcequ'il était blond et ensuite parcequ'ils s'étaient amusés à le faire boire un peu, Garrett avait remarqué que le petit garçon n'était pas très propre.

Hmm on dirait qu'il y a du bruit en direction des écuries... C'est étrange il n'y pas grand chose à voler ici... Je sais, je vais voir et toi Nana tu t'occupes du petit ? Messire Nestor ne semble pas très enclin à vouloir s'occuper de quelqu'un mais plutôt de son lit.

Ce que venait de dire Garrett n'était pas logique du tout ! Il venait de s'en rendre compte et les regarda tous. avec un air inquiêt...

Dites-moi... Savez-vous quelle différence y a-t-il entre un corbeau et un bureau ?* Parceque mon verre n'a pas voulu me répondre et je suis certain que le bougre avait la réponse...


[*merci Lewis carroll avec ton merveilleux Alice au Pays des Merveilles !]
_________________

Personne ne va t'empêcher de sourire !
Nayiel
Je... Je m'appelle... Duncan... Mais souvent on... On m'appelle morveux.

A coté de lui, elle le vit tourner ses yeux tristes vers elle, et la détailler quelque peu. Elle lui offrit un grand sourire, et répondit:

C'est un joli prénom, dis moi. Quant au morveux, je n'aime pas ce mot, je ne l'utilise jamais. Si tu veux, tu peux m'appeler Nana. Oui je sais, c'est un peu ridicule comme surnom, hein?

Après un clin d'oeil, elle regarda Nestor qui ne savait trop quoi répondre a sa question. Soudain elle entendit une voix qu'elle reconnut très vite. Nouveau sourire. Il fallait qu'elle arrête de sourire autant. Elle le vit approcher un peu, crut le voir tituber légèrement.

Bonsoir bonsoir, je te retrouve enfin ! Garrett S. Floright, enchanté petit Messire. Tu es dans un état petit bonhomme... Que t'es-t-il arrivé ?

Fronçant les sourcils en regardant son compagnon, elle jetta un coup d'oeil au petit bonhomme.

Hmm on dirait qu'il y a du bruit en direction des écuries... C'est étrange il n'y pas grand chose à voler ici... Je sais, je vais voir et toi Nana tu t'occupes du petit ? Messire Nestor ne semble pas très enclin à vouloir s'occuper de quelqu'un mais plutôt de son lit.

La jeune blondinette le regarda de nouveau, inquiète un instant, elle laissa échapper un:

Oui, le bruit dans les écuries, j'ai entendu moi aussi. Et oui c'est étrange, mais tu es sur de vouloir y aller seul? T'es sur que tu vas bien?

Entendant Duncan grelotter, elle s'aggroupit a coté de lui, et commença a lui frotter doucement les épaules pour le réchauffer. La décision fut rapidement prise. Garrett pouvait se débrouiller seul, même si l'alcool ne lui réussissait vraiment pas. Elle aurait presque eu honte de le voir dans cet état après si peu de verre, mais elle l'aimait ainsi. Pour une fois qu'un homme ne buvait pas, elle n'allait pas se plaindre.

Dites-moi... Savez-vous quelle différence y a-t-il entre un corbeau et un bureau ?* Parceque mon verre n'a pas voulu me répondre et je suis certain que le bougre avait la réponse...

Et bien l'un est de bois, l'autre de plume. Vas donc vite voir aux écuries ce que font les chevaux! Hop hop!

Le voyant s'éloigner elle regarda le petit, cessant son frictionement. Elle lui sourit a nouveau, en disant:

C'est un drôle d'oiseau n'est ce pas? On dirait qu'il est fou, mais ne t'en fais pas, il est vraiment très gentil. Tu viens avec moi alors? On part en quête d'une grande cheminée, et de quoi manger un peu?

Elle se remit debout et lui tendit la main, voyant Nestor filer d'un coté, ils partirent de l'autre, retrouver Rodrielle et Serya. Parce qu'elle ne connaissait rien de cet établissement encore la demoiselle.
_________________
~ Parce que la vie sans toi n'a pas de goût, pas de sens. Parce que sans tes yeux je suis aveugle, sans tes mots, je me perds. Parce que sans toi mon âme est nue. Parce que je t'aime. ~
Rodrielle
[Même journée – quand le temps passe beaucoup trop vite]

Toujours au réfectoire, Rodrielle avait appris à ses amis d’Autun toutes les procédures d’adoption qu’elle avait mises en place, que ce soit du questionnaire à remplir à la rencontre avec les enfants, en passant évidemment par la signature du papier d’adoption… Bref, l’après midi passa rapidement alors qu’aucun enfant ne donnait signe de vie. Comme Nestor d’ailleurs. Tous devaient préférer laisser les « adultes » entre eux… La tatouée aurait dû y penser, certes, mais pour une fois elle avait faillit à sa tâche, l’esprit trop occupé aux explications détaillées.

Ce n’est que lorsque Nayiel se leva que Rodrielle se rendit compte de l’heure et qu’elle commença à s’inquiéter. Où étaient-ils donc, tous ?! Voyant Garett se lever à son tour pour se rendre à la recherche de sa femme, Rodrielle invita Serya à venir avec elle appeler les enfants pour le souper. Joyeuse, elles se rendirent donc vers le hall où la porte d’entrée était ouverte.

Les enfants ! A table !
Nestor ! Où êtes-vous donc ?!


Rodrielle aperçu Garett partir en direction des écuries puis Nayiel en compagnie de Nestor et d’un petit garçon inconnu. Froncement de sourcil de la tatouée qui ne comprit pas de suite. Elle invita Serya à appeler les autres enfants, si elle le souhaiter, et se rendit dehors.

Garett, tu trouveras surement Elouan là bas, peux-tu lui demander de venir, que je l’appelle et que j’ai besoin de lui ?

Puis, après un sourire, la tatouée se tourna vers Nayiel et le jeune enfant.

Et bien, Nana, voilà un enfant que je ne connais pas… Tu ferais une très bonne nourrice ici, tu sais ? Je crois que Nestor commence à se faire vieux…

Puis, après un regard désapprobateur au vieux borgne à qui elle demanda de préparer le souper, Rodrielle se tourna vers le garçon et s’accroupit devant lui, un sourire maternel au visage.

Bonjour jeune homme, je suis Rodrielle. C’est moi qui tiens l’orphelinat.
Je suis désolée que tu ais dû attendre. Normalement Nestor –enfin le grand-père qui vient de partir- aurait dû ouvrir la porte il y a bien longtemps… J’espère que tu accepteras mes excuses et que tu voudras bien aller avec Nayiel jusqu’au réfectoire pour souper.


Surbookée. La tatouée était en fait surbookée. C’était plus facile de remplir un contrat que de tenir un orphelinat ! Mais elle s’y habituerait, il le fallait. Elle se redressa alors et fit un regard interrogateur à Nayiel.

Serait-ce trop te demander de l’amener à l’étage pour qu’il se débarbouille avant de manger ? La salle d’eau est au premier étage, c’est dernière porte à droite du couloir. On lui choisira une chambre après le repas. Et si vous voulez rester ici, Garett, Serya et toi, il y a des chambres disponibles au second.

Elle déposa un bisou sur la joue de Nayiel et fit un bisou sur le front du jeune homme avant de se tourner vers les écuries. S’approchant de quelques pas, elle cria :

Les hommes ?! Vous v’nez vous remplir la pense ?!

Elle espérait que, pour une fois, Elouan accepterait de venir… Il lui manquait, tout simplement. Et puis, la soirée n’était pas prête d’être terminée.

_________________
--Elouan.


[Ho les filles ! Ho les filles ! Elles me rendent marteau.]

C’était bien une fille a poser des questions bêtes !
Pourquoi elle pouvait pas dormir ici ? Quel question j’vous jure ! Non mais ça s’voyait pas qu’c'était déjà pris non ?


-Ben tu peux pas parce que… parceque… Ben parce que y’a des lits qui sont plus confortable à l’intérieur, et pi qu’ici il fait froid et qu’en plus c’est mon coin a moi et que les filles ben elles ont pas le droit d’y venir !


Ça au moins c’était dit, même si au final, en la regardant bien… Elle n’avait rien a voir avec les autres enfants de l’orphelinat… Elle ne semblait pas être un bébé à pleurer pour un rien ou avoir peur de tout et n’importe quoi. S’il y avait bien une chose qui l’agaçait plus que tout c’était de voir ces bébés arriver ici en pleurant, et pleurer encore et encore et voir les dames venir les réconforter et toussa toussa… Bref, les bébés, Elouan n’aimait pas.
Lui il n’avait pas pleuré quand on l’avait emmené ici. Ca non ! Il avait grogné, pester, rouspéter, essayer d’esquiver, mais il n’avait pas pleuré ! Lui, il était un homme, et la preuve, la raclée qu’il avait prit aujourd’hui et la pâtée qu’il avait mis aux autres aussi…
Enfin ça… Personne ne devait le savoir…

Elouan regarda la fillette se relever et secouer sa jupe. Elle n’avait pas peur et puis… Elle était jolie aussi et…
Mais à quoi il pensait le gamin ! naméo !


-J’m’appelle Elouan et toi ? Tu fait quoi là ? Rodrielle sait qu’t’es la ? Demanda-t-il en enlevant son petit gilet pour le mettre sur les épaules de la fillette.

--Marineblanche


Le petit garçon lui disait qu'il y'avait des lits plus confortable à l'intérieur mais qu'elle était cet endroit? Pourquoi les filles n'avaient pas le droit de venir? Mille question se bousculèrent dans la tête de Marine-Ange mais elle ne posa aucune question.
Elle n'avait pas eu le temps de voir où elle se trouvait,ni de détailler les lieux. Elle se souvenait juste qu'elle avait reconnu ce qu'on appelait les écuries et elle avait décidé d'y dormir.

Elle détailla un peu plus le garçon, il avait dû prendre un sacré coup. Peut-être que lui aussi son père? Elle grimaça un peu à cette pensée mais peut-être avait-il été aussi courageux qu'elle et s'était enfui aussi? Oh alors ! Il était beau, courageux !

Tout pour être son p'tit amoureux !

Elouan ! Quel petit nom joli ! Comme un p'tit prince !


-Je suis Marine Blanche.

Elle ne savait pas ce qu'elle faisait là, elle était venu au hasard mais elle ne devait pas dire qui était son père car sinon on la ramenerait chez lui et et...
Autant dire qu'elle n'était qu'une orpheline ou fuir quand on lui posait la question.


-Rodrielle? Qui c'est?

Elle lui sourit quand il lui mit son gilet sur elle ! Un vrai prince charmand, un peu comme les récits que disaient les troubadours.

Merci...Mais tu ne vas pas avoir froid?
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 41, 42, 43   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)