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[RP] Orphelinat Sainte Clothilde

Marie.


[Devant la porte, le soir toujours]


Elle attendait sagement que quelqu'un vienne lui ouvrir, s'interrogeant tout de même sur le bien fondé de sa venue ici. Mais sa réflexion fut vite interrompue par un garçon qui venait d'elle ne savait où, la porte étant toujours fermée, suivi de près par un plus grand qui lui tendit la main.

Son premier réflexe lorsqu'il approcha sa main fut de serrer le vieux bout de chiffon qui pendouillait à sa main gauche contre son nez, vestige d'une vieille poupée, seul souvenir qui lui restait de sa mère avant qu'elle ne soit enlevée. Pouce enfoncé dans la bouche, elle cherchait un peu de réconfort.
Ils ne semblaient pas être méchants mais elle était apeurée et comme elle avait la gorge serrée, elle hocha la tête pour toute réponse à leurs interrogations. Elle aurait aimé pouvoir leur dire comment elle s'appelait et pourquoi elle était là, mais les sons refusaient obstinément de sortir de sa bouche.

Mais ici, ça ne pouvait pas être pire que là où elle se trouvait avant. Alors elle tendit sa petite menotte et attrapa timidement celle tendue par le grand, pouce toujours en bouche et chiffon toujours près de son nez. Le pain qu'elle avait mangé n'avait pas calé son petit estomac et l'idée de peut-être avoir un verre de lait ou même de la soupe était alléchante et elle les suivit sans broncher.
Garrett
[Yen a qui sont en avance et d'autre en retard !
Par une belle nuit étoilée accompagnée d'une fillette et d'un garçonet]


Le blondinet adressa un sourire amical à la petite fille qui, après avoir bien hésité, lui avait tendu sa petite main.
Elle était si petite ! Comment se faisait-il qu'elle était dehors à une heure si tardive ??

Le garçonet et le blondinet menèrent la fillette à la cuisine. Garrett, bon cuisinier et jamais fatigué, fouilla un peu dans les placards pour trouver... De quoi faire un petit repas pour la petite.

Voilà Damoiselle, le repas est servis ! Bon appétit.

Assez fatigué et voyant que le garçon veillait sur la fillette, le blondinet décida de remonter aller se coucher. De toute façon, ils n'allaient pas se battre !

Bonne nuit les enfants, si vous avez encore faim, n'hésitez pas à me réveiller mais euh ne réveillez pas Nayièl... Elle a besoin de dormir un peu...

[Le matin dans le chambre des blonds]

Le blondinet dormait, allongé de tout son long ! Un bruit de cloche le fit sursauter du lit et il se rendit compte que Nayièl était déjà levée depuis un petit bout de temps...

Arf j'ai oublié de me lever, mais quel idiot... Pff J'ai faim moi !
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Personne ne va t'empêcher de sourire !
Nayiel
[Le diner, analysé]

Nayièl avait fortement apprécié ce diner. Installé, elle contemplait les enfants d'un regard tendre manger tranquilement. Elle les écoutait rire, discuter. La salle grouillait de monde, et les bonnes odeurs des plats de Nestor l'emplissait suculeusement. Le repas commença. Elle vit de nouvelles personne, adultes comme enfants arrivés. Elle esquissa un sourire. Jamais de pause, toujours du monde, de l'animation, c'est cela qu'elle aimait, et elle se sentait bien dans cet orphelinat, entouré de tant d'enfant, de joie, d'innocence et de sourire.

Lorsque Garrett évoqua le spectacle, elle sourit de plus belle en constatant la réaction emballé des enfants. Jettant un coup d'oeil a Duncan, elle crut percevoir qu'il aurait aimé disparaître, se fondre littéralement dans la masse. Elle lui sourit, se voulant encourageante, avant de reprendre le repas. Lorsque celui ci fut finit, elle suivit Rodrielle jusqu'à leur chambre, toujours proche de son borgne à elle.

[Dans la chambre, quand le sommeil se cache]

Après avoir discuté un peu, ils s'étaient tous deux allongés, et avaient fermé les yeux. Sans trouvé le sommeil. Nayièl était pensive. Comment pouvait-on choisir entre tout ces enfants? Choisir n'était d'ailleurs pas le bon mot. Et puis, comme Garrett le disait, en séparer un de tous les autres... Elle frissona malgré les couvertures. Les yeux toujours fermés, elle chercha en vain a se changer les idées. Elle entendit Garrett se lever discrètement. Il allait prendre l'air, surement. Elle le laissa partir et se leva a son tour. Elle alla s'accouder à la fenêtre et se mit a regarder les étoiles. Sa main quitta le rebord de la fenêtre pour venir se poser sur son ventre. Elle l'enleva rapidement. Avant de faire toujours plus d'enfant il faudrait s'occuper des autres abandonner, seul, malheureux. Elle le savait, elle en était convaincu. Mais le problème n'était toujours pas résolu.
Elle se leva, déposa négligemment une couverture sur ses épaules et quitta la pièce.

[Promenade Nocturne, ou quand une blonde déambule en aveugle dans les couloirs de l'orphelinat]

Elle avait quitté sa chambre, sans bougie, sans le moindre éclairage. Les grandes fenêtres qui parsemaient le couloir lui avait permis de se repérer aisément, grâce à la lumière de la lune qu'elle filtrait. Un escalier, deux couloirs, un détour, autre couloir, nouvel escalier. Dans le noir complet, elle avançait la blondinette les mains devant elle, espérant ne pas se cogner, ne pas faire de bruit, ne réveiller personne. Ce n'était pas gagner. Elle pouvait encore faire bon nombre de progrès dans le repérage nocturne! M'enfin bon... Elle finit par entendre une grande porte d'entrée s'ouvrirent, un peu plus loin. Préférant faire confiance a son ouïe plutôt qu'à sa vue, elle laissa cette dernière la guider, et finit par arriver devant la dite porte. Plus personne ne se trouvait devant, mais des voix faibles s'éloignaient... en direction de... moment de réflexion... le réfectoire? la cuisine peut être. Curieuse et étonné, elle se mit a suivre les voix, de loin, cherchant a les reconnaitre, a retrouver leurs propriétaires, comprendre ce qu'il se passait. Ah, quand l'insomnie vous guette!

Enfin, elle réussit. Elle constata, a moitié étonné que Duncan était encore éveillé. Elle esquissa un sourire en le voyant si regorgeant d'énergie. Ses yeux se levèrent et aperçurent le fameux blondinet qui ne parvenait pas a dormir non plus. Enfin, ils descendirent un peu plus bas, et remarquèrent une toute jeune fillette. De loin dans le noir, elle paraissait très menue. Et chétive, mais Nayièl était sur que les deux hommes allaient parvenir a la rassurer. Elle se contenta de les regarder un moment, de loin, caché par le noir, souriant en constatant que Garrett et Duncan s'y prenait bien. Le premier ferait un excellent père, et le second un très bon frère. Elle les vit tous trois entrer dans la fameuse pièce pour donner a manger a la jeune demoiselle. Esquissant un sourire, elle repartit sur la pointe des pieds, tenté de retrouver sa chambre.

Elle finit par la retrouver, après moulte détour, et impasses, et retourna s'allonger sur le lit, yeux grand ouverts fixant le plafond. Les enfants parvenaient-ils a dormir? Elle resta ainsi un long moment, en pensant aux petits anges diaboliques, puis ses paupières se firent lourdes et elles se fermèrent sans que la jeune blonde s'en rende compte.

[Le lendemain matin, aux aurores]

Elle se réveilla très tôt le lendemain, en laissant échapper un baillement discret. Garrett avait rejoint le lit, plus tard surement, sans qu'elle s'en aperçoive. Elle se leva, et s'habilla en silence puis, après l'avoir regardé quelques secondes sortit de la chambre aussi silencieuse qu'une ombre.
Elle se dirigea vers la salle de petit déjeuner et aida Nestor a tout préparer. La cloche retentit annonçant l'heure du fameux repas. Elle sourit, tout était prêt, ou presque. Un spectacle improvisé, bientôt... Mais avant, elle avait hâte de voir Garrett pour qu'il lui raconte l'histoire de cette nuit passée. Hâte aussi de rencontrer la jolie petite fille, et de fait rire tous ces enfants. Le soleil brillait au dehors et la journée s'annonçait belle, pour sur.
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~ Parce que la vie sans toi n'a pas de goût, pas de sens. Parce que sans tes yeux je suis aveugle, sans tes mots, je me perds. Parce que sans toi mon âme est nue. Parce que je t'aime. ~
Darkangeluna
Angèle regarda la dame devant elle, un enfant adoptifs dit elle? La main posé sur son ventre de facon maternelle elle essaya de comprendre. Puis ecoutant de plus en plus les mots de Rodrielle, la brunette fut presque choqué voir attristé des mots de cette femme.

-" Pardonnez moi, je crois m'avoir mal exprimé, l'enfant sera bien sure eduqué comme ma fille la dit, bien traité *ses yeux se fronca* Cela es une evidence, qui voudrais du mal a un enfant?"

Son regard se perdit alors vers sa fille

-" Nous avons deux nourices au domaine, et je sais que la cuisinière est tres maternelle"

Son regard revint vers la dame

-" il y a egalement des jardins ou l'enfant poura se promener et eummm... il ou elle poura egalement monter a cheval avec une nourice apres ses taches, rien de difficile car porter lourd es un travail d'homme, il ou elle poura aider a mettre la table et eum... gouter les sauces, chercher des fruits ou des legumes au jardin, rien de bien mechant."

Un sourire aparut sur le visage de la brunette

-" Et puis ci tout cela vous inquiete, je vous inviterais a prendre un gouter au domaine, je n'ai rien a cacher.."
Mila_laure
[Le même jour, pas très loin de là]

Pourquoi...Pourquoi ses parents avait fait ça?
Abandonner une petite fille sur le bord de la route comme ça, sans raison. Enfin sans raison...C'était ce qu'elle croyait! Mais ses parents avaient une raison, LEUR raison. Ils ne voulaient pas d'enfant et encore moins une petite fille. C'était une erreur! Elle n'aurait pas dû exister! Si au moins ils aurait eu la gentillesse de l'amener quelque part, elle n'aurait pas eu besoin de marcher toute seule dehors...
Ils avaient sans doute peur de se faire gronder parce qu'ils ne voulaient pas d'elle. Oui! ça doit être ça...
Au lieu du scénario idéal qu'elle s'imaginait, ses parents avaient plutôt décidé de la laisser quelque part, la croyant morte. Elle était certe ammochée, couverte d'echymoses un peu partout et un oeil qui saignait abondamment et tachait ses vêtements. Mais elle n'était pas morte!
Elle n'avait plus rien de la Mila-Laure d'avant aujourd'hui, ses anciens cheveux de la couleur du blé maintenant devenu presque brun par la saleté. Il y avait ses petit yeux brun d'autrefois alors que maintenant elle en avait un couvert de larmes et l'autre de sang. Et sa taille qui, avant, était celle d'une petite fille en santé, n'était maintenant que celle d'une petite fille maigrichonne qu'un coup de vent viendrait à soulever facilement.
Non...elle n'avait rien de la Mila d'avant...Juste une Mila apeurée et horrible à voir.

Elle avança ainsi...Se questionnant sans cesse sur le "Pourquoi"...Essayant de comprendre du mieux qu'elle pouvait... Serrant son petit foulard de laine contre son cou et sa poitrine. Son regard distrait s'arrêta alors sur une bâtisse droit devant elle, entouré d'une grille qui n'était qu'à quelques mètres d'elle. Il y avait surement des gens qui y habitait, et si ils ne voulaient pas d'elle? Et si ils la jettaient dehors aussi? Mais malgré les peurs qu'elle avait, elle préférait tout de même prendre le risque d'y entrer plutôt que de rester dehors. Au moins, elle serait à l'abri et au chaud! Elle ne savait pas ce qu'elle y trouverait à l'intérieur mais redoutait surtout que le noir arrive... Elle ne savait même plus si la journée venait de commencer ou si elle tirait à sa fin, mais le soleil était encore perché dans le ciel.

Mila se faufila par une ouverture de la grille et s'avança vers le tout petit escalier devant la porte et le monta en à peine 3 pas en retenant pour ne pas rebrousser chemin. Ne voulant détacher aucune main de son foulard qu'elle tenait entre ses doigts, elle opta plutôt pour l'idée de frapper avec son pied.


*BOUMMM!*

Ce n'était évidemment pas très fort, mais le bruit résonna un peu et elle espérait que quelqu'un l'entende. Elle redescendit alors le petit escalier en se disant qu'il valait mieux être prudent. Après tout, elle frappait à une maison qui appartenait à des gens qu'elle ne connaissait pas et Mila préférait ne pas être trop près de la porte au cas où...
Elle remonta un peu son foulard au niveau du menton et attendit. Son oeil gauche saignait un peu moins, mais un filet de sang coulait encore sur sa petite joue rougit par le froid.
Nayiel
[Le même jour, après le sonnement de cloche]

Succession de bruit: d'abord les casseroles sur le feu, les bruits des préparatifs culinaires, les paroles des adultes au loin, la cloche et son ding dong... enfin y'en avait deux de cloche ce jour là! Une bronze et une blonde! et puis, les rires et discussions enfantines, les pas précipités pour satisfaire les estomacs affamés! Ah le petit-déjeuner! Et puis, plus discret, presque lointain, un autre bruit.
Succession de bruit: tchh, blablabla, din dong, hihihi, BOUMMM!

Elle avait l'ouïe fine, Nayièl, on finira par le savoir! Elle quitta Nestor et les enfants après leur avoir dit bonjour, et se dirigea vers la porte d'entrée, d'où venait le fameux bruit. Ouïe fine, et précise. Il fallait bien qu'elle ait quelques qualités! Elle ouvrit rapidement la porte, surprise a première vue de ne voir personne. Avait-elle rêver? Si c'était le cas, elle avait vraiment besoin de repos. Ses yeux suivirent les marches des escaliers, rencontrèrent des pieds, remontèrent jusqu'à un visage.

Une petite fille toute frêle, se tenait au pied des marches, seule, la bouche caché par les vestiges d'une ancienne poupée, le visage rougie par le froid... mais non, pas uniquement par le froid. Elle saignait! Des traces de sang recouvraient son visage, par dessus la saleté amoncelé depuis plusieurs semaines apparement. Nayièl descendit rapidement les marches, puis ralentissant son allure pour ne pas effrayé la petite, malgré la peur et la haine qui lui nouait l'estomac. Comment pouvait-on faire du mal ainsi a un enfant? La blondinette s'accroupit devant la petite fille et lui sourit avant de prendre une voix douce:

Bonjour jeune demoiselle.
Je m'appelle Nayièl. Viens avec moi, je vais te soigner, et puis je t'emmènerais manger quelque chose après d'accord?
Dis moi, comment tu t'appelles? Une jolie petite fille comme toi doit avoir un très joli prénom.


Sans la quitter des yeux, elle se releva et lui tendit la main, la guidant en marchant lentement vers la salle d'eau. Là bas, elle pourrait la soigner sans être embêter, vu que tous les enfants étaient en train de déjeuner. Elle esquissa un sourire en se disant que ses quelques notions en médecine allaient lui servir. L'infirmière était de retour.
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~ Parce que la vie sans toi n'a pas de goût, pas de sens. Parce que sans tes yeux je suis aveugle, sans tes mots, je me perds. Parce que sans toi mon âme est nue. Parce que je t'aime. ~
Garrett
[Ce jour là, jour du "pestacle" !]

Tralalallilililaaaaaaaaaaaaaaaa, bonjour tout le monde !!! Hmm ça à l'air bon miaaaam

Le blondinet, enfin sortit du lit, tout propre et habillé, était descendu à la cuisine accompagné des deux enfants qu'il avait surveillé hier soir : la fillette muette et le garçonet aux yeux bleus.
Il n'avait pas spécialement faim mais il avait une espèce de boule dans le ventre... Du stress ? Peut être bien ou peut être pas ! Garrett était habitué à un public moins critique et plus âgé... Il espérait que les enfants riraient ou au moins souriraient un peu !

Alors vous êtes prêt à voir le spectacle les enfants ?

Il adressa un sourire à Nayièl qui se battait avec les casseroles et l'éponge quand il la vit tendre l'oreille. Maintenant, il savait que quand elle faisait ça et qu'elle partait brutalement, c'est qu'elle avait entendu quelque chose...
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Personne ne va t'empêcher de sourire !
Rodrielle
[Le bureau]

Rodrielle écouta la réponse d'Angèle, attentive et sérieuse. Apparemment, la demoiselle semblait prête à beaucoup pour adopter l'un de ses enfants. Et il fallait avouer que c'était un bon point. Mais, toujours en gardant son sérieux, Rodrielle attrapa les deux papiers administratifs (la charte et le questionnaire) et les tendit à Angèle.

Et bien soit ! Je vous fait confiance.
Voilà le formulaire à remplir et la charte de l'orphelinat. Faisons tout cela dans les normes, n'est-ce pas ? Le tout c'est que cet enfant puisse avoir une 'famille adoptive. J'aimerai, si cela est possible, qu'il porte votre nom... Cela vous dérangerait ?


Elle sourit à la jeune femme et à sa fille, puis se leva.

Souhaitez-vous venir voir les enfants au réfectoire ? Il est l'heure du petit déjeuner et je crois qu'un spectacle va bientôt se produire... Et puis Nestor fait toujours trop de plats, autant que vous en profitiez !

Elle invita ensuite les deux demoiselles à la suivre jusqu'au réfectoire où tout le monde était déjà présent. Tout le monde dont une petite fille inconnue, que Garettt surveillait de prêt.

Tiens, une nouvelle petite protégée ?

La tatouée s'approcha -après avoir demandé à Angèle et Elizabelle de s'installer à table - et s'accroupit face à la petite en lui attrapant les mains. Sourire maternel au visage, Rodrielle lui caressa la joue en lui parlant tendrement.

Bonjour ma belle. Je suis Rodrielle. Quel est ton nom ?
Tu veux manger avec nous ?


Elle attendit que la petite lui en dise plus, ne quittant pas son regard. Instaurer la confiance était la première chose la plus importante à faire.

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Bouchenbiais
Le coeur aussi enflammé que l'esprit à l'idée de ce qui avait été décidé et souhaité également par la petite Shahdara, Bouchenbiais se présente à l'orphelinat.

A la porte en chêne massif, il frappe trois coups retentissants de sa lourde main, façonnée par les durs labeurs qui remplissent ses journées. Les battements dans sa poitrine lui rappellent combien il est heureux de cette démarche et combien il aime cette petite.

Sous son bras, un petit cheval en bois qu'il a sculpté pour elle pendant son voyage,




mais aussi le reliquat de ses économies. Tous ses deniers écus avaient disparu lors de cet achat.



Il tient à tout prix à ce que l'enfant qui va devenir sa fille, puisse avoir plus de chances que lui dans sa vie. Il veut pour elle ce qu'il y a de mieux et dans cette époque troublée, il sait que l'apparence fait beaucoup. Le gueux vêtu de vielles frusques et de vielles bottes récupérées, souhaite que sa future enfant ait l'allure d'une fille de seigneurs.

Le tissu n'est bien évidemment pas aussi précieux que les soies et les étoffes dont se parent les dames, mais sa bourse limitée lui a permis d'acheter un velours rouge cramoisi aux reflets qui feront sans doute rêver la petite.

L'angoisse le saisit, il se demande si tout va bien se passer et si on va le laisser repartir avec Shahdara. Pétri de craintes, il attend qu'on vienne lui ouvrir.
Elizabelle
Elizabelle ne comprend décidément rien aux adultes... Que d'histoire et de papier et de discussion pour avoir une petite camarade de jeux... Quelle différence entre aider aux cuisines et être fiancée à l'âge de 9 ans...Enfin presque 9 ans... L'autre aurait au moins le loisir de choisir l'homme qu'elle voudrait... Et elle aurait de l'argent de poche ! Un rêve !

Enfin, la fillette suivit sagement les adultes jusqu'à la salle à manger où un spectacle se préparait. Bien décidée à en profiter au mieux, Elizabelle ne s'installa pas à côté de sa nouvelle maman, bien qu'elle l'adora positivement, mais en plein milieu du cercle d'enfants. Autant en profiter, il était tellement rare qu'elle soit en compagnie d'enfants de son âge;.. Ou à peu prêt...

Observant le messire qui faisait l'animation, elle se pencha curieuse, vers une petite brune qui avait l'air un peu plus âgé qu'elle-même. Elle lui adressa un sourire enthousiaste à l'idée du spectacle, et déclara dans un chuchotis pour ne pas déranger e bon déroulement :


Bonjours ! Moi c'est Elizabelle ! Dis, tu sais en quoi ça consiste son spectacle ? Je n'en ai jamais vu moi....
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Shahdara
[Au petit matin… Du lit au réfectoire… en passant par l’entrée. C'est bien aujourd'hui le ‘pestacle ?]

Aux premières lueurs du jour, la puce avait déjà les yeux ouverts dans son lit. Elle n’avait presque pas pu dormir tellement son esprit tournait et retournait les évènements récents. Et puis dehors il y avait déjà du mouvement, des bruits de chevaux, des voix, de l’agitation, le tintement de la cloche de la grille qui sonnait dans le lointain, il semblait pourtant être si tôt. Impossible de dormir plus longtemps ! Shah se leva sans bruit, sauta dans ses bas de laine et ses minuscules jupons puis ouvrit doucement la porte de sa chambre. Un regard à droite, un autre à gauche, personne dans le couloir.

Elle trottina le long du couloir et descendit les marches presque deux à deux. Elle aperçut très brièvement Dame Angèle avant qu’elle ne suive Rodrielle dans son bureau. Elle était revenue avec une petite fille, c’était surement la sienne. Peut-être qu’elle lui cherchait un frère ou une sœur.

Shah suivi Elizabelle des yeux, impressionnée, alors qu’elle entrait dans le bureau de la directrice à la suite de sa mère. Elle était petite et pourtant elle marchait déjà comme une princesse. Une fois la porte refermée derrière eux, la fillette se rendit finalement au réfectoire, une porte, c’est une porte, pas la peine de rester à la regarder dans le blanc des yeux.


[Un peu plus tard… dans la cour]

La puce avait eu droit à un bon petit déjeuner qu’elle avait littéralement dévoré. Petit à petit les autres pensionnaires se levaient eux aussi et s’installaient autour de la table. Shah en profita donc pour aller jouer dehors et leur laisser la place.

Elle trottinait dans la cour en fredonnant quand elle aperçu un homme qui attendait patiemment à la porte. Ses vêtements semblaient un peu élimés mais dans ses bras il portait de jolies choses. Ce n’était pas vraiment à elle d’accueillir les gens mais quelque chose l’attira tout de même dans cet homme qu’elle ne voyait que de dos.

Comme si elle reconnaissait sa silhouette. Mais cela faisait si longtemps... était-ce même possible qu’on l’ait retrouvée ?

Elle s’approcha en trottinant du grand monsieur en chantonnant pour qu’il n’ait pas trop peur.


- B’jour ! Vous v’nez voir Rodrielle ? J’peux vous emmener si …

Ses yeux s’écarquillèrent puis devinrent tout rond lorsqu’il se retourna. Incapable de parler la puce resta plusieurs secondes à le regarder, bouche-bé.

Bouche ! Son presque papa ! Il était là !

Elle fit un large sourire et lui sauta dans les bras en laissant échapper un cri de joie.

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Darkangeluna
Angèle fixa la dame, que cette enfant porte son nom! hors de question sa majesté Beatrice pour sure refusera... et les droit de ses enfants alors ah non

-" Portez mon nom dite vous"

Les yeux rond comme des bille elle prit les papier et suiva la dame

-" Biensure chere dame que cela me derange, pourquoi cette enfant porterais t'elle mon nom? Non, non ,non. porter le nom de la cuisinière si vous le desirez mais surment pas le mien voyons..."

Elle vit Eli s'eloigner decidant de la laisser un peu s'amisé avec les autre.

-" Pardonnez moi mais je crain que mon epou acceptera difficilement que j'adopte une autre petite fille a notre nom je veus dire, si vous vous inquietez de sa santé venez donc au domaine, mais il es hors de question que je donne mon nom a cette enfant"
Bouchenbiais
Milladiou, coquinette! Bonjour jolie jeune fille! Comment vas tu puce? C'est toi qui vient ouvrir les portes ici maintenant? T'as grandi tant que ça?

Bouche rit et la prend dans ses bras, il la serre fort et la couvre de baisers.

Regarde ma jolie, j'ai ramené ça pour toi, j'espère qu'ils vont te plaire ces cadeaux, boudu!

Il lui tend ses présents et lui caresse les cheveux pendant qu'elle découvre ce qu'il lui a apporté.

Tu m'as bien manqué tu sais, j'ai beaucoup pensé à toi pendant mon voyage.

Un large sourire illumine le visage de Bouchenbiais. Shahdara a l'air tellement heureuse elle aussi de le revoir que le bougre en verserait presque une larme.

Tu sais pourquoi je suis là dis moi? Faut que tu me guides jusqu'à la directrice hein! J'ai besoin de lui parler, il faut que je la prévienne avant qu'on parte ensemble d'accord?


La petite main de la fillette dans la sienne il se laisse guider à travers les corridors.

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"N'infligez jamais de petites blessures à un ennemi!" Macchiavel
Shahdara

[Dans la cour, devant la porte de l’orphelinat]


- Hihi !

La puce retrouva ces bras qui lui avaient tant manqués, sa voix, son rire et son odeur lorsqu’il la sert contre lui. Elle se rappela alors toutes ces fois où il la faisait sauter dans ses bras, ces fois où il la chatouillait rien que pour l’entendre rire aux éclats et sourit, radieuse.

En arrivant à l’orphelinat elle croyait bien qu’elle ne reverrait plus jamais les gens qu’elle avait connus avant. Tati, Soji, Bouche, Deki et tous les autres. Elle avait presque fini par se faire une raison. Mais aujourd’hui, sorti de nulle part, Bouche arrivait sans prévenir !


- J’suis cro contente de t’voir Bouche ! Y aura un ’pestacle aujou’dhui, tu resteras le voir dis ?

Il la reposa à terre et lui offrit ses présents. La pitchoune resta sans voix devant la douceur du velours éclatant et la beauté de sa petite sculpture.

- C’est .. pour moi ? oooh

Ce n’était pas souvent qu’on lui offrait des cadeaux et la puce savait les apprécier. Elle suivit un moment du doigt les légers sillons qu’avait laissé son couteau dans le bois avant de tourner à nouveau vers lui sa petite frimousse, comblée.

Depuis qu’elle l’avait aperçu elle arborait un visage radieux et son sourire ne quittait plus ses lèvres. N’avait-il pas dis quelque chose à propos de partir tous les deux ? Il voulait vraiment l’adopter ? Wah ! Un papa, un vrai papa !!

Elle glissa sa petite main dans la sienne, rayonnante, et le mena jusqu’au réfectoire en trottinant.



[A la porte du réfectoire]

Comme sortie de nulle part, Shah déboula dans le réfectoire en trainant littéralement Bouche derrière elle et annonça d’un air triomphal :

- Rod’rielle ! Regard’ j’ai trouvé un papa !
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Rodrielle
[Au réfectoire - Quand il faut lâcher ses enfants]

Rodrielle était tournée vers Angèle, et sa réaction l'étonna. Elle l'écoutait, avec un froncement de sourcil... Pas de nom pour l'enfant... Ce n'était donc pas réellement une adoption. Et la tatouée avait du mal à l'accepter : elle souhaiter pour ces enfants la meilleure vie, ou éducation, possible, voilà tout. Était-ce qui arriverait ?

De toute façon, cette... adoption, si je puis dire, ne dérogera pas à la règle : l'enfant vivra chez vous durant un mois avant d'officialiser les choses. Si cette situation lui plait au bout de ce temps-là, nous signerons les papiers, sinon... Nous verrons.

Je préviendrai les enfants après le spectacle, d'accord ?


La tatouée sourit alors à Angèle puis reporta son attention sur le spectacle qui s'annonçait. Les enfants étaient devant, assis tous ensemble, prêts à regarder ce que Garett et Nayièl leur avait préparé. C'était une bonne chose, d'ailleurs, qu'ils soient présents ces deux-là ; ces animations changeaient un peu la routine des enfants.

"Rod’rielle ! Regard’ j’ai trouvé un papa !"

Hein ? Pardon ? Rodrielle tourna la tête vers la petite voix qu'elle avait tout de suite reconnue. Sha arrivait dans le réfectoire, tirant derrière elle un homme. Nouveau froncement de sourcils pour la tatouée qui ne présageait rien de bon... enfin pour elle évidemment. La phrase de la petite avait fait réagir la Directrice qui sentait déjà sa gorge se nouer... Un papa... Déjà ?

Malgré la crainte de perdre l'une de ses petits protégés, Rodrielle se leva en s'excusant auprès d'Angèle et s'approcha de Sha et de l'homme, serrant machinalement la petite contre elle. Possessive la tatouée ? Peut-être bien oui... Elle tendit tout de même la main vers l'homme qu'avait ramené Sha.

Bonjour ! Je suis Rodrielle, directrice de l'orphelinat.
Si j'ai bien compris vous êtes là pour Sha, c'est cela ?


Courtoise, polie, souriante... La tatouée avait repris son masque de bonne directrice. Elle faisait tout pour cacher la tristesse qu'elle avait déjà quant au départ de la petite puce...

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